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Le marché est rouge, réflexion sur les stratégies d’investissement :

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40min |22/11/2025
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Transcription

  • Speaker #0

    Ok, ça tourne, on est bon son, on a une belle ambiance bleue, les amis, bonjour à tous, bienvenue dans cet épisode d'Investia du vendredi 21 novembre. Attendez, laissez-moi mettre la casquette pour cacher cette capillarité défaillante. Est-ce que je la mets à l'endroit ou à l'envers ? Elle est à l'envers. ça vous allez voir mon grand front pendant Pendant une bonne petite demure là ça va faire du bien mais je pense que c'est nécessaire de cacher cette capillarité. Ce qui me fait plaisir c'est qu'on a bâti une relation de confiance et que vous me le faites remarquer quand ma capillarité est bancale. Et j'apprécie fortement cette relation de confiance, sachez-le. Des fois ça fait mal mais je pense que pour évoluer il faut le faire dans la douleur donc ça fait du bien. Je rentrerai pas dans une explication de pourquoi j'ai cette capillarité, je pense que c'est vain. Bon les amis, je suis très content de vous retrouver dans cet épisode d'Investia. J'espère que vous allez bien. Il y a eu les premières neiges en fonction de où vous êtes. C'est trop bien. C'est la période où le mois de novembre qui pue la merde est en train de passer pour laisser place au vrai hiver. Le vrai hiver qui est très sympa. Le vrai hiver des cryptos qui est moins sympa. Qu'on appelle aussi le marché de l'ours. On ne va pas spécialement en parler aujourd'hui. L'idée de Investia, c'est toujours d'avoir une bonne ambiance et de passer un bon moment. Vous êtes de plus en plus à suivre Investia, ça me fait très très très plaisir les amis. J'ai vu que vous avez kiffé aussi le format avec les histoires, donc je vais commencer à en rajouter aussi. Aujourd'hui, on va raconter pas mal d'histoires. J'ai pas mal de sujets aujourd'hui. Donc on va parler de plein de choses, encore une fois. Première chose, ce n'est pas un podcast uniquement crypto, d'accord ? Peut-être que vous me rejoignez. ou que vous êtes sur Investia, sur ce podcast, parce que vous connaissez mes vidéos crypto. Je peux parler de crypto dans ce podcast, mais vraiment pas que, et c'est vraiment pas du tout l'élément central. C'est un podcast sur des petites histoires, des leçons, juste pour passer un bon moment et discuter, c'est un peu l'objectif au final. Et j'avais une deuxième chose, je ne sais plus. Oui, vous avez une timeline dans la description. Si jamais les sujets, vous les connaissez, vous intéressez moins, pour x ou y a raison, vous pouvez passer la timeline. Et allez au sujet suivant, même si je vous recommande de vous laisser porter. Il y a des gens qui m'ont dit dans les commentaires, vous inquiétez pas, je vais commencer. Il y a des gens qui m'ont dit, enfin qui ont dit dans les commentaires, ça reste une minorité évidemment, que la vidéo était longue et que le format était long. C'est normal les amis, c'est un podcast. Ça ne s'écoute pas comme une vidéo, d'accord, où tu te mets devant comme ça et tu regardes. Contrairement aux vidéos crypto, par exemple, ça s'écoute en faisant autre chose. Ça s'écoute pas forcément en faisant autre chose, mais... mais avec une approche un peu plus calme. Et je fais exprès d'avoir des formats un peu plus lents, parce que je pense que c'est bien aussi de pouvoir se poser et s'arrêter pendant 30-40 minutes pour passer un bon moment tranquillement. Je pourrais parler comme ça, je pourrais parler beaucoup plus vite, croyez-moi, je sais parler vite, mais on n'a pas spécialement besoin de ça. Allons-y les amis avec le premier sujet de cette vidéo. Sujet ! Pas d'actualité, mais qui fait écho à l'actualité. Est-ce que vous connaissez ce bon vieux Ray Dalio ? Normalement, il y a de fortes chances, c'est l'un des plus grands investisseurs, très sûrement, de l'histoire. Ray, c'est le créateur, je l'appelle Ray parce que, bon voilà, maintenant que j'ai lu son livre, on est assez proche, c'est le créateur de Bridgewater. Bridgewater, je crois que c'est le fonds d'investissement qui a le mieux performé depuis genre 30 ans, de loin. Et Ray, dans les années 70, c'est un jeune homme très brillant, un peu arrogant. quand même, qui commence à comprendre qu'il a des facilités dans les marchés financiers et qui petit à petit se fait un nom dans le milieu financier et surtout qui est spécialiste en macroéconomie. Ray Dalio, il fonde Bridgewater, qu'il gère directement depuis son appart. C'était les années 80, c'était la street. Et en 1982, ça fait quelques temps qu'il fait ça, mais il a fait des analyses et il en arrive à une conclusion. Il est sûr et certain que les Etats-Unis vont rentrer dans la pire crise depuis la Grande Dépression. La pire crise de l'histoire depuis plus de 40-50 ans. Donc il passe sur les plateaux, il explique ça à tout le monde, il veut alerter le monde de ce qu'il vient de voir. Il veut dire à tout le monde, les mecs, là c'est vraiment la merde. Évidemment avec Bridgewater, il fait aussi pareil, il parie fortement dans cette direction du fait que le marché va se faire détruire. Sauf que... devinez quoi, Ray avait tort. Genre il avait complètement tort, l'économie s'est pas effondrée. Elle repart, elle explose, et lui il était juste en avance de plusieurs années, mais vu qu'on a eu un énorme rallye haussier, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Bridgewater s'écroule. Ray Dalio perd tout. Il doit licencier tout le monde, il doit même vendre sa voiture pour payer ses dettes. Il a plus un copec. Bridgewater, c'est juste lui. et quelques milliers de dollars qu'il empruntait à ses parents pour survivre. Bon bah, est-ce que c'est la fin de l'histoire ? Non. Mais ça aurait pu. Il va utiliser ces péripéties, cette aventure, cette faillite, cette erreur, pour venir tout reconstruire, Bridgewater, de manière très différente. Et il va implémenter plein de nouveaux systèmes pour ne jamais avoir à refaire cette erreur. avec une première base qui est le fait que vouloir avoir raison est la pire chose, il faut savoir s'ajuster en fonction de comment les choses évoluent. Et c'est une bonne leçon, je vais vous expliquer juste après ce qu'il a implémenté, mais c'est une bonne leçon aussi que j'ai appris, je suis en train d'essayer de l'implémenter dans ma façon d'investir, mais c'est vrai que pour être honnête avec vous, quand j'ai commencé mes vidéos il y a quelques années, l'objectif était d'avoir raison, parce que t'es sur internet et parce que du coup... Tu as des gens qui se vantent d'avoir raison et tu as l'impression que tu es en concurrence avec eux. Et du coup, tu es obligé de dire que tu as raison et tu veux avoir raison. Mais non, être un bon investisseur, c'est pas vouloir avoir raison, c'est avoir son plan. Et si une situation se produit, on sait ce qu'on fait. Si une autre situation se produit, on sait ce qu'on fait. Donc, Red Alio, en réponse à cette erreur, va mettre en place plusieurs éléments. Le premier élément, c'est la prise de décision algorithmique. Il