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Dans cet épisode, embarquez avec moi pour (re)découvrir l'histoire de la plus grande dynastie du XXIème siècle. De la draft de Stephen Curry au premier titre, nous verrons comment elle a influencée la NBA d'aujourd'hui.

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Transcription

• Speaker #0

  Bonjour à tous et bienvenue dans il était une fois le basketball, le podcast des passionnés de basket. Moi c'est Maël. Je suis passionné par le basket depuis que je suis petit et j'ai envie de partager ça avec vous. Dans chaque épisode, je vais vous parler d'un sujet concernant le basket, joueurs emblématiques, événements mondiaux, tournois majeurs ou épopées marquantes. N'hésitez pas à partager vos avis ou à proposer des sujets que vous voudriez que je traite dans les commentaires. Et aujourd'hui, on va parler de l'une des plus grandes dynasties depuis les années 2000, la Golden Dynasty. Alors qu'elle semble aujourd'hui sur le déclin, On va revenir sur son impact sur le basketball actuel. Dans cet épisode, nous allons voir les échecs et les victoires de l'équipe la plus marquante de ces 10 dernières années. Le commencement a lieu le 25 juin 2009 au Madison Square Garden. Les Golden State Warriors sont en pleine reconstruction après le départ de Baron Davis. Ce soir-là, c'est la draft. Et quoi de mieux que la draft pour redémarrer un nouveau cycle ? Blake Griffin, James Harden ou Nando Docolo sont sélectionnés. Mais le choix qui nous intéresse est le 7ème. Larry Riley, le General Manager des Golden State Warriors, réalise le meilleur pick de l'histoire de la franchise en choisissant Stephen Curry. Le jeune joueur est le fils de Dell Curry, un ancien joueur NBA des années 90. Steph vient de réaliser 3 saisons universitaires. sous le maillot des Wildcats de Davidson, et il s'est révélé être un très bon meneur de jeu. Mais le rookie doit attendre quelques saisons pour avoir une équipe capable de gagner. En effet, en 2011, le front office des Warriors fait le pari audacieux d'un joueur prometteur de Washington State, Klay Thompson. Il sort lui aussi de trois bonnes saisons, mais les recruteurs lui reprochent un physique trop limité. Puis l'année suivante, les Golden State réalisent deux choix de draft qui vont se révéler très importants pour la suite. En sélectionnant Harrison Barnes en 7ème, qui a réalisé deux saisons excellentes avec les Tar Heels de North Carolina. Et surtout, Draymond Green en 35ème position qui sort d'un tournoi NCAA réussi avec les Spartans de Washington. Golden State fait donc le choix de la jeunesse en développant le trio Curry, Thompson et Barnes. Avec des joueurs de devoir comme David Lee et des vétérans à l'image de Richard Jefferson, les Warriors se classent 6e à l'Ouest à l'issue de la saison régulière avec un bilan de 47 victoires pour 35 défaites. En playoffs, ils sont éliminés par les Spurs, futurs finalistes, au cours d'une série très disputée. Pendant l'été, les Warriors s'offrent même la Summer League. La saison suivante marque le début de l'ère Steve Kerr, qui succède à Mark Jackson au poste de head coach. et l'équipe se renforce avec l'arrivée de Andre Igodala. Les Warriors finissent la saison régulière à la 6ème place en améliorant leur bilan avec 51 victoires pour 31 défaites, mais en post-season, ils se font sortir au premier tour contre les Clippers plus expérimentés. En 2014-2015, le roster s'améliore grâce à la signature de Shaun Livingston, et les Warriors passent un cap puisqu'ils réalisent la meilleure saison de l'histoire de la franchise, avec 61 victoires. et termine premier à l'Ouest. Klay marque 37 points en un quart temps contre Sacramento, dépassant les 33 points du précédent record, et Steph est élu MVP de l'année. En playoffs, ils écrasent les Pelicans du jeune Anthony Davis 4-0. Au second tour, ils sont confrontés au Memphis Grizzlies de Mark Gazol et leur défense de fer. Ils mettent trois matchs pour s'adapter, et finissent par remporter la série 4-2. En finale de conf, ils sont opposés au Houston Rockets de James Harden. Ils sont rapidement écartés en 5 manches, malgré un game 1 et 2 très serré. Ce qui nous amène au