Speaker #0Bonjour et bienvenue dans Il était une fois le basketball, le podcast des passionnés de basket. Moi c'est Maël, je suis passionné par le basket depuis petit et j'ai envie de partager ça avec vous. Dans chaque épisode, je vais vous parler d'un sujet concernant le basket. Joueur emblématique, événements mondiaux, tournoi majeur ou épopée marquante. N'hésitez pas à partager vos avis ou à proposer les sujets que vous voudriez que je traite dans les commentaires. Et aujourd'hui on va parler du slam dunk contest. Autrefois attraction phare du All-Star Game, c'est aujourd'hui un concours très moyen qui n'attire plus les foules. Dans cet épisode, nous allons explorer son histoire de la ABA à la Zach Lavine, en passant par Julius Erving ou Michael Jordan. Déjà, le concours de dunk, c'est quoi ? Même si beaucoup de modifications ont été apportées depuis sa première édition en 1976 lors du All-Star Game de la ABA, il reste assez similaire. Les participants réalisent des dunks qui sont notés de 6 à 10 par un jury. Il y a une première manche avec deux dunks pour chaque joueur, puis la finale avec deux dunks des deux meilleurs joueurs de la première manche. Mais quand est-ce qu'est né le Slam Dunk Contest ? Comme je vous l'ai dit, sa première édition a eu lieu en 1976, lors du dernier All-Star Game de la NBA, qui est alors la ligue rivale de la NBA. Le concours est gagné par Julius Erving, alias Dr. J. Les dirigeants de la NBA mettent en place le concours pour essayer de rivaliser avec la NBA. Ce qui ne fonctionnera pas, car la saison 1976 finit, la NBA fusionne avec la NBA, mais elle apporte tout de même le concours dans ses valises. En effet, en 1984, la ligue décide d'organiser son premier slam dunk qui sera remporté par Larry Nance devant Dr. J. Puis il a lieu tous les ans sauf en 98 et en 99. Maintenant qu'on a posé les bases, on peut se concentrer sur les meilleurs dunkers de l'histoire. La première rivalité apparaît en 1988. Jordan et Dominique Wilkins survolent les concours et se retrouvent opposés en finale. C'est alors que Jordan prend son élan et dunk en sautant de la ligne des lancers francs. C'est grâce à ce dunk qu'il remporte le concours chez lui. Puis le slam dunk perd de sa superbe jusqu'à être annulé en 98 et en 99. En 2000, la NBA doit réagir vite. Cette année-là, le All-Star Game a lieu à Oackland chez les Warriors. Vince Carter, la star montante des Toronto Raptors, s'élance et claque un 360 monstrueux. La salle explose. Shaq, avec son caméscope, est sous le choc. Le jury attribue la note parfaite, 50. Pour son deuxième dunk, il réitère mais cette fois-ci en partant de derrière le panier. Mais celui-ci ne récolte que 49 points. Alors pour son dernier dunk, il réalise un rider. Un rider consiste à faire passer la balle entre ses jambes avant de dunker. Ce dunk lui rapporte les 50 points. Vince Anity se qualifie donc en finale avec un quasi sans faute. Le Raptor réalise un premier dunk en rentrant l'avant-bras dans l'arceau. Là encore, c'est imperfect. 50 points. Et pour son dernier dunk de la soirée, il saute depuis la ligne des lancers francs avant d'écraser la balle dans l'arceau. Avec cette perf qui est considérée comme la meilleure de l'histoire, Vince Carter gagne le concours et la NBA a réussi son pari. Mais dans les années qui suivent, plus rien. Ou presque. Jusqu'en 2016, où Zach Lavine vainqueur l'an passé et Aaron Gordon, le dunker fou des Orlando Magic, vont croiser le fer. Ce All-Star Game a lieu à Toronto. Le premier tour est sans difficulté pour les deux joueurs qui se qualifient en finale avec 99 et 94. Gordon appelle la mascotte de son équipe et la place sur un hoverboard pour la faire tourner. Puis il s'élance et clinque à 360 avec une main derrière la tête. Lavin exécute un dunk similaire mais sans le mascotte. Pour le deuxième, la star du Magic saute. par-dessus sa mascotte en faisant passer la balle sous ses deux jambes tandis que la star de Minnesota fait un dunk de la ligne des lancers francs mais en rajoutant un windmill. Un windmill consiste à faire tourner la balle comme les pales d'un moulin avant avant de dunker. Les finalistes sont à égalité et vont devoir aller à la mort subite. Aaron Gordon réalise un windmill de dos avec en prime un alley-oop réalisé sur la tranche du panier puis Lavine claque un rider en partant de derrière le panier. Nouvelle égalité mais le Floridien n'a plus d'idée et copie Dominique Wilkins. Le dunk est fou mais déjà vu et il ne récolte que 47 points. Lavine peut donc plier la finale et il ne va pas se louper. Il réalise son troisième dunk de la soirée depuis la ligne des lancers francs en incorporant un rider et ainsi il remporte son second titre. Mais aujourd'hui et malgré Mac Mclung qui a empoché les trois derniers titres, Le slam dunk contest n'attire plus. La faute peut être aux réseaux sociaux, où l'on peut voir des dunks toujours plus spectaculaires. Mais aussi à cause du poids des années, le public veut de la créativité du jamais vu. Et cela devient compliqué. Alors faut-il supprimer le concours ou faut-il le réformer une nouvelle fois ? Les fans attendent un vrai concours et pas un show où la mise en scène prend le pas sur le dunk lui-même. Alors après 39 éditions et des réformes toujours plus folles les unes que les autres, la NBA doit encore se réinventer. et peut-être écouter un peu plus les fans. Merci à tous d'être restés jusqu'au bout. N'oubliez pas de vous abonner, de liker et de partager, c'est le meilleur moyen de me soutenir. Vous pouvez mettre en commentaire vos avis et les sujets que vous voulez que je traite. N'hésitez pas à aller me suivre sur les réseaux, les liens sont en bio. Dans le prochain épisode, on parlera de la Golden Dynasty. C'était Il était une fois le basketball, à très vite, et d'ici là, peace and ball.