va transformer toute sa logique en équation. pour ne pas dépendre uniquement de l'émotion humaine. La prise de décision va être beaucoup plus algorithmique. Ensuite, il va implémenter ce qu'ils appellent le radical transparency, la transparence radicale. Tout le monde dans l'entreprise, que ce soit le stagiaire, le CEO, le numéro 2, peu importe, tout le monde peut contredire tout le monde et donner son avis. Il y a une transparence totale, l'ego n'a pas sa place. La diversification calibrée, donc. On ne va plus faire de pari unique, il n'y a pas de certitude. On va toujours venir équilibrer les facteurs économiques. Je ne fais pas le pari que l'économie va s'effondrer et du coup, je mets tout dans cette direction. Ensuite, il va faire une checklist anti-biais. C'est là, elle est très intéressante. En gros, avant chaque décision très importante, investissement, recrutement, pivot, Red Alio va passer par une checklist qui neutralise ses biais cognitifs. Par exemple, il va se demander, est-ce que j'ai... chercher activement une information contradictoire à l'idée de ce que je veux mettre en place. Est-ce que je suis en train de confondre mon égo et la réalité ? Est-ce que j'ai pris du recul sur ma situation émotionnelle ? Est-ce que c'est une situation ou une décision qui est basée sur la peur ou sur l'euphorie ? Est-ce que je fais la même erreur que dans le passé ? Et c'est hyper important parce que le cerveau n'est pas conçu pour prendre des décisions rationnelles. Je pense qu'on le voit dans les marchés financiers. Le cerveau est conçu pour survivre, pas pour réussir en soi, pas pour pas pour s'élever. Et du coup, chaque décision importante, il aura une checklist. Et il aura développé aussi un nouveau pattern de réflexion, c'est le progrès se base sur la douleur et la réflexion. C'est comme ça qu'on avance dans la vie, c'est sa règle centrale. Pour progresser, il faut de la douleur et de la réflexion. C'est pour ça que, voilà, je vais faire une méga métaphore de bouffe, je suis désolé de ça. C'est pour ça que dans Rocky, les patterns sont exactement comme ça. C'est toujours le même pattern. Rocky crie des trucs de sport comme ça. Il est au top de sa carrière. Du coup, il devient surconfiant parce qu'il ne se remet plus en question, parce qu'il est surconfiant. Il se mange une désillusion totale. Il se fait défoncer par un mec. Il perd un combat. Il se passe quelque chose qui l'emmène au fond. Il remonte la pente, c'est souvent quand il y a des entraînements un peu épiques, Rocky IV dans la montagne, putain, qu'il filme. Et là, tu vois, il remonte la pente et il remet tout en question parce qu'il a eu le combo douleur-réflexion qui l'amène à du progrès. Tout progrès vient d'un cycle simple, douleur-réflexion-ajustement-progression. Et c'est pour ça que, bon, tout dépend de la situation, évidemment, encore une fois, prenons toujours du recul sur ce qui est dit, mais c'est pour ça que Je trouve ça vraiment dommage de partir après une énorme désillusion, alors que c'est justement un moment qui nous permet de devenir factuellement meilleur et de progresser et de ne plus répéter les mêmes erreurs. Et souvent, les gens en investissement, par exemple... peuvent arriver en diversifiant trop, en mettant un trop gros pourcentage dans les altcoins et se faire démonter et se dire les cryptos plus jamais. Et c'est totalement compréhensible parce que c'est un mécanisme de défense. Mais ce qui pourrait être intéressant à explorer, c'est plutôt de se dire, ouais, j'ai fait cette erreur-là, je sais que je ne la referai plus. Et donc, même si pour l'instant, j'ai ce stress post-traumatique que je ne pourrai jamais gagner de l'argent dans l'investissement, je vais revenir, je vais utiliser cette erreur pour me créer un nouveau socle, pour mieux gérer mon money management, pour avoir une meilleure... prise de décision, etc. Et cette inspiration de Red Alio qui a perdu énormément et qui s'est relevée, je la trouve très intéressante. Surtout forcément, ça fait un petit peu écho avec la période dans laquelle on est, qui n'est pas forcément la période la plus agréable du monde, mais qui nous permet au moins de réfléchir à comment est-ce qu'on peut s'ajuster et comment est-ce qu'on peut s'améliorer, et ça c'est beau. ça fait longtemps qu'on en avait pas parlé ça fait longtemps l'addiction aux écrans je vais vous harceler avec ça les amis avec les gars de mon équipe on se lance des petits défis chaque semaine pour un peu sortir de nos habitudes et pour travailler notre flexibilité ou faire des choses qu'on n'aurait pas l'habitude de faire c'est des trucs à la con tu vois ça peut être prendre une douche froide, ça peut être changer ses habitudes de sport, ça peut être aller dans un nouveau un nouvel endroit, parler à des nouvelles personnes faire des surprises prise à des gens de son entourage, vraiment des trucs un peu à la con mais qui permet d'ajouter un peu de flexibilité ou avoir par exemple que 5 minutes en écran, et cette semaine je suis tombé sur la dernière, c'est à dire passer 5 minutes maximum sur mon téléphone ou devant la télé dans une journée, l'ordi du travail ne compte pas forcément parce que sinon je ne peux pas travailler, et en fait ça rentre dans un questionnement auquel je réfléchis depuis plusieurs semaines, c'est cette addiction aux écrans, on a déjà parlé de Opal qui est l'application qui aide à contrôler son écran, que je vous recommande, prenez la version gratuite ça sert à rien de payer Et grâce à ça, je suis à à peu près 1h30 de temps d'écran chaque jour. Avant, j'étais autour... J'étais dans la moyenne, mais c'est terrible de dire que c'était dans la moyenne, mais j'étais à 3h30, 4h. Je n'ai plus aucun réseau social, je ne poste plus sur X, je me sens moins indépendant. Mais 1h30, c'est quand même énorme. Sans compter la télé. Il y a une étude récente de l'ARCEP, c'est le régulateur des télécoms, qui montre que les Français passent en moyenne 4 heures devant les écrans. Et 42% des Français disent que pour eux, c'est trop de temps sur leurs écrans. Donc c'est pas une consommation qui est agréable pour la plupart des gens. Souvent, la plupart des gens sont un peu dans le système et se disent « Bon bah ouais, je passe trop de temps sur les écrans et je sais que c'est trop. » Et il y a une étude de l'INSEE qui montre que 34% des utilisateurs ressentent des effets négatifs de son écran. Moins de sommeil, négligence, obsession. Il y a aussi un gros taux de dépendance avec près de 6 Français sur 10 qui se considèrent... accro à leur téléphone. Prenez du recul sur ces infos deux secondes. Remplacez ça par une drogue, genre une drogue tangible. Si je vous dis 42% des français consomment cette drogue qui les rend accro, 34% d'entre eux voient des effets négatifs et 6 français sur 10 sont accro à cette drogue. Bah c'est la réalité, c'est exactement ça, c'est terrifiant. Et gérer sa relation à la technologie, c'est l'un des combats de mon podcast, parce que c'est l'un des combats de ma vie, et je trouve que c'est vraiment très très important dans le monde dans lequel on est. Et dans ce processus de détachement, je me suis carrément