Speaker #0Messieurs dames, bonjour à tous, bienvenue sur Investia, bienvenue à tous, il fait chaud, on est au mois de juin, est-ce que c'est l'été ? Ah dans deux jours ! Donc dans un jour quand cette vidéo sortira, c'est l'été, tout va bien, la vie est belle, sauf sur les marchés mais je pense qu'on a pris l'habitude. Bon on est retourné dans un petit tour de manège là, c'est le Silver Star pour ceux qui sont déjà allés à Europa Park, là on entend le looping. Ça y est, il y a eu Trump, Elon Musk, c'était la grosse descente juste avant là. Et là, il y a le looping qui arrive, c'est Iran-Israël. Voilà, peut-être qu'un jour ça se finira. Mais bon, beaucoup de bruit en ce moment, beaucoup de situations anxiogènes. On va essayer de couper un petit peu tout ça, de se créer une petite bulle de sérénité, de passer un bon moment pour ce podcast. J'espère que vous allez bien. Moi, ça va très bien. Est-ce que vous savez comment on devine quand ça va très bien ? C'est cette rare fenêtre, je sais pas si vous voyez, c'est cette rare fenêtre dans l'année, très rare, parce que j'habite pas dans un endroit où il fait chaud, où tu mets des glaçons dans le café. Et alors ça, c'est magnifique. Ça, c'est magnifique. Ouais, non, c'est fou. C'est fou, cette période où il fait beau. Et c'est bien que... C'est bien que ce soit pas tout le temps non plus, parce que je suis déjà allé en Guadeloupe ou dans des endroits comme ça. Tu peux juste pas travailler, c'est impossible. C'est pas pour rien que les plus grandes banques, elles sont à Londres, à Paris, à New York. Et y'a pas de grosses banques à, je sais pas, Madrid. Y'en a sûrement, mais vous voyez ce que je veux dire. Donc, ça fait du bien. D'ailleurs, j'ai joué un match de tennis 44 degrés. Dans la salle, il faisait 44 degrés. J'ai failli mourir. Au programme de ce podcast, les potes, on a 5 ou 6 sujets. je crois, si je dis pas de bêtises, cinq ou six petits sujets. On va commencer par de l'investissement. Un, deux, trois, quatre sujets d'investissement et trois sujets un petit peu plus développement. Je sais pas trop comment appeler ça. Maintenant que vous avez compris de quoi je parle si vous suivez les podcasts. Parce que j'aime pas faire que de l'investissement. Il y a l'investissement financé mais il y a d'autres types d'investissement. C'est le principe de Investia. On va appeler ça, j'aime pas le mot développement personnel, on va appeler ça de l'investissement sur soi-même. De l'investissement personnel. sur la suite, donc avec des sujets assez intéressants. Je crois que le mixte vous plaît bien. Il me plaît bien aussi. Ça me permet aussi de ne pas passer mes semaines à parler que d'investissement, d'argent tout le temps, ce qui peut être un peu anxiogène. Et si vous êtes en train de faire un manger, de courir, petit big up, tu te reconnaîtras. On avait discuté quand tu me disais que tu écoutais les podcasts en courant. Je t'avais dit que je te ferais un petit big up dans le prochain podcast. Le voilà. J'espère que tout se passe bien. Merci d'écouter ce podcast. Vous êtes le nectar de cette communauté. Ça fait vraiment plaisir. On pourrait faire un repas un jour qu'avec les gens qui écoutent le podcast. Parce que, vu que c'est un peu plus personnel, vu que je passe 40 minutes à parler de ma vie tout seul, sans montage, sans rush, c'est que vraiment, on est dans la sphère de ceux qui se ressemblent le plus. Vous voyez ce que je veux dire ? Et le podcast me fait vraiment beaucoup de bien aussi, ça me permet d'aérer un petit peu mon contenu, mes sujets, il y a plein de trucs où des fois je me dis ok, j'ai envie d'en parler dans le podcast. Et c'est vraiment cool, donc écoutez, petite gorgée de café glaçon et allons-y pour le premier sujet. Le bruit à court terme. Début juin, vous savez, on a eu le manège au début d'année, la première grosse descente du manège c'était Trump et les tarifs en début juin, on a eu ça y est, on a eu un petit, vous savez les vrilles dans les manèges, les trucs qui fliquent. qui tourne comme ça, c'est la petite guéguerre entre l'homme le plus riche et l'homme le plus puissant du monde, a.k.a. Donald Trump et Elon Musk, qui étaient les meilleurs amis du monde, qui allaient voir des petits combats du UFC ensemble, et qui, du jour au lendemain, commençaient à se critiquer et à se lâcher des dingueries. Bon, on va pas reparler de la situation, il y a plein de vidéos sur le sujet, ce qu'on veut c'est juste regarder un peu ça maintenant avec un peu plus de hauteur, de recul, je crois que... Les deux sont un peu plus ou moins excusés, tout est rentré dans l'ordre. Mais il y a pas mal d'enseignements tirés quand même sur l'impact sur les marchés et sur les gens. En quelques minutes, Bitcoin a drop de 5% à cause d'un tweet. Je ne sais plus c'était de qui, je crois que c'était de Donald Trump. Il n'était pas loin des 100 cas. Et forcément, beaucoup de gens ont commencé à rentrer dans une peur de cette situation. Et j'ai reçu plusieurs messages. d'habitude, enfin j'arrive un peu à C'est un peu mon baromètre de comment les gens le perçoivent. C'est que j'ai reçu plusieurs messages de gens qui me disaient « Oui, t'as vu ce qu'il y a eu entre Donald Trump et Elon Musk ? Est-ce que ce serait pas le moment de vendre ? » Au final, c'était pas le moment de vendre, évidemment, mais... Je comprends complètement que ça puisse être le cas pour la plupart des gens qui sont moins dans ce marché, surtout dans cette période-là où on a enduré beaucoup de douleurs. Donc forcément, quand tu revois un truc comme ça, tu te dis, putain, on y retourne, est-ce que c'est la fin ? Est-ce que j'ai vraiment envie de revivre ça ? Il y a une sorte de stress post-traumatique. Mais dites-vous que le marché est déjà très volatile sans ce genre de news, et ça vient ajouter encore plus de bruit. Et dites-vous aussi que si une bataille d'égo entre un président