Speaker #0Bienvenue dans Hypnomorphose, le podcast qui t'aide à comprendre les vraies raisons de tes mots et à te transformer grâce à l'hypnose. Si tu as déjà ressenti que tes émotions te contrôlent plus que tu ne les contrôles, ou si tu te sens parfois prisonnière de tes propres pensées ou comportements sans savoir comment t'en libérer, eh bien tu es au bon endroit. Je suis Anaïs Valadon, maître praticienne en hypnose, auteure et créatrice de contenu. Chaque semaine, je vais explorer avec toi les mystères de l'inconscient. C'est à travers des échanges avec des patients, des discussions avec des spécialistes du domaine et des épisodes solo que je vais mettre en lumière les stratégies qui permettent de transformer les obstacles en opportunités. Alors installe-toi confortablement, prends une grande inspiration. C'est parti pour l'épisode du jour. Hello, bienvenue dans ce nouvel... épisode d'Hypnoporphose, le numéro 59. Et aujourd'hui, on va parler d'un sujet qui nous concerne tous à un moment ou à un autre dans notre vie. Et on va répondre à la question Pourquoi mange-t-on alors qu'on n'a pas faim ? Alors, je ne sais pas si tu as déjà remarqué que tu te tournes sans raison apparente vers la nourriture, que ce soit en pleine après-midi, en soirée devant la télé ou même après un... bon repas, ce que j'appelle bon repas, c'est le repas qui est préconisé par la plupart des nutritionnistes, eh bien tu te jettes littéralement dessus, même après avoir bien mangé, eh bien sache que encore une fois, tu n'es pas seul et on va explorer ensemble les raisons cachées derrière ces envies de grignotage et découvrir comment, non pas on va reprendre le contrôle, mais comment on va écouter ces signaux de messages de notre corps. Alors prépare-toi. toi à découvrir des astuces pratiques, mais aussi certaines de mes réflexions pour mieux comprendre et pour mieux gérer tes envies alimentaires. Installe-toi confortablement, prends la grande inspiration, c'est parti ! Il y a quelques temps, j'ai lancé un appel sur Instagram pour que je puisse répondre directement à vos questions ici. Et pour ce faire, j'ai reçu une lettre touchante de Claire qui a souhaité partager son histoire avec moi. pris un repas copieux, je me retrouve à fouiller dans le placard pour trouver quelque chose de sucré et terminer mon repas par cette douceur. C'est frustrant et je me sens coupable à chaque fois. Je sais que ce n'est pas de la vraie faim, mais je n'arrive pas à m'arrêter. Un jour, en regardant tes vidéos sur Instagram, j'ai eu une révélation. Tu parlais de la façon dont nos émotions influencent notre rapport à la nourriture. Depuis, je me demande pourquoi mange-t-on alors que l'on n'a pas faim. Merci beaucoup Claire. pour ton témoignage, ce que tu vis est une expérience, une situation que beaucoup d'entre nous partagent et je la partage aussi avec vous et on va voir ensemble justement pourquoi nous mangeons alors que nous n'avons pas faim. Eh bien, on va parler des raisons émotionnelles et nos émotions vont jouer un rôle énorme dans notre rapport à la nourriture. Par exemple, le stress et l'anxiété. Quand on est stressé, eh bien, notre corps, il va chercher un moyen. de se calmer et la nourriture, et généralement c'est pas de la salade et des tomates mais plutôt des aliments sucrés ou gras, et ben ça va fournir cette sensation de réconfort qui va être malheureusement temporaire, mais sur l'instant, ça fait du bien, on a l'impression que ça fait du bien et que puisque ça nous fait du bien, on continue. Mais cette sensation, elle est temporaire. Et si on regarde un peu biologiquement ce que ça donne, et bien les aliments riches en calories, ils vont réduire les niveaux de cortisol, l'hormone du stress dans notre corps. Et je te l'ai dit, cette solution est de courte durée et le stress généralement revient rapidement. Ça va nous inciter à manger encore et encore et ça va devenir vraiment un cirque infernal. Et cette boucle peut devenir un cycle difficile à briser. Quand tu manges quelque chose de sucré ou de gras, Pour