surpris à me demander quoi faire au lieu de passer un épisode à regarder la télé ou être sur mon téléphone. Et je sais qu'en disant ça, ça fait vraiment genre je passe des heures et des heures sur les écrans, mais pas du tout, tu vois. on est quand même dans un monde d'ultra-connectivité, et on a du mal à en sortir, et le taux de dépression, et le taux de problèmes de sommeil, etc., a forcément un énorme lien avec ça. Donc bon bref, je ne vais pas vous convaincre un milliard de temps que c'est mieux de ne pas regarder la télé, on est d'accord, mais je vous donne la liste des activités que je me suis organisée dans le cas où vous vouliez entrer dans cette démarche. Faire un puzzle, ou un truc de Lego, ou une activité. Lire un livre qui n'a rien à voir avec le taf. En ce moment, je suis sur un livre qui s'appelle L'Homme D, qui est très bizarre, qu'on m'a offert. Merci pour le cadeau d'ailleurs si tu passes par là. C'est un livre assez sympa. Construire des trucs. Ça peut être un meuble, un bureau, un terrarium. J'ai fait un terrarium il n'y a pas longtemps. En ce moment, je suis en train de regarder pour, pas ici mais chez moi, pour changer la table de mon bureau et genre la poncer, la peindre, etc. faire une activation une activité manuelle apprendre apprendre quelque chose, en ce moment j'apprends, je vous en ai parlé, c'est fou de dire ça dans un podcast, c'est tellement bizarre, j'apprends à jongler à 4 balles en ce moment, c'est méga dur putain de merde, mais j'avance, ou apprendre un instrument, ou apprendre quelque chose en fait, mais vous allez voir la différence de temps si jamais vous vous sentez concerné, il y a de fortes chances que vous vous sentez concerné, essayez-le juste pendant une semaine, vous allez voir première chose à quel point ce n'est pas dans nos habitudes, et deuxième chose à quel point... On peut faire plein de trucs stylés et on se sent différent. Mais c'est une drogue et c'est un fait. Et pareil pour le téléphone. Le tips ultime, je vous le dis, c'est quand vous utilisez votre téléphone, vous avez fini d'utiliser, vous l'éteignez. Comme ça, la prochaine fois que vous allez le prendre pour faire n'importe quoi, pour scroller, vous allez voir qu'il est éteint. Et du coup, les 30 secondes de nos cerveaux accros à attendre qu'il se rallume, vous allez passer à autre chose. C'est le tips ultime. L'addition des écrans, je vais vous faire chier avec ça. Intéressant cela Si vous vous intéressez un petit peu à la création de contenu et au business autour de ça, vous avez sûrement entendu parler de Stephen Bartlett. Stephen Bartlett, on ne le voit pas, c'est le mec qui a écrit, attendez, ce livre, Diary of a CEO, pardon pour le bruit, ce livre qui s'appelle Diary of a CEO, que je vous recommande fortement, qui est exceptionnel, mais qui est aussi... le créateur du podcast Diary of a CEO, qui est l'un des meilleurs podcasts selon moi, l'ambiance est folle je me suis aussi pas mal inspiré dans l'ambiance pour ce podcast, un truc assez calme et tout podcast exceptionnel livre exceptionnel, je vous le recommande et ce mec c'est un peu le héros anti-système mais à sa façon il vient pas d'un empire média, il vient pas d'un géant de la tech, il a grandi en créant lui-même sa propre boîte, puis avec ses podcasts il a créé sa communauté, il a créé sa vision Et en fait, il veut pas juste faire du contenu, il veut reconstruire l'écosystème autour des créateurs avec un univers, avec une machine, un studio plus holding qui permettent aux créateurs de grandir, de devenir des marques durables. Et ça change beaucoup de choses, puisque jusqu'à récemment, les créateurs c'était des mecs dans leur chambre qui font des vidéos avec une webcam Logitech 480p. Donc pour ça Steven, il a créé vraiment un empire et c'est exceptionnel. La façon dont il s'est organisé. Il a créé une holding qui détient une société de production pour ses vidéos et podcasts. Il a créé aussi une plateforme tech pour les podcasters et un fonds d'investissement pour les projets de créateurs uniquement. Et si je vous parle de ça, c'est parce qu'il a récemment fait une levée de fonds qui valorise sa boîte à 425 millions de dollars. Un créateur de contenu vaut 425 millions de dollars. J'ai vu MrBeast aussi qui essaye de lever 5 milliards de dollars et qui pèse autour de 2 milliards. Et son ambition, c'est que ce soit le créateur qui est au cœur du business. Il ne parle pas juste de contenu, il veut faire du commerce, du média, de l'investissement, de la technologie. Il veut créer une sorte de Disney de l'économie de créateur. Et pour lui, c'est assembler un écosystème où un créateur peut non seulement produire un contenu, mais aussi lancer des projets, des entreprises, vendre des produits et investir. Et ce modèle, c'est un petit peu un cercle vertueux. Parce qu'en fait, l'audience génère de la propriété intellectuelle, donc le créateur. Derrière, le créateur peut lancer des entreprises. Et ces entreprises, elles s'auto-alimentent, elles alimentent l'écosystème média. Et donc ça crée une sorte de cercle vertueux où l'entreprise finance le média, le média rapporte à l'entreprise. Et lui, il fait le parallèle avec Disney, qui depuis 100 ans, Disney, ils font quoi ? Mickey, dessin animé, jouets, films, parcs, jeux vidéo, merchandising. Donc la créateur-économie, l'équivalent, c'est un créateur, un podcast, une marque, une newsletter, un produit, une startup, une série, un festival, etc. Et c'est beau, parce que ça montre qu'on peut lancer un business très ambitieux, très institutionnel, sans perdre l'essence créative et la liberté qu'on a au début quand on fait ça tout seul. Et la création de contenu, c'est vraiment un truc qui me passionne depuis un moment. J'adore le principe de faire des vidéos, je trouve ça incroyable. Tu vois, YouTube, pour moi, est l'une des meilleures inventions de ce siècle. Et ça fait plaisir de voir que c'est un domaine qui se professionnalise de plus en plus. D'où le fait que j'essaye aussi d'améliorer ma vision business. de l'ensemble pour créer quelque chose de durable surtout dans un domaine comme la crypto où tout est très éphémère et je pense que ça passe de base par délivrer de la valeur c'est à dire que par exemple pour ce podcast j'ai pas une stratégie vraiment pure je pourrais réfléchir, est-ce que je parle plus du crypto non, j'essaye plus de vous donner un peu ma vision de vous donner mon ressenti, les choses sur lesquelles j'essaie d'évoluer, les gens qui veulent restent, les gens qui veulent pas, restent pas, y'a pas de problème ... Et après, derrière, on verra comment les choses évoluent, mais je pense que tout passe de base par la valeur. Et un truc à retenir de ça, c'est qu'aujourd'hui, l'audience est devenue un actif stratégique. On en a parlé avec les modèles économiques de Naval Ravikant, qui dit qu'aujourd'hui, la vraie valeur, elle est dans le contenu. Elle n'est plus dans le capital, elle n'est plus dans la tech. L'audience est plus puissante qu'une entreprise. C'est elle qui te donne la liberté d'investir. La liberté d'innover, de créer plein de projets. Et le plus agréable dans tout ça, c'est qu'on peut