et un chef d'entreprise va vous faire vendre vos cryptos, c'est que peut-être qu'il serait intéressant de réfléchir à se dérisquer. Parce qu'on ne peut pas blâmer le fait que les convictions soient forcément entachées. Je pourrais vous dire oui, c'est parce que ce n'est pas de conviction. Mais en même temps, vu les six derniers mois, c'est dur d'avoir des convictions. Je comprends complètement, mais ça veut dire que vous avez une résistance au risque qui s'est pris quand même quelques patates, et la résistance au risque elle est aussi très volatile dans l'idée, dans le sens où on peut être aussi dans une période de notre vie, pour x ou y raison, où on a une capacité de résistance au risque qui est bonne, et au bout d'un moment elle l'est moins. Et j'attire un peu votre attention sur ça, c'est le bon moment. Si vous avez eu cette sensation, déjà ne faites pas l'erreur de vendre sur des situations de bruit à court terme comme ça, historiquement c'est jamais jamais jamais bon surtout pour des trucs qui sont pas des guerres mais qui sont juste des guerres d'ego entre deux mecs même s'ils sont très puissants évidemment attention à bien ajuster son risque on peut très bien arriver dans un moment où se dire ok là j'ai envie de prendre moins de risques pour la suite du cycle, j'ai envie de me dérisquer est-ce que ce serait pas le moment d'acheter un peu plus de bitcoin, d'acheter un peu d'or et d'avoir une proportion bitcoin et ter solana plus haut dans votre portefeuille et de remonter sur la coupe de risque Le risque est ajustable, gardez ça en tête, mais globalement, ça ne change rien la proposition de valeur de Bitcoin, d'Ether ou de Bit & Sort que Donald Trump et Elon Musk ne puissent pas se blairer. Et si on est rationnel, on le sait qu'un tel événement fera du bruit à court terme, mais il n'y a vraiment rien qui change à long terme. Et j'insiste sur l'importance d'avoir ces thèses à long terme qui permettent de couper tout ce bruit. Et d'ailleurs, c'est un parallèle, est-ce que je le fais maintenant ? Je peux le faire maintenant ce parallèle ? Là, on a à peu près la même chose avec Iran et Israël, même si d'un point de vue humain, c'est une situation très, très, très, très horrible. Évidemment, on est sur un podcast plus investissement, donc je vais plus parler de l'aspect investissement de la chose. Mais attention à ne pas trop consommer d'informations. Ça, c'est pas du tout une leçon ou quoi que ce soit, c'est juste mon pur point de vue. C'est que je consomme très peu de news, très peu d'informations. c'est mon choix il y en a qui diront que c'est pas bien parce que je suis pas informé du monde qui m'entoure peut-être mais le fait de consommer très très peu de contenu, donc aller très peu sur les réseaux, j'ai coupé Twitter d'ailleurs on en avait parlé, je vous en reparlerai de regarder très très peu l'actualité, j'en regarde quasiment jamais l'actualité parce que je trouve que l'actualité est trop anxiogène, je pense que d'un point de vue investissement, bon dans la vie c'est sûr et certain que mon niveau de de confort mental et plus loin, parce que l'actualité est par nature anxiogène. Mais d'un point de vue investissement, c'est très bénéfique. Parce que du coup, je ne peux pas réagir au bruit à court terme, puisque je ne l'entends même pas, je ne sais même pas où il est. Alors évidemment, je ne suis pas dans ma grotte non plus, mais je pense que la plupart des gens consomment trop d'informations, surtout dans un monde de l'attention, où tout est fait pour faire un peu peur, parce que c'est ce qui fait consommer, c'est pas pour rien que... que les médias sont si anxiogènes, c'est parce qu'ils savent qu'ils font plus de vues quand ça fait peur. Les gens consomment trop d'informations, et forcément, plus tu consommes d'informations, plus tu es tenté d'y réagir, parce que tu crois que c'est très important. Voilà, c'est mon petit conseil. Diminuez la quantité d'informations que vous consommez. On enchaîne avec le deuxième sujet. La Fed ne sait plus quoi faire. Vous avez une charte, si vous êtes sur la vidéo, sinon je vais vous l'expliquer, de... ce qui se passe actuellement entre le PIB mondial et la Fed. Vous avez la charte noire qui représente l'évolution du PIB. Globalement, on va être simple. Vous voyez qu'elle fait des oscillations et que là, en 2025, avec ce qui se passe avec les tarifs, avec les guerres, etc., la projection du PIB est de plus en plus faible. On a une projection du PIB d'à peu près 1,5%, ce qui est quand même globalement très faible. Et en orange, on a les attentes du nombre de baisses des taux. Donc en gros, si jamais on est à 1, ça veut dire qu'on projette une hausse des taux, un épisode de 0.25 points de hausse des taux. Si on est à moins 2, par exemple, c'est le cas en ce moment, ça veut dire que sur l'année, sur les 12 mois qui arrivent, on projette le fait qu'il y a 2 baisses des taux. Et regardez cette charte, et on voit un truc qui est très intéressant, c'est que quand le PIB ou la projection du PIB baisse, la projection d'ajustement des taux baisse aussi, et c'est normal, parce que la baisse des taux permet de stimuler l'économie. Donc si le PIB diminue, on a envie de stimuler l'économie, on a envie de baisser les taux, donc les chars sont forcément liés. Les chars sont forcément liés, sauf, regardez en décembre, janvier 2024, où là, on a eu un événement qui en dit beaucoup. C'est le fait que les projections du PIB ont drastiquement diminué depuis décembre 2024. Donc, Donc techniquement, on est censé avoir la projection de baisse des taux qui suit, c'est-à-dire qu'on se dit ok le PIB diminue, on va plus avoir de baisse des taux, mais là on a eu une décorrélation, ça a été l'inverse. On a eu une projection de hausse des taux et on est arrivé en février même avec une projection où on se disait ok sur l'année qui vient, on va pas baisser