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Hypnoses & Compagnie

Prévoir pour mieux entreprendre : l'importance des assurances et de la prévoyance dans l'accompagnement- Julien Celle

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41min |06/11/2024|

214

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Description

Dans cet épisode, je cède le micro à son partenaire François Roeygens, qui engage une conversation enrichissante avec Julien Celle, un expert en assurance spécialisé en prévoyance. Ensemble, ils explorent des thématiques essentielles souvent mises de côté par les entrepreneurs, notamment l'importance cruciale des assurances et de la prévoyance dans la gestion de leur activité.


François, fort de son expérience personnelle, partage son parcours difficile après avoir été en arrêt de travail en raison d'un cancer, mettant en lumière l'urgence d'une couverture adéquate. Cette discussion met en exergue la nécessité d'une réflexion approfondie sur la prévoyance, un sujet qui mérite toute notre attention. Julien, avec son expertise, explique comment la prévoyance peut compenser la perte de revenus lors d'un arrêt de travail pour des raisons de santé, soulignant ainsi l'importance de cette protection pour tous les entrepreneurs.


Au fil de l'épisode, les auditeurs découvriront les distinctions essentielles entre la prévoyance et les assurances santé classiques. Julien offre des conseils pratiques sur la manière de construire une couverture adaptée aux besoins spécifiques des entrepreneurs, leur permettant ainsi de naviguer dans les eaux parfois tumultueuses de l'entrepreneuriat avec sérénité. Le podcast insiste également sur l'importance de penser à la retraite dès le lancement de son activité, car anticiper les besoins financiers futurs est une étape clé pour assurer une stabilité à long terme.


Pour contacter Julien : https://www.cabinetjuliencelle.com/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous. Alors aujourd'hui, j'étais en RTT, c'est pas du tout moi qui ai fait l'interview. J'ai délégué mon cher et tendre, mon partenaire dans la vie comme dans le boulot, ce joli François Roigins, qui a fait l'interview avec Julien Selle, qui est assureur, et on s'est dit que c'était une bonne idée finalement de parler de choses dont on parle rarement quand on s'installe, et pourtant des choses qui sont vraiment importantes, ça va être les assurances et la prévoyance. En gros, si je suis en arrêt, qui paye ? ce ne sera pas Pôle emploi, mais France Travail. Donc, on vous propose ce petit podcast. Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne écoute.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur le podcast Hypnose et compagnie. Aujourd'hui, ce n'est pas Anna qui va s'occuper du podcast, parce qu'elle a plein de trucs à faire et que c'est un sujet qui me tenait à cœur et qui moi me tenait à cœur. Je m'appelle François, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis l'époux d'Anna et on travaille. à vous proposer du contenu pour des hypnos, des coachs, pour que vous puissiez mieux vivre votre activité. Et aujourd'hui, on accueille Julien Selle, qui est assureur, et on a souhaité faire un podcast autour d'un sujet qui est souvent peu abordé quand on se lance, voire pas du tout abordé dans les formations, qui est comment s'assurer, pourquoi s'assurer, comment on peut anticiper, préparer sa retraite. qu'est-ce qu'une prévoyance ? On se rend compte qu'il y a beaucoup d'entre vous qui n'avez même pas abordé le sujet ou qui ne savez pas ce que c'est. Donc l'idée aujourd'hui, c'est qu'avec Julien, on va vous donner du contenu parce qu'on peut toujours se dire Oh, je verrai ça plus tard. Oh là là, je pourrais quand même aller bosser avec un rhume ou avec un docoupé. Sauf que des fois, la vie fait qu'on ne peut plus aller bosser ou qu'on a besoin de faire une grosse pause. Donc, on accueille aujourd'hui Julien Selle, qui est dans la Loire, à côté de nous, et que j'ai rencontré via un réseau d'entreprise qui s'appelle Dynaby. Je vous invite donc à vous connecter, à aller faire des connexions dans les réseaux d'entreprise, parce qu'on fait de belles rencontres. Julien, bienvenue sur les Poses et Compagnie. Je te laisse te présenter un petit peu, avant qu'on n'en parle pas plus.

  • Speaker #2

    Merci. Donc, bonjour à tous. Déjà, je te remercie de me donner cette opportunité. de pouvoir aborder ces sujets qui sont primordiaux et essentiels et bien trop souvent mis de côté, comme tu dis. Donc pour me présenter en deux mots, je m'appelle Julien Selle, je suis agent AXA Prévoyance et Patrimoine, dirigeant du cabinet Julien Selle, qui est spécialisé dans la protection des revenus et du patrimoine. Concrètement, mon métier, c'est quoi ? C'est d'être aux côtés de mes clients pour les accompagner sur les sujets de prévoyance, de complémentaire santé, d'épargne et de retraite, pour faire en sorte que demain, s'ils ont un pépin de santé, qu'il puisse quand même avoir des revenus qui rentrent au sein du foyer et préparer l'avenir.

  • Speaker #1

    Ok, c'est propre, c'est du julien sel.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Speaker #1

    Du coup, première question. Alors l'idée de ce postcard est venue aussi parce que moi à un moment j'étais malade, j'ai eu un cancer, donc je suis très vite soigné, tu vois. Mais par contre, je n'ai pas pu aller bosser. Je n'ai pas pu aller bosser et j'avais... du coup, pas de revenus. Et c'est, quand on est entrepreneur, ou auto-entrepreneur, ce que vous voulez, il ne faut pas compter sur la sécurité sociale. Ils font ce qu'ils peuvent, mais bon, il ne faut pas compter dessus. Du coup, la première question qui me semble extrêmement importante, c'est qu'est-ce qu'une assurance prévoyance, et pourquoi elle est particulièrement importante pour les entrepreneurs individuels ?

  • Speaker #2

    Alors, tu as tout à fait raison sur un sujet, c'est que... quand on est entrepreneur, déjà, on se croit un petit peu super héros. On a l'impression qu'on va pouvoir aller travailler quoi qu'il arrive. Ce n'est pas vrai. Ce n'est pas le vrai. On est un humain, malgré tout. On peut avoir des soucis de santé qui font qu'à un moment, on est contraint, quoi qu'il arrive, d'arrêter son activité pour des raisons de santé. Et c'est là où va venir, justement, entrer en jeu ce qu'on appelle la prévoyance. La prévoyance, c'est quoi ? C'est une assurance. C'est une assurance qui va intervenir dans les moments où, justement, vous n'êtes pas en capacité d'exercer. votre activité professionnelle pour des raisons de santé. Ça peut être un arrêt de travail plus ou moins long, ça peut être également une invalidité totale, partielle, c'est-à-dire que vous ne pouvez plus exercer votre activité de manière définitive, et puis ça peut être plus grave, ça peut être un décès aussi qui va avoir un impact sur le foyer. Justement, l'objectif de la prévoyance, c'est d'anticiper ces situations pour pouvoir fournir un complément de revenu suffisant pour faire face à chacune.

  • Speaker #1

    de ces situations pourquoi cette différence

  • Speaker #2

    Une assurance santé classique, ça va intervenir sur des domaines différents. L'assurance santé classique, la complémentaire santé ou la mutuelle santé, c'est la même chose concrètement, ça va intervenir pour prendre en charge les soins directement. C'est-à-dire que je vais chez le médecin, j'ai une consultation à régler, la sécurité sociale en prend une partie, ma complémentaire santé, mon assurance santé va prendre en charge la différence. Demain, j'ai besoin de lunettes. c'est ma complémentaire santé qui va prendre en charge ces lunettes-là. Ce sont deux sujets qui sont différents mais complémentaires. Il y en a un qui prend en charge les soins et l'autre qui prend en charge les revenus directement. Ça, c'est la prévoyance.

  • Speaker #1

    D'accord. Ça veut dire que par exemple, si moi je suis arrêté et que par un calcul X ou Y, la Sécurité sociale va m'allouer 600 ou 700 euros ou 500 euros par mois, La prévoyance vient compléter ça à hauteur de ce qu'on a calculé en fonction de mon train de vie.

  • Speaker #2

    C'est exactement ça. Tout à fait. C'est exactement ça. Aujourd'hui, par le fruit de ton activité, tu cotises à l'URSSAF. Ces cotisations te donnent des droits. Ces droits qui vont être, par exemple, des indemnités journalières en cas d'arrêt de travail, qui vont être versées par la Sécurité sociale des indépendants, si tu y es rattaché. Et ces indemnités journalières vont être calculées en fonction de tes revenus, de ton chiffre d'affaires. si tu es en statut micro-entreprise ou au statut réel. D'accord ? Et l'objectif de la prévoyance, c'est de venir rajouter un complément de revenu à ce qui t'est versé par ton régime obligatoire pour atteindre tes objectifs à toi, pour maintenir ton train de vie, pour qu'au niveau du foyer, d'un point de vue financier, ça se passe plutôt bien.

  • Speaker #1

    Ça ne soit pas trop impacté.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Alors moi, de mon expérience, du coup... Je vais parler de mon réponse, parce que c'est celle que je connais un peu mieux.

  • Speaker #2

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Une fois, j'ai dû être arrêté un certain temps. J'ai été arrêté 4-5 mois. Et on m'a dit, dans le cadre de la sécurité sociale, qu'après 3 mois, les travailleurs indépendants n'avaient plus rien.

  • Speaker #2

    Alors, ça dépend de ton régime obligatoire,

  • Speaker #1

    justement.

  • Speaker #2

    Ça dépend. En fait, en fonction de l'activité que tu vas exercer, tu vas être attaché à une caisse qui va être différente. Tu as la caisse de la sécurité sociale des indépendants qui va concerner les hypnothérapeutes, qui va concerner les coachs. Mais il y a quelques années de cela, vous n'étiez pas rattaché à cette caisse-là, vous étiez rattaché à la CIPAV, qui fonctionnait d'une manière différente. Chaque caisse a une manière différente de fonctionner avec des prestations différentes. Aujourd'hui, les nouveaux qui s'installent sont rattachés à la sécurité sociale des indépendants et c'est pendant 12 mois que ça intervient. Donc, il y a un délai de franchise, ce qu'on appelle une carence vulgairement, c'est dire... Il faut que mon arrêt de travail soit minimum d'une certaine durée. Ça va être minimum d'une semaine. À partir de ce moment-là, la sécurité sociale s'enclenche sur une durée d'une année, de 12 mois.

  • Speaker #1

    Ok, ça marche. Est-ce qu'il y a autre chose à ajouter sur le tas ? Si on fait un calcul, grosso modo, là où je vais peut-être avoir besoin de 2 000 à 3 000 euros par mois pour vivre,

  • Speaker #2

    par exemple je vais avoir une aide de la sécurité sociale qui va être de 600 balles et il faut que j'arrive à négocier avec mon assureur une prévoyance qui me permet d'avoir 2400 euros par mois en cas de pépin c'est exactement ça alors je n'ai même pas envie de dire c'est négocier c'est il faut construire tout simplement c'est quelque chose qui va se construire ensemble moi au niveau de mon cabinet on est vraiment dans une co-construction l'idée c'est vraiment qu'on prenne tous les éléments en considération, que ce soit tes éléments personnels, ton train de vie par exemple, que ce soit tes revenus que tu perçois de par ton activité. Pourquoi ? Pour calculer ce que tu auras droit par cette fameuse sécurité sociale des indépendants parce que c'est calculé en fonction de ces fameux revenus ou ce fameux chiffre d'affaires pour les micro-entrepreneurs. Et à partir de ça, on va construire ensemble cette solution qui va correspondre à tes besoins à toi. Comme tu disais, si tu as besoin d'aller chercher 1400 euros par mois, je crois que c'est ce que tu disais, en plus de... de la sécu, on va construire quelque chose qui va correspondre à tes besoins à toi. On va même pouvoir des fois aller plus loin. Et on va aussi essayer d'avoir d'autres réflexions. Parce que maintenir le train de vie au niveau du foyer, c'est une chose. C'est très bien et c'est la base. Il y a des choses qui sont souvent oubliées, c'est au niveau professionnel. En fonction de sa structure professionnelle. Est-ce que j'ai un local ? Est-ce que je paye l'un et un loyer ? Si je suis en arrêt, ce loyer, je vais devoir le payer. Qui c'est qui va le payer ? Est-ce que j'ai les capacités pour ? Ou est-ce qu'il faut plutôt que je le fasse ? Ouvrir par ma prévoyance. Tout ça, c'est des choses qu'on va tenir en compte pour construire quelque chose qui te correspond.

  • Speaker #1

    OK. Top. Deuxième question.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Je commence à répondre là, mais moi je suis avec la deuxième question. Comment une assurance prévoyance peut-elle protéger un coach ou un thérapeute en cas d'arrêt temporaire ou permanent de l'activité, pour des raisons de santé ?

  • Speaker #2

    Alors, comme déjà dit, en fait, la prévoyance, elle va venir en plus de la sécurité sociale des indépendants. Elle va venir en plus du régime obligatoire. Elle va verser ce qu'on appelle des indemnités journalières. C'est-à-dire qu'il va y avoir... à la fin du mois un chèque qui va vous être adressé en complément de la sécurité sociale pour compléter ce manque de revenus. Donc ça, ça va être en cas d'arrêt de travail, ça peut aller sur une durée qui va aller jusqu'à 3 ans maximal pour un arrêt de travail. Si cet arrêt de travail durait plus longtemps ou si c'était un élément grave qui faisait qu'on basculait sur une invalidité, à ce moment-là, on va mettre en place des scènes de rente, c'est-à-dire un complément de revenus tous les mois. jusqu'au moment où vous partez à la retraite. Pareil pour compléter ce train de vie-là. La construction, c'est ce que je disais tout à l'heure, à la base, elle est hyper importante. Ce qui est important, c'est de savoir qui vous êtes, ce que vous faites, comment vous le faites et là où vous voulez aller. À partir du moment où on connaît ces éléments, on va pouvoir construire quelque chose de très personnalisé. Ça va être des indemnités qui vont commencer à aller 200 euros par mois, mais ça peut aller jusqu'à plusieurs milliers d'euros par mois. Pour le coup, ça va vraiment s'adapter à chacun.

  • Speaker #1

    Ok, ça va. Et pour rappel, c'est important ce que tu as dit, c'est que c'est dans une durée de trois ans.

  • Speaker #2

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Et après, on bascule dans un autre statut qui est l'invalidité.

  • Speaker #2

    Exactement, exactement.

  • Speaker #1

    Et qui se recalcule, enfin c'est un autre travail.

  • Speaker #2

    Exactement, c'est complètement un autre travail. Si tu veux en parler un petit peu, l'invalidité, en fait, c'est quoi ? C'est un moment où vous avez eu un arrêt de travail relativement long. En tout cas, il y a des séquelles qui font qu'au bout de trois ans, vous êtes quand même toujours en arrêt de travail. Donc, c'est lourd quand même ce qui vous arrive. Et à ce moment-là, ça veut potentiellement dire que votre activité, vous ne pourrez peut-être plus jamais la reprendre. Potentiellement. D'accord ? Et à ce moment-là, qu'est-ce qui se passe ? Il y a une expertise qui est faite par un médecin, tout simplement. Et c'est ce médecin qui vient expertiser et dire est-ce que vous êtes en capacité ou pas de reprendre votre activité telle que vous le faisiez avant ? Oui. Tant mieux, très bien. C'est reparti pour un tour. Non. Est-ce que vous pouvez la reprendre au moins un petit peu ? Ce qu'on appelle une invalidité partielle. Je peux reprendre mon activité, mais j'ai quelque chose qui fait que je travaille moins vite, moins bien, moins de patients. Je perds du chiffre, je perds du revenu. Donc, mon revenu est dégradé. Ou même plus grave, je ne peux plus du tout exercer.

  • Speaker #1

    Ok. Troisième question.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est, quelles sont les options de prévoyance spécifiques à un entrepreneur dans les métiers du développement personnel ? Est-ce qu'il y a des produits d'assurance spécifiques, de prévoyances qui sont spécifiquement conçus pour les gens dans ce secteur-là ?

  • Speaker #2

    Alors, je vais vous parler pour mon cas parce que des assurances, des prévoyances, il y en a une multitude. En tout cas, ça ne manque à venir, il n'y a pas d'option à proprement parler. D'accord ? Pourquoi ? Parce que dès le départ, on va prendre en compte justement votre activité, on va prendre en compte qui vous êtes, ce que vous faites. C'est ce que j'ai dit. Et cette profession doit faire partie intégrante et doit faire partie du cœur de la prévoyance. Plutôt que des options, moi je dirais que ce qu'il faut surtout regarder, c'est si de base cette solution est adaptée ou pas à votre profession. Concrètement, c'est se poser les bonnes questions. Est-ce que toutes les typologies d'arrêt de travail sont couvertes ? Est-ce que c'est uniquement des accidents ? Est-ce que certaines pathologies sont exclues ? Je pense par exemple à des burn-out, à des dépressions, à des problèmes de dos. qui sont en soi sont exclus, soit nécessitent une hospitalisation ou une intervention chirurgicale. Ça va être aussi se poser d'autres questions. Est-ce que ma prévoyance va regarder si je suis en mesure d'exercer une autre activité ? Est-ce qu'elle va quand même m'indemniser ? Ou est-ce qu'elle va se focaliser sur mon activité actuelle ? Quel justificatif on va me demander aussi pour me payer ? Est-ce qu'on va me demander des rapports qui vont monter sur des dizaines d'années ? Ou est-ce que ça va simplement être... deux, trois documents qui vont être cohérents et en lien avec cette situation. Et puis après, il y a aussi, qui est-ce qui va s'occuper de moi le moment venu ? Demain, je suis malade, qui est-ce que je contacte ? Et qui est-ce qui suit mon dossier ? Est-ce que c'est une plateforme ou est-ce que c'est simplement mon interlocuteur habituel et qui me connaît ? Et c'est vraiment toutes ces questions qu'il faut se poser et qu'il faut regarder et comprendre pour savoir si cette solution, elle s'adapte à mon activité ou pas. J'ai envie de dire que ce n'est pas vraiment des options, c'est vraiment ce que ça a été. construit cette solution à la base pour répondre à votre situation.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc, on revient en fait dans le fait qu'il n'y a pas un ou des produits spécifiques à notre branche.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    mais que ça se co-construit avec la personne, avec le travail, avec notre assureur ou un comptier.

  • Speaker #2

    C'est exactement ça. Il faut à la base justement que la solution qu'on vous présente puisse s'adapter d'elle-même. Il ne faut pas que ce soit une option. Il ne faut pas qu'en fait on force la solution à s'adapter à votre situation. Il faut que de base, elle puisse le prendre en compte, vraiment. Et ça, c'est vraiment des choses à faire. Attention, c'est juste de la logique, de se dire comment ça se passe le moment venu, qu'est-ce qu'on va me demander. le moment venu.

  • Speaker #1

    C'est important ce qu'il a dit quand on a parlé de dépression,

  • Speaker #2

    ou de mal de dos, des choses comme ça.

  • Speaker #1

    C'est des choses qui peuvent arriver chez nous. Des traumatismes vicariants, des choses comme ça, des choses qui peuvent être assez impactantes chez les praticiens ou les praticiennes. Lisez bien les options qu'on vous propose dans vos assurances, étant donné qu'il y a ce qu'on appelle une optompsie, je crois.

  • Speaker #2

    Oui, peut-être.

  • Speaker #1

    L'optompsie, c'est... Est-ce qu'il y a besoin d'être hospitalisé pour être pris en charge ou pas ?

  • Speaker #2

    C'est exactement ça. Et je te rejoins tout à fait là-dessus. Faites très attention à ça. Est-ce que, justement, ces problèmes d'orso ou ces problèmes d'ordre psy sont couverts de base ? Est-ce que c'est une option ajoutée ? Si oui, je vous invite très fortement à l'ajouter. Parce que ce n'est pas parce qu'on fait une dépression, ce n'est pas parce qu'on fait un burn-out, qu'on va forcément passer par la case d'hôpital psychiatrique. Ça ne le nécessite pas forcément. et c'est dommage d'avoir cette condition obligatoire pour être indemnisé.

  • Speaker #1

    Donc, faites bien attention à cette option-là. Si je peux me permettre, regardez votre contrat et sollicitez votre assureur pour qu'il puisse ou qu'elle puisse vous rendre ça en considération. Ça ne veut pas dire que vous allez l'utiliser, ça veut dire que vous êtes prévoyant pour vous et votre entourage. Alors, on va rentrer dans notre domaine, c'est quelles sont les erreurs courantes que toi, tu as pu rencontrer ? entendu chez les entrepreneurs individuels, chez les psychos, chez les coachs, chez les ethnos, en matière de prévoyance et comment les éviter ? On a déjà parlé de l'option psy juste avant. Est-ce qu'il y a d'autres choses ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, dans les heures que je constate de manière assez régulière, c'est surtout au niveau des montants qui sont prévus en couverture, en garantie, les montants pour l'indemnisation. Je constate souvent qu'ils sont décorrélés des besoins réels. Alors... que ce soit à la hausse comme à la baisse je vais rencontrer des personnes qui vont sous-évaluer leurs besoins ils vont laisser sous-évaluer parce qu'ils vont pas prendre en compte toutes les dépenses contraintes qu'il y aura en cas d'arrêt de travail ou en cas d'invalidité tu vois je parlais tout à l'heure des frais professionnels le loyer c'est bête mets un loyer ici dans un local pour recevoir tes clientes tes patients demain si t'es en arrêt de travail il faut le payer quand même ce loyer c'est sûr il faut le prendre en compte et ça c'est souvent des dépenses qui sont mises de côté, qui sont oubliées et à contrario j'en ai aussi qui prévoient des couvertures beaucoup plus importantes que ce qu'ils devraient, souvent parce qu'ils ont mal pris en compte et mal calculé les indemnités journalières de leur régime obligatoire, ce que je t'expliquais tout à l'heure ce qui est calculé en fonction de tes revenus ou de ton chiffre d'affaires et bien ça souvent c'est mal calculé et du coup vous payez pour des prestations dont vous n'avez pas spécialement besoin et qui des fois ne marchent que pour le coup donc... Voilà, ça c'est une des erreurs courantes que je vois, mauvais montant évalué au départ. Et une autre erreur fréquente que je constate, c'est au niveau des franchises ou des carences. Tu sais, quand on met en place une prévoyance, il faut attendre un certain nombre de jours pour que celle-ci s'active. Ces franchises ou ces carences qu'on appelle vulgairement, c'est quelque chose qui est modulable, on les choisit. Il y en a plusieurs qui sont proposées et il faut qu'elles s'adaptent à la situation de chacun. C'est-à-dire qu'on va prendre en compte... l'activité, on va prendre en compte le niveau de trésorerie qu'il y a, puis tout simplement au bout de combien de temps il est vraiment nécessaire d'intervenir. Et j'en vois qui ont des franchises ou des carences qui sont très très très courtes, c'est-à-dire qu'on va intervenir très vite, c'est très bien, mais des fois il n'y a pas cette nécessité financière derrière. C'est-à-dire que la personne est capable de faire le lien peut-être pendant 15 jours, peut-être pendant un mois tout seul, et justement en retravaillant sur ces franchises, on va pouvoir faire faire aussi des économies. sur les cotisations de prévoyance sans dégrader la situation puisque c'est déjà fait par ailleurs.

  • Speaker #1

    Je vois ce que tu veux dire. Petit perso, moi j'ai un mois de carence. Oui. Quand t'as arrêté, ça permet de faire le lien.

  • Speaker #2

    Un mois, c'est quelque chose de courant. Ce que je vois le plus, c'est soit un mois, soit 15 jours. Le 15 jours, c'est une durée qui plaît plutôt bien. Parce qu'avant 15 jours, on est sur des petites pathologies qui font qu'on va s'arrêter à les 24-48 heures potentiellement. histoire de se remettre d'un plomb. Mais techniquement, on va pouvoir aller travailler. Au-delà de 15 jours, on va être sur des pathologies qui vont être quand même un petit peu plus lourdes et qui vont nécessiter justement d'avoir un lien. Et le 15 jours ?

  • Speaker #1

    Plutôt 15 jours ?

  • Speaker #2

    Oui, plutôt 15 jours, c'est ce qui plaît bien. Et tu vois, souvent, moi, je fais un parallèle avec les vacances. Quand vous prenez des vacances, j'ai un bon nombre de clients, moi, qui prennent minimum 15 jours de vacances. Donc pendant 15 jours, ils ne travaillent pas. Pendant 15 jours, il n'y a rien qui rentre dans la structure. Pourtant, quand ils reviennent, l'entreprise est toujours présente. Ça veut dire que 15 jours sans travailler, ils sont capables de l'assumer.