calmer ton stress ou ton anxiété, ça revient à mettre la main sur la bouche d'un enfant pour qu'il arrête de parler alors qu'il a mal. Parfois on mange aussi simplement parce qu'on s'ennuie et qu'on cherche une distraction. Grignoter ça va devenir alors une activité pour passer le temps. Et quand notre esprit n'est pas suffisamment stimulé, on va chercher des activités pour combler ce vide. C'est pour ça qu'on mange souvent en regardant notre téléphone. Parce que manger ça devient la solution facile et la solution accessible. Et le fait de grignoter, ça peut aussi fournir cette stimulation sorciérielle agréable qui nous aide à lutter contre l'ennui. Ça, c'est complètement neurologique. Le fait de stimuler quelque chose que tu es en train de manger, tes mains, ta bouche, etc., les odeurs, eh bien, ça va te permettre de répondre à cet ennui. Il n'y a pas le vide. Mais la nourriture, ça peut servir aussi de substituer à des émotions telles que la tristesse ou la solitude. Ça va apporter une sensation de réconfort. Et la manger va devenir une façon de se consoler quand on se sent émotionnellement vulnérable. Les aliments réconfortants, c'est ce qu'on appelle la madeleine de Proust, c'est souvent des souvenirs qui sont associés à l'enfance, à des moments heureux, et bien va déclencher une libération de dopamine. Et la dopamine, elle, c'est l'hormone du bien-être. S'appuyer sur la nourriture... pour gérer la tristesse ou la solitude, ça va créer ce qu'on appelle une dépendance émotionnelle à l'alimentation et c'est là où ça va devenir de plus en plus difficile dans la gestion des émotions par d'autres moyens. Mais après aussi une journée, on l'a vu dans le calclair, un peu épuisante émotionnellement, eh bien ça nous arrive de nous tourner vers la nourriture soit pour nous récompenser, soit nous réconforter. C'est ce qu'on appelle... l'alimentation du soir en rentrant du boulot et là en fait c'est la fatigue qui va diminuer notre volonté et notre capacité à prendre des décisions saines, ce qui va nous rendre plus susceptibles de céder à ces envies de manger des aliments doudous, des aliments réconfortants. Et cette forme de réconfort alimentaire, ça peut devenir au bout de 21 jours une routine quotidienne, surtout si nos journées sont stressantes. ou fatigante et ou fatigante. C'est vraiment important d'en prendre conscience que parfois, c'est pas qu'on manque de volonté, c'est qu'en fait on a une fatigue émotionnelle dont on ne traite pas la cause. Et parfois, on développe des habitudes alimentaires émotionnelles dès l'enfance. C'est pas la fatigue émotionnelle qui fait que cette habitude vient, mais par exemple, on nous a souvent donné des friandises pour nous consoler dès qu'on avait une petite larme. ou même nous récompenser quand on faisait quelque chose de bien quand on était enfant. Et ça, ça va continuer ce comportement à l'âge adulte. Moi, je me souviens que mes parents, j'avais toujours le droit à soit aller au restaurant, soit des bonbons, soit même un cadeau dès lors où j'allais chez le médecin et que je m'étais fait mal. Et donc moi, mon habitude, c'était d'avoir des blessures à droite et à gauche finalement. Et c'est devenu une habitude parce que... Le fait d'avoir mal, derrière, j'avais une récompense et surtout, j'avais l'attention de mes parents. Et ces habitudes, elles sont profondément enracinées et ça peut être difficile à changer du moment que tu n'en prends pas conscience. Donc, tu as l'impression de toujours faire des efforts, de j'y arrive pas, les autres arrivent à manger correctement et pas moi alors qu'en fait, c'est juste inscrit en toi, c'est inscrit dans ta mémoire cellulaire, dans ton histoire transgénérationnelle. Et là, c'est là où c'est important d'aller travailler. Et reconnaître ces déclencheurs émotionnels, pour moi, c'est la première étape pour changer notre relation avec la nourriture. Alors, bien évidemment, je vais te dire, il est important de trouver des moyens de gérer contre le stress, contre l'anxiété, contre l'ennui, la tristesse et la