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L'indépendance Financière des Femmes : clé de l’émancipation

Indépendance financière épisode 1 : un levier pour l’égalité – avec Valérie Renard

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29min |30/03/2025|

16

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Description

J’espère que cet épisode vous a plu, vous a inspiré et vous sera utile !
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À très vite pour un prochain épisode ! 🎙️💡


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, Carine Rouvier, je vous invite à venir passer un petit moment avec mon univers de femme chef d'entreprise. L'idée étant de vous partager les joies et les galères de l'indépendance financière des femmes. Je reste convaincue qu'à travers l'égalité homme-femme, pour moi c'est surtout l'indépendance financière qu'il faut absolument défendre. Et donc je vous emmène dans mon univers pour rencontrer des femmes indépendantes financièrement et peut-être un jour leur mari. Vous venez avec moi ? Tu nous fais un clap ou pas ? Non ? Bonjour à tous et...

  • Speaker #1

    Oh, je croyais que ça allait être comme ça.

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bonjour à toutes. Notre premier podcast d'une longue série, j'espère, au sujet de l'indépendance financière des femmes. Aujourd'hui, je reçois Valérie Renard qui va nous expliquer un petit peu son parcours, qui va nous parler un peu de son indépendance financière. Pourquoi est-ce que je fais ce podcast avant qu'on puisse discuter toutes les deux ? Donc ce podcast, pour pouvoir montrer à l'ensemble des femmes qui sont autour de nous et des hommes aussi certainement. leur montrer qu'en fait, l'égalité hommes-femmes, pour moi, elle passe à travers l'indépendance financière des femmes. Je suis convaincue et j'ai confiance dans l'espace féminine pour faire les bons choix, à partir du moment où on a l'argent qui va avec, en tout cas, l'indépendance qui va avec. Donc voilà. Aujourd'hui, Valérie, qui est la première qui a accepté de se plier au jeu. Merci beaucoup, Valérie.

  • Speaker #1

    Et ça fait beaucoup de pression.

  • Speaker #0

    Beaucoup de pression. Alors, j'aimerais déjà qu'on mette au point, comment est-ce que tu te détermines ? Est-ce que tu es entrepreneur, entrepreneur-e, entrepreneuse, romancière ? Comment est-ce qu'on te détermine aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors moi, je vais commencer déjà. À présent, je suis romancière. Mais je suis aussi entrepreneuse, parce que pour être romancière, il faut aussi être entrepreneuse.

  • Speaker #0

    Il faut avoir cette double casquette.

  • Speaker #1

    Il faut avoir cette double casquette. Et il faut savoir en plus, quand on est romancière, maintenant, à notre époque, ça se gère comme une entreprise. C'est-à-dire qu'il y a des plans d'action qui sont gérés comme les plans d'action d'une entreprise pour arriver vraiment au bout, en fin de compte. C'est-à-dire qu'on a des plannings qu'on doit respecter, on a des budgets qu'on doit respecter. Donc, on rentre vraiment dans l'entrepreneuriat en fin de compte.

  • Speaker #0

    Et tu as aussi cet aspect commercial, j'imagine ?

  • Speaker #1

    J'ai aussi cet aspect commercial. C'est-à-dire que je dois vendre mon roman, donc je suis obligée d'apporter la partie marketing, donc la partie commerciale, et ça aussi, ça rentre dedans. Et je suis un peu ma RH, c'est-à-dire que je dois aussi me protéger quelque part et faire en sorte de me motiver pour pouvoir continuer à écrire. D'accord. Donc voilà, je suis une entreprise à moi-même.

  • Speaker #0

    Donc aujourd'hui, l'opérationnel que représente l'écriture du roman, ça représente combien de pourcentage de ton temps aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors, ça dépend des fois. C'est-à-dire que quand un roman est terminé, l'opérationnel, c'est quasiment 80% de mon temps.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Quand je suis vraiment en période de création, l'opérationnel, ça prend un petit 20% de mon temps.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Donc gérer la boîte, c'est 20% ? Oui. Quand tu es en pleine créativité ? Oui. D'accord. Tu veux nous en parler un peu des bouquins aujourd'hui ? Comme ça, ça va faire que je promo en même temps. Oui, bien sûr,

  • Speaker #1

    je peux en parler. J'ai commencé vraiment à écrire cette trilogie, parce que c'est une trilogie. J'ai commencé à l'écrire il y a trois ans, à un moment de ma vie où je savais qu'il fallait que je prenne un tournant. Que l'entreprise, j'en avais donné 31 ans de ma vie. Et maintenant, ces 31 ans de ma vie, je ne les regrette pas. Ils m'ont appris beaucoup de choses. Ils m'ont appris aussi à rencontrer les gens, à prendre des morceaux d'eux pour mettre dans ces romans.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, je pense qu'à un moment ou un autre... tu te verras. Oh ben voilà. Donc voilà. Et donc du coup...

  • Speaker #0

    Je t'invite à un podcast et je finis dans ton livre.

  • Speaker #1

    Ah ben voilà. Mais parce que tu... En fin de compte, tu as dit des choses qui m'ont touchée et quand des choses me touchent, j'ai tendance à les mettre dans un coin de ma mémoire et faire en sorte de les ressortir au bon moment dans l'intrigue ou dans l'émotion.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc voilà.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu veux bien nous expliquer un peu ta carrière ? Alors par rapport à l'indépendance financière, à quel moment tu as commencé à être indépendante ou pas ?

  • Speaker #1

    Je vais commencer un tout petit peu plus tôt. Parce que, sans rentrer dans le pathos, on est d'accord, mais moi, j'ai vu ma maman qui, elle, n'avait aucune autonomie financière. Et ça, c'est quelque chose qui m'a choquée depuis l'enfance. Et je me suis dit que moi, je ne ferai jamais ça. Je gagnerai cette autonomie financière et je serai capable de ne pas avoir besoin d'un homme, comme elle, elle a eu besoin d'un homme, pour faire quelque chose de ma vie. Et pour aller plus loin, parce que l'indépendance financière, ça permet d'aller plus loin. Très fort. Ça permet de faire des choses. sans avoir quelqu'un qui va vous freiner parce que vous n'aurez pas le choix. Vous serez obligé de suivre ses conseils ou suivre...

  • Speaker #0

    En quelque sorte, avoir des vrais choix à faire. Exact. Avoir une palette de choix.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je pense que, quoi qu'il arrive, toute la partie finance, je m'en compte même maintenant, mais toute cette partie d'argent, parce que c'est ça, on parle d'argent, on a besoin quand même de se dire, ça c'est à moi, ça c'est à toi. En plus, on sait très bien maintenant qu'un mariage sur deux, c'est un divorce. Donc automatiquement, quelque part, quand vous commencez une carrière, quand vous êtes entrepreneur, cette partie-là, elle est gravée en vous. Vous devez avoir cette autonomie pour faire vos propres choix quand le moment sera venu.

  • Speaker #0

    Et seulement pour quand le moment sera venu et non pas tous les jours.

  • Speaker #1

    Moi, je pense que tous les jours, c'est automatique. C'est quelque chose d'inné, c'est quelque chose qu'on a. Moi, je l'ai appris pendant mon enfance et j'ai continué à la vivre. Donc, ce n'était pas conscient. Par contre, quelquefois, oui, ça devient conscient quand vous avez un coup dur, quand vous avez quelque chose de fantastique qui arrive dans votre vie, etc. Là, ça devient vraiment conscient. Mais vous construisez cette autonomie financière jusqu'à... maintenant quoi.

  • Speaker #0

    Tu te souviens dans ta carrière ou quand t'as démarré, à quel moment vraiment tu t'es dit c'est bon, c'est mon argent, je suis autonome, je sais ce que je fais. Est-ce que c'était un moment où tu te souviens ou c'est arrivé comme ça ?

  • Speaker #1

    Oui, je me rappelle parfaitement. Et c'est lié à un moment de ma vie qui était un peu douloureux, c'est lié à un divorce. Donc j'étais quand même très jeune. Le fait d'avoir un enfant, ça veut dire vraiment se dire, je peux prendre un appartement, je peux continuer à travailler, je peux élever mon enfant comme je veux, je peux lui donner ce que je veux. Pourquoi ? Parce que j'ai cette autonomie financière. Et là, t'en prends conscience. Avant, t'en prends pas vraiment conscience. Tu sais que tu peux t'acheter ce que tu veux. Tu peux t'acheter le dernier iPhone, la dernière montre, le dernier tailleur que tu veux. C'est un automatisme. C'est une logique. Par contre, quand il t'arrive quelque chose, là, tu te rends compte. Et moi, je m'en suis rendue compte vraiment. C'est des périodes de ma vie où je me suis dit c'est fantastique. Je reviens pas en arrière. Je ne peux qu'avancer.

  • Speaker #0

    Et quel est le regard des gens d'après toi, puisqu'on n'a pas la vérité, mais quel est le regard des gens vis-à-vis de toi par rapport à cette autonomie financière ? Le fait que tu puisses faire tes choix en toute autonomie financière, c'est quoi le regard des gens ? Alors,

  • Speaker #1

    il y a deux regards. Il y a les regards qui sont bienveillants et qui vont dire c'est bien, super, elle a son autonomie financière, etc. Elle l'a mérité, elle l'a gagné, elle a travaillé dur, longtemps, elle a fait tout pour y arriver. Et il y a l'autre côté quand même. qui est quand même très insidieux. Et moi, j'étais dans un métier, toi aussi, tu le sais, un métier d'homme. Parce que le matériel de boulangerie-pâtissier, c'est un métier d'homme. À l'international,

  • Speaker #0

    ça ne t'apporte plus ça. Tu veux bien faire une petite parenthèse pour expliquer ? Parce que là, tu l'as dit en deux secondes, mais sûrement qu'il y a des gens qui savent presque. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai travaillé 31 ans dans... On était fabricant de matériel de boulangerie-pâtisserie. Et donc, moi, j'ai commencé comme secrétaire, vraiment, je servais les cafés quasiment. J'ai monté les échelons très, très, très vite. Donc... Passer de secrétaire, six mois après, j'étais directrice export pour après passer directrice générale de la boîte. Et ça s'est fait très rapidement parce qu'il y avait du travail derrière. Rien ne se fait sans travail. Oui, ça c'est aussi très important parce que les gens pensent que des fois c'est très facile. Non, rien ne se fait sans travail. Et donc, voilà un peu le parcours. Donc, c'est quand même un parcours sur 31 années, mais 31 années que vraiment j'ai eu plaisir à faire, même avec eux. toutes les coudures, toutes les bassesses, tout ce que je peux avoir. Et dans un métier de macho, comme l'était le nôtre, ce qui commence à devenir un peu plus féminin, je dois avouer que j'en ai vu des vertes et des pas mûres.

  • Speaker #0

    Et donc l'image que toi, tu ressentais ?

  • Speaker #1

    Compte tenu que j'étais autonome, que j'avais un statut important dans l'entreprise, il y avait quand même une sorte de jalousie et de gens qui ne croyaient pas que j'avais pu réussir toute seule. Sans avoir besoin d'aller coucher avec le patron ou faire des salamalèques. Non, pas du tout.

  • Speaker #0

    Tu ressentais ce jugement de certaines personnes lié à ton autonomie financière ? Oui. C'est-à-dire que tu ne l'as pas mérité ?

  • Speaker #1

    Oui, je l'ai ressenti souvent. Et j'en ai eu un moment, le syndrome de l'imposteur, parce que ça s'est retourné contre moi. Et je me suis dit, peut-être que s'il pense vraiment ça, ça veut dire, est-ce que moi, dans mon travail, j'ai fait le nécessaire ? Ou est-ce que vraiment, je suis là, je suis l'imposteur ? Et en fin de compte, non, très rapidement, j'ai switché. Je me suis dit non, il faut regarder du bon côté et pas du mauvais côté. Les gens qui pensent des choses comme ça, c'est triste pour eux, mais pas triste pour moi.

  • Speaker #0

    Oui, tu as su te préserver des mauvaises intentions. Est-ce qu'aujourd'hui, tu es indépendante financièrement ? Je ne connais pas ton niveau de richesse et ce n'est pas la peine d'en parler. Mais d'ailleurs, le mot richesse pour les femmes, c'est souvent associé à détenir des grands bijoux, des choses comme ça. Alors que pour moi, la richesse, c'est d'abord la richesse. nos salaires, de ce qu'on a réussi à mettre de côté, ça peut être notre maison, c'est des choses assez patrimoniales souvent. Bien sûr. Si aujourd'hui, ta richesse était multipliée par 4, qu'est-ce que tu rêves de t'acheter que tu n'as pas pu t'acheter encore aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Franchement, j'ai ma maison de rêve que je garde tous les jours parce qu'elle est sûrement au téléphone et tous les jours, je la regarde et je me dis, cette maison-là, elle sera à moi à un moment ou à un autre.

  • Speaker #0

    Tu ne l'as pas acheté encore ?

  • Speaker #1

    Je ne l'ai pas acheté. Non, parce qu'elle coûte... extrêmement chère, vraiment très très chère. Mais tous les jours, je t'assure, elle est sur mon téléphone et tous les jours je la regarde et tous les jours je vois le jardin et tous les jours je vois la mer en face. Et je me dis, celle-là, je l'aurai.

  • Speaker #0

    Donc tu rêves en tant que femme, dépendant financièrement, tu rêves d'une maison à un prix très élevé et tu y rêves toute seule.

  • Speaker #1

    Oui, je ne rêve pas des bijoux, je ne rêve pas une belle bagnole. Mais oui. Tu l'achètes,

  • Speaker #0

    elle est à toi.

  • Speaker #1

    Alors, elle est à moi et elle est... Elle est à moi avec le rêve qui va avec.

  • Speaker #0

    Vas-y.

  • Speaker #1

    Tu vois ? C'est-à-dire, elle est à moi, assise devant ce paysage, en train de regarder et me dire, purée, j'ai réussi, quoi.

  • Speaker #0

    C'est ça. C'est ton ambition, c'est celle-ci. J'imagine que le contexte, tu écris dans cette maison.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est ça. C'est vraiment me voir écrire à la table, puisque je vois la table dans le jardin. Je suis assise à la table, j'écris devant ce paysage et je me dis, mais ouais, tu as tout réussi, ma fille.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    C'est vraiment ça.

  • Speaker #0

    Et si ta carrière ou tes pas te mènent avant cette maison, tu as réussi quand même ou pas ? Ouais,

  • Speaker #1

    j'ai réussi.

  • Speaker #0

    Tu as réussi quand même, même si tu ne rentres pas dans la maison, tu es OK.

  • Speaker #1

    Ouais, je suis OK. Je crois que j'ai réussi vraiment. Je pense que j'ai toujours réussi. C'est ça, la formelle, le mental aussi. Si tu me dis que tu vas réussir, tu y vas, ma fille. Tu bosses plus que les autres. Je ne sais pas, tu vas faire quelque chose, mais tu vas y aller.

  • Speaker #0

    C'est assez intéressant ce que tu dis, que tu regardes tous les jours l'objet de ton ambition. C'est assez intéressant parce que parfois, on se donne des ambitions qui sont très, très élevées. Et parfois, il vaut mieux les fragmenter par petits morceaux en se disant, j'y arrive, j'y arrive, j'y arrive, j'y arrive. De quelle façon tu as fait ? Tu as toujours vu cette belle maison ? Non. Ou tu as fait par petits morceaux ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai fait par petits morceaux. C'est-à-dire que... J'ai eu la maison que je voulais, j'ai eu la voiture que je voulais, j'ai eu les chiens que je voulais. En fin de compte, tu avances petit pas. Plus tu as d'autonomie financière, plus tu fais un pas. Il y a un autre pas, il y a un autre pas. Et il n'y a personne derrière. Si mon mari actuel s'en va demain, mon rêve, il est toujours là. Il ne part pas en fumée.

  • Speaker #0

    Ça te laisse penser du coup, parce qu'il est possible que j'invite des maris au podcast. Ça veut dire que tu as choisi ton mari du coup. Bien sûr. Et ce n'est pas la dépendance financière vis-à-vis de lui qui t'oblige à rester avec lui.

  • Speaker #1

    Ah non, pas du tout.

  • Speaker #0

    Du coup, c'est un vrai choix. Ah, c'est un vrai choix. On en revient à cette fameuse palette de choix. Oui. C'est-à-dire que plus on est autonome financièrement et plus on fait des vrais choix. Et j'ai l'impression que ces choix, on s'y engouffre plus, avec plus de ténacité peut-être. Oui. Avec sensibilité.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Avec plus de cœur. Plus de cœur. Avec plus de tripes, quoi. On se dit… Alors moi, je dis toujours, on choisit ses amis, on ne choisit pas sa famille. Eh bien, ma vie, elle est toujours comme ça. Ma vie, elle est faite de ça. C'est-à-dire que, OK, il y a peut-être des gens dans ma famille qui… qui ne sont pas intéressants, mais au moins, je choisis mes amis, je choisis mon mari, je choisis d'être autonome, je choisis tout.

  • Speaker #0

    Tu fais des choix.

  • Speaker #1

    Je fais des choix.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Mais je fais des choix parce que j'ai l'autonomie financière. Je le sais, je l'ai toujours su. Et même maintenant, je le sais. Je ne cours pas après un rêve, je cours après une réalité. Je sais que ça va venir parce que c'est une logique,

  • Speaker #0

    tu vois. Et si, alors on a parlé de ce que tu aimerais avoir si tu avais la richesse qui est pliée par deux. quelle est la chose que tu n'as jamais osé acheter parce que vraiment ça se fait pas d'acheter ça ? C'est quoi le truc que tu te dis, ah non, quand même, ça se fait pas, je peux pas acheter ça, ça se fait pas, ce serait mal vu ?

  • Speaker #1

    Alors franchement,

  • Speaker #0

    rien. C'est vrai ?

  • Speaker #1

    Rien, mais rien, mais rien de rien.

  • Speaker #0

    Donc ça veut dire que tout ce que tu as besoin, tout ce que tu as eu besoin, t'as réussi à l'avoir.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Grâce à ton autonomie financière. Oui. C'est intéressant ça. Oui, oui. C'est chouette.

  • Speaker #1

    Le but c'est de se mettre... des échéances ou de visualiser ce qu'on veut, parce que moi, je fais beaucoup de visualisation. C'est de visualiser ce qu'on veut, où on veut aller. Et moi, à chaque fois, petit à petit, ma vie, elle s'est fait comme ça. J'ai toujours dit je veux ça. J'ai visualisé ça et je l'ai eu. Mais je n'ai pas besoin. Tu vois, mes bijoux, c'est rien. Je n'ai pas besoin de bijoux. Les chaussures, c'est pareil. Les fringues, c'est pareil.

  • Speaker #0

    Je crois qu'on se rassemble un peu là.

  • Speaker #1

    Il n'y a rien qui déborde. Tu vois, il n'y a rien qui déborde dans mes placards, etc. Mais un chien, je rêvais actuellement d'avoir un chien. Et j'ai eu exactement le chien qui me correspond. Tu sais que nos chiens nous correspondent quand même. Je ne sais pas si tu te rends compte.

  • Speaker #0

    Donc celui qui est couché là,

  • Speaker #1

    il correspond, c'est ça ? Mais oui, nos chiens nous correspondent.

  • Speaker #0

    Un grand machin un peu pâteau, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Mais qui est super tout doux.

  • Speaker #0

    Oui, il est mignon comme tout.

  • Speaker #1

    Mais c'est ça, tu vois, ils nous correspondent. Et là, je voulais un chien. Et je suis tombée sur... J'ai croisé le chien le plus fashion de la rue. C'est un chien, un bras calment, tout jeune, noir, tout noir, avec des bottes jusque-là, blanches. Il était pour moi. Je ne sais pas, tu sais, c'est comme si tu voulais un truc et d'un seul coup, l'univers, il te le donne. C'est ça. C'est un truc de fou. C'est ça. Et bien voilà. Toi,

  • Speaker #0

    l'univers s'aligne régulièrement pour se mettre dans le bon sens.

  • Speaker #1

    Moi, je crois que les planètes sont toujours alignées. Alors, L de Farley, c'est Léo, tu sais. Parce que Léo, c'est mon guide.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Dans ça, Alex, L, Farley, tu ne le savais pas, maintenant tu le sais. C'est Léo.

  • Speaker #0

    C'est Léo.

  • Speaker #1

    Oui, c'est mon guide. Et donc, voilà. tous quelqu'un...

  • Speaker #0

    Alors, je précise que Alex L. Farley, c'est ton nom d'autrice. C'est ton nom d'autrice, parce que tout le monde peut pas s'y avoir.

  • Speaker #1

    Voilà, de romancière. Et donc, voilà. Et moi, je pense que quand vraiment tu veux les choses, tu les obtiens.

  • Speaker #0

    C'est ça. Moi aussi, je suis assez convaincue de ça, mais à côté de ça, il y a quand même beaucoup de femmes. Alors, les hommes aussi, sûrement, il y a quand même beaucoup de femmes qui, malgré qu'elles veuillent des choses, elles l'obtiennent pas et que l'indépendance financière vient vraiment empêcher tous les choix. Et aujourd'hui, notre idée, enfin, mon idée, c'est vraiment... qu'on puisse partager comment est-ce qu'on a réussi à avoir ça. Aujourd'hui, tu as des enfants ? Oui. Ils sont grands ?

