Speaker #0Bienvenue dans Hypnomorphose, le podcast qui t'aide à comprendre les vraies raisons de tes mots et à te transformer grâce à l'hypnose. Si tu as déjà ressenti que tes émotions te contrôlent plus que tu ne les contrôles, ou si tu te sens parfois prisonnière de tes propres pensées ou comportements sans savoir comment t'en libérer, eh bien tu es au bon endroit. Je suis Anaïs Valadon, maître praticienne en hypnose, auteure et créatrice de contenu. Chaque semaine, je vais explorer avec toi les mystères de l'inconscient. C'est à travers des échanges avec des patients, des discussions avec des spécialistes du domaine et des épisodes solo que je vais mettre en lumière les stratégies qui permettent de transformer les obstacles en opportunités. Alors installe-toi confortablement, prends une grande inspiration. C'est parti pour l'épisode du jour. Hello à tous ! Aujourd'hui, dans l'épisode numéro 60 d'Hypnomorphose, on va jouer les enquêtrices. Puisqu'on va chercher l'ennemi public numéro 1, j'ai nommé la culpabilité. Alors est-ce que tu te sens parfois coupable après avoir mangé quelque chose que tu considères comme malsain ? Ou est-ce que tu as déjà ressenti ce poids sur tes épaules te disant que tu aurais dû faire un meilleur choix alimentaire ? Et bien encore une fois, tu n'es pas seul et c'est ce que je veux te montrer ici. La culpabilité alimentaire, ça peut nous emprisonner dans un cercle vicieux. de mauvaises habitudes alimentaires et de pensées négatives. Et dans cet épisode, on va découvrir ensemble pourquoi on ressent cette culpabilité, d'où elle vient et surtout, comment on va la surmonter. On va parler de l'efficacité de l'hypnose pour reprogrammer notre esprit et surtout, adopter pour de bon, de façon durable, une relation plus saine avec la nourriture. Alors, installe-toi confortablement, prends une grande aspiration. Oubles grand les oreilles et je vais te montrer aujourd'hui comment on peut se libérer de cette culpabilité définitivement. Alors pour illustrer ce sentiment, je l'ai dit la semaine dernière, j'ai lancé une boîte à questions et à retours en tout cas pour animer ce podcast et cette fois-ci c'est Sophie, une auditrice de 30 ans et voilà ce qu'elle m'écrit. Bonjour, je m'appelle Sophie et je me sens souvent coupable après avoir mangé quelque chose que je considère comme malsain. Par exemple, après une longue journée de travail, il m'arrive de céder à une envie de pizza ou de glace. Chaque fois que je mange un dessert ou un plat riche, je ressens un énorme poids de culpabilité. Le week-end dernier, je suis allée à une fête d'anniversaire et j'ai mangé plusieurs parts de gâteau. Pourquoi ? Tout le monde autour de moi semblait se réjouir sans se soucier, mais moi, je ne pouvais pas m'empêcher de penser que j'aurais dû faire un choix plus sain. surtout qu'il y avait de la pastèque. Cette culpabilité me pousse parfois à manger encore plus pour me réconforter, ce qui me fait sentir encore pire. Le foutu pour foutu, c'est exactement moi. Il y a aussi au moment où en préparant l'inné, je goûte constamment ce que je cuisine. Chaque bouchée supplémentaire me fait sentir que je perds le contrôle. Je me bats contre moi-même, je suis prise dans un cercle vicieux et je ne sais pas comment m'en sortir. Alors en quoi et comment l'hypnose peut-elle m'aider à me libérer de cette culpabilité ? Alimentaire. Eh bien, avant de répondre à ta question, Sophie, je vais parler des raisons de la culpabilité. Parce que la culpabilité alimentaire s'est souvent enracinée dans plusieurs facteurs. Tout d'abord, les normes sociales et les attentes culturelles, ça joue un rôle énorme. On est constamment bombardé de messages sur ce que nous devrions manger, à quoi on devrait ressembler, que ce soit à travers les médias, les publicités, et même maintenant