- Speaker #0
Premièrement, je pense sérieusement que les gens doivent s'approprier beaucoup plus de connaissances au niveau de leur placement. Je trouve ça très malheureux que les investisseurs dégagent toute la responsabilité aux conseillers ou aux gestionnaires en avant de soi. Et de se dire, ok, on a fait 3%, ok, on a fait 7%, on a fait moins 3%. OK, mais il faut aller un peu plus loin que ça.
- Speaker #1
Dans le fond, mettons, moi, je suis avec toi. Là, je vois les résultats. On a une discussion ensemble. Je te pose des questions. Je suis curieuse. Je te challenge comment on peut optimiser, comment on peut bonifier dans ce sens-là. Oui,
- Speaker #0
et de se comparer. Est-ce que la performance de mon questionnaire versus le marché, ça fait du sens ?
- Speaker #1
Bienvenue à l'Indomitable Podcast, l'endroit où est-ce qu'on ne suit pas les règles. Je dis tout haut ce que bien les entrepreneurs pensent tout bas. avec une approche directe et fondaturelle. Vérité crue, stratégie puissante et mindset d'élite. Tout ce qu'il te faut pour bâtir une business qui donne. Je suis Mélanie Fortin, business coach, stratège élite et surtout, indomptable. Brigitte Brabant, quel plaisir de te recevoir dans mon nouveau studio à Laval de l'Indomptable Podcast. Comment ça va ma chère ?
- Speaker #0
Ça va très bien. Merci à toi de me recevoir.
- Speaker #1
Un grand plaisir. Puis, Brigitte, on va « jumper right in » dans le sujet. Brigitte qui est experte en finance, mais surtout en gestion de portefeuille. Puis là, la première question qui me vient, c'est assez rare. Des femmes dans le milieu de la finance, de l'argent, de la gestion de portefeuille, ça a commencé quand ça justement, le goût des chiffres comme ça ?
- Speaker #0
J'ai toujours eu le goût des chiffres. Depuis que tu es toute petite. Oui, moi, j'étais une fille de chiffres, de mathématiques. J'ai même considéré me spécialiser en mathématiques. Oui, oui, oui. Moi, au secondaire, c'était ma matière favorite. Au cégep, voyons, calcul différentiel intégral. J'étais sacoche. J'ai même eu un 100 % au cégep, là-dessus. Non, moi, les chiffres, j'adore.
- Speaker #1
C'est vraiment surprise. Une fille qui excelle. Et qui adore les mathématiques. Oui. Oui. Non, moi, c'était... T'as autre chose, mais pas ça. C'est vraiment surprenant. T'as fait pas mal ta carrière tout au long de l'année au niveau des finances. Oui. Principalement, gestion de l'argent, les chiffres et tout.
- Speaker #0
Dans le fond, moi, j'ai... Concrètement, j'ai fait mon bac en finances à l'Université de Sherbrooke. Techniquement, j'ai fait une spécialisation en finances pour partir ma business. Je savais pas en quoi. Pour vrai ? Mais je savais qu'un jour, je partirais à ma business. Je ne savais même pas, je n'avais même pas l'ambition d'assumer le rôle que j'ai aujourd'hui. Je me disais, je savais profondément que j'étais une entrepreneur. Je voulais avoir ma business, mais pour moi, de vraiment contrôler l'aspect chiffre, c'était primordial. Fait que j'ai fait ma spécialisation en finance. Puis à Sherbrooke, on avait des stages coopératifs. J'ai fait ça, tu sais, c'est la petite fille de la campagne qui s'en va au centre-ville de Montréal. J'ai fait des formations avec la Bourse de Montréal. Puis j'ai eu le coup de cœur pour l'analyse technique et les options. Puis c'est de là qu'aujourd'hui, je suis gestionnaire de portefeuille spécialisé avec ces deux sphères-là.
- Speaker #1
C'est assez étonnant, c'est ça, incroyable. Puis on va justement parler de ton parcours entrepreneurial. Juste avant, je suis curieuse d'avoir ton opinion parce que la majorité des gens qui nous écoutent, qui vont nous regarder, bien évidemment, la majorité, c'est des entrepreneurs, des leaders, des dirigeants d'entreprise, des coachs. Puis, tu sais, qui ne rêve pas à la liberté financière ? On en parle beaucoup, surtout dans l'entrepreneuriat. Deux choses que j'aimerais savoir. La première, c'est quoi pour toi la vraie liberté financière ?
- Speaker #0
Pour moi, c'est liberté financière. c'est aussi l'indépendance financière.
- Speaker #1
C'est quoi la différence ?
- Speaker #0
Dans le fond, c'est assez similaire, mais être indépendant financièrement, ce n'est pas nécessairement d'arriver à la retraite avec un compte de banque de 2 millions, 3 ou 5 millions. Dans le fond, le plus important, c'est d'avoir suffisamment d'épargne en fonction du coût de vie que tu as besoin, qui te rend confortable, qui te rend bien et que tu te sens... complet de dire, écoute, moi, mon coût de vie, ça me coûte X et je suis satisfait avec ça. Donc, à partir de là, c'est pas le montant dans le compte de banque qui définit ton indépendance financière, c'est ton coût de vie qui va définir ton besoin.
- Speaker #1
Tu sais, dans le sens que, parce que quand tu parles, je veux dire, qui ne veut pas des millions dans le compte de banque ? Mais je pense que tu veux dire...
- Speaker #0
Mais il y en a des gens qui ne veulent pas ça aussi. Ils ne sont pas nécessairement axés sur... la valeur des placements, mais c'est la liberté de dire ou l'indépendance de dire à 45 ans, je suis capable de couper mon horaire de 5 jours à 4 jours, à 3 jours.
- Speaker #1
Question de choix,
- Speaker #0
de décision. Vraiment.
- Speaker #1
C'est pour ça que c'est vrai que... T'es-tu d'accord qu'il y a une croyance qu'il faut des millions dans le compte de banque, vraiment, pour avoir une liberté financière, ce qui n'est pas le cas. J'aime beaucoup la nuance. On a tout un train de vie différent.
- Speaker #0
C'est vraiment proportionnel en fonction du coût de vie. Il y en a que pour qui un couple avoir 40 000 $ d'épargne nette d'impôt par année, c'est suffisant. Puis il y en a d'autres que ce n'est pas assez de 200 000.
- Speaker #1
C'est pas facile à trouver, c'est quoi ? Qu'est-ce que les gens peuvent faire pour vraiment savoir qu'est-ce qu'il faut ?