les taux, on va les augmenter de 1 point. Vous le voyez bien sur la charte là et après ça s'est un petit peu rééquilibré. Et ça montre une chose, c'est que la Fed, qui ajuste les taux d'intérêt, est dans une situation très très très désagréable. La Fed a un peu le cul entre deux chaises parce que la Fed a deux objectifs, c'est l'emploi et l'inflation. Elle veut garder une inflation contrôlée et elle veut aussi garder une économie et un taux de chômage qui est le plus contrôlé possible. Il y a une sorte de balance comme ça, emploi, inflation. Le problème c'est que là, la Fed, elle voit deux choses. Elle voit que l'emploi... diminue, que l'économie ralentit, mais que l'inflation augmente. Et c'est la pire situation. C'est une sorte de stagflation, et les marchés sont perdus parce que du coup ils savent plus ce qu'il faut pricer. On a une sorte de décalage structurel pour les investisseurs. Et on se retrouve dans ce schéma-là où la Fed ne peut pour l'instant pas bouger, parce qu'elle attend que l'inflation soit stabilisée, notamment avec cette histoire de tarifs, de projections d'inflation, pour pouvoir ajuster les taux. Et l'économie est dans un flou vraiment historique actuellement, et c'est pas pour rien que les niveaux d'incertitude sont à des sommets, et ça, ça le traduit vraiment bien. Pour l'instant, on ne sait pas comment s'ajuster. Donc nous, qu'est-ce qu'on doit faire en tant qu'investisseur ? On doit protéger notre capital et on doit savoir être patient. En vrai, si tu regardes les résultats des fonds d'investissement, ils se basent sur l'année, et des fois, il y a des fonds d'investissement qui font des pertes sur l'année. beaucoup de fonds d'investissement, même c'est quasiment impossible, il y en a très très peu des fonds d'investissement qui font tout le temps des gains sur l'année, ça veut quand même dire une chose, ça veut dire qu'il ne faut pas s'attendre à faire des gains en permanence, et c'est très dur je trouve de le matérialiser, c'est un peu comme au poker, j'ai joué un petit peu au poker, j'ai eu une période de ma vie, je ne sais pas si j'ai déjà dit ça, où je voulais être pro de poker, j'avais acheté genre une vingtaine de livres, c'est trop bien, je me pensais trop fort alors que j'étais moyen plus je dirais. Mais au poker, il y a ce truc de tu peux jouer 50 tournois, tu peux jouer parfaitement les 50 tournois et quand même perdre. Pourquoi ? Parce qu'au poker, on essaye de maximiser les bons mouvements pour que si on en fait un échantillon suffisamment grand, ça va se matérialiser, même avec le côté aléatoire. Et je l'ai vraiment assimilé ça sur le marché crypto. c'est que On peut être très bien positionné, mais pendant une certaine période, il y a d'autres éléments dont on ne contrôle pas, la fameuse variance du poker, qui est la macroéconomie, la géopolitique, qui rentre en jeu et qui nous fait qu'on n'a pas spécialement les résultats qu'on attend alors qu'on fait les bons mouvements. Et ça, c'est très difficile. Donc, soyons plus patients et attention à ça, parce que la Fed, actuellement, ne sait pas du tout, du tout quoi faire. On était aux Etats-Unis, les Bruin James, les Lakers, Tony Parker, les In-N-Out, etc. Maintenant, on va de l'autre côté. Est-ce que c'est border si je parle de Ravioli ? Ravioli vapeur ? J'ai parlé d'In-N-Out, donc ça passe. On va en Chine, on va parler de la Chine. Il paraît que la Chine, c'est super sympa. Je vous avoue que j'ai quelques a priori sur la Chine. Genre, aller en Chine me fait un peu peur, alors qu'apparemment, il y a vraiment des beaux endroits. Mais il paraît que tu es vraiment dépaysé et que tu ne te sens pas... Tu n'es pas dans le même mode de vie qu'en Europe ou même dans d'autres endroits. Mais si vous êtes allé en Chine, faites-moi un petit retour d'expérience là. Alors, la liquidité est devenue la variable macro la plus importante sur les dernières années. On doit analyser la liquidité. On est dans un monde qui est drivé par la dette. Et en fait, les capitaux, les revenus n'ont plus le poids qu'ils avaient avant. Parce que la dette est tellement haute qu'on doit juste injecter de l'argent pour essayer de la contrôler. Et donc ce qu'on va rechercher, c'est l'argent injecté qui est mesuré par la liquidité. Donc la liquidité est importante, et en Chine la liquidité, elle a mis du temps à arriver. Mais elle arrive. Et je pense que la Chine est en train de faire un mouvement très intéressant, très smart, qui est d'évaluer le dollar en termes de papier, le yuan pardon, le dollar. La Chine veut d'évaluer le yuan en termes de papier pour faire augmenter le prix de ses actifs. La Chine, elle veut garder un certain équilibre entre le yuan et le dollar, mais maintenant qu'ils sont plus flexibles sur leur politique, ils laissent tranquillement leur monnaie se dévaluer pour apporter plus d'importance aux actifs réels. On l'a vu, les actifs asiatiques, chinois, ça n'a jamais été trop la folie, parce qu'il y a un contrôle de la liquidité et de l'émission de la politique monétaire qui est très strict. Mais là, regardez cette charte, où on voit les injections de liquidité chinoise. Donc globalement, la pression monétaire, plus ou moins, on va voir pourquoi après. les injections de liquidités dans la People's Bank of China, la banque de Chine, et on voit qu'on a des injections nettes qui sont exponentielles sur l'année 2025. La Chine injecte énormément de liquidités. C'est quoi les injections nettes ? C'est très simple, c'est le montant total injecté moins le montant total retiré. Parce que si on retire plus d'argent qu'on en injecte, on a beau en injecter autant qu'on veut, on perd de l'argent. Donc les injections nettes sont énormes sur 2025. La liquidité rentrante n'arrête pas d'affluer. Donc la Chine crée de l'argent parce qu'elle veut soutenir l'économie. Et en général, création d'argent égale actif qui monte. Est-ce