  • Speaker #1

    Un fils, oui.

  • Speaker #0

    Alors, ça tombe bien, c'est un garçon. Qu'est-ce que tu lui dis, justement, par rapport à cette autonomie financière ? Et est-ce que tu lui parles de sa relation à l'argent et des femmes à travers l'argent ?

  • Speaker #1

    Alors, lui, il a de la chance parce qu'il a eu une maman pas trop mal. Et il a un deuxième papa très, très bien. Donc oui, il a cette idée qu'une femme, ça doit être autonome, totalement autonome financièrement. Il a cette idée qu'on doit avoir des rêves à deux et que même si on doit mettre l'argent en commun, on va jusqu'au bout de ses rêves et on y va à deux. Sa relation avec l'argent, quelquefois, je la trouve, peut-être que c'est parce que j'ai pris de l'âge, mais je la trouve très, très dure. C'est-à-dire qu'il est comme moi, j'étais avant. C'est ça le pire. Et tu vois, je dis que c'est dur. C'est-à-dire qu'il a un objectif. d'argent, il a un objectif de vente, il y va, il va jusqu'au bout de son rêve. Il veut s'acheter la dernière montre, il peut se l'acheter. Son ami veut s'acheter la dernière montre Apple, elle peut se l'acheter. Il a compris en fin de compte qu'il devait laisser la place à la femme qui était à ses côtés, à sa femme, et il devait lui permettre d'avoir l'autonomie financière que lui avait déjà. Donc c'est quand même bien, je veux dire. On doit faire des enfants qui doivent comprendre ce cheminement-là.

  • Speaker #0

    Et c'est des choses que tu lui as inculquées à travers des valeurs ou c'est une vraie discussion que vous avez eue par rapport à ça ?

  • Speaker #1

    Non, c'est des choses qu'on lui a inculquées à travers des valeurs. Parce qu'on l'a vu. Parce que moi, j'ai toujours été autonome. Mon mari a toujours montré que j'étais autonome et que je pouvais faire ce que je voulais avec mon propre argent. Donc lui, il a toujours vu ça dans sa vie. Donc pour lui, c'est une logique. Ce n'est pas quelque chose sur lequel il peut travailler puisque pour lui, c'est normal.

  • Speaker #0

    Alors depuis tout à l'heure, on parle de l'autonomie financière qui nous permet d'acheter un peu ce qu'on veut, etc. Comment tu as organisé cette autonomie que tu avais avec ton premier ou ton deuxième mari, si j'ai bien compris ? Comment ça se passe, du coup, sur l'organisation du couple ? Qui paye quoi ? Est-ce que c'est un pot commun ? Parce que, du coup, l'économie, elle sert aussi à faire vivre le pot commun.

  • Speaker #1

    Exactement. En fin de compte, chez nous, chacun a son compte et on a un compte commun.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et donc, c'est géré par moi. Des fois, d'ailleurs, je dis à mon mari, c'est très drôle, mais je lui dis que le jour où il part, mais pas dans de très bonnes conditions pour moi, il n'aura sûrement plus rien.

  • Speaker #0

    En tout cas sur le compte commun. Sur le compte commun.

  • Speaker #1

    Mais voilà, je dirais que les charges sont coupées à égalité. D'accord. On a les mêmes salaires, donc les charges sont coupées à égalité.

  • Speaker #0

    Donc ça veut dire que chacun de vous verse quelque chose sur le compte commun qui permet de payer les frais communs du coup. Tout à fait. C'est comme ça que vous avez organisé ça. Exactement. Et après chacun fait ce qu'il veut et de ce qu'il lui reste sur son compte.

  • Speaker #1

    Oui, comme ça, ça permet le jour où il y a un problème d'avoir quand même des comptes. qui sont hors de portée les uns des autres, ce qui est normal.

  • Speaker #0

    J'entends que tu parles souvent de la prévision d'un problème, j'ai l'impression que tu es assez dans la prévention. Qu'est-ce qui fait que tu prévois qu'un jour ça ne peut pas se passer ? C'est parce que l'univers s'est mis en ligne que tu te dis peut-être qu'un jour il arrêtera d'être en ligne ?

  • Speaker #1

    Non, justement, je pense que maintenant il sera toujours en ligne, et qu'avant il n'était pas en ligne. Moi, je t'ai parlé en commençant de mes parents, de ma mère et de mon père, et c'est quelque chose vraiment qui m'a beaucoup touchée. Parce que moi, j'ai vu les huissiers venir chez maman et papa. J'ai vu papa dépenser tout l'argent. Maman, elle n'avait rien. Alors que tu sais que les chéquiers pour les femmes, moi, j'ai connu ma mère. Elle n'avait pas le droit d'avoir la signature sur le chéquier.

  • Speaker #0

    Alors, il y a deux jeunes femmes qui nous regardent. Je ne sais pas si elles se rendent compte de ça.

  • Speaker #1

    Ah oui, mais c'était quelque chose.

  • Speaker #0

    Nos grands-mères n'avaient pas le droit de signer des chèques elles-mêmes.

  • Speaker #1

    Et ma mère, elle devait avoir la double signature parce que c'était monsieur et madame. Et monsieur ou madame. Et elle devait avoir la double signature pour signer. Donc l'autonomie, on l'a gagnée. On l'a gagnée pas seulement nous, mais on parle de Simone. Je pense que Simone aussi, elle nous a apporté cette autonomie. Il y a des femmes fabuleuses qui nous ont apporté cette autonomie. Donc non, je pense que... Je ne vais même pas dire que je suis prudente parce que hélas, je ne suis pas prudente. Je n'ai pas de prudence. Ce n'est pas dans mon caractère. Mais je pense que ce que j'ai vécu, ça me ramène au fait que ce n'était quand même pas facile. Oui,

  • Speaker #0

    et quoi qu'il arrive, tu t'en sors. Oui. Voilà. Donc même si demain il y a un coup dur, tu t'en sortiras.

  • Speaker #1

    Je t'assure. Je t'assure que je m'en sortirai tranquille avec toi.

  • Speaker #0

    Ton nouveau boulot de romancière, donc tu t'es mis à fond dedans, parce que c'est un peu pour ça que j'ai eu envie qu'on se rencontre. Tu penses que ce sera ton dernier boulot ou tu vas en faire encore deux autres ? Non,

  • Speaker #1

    je pense que c'est mon dernier boulot.

  • Speaker #0

    C'est ton dernier boulot. Donc jusqu'au bout, tu iras sur le roman.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est viscéral, c'est quelque chose que j'ai envie de faire depuis que je suis toute petite.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    C'est vraiment quelque chose qui était ancré en moi, mais euh... Alors, tu vois comme quoi c'est l'autonomie financière aussi. Pour avoir mon autonomie financière, je ne pouvais pas le faire quand j'étais petite.

  • Speaker #0

    On est d'accord.

  • Speaker #1

    Donc, il a fallu que je crée quelque chose pour pouvoir après. Mais dans ma vie, rien n'arrive jamais par hasard. C'est mon prochain tatouage. C'est vraiment ça. Rien n'arrive jamais par hasard. En fin de compte, ma vie, ce n'est qu'une suite de circonstances qui me mènent ici, qui me mènent à être romancière, tu vois. Ouais, ça sera mon dernier travail. Et je pense que ça sert encore des années.

  • Speaker #0

    C'est presque pas un travail, du coup. C'est une passion, c'est une source.

  • Speaker #1

    Je peux bosser 12 heures, 15 heures par jour. Ça n'a pas d'importance. Je gagnerais peut-être moins, mais moi, je suis persuadée que je gagnerais beaucoup. Mais je gagnerais peut-être moins, tu vois. Mais imagine-toi qu'un seul demi-heure au moins puisse... changer, je ne sais pas, la vie de quelqu'un ou que quelqu'un puisse se sentir bien d'un seul coup. Juste une seule personne. Il est dans une souffrance.

  • Speaker #0

    Une personne. Une personne et t'auras gagné.

  • Speaker #1

    Mais quelle... Franchement, c'est pas... D'accord avec toi. Une seule, ça me suffirait.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord avec toi, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est-à-dire que mon auto-omnibus financier, on en a parlé, je l'ai. Maintenant, qu'est-ce que j'ai à faire ? Me faire plaisir et aller où je veux.

  • Speaker #0

    Et profiter de ça. Oui. Et en fait... Je pense qu'au fil du temps, en tout cas moi je l'ai ressenti comme ça, au début quand tu es autonome financièrement, c'est presque un miracle. Donc tu ne sais pas trop si ça va durer ou pas. C'est pour ça que je parlais de prévention. Au début on se dit peut-être que ça ne va pas durer, peut-être pas. J'ai l'impression que les femmes on se pose plus de questions que les hommes sur la durabilité de l'autonomie financière. J'ai l'impression qu'à n'importe quel moment, alors plus à nos âges, mais pendant longtemps j'ai eu l'impression que peut-être ça allait basculer, du jour au lendemain, peut-être que j'allais me retrouver sans rien. Et alors, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai un peu fait comme toi, j'ai rebondi aussi. Et du coup, j'ai comme cette impression que ce n'est jamais définitif. Et quand tu dis, mon dernier métier, ce sera romancière, que j'aille de l'argent ou pas, ce sera celui-ci. Du coup, on sent une assise. On sent que là, cette fois, c'est un socle et que c'est solide.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est ça. Et moi, je me rends compte. Mais tu peux aussi revenir un petit peu en arrière et dire, moi, j'ai eu un enfant et je me suis rendu compte que ma place dans l'entreprise, elle changeait, tu vois, elle basculait comme si on voulait me remplacer parce que j'avais un enfant, tu vois. Donc, est-ce qu'on voulait me pousser un peu dehors ? Parce que, tu vois, tout ça aussi, ça fait que les femmes, elles doivent être fortes, elles doivent être alignées avec ce qu'elles veulent et elles doivent continuer. Il n'y a rien qui doit pouvoir nous arrêter. Et pourtant, je t'assure qu'on a beaucoup d'hommes et même de femmes qui veulent nous arrêter dans cette progression. Et ça, non, il ne faut pas qu'on l'accepte.

  • Speaker #0

    Et l'indépendance financière étant la première marche où on nous arrête, en fait. S'il n'y a pas d'indépendance financière, c'est fini. Plus de montée de marge, c'est fini.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas se laisser faire.

  • Speaker #0

    L'entrepreneuriat, tu n'as pas été chef d'entreprise comme moi je le suis. Maintenant, tu l'es. Du coup, bienvenue. Mais l'entrepreneuriat, pour toi, est-ce que c'est un bon moyen aussi d'avoir l'autonomie financière ? Ton idée là-dessus, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Oui, l'entrepreneuriat, de toute façon, quoi qu'il arrive, c'est la clé pour avoir son autonomie financière. C'est la clé.

  • Speaker #0

    Ou alors des bons postes comme tu as eu.

  • Speaker #1

    on n'a pas tout ça on peut trouver ça à un bon poste ou on progresse il faut tuer on n'a pas tout ça tu deviens un directrice générale parce que voilà on te fait confiance on te donne les clés de la PME et on te dit nous on n'a plus envie de nous en occuper vas-y c'est pas tous les jours ça ouais gère-le je pense je sais même pas si maintenant ça se fait tu vois j'ai cette ça doit sûrement se faire je pense qu'il y a d'autres patrons un peu fous comme le tien qui font encore ça sûrement peut-être sûrement Mais oui, je pense que l'entrepreneuriat, les femmes, tu sais qu'une entreprise, ça se crée en 24 heures, 24 heures, 48 heures. Ça va très long. Voilà, donc il ne faut pas hésiter. Et puis, d'une petite graine, il peut naître un arbre fantastique, un cèdre du Liban merveilleux. C'est ça. Voilà, il faut quand même se dire qu'on peut se mettre le pied à l'étrier.

  • Speaker #0

    Donc l'entrepreneuriat, je trouve que même l'entrepreneuriat à petite dose, c'est-à-dire en auto-entrepreneur à côté d'un boulot, par exemple, on a beaucoup d'exemples de jeunes femmes qui font des... qui produisent des objets ou qui font du service en dehors de leur boulot. Je trouve que ça aussi, c'est une première étape vers l'indépendance financière aussi. Je pense qu'il ne faut pas hésiter à démarrer par là. Tu es d'accord avec moi ?

  • Speaker #1

    Je suis absolument d'accord avec toi parce que pendant un moment, j'ai été auto-entrepreneuse et j'ai voulu, juste avant d'être romancière, j'ai décidé de me lancer dans l'auto-entrepreneuriat. Mais mon cœur, il n'était plus. Il était dans autre chose. Ce n'était plus possible de me lancer à... à corps perdu dedans. Mais oui, il suffit de se dire qu'on peut être entrepreneuse. Les femmes, elles ont tellement d'idées, tellement de possibilités. Elles peuvent faire plusieurs choses à la fois, des dizaines de choses en même temps. Moi, je te vois, toi, franchement. Alors moi, je dois avouer pourquoi je suis aussi là. C'est qu'il y a quand même une sorte d'admiration parce qu'on peut tout faire. Tu fais Léo, tu fais Europe Amiante, tu as eu des enfants, tu t'occupes de ton chien. Tu œuvres pour la communauté.

  • Speaker #0

    Oui, mais je pense que la plupart des femmes ont cette conscience de la communauté. Je pense que beaucoup ont cette conscience. Il y a beaucoup de femmes, on retrouve beaucoup de femmes, par exemple, dans les associations. Oui, tout à fait. Ou dans le don de soi, il y a beaucoup de femmes qui sont dans cette dynamique. Ce que je trouve dommage, c'est qu'il n'y ait pas cette même dynamique pour acquérir la dépendance financière. C'est ça mon... Exactement. Et c'est pour ça que je suis contente de rencontrer des femmes qui pensent un peu la même chose que moi. Moi, je dis souvent aux femmes chefs d'entreprise qui démarrent, je leur dis... avant de t'occuper des autres, avant d'être OK avec les autres, commence par payer ton loyer, commence par être sûr que ton socle financier est solide avant de pouvoir tendre la main aux autres. Et souvent, j'imagine que tu as dû avoir ce type de réflexion aussi, d'abord asseoir ton autonomie financière, j'imagine.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Je pense que c'est important, c'est-à-dire que quand on se lance dans l'entreprenariat, il faut vraiment se dire qu'il faut une base solide. Quoi qu'il arrive, déjà, il faut un projet solide. C'est-à-dire qu'il faut bien réfléchir à son projet. Où est-ce qu'on va ? Comment on va aller jusqu'à son objectif ? Et financièrement ? Comment on le développe ? Parce que soit on ne veut pas le développer à ce moment-là, on reste une micro-entreprise et on fait ce qu'on veut, mais le but, c'est quand même de développer, de créer quelque chose.

  • Speaker #0

    L'idée, c'est d'avoir de l'ambition, c'est-à-dire d'avoir de l'ambition entrepreneuriale. Et ça, c'est encore un autre... Parce qu'aujourd'hui, il y a des problèmes sur les financements des levées de fonds. Par exemple, le levée de fonds des femmes, c'est 2% seulement des levées de fonds, ce qui est quand même juste incroyablement bas. Même si on est que, je crois, moins de 30% de femmes chefs d'entreprise, ça reste quand même assez difficile. Donc effectivement, l'entrepreneuriat, pour moi, c'est une première marche. Et vraiment, j'ai envie de faire la promotion de l'entrepreneuriat ou des postes de direction comme tu as eu la chance d'avoir. Donc voilà. Une dernière question. Quel conseil tu donnerais à des jeunes femmes qui se lancent ? Qu'est-ce que tu leur dirais ? Parce que le monde a évolué par rapport à quand nous, on était jeunes. Là, on dirait des vieilles qui parlent au coin du feu. Il manque la cheminée pour chaque fois mettre une cheminée. Mais qu'est-ce que tu dirais du coup ? Qu'est-ce que tu donnerais comme conseil à des jeunes femmes pour justement acquérir l'autonomie financière par les temps qui courent ? Qu'est-ce que tu leur dirais ?

  • Speaker #1

    Alors moi, je dirais déjà une première chose, ne restez pas seul. C'est-à-dire, allez voir d'autres personnes, rentrez dans des clubs de chefs d'entreprise ou allez juste déjeuner avec des chefs d'entreprise. Rentrez dans des réseaux, écoutez ce qui se passe autour de vous, parce que c'est vrai que ça évolue vite. Mais ce lien avec les autres chefs d'entreprise, chef eux ou chef hommes, il faut avoir ce lien. Moi, je pense que ça, c'est très important, parce que les erreurs des unes ne seront pas les erreurs des autres. Donc ça, je pense que c'est... La première chose, ça serait ça. Restez pas seul. Faites votre réseau. Avec votre réseau, vous allez apprendre beaucoup de choses. Et après, allez-y doucement. Mais ayez toujours un objectif très, très ambitieux. Oui,

  • Speaker #0

    toujours ambitieux. Oui, toujours. Pour moi, l'ambition, c'est important. Toujours, toujours. Comme on dit, il faut viser les étoiles pour attraper la lune. Je crois au contraire. Mais en tout cas, il faut avoir de l'ambition. Je suis assez d'accord avec toi. Donc, passez par les réseaux. Je trouve que c'est intéressant comme conseil. Par rapport au financement de leur entreprise, qu'est-ce que tu leur dirais ?

  • Speaker #1

    Alors là, c'est beaucoup plus compliqué. Parce qu'il va falloir aller tout le temps. frapper aux portes. Tu parlais des levées de fonds. Voilà, tu as donné la réponse. C'est quand même très compliqué. Donc, je pense qu'il faut quand même avoir... Actuellement, il faut avoir un petit pactole quelque part pour pouvoir vraiment se lancer, savoir ce qu'on veut faire et savoir combien ça va nous coûter, budgétiser tout ça. Et après, aller frapper aux portes. Aller voir les banquiers, aller voir des investisseurs, etc.

  • Speaker #0

    Il y a aussi le crowdfunding. Il y a des liens spirituels,

  • Speaker #1

    le crowdfunding.

  • Speaker #0

    Il y a pas mal de choses qui passent sur du financement communautaire.

  • Speaker #1

    Exactement, qui commencent à passer. Mais si vous avez un réseau,

  • Speaker #0

    ça marche déjà beaucoup mieux. C'est ce qu'on appelait avant le piston, qui était assez mal vu. Et au final, quand on rentre dans le business, on se rend compte que ce qu'on appelait le piston à l'extérieur s'appelle du réseau. Et au final, ça marche très bien.

  • Speaker #1

    Que ce soit au sommet de l'État ou tout en bas,

  • Speaker #0

    le réseau, ça marche toujours. Je suis d'accord avec toi. Qu'est-ce qu'on te souhaite pour la suite ?

  • Speaker #1

    Le succès pour mes romans. que vraiment j'arrive à capter les gens parce que c'est vraiment ce que je veux c'est vraiment ancré en moi c'est dans mon ADN c'est vraiment ma passion c'est comme quand je gérais l'entreprise c'était toujours avec mes tripes et là ouais c'est bon je ne rêve que romancière je ne me rêve que autrice je ne me rêve que voilà et puis que ça fasse plaisir aux lecteurs donc on te souhaite du succès et de changer la vie au moins d'une seule personne il faudra qu'elle se fasse connaître de toi pour lui dire tu me l'as rendu la vie donc ton LinkedIn du coup c'est lequel parce qu'au début je me suis emmêlée c'est Valérie Renard j'ai laissé Valérie Renard j'avais quand même beaucoup de contacts qui

  • Speaker #0

    ne me lâchaient pas moi notamment je ne te connaissais que sous ce nom donc voilà pour l'instant Valérie Renard et quand est-ce que tu as prévu d'éditer le premier top les trois d'un coup ou un seul alors là c'est le premier

  • Speaker #1

    Donc le premier devrait sortir à la fin du mois.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    J'ai été à Belteasing. Tu vas avoir la deuxième partie du teasing, puisque là, vous avez vu la couverture. D'accord. Qui a un peu attiré l'œil de tout le monde sur LinkedIn. Et tu vas avoir la quatrième de couvre bientôt.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et après, tu auras le roman.

  • Speaker #0

    Du coup, aujourd'hui, il est en précommande quelque part ?

  • Speaker #1

    Non, tu ne peux pas l'avoir en précommande. Je pense que tu l'auras en précommande à la fin du mois.

  • Speaker #0

    D'accord. Sur quelle plateforme ?

  • Speaker #1

    Sur Amazon.

  • Speaker #0

    Sur Amazon ? Oui, tu vois. Donc, on va sur Amazon. On t'a Valérie Renard. Le nom du premier rendement, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Ça s'appelle 7h47.

  • Speaker #0

    7h47. C'est comme le quai 9 3 quarts. Quel suspense. Ok, écoute, merci beaucoup pour cette interview. Et peut-être que je demanderai à ton mari de venir au final. Il m'a demandé comment il a vécu tout ça.

  • Speaker #1

    Il m'a beaucoup soutenu. J'ai eu beaucoup de chance. Parce que je sais que c'est important dans ton autonomie financière. C'est ça qui m'a vraiment beaucoup, beaucoup,

  • Speaker #0

    beaucoup. D'avoir un vrai soutien, un intérêt véritable.