nos cercles sociaux influencent notre perception de ce qui est. acceptable ou inacceptable de manger. Par exemple, si on prend certains magazines de mode ou même les influenceurs sur Instagram, elles nous montrent des corps parfaits ou elles font des régimes alimentaires stricts. Et on est tenté de le faire, on a envie de le faire. Mais souvent, voir ces images, ça peut nous faire sentir complètement inadéquat si on ne suit pas ces standards. On a l'impression d'être rejeté, on a l'impression de ne pas être comme tout le monde, donc on est tenté. Alors, imagine-toi, tu es en train de faire défiler, en train de scroller sur Instagram et tu vois des photos de repas parfaitement équilibrées, accompagnées de légendes comme Cheat Day, Clean Eating, bref. Chaque fois que tu manges quelque chose qui ne correspond pas à ses standards, eh bien, il y a Madame la culpabilité qui s'installe. Alors, tu te demandes pourquoi tu n'es pas capable de faire de meilleurs choix, pourquoi toi, tu n'y arrives pas alors qu'elle a la même vie que toi. Bref, tu rentres dans un cycle de comparaison constante et ça, ça va toucher. à la fois ta confiance en toi mais aussi ton estime de soi. Je t'ai dit il y a plusieurs raisons, on peut parler aussi des expériences passées, d'éducation. Si tu as grandi dans un environnement où la nourriture est utilisée comme récompense ou punition, et bien il est probable que tu associes certains aliments à des sensations, des sentiments de culpabilité ou de mérite. Par exemple, être encouragé à finir ton assiette pour recevoir un dessert ça peut être un peu ça peut conditionner une relation complexe avec la nourriture. Alors, imagine tes repas en famille, on te disait de manger tous les légumes avant d'avoir un dessert. Eh bien, ces messages, ils vont s'enraciner profondément et ça va influencer ta perception de la nourriture à l'âge adulte. Chaque fois que tu manges un dessert sans avoir terminé un repas équilibré, eh bien, tu ressens cette culpabilité ressurgir. Ouais, et ça, tu vois, c'est un travail que je fais justement dans le prochain programme parce que je me pose la question. Moi, j'ai dans mon entourage des parents qui forcent, entre guillemets, leur enfant à finir leur assiette. Et je vois des rapports complètement différents à la nourriture. Alors je me suis posé la question, pourquoi certains, ça leur fait rien, et pourquoi d'autres, ça les touche ? Mais ça, je te le réponds dans le prochain programme, et je t'en parle bientôt. Et enfin, je vais parler de pression personnelle et de perfectionnistes qui savent alimenter la culpabilité. Vouloir suivre un régime à la lettre, ou même s'efforcer de maintenir un certain poids, Ça va créer une sorte de pression interne et qui est à la fois immense et qui va finalement nourrir ta culpabilité. Imagine, tu as planifié ta semaine avec des repas sains et équilibrés. Mais en fin de semaine, tu as la fatigue émotionnelle qui est là. D'ailleurs, j'en ai parlé dans l'épisode numéro 59, celui de la semaine dernière. Tu craques et tu commandes une pizza. Et immédiatement, une fois que tu l'as mangée, tu as des pensées envahissantes. J'aurais pas dû manger ça, j'ai gâché toute ma semaine, j'ai gâché tous mes efforts. Ça, toutes ces pensées-là, elles te submergent. Et c'est cette pression de devoir toujours faire des choix parfaits qui est épuisante et qui va te mener à cette culpabilité. La culpabilité alimentaire, elle peut également être déclenchée par des situations sociales. Par exemple, t'es en dîner entre amis, tu te sens obligé de manger ce qui est servi pour pas paraître impoli. Mais plus tard, en rentrant chez toi, eh bien tu dis... pourquoi j'ai pas dit non, je me suis pas respectée. Tu te reproches d'avoir trop mangé. Tu te reproches de ne pas avoir respecté ton régime. C'est