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Rémi Bernier : 1er RPIMa, vivre l’exigence des forces spéciales de l’intérieur cover
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Inspirez : Le podcast qui vous révèle

Rémi Bernier : 1er RPIMa, vivre l’exigence des forces spéciales de l’intérieur

Rémi Bernier : 1er RPIMa, vivre l’exigence des forces spéciales de l’intérieur

1h24 |08/05/2025
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1h24 |08/05/2025
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Description

Quel est le prix d’une vie dédiée aux forces spéciales ?


Dans cet épisode d’Inspirez : Le podcast qui vous révèle, j’ai le privilège d’accueillir Rémi Bernier, ancien officier parachutiste de l'infanterie de marine et des forces spéciales, aujourd'hui auteur.


Pendant 30 ans, dont 21 passés au sein des forces spéciales, Rémi a servi la France sur les terrains les plus exigeants, où l’engagement, le courage et la rigueur sont une nécessité quotidienne.


Issu d’une famille versaillaise, il fait très tôt le choix de refuser le confort d’une reprise d’entreprise familiale pour suivre la voie de l’action et du devoir, au sein des troupes d’élite. Dans cet échange, il revient avec sincérité sur ces années d’intensité, de camaraderie, mais aussi de sacrifices personnels, souvent invisibles.


À 51 ans, il quitte l’uniforme pour se lancer dans une nouvelle aventure dans le transport maritime international, prouvant une fois de plus sa capacité à se réinventer face à l’inconnu.


Aujourd’hui, Rémi perpétue la mémoire de son unité à travers son livre consacré à l’histoire du 1er RPIMa, fruit de plusieurs mois de travail. Ce livre n'est pas seulement un hommage aux hommes qui ont servi dans ce régiment, mais aussi une invitation à découvrir les valeurs de dépassement de soi et d'engagement qui caractérisent ces soldats d'élite.


Pour retrouver son livre : https://www.mareuil-editions.com/product-page/histoire-du-1er-rpima


Si vous êtes en quête d'inspiration, cet épisode du podcast Inspirez : Le podcast qui vous révèle est fait pour vous. Rémi incarne une personnalité inspirante, et son parcours est un exemple de résilience et de détermination.


Retrouvez Rémi sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/rémi-bernier-46326552/


Retrouvez la biographie de notre invité et l'ensemble des personnalités de notre podcast sur notre site : https://www.inspirez.co
Pour plus d'exclusivité rendez-vous sur notre compte Instagram : https://www.instagram.com/fabienbenede/

Le podcast français qui vous révèle l’histoire de personnalités inspirantes. ✨


Ils sont chefs d’entreprise, sportifs de haut niveau, coachs, auteurs ou encore philosophes, nos invités prennent le temps de retracer leur parcours de vie autour d'une conversation avec Fabien Bénédé, lui-même chef d'entreprise depuis plus de 10 ans.


Des récits captivants et édifiants qui ont pour but d'apporter une dose quotidienne de motivation et d'inspiration pour tous ceux qui ont la volonté et l’ambition de s’accomplir.  


Dans chaque épisode, nos invités vous transportent dans leur passé, leur présent et leurs projets futurs, vous ouvrant ainsi les portes sur des parcours entrepreneuriaux, des carrières sportives, des philosophies de vie et des passions qui les animent.


Un podcast inspirant, qui vous offre également de précieux conseils et des témoignages en matière de développement personnel, d'entrepreneuriat, de dépassement de soi et de développement de carrière. Chaque épisode est une invitation à explorer des histoires de réussite et des leçons de vie qui peuvent transformer votre propre parcours.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Dans ce nouvel épisode du podcast Inspiré, j'ai le plaisir d'accueillir Rémi Bernier, ancien officier parachutiste de l'infanterie de marine et des forces spéciales, qui est aujourd'hui auteur. Rémi a consacré 30 années de sa vie à l'armée, dont 21 au sein des forces spéciales. Officier du 1er RPIMA, régiment d'élite basé à Bayonne, Il a participé à des opérations d'envergure à travers le monde. A 51 ans, Rémi entame une reconversion dans le transport maritime international en Afrique centrale. En 2022, il décide de raconter l'histoire du premier RPIMA dans un livre ambitieux et documenté, fruit de 29 mois de travail. Un hommage puissant à ce régiment d'exception et à ceux qui le servent. Je vous invite à écouter un extrait de notre conversation et je vous donne rendez-vous dans deux jours pour l'épisode au complet.