  • Speaker #1

    Qui sait te dire ce qui ne va pas et ce qui va. C'est ça, c'est fantastique.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. Bon courage pour la suite.

  • Speaker #1

    Merci.

Description

J’espère que cet épisode vous a plu, vous a inspiré et vous sera utile !
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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, Carine Rouvier, je vous invite à venir passer un petit moment avec mon univers de femme chef d'entreprise. L'idée étant de vous partager les joies et les galères de l'indépendance financière des femmes. Je reste convaincue qu'à travers l'égalité homme-femme, pour moi c'est surtout l'indépendance financière qu'il faut absolument défendre. Et donc je vous emmène dans mon univers pour rencontrer des femmes indépendantes financièrement et peut-être un jour leur mari. Vous venez avec moi ? Tu nous fais un clap ou pas ? Non ? Bonjour à tous et...

  • Speaker #1

    Oh, je croyais que ça allait être comme ça.

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bonjour à toutes. Notre premier podcast d'une longue série, j'espère, au sujet de l'indépendance financière des femmes. Aujourd'hui, je reçois Valérie Renard qui va nous expliquer un petit peu son parcours, qui va nous parler un peu de son indépendance financière. Pourquoi est-ce que je fais ce podcast avant qu'on puisse discuter toutes les deux ? Donc ce podcast, pour pouvoir montrer à l'ensemble des femmes qui sont autour de nous et des hommes aussi certainement. leur montrer qu'en fait, l'égalité hommes-femmes, pour moi, elle passe à travers l'indépendance financière des femmes. Je suis convaincue et j'ai confiance dans l'espace féminine pour faire les bons choix, à partir du moment où on a l'argent qui va avec, en tout cas, l'indépendance qui va avec. Donc voilà. Aujourd'hui, Valérie, qui est la première qui a accepté de se plier au jeu. Merci beaucoup, Valérie.

  • Speaker #1

    Et ça fait beaucoup de pression.

  • Speaker #0

    Beaucoup de pression. Alors, j'aimerais déjà qu'on mette au point, comment est-ce que tu te détermines ? Est-ce que tu es entrepreneur, entrepreneur-e, entrepreneuse, romancière ? Comment est-ce qu'on te détermine aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors moi, je vais commencer déjà. À présent, je suis romancière. Mais je suis aussi entrepreneuse, parce que pour être romancière, il faut aussi être entrepreneuse.

  • Speaker #0

    Il faut avoir cette double casquette.

  • Speaker #1

    Il faut avoir cette double casquette. Et il faut savoir en plus, quand on est romancière, maintenant, à notre époque, ça se gère comme une entreprise. C'est-à-dire qu'il y a des plans d'action qui sont gérés comme les plans d'action d'une entreprise pour arriver vraiment au bout, en fin de compte. C'est-à-dire qu'on a des plannings qu'on doit respecter, on a des budgets qu'on doit respecter. Donc, on rentre vraiment dans l'entrepreneuriat en fin de compte.

  • Speaker #0

    Et tu as aussi cet aspect commercial, j'imagine ?

  • Speaker #1

    J'ai aussi cet aspect commercial. C'est-à-dire que je dois vendre mon roman, donc je suis obligée d'apporter la partie marketing, donc la partie commerciale, et ça aussi, ça rentre dedans. Et je suis un peu ma RH, c'est-à-dire que je dois aussi me protéger quelque part et faire en sorte de me motiver pour pouvoir continuer à écrire. D'accord. Donc voilà, je suis une entreprise à moi-même.

  • Speaker #0

    Donc aujourd'hui, l'opérationnel que représente l'écriture du roman, ça représente combien de pourcentage de ton temps aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors, ça dépend des fois. C'est-à-dire que quand un roman est terminé, l'opérationnel, c'est quasiment 80% de mon temps.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Quand je suis vraiment en période de création, l'opérationnel, ça prend un petit 20% de mon temps.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Donc gérer la boîte, c'est 20% ? Oui. Quand tu es en pleine créativité ? Oui. D'accord. Tu veux nous en parler un peu des bouquins aujourd'hui ? Comme ça, ça va faire que je promo en même temps. Oui, bien sûr,

  • Speaker #1

    je peux en parler. J'ai commencé vraiment à écrire cette trilogie, parce que c'est une trilogie. J'ai commencé à l'écrire il y a trois ans, à un moment de ma vie où je savais qu'il fallait que je prenne un tournant. Que l'entreprise, j'en avais donné 31 ans de ma vie. Et maintenant, ces 31 ans de ma vie, je ne les regrette pas. Ils m'ont appris beaucoup de choses. Ils m'ont appris aussi à rencontrer les gens, à prendre des morceaux d'eux pour mettre dans ces romans.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, je pense qu'à un moment ou un autre... tu te verras. Oh ben voilà. Donc voilà. Et donc du coup...

  • Speaker #0

    Je t'invite à un podcast et je finis dans ton livre.

  • Speaker #1

    Ah ben voilà. Mais parce que tu... En fin de compte, tu as dit des choses qui m'ont touchée et quand des choses me touchent, j'ai tendance à les mettre dans un coin de ma mémoire et faire en sorte de les ressortir au bon moment dans l'intrigue ou dans l'émotion.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc voilà.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu veux bien nous expliquer un peu ta carrière ? Alors par rapport à l'indépendance financière, à quel moment tu as commencé à être indépendante ou pas ?

  • Speaker #1

    Je vais commencer un tout petit peu plus tôt. Parce que, sans rentrer dans le pathos, on est d'accord, mais moi, j'ai vu ma maman qui, elle, n'avait aucune autonomie financière. Et ça, c'est quelque chose qui m'a choquée depuis l'enfance. Et je me suis dit que moi, je ne ferai jamais ça. Je gagnerai cette autonomie financière et je serai capable de ne pas avoir besoin d'un homme, comme elle, elle a eu besoin d'un homme, pour faire quelque chose de ma vie. Et pour aller plus loin, parce que l'indépendance financière, ça permet d'aller plus loin. Très fort. Ça permet de faire des choses. sans avoir quelqu'un qui va vous freiner parce que vous n'aurez pas le choix. Vous serez obligé de suivre ses conseils ou suivre...

  • Speaker #0

    En quelque sorte, avoir des vrais choix à faire. Exact. Avoir une palette de choix.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je pense que, quoi qu'il arrive, toute la partie finance, je m'en compte même maintenant, mais toute cette partie d'argent, parce que c'est ça, on parle d'argent, on a besoin quand même de se dire, ça c'est à moi, ça c'est à toi. En plus, on sait très bien maintenant qu'un mariage sur deux, c'est un divorce. Donc automatiquement, quelque part, quand vous commencez une carrière, quand vous êtes entrepreneur, cette partie-là, elle est gravée en vous. Vous devez avoir cette autonomie pour faire vos propres choix quand le moment sera venu.

  • Speaker #0

    Et seulement pour quand le moment sera venu et non pas tous les jours.

  • Speaker #1

    Moi, je pense que tous les jours, c'est automatique. C'est quelque chose d'inné, c'est quelque chose qu'on a. Moi, je l'ai appris pendant mon enfance et j'ai continué à la vivre. Donc, ce n'était pas conscient. Par contre, quelquefois, oui, ça devient conscient quand vous avez un coup dur, quand vous avez quelque chose de fantastique qui arrive dans votre vie, etc. Là, ça devient vraiment conscient. Mais vous construisez cette autonomie financière jusqu'à... maintenant quoi.

  • Speaker #0

    Tu te souviens dans ta carrière ou quand t'as démarré, à quel moment vraiment tu t'es dit c'est bon, c'est mon argent, je suis autonome, je sais ce que je fais. Est-ce que c'était un moment où tu te souviens ou c'est arrivé comme ça ?

  • Speaker #1

    Oui, je me rappelle parfaitement. Et c'est lié à un moment de ma vie qui était un peu douloureux, c'est lié à un divorce. Donc j'étais quand même très jeune. Le fait d'avoir un enfant, ça veut dire vraiment se dire, je peux prendre un appartement, je peux continuer à travailler, je peux élever mon enfant comme je veux, je peux lui donner ce que je veux. Pourquoi ? Parce que j'ai cette autonomie financière. Et là, t'en prends conscience. Avant, t'en prends pas vraiment conscience. Tu sais que tu peux t'acheter ce que tu veux. Tu peux t'acheter le dernier iPhone, la dernière montre, le dernier tailleur que tu veux. C'est un automatisme. C'est une logique. Par contre, quand il t'arrive quelque chose, là, tu te rends compte. Et moi, je m'en suis rendue compte vraiment. C'est des périodes de ma vie où je me suis dit c'est fantastique. Je reviens pas en arrière. Je ne peux qu'avancer.

  • Speaker #0

    Et quel est le regard des gens d'après toi, puisqu'on n'a pas la vérité, mais quel est le regard des gens vis-à-vis de toi par rapport à cette autonomie financière ? Le fait que tu puisses faire tes choix en toute autonomie financière, c'est quoi le regard des gens ? Alors,

  • Speaker #1

    il y a deux regards. Il y a les regards qui sont bienveillants et qui vont dire c'est bien, super, elle a son autonomie financière, etc. Elle l'a mérité, elle l'a gagné, elle a travaillé dur, longtemps, elle a fait tout pour y arriver. Et il y a l'autre côté quand même. qui est quand même très insidieux. Et moi, j'étais dans un métier, toi aussi, tu le sais, un métier d'homme. Parce que le matériel de boulangerie-pâtissier, c'est un métier d'homme. À l'international,

  • Speaker #0

    ça ne t'apporte plus ça. Tu veux bien faire une petite parenthèse pour expliquer ? Parce que là, tu l'as dit en deux secondes, mais sûrement qu'il y a des gens qui savent presque. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai travaillé 31 ans dans... On était fabricant de matériel de boulangerie-pâtisserie. Et donc, moi, j'ai commencé comme secrétaire, vraiment, je servais les cafés quasiment. J'ai monté les échelons très, très, très vite. Donc... Passer de secrétaire, six mois après, j'étais directrice export pour après passer directrice générale de la boîte. Et ça s'est fait très rapidement parce qu'il y avait du travail derrière. Rien ne se fait sans travail. Oui, ça c'est aussi très important parce que les gens pensent que des fois c'est très facile. Non, rien ne se fait sans travail. Et donc, voilà un peu le parcours. Donc, c'est quand même un parcours sur 31 années, mais 31 années que vraiment j'ai eu plaisir à faire, même avec eux. toutes les coudures, toutes les bassesses, tout ce que je peux avoir. Et dans un métier de macho, comme l'était le nôtre, ce qui commence à devenir un peu plus féminin, je dois avouer que j'en ai vu des vertes et des pas mûres.

  • Speaker #0

    Et donc l'image que toi, tu ressentais ?

  • Speaker #1

    Compte tenu que j'étais autonome, que j'avais un statut important dans l'entreprise, il y avait quand même une sorte de jalousie et de gens qui ne croyaient pas que j'avais pu réussir toute seule. Sans avoir besoin d'aller coucher avec le patron ou faire des salamalèques. Non, pas du tout.

  • Speaker #0

    Tu ressentais ce jugement de certaines personnes lié à ton autonomie financière ? Oui. C'est-à-dire que tu ne l'as pas mérité ?

  • Speaker #1

    Oui, je l'ai ressenti souvent. Et j'en ai eu un moment, le syndrome de l'imposteur, parce que ça s'est retourné contre moi. Et je me suis dit, peut-être que s'il pense vraiment ça, ça veut dire, est-ce que moi, dans mon travail, j'ai fait le nécessaire ? Ou est-ce que vraiment, je suis là, je suis l'imposteur ? Et en fin de compte, non, très rapidement, j'ai switché. Je me suis dit non, il faut regarder du bon côté et pas du mauvais côté. Les gens qui pensent des choses comme ça, c'est triste pour eux, mais pas triste pour moi.

  • Speaker #0

    Oui, tu as su te préserver des mauvaises intentions. Est-ce qu'aujourd'hui, tu es indépendante financièrement ? Je ne connais pas ton niveau de richesse et ce n'est pas la peine d'en parler. Mais d'ailleurs, le mot richesse pour les femmes, c'est souvent associé à détenir des grands bijoux, des choses comme ça. Alors que pour moi, la richesse, c'est d'abord la richesse. nos salaires, de ce qu'on a réussi à mettre de côté, ça peut être notre maison, c'est des choses assez patrimoniales souvent. Bien sûr. Si aujourd'hui, ta richesse était multipliée par 4, qu'est-ce que tu rêves de t'acheter que tu n'as pas pu t'acheter encore aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Franchement, j'ai ma maison de rêve que je garde tous les jours parce qu'elle est sûrement au téléphone et tous les jours, je la regarde et je me dis, cette maison-là, elle sera à moi à un moment ou à un autre.

  • Speaker #0

    Tu ne l'as pas acheté encore ?

  • Speaker #1

    Je ne l'ai pas acheté. Non, parce qu'elle coûte... extrêmement chère, vraiment très très chère. Mais tous les jours, je t'assure, elle est sur mon téléphone et tous les jours je la regarde et tous les jours je vois le jardin et tous les jours je vois la mer en face. Et je me dis, celle-là, je l'aurai.

  • Speaker #0

    Donc tu rêves en tant que femme, dépendant financièrement, tu rêves d'une maison à un prix très élevé et tu y rêves toute seule.

  • Speaker #1

    Oui, je ne rêve pas des bijoux, je ne rêve pas une belle bagnole. Mais oui. Tu l'achètes,

  • Speaker #0

    elle est à toi.

  • Speaker #1

    Alors, elle est à moi et elle est... Elle est à moi avec le rêve qui va avec.

  • Speaker #0

    Vas-y.

  • Speaker #1

    Tu vois ? C'est-à-dire, elle est à moi, assise devant ce paysage, en train de regarder et me dire, purée, j'ai réussi, quoi.

  • Speaker #0

    C'est ça. C'est ton ambition, c'est celle-ci. J'imagine que le contexte, tu écris dans cette maison.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est ça. C'est vraiment me voir écrire à la table, puisque je vois la table dans le jardin. Je suis assise à la table, j'écris devant ce paysage et je me dis, mais ouais, tu as tout réussi, ma fille.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    C'est vraiment ça.

  • Speaker #0

    Et si ta carrière ou tes pas te mènent avant cette maison, tu as réussi quand même ou pas ? Ouais,

  • Speaker #1

    j'ai réussi.

  • Speaker #0

    Tu as réussi quand même, même si tu ne rentres pas dans la maison, tu es OK.

  • Speaker #1

    Ouais, je suis OK. Je crois que j'ai réussi vraiment. Je pense que j'ai toujours réussi. C'est ça, la formelle, le mental aussi. Si tu me dis que tu vas réussir, tu y vas, ma fille. Tu bosses plus que les autres. Je ne sais pas, tu vas faire quelque chose, mais tu vas y aller.

  • Speaker #0

    C'est assez intéressant ce que tu dis, que tu regardes tous les jours l'objet de ton ambition. C'est assez intéressant parce que parfois, on se donne des ambitions qui sont très, très élevées. Et parfois, il vaut mieux les fragmenter par petits morceaux en se disant, j'y arrive, j'y arrive, j'y arrive, j'y arrive. De quelle façon tu as fait ? Tu as toujours vu cette belle maison ? Non. Ou tu as fait par petits morceaux ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai fait par petits morceaux. C'est-à-dire que... J'ai eu la maison que je voulais, j'ai eu la voiture que je voulais, j'ai eu les chiens que je voulais. En fin de compte, tu avances petit pas. Plus tu as d'autonomie financière, plus tu fais un pas. Il y a un autre pas, il y a un autre pas. Et il n'y a personne derrière. Si mon mari actuel s'en va demain, mon rêve, il est toujours là. Il ne part pas en fumée.

  • Speaker #0

    Ça te laisse penser du coup, parce qu'il est possible que j'invite des maris au podcast. Ça veut dire que tu as choisi ton mari du coup. Bien sûr. Et ce n'est pas la dépendance financière vis-à-vis de lui qui t'oblige à rester avec lui.

  • Speaker #1

    Ah non, pas du tout.

  • Speaker #0

    Du coup, c'est un vrai choix. Ah, c'est un vrai choix. On en revient à cette fameuse palette de choix. Oui. C'est-à-dire que plus on est autonome financièrement et plus on fait des vrais choix. Et j'ai l'impression que ces choix, on s'y engouffre plus, avec plus de ténacité peut-être. Oui. Avec sensibilité.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Avec plus de cœur. Plus de cœur. Avec plus de tripes, quoi. On se dit… Alors moi, je dis toujours, on choisit ses amis, on ne choisit pas sa famille. Eh bien, ma vie, elle est toujours comme ça. Ma vie, elle est faite de ça. C'est-à-dire que, OK, il y a peut-être des gens dans ma famille qui… qui ne sont pas intéressants, mais au moins, je choisis mes amis, je choisis mon mari, je choisis d'être autonome, je choisis tout.

  • Speaker #0

    Tu fais des choix.

  • Speaker #1

    Je fais des choix.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Mais je fais des choix parce que j'ai l'autonomie financière. Je le sais, je l'ai toujours su. Et même maintenant, je le sais. Je ne cours pas après un rêve, je cours après une réalité. Je sais que ça va venir parce que c'est une logique,

  • Speaker #0

    tu vois. Et si, alors on a parlé de ce que tu aimerais avoir si tu avais la richesse qui est pliée par deux. quelle est la chose que tu n'as jamais osé acheter parce que vraiment ça se fait pas d'acheter ça ? C'est quoi le truc que tu te dis, ah non, quand même, ça se fait pas, je peux pas acheter ça, ça se fait pas, ce serait mal vu ?

  • Speaker #1

    Alors franchement,

  • Speaker #0

    rien. C'est vrai ?

  • Speaker #1

    Rien, mais rien, mais rien de rien.

  • Speaker #0

    Donc ça veut dire que tout ce que tu as besoin, tout ce que tu as eu besoin, t'as réussi à l'avoir.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Grâce à ton autonomie financière. Oui. C'est intéressant ça. Oui, oui. C'est chouette.

  • Speaker #1

    Le but c'est de se mettre... des échéances ou de visualiser ce qu'on veut, parce que moi, je fais beaucoup de visualisation. C'est de visualiser ce qu'on veut, où on veut aller. Et moi, à chaque fois, petit à petit, ma vie, elle s'est fait comme ça. J'ai toujours dit je veux ça. J'ai visualisé ça et je l'ai eu. Mais je n'ai pas besoin. Tu vois, mes bijoux, c'est rien. Je n'ai pas besoin de bijoux. Les chaussures, c'est pareil. Les fringues, c'est pareil.

  • Speaker #0

    Je crois qu'on se rassemble un peu là.

  • Speaker #1

    Il n'y a rien qui déborde. Tu vois, il n'y a rien qui déborde dans mes placards, etc. Mais un chien, je rêvais actuellement d'avoir un chien. Et j'ai eu exactement le chien qui me correspond. Tu sais que nos chiens nous correspondent quand même. Je ne sais pas si tu te rends compte.

  • Speaker #0

    Donc celui qui est couché là,

  • Speaker #1

    il correspond, c'est ça ? Mais oui, nos chiens nous correspondent.

  • Speaker #0

    Un grand machin un peu pâteau, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Mais qui est super tout doux.

  • Speaker #0

    Oui, il est mignon comme tout.

  • Speaker #1

    Mais c'est ça, tu vois, ils nous correspondent. Et là, je voulais un chien. Et je suis tombée sur... J'ai croisé le chien le plus fashion de la rue. C'est un chien, un bras calment, tout jeune, noir, tout noir, avec des bottes jusque-là, blanches. Il était pour moi. Je ne sais pas, tu sais, c'est comme si tu voulais un truc et d'un seul coup, l'univers, il te le donne. C'est ça. C'est un truc de fou. C'est ça. Et bien voilà. Toi,

  • Speaker #0

    l'univers s'aligne régulièrement pour se mettre dans le bon sens.

  • Speaker #1

    Moi, je crois que les planètes sont toujours alignées. Alors, L de Farley, c'est Léo, tu sais. Parce que Léo, c'est mon guide.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Dans ça, Alex, L, Farley, tu ne le savais pas, maintenant tu le sais. C'est Léo.

  • Speaker #0

    C'est Léo.

  • Speaker #1

    Oui, c'est mon guide. Et donc, voilà. tous quelqu'un...

  • Speaker #0

    Alors, je précise que Alex L. Farley, c'est ton nom d'autrice. C'est ton nom d'autrice, parce que tout le monde peut pas s'y avoir.

  • Speaker #1

    Voilà, de romancière. Et donc, voilà. Et moi, je pense que quand vraiment tu veux les choses, tu les obtiens.

  • Speaker #0

    C'est ça. Moi aussi, je suis assez convaincue de ça, mais à côté de ça, il y a quand même beaucoup de femmes. Alors, les hommes aussi, sûrement, il y a quand même beaucoup de femmes qui, malgré qu'elles veuillent des choses, elles l'obtiennent pas et que l'indépendance financière vient vraiment empêcher tous les choix. Et aujourd'hui, notre idée, enfin, mon idée, c'est vraiment... qu'on puisse partager comment est-ce qu'on a réussi à avoir ça. Aujourd'hui, tu as des enfants ? Oui. Ils sont grands ?