le cas aussi lors des fêtes de fin d'année. Tu te retrouves à consommer des aliments riches, gras, indulgents, suivis par des jours de restrictions pour compenser. Ah, j'ai trop mangé pendant ces vacances. Et c'est ce qui alimente encore plus la culpabilité. Et si je t'en parle aujourd'hui, c'est parce que moi, je suis passé par là. Je prenais au minimum 5 kilos pendant les vacances de Noël, parce que je mangeais pour faire plaisir, même si ça ne me faisait pas plaisir. Et derrière, pendant 5 jours, en plus c'était le moment des bonnes résolutions, je me privais, et là je suis rentrée dans le cercle infernal de ces régimes. Et cette culpabilité, tu vois, ce n'est pas une émotion passagère. Cette culpabilité, c'est un sentiment qui va s'ancrer profondément en toi, et qui va influencer tes habitudes alimentaires, mais de manière négative. Elle va te pousser à manger en cachette. Elle va te pousser à te priver dans l'excès. Ou même à te réconforter encore plus avec la nourriture. Et ça va créer un cercle vicieux qui est hyper, hyper difficile à briser. Mais si je t'en parle aujourd'hui, je me suis sentie longtemps non légitime à vous en parler, mais je sais qu'aujourd'hui, il est possible de s'en libérer. Et pour ça, il est essentiel de comprendre ces mécanismes pour commencer à travailler dessus et à retrouver cette relation saine. et équilibrée. J'ai vu une jeune femme un jour, et ça m'a donné un déclic, qui me disait Oui, mais on me dit que je manque de volonté, que je pourrais y arriver. Mais ils savent pas, eux. Ils savent pas que j'y arrive pas. Ils savent pas que j'en ai marre d'être grosse. Et tu vois, ça m'amène à parler des effets de la culpabilité. Parce que la culpabilité alimentaire, ça a des effets profonds. Et tu vois dans ses paroles que c'est souvent dévastateur sur notre comportement alimentaire, mais aussi sur notre bien-être mental. et émotionnelle. Cette culpabilité, elle va provoquer des comportements alimentaires qui sont complètement désordonnés, que ce soit par les excès ou la restriction, et ça va graver encore plus le problème. Alors imagine-toi, après une longue journée de travail, t'es épuisé, t'es stressé, tu te permets juste un petit plaisir, en mangeant juste un petit morceau de chocolat. Et là tu te dis, mais pourquoi j'ai fait ça ? J'aurais pas dû manger ça. Et au lieu de savourer ce moment, Eh bien, qu'est-ce qui se passe ? T'étais déjà mal ? Bah tu te sens encore plus mal. À penser que t'as échoué dans tes efforts. À penser que t'es qu'une merde. Eh bien, cette sensation de culpabilité, ça va te pousser à manger encore plus. Pour te réconforter. Et ça, ça fait qu'empirer les choses. Tu te retrouves à fouiller dans les placards à la recherche d'encore plus de nourriture. Et le fromage, et le pain, et tout ce qui passe même à manger des trucs que tu n'aurais jamais mangé. Juste pour apaiser cette culpabilité. Et ça, ça te crée un cercle de réconfort et de regret. Et cette culpabilité, je te l'ai dit, elle peut également, derrière... t'amener à être dans la restriction alimentaire. Et après cet épisode de grignotage ou de repas jugés trop riches, eh bien tu vas décider de compenser en te privant excessivement le lendemain. Tu vas sauter des repas, tu vas enlever tes féculents, tu vas te limiter à des aliments sains. Et c'est ça, c'est ce comportement-là de restriction qui est dangereux. Parce qu'en fait, il va augmenter la probabilité de craquer à nouveau, de ressentir un besoin incontrôlable de manger, et de retomber dans cette surconsommation. Alors par exemple, si tu te promets de ne manger que des salades après une soirée de fête, et bien à la fin de la journée, tu vas tellement être affamé et frustré, qu'en fait, c'est pas juste la salade que tu vas manger avec la vinaigrette, c'est la pizza en entier. On a