- Speaker #0
Bonjour à toutes et bienvenue dans ce nouvel épisode d'Impactante, le podcast. Il y a des moments dans la vie où tout bascule, des instants où on perd pied, où on ne se reconnaît plus. Mais au creux de ces tempêtes, certains trouvent ou forgent une force invisible. Cette force, on l'appelle la résilience. Aujourd'hui, j'ai la chance de recevoir Lauren Weiss, une femme qui a traversé, questionné et transformé l'épreuve en chemin. Elle vient nous parler de ce processus intime et puissant, comment on se relève. comment on se reconstruit et surtout, comment on choisit de vivre après. Ensemble, on va explorer les cicatrices mais aussi la lumière. Bienvenue dans ce nouvel épisode profondément humain. Pour recevoir chaque semaine le résumé du podcast, la présentation de nos invités et un article ou des tips sur le thème de la semaine, inscris-toi à notre newsletter via le lien en description. Salut Lorraine !
- Speaker #1
Salut, ça va ?
- Speaker #0
Écoute, ça va, oui, je suis contente de t'avoir avec nous aujourd'hui pour parler d'un thème que tu as choisi et qui te tient à cœur. qui est la résilience. On sait que c'est face à une épreuve de la vie. On sait que c'est quelque chose où on va tous y passer à un moment donné. Alors il y en a qui sont plus ou moins concernés, puis on n'est pas tous sous la même étoile. Mais il y a des choses à mettre en place dans ces moments-là. Et avant qu'on rentre dans le cœur du sujet, est-ce que tu peux nous dire déjà qui tu es et pourquoi tu as ressenti l'envie de parler de résilience aujourd'hui ?
- Speaker #1
Alors, je m'appelle Lorraine, je suis coach en développement personnel. Et la résilience, c'est vraiment un sujet que je travaille avec mes coachés et que j'ai travaillé personnellement aussi dans ma vie, parce que j'ai eu beaucoup d'épreuves. Et voilà, c'est un thème qui me tient du coup particulièrement à cœur.
- Speaker #0
Ok. Donc toi, tu as vécu plusieurs choses qui ont été compliquées pour toi. Et du coup, face à ça, face à ton expérience de la vie, tu as mis plein de choses en place derrière et maintenant tu transmets à des personnes.
- Speaker #1
Ouais, en fait, si tu veux, j'étais déjà dans le coaching mental au niveau sportif parce que j'étais en équipe de France pendant pas mal d'années. Donc j'étais déjà dans la préparation mentale, dans tout ce qui était développement personnel, mais à mettre en place avec un sportif de haut niveau. C'était déjà mon métier. Et ensuite, j'ai perdu mon conjoint, le papa de ma fille. Et les choses m'ont amenée forcément avec des épreuves compliquées comme ça, à avoir un peu plus de résilience que j'avais déjà au niveau du sport. Parce que quand tu es sportif, il faut que tu aies quand même un certain degré de résilience face à l'effort. Et ensuite, je l'ai amené, si tu veux, dans ma vie de tous les jours avec mon bébé. Et de fil en aiguille, ce métier de coach en prépa mentale dans le sport est devenu coach en def perso. Donc, voilà.
- Speaker #0
D'accord. On sait que la résilience, elle est souvent perçue comme une force silencieuse. Est-ce que, selon toi, on peut être résilient tout en criant sa douleur ? Et quelle place la vulnérabilité peut prendre dans ce processus ?
- Speaker #1
Alors, c'est vrai que pour moi, être résilient, ce n'est pas forcément fermer la porte à ses émotions. Au contraire, pour moi, être résilient, c'est si tu veux voir la douleur et l'événement passer, mais ne pas le garder. C'est la différence entre une personne qui va être résiliente et une personne qui va l'être un peu moins face aux événements de la vie. Et c'est vraiment quelque chose qui, pour moi, oui, une résilience, c'est quelque chose qui est silencieux, qui se fait. mais qui ne se fait pas en étant caché. Il y a plein de choses à mettre en place, il y a plein de choses que tu peux faire à côté et qui n'est pas forcément perçue comme se taire ou se cacher. Donc c'est doux pour moi. C'est quelque chose d'assez doux.
- Speaker #0
Et est-ce que tu penses que, là au niveau du cerveau par exemple, est-ce que tu penses qu'il y a des prédispositions ? Ou est-ce que tu penses que c'est un entraînement ? Est-ce que toi, le fait d'avoir été dans le sport avant, ton cerveau était un petit peu entraîné à ça ? Ou est-ce qu'il y avait des prédispositions de base et que du coup, ça t'a amené dans ce chemin-là ?