  • Speaker #1

    La question. Le primordial, c'est pourquoi le 1er climat est devenu une unité spéciale. Tout simplement, c'est parti en 1973, lorsque le général d'armée aérienne François Morin, qui est le chef d'état maveur des armées, s'aperçoit quand même qu'il lui manque dans sa panoplie, dans les forces dont il a hérité, et dont il est le patron, il manque une unité spéciale. Or, toutes ces unités spéciales avaient été dissoutes en 1962. 11e choc, enfin toutes ces... Et avec une connotation un peu séditieuse, un peu de barbouze. Donc ça, on avait passé les pompes et terminé. Entre temps, il y a eu quand même des amnisties. Les gens avaient été sortis de prison, mais les gens de l'OAS, notamment l'Organisation de l'Armée Secrète, tous ces gens-là avaient été peu à peu amnistiés. Mais voilà, il manque une unité spéciale. Et en 1973, il faut savoir, c'est quand même la guerre froide. Et début des actions de subversion, notamment de la partie soviétique, dans les précarés africains-français, en Afrique, mais aussi au Portugais. On a quand même l'Angola avec l'Unita. Il y a quand même des régions de l'Afrique qui sont menacées de subversion. Et donc, parallèlement... directeur des services secrets français, le comte Alexandre de Marenches, lui aussi il a peur du grand soir, grand soir communiste, et il se dit moi qu'est ce que je fais, je ne vais pas y répondre. Et donc les deux hommes, le chef d'état-major et le patron des services secrets signent un accord secret tous les deux et ils se disent allez on monte une unité qui sera militaire mais qui sera mise à la disposition des services secrets pour justement... pouvoir mener des actions clandestines, des actions de subversion, de contre-guérilla, tout simplement. Et cette unité a été désignée en 1974 comme étant le premier pays. Pourquoi ? Parce que le patron de la 11e division par la justice, le général Leborg, est un ancien lieutenant du 4e SAS de la Deuxième Guerre mondiale. Et lui, il sait où est le drapeau. Il sait où il est. Il sait où est Bayonne. Donc Bayonne, voilà. Je montais cette unité à Bayonne. Et puis c'est vrai que pour monter une unité clandestine, rien ne vaut une belle couverture. Pour les Bayonnais, c'est la sorte d'instruction comme un autre. Donc à l'intérieur, on y vira que du feu, tout simplement. Et ça s'est passé comme ça.

  • Speaker #2

    Merci pour ce cours d'histoire. Très bien pour retracer tout le parcours, mais c'est toujours important d'avoir tout le bien pour comprendre. Voilà, exactement. Et donc c'est à partir de ce moment-là qu'il crée le premier RPIMA tel qu'on le connaît aujourd'hui à partir de force spéciale. Si tu devais l'expliquer à des non-initiés, quelles sont les particularités du RPIMA, des forces spéciales ? Parce qu'on sait que c'est quelque chose de l'extérieur, maintenant grâce à ce livre on en sait un peu plus, mais de l'extérieur de très secret, de très confidentiel de par les hommes qui la composent, la façon de faire, les différents métiers et même les terrains d'action. Il y a des missions qui ont été...

  • Speaker #1

    La première fois dévoilée dans le livre. Exactement. Juste en présentant, la marque de fabrique, c'est d'être discret. Parce qu'on peut être secret, il y a une particularité, mais surtout, les opérations sont des opérations où le pouvoir politique qui ordonne la mission, qui donne la mission aux opérations spéciales, Il ne veut pas de publicité. La mission est en amont systématiquement secrète. Donc le montage. même parmi nos familles, personne n'est au courant de l'endroit où va avoir lieu l'opération. Ça c'est le premier point. Donc c'est vrai qu'il faut que les personnes soient formées, sélectionnées et c'est d'abord ce qui fait la différence avec les autres unités. D'accord ? Donc c'est bien faisable. Il faut bien comprendre que la particularité des forces spéciales c'est que le personnel est sélectionné en amont. Il est durement sélectionné. Il y a des tests, qui sont physiques, psychotechniques, psychologiques. Il faut avoir un profil qui correspond aux ABAC désignés par le colonel de l'opération sociale.

  • Speaker #2

    Et après,

  • Speaker #1

    il y a une formation. Là, je me permets de préciser que c'est un militaire du rang, un simple militaire du rang qui veut s'engager à 18 ans au premier climat, il faut savoir qu'il ne partira pas en opération avant Merci. entre deux et trois ans. Parce que la première année est sélective, on habille en kaki et en camouflet le civil qui sort de chez papa maman. Mais après il faut lui donner une spécialité et la spécialité en fonction de... vu les avancées technologiques actuelles, ça prend plus de temps qu'avant. Donc voilà on a des gens qui sont capables de... maintenant ils sont tous capables de... maîtriser des drones, mais des drones qui sont meurtriers, des zones de capteurs de renseignements, voilà, ça prend du temps. Mais aussi en informatique, il y a des gens qui sont capables de faire... Et puis les opérations d'influence, il y a des opérations donc du cyber, bien sûr, cyber défense, mais également l'action, il faut savoir être capable de mettre des mines, enfin connaître les mines, connaître le sabotage, la démolition. Il y en a certains qui sont garde du corps. extrêmement exigeant d'être garde du corps, garde du corps de très haute autorité, attention, c'est la garde du corps de vigile de la boîte de nuit, c'est vraiment la personne qui va... On a protégé le monsieur Karl Bildt, qui est quand même le haut représentant de l'ONU pendant la guerre de Bosnie-Herzégovine, Sarajevo, voilà, c'est quand même des personnalités, et surtout tous les généraux qui sont en situation délicate dans des territoires... qui sont où le conflit est difficile, on les protège systématiquement. Et c'est en général les commandos de Bayonne qui sont autour. Donc, en fait, cette formation est exigeante, mais elle est longue. Tout simplement. Un tireur de fusil de haute précision, ça met des années et des années à être performant, donc il faut le former. Tout simplement.

  • Speaker #2

    C'est la particularité d'avoir plusieurs métiers à l'un.