l'embarquer avec soi. On peut investir avec elle, on peut créer avec elle. Et j'ai vraiment pour ambition de grossir dans ce sens-là, en continuant de faire les choses avec le plus de transparence possible. Et j'espère que vous serez là avec moi, les amis. Et du coup, ça m'intéresse de savoir comment est-ce que vous percevez le travail que je fais sur Internet. C'est quoi pour vous ? C'est quoi la vision que vous avez vis-à-vis de ça ? Parce que le podcast sort complètement du côté crypto, mais vous êtes quand même beaucoup à l'écouter, donc ça veut dire que ça vous plaît. Donc donnez-moi un peu vos retours par rapport à ça. Je trouve ça quand même méga intéressant pour un peu cette vision-là. Mais voilà les amis, donc... Si vous avez envie de lancer un projet, une chaîne ou quoi que ce soit, n'hésitez pas. Et d'ailleurs, autre sujet, mais j'avais vu ça dans une vidéo de McFly et Carlito qui s'était fait démolir par les commentaires YouTube. On parle justement de la communauté de l'audience. Les commentaires sur Internet... Bon, je sais que je ne vais pas changer le monde en disant ça. Les gens sur Internet ont un pouvoir énorme avec le commentaire. Le commentaire, ne croyez pas que quand vous postez un commentaire, il se perd dans la masse. Le créateur ne le voit pas, vous êtes juste là à déferler, que ça soit positif ou négatif. Donc sincèrement, il y en a qui vont écouter, il y en a qui ne vont pas écouter. Mais si vous voulez et si vous appréciez le travail de quelqu'un sur Internet, dites-lui via un petit commentaire. Sincèrement, ça fait une différence qui est folle. Surtout les gens qui commencent, mais pas que. Si vous appréciez ce que quelqu'un fait, vous voyez un petit créateur, donnez-lui de la force et faites attention avec les retours négatifs sincèrement. On essaie d'apporter de la valeur, on est discipliné, on est des adultes, on est des grandes personnes. Si on peut rendre ça un peu plus constructif, bien sûr que les réflexions constructives c'est super, mais attention aux commentaires haineux. Croyez-moi ça peut toucher, croyez-moi ça peut faire mal. Nous enchaînons. Oui c'est vrai que j'ai cette histoire, cette histoire est folle. C'est une toute petite histoire qui n'a rien d'entrepreneurial, mais je la trouve exceptionnelle. Est-ce que vous connaissez l'histoire de Stanislas Petrov ? C'est ça que ça vous parle, c'est non ? Peut-être que l'histoire va vous parler. On est en pleine guerre froide, d'accord ? Année 80, guerre froide, Etats-Unis, Russie, propagande, paranoïa totale, début des armes nucléaires, nous on a l'arme nucléaire, ouais bah nous on a l'aussi, donc si tu m'envoies un missile, je te jure que je t'en renvoie un, et que c'est la fin du monde, il y a une tension quand même. C'est pas la folie, tu vois. Et donc, c'est dans cette ambiance que Stanislas Petrov, officier soviétique, comme son nom l'indique, est chargé de surveiller les radars d'alerte nucléaire. C'est un mec qui travaille pour la Russie dans les bâtiments, et il est devant des radars, et il regarde s'il n'y a pas des missiles nucléaires qui leur tombent sur la gueule, et c'est important comme métier. On est le 26 septembre 1983, et c'est la nuit, Stanislas y travaille de nuit. Et d'habitude, tout est vraiment très calme, mais là, les lumières se déclenchent toutes. Tous les écrans clignotent. Il se passe une dinguerie. Stanislas, il regarde, il est un peu paniqué, parce que forcément, quand il se passe quelque chose, c'est jamais positif. Et le système informatique soviétique signale qu'il y a 5 missiles nucléaires américains qui sont lancés vers l'URSS. Dans cette situation, la procédure, elle est claire. On alerte la chaîne de commandement, on riposte automatiquement. Vous avez peut-être vu le film avec François Civil sur les sous-marins, Le champ du loup. Quand tu as une menace d'un missile nucléaire, automatiquement tu vas riposter. Si tu ripostes, fin du monde. Stanislas Petrov voit ça en plein milieu de la nuit, il est le seul à voir ça. La pression est monstrueuse, il arrive dans 5 minutes. Et là, Stanislas, il remarque un truc un peu bizarre. Il n'y a que 5 missiles. C'est vraiment pas beaucoup pour une attaque massive. Pourquoi 5 missiles, ça n'a pas de sens ? Ensuite, il remarque que les radars terrestres ne confirment pas encore. Donc, on n'a pas de confirmation des radars terrestres. Et ensuite, il se dit, attends, mais c'est le nouveau système USKS, donc c'est le nouveau système qu'on utilise. Est-ce qu'il ne peut pas être instable ? Et donc là, il a un choix. Il a littéralement le poids du monde entre ses mains. Il a un choix, deux options. Première option, il signale l'attaque. L'URSS lui dit, écoute, c'est pas lui qui fait, mais l'URSS riposte. Apocalypse. Deuxième option, il pense que c'est une erreur. S'il se trompe, c'est la fin de son pays. Il n'a aucune preuve. Il a juste l'écran sur son radar. Il a juste son intuition. Et il choisit de désobéir. Stanislas ne signale pas l'attaque. Quelques minutes plus tard... les radars confirment qu'il n'y a aucun missile et que le système informatique avait confondu des reflets solaires sur des nuages avec un lancement. L'URSS décide de punir Stanislas. Pas de promotion, pas de reconnaissance, il a désobéi au protocole. C'est juste dans les années 2000, à la fin de la guerre froide, qu'il va finir par être honoré publiquement. Cette histoire n'a rien à voir avec ce que je vous raconte d'habitude, mais je l'ai trouvée, et je me suis dit, il faut que vous connaissez si vous la connaissez pas. Je trouve ça fou. Il y a un mec, on ne connaît pas son visage, on n'a jamais connu son prénom, je n'avais jamais entendu Stanislas Petrov, qui a fait un choix, s'il faisait l'autre choix, c'est-à-dire si on mettait un autre mec à sa place, s'il était malade, qu'il y avait quelqu'un d'autre, on ne sait pas. C'était finito. C'est terrifiant. C'est terrifiant. C'est un peu fascinant, tu vois, à quel point les choses ne se jouent... qu'à une décision, et à quel point aussi suivre, si on veut trouver une morale à tout ça, suivre son intuition est quelque chose de très très très important, et pertinent, et que ça peut parfois nous amener à prendre des bonnes décisions. Voilà, c'était l'histoire de Stanislas Petrov, vous en faites ce que vous voulez. On continue. Je lis un livre en ce moment qui s'appelle les 6 types of working genius. Les 6 types de... Génie dans le monde du travail qui a été créé par Patrick Lencioni. C'est un livre que je vous recommande, qui est plus autour du management, mais pas genre c'est pas que si vous gérez une entreprise ou quoi qu'il est vraiment intéressant. Et surtout, il permet de comprendre comment on trouve sa place dans une organisation. Et je dis bien dans une organisation, pas forcément une boîte. Dans un club, dans un groupe de potes, dans un couple, peu importe. Est-ce que vous avez déjà eu un taf, un job, une compétence ? Mais vous sentez que ça vous draine énormément d'énergie intérieurement. Pourtant, vous pouvez être bon, vous pouvez bien vous en sortir, ça peut bien marcher. Mais il y a un truc, il y a un truc qui gêne. Et ça, cette sensation, c'est