  • Speaker #1

    Ok, ça marche. Je crois qu'on a fait un peu le tour sur les prévoyances. Est-ce que tu as quelque chose à ajouter ou un conseil à donner ?

  • Speaker #2

    Alors, un conseil à donner, je vais redire ce que j'ai déjà dit. Regardez bien la prévoyance que vous avez aujourd'hui, notamment ces questions des problèmes de dos, des problèmes d'ordre psy également, si vous êtes bien couverts. pour regarder surtout et questionner votre assureur sur comment ça se passe le moment venu. C'est vraiment une question qu'il faut poser. De se dire, demain, j'ai un pépin qui je contacte, qu'est-ce qu'on va me demander ? Comment ça se passe ? C'est ce qu'il y a de plus important.

  • Speaker #1

    Parce que ce qui fait foi, en fait, c'est le contrat qu'on va signer.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    L'assureur, il va s'en aller, il va dire, le contrat,

  • Speaker #2

    c'est ça,

  • Speaker #1

    on applique ça, on s'arrange.

  • Speaker #2

    Il n'y a pas de on s'arrange, c'est vraiment on applique. le contrat tel quel. Maintenant, comme je dis toujours, il faut savoir comment ça se passe le moment venu, c'est-à-dire qui je contacte, surtout pour savoir quel délai ça va prendre. Je n'ai rien contre les plateformes, mais si vous passez par une plateforme, vous avez des interlocuteurs qui sont différents à chaque fois, il faudrait expliquer votre histoire à chaque fois, et ça peut des fois prendre plus de temps. Si vous avez un interlocuteur qui vous connaît, qui vous suit, ça peut aller beaucoup plus vite.

  • Speaker #1

    On parle retraite ?

  • Speaker #2

    On peut parler retraite.

  • Speaker #1

    comment on va pouvoir réfléchir ou préparer sa retraite en tant qu'entrepreneur individuel ? Qu'est-ce que tu en penses ? Qu'il y a quoi comme régime de retraite ? Quels sont les écarts entre la retraite d'un salarié et celle d'un entrepreneur ? Il y a plein de choses à aller explorer. On n'explorera sûrement pas tout, ce qui n'est pas un bel sujet, mais au moins qu'on ait des pistes.

  • Speaker #2

    Bien sûr. Alors, la retraite, c'est un sujet. C'est un sujet réel sur lequel il faut se pencher et sur lequel il faut se pencher relativement tôt. C'est quelque chose qu'on a encore plus que la prévoyance, je veux dire, commence à reporter à plus tard. Et pourtant, c'est essentiel de s'y prendre tôt. La retraite, comment ça marche ? Déjà, de base, aujourd'hui, en travaillant, vous cotisez pour votre retraite. C'est par vos revenus ou par le montant de votre chiffre d'affaires en fonction de votre statut. que vous allez cotiser pour votre retraite de demain. Cette retraite, c'est déjà important de savoir où est-ce que vous allez, c'est-à-dire par le fruit de votre travail, où est-ce que ça vous mène. Il y a des choses tout bêtes et toutes simples qui existent. Le gouvernement a mis en place le site qui s'appelle l'assurance-retraite.fr sur lequel tout le monde peut gratuitement consulter son relevé de carrière et avoir une estimation de la date à laquelle il peut partir et une estimation du montant. Ça reste des estimations. Mais déjà, ça donne une visibilité. D'accord ? Donc ça, c'est déjà important de savoir où est-ce qu'on va par le cours de son travail. Et ensuite, une fois qu'on sait où est-ce qu'on va, est-ce que ça nous correspond ? Est-ce que ça correspond à nos attentes ou pas ? Et si ça ne correspond pas à nos attentes, c'est là où il faut mettre en place certaines choses.

  • Speaker #1

    D'accord. Quelles choses on peut mettre en place du coup ?

  • Speaker #2

    Alors, il y en a plusieurs qui sont possibles. Il y en a une multitude. On peut faire de l'immobilier. J'ai certains clients qui travaillent sur l'immobilier. J'en ai d'autres. On travaille sur de l'épargne financière classique, c'est-à-dire de l'argent qu'on va mettre de côté tous les mois. Cette solution, elle a des avantages, c'est-à-dire que vous allez être maître de votre budget, c'est-à-dire qu'en fonction de votre budget, vous allez pouvoir mettre de l'argent de côté tous les mois sur des solutions de type plan d'épargne retraite, PER par exemple, qui peuvent avoir des avantages fiscaux. Et cet argent-là, il sera disponible au moment où vous partez à la retraite pour vous faire un complément de revenu.

  • Speaker #1

    D'accord. Qu'est-ce que tu penses de ces produits-là ? Tu trouves que c'est pertinent ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, je suis clairement pour ce type de produit-là. Je trouve que c'est hyper pertinent. C'est hyper pertinent parce qu'en fait, c'est quelque chose qu'on va vraiment pouvoir piloter. Nous, au cabinet, dans notre méthode de travail, on va tenir compte justement de cette fameuse retraite de base calculée par le fruit du travail. Mais également, derrière, on va, en fonction de vos ambitions, vous créer un plan d'épargne sur mesure. Plan d'épargne sur mesure, c'est quoi ? C'est de dire, je vais prendre un exemple, vous voulez avoir 2000 euros de retraite par mois, c'est très bien, si par le fruit de votre travail, vous n'arrivez qu'à 1500. on va vous expliquer et vous montrer comment vous pouvez aller chercher ces 500 euros qui vous manquent pour aller justement atteindre votre objectif.

  • Speaker #1

    Il n'y a rien sans nepsus.

  • Speaker #2

    Il n'y a rien.

  • Speaker #1

    Ok. Donc ça, c'est les produits à la déparle retraite. C'est ça. Que tu recommandes en complément. En pensant que je crois que le minimum, c'est yes, tu me dis si je me trompe. pas toujours hyper refait là-dessus, c'est quelque chose comme 800 euros par mois, je crois.

  • Speaker #2

    C'est à peu près quelque chose comme ce niveau-là, en sachant une chose, que ça, c'est ce qu'il y a à l'heure d'aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui, on va plus tard.

  • Speaker #2

    Voilà, tout à fait. À l'instant, c'est ça, il y a beaucoup de choses qui se passent en ce moment, il y a beaucoup surtout de personnes qui n'arrivent pas à se mettre d'accord, on va dire, sur ce que deviendra la retraite de demain. Donc, c'est quelque chose qui existe, ce minimum vieillesse. Est-ce qu'il sera encore là demain ? Je ne peux pas le garantir. Donc, nous, on part du principe qu'il n'y sera pas et on travaille comme s'il n'y était pas. Et s'il y est, tant mieux, j'ai envie de dire. Tout le monde sera content. Voilà, exactement. Tout le monde sera content à la fin.

  • Speaker #1

    Ça marche. Autre question. Tu as parlé d'immobilier. Comment un assureur peut accompagner sur des marges d'immobilier, des choses comme ça ?

  • Speaker #2

    Il y a plusieurs façons d'accompagner. Alors, sur l'immobilier classique, ça va être plus sur du conseil, concrètement. Sur des conseils d'un point de vue fiscaux, essentiellement. Ce n'est pas moi qui vais te conseiller sur cet appartement, il est bien ou il n'est pas bien. Je n'y connais rien d'immobilier. Je n'ai aucune prétention, en tout cas, de savoir si cet appartement que tu vas louer est plutôt bien situé, mal situé ou autre. Par contre, d'un point de vue accompagnement patrimonial, je vais pouvoir t'accompagner sur le type de fiscalité à choisir. Est-ce qu'il faut plutôt choisir sur du micro-poncier plutôt que sur du régime réel ? Quelle est la rentabilité aussi nette de ton affaire ? Parce que ça, c'est des choses souvent que les gens oublient. Ils regardent combien ils ont acheté, combien ils touchent par mois. Sauf qu'ils oublient d'enlever les charges, ils oublient d'enlever les impôts. Ils prennent quand même un beau morceau au passage. Et en termes de rentabilité nette, des fois, on a des choses qui sont très loin des espérances. Donc, un accompagnement sur la partie fiscale. Et puis derrière, on va aussi proposer des solutions sur ce qu'on appelle de la SCPI, par exemple. Je ne sais pas si ça te parle. ce qu'on appelle de l'immobilier papier. C'est concrètement pour les personnes qui souhaitent investir dans l'immobilier, mais qui ne veulent pas en avoir tous les contrats. Je ne veux pas gérer mon locataire, je ne veux pas gérer les travaux, etc. On va proposer des solutions clés en main, où tout ce que vous allez percevoir, c'est simplement des loyers qui rentrent sans avoir les contrats. Ça fait rêver. Ça fait presque rêver. Ça fait presque rêver.

  • Speaker #1

    Le mot important de la phrase, c'est presque. il y a forcément des contraintes c'est comme de partout,

  • Speaker #2

    il y a des contraintes mais c'est comme demain, tu achètes un appartement tu as forcément des contraintes aussi le tout, c'est pas de faire n'importe quoi c'est de faire quelque chose qui te correspond qui vous correspond, qui correspond à votre situation et à vos envies on va pas vous forcer à aller sur ce biais là si vous n'avez pas envie et si ça ne vous correspond pas il faut vraiment construire quelque chose personnalisé, qui correspond à vos attentes et qui correspondra surtout à vos objectifs finaux

  • Speaker #1

    Ok, ça marche. Est-ce qu'il y a des dispositifs spécifiques de retraite pour les entrepreneurs ou pour les accompagnants dans le bien-être ?

  • Speaker #2

    Alors, dispositifs spécifiques, on en a un petit peu parlé, c'est le plan d'épargne retraite qui existe, qui s'adapte bien aux indépendants, qui s'adapte bien surtout aux indépendants qui sont en régime réel, c'est-à-dire pas en miscro pour le coup. Puisqu'il peut rentrer dans le cadre du Madeleine. Le Madeleine, c'est quoi ? C'est simplement un dispositif fiscal qui permet de dire je vais financer ma retraite par l'intermédiaire de mon activité professionnelle en finançant tout simplement mon activité pro Ça, c'est un dispositif qui existe. Il y en a d'autres aussi. Le choix, j'ai envie de dire, de cette fameuse coquille. Moi, j'appelle ça une coquille, en fait. Pour moi, que ce soit un plan de retraite ou une autre typologie. ça peut être de l'assurance vie, ça peut être du contrat de capitalisation, peu importe, pour moi, ça, c'est une coquille, d'accord ? Et c'est dans cette coquille qu'on va venir justement mettre les fameux ingrédients qui vont pouvoir te correspondre à toi, ok ? Et le choix de cette coquille, elle va dépendre de qui tu es, de ce que tu fais, de ta situation, est-ce que tu es seul, est-ce que tu es marié, tu as des enfants, où est-ce que tu vas, etc. Et ça, c'est un choix qu'on fait ensemble en connaissant les deux.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #2

    Voilà. Ok.

  • Speaker #1

    Bon, t'as déjà répondu à cette question, mais...

  • Speaker #0

    on va quand même la reposer, à partir de quel moment un entrepreneur dans le domaine du développement personnel doit commencer à penser à sa retraite ?

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est une très bonne question. Parce que comme je l'ai dit tout à l'heure, c'est un sujet qui est souvent remis à deux mains. Et pour le coup, sur les nouvelles générations, c'est un sujet qui prend en main très rapidement.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Oui, je suis épaqué de voir des jeunes qui se lancent, qui ont la trentaine à peine et qui déjà pensent à la retraite. Et à contrario, j'en ai qui ont la quarantaine passée parce que c'est un temps et qui commencent à s'y mettre. Je ne veux pas que tu parles. Mais tu vois, il y a vraiment un écart générationnel. Alors, je ne sais pas à quoi c'est dû. Est-ce que c'est le fait aussi que d'un point de vue médiatique, on en a beaucoup parlé ? Est-ce que c'est parce qu'il y a eu beaucoup de changements dernièrement sur les sujets de la retraite ? Mais en tout cas, le plus tôt, c'est le mieux. Le plus tôt, c'est le mieux. Pourquoi ? Parce que tout ce que vous avez fait, déjà, ça sera plus à faire. Tout simplement.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça vient aussi d'une forme d'éducation financière ?

  • Speaker #1

    Mais certainement. Certainement.

  • Speaker #0

    Alors, ça rentre dans le cadre d'une grande lacune où on parle souvent à droite, à gauche, c'est l'éducation financière, qui n'est pas juste faire ses comptes, mais où est-ce que j'investis mon argent ? Qu'est-ce que j'en fais ? Comment j'épargne-ci ? Pourquoi l'immobilier ? Comment l'immobilier, par exemple ? qu'est-ce que c'est un plan d'épargne d'action et ainsi de suite. C'est toute une question financière qu'on ne va pas faire là, mais peut-être que les générations avant moi, qui ont une trentaine d'années ou un peu moins, ont une meilleure éducation. Est-ce que ça vient pas aussi du contexte socio-économique, de comment tu as été élevé, et ainsi de suite. Il y a plein de paramètres là-dedans. Ce n'est pas qu'une question générationnelle, je pense.

  • Speaker #1

    Non, mais bien sûr, je suis tout à fait d'accord avec toi. Et je pense qu'en effet, le fait que cette génération a peut-être été plus sensibilisée par l'intermédiaire de leurs parents sur ces problématiques-là, fait qu'aujourd'hui, ils sont plus avertis, ils s'y intéressent plus, et tant mieux. Alors après, c'est très bien parce qu'ils commencent tôt, on leur demande des petits budgets du coup. Parce que, je prends un exemple qui n'a rien à voir avec la retraite, mais imaginons que tu as prévu d'offrir un voyage à ta chère étendre, que tu voulais offrir un joli tour du monde. On va dire un budget, allez, 30 000 euros, histoire de simplifier les calculs. Si tu te dis, dans trois ans de vue offre, il faut mettre 10 000 euros par mois, 10 000 euros par an de côté pour arriver à les sortir quand même. Si le même voyage, le même budget, tu dis, je lui fais dans 10 ans. En fait, au lieu de mettre 10 000 euros par an de côté, tu ne vas en mettre que 3 000. D'un point de vue budgétaire, ça passe peut-être plus facilement. Au bout, tu arrives à la même chose, sauf que tu te donnes beaucoup plus de temps pour y arriver. La retraite, c'est pareil. Si tu te donnes 20 ans pour la construire, ça sera beaucoup plus facile que si tu ne donnes que 10 ans pour la construire.

  • Speaker #0

    Ok, ça marche. Au moins, l'analogie est simple, elle est claire, elle est propre. Tout le monde a compris, même moi.

  • Speaker #1

    Eh bien, tant mieux, si c'est clair.

  • Speaker #0

    Il y a une question qui a été posée, c'est comment choisir entre une assurance prévoyance et une épargne retraite, ou il faut-il combiner les deux ?

  • Speaker #1

    Alors... On l'a plus ou moins dit, en fait, les deux sont complémentaires, elles ne vont pas répondre aux mêmes problématiques. La prévoyance, ça va vraiment être sur un sujet de préserver mon niveau de vie. Et d'ailleurs, il faut commencer par là, c'est la base. C'est-à-dire que je commence par m'assurer que quoi qu'il se passe dans ma vie, j'ai des niveaux de revenus qui rentrent suffisants. Une fois que j'ai cette base-là, que je suis assuré d'avoir un montant de revenus qui rentre, tous les mois sur mon compte, quoi qu'il m'arrive, je pense à l'avenir et je pense à la retraite. D'accord ? Mais clairement, d'abord, on assure le présent avant de penser à l'avenir.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Donc la priorité des priorités pour toi, c'est la prévoyance et ensemble, on construit la retraite.

  • Speaker #1

    Clairement.

  • Speaker #0

    Clairement,

  • Speaker #1

    d'accord. Ouais.

  • Speaker #0

    Ah putain, une bonne question ça. Comment on évalue le montant nécessaire pour garantir une retraite confortable en tant qu'entrepreneur individuel ?

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est une très bonne question. Ça, c'est une très bonne question. et c'est une question qui n'a pas de réponse générique. J'ai envie de te dire. De rien. Non, pourquoi elle n'a pas de réponse générique ? Parce qu'en fait, ça dépend de chacun. Clairement, ça dépend de chacun, ça dépend des ambitions de chacun, ça dépend du niveau de revenu de chacun et de ce qu'il souhaite. Maintenant, si je dois quand même te donner une petite référence, pour avoir un petit peu d'idée de ce qui se pratique et ce qui est plutôt montre que vous êtes sur une bonne voie, on considère qu'entre 5 et 10 de votre revenu consacré à l'épargne retraite, vous êtes plutôt bien. C'est-à-dire que vous êtes plutôt sur la bonne voie pour atteindre un niveau de vie à la retraite qui ressemblera à celui que vous avez en activité. D'accord ?

  • Speaker #0

    J'ai un bureau de monnaie.

  • Speaker #1

    Je parle du revenu net. D'accord ? Donc, je parle de ce fameux revenu net. Mettre entre 5 et 10 de ce fameux revenu net. Je prends un exemple. Si vous avez 1 500 par mois de revenu net, mettre entre 100 et 150 par mois de côté sur un plan d'épargne d'entraide, par exemple, ça montre que vous êtes quand même sur la bonne voie pour avoir un niveau de vie à la retraite qui soit à peu près similaire à ce que vous avez aujourd'hui. Maintenant, comme je l'ai dit précédemment, ce qu'il faut vraiment, c'est aller plus loin et aller regarder. vous, combien vous aurez à la retraite, par le fruit de votre travail, ce que vous voulez pour construire un plan qui soit sur mesure. Des fois, on ira un petit peu au-delà de ces fameux 10% si le budget le permet, d'accord ? Mais ça vous donne déjà une petite référence de savoir si vous êtes plus ou moins à côté de la plaque ou pas.

  • Speaker #0

    Ok, ça marche. Donc 5 à 10% de ce qu'on se dégage comme salaire Exactement. Super, c'est une super information, ça. Il y a une autre question, c'est comment combiner la prévoyance, l'assurance santé et la retraite pour créer une protection globale en tant qu'entrepreneur individuel ?

  • Speaker #1

    Alors, comme on l'a dit, ce sont trois sujets qui répondent à trois problématiques différentes. Le meilleur moyen, c'est de construire, comme je l'ai dit tout au début, quelque chose qui vous ressemble et qui correspond à vos attentes. Une prévoyance qui va déjà vous assurer... un niveau de revenu suffisant en cas d'arrêt de travail, en cas d'invalidité et qui va pouvoir prendre en charge ces fameux prêts professionnels qui seront quand même présents si demain vous avez un pépin de santé. Ensuite, c'est prévoir une assurance santé qui vous correspond. J'ai des besoins de lunettes, il faut quelque chose qui me couvre pour mes lunettes. L'idée, c'est que je n'aille pas craquer tout mon budget pour acheter mes lunettes ou pour demain faire des soins dentaires. Il faut quelque chose qui vous correspond. Et pour la retraite, c'est pareil, c'est-à-dire construire un plan qui vous correspond. également. Ce qu'il faut, c'est du conseil, clairement. Il faut que vous ayez quelqu'un qui puisse vous accompagner, qui puisse vous apporter des bons conseils sur ces sujets-là. Le choix du partenaire est primordial. Que ce soit quelqu'un qui vous sentez que vous avez confiance, quelqu'un qui va pouvoir vous accompagner dans le temps et dans la durée pour que ça marche, c'est déjà ce que vous sentez s'intéresse à vous et s'intéresse à vos objectifs, à vos attentes. Voilà.

  • Speaker #0

    Autre question qui me vient à la main. Qu'est-ce que tu penses du... Des courtiers, parce qu'il y a des courtiers qui se mettent à bosser là-dedans. Bien sûr. Pour te trouver les meilleures options. Qu'est-ce que tu en penses de ces pertinents ?

  • Speaker #1

    Moi, je n'ai rien contre les courtiers. Ce n'est pas mon activité. Moi, je suis agent général. Ça se rejoint un petit peu à la différence avec moi. Je suis affilié à une seule compagnie, là où le courtier va travailler avec plusieurs compagnies et va aller regarder un petit peu ce qui va être le plus intéressant. C'est comme de partout. Il y a des courtiers qui font très bien leur boulot, il y a des courtiers qui font très mal leur boulot, mais comme dans les agents généraux aussi, c'est pareil. Le choix de, comme je dis souvent, le bonhomme qui est en face, c'est lui qui va faire la différence. Vous allez avoir des courtiers qui sont très bien, qui vont aller trouver les bons contrats qui vous correspondent. Et puis il y en a d'autres qui vont s'intéresser qu'à leur propre personne et qui vont aller regarder le contrat qui leur est le plus rentable. Mais c'est comme de partout. C'est comme dans toutes les professions. Il y a des bons et il y a des mauvais. Voilà.

  • Speaker #0

    Pour finir... tu n'as pas deux, trois tips de choses vraiment intéressantes ou importantes selon toi pour les entrepreneurs individuels, les coachs, les thérapeutes, les hypnos ? Pour conclure sur ce sujet de la retraite, de la prévoyance.

  • Speaker #1

    Oui. Alors, deux, trois tips. On va redire ce que j'ai plus ou moins dit auparavant, mais je vais vraiment insister là-dessus parce que c'est hyper important. Retraite, commencer tôt, s'y intéresser tôt. Même avec un petit budget, tout ce qui est fait, il n'y a pas d'affaires. Et c'est déjà commencé à penser à l'avenir. Donc pour la retraite, commencez tôt. Pour la prévoyance, je reviens sur ce qu'on a dit avant. Regardez votre contrat. Qu'est-ce qui a été mis en place et surtout, qu'est-ce qui n'est pas couvert aujourd'hui ? C'est vraiment ça qu'il faut regarder. Regardez ce qui est exclu et vous saurez tout pourquoi vous êtes couvert. OK ? Et ensuite, faites le choix du partenaire qui vous inspire confiance. et qui va pouvoir vous accompagner dans la durée et sur lequel vous allez vous dire Lui, ce qu'il m'apporte, c'est pertinent, ça me correspond et il s'intéresse à moi.

  • Speaker #0

    Ok. Tu as aussi cette idée que les assurances, ça reste un business en fait.

  • Speaker #1

    Clairement.

  • Speaker #0

    Un business, il faut que ça soit rentable.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Et c'est important que ce soit rentable pour que les gens continuent à être assurés. Bien sûr. Donc c'est pour ça que des fois, on peut… Ils disent qu'ils sont durs avec moi à l'assurance, etc. En fait, ils ne sont pas durs. Ils font juste le job pour pouvoir continuer à assurer les gens. Lisez bien vos contrats et faites attention à ces mentions. si ou pas psy, dos ou pas dos, parce qu'à un moment, ça peut générer beaucoup de choses. J'ai une autre question à te poser. Quand, par exemple, tu as eu un cancer, il y a une notion de droit à l'oubli qui arrive. Quand j'ai rempli mes questionnaires, je me suis un peu coincé, parce que j'ai plus que 10 ans ou 5 ans. Je profite de t'avoir sur la main pour te poser la question. Cette notion de droit à l'oubli, elle existe combien de temps ?

  • Speaker #1

    Elle intervient au bout de 5 ans à la fin du protocole. 5 ans à la fin du protocole thérapeutique. Tout à fait.

  • Speaker #0

    Pas de l'annonce de l'album, mais à la fin du protocole.

  • Speaker #1

    À la fin du protocole thérapeutique. 5 ans à la fin du protocole thérapeutique. Ça a été changé en 2021. C'était 10 ans auparavant.

  • Speaker #0

    Ok, Julien. Je te remercie d'avoir pris ce temps-là pour échanger avec nous et donner de l'information à des hypnos, à des coachs, à des gens qui travaillent dans le développement personnel. C'était très agréable de rester avec toi. On se voit demain matin.

  • Speaker #1

    On se voit demain matin. Je te remercie encore une fois. C'était avec plaisir. J'espère que ça me permettra d'éclairer un petit peu la situation pour certaines personnes, de pouvoir répondre à ces questions et les sensibiliser, surtout sur ce sujet qui est primordial.

  • Speaker #0

    On laisse de quoi te contacter, que tu voies des liens.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    On va te contacter sur des voies dans les liens du podcast. et dans les rôles.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    A très bientôt.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. A bientôt. Au revoir.

Chapters

  • Introduction et présentation des intervenants

    00:48

  • Importance de la prévoyance pour les entrepreneurs

    02:25

  • Qu'est-ce que l'assurance prévoyance ?

