- Speaker #0
Bonjour tout le monde, bienvenue sur Impulse, je m'appelle Tiphaine et chaque semaine on discute autour d'un café de sujets plus ou moins profonds qui font partie de nos vies de jeunes adultes. Amitié, amour, introspection, joie de vivre, le rapport à la productivité, self-care, self-love et même nos petits tracas. Alors si tu as besoin d'être reboosté ou tout simplement de prendre un café avec moi et plein d'autres copines, tu es au bon endroit, alors bienvenue, je nous sers un café ou un thé et c'est parti pour l'épisode du jour. Aujourd'hui on se retrouve pour la toute première interview sur Impulse, et pas n'importe laquelle puisqu'on accueille Karine André, oui oui, une coach sportive ultra pétillante et bienveillante. Elle a 38 ans, deux enfants et une vision tout en équilibre du bien-être. Elle nous raconte comment elle est devenue, presque par hasard, coach chez Dynamo Cycling. Aujourd'hui elle enseigne d'ailleurs le pilates aussi chez Riise à Paris. Vous allez voir c'est une discussion tout en douceur qui va vous booster sans vous bousculer, dans laquelle on aborde la question de la reprise du sport, de la motivation, des rituels bien-être. de la confiance en soi, je sais que vous allez adorer. Je vous laisse prendre part à notre conversation, c'est parti !
Hello Karine !
- Speaker #1
Salut Tiphaine !
- Speaker #0
Tu vas bien, déjà ?
- Speaker #1
Ouais, ça va, c'est un peu la course en ce moment, je t'avoue, mais ça va. Ouais. Et toi ?
- Speaker #0
écoute ça va super bien bon bah trop bien hier j'ai écouté le podcast que t'as fait avec Teenage Wildlife je suis contente parce que j'ai l'impression que t'as jamais parlé de trop ton rapport au sport de ta reconversion professionnelle pas trop pas trop non c'est vrai Bah écoute, est-ce que tu veux commencer déjà par te présenter un petit peu ? Je sais que t'as vécu en Amérique du Sud, ensuite dans le sud de la France. Je t'ai complètement stalkée !
- Speaker #1
Oui, du coup, je me présente, je m'appelle Karine André, j'ai 37 ans, j'ai deux enfants. J'habite à Paris depuis un petit moment, ça doit faire presque 15 ans. Et puis je suis coach sportive et notamment coach chez Dynamo Cycling.
- Speaker #0
J'ai une amie, enfin une de mes meilleures amies, qui est passionnée de... dynamo et qui m'a fait tester plusieurs fois et vraiment c'était particulier.
- Speaker #1
Oui c'est normal ça fait toujours ça au début.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de ton parcours sportif ? Je sais que tu as fait pas mal de danse.
- Speaker #1
Oui alors mon parcours sportif, oui c'est ça en fait moi j'ai toujours fait un peu de sport et effectivement j'ai commencé par la danse que j'ai commencé très jeune. Ma mère faisait de la danse et du coup elle m'a embarqué avec elle dans ce qui lui faisait plaisir quoi dans son sport. Donc ouais j'ai commencé la danse à 4 ans. J'en ai fait en conservatoire jusqu'à ce que je passe mon bac en fait jusqu'à 17-18 ans. Et après avec les études j'ai arrêté la danse comme souvent on arrête un peu les activités comme ça quand on démarre les études parce qu'on n'a plus le temps de tout faire. Et par contre j'ai continué de faire du sport. Je faisais des cours un peu tu sais genre quand je faisais mes études il y avait des cours. style abdo fessier, des trucs comme ça, des trucs un peu cours collectifs. J'ai toujours bien aimé en fait l'ambiance de groupe, le fait de faire un peu un cours avec plusieurs personnes, la musique, tout ça, c'est des trucs qui m'ont toujours vachement parlé et du coup forcément autour de la danse, c'était vraiment mon truc. Après, il y a eu quelques fois où j'ai retenté un peu de recommencer la danse, notamment en arrivant à Paris dans un studio et tout, mais il n'y a rien qui m'a trop convenu pour que je... Ouais, pour que je le fasse de manière régulière, régulière. Et puis voilà, après, à côté de ça, j'ai toujours fait un peu de sport, mais jamais de manière intense, jusqu'à ce que je me mette à la course à pied. Il y a une dizaine d'années. Donc ouais, vers mes 25 ans, un truc comme ça, je me suis mise à la course à pied. Et là, je ne sais pas si tu fais de la course à pied ou pas, mais tous les coureurs, à partir du moment où ils se mettent à la course à pied, ils deviennent un peu piqués. par ces trucs là donc bah du coup tu te fais tes petites sorties et puis j'ai commencé à courir de plus en plus longtemps et puis à vouloir m'inscrire à des courses des compétitions mais des courses officielles donc j'ai fait les 20 km de paris le semi marathon et j'ai été jusqu'au marathon de paris ultra piqué du coup ouais ultra piqué alors marathon de paris ça m'a vacciné je t'avoue J'ai arrêté la course à pied juste après le marathon de Paris parce que je pense que c'était trop pour moi.
- Speaker #0
C'était quoi ? Trop de pression mentale ? Trop long.
- Speaker #1
5 heures de course. En fait, je ne sais pas, ça me semblait la suite logique. Tu fais 10 km de Paris, 10 km de course, puis un semi-marathon, 21 km. Je me disais, je vais aller jusqu'au marathon. En 2017, j'ai fait le marathon de Paris pour la première et pour la dernière fois. J'ai senti que j'étais allée un peu trop loin pour moi. Ça ne me faisait plus trop plaisir. Ce n'est pas à cause de ça que j'ai arrêté. Mais en parallèle de ça, j'ai commencé Dynamo, qui est aussi un sport cardio. Du coup, ça faisait trop de cardio. J'ai choisi Dynamo. C'est comme ça que ça s'est fait.
- Speaker #0
Tu as été élève avant d'être coach ?
- Speaker #1
Oui, tout à fait. J'ai appris l'existence de Dynamo à l'ouverture en mars 2015. ça fait dix ans et puis j'ai commencé à aller prendre des cours pour voir à quoi ça ressemblait quoi et puis le premier cours que j'ai pris je me suis dit Un peu comme toi ce que tu me dis, c'est-à-dire, je me suis dit, j'ai jamais vu ça nulle part ailleurs. Qu'est-ce que c'est que ce nouveau monde ? Et surtout, en fait, il faut aussi le remettre dans le contexte, c'était à l'époque, c'était il y a 10 ans, donc il n'y avait pas en fait, on va en parler après, mais l'avènement de Dynamo à Paris et en France a complètement bouleversé le monde du sport en France, d'abord à Paris et puis ensuite en France. Et à l'époque, il n'y avait rien de tel, donc c'était vraiment très différent, même si j'avais... J'allais dans des salles de sport et je prenais des cours, tu sais, body pump, des trucs un peu plus classiques, on va dire. Là, ça n'avait absolument rien à voir. Je n'avais jamais vu ça nulle part. Donc, je me suis dit, c'est un truc de fou. Et j'ai commencé à être cliente d'abord.