sûrement parce que vous n'étiez pas dans la bonne case de génie. Il y a six types de génie. Et ce que je vous invite vraiment à faire, je vais vous le dire un par un. Et je vous invite vraiment à vous demander, numéro un, dans quelle case vous êtes. Quel type de génie êtes-vous ? Vous pouvez être plusieurs. Et deuxième chose, quel type de génie vous n'êtes pas ? Et dans quelle case vous êtes, mais vous n'êtes pas cette personne ? Et peut-être ça va mettre le doigt sur le fait que ça pourrait être l'origine de vos problèmes. Vous allez comprendre. Le premier génie, c'est le génie de la question, qu'on appelle le wonder. C'est le profil de personne qui va remettre les choses en question. Pourquoi est-ce que les choses sont comme ça ? Pourquoi on ne ferait pas autrement ? C'est une personne qui va voir les problèmes avant tout le monde, et qui va se poser des questions vraiment profondes, et qui remet en cause ce qui est existant. C'est celui qui identifie les opportunités ou les anomalies. C'est quelqu'un qui est assez contemplatif, observateur, curieux, pas forcément source d'énormément d'initiatives, il va pas facilement passer à l'action, mais c'est plutôt le mec qui va donner des faits et remettre les choses en question. Ça c'est le premier génie, c'est le génie de la question. Il est très important parce qu'il peut mettre en lumière des situations qui sont comme elles sont, des statu quo qui pourraient être améliorables. Ensuite il y a le deuxième type de génie, c'est le génie de la création. C'est celui qui arrive de zéro avec une idée, il va inventer les choses. On pourrait créer ça, voilà l'idée, voilà la solution. Lui, il aime les idées neuves, il aime les concepts, il aime créer quelque chose qui n'existe pas. Donc il est créatif, il est rapide, il est audacieux. C'est quelqu'un qui va amener... la créativité, il va se dire ok j'ai une nouvelle idée, on va amener ça c'est quelqu'un qui peut aussi se disperser c'est un peu mon cas, je suis un peu dans ce génie là de la création, où je vais avoir plein d'idées, je sais que je suis assez source de bonnes idées j'espère en tout cas, mais par contre je vais pouvoir avoir tendance à m'ennuyer quand on est dans un vol de ligne, et moi je préfère le moment du décollage, c'est pour ça que j'adore lancer des chaînes YouTube par exemple, ça c'est terrible mais le début d'une chaîne YouTube, c'est incroyable t'es là, c'est le moment où tu fais tes tes premières vidéos, tes premières vues. Je trouve ça exceptionnel. Ça, c'est le deuxième type de génie. Ensuite, on a le génie de l'intuition, le génie du jugement. C'est rien qui va dire, et qui est souvent relié justement avec ce génie de la création, qui va dire « Ah ouais, cette idée, elle est pas mal. » Ou cette idée... Je la sens pas. Ça va pas venir forcément de data ou de dire ouais non on va faire ça. Enfin ça c'est plus une sorte de gut feeling, une sorte d'intuition. Il perçoit ce qui va marcher ou ce qui va pas marcher. Parce qu'il a un recul, une capacité de juger les choses et les gens aussi. Souvent ça marche aussi avec les gens. Je le sens, je le sens pas. C'est quelqu'un qui juge facilement les gens. Enfin qui juge bien les gens surtout. Avec beaucoup de finesse. Ça c'est le génie du discernement, de l'intuition, du jugement. Je pense aussi être dans le génie de l'intuition et du jugement. Je pense que mes deux génies, c'est création et intuition-jugement. Et je pense que souvent, c'est assez lié où je vais réussir à avoir un recul sans vraiment expliquer pourquoi sur, ok, cette situation va marcher, cette idée va marcher, cette idée va moins marcher. genre le podcast tu vois quand j'arrive en tisant un méga on va faire un podcast où je vais parler de tout sauf de crypto ou en tout cas pas beaucoup de crypto bah de base ils disent t'es sûr que c'est une bonne idée et je leur dis bah ouais parce que c'est aussi ce qui me fait kiffer. Donc je pense qu'on va aller dans cette direction. Évidemment, j'ai donné des belles idées de merde aussi. Notamment, j'allais dire notamment US, qui était une belle idée de merde pour ceux qui se rappelaient. Ensuite, il y a le génie de la motivation, de la mobilisation. C'est celui qui va arriver en disant, let's go les mecs, on y va. On a cette idée, on y va, vas-y, on se bouge, on avance. C'est le moteur, c'est celui qui met l'énergie, qui va embarquer les autres, qui va créer du momentum. C'est quelqu'un qui est un leader naturel, c'est quelqu'un qui est dynamiseur, c'est quelqu'un qui est enthousiaste, qui peut devenir assez impatient avec les gens un peu plus lents, mais c'est quelqu'un qui est naturellement dans la motivation. On le voit, je ne sais pas si vous avez fait du sport en club, tu as des buvettes ou tu as des trucs comme ça, ou tu as des trucs à organiser, tu le sens directement chez les gens. Tu as les gens qui vont aider, tu as les gens qui vont apporter leur aide, mais tu as les gens qui vont motiver tout le monde et qui vont naturellement ramener de l'organisation et de la mobilisation dans l'ensemble. Toi tu vas là, toi tu fais ci, toi tu fais ça. Allez, on se bouge. Allez, on fait ci, les mecs. Ça, c'était le numéro 4. Il en reste deux. L'avant-dernier, c'est le génie du support, le génie de l'aide. C'est quelqu'un qui va arriver en soutien. Souvent, il jouait support sur League of Legends, pour ceux qui ont la ref. Il va arriver en disant, t'as besoin d'aide ? Je suis là. Je peux t'aider. Je vais t'aider. Et je suis très fort pour t'aider. c'est les gens pareil dans les buvettes ou dans les organisations de clubs là où on en parlait qui vont, pareil, pas être source d'énormément d'idées ou de motivations, c'est pas trop leur truc ça, mais on leur dit, tu te mets à la buvette, ils vont être excellents du début à la fin, ils vont être trop contents. On va leur dire, ah, tu peux aller aider là-bas, ouais, ok, pas de souci, et ils vont être super forts pour aider, super forts pour rejoindre un projet et être collaboratifs, travailler en équipe, etc. Souvent, c'est des gens aussi qui sont trop gentils, qui peuvent avoir tendance à ne pas savoir dire non. Et par exemple, je suis un très, très, très mauvais support. J'ai du mal à arriver dans un projet qui est déjà en cours et à apporter une aide, apporter ma pierre et après me casser. Je suis mauvais là-dedans. Il y a des gens, des gens de mon équipe, qui sont excellents là-dedans et qui, par contre, tu leur dis, est-ce que tu peux aller aider là-dedans ? Est-ce que tu peux aller faire ci, faire ça ? Ils vont dire, ouais, pas de souci. Ils vont y aller, ils vont être super forts. Ils vont pas poser problème et tu sais que c'est des gars fiables, tu vois. C'est des numéros 6 de l'équipe, c'est des N'Golo Kanté un petit peu. Et ensuite, le dernier génie, c'est le génie de l'exécution, le génie de la ténacité. C'est le mec qui va pousser les projets jusqu'au bout et qui aime finir les choses. Tant que c'est pas terminé, il lâche rien, c'est une sorte d'acharné. Lui, il aime cocher les cases, il aime avoir un projet et dire on l'a fini, on a fini la tâche, on a atteint l'objectif. Donc c'est quelqu'un qui est rigoureux, qui