    03:42

  • Comment la prévoyance protège les travailleurs indépendants

    10:07

  • Options de prévoyance pour les entrepreneurs du bien-être

    12:45

  • Erreurs courantes en matière de prévoyance

    16:51

  • Conseils pour une bonne prévoyance et retraite

    20:40

  • Prévoir sa retraite en tant qu'entrepreneur

    28:34

  • Combiner prévoyance et épargne retraite

    35:56

Description

Dans cet épisode, je cède le micro à son partenaire François Roeygens, qui engage une conversation enrichissante avec Julien Celle, un expert en assurance spécialisé en prévoyance. Ensemble, ils explorent des thématiques essentielles souvent mises de côté par les entrepreneurs, notamment l'importance cruciale des assurances et de la prévoyance dans la gestion de leur activité.


François, fort de son expérience personnelle, partage son parcours difficile après avoir été en arrêt de travail en raison d'un cancer, mettant en lumière l'urgence d'une couverture adéquate. Cette discussion met en exergue la nécessité d'une réflexion approfondie sur la prévoyance, un sujet qui mérite toute notre attention. Julien, avec son expertise, explique comment la prévoyance peut compenser la perte de revenus lors d'un arrêt de travail pour des raisons de santé, soulignant ainsi l'importance de cette protection pour tous les entrepreneurs.


Au fil de l'épisode, les auditeurs découvriront les distinctions essentielles entre la prévoyance et les assurances santé classiques. Julien offre des conseils pratiques sur la manière de construire une couverture adaptée aux besoins spécifiques des entrepreneurs, leur permettant ainsi de naviguer dans les eaux parfois tumultueuses de l'entrepreneuriat avec sérénité. Le podcast insiste également sur l'importance de penser à la retraite dès le lancement de son activité, car anticiper les besoins financiers futurs est une étape clé pour assurer une stabilité à long terme.


Pour contacter Julien : https://www.cabinetjuliencelle.com/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous. Alors aujourd'hui, j'étais en RTT, c'est pas du tout moi qui ai fait l'interview. J'ai délégué mon cher et tendre, mon partenaire dans la vie comme dans le boulot, ce joli François Roigins, qui a fait l'interview avec Julien Selle, qui est assureur, et on s'est dit que c'était une bonne idée finalement de parler de choses dont on parle rarement quand on s'installe, et pourtant des choses qui sont vraiment importantes, ça va être les assurances et la prévoyance. En gros, si je suis en arrêt, qui paye ? ce ne sera pas Pôle emploi, mais France Travail. Donc, on vous propose ce petit podcast. Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne écoute.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur le podcast Hypnose et compagnie. Aujourd'hui, ce n'est pas Anna qui va s'occuper du podcast, parce qu'elle a plein de trucs à faire et que c'est un sujet qui me tenait à cœur et qui moi me tenait à cœur. Je m'appelle François, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis l'époux d'Anna et on travaille. à vous proposer du contenu pour des hypnos, des coachs, pour que vous puissiez mieux vivre votre activité. Et aujourd'hui, on accueille Julien Selle, qui est assureur, et on a souhaité faire un podcast autour d'un sujet qui est souvent peu abordé quand on se lance, voire pas du tout abordé dans les formations, qui est comment s'assurer, pourquoi s'assurer, comment on peut anticiper, préparer sa retraite. qu'est-ce qu'une prévoyance ? On se rend compte qu'il y a beaucoup d'entre vous qui n'avez même pas abordé le sujet ou qui ne savez pas ce que c'est. Donc l'idée aujourd'hui, c'est qu'avec Julien, on va vous donner du contenu parce qu'on peut toujours se dire Oh, je verrai ça plus tard. Oh là là, je pourrais quand même aller bosser avec un rhume ou avec un docoupé. Sauf que des fois, la vie fait qu'on ne peut plus aller bosser ou qu'on a besoin de faire une grosse pause. Donc, on accueille aujourd'hui Julien Selle, qui est dans la Loire, à côté de nous, et que j'ai rencontré via un réseau d'entreprise qui s'appelle Dynaby. Je vous invite donc à vous connecter, à aller faire des connexions dans les réseaux d'entreprise, parce qu'on fait de belles rencontres. Julien, bienvenue sur les Poses et Compagnie. Je te laisse te présenter un petit peu, avant qu'on n'en parle pas plus.

  • Speaker #2

    Merci. Donc, bonjour à tous. Déjà, je te remercie de me donner cette opportunité. de pouvoir aborder ces sujets qui sont primordiaux et essentiels et bien trop souvent mis de côté, comme tu dis. Donc pour me présenter en deux mots, je m'appelle Julien Selle, je suis agent AXA Prévoyance et Patrimoine, dirigeant du cabinet Julien Selle, qui est spécialisé dans la protection des revenus et du patrimoine. Concrètement, mon métier, c'est quoi ? C'est d'être aux côtés de mes clients pour les accompagner sur les sujets de prévoyance, de complémentaire santé, d'épargne et de retraite, pour faire en sorte que demain, s'ils ont un pépin de santé, qu'il puisse quand même avoir des revenus qui rentrent au sein du foyer et préparer l'avenir.

  • Speaker #1

    Ok, c'est propre, c'est du julien sel.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Speaker #1

    Du coup, première question. Alors l'idée de ce postcard est venue aussi parce que moi à un moment j'étais malade, j'ai eu un cancer, donc je suis très vite soigné, tu vois. Mais par contre, je n'ai pas pu aller bosser. Je n'ai pas pu aller bosser et j'avais... du coup, pas de revenus. Et c'est, quand on est entrepreneur, ou auto-entrepreneur, ce que vous voulez, il ne faut pas compter sur la sécurité sociale. Ils font ce qu'ils peuvent, mais bon, il ne faut pas compter dessus. Du coup, la première question qui me semble extrêmement importante, c'est qu'est-ce qu'une assurance prévoyance, et pourquoi elle est particulièrement importante pour les entrepreneurs individuels ?

  • Speaker #2

    Alors, tu as tout à fait raison sur un sujet, c'est que... quand on est entrepreneur, déjà, on se croit un petit peu super héros. On a l'impression qu'on va pouvoir aller travailler quoi qu'il arrive. Ce n'est pas vrai. Ce n'est pas le vrai. On est un humain, malgré tout. On peut avoir des soucis de santé qui font qu'à un moment, on est contraint, quoi qu'il arrive, d'arrêter son activité pour des raisons de santé. Et c'est là où va venir, justement, entrer en jeu ce qu'on appelle la prévoyance. La prévoyance, c'est quoi ? C'est une assurance. C'est une assurance qui va intervenir dans les moments où, justement, vous n'êtes pas en capacité d'exercer. votre activité professionnelle pour des raisons de santé. Ça peut être un arrêt de travail plus ou moins long, ça peut être également une invalidité totale, partielle, c'est-à-dire que vous ne pouvez plus exercer votre activité de manière définitive, et puis ça peut être plus grave, ça peut être un décès aussi qui va avoir un impact sur le foyer. Justement, l'objectif de la prévoyance, c'est d'anticiper ces situations pour pouvoir fournir un complément de revenu suffisant pour faire face à chacune.

  • Speaker #1

    de ces situations pourquoi cette différence

  • Speaker #2

    Une assurance santé classique, ça va intervenir sur des domaines différents. L'assurance santé classique, la complémentaire santé ou la mutuelle santé, c'est la même chose concrètement, ça va intervenir pour prendre en charge les soins directement. C'est-à-dire que je vais chez le médecin, j'ai une consultation à régler, la sécurité sociale en prend une partie, ma complémentaire santé, mon assurance santé va prendre en charge la différence. Demain, j'ai besoin de lunettes. c'est ma complémentaire santé qui va prendre en charge ces lunettes-là. Ce sont deux sujets qui sont différents mais complémentaires. Il y en a un qui prend en charge les soins et l'autre qui prend en charge les revenus directement. Ça, c'est la prévoyance.

  • Speaker #1

    D'accord. Ça veut dire que par exemple, si moi je suis arrêté et que par un calcul X ou Y, la Sécurité sociale va m'allouer 600 ou 700 euros ou 500 euros par mois, La prévoyance vient compléter ça à hauteur de ce qu'on a calculé en fonction de mon train de vie.

  • Speaker #2

    C'est exactement ça. Tout à fait. C'est exactement ça. Aujourd'hui, par le fruit de ton activité, tu cotises à l'URSSAF. Ces cotisations te donnent des droits. Ces droits qui vont être, par exemple, des indemnités journalières en cas d'arrêt de travail, qui vont être versées par la Sécurité sociale des indépendants, si tu y es rattaché. Et ces indemnités journalières vont être calculées en fonction de tes revenus, de ton chiffre d'affaires. si tu es en statut micro-entreprise ou au statut réel. D'accord ? Et l'objectif de la prévoyance, c'est de venir rajouter un complément de revenu à ce qui t'est versé par ton régime obligatoire pour atteindre tes objectifs à toi, pour maintenir ton train de vie, pour qu'au niveau du foyer, d'un point de vue financier, ça se passe plutôt bien.

  • Speaker #1

    Ça ne soit pas trop impacté.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Alors moi, de mon expérience, du coup... Je vais parler de mon réponse, parce que c'est celle que je connais un peu mieux.

  • Speaker #2

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Une fois, j'ai dû être arrêté un certain temps. J'ai été arrêté 4-5 mois. Et on m'a dit, dans le cadre de la sécurité sociale, qu'après 3 mois, les travailleurs indépendants n'avaient plus rien.

  • Speaker #2

    Alors, ça dépend de ton régime obligatoire,

  • Speaker #1

    justement.

  • Speaker #2

    Ça dépend. En fait, en fonction de l'activité que tu vas exercer, tu vas être attaché à une caisse qui va être différente. Tu as la caisse de la sécurité sociale des indépendants qui va concerner les hypnothérapeutes, qui va concerner les coachs. Mais il y a quelques années de cela, vous n'étiez pas rattaché à cette caisse-là, vous étiez rattaché à la CIPAV, qui fonctionnait d'une manière différente. Chaque caisse a une manière différente de fonctionner avec des prestations différentes. Aujourd'hui, les nouveaux qui s'installent sont rattachés à la sécurité sociale des indépendants et c'est pendant 12 mois que ça intervient. Donc, il y a un délai de franchise, ce qu'on appelle une carence vulgairement, c'est dire... Il faut que mon arrêt de travail soit minimum d'une certaine durée. Ça va être minimum d'une semaine. À partir de ce moment-là, la sécurité sociale s'enclenche sur une durée d'une année, de 12 mois.

  • Speaker #1

    Ok, ça marche. Est-ce qu'il y a autre chose à ajouter sur le tas ? Si on fait un calcul, grosso modo, là où je vais peut-être avoir besoin de 2 000 à 3 000 euros par mois pour vivre,

  • Speaker #2

    par exemple je vais avoir une aide de la sécurité sociale qui va être de 600 balles et il faut que j'arrive à négocier avec mon assureur une prévoyance qui me permet d'avoir 2400 euros par mois en cas de pépin c'est exactement ça alors je n'ai même pas envie de dire c'est négocier c'est il faut construire tout simplement c'est quelque chose qui va se construire ensemble moi au niveau de mon cabinet on est vraiment dans une co-construction l'idée c'est vraiment qu'on prenne tous les éléments en considération, que ce soit tes éléments personnels, ton train de vie par exemple, que ce soit tes revenus que tu perçois de par ton activité. Pourquoi ? Pour calculer ce que tu auras droit par cette fameuse sécurité sociale des indépendants parce que c'est calculé en fonction de ces fameux revenus ou ce fameux chiffre d'affaires pour les micro-entrepreneurs. Et à partir de ça, on va construire ensemble cette solution qui va correspondre à tes besoins à toi. Comme tu disais, si tu as besoin d'aller chercher 1400 euros par mois, je crois que c'est ce que tu disais, en plus de... de la sécu, on va construire quelque chose qui va correspondre à tes besoins à toi. On va même pouvoir des fois aller plus loin. Et on va aussi essayer d'avoir d'autres réflexions. Parce que maintenir le train de vie au niveau du foyer, c'est une chose. C'est très bien et c'est la base. Il y a des choses qui sont souvent oubliées, c'est au niveau professionnel. En fonction de sa structure professionnelle. Est-ce que j'ai un local ? Est-ce que je paye l'un et un loyer ? Si je suis en arrêt, ce loyer, je vais devoir le payer. Qui c'est qui va le payer ? Est-ce que j'ai les capacités pour ? Ou est-ce qu'il faut plutôt que je le fasse ? Ouvrir par ma prévoyance. Tout ça, c'est des choses qu'on va tenir en compte pour construire quelque chose qui te correspond.

  • Speaker #1

    OK. Top. Deuxième question.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Je commence à répondre là, mais moi je suis avec la deuxième question. Comment une assurance prévoyance peut-elle protéger un coach ou un thérapeute en cas d'arrêt temporaire ou permanent de l'activité, pour des raisons de santé ?

  • Speaker #2

    Alors, comme déjà dit, en fait, la prévoyance, elle va venir en plus de la sécurité sociale des indépendants. Elle va venir en plus du régime obligatoire. Elle va verser ce qu'on appelle des indemnités journalières. C'est-à-dire qu'il va y avoir... à la fin du mois un chèque qui va vous être adressé en complément de la sécurité sociale pour compléter ce manque de revenus. Donc ça, ça va être en cas d'arrêt de travail, ça peut aller sur une durée qui va aller jusqu'à 3 ans maximal pour un arrêt de travail. Si cet arrêt de travail durait plus longtemps ou si c'était un élément grave qui faisait qu'on basculait sur une invalidité, à ce moment-là, on va mettre en place des scènes de rente, c'est-à-dire un complément de revenus tous les mois. jusqu'au moment où vous partez à la retraite. Pareil pour compléter ce train de vie-là. La construction, c'est ce que je disais tout à l'heure, à la base, elle est hyper importante. Ce qui est important, c'est de savoir qui vous êtes, ce que vous faites, comment vous le faites et là où vous voulez aller. À partir du moment où on connaît ces éléments, on va pouvoir construire quelque chose de très personnalisé. Ça va être des indemnités qui vont commencer à aller 200 euros par mois, mais ça peut aller jusqu'à plusieurs milliers d'euros par mois. Pour le coup, ça va vraiment s'adapter à chacun.

  • Speaker #1

    Ok, ça va. Et pour rappel, c'est important ce que tu as dit, c'est que c'est dans une durée de trois ans.

  • Speaker #2

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Et après, on bascule dans un autre statut qui est l'invalidité.

  • Speaker #2

    Exactement, exactement.

  • Speaker #1

    Et qui se recalcule, enfin c'est un autre travail.

  • Speaker #2

    Exactement, c'est complètement un autre travail. Si tu veux en parler un petit peu, l'invalidité, en fait, c'est quoi ? C'est un moment où vous avez eu un arrêt de travail relativement long. En tout cas, il y a des séquelles qui font qu'au bout de trois ans, vous êtes quand même toujours en arrêt de travail. Donc, c'est lourd quand même ce qui vous arrive. Et à ce moment-là, ça veut potentiellement dire que votre activité, vous ne pourrez peut-être plus jamais la reprendre. Potentiellement. D'accord ? Et à ce moment-là, qu'est-ce qui se passe ? Il y a une expertise qui est faite par un médecin, tout simplement. Et c'est ce médecin qui vient expertiser et dire est-ce que vous êtes en capacité ou pas de reprendre votre activité telle que vous le faisiez avant ? Oui. Tant mieux, très bien. C'est reparti pour un tour. Non. Est-ce que vous pouvez la reprendre au moins un petit peu ? Ce qu'on appelle une invalidité partielle. Je peux reprendre mon activité, mais j'ai quelque chose qui fait que je travaille moins vite, moins bien, moins de patients. Je perds du chiffre, je perds du revenu. Donc, mon revenu est dégradé. Ou même plus grave, je ne peux plus du tout exercer.

  • Speaker #1

    Ok. Troisième question.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est, quelles sont les options de prévoyance spécifiques à un entrepreneur dans les métiers du développement personnel ? Est-ce qu'il y a des produits d'assurance spécifiques, de prévoyances qui sont spécifiquement conçus pour les gens dans ce secteur-là ?

  • Speaker #2

    Alors, je vais vous parler pour mon cas parce que des assurances, des prévoyances, il y en a une multitude. En tout cas, ça ne manque à venir, il n'y a pas d'option à proprement parler. D'accord ? Pourquoi ? Parce que dès le départ, on va prendre en compte justement votre activité, on va prendre en compte qui vous êtes, ce que vous faites. C'est ce que j'ai dit. Et cette profession doit faire partie intégrante et doit faire partie du cœur de la prévoyance. Plutôt que des options, moi je dirais que ce qu'il faut surtout regarder, c'est si de base cette solution est adaptée ou pas à votre profession. Concrètement, c'est se poser les bonnes questions. Est-ce que toutes les typologies d'arrêt de travail sont couvertes ? Est-ce que c'est uniquement des accidents ? Est-ce que certaines pathologies sont exclues ? Je pense par exemple à des burn-out, à des dépressions, à des problèmes de dos. qui sont en soi sont exclus, soit nécessitent une hospitalisation ou une intervention chirurgicale. Ça va être aussi se poser d'autres questions. Est-ce que ma prévoyance va regarder si je suis en mesure d'exercer une autre activité ? Est-ce qu'elle va quand même m'indemniser ? Ou est-ce qu'elle va se focaliser sur mon activité actuelle ? Quel justificatif on va me demander aussi pour me payer ? Est-ce qu'on va me demander des rapports qui vont monter sur des dizaines d'années ? Ou est-ce que ça va simplement être... deux, trois documents qui vont être cohérents et en lien avec cette situation. Et puis après, il y a aussi, qui est-ce qui va s'occuper de moi le moment venu ? Demain, je suis malade, qui est-ce que je contacte ? Et qui est-ce qui suit mon dossier ? Est-ce que c'est une plateforme ou est-ce que c'est simplement mon interlocuteur habituel et qui me connaît ? Et c'est vraiment toutes ces questions qu'il faut se poser et qu'il faut regarder et comprendre pour savoir si cette solution, elle s'adapte à mon activité ou pas. J'ai envie de dire que ce n'est pas vraiment des options, c'est vraiment ce que ça a été. construit cette solution à la base pour répondre à votre situation.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc, on revient en fait dans le fait qu'il n'y a pas un ou des produits spécifiques à notre branche.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    mais que ça se co-construit avec la personne, avec le travail, avec notre assureur ou un comptier.

  • Speaker #2

    C'est exactement ça. Il faut à la base justement que la solution qu'on vous présente puisse s'adapter d'elle-même. Il ne faut pas que ce soit une option. Il ne faut pas qu'en fait on force la solution à s'adapter à votre situation. Il faut que de base, elle puisse le prendre en compte, vraiment. Et ça, c'est vraiment des choses à faire. Attention, c'est juste de la logique, de se dire comment ça se passe le moment venu, qu'est-ce qu'on va me demander. le moment venu.

  • Speaker #1

    C'est important ce qu'il a dit quand on a parlé de dépression,

  • Speaker #2

    ou de mal de dos, des choses comme ça.

  • Speaker #1

    C'est des choses qui peuvent arriver chez nous. Des traumatismes vicariants, des choses comme ça, des choses qui peuvent être assez impactantes chez les praticiens ou les praticiennes. Lisez bien les options qu'on vous propose dans vos assurances, étant donné qu'il y a ce qu'on appelle une optompsie, je crois.

  • Speaker #2

    Oui, peut-être.

  • Speaker #1

    L'optompsie, c'est... Est-ce qu'il y a besoin d'être hospitalisé pour être pris en charge ou pas ?

  • Speaker #2

    C'est exactement ça. Et je te rejoins tout à fait là-dessus. Faites très attention à ça. Est-ce que, justement, ces problèmes d'orso ou ces problèmes d'ordre psy sont couverts de base ? Est-ce que c'est une option ajoutée ? Si oui, je vous invite très fortement à l'ajouter. Parce que ce n'est pas parce qu'on fait une dépression, ce n'est pas parce qu'on fait un burn-out, qu'on va forcément passer par la case d'hôpital psychiatrique. Ça ne le nécessite pas forcément. et c'est dommage d'avoir cette condition obligatoire pour être indemnisé.

  • Speaker #1

    Donc, faites bien attention à cette option-là. Si je peux me permettre, regardez votre contrat et sollicitez votre assureur pour qu'il puisse ou qu'elle puisse vous rendre ça en considération. Ça ne veut pas dire que vous allez l'utiliser, ça veut dire que vous êtes prévoyant pour vous et votre entourage. Alors, on va rentrer dans notre domaine, c'est quelles sont les erreurs courantes que toi, tu as pu rencontrer ? entendu chez les entrepreneurs individuels, chez les psychos, chez les coachs, chez les ethnos, en matière de prévoyance et comment les éviter ? On a déjà parlé de l'option psy juste avant. Est-ce qu'il y a d'autres choses ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, dans les heures que je constate de manière assez régulière, c'est surtout au niveau des montants qui sont prévus en couverture, en garantie, les montants pour l'indemnisation. Je constate souvent qu'ils sont décorrélés des besoins réels. Alors... que ce soit à la hausse comme à la baisse je vais rencontrer des personnes qui vont sous-évaluer leurs besoins ils vont laisser sous-évaluer parce qu'ils vont pas prendre en compte toutes les dépenses contraintes qu'il y aura en cas d'arrêt de travail ou en cas d'invalidité tu vois je parlais tout à l'heure des frais professionnels le loyer c'est bête mets un loyer ici dans un local pour recevoir tes clientes tes patients demain si t'es en arrêt de travail il faut le payer quand même ce loyer c'est sûr il faut le prendre en compte et ça c'est souvent des dépenses qui sont mises de côté, qui sont oubliées et à contrario j'en ai aussi qui prévoient des couvertures beaucoup plus importantes que ce qu'ils devraient, souvent parce qu'ils ont mal pris en compte et mal calculé les indemnités journalières de leur régime obligatoire, ce que je t'expliquais tout à l'heure ce qui est calculé en fonction de tes revenus ou de ton chiffre d'affaires et bien ça souvent c'est mal calculé et du coup vous payez pour des prestations dont vous n'avez pas spécialement besoin et qui des fois ne marchent que pour le coup donc... Voilà, ça c'est une des erreurs courantes que je vois, mauvais montant évalué au départ. Et une autre erreur fréquente que je constate, c'est au niveau des franchises ou des carences. Tu sais, quand on met en place une prévoyance, il faut attendre un certain nombre de jours pour que celle-ci s'active. Ces franchises ou ces carences qu'on appelle vulgairement, c'est quelque chose qui est modulable, on les choisit. Il y en a plusieurs qui sont proposées et il faut qu'elles s'adaptent à la situation de chacun. C'est-à-dire qu'on va prendre en compte... l'activité, on va prendre en compte le niveau de trésorerie qu'il y a, puis tout simplement au bout de combien de temps il est vraiment nécessaire d'intervenir. Et j'en vois qui ont des franchises ou des carences qui sont très très très courtes, c'est-à-dire qu'on va intervenir très vite, c'est très bien, mais des fois il n'y a pas cette nécessité financière derrière. C'est-à-dire que la personne est capable de faire le lien peut-être pendant 15 jours, peut-être pendant un mois tout seul, et justement en retravaillant sur ces franchises, on va pouvoir faire faire aussi des économies. sur les cotisations de prévoyance sans dégrader la situation puisque c'est déjà fait par ailleurs.

  • Speaker #1

    Je vois ce que tu veux dire. Petit perso, moi j'ai un mois de carence. Oui. Quand t'as arrêté, ça permet de faire le lien.

  • Speaker #2

    Un mois, c'est quelque chose de courant. Ce que je vois le plus, c'est soit un mois, soit 15 jours. Le 15 jours, c'est une durée qui plaît plutôt bien. Parce qu'avant 15 jours, on est sur des petites pathologies qui font qu'on va s'arrêter à les 24-48 heures potentiellement. histoire de se remettre d'un plomb. Mais techniquement, on va pouvoir aller travailler. Au-delà de 15 jours, on va être sur des pathologies qui vont être quand même un petit peu plus lourdes et qui vont nécessiter justement d'avoir un lien. Et le 15 jours ?

  • Speaker #1

    Plutôt 15 jours ?

  • Speaker #2

    Oui, plutôt 15 jours, c'est ce qui plaît bien. Et tu vois, souvent, moi, je fais un parallèle avec les vacances. Quand vous prenez des vacances, j'ai un bon nombre de clients, moi, qui prennent minimum 15 jours de vacances. Donc pendant 15 jours, ils ne travaillent pas. Pendant 15 jours, il n'y a rien qui rentre dans la structure. Pourtant, quand ils reviennent, l'entreprise est toujours présente. Ça veut dire que 15 jours sans travailler, ils sont capables de l'assumer.