- Speaker #0
Justement, je voulais t'en parler de cette vision du sport très à l'américaine, avec des couleurs vibrantes, où tu as une expérience avant, après, pendant, évidemment, on est tous plongés dans le noir. Il y a de la musique forte. Ça, à la limite, on peut se dire que ça devient de plus en plus classique. Il y a dix ans, ça ne l'était pas, effectivement. Est-ce que tu penses qu'on va aller de plus en plus loin là-dedans, dans l'expérience du sport ?
- Speaker #1
Alors moi je trouve que c'est génial parce que je trouve que ça a un peu dépoussiéré l'image du sport tel qu'on l'avait avant. Alors le sport ça a toujours été le sport si tu veux mais je trouve qu'il y a 15 ans, 20 ans, avant en fait l'avènement de tous les concepts de fitness boutique tel que tu le décris. Et effectivement en France, en tout cas à Paris, enfin oui à Paris est arrivé avec l'avènement de Dynamo. Vraiment ça a été le premier... la première structure sportive a importé ce genre de concept qui a été inventé aux Etats-Unis et avant ça, le sport, ça avait une image un peu différente c'était très différent on faisait vraiment du sport pour faire de l'exercice comme on imagine un cours de sport classique avant avec un coach, avec des gens avec une salle c'était vraiment pensé comme un cours de sport c'est très bien, il n'y a pas de problème mais Effectivement, depuis l'avènement de Dynamo et depuis ces dix dernières années, il y a beaucoup de choses qui ont changé.
- Speaker #0
Mais alors j'ai vu sur un, je crois que c'est le site de Wellness Bien-être, un truc comme ça, qu'il y a un acteur ultra institutionnel en France, Profession Bien-être. Les gens font de moins en moins de sport uniquement pour leur corps, alors qu'avant c'était quasiment que ça en fait. Donc c'est pour ça que tu parles des cours de body pump, les cuisses abdos-fessiers, tout ça. En fait, c'est vraiment du maintien de la mécanique, alors qu'aujourd'hui ça va tellement au-delà.
- Speaker #1
Du maintien de la mécanique, tout à fait. et aussi on faisait de la... du sport pour la perte de poids, tout simplement, pour se shaper comme on pensait qu'il fallait qu'on soit, pour avoir un corps plus velte, un peu plus musclé, etc. Effectivement, tout ça, c'est des changements de la société qui interviennent et qui font que, oui, par exemple, si je prends l'exemple du sport un peu, je ne sais pas comment on peut le qualifier, mais oui, à l'américaine, comme Dynamo, les nouveaux conseils sportifs aujourd'hui, c'est vraiment des expériences. Donc ce qu'on vient chercher chez Dynamo, c'est pas à faire du sport, si tu veux, c'est vraiment l'expérience, c'est vraiment à te déconnecter dans ta tête et te faire du bien aussi. Par exemple, on parle beaucoup de santé mentale, on ne parlait pas du tout de santé mentale il y a 10 ans ou il y a 15 ans. Aujourd'hui, c'est tout ça en fait qui est lié à l'avènement de ces nouvelles façons de faire du sport et c'est ça qui est trop génial en fait. Nous, chez Dynamo, on a des gens qui... qui arrivent pour leur premier cours et qui ne sont pas du tout sportifs. Certaines personnes ne sont absolument pas sportives et peuvent devenir complètement accros parce qu'on n'est pas là à dire « on va brûler 800 calories, on va engager les fessiers » . Bien sûr qu'on fait tout ça, mais ce n'est pas ce qu'on met en avant, parce que ce n'est pas ce qu'on vient chercher chez Dynamo. Donc oui, les changements tels qu'on vient de les décrire, je trouve ça trop génial parce qu'on ne fait plus du sport. pour faire du sport ou pour être dans un physique d'une certaine manière, etc. On fait vraiment du sport pour notre tête, pour notre bien-être. Et c'est ça qui est trop bien.
- Speaker #0
Je suis complètement d'accord avec toi. Sur résume, on a non seulement le nouvel aspect de santé mentale, disons plutôt bien-être, au-delà du physique, t'as aussi le moral, le mental. Ça, c'est trop important. Et puis t'as l'aspect aussi social club. On en parle de plus en plus. En fait, on y va aussi, on rencontre des gens. On discute après dans la salle de bain. C'est vraiment un tout. J'ai l'impression que même les plateformes en ligne qui évoluent en ce moment, tu as aussi la partie restate, tu as aussi la partie on fait des lives, tu as aussi la partie communauté. Et en fait, on se rassemble beaucoup plus autour du sport. Oui,
- Speaker #1
c'est hyper important parce que, encore une fois, si on compare à l'époque... généralement tu venais faire ton cours, tu faisais ton truc de manière très individuelle en fait dans ton coin même quand tu vas faire un cours collectif et aujourd'hui d'une semaine à l'autre tu vas toujours sur le même cours par exemple tu vas croiser des personnes et peut-être tu vas réussir à discuter, à créer un lien même si c'est juste avoir des visages familiers et c'est un truc qui est aussi je trouve très important au fur et à mesure qu'on grandit ou qu'on vieillit où tu fais plus tes études et tu rencontres plus des personnes aussi facilement dans la vraie vie En fait, quand tu as ton travail, tu ne rencontres pas particulièrement des nouvelles personnes, à part si tu élargis ton cercle d'amis, etc. Et du coup, les salles de sport, les concepts sportifs te permettent d'élargir ton cercle aussi. Et c'est hyper important, même ça aussi, c'est hyper important pour le bien-être au global aussi.
- Speaker #0
Oui, mais 100%, carrément. Ça, j'ai l'impression que c'est très new-yorkais aussi. J'y suis allée en fin d'année dernière. Et en fait, tu vois que les gens sont ultra seuls dans la ville. Et qu'en fait, les seuls endroits où ils vont créer du lien social, c'est soit au restaurant avec leurs collègues de travail le soir, soit en salle de sport. Oui,
- Speaker #1
tout à fait.
- Speaker #0
Est-ce que tu es d'accord avec le fait que quand on commence un sport ou qu'on commence le sport en général, on passe toujours par un peu un palier où on n'est pas encore régulier, où on ne sait pas trop si on aime ça, mais pour autant, on voit quand même des bienfaits. On kiffe tous faire du sport, en fait, je pense. Mais comment est-ce qu'on arrive à la régularité ?