  • Speaker #1

    Exactement. Alors on dit c'est le couteau suisse, c'est la voilà. Mais la mallette à outils, oui, et le dent. Il y a plein de spécialités, donc comme tu le disais au début, effectivement, cette unité-là, elle offre un panel de spécialités qui est incroyable. On peut être aussi maître de chien, maître de chien, sino, voilà.

  • Speaker #2

    Mais du coup, ça permet d'être dans un théâtre d'opération très vaste et de pouvoir s'adapter à toute situation.

Description

Quel est le prix d’une vie dédiée aux forces spéciales ?


Dans cet épisode d’Inspirez : Le podcast qui vous révèle, j’ai le privilège d’accueillir Rémi Bernier, ancien officier parachutiste de l'infanterie de marine et des forces spéciales, aujourd'hui auteur.


Pendant 30 ans, dont 21 passés au sein des forces spéciales, Rémi a servi la France sur les terrains les plus exigeants, où l’engagement, le courage et la rigueur sont une nécessité quotidienne.


Issu d’une famille versaillaise, il fait très tôt le choix de refuser le confort d’une reprise d’entreprise familiale pour suivre la voie de l’action et du devoir, au sein des troupes d’élite. Dans cet échange, il revient avec sincérité sur ces années d’intensité, de camaraderie, mais aussi de sacrifices personnels, souvent invisibles.


À 51 ans, il quitte l’uniforme pour se lancer dans une nouvelle aventure dans le transport maritime international, prouvant une fois de plus sa capacité à se réinventer face à l’inconnu.


Aujourd’hui, Rémi perpétue la mémoire de son unité à travers son livre consacré à l’histoire du 1er RPIMa, fruit de plusieurs mois de travail. Ce livre n'est pas seulement un hommage aux hommes qui ont servi dans ce régiment, mais aussi une invitation à découvrir les valeurs de dépassement de soi et d'engagement qui caractérisent ces soldats d'élite.


Pour retrouver son livre : https://www.mareuil-editions.com/product-page/histoire-du-1er-rpima


Si vous êtes en quête d'inspiration, cet épisode du podcast Inspirez : Le podcast qui vous révèle est fait pour vous. Rémi incarne une personnalité inspirante, et son parcours est un exemple de résilience et de détermination.


Retrouvez Rémi sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/rémi-bernier-46326552/


Retrouvez la biographie de notre invité et l'ensemble des personnalités de notre podcast sur notre site : https://www.inspirez.co
Pour plus d'exclusivité rendez-vous sur notre compte Instagram : https://www.instagram.com/fabienbenede/

Le podcast français qui vous révèle l’histoire de personnalités inspirantes. ✨


Ils sont chefs d’entreprise, sportifs de haut niveau, coachs, auteurs ou encore philosophes, nos invités prennent le temps de retracer leur parcours de vie autour d'une conversation avec Fabien Bénédé, lui-même chef d'entreprise depuis plus de 10 ans.


Des récits captivants et édifiants qui ont pour but d'apporter une dose quotidienne de motivation et d'inspiration pour tous ceux qui ont la volonté et l’ambition de s’accomplir.  


Dans chaque épisode, nos invités vous transportent dans leur passé, leur présent et leurs projets futurs, vous ouvrant ainsi les portes sur des parcours entrepreneuriaux, des carrières sportives, des philosophies de vie et des passions qui les animent.


Un podcast inspirant, qui vous offre également de précieux conseils et des témoignages en matière de développement personnel, d'entrepreneuriat, de dépassement de soi et de développement de carrière. Chaque épisode est une invitation à explorer des histoires de réussite et des leçons de vie qui peuvent transformer votre propre parcours.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Dans ce nouvel épisode du podcast Inspiré, j'ai le plaisir d'accueillir Rémi Bernier, ancien officier parachutiste de l'infanterie de marine et des forces spéciales, qui est aujourd'hui auteur. Rémi a consacré 30 années de sa vie à l'armée, dont 21 au sein des forces spéciales. Officier du 1er RPIMA, régiment d'élite basé à Bayonne, Il a participé à des opérations d'envergure à travers le monde. A 51 ans, Rémi entame une reconversion dans le transport maritime international en Afrique centrale. En 2022, il décide de raconter l'histoire du premier RPIMA dans un livre ambitieux et documenté, fruit de 29 mois de travail. Un hommage puissant à ce régiment d'exception et à ceux qui le servent. Je vous invite à écouter un extrait de notre conversation et je vous donne rendez-vous dans deux jours pour l'épisode au complet.