est fiable, qui est orienté sur les résultats, qui peut se perdre un peu dans le détail, c'est le danger de ça, mais c'est ce type de génie. Et bon je sais pas si ça va vous aider, moi ça m'a beaucoup aidé pour identifier là où sur mettre le doigt de pourquoi j'aimais pas faire certaines choses, pourquoi il y avait des choses qui me prenaient de l'énergie, il y avait des choses qui me donnaient de l'énergie, et aussi pour les gens de mon équipe, pour les gens avec qui je travaille, pour essayer de cibler, de dire ah ouais ok lui c'est un génie de la question. Putain, je n'avais pas remarqué, je croyais que c'était quelqu'un d'assez passif qui juste faisait des états d'élu et je disais mais vas-y, propose des idées. Non, ce n'est pas sa source de génie. Et de comprendre ça, que ce soit dans un groupe de potes, dans un couple, dans une équipe, peu importe, je trouve ça hyper, hyper, hyper valorisable. Donc demandez-vous, est-ce que vous êtes dans le génie de la question, le génie de la création, le génie de l'intuition, de la motivation, du support ou de l'exécution ? Vous pouvez être dans plusieurs. Moi par exemple, je suis... Dans le génie de la création, de l'intuition et un peu de la motivation. Par contre, dans le support, l'exécution et la question, je suis horrible. Et par contre, du coup, j'essaye au maximum de ne pas trop intervenir dans cette direction-là, parce que je sais que ça pourrait être la raison qui fait que je ne me sens pas bien, je ne me sens pas chez moi, ça me prend trop d'énergie. Donc posez-vous la question, quel type de génie vous êtes, quel type de génie vous n'êtes pas, et est-ce que vous faites des choses qui ne sont pas dans la bonne catégorie de génie par rapport à ce que vous êtes ? Bon, est-ce qu'on en fait une dernière ? Un dernier petit sujet, j'en ai encore 2-3 d'écrits. Allez, on y va, de toute façon, qu'est-ce qu'on a à foutre ? On va regarder le marché, le marché il est comment ? Il est rouge ! Il est rouge, effectivement, putain c'est terrible. Ouais, on en fait un dernier. On en fait un dernier, les amis. Chuck Finney. Est-ce que vous connaissez Chuck Finney ? Cette histoire est folle. Cette dernière histoire, elle est vraiment très inspirante, et très très agréable. Chuck Finney, c'est... Est-ce que vous voyez à l'aéroport les duty-free ? Je sais pas si ça vous parle. Pas si bien, mais évidemment que ça vous parle. Eh bien, c'est le cofondateur de Duty Free Shoppers, les boutiques Duty Free dans tous les aéroports du monde. Donc là, vous vous êtes fait normalement un lien dans vos têtes quand je vous dis que c'est le mec qui a fondé les Duty Free dans les aéroports. Il est blindax. Dans les années 80, il devient milliardaire. Dans les années 80. Le truc, c'est que Chuck Finney, Finney, je pense que c'est Finney. C'est un personnage à part entière. C'est un gars qui... C'est un entrepreneur, mais il déteste le luxe. Il déteste l'étalage, ça l'intéresse pas. Et du coup, il est milliardaire, mais il vit dans un petit appartement, il prend le métro, il a pas de monde de luxe, il a pas de voiture de luxe. Et surtout, un jour, il prend une décision radicale. Il donne secrètement toute sa fortune. Plus de 8 milliards de dollars. à des causes éducatives, sociales et médicales. Pendant 30 ans, personne ne sait que lui et sa fondation financent des hôpitaux au Vietnam, des universités en Irlande, il est irlandais, des programmes de santé aux Etats-Unis, des initiatives de paix. Ils financent tout ça à base de grands coûts de milliards dans l'anonymat total. C'est une forme de gangster moderne, mais c'est... Trop stylé, tu vois. Tu es milliardaire, tu finances ça, et tu ne demandes jamais de reconnaissance pour tout ça. Et il imposait des règles quand il finançait. Si je finance un bâtiment, genre un hôpital, je ne veux surtout pas voir mon nom dessus. Je ne veux surtout pas voir mon nom dans les médias. Je ne veux jamais de reconnaissance publique. Pendant des dizaines d'années, c'était une société écran de finais. qui finançait toutes ses opérations pour ne pas que son identité soit dévoilée. Elle a été dévoilée qu'au début des années 2010. Et quand on lui demande à ce gars pourquoi il a donné l'intégralité de sa fortune, il répond « En fait, c'est simple, je vais rien emporter dans ma tombe. Du coup, je gagne de l'argent, mais autant m'en servir. » Son mantra, c'était « Giving while living » , donner en étant vivant. Il faut profiter de voir le plaisir immédiat des choses qu'on finance au lieu d'attendre la mort. En 2020, il ferme officiellement sa fondation. Fortune, zéro euro, objectif de vie, rempli, gangster, exceptionnel. En plus, j'ai regardé, parce que souvent, les trucs de fondation comme ça, tu sais jamais s'il n'y a pas des petites douilles, tu vois. Là, j'ai l'impression, mais peut-être si je me trompe, dites-le moi dans les commentaires, je n'ai pas l'histoire complète, j'ai l'impression qu'il n'y a pas vraiment de trucs shady derrière, de gars qui... Voilà, c'est vraiment un philanthrope exceptionnel, tu vois. Et il y a plein de petites anecdotes sur ce gars. Il voyageait tout le temps en économie. Même milliardaire, pas de business, pas de first class. Lui, il disait le point A, le point B sont les mêmes, pourquoi je paierais ? Il savait et lui, il aimait le fait d'être assis entre deux inconnus dans un avion. Il n'a jamais eu de maison, pas une villa, pas un chalet, pas un appart, rien. Il louait tout, tout le temps parce qu'il avait calculé que pour lui, posséder un bien, c'était une paire d'argent, c'était une paire de liberté. Il avait des montres à 10 balles, il avait sa société écran. Il a donné sa fortune sans que personne de sa famille, même pas sa femme, ne le sache. Il vivait dans un appartement qui était minuscule. Et surtout, c'est quelqu'un qui était très... Il faisait très attention à ce qu'il donnait. Genre, quand il donnait, par exemple, 100 millions, il demandait combien ça allait prendre. Et il détestait le gaspillage d'argent. Donc, même quand il faisait des énormes dons, par exemple, il allait donner 50 millions à une université, il disait, non, vous pouvez faire ce projet pour 35 millions si vous êtes malin. Je ne vous donne pas 50 millions. Et surtout, il ne laissait jamais les organisations lui rendre hommage. Il interdisait les plaques, les inaugurations, les photos, les cérémonies, les dons de bâtiments. Et il a fini sa vie littéralement avec comme possession un sac de voyage. C'est tout. Tout ce qu'il avait tenait dans un petit sac. Et il a accompli son rêve qui est de mourir pauvre. après avoir donné tout ce qu'il avait. C'est peut-être l'un des impacts les plus beaux et l'une des traces les plus belles qu'on puisse laisser dans le monde. Et ce que j'admire, c'est surtout cette volonté de ne jamais être reconnu pour ses dons. Ça donne une dimension encore plus classe au mec. Donc, M. Tchokfine, ce podcast vous remercie. Le monde vous remercie. Et je pense que c'est une très belle manière de finir cet épisode, les amis. J'espère que ça vous a plu, vous avez passé un bon moment. Et on se revoit la semaine prochaine sur cette belle inspiration.