- Speaker #1
C'est une super question. Je pense qu'on est tous capables de le faire. Mais je pense malgré tout que ça dépend des épreuves que tu as eues. Moi, j'ai eu pas mal d'épreuves assez jeunes. Du coup, j'ai aussi été formatée au niveau de mon cerveau à fonctionner avec les épreuves et se dire ok j'ai des épreuves, j'ai des difficultés donc c'est des choses en fait de la vie qui font que c'est normal et ça fait partie de la vie d'avoir des épreuves comparé à je pense quelqu'un qui en aura peut-être moins au début mais qui va peut-être vers tu vois 30, 40, 50 ans avoir vraiment une grosse épreuve ou un truc et qui n'a jamais vécu ça, il va avoir beaucoup plus de mal à le mettre en place donc voilà je pense qu'on en est tous capables mais effectivement il y a des prédispositions mais peut-être pas forcément dû au cerveau, moi honnêtement je pense que c'est dû à l'expérience Merci. à la vie à ton chemin et puis aussi à ce que toi tu veux faire parce qu'au final je le dis toujours les épreuves on en a tous mais ça dépend de comment vous allez répercuter ça dans votre vie est-ce que vous allez bien y répondre, pas bien y répondre ça dépend il y a des personnes qui vont rester sur l'épreuve pendant des années, des années, des années et qui ne veulent absolument pas être dans la résilience ou qui n'arrivent pas à lâcher le mort et la résilience c'est laisser passer l'épreuve et se dire ok de toute façon qu'est-ce que je peux y faire Maintenant, je décide de comment je réagis à l'épreuve, au final.
- Speaker #0
Ok. Dans les épreuves, toi, que tu as vécues, est-ce qu'il y a eu un moment précis où tu as senti que tu passais justement de la survie à la reconstruction ? Est-ce qu'il y a eu un basculement marqué à chaque fois que tu as eu une épreuve où tu sens que tu as besoin d'avoir une phase où tu lâches et puis après, ça vient ?
- Speaker #1
Si tu veux, je pense qu'il n'y a pas eu un moment précis où j'ai, on va dire, compris ça. Mais il y a surtout eu la période où je me suis dit, OK, en fait, cette douleur, il vaut mieux que j'y réponde plutôt que je la subisse. Parce qu'au final, tu subis ta douleur, t'es là, t'es dans la pression, les tensions, en fonction évidemment de ta douleur, la tristesse, et tu subis totalement tout ça. Moi, je me suis dit, OK, il y a un moment donné, alors après aussi parce que peut-être c'était déjà mon métier de base, donc ça m'a facilité les choses, j'avais déjà les outils pour m'amener tout ça. Mais à un moment donné, je me suis dit, en fait, je vais y répondre à cette douleur. Je vais l'écouter, je vais l'accueillir et puis je vais me demander qu'est-ce que je peux en faire. Tu vois ? Et c'est comme ça, je pense, que j'ai commencé à switcher dans mon cerveau. Mais il n'y a pas eu de moment dramatique où je me suis dit, ah là là, ça y est, maintenant c'est bon. Comme le lâcher prise, on me pose beaucoup de questions aussi sur le lâcher prise, c'est un peu comme la résilience au final, mais tu n'as pas un moment précis. Il y a ce truc qui fait que, ok, qu'est-ce que je fais de cette douleur ? en fait, il faut l'accueillir.
- Speaker #0
Oui. Et est-ce que, par exemple, dans les épreuves que tu as vécues quand tu étais plus jeune, est-ce que ça a été plus compliqué que celles qui sont arrivées par la suite ou est-ce qu'à chaque fois, tu as l'impression que c'est le même processus quand même ?
- Speaker #1
Non, j'ai l'impression... Alors moi, j'ai eu l'impression que c'était de plus en plus dur au niveau des épreuves parce qu'évidemment, les épreuves que j'ai vécues plus jeune, c'était moins douloureux parce qu'il n'y avait pas de décès, c'était des choses comme du harcèlement scolaire, des choses comme ça. mais c'était moins douloureux pour moi que... de voir la personne que j'aimais dans un cercueil, où là, ça a été vraiment beaucoup plus violent. Mais je dirais qu'il n'y a pas forcément... Quelqu'un qui va vivre, par exemple, un harcèlement scolaire, ça va être hyper dur pour lui. Et ça ne veut pas dire que ma douleur, que moi, j'ai vécue petite, était moindre que lui. Il va peut-être vivre très difficilement cet harcèlement, comme moi, j'ai vécu très difficilement le deuil.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Tu vois, il n'y a pas de plus ou moins. Pour moi, c'est que tu as des personnes qui vivent les choses différemment et les douleurs sont différentes.
- Speaker #0
D'accord. Et tu sais, on parle beaucoup du pourquoi après une épreuve, mais en fait, si on avait la question, si on se disait qu'est-ce que cette épreuve t'a empêché de devenir plutôt ? Est-ce qu'au final, à chaque fois, on se dit qu'il y a eu un pourquoi, donc on sait ce que ça peut apporter derrière ? Et souvent, on ne se dit pas, en fait, j'ai vécu ça et du coup, je pense que ça a quand même enlevé cette partie-là de moi Oh !