- Speaker #0
Quand on complète un plan financier, on va prendre l'épargne, on va prendre le bilan, on va mettre des taux de rendement, mais le facteur, le critère le plus important pour définir si on a un bon plan financier qui représente notre réalité, c'est le coût de vie. Puis ça, il y a plusieurs personnes… Ça,
- Speaker #1
t'es la clé, pour ne pas mentir avec ça.
- Speaker #0
Vraiment.
- Speaker #1
OK.
- Speaker #0
Vraiment. Qu'est-ce que ça te coûte aujourd'hui pour vivre ? Et qu'est-ce que tu penses que tu as de besoin rendu à la retraite ?
- Speaker #1
Parce que, mettons, comme là, si je prends ma retraite dans 15 ans, on va dire, mon coût de vie là, en ce moment, puis avec ce que c'est en 2025, comment je peux savoir, mettons, pour les gens qui nous écoutent, qui nous visionnent, qui nous regardent, comment savoir dans 10, 15, 20 ans, ça va être quoi, le coût de vie rendu ?
- Speaker #0
Dans le fond, on y va par défaut. Ton coût de vie aujourd'hui, il y a une... portion que, possiblement, c'est pour les études de ton enfant, il y a une portion que c'est pour la deuxième voiture, quand on est un couple, quand on va arriver à la retraite. C'est tout l'impact de dire quelle est la vie de couple familiale aujourd'hui, puis qu'elle va être là, rendue à la retraite. Là, c'est principalement une vie de couple. Puis, on tient compte de l'inflation, on tient compte aussi des projets. Est-ce qu'on a le goût de faire un voyage une fois par année, deux fois par année ou non ? C'est un voyage à tous les trois ans qu'on se paye la traite. Ça change pas mal. Ça change pas mal. Puis ça, nos systèmes sont faits. On est capable vraiment de bien définir, de bien travailler un plan financier qui représente la réalité, puis les besoins, l'inspiration des gens. Un plan financier, c'est comme un GPS pour savoir où, tu sais, dans le fond, tu veux te rendre à une destination.
- Speaker #1
C'est ton GPS pour savoir qu'est-ce qu'il te faut. Oui, c'est ça.
- Speaker #0
Puis le GPS pour te rendre où tu as besoin d'aller. Puis à travers ces années-là qui vont suivre, si on parle des placements, il va y avoir des années de croissance puis on va avoir des années avec des performances négatives. Parce que souvent, on ne s'est pas limité.
- Speaker #1
On ne s'est pas tout le temps à les droites comme ça, malheureusement.
- Speaker #0
Mais avec le plan financier, à dire, on ne panique pas, je suis supposé être à X dollars. En valeur de placement, je dépasse déjà. Donc, je suis capable d'absorber un petit ajout négatif.
- Speaker #1
Comme ce qu'on vit un peu avec les marchés depuis l'arrivée de Super Trump aux États-Unis, n'est-ce pas ? Ça, ce n'est pas évident. En tant que finance, c'est comme, ah, mon hostie ! On va se le dire, là, right ? On s'en est parlé aussi. En termes, là, c'est pas mal pour monsieur, madame, tout le monde. Mais mettons, spécifiquement, pour les gens en business, Pour les entrepreneurs, les dirigeants, les coachs, les entrepreneurs, ça serait quoi le meilleur conseil que tu peux donner aux entrepreneurs pour les aider à maximiser leurs revenus ? Pour ceux et celles qui ont un cash flow, ils ont de l'argent, ça va bien, on ne veut pas laisser ça dormir dans le compte de banque trop longtemps. Ça serait quoi ton meilleur conseil pour ces gens-là ?
- Speaker #0
Vraiment, le meilleur conseil, c'est de limiter... Il faut quand même avoir une gestion budgétaire de ses finances, à dire combien j'ai besoin pour vivre. Puis, justement, en fonction du compte de banque, j'ai un excédent, je le place. Mais je trouve le meilleur système pour faire de l'épargne, c'est de l'épargne qu'on appelle systématique.
- Speaker #1
C'est-à-dire ?
- Speaker #0
Dans le fond, on programme des retraits automatiques à chaque semaine, à chaque deux semaines, à chaque mois. C'est retiré du compte de banque comme un paiement de charge.
- Speaker #1
C'est mieux ça ? Parce que moi, ce n'est pas ça que je fais. J'avoue qu'en t'écoutant, c'est intéressant. Ça va être comme, OK, je suis prête, on prend un gros montant, on le place. C'est-tu juste parce qu'on veut être sûr qu'on n'oublie pas ?
- Speaker #0
C'est sûr que comme entrepreneur, on a des défis, on a des imprévus, on a des projets qui vont arriver et qu'on veut « step in » parce que ça va venir croître la business. Quand c'est fait dans cet esprit-là, c'est aussi de l'investissement. Mais en bout de ligne, c'est quand même très rigoureux et très pertinent de faire de l'épargne systématique. Et encore plus de dire, justement, quand les marchés sont volatiles, de dire, quand tu investis régulièrement, peut-être qu'il y a un montant que tu vas avoir investi qui va être dans un marché haussier. Puis peut-être que la prochaine contribution, ça va être dans un marché baissier. Tu n'investis pas à un moment que le marché est très fort, parce qu'on voudrait tous investir quand le marché est très baissier, mais on n'a pas toujours l'évidence à dire que c'est le bon moment d'entrer aussi.
- Speaker #1
C'est mieux d'investir plus souvent, comme de placer plus souvent à différents endroits où les taux changent et tout. Oui,
- Speaker #0
ça enlève énormément d'émotions. On l'a vu, février, mars, avec Trump. Le marché descendait, il y en a qui disaient, « Hey, Brigitte, on s'en va, on va faire attention, correction, je suis vraiment privilégiée. » Concrètement, je n'ai pas eu de clients qui m'ont appelée en panique, mais le discours était de dire, « Hey, il faudrait peut-être qu'on fasse attention, Brigitte, d'un point de vue général, à dire, peut-être bien qu'on va crasher. » Mais c'était là le bon moment d'embarquer. Mais souvent, on n'a pas, parce qu'on manque d'habitude, parce qu'on... On manque de maîtrise. Les émotions, c'est dangereux.
- Speaker #1
C'est dans n'importe quoi. Dans n'importe quoi. En business, dans notre vie, si on prend une grande décision basée sur l'émotion, qu'elle soit bonne l'émotion ou non, danger. Ça, je pense que, clairement. J'adore ça parce que, tu sais, je pense que la majorité des gens, justement, en entrepreneuriat, puis je pense un peu partout, on le sait, mais pourquoi tu penses que les gens tardent tant que ça à prendre des décisions en lien avec leur placement, à planifier les retraites.
- Speaker #0
Je pense sincèrement qu'ils ne comprennent pas l'impact puissant d'investir tôt.