  • Speaker #1

    Ok, ça marche. Je crois qu'on a fait un peu le tour sur les prévoyances. Est-ce que tu as quelque chose à ajouter ou un conseil à donner ?

  • Speaker #2

    Alors, un conseil à donner, je vais redire ce que j'ai déjà dit. Regardez bien la prévoyance que vous avez aujourd'hui, notamment ces questions des problèmes de dos, des problèmes d'ordre psy également, si vous êtes bien couverts. pour regarder surtout et questionner votre assureur sur comment ça se passe le moment venu. C'est vraiment une question qu'il faut poser. De se dire, demain, j'ai un pépin qui je contacte, qu'est-ce qu'on va me demander ? Comment ça se passe ? C'est ce qu'il y a de plus important.

  • Speaker #1

    Parce que ce qui fait foi, en fait, c'est le contrat qu'on va signer.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    L'assureur, il va s'en aller, il va dire, le contrat,

  • Speaker #2

    c'est ça,

  • Speaker #1

    on applique ça, on s'arrange.

  • Speaker #2

    Il n'y a pas de on s'arrange, c'est vraiment on applique. le contrat tel quel. Maintenant, comme je dis toujours, il faut savoir comment ça se passe le moment venu, c'est-à-dire qui je contacte, surtout pour savoir quel délai ça va prendre. Je n'ai rien contre les plateformes, mais si vous passez par une plateforme, vous avez des interlocuteurs qui sont différents à chaque fois, il faudrait expliquer votre histoire à chaque fois, et ça peut des fois prendre plus de temps. Si vous avez un interlocuteur qui vous connaît, qui vous suit, ça peut aller beaucoup plus vite.

  • Speaker #1

    On parle retraite ?

  • Speaker #2

    On peut parler retraite.

  • Speaker #1

    comment on va pouvoir réfléchir ou préparer sa retraite en tant qu'entrepreneur individuel ? Qu'est-ce que tu en penses ? Qu'il y a quoi comme régime de retraite ? Quels sont les écarts entre la retraite d'un salarié et celle d'un entrepreneur ? Il y a plein de choses à aller explorer. On n'explorera sûrement pas tout, ce qui n'est pas un bel sujet, mais au moins qu'on ait des pistes.

  • Speaker #2

    Bien sûr. Alors, la retraite, c'est un sujet. C'est un sujet réel sur lequel il faut se pencher et sur lequel il faut se pencher relativement tôt. C'est quelque chose qu'on a encore plus que la prévoyance, je veux dire, commence à reporter à plus tard. Et pourtant, c'est essentiel de s'y prendre tôt. La retraite, comment ça marche ? Déjà, de base, aujourd'hui, en travaillant, vous cotisez pour votre retraite. C'est par vos revenus ou par le montant de votre chiffre d'affaires en fonction de votre statut. que vous allez cotiser pour votre retraite de demain. Cette retraite, c'est déjà important de savoir où est-ce que vous allez, c'est-à-dire par le fruit de votre travail, où est-ce que ça vous mène. Il y a des choses tout bêtes et toutes simples qui existent. Le gouvernement a mis en place le site qui s'appelle l'assurance-retraite.fr sur lequel tout le monde peut gratuitement consulter son relevé de carrière et avoir une estimation de la date à laquelle il peut partir et une estimation du montant. Ça reste des estimations. Mais déjà, ça donne une visibilité. D'accord ? Donc ça, c'est déjà important de savoir où est-ce qu'on va par le cours de son travail. Et ensuite, une fois qu'on sait où est-ce qu'on va, est-ce que ça nous correspond ? Est-ce que ça correspond à nos attentes ou pas ? Et si ça ne correspond pas à nos attentes, c'est là où il faut mettre en place certaines choses.

  • Speaker #1

    D'accord. Quelles choses on peut mettre en place du coup ?

  • Speaker #2

    Alors, il y en a plusieurs qui sont possibles. Il y en a une multitude. On peut faire de l'immobilier. J'ai certains clients qui travaillent sur l'immobilier. J'en ai d'autres. On travaille sur de l'épargne financière classique, c'est-à-dire de l'argent qu'on va mettre de côté tous les mois. Cette solution, elle a des avantages, c'est-à-dire que vous allez être maître de votre budget, c'est-à-dire qu'en fonction de votre budget, vous allez pouvoir mettre de l'argent de côté tous les mois sur des solutions de type plan d'épargne retraite, PER par exemple, qui peuvent avoir des avantages fiscaux. Et cet argent-là, il sera disponible au moment où vous partez à la retraite pour vous faire un complément de revenu.

  • Speaker #1

    D'accord. Qu'est-ce que tu penses de ces produits-là ? Tu trouves que c'est pertinent ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, je suis clairement pour ce type de produit-là. Je trouve que c'est hyper pertinent. C'est hyper pertinent parce qu'en fait, c'est quelque chose qu'on va vraiment pouvoir piloter. Nous, au cabinet, dans notre méthode de travail, on va tenir compte justement de cette fameuse retraite de base calculée par le fruit du travail. Mais également, derrière, on va, en fonction de vos ambitions, vous créer un plan d'épargne sur mesure. Plan d'épargne sur mesure, c'est quoi ? C'est de dire, je vais prendre un exemple, vous voulez avoir 2000 euros de retraite par mois, c'est très bien, si par le fruit de votre travail, vous n'arrivez qu'à 1500. on va vous expliquer et vous montrer comment vous pouvez aller chercher ces 500 euros qui vous manquent pour aller justement atteindre votre objectif.

  • Speaker #1

    Il n'y a rien sans nepsus.

  • Speaker #2

    Il n'y a rien.

  • Speaker #1

    Ok. Donc ça, c'est les produits à la déparle retraite. C'est ça. Que tu recommandes en complément. En pensant que je crois que le minimum, c'est yes, tu me dis si je me trompe. pas toujours hyper refait là-dessus, c'est quelque chose comme 800 euros par mois, je crois.

  • Speaker #2

    C'est à peu près quelque chose comme ce niveau-là, en sachant une chose, que ça, c'est ce qu'il y a à l'heure d'aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui, on va plus tard.

  • Speaker #2

    Voilà, tout à fait. À l'instant, c'est ça, il y a beaucoup de choses qui se passent en ce moment, il y a beaucoup surtout de personnes qui n'arrivent pas à se mettre d'accord, on va dire, sur ce que deviendra la retraite de demain. Donc, c'est quelque chose qui existe, ce minimum vieillesse. Est-ce qu'il sera encore là demain ? Je ne peux pas le garantir. Donc, nous, on part du principe qu'il n'y sera pas et on travaille comme s'il n'y était pas. Et s'il y est, tant mieux, j'ai envie de dire. Tout le monde sera content. Voilà, exactement. Tout le monde sera content à la fin.

  • Speaker #1

    Ça marche. Autre question. Tu as parlé d'immobilier. Comment un assureur peut accompagner sur des marges d'immobilier, des choses comme ça ?

  • Speaker #2

    Il y a plusieurs façons d'accompagner. Alors, sur l'immobilier classique, ça va être plus sur du conseil, concrètement. Sur des conseils d'un point de vue fiscaux, essentiellement. Ce n'est pas moi qui vais te conseiller sur cet appartement, il est bien ou il n'est pas bien. Je n'y connais rien d'immobilier. Je n'ai aucune prétention, en tout cas, de savoir si cet appartement que tu vas louer est plutôt bien situé, mal situé ou autre. Par contre, d'un point de vue accompagnement patrimonial, je vais pouvoir t'accompagner sur le type de fiscalité à choisir. Est-ce qu'il faut plutôt choisir sur du micro-poncier plutôt que sur du régime réel ? Quelle est la rentabilité aussi nette de ton affaire ? Parce que ça, c'est des choses souvent que les gens oublient. Ils regardent combien ils ont acheté, combien ils touchent par mois. Sauf qu'ils oublient d'enlever les charges, ils oublient d'enlever les impôts. Ils prennent quand même un beau morceau au passage. Et en termes de rentabilité nette, des fois, on a des choses qui sont très loin des espérances. Donc, un accompagnement sur la partie fiscale. Et puis derrière, on va aussi proposer des solutions sur ce qu'on appelle de la SCPI, par exemple. Je ne sais pas si ça te parle. ce qu'on appelle de l'immobilier papier. C'est concrètement pour les personnes qui souhaitent investir dans l'immobilier, mais qui ne veulent pas en avoir tous les contrats. Je ne veux pas gérer mon locataire, je ne veux pas gérer les travaux, etc. On va proposer des solutions clés en main, où tout ce que vous allez percevoir, c'est simplement des loyers qui rentrent sans avoir les contrats. Ça fait rêver. Ça fait presque rêver. Ça fait presque rêver.

  • Speaker #1

    Le mot important de la phrase, c'est presque. il y a forcément des contraintes c'est comme de partout,

  • Speaker #2

    il y a des contraintes mais c'est comme demain, tu achètes un appartement tu as forcément des contraintes aussi le tout, c'est pas de faire n'importe quoi c'est de faire quelque chose qui te correspond qui vous correspond, qui correspond à votre situation et à vos envies on va pas vous forcer à aller sur ce biais là si vous n'avez pas envie et si ça ne vous correspond pas il faut vraiment construire quelque chose personnalisé, qui correspond à vos attentes et qui correspondra surtout à vos objectifs finaux

  • Speaker #1

    Ok, ça marche. Est-ce qu'il y a des dispositifs spécifiques de retraite pour les entrepreneurs ou pour les accompagnants dans le bien-être ?

  • Speaker #2

    Alors, dispositifs spécifiques, on en a un petit peu parlé, c'est le plan d'épargne retraite qui existe, qui s'adapte bien aux indépendants, qui s'adapte bien surtout aux indépendants qui sont en régime réel, c'est-à-dire pas en miscro pour le coup. Puisqu'il peut rentrer dans le cadre du Madeleine. Le Madeleine, c'est quoi ? C'est simplement un dispositif fiscal qui permet de dire je vais financer ma retraite par l'intermédiaire de mon activité professionnelle en finançant tout simplement mon activité pro Ça, c'est un dispositif qui existe. Il y en a d'autres aussi. Le choix, j'ai envie de dire, de cette fameuse coquille. Moi, j'appelle ça une coquille, en fait. Pour moi, que ce soit un plan de retraite ou une autre typologie. ça peut être de l'assurance vie, ça peut être du contrat de capitalisation, peu importe, pour moi, ça, c'est une coquille, d'accord ? Et c'est dans cette coquille qu'on va venir justement mettre les fameux ingrédients qui vont pouvoir te correspondre à toi, ok ? Et le choix de cette coquille, elle va dépendre de qui tu es, de ce que tu fais, de ta situation, est-ce que tu es seul, est-ce que tu es marié, tu as des enfants, où est-ce que tu vas, etc. Et ça, c'est un choix qu'on fait ensemble en connaissant les deux.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #2

    Voilà. Ok.

  • Speaker #1

    Bon, t'as déjà répondu à cette question, mais...

  • Speaker #0

    on va quand même la reposer, à partir de quel moment un entrepreneur dans le domaine du développement personnel doit commencer à penser à sa retraite ?

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est une très bonne question. Parce que comme je l'ai dit tout à l'heure, c'est un sujet qui est souvent remis à deux mains. Et pour le coup, sur les nouvelles générations, c'est un sujet qui prend en main très rapidement.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Oui, je suis épaqué de voir des jeunes qui se lancent, qui ont la trentaine à peine et qui déjà pensent à la retraite. Et à contrario, j'en ai qui ont la quarantaine passée parce que c'est un temps et qui commencent à s'y mettre. Je ne veux pas que tu parles. Mais tu vois, il y a vraiment un écart générationnel. Alors, je ne sais pas à quoi c'est dû. Est-ce que c'est le fait aussi que d'un point de vue médiatique, on en a beaucoup parlé ? Est-ce que c'est parce qu'il y a eu beaucoup de changements dernièrement sur les sujets de la retraite ? Mais en tout cas, le plus tôt, c'est le mieux. Le plus tôt, c'est le mieux. Pourquoi ? Parce que tout ce que vous avez fait, déjà, ça sera plus à faire. Tout simplement.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça vient aussi d'une forme d'éducation financière ?

  • Speaker #1

    Mais certainement. Certainement.

  • Speaker #0

    Alors, ça rentre dans le cadre d'une grande lacune où on parle souvent à droite, à gauche, c'est l'éducation financière, qui n'est pas juste faire ses comptes, mais où est-ce que j'investis mon argent ? Qu'est-ce que j'en fais ? Comment j'épargne-ci ? Pourquoi l'immobilier ? Comment l'immobilier, par exemple ? qu'est-ce que c'est un plan d'épargne d'action et ainsi de suite. C'est toute une question financière qu'on ne va pas faire là, mais peut-être que les générations avant moi, qui ont une trentaine d'années ou un peu moins, ont une meilleure éducation. Est-ce que ça vient pas aussi du contexte socio-économique, de comment tu as été élevé, et ainsi de suite. Il y a plein de paramètres là-dedans. Ce n'est pas qu'une question générationnelle, je pense.

  • Speaker #1

    Non, mais bien sûr, je suis tout à fait d'accord avec toi. Et je pense qu'en effet, le fait que cette génération a peut-être été plus sensibilisée par l'intermédiaire de leurs parents sur ces problématiques-là, fait qu'aujourd'hui, ils sont plus avertis, ils s'y intéressent plus, et tant mieux. Alors après, c'est très bien parce qu'ils commencent tôt, on leur demande des petits budgets du coup. Parce que, je prends un exemple qui n'a rien à voir avec la retraite, mais imaginons que tu as prévu d'offrir un voyage à ta chère étendre, que tu voulais offrir un joli tour du monde. On va dire un budget, allez, 30 000 euros, histoire de simplifier les calculs. Si tu te dis, dans trois ans de vue offre, il faut mettre 10 000 euros par mois, 10 000 euros par an de côté pour arriver à les sortir quand même. Si le même voyage, le même budget, tu dis, je lui fais dans 10 ans. En fait, au lieu de mettre 10 000 euros par an de côté, tu ne vas en mettre que 3 000. D'un point de vue budgétaire, ça passe peut-être plus facilement. Au bout, tu arrives à la même chose, sauf que tu te donnes beaucoup plus de temps pour y arriver. La retraite, c'est pareil. Si tu te donnes 20 ans pour la construire, ça sera beaucoup plus facile que si tu ne donnes que 10 ans pour la construire.

  • Speaker #0

    Ok, ça marche. Au moins, l'analogie est simple, elle est claire, elle est propre. Tout le monde a compris, même moi.

  • Speaker #1

    Eh bien, tant mieux, si c'est clair.

  • Speaker #0

    Il y a une question qui a été posée, c'est comment choisir entre une assurance prévoyance et une épargne retraite, ou il faut-il combiner les deux ?

  • Speaker #1

    Alors... On l'a plus ou moins dit, en fait, les deux sont complémentaires, elles ne vont pas répondre aux mêmes problématiques. La prévoyance, ça va vraiment être sur un sujet de préserver mon niveau de vie. Et d'ailleurs, il faut commencer par là, c'est la base. C'est-à-dire que je commence par m'assurer que quoi qu'il se passe dans ma vie, j'ai des niveaux de revenus qui rentrent suffisants. Une fois que j'ai cette base-là, que je suis assuré d'avoir un montant de revenus qui rentre, tous les mois sur mon compte, quoi qu'il m'arrive, je pense à l'avenir et je pense à la retraite. D'accord ? Mais clairement, d'abord, on assure le présent avant de penser à l'avenir.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Donc la priorité des priorités pour toi, c'est la prévoyance et ensemble, on construit la retraite.

  • Speaker #1

    Clairement.

  • Speaker #0

    Clairement,

  • Speaker #1

    d'accord. Ouais.

  • Speaker #0

    Ah putain, une bonne question ça. Comment on évalue le montant nécessaire pour garantir une retraite confortable en tant qu'entrepreneur individuel ?

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est une très bonne question. Ça, c'est une très bonne question. et c'est une question qui n'a pas de réponse générique. J'ai envie de te dire. De rien. Non, pourquoi elle n'a pas de réponse générique ? Parce qu'en fait, ça dépend de chacun. Clairement, ça dépend de chacun, ça dépend des ambitions de chacun, ça dépend du niveau de revenu de chacun et de ce qu'il souhaite. Maintenant, si je dois quand même te donner une petite référence, pour avoir un petit peu d'idée de ce qui se pratique et ce qui est plutôt montre que vous êtes sur une bonne voie, on considère qu'entre 5 et 10 de votre revenu consacré à l'épargne retraite, vous êtes plutôt bien. C'est-à-dire que vous êtes plutôt sur la bonne voie pour atteindre un niveau de vie à la retraite qui ressemblera à celui que vous avez en activité. D'accord ?

  • Speaker #0

    J'ai un bureau de monnaie.

  • Speaker #1

    Je parle du revenu net. D'accord ? Donc, je parle de ce fameux revenu net. Mettre entre 5 et 10 de ce fameux revenu net. Je prends un exemple. Si vous avez 1 500 par mois de revenu net, mettre entre 100 et 150 par mois de côté sur un plan d'épargne d'entraide, par exemple, ça montre que vous êtes quand même sur la bonne voie pour avoir un niveau de vie à la retraite qui soit à peu près similaire à ce que vous avez aujourd'hui. Maintenant, comme je l'ai dit précédemment, ce qu'il faut vraiment, c'est aller plus loin et aller regarder. vous, combien vous aurez à la retraite, par le fruit de votre travail, ce que vous voulez pour construire un plan qui soit sur mesure. Des fois, on ira un petit peu au-delà de ces fameux 10% si le budget le permet, d'accord ? Mais ça vous donne déjà une petite référence de savoir si vous êtes plus ou moins à côté de la plaque ou pas.

  • Speaker #0

    Ok, ça marche. Donc 5 à 10% de ce qu'on se dégage comme salaire Exactement. Super, c'est une super information, ça. Il y a une autre question, c'est comment combiner la prévoyance, l'assurance santé et la retraite pour créer une protection globale en tant qu'entrepreneur individuel ?

  • Speaker #1

    Alors, comme on l'a dit, ce sont trois sujets qui répondent à trois problématiques différentes. Le meilleur moyen, c'est de construire, comme je l'ai dit tout au début, quelque chose qui vous ressemble et qui correspond à vos attentes. Une prévoyance qui va déjà vous assurer... un niveau de revenu suffisant en cas d'arrêt de travail, en cas d'invalidité et qui va pouvoir prendre en charge ces fameux prêts professionnels qui seront quand même présents si demain vous avez un pépin de santé. Ensuite, c'est prévoir une assurance santé qui vous correspond. J'ai des besoins de lunettes, il faut quelque chose qui me couvre pour mes lunettes. L'idée, c'est que je n'aille pas craquer tout mon budget pour acheter mes lunettes ou pour demain faire des soins dentaires. Il faut quelque chose qui vous correspond. Et pour la retraite, c'est pareil, c'est-à-dire construire un plan qui vous correspond. également. Ce qu'il faut, c'est du conseil, clairement. Il faut que vous ayez quelqu'un qui puisse vous accompagner, qui puisse vous apporter des bons conseils sur ces sujets-là. Le choix du partenaire est primordial. Que ce soit quelqu'un qui vous sentez que vous avez confiance, quelqu'un qui va pouvoir vous accompagner dans le temps et dans la durée pour que ça marche, c'est déjà ce que vous sentez s'intéresse à vous et s'intéresse à vos objectifs, à vos attentes. Voilà.

  • Speaker #0

    Autre question qui me vient à la main. Qu'est-ce que tu penses du... Des courtiers, parce qu'il y a des courtiers qui se mettent à bosser là-dedans. Bien sûr. Pour te trouver les meilleures options. Qu'est-ce que tu en penses de ces pertinents ?

  • Speaker #1

    Moi, je n'ai rien contre les courtiers. Ce n'est pas mon activité. Moi, je suis agent général. Ça se rejoint un petit peu à la différence avec moi. Je suis affilié à une seule compagnie, là où le courtier va travailler avec plusieurs compagnies et va aller regarder un petit peu ce qui va être le plus intéressant. C'est comme de partout. Il y a des courtiers qui font très bien leur boulot, il y a des courtiers qui font très mal leur boulot, mais comme dans les agents généraux aussi, c'est pareil. Le choix de, comme je dis souvent, le bonhomme qui est en face, c'est lui qui va faire la différence. Vous allez avoir des courtiers qui sont très bien, qui vont aller trouver les bons contrats qui vous correspondent. Et puis il y en a d'autres qui vont s'intéresser qu'à leur propre personne et qui vont aller regarder le contrat qui leur est le plus rentable. Mais c'est comme de partout. C'est comme dans toutes les professions. Il y a des bons et il y a des mauvais. Voilà.

  • Speaker #0

    Pour finir... tu n'as pas deux, trois tips de choses vraiment intéressantes ou importantes selon toi pour les entrepreneurs individuels, les coachs, les thérapeutes, les hypnos ? Pour conclure sur ce sujet de la retraite, de la prévoyance.

  • Speaker #1

    Oui. Alors, deux, trois tips. On va redire ce que j'ai plus ou moins dit auparavant, mais je vais vraiment insister là-dessus parce que c'est hyper important. Retraite, commencer tôt, s'y intéresser tôt. Même avec un petit budget, tout ce qui est fait, il n'y a pas d'affaires. Et c'est déjà commencé à penser à l'avenir. Donc pour la retraite, commencez tôt. Pour la prévoyance, je reviens sur ce qu'on a dit avant. Regardez votre contrat. Qu'est-ce qui a été mis en place et surtout, qu'est-ce qui n'est pas couvert aujourd'hui ? C'est vraiment ça qu'il faut regarder. Regardez ce qui est exclu et vous saurez tout pourquoi vous êtes couvert. OK ? Et ensuite, faites le choix du partenaire qui vous inspire confiance. et qui va pouvoir vous accompagner dans la durée et sur lequel vous allez vous dire Lui, ce qu'il m'apporte, c'est pertinent, ça me correspond et il s'intéresse à moi.

  • Speaker #0

    Ok. Tu as aussi cette idée que les assurances, ça reste un business en fait.

  • Speaker #1

    Clairement.

  • Speaker #0

    Un business, il faut que ça soit rentable.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Et c'est important que ce soit rentable pour que les gens continuent à être assurés. Bien sûr. Donc c'est pour ça que des fois, on peut… Ils disent qu'ils sont durs avec moi à l'assurance, etc. En fait, ils ne sont pas durs. Ils font juste le job pour pouvoir continuer à assurer les gens. Lisez bien vos contrats et faites attention à ces mentions. si ou pas psy, dos ou pas dos, parce qu'à un moment, ça peut générer beaucoup de choses. J'ai une autre question à te poser. Quand, par exemple, tu as eu un cancer, il y a une notion de droit à l'oubli qui arrive. Quand j'ai rempli mes questionnaires, je me suis un peu coincé, parce que j'ai plus que 10 ans ou 5 ans. Je profite de t'avoir sur la main pour te poser la question. Cette notion de droit à l'oubli, elle existe combien de temps ?

  • Speaker #1

    Elle intervient au bout de 5 ans à la fin du protocole. 5 ans à la fin du protocole thérapeutique. Tout à fait.

  • Speaker #0

    Pas de l'annonce de l'album, mais à la fin du protocole.

  • Speaker #1

    À la fin du protocole thérapeutique. 5 ans à la fin du protocole thérapeutique. Ça a été changé en 2021. C'était 10 ans auparavant.

  • Speaker #0

    Ok, Julien. Je te remercie d'avoir pris ce temps-là pour échanger avec nous et donner de l'information à des hypnos, à des coachs, à des gens qui travaillent dans le développement personnel. C'était très agréable de rester avec toi. On se voit demain matin.

  • Speaker #1

    On se voit demain matin. Je te remercie encore une fois. C'était avec plaisir. J'espère que ça me permettra d'éclairer un petit peu la situation pour certaines personnes, de pouvoir répondre à ces questions et les sensibiliser, surtout sur ce sujet qui est primordial.

  • Speaker #0

    On laisse de quoi te contacter, que tu voies des liens.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    On va te contacter sur des voies dans les liens du podcast. et dans les rôles.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    A très bientôt.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. A bientôt. Au revoir.

Chapters

  • Introduction et présentation des intervenants

    00:48

  • Importance de la prévoyance pour les entrepreneurs

    02:25

  • Qu'est-ce que l'assurance prévoyance ?