  • Speaker #1

    Un fils, oui.

  • Speaker #0

    Alors, ça tombe bien, c'est un garçon. Qu'est-ce que tu lui dis, justement, par rapport à cette autonomie financière ? Et est-ce que tu lui parles de sa relation à l'argent et des femmes à travers l'argent ?

  • Speaker #1

    Alors, lui, il a de la chance parce qu'il a eu une maman pas trop mal. Et il a un deuxième papa très, très bien. Donc oui, il a cette idée qu'une femme, ça doit être autonome, totalement autonome financièrement. Il a cette idée qu'on doit avoir des rêves à deux et que même si on doit mettre l'argent en commun, on va jusqu'au bout de ses rêves et on y va à deux. Sa relation avec l'argent, quelquefois, je la trouve, peut-être que c'est parce que j'ai pris de l'âge, mais je la trouve très, très dure. C'est-à-dire qu'il est comme moi, j'étais avant. C'est ça le pire. Et tu vois, je dis que c'est dur. C'est-à-dire qu'il a un objectif. d'argent, il a un objectif de vente, il y va, il va jusqu'au bout de son rêve. Il veut s'acheter la dernière montre, il peut se l'acheter. Son ami veut s'acheter la dernière montre Apple, elle peut se l'acheter. Il a compris en fin de compte qu'il devait laisser la place à la femme qui était à ses côtés, à sa femme, et il devait lui permettre d'avoir l'autonomie financière que lui avait déjà. Donc c'est quand même bien, je veux dire. On doit faire des enfants qui doivent comprendre ce cheminement-là.

  • Speaker #0

    Et c'est des choses que tu lui as inculquées à travers des valeurs ou c'est une vraie discussion que vous avez eue par rapport à ça ?

  • Speaker #1

    Non, c'est des choses qu'on lui a inculquées à travers des valeurs. Parce qu'on l'a vu. Parce que moi, j'ai toujours été autonome. Mon mari a toujours montré que j'étais autonome et que je pouvais faire ce que je voulais avec mon propre argent. Donc lui, il a toujours vu ça dans sa vie. Donc pour lui, c'est une logique. Ce n'est pas quelque chose sur lequel il peut travailler puisque pour lui, c'est normal.

  • Speaker #0

    Alors depuis tout à l'heure, on parle de l'autonomie financière qui nous permet d'acheter un peu ce qu'on veut, etc. Comment tu as organisé cette autonomie que tu avais avec ton premier ou ton deuxième mari, si j'ai bien compris ? Comment ça se passe, du coup, sur l'organisation du couple ? Qui paye quoi ? Est-ce que c'est un pot commun ? Parce que, du coup, l'économie, elle sert aussi à faire vivre le pot commun.

  • Speaker #1

    Exactement. En fin de compte, chez nous, chacun a son compte et on a un compte commun.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et donc, c'est géré par moi. Des fois, d'ailleurs, je dis à mon mari, c'est très drôle, mais je lui dis que le jour où il part, mais pas dans de très bonnes conditions pour moi, il n'aura sûrement plus rien.

  • Speaker #0

    En tout cas sur le compte commun. Sur le compte commun.

  • Speaker #1

    Mais voilà, je dirais que les charges sont coupées à égalité. D'accord. On a les mêmes salaires, donc les charges sont coupées à égalité.

  • Speaker #0

    Donc ça veut dire que chacun de vous verse quelque chose sur le compte commun qui permet de payer les frais communs du coup. Tout à fait. C'est comme ça que vous avez organisé ça. Exactement. Et après chacun fait ce qu'il veut et de ce qu'il lui reste sur son compte.

  • Speaker #1

    Oui, comme ça, ça permet le jour où il y a un problème d'avoir quand même des comptes. qui sont hors de portée les uns des autres, ce qui est normal.

  • Speaker #0

    J'entends que tu parles souvent de la prévision d'un problème, j'ai l'impression que tu es assez dans la prévention. Qu'est-ce qui fait que tu prévois qu'un jour ça ne peut pas se passer ? C'est parce que l'univers s'est mis en ligne que tu te dis peut-être qu'un jour il arrêtera d'être en ligne ?

  • Speaker #1

    Non, justement, je pense que maintenant il sera toujours en ligne, et qu'avant il n'était pas en ligne. Moi, je t'ai parlé en commençant de mes parents, de ma mère et de mon père, et c'est quelque chose vraiment qui m'a beaucoup touchée. Parce que moi, j'ai vu les huissiers venir chez maman et papa. J'ai vu papa dépenser tout l'argent. Maman, elle n'avait rien. Alors que tu sais que les chéquiers pour les femmes, moi, j'ai connu ma mère. Elle n'avait pas le droit d'avoir la signature sur le chéquier.

  • Speaker #0

    Alors, il y a deux jeunes femmes qui nous regardent. Je ne sais pas si elles se rendent compte de ça.

  • Speaker #1

    Ah oui, mais c'était quelque chose.

  • Speaker #0

    Nos grands-mères n'avaient pas le droit de signer des chèques elles-mêmes.

  • Speaker #1

    Et ma mère, elle devait avoir la double signature parce que c'était monsieur et madame. Et monsieur ou madame. Et elle devait avoir la double signature pour signer. Donc l'autonomie, on l'a gagnée. On l'a gagnée pas seulement nous, mais on parle de Simone. Je pense que Simone aussi, elle nous a apporté cette autonomie. Il y a des femmes fabuleuses qui nous ont apporté cette autonomie. Donc non, je pense que... Je ne vais même pas dire que je suis prudente parce que hélas, je ne suis pas prudente. Je n'ai pas de prudence. Ce n'est pas dans mon caractère. Mais je pense que ce que j'ai vécu, ça me ramène au fait que ce n'était quand même pas facile. Oui,

  • Speaker #0

    et quoi qu'il arrive, tu t'en sors. Oui. Voilà. Donc même si demain il y a un coup dur, tu t'en sortiras.

  • Speaker #1

    Je t'assure. Je t'assure que je m'en sortirai tranquille avec toi.

  • Speaker #0

    Ton nouveau boulot de romancière, donc tu t'es mis à fond dedans, parce que c'est un peu pour ça que j'ai eu envie qu'on se rencontre. Tu penses que ce sera ton dernier boulot ou tu vas en faire encore deux autres ? Non,

  • Speaker #1

    je pense que c'est mon dernier boulot.

  • Speaker #0

    C'est ton dernier boulot. Donc jusqu'au bout, tu iras sur le roman.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est viscéral, c'est quelque chose que j'ai envie de faire depuis que je suis toute petite.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    C'est vraiment quelque chose qui était ancré en moi, mais euh... Alors, tu vois comme quoi c'est l'autonomie financière aussi. Pour avoir mon autonomie financière, je ne pouvais pas le faire quand j'étais petite.

  • Speaker #0

    On est d'accord.

  • Speaker #1

    Donc, il a fallu que je crée quelque chose pour pouvoir après. Mais dans ma vie, rien n'arrive jamais par hasard. C'est mon prochain tatouage. C'est vraiment ça. Rien n'arrive jamais par hasard. En fin de compte, ma vie, ce n'est qu'une suite de circonstances qui me mènent ici, qui me mènent à être romancière, tu vois. Ouais, ça sera mon dernier travail. Et je pense que ça sert encore des années.

  • Speaker #0

    C'est presque pas un travail, du coup. C'est une passion, c'est une source.

  • Speaker #1

    Je peux bosser 12 heures, 15 heures par jour. Ça n'a pas d'importance. Je gagnerais peut-être moins, mais moi, je suis persuadée que je gagnerais beaucoup. Mais je gagnerais peut-être moins, tu vois. Mais imagine-toi qu'un seul demi-heure au moins puisse... changer, je ne sais pas, la vie de quelqu'un ou que quelqu'un puisse se sentir bien d'un seul coup. Juste une seule personne. Il est dans une souffrance.

  • Speaker #0

    Une personne. Une personne et t'auras gagné.

  • Speaker #1

    Mais quelle... Franchement, c'est pas... D'accord avec toi. Une seule, ça me suffirait.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord avec toi, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est-à-dire que mon auto-omnibus financier, on en a parlé, je l'ai. Maintenant, qu'est-ce que j'ai à faire ? Me faire plaisir et aller où je veux.

  • Speaker #0

    Et profiter de ça. Oui. Et en fait... Je pense qu'au fil du temps, en tout cas moi je l'ai ressenti comme ça, au début quand tu es autonome financièrement, c'est presque un miracle. Donc tu ne sais pas trop si ça va durer ou pas. C'est pour ça que je parlais de prévention. Au début on se dit peut-être que ça ne va pas durer, peut-être pas. J'ai l'impression que les femmes on se pose plus de questions que les hommes sur la durabilité de l'autonomie financière. J'ai l'impression qu'à n'importe quel moment, alors plus à nos âges, mais pendant longtemps j'ai eu l'impression que peut-être ça allait basculer, du jour au lendemain, peut-être que j'allais me retrouver sans rien. Et alors, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai un peu fait comme toi, j'ai rebondi aussi. Et du coup, j'ai comme cette impression que ce n'est jamais définitif. Et quand tu dis, mon dernier métier, ce sera romancière, que j'aille de l'argent ou pas, ce sera celui-ci. Du coup, on sent une assise. On sent que là, cette fois, c'est un socle et que c'est solide.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est ça. Et moi, je me rends compte. Mais tu peux aussi revenir un petit peu en arrière et dire, moi, j'ai eu un enfant et je me suis rendu compte que ma place dans l'entreprise, elle changeait, tu vois, elle basculait comme si on voulait me remplacer parce que j'avais un enfant, tu vois. Donc, est-ce qu'on voulait me pousser un peu dehors ? Parce que, tu vois, tout ça aussi, ça fait que les femmes, elles doivent être fortes, elles doivent être alignées avec ce qu'elles veulent et elles doivent continuer. Il n'y a rien qui doit pouvoir nous arrêter. Et pourtant, je t'assure qu'on a beaucoup d'hommes et même de femmes qui veulent nous arrêter dans cette progression. Et ça, non, il ne faut pas qu'on l'accepte.

  • Speaker #0

    Et l'indépendance financière étant la première marche où on nous arrête, en fait. S'il n'y a pas d'indépendance financière, c'est fini. Plus de montée de marge, c'est fini.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas se laisser faire.

  • Speaker #0

    L'entrepreneuriat, tu n'as pas été chef d'entreprise comme moi je le suis. Maintenant, tu l'es. Du coup, bienvenue. Mais l'entrepreneuriat, pour toi, est-ce que c'est un bon moyen aussi d'avoir l'autonomie financière ? Ton idée là-dessus, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Oui, l'entrepreneuriat, de toute façon, quoi qu'il arrive, c'est la clé pour avoir son autonomie financière. C'est la clé.

  • Speaker #0

    Ou alors des bons postes comme tu as eu.

  • Speaker #1

    on n'a pas tout ça on peut trouver ça à un bon poste ou on progresse il faut tuer on n'a pas tout ça tu deviens un directrice générale parce que voilà on te fait confiance on te donne les clés de la PME et on te dit nous on n'a plus envie de nous en occuper vas-y c'est pas tous les jours ça ouais gère-le je pense je sais même pas si maintenant ça se fait tu vois j'ai cette ça doit sûrement se faire je pense qu'il y a d'autres patrons un peu fous comme le tien qui font encore ça sûrement peut-être sûrement Mais oui, je pense que l'entrepreneuriat, les femmes, tu sais qu'une entreprise, ça se crée en 24 heures, 24 heures, 48 heures. Ça va très long. Voilà, donc il ne faut pas hésiter. Et puis, d'une petite graine, il peut naître un arbre fantastique, un cèdre du Liban merveilleux. C'est ça. Voilà, il faut quand même se dire qu'on peut se mettre le pied à l'étrier.

  • Speaker #0

    Donc l'entrepreneuriat, je trouve que même l'entrepreneuriat à petite dose, c'est-à-dire en auto-entrepreneur à côté d'un boulot, par exemple, on a beaucoup d'exemples de jeunes femmes qui font des... qui produisent des objets ou qui font du service en dehors de leur boulot. Je trouve que ça aussi, c'est une première étape vers l'indépendance financière aussi. Je pense qu'il ne faut pas hésiter à démarrer par là. Tu es d'accord avec moi ?

  • Speaker #1

    Je suis absolument d'accord avec toi parce que pendant un moment, j'ai été auto-entrepreneuse et j'ai voulu, juste avant d'être romancière, j'ai décidé de me lancer dans l'auto-entrepreneuriat. Mais mon cœur, il n'était plus. Il était dans autre chose. Ce n'était plus possible de me lancer à... à corps perdu dedans. Mais oui, il suffit de se dire qu'on peut être entrepreneuse. Les femmes, elles ont tellement d'idées, tellement de possibilités. Elles peuvent faire plusieurs choses à la fois, des dizaines de choses en même temps. Moi, je te vois, toi, franchement. Alors moi, je dois avouer pourquoi je suis aussi là. C'est qu'il y a quand même une sorte d'admiration parce qu'on peut tout faire. Tu fais Léo, tu fais Europe Amiante, tu as eu des enfants, tu t'occupes de ton chien. Tu œuvres pour la communauté.

  • Speaker #0

    Oui, mais je pense que la plupart des femmes ont cette conscience de la communauté. Je pense que beaucoup ont cette conscience. Il y a beaucoup de femmes, on retrouve beaucoup de femmes, par exemple, dans les associations. Oui, tout à fait. Ou dans le don de soi, il y a beaucoup de femmes qui sont dans cette dynamique. Ce que je trouve dommage, c'est qu'il n'y ait pas cette même dynamique pour acquérir la dépendance financière. C'est ça mon... Exactement. Et c'est pour ça que je suis contente de rencontrer des femmes qui pensent un peu la même chose que moi. Moi, je dis souvent aux femmes chefs d'entreprise qui démarrent, je leur dis... avant de t'occuper des autres, avant d'être OK avec les autres, commence par payer ton loyer, commence par être sûr que ton socle financier est solide avant de pouvoir tendre la main aux autres. Et souvent, j'imagine que tu as dû avoir ce type de réflexion aussi, d'abord asseoir ton autonomie financière, j'imagine.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Je pense que c'est important, c'est-à-dire que quand on se lance dans l'entreprenariat, il faut vraiment se dire qu'il faut une base solide. Quoi qu'il arrive, déjà, il faut un projet solide. C'est-à-dire qu'il faut bien réfléchir à son projet. Où est-ce qu'on va ? Comment on va aller jusqu'à son objectif ? Et financièrement ? Comment on le développe ? Parce que soit on ne veut pas le développer à ce moment-là, on reste une micro-entreprise et on fait ce qu'on veut, mais le but, c'est quand même de développer, de créer quelque chose.

  • Speaker #0

    L'idée, c'est d'avoir de l'ambition, c'est-à-dire d'avoir de l'ambition entrepreneuriale. Et ça, c'est encore un autre... Parce qu'aujourd'hui, il y a des problèmes sur les financements des levées de fonds. Par exemple, le levée de fonds des femmes, c'est 2% seulement des levées de fonds, ce qui est quand même juste incroyablement bas. Même si on est que, je crois, moins de 30% de femmes chefs d'entreprise, ça reste quand même assez difficile. Donc effectivement, l'entrepreneuriat, pour moi, c'est une première marche. Et vraiment, j'ai envie de faire la promotion de l'entrepreneuriat ou des postes de direction comme tu as eu la chance d'avoir. Donc voilà. Une dernière question. Quel conseil tu donnerais à des jeunes femmes qui se lancent ? Qu'est-ce que tu leur dirais ? Parce que le monde a évolué par rapport à quand nous, on était jeunes. Là, on dirait des vieilles qui parlent au coin du feu. Il manque la cheminée pour chaque fois mettre une cheminée. Mais qu'est-ce que tu dirais du coup ? Qu'est-ce que tu donnerais comme conseil à des jeunes femmes pour justement acquérir l'autonomie financière par les temps qui courent ? Qu'est-ce que tu leur dirais ?

  • Speaker #1

    Alors moi, je dirais déjà une première chose, ne restez pas seul. C'est-à-dire, allez voir d'autres personnes, rentrez dans des clubs de chefs d'entreprise ou allez juste déjeuner avec des chefs d'entreprise. Rentrez dans des réseaux, écoutez ce qui se passe autour de vous, parce que c'est vrai que ça évolue vite. Mais ce lien avec les autres chefs d'entreprise, chef eux ou chef hommes, il faut avoir ce lien. Moi, je pense que ça, c'est très important, parce que les erreurs des unes ne seront pas les erreurs des autres. Donc ça, je pense que c'est... La première chose, ça serait ça. Restez pas seul. Faites votre réseau. Avec votre réseau, vous allez apprendre beaucoup de choses. Et après, allez-y doucement. Mais ayez toujours un objectif très, très ambitieux. Oui,

  • Speaker #0

    toujours ambitieux. Oui, toujours. Pour moi, l'ambition, c'est important. Toujours, toujours. Comme on dit, il faut viser les étoiles pour attraper la lune. Je crois au contraire. Mais en tout cas, il faut avoir de l'ambition. Je suis assez d'accord avec toi. Donc, passez par les réseaux. Je trouve que c'est intéressant comme conseil. Par rapport au financement de leur entreprise, qu'est-ce que tu leur dirais ?

  • Speaker #1

    Alors là, c'est beaucoup plus compliqué. Parce qu'il va falloir aller tout le temps. frapper aux portes. Tu parlais des levées de fonds. Voilà, tu as donné la réponse. C'est quand même très compliqué. Donc, je pense qu'il faut quand même avoir... Actuellement, il faut avoir un petit pactole quelque part pour pouvoir vraiment se lancer, savoir ce qu'on veut faire et savoir combien ça va nous coûter, budgétiser tout ça. Et après, aller frapper aux portes. Aller voir les banquiers, aller voir des investisseurs, etc.

  • Speaker #0

    Il y a aussi le crowdfunding. Il y a des liens spirituels,

  • Speaker #1

    le crowdfunding.

  • Speaker #0

    Il y a pas mal de choses qui passent sur du financement communautaire.

  • Speaker #1

    Exactement, qui commencent à passer. Mais si vous avez un réseau,

  • Speaker #0

    ça marche déjà beaucoup mieux. C'est ce qu'on appelait avant le piston, qui était assez mal vu. Et au final, quand on rentre dans le business, on se rend compte que ce qu'on appelait le piston à l'extérieur s'appelle du réseau. Et au final, ça marche très bien.

  • Speaker #1

    Que ce soit au sommet de l'État ou tout en bas,

  • Speaker #0

    le réseau, ça marche toujours. Je suis d'accord avec toi. Qu'est-ce qu'on te souhaite pour la suite ?

  • Speaker #1

    Le succès pour mes romans. que vraiment j'arrive à capter les gens parce que c'est vraiment ce que je veux c'est vraiment ancré en moi c'est dans mon ADN c'est vraiment ma passion c'est comme quand je gérais l'entreprise c'était toujours avec mes tripes et là ouais c'est bon je ne rêve que romancière je ne me rêve que autrice je ne me rêve que voilà et puis que ça fasse plaisir aux lecteurs donc on te souhaite du succès et de changer la vie au moins d'une seule personne il faudra qu'elle se fasse connaître de toi pour lui dire tu me l'as rendu la vie donc ton LinkedIn du coup c'est lequel parce qu'au début je me suis emmêlée c'est Valérie Renard j'ai laissé Valérie Renard j'avais quand même beaucoup de contacts qui

  • Speaker #0

    ne me lâchaient pas moi notamment je ne te connaissais que sous ce nom donc voilà pour l'instant Valérie Renard et quand est-ce que tu as prévu d'éditer le premier top les trois d'un coup ou un seul alors là c'est le premier

  • Speaker #1

    Donc le premier devrait sortir à la fin du mois.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    J'ai été à Belteasing. Tu vas avoir la deuxième partie du teasing, puisque là, vous avez vu la couverture. D'accord. Qui a un peu attiré l'œil de tout le monde sur LinkedIn. Et tu vas avoir la quatrième de couvre bientôt.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et après, tu auras le roman.

  • Speaker #0

    Du coup, aujourd'hui, il est en précommande quelque part ?

  • Speaker #1

    Non, tu ne peux pas l'avoir en précommande. Je pense que tu l'auras en précommande à la fin du mois.

  • Speaker #0

    D'accord. Sur quelle plateforme ?

  • Speaker #1

    Sur Amazon.

  • Speaker #0

    Sur Amazon ? Oui, tu vois. Donc, on va sur Amazon. On t'a Valérie Renard. Le nom du premier rendement, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Ça s'appelle 7h47.

  • Speaker #0

    7h47. C'est comme le quai 9 3 quarts. Quel suspense. Ok, écoute, merci beaucoup pour cette interview. Et peut-être que je demanderai à ton mari de venir au final. Il m'a demandé comment il a vécu tout ça.

  • Speaker #1

    Il m'a beaucoup soutenu. J'ai eu beaucoup de chance. Parce que je sais que c'est important dans ton autonomie financière. C'est ça qui m'a vraiment beaucoup, beaucoup,

  • Speaker #0

    beaucoup. D'avoir un vrai soutien, un intérêt véritable.

