- Speaker #0
Bienvenue dans Infirmiers Expats, le podcast qui te plonge au cœur de l'expatriation en Suisse dans le domaine des métiers de la santé. Que tu sois infirmier, sage-femme, infirmier anesthésiste, instrumentiste ou même manipulateur radio, ce podcast est fait pour toi. Ici, je partage des retours d'expérience, des conseils pratiques et des astuces pour réussir ta carrière en Suisse, que ce soit pour trouver un poste ou pour t'adapter à un nouveau cadre de travail. Je m'appelle Ornella, je suis infirmière de formation et fondatrice d'Infirmiers Expats en Suisse. Aujourd'hui... Mon objectif est de t'accompagner dans ton parcours d'expatriation en te proposant des opportunités d'emploi, des coachings personnalisés pour te constituer un dossier de postulation solide et en résumé, te faciliter la vie dans cette belle aventure. Si tu es à la recherche d'un poste ou que tu souhaites te préparer au mieux, n'hésite pas à consulter mon site internet pour plus d'infos. Bonne écoute et bienvenue dans l'Aventure Suisse avec moi. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Yassine, technicien en radiologie médicale, plus connue sous le nom de... TRM ou Manip Radio. Ensemble, on va plonger dans son parcours d'installation en Suisse et découvrir les spécificités de son métier, souvent méconnu. Au fil de notre conversation, Yassine va nous partager son expérience, ses motivations pour avoir choisi la Suisse et les défis qu'il a rencontrés en tant que TRM. Si tu es curieux de connaître ce métier fascinant ou que tu envisages toi-même de franchir le pas pour t'installer en Suisse, cet épisode est pour toi. Installe-toi confortablement et bonne écoute. Yassine, bonjour et merci de prendre le micro aujourd'hui pour nous partager ton expérience de TRM. technicien radiologie médicale en Suisse. Avec plaisir. C'est vrai qu'il y a des expatriés dans tous les domaines de la santé et je trouvais ça intéressant de varier en termes de profession et surtout d'en apprendre un peu plus sur la profession de TRM que je ne connaissais pas pour être honnête. À nous aider aux soins intensifs d'aller le patient pour mettre la plaque. Autrement, c'était tout. Autant être honnête. L'idée, ce serait que tu nous partages un petit peu ton expérience. Donc TRM, tes études et autres, et puis surtout ton expatriation en Suisse. Alors pour en revenir au début, est-ce que tu pourrais te présenter en quelques mots, nous dire un peu plus d'où est-ce que tu viens ?
- Speaker #1
Oui, alors je m'appelle Yassine, je viens de Toulouse en France, puis j'ai 27 ans, je suis TRM, donc technicien en radiologie médicale depuis un peu plus de deux ans maintenant.
- Speaker #0
D'accord, très bien. Et du coup tu connaissais déjà le métier de TRM, comment t'es tombé en fait là-dedans ?
- Speaker #1
Alors moi à la base j'ai un diplôme en génie chimique. Je suis en bachelor en commun, ça n'a rien à voir. J'ai découvert le métier un petit peu par hasard. C'était grâce à ma maman qui était secrétaire en radiologie médicale. J'ai fait une journée d'observation. Puis en fait, vu que j'aime beaucoup la photographie, les nouvelles technologies, j'ai tout de suite accroché avec le métier.
- Speaker #0
Ok, génial.
- Speaker #1
J'ai décidé de me réorienter et de faire le bachelor pour être théâtre.
- Speaker #0
Donc c'est combien d'années en fait ?
- Speaker #1
C'est trois ans après le bac.
- Speaker #0
Ok, trois ans après le baccalauréat et durant ces trois ans. Comment se passe la formation ?
- Speaker #1
Alors la formation, il y a une moitié théorie, moitié pratique.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Donc, je ne sais même plus exactement, mais en tout cas, on fait moitié stage et puis moitié théorie. Puis il y a beaucoup de physique, beaucoup d'anatomie, et puis on fait des stages, on se fait infirmer en première année. Et puis ensuite, on commence les stages en imagerie. Dès la fin de la première année.
- Speaker #0
D'accord. Et du coup, ça ne t'a tout de suite plus ou bien finalement ?