  • Speaker #1

    La question. Le primordial, c'est pourquoi le 1er climat est devenu une unité spéciale. Tout simplement, c'est parti en 1973, lorsque le général d'armée aérienne François Morin, qui est le chef d'état maveur des armées, s'aperçoit quand même qu'il lui manque dans sa panoplie, dans les forces dont il a hérité, et dont il est le patron, il manque une unité spéciale. Or, toutes ces unités spéciales avaient été dissoutes en 1962. 11e choc, enfin toutes ces... Et avec une connotation un peu séditieuse, un peu de barbouze. Donc ça, on avait passé les pompes et terminé. Entre temps, il y a eu quand même des amnisties. Les gens avaient été sortis de prison, mais les gens de l'OAS, notamment l'Organisation de l'Armée Secrète, tous ces gens-là avaient été peu à peu amnistiés. Mais voilà, il manque une unité spéciale. Et en 1973, il faut savoir, c'est quand même la guerre froide. Et début des actions de subversion, notamment de la partie soviétique, dans les précarés africains-français, en Afrique, mais aussi au Portugais. On a quand même l'Angola avec l'Unita. Il y a quand même des régions de l'Afrique qui sont menacées de subversion. Et donc, parallèlement... directeur des services secrets français, le comte Alexandre de Marenches, lui aussi il a peur du grand soir, grand soir communiste, et il se dit moi qu'est ce que je fais, je ne vais pas y répondre. Et donc les deux hommes, le chef d'état-major et le patron des services secrets signent un accord secret tous les deux et ils se disent allez on monte une unité qui sera militaire mais qui sera mise à la disposition des services secrets pour justement... pouvoir mener des actions clandestines, des actions de subversion, de contre-guérilla, tout simplement. Et cette unité a été désignée en 1974 comme étant le premier pays. Pourquoi ? Parce que le patron de la 11e division par la justice, le général Leborg, est un ancien lieutenant du 4e SAS de la Deuxième Guerre mondiale. Et lui, il sait où est le drapeau. Il sait où il est. Il sait où est Bayonne. Donc Bayonne, voilà. Je montais cette unité à Bayonne. Et puis c'est vrai que pour monter une unité clandestine, rien ne vaut une belle couverture. Pour les Bayonnais, c'est la sorte d'instruction comme un autre. Donc à l'intérieur, on y vira que du feu, tout simplement. Et ça s'est passé comme ça.

  • Speaker #2

    Merci pour ce cours d'histoire. Très bien pour retracer tout le parcours, mais c'est toujours important d'avoir tout le bien pour comprendre. Voilà, exactement. Et donc c'est à partir de ce moment-là qu'il crée le premier RPIMA tel qu'on le connaît aujourd'hui à partir de force spéciale. Si tu devais l'expliquer à des non-initiés, quelles sont les particularités du RPIMA, des forces spéciales ? Parce qu'on sait que c'est quelque chose de l'extérieur, maintenant grâce à ce livre on en sait un peu plus, mais de l'extérieur de très secret, de très confidentiel de par les hommes qui la composent, la façon de faire, les différents métiers et même les terrains d'action. Il y a des missions qui ont été...

  • Speaker #1

    La première fois dévoilée dans le livre. Exactement. Juste en présentant, la marque de fabrique, c'est d'être discret. Parce qu'on peut être secret, il y a une particularité, mais surtout, les opérations sont des opérations où le pouvoir politique qui ordonne la mission, qui donne la mission aux opérations spéciales, Il ne veut pas de publicité. La mission est en amont systématiquement secrète. Donc le montage. même parmi nos familles, personne n'est au courant de l'endroit où va avoir lieu l'opération. Ça c'est le premier point. Donc c'est vrai qu'il faut que les personnes soient formées, sélectionnées et c'est d'abord ce qui fait la différence avec les autres unités. D'accord ? Donc c'est bien faisable. Il faut bien comprendre que la particularité des forces spéciales c'est que le personnel est sélectionné en amont. Il est durement sélectionné. Il y a des tests, qui sont physiques, psychotechniques, psychologiques. Il faut avoir un profil qui correspond aux ABAC désignés par le colonel de l'opération sociale.

  • Speaker #2

    Et après,

  • Speaker #1

    il y a une formation. Là, je me permets de préciser que c'est un militaire du rang, un simple militaire du rang qui veut s'engager à 18 ans au premier climat, il faut savoir qu'il ne partira pas en opération avant Merci. entre deux et trois ans. Parce que la première année est sélective, on habille en kaki et en camouflet le civil qui sort de chez papa maman. Mais après il faut lui donner une spécialité et la spécialité en fonction de... vu les avancées technologiques actuelles, ça prend plus de temps qu'avant. Donc voilà on a des gens qui sont capables de... maintenant ils sont tous capables de... maîtriser des drones, mais des drones qui sont meurtriers, des zones de capteurs de renseignements, voilà, ça prend du temps. Mais aussi en informatique, il y a des gens qui sont capables de faire... Et puis les opérations d'influence, il y a des opérations donc du cyber, bien sûr, cyber défense, mais également l'action, il faut savoir être capable de mettre des mines, enfin connaître les mines, connaître le sabotage, la démolition. Il y en a certains qui sont garde du corps. extrêmement exigeant d'être garde du corps, garde du corps de très haute autorité, attention, c'est la garde du corps de vigile de la boîte de nuit, c'est vraiment la personne qui va... On a protégé le monsieur Karl Bildt, qui est quand même le haut représentant de l'ONU pendant la guerre de Bosnie-Herzégovine, Sarajevo, voilà, c'est quand même des personnalités, et surtout tous les généraux qui sont en situation délicate dans des territoires... qui sont où le conflit est difficile, on les protège systématiquement. Et c'est en général les commandos de Bayonne qui sont autour. Donc, en fait, cette formation est exigeante, mais elle est longue. Tout simplement. Un tireur de fusil de haute précision, ça met des années et des années à être performant, donc il faut le former. Tout simplement.

  • Speaker #2

    C'est la particularité d'avoir plusieurs métiers à l'un.

  • Speaker #1

    Exactement. Alors on dit c'est le couteau suisse, c'est la voilà. Mais la mallette à outils, oui, et le dent. Il y a plein de spécialités, donc comme tu le disais au début, effectivement, cette unité-là, elle offre un panel de spécialités qui est incroyable. On peut être aussi maître de chien, maître de chien, sino, voilà.