ce qu'on appelle aussi la culpabilité chronique. Ça, ça peut avoir un impact sur notre santé mentale, parce qu'en fait, elle va alimenter des pensées négatives et des jugements sévères envers nous-mêmes. Alors tu te dis peut-être des choses comme j'ai aucun contrôle, j'ai pas volonté, je suis pas capable. Eh bien ces pensées, elles vont être entendues par ton inconscient et elles vont diminuer ta jauge de confiance en toi, mais aussi ton estime de soi. Et puisque tu te sens nul et pas capable, eh ben bingo, tu retournes dans ce cercle et ces jugements sévères vont te conduire à éviter certaines situations sociales par peur de céder à la tentation et de ressentir encore plus de culpabilité. Quand je te dis que la culpabilité, c'est l'ennemi numéro public numéro un, c'est pas des bêtises. Parce que la culpabilité, elle va affecter ta relation avec la nourriture. Elle va transformer ce qui devait être une source de plaisir, de nutrition, de quelque chose de vital, en finalement une source de stress et d'anxiété. Parce que manger, ça va devenir un acte chargé de tension plutôt qu'un moment de plaisir et de satisfaction. Tu vas te retrouver à analyser chaque bouchée, à te demander si tu fais le bon choix, le mauvais choix, et tu vas anticiper la culpabilité qui va suivre. Parce qu'après, tu es très intelligente, tu sais comment ça se passe. Et cette relation va devenir tendue avec la nourriture, et ça va t'emmener à des comportements alimentaires, encore une fois, désordonnés, mais surtout à une image corporelle négative. Alors tu vois, il est crucial de comprendre que cette culpabilité, ce n'est pas seulement une émotion passagère, d'accord ? on est loin de la tristesse la colère etc c'est un sentiment qui va s'ancrer profondément en toi et qui va t'influencer dans tes choix et qui va agir sur ta santé mentale mais je te le dis il est possible de s'en libérer et c'est en travaillant sur ces mécanismes en apprenant à pardonner en changeant sa perception de la nourriture que tu vas pouvoir un peu brisé ce cercle alors comment la reconnaître puisque maintenant je t'en ai un petit peu parlé et bien la reconnaître Sans surprise, c'est la première étape pour la surmonter. Cette prise de conscience, elle est quasiment indispensable. Et comment tu la reconnais ? Eh bien, il y a plusieurs signes. Si tu te sens souvent mal après avoir mangé quelque chose que tu considères justement comme mauvais, ça, c'est un signe de culpabilité. Les pensées obsessionnelles. Si tu te surprends à penser constamment que t'es nul, que t'aurais pas dû manger ça, que t'es qu'une merde, tu sais que ta culpabilité est là. Mais aussi les jugements. Les auto-jugements sévères. Tu dis comme je suis nul de ne pas avoir résisté je n'ai aucune volonté Eh bien, ce genre de discours intérieur, c'est l'un des premiers indicateurs clairs de la culpabilité. Alors moi, je te conseille d'écouter tes émotions. Prends le temps d'écouter tes émotions après chaque repas. Note sur un papier ce que tu ressens. Est-ce que c'est de la satisfaction ? Est-ce que c'est de la culpabilité ? Est-ce que c'est de la honte ? Par exemple, Tu vas dîner au restaurant et tu manges beaucoup, d'accord ? Eh bien, prends quelques minutes pour demander comment tu te sens vraiment. Est-ce que tu ressens une gêne ? Est-ce que tu ressens une culpabilité ? Essaie de comprendre pourquoi. Alors attention, ce n'est pas un exercice facile. Ce n'est pas demain que tu vas réussir tout de suite, même si tu peux le faire aussi. Mais dis-toi que ça prend parfois du temps. Parce que ça, ça va te permettre d'identifier les déclencheurs. Quels sont les moments ou les situations qui déclenchent cette culpabilité. Est-ce que c'est après un certain type de repas, avec certaines personnes, ou même des contextes spécifiques ? Remarque