fatigue émotionnelle. Et d'ailleurs, en fin d'épisode, je vais donner quelques petits conseils que tu peux mettre en place dès aujourd'hui. pour te débarrasser de ces mauvaises habitudes alimentaires. Mais on a aussi tout ce qui est les raisons physiques et les habitudes, j'en ai parlé, mais j'aimerais parler plus précisément des habitudes et des routines. Parfois, on mange par habitude à des heures fixes, même si on n'a pas faim. C'est souvent le cas avec les collations de fin de journée ou les grignotages dans la télévision. Par exemple... Si tu as l'habitude de manger quelque chose de sucré chaque jour à 16h, et bien ton corps, à 16h, il va s'attendre lui à recevoir de la nourriture tous les jours, à cette même heure, même si tu n'as pas faim. Et ça, c'est ce qu'on appelle un rituel alimentaire. Et ces rituels alimentaires, ils peuvent être aussi profondément ancrés dans notre quotidien. Et c'est même déclenché par des signaux externes, je te l'ai dit, l'heure de la journée, ou même certaines activités, j'allais dire physiques, mais pas forcément que physiques. Moi, je sais que par exemple, dès que je pars en voyage, j'achète plein de paquets de chocolat, de bonbons, etc. Parce que... Ma routine, cette routine alimentaire, c'est qu'à chaque fois que je prends la voiture, on mange, pour partir en vacances, en voyage ou en week-end, on mange des bonbons et des chocolats. Alors ça, tu vas me dire, je ne pars pas en vacances tous les week-ends. Mais tu peux aussi l'avoir avec des habitudes de tous les jours. On parle aussi, tu sais, des signaux de faim. Et on peut confondre parfois la soif avec la faim. Et donc on peut interpréter certains signaux du corps comme un besoin de manger. Tu vois, notre corps, parfois, tout le temps, nous envoie des signaux. Et comme on ne sait pas les comprendre, on les interprète mal et on mange alors qu'en fait, on a peut-être juste besoin d'un verre d'eau. Parce que la déshydratation légère, ça existe et ça peut causer des sensations similaires à la faim, comme la fatigue, les maux de tête. les troubles de concentration. Il y a aussi le manque de sommeil qui peut perturber les hormones de la faim. Ça va nous faire croire qu'on a besoin de manger pour retrouver de l'énergie. Bref, tu as compris, si tu ne dors pas très bien, si tu ne bois pas ce qui est conseillé en eau, forcément tu risques d'être un peu déréglé. Et ce n'est pas que tu es nul, ce n'est pas que tu n'y arrives pas et que les autres y arrivent. Non, c'est juste que biologiquement, il y a quelque chose qui est déréglé. la disponibilité aussi et la facilité d'accès à la nourriture s'ajoutent parfois un jour important je sais pas si tu habites à la campagne si tu habites à proximité d'un magasin mais ou si tu travailles de chez toi aussi mais en tout cas si tu es à proximité de choses sucrées chose grasse comme les distributeurs et ben en fait tu as cet enclin grignoter sans réfléchir tu sais accès à côté et dès que tu as le moindre signaux, en fait, tu trues à la machine. Tu trues dans le magasin pour aller prendre, et généralement, encore une fois, ce n'est pas les tomates que tu vas aller voir, mais plutôt les bols de bonbons, les chips, etc. Et ça, ça va déclencher ton envie de manger. Et je ne sais pas si tu as remarqué, mais la taille des porçons et les emballages individuels, eh bien, ça, inconsciemment, ça encourage à la surconsommation. Parce que tu dis que le petit paquet de chips, C'est pas assez, donc t'en prends un deuxième. Il y a aussi tout ce qui est régime, parce que suivre des régimes stricts et restrictifs, ou même de se priver de certains aliments, ça peut entraîner des envies de manger et des comportements de compensation, qu'on appelle les troubles du comportement alimentaire, et ça, ça intervient lorsque la volonté s'affaiblit. Les régimes restrictifs, ils vont créer une obsession autour de la nourriture, où on pense constamment à ce que l'on peut ou on ne peut pas. manger et ça, ça va entraîner des épisodes de suralimentation lorsqu'on se permet enfin de manger, ce