    03:42

  • Comment la prévoyance protège les travailleurs indépendants

    10:07

  • Options de prévoyance pour les entrepreneurs du bien-être

    12:45

  • Erreurs courantes en matière de prévoyance

    16:51

  • Conseils pour une bonne prévoyance et retraite

    20:40

  • Prévoir sa retraite en tant qu'entrepreneur

    28:34

  • Combiner prévoyance et épargne retraite

    35:56

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Description

Dans cet épisode, je cède le micro à son partenaire François Roeygens, qui engage une conversation enrichissante avec Julien Celle, un expert en assurance spécialisé en prévoyance. Ensemble, ils explorent des thématiques essentielles souvent mises de côté par les entrepreneurs, notamment l'importance cruciale des assurances et de la prévoyance dans la gestion de leur activité.


François, fort de son expérience personnelle, partage son parcours difficile après avoir été en arrêt de travail en raison d'un cancer, mettant en lumière l'urgence d'une couverture adéquate. Cette discussion met en exergue la nécessité d'une réflexion approfondie sur la prévoyance, un sujet qui mérite toute notre attention. Julien, avec son expertise, explique comment la prévoyance peut compenser la perte de revenus lors d'un arrêt de travail pour des raisons de santé, soulignant ainsi l'importance de cette protection pour tous les entrepreneurs.


Au fil de l'épisode, les auditeurs découvriront les distinctions essentielles entre la prévoyance et les assurances santé classiques. Julien offre des conseils pratiques sur la manière de construire une couverture adaptée aux besoins spécifiques des entrepreneurs, leur permettant ainsi de naviguer dans les eaux parfois tumultueuses de l'entrepreneuriat avec sérénité. Le podcast insiste également sur l'importance de penser à la retraite dès le lancement de son activité, car anticiper les besoins financiers futurs est une étape clé pour assurer une stabilité à long terme.


Pour contacter Julien : https://www.cabinetjuliencelle.com/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous. Alors aujourd'hui, j'étais en RTT, c'est pas du tout moi qui ai fait l'interview. J'ai délégué mon cher et tendre, mon partenaire dans la vie comme dans le boulot, ce joli François Roigins, qui a fait l'interview avec Julien Selle, qui est assureur, et on s'est dit que c'était une bonne idée finalement de parler de choses dont on parle rarement quand on s'installe, et pourtant des choses qui sont vraiment importantes, ça va être les assurances et la prévoyance. En gros, si je suis en arrêt, qui paye ? ce ne sera pas Pôle emploi, mais France Travail. Donc, on vous propose ce petit podcast. Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne écoute.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur le podcast Hypnose et compagnie. Aujourd'hui, ce n'est pas Anna qui va s'occuper du podcast, parce qu'elle a plein de trucs à faire et que c'est un sujet qui me tenait à cœur et qui moi me tenait à cœur. Je m'appelle François, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis l'époux d'Anna et on travaille. à vous proposer du contenu pour des hypnos, des coachs, pour que vous puissiez mieux vivre votre activité. Et aujourd'hui, on accueille Julien Selle, qui est assureur, et on a souhaité faire un podcast autour d'un sujet qui est souvent peu abordé quand on se lance, voire pas du tout abordé dans les formations, qui est comment s'assurer, pourquoi s'assurer, comment on peut anticiper, préparer sa retraite. qu'est-ce qu'une prévoyance ? On se rend compte qu'il y a beaucoup d'entre vous qui n'avez même pas abordé le sujet ou qui ne savez pas ce que c'est. Donc l'idée aujourd'hui, c'est qu'avec Julien, on va vous donner du contenu parce qu'on peut toujours se dire Oh, je verrai ça plus tard. Oh là là, je pourrais quand même aller bosser avec un rhume ou avec un docoupé. Sauf que des fois, la vie fait qu'on ne peut plus aller bosser ou qu'on a besoin de faire une grosse pause. Donc, on accueille aujourd'hui Julien Selle, qui est dans la Loire, à côté de nous, et que j'ai rencontré via un réseau d'entreprise qui s'appelle Dynaby. Je vous invite donc à vous connecter, à aller faire des connexions dans les réseaux d'entreprise, parce qu'on fait de belles rencontres. Julien, bienvenue sur les Poses et Compagnie. Je te laisse te présenter un petit peu, avant qu'on n'en parle pas plus.

  • Speaker #2

    Merci. Donc, bonjour à tous. Déjà, je te remercie de me donner cette opportunité. de pouvoir aborder ces sujets qui sont primordiaux et essentiels et bien trop souvent mis de côté, comme tu dis. Donc pour me présenter en deux mots, je m'appelle Julien Selle, je suis agent AXA Prévoyance et Patrimoine, dirigeant du cabinet Julien Selle, qui est spécialisé dans la protection des revenus et du patrimoine. Concrètement, mon métier, c'est quoi ? C'est d'être aux côtés de mes clients pour les accompagner sur les sujets de prévoyance, de complémentaire santé, d'épargne et de retraite, pour faire en sorte que demain, s'ils ont un pépin de santé, qu'il puisse quand même avoir des revenus qui rentrent au sein du foyer et préparer l'avenir.

  • Speaker #1

    Ok, c'est propre, c'est du julien sel.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Speaker #1

    Du coup, première question. Alors l'idée de ce postcard est venue aussi parce que moi à un moment j'étais malade, j'ai eu un cancer, donc je suis très vite soigné, tu vois. Mais par contre, je n'ai pas pu aller bosser. Je n'ai pas pu aller bosser et j'avais... du coup, pas de revenus. Et c'est, quand on est entrepreneur, ou auto-entrepreneur, ce que vous voulez, il ne faut pas compter sur la sécurité sociale. Ils font ce qu'ils peuvent, mais bon, il ne faut pas compter dessus. Du coup, la première question qui me semble extrêmement importante, c'est qu'est-ce qu'une assurance prévoyance, et pourquoi elle est particulièrement importante pour les entrepreneurs individuels ?

  • Speaker #2

    Alors, tu as tout à fait raison sur un sujet, c'est que... quand on est entrepreneur, déjà, on se croit un petit peu super héros. On a l'impression qu'on va pouvoir aller travailler quoi qu'il arrive. Ce n'est pas vrai. Ce n'est pas le vrai. On est un humain, malgré tout. On peut avoir des soucis de santé qui font qu'à un moment, on est contraint, quoi qu'il arrive, d'arrêter son activité pour des raisons de santé. Et c'est là où va venir, justement, entrer en jeu ce qu'on appelle la prévoyance. La prévoyance, c'est quoi ? C'est une assurance. C'est une assurance qui va intervenir dans les moments où, justement, vous n'êtes pas en capacité d'exercer. votre activité professionnelle pour des raisons de santé. Ça peut être un arrêt de travail plus ou moins long, ça peut être également une invalidité totale, partielle, c'est-à-dire que vous ne pouvez plus exercer votre activité de manière définitive, et puis ça peut être plus grave, ça peut être un décès aussi qui va avoir un impact sur le foyer. Justement, l'objectif de la prévoyance, c'est d'anticiper ces situations pour pouvoir fournir un complément de revenu suffisant pour faire face à chacune.

  • Speaker #1

    de ces situations pourquoi cette différence

  • Speaker #2

    Une assurance santé classique, ça va intervenir sur des domaines différents. L'assurance santé classique, la complémentaire santé ou la mutuelle santé, c'est la même chose concrètement, ça va intervenir pour prendre en charge les soins directement. C'est-à-dire que je vais chez le médecin, j'ai une consultation à régler, la sécurité sociale en prend une partie, ma complémentaire santé, mon assurance santé va prendre en charge la différence. Demain, j'ai besoin de lunettes. c'est ma complémentaire santé qui va prendre en charge ces lunettes-là. Ce sont deux sujets qui sont différents mais complémentaires. Il y en a un qui prend en charge les soins et l'autre qui prend en charge les revenus directement. Ça, c'est la prévoyance.

  • Speaker #1

    D'accord. Ça veut dire que par exemple, si moi je suis arrêté et que par un calcul X ou Y, la Sécurité sociale va m'allouer 600 ou 700 euros ou 500 euros par mois, La prévoyance vient compléter ça à hauteur de ce qu'on a calculé en fonction de mon train de vie.

  • Speaker #2

    C'est exactement ça. Tout à fait. C'est exactement ça. Aujourd'hui, par le fruit de ton activité, tu cotises à l'URSSAF. Ces cotisations te donnent des droits. Ces droits qui vont être, par exemple, des indemnités journalières en cas d'arrêt de travail, qui vont être versées par la Sécurité sociale des indépendants, si tu y es rattaché. Et ces indemnités journalières vont être calculées en fonction de tes revenus, de ton chiffre d'affaires. si tu es en statut micro-entreprise ou au statut réel. D'accord ? Et l'objectif de la prévoyance, c'est de venir rajouter un complément de revenu à ce qui t'est versé par ton régime obligatoire pour atteindre tes objectifs à toi, pour maintenir ton train de vie, pour qu'au niveau du foyer, d'un point de vue financier, ça se passe plutôt bien.

  • Speaker #1

    Ça ne soit pas trop impacté.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Alors moi, de mon expérience, du coup... Je vais parler de mon réponse, parce que c'est celle que je connais un peu mieux.

  • Speaker #2

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Une fois, j'ai dû être arrêté un certain temps. J'ai été arrêté 4-5 mois. Et on m'a dit, dans le cadre de la sécurité sociale, qu'après 3 mois, les travailleurs indépendants n'avaient plus rien.

  • Speaker #2

    Alors, ça dépend de ton régime obligatoire,

  • Speaker #1

    justement.

  • Speaker #2

    Ça dépend. En fait, en fonction de l'activité que tu vas exercer, tu vas être attaché à une caisse qui va être différente. Tu as la caisse de la sécurité sociale des indépendants qui va concerner les hypnothérapeutes, qui va concerner les coachs. Mais il y a quelques années de cela, vous n'étiez pas rattaché à cette caisse-là, vous étiez rattaché à la CIPAV, qui fonctionnait d'une manière différente. Chaque caisse a une manière différente de fonctionner avec des prestations différentes. Aujourd'hui, les nouveaux qui s'installent sont rattachés à la sécurité sociale des indépendants et c'est pendant 12 mois que ça intervient. Donc, il y a un délai de franchise, ce qu'on appelle une carence vulgairement, c'est dire... Il faut que mon arrêt de travail soit minimum d'une certaine durée. Ça va être minimum d'une semaine. À partir de ce moment-là, la sécurité sociale s'enclenche sur une durée d'une année, de 12 mois.

  • Speaker #1

    Ok, ça marche. Est-ce qu'il y a autre chose à ajouter sur le tas ? Si on fait un calcul, grosso modo, là où je vais peut-être avoir besoin de 2 000 à 3 000 euros par mois pour vivre,

  • Speaker #2

    par exemple je vais avoir une aide de la sécurité sociale qui va être de 600 balles et il faut que j'arrive à négocier avec mon assureur une prévoyance qui me permet d'avoir 2400 euros par mois en cas de pépin c'est exactement ça alors je n'ai même pas envie de dire c'est négocier c'est il faut construire tout simplement c'est quelque chose qui va se construire ensemble moi au niveau de mon cabinet on est vraiment dans une co-construction l'idée c'est vraiment qu'on prenne tous les éléments en considération, que ce soit tes éléments personnels, ton train de vie par exemple, que ce soit tes revenus que tu perçois de par ton activité. Pourquoi ? Pour calculer ce que tu auras droit par cette fameuse sécurité sociale des indépendants parce que c'est calculé en fonction de ces fameux revenus ou ce fameux chiffre d'affaires pour les micro-entrepreneurs. Et à partir de ça, on va construire ensemble cette solution qui va correspondre à tes besoins à toi. Comme tu disais, si tu as besoin d'aller chercher 1400 euros par mois, je crois que c'est ce que tu disais, en plus de... de la sécu, on va construire quelque chose qui va correspondre à tes besoins à toi. On va même pouvoir des fois aller plus loin. Et on va aussi essayer d'avoir d'autres réflexions. Parce que maintenir le train de vie au niveau du foyer, c'est une chose. C'est très bien et c'est la base. Il y a des choses qui sont souvent oubliées, c'est au niveau professionnel. En fonction de sa structure professionnelle. Est-ce que j'ai un local ? Est-ce que je paye l'un et un loyer ? Si je suis en arrêt, ce loyer, je vais devoir le payer. Qui c'est qui va le payer ? Est-ce que j'ai les capacités pour ? Ou est-ce qu'il faut plutôt que je le fasse ? Ouvrir par ma prévoyance. Tout ça, c'est des choses qu'on va tenir en compte pour construire quelque chose qui te correspond.

  • Speaker #1

    OK. Top. Deuxième question.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Je commence à répondre là, mais moi je suis avec la deuxième question. Comment une assurance prévoyance peut-elle protéger un coach ou un thérapeute en cas d'arrêt temporaire ou permanent de l'activité, pour des raisons de santé ?

  • Speaker #2

    Alors, comme déjà dit, en fait, la prévoyance, elle va venir en plus de la sécurité sociale des indépendants. Elle va venir en plus du régime obligatoire. Elle va verser ce qu'on appelle des indemnités journalières. C'est-à-dire qu'il va y avoir... à la fin du mois un chèque qui va vous être adressé en complément de la sécurité sociale pour compléter ce manque de revenus. Donc ça, ça va être en cas d'arrêt de travail, ça peut aller sur une durée qui va aller jusqu'à 3 ans maximal pour un arrêt de travail. Si cet arrêt de travail durait plus longtemps ou si c'était un élément grave qui faisait qu'on basculait sur une invalidité, à ce moment-là, on va mettre en place des scènes de rente, c'est-à-dire un complément de revenus tous les mois. jusqu'au moment où vous partez à la retraite. Pareil pour compléter ce train de vie-là. La construction, c'est ce que je disais tout à l'heure, à la base, elle est hyper importante. Ce qui est important, c'est de savoir qui vous êtes, ce que vous faites, comment vous le faites et là où vous voulez aller. À partir du moment où on connaît ces éléments, on va pouvoir construire quelque chose de très personnalisé. Ça va être des indemnités qui vont commencer à aller 200 euros par mois, mais ça peut aller jusqu'à plusieurs milliers d'euros par mois. Pour le coup, ça va vraiment s'adapter à chacun.

  • Speaker #1

    Ok, ça va. Et pour rappel, c'est important ce que tu as dit, c'est que c'est dans une durée de trois ans.

  • Speaker #2

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Et après, on bascule dans un autre statut qui est l'invalidité.

  • Speaker #2

    Exactement, exactement.

  • Speaker #1

    Et qui se recalcule, enfin c'est un autre travail.

  • Speaker #2

    Exactement, c'est complètement un autre travail. Si tu veux en parler un petit peu, l'invalidité, en fait, c'est quoi ? C'est un moment où vous avez eu un arrêt de travail relativement long. En tout cas, il y a des séquelles qui font qu'au bout de trois ans, vous êtes quand même toujours en arrêt de travail. Donc, c'est lourd quand même ce qui vous arrive. Et à ce moment-là, ça veut potentiellement dire que votre activité, vous ne pourrez peut-être plus jamais la reprendre. Potentiellement. D'accord ? Et à ce moment-là, qu'est-ce qui se passe ? Il y a une expertise qui est faite par un médecin, tout simplement. Et c'est ce médecin qui vient expertiser et dire est-ce que vous êtes en capacité ou pas de reprendre votre activité telle que vous le faisiez avant ? Oui. Tant mieux, très bien. C'est reparti pour un tour. Non. Est-ce que vous pouvez la reprendre au moins un petit peu ? Ce qu'on appelle une invalidité partielle. Je peux reprendre mon activité, mais j'ai quelque chose qui fait que je travaille moins vite, moins bien, moins de patients. Je perds du chiffre, je perds du revenu. Donc, mon revenu est dégradé. Ou même plus grave, je ne peux plus du tout exercer.

  • Speaker #1

    Ok. Troisième question.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est, quelles sont les options de prévoyance spécifiques à un entrepreneur dans les métiers du développement personnel ? Est-ce qu'il y a des produits d'assurance spécifiques, de prévoyances qui sont spécifiquement conçus pour les gens dans ce secteur-là ?

  • Speaker #2

    Alors, je vais vous parler pour mon cas parce que des assurances, des prévoyances, il y en a une multitude. En tout cas, ça ne manque à venir, il n'y a pas d'option à proprement parler. D'accord ? Pourquoi ? Parce que dès le départ, on va prendre en compte justement votre activité, on va prendre en compte qui vous êtes, ce que vous faites. C'est ce que j'ai dit. Et cette profession doit faire partie intégrante et doit faire partie du cœur de la prévoyance. Plutôt que des options, moi je dirais que ce qu'il faut surtout regarder, c'est si de base cette solution est adaptée ou pas à votre profession. Concrètement, c'est se poser les bonnes questions. Est-ce que toutes les typologies d'arrêt de travail sont couvertes ? Est-ce que c'est uniquement des accidents ? Est-ce que certaines pathologies sont exclues ? Je pense par exemple à des burn-out, à des dépressions, à des problèmes de dos. qui sont en soi sont exclus, soit nécessitent une hospitalisation ou une intervention chirurgicale. Ça va être aussi se poser d'autres questions. Est-ce que ma prévoyance va regarder si je suis en mesure d'exercer une autre activité ? Est-ce qu'elle va quand même m'indemniser ? Ou est-ce qu'elle va se focaliser sur mon activité actuelle ? Quel justificatif on va me demander aussi pour me payer ? Est-ce qu'on va me demander des rapports qui vont monter sur des dizaines d'années ? Ou est-ce que ça va simplement être... deux, trois documents qui vont être cohérents et en lien avec cette situation. Et puis après, il y a aussi, qui est-ce qui va s'occuper de moi le moment venu ? Demain, je suis malade, qui est-ce que je contacte ? Et qui est-ce qui suit mon dossier ? Est-ce que c'est une plateforme ou est-ce que c'est simplement mon interlocuteur habituel et qui me connaît ? Et c'est vraiment toutes ces questions qu'il faut se poser et qu'il faut regarder et comprendre pour savoir si cette solution, elle s'adapte à mon activité ou pas. J'ai envie de dire que ce n'est pas vraiment des options, c'est vraiment ce que ça a été. construit cette solution à la base pour répondre à votre situation.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc, on revient en fait dans le fait qu'il n'y a pas un ou des produits spécifiques à notre branche.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    mais que ça se co-construit avec la personne, avec le travail, avec notre assureur ou un comptier.

  • Speaker #2

    C'est exactement ça. Il faut à la base justement que la solution qu'on vous présente puisse s'adapter d'elle-même. Il ne faut pas que ce soit une option. Il ne faut pas qu'en fait on force la solution à s'adapter à votre situation. Il faut que de base, elle puisse le prendre en compte, vraiment. Et ça, c'est vraiment des choses à faire. Attention, c'est juste de la logique, de se dire comment ça se passe le moment venu, qu'est-ce qu'on va me demander. le moment venu.

  • Speaker #1

    C'est important ce qu'il a dit quand on a parlé de dépression,

  • Speaker #2

    ou de mal de dos, des choses comme ça.

  • Speaker #1

    C'est des choses qui peuvent arriver chez nous. Des traumatismes vicariants, des choses comme ça, des choses qui peuvent être assez impactantes chez les praticiens ou les praticiennes. Lisez bien les options qu'on vous propose dans vos assurances, étant donné qu'il y a ce qu'on appelle une optompsie, je crois.

  • Speaker #2

    Oui, peut-être.

  • Speaker #1

    L'optompsie, c'est... Est-ce qu'il y a besoin d'être hospitalisé pour être pris en charge ou pas ?

  • Speaker #2

    C'est exactement ça. Et je te rejoins tout à fait là-dessus. Faites très attention à ça. Est-ce que, justement, ces problèmes d'orso ou ces problèmes d'ordre psy sont couverts de base ? Est-ce que c'est une option ajoutée ? Si oui, je vous invite très fortement à l'ajouter. Parce que ce n'est pas parce qu'on fait une dépression, ce n'est pas parce qu'on fait un burn-out, qu'on va forcément passer par la case d'hôpital psychiatrique. Ça ne le nécessite pas forcément. et c'est dommage d'avoir cette condition obligatoire pour être indemnisé.

  • Speaker #1

    Donc, faites bien attention à cette option-là. Si je peux me permettre, regardez votre contrat et sollicitez votre assureur pour qu'il puisse ou qu'elle puisse vous rendre ça en considération. Ça ne veut pas dire que vous allez l'utiliser, ça veut dire que vous êtes prévoyant pour vous et votre entourage. Alors, on va rentrer dans notre domaine, c'est quelles sont les erreurs courantes que toi, tu as pu rencontrer ? entendu chez les entrepreneurs individuels, chez les psychos, chez les coachs, chez les ethnos, en matière de prévoyance et comment les éviter ? On a déjà parlé de l'option psy juste avant. Est-ce qu'il y a d'autres choses ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, dans les heures que je constate de manière assez régulière, c'est surtout au niveau des montants qui sont prévus en couverture, en garantie, les montants pour l'indemnisation. Je constate souvent qu'ils sont décorrélés des besoins réels. Alors... que ce soit à la hausse comme à la baisse je vais rencontrer des personnes qui vont sous-évaluer leurs besoins ils vont laisser sous-évaluer parce qu'ils vont pas prendre en compte toutes les dépenses contraintes qu'il y aura en cas d'arrêt de travail ou en cas d'invalidité tu vois je parlais tout à l'heure des frais professionnels le loyer c'est bête mets un loyer ici dans un local pour recevoir tes clientes tes patients demain si t'es en arrêt de travail il faut le payer quand même ce loyer c'est sûr il faut le prendre en compte et ça c'est souvent des dépenses qui sont mises de côté, qui sont oubliées et à contrario j'en ai aussi qui prévoient des couvertures beaucoup plus importantes que ce qu'ils devraient, souvent parce qu'ils ont mal pris en compte et mal calculé les indemnités journalières de leur régime obligatoire, ce que je t'expliquais tout à l'heure ce qui est calculé en fonction de tes revenus ou de ton chiffre d'affaires et bien ça souvent c'est mal calculé et du coup vous payez pour des prestations dont vous n'avez pas spécialement besoin et qui des fois ne marchent que pour le coup donc... Voilà, ça c'est une des erreurs courantes que je vois, mauvais montant évalué au départ. Et une autre erreur fréquente que je constate, c'est au niveau des franchises ou des carences. Tu sais, quand on met en place une prévoyance, il faut attendre un certain nombre de jours pour que celle-ci s'active. Ces franchises ou ces carences qu'on appelle vulgairement, c'est quelque chose qui est modulable, on les choisit. Il y en a plusieurs qui sont proposées et il faut qu'elles s'adaptent à la situation de chacun. C'est-à-dire qu'on va prendre en compte... l'activité, on va prendre en compte le niveau de trésorerie qu'il y a, puis tout simplement au bout de combien de temps il est vraiment nécessaire d'intervenir. Et j'en vois qui ont des franchises ou des carences qui sont très très très courtes, c'est-à-dire qu'on va intervenir très vite, c'est très bien, mais des fois il n'y a pas cette nécessité financière derrière. C'est-à-dire que la personne est capable de faire le lien peut-être pendant 15 jours, peut-être pendant un mois tout seul, et justement en retravaillant sur ces franchises, on va pouvoir faire faire aussi des économies. sur les cotisations de prévoyance sans dégrader la situation puisque c'est déjà fait par ailleurs.

  • Speaker #1

    Je vois ce que tu veux dire. Petit perso, moi j'ai un mois de carence. Oui. Quand t'as arrêté, ça permet de faire le lien.

  • Speaker #2

    Un mois, c'est quelque chose de courant. Ce que je vois le plus, c'est soit un mois, soit 15 jours. Le 15 jours, c'est une durée qui plaît plutôt bien. Parce qu'avant 15 jours, on est sur des petites pathologies qui font qu'on va s'arrêter à les 24-48 heures potentiellement. histoire de se remettre d'un plomb. Mais techniquement, on va pouvoir aller travailler. Au-delà de 15 jours, on va être sur des pathologies qui vont être quand même un petit peu plus lourdes et qui vont nécessiter justement d'avoir un lien. Et le 15 jours ?

  • Speaker #1

    Plutôt 15 jours ?

  • Speaker #2

    Oui, plutôt 15 jours, c'est ce qui plaît bien. Et tu vois, souvent, moi, je fais un parallèle avec les vacances. Quand vous prenez des vacances, j'ai un bon nombre de clients, moi, qui prennent minimum 15 jours de vacances. Donc pendant 15 jours, ils ne travaillent pas. Pendant 15 jours, il n'y a rien qui rentre dans la structure. Pourtant, quand ils reviennent, l'entreprise est toujours présente. Ça veut dire que 15 jours sans travailler, ils sont capables de l'assumer.

  • Speaker #1

    Ok, ça marche. Je crois qu'on a fait un peu le tour sur les prévoyances. Est-ce que tu as quelque chose à ajouter ou un conseil à donner ?