- Speaker #1
Donne-nous un exemple concret.
- Speaker #0
Moi, j'ai un exemple concret.
- Speaker #1
Vas-y.
- Speaker #0
Où est-ce que je compare un individu qui a commencé à faire de l'épargne à 18 ans versus, puis qui a investi pendant 8 ans. Ça, c'est un exemple que j'ai très frais à l'esprit. Il investit 2 000 $ par année de 18 ans jusqu'à l'âge de 25 ans. Donc, on parle de 8 années. Il a investi 16 000 $. On a la personne à côté qui, elle, commence à 26 ans jusqu'à l'âge de 65 ans pendant 40 ans. Donc, 2 000 $ pendant 40 ans. Le deuxième individu a investi 80 000 $ par année. À 10 % de rendement Le premier qui a arrêté à 25 ans va avoir atteint un plus grand, un plus gros capital que la deuxième personne qui va avoir commencé à 26 ans, à 10 %
- Speaker #1
de rendement. Ça donne quoi, mettons ?
- Speaker #0
Dans le fond, quelqu'un…
- Speaker #1
Elle ne sent pas d'allure.
- Speaker #0
Oui, un jeune qui commence à 18 ans, qui arrête à 25, qui fait 10 % de rendement par année. Puis là, on parle de moyenne aussi. Oui. 10 % par année jusqu'à 65 ans va avoir accumulé un million de capital. et plus.
- Speaker #1
Fait que, on va m'asseoir avec Noah en fin de semaine.
- Speaker #0
Oui, c'est une bonne nouvelle.
- Speaker #1
C'est incroyable, mais en fait, c'est traumatisant.
- Speaker #0
C'est pas tellement traumatisant, mais ce qui moi, ça me fait mal au cœur, c'est que, c'est de me retrouver avec des clients ou avoir des échanges avec des jeunes qui sont investis dans des certificats de placement garantis quand tu as 18, 20, 25, 30 ans.
- Speaker #1
Pourquoi c'est pas bon ? Pourquoi ?
- Speaker #0
C'est que des certificats de placement garantis, on va te donner un taux d'intérêt, mais tu as la garantie qu'à l'échéance de ton placement, on va te rembourser ton capital. Mais quand tu as 20 ans, tu as techniquement 40 ans en avant de toi pour investir, tu peux assumer, tu peux prendre la volatilité des marchés boursiers. Si tu investis avec des CPG, tu vas faire un taux de rendement par année de 3-4 %. Mais si tu investis sur le marché boursier, tu peux penser avoir une moyenne qui va jouer, dépendamment de ce que tu prends, mais quelque chose qui va jouer entre 8 à 10 %. C'est ça qui fait la différence. Puis ça, ça me fait mal au cœur parce que je trouve que les gens ne sont pas assez éduqués.
- Speaker #1
C'est clair. On va se le dire. Je veux dire, l'éducation financière, je pense que dans nos années, on est la génération X. Ce n'était pas top of mind. C'est sûr que c'est un regret, mais il n'est jamais trop tard. Dans le sens, comme avec ton exemple, ce n'est pas la majorité des gens qui ont 40, 50 aujourd'hui qui ont commencé à 18 ans à investir. Non,
- Speaker #0
c'est une minorité.
- Speaker #1
Oui, vraiment.
- Speaker #0
C'est une minorité, mais quand on prend conscience de ça, c'est d'avoir l'impact avec nos jeunes pour les encourager, les stimuler, les conscientiser de l'importance d'investir tôt. C'est tout l'effet cumulé de l'épargne. C'est de faire de l'argent avec l'argent. Moi, c'est la philosophie de dire, on ne travaille plus pour l'argent.
- Speaker #1
Avec l'argent, c'est vraiment ça. C'est un autre thinking complètement que ce qu'on a été habitué.
- Speaker #0
Les intérêts composés. Ce n'est plus la game, tu travailles pour l'argent. C'est l'argent qui travaille pour toi.
- Speaker #1
C'est ça. Puis tu vois, j'en ai parlé, on s'en était parlé. Avec Noah, j'en parle de plus en plus pour lui faire réaliser. Puis de faire des constats. Regarde mon grand, il vient d'avoir 17 ans. Il travaille chez Maxi. Là, tu travailles, je ne sais pas, mettons à 17 piastres de l'heure, on va dire. Toi, mettons, 30 heures par semaine cet été, regarde si tu aurais une job à 25, je lui montre ça. Puis là, regarde si tu places ça, regarde combien tu peux avoir à tel taux et tout. Fait que fais travailler l'argent pour toi. Pour un entrepreneur, c'est excellent. J'adore ça, Brigitte. Ça serait quoi que tu suggérerais ? Quel serait le conseil que tu donnerais aux entrepreneurs pour qu'ils puissent faire travailler leur argent, outre que par l'immobilier ? On sait que ça a un peu le même objectif, mais de quelle autre façon avec ta business, peu importe le montant ?
- Speaker #0
Dans le fond, une compagnie peut avoir son compte de placement. Dans le fond, comme individu, tu as ton compte réel, tu as ton compte CELI, tu as ton compte d'épargne. Mais la société, Tu ouvres un compte d'investissement, tu mets de l'argent.
- Speaker #1
À travers ton incorporation.
- Speaker #0
À travers l'opération. Mais il faut faire attention, il y a quand même des règles fiscales. Il ne faut pas que ton entreprise, qui est une entreprise opérante, et là, je ne veux pas tomber dans la technicalité de la fiscalité. À un moment donné, c'est quoi ? Oui, mais on ne veut pas avoir un trop gros compte d'investissement. Pourquoi ? Dans une société, il y a toujours un risque d'affaires. Premièrement, dans une société. Donc, ton épargne, tu ne veux pas la mettre à risque. Dans ce temps-là, on va créer une société de gestion, puis on transfère les liquidités de la compagnie opérante dans la compagnie de gestion. Puis là, on ouvre un compte de placement. Mais on est vraiment apte à partir un compte de placement dans une compagnie opérante. Puis de là...
- Speaker #1
Peu importe le montant, j'imagine. Est-ce qu'il y a un minimum, tu dirais, ou quelqu'un qui veut faire travailler son argent, faire fructifier son argent ?
- Speaker #0
Tu peux commencer à faire des prélèvements automatiques à partir de 100$ par... Il n'y a pas d'excuses. Il n'y a pas d'excuses.
- Speaker #1
Parce que souvent, les gens, puis j'ai été là-dedans avant aussi à mes débuts, on veut toujours se garder un peu un montant écureuil au cas où je vais tester, je vais faire ci, je vais faire ça, mais plus on grandit dans notre entreprise, plus on est en croissance, en hypercroissance, puis là, oh boy, là le cash flow est rendu important, je ne peux pas laisser ça dormir ça. Non, non. Puis je le sais que moi, je l'ai laissé trop dormir à mes débuts.