- Speaker #1
Ouais, c'est une super question, j'ai trouvé d'ailleurs. Super question, parce que c'est vrai qu'on se dit, pourquoi ça m'arrive ? Non, mais c'est vrai pourquoi ça m'arrive, pourquoi moi, pourquoi ? Et d'ailleurs, c'est les premières questions souvent que moi j'ai avec mes coachés, quand je les ai, en fait, ils me disent, mais en fait, pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça, etc. Alors moi, dans mon cas, je dirais que ça m'a empêchée d'être confiante et sûre de moi dans plusieurs domaines.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
voilà parce qu'après bon il est décédé mais moi j'ai eu pas mal de procédures judiciaires pendant cinq ans j'ai vraiment découvert l'humain dans sa facette la plus moche si je puis dire ou la plus inhumaine et du coup ça m'a vraiment déconstruit la confiance en l'être humain sur beaucoup de choses donc ça j'ai du tout reconstruire après et c'était une très bonne déconstruction parce qu'au final maintenant je fais pleinement confiance et voilà mais c'est vrai que ça m'a fait reculer toute cette... partie qui, je pense, était déjà bien ancrée en moi.
- Speaker #0
Ça a développé. Tu as eu un moment où tu avais besoin d'être encore plus méfiante, etc.
- Speaker #1
Et puis de se dire, au final, si les gens les plus proches de toi te font ça, tu vois, qu'est-ce que...
- Speaker #0
Quelqu'un qui te connaît à peine peut faire.
- Speaker #1
Voilà. À qui je peux faire confiance ? Comment je peux faire ? à qui je vais pouvoir laisser mon enfant, puisque eux, du coup, je ne peux pas leur laisser, je ne leur fais pas confiance. Et du coup, ça a déconstruit un tas de choses sur toi, sur la confiance que tu donnes aux autres, sur comment tu choisis les « humains » qui font partie de ta vie aussi autour. Et c'est vrai que ça m'a servi, parce que ça m'a servi ensuite à faire des choix, plus logiques en tout cas, que plus émotionnels. Parce qu'avant, j'étais vraiment beaucoup dans l'émotion. Et je réagis, moi je suis un type d'humain qui réagit à l'émotion. Et c'est vrai que j'ai appris à écouter mon émotion, mais à réagir un petit peu plus différemment et à me dire, ok, techniquement on en est où ? Donc cette personne-là, cette personne-là, et tu fais des choix différents.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Voilà.
- Speaker #0
Est-ce que dans ton parcours, tu as rencontré une personne ou quelqu'un qui a dit une parole, qui a agi comme un déclencheur de résilience, quelqu'un qui a changé quelque chose ? Parce que tu sais, on parle souvent des personnes qui t'apportent du négatif ou des choses qui t'arrivent en plus négatives quand tu vis des moments comme ça. Mais parfois, c'est vrai que tu croises une personne ou tu as quelqu'un qui va te dire un mot alors que tu ne t'y attendais pas et ça va faire du bien. Donc, est-ce que tu as eu des moments comme ça, toi ?
- Speaker #1
Alors en fait je dirais... il n'y a pas eu une personne ou plusieurs, il y a eu plein de personnes qui m'ont accompagnée pendant cette période. Parce que moi, je dis toujours que même si tu es coach, tu dois être coaché. Pour moi, le coach doit être coaché. Tu as toujours besoin d'apprendre, tu as toujours besoin, etc. Donc même moi, si j'avais les clés, à un moment donné, je me suis sentie très seule. Donc j'avais besoin d'aide. Mais ces personnes-là, elles m'ont accompagnée. Mais je ne les mettrais pas, on va dire, dans le lot. Les personnes que je mettrais, vraiment, c'est les personnes qui m'ont mis en procédure judiciaire. c'est une partie de la famille de mon conjoint en fait. Parce qu'au final, c'est eux qui m'ont fait le plus de mal et c'est eux qui m'ont appris la résilience par les épreuves. Donc je pense, même si c'est une réponse qui est un peu étrange,
- Speaker #0
mais je pense réellement que c'est... En fait, en gros, ce que tu essaies de dire, c'est que par leur méchanceté, ça t'a apporté quelque chose de positif. C'est ça que tu veux dire ? D'accord, ok.
- Speaker #1
Et qu'en fait,
- Speaker #0
ça t'a encore plus poussé à...
- Speaker #1
En fait, ils m'ont appris la résilience, parce que c'est vrai que c'est quelque chose que j'avais déjà un peu en moi, comme je te l'avais dit au début sur le sport, etc. Mais pas spécialement envers l'humain et envers les épreuves. Et là, ça a été tellement d'une violence extrême. Et puis, ça a duré quand même cinq ans, donc c'était super long. C'est-à-dire que sur la durée, j'ai vraiment mangé, entre guillemets. Que, effectivement, maintenant... Alors, je n'irai pas jusqu'à les remercier de ça. Parce que je me dis que la première personne qu'il faut que je remercie, c'est plutôt moi. Mais c'est vrai que sans ça, cette résilience, je ne l'aurais pas eue. C'est sûr.