  • Speaker #2

    Alors, un conseil à donner, je vais redire ce que j'ai déjà dit. Regardez bien la prévoyance que vous avez aujourd'hui, notamment ces questions des problèmes de dos, des problèmes d'ordre psy également, si vous êtes bien couverts. pour regarder surtout et questionner votre assureur sur comment ça se passe le moment venu. C'est vraiment une question qu'il faut poser. De se dire, demain, j'ai un pépin qui je contacte, qu'est-ce qu'on va me demander ? Comment ça se passe ? C'est ce qu'il y a de plus important.

  • Speaker #1

    Parce que ce qui fait foi, en fait, c'est le contrat qu'on va signer.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    L'assureur, il va s'en aller, il va dire, le contrat,

  • Speaker #2

    c'est ça,

  • Speaker #1

    on applique ça, on s'arrange.

  • Speaker #2

    Il n'y a pas de on s'arrange, c'est vraiment on applique. le contrat tel quel. Maintenant, comme je dis toujours, il faut savoir comment ça se passe le moment venu, c'est-à-dire qui je contacte, surtout pour savoir quel délai ça va prendre. Je n'ai rien contre les plateformes, mais si vous passez par une plateforme, vous avez des interlocuteurs qui sont différents à chaque fois, il faudrait expliquer votre histoire à chaque fois, et ça peut des fois prendre plus de temps. Si vous avez un interlocuteur qui vous connaît, qui vous suit, ça peut aller beaucoup plus vite.

  • Speaker #1

    On parle retraite ?

  • Speaker #2

    On peut parler retraite.

  • Speaker #1

    comment on va pouvoir réfléchir ou préparer sa retraite en tant qu'entrepreneur individuel ? Qu'est-ce que tu en penses ? Qu'il y a quoi comme régime de retraite ? Quels sont les écarts entre la retraite d'un salarié et celle d'un entrepreneur ? Il y a plein de choses à aller explorer. On n'explorera sûrement pas tout, ce qui n'est pas un bel sujet, mais au moins qu'on ait des pistes.

  • Speaker #2

    Bien sûr. Alors, la retraite, c'est un sujet. C'est un sujet réel sur lequel il faut se pencher et sur lequel il faut se pencher relativement tôt. C'est quelque chose qu'on a encore plus que la prévoyance, je veux dire, commence à reporter à plus tard. Et pourtant, c'est essentiel de s'y prendre tôt. La retraite, comment ça marche ? Déjà, de base, aujourd'hui, en travaillant, vous cotisez pour votre retraite. C'est par vos revenus ou par le montant de votre chiffre d'affaires en fonction de votre statut. que vous allez cotiser pour votre retraite de demain. Cette retraite, c'est déjà important de savoir où est-ce que vous allez, c'est-à-dire par le fruit de votre travail, où est-ce que ça vous mène. Il y a des choses tout bêtes et toutes simples qui existent. Le gouvernement a mis en place le site qui s'appelle l'assurance-retraite.fr sur lequel tout le monde peut gratuitement consulter son relevé de carrière et avoir une estimation de la date à laquelle il peut partir et une estimation du montant. Ça reste des estimations. Mais déjà, ça donne une visibilité. D'accord ? Donc ça, c'est déjà important de savoir où est-ce qu'on va par le cours de son travail. Et ensuite, une fois qu'on sait où est-ce qu'on va, est-ce que ça nous correspond ? Est-ce que ça correspond à nos attentes ou pas ? Et si ça ne correspond pas à nos attentes, c'est là où il faut mettre en place certaines choses.

  • Speaker #1

    D'accord. Quelles choses on peut mettre en place du coup ?

  • Speaker #2

    Alors, il y en a plusieurs qui sont possibles. Il y en a une multitude. On peut faire de l'immobilier. J'ai certains clients qui travaillent sur l'immobilier. J'en ai d'autres. On travaille sur de l'épargne financière classique, c'est-à-dire de l'argent qu'on va mettre de côté tous les mois. Cette solution, elle a des avantages, c'est-à-dire que vous allez être maître de votre budget, c'est-à-dire qu'en fonction de votre budget, vous allez pouvoir mettre de l'argent de côté tous les mois sur des solutions de type plan d'épargne retraite, PER par exemple, qui peuvent avoir des avantages fiscaux. Et cet argent-là, il sera disponible au moment où vous partez à la retraite pour vous faire un complément de revenu.

  • Speaker #1

    D'accord. Qu'est-ce que tu penses de ces produits-là ? Tu trouves que c'est pertinent ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, je suis clairement pour ce type de produit-là. Je trouve que c'est hyper pertinent. C'est hyper pertinent parce qu'en fait, c'est quelque chose qu'on va vraiment pouvoir piloter. Nous, au cabinet, dans notre méthode de travail, on va tenir compte justement de cette fameuse retraite de base calculée par le fruit du travail. Mais également, derrière, on va, en fonction de vos ambitions, vous créer un plan d'épargne sur mesure. Plan d'épargne sur mesure, c'est quoi ? C'est de dire, je vais prendre un exemple, vous voulez avoir 2000 euros de retraite par mois, c'est très bien, si par le fruit de votre travail, vous n'arrivez qu'à 1500. on va vous expliquer et vous montrer comment vous pouvez aller chercher ces 500 euros qui vous manquent pour aller justement atteindre votre objectif.

  • Speaker #1

    Il n'y a rien sans nepsus.

  • Speaker #2

    Il n'y a rien.

  • Speaker #1

    Ok. Donc ça, c'est les produits à la déparle retraite. C'est ça. Que tu recommandes en complément. En pensant que je crois que le minimum, c'est yes, tu me dis si je me trompe. pas toujours hyper refait là-dessus, c'est quelque chose comme 800 euros par mois, je crois.

  • Speaker #2

    C'est à peu près quelque chose comme ce niveau-là, en sachant une chose, que ça, c'est ce qu'il y a à l'heure d'aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui, on va plus tard.

  • Speaker #2

    Voilà, tout à fait. À l'instant, c'est ça, il y a beaucoup de choses qui se passent en ce moment, il y a beaucoup surtout de personnes qui n'arrivent pas à se mettre d'accord, on va dire, sur ce que deviendra la retraite de demain. Donc, c'est quelque chose qui existe, ce minimum vieillesse. Est-ce qu'il sera encore là demain ? Je ne peux pas le garantir. Donc, nous, on part du principe qu'il n'y sera pas et on travaille comme s'il n'y était pas. Et s'il y est, tant mieux, j'ai envie de dire. Tout le monde sera content. Voilà, exactement. Tout le monde sera content à la fin.

  • Speaker #1

    Ça marche. Autre question. Tu as parlé d'immobilier. Comment un assureur peut accompagner sur des marges d'immobilier, des choses comme ça ?

  • Speaker #2

    Il y a plusieurs façons d'accompagner. Alors, sur l'immobilier classique, ça va être plus sur du conseil, concrètement. Sur des conseils d'un point de vue fiscaux, essentiellement. Ce n'est pas moi qui vais te conseiller sur cet appartement, il est bien ou il n'est pas bien. Je n'y connais rien d'immobilier. Je n'ai aucune prétention, en tout cas, de savoir si cet appartement que tu vas louer est plutôt bien situé, mal situé ou autre. Par contre, d'un point de vue accompagnement patrimonial, je vais pouvoir t'accompagner sur le type de fiscalité à choisir. Est-ce qu'il faut plutôt choisir sur du micro-poncier plutôt que sur du régime réel ? Quelle est la rentabilité aussi nette de ton affaire ? Parce que ça, c'est des choses souvent que les gens oublient. Ils regardent combien ils ont acheté, combien ils touchent par mois. Sauf qu'ils oublient d'enlever les charges, ils oublient d'enlever les impôts. Ils prennent quand même un beau morceau au passage. Et en termes de rentabilité nette, des fois, on a des choses qui sont très loin des espérances. Donc, un accompagnement sur la partie fiscale. Et puis derrière, on va aussi proposer des solutions sur ce qu'on appelle de la SCPI, par exemple. Je ne sais pas si ça te parle. ce qu'on appelle de l'immobilier papier. C'est concrètement pour les personnes qui souhaitent investir dans l'immobilier, mais qui ne veulent pas en avoir tous les contrats. Je ne veux pas gérer mon locataire, je ne veux pas gérer les travaux, etc. On va proposer des solutions clés en main, où tout ce que vous allez percevoir, c'est simplement des loyers qui rentrent sans avoir les contrats. Ça fait rêver. Ça fait presque rêver. Ça fait presque rêver.

  • Speaker #1

    Le mot important de la phrase, c'est presque. il y a forcément des contraintes c'est comme de partout,

  • Speaker #2

    il y a des contraintes mais c'est comme demain, tu achètes un appartement tu as forcément des contraintes aussi le tout, c'est pas de faire n'importe quoi c'est de faire quelque chose qui te correspond qui vous correspond, qui correspond à votre situation et à vos envies on va pas vous forcer à aller sur ce biais là si vous n'avez pas envie et si ça ne vous correspond pas il faut vraiment construire quelque chose personnalisé, qui correspond à vos attentes et qui correspondra surtout à vos objectifs finaux

  • Speaker #1

    Ok, ça marche. Est-ce qu'il y a des dispositifs spécifiques de retraite pour les entrepreneurs ou pour les accompagnants dans le bien-être ?

  • Speaker #2

    Alors, dispositifs spécifiques, on en a un petit peu parlé, c'est le plan d'épargne retraite qui existe, qui s'adapte bien aux indépendants, qui s'adapte bien surtout aux indépendants qui sont en régime réel, c'est-à-dire pas en miscro pour le coup. Puisqu'il peut rentrer dans le cadre du Madeleine. Le Madeleine, c'est quoi ? C'est simplement un dispositif fiscal qui permet de dire je vais financer ma retraite par l'intermédiaire de mon activité professionnelle en finançant tout simplement mon activité pro Ça, c'est un dispositif qui existe. Il y en a d'autres aussi. Le choix, j'ai envie de dire, de cette fameuse coquille. Moi, j'appelle ça une coquille, en fait. Pour moi, que ce soit un plan de retraite ou une autre typologie. ça peut être de l'assurance vie, ça peut être du contrat de capitalisation, peu importe, pour moi, ça, c'est une coquille, d'accord ? Et c'est dans cette coquille qu'on va venir justement mettre les fameux ingrédients qui vont pouvoir te correspondre à toi, ok ? Et le choix de cette coquille, elle va dépendre de qui tu es, de ce que tu fais, de ta situation, est-ce que tu es seul, est-ce que tu es marié, tu as des enfants, où est-ce que tu vas, etc. Et ça, c'est un choix qu'on fait ensemble en connaissant les deux.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #2

    Voilà. Ok.

  • Speaker #1

    Bon, t'as déjà répondu à cette question, mais...

  • Speaker #0

    on va quand même la reposer, à partir de quel moment un entrepreneur dans le domaine du développement personnel doit commencer à penser à sa retraite ?

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est une très bonne question. Parce que comme je l'ai dit tout à l'heure, c'est un sujet qui est souvent remis à deux mains. Et pour le coup, sur les nouvelles générations, c'est un sujet qui prend en main très rapidement.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Oui, je suis épaqué de voir des jeunes qui se lancent, qui ont la trentaine à peine et qui déjà pensent à la retraite. Et à contrario, j'en ai qui ont la quarantaine passée parce que c'est un temps et qui commencent à s'y mettre. Je ne veux pas que tu parles. Mais tu vois, il y a vraiment un écart générationnel. Alors, je ne sais pas à quoi c'est dû. Est-ce que c'est le fait aussi que d'un point de vue médiatique, on en a beaucoup parlé ? Est-ce que c'est parce qu'il y a eu beaucoup de changements dernièrement sur les sujets de la retraite ? Mais en tout cas, le plus tôt, c'est le mieux. Le plus tôt, c'est le mieux. Pourquoi ? Parce que tout ce que vous avez fait, déjà, ça sera plus à faire. Tout simplement.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça vient aussi d'une forme d'éducation financière ?

  • Speaker #1

    Mais certainement. Certainement.

  • Speaker #0

    Alors, ça rentre dans le cadre d'une grande lacune où on parle souvent à droite, à gauche, c'est l'éducation financière, qui n'est pas juste faire ses comptes, mais où est-ce que j'investis mon argent ? Qu'est-ce que j'en fais ? Comment j'épargne-ci ? Pourquoi l'immobilier ? Comment l'immobilier, par exemple ? qu'est-ce que c'est un plan d'épargne d'action et ainsi de suite. C'est toute une question financière qu'on ne va pas faire là, mais peut-être que les générations avant moi, qui ont une trentaine d'années ou un peu moins, ont une meilleure éducation. Est-ce que ça vient pas aussi du contexte socio-économique, de comment tu as été élevé, et ainsi de suite. Il y a plein de paramètres là-dedans. Ce n'est pas qu'une question générationnelle, je pense.

  • Speaker #1

    Non, mais bien sûr, je suis tout à fait d'accord avec toi. Et je pense qu'en effet, le fait que cette génération a peut-être été plus sensibilisée par l'intermédiaire de leurs parents sur ces problématiques-là, fait qu'aujourd'hui, ils sont plus avertis, ils s'y intéressent plus, et tant mieux. Alors après, c'est très bien parce qu'ils commencent tôt, on leur demande des petits budgets du coup. Parce que, je prends un exemple qui n'a rien à voir avec la retraite, mais imaginons que tu as prévu d'offrir un voyage à ta chère étendre, que tu voulais offrir un joli tour du monde. On va dire un budget, allez, 30 000 euros, histoire de simplifier les calculs. Si tu te dis, dans trois ans de vue offre, il faut mettre 10 000 euros par mois, 10 000 euros par an de côté pour arriver à les sortir quand même. Si le même voyage, le même budget, tu dis, je lui fais dans 10 ans. En fait, au lieu de mettre 10 000 euros par an de côté, tu ne vas en mettre que 3 000. D'un point de vue budgétaire, ça passe peut-être plus facilement. Au bout, tu arrives à la même chose, sauf que tu te donnes beaucoup plus de temps pour y arriver. La retraite, c'est pareil. Si tu te donnes 20 ans pour la construire, ça sera beaucoup plus facile que si tu ne donnes que 10 ans pour la construire.

  • Speaker #0

    Ok, ça marche. Au moins, l'analogie est simple, elle est claire, elle est propre. Tout le monde a compris, même moi.

  • Speaker #1

    Eh bien, tant mieux, si c'est clair.

  • Speaker #0

    Il y a une question qui a été posée, c'est comment choisir entre une assurance prévoyance et une épargne retraite, ou il faut-il combiner les deux ?

  • Speaker #1

    Alors... On l'a plus ou moins dit, en fait, les deux sont complémentaires, elles ne vont pas répondre aux mêmes problématiques. La prévoyance, ça va vraiment être sur un sujet de préserver mon niveau de vie. Et d'ailleurs, il faut commencer par là, c'est la base. C'est-à-dire que je commence par m'assurer que quoi qu'il se passe dans ma vie, j'ai des niveaux de revenus qui rentrent suffisants. Une fois que j'ai cette base-là, que je suis assuré d'avoir un montant de revenus qui rentre, tous les mois sur mon compte, quoi qu'il m'arrive, je pense à l'avenir et je pense à la retraite. D'accord ? Mais clairement, d'abord, on assure le présent avant de penser à l'avenir.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Donc la priorité des priorités pour toi, c'est la prévoyance et ensemble, on construit la retraite.

  • Speaker #1

    Clairement.

  • Speaker #0

    Clairement,

  • Speaker #1

    d'accord. Ouais.

  • Speaker #0

    Ah putain, une bonne question ça. Comment on évalue le montant nécessaire pour garantir une retraite confortable en tant qu'entrepreneur individuel ?

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est une très bonne question. Ça, c'est une très bonne question. et c'est une question qui n'a pas de réponse générique. J'ai envie de te dire. De rien. Non, pourquoi elle n'a pas de réponse générique ? Parce qu'en fait, ça dépend de chacun. Clairement, ça dépend de chacun, ça dépend des ambitions de chacun, ça dépend du niveau de revenu de chacun et de ce qu'il souhaite. Maintenant, si je dois quand même te donner une petite référence, pour avoir un petit peu d'idée de ce qui se pratique et ce qui est plutôt montre que vous êtes sur une bonne voie, on considère qu'entre 5 et 10 de votre revenu consacré à l'épargne retraite, vous êtes plutôt bien. C'est-à-dire que vous êtes plutôt sur la bonne voie pour atteindre un niveau de vie à la retraite qui ressemblera à celui que vous avez en activité. D'accord ?

  • Speaker #0

    J'ai un bureau de monnaie.

  • Speaker #1

    Je parle du revenu net. D'accord ? Donc, je parle de ce fameux revenu net. Mettre entre 5 et 10 de ce fameux revenu net. Je prends un exemple. Si vous avez 1 500 par mois de revenu net, mettre entre 100 et 150 par mois de côté sur un plan d'épargne d'entraide, par exemple, ça montre que vous êtes quand même sur la bonne voie pour avoir un niveau de vie à la retraite qui soit à peu près similaire à ce que vous avez aujourd'hui. Maintenant, comme je l'ai dit précédemment, ce qu'il faut vraiment, c'est aller plus loin et aller regarder. vous, combien vous aurez à la retraite, par le fruit de votre travail, ce que vous voulez pour construire un plan qui soit sur mesure. Des fois, on ira un petit peu au-delà de ces fameux 10% si le budget le permet, d'accord ? Mais ça vous donne déjà une petite référence de savoir si vous êtes plus ou moins à côté de la plaque ou pas.

  • Speaker #0

    Ok, ça marche. Donc 5 à 10% de ce qu'on se dégage comme salaire Exactement. Super, c'est une super information, ça. Il y a une autre question, c'est comment combiner la prévoyance, l'assurance santé et la retraite pour créer une protection globale en tant qu'entrepreneur individuel ?

  • Speaker #1

    Alors, comme on l'a dit, ce sont trois sujets qui répondent à trois problématiques différentes. Le meilleur moyen, c'est de construire, comme je l'ai dit tout au début, quelque chose qui vous ressemble et qui correspond à vos attentes. Une prévoyance qui va déjà vous assurer... un niveau de revenu suffisant en cas d'arrêt de travail, en cas d'invalidité et qui va pouvoir prendre en charge ces fameux prêts professionnels qui seront quand même présents si demain vous avez un pépin de santé. Ensuite, c'est prévoir une assurance santé qui vous correspond. J'ai des besoins de lunettes, il faut quelque chose qui me couvre pour mes lunettes. L'idée, c'est que je n'aille pas craquer tout mon budget pour acheter mes lunettes ou pour demain faire des soins dentaires. Il faut quelque chose qui vous correspond. Et pour la retraite, c'est pareil, c'est-à-dire construire un plan qui vous correspond. également. Ce qu'il faut, c'est du conseil, clairement. Il faut que vous ayez quelqu'un qui puisse vous accompagner, qui puisse vous apporter des bons conseils sur ces sujets-là. Le choix du partenaire est primordial. Que ce soit quelqu'un qui vous sentez que vous avez confiance, quelqu'un qui va pouvoir vous accompagner dans le temps et dans la durée pour que ça marche, c'est déjà ce que vous sentez s'intéresse à vous et s'intéresse à vos objectifs, à vos attentes. Voilà.

  • Speaker #0

    Autre question qui me vient à la main. Qu'est-ce que tu penses du... Des courtiers, parce qu'il y a des courtiers qui se mettent à bosser là-dedans. Bien sûr. Pour te trouver les meilleures options. Qu'est-ce que tu en penses de ces pertinents ?

  • Speaker #1

    Moi, je n'ai rien contre les courtiers. Ce n'est pas mon activité. Moi, je suis agent général. Ça se rejoint un petit peu à la différence avec moi. Je suis affilié à une seule compagnie, là où le courtier va travailler avec plusieurs compagnies et va aller regarder un petit peu ce qui va être le plus intéressant. C'est comme de partout. Il y a des courtiers qui font très bien leur boulot, il y a des courtiers qui font très mal leur boulot, mais comme dans les agents généraux aussi, c'est pareil. Le choix de, comme je dis souvent, le bonhomme qui est en face, c'est lui qui va faire la différence. Vous allez avoir des courtiers qui sont très bien, qui vont aller trouver les bons contrats qui vous correspondent. Et puis il y en a d'autres qui vont s'intéresser qu'à leur propre personne et qui vont aller regarder le contrat qui leur est le plus rentable. Mais c'est comme de partout. C'est comme dans toutes les professions. Il y a des bons et il y a des mauvais. Voilà.

  • Speaker #0

    Pour finir... tu n'as pas deux, trois tips de choses vraiment intéressantes ou importantes selon toi pour les entrepreneurs individuels, les coachs, les thérapeutes, les hypnos ? Pour conclure sur ce sujet de la retraite, de la prévoyance.

  • Speaker #1

    Oui. Alors, deux, trois tips. On va redire ce que j'ai plus ou moins dit auparavant, mais je vais vraiment insister là-dessus parce que c'est hyper important. Retraite, commencer tôt, s'y intéresser tôt. Même avec un petit budget, tout ce qui est fait, il n'y a pas d'affaires. Et c'est déjà commencé à penser à l'avenir. Donc pour la retraite, commencez tôt. Pour la prévoyance, je reviens sur ce qu'on a dit avant. Regardez votre contrat. Qu'est-ce qui a été mis en place et surtout, qu'est-ce qui n'est pas couvert aujourd'hui ? C'est vraiment ça qu'il faut regarder. Regardez ce qui est exclu et vous saurez tout pourquoi vous êtes couvert. OK ? Et ensuite, faites le choix du partenaire qui vous inspire confiance. et qui va pouvoir vous accompagner dans la durée et sur lequel vous allez vous dire Lui, ce qu'il m'apporte, c'est pertinent, ça me correspond et il s'intéresse à moi.

  • Speaker #0

    Ok. Tu as aussi cette idée que les assurances, ça reste un business en fait.

  • Speaker #1

    Clairement.

  • Speaker #0

    Un business, il faut que ça soit rentable.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Et c'est important que ce soit rentable pour que les gens continuent à être assurés. Bien sûr. Donc c'est pour ça que des fois, on peut… Ils disent qu'ils sont durs avec moi à l'assurance, etc. En fait, ils ne sont pas durs. Ils font juste le job pour pouvoir continuer à assurer les gens. Lisez bien vos contrats et faites attention à ces mentions. si ou pas psy, dos ou pas dos, parce qu'à un moment, ça peut générer beaucoup de choses. J'ai une autre question à te poser. Quand, par exemple, tu as eu un cancer, il y a une notion de droit à l'oubli qui arrive. Quand j'ai rempli mes questionnaires, je me suis un peu coincé, parce que j'ai plus que 10 ans ou 5 ans. Je profite de t'avoir sur la main pour te poser la question. Cette notion de droit à l'oubli, elle existe combien de temps ?

  • Speaker #1

    Elle intervient au bout de 5 ans à la fin du protocole. 5 ans à la fin du protocole thérapeutique. Tout à fait.

  • Speaker #0

    Pas de l'annonce de l'album, mais à la fin du protocole.

  • Speaker #1

    À la fin du protocole thérapeutique. 5 ans à la fin du protocole thérapeutique. Ça a été changé en 2021. C'était 10 ans auparavant.

  • Speaker #0

    Ok, Julien. Je te remercie d'avoir pris ce temps-là pour échanger avec nous et donner de l'information à des hypnos, à des coachs, à des gens qui travaillent dans le développement personnel. C'était très agréable de rester avec toi. On se voit demain matin.

  • Speaker #1

    On se voit demain matin. Je te remercie encore une fois. C'était avec plaisir. J'espère que ça me permettra d'éclairer un petit peu la situation pour certaines personnes, de pouvoir répondre à ces questions et les sensibiliser, surtout sur ce sujet qui est primordial.

  • Speaker #0

    On laisse de quoi te contacter, que tu voies des liens.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    On va te contacter sur des voies dans les liens du podcast. et dans les rôles.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    A très bientôt.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. A bientôt. Au revoir.

Chapters

  • Introduction et présentation des intervenants

    00:48

  • Importance de la prévoyance pour les entrepreneurs

    02:25

  • Qu'est-ce que l'assurance prévoyance ?