si tu te sens plus coupable après avoir mangé avec des amis qui parlent constamment de régime ou de nutrition. Tu vois, ça, ça peut être un indicateur. Ça, ça va te permettre de prendre conscience de tes émotions. Tu vas voir, en prenant ce temps-là, tu vas être attentive à tout ça. Si tu te sens stressée, ennuyée ou triste avant de manger, eh bien... Note ! Si tu tournes vers le grignotage après une journée stressante au travail, reconnais que le stress est la déclencheur et non la fin. Et donc, puisque c'est le déclencheur, finalement, ce n'est pas sur la fin que tu dois aller travailler, c'est sur ton stress. Et c'est là où je te dis, la reconnaissance de tes émotions, de ce sentiment de la culpabilité, c'est essentiel pour entamer ce travail. Si tu as besoin d'aide, je te le rappelle, le programme sort fin septembre et tu peux déjà t'inscrire sur la liste. Alors quand même, je vais te donner quelques indications, puisque Sophie me l'a posé la question, comment assurmonter ? Eh bien, je t'invite à changer de perspective. Reconsidère ta relation avec la nourriture, parce que la nourriture, c'est un carburant. pour ton corps. C'est pas une récompense. C'est pas une punition. Commence à voir chaque repas comme une opportunité de nourrir ton corps et de lui apporter l'énergie dont il a besoin. Alors au lieu de te dire, je ne devrais pas manger ce dessert, dis-toi plutôt, je mérite de savourer ce moment de plaisir sans culpabilité. Et ça, tu donnes une autre perspective. Tu changes de lieu pour voir la situation. Mais tu peux aussi adopter une approche globale de la santé. Alors plutôt que de te concentrer uniquement sur ce que tu manges, Pense à ta santé de manière globale. Ça va inclure l'exercice sportif, le sommeil, la gestion du stress, mais aussi les relations sociales. Par exemple, si t'as mangé un repas riche, mais que t'as aussi fait une belle promenade dans la nature, bah reconnais que tu prends soin de toi de multiples façons. T'as vu du monde, t'as mangé, parce que c'était vital, et après t'as été te promener. Tu peux aussi pratiquer l'autocompensation. Oui, sois douce avec toi-même. Tout le monde fait des erreurs alimentaires. Et il est important de te rappeler que tu n'as pas à être parfaite. Chaque repas est une nouvelle chance de faire un choix équilibré. Alors si tu as craqué sur une part de gâteau, accepte le sans te juger et continue simplement avec tes habitudes alimentaires normales au prochain repas. Et aussi, tu peux remplacer les pensées négatives par des affirmations positives. Alors au lieu de te dire je suis nul de ne pas avoir résisté dis-toi plutôt je suis humaine Et il est normal de céder à des envies parfois. Utilise des phrases de réconfort comme je fais de mon mieux et c'est suffisant pour te sentir émotionnellement. Alors je sais, moi aussi je suis passée par là. Je me suis dit toutes ces phrases et parfois je dois te l'avouer que j'ai un peu usé de ces phrases là pour m'en servir comme excuse pour pouvoir manger un peu tout et n'importe quoi. Et justement tu sais pourquoi ? Parce que j'étais en insécurité et c'est cette insécurité que je vais aborder avec toi dans le programme. Alors je te le rappelle. Si tu veux faire partie de ce programme, je t'invite à t'inscrire sur cette liste d'attente. Comme ça, je vais donner les informations au fur et à mesure. Alors, tu peux aussi, bien évidemment, manger en pleine conscience, te concentrer sur le moment présent, d'honorer ta faim, de retrouver la satiété, de créer un environnement apaisant. Mais ça, je t'en parle aussi dans le programme et c'est vraiment important. Parce qu'en adoptant ces stratégies, tu peux commencer à transformer ta relation avec la nourriture et réduire. cette culpabilité que tu ressens. Et enfin, je vais te parler de l'efficacité de l'hypnose. Tu