Chapters

  • La stratégie Ray Dalio

    00:00

  • L’addiction aux écrans

    10:57

  • Le modèle Steven Bartlett

    15:31

  • Stanislas Petrov

    21:56

  • Les 6 types de génie

    26:18

  • L’histoire de Chuck Feeney

    35:07

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Transcription

  • Speaker #0

    Ok, ça tourne, on est bon son, on a une belle ambiance bleue, les amis, bonjour à tous, bienvenue dans cet épisode d'Investia du vendredi 21 novembre. Attendez, laissez-moi mettre la casquette pour cacher cette capillarité défaillante. Est-ce que je la mets à l'endroit ou à l'envers ? Elle est à l'envers. ça vous allez voir mon grand front pendant Pendant une bonne petite demure là ça va faire du bien mais je pense que c'est nécessaire de cacher cette capillarité. Ce qui me fait plaisir c'est qu'on a bâti une relation de confiance et que vous me le faites remarquer quand ma capillarité est bancale. Et j'apprécie fortement cette relation de confiance, sachez-le. Des fois ça fait mal mais je pense que pour évoluer il faut le faire dans la douleur donc ça fait du bien. Je rentrerai pas dans une explication de pourquoi j'ai cette capillarité, je pense que c'est vain. Bon les amis, je suis très content de vous retrouver dans cet épisode d'Investia. J'espère que vous allez bien. Il y a eu les premières neiges en fonction de où vous êtes. C'est trop bien. C'est la période où le mois de novembre qui pue la merde est en train de passer pour laisser place au vrai hiver. Le vrai hiver qui est très sympa. Le vrai hiver des cryptos qui est moins sympa. Qu'on appelle aussi le marché de l'ours. On ne va pas spécialement en parler aujourd'hui. L'idée de Investia, c'est toujours d'avoir une bonne ambiance et de passer un bon moment. Vous êtes de plus en plus à suivre Investia, ça me fait très très très plaisir les amis. J'ai vu que vous avez kiffé aussi le format avec les histoires, donc je vais commencer à en rajouter aussi. Aujourd'hui, on va raconter pas mal d'histoires. J'ai pas mal de sujets aujourd'hui. Donc on va parler de plein de choses, encore une fois. Première chose, ce n'est pas un podcast uniquement crypto, d'accord ? Peut-être que vous me rejoignez. ou que vous êtes sur Investia, sur ce podcast, parce que vous connaissez mes vidéos crypto. Je peux parler de crypto dans ce podcast, mais vraiment pas que, et c'est vraiment pas du tout l'élément central. C'est un podcast sur des petites histoires, des leçons, juste pour passer un bon moment et discuter, c'est un peu l'objectif au final. Et j'avais une deuxième chose, je ne sais plus. Oui, vous avez une timeline dans la description. Si jamais les sujets, vous les connaissez, vous intéressez moins, pour x ou y a raison, vous pouvez passer la timeline. Et allez au sujet suivant, même si je vous recommande de vous laisser porter. Il y a des gens qui m'ont dit dans les commentaires, vous inquiétez pas, je vais commencer. Il y a des gens qui m'ont dit, enfin qui ont dit dans les commentaires, ça reste une minorité évidemment, que la vidéo était longue et que le format était long. C'est normal les amis, c'est un podcast. Ça ne s'écoute pas comme une vidéo, d'accord, où tu te mets devant comme ça et tu regardes. Contrairement aux vidéos crypto, par exemple, ça s'écoute en faisant autre chose. Ça s'écoute pas forcément en faisant autre chose, mais... mais avec une approche un peu plus calme. Et je fais exprès d'avoir des formats un peu plus lents, parce que je pense que c'est bien aussi de pouvoir se poser et s'arrêter pendant 30-40 minutes pour passer un bon moment tranquillement. Je pourrais parler comme ça, je pourrais parler beaucoup plus vite, croyez-moi, je sais parler vite, mais on n'a pas spécialement besoin de ça. Allons-y les amis avec le premier sujet de cette vidéo. Sujet ! Pas d'actualité, mais qui fait écho à l'actualité. Est-ce que vous connaissez ce bon vieux Ray Dalio ? Normalement, il y a de fortes chances, c'est l'un des plus grands investisseurs, très sûrement, de l'histoire. Ray, c'est le créateur, je l'appelle Ray parce que, bon voilà, maintenant que j'ai lu son livre, on est assez proche, c'est le créateur de Bridgewater. Bridgewater, je crois que c'est le fonds d'investissement qui a le mieux performé depuis genre 30 ans, de loin. Et Ray, dans les années 70, c'est un jeune homme très brillant, un peu arrogant. quand même, qui commence à comprendre qu'il a des facilités dans les marchés financiers et qui petit à petit se fait un nom dans le milieu financier et surtout qui est spécialiste en macroéconomie. Ray Dalio, il fonde Bridgewater, qu'il gère directement depuis son appart. C'était les années 80, c'était la street. Et en 1982, ça fait quelques temps qu'il fait ça, mais il a fait des analyses et il en arrive à une conclusion. Il est sûr et certain que les Etats-Unis vont rentrer dans la pire crise depuis la Grande Dépression. La pire crise de l'histoire depuis plus de 40-50 ans. Donc il passe sur les plateaux, il explique ça à tout le monde, il veut alerter le monde de ce qu'il vient de voir. Il veut dire à tout le monde, les mecs, là c'est vraiment la merde. Évidemment avec Bridgewater, il fait aussi pareil, il parie fortement dans cette direction du fait que le marché va se faire détruire. Sauf que... devinez quoi, Ray avait tort. Genre il avait complètement tort, l'économie s'est pas effondrée. Elle repart, elle explose, et lui il était juste en avance de plusieurs années, mais vu qu'on a eu un énorme rallye haussier, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Bridgewater s'écroule. Ray Dalio perd tout. Il doit licencier tout le monde, il doit même vendre sa voiture pour payer ses dettes. Il a plus un copec. Bridgewater, c'est juste lui. et quelques milliers de dollars qu'il empruntait à ses parents pour survivre. Bon bah, est-ce que c'est la fin de l'histoire ? Non. Mais ça aurait pu. Il va utiliser ces péripéties, cette aventure, cette faillite, cette erreur, pour venir tout reconstruire, Bridgewater, de manière très différente. Et il va implémenter plein de nouveaux systèmes pour ne jamais avoir à refaire cette erreur. avec une première base qui est le fait que vouloir avoir raison est la pire chose, il faut savoir s'ajuster en fonction de comment les choses évoluent. Et c'est une bonne leçon, je vais vous expliquer juste après ce qu'il a implémenté, mais c'est une bonne leçon aussi que j'ai appris, je suis en train d'essayer de l'implémenter dans ma façon d'investir, mais c'est vrai que pour être honnête avec vous, quand j'ai commencé mes vidéos il y a quelques années, l'objectif était d'avoir raison, parce que t'es sur internet et parce que du coup... Tu as des gens qui se vantent d'avoir raison et tu as l'impression que tu es en concurrence avec eux. Et du coup, tu es obligé de dire que tu as raison et tu veux avoir raison. Mais non, être un bon investisseur, c'est pas vouloir avoir raison, c'est avoir son plan. Et si une situation se produit, on sait ce qu'on fait. Si une autre situation se produit, on sait ce qu'on fait. Donc, Red Alio, en réponse à cette erreur, va mettre en place plusieurs éléments. Le premier élément, c'est la prise de décision algorithmique. Il va transformer toute sa logique en équation. pour ne pas dépendre uniquement de l'émotion humaine. La prise de décision va être beaucoup plus algorithmique. Ensuite, il va implémenter ce qu'ils appellent le radical transparency, la transparence radicale. Tout le monde dans l'entreprise, que ce soit le stagiaire, le CEO, le numéro 2, peu importe, tout le monde peut contredire tout le monde et donner son avis. Il y a une transparence totale, l'ego n'a pas sa place. La diversification calibrée, donc. On ne va plus faire de pari unique, il n'y a pas de certitude. On va toujours venir équilibrer les facteurs économiques. Je ne fais pas le pari que l'économie