- Speaker #0
Je veux dire, je pourrais vraiment exploiter... l'aspect stratégique pour une compagnie avec des placements. Il y a des types de placements qu'au niveau de la fiscalité sont vraiment hot pour justement éviter de payer des impôts à chaque année sur la performance qu'on génère. Il y a des stratégies aussi pour des entrepreneurs où est-ce qu'on a accumulé un gros capital et qu'on est sécurisé, qu'on est capable même de considérer, et ça c'est excellent pour des sociétés, des produits d'assurance-vie. Au niveau de la fiscalité, c'est très important.
- Speaker #1
C'est important de se poser des questions. Puis c'est pour ça que je trouve que c'est à point de te recevoir à l'indomptable podcast. Parce qu'évidemment, les gens qui écoutent, qui vont visionner justement soit sur YouTube ou bien à travers la version audio, je trouve qu'on néglige encore trop l'aspect finance, l'aspect placement. Puis plus on est en croissance, plus les montants vont augmenter, plus les décisions vont être importantes, plus il faut être justement au courant de ça. Le fait que tu es une femme dans ton domaine, on s'entend, on les compte sur les doigts de la main gauche, je pense, ou les deux mains. Il n'y en a pas beaucoup.
- Speaker #0
Il y en a de plus en plus, mais on est en minorité, c'est clair.
- Speaker #1
Non, clairement. Est-ce que tu penses que ça, c'est un avantage pour toi ? Certainement. Ou un désavantage ?
- Speaker #0
Certainement. Oui ? Oui. Dans le fond, il y a des femmes qui préfèrent travailler avec des femmes. Et justement, on est oui en minorité. Je pense qu'on a aussi, comme femmes, une... on a... C'est peut-être généraliste, mais on a quand même une certaine sensibilité. On a une bonne écoute, une bonne considération. Donc, malgré qu'il y a des hommes qui sont bien, qui sont très bien, mais c'est assez particulier. Généralement, la personnalité d'avoir une femme comme conseillère, comme gestionnaire.
- Speaker #1
Je voulais juste dire, ce qui est génial aussi, puisque les gens sûrement ne savent pas, c'est au niveau où tu es rendu. Et pour démontrer à quel point tu es rendu au next level, tu es dans ta business. ton expertise, elle est reconnue. En ce moment, ça, tu as de quoi être fier. Tu accompagnes et tu gères les portefeuilles de gens plus high level. High level étant au niveau profil, au niveau investissement. Il m'a dit, il faut que tu sois rendu loin pour que, vous voyez, je ne suis pas gênée de le dire, que maintenant, c'est toi qui gères mon portefeuille. Ça, pour vous dire à quel point, ce n'est pas pour les gens qui commandent, mais pour ceux qui ont quand même beaucoup d'argent de placer, là, c'est le temps de faire fonctionner, fructifier l'argent pour soi. Je suis très contente. En plus, elle a été dans le temps avec Trump et tout ce qui se passe.
- Speaker #0
Merci de ta confiance. Dans le fond, qu'est-ce qui fait la différence pour moi à être aujourd'hui gestionnaire de portefeuille, gestionnaire de portefeuille en dérivés ? Dans le fond, c'est que j'ai l'autorisation de pouvoir travailler avec des options comme instrument financier.
- Speaker #1
Qu'est-ce que ça change ?
- Speaker #0
Les options, c'est un instrument financier. qui est très complémentaire à la base, qui est souvent des actions et des obligations. Des options, c'est un instrument financier qui est très volatile pour différents aspects techniques, mais on doit détenir une inscription très particulière avec l'autorité des marchés financiers pour transiger cet instrument-là.
- Speaker #1
C'est quoi le plus value pour, mettons, tes clients, ta stratégie par option ?
- Speaker #0
Dans le fond, la stratégie en option, c'est que j'intègre de l'analyse technique. Sous Encore là, je vais essayer d'être le plus bref possible.
- Speaker #1
S'il vous plaît.
- Speaker #0
Mais l'analyse technique, c'est pour faire des prédictions en fonction des mouvements du marché boursier. À dire, est-ce qu'on prédit qu'à très court terme, ce n'est pas des prédictions sur des mois, c'est vraiment du court terme, est-ce qu'on pense que le marché va monter ou va baisser ? Et moi, la stratégie que j'applique, c'est que j'achète des options d'achat, qu'on appelle aussi des calls en anglais. Et quand le marché... montent, parce que j'ai prédit que le marché monte et il monte, bien dans le fond, l'indice, lui, peut monter de 1%, mais moi, avec mon option, peut-être que dans la même journée, je vais avoir fait un gain de 10, 20, 30%. Donc, c'est très volatile que quand le signal est bon, on fait un gros profit à court terme. Mais c'est sûr que le risque...
- Speaker #1
Ça va des deux bords, pareil.
- Speaker #0
Ça va des deux bords. Donc là, moi, l'expertise, c'est la profondeur que j'ai développée au niveau de l'analyse technique. La constante pour avoir une excellente moyenne, mais oui, de façon régulière, parce que ça fait partie de la stratégie. Je peux avoir des stratégies à perte, mais régulièrement, c'est l'accumulation de gains.
- Speaker #1
C'est ce qu'on voit aussi quand on s'est parlé. L'accumulation de gains est nettement supérieure. Ça suit aussi, veux, veux pas, les marchés. Je veux pas, tu peux pas. Je trouve ça vraiment génial. Brigitte ? tu es aussi dans mon Club des maîtres Mastermind. Tu en es à ta deuxième année. Ça fait quand même quasiment deux ans qu'on travaille ensemble. Je dois dire, ton évolution est exceptionnelle. Je le sais que tu le sais, que tu le sens, que tu l'incarnes. Si je te demanderais, c'est quoi pour toi le plus grand impact que l'accompagnement le Club des maîtres a eu sur toi ?
- Speaker #0
Pour moi, j'ai toujours eu un très grand défi au niveau de mon développement d'affaires, au niveau de la prospection. Quand on est dans le domaine des services financiers, on doit aller au-devant des gens, on doit aller au-devant des clients, des prospects. Puis pour moi, j'ai toujours eu un inconfort d'aller cogner à la porte. Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas d'où ça vient.
- Speaker #1
Je pense que pour toi, c'est comme ça, c'est comme les vendeurs qui viennent sonner à la maison.