- Speaker #0
Parce qu'en fait, il y a le fait de vivre une épreuve que tu ne peux pas contrôler. C'est-à-dire, tu ne peux rien y faire. Mais le fait qu'on appuie sur cette douleur qu'on vient de... mettre quelque chose en plus. Là, par contre, c'est limite, on écrase la chose que tu viens de vivre.
- Speaker #1
C'est ça. T'as la tête sous l'eau et en fait, on t'enfonce encore plus. En tout cas, on essaye de t'enfoncer. Donc, c'est vrai que, je ne sais pas s'ils regardent, mais en tout cas, merci à eux. Petit message.
- Speaker #0
Petit message est passé.
- Speaker #1
Non, mais voilà, c'est vrai. Sur le coup, là, j'en parle aussi avec beaucoup de détachement parce que ça fait... même je te dis 5 ans, il y a eu 5 ans de procédure mais maintenant ça va faire en octobre 7 ans qu'il est décédé donc on va dire voilà cette année ça passe à une vitesse et en même temps c'est très long donc je t'en parle avec un certain détachement mais c'est sûr que sur le fait, j'aurais jamais pu te dire les mêmes choses,
- Speaker #0
c'est évident Non bien sûr, la situation est terminée donc forcément on a une prise de recul qui est un petit peu plus facile à aborder on va dire qu'avant C'est ça. Certaines blessures restent ouvertes malgré le temps Est-ce qu'on peut être résilient sans forcément guérir et comment vis-tu cette nuance entre avancé et cicatrisé ?
- Speaker #1
Alors c'est vrai que déjà moi le terme guérison pour moi c'est un terme avec lequel j'ai beaucoup de difficultés, que j'estime en tout cas et c'est comme ça que je l'amène à mes coachés, pour moi le terme guérison c'est un terme marketing.
- Speaker #0
D'accord ok.
- Speaker #1
Ça marche bien tu vois parce que tout le monde a envie de guérir, tout le monde voilà t'as une rupture amoureuse, tu veux guérir, tu veux l'oublier, tu veux ok. Donc c'est un terme qui est très fort et tu dis je vais guérir, hop on n'en parle plus.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
Pour moi, je vais te donner l'exemple d'une maman qui a perdu son enfant. Tu ne pourras jamais lui dire qu'elle va guérir de quelque chose, de ça. C'est impossible de guérir de la mort de ton enfant. Pour moi, la guérison, c'est un terme qui est déjà vraiment un petit peu utilisé pour faire croire aux gens qu'eux. Moi, mon idée et comment je l'amène aux personnes, c'est tu acceptes ta douleur, tu vis avec. C'est-à-dire qu'il y a des moments où ça va être plus dur que d'autres, il y a des moments où tu vas vivre comme si de rien n'était, et puis il y a des moments où effectivement tu vas avoir des dates anniversaires, tu vas avoir un prénom, une date, un numéro, un petit truc qui va te faire penser. Donc cette guérison, au final tu dis « ah non, ça me fait toujours mal » et ça ressort. Donc déjà pour moi, si tu veux, le terme guérison, j'aime bien réexpliquer aux personnes qu'il faut vraiment accepter et intégrer le fait qu'il faut apprendre à vivre. avec cette blessure. Et dans un deuxième temps, effectivement, t'as pas besoin d'être du coup totalement guéri ou d'avoir totalement accepté la chose pour être résilient parce que ça se fait petit à petit. Et la résilience, ça s'apprend parce qu'il y a des choses que tu vas récupérer en douleur ou en épreuve. Au début, ça va être dur de lâcher et en fait, plus tu vas lâcher... petit à petit sur certaines choses et plus tu vas dire ok en fait au final ça se passe mieux après. Je lâche, je théoriquement j'apprends à faire les choses c'est ce que moi je leur apprends à faire en coaching. On pose la théorie ok tu as une épreuve maintenant théoriquement comment on peut faire pour s'en sortir, comment on peut faire pour avancer, comment on peut faire pour transformer cette épreuve en quelque chose de positif pour toi ou en tout cas si c'est pas quelque chose de positif c'est quelque chose qui va t'élever et te transformer. Donc on n'a pas forcément besoin d'être totalement guéri. ou d'avoir totalement accepté. Après, il y a toujours une phase de deuil aussi dans la rupture amoureuse ou dans le fait d'avoir perdu un proche ou autre qu'il faut accepter et puis il faut laisser le temps aussi à ça.
- Speaker #0
Moi, je trouve super intéressant ce que tu viens de dire justement avec le terme guérir et le côté marketing. Parce que c'est vrai qu'il y a... Tu vois, c'est bien, je trouve, de ne pas faire des fausses promesses. Et tu vois, les gens, ils arrivent et puis ils pensent que tu as la solution miracle, tu vois, pour guérir. Alors, en l'occurrence, on peut guérir d'une grippe, mais pas forcément de...