qui est interdit. Alors si je t'en parle aujourd'hui, c'est parce que moi aussi je suis passée par là, j'ai dû commencer mes premiers régimes, je sais pas, à l'âge de 12 ans. J'ai tout essayé et j'ai perdu autant de poids et j'en ai repris le double. Pourquoi ? Parce que justement j'étais dans ces régimes restrictifs et aujourd'hui ça va mieux, mais je... continue encore à réfléchir entre les aliments qui sont bons, pas bons, et si je mange ça à cette heure-là, est-ce que ça va être bon ? Et si j'enlève mes féculents ? Et si je mets plus de légumes ? Bref, c'était complètement le bordel. Et aujourd'hui, j'ai enfin trouvé la solution, mais ça, je t'en parle un peu plus tard. J'ai parlé tout à l'heure de tout ce qui était biologique, mais une alimentation déséquilibrée, ça peut conduire à des carences nutritionnelles. Et ça, ces carences, elles vont provoquer des envies de manger spécifiques. pour combler ces manques. Par exemple, un manque de protéines ou même de fibres dans ton alimentation, ça peut laisser cette sensation de faim persistante. Et les carences en minéraux comme le magnésium, le zinc, ça peut aussi déclencher des envies de certains aliments. Et je t'invite d'ailleurs à en parler directement avec ton médecin ou ton naturopathe pour voir justement quels compléments alimentaires tu peux ajouter à ton alimentation. Comme je te l'ai dit, le magnésium... ou le zinc pour justement réduire ses carences mais on va parler aussi d'horloges Oui, notre horloge biologique va influencer nos habitudes alimentaires. Des horaires de repas irréguliers ou le fait de manger tard le soir, ça peut perturber ton rythme. Et ça peut conduire à des envies de manger à des moments inappropriés. Par exemple, manger très tard le soir, ça va affecter la qualité de ton sommeil. Et tu le sais, si tu dors mal, tu as de grandes chances que ton corps t'envoie des signaux de faim et de satiété dès le lendemain. Alors, comprendre... ses raisons physiques et ses habitudes, ça va aussi t'aider à mieux te comporter alimentairement parlant. Et enfin, notre environnement et nos interactions sociales peuvent aussi influencer notre comportement alimentaire. Oui, la pression sociale influe sur ton comportement. Les situations sociales comme les repas entre amis, en famille, ça peut nous pousser à manger même si on n'a pas faim. Parfois, on mange juste pour faire... plaisir, pour participer à l'événement. Et dans ces contextes, la nourriture, c'est souvent au centre de l'interaction sociale. Par exemple, lors des fêtes, des dîners, des réunions de famille, refuser de manger, ça peut être perçu comme impoli ou même étrange. On va te demander, on va te poser des questions, on va te demander de parler de toi. Donc, tu préfères manger plutôt que de parler de toi et dire ce que tu ressens. Ça peut être aussi... Pour faire taire de certaines émotions, tu peux être dans une soirée entre amis où tu ne te sens pas forcément à ta place sur la discussion, une discussion qui t'ennuie ou quelque chose que tu aimerais défendre, mais tu te dis que si tu vas parler, eh bien on va te rejeter, on ne va pas être d'accord avec toi, et donc ne plus t'aimer. Et ce que tu préfères faire, eh bien c'est manger pour te taire, pour faire taire ce que tu as à l'intérieur de toi. Ouais, c'est tout bête, mais ça arrive. Mais j'aimerais aussi te parler de ces... portions servies lors des repas partagés parce que souvent, ce n'est pas les mêmes que quand tu es tout seul. Elles sont certainement plus grandes et c'est un peu facile de se laisser emporter par l'ambiance et de manger plus que nécessaire. Allez, c'est la fête, c'est exceptionnel, etc. Sauf que parfois, l'exceptionnel, malheureusement, peut devenir une habitude. Et les commentaires des autres sur ce qu'on mange, ça peut influencer nos choix. Au départ, tu étais parti en disant, allez, ce soir, je mange une salade et en fait, tu te retrouves à manger un... entre les plats, desserts et à manger les bonbons à la fin. En fait, ça, ça te permet d'éviter les jugements ou en tout