- Speaker #0
Ça m'a toujours rendu inconfortable de penser que les gens me perçoivent comme une vendeuse, une peddler. à dire « Ah, tu as la meilleure solution Brigitte ! » « Ah, ben oui, on sait bien ! » « On sait bien ! » Fait que ce côté-là, ça a toujours été très, très difficile pour moi. Puis peut-être que c'est ça aussi qui m'a emmenée à assumer différents mandats dans ma carrière, du moins dans les services financiers. Mais aujourd'hui, j'ai pris une décision ferme à la fin 2019 que j'ai dit « Bye-bye banque » parce que j'étais intégrée au niveau des institutions financières. Et j'ai pris une position pour m'assurer d'avoir ce qu'il fallait pour offrir une offre de services qui était indépendante. Donc, de là de dire, j'ai investi beaucoup de temps à développer mes stratégies de placement. Elles ne sont pas efficaces aujourd'hui par hasard. J'y ai investi beaucoup. Puis là, je me suis dit, c'est pas vrai, Brigitte, que tu vas encore avoir un struggle avec la maudite prospection. Fait que c'est de là que j'ai commencé à intervenir avec toi. C'était avec un programme en ligne, un webinaire qu'on faisait, qui s'appelait Légendes à ce moment-là. Mais quand l'opportunité d'embarquer dans le club des maîtres, le Mastermind. En avril 24, j'ai dit, je ne peux pas lâcher Mélanie. J'en ai encore besoin. Puis, elle m'avait déjà propulsée. Puis, j'ai dit, hey, my God, ce fille-là va me propulser encore plus loin. Puis, j'embarque pour une deuxième année parce que, hé là là, l'évolution que j'ai eue dans la première année du club, ça va être surprenant ce que je vais être d'ici. Bien,
- Speaker #1
c'est clair. Puis, on voit, il n'y a jamais de fin. On est toujours en train d'évoluer. C'est quoi, tu dirais, le plus gros switch que ça a eu en toi ?
- Speaker #0
Ma posture.
- Speaker #1
Ma posture indépendante.
- Speaker #0
Vraiment d'assumer, de dire, avoir de l'impact. À un moment donné, il faut avoir une certaine stratégie quand on se présente. On ne peut pas arriver par hasard. Il y a de la préparation, il y a de la posture, on s'assume. Mais quand vraiment j'ai assumé pleinement. Mon intervention de prospection, tu sais, ça allait bien mes résultats, mais c'était un petit peu comme le petit coup de pied dans le derrière que ça me prenait pour dire, « Ah oui, go Brigitte, t'es capable ! »
- Speaker #1
Tu vois, après, quand tu solidifies ta posture, tu as confiance en tes capacités, puis là, tu commences à avoir encore plus de résultats, c'est là que ça change. Ça serait quoi, tu dirais, la Brigitte avant, en deux, trois mots, puis la Brigitte d'aujourd'hui ? Hum,
- Speaker #0
c'est intéressant. J'irais avant, tu sais, la Brigitte, plus technique. Plus, il faut que ça soit parfait, il faut que ça soit complet. On en met de la viande pour que le monde perçoive, elle va dire, j'ai une plus belle.
- Speaker #1
On se suradapte, on travaille fort. On travaille fort, vraiment.
- Speaker #0
Fait que là, t'es un peu trop perfectionniste, la chose. Puis aujourd'hui, j'assume qui je suis, je suis confiante, j'ai une posture. Je sais ce que j'ai à offrir, je sais c'est quoi ma distinction, qui même me suit.
- Speaker #1
Tu vois la différence, parce que quand on est pris dans le perfectionnisme, c'est fou, c'est un frein, ça ralentit, on n'avance pas beaucoup, on ne prend pas des décisions, on est dans notre tête. Puis je me souviens aussi, tu fais un pas d'avant, tu recules de deux, tu avances de deux, tu recules de trois. Puis aujourd'hui, c'est incroyable. Comme tu dis, let's go, c'est comme je vous dis souvent, just fucking do it. Mais c'est dans l'action que ça se clarifie, c'est dans l'action que tu te définis. Le fait que tu es beaucoup plus confiante, tes résultats ont explosé, tu as développé un projet d'investissement, tu es inarrêtable. Comme tu dis, c'est unstoppable. Tu ne t'enfarges pas. C'est pour ça qu'on parle souvent dans le mastermind, décider mieux, décider vite pour maximiser son impact. Mais surtout, c'est le résultat. Oui,
- Speaker #0
puis de faire confiance. à son instinct. Quand tu le sens, à dire « Oh my God, il y a un moment eureka ! »
- Speaker #1
Puis on le sent d'habitude. Là, tu es capable de le percevoir parce qu'on l'a tout ça. Mais quand on est trop dans l'incertitude, la peur, on se pose trop de questions, on est dans le perfectionnisme, tu ne vois pas ça. Tu n'as pas l'espace pour te déposer puis le réaliser. Mais là, tu as l'espace. Puis c'est ce qui fait qu'on sent ton goût, ton envie de te dépasser plus que jamais. Je veux dire, c'est fou à quel point que tu entreprends projet après projet, tu te challenges, tu te surpasses. Puis combien de fois je vous dis, repoussez vos limites, parce que plus tu repousses tes limites, plus tu te surprends toi-même de voir comment j'ai réussi à faire ça. Puis ça nous amène à, tu sais, il y a deux grosses choses, il y a deux grosses décisions. Numéro un, tu vas partir un podcast, Investir Like a Pro, qui s'en vient à l'automne. Fait que, gang, si vous avez aimé, Oui, parce que Moi, ce que j'aime beaucoup, c'est que tu es capable de rendre ça facile, le langage financier, investissement et tout. Mais en ce moment, c'est incroyable ce qui est en train de se passer avec le grand reset de Brigitte, qui vient d'une grande décision. Je pense que c'est la décision la plus importante de ta vie que tu as prise. Et pour ceux et celles qui ne savent pas de quoi je parle, allez voir la page Facebook, le grand reset de Brigitte. Elle a décidé que pour les prochains 12 mois, la prochaine année, de perdre 100 livres, puis elle se fait suivre par quatre personnes, dont moi, quelqu'un à Mindset, Antoine Amelin, qui est exceptionnel au niveau nutrition, au niveau entraînement, Caroline Bergeron, notre chère Caroline, qui est la coach du bonheur, qui l'aide au niveau aussi, tout ce qui est plus coach de vie et tout. Puis c'est fou parce que déjà là, en quelques semaines, le mouvement que c'est en train de créer, à quel point t'inspires les gens ? Mais ça, c'est... Puis ça découle aussi il y a quelques mois, je me souviens, on se parlais, on était dans une retraite de VIP puis tu as des gros clients. Des fois, c'est des décisions à plusieurs centaines de milliers de dollars, des millions. Il faut que tu sois prête, il faut que tu sois sharp, il faut que tu sois au meilleur de ce que tu peux être.