- Speaker #1
C'est dur d'être régulier au départ, parce que... Tu vois les premiers bienfaits, mais avec une séance ou deux séances, tu ne peux pas encore savoir, un, si ça va te plaire, deux, si ça va te faire vraiment du bien à la tête, etc. Donc au début, c'est difficile d'être régulier. Je pense qu'il ne faut pas être, comment dire, il ne faut pas trop s'en vouloir avec ça ou se culpabiliser en mode je devrais être beaucoup plus régulier et tout. Le plus important, c'est de trouver un truc qui te plaît en fait. Et ça, peut-être que ça veut dire tester plein de choses différentes. Une fois que tu trouves un peu un sport qui te plaît ou... où il y a quelque chose qui te plaît, où je ne sais pas, juste le fait d'y aller avec des copines, par exemple, du coup, tu te laisses embarquer dans le truc et ça devient un truc qui est régulé dans ton agenda. La régularité, elle vient au fur et à mesure, en fait, si tu veux. Quand tu y trouves ton compte, quand il y a quelque chose, en fait, de plus que juste le fait d'y aller, ça peut aussi te motiver, tu vois. Comme je te dis, soit c'est un truc que tu fais avec tes collègues, avec tes copines, soit c'est un sport où, je ne sais pas, tout d'un coup... Moi, chez Dynamos, il y a la musique, la danse et tout. C'est aussi quelque chose qui fait que c'est un truc plaisir. Tu arrives, tu as la musique à fond. Genre, pour les gens qui peuvent aller en bois de nuit ou qui vont plus en bois de nuit, etc. C'est un truc qui est hyper plaisant. Donc, trouver la régularité, ça se fait un peu au fil de l'eau, un peu naturellement. Je pense qu'il ne faut pas chercher à tout prix et te dire il faut que je sois régulière pour... Pourquoi en fait ? Tu vois, en fait, toujours te poser des questions de qu'est-ce que tu cherches en démarrant un sport, en démarrant une nouvelle activité, qu'est-ce que toi tu veux en fait avec ça ? Souvent, quand on se met au sport, par exemple, qu'on n'est pas sportif, ce qu'on veut, c'est ce qu'on a dit tout à l'heure à la base, c'est peut-être perdre du poids, shaper ton corps, te muscler. Voilà, le premier abord de la mise à la pratique sportive, c'est le corps. Mais en fait, ce qui fait que tu deviens régulier et régulière, c'est le fait que tu continues de le faire, c'est totalement autre chose. Et c'est là où ça devient intéressant et c'est là où ça devient quelque chose qui fait partie de ta routine.
- Speaker #0
Je suis 100% d'accord avec toi. En fait, je pense que derrière tout ça, il faut aussi s'enlever tellement de pression et oser sortir un peu des carcans. C'est-à-dire qu'en fait, en ce moment, qu'est-ce qui est fancy ? Ça va être aller faire du sport à Paris, dans des communautés ultra fancy. Ça va être faire du pilates, ça va être faire du yoga. Enfin, tu vois, c'est toujours un peu les mêmes choses. Alors que ça se trouve, ton sport de rêve, c'est l'escalade, c'est l'aviron. Faut oser être curieux aussi. Clairement. Oui, clairement. Alors, pour le coup,
- Speaker #1
l'escalade, c'est aussi à la mode vachement depuis ces dernières années. Il y a de plus en plus de salles d'escalade à Paris, mais ce qui est trop bien. Oui, il y a des concepts sportifs qui sont à la mode, bien sûr. En ce moment, c'est le pilates réformer, c'est l'escalade, c'est la course à pied quelque part. même si ça fait quand même longtemps qu'il y a des clubs de course à pied et tout, mais c'est toujours... Toujours vachement à la mode. T'as raison, il faut être curieuse. Aller tester et pas te dire je suis obligée d'aimer parce que c'est le truc à la mode et que tout le monde a l'air d'aimer. Ça se trouve, effectivement, ton truc, c'est l'aviron pour le coup. C'est plus complexe. Après, il y a aussi la facilité. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, une salle de pilates réformer, t'en as énormément. Ce qui fait que c'est aussi beaucoup plus facile d'aller prendre un cours de pilates réformer que d'aller te mettre à l'aviron. qui demande beaucoup plus d'aller chercher un peu où est-ce que tu peux te faire un cours d'Affirons.
- Speaker #0
Ouais, c'est vrai. Mais c'est pour ça aussi, j'imagine que le jogging et la course à pied traversent à ce point-là les époques. C'est qu'en fait, c'est gratuit. Tu as juste besoin de ta paire de baskets et c'est terminé. Oui,
- Speaker #1
oui, tout à fait. Après, quand tu deviens un vrai coureur, les équipements sportifs, même quand tu fais que de la course à pied, ça commence à chiffrer. Quand tu es au démarrage, tu as juste besoin d'un jogging, d'une brassière, un t-shirt et puis une paire de baskets.
- Speaker #0
Donc ça va. C'est ça aussi, accepter qu'on soit débutant dans une activité et qu'en fait, la régularité, ce n'est pas forcément en faire cinq fois par semaine. ça va Peut-être être en faire une fois par semaine pendant trois mois, et ce sera suffisant. Trouver un rythme qui nous plaise aussi, qui convienne à notre rythme de vie, je pense qu'il peut entretenir la motivation quelque part.
- Speaker #1
De toute façon, c'est mieux de ne pas se mettre la pression d'accepter que ça se trouve, je vais faire du sport une fois par mois. Si c'est plus que ça, si ça devient régulier, c'est trop génial. Mais le faire aussi pour des raisons qui nous parlent à nous. Et moi je trouve que c'est trop bien qu'on parle de plus en plus de sport, forcément, moi c'est mon job, donc voilà, mais c'est génial parce que ça donne aussi plein d'idées, il faut prendre le truc aussi sans se dire « ouais, moi je culpabilise parce que j'en fais pas, il faudrait que j'en fasse » . Non, c'est pas « il faudrait que j'en fasse » , c'est en fait « inspirons-nous les uns des autres de tout ce qu'on peut voir, de tout ce qu'on peut voir autour de nous, etc. pour trouver notre propre formule » . Et c'est là en fait où on gagne.
- Speaker #0
Je suis totalement d'accord avec toi. Tu nous as pas parlé de ta reconversion professionnelle, est-ce que tu veux nous en parler un peu ? Je crois que tu travaillais dans le marketing avant.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. En fait, moi j'étais chef de projet, j'ai travaillé dans le marketing, dans la publicité. C'est comme ça qu'a démarré ma vie professionnelle. J'ai commencé par devenir cliente chez Dynamo et en fait les choses se sont faites très naturellement, sans que j'aie prévu. Tu vois, jamais dans ma vie je me suis dit genre un jour je serai coach sportive. C'est aussi le le propre des reconversions, c'est-à-dire que ça se fait... Parce que tout d'un coup, il y a quelque chose qui t'intéresse plus que le reste. Et que finalement, à un moment ou à un autre, tu te dis, et si je pouvais en faire mon métier ? Et c'est exactement comme ça que ça s'est passé. J'ai commencé par être cliente. Et puis en fait, un jour, il y a une des coaches... Chez Dynamo, il y a des auditions sur lieu à peu près une fois par an où on auditionne des personnes qui veulent se présenter pour devenir coach. Et ça s'est fait comme ça. Une des coachs m'a dit « Ah, il y a des auditions, tu devrais les passer » . Et ça a planté une graine dans ma tête. Je me suis dit « Ah bon ? » . Je n'y avais pas vraiment pensé. En plus, c'était vraiment le départ. Ce n'était pas comme aujourd'hui où on sait que généralement, une fois par an, il y a des auditions, il y a beaucoup de monde qui se présente, etc. Là, la salle a existé depuis huit mois. Et du coup, je me suis dit pourquoi pas ? J'ai passé les auditions et en fait ça s'est très bien passé. J'ai passé toutes les étapes du truc et tout s'est fait naturellement.
- Speaker #0
Tu as dû rentrer chez toi en disant mon dieu, mais je vais peut-être changer de vie, un horizon complètement différent.