- Speaker #1
Mais c'est ça. Et en fait, tu ne guéris jamais de tes traumas, tu ne guéris jamais d'une épreuve dure, comme que ce soit un viol, que ce soit la perte d'un proche, que ce soit même le décès d'un animal. Enfin, peu importe, en fait, ce qui t'arrive, si toi, ça te touche, c'est que ça te touche, mais la guérison, elle ne se fait pas à ta propre. apprends à vivre avec la chose. En tout cas, moi, c'est comme ça que je le ramène parce que je sais très bien, ayant vécu des choses, que tu ne guéris pas. Et que ce terme... Alors oui, évidemment, dans mes vidéos, je vais en parler parce que c'est un terme qui, hop, c'est une accroche. C'est quelque chose qui, au niveau marketing, on va dire ça comme ça, se dit « Ah, tiens, moi, je vais super mal, qu'est-ce que je veux guérir ? » Tu vois, tu as mal à la tête, tu vas voir le médecin, il te dit bah prends de l'oliprane ok Sauf qu'en fait, moi, mon métier, je trouve, ce n'est pas de donner le doliprane, c'est de te dire, OK, pourquoi tu as mal à la tête ? On va essayer de comprendre pourquoi. Et pour éviter forcément que ton mal de tête revienne. C'est ça, l'idée principale. Donc, pour moi, c'est vraiment l'acceptation. Et ça fait maintenant... Oui, d'une cinquante ans que je fais ce métier et je sais pertinemment qu'on ne guérit pas de certaines choses. Il y a des choses, oui, tu peux en guérir et après, tu en rigoles et tu dis, OK. Mais il y a des choses qui restent... ouverte et c'est ton chemin aussi de vie au final.
- Speaker #0
Là pour quelqu'un par exemple qui vient de vivre une épreuve super compliqué par exemple, il conseillerait quoi dans un premier temps ? Genre il vient de vivre quelque chose de compliqué est-ce que c'est le bon moment pour contacter directement quelqu'un, se faire aider ou est-ce que d'abord faut se retrouver un peu ? Tu conseillerais quoi toi ?
- Speaker #1
Alors c'est vrai que c'est au cas par cas. Tu as des personnes qui vont avoir besoin vraiment de se dire toute seule j'y arrive pas ou j'y arrive pas. pas, je ne sais pas comment faire, comment avancer. Et puis, tu as des personnes qui ne peuvent pas rester seules, qui vont tout de suite vouloir avoir quelqu'un. L'idéal, c'est toujours de faire suivant son intuition et son ressenti et de se dire, si j'ai besoin de quelqu'un, j'y vais. Si j'ai besoin de me retrouver seule, j'y vais. Si je suis perdue, j'essaye de trouver des réponses. Donc, pourquoi pas contacter un coach, un thérapeute, essayer de voir par des thérapies alternatives ce qui peut aider la personne. Moi, je dis toujours, il n'y a pas un seul truc qui peut marcher, il y a un truc qui te fait du bien. Et si ça te fait du bien, ça marchera forcément. Et d'une personne à l'autre, ça va être totalement différent. Tu as des gens, ça va être de beaucoup parler, de s'exprimer. Tu en as d'autres, ça va être que tu les secoues un peu. Et puis tu en as d'autres, ça va être d'être dans la sophrologie, la respiration, la méditation. Donc en fait, il y a plein de techniques, il y a plein de choses. Et chaque personne a ses besoins et a des besoins différents. Donc effectivement, après, c'est au cas par cas. Maintenant, là, je leur dirais surtout de s'écouter. Voilà, si je dois te donner une réponse.
- Speaker #0
Ok. Et d'ailleurs, toi, tu proposes des accompagnements. Notamment des masterclass. Est-ce que tu peux nous en dire plus et qu'est-ce que tu transmets pendant ces masterclass ? A qui ça s'adresse ?
- Speaker #1
Alors les masterclass, elles sont à peu près tous les mois. J'en fais pas forcément tous les mois. Ça va être sur des sujets précis. Confiance en soi, estime de soi, relation amoureuse, burn-out, etc. Je travaille aussi beaucoup sur le burn-out et la charge mentale, surtout au niveau des femmes, on va pas se mentir. On dit pas que les hommes n'en ont pas, mais...
- Speaker #0
D'ailleurs, j'ai bien aimé, j'ai bien rigolé face à ton réel. Au début, je me suis dit, mais qu'est-ce qu'elle raconte ?