- Speaker #0
À tous les jours.
- Speaker #1
Tous les jours, always. C'est la posture d'élite que j'appelle, right ? Puis je me souviens que je t'avais dit quand tu vas être là, on avait commencé à en parler, imagine, parce que je le sais que des fois, au niveau physique, des fois, « Ah, la vidéo, la photo, combien vont se reconnaître là-dedans ? Je suis du bon côté, je suis correct, je ne suis pas sûr. » Mais là, c'est là que l'idée a commencé à germer. Je veux me reprendre en main, je veux avoir un coach, je veux changer le tout. Puis là, voilà quoi, ça fait combien de temps ? 3-4 semaines ?
- Speaker #0
Ça fait 3 semaines. Aujourd'hui, c'est la 21e journée.
- Speaker #1
21e journée, puis dis-moi un peu des stats, qu'est-ce qui se passe avec ça ?
- Speaker #0
Dans le fond, en grande ligne, c'est que j'ai commencé mon processus avec Antoine à la mi-février. Et j'ai fait mon bout de chemin, j'avançais bien, mais j'avançais, je reculais. Je reculais pas tant, mais peut-être que j'étais pas assez ancrée.
- Speaker #1
Tu t'annéais un peu dans le fond.
- Speaker #0
Oui, puis on a fait un switch et là, mon mindset a changé. J'ai dit non, je le veux, je veux l'atteindre mon objectif.
- Speaker #1
Quoi le déclic, quand tu étais tannée ? De toi, t'étais tannée, t'étais déçue probablement que, « Colin, je me sens pas totalement engagée, je stagne. »
- Speaker #0
À grande ligne, dans le fond, depuis janvier 2023. En janvier 2023, j'avais à ce moment-là 52, je m'en allais sur mon 53 ans. Pis moi, j'ai toujours visualisé à dire, pour ma retraite, c'est pas vrai, je veux être top chef, je veux être en forme, je veux bouger, je veux être active. J'étais encore à mon 52, 53 ans, pis encore sédentaire. Je bougeais pas. pas, pas d'exercice, je travaille à mon bureau. Puis toujours avec ce surpoids-là, mais j'ai fait des tentatives. Puis là, avec Antoine, cet hiver, là j'ai dit écoute, je m'en vais dans un processus privé parce que là ça n'a plus de bon sens. Je veux faire la différence. Puis là, on a eu un talk, puis là j'ai dit non, c'est pas vrai, je ne suis pas encore assez engagée. Fait que pour moi, c'était comme...
- Speaker #1
Même avec un coach personnel, Ça allait bien, mais il manquait encore quelque chose.
- Speaker #0
Mais je veux dire, ça allait très bien quand même. Il ne faut pas se le cacher. Mais j'ai repris un niveau d'engagement avec Antoine à un autre niveau. Puis là, qu'est-ce qu'on a entrepris ? Le grand 8-7, c'est que... Une idée comme ça, dans le fond, Antoine m'a partagé une excellente expérience qu'il a eue avec une cliente atteinte sclérose en plaques, une grosse perte de poids, une photo. Puis j'ai lancé l'idée à Antoine à dire « Colline, ça me serait le fun d'avoir une vidéo, de sentir l'émotion de ça. » Puis c'est là que j'ai fait le déclic. Moi, je suis inspirée du film de Julie N. Julia. Julie qui fait les recettes sur 365 jours de Julia Child. Sûrement, tu as déjà vu le film. Je ne suis pas sûre. Mais ce film-là, pour moi, ça a été un coup de cœur parce que je suis une fille qui adore cuisiner. Puis quand j'ai vu le film, je ne sais pas si je recule peut-être d'une dizaine d'années, j'ai eu comme le sentiment de dire « Hey, j'aimerais ça, faire ça, ce genre d'expérience-là » . Puis avec Antoine, quand il me partageait l'expérience de sa cliente, j'ai dit… Je veux faire ça. Je veux avoir un journal santé pendant 365 jours.
- Speaker #1
Ça fait quasiment 21 jours.
- Speaker #0
Ça fait 21 jours aujourd'hui.
- Speaker #1
Je peux vous dire, 21 jours, page Facebook, combien d'abonnés ?
- Speaker #0
On approche 200.
- Speaker #1
200 en 21 jours. Puis les publications, l'engagement, les commentaires, tout ce que tu es en train de faire, c'est incroyable.
- Speaker #0
Je compte plus.
- Speaker #1
C'est la meilleure décision de ta vie.
- Speaker #0
Vraiment. Puis je compte plus le nombre de personnes qui me disent, « Hey, Brigitte, tu m'as influencée. Hey, à cause de toi, je me suis remis à marcher. Je me suis remis à faire ci. »
- Speaker #1
Regarde l'impact.
- Speaker #0
Il y a plein de monde qui ne l'ont pas écrit. Puis ils me rencontrent et disent, « Hey, finalement, je ne sais pas. »
- Speaker #1
Imagine, dans un an, 100 livres de moins, l'impact que tu vas avoir eu, tu vas avoir des milliers et des milliers sur la page. l'impact que ça va avoir. Des fois, on pense que ça n'aura pas d'impact dans notre business. C'est sûr que ça va en avoir. Est-ce que tu as une idée à quel point tu vas être sur ton X élite x 1000 ? Je veux dire, parce que tu sais, on s'en était parlé Brigitte, tu n'as jamais été, mettons, poissanter si je peux dire. Ça va être la première fois de ta vie. Tu disais que tu avais de la misère à visualiser.
- Speaker #0
On recule, on recule adolescente.
- Speaker #1
Donc là, de voir comme aïe, comment je me visualise dans le miroir, physiquement, à moins 100 livres, c'est gros là. Mais bravo de prendre, de faire ce qu'il faut. Puis c'est ça que je trouve exceptionnel. Tu es maintenant, tu es une leader d'élite. C'est pour ça que tu es dans le club des maîtres VIP. Parce que regarde l'engagement dans tes décisions. C'est fou. Je n'en reviens pas. Moi, je suis flabbergastée de voir ça. Puis ça fait trois semaines. Je trouve ça hyper excitant. Tu vas apprendre énormément sur toi, sur les gens, sur le business, sur la vie avec ça.
- Speaker #0
C'est stimulant, Fomé. Je ne me pose même pas la question si je vais atteindre mon objectif. Je suis percouadée, je suis convaincue de l'atteindre, mais c'est le cadeau.