    03:42

  • Comment la prévoyance protège les travailleurs indépendants

    10:07

  • Options de prévoyance pour les entrepreneurs du bien-être

    12:45

  • Erreurs courantes en matière de prévoyance

    16:51

  • Conseils pour une bonne prévoyance et retraite

    20:40

  • Prévoir sa retraite en tant qu'entrepreneur

    28:34

  • Combiner prévoyance et épargne retraite

    35:56

Description

Dans cet épisode, je cède le micro à son partenaire François Roeygens, qui engage une conversation enrichissante avec Julien Celle, un expert en assurance spécialisé en prévoyance. Ensemble, ils explorent des thématiques essentielles souvent mises de côté par les entrepreneurs, notamment l'importance cruciale des assurances et de la prévoyance dans la gestion de leur activité.


François, fort de son expérience personnelle, partage son parcours difficile après avoir été en arrêt de travail en raison d'un cancer, mettant en lumière l'urgence d'une couverture adéquate. Cette discussion met en exergue la nécessité d'une réflexion approfondie sur la prévoyance, un sujet qui mérite toute notre attention. Julien, avec son expertise, explique comment la prévoyance peut compenser la perte de revenus lors d'un arrêt de travail pour des raisons de santé, soulignant ainsi l'importance de cette protection pour tous les entrepreneurs.


Au fil de l'épisode, les auditeurs découvriront les distinctions essentielles entre la prévoyance et les assurances santé classiques. Julien offre des conseils pratiques sur la manière de construire une couverture adaptée aux besoins spécifiques des entrepreneurs, leur permettant ainsi de naviguer dans les eaux parfois tumultueuses de l'entrepreneuriat avec sérénité. Le podcast insiste également sur l'importance de penser à la retraite dès le lancement de son activité, car anticiper les besoins financiers futurs est une étape clé pour assurer une stabilité à long terme.


Pour contacter Julien : https://www.cabinetjuliencelle.com/


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous. Alors aujourd'hui, j'étais en RTT, c'est pas du tout moi qui ai fait l'interview. J'ai délégué mon cher et tendre, mon partenaire dans la vie comme dans le boulot, ce joli François Roigins, qui a fait l'interview avec Julien Selle, qui est assureur, et on s'est dit que c'était une bonne idée finalement de parler de choses dont on parle rarement quand on s'installe, et pourtant des choses qui sont vraiment importantes, ça va être les assurances et la prévoyance. En gros, si je suis en arrêt, qui paye ? ce ne sera pas Pôle emploi, mais France Travail. Donc, on vous propose ce petit podcast. Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne écoute.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur le podcast Hypnose et compagnie. Aujourd'hui, ce n'est pas Anna qui va s'occuper du podcast, parce qu'elle a plein de trucs à faire et que c'est un sujet qui me tenait à cœur et qui moi me tenait à cœur. Je m'appelle François, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis l'époux d'Anna et on travaille. à vous proposer du contenu pour des hypnos, des coachs, pour que vous puissiez mieux vivre votre activité. Et aujourd'hui, on accueille Julien Selle, qui est assureur, et on a souhaité faire un podcast autour d'un sujet qui est souvent peu abordé quand on se lance, voire pas du tout abordé dans les formations, qui est comment s'assurer, pourquoi s'assurer, comment on peut anticiper, préparer sa retraite. qu'est-ce qu'une prévoyance ? On se rend compte qu'il y a beaucoup d'entre vous qui n'avez même pas abordé le sujet ou qui ne savez pas ce que c'est. Donc l'idée aujourd'hui, c'est qu'avec Julien, on va vous donner du contenu parce qu'on peut toujours se dire Oh, je verrai ça plus tard. Oh là là, je pourrais quand même aller bosser avec un rhume ou avec un docoupé. Sauf que des fois, la vie fait qu'on ne peut plus aller bosser ou qu'on a besoin de faire une grosse pause. Donc, on accueille aujourd'hui Julien Selle, qui est dans la Loire, à côté de nous, et que j'ai rencontré via un réseau d'entreprise qui s'appelle Dynaby. Je vous invite donc à vous connecter, à aller faire des connexions dans les réseaux d'entreprise, parce qu'on fait de belles rencontres. Julien, bienvenue sur les Poses et Compagnie. Je te laisse te présenter un petit peu, avant qu'on n'en parle pas plus.

  • Speaker #2

    Merci. Donc, bonjour à tous. Déjà, je te remercie de me donner cette opportunité. de pouvoir aborder ces sujets qui sont primordiaux et essentiels et bien trop souvent mis de côté, comme tu dis. Donc pour me présenter en deux mots, je m'appelle Julien Selle, je suis agent AXA Prévoyance et Patrimoine, dirigeant du cabinet Julien Selle, qui est spécialisé dans la protection des revenus et du patrimoine. Concrètement, mon métier, c'est quoi ? C'est d'être aux côtés de mes clients pour les accompagner sur les sujets de prévoyance, de complémentaire santé, d'épargne et de retraite, pour faire en sorte que demain, s'ils ont un pépin de santé, qu'il puisse quand même avoir des revenus qui rentrent au sein du foyer et préparer l'avenir.

  • Speaker #1

    Ok, c'est propre, c'est du julien sel.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Speaker #1

    Du coup, première question. Alors l'idée de ce postcard est venue aussi parce que moi à un moment j'étais malade, j'ai eu un cancer, donc je suis très vite soigné, tu vois. Mais par contre, je n'ai pas pu aller bosser. Je n'ai pas pu aller bosser et j'avais... du coup, pas de revenus. Et c'est, quand on est entrepreneur, ou auto-entrepreneur, ce que vous voulez, il ne faut pas compter sur la sécurité sociale. Ils font ce qu'ils peuvent, mais bon, il ne faut pas compter dessus. Du coup, la première question qui me semble extrêmement importante, c'est qu'est-ce qu'une assurance prévoyance, et pourquoi elle est particulièrement importante pour les entrepreneurs individuels ?

  • Speaker #2

    Alors, tu as tout à fait raison sur un sujet, c'est que... quand on est entrepreneur, déjà, on se croit un petit peu super héros. On a l'impression qu'on va pouvoir aller travailler quoi qu'il arrive. Ce n'est pas vrai. Ce n'est pas le vrai. On est un humain, malgré tout. On peut avoir des soucis de santé qui font qu'à un moment, on est contraint, quoi qu'il arrive, d'arrêter son activité pour des raisons de santé. Et c'est là où va venir, justement, entrer en jeu ce qu'on appelle la prévoyance. La prévoyance, c'est quoi ? C'est une assurance. C'est une assurance qui va intervenir dans les moments où, justement, vous n'êtes pas en capacité d'exercer. votre activité professionnelle pour des raisons de santé. Ça peut être un arrêt de travail plus ou moins long, ça peut être également une invalidité totale, partielle, c'est-à-dire que vous ne pouvez plus exercer votre activité de manière définitive, et puis ça peut être plus grave, ça peut être un décès aussi qui va avoir un impact sur le foyer. Justement, l'objectif de la prévoyance, c'est d'anticiper ces situations pour pouvoir fournir un complément de revenu suffisant pour faire face à chacune.

  • Speaker #1

    de ces situations pourquoi cette différence

  • Speaker #2

    Une assurance santé classique, ça va intervenir sur des domaines différents. L'assurance santé classique, la complémentaire santé ou la mutuelle santé, c'est la même chose concrètement, ça va intervenir pour prendre en charge les soins directement. C'est-à-dire que je vais chez le médecin, j'ai une consultation à régler, la sécurité sociale en prend une partie, ma complémentaire santé, mon assurance santé va prendre en charge la différence. Demain, j'ai besoin de lunettes. c'est ma complémentaire santé qui va prendre en charge ces lunettes-là. Ce sont deux sujets qui sont différents mais complémentaires. Il y en a un qui prend en charge les soins et l'autre qui prend en charge les revenus directement. Ça, c'est la prévoyance.

  • Speaker #1

    D'accord. Ça veut dire que par exemple, si moi je suis arrêté et que par un calcul X ou Y, la Sécurité sociale va m'allouer 600 ou 700 euros ou 500 euros par mois, La prévoyance vient compléter ça à hauteur de ce qu'on a calculé en fonction de mon train de vie.

  • Speaker #2

    C'est exactement ça. Tout à fait. C'est exactement ça. Aujourd'hui, par le fruit de ton activité, tu cotises à l'URSSAF. Ces cotisations te donnent des droits. Ces droits qui vont être, par exemple, des indemnités journalières en cas d'arrêt de travail, qui vont être versées par la Sécurité sociale des indépendants, si tu y es rattaché. Et ces indemnités journalières vont être calculées en fonction de tes revenus, de ton chiffre d'affaires. si tu es en statut micro-entreprise ou au statut réel. D'accord ? Et l'objectif de la prévoyance, c'est de venir rajouter un complément de revenu à ce qui t'est versé par ton régime obligatoire pour atteindre tes objectifs à toi, pour maintenir ton train de vie, pour qu'au niveau du foyer, d'un point de vue financier, ça se passe plutôt bien.

  • Speaker #1

    Ça ne soit pas trop impacté.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Alors moi, de mon expérience, du coup... Je vais parler de mon réponse, parce que c'est celle que je connais un peu mieux.

  • Speaker #2

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Une fois, j'ai dû être arrêté un certain temps. J'ai été arrêté 4-5 mois. Et on m'a dit, dans le cadre de la sécurité sociale, qu'après 3 mois, les travailleurs indépendants n'avaient plus rien.

  • Speaker #2

    Alors, ça dépend de ton régime obligatoire,

  • Speaker #1

    justement.

  • Speaker #2

    Ça dépend. En fait, en fonction de l'activité que tu vas exercer, tu vas être attaché à une caisse qui va être différente. Tu as la caisse de la sécurité sociale des indépendants qui va concerner les hypnothérapeutes, qui va concerner les coachs. Mais il y a quelques années de cela, vous n'étiez pas rattaché à cette caisse-là, vous étiez rattaché à la CIPAV, qui fonctionnait d'une manière différente. Chaque caisse a une manière différente de fonctionner avec des prestations différentes. Aujourd'hui, les nouveaux qui s'installent sont rattachés à la sécurité sociale des indépendants et c'est pendant 12 mois que ça intervient. Donc, il y a un délai de franchise, ce qu'on appelle une carence vulgairement, c'est dire... Il faut que mon arrêt de travail soit minimum d'une certaine durée. Ça va être minimum d'une semaine. À partir de ce moment-là, la sécurité sociale s'enclenche sur une durée d'une année, de 12 mois.

  • Speaker #1

    Ok, ça marche. Est-ce qu'il y a autre chose à ajouter sur le tas ? Si on fait un calcul, grosso modo, là où je vais peut-être avoir besoin de 2 000 à 3 000 euros par mois pour vivre,

  • Speaker #2

    par exemple je vais avoir une aide de la sécurité sociale qui va être de 600 balles et il faut que j'arrive à négocier avec mon assureur une prévoyance qui me permet d'avoir 2400 euros par mois en cas de pépin c'est exactement ça alors je n'ai même pas envie de dire c'est négocier c'est il faut construire tout simplement c'est quelque chose qui va se construire ensemble moi au niveau de mon cabinet on est vraiment dans une co-construction l'idée c'est vraiment qu'on prenne tous les éléments en considération, que ce soit tes éléments personnels, ton train de vie par exemple, que ce soit tes revenus que tu perçois de par ton activité. Pourquoi ? Pour calculer ce que tu auras droit par cette fameuse sécurité sociale des indépendants parce que c'est calculé en fonction de ces fameux revenus ou ce fameux chiffre d'affaires pour les micro-entrepreneurs. Et à partir de ça, on va construire ensemble cette solution qui va correspondre à tes besoins à toi. Comme tu disais, si tu as besoin d'aller chercher 1400 euros par mois, je crois que c'est ce que tu disais, en plus de... de la sécu, on va construire quelque chose qui va correspondre à tes besoins à toi. On va même pouvoir des fois aller plus loin. Et on va aussi essayer d'avoir d'autres réflexions. Parce que maintenir le train de vie au niveau du foyer, c'est une chose. C'est très bien et c'est la base. Il y a des choses qui sont souvent oubliées, c'est au niveau professionnel. En fonction de sa structure professionnelle. Est-ce que j'ai un local ? Est-ce que je paye l'un et un loyer ? Si je suis en arrêt, ce loyer, je vais devoir le payer. Qui c'est qui va le payer ? Est-ce que j'ai les capacités pour ? Ou est-ce qu'il faut plutôt que je le fasse ? Ouvrir par ma prévoyance. Tout ça, c'est des choses qu'on va tenir en compte pour construire quelque chose qui te correspond.

  • Speaker #1

    OK. Top. Deuxième question.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Je commence à répondre là, mais moi je suis avec la deuxième question. Comment une assurance prévoyance peut-elle protéger un coach ou un thérapeute en cas d'arrêt temporaire ou permanent de l'activité, pour des raisons de santé ?

  • Speaker #2

    Alors, comme déjà dit, en fait, la prévoyance, elle va venir en plus de la sécurité sociale des indépendants. Elle va venir en plus du régime obligatoire. Elle va verser ce qu'on appelle des indemnités journalières. C'est-à-dire qu'il va y avoir... à la fin du mois un chèque qui va vous être adressé en complément de la sécurité sociale pour compléter ce manque de revenus. Donc ça, ça va être en cas d'arrêt de travail, ça peut aller sur une durée qui va aller jusqu'à 3 ans maximal pour un arrêt de travail. Si cet arrêt de travail durait plus longtemps ou si c'était un élément grave qui faisait qu'on basculait sur une invalidité, à ce moment-là, on va mettre en place des scènes de rente, c'est-à-dire un complément de revenus tous les mois. jusqu'au moment où vous partez à la retraite. Pareil pour compléter ce train de vie-là. La construction, c'est ce que je disais tout à l'heure, à la base, elle est hyper importante. Ce qui est important, c'est de savoir qui vous êtes, ce que vous faites, comment vous le faites et là où vous voulez aller. À partir du moment où on connaît ces éléments, on va pouvoir construire quelque chose de très personnalisé. Ça va être des indemnités qui vont commencer à aller 200 euros par mois, mais ça peut aller jusqu'à plusieurs milliers d'euros par mois. Pour le coup, ça va vraiment s'adapter à chacun.

  • Speaker #1

    Ok, ça va. Et pour rappel, c'est important ce que tu as dit, c'est que c'est dans une durée de trois ans.

  • Speaker #2

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Et après, on bascule dans un autre statut qui est l'invalidité.

  • Speaker #2

    Exactement, exactement.

  • Speaker #1

    Et qui se recalcule, enfin c'est un autre travail.

  • Speaker #2

    Exactement, c'est complètement un autre travail. Si tu veux en parler un petit peu, l'invalidité, en fait, c'est quoi ? C'est un moment où vous avez eu un arrêt de travail relativement long. En tout cas, il y a des séquelles qui font qu'au bout de trois ans, vous êtes quand même toujours en arrêt de travail. Donc, c'est lourd quand même ce qui vous arrive. Et à ce moment-là, ça veut potentiellement dire que votre activité, vous ne pourrez peut-être plus jamais la reprendre. Potentiellement. D'accord ? Et à ce moment-là, qu'est-ce qui se passe ? Il y a une expertise qui est faite par un médecin, tout simplement. Et c'est ce médecin qui vient expertiser et dire est-ce que vous êtes en capacité ou pas de reprendre votre activité telle que vous le faisiez avant ? Oui. Tant mieux, très bien. C'est reparti pour un tour. Non. Est-ce que vous pouvez la reprendre au moins un petit peu ? Ce qu'on appelle une invalidité partielle. Je peux reprendre mon activité, mais j'ai quelque chose qui fait que je travaille moins vite, moins bien, moins de patients. Je perds du chiffre, je perds du revenu. Donc, mon revenu est dégradé. Ou même plus grave, je ne peux plus du tout exercer.

  • Speaker #1

    Ok. Troisième question.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est, quelles sont les options de prévoyance spécifiques à un entrepreneur dans les métiers du développement personnel ? Est-ce qu'il y a des produits d'assurance spécifiques, de prévoyances qui sont spécifiquement conçus pour les gens dans ce secteur-là ?

  • Speaker #2

    Alors, je vais vous parler pour mon cas parce que des assurances, des prévoyances, il y en a une multitude. En tout cas, ça ne manque à venir, il n'y a pas d'option à proprement parler. D'accord ? Pourquoi ? Parce que dès le départ, on va prendre en compte justement votre activité, on va prendre en compte qui vous êtes, ce que vous faites. C'est ce que j'ai dit. Et cette profession doit faire partie intégrante et doit faire partie du cœur de la prévoyance. Plutôt que des options, moi je dirais que ce qu'il faut surtout regarder, c'est si de base cette solution est adaptée ou pas à votre profession. Concrètement, c'est se poser les bonnes questions. Est-ce que toutes les typologies d'arrêt de travail sont couvertes ? Est-ce que c'est uniquement des accidents ? Est-ce que certaines pathologies sont exclues ? Je pense par exemple à des burn-out, à des dépressions, à des problèmes de dos. qui sont en soi sont exclus, soit nécessitent une hospitalisation ou une intervention chirurgicale. Ça va être aussi se poser d'autres questions. Est-ce que ma prévoyance va regarder si je suis en mesure d'exercer une autre activité ? Est-ce qu'elle va quand même m'indemniser ? Ou est-ce qu'elle va se focaliser sur mon activité actuelle ? Quel justificatif on va me demander aussi pour me payer ? Est-ce qu'on va me demander des rapports qui vont monter sur des dizaines d'années ? Ou est-ce que ça va simplement être... deux, trois documents qui vont être cohérents et en lien avec cette situation. Et puis après, il y a aussi, qui est-ce qui va s'occuper de moi le moment venu ? Demain, je suis malade, qui est-ce que je contacte ? Et qui est-ce qui suit mon dossier ? Est-ce que c'est une plateforme ou est-ce que c'est simplement mon interlocuteur habituel et qui me connaît ? Et c'est vraiment toutes ces questions qu'il faut se poser et qu'il faut regarder et comprendre pour savoir si cette solution, elle s'adapte à mon activité ou pas. J'ai envie de dire que ce n'est pas vraiment des options, c'est vraiment ce que ça a été. construit cette solution à la base pour répondre à votre situation.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc, on revient en fait dans le fait qu'il n'y a pas un ou des produits spécifiques à notre branche.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    mais que ça se co-construit avec la personne, avec le travail, avec notre assureur ou un comptier.

  • Speaker #2

    C'est exactement ça. Il faut à la base justement que la solution qu'on vous présente puisse s'adapter d'elle-même. Il ne faut pas que ce soit une option. Il ne faut pas qu'en fait on force la solution à s'adapter à votre situation. Il faut que de base, elle puisse le prendre en compte, vraiment. Et ça, c'est vraiment des choses à faire. Attention, c'est juste de la logique, de se dire comment ça se passe le moment venu, qu'est-ce qu'on va me demander. le moment venu.

  • Speaker #1

    C'est important ce qu'il a dit quand on a parlé de dépression,

  • Speaker #2

    ou de mal de dos, des choses comme ça.

  • Speaker #1

    C'est des choses qui peuvent arriver chez nous. Des traumatismes vicariants, des choses comme ça, des choses qui peuvent être assez impactantes chez les praticiens ou les praticiennes. Lisez bien les options qu'on vous propose dans vos assurances, étant donné qu'il y a ce qu'on appelle une optompsie, je crois.

  • Speaker #2

    Oui, peut-être.

  • Speaker #1

    L'optompsie, c'est... Est-ce qu'il y a besoin d'être hospitalisé pour être pris en charge ou pas ?

  • Speaker #2

    C'est exactement ça. Et je te rejoins tout à fait là-dessus. Faites très attention à ça. Est-ce que, justement, ces problèmes d'orso ou ces problèmes d'ordre psy sont couverts de base ? Est-ce que c'est une option ajoutée ? Si oui, je vous invite très fortement à l'ajouter. Parce que ce n'est pas parce qu'on fait une dépression, ce n'est pas parce qu'on fait un burn-out, qu'on va forcément passer par la case d'hôpital psychiatrique. Ça ne le nécessite pas forcément. et c'est dommage d'avoir cette condition obligatoire pour être indemnisé.

  • Speaker #1

    Donc, faites bien attention à cette option-là. Si je peux me permettre, regardez votre contrat et sollicitez votre assureur pour qu'il puisse ou qu'elle puisse vous rendre ça en considération. Ça ne veut pas dire que vous allez l'utiliser, ça veut dire que vous êtes prévoyant pour vous et votre entourage. Alors, on va rentrer dans notre domaine, c'est quelles sont les erreurs courantes que toi, tu as pu rencontrer ? entendu chez les entrepreneurs individuels, chez les psychos, chez les coachs, chez les ethnos, en matière de prévoyance et comment les éviter ? On a déjà parlé de l'option psy juste avant. Est-ce qu'il y a d'autres choses ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, dans les heures que je constate de manière assez régulière, c'est surtout au niveau des montants qui sont prévus en couverture, en garantie, les montants pour l'indemnisation. Je constate souvent qu'ils sont décorrélés des besoins réels. Alors... que ce soit à la hausse comme à la baisse je vais rencontrer des personnes qui vont sous-évaluer leurs besoins ils vont laisser sous-évaluer parce qu'ils vont pas prendre en compte toutes les dépenses contraintes qu'il y aura en cas d'arrêt de travail ou en cas d'invalidité tu vois je parlais tout à l'heure des frais professionnels le loyer c'est bête mets un loyer ici dans un local pour recevoir tes clientes tes patients demain si t'es en arrêt de travail il faut le payer quand même ce loyer c'est sûr il faut le prendre en compte et ça c'est souvent des dépenses qui sont mises de côté, qui sont oubliées et à contrario j'en ai aussi qui prévoient des couvertures beaucoup plus importantes que ce qu'ils devraient, souvent parce qu'ils ont mal pris en compte et mal calculé les indemnités journalières de leur régime obligatoire, ce que je t'expliquais tout à l'heure ce qui est calculé en fonction de tes revenus ou de ton chiffre d'affaires et bien ça souvent c'est mal calculé et du coup vous payez pour des prestations dont vous n'avez pas spécialement besoin et qui des fois ne marchent que pour le coup donc... Voilà, ça c'est une des erreurs courantes que je vois, mauvais montant évalué au départ. Et une autre erreur fréquente que je constate, c'est au niveau des franchises ou des carences. Tu sais, quand on met en place une prévoyance, il faut attendre un certain nombre de jours pour que celle-ci s'active. Ces franchises ou ces carences qu'on appelle vulgairement, c'est quelque chose qui est modulable, on les choisit. Il y en a plusieurs qui sont proposées et il faut qu'elles s'adaptent à la situation de chacun. C'est-à-dire qu'on va prendre en compte... l'activité, on va prendre en compte le niveau de trésorerie qu'il y a, puis tout simplement au bout de combien de temps il est vraiment nécessaire d'intervenir. Et j'en vois qui ont des franchises ou des carences qui sont très très très courtes, c'est-à-dire qu'on va intervenir très vite, c'est très bien, mais des fois il n'y a pas cette nécessité financière derrière. C'est-à-dire que la personne est capable de faire le lien peut-être pendant 15 jours, peut-être pendant un mois tout seul, et justement en retravaillant sur ces franchises, on va pouvoir faire faire aussi des économies. sur les cotisations de prévoyance sans dégrader la situation puisque c'est déjà fait par ailleurs.

  • Speaker #1

    Je vois ce que tu veux dire. Petit perso, moi j'ai un mois de carence. Oui. Quand t'as arrêté, ça permet de faire le lien.

  • Speaker #2

    Un mois, c'est quelque chose de courant. Ce que je vois le plus, c'est soit un mois, soit 15 jours. Le 15 jours, c'est une durée qui plaît plutôt bien. Parce qu'avant 15 jours, on est sur des petites pathologies qui font qu'on va s'arrêter à les 24-48 heures potentiellement. histoire de se remettre d'un plomb. Mais techniquement, on va pouvoir aller travailler. Au-delà de 15 jours, on va être sur des pathologies qui vont être quand même un petit peu plus lourdes et qui vont nécessiter justement d'avoir un lien. Et le 15 jours ?

  • Speaker #1

    Plutôt 15 jours ?

  • Speaker #2

    Oui, plutôt 15 jours, c'est ce qui plaît bien. Et tu vois, souvent, moi, je fais un parallèle avec les vacances. Quand vous prenez des vacances, j'ai un bon nombre de clients, moi, qui prennent minimum 15 jours de vacances. Donc pendant 15 jours, ils ne travaillent pas. Pendant 15 jours, il n'y a rien qui rentre dans la structure. Pourtant, quand ils reviennent, l'entreprise est toujours présente. Ça veut dire que 15 jours sans travailler, ils sont capables de l'assumer.

  • Speaker #1

    Ok, ça marche. Je crois qu'on a fait un peu le tour sur les prévoyances. Est-ce que tu as quelque chose à ajouter ou un conseil à donner ?