- Speaker #1
Mais tout le monde m'a dit, mais Lorraine, c'est pas toi ça, qu'est-ce qui se passe ? Mais voilà, donc en fait, on a vraiment, nous, une charge mentale qu'on nous a mise à la naissance. Et pour moi, c'est super important de travailler là-dessus. Donc, j'aime beaucoup insister sur ça, sur les masterclass. Et après, je fais tout ce qui est coaching, donc des séances individuelles, des packs de plusieurs séances, des accompagnements. Moi, l'idée, c'est vraiment de les transformer, de leur apporter un renouveau et surtout de leur expliquer. Et de leur amener la possibilité de se dire « Ok, j'ai une épreuve, mais en fait, ça ne définit pas ma vie. Ce n'est pas ce qui fait que ça va définir qui je suis maintenant. Mais au contraire, pour moi, l'épreuve, c'est la petite graine. Qu'est-ce que tu en fais de cette graine-là ? Tu la mets en mauvaise herbe et tu restes dans le passé ou tu décides d'en faire quelque chose de beau ? Et ça, c'est toi qui le décides. Et moi, je les aide à amener ça, à amener ce renouveau et à amener cette espèce d'élan qu'elles n'arrivent pas à voir forcément seules parce qu'évidemment, ce n'est pas évident. Donc on travaille beaucoup sur la confiance Sur l'estime Sur la dépendance affective En fait sur le self-concept Sur ce qui fait que tu es qui tu es Et ça définit ensuite comment tu vas répondre A la douleur Et aux épreuves de la vie Parce que des épreuves c'est ce que je leur dis toujours Il y en aura tout le temps Chacun et chacune a ses épreuves Et l'idée c'est pas de se dire Non je veux pas d'épreuve C'est de se dire je sais que je vais en avoir Comment je vais réagir à ça Quels sont aussi mes mécanismes ? Moi, ce qui est super important pour moi, c'est de leur apprendre, OK, toi, tu réagis comme ça. Donc là, tu vas avoir une épreuve. Tu sais que tu vas réagir dans l'émotion, dans la panique, dans la colère ou autre. Maintenant que tu te connais et que tu apprends à te connaître, tu as des schémas à mettre en place en fonction de ta physiologie, si tu veux. Ce qui fait que quand tu as d'autres épreuves et que tu as appris ça sur toi, tu appréhendes différemment les choses. Et les épreuves qui vont venir par la suite, tu vas dire, ah OK, ouais, mais ça, je sais. Moi je sais que là je vais partir dans... l'explosivité, je sais que je vais partir dans la colère, je sais que je vais me vexer, que je vais me refermer sur moi-même, etc. Mais on a vu avec Lorraine que quand je suis comme ça, je mets ça, ça, ça et ça remplace.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Pour mieux vivre la chose. Autant pour la personne qu'au final pour l'entourage.
- Speaker #0
Ok. Donc c'est chouette, les masterclass, ça peut être une première approche pour découvrir ce que tu fais et puis aller plus loin ensuite. Est-ce que tu ressens, je rebondis sur ce que tu as dit là, pour les burn-out, la charge mentale féminine, Merci. Est-ce que tu ressens une mouvance par rapport aux réseaux sociaux, à Internet, etc. ? Est-ce que tu as l'impression que les femmes se mettent une pression ou se comparent beaucoup ? Oui,
- Speaker #1
c'est sûr. Déjà, les réseaux sociaux, on ne va pas se mentir, c'est idéalisé. Tu mets tes meilleures photos, tu mets des filtres si tu as envie d'en mettre, tu vas mettre tes meilleures vues, tes meilleures performances en sport. Et clairement, c'est sûr qu'une femme ne peut pas tout faire. On idéalise toujours tout et effectivement les réseaux sociaux, moi je leur dis toujours, c'est pas le top. Et moi la première. Parce que quand on est sur les réseaux sociaux, qu'on travaille sur les réseaux sociaux et qu'on doit être tout le temps à faire du contenu, à faire ci, à faire ça, à un moment donné on a une charge mentale qui est ok, il est où mon plaisir ? Où est mon plaisir de créer ? Où est mon plaisir de distribuer ce que j'ai à distribuer en connaissance ? Parce que c'est ça en fait le fondement. Moi j'estime que si t'es sur les réseaux sociaux, soit c'est parce que tu veux distribuer et partager, Soit c'est parce que tu veux t'inspirer. Donc toujours, petit rappel du jour, comme je fais toujours en réel, mais ne pas suivre les personnes sur lesquelles, au final, on se compare. Les personnes ne sont pas mauvaises. Mais je me compare, bim, je la mets de côté. Parce qu'au final, pour le mental, ce n'est pas bien. Et il y aura tout le temps quelqu'un au-dessus, au-dessus, au-dessus. Et l'humain est comme ça, il se compare toujours. Et au niveau des femmes, de toute façon, on est tout le temps là. Alors, je n'ai pas rentré là-dedans, mais... Si tu veux, c'est aussi le patriarcat qui a fait qu'on t'explique petite que tu vas avoir une famille, tu vas t'occuper, puis après on te dit que tu vas travailler, puis après charge mentale, charge mentale, charge mentale, charge mentale. Puis au bout d'un moment, tu te dis, ah oui, sur les réseaux, elle est là, comme je disais, tu sais, sur Montréal, où je rigolais à la fin, au final tu dis, mais elle, elle fait tout, comment elle fait pour tout faire ? Non, mais en fait, ce n'est pas possible, elle ne fait pas tout. Ou peut-être qu'elle va tout faire sur une ou deux journées, et comme moi, ça m'arrive, où je vais être super productive sur une ou deux journées. Et puis après, les trois autres jours, ce n'est pas la peine. Donc, se rappeler qu'on est tous humains. Et que c'est normal de ne pas être productive. Surtout nous, les femmes, on n'agit vraiment pas au niveau hormonal comme les hommes. Donc, on n'a pas les mêmes besoins.