que ça va impacter la M2, monnaie supply, la liquidité en circulation ? Oui, mais attention. Il faut comprendre un truc, c'est que la M2, que vous avez sûrement pas vu passer un peu partout, elle n'augmente que si l'argent créé est en circulation. Et il y a un peu ce quiproquo. Oui, on peut créer de l'argent et faire de l'injection de liquidité dans les banques, le QE, le QT, etc. Mais, si l'argent qui est créé de la part de la Banque Centrale de Chine, il va vers une autre banque, une banque commerciale par exemple, là, ça n'augmente pas la M2, ça augmente juste la liquidité interbancaire. Pour que ça augmente la M2, il faut qu'il y ait une demande de crédit envers cette banque. Et là, l'argent rentre en circulation et fait augmenter la M2, parce que l'argent est créé via les crédits. Et donc, quand la banque de Chine crédite une banque commerciale, elle crée l'argent, il n'existait pas avant, mais il n'est pas encore en circulation. Et c'est pour ça que les choses prennent du temps. Cette data, elle est très intéressante, mais il faut le temps que ça se répercute dans l'économie, et pour ça, il faut qu'on ait une économie chinoise qui soit un peu plus... propice à ce qu'on ait plus de crédit de la part des agents économiques. Sujet d'après, encore un peu de Chine, qui fait, j'ai appelé ça encore un peu de Chine, qui fait écho avec ce que je viens de vous dire tout à l'heure, regardez cette charte. Pour ceux qui ne voient pas, au-dessus on a en orange la charte de Bitcoin, et en dessous on a une charte qui fait des oscillations, comme ça, bleu turquoise. Cette charte bleu turquoise, vous voyez qu'elle est très corrélée avec les tops de Bitcoin. Quand on a un pic de la charte bleu turquoise, on a, généralement un peu après, Un ATH de Bitcoin, on le voit ici en 2020, 2021, en 2017, 2018, en 2014, enfin 2013 plutôt. Cette charte bleue, c'est les demandes de crédit en Chine, et on avait parlé de ça. A chaque fois qu'on a des grosses périodes de demandes de crédit en Chine, on a un top de Bitcoin juste après. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire qu'on regarde beaucoup la liquidité du côté américain, on regarde le QE, on regarde le QT, on regarde la Fed, etc. Oui, c'est bien, ça fait du sens, c'est normal. Mais il faut de plus en plus, et surtout avec ce que je viens de vous dire tout à l'heure, penser à la Chine. pensez à la Chine il faut vraiment regarder ce qui se passe du côté chinois parce qu'en fait on le voit ici que la demande de crédit en Chine est corrélée avec le top de Bitcoin. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que la demande de crédit permet de créer de l'argent, parce que l'argent est créé via les crédits. Donc la liquidité chinoise a, qu'on le veuille ou non, Bitcoin banni ou non en Chine, un impact énorme sur le prix. Et donc il faut surveiller ça, il faut surveiller l'économie, et là on le voit qu'on est dans une politique de relance, où on n'a pas eu cette oscillation qu'on voulait pour l'instant, ... On est dans une politique de relance, qui se confirme par ce qu'on a vu tout à l'heure, et on doit être patient et attendre que la Chine crée de l'argent, qu'elle le transfère aux banques, et ensuite qu'on ait... des demandes de crédit. Et c'est pour ça que ma thèse sur Bitcoin se base plutôt sur 2025, fin 2025, voire 2026, parce qu'on a pris beaucoup de retard sur la liquidité à cause de plein de datas. Mais la Chine, dites-vous que la Chine, à votre avis, combien de pourcentage la Chine représente dans la M2, dans l'argent total en circulation ? Posez-vous cette question vite fait. La Chine, c'est quasi 40%, c'est 38% de la M2. Les Etats-Unis, c'est genre 23%. Il y a beaucoup d'argent en Chine. C'est juste que pour l'instant, il n'est pas attribué pour les marchés financiers. Mais Bitcoin en profitera. Parce que Bitcoin a cette chance de profiter de la liquidité mondiale. Et ça, c'est fou. Est-ce qu'on en a fini avec les investissements ? Oui, on en a fini avec les investissements. On passe à la deuxième partie de ce podcast. J'espère que vous courez bien. J'espère que vous passez un bon moment. Le 19 juin, j'ai écrit « Le confort nous tue » . J'ai écouté un podcast de 3 heures de Andrew Huberman, qui fait des vidéos sur YouTube, un américain, un professeur en neurobiologie je crois, à Stanford, qui est très très très fort. Il a fait un podcast avec un gars qui s'appelle Michael Easter, et Michael Easter a écrit un livre qui s'appelle La crise du confort, que je n'ai pas encore lu. Mais dans le podcast il en a parlé, et il y a une notion dont il a parlé qui a vraiment changé littéralement ma vie sur la façon dont je perçois certaines choses. En gros, ils ont fait des études à Harvard. Je vous épargnais l'étude, mais on a prouvé un truc de fou. À l'échelle de l'humanité, un problème, c'est factuel. Genre, si tu demandes à l'échelle de l'humain, tu donnes une problématique et tu lui dis, note-moi cette problématique de 1 à 10, bah, c'est factuellement vrai si jamais on le met à 8 ou 9 sur 10. C'était pas clair, je vais vous expliquer. Genre, à votre avis, ne pas trouver à manger pendant une semaine, c'est un problème de 0 à 10 à combien sur l'échelle humaine ? À 8, plus ou moins. Ne plus avoir de chauffage ou d'internet, c'est un problème à quoi ? À 1, 2, max, mais 1, c'est factuel, c'est mesurable. Le truc, c'est qu'on a tendance à dire que les problèmes sont relatifs. Les gens ne perçoivent pas les... problèmes de la même façon. Tu prends le même problème, genre ne plus avoir d'internet, pour une personne c'est dramatique, dramatique, pour une autre personne elle s'en fout. Et tu prends genre, pareil, plein de petites problématiques de la vie, genre je sais pas, ne plus avoir d'eau chaude pendant 3 jours chez soi, il y en a qui vont être dévastés par ça, et pour eux ça va être un problème à 7 sur 10, et pour d'autres