  • Speaker #2

    Mais du coup, ça permet d'être dans un théâtre d'opération très vaste et de pouvoir s'adapter à toute situation.

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Quel est le prix d’une vie dédiée aux forces spéciales ?


Dans cet épisode d’Inspirez : Le podcast qui vous révèle, j’ai le privilège d’accueillir Rémi Bernier, ancien officier parachutiste de l'infanterie de marine et des forces spéciales, aujourd'hui auteur.


Pendant 30 ans, dont 21 passés au sein des forces spéciales, Rémi a servi la France sur les terrains les plus exigeants, où l’engagement, le courage et la rigueur sont une nécessité quotidienne.


Issu d’une famille versaillaise, il fait très tôt le choix de refuser le confort d’une reprise d’entreprise familiale pour suivre la voie de l’action et du devoir, au sein des troupes d’élite. Dans cet échange, il revient avec sincérité sur ces années d’intensité, de camaraderie, mais aussi de sacrifices personnels, souvent invisibles.


À 51 ans, il quitte l’uniforme pour se lancer dans une nouvelle aventure dans le transport maritime international, prouvant une fois de plus sa capacité à se réinventer face à l’inconnu.


Aujourd’hui, Rémi perpétue la mémoire de son unité à travers son livre consacré à l’histoire du 1er RPIMa, fruit de plusieurs mois de travail. Ce livre n'est pas seulement un hommage aux hommes qui ont servi dans ce régiment, mais aussi une invitation à découvrir les valeurs de dépassement de soi et d'engagement qui caractérisent ces soldats d'élite.


Pour retrouver son livre : https://www.mareuil-editions.com/product-page/histoire-du-1er-rpima


Si vous êtes en quête d'inspiration, cet épisode du podcast Inspirez : Le podcast qui vous révèle est fait pour vous. Rémi incarne une personnalité inspirante, et son parcours est un exemple de résilience et de détermination.


Retrouvez Rémi sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/rémi-bernier-46326552/


Retrouvez la biographie de notre invité et l'ensemble des personnalités de notre podcast sur notre site : https://www.inspirez.co
Pour plus d'exclusivité rendez-vous sur notre compte Instagram : https://www.instagram.com/fabienbenede/

Le podcast français qui vous révèle l’histoire de personnalités inspirantes. ✨


Ils sont chefs d’entreprise, sportifs de haut niveau, coachs, auteurs ou encore philosophes, nos invités prennent le temps de retracer leur parcours de vie autour d'une conversation avec Fabien Bénédé, lui-même chef d'entreprise depuis plus de 10 ans.


Des récits captivants et édifiants qui ont pour but d'apporter une dose quotidienne de motivation et d'inspiration pour tous ceux qui ont la volonté et l’ambition de s’accomplir.  


Dans chaque épisode, nos invités vous transportent dans leur passé, leur présent et leurs projets futurs, vous ouvrant ainsi les portes sur des parcours entrepreneuriaux, des carrières sportives, des philosophies de vie et des passions qui les animent.


Un podcast inspirant, qui vous offre également de précieux conseils et des témoignages en matière de développement personnel, d'entrepreneuriat, de dépassement de soi et de développement de carrière. Chaque épisode est une invitation à explorer des histoires de réussite et des leçons de vie qui peuvent transformer votre propre parcours.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Dans ce nouvel épisode du podcast Inspiré, j'ai le plaisir d'accueillir Rémi Bernier, ancien officier parachutiste de l'infanterie de marine et des forces spéciales, qui est aujourd'hui auteur. Rémi a consacré 30 années de sa vie à l'armée, dont 21 au sein des forces spéciales. Officier du 1er RPIMA, régiment d'élite basé à Bayonne, Il a participé à des opérations d'envergure à travers le monde. A 51 ans, Rémi entame une reconversion dans le transport maritime international en Afrique centrale. En 2022, il décide de raconter l'histoire du premier RPIMA dans un livre ambitieux et documenté, fruit de 29 mois de travail. Un hommage puissant à ce régiment d'exception et à ceux qui le servent. Je vous invite à écouter un extrait de notre conversation et je vous donne rendez-vous dans deux jours pour l'épisode au complet.