- Speaker #1
Mais non, même pas. Je ne me suis pas projetée aussi loin. Je me suis juste dit OK, peut-être qu'elle a raison, passons les auditions. En fait les auditions à Dynamo c'est un peu... Oui j'avais tendance à dire... Tu mets un micro, voilà c'est un peu Starac style. On te met un micro, c'est vrai, on te met sur une scène et puis on te dit bah voilà genre t'as choisi un son et puis en gros montre ce que tu sais faire et du coup le jury en face essaye de se projeter en mode genre est-ce que ça pourrait le faire, est-ce que la personne pourrait devenir coach ? Ça c'est un peu la première étape et du coup moi j'ai pris vraiment les trucs les uns à la suite des autres, je me suis dit genre bah... Passons les auditions, au pire si je rate, ça aurait été trop bien parce que je me serais mis en difficulté, j'aurais tenté un truc, j'aurais pris un peu un risque à ce moment-là et de toute façon j'apprendrais quelque chose, ça m'apprendrait quelque chose. C'est vraiment comme ça que je l'ai vécu et puis j'ai passé la première étape puis ensuite il y a eu la deuxième et à chaque fois je l'ai vécu comme ça mais tu vois je me suis pas dit genre ouais passons les auditions peut-être que dans trois ans ma vie sera complètement différente, j'ai même pas projeté ça. J'ai juste fait les trucs au fur et à mesure et puis effectivement maintenant quand tu regardes rétrospectivement, oui, ça a complètement changé ma vie. Mais ce n'était pas un truc que j'ai prévu comme ça. Et c'est un truc dont je trouve que je suis intimement convaincue. Parfois, on se dit, quand on veut faire une reconversion professionnelle, il faut tout de suite que j'ai l'objectif de ma vie va ressembler à ci, à ça, ça va être comme ça. Et du coup, c'est énorme le différentiel, le changement entre peut-être ta vie d'aujourd'hui et ce que tu prévois de faire en disant quand ma vie ressemblera à ça. Il y a énormément d'étapes. Et ça peut mettre, encore une fois aussi... pareil beaucoup de pression de dire genre il faut que j'arrive là donc en fait c'est ça semble chômage semble énorme faire les choses au fur et à mesure ça permet aussi de si tu as envie de changer de trop convertir et à dégâts de le faire en douceur donc parfois je dis aussi si vous testez dynamo pour la première fois et que peut-être n'aimait pas du tout ça se trouve c'est juste que la musique l'ambiance du coach c'est pas forcément ce qui vous convient donc n'hésitez pas à tester avec quelqu'un d'autre aussi Parce qu'il y a autant de coachs que de clients, autant de coachs différents que de clients.
- Speaker #0
J'ai envie de te dire, c'est un peu comme les thérapeutes, c'est un peu comme n'importe quel autre prof de sport. Moi je sais que je fais de la pole depuis plusieurs années, en fait les coachs n'ont rien à voir les uns avec les autres. Il ne faut pas rester sur une première mauvaise impression.
- Speaker #1
Moi je suis inspirée par plein de trucs différents, le R&B, la pop, la dance, l'électro, ce qu'on appelle l'EDM, l'électro dance music. En fait j'aime bien les trucs... J'aime l'électro aussi, j'aime bien les sons un peu soleil, c'est-à-dire j'aime bien en fait qu'on fasse la fête. Et ça aussi c'est un truc qui est très important, qui est très différent d'un coach à l'autre, c'est qu'on a des, comment dire, pas des objectifs, mais on tire des ficelles un peu différentes. Tu vois, t'as des coachs qui vont vraiment être par exemple dans le dépassement de soi, et tout le coaching sera orienté autour du dépassement de soi. Et t'as par exemple des coachs qui vont être vraiment dans le cours plaisir, on est là pour écouter de la musique, pour faire la fête. Et par exemple, moi dans mon coaching, je suis vraiment dans un truc de, ouais, on fait la fête, tu vois. Genre j'ai envie qu'on chante pendant les cours, qu'on crie, qu'on clape. Et voilà, c'est ça en fait, qu'on crée un truc tous ensemble.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux nous faire un top 3 à 5 des bienfaits cités par tes clients ? Que disent les élèves à propos de tes cours ?
- Speaker #1
Un peu comme on a dit tout à l'heure, un des premiers bienfaits, ça va vraiment être sur le bien-être au global, sur la santé mentale, sur le fait que l'expérience est pensée sans frottement. Tu arrives au studio, tu te checks et tu n'as besoin que d'un légume d'humme grassière. Tout est à disposition dans le studio, même pour après, pour faire ta douche, etc. Il y a tout qui est déjà sur place. Et puis l'expérience, tu arrives, tu t'installes sur ton vélo, tu... C'est vraiment pensé pour que t'aies rien à penser justement. C'est pour ça que par exemple, on déconseille d'avoir aussi des montres connectées, etc. Parce que vraiment, tu viens là, tu te laisses prendre en main pour... Passer 45 minutes et déconnecter, il n'y a pas de notion de il reste 20 minutes de cours, il n'y a pas de notion de... Enfin, tu vois, on essaye de... Voilà, c'est vraiment tu crées ta bulle dans ton quotidien, dans ta journée. Mettons par exemple, tu vas faire un cours de sport le midi, bah, t'oublies les réunions... que tu avais avant, les réunions que tu avais après et tu viens vraiment prendre 45 minutes hors du temps et c'est ça l'idée de l'expérience. Donc je pense que ça c'est un des premiers trucs qui est un des premiers bienfaits qui est mis en avant par les clients. Aussi... dit aussi le fait de créer ta communauté autour de pas autour du coach autour de ses habitudes en fait tu vois genre pas de retour de commencer à connaître des filles ou et puis aussi tu as effectivement ça reste un cours de sport donc bah tout ce qui est bien fait physique aussi on peut pas juste ne pas le dire même si c'est quand même c'est quand même cardio c'est quand même très complet parce qu'on a des haltères donc donc voilà et
- Speaker #0
Et toi, quelle est ta vision du bien-être ?
- Speaker #1
Ma vision du bien-être, c'est très globale. C'est-à-dire que ça englobe plein d'aspects différents, que ce soit le bien-être physique, le bien-être mental, le fait d'être entouré, le fait de ne pas trop... En santé mentale, de ne pas avoir trop d'angoisse. Tu vois, genre de... Voilà, pour moi, c'est ça, le bien-être. c'est très holistique ou en tout cas globale et parfois quand tu vas tirer la ficelle d'un truc, par exemple te mettre à un cours de sport en te disant je commence par bien être physique, ça déclenche d'autres choses. tu vas avoir enfin tu vas améliorer ton alimentation tu vas améliorer ton sommeil voilà c'est tout ça qui est très important et je pense que on fait attention comme on peut aux différentes choses enfin tu vois par exemple déjà si tu arrives à bien dormir c'est déjà trop bien pour ton bien-être au global si tu arrives à bien t'alimenter c'est très bien si tu arrives à être bien dans ta santé mentale à aller voir un psy à verbaliser les choses à pas trop garder les choses pour toi etc en fait c'est tout ça qui fait que au global, tu prends soin de ton bien-être. Et aussi, essayer de ne pas trop mettre la pression, de ne pas trop culpabiliser, et de prendre les choses les unes à la suite des autres, chaque jour comme il vient. Moi, je me dis, chaque journée, il peut se passer des trucs, tu as des choses à gérer, tu as des problèmes à gérer, tu as des réunions, tu as des rendez-vous importants, etc. Le bien-être, il se construit chaque jour, et il y a des jours où ça va être des mauvaises journées, il y a des jours où ça va être des bonnes journées, et ce n'est pas grave, en fait. C'est juste essayer de faire des petites améliorations au quotidien. sur les petites choses sur lesquelles tu as de l'emprise.