ça va être même pas un problème du tout. Du coup, pourquoi est-ce que les problèmes sont relatifs à certaines personnes ? Et est-ce qu'on peut pas trouver une façon ... où on vit avec plein de situations qu'on considère pas comme des problèmes, ça serait cool quand même. Bah justement, c'est ce qu'a montré cette étude. Cette étude, elle a montré que dans notre civilisation d'hyper-confort dans laquelle on est, on est de moins en moins exposé à des vrais problèmes, à des choses vraiment inconfortables. Et ce qu'elle a prouvé, c'est que dans notre cerveau, Le moins on est exposé à des problématiques, à des situations inconfortables, le moins on est exposé à des situations inconfortables, le plus notre seuil de ce qu'on va appeler un problème va diminuer. Donc le moins il nous arrive de galères, le plus la petite galère va être perçue comme insurmontable. Et inversement. C'est logique, ça fait du sens. Qu'est-ce que je peux trouver comme métaphore ? Tu vas au resto, t'as toujours un mec qui va se plaindre parce que c'est pas super bon, y'a pas de sel, c'est pas assez bon. maintenant cette même personne tu la mets pendant deux mois et tu la fais manger des des trucs vraiment nul tous les jours tu as du vieux porridge des flocons d'avoine tous les jours tous les jours tous les jours tous les jours tu la remets au resto deux mois plus tard est ce que elle va se plaindre qu'il ya du sel qui a pas de sel non elle va kiffer sa race parce que on lui a donné des situations inconfortables et donc son seuil de ce qui est un problème est tellement remonté que oh y'a pas de sel on s'en fout et de ça on peut trouver quand même une conclusion c'est que le surconfort de notre génération où littéralement on peut passer des semaines sans vrai problème et on n'a jamais de problème factuellement à l'échelle de l'histoire de l'humanité au-dessus de 7 sur 10 sauf si on a vraiment des gros accidents mais on n'a pas de problème de chasser on n'a pas de problème de mourir de froid de mourir de faim de mourir de soif Le surconfort de notre génération nous tue littéralement un petit feu et nous fait créer des problèmes qui existent pas. Et donc pour contrer ça, ce mec, Michael Easter, du podcast, il suggère un truc. que j'ai commencé à essayer, qui est que chaque semaine, il faut essayer d'expérimenter une expérience vraiment inconfortable, pour, grâce à cette expérience, remonter notre seuil, et avoir une meilleure résistance aux petites aventures qu'on peut avoir, qui vont ne plus être considérées comme des problèmes, et notre vie va être meilleure. Et donc travailler une sorte de, comment on peut appeler ça, de plasticité de résistance aux problèmes. Donc j'ai fait une petite liste, et toutes les semaines, Je demande à ChatGPT de m'en choisir un au hasard, de trucs dans la semaine, un élément qui est très inconfortable à faire, qui est factuellement inconfortable. Genre, dormir par terre pendant une nuit, ou dormir dehors par terre. Se lever deux fois de suite à 4h du mat, bon il y en a qui le font toute leur vie, mais pour moi c'est inconfortable. Prendre une douche glacée, mais genre de 10 minutes. Ne pas manger pendant deux jours, deux jours c'est peut-être abusé, une journée, plein de trucs comme ça. Et en fait, je vais essayer d'en faire une par semaine, qui sont vraiment des expériences désagréables, pour continuer d'apprécier et d'être gratifiant de l'hyper confort que j'ai dans ma vie, d'augmenter ma résistance à l'inconfort, parce que je pense que c'est très très bénéfique dans notre vie, où on a accès à tout, on a de la dopamine permanente, il y a aussi ce débat de la dopamine qui rentre dans ça, mais je pense que c'est aussi très bon l'investissement, parce qu'on l'a déjà vu, un bon investissement est toujours inconfortable, et on aura beaucoup plus de facilité à... travailler dessus et peut-être que le fait de faire ça fait que quand on aura des mouvements inconfortables à faire en investissement, ça sera plus simple et plus facile pour nous parce qu'on aura augmenté notre résistance à l'inconfort. Le confort nous tue. Le 20.06, j'ai écrit un autre truc. Ça n'a jamais été aussi simple de passer devant tout le monde, mais ça n'a jamais été aussi dur d'être focus. On est dans un monde qui est tellement rempli de distractions que ça n'a jamais été aussi simple de passer... devant tout le monde. Il suffit d'être régulier sur un truc pendant, allez, deux mois, trois mois max. J'ai fait un trail la semaine dernière, un trail de 6 km, et franchement, je me sentais vraiment bien. Genre, un trail c'est une course en forêt, pour ceux qui connaissent pas, je me sentais vraiment bien. En montée j'étais bon, en descente j'étais bon, j'avais une bonne gestion musculaire, je doublais, j'ai fait un très bon classement, on était 500. Et pourquoi je vous parle de ça ? Parce que le running... Je trouve que c'est un peu la quintessence de cette notion de ça n'a jamais été aussi simple de passer devant tout le monde, mais ça n'a jamais été aussi dur d'être focus. Parce qu'en fait, être bon en course, pour être bon en course, pour être dans le top 10%, tu vois, pas être élite, attention, être dans le top 10% des gens qui courent, il faut faire beaucoup de kilomètres pendant une certaine période de manière contrôlée, progressive. Il n'y a pas dîner dans la course, pas trop, comme dans certains sports où si tu es grand, tu vas être plus fort, où tu as des prédispositions. En course, beaucoup moins. En tout cas, pas au début. Pour être bon en course, il faut être consistant. Et là, j'ai toujours un peu couru, de manière correcte, mais là, je cours vraiment de manière très régulière, assidue, depuis 3 mois. Avant, j'étais blessé, je courais un petit peu, mais là, vraiment, c'est carré, tu vois. Je me dis, ok, je fais une progression, je suis parti à 15 km par semaine, et je progresse de 10% de manière factuelle, avec