  • Speaker #1

    Qui sait te dire ce qui ne va pas et ce qui va. C'est ça, c'est fantastique.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. Bon courage pour la suite.

  • Speaker #1

    Merci.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, Carine Rouvier, je vous invite à venir passer un petit moment avec mon univers de femme chef d'entreprise. L'idée étant de vous partager les joies et les galères de l'indépendance financière des femmes. Je reste convaincue qu'à travers l'égalité homme-femme, pour moi c'est surtout l'indépendance financière qu'il faut absolument défendre. Et donc je vous emmène dans mon univers pour rencontrer des femmes indépendantes financièrement et peut-être un jour leur mari. Vous venez avec moi ? Tu nous fais un clap ou pas ? Non ? Bonjour à tous et...

  • Speaker #1

    Oh, je croyais que ça allait être comme ça.

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bonjour à toutes. Notre premier podcast d'une longue série, j'espère, au sujet de l'indépendance financière des femmes. Aujourd'hui, je reçois Valérie Renard qui va nous expliquer un petit peu son parcours, qui va nous parler un peu de son indépendance financière. Pourquoi est-ce que je fais ce podcast avant qu'on puisse discuter toutes les deux ? Donc ce podcast, pour pouvoir montrer à l'ensemble des femmes qui sont autour de nous et des hommes aussi certainement. leur montrer qu'en fait, l'égalité hommes-femmes, pour moi, elle passe à travers l'indépendance financière des femmes. Je suis convaincue et j'ai confiance dans l'espace féminine pour faire les bons choix, à partir du moment où on a l'argent qui va avec, en tout cas, l'indépendance qui va avec. Donc voilà. Aujourd'hui, Valérie, qui est la première qui a accepté de se plier au jeu. Merci beaucoup, Valérie.

  • Speaker #1

    Et ça fait beaucoup de pression.

  • Speaker #0

    Beaucoup de pression. Alors, j'aimerais déjà qu'on mette au point, comment est-ce que tu te détermines ? Est-ce que tu es entrepreneur, entrepreneur-e, entrepreneuse, romancière ? Comment est-ce qu'on te détermine aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors moi, je vais commencer déjà. À présent, je suis romancière. Mais je suis aussi entrepreneuse, parce que pour être romancière, il faut aussi être entrepreneuse.

  • Speaker #0

    Il faut avoir cette double casquette.

  • Speaker #1

    Il faut avoir cette double casquette. Et il faut savoir en plus, quand on est romancière, maintenant, à notre époque, ça se gère comme une entreprise. C'est-à-dire qu'il y a des plans d'action qui sont gérés comme les plans d'action d'une entreprise pour arriver vraiment au bout, en fin de compte. C'est-à-dire qu'on a des plannings qu'on doit respecter, on a des budgets qu'on doit respecter. Donc, on rentre vraiment dans l'entrepreneuriat en fin de compte.

  • Speaker #0

    Et tu as aussi cet aspect commercial, j'imagine ?

  • Speaker #1

    J'ai aussi cet aspect commercial. C'est-à-dire que je dois vendre mon roman, donc je suis obligée d'apporter la partie marketing, donc la partie commerciale, et ça aussi, ça rentre dedans. Et je suis un peu ma RH, c'est-à-dire que je dois aussi me protéger quelque part et faire en sorte de me motiver pour pouvoir continuer à écrire. D'accord. Donc voilà, je suis une entreprise à moi-même.

  • Speaker #0

    Donc aujourd'hui, l'opérationnel que représente l'écriture du roman, ça représente combien de pourcentage de ton temps aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors, ça dépend des fois. C'est-à-dire que quand un roman est terminé, l'opérationnel, c'est quasiment 80% de mon temps.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Quand je suis vraiment en période de création, l'opérationnel, ça prend un petit 20% de mon temps.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Donc gérer la boîte, c'est 20% ? Oui. Quand tu es en pleine créativité ? Oui. D'accord. Tu veux nous en parler un peu des bouquins aujourd'hui ? Comme ça, ça va faire que je promo en même temps. Oui, bien sûr,

  • Speaker #1

    je peux en parler. J'ai commencé vraiment à écrire cette trilogie, parce que c'est une trilogie. J'ai commencé à l'écrire il y a trois ans, à un moment de ma vie où je savais qu'il fallait que je prenne un tournant. Que l'entreprise, j'en avais donné 31 ans de ma vie. Et maintenant, ces 31 ans de ma vie, je ne les regrette pas. Ils m'ont appris beaucoup de choses. Ils m'ont appris aussi à rencontrer les gens, à prendre des morceaux d'eux pour mettre dans ces romans.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, je pense qu'à un moment ou un autre... tu te verras. Oh ben voilà. Donc voilà. Et donc du coup...

  • Speaker #0

    Je t'invite à un podcast et je finis dans ton livre.

  • Speaker #1

    Ah ben voilà. Mais parce que tu... En fin de compte, tu as dit des choses qui m'ont touchée et quand des choses me touchent, j'ai tendance à les mettre dans un coin de ma mémoire et faire en sorte de les ressortir au bon moment dans l'intrigue ou dans l'émotion.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc voilà.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu veux bien nous expliquer un peu ta carrière ? Alors par rapport à l'indépendance financière, à quel moment tu as commencé à être indépendante ou pas ?

  • Speaker #1

    Je vais commencer un tout petit peu plus tôt. Parce que, sans rentrer dans le pathos, on est d'accord, mais moi, j'ai vu ma maman qui, elle, n'avait aucune autonomie financière. Et ça, c'est quelque chose qui m'a choquée depuis l'enfance. Et je me suis dit que moi, je ne ferai jamais ça. Je gagnerai cette autonomie financière et je serai capable de ne pas avoir besoin d'un homme, comme elle, elle a eu besoin d'un homme, pour faire quelque chose de ma vie. Et pour aller plus loin, parce que l'indépendance financière, ça permet d'aller plus loin. Très fort. Ça permet de faire des choses. sans avoir quelqu'un qui va vous freiner parce que vous n'aurez pas le choix. Vous serez obligé de suivre ses conseils ou suivre...

  • Speaker #0

    En quelque sorte, avoir des vrais choix à faire. Exact. Avoir une palette de choix.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je pense que, quoi qu'il arrive, toute la partie finance, je m'en compte même maintenant, mais toute cette partie d'argent, parce que c'est ça, on parle d'argent, on a besoin quand même de se dire, ça c'est à moi, ça c'est à toi. En plus, on sait très bien maintenant qu'un mariage sur deux, c'est un divorce. Donc automatiquement, quelque part, quand vous commencez une carrière, quand vous êtes entrepreneur, cette partie-là, elle est gravée en vous. Vous devez avoir cette autonomie pour faire vos propres choix quand le moment sera venu.

  • Speaker #0

    Et seulement pour quand le moment sera venu et non pas tous les jours.

  • Speaker #1

    Moi, je pense que tous les jours, c'est automatique. C'est quelque chose d'inné, c'est quelque chose qu'on a. Moi, je l'ai appris pendant mon enfance et j'ai continué à la vivre. Donc, ce n'était pas conscient. Par contre, quelquefois, oui, ça devient conscient quand vous avez un coup dur, quand vous avez quelque chose de fantastique qui arrive dans votre vie, etc. Là, ça devient vraiment conscient. Mais vous construisez cette autonomie financière jusqu'à... maintenant quoi.

  • Speaker #0

    Tu te souviens dans ta carrière ou quand t'as démarré, à quel moment vraiment tu t'es dit c'est bon, c'est mon argent, je suis autonome, je sais ce que je fais. Est-ce que c'était un moment où tu te souviens ou c'est arrivé comme ça ?

  • Speaker #1

    Oui, je me rappelle parfaitement. Et c'est lié à un moment de ma vie qui était un peu douloureux, c'est lié à un divorce. Donc j'étais quand même très jeune. Le fait d'avoir un enfant, ça veut dire vraiment se dire, je peux prendre un appartement, je peux continuer à travailler, je peux élever mon enfant comme je veux, je peux lui donner ce que je veux. Pourquoi ? Parce que j'ai cette autonomie financière. Et là, t'en prends conscience. Avant, t'en prends pas vraiment conscience. Tu sais que tu peux t'acheter ce que tu veux. Tu peux t'acheter le dernier iPhone, la dernière montre, le dernier tailleur que tu veux. C'est un automatisme. C'est une logique. Par contre, quand il t'arrive quelque chose, là, tu te rends compte. Et moi, je m'en suis rendue compte vraiment. C'est des périodes de ma vie où je me suis dit c'est fantastique. Je reviens pas en arrière. Je ne peux qu'avancer.

  • Speaker #0

    Et quel est le regard des gens d'après toi, puisqu'on n'a pas la vérité, mais quel est le regard des gens vis-à-vis de toi par rapport à cette autonomie financière ? Le fait que tu puisses faire tes choix en toute autonomie financière, c'est quoi le regard des gens ? Alors,

  • Speaker #1

    il y a deux regards. Il y a les regards qui sont bienveillants et qui vont dire c'est bien, super, elle a son autonomie financière, etc. Elle l'a mérité, elle l'a gagné, elle a travaillé dur, longtemps, elle a fait tout pour y arriver. Et il y a l'autre côté quand même. qui est quand même très insidieux. Et moi, j'étais dans un métier, toi aussi, tu le sais, un métier d'homme. Parce que le matériel de boulangerie-pâtissier, c'est un métier d'homme. À l'international,

  • Speaker #0

    ça ne t'apporte plus ça. Tu veux bien faire une petite parenthèse pour expliquer ? Parce que là, tu l'as dit en deux secondes, mais sûrement qu'il y a des gens qui savent presque. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai travaillé 31 ans dans... On était fabricant de matériel de boulangerie-pâtisserie. Et donc, moi, j'ai commencé comme secrétaire, vraiment, je servais les cafés quasiment. J'ai monté les échelons très, très, très vite. Donc... Passer de secrétaire, six mois après, j'étais directrice export pour après passer directrice générale de la boîte. Et ça s'est fait très rapidement parce qu'il y avait du travail derrière. Rien ne se fait sans travail. Oui, ça c'est aussi très important parce que les gens pensent que des fois c'est très facile. Non, rien ne se fait sans travail. Et donc, voilà un peu le parcours. Donc, c'est quand même un parcours sur 31 années, mais 31 années que vraiment j'ai eu plaisir à faire, même avec eux. toutes les coudures, toutes les bassesses, tout ce que je peux avoir. Et dans un métier de macho, comme l'était le nôtre, ce qui commence à devenir un peu plus féminin, je dois avouer que j'en ai vu des vertes et des pas mûres.

  • Speaker #0

    Et donc l'image que toi, tu ressentais ?

  • Speaker #1

    Compte tenu que j'étais autonome, que j'avais un statut important dans l'entreprise, il y avait quand même une sorte de jalousie et de gens qui ne croyaient pas que j'avais pu réussir toute seule. Sans avoir besoin d'aller coucher avec le patron ou faire des salamalèques. Non, pas du tout.

  • Speaker #0

    Tu ressentais ce jugement de certaines personnes lié à ton autonomie financière ? Oui. C'est-à-dire que tu ne l'as pas mérité ?

  • Speaker #1

    Oui, je l'ai ressenti souvent. Et j'en ai eu un moment, le syndrome de l'imposteur, parce que ça s'est retourné contre moi. Et je me suis dit, peut-être que s'il pense vraiment ça, ça veut dire, est-ce que moi, dans mon travail, j'ai fait le nécessaire ? Ou est-ce que vraiment, je suis là, je suis l'imposteur ? Et en fin de compte, non, très rapidement, j'ai switché. Je me suis dit non, il faut regarder du bon côté et pas du mauvais côté. Les gens qui pensent des choses comme ça, c'est triste pour eux, mais pas triste pour moi.

  • Speaker #0

    Oui, tu as su te préserver des mauvaises intentions. Est-ce qu'aujourd'hui, tu es indépendante financièrement ? Je ne connais pas ton niveau de richesse et ce n'est pas la peine d'en parler. Mais d'ailleurs, le mot richesse pour les femmes, c'est souvent associé à détenir des grands bijoux, des choses comme ça. Alors que pour moi, la richesse, c'est d'abord la richesse. nos salaires, de ce qu'on a réussi à mettre de côté, ça peut être notre maison, c'est des choses assez patrimoniales souvent. Bien sûr. Si aujourd'hui, ta richesse était multipliée par 4, qu'est-ce que tu rêves de t'acheter que tu n'as pas pu t'acheter encore aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Franchement, j'ai ma maison de rêve que je garde tous les jours parce qu'elle est sûrement au téléphone et tous les jours, je la regarde et je me dis, cette maison-là, elle sera à moi à un moment ou à un autre.

  • Speaker #0

    Tu ne l'as pas acheté encore ?

  • Speaker #1

    Je ne l'ai pas acheté. Non, parce qu'elle coûte... extrêmement chère, vraiment très très chère. Mais tous les jours, je t'assure, elle est sur mon téléphone et tous les jours je la regarde et tous les jours je vois le jardin et tous les jours je vois la mer en face. Et je me dis, celle-là, je l'aurai.

  • Speaker #0

    Donc tu rêves en tant que femme, dépendant financièrement, tu rêves d'une maison à un prix très élevé et tu y rêves toute seule.

  • Speaker #1

    Oui, je ne rêve pas des bijoux, je ne rêve pas une belle bagnole. Mais oui. Tu l'achètes,

  • Speaker #0

    elle est à toi.

  • Speaker #1

    Alors, elle est à moi et elle est... Elle est à moi avec le rêve qui va avec.

  • Speaker #0

    Vas-y.

  • Speaker #1

    Tu vois ? C'est-à-dire, elle est à moi, assise devant ce paysage, en train de regarder et me dire, purée, j'ai réussi, quoi.

  • Speaker #0

    C'est ça. C'est ton ambition, c'est celle-ci. J'imagine que le contexte, tu écris dans cette maison.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est ça. C'est vraiment me voir écrire à la table, puisque je vois la table dans le jardin. Je suis assise à la table, j'écris devant ce paysage et je me dis, mais ouais, tu as tout réussi, ma fille.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    C'est vraiment ça.

  • Speaker #0

    Et si ta carrière ou tes pas te mènent avant cette maison, tu as réussi quand même ou pas ? Ouais,

  • Speaker #1

    j'ai réussi.

  • Speaker #0

    Tu as réussi quand même, même si tu ne rentres pas dans la maison, tu es OK.

  • Speaker #1

    Ouais, je suis OK. Je crois que j'ai réussi vraiment. Je pense que j'ai toujours réussi. C'est ça, la formelle, le mental aussi. Si tu me dis que tu vas réussir, tu y vas, ma fille. Tu bosses plus que les autres. Je ne sais pas, tu vas faire quelque chose, mais tu vas y aller.

  • Speaker #0

    C'est assez intéressant ce que tu dis, que tu regardes tous les jours l'objet de ton ambition. C'est assez intéressant parce que parfois, on se donne des ambitions qui sont très, très élevées. Et parfois, il vaut mieux les fragmenter par petits morceaux en se disant, j'y arrive, j'y arrive, j'y arrive, j'y arrive. De quelle façon tu as fait ? Tu as toujours vu cette belle maison ? Non. Ou tu as fait par petits morceaux ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai fait par petits morceaux. C'est-à-dire que... J'ai eu la maison que je voulais, j'ai eu la voiture que je voulais, j'ai eu les chiens que je voulais. En fin de compte, tu avances petit pas. Plus tu as d'autonomie financière, plus tu fais un pas. Il y a un autre pas, il y a un autre pas. Et il n'y a personne derrière. Si mon mari actuel s'en va demain, mon rêve, il est toujours là. Il ne part pas en fumée.

  • Speaker #0

    Ça te laisse penser du coup, parce qu'il est possible que j'invite des maris au podcast. Ça veut dire que tu as choisi ton mari du coup. Bien sûr. Et ce n'est pas la dépendance financière vis-à-vis de lui qui t'oblige à rester avec lui.

  • Speaker #1

    Ah non, pas du tout.

  • Speaker #0

    Du coup, c'est un vrai choix. Ah, c'est un vrai choix. On en revient à cette fameuse palette de choix. Oui. C'est-à-dire que plus on est autonome financièrement et plus on fait des vrais choix. Et j'ai l'impression que ces choix, on s'y engouffre plus, avec plus de ténacité peut-être. Oui. Avec sensibilité.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Avec plus de cœur. Plus de cœur. Avec plus de tripes, quoi. On se dit… Alors moi, je dis toujours, on choisit ses amis, on ne choisit pas sa famille. Eh bien, ma vie, elle est toujours comme ça. Ma vie, elle est faite de ça. C'est-à-dire que, OK, il y a peut-être des gens dans ma famille qui… qui ne sont pas intéressants, mais au moins, je choisis mes amis, je choisis mon mari, je choisis d'être autonome, je choisis tout.

  • Speaker #0

    Tu fais des choix.

  • Speaker #1

    Je fais des choix.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Mais je fais des choix parce que j'ai l'autonomie financière. Je le sais, je l'ai toujours su. Et même maintenant, je le sais. Je ne cours pas après un rêve, je cours après une réalité. Je sais que ça va venir parce que c'est une logique,

  • Speaker #0

    tu vois. Et si, alors on a parlé de ce que tu aimerais avoir si tu avais la richesse qui est pliée par deux. quelle est la chose que tu n'as jamais osé acheter parce que vraiment ça se fait pas d'acheter ça ? C'est quoi le truc que tu te dis, ah non, quand même, ça se fait pas, je peux pas acheter ça, ça se fait pas, ce serait mal vu ?

  • Speaker #1

    Alors franchement,

  • Speaker #0

    rien. C'est vrai ?

  • Speaker #1

    Rien, mais rien, mais rien de rien.

  • Speaker #0

    Donc ça veut dire que tout ce que tu as besoin, tout ce que tu as eu besoin, t'as réussi à l'avoir.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Grâce à ton autonomie financière. Oui. C'est intéressant ça. Oui, oui. C'est chouette.

  • Speaker #1

    Le but c'est de se mettre... des échéances ou de visualiser ce qu'on veut, parce que moi, je fais beaucoup de visualisation. C'est de visualiser ce qu'on veut, où on veut aller. Et moi, à chaque fois, petit à petit, ma vie, elle s'est fait comme ça. J'ai toujours dit je veux ça. J'ai visualisé ça et je l'ai eu. Mais je n'ai pas besoin. Tu vois, mes bijoux, c'est rien. Je n'ai pas besoin de bijoux. Les chaussures, c'est pareil. Les fringues, c'est pareil.

  • Speaker #0

    Je crois qu'on se rassemble un peu là.

  • Speaker #1

    Il n'y a rien qui déborde. Tu vois, il n'y a rien qui déborde dans mes placards, etc. Mais un chien, je rêvais actuellement d'avoir un chien. Et j'ai eu exactement le chien qui me correspond. Tu sais que nos chiens nous correspondent quand même. Je ne sais pas si tu te rends compte.

  • Speaker #0

    Donc celui qui est couché là,

  • Speaker #1

    il correspond, c'est ça ? Mais oui, nos chiens nous correspondent.

  • Speaker #0

    Un grand machin un peu pâteau, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Mais qui est super tout doux.

  • Speaker #0

    Oui, il est mignon comme tout.

  • Speaker #1

    Mais c'est ça, tu vois, ils nous correspondent. Et là, je voulais un chien. Et je suis tombée sur... J'ai croisé le chien le plus fashion de la rue. C'est un chien, un bras calment, tout jeune, noir, tout noir, avec des bottes jusque-là, blanches. Il était pour moi. Je ne sais pas, tu sais, c'est comme si tu voulais un truc et d'un seul coup, l'univers, il te le donne. C'est ça. C'est un truc de fou. C'est ça. Et bien voilà. Toi,

  • Speaker #0

    l'univers s'aligne régulièrement pour se mettre dans le bon sens.

  • Speaker #1

    Moi, je crois que les planètes sont toujours alignées. Alors, L de Farley, c'est Léo, tu sais. Parce que Léo, c'est mon guide.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Dans ça, Alex, L, Farley, tu ne le savais pas, maintenant tu le sais. C'est Léo.

  • Speaker #0

    C'est Léo.

  • Speaker #1

    Oui, c'est mon guide. Et donc, voilà. tous quelqu'un...

  • Speaker #0

    Alors, je précise que Alex L. Farley, c'est ton nom d'autrice. C'est ton nom d'autrice, parce que tout le monde peut pas s'y avoir.

  • Speaker #1

    Voilà, de romancière. Et donc, voilà. Et moi, je pense que quand vraiment tu veux les choses, tu les obtiens.

  • Speaker #0

    C'est ça. Moi aussi, je suis assez convaincue de ça, mais à côté de ça, il y a quand même beaucoup de femmes. Alors, les hommes aussi, sûrement, il y a quand même beaucoup de femmes qui, malgré qu'elles veuillent des choses, elles l'obtiennent pas et que l'indépendance financière vient vraiment empêcher tous les choix. Et aujourd'hui, notre idée, enfin, mon idée, c'est vraiment... qu'on puisse partager comment est-ce qu'on a réussi à avoir ça. Aujourd'hui, tu as des enfants ? Oui. Ils sont grands ?

  • Speaker #1

    Un fils, oui.