- Speaker #0
Totalement.
- Speaker #1
Donc, on ne peut pas avoir la même productivité qu'un homme, même au niveau du sport, au niveau du travail, au niveau même de la réflexion. On n'a pas du tout les mêmes hormones, en tout cas en quantité. Donc, ça, voilà.
- Speaker #0
on n'a pas du tout le même fonctionnement, tu sais j'avais fait un jour une formation le monsieur il avait dit un truc trop bien il avait dit tu sais les hommes c'est comme le soleil, le soleil se lève le matin il n'y a rien qui bouge dans la journée tout va bien une femme c'est une lune, le matin elle se lève alors que le soir c'est déjà autre chose hormonalement parlant on est tellement ça bouge c'est en...
- Speaker #1
et puis on s'écoute pas aussi moi ce que je leur apprends si tu veux c'est écoutez-vous arrêtez, on apprend petite à la femme à se dire t'auras une famille tu vas penser aux autres on apprend pas à la petite fille se dire mais pense à toi avant avant de penser aux autres pense à toi tu vois et du coup on grandit avec ça ça nous formate et après effectivement il y a eu les réseaux sociaux, il y a eu plein de choses en plus qui ont fait que ça accentue ça parce qu'évidemment les femmes qui ont le... parce que c'est un travail à temps plein, on ne va pas se mentir d'être sur les réseaux. Quand tu as le temps de faire ça, c'est que c'est ton métier à temps plein ou c'est qu'en tout cas, tu te libères du temps pour le faire. Mais quand tu fais un travail où tu bosses 9, 9, 10 heures par jour, clairement, tu ne peux pas être aussi productif à côté. En étant dans une santé mentale stable, ce n'est pas possible.
- Speaker #0
Oui, et puis en fait, ce qu'il y a, c'est que l'époque de nos grands-mères, elles s'occupaient de plein de choses à la maison, etc. Il y a eu le travail qui est arrivé, sauf que l'autre côté n'a pas changé. Donc, c'est vrai que du coup, finalement, c'est deux journées en une.
- Speaker #1
Oui, et puis moi, je suis pro. Bon, là, on s'écarte un peu du sujet. Mais moi, je suis pro, je veux dire, l'homme doit garder son rôle d'homme. Et la femme doit garder son rôle de femme, c'est-à-dire qu'à un moment donné, t'es crevée, t'es fatiguée. Moi, j'avais des coachés qui me disaient « Non, mais si je dis à mon mari que je me repose une après-midi, ça va être l'horreur. » Comment ça ? C'est pas possible, en fait. Donc après, c'est vrai que ça a été un peu désaxé au niveau des rôles. Et c'est super important de replacer la femme, alors pas dans son rôle de femme, tu vois ce que je veux dire, mais de se dire « Ok, tu es créatrice, c'est toi qui fais les enfants. » Tu es là pour te reposer, tu es là pour créer ton énergie féminine et au final, laisser l'homme gérer certaines choses. Mais le fait d'être toujours... De toute façon, moi, j'en ai plein des girl power qui viennent parce qu'elles ont fait un burn-out, parce qu'elles ont eu des pressions, parce qu'elles sont au bout du rouleau. En fait, j'en ai plein.
- Speaker #0
Ah non, mais moi, je suis 100% d'accord. Je suis aussi un peu old school. je suis totalement d'accord avec toi à un moment donné c'est Enfin, je sais pas, tu sais, à chaque fois je prends l'idée, mais dans pas mal de podcasts, je reviens là-dessus, mais je dis toujours, tu vois, nos grand-mères, on disait qu'elles étaient pas heureuses, tu vois, de leur vie, etc. La génération de nos mamans, elles ont commencé à divorcer, etc. Elles étaient pas heureuses. Et maintenant, la génération de nous, elles sont pas heureuses. Donc en fait, il y a un moment donné, peut-être qu'il faut essayer de prendre, tu vois, ce qu'il y avait un peu partout, parce que là, le problème, c'est qu'il y a tellement de femmes qui ont plus besoin d'hommes. Que du coup, en fait, tu vois, elles ne ressentent pas le besoin. Il y a plein d'applications qui maintenant, tu vois, c'est un peu supermarché. Et en fait, il n'y a plus de construction. Et je pense que parfois, on est même, tu sais, on est tributaire malgré nous, en fait, de ce schéma un peu, tu vois.