- Speaker #1
Tu n'as quasiment pas le choix. Tu commets, in front of the world. Fait que là, si tu penses deux fois, vas-tu manger un hamburger ? Ben non. Vas-tu manger des chips ? Mais c'est un an. Des fois, ton prochain défi, je pense, c'est quand tu vas te permettre un peu, parce que ça va arriver, puis il faut que ça arrive. Le défi, c'est que tu continues business as usual après. Moi, ça, ça a été un de mes défis. Parce qu'on dirait que quand tu remanges une fois de la malbouffe, on dirait que tu retombes.
- Speaker #0
Le goût, les papés gustatifs.
- Speaker #1
C'est mieux de pas écouter tant qu'à en manger trois. On a tous nos petits plaisirs coupables, mais bravo de te choisir parce que c'est une décision, c'est pour ta vie. Puis, je suis convaincue que l'impact avec le business va être phénoménal. Maintenant qu'on va un petit peu plus, on fait un deep dive, on va un peu plus en profondeur, côté investissement, placement et tout. Mettons, avec la question indomptable qui suit, c'est quoi la bullshit que tu es écoeurée d'entendre dans ton domaine sur les marchés financiers, que ce soit sur les finances,
- Speaker #0
les classes ? Je suis écoeurée d'entendre que les marchés boursiers, c'est dangereux.
- Speaker #1
Tu entends ça beaucoup ? J'entends ça. Que c'est dangereux.
- Speaker #0
Oui, oui.
- Speaker #1
Pourquoi tu es écoeurée ?
- Speaker #0
Non, mais comme l'exemple que je donnais tantôt. Comment se fait qu'un jeune de 20-30 ans fait des investissements dans des certificats de placement garanti ? Il y a une éducation qui est…
- Speaker #1
À cause que ça, c'est garanti, c'est safe.
- Speaker #0
C'est safe.
- Speaker #1
Tandis que les autres, OK, quand c'est plus volatile ou tu prends une stratégie risquée, c'est dangereux.
- Speaker #0
C'est dangereux.
- Speaker #1
C'est dangereux de leur dire que tu risques de tout perdre.
- Speaker #0
C'est sûr que c'est inconfortable quand on voit les marchés boursiers baisser de 10, peut-être jusqu'à 20 %. Mais c'est la non-gain. Mais il faut comprendre que le marché boursier, c'est un marché d'échange, d'offres et de demandes. Le marché boursier, c'est une bébite bipolaire. Mais s'il y a quelqu'un qui veut vendre à un prix ridicule, il y a toujours un acheteur qui va dire, « Hey, ce n'est pas vrai. Le prix a trop baissé. Moi, je suis acheteur de ça. » Donc, il faut accepter la volatilité. Mais est-ce que du jour au lendemain, on va perdre notre argent ? Et là, je pèse mes mots, c'est très important. Si on achète des actions de pacotille, ça se peut que tu perdes ton argent. Mais si tu achètes un indice boursier qui inclut 100, 500 entreprises, écoute, puis c'est des grandes entreprises, attention, ça va être volatile, mais de là, est-ce que tu perds ton argent ?
- Speaker #1
Je vous. Mais je trouve que tu es encore politiquement correct. Mettons qu'on va un petit peu plus loin. quelque chose où que ce soit dans le marché. dans l'actualité, être toujours en lien un peu avec ce que tu fais, quelque chose que tu trouves comme « Ah ! » que tu as de la misère avec ça, qui te fait chier, que tu trouves que c'est de la bullshit, qu'il faut faire attention un peu pour éveiller les gens.
- Speaker #0
Premièrement, moi, je pense sérieusement que les gens doivent s'approprier beaucoup plus de connaissances au niveau de leur placement. Je trouve ça très malheureux que les investisseurs dégagent toute la responsabilité aux conseillers ou aux gestionnaires en avant de soi et de dire « Ah ok, on a fait 3 %, ah ok, on a fait 7 %, ah on a fait moins 3. » Ok, mais il faut aller un peu plus loin que ça.
- Speaker #1
C'est ça que dans le fond, mettons moi je suis avec toi, là je vois les résultats, bien on a une discussion ensemble. Je te pose des questions, je suis curieux, je te challenge comment on peut optimiser, comment on peut bonifier dans ce sens-là.
- Speaker #0
et de se comparer. Est-ce que la performance de mon gestionnaire versus le marché, ça fait du sens ?
- Speaker #1
C'était quoi, tu disais lundi, je ne me souviens pas du nom.
- Speaker #0
Le S&P 500. Le S&P 500,
- Speaker #1
c'est la référence ?
- Speaker #0
Généralement.
- Speaker #1
OK. C'est intéressant, ça.
- Speaker #0
C'est de dire, écoute, quand on te présente une performance, est-ce que ça fait du sens par rapport au marché ? Tu sais, techniquement, tu payes pour les services. Tu sais, tout gestionnaire, tout conseiller reçoit une rémunération pour les services offerts. Mais ces frais-là sont souvent cachés parce qu'aujourd'hui, on transige beaucoup ce qu'on appelle des fonds mutuels. Les frais sont cachés et la personne pense qu'elle ne paye pas de frais.
- Speaker #1
Mais ça, regarde, les gens pensent qu'ils ne payent pas de frais parce qu'ils sont cachés dans les frais. Soyez curieux, allez voir poser des questions.
- Speaker #0
C'est une obligation des gestionnaires, des conseillers de déclarer le montant payé par les clients, les investisseurs.
- Speaker #1
Je ne pense pas que c'est toujours le cas. Je sais. Fait que soyez curieux, posez des questions, mais comme tu dis, c'est vrai qu'on ne connaît pas.
- Speaker #0
Puis pas être gêné de poser des questions, pas être gêné de challenger. Ça,
- Speaker #1
c'est important. Oui, c'est l'utensile.
- Speaker #0
C'est d'aller comparer, tu sais. Ce n'est pas de savoir tout ce qu'il y en a, des actions, puis d'être soi-même conseiller ou d'être soi-même gestionnant, mais juste d'avoir plus de curiosité puis d'avoir l'audace d'aller challenger.
- Speaker #1
Parce que vois ce que tu partages là, puis pour tout le monde qui nous écoute, dans la vie en général, faites... preuve davantage d'audace, oser poser des questions, soyez curieux, arrêtez d'avoir peur, puis c'est votre responsabilité. Prendre responsabilité. C'est pas comme moi. Après, c'est comme quelqu'un qui fait, combien de fois qu'on entend ça, Brigitte, des fois, « Ah, j'ai fait une campagne de pub, ça n'a pas marché, c'est la faute de la fille qui fait la pub. » Bien non. As-tu travaillé fort pour tes anges, tes accroches ? As-tu le bon message ? As-tu t'adressé à la bonne personne ? C'est du « wow » . On ne peut pas se contenter de juste, on ne peut pas laisser aller. Il faut prendre une action. je vois ça comme de la co-création dans le fond avec son conseiller. Tout à fait.