- Speaker #1
Au début, j'avais les stages d'ancien infirmier. Puis je me posais la question si je voulais être infirmier ou TRM justement. Oui. C'était un peu le fait.
- Speaker #0
D'accord,
- Speaker #1
le gros dilemme. Puis après, j'ai commencé les stages en imagerie. Puis là, je suis accroché. Puis j'étais sûr de mon choix.
- Speaker #0
D'accord. Ok, très bien. Et donc du coup, après être diplômé, comment ça s'est passé ? Comment la Suisse est apparue en fait dans ton projet professionnel ou ton projet de vie de manière plus globale ?
- Speaker #1
Ma soeur s'est expatriée en Suisse il y a 8 ans maintenant, puis en fait je venais lui rendre visite assez souvent, et puis le pays m'a toujours beaucoup attiré, puis en fait j'avais toujours cette idée en fait de venir faire carrière ici moi aussi, et puis en fait de par mes petites expériences en France, j'étais déjà quand même en cadre de reconnaissance et de bien-être personnel, et puis en fait je me suis dit pourquoi pas la Suisse, parce que j'en ai vu.
- Speaker #0
Et puis rejoindre ta soeur aussi, je pense que le fait d'avoir... Une attache, en fait, là, familiale. C'est aussi un restaurant, oui. Ouais, non, clairement.
- Speaker #1
C'est un restaurant où on connaît quelqu'un.
- Speaker #0
Clairement. Et donc, du coup, à partir de ce moment-là, donc tu te dis, je veux travailler en Suisse, comment tu t'organises ? Comment ça se passe ?
- Speaker #1
Alors déjà, j'ai organisé, j'ai rassemblé tous mes documents que j'avais à ma portée. Puis j'avoue qu'il y en avait beaucoup parce qu'on me demande beaucoup de choses. Ouais.
- Speaker #0
Tu peux nous en dire plus, du coup, en termes de documents. Ouais, mais en fait,
- Speaker #1
bon, déjà, les diplômes, tout ça, les petits cas de travail, moi, j'en avais pas dans ce que je sors. de l'école, ils nous demandent beaucoup de documents administratifs. Moi j'avais tout rassemblé et puis j'avais demandé de m'aider dans les démarches. J'avais un fiduciaire qui m'aidait, qui a assurance des marges d'emploi et des impôts aussi.
- Speaker #0
Ok très bien et puis est-ce que tu peux nous en dire plus ? D'accord, très bien. De faire appel à un fiduciaire, ça t'a vraiment facilité en termes de débit de service ?
- Speaker #1
Oui, il m'a aidé un petit peu sur ce que je devais faire et c'était mieux pour moi. D'accord. D'accord, mes besoins.
- Speaker #0
Ok, donc je tiens à préciser quand même que c'est une prestation. Oui,
- Speaker #1
tout à fait.
- Speaker #0
Voilà, c'est une prestation payante. D'accord, ok, très bien. Donc finalement, tu as tiré bénéfice de faire appel à un fiduciaire. Et puis après, comment ça se passe ? Du coup, une fois que tu réunis tous ces documents-là, tu commences à postuler ?
- Speaker #1
Oui, après tu commences à postuler, puis ça va très vite après.
- Speaker #0
Tu l'as trouvé rapidement ?
- Speaker #1
Oui, à la fois, moi, j'avais fait un stage, fait un étude ici. Ah,
- Speaker #0
d'accord.
- Speaker #1
J'ai intégré une clinique pour un poste juste après du même groupe.
- Speaker #0
D'accord. Mais alors, si on revient un petit peu en arrière, comment ça s'est passé du coup ? Tenir, en tout cas, pour effectuer un stage en Suisse, comment ça s'est passé ? Alors,
- Speaker #1
pour reprendre une place en stage en Suisse, c'était quelque chose.
- Speaker #0
Dis-nous tout, on veut tout savoir.
- Speaker #1
Parce que j'avais postulé, honnêtement, c'était un an à l'avance. un stage de troisième année donc le dernier stage d'accord d'une durée de combien de temps ? c'était dix semaines ok très bien et puis au début bah je comprenais pas trop pourquoi je voulais venir en Suisse mais pourquoi vous voulez faire vos stages ici j'étais là mais non en fait moi je voudrais avoir une expérience en Suisse et puis voir si ça vous plaît aussi pour parce que j'avais des a priori sur la Suisse et puis ça m'a permis de voir si ça me plaisait ou pas d'accord
- Speaker #0
Pour le coup,
- Speaker #1
ça m'a vraiment plu.
