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#70 Sébastien Rogues, le marin qui aimait entreprendre

#70 Sébastien Rogues, le marin qui aimait entreprendre

2h09 |03/03/2023
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Description

Il n'est pas encore quadra et pourtant, il a des choses à raconter : à 37 ans, Sébastien Rogues suit, sur le papier, le cursus le plus classique qui soit. Voile olympique, puis Mini, Class40 et, ces dernières années, Ocean Fifty. Et pourtant, ce fils d'un hockeyeur sur gazon allé plusieurs fois aux Jeux oympiques, grandi au Pays basque, n'a pas un profil tout à fait classique. Ne serait-ce que parce qu'il assure "s'éclater" dans la gestion de projet. 


Il dit les choses avec beaucoup de franchise, sinon de lucidité : il rêve de voile olympique (420, Laser), mais n'a "jamais été bon en dériveur" ; il colle des posters de coureurs au large sur les murs de sa chambre, "mais il y a un monde étanche entre eux et moi" ; et quand, plus tard, il s'engagera en GC32, il avoue sans ambages aujourd'hui qu'il n'avait pas le niveau pour barrer. Et à la différence d'une grande majorité de marins, il ne rêve pas de Vendée Globe, mais de Jules Verne - "ma quête". 


Comme beaucoup, le véritable déclic lui vient de la rencontre avec le monde des ministes à La Rochelle : après ses études en bac pro commerce et une expérience comme vendeur en électroménager chez Carrefour, il achète un Pogo 2 d'occasion et débarque à Lorient. Sa première saison, en 2008, sera fondatrice : lors de la Sélect 6.50, il tombe à l'eau juste après avoir franchi la ligne d'arrivée, récupéré in extremis : "C'est un point de bascule de ma vie ; elle a changé ce jour-là". 


Il reprend la mer sans tarder et va passer quatre saisons (2008-2011) dans la Classe Mini, en série puis en proto, enchaînant podiums et victoires, sans parvenir à conclure sur la Mini-Transat. Il passe ensuite en Class40, et fait construire un Mach 40 avec lequel il va remporter toutes les courses en 2013 (en particulier la Transat Jacques Vabre) et 2014, mais doit renoncer au Rhum sur avarie. Il s'attaque ensuite au GC32 : trois saisons arides et difficiles pour lui qui n'avait jusqu'ici jamais fait de multicoque. 


Après la fin de son partenariat avec Engie en 2017 (qui l'accompagne depuis ses débuts), il tente de monter un projet innovant de Trophée Jules Verne, sans succès. Il rebondit en Multi50 à partir de 2019 avec Primonial, avec à la clé une nouvelle victoire dans la Transat Jacques Vabre en 2021 et un podium sur le Rhum 2022, avant de lancer la construction d'un Ocean Fifty, dont la mise à l'eau est prévue à la fin du printemps. 


Plus de deux heures de discussion, sous le signe de la franchise et de la sincérité.


Diffusé le 3 mars 2023

Générique : In Closing – Days Past

Post-production : Grégoire Levillain

Description

Il n'est pas encore quadra et pourtant, il a des choses à raconter : à 37 ans, Sébastien Rogues suit, sur le papier, le cursus le plus classique qui soit. Voile olympique, puis Mini, Class40 et, ces dernières années, Ocean Fifty. Et pourtant, ce fils d'un hockeyeur sur gazon allé plusieurs fois aux Jeux oympiques, grandi au Pays basque, n'a pas un profil tout à fait classique. Ne serait-ce que parce qu'il assure "s'éclater" dans la gestion de projet. 


Il dit les choses avec beaucoup de franchise, sinon de lucidité : il rêve de voile olympique (420, Laser), mais n'a "jamais été bon en dériveur" ; il colle des posters de coureurs au large sur les murs de sa chambre, "mais il y a un monde étanche entre eux et moi" ; et quand, plus tard, il s'engagera en GC32, il avoue sans ambages aujourd'hui qu'il n'avait pas le niveau pour barrer. Et à la différence d'une grande majorité de marins, il ne rêve pas de Vendée Globe, mais de Jules Verne - "ma quête". 


Comme beaucoup, le véritable déclic lui vient de la rencontre avec le monde des ministes à La Rochelle : après ses études en bac pro commerce et une expérience comme vendeur en électroménager chez Carrefour, il achète un Pogo 2 d'occasion et débarque à Lorient. Sa première saison, en 2008, sera fondatrice : lors de la Sélect 6.50, il tombe à l'eau juste après avoir franchi la ligne d'arrivée, récupéré in extremis : "C'est un point de bascule de ma vie ; elle a changé ce jour-là". 


Il reprend la mer sans tarder et va passer quatre saisons (2008-2011) dans la Classe Mini, en série puis en proto, enchaînant podiums et victoires, sans parvenir à conclure sur la Mini-Transat. Il passe ensuite en Class40, et fait construire un Mach 40 avec lequel il va remporter toutes les courses en 2013 (en particulier la Transat Jacques Vabre) et 2014, mais doit renoncer au Rhum sur avarie. Il s'attaque ensuite au GC32 : trois saisons arides et difficiles pour lui qui n'avait jusqu'ici jamais fait de multicoque. 


Après la fin de son partenariat avec Engie en 2017 (qui l'accompagne depuis ses débuts), il tente de monter un projet innovant de Trophée Jules Verne, sans succès. Il rebondit en Multi50 à partir de 2019 avec Primonial, avec à la clé une nouvelle victoire dans la Transat Jacques Vabre en 2021 et un podium sur le Rhum 2022, avant de lancer la construction d'un Ocean Fifty, dont la mise à l'eau est prévue à la fin du printemps. 


Plus de deux heures de discussion, sous le signe de la franchise et de la sincérité.