- Speaker #0
Tout à fait.
- Speaker #1
Puis dis-moi donc, Brigitte, je t'emmène ailleurs. C'est toujours le fun de connaître un peu plus la personne en ce moment. Qu'est-ce que tu lis ?
- Speaker #0
Qu'est-ce que je lis ? Je lis… J'ai lu récemment le livre d'Alter Ego.
- Speaker #1
Oui, de Todd Herman. Todd Herman. Si tu ne l'as pas vu, je vous le suggère fortement. Oui.
- Speaker #0
Là, je suis en train de lire… Le titre m'échappe, mais sur le copywriting. Oui,
- Speaker #1
Dan Sullivan. On a le copy d'assistance. Oui,
- Speaker #0
le copy d'assistance. C'est bien.
- Speaker #1
Bon élève qui lit les livres que sa coach lui suggère. Oui,
- Speaker #0
et j'aime beaucoup la version déboule. Parce qu'on a beaucoup de chance. Je peux aimer la version, mais c'est génial. Je fais les exercices, je cuisine, je mets ça, j'écoute ça. Fait que ça, j'adore ça. Là, je suis inspirée par Dan Martel. Je ne sais pas pourquoi. Je ne sais pas pourquoi. Donc...
- Speaker #1
C'est ça, il y a tout le temps des « flavors of the month » . Oui,
- Speaker #0
mais c'est mes coups de cœur actuellement. Puis, c'est important aussi de déceler en fonction où est-ce qu'on a des limites, où est-ce qu'on veut se sentir plus fort d'aller chercher nos ressources.
- Speaker #1
D'aller chercher les bonnes ressources au bon moment, ça c'est tellement important. C'est quoi la série Netflix que tu écoutes en ce moment ?
- Speaker #0
Honnêtement, je n'en écoute pas.
- Speaker #1
Tu écoutes aucune série ?
- Speaker #0
Là, actuellement, non. Non ?
- Speaker #1
Film ? Un film, une série ? Qu'est-ce que tu as vu dernièrement que tu as bien aimé ?
- Speaker #0
Ah là !
- Speaker #1
À ce point…
- Speaker #0
Ah oui ! Non, j'écoute, mais comment je dirais ? Je vais écouter, mais moi, c'est pour me changer les idées. Puis des fois, ça va être juste en background.
- Speaker #1
Tu fais autre chose, tu vas à la cuisine, c'est en background. Fais que tu retiens à la fois.
- Speaker #0
Non, j'écoute. parce que tu me le demandes, mais ça ne me fait pas... Ça ne me fait pas... Pas, mais... Ah non, c'est pas des... J'aime...
- Speaker #1
Ça ne sort aucun titre, c'est sûr qu'on peut. Non, ça ne sort aucun titre,
- Speaker #0
parce que... C'est une skifra.
- Speaker #1
Non, il n'y a aucun skifage ici, mesdames et messieurs. Hein, pap ? Le pape qui s'occupe, qui est là. Fait que ça, je ne dis même pas aux gens, il n'y a même pas de warning, il n'y a rien. C'est ça du real life. Sors-moi un film, quelque chose. Les gens vont trouver que ça, ça veut dire qu'on travaille trop.
- Speaker #0
J'ai réécouté le Titanic.
- Speaker #1
J'ai réécouté le Titanic. Regarde, le
- Speaker #0
Titanic. J'ai réécouté le Titanic. C'est un coup de cœur. C'est des genres de traditionnels d'amour.
- Speaker #1
Avoue, c'est passé, je ne vous ai pas le dit. Avoue, c'est sûr. Mais ça fait. J'aime toutes les réponses. Il n'y a pas de bonne et de mauvaise réponse.
- Speaker #0
Non.
- Speaker #1
Frigitte ? À quoi qu'on peut s'attendre pour toi cette année-là ? Ça va être incroyable. Cette année-là, on est là. T'es la visionnaire dans ta posture de visionnaire. Qu'est-ce qui s'en vient cette année ?
- Speaker #0
En sérieux, le grand défi, le grand reset, c'est-à-dire c'est un grand projet que j'assume, mais c'est un côté très personnel de ma dynamique.
- Speaker #1
Mais qui va toucher toutes tes sphères de ta vie.
- Speaker #0
Qui va toucher toutes mes sphères. Ça m'amène... une excellente préparation en vue du lancement du podcast fin août, début septembre. Donc ça, mon podcast, c'est quelque chose de gros pour moi. Je le vois, je le file, j'ai hâte d'être dans cette interaction-là. C'est toute la poursuite de mon déploiement de développement d'affaires. Et dans le fond, je suis en préparation aussi pour le lancement de mon fonds d'investissement. Donc, c'est une nouvelle. J'ai des partenaires financiers, j'ai une nouvelle structure, le lancement, l'inscription avec l'Autorité des marchés financiers. C'est cool. Donc, ce projet-là, c'est un projet de sourdine qui n'est pas que les gens ne connaissent pas, mais ça me demande énormément d'efforts d'investissement en temps.
- Speaker #1
Parce que c'est dans l'ombre un peu. C'est très dans l'ombre. Les gens vont s'en rendre davantage.
- Speaker #0
Parce que c'était un rêve. est devenue aujourd'hui une réalité. C'est un objectif.
- Speaker #1
Si vous sauriez tout le travail, j'ai accompagné Brigitte justement à travers ça cette année, si vous sauriez tous les efforts, le travail, les recherches, tout ce qu'elle a fait pour mettre ça à jour, c'est incroyable. Bravo, c'est inspirant au bout. Ça va être une très belle année, une belle deuxième année dans le VIP, dans le Mastermind avec toi, parce que tes objectifs, c'est quand on a confiance, quand on est connecté, quand on est solide, quand on est bien entouré, en ce moment, c'est sky's the limit. Le mot de Brigitte, hashtag unstoppable.
- Speaker #0
Unstoppable,
- Speaker #1
yes. Hey, good job.
- Speaker #0
Yes.
- Speaker #1
Ça a été un plaisir de te recevoir à l'un d'autres podcasts, ma belle Brigitte. Puis au final, où est-ce que les gens peuvent te découvrir ?
- Speaker #0
Bien, dans le fond, ils me découvrent sur ma page Facebook, sur le Grand Reset. Je vais aussi, avec le podcast, avoir ma chaîne YouTube.
- Speaker #1
Fait qu'on retient tout ça, là. Oui. Ça s'en vient.
- Speaker #0
Et le podcast Investir Like a Pro.
- Speaker #1
Ça va être écœurant. Oui. Merci, Brigitte.
- Speaker #0
Merci à toi.