- Speaker #0
D'accord, ok, très bien. Après justement ce retour-là de l'établissement un peu sceptique, après avoir déposé en fait ta candidature pour un stage, ils ont finalement accepté ?
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Après, je n'ai rien lâché parce que c'est vraiment un projet qui me tenait à cœur aussi.
- Speaker #0
D'accord, ouais. Donc, faire preuve de résilience, quoi.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Et du coup, après ça, est-ce que finalement, oui, tu t'es un petit peu battu finalement pour avoir cette place-là, pour faire ce stage-là ? Et tu penses au final que c'est vraiment, ça t'a permis de t'ouvrir les portes en fait pour obtenir un poste derrière ou pas ?
- Speaker #1
Alors sincèrement, je pense que ça m'a beaucoup aidé parce que j'avais déjà un pied dans le milieu professionnel en Suisse. Et puis j'étais déjà familier aux manières de faire en Suisse et puis aux conditions de travail du pays. Aussi aux attentes au niveau de notre métier.
- Speaker #0
D'accord. Et en termes de, tu parles d'attente, tu parles de... d'habitude, tu parles de manière de travailler, comment ça se passe sur le terrain ?
- Speaker #1
Alors pour le coup, je dirais qu'en Suisse, la différence avec ce que j'ai pu voir avant, très axé précision et très axé patient, ça c'est super parce que du coup on prend vraiment le temps de s'occuper de notre patient.
- Speaker #0
Oui, mais tu peux nous donner un exemple concret peut-être ? Au quotidien ? Au quotidien,
- Speaker #1
une journée petite en fait on... On prend en charge une modalité, donc l'IRM, le scanner ou la radio, ça peut être plein de choses. Et puis en fait, on doit quand même être assez flexible. Par exemple, on peut commencer la journée à l'IRM, prendre passer quelqu'un à la radio et puis finir au scanner.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Mais après, les activités sont variées. On peut régler les paramètres des appareils, poser des voix veineuses, assister les médecins lors d'une test internationale, quand on fait vraiment...
- Speaker #0
C'est très varié. D'accord.
- Speaker #1
Donc les journées se ressemblent.
- Speaker #0
Oui, et ça doit être la course aussi. au milieu aussi ça doit courir aussi il y a quand même un beau rythme mais on a quand même je trouve qu'on a quand même de bonnes conditions de travail pour assurer ce rythme oui et puis pour en revenir encore en termes de de manière de travailler ou bien de voilà de façon enfin en termes d'approche aussi est-ce que t'as toi relevé quelque chose de différent quelque chose qui t'a surpris dans le bon comme dans le mauvais sens pas de différence enfin je sais pas tu parlais d'approche tout à l'heure en termes de patients ?
- Speaker #1
Alors oui, je dirais qu'on est quand même plus aux petits soins pour les patients.
- Speaker #0
Mais qu'est-ce que tu appelles aux petits soins ?
- Speaker #1
C'est-à-dire qu'on prend vraiment le temps de s'occuper d'eux et de leur confort. Moi, je pense que c'est important parce que du coup, s'ils sont bien installés et confortables pour l'examen, c'est un examen réussi. C'est fait dans les meilleures conditions. Oui, ça pour le coup, c'est quelque chose qui, je trouve, qui est primordial et qui… qui prime vraiment dans notre métier au quotidien.
- Speaker #0
Aujourd'hui, qu'est-ce qui te plaît le plus dans ton métier ?
- Speaker #1
Je dirais que c'est la diversité des patients, parce que j'ai des patients qui sont assez jeunes ou des patients qui sont des personnes âgées, c'est très varié. Et puis même si on a des journées très chargées, très stressantes, on doit quand même rester calme pour ne pas transmettre l'inquiétude aux patients. Et puis du coup, ce que j'aime le plus, c'est prendre le temps pour que le patient se sente à l'aise. que tout se passe bien.