  • Speaker #0

    Alors, ça tombe bien, c'est un garçon. Qu'est-ce que tu lui dis, justement, par rapport à cette autonomie financière ? Et est-ce que tu lui parles de sa relation à l'argent et des femmes à travers l'argent ?

  • Speaker #1

    Alors, lui, il a de la chance parce qu'il a eu une maman pas trop mal. Et il a un deuxième papa très, très bien. Donc oui, il a cette idée qu'une femme, ça doit être autonome, totalement autonome financièrement. Il a cette idée qu'on doit avoir des rêves à deux et que même si on doit mettre l'argent en commun, on va jusqu'au bout de ses rêves et on y va à deux. Sa relation avec l'argent, quelquefois, je la trouve, peut-être que c'est parce que j'ai pris de l'âge, mais je la trouve très, très dure. C'est-à-dire qu'il est comme moi, j'étais avant. C'est ça le pire. Et tu vois, je dis que c'est dur. C'est-à-dire qu'il a un objectif. d'argent, il a un objectif de vente, il y va, il va jusqu'au bout de son rêve. Il veut s'acheter la dernière montre, il peut se l'acheter. Son ami veut s'acheter la dernière montre Apple, elle peut se l'acheter. Il a compris en fin de compte qu'il devait laisser la place à la femme qui était à ses côtés, à sa femme, et il devait lui permettre d'avoir l'autonomie financière que lui avait déjà. Donc c'est quand même bien, je veux dire. On doit faire des enfants qui doivent comprendre ce cheminement-là.

  • Speaker #0

    Et c'est des choses que tu lui as inculquées à travers des valeurs ou c'est une vraie discussion que vous avez eue par rapport à ça ?

  • Speaker #1

    Non, c'est des choses qu'on lui a inculquées à travers des valeurs. Parce qu'on l'a vu. Parce que moi, j'ai toujours été autonome. Mon mari a toujours montré que j'étais autonome et que je pouvais faire ce que je voulais avec mon propre argent. Donc lui, il a toujours vu ça dans sa vie. Donc pour lui, c'est une logique. Ce n'est pas quelque chose sur lequel il peut travailler puisque pour lui, c'est normal.

  • Speaker #0

    Alors depuis tout à l'heure, on parle de l'autonomie financière qui nous permet d'acheter un peu ce qu'on veut, etc. Comment tu as organisé cette autonomie que tu avais avec ton premier ou ton deuxième mari, si j'ai bien compris ? Comment ça se passe, du coup, sur l'organisation du couple ? Qui paye quoi ? Est-ce que c'est un pot commun ? Parce que, du coup, l'économie, elle sert aussi à faire vivre le pot commun.

  • Speaker #1

    Exactement. En fin de compte, chez nous, chacun a son compte et on a un compte commun.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et donc, c'est géré par moi. Des fois, d'ailleurs, je dis à mon mari, c'est très drôle, mais je lui dis que le jour où il part, mais pas dans de très bonnes conditions pour moi, il n'aura sûrement plus rien.

  • Speaker #0

    En tout cas sur le compte commun. Sur le compte commun.

  • Speaker #1

    Mais voilà, je dirais que les charges sont coupées à égalité. D'accord. On a les mêmes salaires, donc les charges sont coupées à égalité.

  • Speaker #0

    Donc ça veut dire que chacun de vous verse quelque chose sur le compte commun qui permet de payer les frais communs du coup. Tout à fait. C'est comme ça que vous avez organisé ça. Exactement. Et après chacun fait ce qu'il veut et de ce qu'il lui reste sur son compte.

  • Speaker #1

    Oui, comme ça, ça permet le jour où il y a un problème d'avoir quand même des comptes. qui sont hors de portée les uns des autres, ce qui est normal.

  • Speaker #0

    J'entends que tu parles souvent de la prévision d'un problème, j'ai l'impression que tu es assez dans la prévention. Qu'est-ce qui fait que tu prévois qu'un jour ça ne peut pas se passer ? C'est parce que l'univers s'est mis en ligne que tu te dis peut-être qu'un jour il arrêtera d'être en ligne ?

  • Speaker #1

    Non, justement, je pense que maintenant il sera toujours en ligne, et qu'avant il n'était pas en ligne. Moi, je t'ai parlé en commençant de mes parents, de ma mère et de mon père, et c'est quelque chose vraiment qui m'a beaucoup touchée. Parce que moi, j'ai vu les huissiers venir chez maman et papa. J'ai vu papa dépenser tout l'argent. Maman, elle n'avait rien. Alors que tu sais que les chéquiers pour les femmes, moi, j'ai connu ma mère. Elle n'avait pas le droit d'avoir la signature sur le chéquier.

  • Speaker #0

    Alors, il y a deux jeunes femmes qui nous regardent. Je ne sais pas si elles se rendent compte de ça.

  • Speaker #1

    Ah oui, mais c'était quelque chose.

  • Speaker #0

    Nos grands-mères n'avaient pas le droit de signer des chèques elles-mêmes.

  • Speaker #1

    Et ma mère, elle devait avoir la double signature parce que c'était monsieur et madame. Et monsieur ou madame. Et elle devait avoir la double signature pour signer. Donc l'autonomie, on l'a gagnée. On l'a gagnée pas seulement nous, mais on parle de Simone. Je pense que Simone aussi, elle nous a apporté cette autonomie. Il y a des femmes fabuleuses qui nous ont apporté cette autonomie. Donc non, je pense que... Je ne vais même pas dire que je suis prudente parce que hélas, je ne suis pas prudente. Je n'ai pas de prudence. Ce n'est pas dans mon caractère. Mais je pense que ce que j'ai vécu, ça me ramène au fait que ce n'était quand même pas facile. Oui,

  • Speaker #0

    et quoi qu'il arrive, tu t'en sors. Oui. Voilà. Donc même si demain il y a un coup dur, tu t'en sortiras.

  • Speaker #1

    Je t'assure. Je t'assure que je m'en sortirai tranquille avec toi.

  • Speaker #0

    Ton nouveau boulot de romancière, donc tu t'es mis à fond dedans, parce que c'est un peu pour ça que j'ai eu envie qu'on se rencontre. Tu penses que ce sera ton dernier boulot ou tu vas en faire encore deux autres ? Non,

  • Speaker #1

    je pense que c'est mon dernier boulot.

  • Speaker #0

    C'est ton dernier boulot. Donc jusqu'au bout, tu iras sur le roman.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est viscéral, c'est quelque chose que j'ai envie de faire depuis que je suis toute petite.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    C'est vraiment quelque chose qui était ancré en moi, mais euh... Alors, tu vois comme quoi c'est l'autonomie financière aussi. Pour avoir mon autonomie financière, je ne pouvais pas le faire quand j'étais petite.

  • Speaker #0

    On est d'accord.

  • Speaker #1

    Donc, il a fallu que je crée quelque chose pour pouvoir après. Mais dans ma vie, rien n'arrive jamais par hasard. C'est mon prochain tatouage. C'est vraiment ça. Rien n'arrive jamais par hasard. En fin de compte, ma vie, ce n'est qu'une suite de circonstances qui me mènent ici, qui me mènent à être romancière, tu vois. Ouais, ça sera mon dernier travail. Et je pense que ça sert encore des années.

  • Speaker #0

    C'est presque pas un travail, du coup. C'est une passion, c'est une source.

  • Speaker #1

    Je peux bosser 12 heures, 15 heures par jour. Ça n'a pas d'importance. Je gagnerais peut-être moins, mais moi, je suis persuadée que je gagnerais beaucoup. Mais je gagnerais peut-être moins, tu vois. Mais imagine-toi qu'un seul demi-heure au moins puisse... changer, je ne sais pas, la vie de quelqu'un ou que quelqu'un puisse se sentir bien d'un seul coup. Juste une seule personne. Il est dans une souffrance.

  • Speaker #0

    Une personne. Une personne et t'auras gagné.

  • Speaker #1

    Mais quelle... Franchement, c'est pas... D'accord avec toi. Une seule, ça me suffirait.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord avec toi, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est-à-dire que mon auto-omnibus financier, on en a parlé, je l'ai. Maintenant, qu'est-ce que j'ai à faire ? Me faire plaisir et aller où je veux.

  • Speaker #0

    Et profiter de ça. Oui. Et en fait... Je pense qu'au fil du temps, en tout cas moi je l'ai ressenti comme ça, au début quand tu es autonome financièrement, c'est presque un miracle. Donc tu ne sais pas trop si ça va durer ou pas. C'est pour ça que je parlais de prévention. Au début on se dit peut-être que ça ne va pas durer, peut-être pas. J'ai l'impression que les femmes on se pose plus de questions que les hommes sur la durabilité de l'autonomie financière. J'ai l'impression qu'à n'importe quel moment, alors plus à nos âges, mais pendant longtemps j'ai eu l'impression que peut-être ça allait basculer, du jour au lendemain, peut-être que j'allais me retrouver sans rien. Et alors, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai un peu fait comme toi, j'ai rebondi aussi. Et du coup, j'ai comme cette impression que ce n'est jamais définitif. Et quand tu dis, mon dernier métier, ce sera romancière, que j'aille de l'argent ou pas, ce sera celui-ci. Du coup, on sent une assise. On sent que là, cette fois, c'est un socle et que c'est solide.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est ça. Et moi, je me rends compte. Mais tu peux aussi revenir un petit peu en arrière et dire, moi, j'ai eu un enfant et je me suis rendu compte que ma place dans l'entreprise, elle changeait, tu vois, elle basculait comme si on voulait me remplacer parce que j'avais un enfant, tu vois. Donc, est-ce qu'on voulait me pousser un peu dehors ? Parce que, tu vois, tout ça aussi, ça fait que les femmes, elles doivent être fortes, elles doivent être alignées avec ce qu'elles veulent et elles doivent continuer. Il n'y a rien qui doit pouvoir nous arrêter. Et pourtant, je t'assure qu'on a beaucoup d'hommes et même de femmes qui veulent nous arrêter dans cette progression. Et ça, non, il ne faut pas qu'on l'accepte.

  • Speaker #0

    Et l'indépendance financière étant la première marche où on nous arrête, en fait. S'il n'y a pas d'indépendance financière, c'est fini. Plus de montée de marge, c'est fini.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas se laisser faire.

  • Speaker #0

    L'entrepreneuriat, tu n'as pas été chef d'entreprise comme moi je le suis. Maintenant, tu l'es. Du coup, bienvenue. Mais l'entrepreneuriat, pour toi, est-ce que c'est un bon moyen aussi d'avoir l'autonomie financière ? Ton idée là-dessus, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Oui, l'entrepreneuriat, de toute façon, quoi qu'il arrive, c'est la clé pour avoir son autonomie financière. C'est la clé.

  • Speaker #0

    Ou alors des bons postes comme tu as eu.

  • Speaker #1

    on n'a pas tout ça on peut trouver ça à un bon poste ou on progresse il faut tuer on n'a pas tout ça tu deviens un directrice générale parce que voilà on te fait confiance on te donne les clés de la PME et on te dit nous on n'a plus envie de nous en occuper vas-y c'est pas tous les jours ça ouais gère-le je pense je sais même pas si maintenant ça se fait tu vois j'ai cette ça doit sûrement se faire je pense qu'il y a d'autres patrons un peu fous comme le tien qui font encore ça sûrement peut-être sûrement Mais oui, je pense que l'entrepreneuriat, les femmes, tu sais qu'une entreprise, ça se crée en 24 heures, 24 heures, 48 heures. Ça va très long. Voilà, donc il ne faut pas hésiter. Et puis, d'une petite graine, il peut naître un arbre fantastique, un cèdre du Liban merveilleux. C'est ça. Voilà, il faut quand même se dire qu'on peut se mettre le pied à l'étrier.

  • Speaker #0

    Donc l'entrepreneuriat, je trouve que même l'entrepreneuriat à petite dose, c'est-à-dire en auto-entrepreneur à côté d'un boulot, par exemple, on a beaucoup d'exemples de jeunes femmes qui font des... qui produisent des objets ou qui font du service en dehors de leur boulot. Je trouve que ça aussi, c'est une première étape vers l'indépendance financière aussi. Je pense qu'il ne faut pas hésiter à démarrer par là. Tu es d'accord avec moi ?

  • Speaker #1

    Je suis absolument d'accord avec toi parce que pendant un moment, j'ai été auto-entrepreneuse et j'ai voulu, juste avant d'être romancière, j'ai décidé de me lancer dans l'auto-entrepreneuriat. Mais mon cœur, il n'était plus. Il était dans autre chose. Ce n'était plus possible de me lancer à... à corps perdu dedans. Mais oui, il suffit de se dire qu'on peut être entrepreneuse. Les femmes, elles ont tellement d'idées, tellement de possibilités. Elles peuvent faire plusieurs choses à la fois, des dizaines de choses en même temps. Moi, je te vois, toi, franchement. Alors moi, je dois avouer pourquoi je suis aussi là. C'est qu'il y a quand même une sorte d'admiration parce qu'on peut tout faire. Tu fais Léo, tu fais Europe Amiante, tu as eu des enfants, tu t'occupes de ton chien. Tu œuvres pour la communauté.

  • Speaker #0

    Oui, mais je pense que la plupart des femmes ont cette conscience de la communauté. Je pense que beaucoup ont cette conscience. Il y a beaucoup de femmes, on retrouve beaucoup de femmes, par exemple, dans les associations. Oui, tout à fait. Ou dans le don de soi, il y a beaucoup de femmes qui sont dans cette dynamique. Ce que je trouve dommage, c'est qu'il n'y ait pas cette même dynamique pour acquérir la dépendance financière. C'est ça mon... Exactement. Et c'est pour ça que je suis contente de rencontrer des femmes qui pensent un peu la même chose que moi. Moi, je dis souvent aux femmes chefs d'entreprise qui démarrent, je leur dis... avant de t'occuper des autres, avant d'être OK avec les autres, commence par payer ton loyer, commence par être sûr que ton socle financier est solide avant de pouvoir tendre la main aux autres. Et souvent, j'imagine que tu as dû avoir ce type de réflexion aussi, d'abord asseoir ton autonomie financière, j'imagine.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Je pense que c'est important, c'est-à-dire que quand on se lance dans l'entreprenariat, il faut vraiment se dire qu'il faut une base solide. Quoi qu'il arrive, déjà, il faut un projet solide. C'est-à-dire qu'il faut bien réfléchir à son projet. Où est-ce qu'on va ? Comment on va aller jusqu'à son objectif ? Et financièrement ? Comment on le développe ? Parce que soit on ne veut pas le développer à ce moment-là, on reste une micro-entreprise et on fait ce qu'on veut, mais le but, c'est quand même de développer, de créer quelque chose.

  • Speaker #0

    L'idée, c'est d'avoir de l'ambition, c'est-à-dire d'avoir de l'ambition entrepreneuriale. Et ça, c'est encore un autre... Parce qu'aujourd'hui, il y a des problèmes sur les financements des levées de fonds. Par exemple, le levée de fonds des femmes, c'est 2% seulement des levées de fonds, ce qui est quand même juste incroyablement bas. Même si on est que, je crois, moins de 30% de femmes chefs d'entreprise, ça reste quand même assez difficile. Donc effectivement, l'entrepreneuriat, pour moi, c'est une première marche. Et vraiment, j'ai envie de faire la promotion de l'entrepreneuriat ou des postes de direction comme tu as eu la chance d'avoir. Donc voilà. Une dernière question. Quel conseil tu donnerais à des jeunes femmes qui se lancent ? Qu'est-ce que tu leur dirais ? Parce que le monde a évolué par rapport à quand nous, on était jeunes. Là, on dirait des vieilles qui parlent au coin du feu. Il manque la cheminée pour chaque fois mettre une cheminée. Mais qu'est-ce que tu dirais du coup ? Qu'est-ce que tu donnerais comme conseil à des jeunes femmes pour justement acquérir l'autonomie financière par les temps qui courent ? Qu'est-ce que tu leur dirais ?

  • Speaker #1

    Alors moi, je dirais déjà une première chose, ne restez pas seul. C'est-à-dire, allez voir d'autres personnes, rentrez dans des clubs de chefs d'entreprise ou allez juste déjeuner avec des chefs d'entreprise. Rentrez dans des réseaux, écoutez ce qui se passe autour de vous, parce que c'est vrai que ça évolue vite. Mais ce lien avec les autres chefs d'entreprise, chef eux ou chef hommes, il faut avoir ce lien. Moi, je pense que ça, c'est très important, parce que les erreurs des unes ne seront pas les erreurs des autres. Donc ça, je pense que c'est... La première chose, ça serait ça. Restez pas seul. Faites votre réseau. Avec votre réseau, vous allez apprendre beaucoup de choses. Et après, allez-y doucement. Mais ayez toujours un objectif très, très ambitieux. Oui,

  • Speaker #0

    toujours ambitieux. Oui, toujours. Pour moi, l'ambition, c'est important. Toujours, toujours. Comme on dit, il faut viser les étoiles pour attraper la lune. Je crois au contraire. Mais en tout cas, il faut avoir de l'ambition. Je suis assez d'accord avec toi. Donc, passez par les réseaux. Je trouve que c'est intéressant comme conseil. Par rapport au financement de leur entreprise, qu'est-ce que tu leur dirais ?

  • Speaker #1

    Alors là, c'est beaucoup plus compliqué. Parce qu'il va falloir aller tout le temps. frapper aux portes. Tu parlais des levées de fonds. Voilà, tu as donné la réponse. C'est quand même très compliqué. Donc, je pense qu'il faut quand même avoir... Actuellement, il faut avoir un petit pactole quelque part pour pouvoir vraiment se lancer, savoir ce qu'on veut faire et savoir combien ça va nous coûter, budgétiser tout ça. Et après, aller frapper aux portes. Aller voir les banquiers, aller voir des investisseurs, etc.

  • Speaker #0

    Il y a aussi le crowdfunding. Il y a des liens spirituels,

  • Speaker #1

    le crowdfunding.

  • Speaker #0

    Il y a pas mal de choses qui passent sur du financement communautaire.

  • Speaker #1

    Exactement, qui commencent à passer. Mais si vous avez un réseau,

  • Speaker #0

    ça marche déjà beaucoup mieux. C'est ce qu'on appelait avant le piston, qui était assez mal vu. Et au final, quand on rentre dans le business, on se rend compte que ce qu'on appelait le piston à l'extérieur s'appelle du réseau. Et au final, ça marche très bien.

  • Speaker #1

    Que ce soit au sommet de l'État ou tout en bas,

  • Speaker #0

    le réseau, ça marche toujours. Je suis d'accord avec toi. Qu'est-ce qu'on te souhaite pour la suite ?

  • Speaker #1

    Le succès pour mes romans. que vraiment j'arrive à capter les gens parce que c'est vraiment ce que je veux c'est vraiment ancré en moi c'est dans mon ADN c'est vraiment ma passion c'est comme quand je gérais l'entreprise c'était toujours avec mes tripes et là ouais c'est bon je ne rêve que romancière je ne me rêve que autrice je ne me rêve que voilà et puis que ça fasse plaisir aux lecteurs donc on te souhaite du succès et de changer la vie au moins d'une seule personne il faudra qu'elle se fasse connaître de toi pour lui dire tu me l'as rendu la vie donc ton LinkedIn du coup c'est lequel parce qu'au début je me suis emmêlée c'est Valérie Renard j'ai laissé Valérie Renard j'avais quand même beaucoup de contacts qui

  • Speaker #0

    ne me lâchaient pas moi notamment je ne te connaissais que sous ce nom donc voilà pour l'instant Valérie Renard et quand est-ce que tu as prévu d'éditer le premier top les trois d'un coup ou un seul alors là c'est le premier

  • Speaker #1

    Donc le premier devrait sortir à la fin du mois.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    J'ai été à Belteasing. Tu vas avoir la deuxième partie du teasing, puisque là, vous avez vu la couverture. D'accord. Qui a un peu attiré l'œil de tout le monde sur LinkedIn. Et tu vas avoir la quatrième de couvre bientôt.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et après, tu auras le roman.

  • Speaker #0

    Du coup, aujourd'hui, il est en précommande quelque part ?

  • Speaker #1

    Non, tu ne peux pas l'avoir en précommande. Je pense que tu l'auras en précommande à la fin du mois.

  • Speaker #0

    D'accord. Sur quelle plateforme ?

  • Speaker #1

    Sur Amazon.

  • Speaker #0

    Sur Amazon ? Oui, tu vois. Donc, on va sur Amazon. On t'a Valérie Renard. Le nom du premier rendement, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Ça s'appelle 7h47.

  • Speaker #0

    7h47. C'est comme le quai 9 3 quarts. Quel suspense. Ok, écoute, merci beaucoup pour cette interview. Et peut-être que je demanderai à ton mari de venir au final. Il m'a demandé comment il a vécu tout ça.

  • Speaker #1

    Il m'a beaucoup soutenu. J'ai eu beaucoup de chance. Parce que je sais que c'est important dans ton autonomie financière. C'est ça qui m'a vraiment beaucoup, beaucoup,

  • Speaker #0

    beaucoup. D'avoir un vrai soutien, un intérêt véritable.

  • Speaker #1

    Qui sait te dire ce qui ne va pas et ce qui va. C'est ça, c'est fantastique.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. Bon courage pour la suite.

