Speaker #0Salut à toi, je m'appelle Benjamin et bienvenue sur l'instant vertical, un podcast qui te parle d'éveil, de réalisation, de spiritualité, qui remet de l'absolu dans ton volatil. Installe-toi bien confortablement et laisse-toi inspirer. Bonjour, bienvenue sur le nouvel épisode de l'instant vertical. Aujourd'hui, je suis en solo. et je vois que ce qui a envie de sortir à travers les mots, c'est un témoignage, un témoignage depuis ce regard d'éveil, l'éveil dont on fait tout un pataquès, l'éveil ceci, l'éveil cela, l'éveil par-ci, l'éveil par-là. Ayant une pensée pédagogique, L'éveil est pour moi un pointeur très pratique et j'ai envie de partager ce regard qui est donné de voir maintenant. Ce regard qui invite à revenir aux choses mêmes, à la racine, c'est un regard radical. transcendant. Il est transcendant puisqu'il transperce tout. Il est transparent. Ce regard d'éveil est pour moi tellement simple et révèle une humanité profonde. Une humanité qui reconsidère tous les aspects qui composent la nature humaine, mais également la vie en général. Et ce regard, c'est un regard d'amour, un regard de paix. Ce qui m'est donné de voir maintenant, de vivre maintenant, ce que je peux essayer de décrire comme l'éveil, c'est une reconnaissance permanente de l'instant, de l'instant vertical. Une reconnaissance permanente que toute forme de manifestation, que ce soit une pensée, une sensation, une émotion, n'est pas ce que je suis. C'est une reconnaissance permanente d'un espace qui n'est pas un espace, d'une source à un vide. une page blanche dont tout apparaît et tout disparaît. Certains l'appellent le soi, ça me parle de l'appeler le soi, c'est la reconnaissance d'un soi. Et dans cet éveil de la conscience au soi, il y a tout d'abord une impression d'un moi qui reconnaît le soi. Et lorsque le soi est vu, le moi est vu comme transparent, comme un fantôme. Dès qu'une question se pose, dès qu'un doute arrive, le regard à travers le soi depuis le soi, montre qu'il n'y a pas de réponse, ni vraiment de question. Il y a simplement un mouvement. Il y a une sensation physique, peut-être une sensation de mouvement. Depuis un espace conceptuel, il y aurait le mot émotion qui serait posé dessus. depuis l'espace du soi, il y a simplement mouvement. C'est comme si les choses de la vie perdaient leurs étiquettes, que le mouvement était reconnu comme tel et non plus avec une particularité, avec un sens. Il est reconnu également que le mouvement de la pensée qui apporte ce concept est également un mouvement. Il se fait tout seul. L'éveil brûle le concept. Il brûle le concept non pas parce qu'il n'y a pas lieu d'être, d'avoir des concepts, mais simplement parce qu'il y a un arrêt de croire que ce concept est en soi une réalité. C'est juste un concept. Il est né, il meurt. pourtant depuis ce qui m'est donné de voir maintenant l'éveil c'est toujours pour l'instant peut-être que ça bougera aussi puisque c'est conceptuel la sensation qu'il y a un moi qui regarde depuis l'éveil et dès que cela est vu il est vu qu'il n'y a pas de moi qui regarde depuis l'éveil il n'y a simplement un Il y a la reconnaissance qu'à chaque instant, c'était déjà ce qui était vécu, mais que l'attention était portée sur les concepts et la pensée qui agarde le monde. Comme si l'attention était portée sur la résonance de la pensée et que le monde était vu à travers le filtre et cette résonance de la pensée. Alors que cet espace du soi, ce qui perçoit tout cela, est en amont de cette résonance. C'est une autre forme de résonance. Une résonance plus subtile, dans laquelle l'attention se retourne. C'est comme une purification. de cette capacité de perception, de ce regard qui transperce, ce regard transcendantal. Ce regard d'éveil, C'est aussi une reconnaissance d'un amour fondamental. Non pas un amour émotionnel, sentimental, mais fondamental. Un amour qui reconnaît toute forme de manifestation existentielle. Dès que ça existe, c'est accepté, c'est reconnu. même le fait que la pensée et les concepts ne reconnaissent pas, même le fait qu'il y ait des mouvements de rejet, c'est également accepté. C'est comme on retrouvait un paradis perdu, une maison qu'on n'avait jamais quittée. Et c'est tellement simple. C'est tellement simple, vraiment, que j'ai même l'impression d'avoir oublié que pendant des années, j'ai jamais cru que c'était simple. Alors qu'il est vu en même temps que c'est simple. C'est à se casser la tête contre un mur. Et ce qui est beau, c'est que ces données, ce n'est pas quelque chose que j'ai acquis ou qu'il y a une compétence particulière qui a été développée. Je dirais plutôt une maturation, une purification, simplement. une sorte de dissolution progressive, un arrêt de croire à toutes les pensées, à tous les concepts qui composent la vie, qui est posée sur le monde et sur soi. Comme un retournement de l'attention qui cherche à regarder l'essentiel. Lorsque ces mots sont posés, forcément, il y a une sorte de geste, il y a une action qui en découle. Mais il n'y a pas d'action. C'est justement l'absence d'action. C'est qu'est-ce qui est en