- Speaker #0
Je rajouterais peut-être aussi la notion d'équilibre, de ne pas du tout se prendre le chou sur toujours archi bien manger, de partir en vacances, de complètement oublier tous ces principes comme ça de bonne alimentation qui reviennent naturellement en fait quand on se sent bien parce que comme tu l'as dit je pense que c'est vraiment un cercle vertueux.
- Speaker #1
Oui oui tout à fait en fait de toute façon pour moi c'est pour tout pareil en fait à partir du moment où tu te mets la pression, où tu culpabilises, où tu tu t'angoisses parce que... Enfin, ou t'es trop stricte sur... les choses que tu mets en place pour toi ça devient contre-productif en fait, donc oui t'as le droit de boire du café t'as le droit de boire un verre de temps en temps il faut oui, c'est un juste dosage un juste équilibre et c'est pas parce que t'as fait un gros repas une fois dans la semaine que ça va changer tout le reste de ton équilibre au contraire au contraire et justement pour ce qui est santé mentale, pour ce qui est bien-être au global c'est hyper important en fait totalement,
- Speaker #0
puis surtout que c'est vrai qu'on voit beaucoup d'ayatollah du... du bien-être sur les réseaux sociaux, alors qu'en fait, tu te rends compte que dans la vraie vie, des amis qui font exactement comme ça, il y en a très peu. C'est vrai que dans la vraie vie, les gens sortent, les gens boivent des coups, les gens mangent mal de temps en temps. Et en fait, peut-être des fois, se raccrocher à la vraie vie. Oui, tout à fait. Et toi, est-ce que tu as des routines bien-être ?
- Speaker #1
Est-ce que j'ai des routines bien-être ? Oui, un peu autour de tout ce qu'on vient de se dire. Moi, je suis coach sportif, donc le sport, c'est mon métier, mais du coup, c'est très différent de ... donner des cours que d'en prendre. J'essaye généralement une fois par semaine de prendre un cours pour moi, ce qui fait que tu redeviens l'élève et tu te laisses porter, ce qui n'est pas le cas quand tu donnes des cours où c'est toi qui guide la salle. C'est quand même très différent. C'est très important aussi pour moi et d'ailleurs pour tous mes collègues et amis coachs. On a un peu ce même truc de se dire, faire du sport aussi pour nous, c'est très important pour soi. Donc voilà, généralement j'essaye de prendre un cours pour moi par semaine, j'ai du mal à faire plus mais voilà. J'essaye de dormir bien même si j'ai deux enfants dont un en bas âge donc c'est pas toujours évident. Je fais attention à mon alimentation mais pareil, pas 100% du temps, je mange des choses qui me font plaisir et j'essaye de ne pas culpabiliser par rapport à ça. Et puis j'essaye de prendre soin de ce qui se passe dans ma tête. Voilà, quand j'en ai besoin, je vais voir une psy, je fais une psychothérapie, je fais de l'hypnothérapie aussi. J'essaie d'être à l'écoute, voilà. Et puis je parle beaucoup avec mon mari aussi, on discute énormément de ce qu'on traverse, de ce qu'on vit. Et donc du coup, j'estime que je suis très bien entourée par rapport à ça. Et c'est très important pour moi, c'est un des piliers de mon bien-être aussi, de pouvoir... Enfin, de la relation que j'ai avec lui et de pouvoir... Voilà, discuter de tout ce qui nous passe par la tête, c'est très important. Donc voilà.
- Speaker #0
C'est vrai que tout à l'heure, on parlait du bien-être. J'ai rajouté un élément, mais c'est vrai que l'entourage, ça reste le truc le plus important pour moi. Quand on dit qu'on est la somme des cinq personnes qu'on fréquente, je pense qu'il y a de ça. Et qu'effectivement, c'est être entourée de personnes qui savent mettre des mots sur ce qu'ils ressentent, qui savent écouter. C'est le truc le plus précieux.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. De bien s'entourer. Moi, c'est clair, je suis complètement d'accord. Et puis, par exemple aussi, moi, j'ai des enfants, donc avoir des enfants, ça recentre, on va dire, un peu les choses importantes. Ça remet en lumière les choses importantes. Mais parfois, tu vois, je suis avec mes enfants le week-end et puis je pense au travail, en fait. Je me dis, il faut que je fasse ça, j'ai ça à faire, etc. Et puis, je les regarde et je me dis, non, mais en fait, c'est quoi le plus important là, maintenant ? Donc, c'est aussi ça. C'est aussi, surtout... Surtout aujourd'hui à Paris, peut-être aussi dans le milieu du sport, on a l'impression qu'il faut toujours faire plus. Moi je fais aussi de la création de contenu, donc c'est pareil, ça devient contre-productif. On n'est pas obligé d'aller toujours plus loin, on n'est pas obligé de faire toujours plus. C'est pour ça que je te disais tout à l'heure, profiter de chaque journée un peu comme elle vient. Chaque jour est un jour dont on peut faire quelque chose. Aussi ralentir et aussi se recentrer sur le ciel. Tu restes en train sur l'essentiel, fermer ton téléphone quand tu as l'impression qu'en fait tu passes ton temps sur les réseaux, aller marcher dehors, moi depuis que j'ai mon fils on fait des balades en poussette, aller dehors, prendre l'air, même en hiver, c'est quand même moins agréable.
- Speaker #0
marcher respirer c'est con mais en vrai ça fait énormément de bien tu vois genre donc des petites choses en si vont beaucoup t'aider quoi complètement d'accord je trouve ça absolument pas con déjà on regrette jamais d'avoir mis le nez dehors et en plus moi depuis quatre ans j'ai un petit chien alors tout le monde sait tout le temps là mais ça doit être tellement chiant de le promener tout le temps en fait mais c'est un bonheur de le promener je passe au moins aller de 2 à 3 heures dehors à marcher avec lui et en fait ça fait un bien fou tu t'oxygènes l'esprit Avec tes pensées, mais pas enfermées dans ta tête, c'était ultra productif, j'allais dire. Est-ce que c'est toxique de dire ça ? Non,
- Speaker #1
au contraire, il ne faut juste pas le faire dans cet objectif-là. De toute façon, ce n'est pas ce que tu fais puisque tu es juste avec ton chien et vous baladez. Mais oui, effectivement, c'est comme quand tu es bloqué dans ta créativité. ferme ton ordi, ferme ton cahier et va faire un tour et en fait tu reviens et après t'as l'idée beaucoup plus claire et beaucoup plus fraîche oui on se dit genre c'est pas du tout ce qu'il faut que je fasse il faut que je reste dans mon ordi à fond pour faire mon truc en fait non ça se trouve il faut juste que tu prennes l'air que tu prennes de la distance et ensuite les idées reviennent c'est exactement ça complètement
- Speaker #0
J'ai envie de te demander aussi, parce que là tu parles de façon ultra slow du bien-être, est-ce que ça a toujours été comme ça pour toi ? Est-ce que ta vision du bien-être, ton rapport au bien-être a évolué avec les années ?