  • Speaker #2

    Alors, un conseil à donner, je vais redire ce que j'ai déjà dit. Regardez bien la prévoyance que vous avez aujourd'hui, notamment ces questions des problèmes de dos, des problèmes d'ordre psy également, si vous êtes bien couverts. pour regarder surtout et questionner votre assureur sur comment ça se passe le moment venu. C'est vraiment une question qu'il faut poser. De se dire, demain, j'ai un pépin qui je contacte, qu'est-ce qu'on va me demander ? Comment ça se passe ? C'est ce qu'il y a de plus important.

  • Speaker #1

    Parce que ce qui fait foi, en fait, c'est le contrat qu'on va signer.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    L'assureur, il va s'en aller, il va dire, le contrat,

  • Speaker #2

    c'est ça,

  • Speaker #1

    on applique ça, on s'arrange.

  • Speaker #2

    Il n'y a pas de on s'arrange, c'est vraiment on applique. le contrat tel quel. Maintenant, comme je dis toujours, il faut savoir comment ça se passe le moment venu, c'est-à-dire qui je contacte, surtout pour savoir quel délai ça va prendre. Je n'ai rien contre les plateformes, mais si vous passez par une plateforme, vous avez des interlocuteurs qui sont différents à chaque fois, il faudrait expliquer votre histoire à chaque fois, et ça peut des fois prendre plus de temps. Si vous avez un interlocuteur qui vous connaît, qui vous suit, ça peut aller beaucoup plus vite.

  • Speaker #1

    On parle retraite ?

  • Speaker #2

    On peut parler retraite.

  • Speaker #1

    comment on va pouvoir réfléchir ou préparer sa retraite en tant qu'entrepreneur individuel ? Qu'est-ce que tu en penses ? Qu'il y a quoi comme régime de retraite ? Quels sont les écarts entre la retraite d'un salarié et celle d'un entrepreneur ? Il y a plein de choses à aller explorer. On n'explorera sûrement pas tout, ce qui n'est pas un bel sujet, mais au moins qu'on ait des pistes.

  • Speaker #2

    Bien sûr. Alors, la retraite, c'est un sujet. C'est un sujet réel sur lequel il faut se pencher et sur lequel il faut se pencher relativement tôt. C'est quelque chose qu'on a encore plus que la prévoyance, je veux dire, commence à reporter à plus tard. Et pourtant, c'est essentiel de s'y prendre tôt. La retraite, comment ça marche ? Déjà, de base, aujourd'hui, en travaillant, vous cotisez pour votre retraite. C'est par vos revenus ou par le montant de votre chiffre d'affaires en fonction de votre statut. que vous allez cotiser pour votre retraite de demain. Cette retraite, c'est déjà important de savoir où est-ce que vous allez, c'est-à-dire par le fruit de votre travail, où est-ce que ça vous mène. Il y a des choses tout bêtes et toutes simples qui existent. Le gouvernement a mis en place le site qui s'appelle l'assurance-retraite.fr sur lequel tout le monde peut gratuitement consulter son relevé de carrière et avoir une estimation de la date à laquelle il peut partir et une estimation du montant. Ça reste des estimations. Mais déjà, ça donne une visibilité. D'accord ? Donc ça, c'est déjà important de savoir où est-ce qu'on va par le cours de son travail. Et ensuite, une fois qu'on sait où est-ce qu'on va, est-ce que ça nous correspond ? Est-ce que ça correspond à nos attentes ou pas ? Et si ça ne correspond pas à nos attentes, c'est là où il faut mettre en place certaines choses.

  • Speaker #1

    D'accord. Quelles choses on peut mettre en place du coup ?

  • Speaker #2

    Alors, il y en a plusieurs qui sont possibles. Il y en a une multitude. On peut faire de l'immobilier. J'ai certains clients qui travaillent sur l'immobilier. J'en ai d'autres. On travaille sur de l'épargne financière classique, c'est-à-dire de l'argent qu'on va mettre de côté tous les mois. Cette solution, elle a des avantages, c'est-à-dire que vous allez être maître de votre budget, c'est-à-dire qu'en fonction de votre budget, vous allez pouvoir mettre de l'argent de côté tous les mois sur des solutions de type plan d'épargne retraite, PER par exemple, qui peuvent avoir des avantages fiscaux. Et cet argent-là, il sera disponible au moment où vous partez à la retraite pour vous faire un complément de revenu.

  • Speaker #1

    D'accord. Qu'est-ce que tu penses de ces produits-là ? Tu trouves que c'est pertinent ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, je suis clairement pour ce type de produit-là. Je trouve que c'est hyper pertinent. C'est hyper pertinent parce qu'en fait, c'est quelque chose qu'on va vraiment pouvoir piloter. Nous, au cabinet, dans notre méthode de travail, on va tenir compte justement de cette fameuse retraite de base calculée par le fruit du travail. Mais également, derrière, on va, en fonction de vos ambitions, vous créer un plan d'épargne sur mesure. Plan d'épargne sur mesure, c'est quoi ? C'est de dire, je vais prendre un exemple, vous voulez avoir 2000 euros de retraite par mois, c'est très bien, si par le fruit de votre travail, vous n'arrivez qu'à 1500. on va vous expliquer et vous montrer comment vous pouvez aller chercher ces 500 euros qui vous manquent pour aller justement atteindre votre objectif.

  • Speaker #1

    Il n'y a rien sans nepsus.

  • Speaker #2

    Il n'y a rien.

  • Speaker #1

    Ok. Donc ça, c'est les produits à la déparle retraite. C'est ça. Que tu recommandes en complément. En pensant que je crois que le minimum, c'est yes, tu me dis si je me trompe. pas toujours hyper refait là-dessus, c'est quelque chose comme 800 euros par mois, je crois.

  • Speaker #2

    C'est à peu près quelque chose comme ce niveau-là, en sachant une chose, que ça, c'est ce qu'il y a à l'heure d'aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui, on va plus tard.

  • Speaker #2

    Voilà, tout à fait. À l'instant, c'est ça, il y a beaucoup de choses qui se passent en ce moment, il y a beaucoup surtout de personnes qui n'arrivent pas à se mettre d'accord, on va dire, sur ce que deviendra la retraite de demain. Donc, c'est quelque chose qui existe, ce minimum vieillesse. Est-ce qu'il sera encore là demain ? Je ne peux pas le garantir. Donc, nous, on part du principe qu'il n'y sera pas et on travaille comme s'il n'y était pas. Et s'il y est, tant mieux, j'ai envie de dire. Tout le monde sera content. Voilà, exactement. Tout le monde sera content à la fin.

  • Speaker #1

    Ça marche. Autre question. Tu as parlé d'immobilier. Comment un assureur peut accompagner sur des marges d'immobilier, des choses comme ça ?

  • Speaker #2

    Il y a plusieurs façons d'accompagner. Alors, sur l'immobilier classique, ça va être plus sur du conseil, concrètement. Sur des conseils d'un point de vue fiscaux, essentiellement. Ce n'est pas moi qui vais te conseiller sur cet appartement, il est bien ou il n'est pas bien. Je n'y connais rien d'immobilier. Je n'ai aucune prétention, en tout cas, de savoir si cet appartement que tu vas louer est plutôt bien situé, mal situé ou autre. Par contre, d'un point de vue accompagnement patrimonial, je vais pouvoir t'accompagner sur le type de fiscalité à choisir. Est-ce qu'il faut plutôt choisir sur du micro-poncier plutôt que sur du régime réel ? Quelle est la rentabilité aussi nette de ton affaire ? Parce que ça, c'est des choses souvent que les gens oublient. Ils regardent combien ils ont acheté, combien ils touchent par mois. Sauf qu'ils oublient d'enlever les charges, ils oublient d'enlever les impôts. Ils prennent quand même un beau morceau au passage. Et en termes de rentabilité nette, des fois, on a des choses qui sont très loin des espérances. Donc, un accompagnement sur la partie fiscale. Et puis derrière, on va aussi proposer des solutions sur ce qu'on appelle de la SCPI, par exemple. Je ne sais pas si ça te parle. ce qu'on appelle de l'immobilier papier. C'est concrètement pour les personnes qui souhaitent investir dans l'immobilier, mais qui ne veulent pas en avoir tous les contrats. Je ne veux pas gérer mon locataire, je ne veux pas gérer les travaux, etc. On va proposer des solutions clés en main, où tout ce que vous allez percevoir, c'est simplement des loyers qui rentrent sans avoir les contrats. Ça fait rêver. Ça fait presque rêver. Ça fait presque rêver.

  • Speaker #1

    Le mot important de la phrase, c'est presque. il y a forcément des contraintes c'est comme de partout,

  • Speaker #2

    il y a des contraintes mais c'est comme demain, tu achètes un appartement tu as forcément des contraintes aussi le tout, c'est pas de faire n'importe quoi c'est de faire quelque chose qui te correspond qui vous correspond, qui correspond à votre situation et à vos envies on va pas vous forcer à aller sur ce biais là si vous n'avez pas envie et si ça ne vous correspond pas il faut vraiment construire quelque chose personnalisé, qui correspond à vos attentes et qui correspondra surtout à vos objectifs finaux

  • Speaker #1

    Ok, ça marche. Est-ce qu'il y a des dispositifs spécifiques de retraite pour les entrepreneurs ou pour les accompagnants dans le bien-être ?

  • Speaker #2

    Alors, dispositifs spécifiques, on en a un petit peu parlé, c'est le plan d'épargne retraite qui existe, qui s'adapte bien aux indépendants, qui s'adapte bien surtout aux indépendants qui sont en régime réel, c'est-à-dire pas en miscro pour le coup. Puisqu'il peut rentrer dans le cadre du Madeleine. Le Madeleine, c'est quoi ? C'est simplement un dispositif fiscal qui permet de dire je vais financer ma retraite par l'intermédiaire de mon activité professionnelle en finançant tout simplement mon activité pro Ça, c'est un dispositif qui existe. Il y en a d'autres aussi. Le choix, j'ai envie de dire, de cette fameuse coquille. Moi, j'appelle ça une coquille, en fait. Pour moi, que ce soit un plan de retraite ou une autre typologie. ça peut être de l'assurance vie, ça peut être du contrat de capitalisation, peu importe, pour moi, ça, c'est une coquille, d'accord ? Et c'est dans cette coquille qu'on va venir justement mettre les fameux ingrédients qui vont pouvoir te correspondre à toi, ok ? Et le choix de cette coquille, elle va dépendre de qui tu es, de ce que tu fais, de ta situation, est-ce que tu es seul, est-ce que tu es marié, tu as des enfants, où est-ce que tu vas, etc. Et ça, c'est un choix qu'on fait ensemble en connaissant les deux.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #2

    Voilà. Ok.

  • Speaker #1

    Bon, t'as déjà répondu à cette question, mais...

  • Speaker #0

    on va quand même la reposer, à partir de quel moment un entrepreneur dans le domaine du développement personnel doit commencer à penser à sa retraite ?

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est une très bonne question. Parce que comme je l'ai dit tout à l'heure, c'est un sujet qui est souvent remis à deux mains. Et pour le coup, sur les nouvelles générations, c'est un sujet qui prend en main très rapidement.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Oui, je suis épaqué de voir des jeunes qui se lancent, qui ont la trentaine à peine et qui déjà pensent à la retraite. Et à contrario, j'en ai qui ont la quarantaine passée parce que c'est un temps et qui commencent à s'y mettre. Je ne veux pas que tu parles. Mais tu vois, il y a vraiment un écart générationnel. Alors, je ne sais pas à quoi c'est dû. Est-ce que c'est le fait aussi que d'un point de vue médiatique, on en a beaucoup parlé ? Est-ce que c'est parce qu'il y a eu beaucoup de changements dernièrement sur les sujets de la retraite ? Mais en tout cas, le plus tôt, c'est le mieux. Le plus tôt, c'est le mieux. Pourquoi ? Parce que tout ce que vous avez fait, déjà, ça sera plus à faire. Tout simplement.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça vient aussi d'une forme d'éducation financière ?

  • Speaker #1

    Mais certainement. Certainement.

  • Speaker #0

    Alors, ça rentre dans le cadre d'une grande lacune où on parle souvent à droite, à gauche, c'est l'éducation financière, qui n'est pas juste faire ses comptes, mais où est-ce que j'investis mon argent ? Qu'est-ce que j'en fais ? Comment j'épargne-ci ? Pourquoi l'immobilier ? Comment l'immobilier, par exemple ? qu'est-ce que c'est un plan d'épargne d'action et ainsi de suite. C'est toute une question financière qu'on ne va pas faire là, mais peut-être que les générations avant moi, qui ont une trentaine d'années ou un peu moins, ont une meilleure éducation. Est-ce que ça vient pas aussi du contexte socio-économique, de comment tu as été élevé, et ainsi de suite. Il y a plein de paramètres là-dedans. Ce n'est pas qu'une question générationnelle, je pense.

  • Speaker #1

    Non, mais bien sûr, je suis tout à fait d'accord avec toi. Et je pense qu'en effet, le fait que cette génération a peut-être été plus sensibilisée par l'intermédiaire de leurs parents sur ces problématiques-là, fait qu'aujourd'hui, ils sont plus avertis, ils s'y intéressent plus, et tant mieux. Alors après, c'est très bien parce qu'ils commencent tôt, on leur demande des petits budgets du coup. Parce que, je prends un exemple qui n'a rien à voir avec la retraite, mais imaginons que tu as prévu d'offrir un voyage à ta chère étendre, que tu voulais offrir un joli tour du monde. On va dire un budget, allez, 30 000 euros, histoire de simplifier les calculs. Si tu te dis, dans trois ans de vue offre, il faut mettre 10 000 euros par mois, 10 000 euros par an de côté pour arriver à les sortir quand même. Si le même voyage, le même budget, tu dis, je lui fais dans 10 ans. En fait, au lieu de mettre 10 000 euros par an de côté, tu ne vas en mettre que 3 000. D'un point de vue budgétaire, ça passe peut-être plus facilement. Au bout, tu arrives à la même chose, sauf que tu te donnes beaucoup plus de temps pour y arriver. La retraite, c'est pareil. Si tu te donnes 20 ans pour la construire, ça sera beaucoup plus facile que si tu ne donnes que 10 ans pour la construire.

  • Speaker #0

    Ok, ça marche. Au moins, l'analogie est simple, elle est claire, elle est propre. Tout le monde a compris, même moi.

  • Speaker #1

    Eh bien, tant mieux, si c'est clair.

  • Speaker #0

    Il y a une question qui a été posée, c'est comment choisir entre une assurance prévoyance et une épargne retraite, ou il faut-il combiner les deux ?

  • Speaker #1

    Alors... On l'a plus ou moins dit, en fait, les deux sont complémentaires, elles ne vont pas répondre aux mêmes problématiques. La prévoyance, ça va vraiment être sur un sujet de préserver mon niveau de vie. Et d'ailleurs, il faut commencer par là, c'est la base. C'est-à-dire que je commence par m'assurer que quoi qu'il se passe dans ma vie, j'ai des niveaux de revenus qui rentrent suffisants. Une fois que j'ai cette base-là, que je suis assuré d'avoir un montant de revenus qui rentre, tous les mois sur mon compte, quoi qu'il m'arrive, je pense à l'avenir et je pense à la retraite. D'accord ? Mais clairement, d'abord, on assure le présent avant de penser à l'avenir.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Donc la priorité des priorités pour toi, c'est la prévoyance et ensemble, on construit la retraite.

  • Speaker #1

    Clairement.

  • Speaker #0

    Clairement,

  • Speaker #1

    d'accord. Ouais.

  • Speaker #0

    Ah putain, une bonne question ça. Comment on évalue le montant nécessaire pour garantir une retraite confortable en tant qu'entrepreneur individuel ?

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est une très bonne question. Ça, c'est une très bonne question. et c'est une question qui n'a pas de réponse générique. J'ai envie de te dire. De rien. Non, pourquoi elle n'a pas de réponse générique ? Parce qu'en fait, ça dépend de chacun. Clairement, ça dépend de chacun, ça dépend des ambitions de chacun, ça dépend du niveau de revenu de chacun et de ce qu'il souhaite. Maintenant, si je dois quand même te donner une petite référence, pour avoir un petit peu d'idée de ce qui se pratique et ce qui est plutôt montre que vous êtes sur une bonne voie, on considère qu'entre 5 et 10 de votre revenu consacré à l'épargne retraite, vous êtes plutôt bien. C'est-à-dire que vous êtes plutôt sur la bonne voie pour atteindre un niveau de vie à la retraite qui ressemblera à celui que vous avez en activité. D'accord ?

  • Speaker #0

    J'ai un bureau de monnaie.

  • Speaker #1

    Je parle du revenu net. D'accord ? Donc, je parle de ce fameux revenu net. Mettre entre 5 et 10 de ce fameux revenu net. Je prends un exemple. Si vous avez 1 500 par mois de revenu net, mettre entre 100 et 150 par mois de côté sur un plan d'épargne d'entraide, par exemple, ça montre que vous êtes quand même sur la bonne voie pour avoir un niveau de vie à la retraite qui soit à peu près similaire à ce que vous avez aujourd'hui. Maintenant, comme je l'ai dit précédemment, ce qu'il faut vraiment, c'est aller plus loin et aller regarder. vous, combien vous aurez à la retraite, par le fruit de votre travail, ce que vous voulez pour construire un plan qui soit sur mesure. Des fois, on ira un petit peu au-delà de ces fameux 10% si le budget le permet, d'accord ? Mais ça vous donne déjà une petite référence de savoir si vous êtes plus ou moins à côté de la plaque ou pas.

  • Speaker #0

    Ok, ça marche. Donc 5 à 10% de ce qu'on se dégage comme salaire Exactement. Super, c'est une super information, ça. Il y a une autre question, c'est comment combiner la prévoyance, l'assurance santé et la retraite pour créer une protection globale en tant qu'entrepreneur individuel ?

  • Speaker #1

    Alors, comme on l'a dit, ce sont trois sujets qui répondent à trois problématiques différentes. Le meilleur moyen, c'est de construire, comme je l'ai dit tout au début, quelque chose qui vous ressemble et qui correspond à vos attentes. Une prévoyance qui va déjà vous assurer... un niveau de revenu suffisant en cas d'arrêt de travail, en cas d'invalidité et qui va pouvoir prendre en charge ces fameux prêts professionnels qui seront quand même présents si demain vous avez un pépin de santé. Ensuite, c'est prévoir une assurance santé qui vous correspond. J'ai des besoins de lunettes, il faut quelque chose qui me couvre pour mes lunettes. L'idée, c'est que je n'aille pas craquer tout mon budget pour acheter mes lunettes ou pour demain faire des soins dentaires. Il faut quelque chose qui vous correspond. Et pour la retraite, c'est pareil, c'est-à-dire construire un plan qui vous correspond. également. Ce qu'il faut, c'est du conseil, clairement. Il faut que vous ayez quelqu'un qui puisse vous accompagner, qui puisse vous apporter des bons conseils sur ces sujets-là. Le choix du partenaire est primordial. Que ce soit quelqu'un qui vous sentez que vous avez confiance, quelqu'un qui va pouvoir vous accompagner dans le temps et dans la durée pour que ça marche, c'est déjà ce que vous sentez s'intéresse à vous et s'intéresse à vos objectifs, à vos attentes. Voilà.

  • Speaker #0

    Autre question qui me vient à la main. Qu'est-ce que tu penses du... Des courtiers, parce qu'il y a des courtiers qui se mettent à bosser là-dedans. Bien sûr. Pour te trouver les meilleures options. Qu'est-ce que tu en penses de ces pertinents ?

  • Speaker #1

    Moi, je n'ai rien contre les courtiers. Ce n'est pas mon activité. Moi, je suis agent général. Ça se rejoint un petit peu à la différence avec moi. Je suis affilié à une seule compagnie, là où le courtier va travailler avec plusieurs compagnies et va aller regarder un petit peu ce qui va être le plus intéressant. C'est comme de partout. Il y a des courtiers qui font très bien leur boulot, il y a des courtiers qui font très mal leur boulot, mais comme dans les agents généraux aussi, c'est pareil. Le choix de, comme je dis souvent, le bonhomme qui est en face, c'est lui qui va faire la différence. Vous allez avoir des courtiers qui sont très bien, qui vont aller trouver les bons contrats qui vous correspondent. Et puis il y en a d'autres qui vont s'intéresser qu'à leur propre personne et qui vont aller regarder le contrat qui leur est le plus rentable. Mais c'est comme de partout. C'est comme dans toutes les professions. Il y a des bons et il y a des mauvais. Voilà.

  • Speaker #0

    Pour finir... tu n'as pas deux, trois tips de choses vraiment intéressantes ou importantes selon toi pour les entrepreneurs individuels, les coachs, les thérapeutes, les hypnos ? Pour conclure sur ce sujet de la retraite, de la prévoyance.

  • Speaker #1

    Oui. Alors, deux, trois tips. On va redire ce que j'ai plus ou moins dit auparavant, mais je vais vraiment insister là-dessus parce que c'est hyper important. Retraite, commencer tôt, s'y intéresser tôt. Même avec un petit budget, tout ce qui est fait, il n'y a pas d'affaires. Et c'est déjà commencé à penser à l'avenir. Donc pour la retraite, commencez tôt. Pour la prévoyance, je reviens sur ce qu'on a dit avant. Regardez votre contrat. Qu'est-ce qui a été mis en place et surtout, qu'est-ce qui n'est pas couvert aujourd'hui ? C'est vraiment ça qu'il faut regarder. Regardez ce qui est exclu et vous saurez tout pourquoi vous êtes couvert. OK ? Et ensuite, faites le choix du partenaire qui vous inspire confiance. et qui va pouvoir vous accompagner dans la durée et sur lequel vous allez vous dire Lui, ce qu'il m'apporte, c'est pertinent, ça me correspond et il s'intéresse à moi.

  • Speaker #0

    Ok. Tu as aussi cette idée que les assurances, ça reste un business en fait.

  • Speaker #1

    Clairement.

  • Speaker #0

    Un business, il faut que ça soit rentable.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Et c'est important que ce soit rentable pour que les gens continuent à être assurés. Bien sûr. Donc c'est pour ça que des fois, on peut… Ils disent qu'ils sont durs avec moi à l'assurance, etc. En fait, ils ne sont pas durs. Ils font juste le job pour pouvoir continuer à assurer les gens. Lisez bien vos contrats et faites attention à ces mentions. si ou pas psy, dos ou pas dos, parce qu'à un moment, ça peut générer beaucoup de choses. J'ai une autre question à te poser. Quand, par exemple, tu as eu un cancer, il y a une notion de droit à l'oubli qui arrive. Quand j'ai rempli mes questionnaires, je me suis un peu coincé, parce que j'ai plus que 10 ans ou 5 ans. Je profite de t'avoir sur la main pour te poser la question. Cette notion de droit à l'oubli, elle existe combien de temps ?

  • Speaker #1

    Elle intervient au bout de 5 ans à la fin du protocole. 5 ans à la fin du protocole thérapeutique. Tout à fait.

  • Speaker #0

    Pas de l'annonce de l'album, mais à la fin du protocole.

  • Speaker #1

    À la fin du protocole thérapeutique. 5 ans à la fin du protocole thérapeutique. Ça a été changé en 2021. C'était 10 ans auparavant.

  • Speaker #0

    Ok, Julien. Je te remercie d'avoir pris ce temps-là pour échanger avec nous et donner de l'information à des hypnos, à des coachs, à des gens qui travaillent dans le développement personnel. C'était très agréable de rester avec toi. On se voit demain matin.

  • Speaker #1

    On se voit demain matin. Je te remercie encore une fois. C'était avec plaisir. J'espère que ça me permettra d'éclairer un petit peu la situation pour certaines personnes, de pouvoir répondre à ces questions et les sensibiliser, surtout sur ce sujet qui est primordial.

  • Speaker #0

    On laisse de quoi te contacter, que tu voies des liens.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    On va te contacter sur des voies dans les liens du podcast. et dans les rôles.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    A très bientôt.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. A bientôt. Au revoir.

Chapters

  • Introduction et présentation des intervenants

    00:48

  • Importance de la prévoyance pour les entrepreneurs

    02:25

  • Qu'est-ce que l'assurance prévoyance ?

    03:42

  • Comment la prévoyance protège les travailleurs indépendants

    10:07

  • Options de prévoyance pour les entrepreneurs du bien-être

    12:45

  • Erreurs courantes en matière de prévoyance

    16:51

  • Conseils pour une bonne prévoyance et retraite

    20:40

  • Prévoir sa retraite en tant qu'entrepreneur

    28:34

  • Combiner prévoyance et épargne retraite

    35:56

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