finales NBA. En face, les Cleveland Cavaliers de LeBron James, qui est revenu au bercail après sa virée en Floride. Les deux premiers matchs vont en prolongation, et la série est à 1-1 avant le game 3 à Cleveland. Golden State balbutie son basket, et LeBron score 40 points pour prendre l'avantage. A 2-1, les Warriors sont contraints de remporter le match 4. Iguodala livre une très bonne prestation avec 22 points, 8 rebonds et une défense très agressive. Les Warriors continuent sur leur lancée lors du Game 5, qu'ils remportent à domicile grâce aux 37 points de Chef Curry. Le travail est achevé le lendemain et San Francisco remporte son premier titre depuis 1975. Et Iguodala est élu MVP des finales. La saison suivante est exceptionnelle puisque les Warriors dépassent les mythiques Bulls de 96 en remportant un petit match de plus. 73 victoires pour seulement 9 défaites. Steph fait le back-to-back en empochant son second MVP, le premier unanime de l'histoire de la NBA, et Steve Kerr est élu coach de l'année. En post-season, ils écrasent Houston et Portland 4 à 1, mais les finales de conf vont être très différentes. Ils jouent contre le Thunder de Kevin Durant, le MVP 2014, et Russell Westbrook. Le Game 1 a lieu dans la baie. Mais c'est bien Durant avec ses 38 points qui s'impose. La réponse ne se fait pas attendre et elle vient en équipe pour gagner le match 2. Mais l'impensable va se produire puisque de retour dans l'Oklahoma, le Thunder inflige deux corrections aux hommes de Steve Kerr pour mener 3-1. A l'époque, seules 9 équipes ont réussi l'exploit de remonter un tel déficit. Mais les Warriors ne s'avouent pas vaincus et remportent le match 5 avec les 31 points de Curry et les 27 de Thompson. Le Game 6 est le match des Splash Brothers, puisque Killa Klay score 41 points, et Curry compile 31 points, 10 rebonds et 9 passes. Ils forcent donc un Game 7. Il a lieu à domicile, et Curry livre encore une prestation folle avec 36 points, et André Iguodala verrouille Kevin Durant. En finale NBA, il retrouve les Cavs de LeBron et Kyrie Irving. Les deux premiers matchs sont maîtrisés par Steve Kerr et ses hommes, qui prennent l'avantage dans la série. Ces deux affronts, sont très mal reçus par le vestiaire de Cleveland, qui remporte le Game 3 avec 30 points d'écart et 62 points combinés de LeBron et Kyrie. Mais les Warriors se remobilisent immédiatement et remportent le match 4 avec 65 points des Splash Bros. Ils mènent 3-1 et ils pensent que le back-to-back est acquis. Mais c'est sans compter sur la rage de vaincre du duo de Cleveland. Le match 5 a lieu à l'Oracle Arena, et LeBron va rappeler au monde entier pourquoi il est le Chosen One. Il noircit la ligne de stats avec 41 points, 16 rebonds et 7 assists, tout comme son lieutenant Kyrie qui score 41 points. Et pour compléter cette soirée noire, Draymond Green, le taulier de la défense californienne, est expulsé et suspendu pour le match suivant. De retour à Cleveland, le momentum change définitivement de camp. LeBron score encore 41 points pour forcer un game 7 et Curry est expulsé après un saut d'humeur. Le match 7 a lieu 3 jours plus tard en Californie. Les joueurs de la baie se remobilisent et attaquent le match tambour battant à l'image de Draymond Green. A la pause, ils mènent de 7 points, mais les Cavaliers reviennent à 1 petit point avant le dernier quart. Puis, alors que Curry lance Iguodala en contre-attaque, LeBron surgit de nulle part et contre le numéro 9. Puis Kyrie Irving envoie un shoot assassin pour crucifier les Warriors. 93 à 89. Les Warriors sont glacés. Le scénario des finales de conf s'est inversé. Ils sont la seule équipe à avoir perdu en finale NBA en menant 3-1. Mais début juillet, l'arrivée d'une superstar va rabattre les cartes. Merci à tous d'être restés jusqu'au bout. N'oubliez pas de vous abonner, de liker et de partager. C'est le meilleur moyen de me soutenir. Vous pouvez mettre en commentaire vos avis et les sujets que vous voulez que je traite. N'hésitez pas à me suivre sur les réseaux, les liens sont en bio. On se retrouve dans 15 jours pour la suite de ce podcast. C'était Il était une fois le basketball. A très vite et d'ici là, peace and ball.