  • Speaker #1

    La question. Le primordial, c'est pourquoi le 1er climat est devenu une unité spéciale. Tout simplement, c'est parti en 1973, lorsque le général d'armée aérienne François Morin, qui est le chef d'état maveur des armées, s'aperçoit quand même qu'il lui manque dans sa panoplie, dans les forces dont il a hérité, et dont il est le patron, il manque une unité spéciale. Or, toutes ces unités spéciales avaient été dissoutes en 1962. 11e choc, enfin toutes ces... Et avec une connotation un peu séditieuse, un peu de barbouze. Donc ça, on avait passé les pompes et terminé. Entre temps, il y a eu quand même des amnisties. Les gens avaient été sortis de prison, mais les gens de l'OAS, notamment l'Organisation de l'Armée Secrète, tous ces gens-là avaient été peu à peu amnistiés. Mais voilà, il manque une unité spéciale. Et en 1973, il faut savoir, c'est quand même la guerre froide. Et début des actions de subversion, notamment de la partie soviétique, dans les précarés africains-français, en Afrique, mais aussi au Portugais. On a quand même l'Angola avec l'Unita. Il y a quand même des régions de l'Afrique qui sont menacées de subversion. Et donc, parallèlement... directeur des services secrets français, le comte Alexandre de Marenches, lui aussi il a peur du grand soir, grand soir communiste, et il se dit moi qu'est ce que je fais, je ne vais pas y répondre. Et donc les deux hommes, le chef d'état-major et le patron des services secrets signent un accord secret tous les deux et ils se disent allez on monte une unité qui sera militaire mais qui sera mise à la disposition des services secrets pour justement... pouvoir mener des actions clandestines, des actions de subversion, de contre-guérilla, tout simplement. Et cette unité a été désignée en 1974 comme étant le premier pays. Pourquoi ? Parce que le patron de la 11e division par la justice, le général Leborg, est un ancien lieutenant du 4e SAS de la Deuxième Guerre mondiale. Et lui, il sait où est le drapeau. Il sait où il est. Il sait où est Bayonne. Donc Bayonne, voilà. Je montais cette unité à Bayonne. Et puis c'est vrai que pour monter une unité clandestine, rien ne vaut une belle couverture. Pour les Bayonnais, c'est la sorte d'instruction comme un autre. Donc à l'intérieur, on y vira que du feu, tout simplement. Et ça s'est passé comme ça.

  • Speaker #2

    Merci pour ce cours d'histoire. Très bien pour retracer tout le parcours, mais c'est toujours important d'avoir tout le bien pour comprendre. Voilà, exactement. Et donc c'est à partir de ce moment-là qu'il crée le premier RPIMA tel qu'on le connaît aujourd'hui à partir de force spéciale. Si tu devais l'expliquer à des non-initiés, quelles sont les particularités du RPIMA, des forces spéciales ? Parce qu'on sait que c'est quelque chose de l'extérieur, maintenant grâce à ce livre on en sait un peu plus, mais de l'extérieur de très secret, de très confidentiel de par les hommes qui la composent, la façon de faire, les différents métiers et même les terrains d'action. Il y a des missions qui ont été...

  • Speaker #1

    La première fois dévoilée dans le livre. Exactement. Juste en présentant, la marque de fabrique, c'est d'être discret. Parce qu'on peut être secret, il y a une particularité, mais surtout, les opérations sont des opérations où le pouvoir politique qui ordonne la mission, qui donne la mission aux opérations spéciales, Il ne veut pas de publicité. La mission est en amont systématiquement secrète. Donc le montage. même parmi nos familles, personne n'est au courant de l'endroit où va avoir lieu l'opération. Ça c'est le premier point. Donc c'est vrai qu'il faut que les personnes soient formées, sélectionnées et c'est d'abord ce qui fait la différence avec les autres unités. D'accord ? Donc c'est bien faisable. Il faut bien comprendre que la particularité des forces spéciales c'est que le personnel est sélectionné en amont. Il est durement sélectionné. Il y a des tests, qui sont physiques, psychotechniques, psychologiques. Il faut avoir un profil qui correspond aux ABAC désignés par le colonel de l'opération sociale.

  • Speaker #2

    Et après,

  • Speaker #1

    il y a une formation. Là, je me permets de préciser que c'est un militaire du rang, un simple militaire du rang qui veut s'engager à 18 ans au premier climat, il faut savoir qu'il ne partira pas en opération avant Merci. entre deux et trois ans. Parce que la première année est sélective, on habille en kaki et en camouflet le civil qui sort de chez papa maman. Mais après il faut lui donner une spécialité et la spécialité en fonction de... vu les avancées technologiques actuelles, ça prend plus de temps qu'avant. Donc voilà on a des gens qui sont capables de... maintenant ils sont tous capables de... maîtriser des drones, mais des drones qui sont meurtriers, des zones de capteurs de renseignements, voilà, ça prend du temps. Mais aussi en informatique, il y a des gens qui sont capables de faire... Et puis les opérations d'influence, il y a des opérations donc du cyber, bien sûr, cyber défense, mais également l'action, il faut savoir être capable de mettre des mines, enfin connaître les mines, connaître le sabotage, la démolition. Il y en a certains qui sont garde du corps. extrêmement exigeant d'être garde du corps, garde du corps de très haute autorité, attention, c'est la garde du corps de vigile de la boîte de nuit, c'est vraiment la personne qui va... On a protégé le monsieur Karl Bildt, qui est quand même le haut représentant de l'ONU pendant la guerre de Bosnie-Herzégovine, Sarajevo, voilà, c'est quand même des personnalités, et surtout tous les généraux qui sont en situation délicate dans des territoires... qui sont où le conflit est difficile, on les protège systématiquement. Et c'est en général les commandos de Bayonne qui sont autour. Donc, en fait, cette formation est exigeante, mais elle est longue. Tout simplement. Un tireur de fusil de haute précision, ça met des années et des années à être performant, donc il faut le former. Tout simplement.

  • Speaker #2

    C'est la particularité d'avoir plusieurs métiers à l'un.

  • Speaker #1

    Exactement. Alors on dit c'est le couteau suisse, c'est la voilà. Mais la mallette à outils, oui, et le dent. Il y a plein de spécialités, donc comme tu le disais au début, effectivement, cette unité-là, elle offre un panel de spécialités qui est incroyable. On peut être aussi maître de chien, maître de chien, sino, voilà.