- Speaker #1
Oui bien sûr, je pense qu'on passe toutes et tous par ce genre d'étapes où on devient un peu accro à un truc, où ça prend énormément de place dans ta vie. Moi par exemple, quand je me je suis mise à la brosse à pied. Je pouvais courir trois fois par semaine, tu vois, et puis des sorties longues, en fait. Donc, je passais énormément de temps. Et donc, j'ai pu avoir des rapports au bien-être un peu plus...
- Speaker #0
Compulsifs, un peu, non ?
- Speaker #1
Compulsifs ou... Assurés ? Stricts, tu vois, genre... Par exemple, quand je faisais ma prépa marathon, il ne fallait pas que je boive une goutte d'alcool. Non, pas que je boive une goutte d'alcool, pas du tout, loin de là. Mais j'étais très genre, voilà, il faut manger des œufs, etc. J'ai pu me mettre aussi beaucoup la pression pour des trucs. Et je ne dis pas qu'il ne faut pas le faire parce que je pense que tout le monde fait son chemin. Et qu'il y a des moments où... tu vas être dans un truc comme ça, et puis des moments où tu vas te rendre compte qu'en fait, tu as besoin d'être plus slow. Moi, aujourd'hui, j'ai l'impression d'avoir trouvé un équilibre qui me convient. Après, voilà, j'ai 37 ans, j'ai fait les trucs aussi comme ça. Donc, je ne dis pas que je connais toi la vie loin de là, mais je veux dire, c'est un cheminement. En fait, je n'ai juste pas envie de donner des injonctions, de dire il faut être slow, il faut faire ci, il faut faire ça. parce que il y a... Ça dépend des gens. Et puis, il y a aussi un chemin qu'on a tous et toutes besoin d'expérimenter, de faire. Il faut juste être à l'écoute de soi, de soi-même et de savoir pourquoi on fait les choses.
- Speaker #0
Chacun son sport, chacun son chemin et chacun son expérience. Je suis d'accord avec toi. Tu dirais quoi à quelqu'un qui a 25 ans, qui a envie de faire des choses, mais qui n'ose pas forcément ?
- Speaker #1
Je pense déjà qu'il ne faut pas se mettre la pression, ça c'est sûr. C'est un des trucs que je n'arrête pas de dire depuis tout à l'heure. Tu te sens pas bien ? Vas-y, va marcher 10 minutes tous les jours. Mais même, fais le tour du pâté de maison. Mets tes écouteurs, écoute ta musique, respire. Va prendre un café au café du coin et observe les gens. T'es genre, mets-toi dans une ambiance. Au lieu de rester, de faire du télétravail à la maison, peut-être prends ton ordi, va dans un café, faire du télétravail. Essaye un nouveau cours de sport. En fait, on sait jamais, juste faire des petites choses différentes. Quand on se sent pas bien dans sa vie, il faut juste... Sans te mettre trop de pression en te disant absolument que je fasse un truc, il faut que je change, ça ne va pas du tout. Juste commence par des petits trucs, essaye des petites choses et vois comment les choses en découlent, si tu veux, se décantent. Moi, j'ai aussi, par exemple, j'écris beaucoup et je crois beaucoup, beaucoup, beaucoup au pouvoir de l'écriture. On se dit genre, oui, si je le pense, c'est pareil que si je l'écris. Non, pas du tout. Écris les choses, encre les choses, c'est comme aussi une thérapie, ça te permet d'avoir une vision sur ce que tu ressens, sur ce que tu penses. et une vision globale aussi des choses qui t'arrivent. C'est des petites choses comme ça que tu peux mettre en place et qui font qu'au fur et à mesure, les choses vont s'améliorer.
- Speaker #0
C'est fou, on a exactement la même vision du bien-être parce que le journaling, pareil, ça fait vraiment partie de mon équilibre, du bien-être. C'est impossible de pas aimer. On organise une retraite bien-être et journaling à la rentrée. Donc en fait, l'idée, ça va être de faire de la manifestation, de l'intro. et je pense que ça fait toujours du bien en fait.
- Speaker #1
Être seule avec soi-même c'est flippant en fait. Le journaling ou la self-motivation, ça fait partie des choses. Et puis pour le journaling aussi, au début tu ouvres une page blanche, que là j'ai aucune idée de ce que je dois faire. Je dois écrire quoi, etc. Donc n'hésitez pas à s'inspirer. Tu vas sur Pinterest, tu vas sur Google, tu regardes qu'est-ce que je dois faire en journaling. Déjà, c'est comme les méditations guidées en fait. Quand tu veux méditer, Tu t'assoies comme ça en tailleur et t'es là genre, bon, maintenant, je fais quoi ?
- Speaker #0
Et en fait, tout ce qu'on se dit depuis tout à l'heure, ça me fait aussi penser beaucoup au fait de prendre confiance en soi parce que tout part de là, quoi. Tu parles de faire des choses tout seul, tu parles de se mettre un peu en confiance avec des méditations, des exercices guidés. En fait, l'idée, c'est de prendre son envol et de prendre complètement confiance en soi.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. C'est clair. Après, la confiance en soi, c'est vraiment un truc qui se travaille, mais c'est comme tout ce qu'on vient de dire, en fait. Il ne faut pas penser que quand tu es débutant dans... C'est normal d'être débutant dans quelque chose. que ce soit la confiance en soi ou que ce soit n'importe quoi, un sport, le journaling, la méditation, etc., il faut bien commencer par quelque part. Donc souvent, ce qui est compliqué, c'est que quand on commence, comme tout le monde a un chemin différent et il y a forcément plein d'autres personnes qui ont commencé avant, tu as l'impression que tu sais, mais même par exemple la création de contenu en fait, tu vas te comparer à des personnes qui font ça depuis longtemps, tu vas te dire c'est vachement moins bien en fait ce que je fais, mais c'est juste normal parce que tu viens de commencer. Donc il faut aussi accepter d'être débutant, qu'au fur et à mesure qu'on les fait, on devient de plus en plus expert, on devient meilleur. Et c'est pareil pour la confiance en soi, c'est pareil pour la méditation, pour le sport. On n'est pas tous au même endroit de notre chemin. Donc c'est aussi important de ne pas se comparer. Voilà, on n'est pas tous pareils.
- Speaker #0
C'est fou que tu parles des vidéos fast cam, parce que ça a été un sujet avec mes amis. Récemment, j'ai publié ma première, je crois que c'était il y a trois semaines, un truc comme ça, et c'était une angoisse pas possible pour moi. Mon dieu Déjà, c'est impressionnant de te retrouver face cam et de parler tout seul. C'est toujours vraiment être tout seul et assumer faire des choses tout seul. Et ensuite, une fois que tu la postes, moi, j'ai trouvé en tout cas que tout se passait très bien et que finalement, j'en ai déduit que ce qui était le plus impressionnant, le plus flippant et le plus anxiogène, c'est l'idée que tu t'en fais. Ce n'est pas vraiment de le faire parce qu'une fois que tu l'as fait, tu l'as fait, tu es bien. C'est vraiment plus l'appréhension.