quelques petites connaissances en entraînement sur la zone aérobie, un aérobie, etc., pas très dur. Et vas-y, toutes les semaines, je fais 10% de plus. 15%, puis 10% de plus, 16,5%, puis 10% de plus, etc. Et là, je suis à 30, 32 km par semaine. Et j'ai juste été régulier, avec des bonnes bases de compréhension de l'entraînement. Et je ne vais pas arrêter, on va faire un point dans 6 mois, mais je trouve ça fou à quel point c'est si simple, tellement tout le monde arrête vite, tellement tout le monde est irrégulier, a envie de tester d'autres choses, procrastine, etc. Et la meilleure solution dans notre monde est... et ça va devenir de pire en pire, parce que l'attention des gens va être de plus en plus dispersée, la meilleure solution pour passer devant tout le monde, c'est d'être consistant. Et en toute humilité, je pense que j'ai compris comment être consistant. J'ai lancé des chaînes YouTube. Au début, j'étais un branleur, je procrastinais, j'arrivais pas. Maintenant, depuis que j'ai la chaîne YouTube, j'ai fait une vidéo tous les dimanches depuis 5 ans sans jamais manquer à ça. Plus ! Le fait que c'était en bear market, qu'il ne se passait rien, qu'il n'y avait pas de résultat. Et je pense avoir compris certaines choses sur la consistance. Et pour être vraiment consistant, régulier dans une activité, peu importe ce que c'est, si c'est apprendre l'anglais, si c'est créer une chaîne YouTube, si c'est faire du sport, peu importe. Il y a trois mantras principaux selon moi. Le premier mantra, c'est voir plus long terme que ce que l'on croit à la base. Je prends un exemple, j'ai un objectif en cours, ce qui est de faire un marathon sous trois heures. Tu parles au levig d'il y a 3 ans, il te dit ok je me laisse 6 mois pour faire ça. Tu parles au levig de maintenant, à moi du coup maintenant je me laisse 5 ans. 5 ans pour faire un marathon sous 3 heures. Parce que je sais que ça va prendre plus de temps. Et qu'en fait, si je veux le faire en 6 mois, je ne vais pas y arriver, je vais faire trop, je vais me blesser 6 mois, je vais reprendre, je vais reperdre du temps, etc. Maintenant, je me dis que sur 5 ans, il y a plein d'étapes à passer, ça va être long, et je sais que cet objectif du marathon sous 3 heures, j'y arriverai dans les 5 ans qui arrivent, avant 2030. Donc, voir plus long terme que ce que l'on croit à la base, ça marche aussi en investissement, je fais toujours des petites parallèles d'investissement, comme ça vous prenez ce que vous voulez dans votre vie en investissement, etc. Deuxième chose, qu'est la... plus important. J'avais vu dans le reportage de Carlos Alcaraz, joueur de tennis, où il discute avec Federer, la légende Federer. Et Alcaraz lui demande « Mais mec, comment tu as fait pour rester motivé toute ta vie pendant 15 ans, voyager dans le monde et rester au top, top, top niveau avec toutes les exigences que ça demande ? » Et Federer, très classe, très suisse, très Federer, il a répondu « Il faut apprécier la route. » C'est très bateau, il faut apprécier la route, il faut apprécier le processus. Il faut trouver du plaisir dans chaque étape de notre objectif. Je vais faire un marathon sous trois heures, mais chaque entraînement j'ai envie de prendre du plaisir, et j'ai envie d'habituer mon cerveau à prendre du plaisir. Et cette notion d'apprécier la route et d'apprécier le processus, elle est vraiment très importante je trouve. Dans l'idée de faire des vidéos par exemple, je me suis jamais dit je vais faire une vidéo par semaine pendant cinq ans, c'est trop dur de dire ça. Je veux dire... chaque vidéo, je vais prendre du plaisir à la faire et je vais essayer d'améliorer plein de petites étapes, de décortiquer et d'apprécier, j'apprécie faire les podcasts, j'apprécie faire les vidéos et du coup là quand je fais le podcast, je me dis pas je vais faire des podcasts pendant 5 ans, je me dis je vais faire un podcast cool et je vais apprécier le faire et vraiment essayer de triquer son cerveau soit parce que des fois c'est dur mais de trouver des façons d'apprécier juste le moment et ça, ça vient ça prend du temps pour revenir. Ça vient pas d'un coup. Ça vient pas, j'apprends l'anglais, j'ai envie d'apprécier. Oh, la première semaine, je dois apprécier. Non. Et c'est pour ça qu'il y a beaucoup de gens qui arrêtent parce qu'ils se disent, c'est impossible de dire à son cerveau d'apprécier la route. Oui, c'est impossible sur la première semaine. C'est comme la course. Au bout d'un moment, tu trouves des choses, mais ça prend du temps. Apprécier la route, apprécier le processus, c'est le plus important pour être consistant. Et dernière chose, c'est de décortiquer en checkpoint le temps d'être lancé. je veux faire un marathon sous 3h ok mais si mon seul objectif c'est de faire un marathon sous 3h bah je vais aller courir et faire des entraînements pour une échéance qui est dans 5 ans c'est dur de rester motivé de rester discipliné mais si je décortique en plein de checkpoints qui vont prendre du temps ok pour faire un marathon sous 3h il faut déjà faire un 10km sous 42 minutes puis 40 minutes ok ça va déjà me prendre beaucoup de temps ensuite un semi marathon un premier puis un deuxième sous 1h 35, puis sous 1h30, ok, ensuite je passe au format long, marathon, sous 4h, sous 3h30, et en fait le fait d'avoir plein de checkpoints, ça me permet de rester régulier, consistant, d'avoir plein de petites victoires aussi, ça construit la confiance en soi, et de comprendre ça, de comprendre que c'est important, quand je voulais lancer ma chaîne YouTube, c'était ok, maintenant je vise 100 abonnés, 500 abonnés, 1000 abonnés, 5000, 10 000, 20 000, 50 000, etc. Et ça permet de se lancer et de prendre de l'élan. Voilà mes trois mantras pour être régulier, voire plus long terme que ce qu'on croit. La base après c'est la route et le processus, décortiquer en checkpoint le