  • Speaker #2

    Mais du coup, ça permet d'être dans un théâtre d'opération très vaste et de pouvoir s'adapter à toute situation.

Description

Quel est le prix d’une vie dédiée aux forces spéciales ?


Dans cet épisode d’Inspirez : Le podcast qui vous révèle, j’ai le privilège d’accueillir Rémi Bernier, ancien officier parachutiste de l'infanterie de marine et des forces spéciales, aujourd'hui auteur.


Pendant 30 ans, dont 21 passés au sein des forces spéciales, Rémi a servi la France sur les terrains les plus exigeants, où l’engagement, le courage et la rigueur sont une nécessité quotidienne.


Issu d’une famille versaillaise, il fait très tôt le choix de refuser le confort d’une reprise d’entreprise familiale pour suivre la voie de l’action et du devoir, au sein des troupes d’élite. Dans cet échange, il revient avec sincérité sur ces années d’intensité, de camaraderie, mais aussi de sacrifices personnels, souvent invisibles.


À 51 ans, il quitte l’uniforme pour se lancer dans une nouvelle aventure dans le transport maritime international, prouvant une fois de plus sa capacité à se réinventer face à l’inconnu.


Aujourd’hui, Rémi perpétue la mémoire de son unité à travers son livre consacré à l’histoire du 1er RPIMa, fruit de plusieurs mois de travail. Ce livre n'est pas seulement un hommage aux hommes qui ont servi dans ce régiment, mais aussi une invitation à découvrir les valeurs de dépassement de soi et d'engagement qui caractérisent ces soldats d'élite.


Pour retrouver son livre : https://www.mareuil-editions.com/product-page/histoire-du-1er-rpima


Si vous êtes en quête d'inspiration, cet épisode du podcast Inspirez : Le podcast qui vous révèle est fait pour vous. Rémi incarne une personnalité inspirante, et son parcours est un exemple de résilience et de détermination.


Retrouvez Rémi sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/rémi-bernier-46326552/


Retrouvez la biographie de notre invité et l'ensemble des personnalités de notre podcast sur notre site : https://www.inspirez.co
Pour plus d'exclusivité rendez-vous sur notre compte Instagram : https://www.instagram.com/fabienbenede/

Le podcast français qui vous révèle l’histoire de personnalités inspirantes. ✨


Ils sont chefs d’entreprise, sportifs de haut niveau, coachs, auteurs ou encore philosophes, nos invités prennent le temps de retracer leur parcours de vie autour d'une conversation avec Fabien Bénédé, lui-même chef d'entreprise depuis plus de 10 ans.


Des récits captivants et édifiants qui ont pour but d'apporter une dose quotidienne de motivation et d'inspiration pour tous ceux qui ont la volonté et l’ambition de s’accomplir.  


Dans chaque épisode, nos invités vous transportent dans leur passé, leur présent et leurs projets futurs, vous ouvrant ainsi les portes sur des parcours entrepreneuriaux, des carrières sportives, des philosophies de vie et des passions qui les animent.


Un podcast inspirant, qui vous offre également de précieux conseils et des témoignages en matière de développement personnel, d'entrepreneuriat, de dépassement de soi et de développement de carrière. Chaque épisode est une invitation à explorer des histoires de réussite et des leçons de vie qui peuvent transformer votre propre parcours.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Dans ce nouvel épisode du podcast Inspiré, j'ai le plaisir d'accueillir Rémi Bernier, ancien officier parachutiste de l'infanterie de marine et des forces spéciales, qui est aujourd'hui auteur. Rémi a consacré 30 années de sa vie à l'armée, dont 21 au sein des forces spéciales. Officier du 1er RPIMA, régiment d'élite basé à Bayonne, Il a participé à des opérations d'envergure à travers le monde. A 51 ans, Rémi entame une reconversion dans le transport maritime international en Afrique centrale. En 2022, il décide de raconter l'histoire du premier RPIMA dans un livre ambitieux et documenté, fruit de 29 mois de travail. Un hommage puissant à ce régiment d'exception et à ceux qui le servent. Je vous invite à écouter un extrait de notre conversation et je vous donne rendez-vous dans deux jours pour l'épisode au complet.

  • Speaker #1

    La question. Le primordial, c'est pourquoi le 1er climat est devenu une unité spéciale. Tout simplement, c'est parti en 1973, lorsque le général d'armée aérienne François Morin, qui est le chef d'état maveur des armées, s'aperçoit quand même qu'il lui manque dans sa panoplie, dans les forces dont il a hérité, et dont il est le patron, il manque une unité spéciale. Or, toutes ces unités spéciales avaient été dissoutes en 1962. 11e choc, enfin toutes ces... Et avec une connotation un peu séditieuse, un peu de barbouze. Donc ça, on avait passé les pompes et terminé. Entre temps, il y a eu quand même des amnisties. Les gens avaient été sortis de prison, mais les gens de l'OAS, notamment l'Organisation de l'Armée Secrète, tous ces gens-là avaient été peu à peu amnistiés. Mais voilà, il manque une unité spéciale. Et en 1973, il faut savoir, c'est quand même la guerre froide. Et début des actions de subversion, notamment de la partie soviétique, dans les précarés africains-français, en Afrique, mais aussi au Portugais. On a quand même l'Angola avec l'Unita. Il y a quand même des régions de l'Afrique qui sont menacées de subversion. Et donc, parallèlement... directeur des services secrets français, le comte Alexandre de Marenches, lui aussi il a peur du grand soir, grand soir communiste, et il se dit moi qu'est ce que je fais, je ne vais pas y répondre. Et donc les deux hommes, le chef d'état-major et le patron des services secrets signent un accord secret tous les deux et ils se disent allez on monte une unité qui sera militaire mais qui sera mise à la disposition des services secrets pour justement... pouvoir mener des actions clandestines, des actions de subversion, de contre-guérilla, tout simplement. Et cette unité a été désignée en 1974 comme étant le premier pays. Pourquoi ? Parce que le patron de la 11e division par la justice, le général Leborg, est un ancien lieutenant du 4e SAS de la Deuxième Guerre mondiale. Et lui, il sait où est le drapeau. Il sait où il est. Il sait où est Bayonne. Donc Bayonne, voilà. Je montais cette unité à Bayonne. Et puis c'est vrai que pour monter une unité clandestine, rien ne vaut une belle couverture. Pour les Bayonnais, c'est la sorte d'instruction comme un autre. Donc à l'intérieur, on y vira que du feu, tout simplement. Et ça s'est passé comme ça.