- Speaker #1
Oui, les premières fois où tu fais des trucs comme ça, c'est horrible. C'est horrible parce que... Comme tu dis, tu es face à toi-même. Que vont penser les gens qui me connaissent dans la vraie vie ? Tu te poses plein de questions et c'est normal. Mais au fur et à mesure que tu le fais, tu te détaches du regard des autres. Et c'est aussi thérapeutique.
- Speaker #0
Aujourd'hui, tu fais encore des choses pour développer ta confiance en toi. La création de contenu en fait partie, visiblement. Est-ce que tu es encore en chemin là-dessus ? J'imagine que oui, on l'est toujours un peu. Oui,
- Speaker #1
à la base, je ne suis pas quelqu'un qui a confiance en moi particulièrement. Je dirais d'ailleurs que j'ai plutôt... Confiance plutôt que confiance en moi, après je pense que c'est très générationnel et on a tous pas confiance en nous en fait si tu veux quelque part. Moi ce qui me donne confiance en moi c'est quand je fais des choses et que j'ai l'habitude de faire certaines choses. Comme je te disais tout à l'heure, au fur et à mesure que tu prends de l'expertise dans quelque chose, tu as confiance parce que tu sais que j'ai donné 2000 cours chez Dynamo, je sais que je donne des bons cours chez Dynamo parce que je l'ai fait 2000 fois. Mais quand c'était mon premier cours, je n'avais pas confiance en moi du tout. parce que c'est un truc nouveau, etc. Après, mon chemin, c'est justement d'essayer d'avoir confiance en moi plus tôt dans mon process, c'est-à-dire me dire « Ouais, c'est la première fois que je fais une vidéo Facecam, je fais n'importe quoi, peut-être que... Pourquoi est-ce que je n'aurais pas confiance en moi ? » Ce n'est pas comme ça qu'on est câblés, mais j'essaye de faire venir le curseur de la confiance en moi. Elle arrive plus tôt dans mon process, quelles que soient les nouvelles choses que je mets en place. Mais de toute façon, quand tu fais quelque chose de nouveau, c'est normal de ne pas avoir confiance.
- Speaker #0
Et puis c'est faire,
- Speaker #1
c'est refaire Oui et puis d'ailleurs en fait tout le monde s'en fout Quand j'ai commencé vraiment à mettre un peu de moi dessus Ce qui m'a aidé c'est de me dire En fait tout le monde s'en fout Parce que tout le monde est sur son truc Et toi t'es là Surtout sur des contenus qui sont importants pour toi Où t'as l'impression de te livrer De donner des choses personnelles Tu te dis Que vont penser les gens Mais en fait en vrai Il y a des gens que ça intéresse bien sûr Mais il faut te dire que les gens ils s'en foutent en fait chacun... son truc et ça ça aide aussi dire ok bah vas-y je le mets et puis les gens que ça intéresse ça les intéresse et puis les autres ils s'en foutent et puis voilà personne va se dire genre aaaah il y a toujours des gens qui ça va appuyer sur des choses chez eux en fait voilà tu peux pas empêcher mais mais c'est pas pour ça qu'on fait pas les trucs en fait si tu veux genre moi je me dis à partir du moment où un de mes postes peut toucher une personne ou pareil dans mes cours à partir du moment où j'ai une personne qui vient me dire ça a changé ma vie ou c'est génial adoré le cours, c'est bon, j'ai fait mon job.
- Speaker #0
C'est déjà trop génial. Je suis entièrement d'accord avec toi. Je pense exactement la même chose dans mon process. Et ça me fait penser au complexe, à quel point, pour moi... Après, j'ai pas envie d'être désagréable avec nos auditorices, mais c'est vrai que pour moi, les complexes, c'est tellement has-been d'en avoir, dans le sens où, en fait, on est en 2025, on est vraiment autre chose qu'une vitrine pour soi, pour l'autre. Et en fait, les complexes, tout le monde est tellement focus sur sa personne, sur ses complexes. à lui, mais personne ne voit quoi que ce soit chez toi.
- Speaker #1
Je pense que c'est tout à fait naturel d'avoir des complexes et c'est totalement normal vu la société dans laquelle on a grandi et on a grandi. Moi, je pense que je suis plus âgée que toi, mais quand j'étais ado, en fait, on nous disait qu'il fallait ressembler à un tel et qu'il fallait pas avoir beaucoup de hanches, pas avoir de cellulite. Tous les titres des magazines féminins, c'était « Perder 4 kilos avant l'été » . Enfin, on nous a mis... Enfin, nous, on a grandi aussi avec... avec des pleins d'injonctions physiques, qui fait que forcément, on s'est construit des complexes.
- Speaker #0
Et alors, je me permets de revenir deux minutes sur le sujet du sport. Je ne t'ai pas posé la question de faire la différence entre la flemme et la vraie fatigue. Est-ce que ça te parle, ça, comme distinction ?
- Speaker #1
Oui, s'écouter, ça va être la base de tout. À partir du moment où tu arrives à t'écouter, tu vas pouvoir un peu faire la distinction entre la flemme et la fatigue. la flemme, même les coachs, même les gens qui... qui font du sport de manière archi régulière, etc., il y a des jours, tu as la flemme. Au lieu d'aller faire un 10 km et de courir pendant une heure, je vais juste aller faire un kilomètre. Et puis, tu sors, tu cours pendant 5 minutes. Et en fait, au bout de 5 minutes, tu te rends compte que là, avec les endorphines, avec le truc, du coup, tu vas courir plus longtemps. Et finalement, tu as fait le truc pas à pas sans mettre la pression. Par contre, la vraie fatigue, il faut quand même faire attention. Et il peut y avoir plein de raisons qui font que tu as de la fatigue. Ton cycle féminin, les enfants, ton travail, ce qui se passe dans ta vie. et il faut être à l'écoute. Si t'es fatigué, va pas te buter à une séance de sport, en fait. Je veux dire, restons à l'écoute. Par contre, même si t'es archi-fatigué, tu peux aller marcher 10 minutes dehors, tu vois. Et donc, dans ce cas-là, peut-être, quand on est fatigué, ou alors tu déroules un tapis chez toi, tu te dis pas, genre, ouais, il faut que j'arrête de Paris pour un cours de sport parce que, genre, je suis trop fatigué. OK, t'es trop fatigué. Enfin, déroule ton tapis de sport et fais des étirements. Et ça, même si t'es fatigué, tu vas voir que le mouvement, même si c'est le mouvement très petit, même si tu restes assis sur ta chaise, tu te tires comme ça, ça va te faire du bien. Et donc, on a le droit bien sûr d'être fatigué. Il ne faut pas pousser nos limites quand tu es fatigué. Mais par contre, tu peux quand même faire des choses, du mouvement, te faire du bien, même en étant fatigué.
- Speaker #0
C'est un très bon conseil ça. Donc finalement, déjà être honnête avec soi-même, c'est-à-dire est-ce qu'on est vraiment fatigué ou est-ce qu'on a un peu la flemme en général ? au fond de nous, t'as raison. Et mine de rien, même quand on est très fatigué, faire un mini truc qui va nous rajouter aussi peut-être compenser notre estime de nous, et effectivement, faire 5 minutes d'étirement, en fait, ça peut déjà être un life changer sur une soirée où t'as passé une soirée un peu pourrie. Justement, dernière question et question signature du podcast, comment est-ce que toi, tu transformes une journée pourrie en une journée magique ?