temps d'être lancé. Pour moi c'est le truc le plus important. Devenez consistant dans ce que vous faites. Coupez, et je pense qu'on en parlera, ça sera un prochain sujet de podcast, mais il faut être assez extrême dans ce monde là. Tu peux pas vraiment être consistant si t'es pas extrême. extrême dans le sens tu sens qu'il y a des trucs qui vont pas genre que tu es trop sur les réseaux ça marche pas de fermer les réseaux les algorithmes sont trop forts faut genre supprimer le compte tu vois et il faut réussir à avoir ce côté extrême de se dire ok je me cantonne que à ça on est dans un monde où la spécialisation paye le fait d'être bon partout genre 7 sur 10 partout ne marche pas il vaut mieux être 9 sur 10 dans un seul domaine que 7 sur 10 partout, et vous regardez, tous les gens très successfulls, très riches, ils sont excellents dans un seul domaine, mais ils sont mauvais dans un autre. Tu prends un sportif, un attaquant, il est excellent dans le fait de pas dans le foot, il est excellent dans le fait de marquer des buts, dans la finition, c'est très niche, et il faut être niche, c'est ce qui est demandé, mais il faut être excellent dans sa niche. J'ai fait renverser du café, j'en profite aussi pour vous dire que on est pas loin des des mille étoiles 5 étoiles sur Spotify et sur Deezer donc si jamais vous êtes sur cette plateforme là si ça vous dérange pas ça me ferait très plaisir si vous pouviez mettre un petit 5 étoiles vraiment il y a juste à appuyer sur 5 étoiles ça prend 2 secondes et ça référence le podcast et ça permet de de me faire plaisir je suis content après Bon, dernier sujet, qui est un sujet que je n'ai jamais abordé, et que je suis content d'aborder. J'ai remarqué un truc, c'est que je peux faire exactement la même vidéo, les retours vont être très différents en fonction de la situation de marché. Les gens vont être de très mauvaise humeur, très aigris quand le marché est rouge, et que je continue de donner mon avis. Et très vite, on a des commentaires qui retournent souvent, « N'écoutez pas les influenceurs » , « Tu t'es trompé » , « Tu changes de test tous les deux mois » . t'as tout intérêt à rester bullish parce que c'est comme ça que tu vas faire plus de vues. Et c'est vrai que je n'en ai jamais parlé, mais concrètement, pourquoi je fais ces vidéos ? Quel est mon but concrètement ? Est-ce que mon but, c'est de faire le plus de vues possible ? Et donc pour faire le plus de vues possible, je dois toujours rester bullish, quitte à ce que ça ne soit pas mon avis, parce que c'est comme ça que je me rémunère par exemple. Est-ce que j'ai tout intérêt à changer tout le temps d'avis pour apporter des nouvelles thèses, des nouvelles choses ? Concrètement, ça fait 5 ans que je fais une vidéo par semaine sur les cryptos. Et au début, je me disais, ok, je prends un projet, j'explique comment il marche, ce que c'est, etc. pour que les gens puissent avoir une idée un petit peu plus précise du marché. Donc je prends tous les projets du top 100. Je pense que j'ai fait plus de 100 vidéos. Filecoin, Cardano, Bitensor, Solana. J'en ai fait plein. Et j'explique ce que c'est. Je fais plus de 100 vidéos sur ce type, un Alcoin, une explication. Le truc, c'est que ça m'est un petit peu retombé dessus parce que certains croyaient que... tous les projets dont je parlais, je les chilais. Que j'achetais tous les projets. Alors que je voulais juste les présenter. Et c'est pas spécialement très grave, mais ça revient quand même à une question. C'est est-ce que j'ai intérêt à dire que ça va monter ? Est-ce que j'ai intérêt à toujours être bullish ? Est-ce que j'ai intérêt à vous dire qu'on va faire des x10, x50 ? Oui et non. En vrai. Oui parce que plus t'es bullish, plus tu vends de l'émotion aux gens. et du coup plus ils ont envie d'écouter ce que tu dis pour te rassurer. C'est une sorte de putaclic mes versions bouillies sur le marché. Donc c'est sûr que j'aurais plus de vues si je donnais plus d'opium aux gens, que je parlais de gains générationnels, de x50, de x100, d'énormes multiples, de millionnaires, etc. Et les gens qui font ça font plus de vues. Et ça peut être un peu frustrant, c'est qu'il y a plein de nouveaux youtubeurs qui arrivent, qui font ça et qui font des vues un peu disproportionnées à cause de ça. Le truc, c'est que ceux qui font ça, dans un an, ils sont cramés. Parce qu'on a compris qu'ils disaient tout le temps que ça allait monter pour vendre du rêve, et les gens ne leur font plus confiance. Et ça fait 4 ans que je suis là, j'ai, je pense, la crédibilité pour le dire, je suis là pour longtemps, encore sur YouTube. Et j'ai pas intérêt... à me faire cramer comme ça, et que les gens comprennent que j'ai été permaboule, et que ça n'a pas spécialement payé. Et j'ai juste envie que les gens me suivent en sachant que peu importe ce que je dis, je le pense profondément. Donc quand je dis un truc bullish, c'est que je le suis vraiment. Quand je dis un truc bearish, je le suis vraiment. Est-ce que je peux me tromper ? Évidemment. Est-ce que par contre, vous voulez que je change d'avis à chaque fois que le marché bouge ? Bah non, c'est pas parce que le marché est rouge que je vais dire que la suite est bullish. Et il y a ce truc de, les gens veulent entendre ça, c'est un peu spécial. Tu peux vraiment bien te rémunérer soit sur l'opium, donc l'espoir, soit sur la peur. Et ce qui est triste, c'est ce qui fait le plus gagner d'argent, c'est capitaliser sur la peur des gens et capitaliser sur l'espoir des gens. Et quand t'es un peu plus factuel... Dans certaines situations où les gens sont trop émotionnels, ça peut être dur. Autre question, comment je me rémunère ? Comment je gagne de l'argent sur YouTube ? Est-ce que je fais ça gratuitement ? Spoiler, non. J'ai une équipe de 5 personnes qui travaille avec moi pour essayer de faire les meilleures analyses, pour faire les