- Speaker #1
Ouais, ouais, ouais. Et puis,
- Speaker #0
ça dommage.
- Speaker #1
Ouais, c'est dommage. Et puis, je pense qu'à l'époque, tu vois, de nos grands-mères, tu tombais amoureux de la personne. Tu apprenais à la connaître. Il y avait une drague. Il y avait tout un truc qui se mettait en place. maintenant tout est action réaction ça répond pas je te réponds pas il y a des manipulations il y a des trucs il y a de la toxicité et puis en fait si c'est pas toi ce sera une autre personne et puis au final en fait toi tu te perds là-dedans et tu te dis ah mais si il préfère quelqu'un d'autre que moi c'est que je suis pas assez bien tu vois et moi je travaille sur tout ça c'est non toi tais-toi si lui il veut passer son chemin c'est son droit aussi tu vois faut remettre les choses ouais non non c'est sûr entre guillemets, voilà. Donc, c'est vrai qu'on travaille sur beaucoup de choses, mais c'est important de travailler sur la confiance, l'estime, même au sein des relations amoureuses. C'est le plus important. Parce que c'est comme ça que tu choisis, en fait, la personne. Quels sont tes besoins ? Quelles sont tes valeurs ? Quelles sont ses valeurs ? Quels sont ses besoins ?
- Speaker #0
Oui. Est-ce que je peux y répondre ? Tu vas revenir pour un prochain podcast sur ce sujet. Oui,
- Speaker #1
pas de souci. Avec plaisir. Il y a tellement de choses à dire que... Là, je pense que... Voilà.
- Speaker #0
Et du coup, je vais terminer en te posant trois questions vraies-faux.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Et comme ça, on va terminer là-dessus. Est-ce que... Alors, tout le monde possède une capacité de résilience, même si elle s'exprime différemment. Vrai ou faux ?
- Speaker #1
Vrai.
- Speaker #0
Est-ce que la résilience se construit uniquement seule ?
- Speaker #1
C'est possible, oui. Pas uniquement, pas uniquement, mais c'est possible.
- Speaker #0
En grande partie ?
- Speaker #1
En grande partie, oui.
- Speaker #0
Trouver du sens à ce que l'on a vécu peut être un facteur clé de résilience ?
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Donc on a cru du vrai. Je vais poser des bonnes questions.
- Speaker #1
Ça va, nickel. Je pense que c'est important aussi de trouver le sens. Après, il y a plein de choses dont on peut parler aussi. Mais tu vois, moi, la foi, ça m'a beaucoup guidée. Ça m'a beaucoup aidée aussi. Tu as besoin d'avoir une raison, entre guillemets, à ce qui s'est passé. Même si au final, des fois, il n'y a pas de raison. Encore une fois, tu dis à une maman qui a perdu son enfant, mais non, il y aura une raison. Il y a forcément quelque chose. Alors peut-être qu'au bout de 10-20 ans, elle va te dire oui. Voilà, c'était le chemin, ça m'a appris ça sur moi, etc. C'était mon chemin de vie, mais sur le coup, elle ne va pas réussir à te le dire. Mais je pense que c'est aussi une façon effectivement psychologique de se dire, il y a une raison, donc j'accepte mieux. Et effectivement, du coup, tu deviens résilient sur beaucoup de choses par rapport à ça.
- Speaker #0
En tout cas, Lorraine, merci beaucoup d'avoir répondu à nos questions.
- Speaker #1
Merci à toi, c'était un plaisir.
- Speaker #0
N'hésitez pas à nous envoyer un message si vous voulez que Lorraine revienne pour les relations amoureuses. Je pense qu'on en parle plein de messages. il y aura des questions il y aura des questions je travaillerai sur le sujet t'inquiète Pas de soucis, si tu veux me visser deux, trois questions perso, n'hésite pas. Tu pourras développer sur ton expérience personnelle. Voilà. En tout cas, merci beaucoup et puis on te dit à bientôt. Merci à toi, à bientôt. Bonne journée. Ciao. Ciao. Ce que nous a partagé Lorraine aujourd'hui, c'est bien plus qu'un témoignage. C'est un rappel que même dans nos nuits les plus noires, une lumière peut naître. Pas toujours tout de suite, pas toujours sans douleur, mais elle vient. La résilience, ce n'est pas oublier l'épreuve. C'est choisir de continuer à avancer avec. de marcher côte à côte avec nos cicatrices et parfois même d'en faire une force. Merci à toi Lorraine pour ta parole juste et ton cœur ouvert, et pour tout ce que tu transmets à toutes celles et ceux qui cherchent encore leur chemin après la chute. Et merci à vous qui nous écoutez chaque mercredi. Si cet épisode vous a touché, n'hésitez pas à le partager autour de vous, peut-être que quelqu'un a besoin de l'entendre aujourd'hui. A très vite pour un prochain épisode. Générique