  • Speaker #2

    Merci pour ce cours d'histoire. Très bien pour retracer tout le parcours, mais c'est toujours important d'avoir tout le bien pour comprendre. Voilà, exactement. Et donc c'est à partir de ce moment-là qu'il crée le premier RPIMA tel qu'on le connaît aujourd'hui à partir de force spéciale. Si tu devais l'expliquer à des non-initiés, quelles sont les particularités du RPIMA, des forces spéciales ? Parce qu'on sait que c'est quelque chose de l'extérieur, maintenant grâce à ce livre on en sait un peu plus, mais de l'extérieur de très secret, de très confidentiel de par les hommes qui la composent, la façon de faire, les différents métiers et même les terrains d'action. Il y a des missions qui ont été...

  • Speaker #1

    La première fois dévoilée dans le livre. Exactement. Juste en présentant, la marque de fabrique, c'est d'être discret. Parce qu'on peut être secret, il y a une particularité, mais surtout, les opérations sont des opérations où le pouvoir politique qui ordonne la mission, qui donne la mission aux opérations spéciales, Il ne veut pas de publicité. La mission est en amont systématiquement secrète. Donc le montage. même parmi nos familles, personne n'est au courant de l'endroit où va avoir lieu l'opération. Ça c'est le premier point. Donc c'est vrai qu'il faut que les personnes soient formées, sélectionnées et c'est d'abord ce qui fait la différence avec les autres unités. D'accord ? Donc c'est bien faisable. Il faut bien comprendre que la particularité des forces spéciales c'est que le personnel est sélectionné en amont. Il est durement sélectionné. Il y a des tests, qui sont physiques, psychotechniques, psychologiques. Il faut avoir un profil qui correspond aux ABAC désignés par le colonel de l'opération sociale.

  • Speaker #2

    Et après,

  • Speaker #1

    il y a une formation. Là, je me permets de préciser que c'est un militaire du rang, un simple militaire du rang qui veut s'engager à 18 ans au premier climat, il faut savoir qu'il ne partira pas en opération avant Merci. entre deux et trois ans. Parce que la première année est sélective, on habille en kaki et en camouflet le civil qui sort de chez papa maman. Mais après il faut lui donner une spécialité et la spécialité en fonction de... vu les avancées technologiques actuelles, ça prend plus de temps qu'avant. Donc voilà on a des gens qui sont capables de... maintenant ils sont tous capables de... maîtriser des drones, mais des drones qui sont meurtriers, des zones de capteurs de renseignements, voilà, ça prend du temps. Mais aussi en informatique, il y a des gens qui sont capables de faire... Et puis les opérations d'influence, il y a des opérations donc du cyber, bien sûr, cyber défense, mais également l'action, il faut savoir être capable de mettre des mines, enfin connaître les mines, connaître le sabotage, la démolition. Il y en a certains qui sont garde du corps. extrêmement exigeant d'être garde du corps, garde du corps de très haute autorité, attention, c'est la garde du corps de vigile de la boîte de nuit, c'est vraiment la personne qui va... On a protégé le monsieur Karl Bildt, qui est quand même le haut représentant de l'ONU pendant la guerre de Bosnie-Herzégovine, Sarajevo, voilà, c'est quand même des personnalités, et surtout tous les généraux qui sont en situation délicate dans des territoires... qui sont où le conflit est difficile, on les protège systématiquement. Et c'est en général les commandos de Bayonne qui sont autour. Donc, en fait, cette formation est exigeante, mais elle est longue. Tout simplement. Un tireur de fusil de haute précision, ça met des années et des années à être performant, donc il faut le former. Tout simplement.

  • Speaker #2

    C'est la particularité d'avoir plusieurs métiers à l'un.

  • Speaker #1

    Exactement. Alors on dit c'est le couteau suisse, c'est la voilà. Mais la mallette à outils, oui, et le dent. Il y a plein de spécialités, donc comme tu le disais au début, effectivement, cette unité-là, elle offre un panel de spécialités qui est incroyable. On peut être aussi maître de chien, maître de chien, sino, voilà.

  • Speaker #2

    Mais du coup, ça permet d'être dans un théâtre d'opération très vaste et de pouvoir s'adapter à toute situation.

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