meilleures vidéos, les meilleurs graphiques possibles. Et je me rémunère via deux choses. La première chose, c'est les abonnements Crypto Recherche. Crypto Recherche. Crypto Recherche c'est le meilleur groupe francophone de recherche sur l'investissement et la crypto. Et j'ai absolument aucun problème à rendre des recherches sur l'investissement de qualité payante. Surtout que c'est très différent d'une formation Crypto Recherche parce que c'est des abonnements. Tu payes pas genre 10 000 euros d'un coup et si ça te plaît pas bah t'es niqué. Si tu te dis la qualité est pas bonne t'es niqué. Tu peux payer un mois et voir si t'as envie de rester ou non. Sachant que si tu payes un mois t'as accès à tout le contenu depuis plus de deux ans. Donc le premier mot est largement rentabilisé en termes de valeur. Mais ensuite, si ça ne te plaît pas, tu peux t'en aller. Tu peux couper ton abonnement. Et donc, ce format d'abonnement sur Crypto Recherche fait qu'on est rémunéré à la qualité de ce qu'on propose. Je me rémunère via les abonnements Crypto Recherche, ça me permet d'être rationnel dans mes investissements. Et j'ai aussi envie de vous faire le maximum de produits sans devoir vous les vendre, vous les donner, donc des indicateurs, des e-books, etc. Le truc c'est que bah, oui, à un moment quand tu fais du travail de qualité qui potentiellement peut faire gagner de l'argent aux gens aussi, ça vaut de l'argent. J'ai pas envie de vous le vendre, donc c'est pour ça que j'ai des partenaires dans les vidéos, des exchanges, etc. Là j'ai un gros partenaire qui arrive, qui va me permettre, et je vais avoir besoin de vous d'ailleurs les potes, qui va me permettre de vous faire... et de vous donner des trucs très cools, parce que justement, ça me permet de me rémunérer. Donc voilà comment je me rémunère. J'en ai jamais parlé, d'ailleurs. Évidemment, je me rémunère aussi via des investissements et la façon dont je gère mon portefeuille, mais sur YouTube, c'est un fait, je me rémunère comme ça. Maintenant, est-ce que je change d'avis tout le temps ? J'ai eu un peu ce débat là, tu changes d'avis tout le temps, machin. Vous avez accès à mon avis toutes les semaines depuis trois ans. donc Youtube est très cool pour ça, c'est très vérifiable et la vérité c'est que non ma thèse sur les crypto-monnaies se base sur l'année 2025 voire début 2026 et je l'ai jamais spécialement lâché le truc c'est qu'on a l'impression que tout est toujours retardé, je parle de 2025 ah finalement ça sera peut-être un peu début 2026 et on retarde et on retarde et on retarde, est-ce que c'est pour garder des gens sur les vidéos est-ce que c'est pour continuer que les gens regardent je comprends qu'on ait cette réflexion là, le truc c'est que non on est dans une économie très instable et je ne suis pas Madame Irma, je ne suis pas Donald Trump, je n'ai pas d'agent infiltré dans le bureau Oval ou en Chine. Et donc je regarde en fonction des informations qui me viennent. Et le truc c'est que si je ne prends pas en compte les tarifs, le retard que ça engendre, etc. juste pour être ce mec qui ne change pas d'avis, ben non, parce que ça ne fait pas gagner d'argent et c'est l'objectif. Moi ce que je fais aussi, je le mets aussi beaucoup dans mes propres investissements. Donc j'essaie de m'ajuster, on est dans une économie où les choses sont bloquées, donc ça prend du retard et ma thèse s'ajuste. Mais n'oubliez pas une chose, vous pouvez choisir de regarder, de ne pas regarder en fonction de si vous êtes à l'aise avec ça, mais n'oubliez pas que toutes les recherches que je fais, je les applique aussi sur mon portefeuille. Ça ne veut pas dire que j'ai raison, mais ça veut dire que forcément on change d'avis. forcément on s'adapte, forcément on affine, et on vous donne derrière les conséquences de tout ça. Mais c'est très compliqué. En fait, c'est délicat, cette situation dans le sens où l'accès à faire du contenu sur l'investissement était très restreint avant. Maintenant, ça l'est beaucoup moins. Donc il y a beaucoup de créateurs qui sont arrivés avec très peu de connaissances et parfois des intentions qui étaient mauvaises. Donc les gens sont très méfiants. Et donc quand tu essayes de donner de la valeur, mais quand même de te rémunérer, pour ça, parce que j'ai pas envie non plus de devoir être bénévole ou d'avoir un taf à côté. Bah, c'est compliqué. Les gens ont du mal à comprendre ça. Je pense que ça se fera au fur et à mesure, il faut prendre les balles au début et continuer d'avancer. Et au final, j'ai juste envie que mon contenu parle pour lui-même au bout d'un moment. Et en fait, je fais juste aussi ça pour les gens qui ont envie de regarder mon contenu pour les bonnes raisons. Forcément, tu te manges le reste parce que tu ne peux pas cibler comme tu veux, mais Il y a forcément des gens sur Internet qui critiquent, c'est le principe d'Internet. Mon but, c'est juste de donner la meilleure valeur possible, de pouvoir le faire le plus longtemps possible. Est-ce que c'est possible de le faire sans jamais être payé ? Non. Est-ce que j'ai envie de le faire ? Non. Est-ce que j'ai fait plus de deux ans de vidéos sans gagner un centime ? Oui. Donc, je n'ai aucun problème à délivrer la meilleure valeur que je peux et être rémunéré en retour. Ce n'est pas du tout une justification, c'est une clarification, parce que je pense que c'est intéressant de connaître. mes intérêts et ma motivation pour faire tout ça. Voilà, les amis, j'espère que votre course s'est bien passée, j'espère que les 45 minutes ont été rentabilisées pour vous, je vous souhaite une très bonne semaine, je vais essayer d'être de plus en plus régulier sur les podcasts, n'oubliez pas de mettre un petit like, de vous abonner si ce n'est pas fait, et si vous en avez envie, je vous embrasse, prenez soin de vous, prenez le soleil, et on se revoit très vite. Ciao les potes.