- Speaker #0
Quelles sont les qualités pour toi, justement, que doit avoir un TRM ?
- Speaker #1
Alors, je dirais de l'organisation, de la rigueur. Et puis, il faut surtout, je pense, être serviable parce qu'on est quand même amené à travailler en équipe tout le temps, en fait. Oui. Et puis, du coup, la communication, l'entraide, c'est quand même des qualités qui sont... Je pense que c'est indispensable dans une équipe pour que ça roule.
- Speaker #0
C'est agréable. Je pense que dans le domaine aussi, par médical, oui, d'une part, mais aussi par les soignants, tant qu'infirmiers aussi.
- Speaker #1
Je pense que c'est valable pour tout corps de métier, mais je pense que c'est très important.
- Speaker #0
Mais du coup, après, en termes d'évolution professionnelle, qu'est-ce qu'on peut faire en plus ? Est-ce qu'il y a des spécialisations ? Est-ce qu'il y a des compétences ? supplémentaires que... Tu peux avoir des formations, en termes de formation également ?
- Speaker #1
Oui, oui, après les machines elles changent tout le temps, donc on est en perpétuelle formation, mais nous en tant que TRM, on peut être formé à l'ultrason, puis à la pose de peakline sous ultrason, ce qui est geste interventionnel, donc c'est assez varié.
- Speaker #0
Ça c'est quelque chose qui te plairait ?
- Speaker #1
C'est quelque chose qui m'intéresserait beaucoup, après je sais que ça se fait seulement au CHUV, donc... à l'hôpital universitaire. Mais oui, ça peut être sympa.
- Speaker #0
Alors du coup, je sais que tu as été formé en lithotripsy. Tu peux nous en dire plus ?
- Speaker #1
Oui, alors je faisais la lithotripsy, donc sous ultrasons et puis sur radio aussi. Puis du coup, on devait trouver les reins avec l'échographie. Et puis après, du coup, on faisait l'intervention lithotripsy.
- Speaker #0
D'accord. Est-ce que tu pourrais nous expliquer en détail en quoi ça consiste pour quelqu'un de complètement novice et pas du domaine ?
- Speaker #1
Alors du coup on place le patient et on repère sous ultrasons le rat où il y a des calculs. Et puis ensuite on envoie des ondes pour casser ce calcul justement. Mais ils se repèrent du coup sous ultrasons.
- Speaker #0
D'accord. Ok. Non, c'est valorisant quand même en termes de formation. Oui, en fait,
- Speaker #1
c'est une très belle expérience. Après, moi, je n'ai pas eu de formation spécifique à l'ultrason. J'ai dû me former justement spécifiquement sur les reins. Et puis après, justement, c'est une formation qui m'intéresserait. Je sais qu'elle s'effectue au CHUV. Oui. Et c'est une formation plus poussée aussi, tout ce qui est échographie, donc d'application, et puis surtout des zones du corps. Bon, c'est en diagnostic, bien sûr, puisque le diagnostic est réservé aux radiologues.
- Speaker #0
Bien sûr.
- Speaker #1
C'est vrai que c'est de belles perspectives de carrière.
- Speaker #0
D'accord, donc en termes de choix de carrière, finalement, quand tu me parlais de ton parcours en disant que tu hésitais entre la formation de soins infirmiers et puis de TRM, finalement, ton choix, tu ne le regrettes pas à ce jour ? Et du coup, est-ce que tu donnerais comme conseil à quelqu'un qui, comme toi, voudrait travailler en Suisse ?
- Speaker #1
Bah déjà je lui dirais de pas hésiter, de foncer. Parce que je sais que le fait de s'expatrier, ça fait un peu peur, mais honnêtement ça vaut vraiment le coup. Après je parle pas d'argent, parce que oui, il y a des idées de la Suisse, où c'est de l'aldorado, mais c'est pas vraiment l'argent, c'est vraiment la qualité de vie. les conditions de travail, l'environnement, en général, pour explorer le pays.
- Speaker #0
Pensez à quelque chose. Mais au-delà de ça, à quelqu'un qui, comme toi, est TRM, je parle plus professionnellement parlant, quelle est la plus-value finalement pour toi à venir travailler en Suisse ?