- Speaker #1
C'est pas toujours évident, parce que des fois, ta journée est pourrie, t'as l'impression juste bah, si, laisse tomber, je vais aller dormir. passer à autre chose et demain ce sera mieux tu vois donc peut-être déjà pas trop se mettre la pression en disant genre ouais la journée genre ça va pas du tout il faut absolument que j'inverse le truc bon peut-être des fois il y a juste des journées où en fait il faut aller se coucher et recommencer à fraîche start le lendemain par contre c'est les petits trucs en fait par exemple je te dis n'importe quoi mais mettre de la musique dans ton salon et danser à fond comme genre n'importe comment pas ça en fait en gros même si t'es pas bien Ça va forcément te faire du bien de faire ça, si tu veux. Et parfois, moi je suis la première à être dans mes pensées, à être pas bien dans un truc. Et en fait, il faut changer le contexte. T'es assise dans tes pensées, sur ton téléphone, ça va pas ? Ok, pose ton téléphone, lève-toi. Marche, même juste reste dans la pièce, mais juste marche, respire. En fait, juste changer ton contexte, déjà physique. Ça te permet de... Bon, ça va peut-être pas faire des miracles, ça va pas te permettre de passer d'une journée pourrie à une journée géniale, mais ça peut t'aider. Fais des choses qui te feront plaisir. T'as un... Je sais pas, genre, t'es pas bien et tout, genre, oui, ferme ton ordinateur, va faire un tour dehors ou va au ciné. Appelle une pote, appelle ta grand-mère si t'as la chance d'encore avoir ta grand-mère, appelle ta grand-mère. Ça va pas, ma journée elle est pourrie, j'ai aucune envie de me motiver pour faire des trucs pour que... Parce que je passe une journée de merde, mais... Ben vas-y, je vais mettre de la musique, je vais mettre un son qui me plaît, je vais écouter de la musique, ok, je vais respirer, je vais lâcher les épaules, ok, je vais boire un verre d'eau, je vais me lever, bon déjà ça, ça peut t'aider en fait. Moi personnellement quand je passe des journées pourries, je m'appuie sur mon mari parce que je dis toujours que c'est mon coach mais c'est vrai en fait, c'est mon coach, je l'appelle, il est où, il est là, je vais lui dire genre ça va pas et tout, il va me prendre dans ses bras, on va discuter et ça, ça m'aide beaucoup tu vois, c'est vrai, j'ai beaucoup de chance, c'est sûr. En fait tous tous ces trucs-là, tous ces mini-trucs. Ça va aussi switcher un truc dans ton cerveau, switcher un truc dans ton système nerveux. Ça va vraiment t'aider, en fait. Ça, c'est vraiment des choses qui, en fait, on se dit, genre, t'as rien à faire, si ça aide, en fait, si ça aide vraiment.
- Speaker #0
Mais de toute façon, le bien-être, c'est une succession de petits gestes simples qui font que tu te sens beaucoup mieux, quoi. C'est vrai que moi, dans cette notion de passer d'une journée pourrie à une journée un peu magique, il y a vraiment cette notion de refuge où, en fait, je vais me faire ma boisson préférée, une boisson bien chaude, je vais mettre Tu vois, en tailleur sur le canapé, je vais mettre Gilmore Girls pour la 105e fois. Il y a vraiment cette notion de repli sur soi.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Et au plus tu te connais, au plus tu sais quels sont les trucs qui, toi, te font du bien. Et c'est ça que tu vas enclencher quand tu passes une journée pourrie, en fait. Mais le plus difficile, c'est le moment entre tu es dans ton truc, tu passes une journée compliquée, et vraiment faire le switch. Le plus compliqué, c'est d'aller faire ce switch. À partir du moment où tu fais le premier pas pour faire ce switch, tu vas réussir à... Voilà, arrête de mettre dans ton cocon, à faire les trucs et tout. C'est juste le moment-là qui est un peu difficile. Donc c'est pour ça que je dis, genre, mettre un peu de mouvement ou genre changer la posture de ton corps, c'est déjà le premier truc où c'est pas trop compliqué à faire et ça envoie déjà le signal à ton cerveau et à ton corps qu'allez, vas-y, on va passer à autre chose.
- Speaker #0
Ok, bon bah écoute Karine, moi je pense que là, j'ai largement matière à faire un podcast passionnant. Est-ce que tu veux rajouter quelque chose ? Est-ce qu'il y a des choses que tu n'as pas dites peut-être ?
- Speaker #1
Non, trop bien, je suis super contente qu'on ait abordé finalement, même si c'était autour du sport à la base, on a abordé plein de choses différentes et je pense que la vie c'est comme ça en fait. On a de multiples facettes en fait et c'est ça qui est intéressant et qui est important de ne pas focaliser forcément sur un truc et de dire genre voilà, on parle du tout, tout est important et parfois ça ne va pas dans un des domaines de ta vie et tu peux agir sur d'autres domaines qui font que ça va rayonner sur le reste et comme quand tu te mets au sport ça va. rayonner sur ton alimentation, sur ton sommeil, etc. On ne s'obstine pas, on s'acharne pas, on va chercher vers un autre endroit et puis ça va débloquer des choses finalement dans le premier endroit. Donc non, franchement, j'ai trouvé que c'était super intéressant notre discussion et j'étais ravie d'en parler avec toi. Donc trop bien.
- Speaker #0
Je suis trop contente que ça t'a plu. C'est vrai que je te rejoins. En fait, la conclusion de ce podcast, c'est que le bien-être, vu qu'effectivement on devait parler de sport, en fait, c'est physique, c'est mental, c'est moral et c'est exactement ce qu'on se dit depuis le début.
- Speaker #1
Totalement. Merci beaucoup Tiphaine.
- Speaker #0
Merci à toi. Et puis on se tient au courant. Ouais, complètement. Ciao Karine !
- Speaker #1
Ciao, bye, bonne journée !
- Speaker #0
C'est déjà la fin de notre conversation. J'espère que vous avez aimé être en immersion avec nous. J'espère que le format d'interview vous aura plu, que ça vous aura inspiré. J'ai vraiment très envie d'entendre ce que vous, vous avez à dire sur votre vision du bien-être. comment est-ce que vous vous transformez une journée pourrie en une journée magique ? Quel est votre rapport aussi à la confiance en soi ? Est-ce que vous êtes sportif, sportive ? N'hésitez pas à venir me dire tout ça sur Instagram, à en discuter aussi avec Karine directement, arrobas karineandré. Je vous laisse ici, je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Ciao ! Merci d'avoir écouté cet épisode ! S'il vous a plu et que vous avez envie d'en discuter avec moi, n'hésitez pas à m'envoyer un message sur Instagram, arrobas stephenduartedefretas. Je suis toujours trop contente d'avoir vos retours. Abonnez-vous au podcast. pour ne rien manquer des prochains épisodes. Et laissez un commentaire ou 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute, ça m'aide toujours énormément. A la semaine prochaine !