  • Speaker #1

    Merci.

Description

J’espère que cet épisode vous a plu, vous a inspiré et vous sera utile !
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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, Carine Rouvier, je vous invite à venir passer un petit moment avec mon univers de femme chef d'entreprise. L'idée étant de vous partager les joies et les galères de l'indépendance financière des femmes. Je reste convaincue qu'à travers l'égalité homme-femme, pour moi c'est surtout l'indépendance financière qu'il faut absolument défendre. Et donc je vous emmène dans mon univers pour rencontrer des femmes indépendantes financièrement et peut-être un jour leur mari. Vous venez avec moi ? Tu nous fais un clap ou pas ? Non ? Bonjour à tous et...

  • Speaker #1

    Oh, je croyais que ça allait être comme ça.

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bonjour à toutes. Notre premier podcast d'une longue série, j'espère, au sujet de l'indépendance financière des femmes. Aujourd'hui, je reçois Valérie Renard qui va nous expliquer un petit peu son parcours, qui va nous parler un peu de son indépendance financière. Pourquoi est-ce que je fais ce podcast avant qu'on puisse discuter toutes les deux ? Donc ce podcast, pour pouvoir montrer à l'ensemble des femmes qui sont autour de nous et des hommes aussi certainement. leur montrer qu'en fait, l'égalité hommes-femmes, pour moi, elle passe à travers l'indépendance financière des femmes. Je suis convaincue et j'ai confiance dans l'espace féminine pour faire les bons choix, à partir du moment où on a l'argent qui va avec, en tout cas, l'indépendance qui va avec. Donc voilà. Aujourd'hui, Valérie, qui est la première qui a accepté de se plier au jeu. Merci beaucoup, Valérie.

  • Speaker #1

    Et ça fait beaucoup de pression.

  • Speaker #0

    Beaucoup de pression. Alors, j'aimerais déjà qu'on mette au point, comment est-ce que tu te détermines ? Est-ce que tu es entrepreneur, entrepreneur-e, entrepreneuse, romancière ? Comment est-ce qu'on te détermine aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors moi, je vais commencer déjà. À présent, je suis romancière. Mais je suis aussi entrepreneuse, parce que pour être romancière, il faut aussi être entrepreneuse.

  • Speaker #0

    Il faut avoir cette double casquette.

  • Speaker #1

    Il faut avoir cette double casquette. Et il faut savoir en plus, quand on est romancière, maintenant, à notre époque, ça se gère comme une entreprise. C'est-à-dire qu'il y a des plans d'action qui sont gérés comme les plans d'action d'une entreprise pour arriver vraiment au bout, en fin de compte. C'est-à-dire qu'on a des plannings qu'on doit respecter, on a des budgets qu'on doit respecter. Donc, on rentre vraiment dans l'entrepreneuriat en fin de compte.

  • Speaker #0

    Et tu as aussi cet aspect commercial, j'imagine ?

  • Speaker #1

    J'ai aussi cet aspect commercial. C'est-à-dire que je dois vendre mon roman, donc je suis obligée d'apporter la partie marketing, donc la partie commerciale, et ça aussi, ça rentre dedans. Et je suis un peu ma RH, c'est-à-dire que je dois aussi me protéger quelque part et faire en sorte de me motiver pour pouvoir continuer à écrire. D'accord. Donc voilà, je suis une entreprise à moi-même.

  • Speaker #0

    Donc aujourd'hui, l'opérationnel que représente l'écriture du roman, ça représente combien de pourcentage de ton temps aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors, ça dépend des fois. C'est-à-dire que quand un roman est terminé, l'opérationnel, c'est quasiment 80% de mon temps.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Quand je suis vraiment en période de création, l'opérationnel, ça prend un petit 20% de mon temps.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Donc gérer la boîte, c'est 20% ? Oui. Quand tu es en pleine créativité ? Oui. D'accord. Tu veux nous en parler un peu des bouquins aujourd'hui ? Comme ça, ça va faire que je promo en même temps. Oui, bien sûr,

  • Speaker #1

    je peux en parler. J'ai commencé vraiment à écrire cette trilogie, parce que c'est une trilogie. J'ai commencé à l'écrire il y a trois ans, à un moment de ma vie où je savais qu'il fallait que je prenne un tournant. Que l'entreprise, j'en avais donné 31 ans de ma vie. Et maintenant, ces 31 ans de ma vie, je ne les regrette pas. Ils m'ont appris beaucoup de choses. Ils m'ont appris aussi à rencontrer les gens, à prendre des morceaux d'eux pour mettre dans ces romans.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, je pense qu'à un moment ou un autre... tu te verras. Oh ben voilà. Donc voilà. Et donc du coup...

  • Speaker #0

    Je t'invite à un podcast et je finis dans ton livre.

  • Speaker #1

    Ah ben voilà. Mais parce que tu... En fin de compte, tu as dit des choses qui m'ont touchée et quand des choses me touchent, j'ai tendance à les mettre dans un coin de ma mémoire et faire en sorte de les ressortir au bon moment dans l'intrigue ou dans l'émotion.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc voilà.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu veux bien nous expliquer un peu ta carrière ? Alors par rapport à l'indépendance financière, à quel moment tu as commencé à être indépendante ou pas ?

  • Speaker #1

    Je vais commencer un tout petit peu plus tôt. Parce que, sans rentrer dans le pathos, on est d'accord, mais moi, j'ai vu ma maman qui, elle, n'avait aucune autonomie financière. Et ça, c'est quelque chose qui m'a choquée depuis l'enfance. Et je me suis dit que moi, je ne ferai jamais ça. Je gagnerai cette autonomie financière et je serai capable de ne pas avoir besoin d'un homme, comme elle, elle a eu besoin d'un homme, pour faire quelque chose de ma vie. Et pour aller plus loin, parce que l'indépendance financière, ça permet d'aller plus loin. Très fort. Ça permet de faire des choses. sans avoir quelqu'un qui va vous freiner parce que vous n'aurez pas le choix. Vous serez obligé de suivre ses conseils ou suivre...

  • Speaker #0

    En quelque sorte, avoir des vrais choix à faire. Exact. Avoir une palette de choix.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je pense que, quoi qu'il arrive, toute la partie finance, je m'en compte même maintenant, mais toute cette partie d'argent, parce que c'est ça, on parle d'argent, on a besoin quand même de se dire, ça c'est à moi, ça c'est à toi. En plus, on sait très bien maintenant qu'un mariage sur deux, c'est un divorce. Donc automatiquement, quelque part, quand vous commencez une carrière, quand vous êtes entrepreneur, cette partie-là, elle est gravée en vous. Vous devez avoir cette autonomie pour faire vos propres choix quand le moment sera venu.

  • Speaker #0

    Et seulement pour quand le moment sera venu et non pas tous les jours.

  • Speaker #1

    Moi, je pense que tous les jours, c'est automatique. C'est quelque chose d'inné, c'est quelque chose qu'on a. Moi, je l'ai appris pendant mon enfance et j'ai continué à la vivre. Donc, ce n'était pas conscient. Par contre, quelquefois, oui, ça devient conscient quand vous avez un coup dur, quand vous avez quelque chose de fantastique qui arrive dans votre vie, etc. Là, ça devient vraiment conscient. Mais vous construisez cette autonomie financière jusqu'à... maintenant quoi.

  • Speaker #0

    Tu te souviens dans ta carrière ou quand t'as démarré, à quel moment vraiment tu t'es dit c'est bon, c'est mon argent, je suis autonome, je sais ce que je fais. Est-ce que c'était un moment où tu te souviens ou c'est arrivé comme ça ?

  • Speaker #1

    Oui, je me rappelle parfaitement. Et c'est lié à un moment de ma vie qui était un peu douloureux, c'est lié à un divorce. Donc j'étais quand même très jeune. Le fait d'avoir un enfant, ça veut dire vraiment se dire, je peux prendre un appartement, je peux continuer à travailler, je peux élever mon enfant comme je veux, je peux lui donner ce que je veux. Pourquoi ? Parce que j'ai cette autonomie financière. Et là, t'en prends conscience. Avant, t'en prends pas vraiment conscience. Tu sais que tu peux t'acheter ce que tu veux. Tu peux t'acheter le dernier iPhone, la dernière montre, le dernier tailleur que tu veux. C'est un automatisme. C'est une logique. Par contre, quand il t'arrive quelque chose, là, tu te rends compte. Et moi, je m'en suis rendue compte vraiment. C'est des périodes de ma vie où je me suis dit c'est fantastique. Je reviens pas en arrière. Je ne peux qu'avancer.

  • Speaker #0

    Et quel est le regard des gens d'après toi, puisqu'on n'a pas la vérité, mais quel est le regard des gens vis-à-vis de toi par rapport à cette autonomie financière ? Le fait que tu puisses faire tes choix en toute autonomie financière, c'est quoi le regard des gens ? Alors,

  • Speaker #1

    il y a deux regards. Il y a les regards qui sont bienveillants et qui vont dire c'est bien, super, elle a son autonomie financière, etc. Elle l'a mérité, elle l'a gagné, elle a travaillé dur, longtemps, elle a fait tout pour y arriver. Et il y a l'autre côté quand même. qui est quand même très insidieux. Et moi, j'étais dans un métier, toi aussi, tu le sais, un métier d'homme. Parce que le matériel de boulangerie-pâtissier, c'est un métier d'homme. À l'international,

  • Speaker #0

    ça ne t'apporte plus ça. Tu veux bien faire une petite parenthèse pour expliquer ? Parce que là, tu l'as dit en deux secondes, mais sûrement qu'il y a des gens qui savent presque. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai travaillé 31 ans dans... On était fabricant de matériel de boulangerie-pâtisserie. Et donc, moi, j'ai commencé comme secrétaire, vraiment, je servais les cafés quasiment. J'ai monté les échelons très, très, très vite. Donc... Passer de secrétaire, six mois après, j'étais directrice export pour après passer directrice générale de la boîte. Et ça s'est fait très rapidement parce qu'il y avait du travail derrière. Rien ne se fait sans travail. Oui, ça c'est aussi très important parce que les gens pensent que des fois c'est très facile. Non, rien ne se fait sans travail. Et donc, voilà un peu le parcours. Donc, c'est quand même un parcours sur 31 années, mais 31 années que vraiment j'ai eu plaisir à faire, même avec eux. toutes les coudures, toutes les bassesses, tout ce que je peux avoir. Et dans un métier de macho, comme l'était le nôtre, ce qui commence à devenir un peu plus féminin, je dois avouer que j'en ai vu des vertes et des pas mûres.

  • Speaker #0

    Et donc l'image que toi, tu ressentais ?

  • Speaker #1

    Compte tenu que j'étais autonome, que j'avais un statut important dans l'entreprise, il y avait quand même une sorte de jalousie et de gens qui ne croyaient pas que j'avais pu réussir toute seule. Sans avoir besoin d'aller coucher avec le patron ou faire des salamalèques. Non, pas du tout.

  • Speaker #0

    Tu ressentais ce jugement de certaines personnes lié à ton autonomie financière ? Oui. C'est-à-dire que tu ne l'as pas mérité ?

  • Speaker #1

    Oui, je l'ai ressenti souvent. Et j'en ai eu un moment, le syndrome de l'imposteur, parce que ça s'est retourné contre moi. Et je me suis dit, peut-être que s'il pense vraiment ça, ça veut dire, est-ce que moi, dans mon travail, j'ai fait le nécessaire ? Ou est-ce que vraiment, je suis là, je suis l'imposteur ? Et en fin de compte, non, très rapidement, j'ai switché. Je me suis dit non, il faut regarder du bon côté et pas du mauvais côté. Les gens qui pensent des choses comme ça, c'est triste pour eux, mais pas triste pour moi.

  • Speaker #0

    Oui, tu as su te préserver des mauvaises intentions. Est-ce qu'aujourd'hui, tu es indépendante financièrement ? Je ne connais pas ton niveau de richesse et ce n'est pas la peine d'en parler. Mais d'ailleurs, le mot richesse pour les femmes, c'est souvent associé à détenir des grands bijoux, des choses comme ça. Alors que pour moi, la richesse, c'est d'abord la richesse. nos salaires, de ce qu'on a réussi à mettre de côté, ça peut être notre maison, c'est des choses assez patrimoniales souvent. Bien sûr. Si aujourd'hui, ta richesse était multipliée par 4, qu'est-ce que tu rêves de t'acheter que tu n'as pas pu t'acheter encore aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Franchement, j'ai ma maison de rêve que je garde tous les jours parce qu'elle est sûrement au téléphone et tous les jours, je la regarde et je me dis, cette maison-là, elle sera à moi à un moment ou à un autre.

  • Speaker #0

    Tu ne l'as pas acheté encore ?

  • Speaker #1

    Je ne l'ai pas acheté. Non, parce qu'elle coûte... extrêmement chère, vraiment très très chère. Mais tous les jours, je t'assure, elle est sur mon téléphone et tous les jours je la regarde et tous les jours je vois le jardin et tous les jours je vois la mer en face. Et je me dis, celle-là, je l'aurai.

  • Speaker #0

    Donc tu rêves en tant que femme, dépendant financièrement, tu rêves d'une maison à un prix très élevé et tu y rêves toute seule.

  • Speaker #1

    Oui, je ne rêve pas des bijoux, je ne rêve pas une belle bagnole. Mais oui. Tu l'achètes,

  • Speaker #0

    elle est à toi.

  • Speaker #1

    Alors, elle est à moi et elle est... Elle est à moi avec le rêve qui va avec.

  • Speaker #0

    Vas-y.

  • Speaker #1

    Tu vois ? C'est-à-dire, elle est à moi, assise devant ce paysage, en train de regarder et me dire, purée, j'ai réussi, quoi.

  • Speaker #0

    C'est ça. C'est ton ambition, c'est celle-ci. J'imagine que le contexte, tu écris dans cette maison.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est ça. C'est vraiment me voir écrire à la table, puisque je vois la table dans le jardin. Je suis assise à la table, j'écris devant ce paysage et je me dis, mais ouais, tu as tout réussi, ma fille.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    C'est vraiment ça.

  • Speaker #0

    Et si ta carrière ou tes pas te mènent avant cette maison, tu as réussi quand même ou pas ? Ouais,

  • Speaker #1

    j'ai réussi.

  • Speaker #0

    Tu as réussi quand même, même si tu ne rentres pas dans la maison, tu es OK.

  • Speaker #1

    Ouais, je suis OK. Je crois que j'ai réussi vraiment. Je pense que j'ai toujours réussi. C'est ça, la formelle, le mental aussi. Si tu me dis que tu vas réussir, tu y vas, ma fille. Tu bosses plus que les autres. Je ne sais pas, tu vas faire quelque chose, mais tu vas y aller.

  • Speaker #0

    C'est assez intéressant ce que tu dis, que tu regardes tous les jours l'objet de ton ambition. C'est assez intéressant parce que parfois, on se donne des ambitions qui sont très, très élevées. Et parfois, il vaut mieux les fragmenter par petits morceaux en se disant, j'y arrive, j'y arrive, j'y arrive, j'y arrive. De quelle façon tu as fait ? Tu as toujours vu cette belle maison ? Non. Ou tu as fait par petits morceaux ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai fait par petits morceaux. C'est-à-dire que... J'ai eu la maison que je voulais, j'ai eu la voiture que je voulais, j'ai eu les chiens que je voulais. En fin de compte, tu avances petit pas. Plus tu as d'autonomie financière, plus tu fais un pas. Il y a un autre pas, il y a un autre pas. Et il n'y a personne derrière. Si mon mari actuel s'en va demain, mon rêve, il est toujours là. Il ne part pas en fumée.

  • Speaker #0

    Ça te laisse penser du coup, parce qu'il est possible que j'invite des maris au podcast. Ça veut dire que tu as choisi ton mari du coup. Bien sûr. Et ce n'est pas la dépendance financière vis-à-vis de lui qui t'oblige à rester avec lui.

  • Speaker #1

    Ah non, pas du tout.

  • Speaker #0

    Du coup, c'est un vrai choix. Ah, c'est un vrai choix. On en revient à cette fameuse palette de choix. Oui. C'est-à-dire que plus on est autonome financièrement et plus on fait des vrais choix. Et j'ai l'impression que ces choix, on s'y engouffre plus, avec plus de ténacité peut-être. Oui. Avec sensibilité.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Avec plus de cœur. Plus de cœur. Avec plus de tripes, quoi. On se dit… Alors moi, je dis toujours, on choisit ses amis, on ne choisit pas sa famille. Eh bien, ma vie, elle est toujours comme ça. Ma vie, elle est faite de ça. C'est-à-dire que, OK, il y a peut-être des gens dans ma famille qui… qui ne sont pas intéressants, mais au moins, je choisis mes amis, je choisis mon mari, je choisis d'être autonome, je choisis tout.

  • Speaker #0

    Tu fais des choix.

  • Speaker #1

    Je fais des choix.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Mais je fais des choix parce que j'ai l'autonomie financière. Je le sais, je l'ai toujours su. Et même maintenant, je le sais. Je ne cours pas après un rêve, je cours après une réalité. Je sais que ça va venir parce que c'est une logique,

  • Speaker #0

    tu vois. Et si, alors on a parlé de ce que tu aimerais avoir si tu avais la richesse qui est pliée par deux. quelle est la chose que tu n'as jamais osé acheter parce que vraiment ça se fait pas d'acheter ça ? C'est quoi le truc que tu te dis, ah non, quand même, ça se fait pas, je peux pas acheter ça, ça se fait pas, ce serait mal vu ?

  • Speaker #1

    Alors franchement,

  • Speaker #0

    rien. C'est vrai ?

  • Speaker #1

    Rien, mais rien, mais rien de rien.

  • Speaker #0

    Donc ça veut dire que tout ce que tu as besoin, tout ce que tu as eu besoin, t'as réussi à l'avoir.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Grâce à ton autonomie financière. Oui. C'est intéressant ça. Oui, oui. C'est chouette.

  • Speaker #1

    Le but c'est de se mettre... des échéances ou de visualiser ce qu'on veut, parce que moi, je fais beaucoup de visualisation. C'est de visualiser ce qu'on veut, où on veut aller. Et moi, à chaque fois, petit à petit, ma vie, elle s'est fait comme ça. J'ai toujours dit je veux ça. J'ai visualisé ça et je l'ai eu. Mais je n'ai pas besoin. Tu vois, mes bijoux, c'est rien. Je n'ai pas besoin de bijoux. Les chaussures, c'est pareil. Les fringues, c'est pareil.

  • Speaker #0

    Je crois qu'on se rassemble un peu là.

  • Speaker #1

    Il n'y a rien qui déborde. Tu vois, il n'y a rien qui déborde dans mes placards, etc. Mais un chien, je rêvais actuellement d'avoir un chien. Et j'ai eu exactement le chien qui me correspond. Tu sais que nos chiens nous correspondent quand même. Je ne sais pas si tu te rends compte.

  • Speaker #0

    Donc celui qui est couché là,

  • Speaker #1

    il correspond, c'est ça ? Mais oui, nos chiens nous correspondent.

  • Speaker #0

    Un grand machin un peu pâteau, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Mais qui est super tout doux.

  • Speaker #0

    Oui, il est mignon comme tout.

  • Speaker #1

    Mais c'est ça, tu vois, ils nous correspondent. Et là, je voulais un chien. Et je suis tombée sur... J'ai croisé le chien le plus fashion de la rue. C'est un chien, un bras calment, tout jeune, noir, tout noir, avec des bottes jusque-là, blanches. Il était pour moi. Je ne sais pas, tu sais, c'est comme si tu voulais un truc et d'un seul coup, l'univers, il te le donne. C'est ça. C'est un truc de fou. C'est ça. Et bien voilà. Toi,

  • Speaker #0

    l'univers s'aligne régulièrement pour se mettre dans le bon sens.

  • Speaker #1

    Moi, je crois que les planètes sont toujours alignées. Alors, L de Farley, c'est Léo, tu sais. Parce que Léo, c'est mon guide.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Dans ça, Alex, L, Farley, tu ne le savais pas, maintenant tu le sais. C'est Léo.

  • Speaker #0

    C'est Léo.

  • Speaker #1

    Oui, c'est mon guide. Et donc, voilà. tous quelqu'un...

  • Speaker #0

    Alors, je précise que Alex L. Farley, c'est ton nom d'autrice. C'est ton nom d'autrice, parce que tout le monde peut pas s'y avoir.

  • Speaker #1

    Voilà, de romancière. Et donc, voilà. Et moi, je pense que quand vraiment tu veux les choses, tu les obtiens.

  • Speaker #0

    C'est ça. Moi aussi, je suis assez convaincue de ça, mais à côté de ça, il y a quand même beaucoup de femmes. Alors, les hommes aussi, sûrement, il y a quand même beaucoup de femmes qui, malgré qu'elles veuillent des choses, elles l'obtiennent pas et que l'indépendance financière vient vraiment empêcher tous les choix. Et aujourd'hui, notre idée, enfin, mon idée, c'est vraiment... qu'on puisse partager comment est-ce qu'on a réussi à avoir ça. Aujourd'hui, tu as des enfants ? Oui. Ils sont grands ?

  • Speaker #1

    Un fils, oui.