- Speaker #1
Alors, je dirais la reconnaissance du travail déjà, parce que je trouve que... Donc, les TRM sont quand même assez reconnus en Suisse.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Et puis aussi, du coup, cette reconnaissance se fait également par le salaire. Oui. Après, le salaire, oui, si on compare avec d'autres pays... notamment la France, parce que je suis français. Oui, ça a brosé moins le coup.
- Speaker #0
D'accord, donc sans regret encore une fois. Non,
- Speaker #1
sans regret.
- Speaker #0
J'aimerais qu'on parle un petit peu d'expatriation, parce qu'aujourd'hui, j'aimerais justement savoir, toi, et avoir ton retour sur ton expatriation à ce jour. Où est-ce que tu en es ? Comment tu te sens ? Parce que c'est vrai qu'on a tendance à parler souvent au niveau professionnel, justement. quoi tu l'as et autres. Mais il y a tous les autres aspects auxquels on ne fait pas forcément notion. Une fois, après avoir eu le poste, oui, on est content, mais derrière, il y a la vie sociale. Il y a tous les à-côtés qui sont parfois durs et qui, des fois, à juste titre, découragent certains étrangers, certains expatriés à rentrer. Donc, moi, je voulais avoir ton avis là-dessus et te dire aujourd'hui comment tu te sens. Comment tu te sens par rapport à ton expatriation aujourd'hui ? Quel est ton retour là-dessus ?
- Speaker #1
Actuellement, je me sens super bien parce que j'ai mon réseau d'amis.
- Speaker #0
Tu as réussi à construire.
- Speaker #1
Exactement, j'ai réussi à construire et puis je suis épanoui professionnellement et socialement. Vraiment, je suis très content. Mais j'avoue qu'au début, c'était quand même assez difficile déjà de quitter ces habitudes. découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture. Et puis justement se recréer un nouveau réseau. J'ai quitté mes amis, ma famille, j'ai ma soeur ici, mes parents. Et j'avoue que ce n'était pas un passage évident. Je suis arrivé après le Covid, donc ce n'est pas la nouvelle. Oui,
- Speaker #0
bah vas-y !
- Speaker #1
Mais voilà, après c'est un choix de vie. Moi je ne le vois pas comme un sacrifice parce que c'est moi qui l'ai voulu. Je suis fier d'avoir quitté mon pays, mes habitudes pour découvrir autre chose.
- Speaker #0
Et comment, du coup, tu es arrivé à créer ce réseau, ce nouveau réseau, en tout cas, ces nouveaux amis, ces rencontres ? Est-ce que, du coup, ça t'a amené, en fait, finalement, à prendre sur toi ou peut-être sortir un peu plus, aller un peu plus vers l'autre ?
- Speaker #1
De base, moi, je suis quelqu'un d'assez sociable, mais j'avoue que c'est... Oui, je suis sorti avec une personne qui m'a présenté une autre personne. Et puis, en fait, d'ami à un ami, c'est comme ça qu'on se crée un réseau.
- Speaker #0
D'accord. OK.
- Speaker #1
C'est vrai que c'est assez drôle parce que, pour le coup, j'ai un ami qui connaît presque tous mes amis d'amis. Ouais. C'est un peu celui qui fait le réseau de tout le monde.
- Speaker #0
Ouais. Non, et puis, finalement, en résumé, c'est vraiment petit à petit.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. C'est petit à petit. Après, au début, ça prend aussi un petit peu de temps parce que c'est… les gens ont quand même leur réseau à eux. Ils sont à la vie de découverte et puis ouverts à rencontrer les gens, mais je veux dire, il faut quand même prendre le temps. Ça ne se fait pas en deux mois.
- Speaker #0
Donc, il faut être patient. Non, génial. Yassine, merci beaucoup d'avoir accepté. Ça me touche beaucoup. Et puis, je te souhaite encore plein d'expériences, plein de rencontres et vraiment tout de bon pour la suite.
- Speaker #1
Super.
- Speaker #0
Voilà, je suis arrivée à la fin de l'épisode. Merci de l'avoir écouté. Et s'il t'a plu, n'hésite pas à me le dire et me laisser un commentaire, ça fait toujours plaisir. À bientôt en Suisse !