amende d'action ? C'est aussi un regard honnête. Est-ce qu'il y a quelque chose à faire pour être honnête ? Est-ce qu'il y a une bonne manière d'être honnête ? Les mots je suis ce qui perçoit ont été pour moi un déclencheur. C'est ces mots qui ont permis que l'attention comprenne par elle-même qu'elle ne pouvait pas se voir elle-même. L'œil ne se voit pas lui-même. Et il n'y a rien qui peut empêcher ce qui perçoit de percevoir. Le fait d'avoir l'impression d'être un jeu qui est perçu, d'être un jeu qui a l'impression tout d'un coup de percevoir depuis un espace d'éveil, c'est également une manifestation. C'est également perçu. Qui perçoit ? Cette nature fondamentale, cette nature véritable, lorsqu'elle est réalisée, lorsqu'elle est... est réactualisée au niveau de la conscience, elle peut devenir un refuge. Un refuge pour qui ? Pour ce qui n'a toujours pas l'impression d'être aimé, d'être complet. Et cette prise de refuge permanente crée une forme d'aller-retour. Tout peut être vu depuis cet espace d'éveil, cet espace qui n'est pas un espace. Et une dissolution, quelque part, une remise en mouvement de ce qui est stagnant, s'opère. Et petit à petit, je peux voir qu'il y a une forme de réalisation. Réalisation dans le sens où cela devient concret tout le temps. Ça devient la réalité. Au moment où ces mots sont posés, il y a encore les impressions qu'il y a des allées et des retours. Tout en voyant que ces allées et ces retours... n'ont pas de fondement. Peu importe qu'il y ait des niveaux d'éveil ou des manières ou non d'éveil, cet exercice d'honnêteté invite, pour moi, là maintenant, à reconnaître par soi-même ce qui est juste, ce qui est vrai pour soi. Les enseignements que j'ai reçus sont vraiment des guides. Ils servent de repères, de supports, mais sont aussi des concepts. Les partages, les vécus, sont aussi des supports, des supports pour ceux qui cherchent encore, ceux qui... s'agite et ce regard d'éveil perçoit que ça s'agite. Une joie d'être très douce. qui irradie un cœur chaud, une envie de partage, de communion, un retour à la simplicité, au contentement. Ce sont des sensations qui s'installent dans le quotidien. parmi toutes formes d'autres sensations. Il y a comme un accueil, un contentement qui devient une sensation primaire, en toile de fond des autres sensations, comme la vie émotionnelle, la vie de la pensée, la vie conceptuelle. Un silence, un silence d'absolu, un silence au-delà de tout concept, au-delà de toute histoire. Qu'est-ce qui perçoit tout cela ? Quel est cet espace non manifesté qui perçoit ce qui est manifesté ? Il y a une grande simplicité à reconnaître. Il y a aussi beaucoup d'histoires qui donnent de bonnes raisons de ne pas reconnaître. Ce serait tellement plus simple Si les pensées pouvaient enfin trouver la libération à laquelle elles aspirent. Ce serait tellement plus simple si tous ces mouvements en boucle pouvaient enfin être libérés. Alors il y aurait l'impression d'arriver au bout, de vivre enfin une transformation, une réalisation. de devenir une version plus pure, plus zen, vraiment ce que je suis. Ce serait tellement plus facile pour les pensées de vivre cela, et quelle frustration de se rendre compte que ce n'est pas cela qui est vécu. Et pourtant, Si l'attention se tourne vers ce qui perçoit, c'est exactement ce qui est vécu là, maintenant. Ni demain, ni après-demain, ni dans un mois, maintenant. Cela demande d'arrêter de croire à ces histoires que ça va se dérouler plus tard. C'est maintenant. Là, tout de suite en entendant ces mots, qu'il y a un espace qui perçoit tout cela, qui perçoit tout ce jeu de pensée. Qui perçoit cette pensée ? Qui perçoit cette sensation ? Qui perçoit ces mots, ces sons ? Qui perçoit que cela pose des questions ? C'est déjà là. simplement le fait d'être, une joie d'être profonde, simple. Même si simple, je le redis et le redis plein de fois, ça reste simple. Il n'y a rien d'extraordinaire là-dedans. Il n'y a rien de profondément énergétique. Il n'y a rien de fabuleux. Il n'y a rien d'ésotérique non plus. Ça n'a rien à voir avec la pleine lune, ni avec la nouvelle lune. C'est simplement un mouvement d'attention qui revient à sa source. Voilà, c'était un petit témoignage depuis cet éveil. qui n'a, au final, pas trop de sens, qui reste un concept. Ce concept d'éveil, pour moi, pointe vers cette reconnaissance, et après peut disparaître. Merci de votre écoute. Et pour terminer, simplement revenir à cet espace, maintenant, qui perçoit tout cela. qui reveniront encore et encore et encore et encore et encore. Belle journée, belle semaine. Voilà, c'est terminé. Merci de votre écoute. Je vous rappelle que vous pouvez faire un don via la plateforme Taipi pour l'instant vertical si le cœur vous en dit. Vous pouvez également retrouver ce podcast sur les réseaux sociaux, Instagram, Facebook et commenter, partager les épisodes. C'est d'un grand soutien pour moi et ça me fait toujours plaisir d'avoir de nouvelles les auditeurs. En attendant, je vous laisse quelques instants de silence. Profitez de la verticalité de l'instant. A la semaine prochaine.