  • Speaker #0

    Alors, ça tombe bien, c'est un garçon. Qu'est-ce que tu lui dis, justement, par rapport à cette autonomie financière ? Et est-ce que tu lui parles de sa relation à l'argent et des femmes à travers l'argent ?

  • Speaker #1

    Alors, lui, il a de la chance parce qu'il a eu une maman pas trop mal. Et il a un deuxième papa très, très bien. Donc oui, il a cette idée qu'une femme, ça doit être autonome, totalement autonome financièrement. Il a cette idée qu'on doit avoir des rêves à deux et que même si on doit mettre l'argent en commun, on va jusqu'au bout de ses rêves et on y va à deux. Sa relation avec l'argent, quelquefois, je la trouve, peut-être que c'est parce que j'ai pris de l'âge, mais je la trouve très, très dure. C'est-à-dire qu'il est comme moi, j'étais avant. C'est ça le pire. Et tu vois, je dis que c'est dur. C'est-à-dire qu'il a un objectif. d'argent, il a un objectif de vente, il y va, il va jusqu'au bout de son rêve. Il veut s'acheter la dernière montre, il peut se l'acheter. Son ami veut s'acheter la dernière montre Apple, elle peut se l'acheter. Il a compris en fin de compte qu'il devait laisser la place à la femme qui était à ses côtés, à sa femme, et il devait lui permettre d'avoir l'autonomie financière que lui avait déjà. Donc c'est quand même bien, je veux dire. On doit faire des enfants qui doivent comprendre ce cheminement-là.

  • Speaker #0

    Et c'est des choses que tu lui as inculquées à travers des valeurs ou c'est une vraie discussion que vous avez eue par rapport à ça ?

  • Speaker #1

    Non, c'est des choses qu'on lui a inculquées à travers des valeurs. Parce qu'on l'a vu. Parce que moi, j'ai toujours été autonome. Mon mari a toujours montré que j'étais autonome et que je pouvais faire ce que je voulais avec mon propre argent. Donc lui, il a toujours vu ça dans sa vie. Donc pour lui, c'est une logique. Ce n'est pas quelque chose sur lequel il peut travailler puisque pour lui, c'est normal.

  • Speaker #0

    Alors depuis tout à l'heure, on parle de l'autonomie financière qui nous permet d'acheter un peu ce qu'on veut, etc. Comment tu as organisé cette autonomie que tu avais avec ton premier ou ton deuxième mari, si j'ai bien compris ? Comment ça se passe, du coup, sur l'organisation du couple ? Qui paye quoi ? Est-ce que c'est un pot commun ? Parce que, du coup, l'économie, elle sert aussi à faire vivre le pot commun.

  • Speaker #1

    Exactement. En fin de compte, chez nous, chacun a son compte et on a un compte commun.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et donc, c'est géré par moi. Des fois, d'ailleurs, je dis à mon mari, c'est très drôle, mais je lui dis que le jour où il part, mais pas dans de très bonnes conditions pour moi, il n'aura sûrement plus rien.

  • Speaker #0

    En tout cas sur le compte commun. Sur le compte commun.

  • Speaker #1

    Mais voilà, je dirais que les charges sont coupées à égalité. D'accord. On a les mêmes salaires, donc les charges sont coupées à égalité.

  • Speaker #0

    Donc ça veut dire que chacun de vous verse quelque chose sur le compte commun qui permet de payer les frais communs du coup. Tout à fait. C'est comme ça que vous avez organisé ça. Exactement. Et après chacun fait ce qu'il veut et de ce qu'il lui reste sur son compte.

  • Speaker #1

    Oui, comme ça, ça permet le jour où il y a un problème d'avoir quand même des comptes. qui sont hors de portée les uns des autres, ce qui est normal.

  • Speaker #0

    J'entends que tu parles souvent de la prévision d'un problème, j'ai l'impression que tu es assez dans la prévention. Qu'est-ce qui fait que tu prévois qu'un jour ça ne peut pas se passer ? C'est parce que l'univers s'est mis en ligne que tu te dis peut-être qu'un jour il arrêtera d'être en ligne ?

  • Speaker #1

    Non, justement, je pense que maintenant il sera toujours en ligne, et qu'avant il n'était pas en ligne. Moi, je t'ai parlé en commençant de mes parents, de ma mère et de mon père, et c'est quelque chose vraiment qui m'a beaucoup touchée. Parce que moi, j'ai vu les huissiers venir chez maman et papa. J'ai vu papa dépenser tout l'argent. Maman, elle n'avait rien. Alors que tu sais que les chéquiers pour les femmes, moi, j'ai connu ma mère. Elle n'avait pas le droit d'avoir la signature sur le chéquier.

  • Speaker #0

    Alors, il y a deux jeunes femmes qui nous regardent. Je ne sais pas si elles se rendent compte de ça.

  • Speaker #1

    Ah oui, mais c'était quelque chose.

  • Speaker #0

    Nos grands-mères n'avaient pas le droit de signer des chèques elles-mêmes.

  • Speaker #1

    Et ma mère, elle devait avoir la double signature parce que c'était monsieur et madame. Et monsieur ou madame. Et elle devait avoir la double signature pour signer. Donc l'autonomie, on l'a gagnée. On l'a gagnée pas seulement nous, mais on parle de Simone. Je pense que Simone aussi, elle nous a apporté cette autonomie. Il y a des femmes fabuleuses qui nous ont apporté cette autonomie. Donc non, je pense que... Je ne vais même pas dire que je suis prudente parce que hélas, je ne suis pas prudente. Je n'ai pas de prudence. Ce n'est pas dans mon caractère. Mais je pense que ce que j'ai vécu, ça me ramène au fait que ce n'était quand même pas facile. Oui,

  • Speaker #0

    et quoi qu'il arrive, tu t'en sors. Oui. Voilà. Donc même si demain il y a un coup dur, tu t'en sortiras.

  • Speaker #1

    Je t'assure. Je t'assure que je m'en sortirai tranquille avec toi.

  • Speaker #0

    Ton nouveau boulot de romancière, donc tu t'es mis à fond dedans, parce que c'est un peu pour ça que j'ai eu envie qu'on se rencontre. Tu penses que ce sera ton dernier boulot ou tu vas en faire encore deux autres ? Non,

  • Speaker #1

    je pense que c'est mon dernier boulot.

  • Speaker #0

    C'est ton dernier boulot. Donc jusqu'au bout, tu iras sur le roman.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est viscéral, c'est quelque chose que j'ai envie de faire depuis que je suis toute petite.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    C'est vraiment quelque chose qui était ancré en moi, mais euh... Alors, tu vois comme quoi c'est l'autonomie financière aussi. Pour avoir mon autonomie financière, je ne pouvais pas le faire quand j'étais petite.

  • Speaker #0

    On est d'accord.

  • Speaker #1

    Donc, il a fallu que je crée quelque chose pour pouvoir après. Mais dans ma vie, rien n'arrive jamais par hasard. C'est mon prochain tatouage. C'est vraiment ça. Rien n'arrive jamais par hasard. En fin de compte, ma vie, ce n'est qu'une suite de circonstances qui me mènent ici, qui me mènent à être romancière, tu vois. Ouais, ça sera mon dernier travail. Et je pense que ça sert encore des années.

  • Speaker #0

    C'est presque pas un travail, du coup. C'est une passion, c'est une source.

  • Speaker #1

    Je peux bosser 12 heures, 15 heures par jour. Ça n'a pas d'importance. Je gagnerais peut-être moins, mais moi, je suis persuadée que je gagnerais beaucoup. Mais je gagnerais peut-être moins, tu vois. Mais imagine-toi qu'un seul demi-heure au moins puisse... changer, je ne sais pas, la vie de quelqu'un ou que quelqu'un puisse se sentir bien d'un seul coup. Juste une seule personne. Il est dans une souffrance.

  • Speaker #0

    Une personne. Une personne et t'auras gagné.

  • Speaker #1

    Mais quelle... Franchement, c'est pas... D'accord avec toi. Une seule, ça me suffirait.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord avec toi, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est-à-dire que mon auto-omnibus financier, on en a parlé, je l'ai. Maintenant, qu'est-ce que j'ai à faire ? Me faire plaisir et aller où je veux.

  • Speaker #0

    Et profiter de ça. Oui. Et en fait... Je pense qu'au fil du temps, en tout cas moi je l'ai ressenti comme ça, au début quand tu es autonome financièrement, c'est presque un miracle. Donc tu ne sais pas trop si ça va durer ou pas. C'est pour ça que je parlais de prévention. Au début on se dit peut-être que ça ne va pas durer, peut-être pas. J'ai l'impression que les femmes on se pose plus de questions que les hommes sur la durabilité de l'autonomie financière. J'ai l'impression qu'à n'importe quel moment, alors plus à nos âges, mais pendant longtemps j'ai eu l'impression que peut-être ça allait basculer, du jour au lendemain, peut-être que j'allais me retrouver sans rien. Et alors, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai un peu fait comme toi, j'ai rebondi aussi. Et du coup, j'ai comme cette impression que ce n'est jamais définitif. Et quand tu dis, mon dernier métier, ce sera romancière, que j'aille de l'argent ou pas, ce sera celui-ci. Du coup, on sent une assise. On sent que là, cette fois, c'est un socle et que c'est solide.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est ça. Et moi, je me rends compte. Mais tu peux aussi revenir un petit peu en arrière et dire, moi, j'ai eu un enfant et je me suis rendu compte que ma place dans l'entreprise, elle changeait, tu vois, elle basculait comme si on voulait me remplacer parce que j'avais un enfant, tu vois. Donc, est-ce qu'on voulait me pousser un peu dehors ? Parce que, tu vois, tout ça aussi, ça fait que les femmes, elles doivent être fortes, elles doivent être alignées avec ce qu'elles veulent et elles doivent continuer. Il n'y a rien qui doit pouvoir nous arrêter. Et pourtant, je t'assure qu'on a beaucoup d'hommes et même de femmes qui veulent nous arrêter dans cette progression. Et ça, non, il ne faut pas qu'on l'accepte.

  • Speaker #0

    Et l'indépendance financière étant la première marche où on nous arrête, en fait. S'il n'y a pas d'indépendance financière, c'est fini. Plus de montée de marge, c'est fini.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas se laisser faire.

  • Speaker #0

    L'entrepreneuriat, tu n'as pas été chef d'entreprise comme moi je le suis. Maintenant, tu l'es. Du coup, bienvenue. Mais l'entrepreneuriat, pour toi, est-ce que c'est un bon moyen aussi d'avoir l'autonomie financière ? Ton idée là-dessus, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Oui, l'entrepreneuriat, de toute façon, quoi qu'il arrive, c'est la clé pour avoir son autonomie financière. C'est la clé.

  • Speaker #0

    Ou alors des bons postes comme tu as eu.

  • Speaker #1

    on n'a pas tout ça on peut trouver ça à un bon poste ou on progresse il faut tuer on n'a pas tout ça tu deviens un directrice générale parce que voilà on te fait confiance on te donne les clés de la PME et on te dit nous on n'a plus envie de nous en occuper vas-y c'est pas tous les jours ça ouais gère-le je pense je sais même pas si maintenant ça se fait tu vois j'ai cette ça doit sûrement se faire je pense qu'il y a d'autres patrons un peu fous comme le tien qui font encore ça sûrement peut-être sûrement Mais oui, je pense que l'entrepreneuriat, les femmes, tu sais qu'une entreprise, ça se crée en 24 heures, 24 heures, 48 heures. Ça va très long. Voilà, donc il ne faut pas hésiter. Et puis, d'une petite graine, il peut naître un arbre fantastique, un cèdre du Liban merveilleux. C'est ça. Voilà, il faut quand même se dire qu'on peut se mettre le pied à l'étrier.

  • Speaker #0

    Donc l'entrepreneuriat, je trouve que même l'entrepreneuriat à petite dose, c'est-à-dire en auto-entrepreneur à côté d'un boulot, par exemple, on a beaucoup d'exemples de jeunes femmes qui font des... qui produisent des objets ou qui font du service en dehors de leur boulot. Je trouve que ça aussi, c'est une première étape vers l'indépendance financière aussi. Je pense qu'il ne faut pas hésiter à démarrer par là. Tu es d'accord avec moi ?

  • Speaker #1

    Je suis absolument d'accord avec toi parce que pendant un moment, j'ai été auto-entrepreneuse et j'ai voulu, juste avant d'être romancière, j'ai décidé de me lancer dans l'auto-entrepreneuriat. Mais mon cœur, il n'était plus. Il était dans autre chose. Ce n'était plus possible de me lancer à... à corps perdu dedans. Mais oui, il suffit de se dire qu'on peut être entrepreneuse. Les femmes, elles ont tellement d'idées, tellement de possibilités. Elles peuvent faire plusieurs choses à la fois, des dizaines de choses en même temps. Moi, je te vois, toi, franchement. Alors moi, je dois avouer pourquoi je suis aussi là. C'est qu'il y a quand même une sorte d'admiration parce qu'on peut tout faire. Tu fais Léo, tu fais Europe Amiante, tu as eu des enfants, tu t'occupes de ton chien. Tu œuvres pour la communauté.

  • Speaker #0

    Oui, mais je pense que la plupart des femmes ont cette conscience de la communauté. Je pense que beaucoup ont cette conscience. Il y a beaucoup de femmes, on retrouve beaucoup de femmes, par exemple, dans les associations. Oui, tout à fait. Ou dans le don de soi, il y a beaucoup de femmes qui sont dans cette dynamique. Ce que je trouve dommage, c'est qu'il n'y ait pas cette même dynamique pour acquérir la dépendance financière. C'est ça mon... Exactement. Et c'est pour ça que je suis contente de rencontrer des femmes qui pensent un peu la même chose que moi. Moi, je dis souvent aux femmes chefs d'entreprise qui démarrent, je leur dis... avant de t'occuper des autres, avant d'être OK avec les autres, commence par payer ton loyer, commence par être sûr que ton socle financier est solide avant de pouvoir tendre la main aux autres. Et souvent, j'imagine que tu as dû avoir ce type de réflexion aussi, d'abord asseoir ton autonomie financière, j'imagine.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Je pense que c'est important, c'est-à-dire que quand on se lance dans l'entreprenariat, il faut vraiment se dire qu'il faut une base solide. Quoi qu'il arrive, déjà, il faut un projet solide. C'est-à-dire qu'il faut bien réfléchir à son projet. Où est-ce qu'on va ? Comment on va aller jusqu'à son objectif ? Et financièrement ? Comment on le développe ? Parce que soit on ne veut pas le développer à ce moment-là, on reste une micro-entreprise et on fait ce qu'on veut, mais le but, c'est quand même de développer, de créer quelque chose.

  • Speaker #0

    L'idée, c'est d'avoir de l'ambition, c'est-à-dire d'avoir de l'ambition entrepreneuriale. Et ça, c'est encore un autre... Parce qu'aujourd'hui, il y a des problèmes sur les financements des levées de fonds. Par exemple, le levée de fonds des femmes, c'est 2% seulement des levées de fonds, ce qui est quand même juste incroyablement bas. Même si on est que, je crois, moins de 30% de femmes chefs d'entreprise, ça reste quand même assez difficile. Donc effectivement, l'entrepreneuriat, pour moi, c'est une première marche. Et vraiment, j'ai envie de faire la promotion de l'entrepreneuriat ou des postes de direction comme tu as eu la chance d'avoir. Donc voilà. Une dernière question. Quel conseil tu donnerais à des jeunes femmes qui se lancent ? Qu'est-ce que tu leur dirais ? Parce que le monde a évolué par rapport à quand nous, on était jeunes. Là, on dirait des vieilles qui parlent au coin du feu. Il manque la cheminée pour chaque fois mettre une cheminée. Mais qu'est-ce que tu dirais du coup ? Qu'est-ce que tu donnerais comme conseil à des jeunes femmes pour justement acquérir l'autonomie financière par les temps qui courent ? Qu'est-ce que tu leur dirais ?

  • Speaker #1

    Alors moi, je dirais déjà une première chose, ne restez pas seul. C'est-à-dire, allez voir d'autres personnes, rentrez dans des clubs de chefs d'entreprise ou allez juste déjeuner avec des chefs d'entreprise. Rentrez dans des réseaux, écoutez ce qui se passe autour de vous, parce que c'est vrai que ça évolue vite. Mais ce lien avec les autres chefs d'entreprise, chef eux ou chef hommes, il faut avoir ce lien. Moi, je pense que ça, c'est très important, parce que les erreurs des unes ne seront pas les erreurs des autres. Donc ça, je pense que c'est... La première chose, ça serait ça. Restez pas seul. Faites votre réseau. Avec votre réseau, vous allez apprendre beaucoup de choses. Et après, allez-y doucement. Mais ayez toujours un objectif très, très ambitieux. Oui,

  • Speaker #0

    toujours ambitieux. Oui, toujours. Pour moi, l'ambition, c'est important. Toujours, toujours. Comme on dit, il faut viser les étoiles pour attraper la lune. Je crois au contraire. Mais en tout cas, il faut avoir de l'ambition. Je suis assez d'accord avec toi. Donc, passez par les réseaux. Je trouve que c'est intéressant comme conseil. Par rapport au financement de leur entreprise, qu'est-ce que tu leur dirais ?

  • Speaker #1

    Alors là, c'est beaucoup plus compliqué. Parce qu'il va falloir aller tout le temps. frapper aux portes. Tu parlais des levées de fonds. Voilà, tu as donné la réponse. C'est quand même très compliqué. Donc, je pense qu'il faut quand même avoir... Actuellement, il faut avoir un petit pactole quelque part pour pouvoir vraiment se lancer, savoir ce qu'on veut faire et savoir combien ça va nous coûter, budgétiser tout ça. Et après, aller frapper aux portes. Aller voir les banquiers, aller voir des investisseurs, etc.

  • Speaker #0

    Il y a aussi le crowdfunding. Il y a des liens spirituels,

  • Speaker #1

    le crowdfunding.

  • Speaker #0

    Il y a pas mal de choses qui passent sur du financement communautaire.

  • Speaker #1

    Exactement, qui commencent à passer. Mais si vous avez un réseau,

  • Speaker #0

    ça marche déjà beaucoup mieux. C'est ce qu'on appelait avant le piston, qui était assez mal vu. Et au final, quand on rentre dans le business, on se rend compte que ce qu'on appelait le piston à l'extérieur s'appelle du réseau. Et au final, ça marche très bien.

  • Speaker #1

    Que ce soit au sommet de l'État ou tout en bas,

  • Speaker #0

    le réseau, ça marche toujours. Je suis d'accord avec toi. Qu'est-ce qu'on te souhaite pour la suite ?

  • Speaker #1

    Le succès pour mes romans. que vraiment j'arrive à capter les gens parce que c'est vraiment ce que je veux c'est vraiment ancré en moi c'est dans mon ADN c'est vraiment ma passion c'est comme quand je gérais l'entreprise c'était toujours avec mes tripes et là ouais c'est bon je ne rêve que romancière je ne me rêve que autrice je ne me rêve que voilà et puis que ça fasse plaisir aux lecteurs donc on te souhaite du succès et de changer la vie au moins d'une seule personne il faudra qu'elle se fasse connaître de toi pour lui dire tu me l'as rendu la vie donc ton LinkedIn du coup c'est lequel parce qu'au début je me suis emmêlée c'est Valérie Renard j'ai laissé Valérie Renard j'avais quand même beaucoup de contacts qui

  • Speaker #0

    ne me lâchaient pas moi notamment je ne te connaissais que sous ce nom donc voilà pour l'instant Valérie Renard et quand est-ce que tu as prévu d'éditer le premier top les trois d'un coup ou un seul alors là c'est le premier

  • Speaker #1

    Donc le premier devrait sortir à la fin du mois.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    J'ai été à Belteasing. Tu vas avoir la deuxième partie du teasing, puisque là, vous avez vu la couverture. D'accord. Qui a un peu attiré l'œil de tout le monde sur LinkedIn. Et tu vas avoir la quatrième de couvre bientôt.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et après, tu auras le roman.

  • Speaker #0

    Du coup, aujourd'hui, il est en précommande quelque part ?

  • Speaker #1

    Non, tu ne peux pas l'avoir en précommande. Je pense que tu l'auras en précommande à la fin du mois.

  • Speaker #0

    D'accord. Sur quelle plateforme ?

  • Speaker #1

    Sur Amazon.

  • Speaker #0

    Sur Amazon ? Oui, tu vois. Donc, on va sur Amazon. On t'a Valérie Renard. Le nom du premier rendement, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Ça s'appelle 7h47.

  • Speaker #0

    7h47. C'est comme le quai 9 3 quarts. Quel suspense. Ok, écoute, merci beaucoup pour cette interview. Et peut-être que je demanderai à ton mari de venir au final. Il m'a demandé comment il a vécu tout ça.

  • Speaker #1

    Il m'a beaucoup soutenu. J'ai eu beaucoup de chance. Parce que je sais que c'est important dans ton autonomie financière. C'est ça qui m'a vraiment beaucoup, beaucoup,

  • Speaker #0

    beaucoup. D'avoir un vrai soutien, un intérêt véritable.

  • Speaker #1

    Qui sait te dire ce qui ne va pas et ce qui va. C'est ça, c'est fantastique.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. Bon courage pour la suite.

  • Speaker #1

    Merci.

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