cas d'être exclu d'un groupe. Je l'ai parlé tout à l'heure, l'accessibilité à la nourriture. Parce que quand la nourriture est facilement accessible, que ce soit à la maison ou au bureau, eh bien, on n'est plus tenté de grignoter. Dès qu'on a une mauvaise pensée ou quoi que ce soit, paf, on y va. Et la simple vue de la nourriture, eh bien, ça peut tout simplement déclencher l'envie de manger, même sans fin réelle. Alors, je ne te demande pas de vivre... Au fond d'une grotte, c'est pas ce que je suis en train de te dire, mais c'est d'essayer de comprendre pourquoi ça se déclenche. Qu'est-ce que ça déclenche en toi de passer devant des croissants ou des pains au chocolat ? Qu'est-ce que ça déclenche en toi de voir le paquet d'M&M's ou de KitKat ? Ça, c'est important de comprendre, parce qu'une fois que tu vas comprendre, tu vas pouvoir t'en débarrasser. Je n'ai pas parlé aussi de tout ce qui est buffet. Ça, ça augmente la tentation de manger. par habitude plutôt que par besoin. Parce que quand tu es dans un buffet à volonté, tu te dis que c'est la fête, que tu as payé pour ça, donc tu veux en manger pour ton prix. Et ça, ça t'empêche d'écouter les vrais signaux de ta faim. Mais nos habitudes alimentaires sont souvent aussi façonnées par la culture et nos traditions dans lesquelles on a grandi. Par exemple, dans certaines cultures, on va valoriser les repas copieux, la convivialité. autour de la table, et ça, ça va emmener une consommation excessive lors des repas festifs. Les traditions familiales, comme le partage des desserts, les repas riches en calories lors des fêtes, eh bien ça, ça va renforcer ces comportements alimentaires, ça va te demander d'être dans ce groupe où on mange sucré, on mange gras quand on est ensemble, et ça, c'est à l'intérieur de toi. Mais les compléments et les comportements alimentaires de nos amis et de nos collègues, ça peut aussi nous influencer. Par exemple, si tu es entouré de... personnes qui grignotent souvent ou en tout cas qui choisissent des aliments peu sains et bien en cas de fatigue en cas d'émotion non écoutée et bien tu peux être tenté de faire de même et c'est là où ça devient dangereux les soirées entre amis aller au restaurant avec eux ou même boire un café et parce que ça va entraîner des mauvais choix entre guillemets 1 on est bien d'accord qu'il n'y a pas de bons ou mauvais 1 si tu vas exceptionnellement boire un coup avec quelqu'un que tu vois pas souvent et que tu manges quelque chose d'interdit entre guillemets, il n'y a aucun problème. Mais c'est si ça devient une habitude et que derrière, tu as de la culpabilité. Et ça, eh bien justement... On va parler des environnements stressants. Parce que ça, ça peut être une situation pressante. Mais attention, il n'y a pas que ça. Un lieu de travail exigeant ou une maison complètement désordonnée, ça peut influencer tes habitudes alimentaires. Et ce stress, ce qu'on appelle le stress environnemental, ça peut augmenter le besoin de chercher du réconfort dans la nourriture. Par exemple, tu es au bureau, tu as plein de choses à faire, tu as une to-do list à rallonge, et bien ça, ça va t'inciter à faire des pauses grignotage. fréquentes pour faire face à la pression. Si chez toi, c'est le bordel, t'en mets partout et que tu décides de ranger, eh bien, le fait, déjà, ça va être très dur de t'y mettre. Tu vas te dire Oh là là là là ! Donc tu vas procrastiner et tu vas d'abord aller manger. Mais surtout, une fois que tu t'y es mis, tu vas faire des pauses régulières. Et qu'est-ce que tu vas faire pendant ces pauses ? Eh bien, soit tu vas scroller, soit tu vas aller chercher un paquet de gâteaux. Et on va parler aussi de mode de vie. Parce qu'aujourd'hui, on vit dans un mode de vie rapide et chargé. où on remplit notre agenda à la seconde près. Et donc ça, ça nous mène à des choix alimentaires impulsifs. À notre époque, on ne prend plus le temps de se faire à manger. On ne prend plus le temps de préparer nos repas équilibrés. On mange sur le pouce, on va vers des options rapides et