le sais, l'hypnose, c'est une méthode puissante pour aborder la culpabilité alimentaire et transformer notre relation avec la nourriture. Comment ça fonctionne ? Eh bien, ça va fonctionner en accédant en fait à ton inconscient. C'est là où sont stockées tes habitudes, tes croyances, tes peurs et tes émotions profondes. Et c'est en état d'hypnose qu'on va aller voir justement tout ce qui est... emmêler tout ce qui est bloqué pour te permettre de changer de perception et de libérer de certains fardeaux. Et en accédant à ton inconscient, tu peux changer tes croyances limitantes, puisque l'hypnose va te permettre de reprogrammer ces croyances-là. Si tu crois que manger des sucreries fait de toi une personne faible ou irresponsable, l'hypnose va t'aider à transformer cette croyance en allant chercher où est-ce que tu l'as entendu, où est-ce que ça s'est inscrit en toi pour que tu puisses... T'en libérer. Plutôt que de te voir comme faible, tu vas commencer à te voir comme quelqu'un qui mérite de se faire plaisir, de temps en temps, sans culpabilité. Mais ça va aussi renforcer ton estime de soi. Oui, en hypnose, on peut travailler sur la valorisation de toi-même et développer une image corporelle positive. Oui, ça va te permettre de faire la paix avec ton corps, de t'aimer, enfin. Mais on peut aussi travailler sur le stress. L'anxiété, comment je fais ? Dans les boosts, je te raconte des histoires pour occuper ton conscient, pour parler à ton inconscient, pour le mettre dans un état de sécurité, pour lui dire que tout va bien et que c'est lui qui mélange tout. Et cette technique, elle va être utilisée chaque fois que tu ressens le besoin de te tourner vers la nourriture. Mais si tu manges souvent pour te réconforter lorsqu'il y a une tuétrisse, l'hypnose doit aussi agir. puisqu'elle va t'apprendre à reconnaître ses émotions sans utiliser la nourriture comme mécanisme de gestion. En fait, tu vas apprendre à te connecter à tes sentiments, à trouver d'autres moyens de les exprimer et de les traiter, et de te détacher. Tu n'es pas ta tristesse, tu n'es pas ta colère. On est bien d'accord. Et ça, je vais t'accompagner pour t'en débarrasser. Tu vois, en fin de compte, l'hypnose va t'aider à développer cette relation beaucoup plus saine et apaisée en travaillant sur plusieurs facteurs. C'est pour ça que la perte de poids ou en tout cas faire la paix avec son corps et la nourriture est parfois un travail complexe qui ne fonctionne pas avec tout le monde, avec certaines thérapies, parce qu'en fait, on ne va pas voir toutes les raisons. possibles et inimaginables. Mais en hypnose, l'avantage, c'est qu'on va directement dans cette grande bibliothèque où toutes les informations sont là. Alors pour conclure, c'est normal de ressentir de la culpabilité, mais tu peux apprendre toi aussi à la surmonter. Ça te demande du temps, de la pratique, mais tu le sais, j'arrête pas de le dire, chaque petit pas compte. Alors pour t'aider à commencer justement ce voyage vers une meilleure relation avec la nourriture, Je t'invite à te poser quelques questions. Qu'est-ce qui te fait sentir coupable dans tes choix alimentaires ? Identifie les moments. Note. Et comment pourrais-tu commencer à te pardonner et changer ta relation à la nourriture ? Pense à ce que tu pourrais mettre en place dès aujourd'hui, dès que tu as écouté ce podcast, pour faire la paix avec ça. En tout cas, je te remercie infiniment. porte ta présence aujourd'hui. J'espère que cet épisode t'a donné les déclics nécessaires à te débarrasser de cette culpabilité. En tout cas, on se retrouve la semaine prochaine. La semaine prochaine, je vais t'aider à te foutre la paix avec le regard des autres de façon durable. Merci encore une fois de ton écoute et je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.