Diffusé le 3 mars 2023

Générique : In Closing – Days Past

Post-production : Grégoire Levillain

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Il n'est pas encore quadra et pourtant, il a des choses à raconter : à 37 ans, Sébastien Rogues suit, sur le papier, le cursus le plus classique qui soit. Voile olympique, puis Mini, Class40 et, ces dernières années, Ocean Fifty. Et pourtant, ce fils d'un hockeyeur sur gazon allé plusieurs fois aux Jeux oympiques, grandi au Pays basque, n'a pas un profil tout à fait classique. Ne serait-ce que parce qu'il assure "s'éclater" dans la gestion de projet. 


Il dit les choses avec beaucoup de franchise, sinon de lucidité : il rêve de voile olympique (420, Laser), mais n'a "jamais été bon en dériveur" ; il colle des posters de coureurs au large sur les murs de sa chambre, "mais il y a un monde étanche entre eux et moi" ; et quand, plus tard, il s'engagera en GC32, il avoue sans ambages aujourd'hui qu'il n'avait pas le niveau pour barrer. Et à la différence d'une grande majorité de marins, il ne rêve pas de Vendée Globe, mais de Jules Verne - "ma quête". 


Comme beaucoup, le véritable déclic lui vient de la rencontre avec le monde des ministes à La Rochelle : après ses études en bac pro commerce et une expérience comme vendeur en électroménager chez Carrefour, il achète un Pogo 2 d'occasion et débarque à Lorient. Sa première saison, en 2008, sera fondatrice : lors de la Sélect 6.50, il tombe à l'eau juste après avoir franchi la ligne d'arrivée, récupéré in extremis : "C'est un point de bascule de ma vie ; elle a changé ce jour-là". 


Il reprend la mer sans tarder et va passer quatre saisons (2008-2011) dans la Classe Mini, en série puis en proto, enchaînant podiums et victoires, sans parvenir à conclure sur la Mini-Transat. Il passe ensuite en Class40, et fait construire un Mach 40 avec lequel il va remporter toutes les courses en 2013 (en particulier la Transat Jacques Vabre) et 2014, mais doit renoncer au Rhum sur avarie. Il s'attaque ensuite au GC32 : trois saisons arides et difficiles pour lui qui n'avait jusqu'ici jamais fait de multicoque. 


Après la fin de son partenariat avec Engie en 2017 (qui l'accompagne depuis ses débuts), il tente de monter un projet innovant de Trophée Jules Verne, sans succès. Il rebondit en Multi50 à partir de 2019 avec Primonial, avec à la clé une nouvelle victoire dans la Transat Jacques Vabre en 2021 et un podium sur le Rhum 2022, avant de lancer la construction d'un Ocean Fifty, dont la mise à l'eau est prévue à la fin du printemps. 


Plus de deux heures de discussion, sous le signe de la franchise et de la sincérité.


Diffusé le 3 mars 2023

Générique : In Closing – Days Past

Post-production : Grégoire Levillain

Description

Il n'est pas encore quadra et pourtant, il a des choses à raconter : à 37 ans, Sébastien Rogues suit, sur le papier, le cursus le plus classique qui soit. Voile olympique, puis Mini, Class40 et, ces dernières années, Ocean Fifty. Et pourtant, ce fils d'un hockeyeur sur gazon allé plusieurs fois aux Jeux oympiques, grandi au Pays basque, n'a pas un profil tout à fait classique. Ne serait-ce que parce qu'il assure "s'éclater" dans la gestion de projet. 


Il dit les choses avec beaucoup de franchise, sinon de lucidité : il rêve de voile olympique (420, Laser), mais n'a "jamais été bon en dériveur" ; il colle des posters de coureurs au large sur les murs de sa chambre, "mais il y a un monde étanche entre eux et moi" ; et quand, plus tard, il s'engagera en GC32, il avoue sans ambages aujourd'hui qu'il n'avait pas le niveau pour barrer. Et à la différence d'une grande majorité de marins, il ne rêve pas de Vendée Globe, mais de Jules Verne - "ma quête". 


Comme beaucoup, le véritable déclic lui vient de la rencontre avec le monde des ministes à La Rochelle : après ses études en bac pro commerce et une expérience comme vendeur en électroménager chez Carrefour, il achète un Pogo 2 d'occasion et débarque à Lorient. Sa première saison, en 2008, sera fondatrice : lors de la Sélect 6.50, il tombe à l'eau juste après avoir franchi la ligne d'arrivée, récupéré in extremis : "C'est un point de bascule de ma vie ; elle a changé ce jour-là". 


Il reprend la mer sans tarder et va passer quatre saisons (2008-2011) dans la Classe Mini, en série puis en proto, enchaînant podiums et victoires, sans parvenir à conclure sur la Mini-Transat. Il passe ensuite en Class40, et fait construire un Mach 40 avec lequel il va remporter toutes les courses en 2013 (en particulier la Transat Jacques Vabre) et 2014, mais doit renoncer au Rhum sur avarie. Il s'attaque ensuite au GC32 : trois saisons arides et difficiles pour lui qui n'avait jusqu'ici jamais fait de multicoque. 


Après la fin de son partenariat avec Engie en 2017 (qui l'accompagne depuis ses débuts), il tente de monter un projet innovant de Trophée Jules Verne, sans succès. Il rebondit en Multi50 à partir de 2019 avec Primonial, avec à la clé une nouvelle victoire dans la Transat Jacques Vabre en 2021 et un podium sur le Rhum 2022, avant de lancer la construction d'un Ocean Fifty, dont la mise à l'eau est prévue à la fin du printemps. 


Plus de deux heures de discussion, sous le signe de la franchise et de la sincérité.


Diffusé le 3 mars 2023

Générique : In Closing – Days Past

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