souvent, malheureusement, qui sont moins saines. Et la facilité des prêts à préparer et des fast-foods, combinés à notre emploi du temps chargé, ça va favoriser la consommation d'aliments riches. en calories et pauvres en nutriments. Alors tu vas me dire, pourquoi les restaurateurs ne proposent pas quelque chose de plus sain ? Eh bien, j'ai remarqué que sur les food trucks, les marchés gourmands, etc., j'ai remarqué un phénomène, c'est qu'à chaque fois qu'il y a quelque chose où on propose des aliments sains, ou quelque chose en tout cas sans graisse, sans huile, etc., il n'y a pas grand monde qui fait la queue. Pourquoi ? Ça revient à ce que je t'ai dit tout à l'heure, parce qu'on a associé ce moment de fête, ce moment de convivialité à manger gras, à manger sucré. Et ça, c'est des croyances à dégommer, c'est des croyances à changer et il y a du boulot. Mais j'en suis sûre que ça peut commencer par toi. Alors maintenant que j'ai exploré ces raisons émotionnelles, physiques, sociales pour lesquelles on mange sans avoir faim, eh bien... il est temps de réfléchir à ce que ça signifie pour vous. C'est vraiment un travail introspectif. Et comprendre les raisons qui se cachent derrière nos envies de grignoter, eh bien pour moi, c'est la première étape vers le changement positif. Alors je te l'ai dit, je vais te donner quelques astuces. La première étape, c'est de reconnaître tes émotions. Est-ce que c'est du stress ? Est-ce que c'est de l'anxiété ? Est-ce que c'est de l'ennui ? De la tristesse ? De la solitude ? De la fatigue émotionnelle ? Ou même une habitude ? Cherche à quoi ça correspond. C'est la première chose à faire. La deuxième chose, change tes habitudes. Et quand je dis change tes habitudes, c'est-à-dire que en 5 secondes, prends la décision d'aller marcher 10 minutes. 5, 4, 3, 2, 1, tu sors, tu vas marcher. Je ne te demande pas de courir un marathon tous les jours, mais juste change de lieu. pour un peu défier ton inconscient et lui montrer que tu es aussi en sécurité. C'est vraiment important. Ça, c'est de la marche, mais tu peux aussi faire du sport. Tu peux être en mouvement. Le fait d'être en mouvement va remettre ton état émotionnel dans un autre contexte. Et donc, tu vas te poser la question. Je sais, ce n'est pas facile, mais je te jure et je te promets que tu peux y arriver. La prochaine chose, c'est que tu peux aussi écrire, ce que j'appelle du journaling. Et d'ailleurs, j'ai écrit un livre. Et si tu veux le voir, tu peux aller voir directement sur Amazon ou sur mon site. Et dans ce livre, en fait, je t'aide à écrire. Je t'accompagne pour écrire, mais tu peux aussi faire le travail seul, de prendre un papier, un crayon et d'écrire toutes tes émotions et répondre à ces questions. Quelles émotions te poussent à manger alors que tu n'as pas faim ? Comment tu pourrais gérer ces émotions autrement ? Alors, si tu associes la marche... Le fait d'écrire ou encore le fait d'être en mouvement, de méditer, etc. et de reconnaître ces sensations-là, tu vas voir déjà un premier changement. Et la suite du travail, on peut la faire ensemble parce que dès fin septembre, tu vas voir sur les réseaux, si tu me suis sur Instagram, que je sors un tout nouveau programme justement pour t'accompagner et qui va travailler à la fois sur tes croyances limitantes, sur tes blocages internes avec l'hypnose, mais aussi on va réguler ton air vague et on va travailler sur tes réflexes archaïques, mais j'en dirais plus en temps venu. En tout cas, je t'invite à prêter attention à tes émotions, à tes habitudes alimentaires cette semaine, à noter tes observations dans un journal, sur un papier, parce que ça, ça va t'aider à reconnaître tes premiers schémas et commencer à faire des changements. En tout cas, je te remercie pour ta présence. Et je te dis à la semaine prochaine. La semaine prochaine, on va parler culpabilité. J'ai d'ailleurs appelé ce podcast la culpabilité ennemi numéro 1. En tout cas, je te souhaite une excellente fin de semaine. Et je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.