va s'effondrer et du coup, je mets tout dans cette direction. Ensuite, il va faire une checklist anti-biais. C'est là, elle est très intéressante. En gros, avant chaque décision très importante, investissement, recrutement, pivot, Red Alio va passer par une checklist qui neutralise ses biais cognitifs. Par exemple, il va se demander, est-ce que j'ai... chercher activement une information contradictoire à l'idée de ce que je veux mettre en place. Est-ce que je suis en train de confondre mon égo et la réalité ? Est-ce que j'ai pris du recul sur ma situation émotionnelle ? Est-ce que c'est une situation ou une décision qui est basée sur la peur ou sur l'euphorie ? Est-ce que je fais la même erreur que dans le passé ? Et c'est hyper important parce que le cerveau n'est pas conçu pour prendre des décisions rationnelles. Je pense qu'on le voit dans les marchés financiers. Le cerveau est conçu pour survivre, pas pour réussir en soi, pas pour pas pour s'élever. Et du coup, chaque décision importante, il aura une checklist. Et il aura développé aussi un nouveau pattern de réflexion, c'est le progrès se base sur la douleur et la réflexion. C'est comme ça qu'on avance dans la vie, c'est sa règle centrale. Pour progresser, il faut de la douleur et de la réflexion. C'est pour ça que, voilà, je vais faire une méga métaphore de bouffe, je suis désolé de ça. C'est pour ça que dans Rocky, les patterns sont exactement comme ça. C'est toujours le même pattern. Rocky crie des trucs de sport comme ça. Il est au top de sa carrière. Du coup, il devient surconfiant parce qu'il ne se remet plus en question, parce qu'il est surconfiant. Il se mange une désillusion totale. Il se fait défoncer par un mec. Il perd un combat. Il se passe quelque chose qui l'emmène au fond. Il remonte la pente, c'est souvent quand il y a des entraînements un peu épiques, Rocky IV dans la montagne, putain, qu'il filme. Et là, tu vois, il remonte la pente et il remet tout en question parce qu'il a eu le combo douleur-réflexion qui l'amène à du progrès. Tout progrès vient d'un cycle simple, douleur-réflexion-ajustement-progression. Et c'est pour ça que, bon, tout dépend de la situation, évidemment, encore une fois, prenons toujours du recul sur ce qui est dit, mais c'est pour ça que Je trouve ça vraiment dommage de partir après une énorme désillusion, alors que c'est justement un moment qui nous permet de devenir factuellement meilleur et de progresser et de ne plus répéter les mêmes erreurs. Et souvent, les gens en investissement, par exemple... peuvent arriver en diversifiant trop, en mettant un trop gros pourcentage dans les altcoins et se faire démonter et se dire les cryptos plus jamais. Et c'est totalement compréhensible parce que c'est un mécanisme de défense. Mais ce qui pourrait être intéressant à explorer, c'est plutôt de se dire, ouais, j'ai fait cette erreur-là, je sais que je ne la referai plus. Et donc, même si pour l'instant, j'ai ce stress post-traumatique que je ne pourrai jamais gagner de l'argent dans l'investissement, je vais revenir, je vais utiliser cette erreur pour me créer un nouveau socle, pour mieux gérer mon money management, pour avoir une meilleure... prise de décision, etc. Et cette inspiration de Red Alio qui a perdu énormément et qui s'est relevée, je la trouve très intéressante. Surtout forcément, ça fait un petit peu écho avec la période dans laquelle on est, qui n'est pas forcément la période la plus agréable du monde, mais qui nous permet au moins de réfléchir à comment est-ce qu'on peut s'ajuster et comment est-ce qu'on peut s'améliorer, et ça c'est beau. ça fait longtemps qu'on en avait pas parlé ça fait longtemps l'addiction aux écrans je vais vous harceler avec ça les amis avec les gars de mon équipe on se lance des petits défis chaque semaine pour un peu sortir de nos habitudes et pour travailler notre flexibilité ou faire des choses qu'on n'aurait pas l'habitude de faire c'est des trucs à la con tu vois ça peut être prendre une douche froide, ça peut être changer ses habitudes de sport, ça peut être aller dans un nouveau un nouvel endroit, parler à des nouvelles personnes faire des surprises prise à des gens de son entourage, vraiment des trucs un peu à la con mais qui permet d'ajouter un peu de flexibilité ou avoir par exemple que 5 minutes en écran, et cette semaine je suis tombé sur la dernière, c'est à dire passer 5 minutes maximum sur mon téléphone ou devant la télé dans une journée, l'ordi du travail ne compte pas forcément parce que sinon je ne peux pas travailler, et en fait ça rentre dans un questionnement auquel je réfléchis depuis plusieurs semaines, c'est cette addiction aux écrans, on a déjà parlé de Opal qui est l'application qui aide à contrôler son écran, que je vous recommande, prenez la version gratuite ça sert à rien de payer Et grâce à ça, je suis à à peu près 1h30 de temps d'écran chaque jour. Avant, j'étais autour... J'étais dans la moyenne, mais c'est terrible de dire que c'était dans la moyenne, mais j'étais à 3h30, 4h. Je n'ai plus aucun réseau social, je ne poste plus sur X, je me sens moins indépendant. Mais 1h30, c'est quand même énorme. Sans compter la télé. Il y a une étude récente de l'ARCEP, c'est le régulateur des télécoms, qui montre que les Français passent en moyenne 4 heures devant les écrans. Et 42% des Français disent que pour eux, c'est trop de temps sur leurs écrans. Donc c'est pas une consommation qui est agréable pour la plupart des gens. Souvent, la plupart des gens sont un peu dans le système et se disent « Bon bah ouais, je passe trop de temps sur les écrans et je sais que c'est trop. » Et il y a une étude de l'INSEE qui montre que 34% des utilisateurs ressentent des effets négatifs de son écran. Moins de sommeil, négligence, obsession. Il y a aussi un gros taux de dépendance avec près de 6 Français sur 10 qui se considèrent... accro à leur téléphone. Prenez du recul sur ces infos deux secondes. Remplacez ça par une drogue, genre une drogue tangible. Si je vous dis 42% des français consomment cette drogue qui les rend accro, 34% d'entre eux voient des effets négatifs et 6 français sur 10 sont accro à cette drogue. Bah c'est la réalité, c'est exactement ça, c'est terrifiant. Et gérer sa relation à la technologie, c'est l'un des combats de mon podcast, parce que c'est l'un des combats de ma vie, et je trouve que c'est vraiment très très important dans le monde dans lequel on est. Et dans ce processus de détachement, je me suis carrément surpris à me demander quoi faire au lieu de passer un épisode à regarder la télé ou être sur mon téléphone. Et je sais qu'en disant ça, ça fait vraiment genre je passe des heures et des heures sur les écrans, mais pas du tout, tu vois. on est quand même dans un monde d'ultra-connectivité, et on a du mal à en sortir, et le taux de dépression, et le taux de problèmes de sommeil, etc., a forcément un énorme lien avec ça. Donc bon bref, je ne vais pas vous convaincre un milliard de temps que c'est mieux de ne pas regarder la télé, on est d'accord, mais je vous donne la liste des activités que je me suis organisée dans le cas où vous vouliez entrer dans cette démarche. Faire un puzzle, ou un truc de Lego, ou une activité. Lire un livre qui n'a rien à voir avec le taf. En ce moment, je suis sur un livre qui s'appelle L'Homme D, qui est très bizarre, qu'on m'a offert. Merci pour le cadeau d'ailleurs si tu passes par là. C'est un livre assez sympa. Construire des trucs. Ça peut être un meuble, un bureau, un terrarium. J'ai fait un terrarium il n'y a pas longtemps. En ce moment, je suis en train de regarder pour, pas ici mais chez moi, pour changer la table de mon bureau et genre la poncer, la peindre, etc. faire une activation une activité manuelle apprendre apprendre quelque chose, en ce moment j'apprends, je vous en ai parlé, c'est fou de dire ça dans un podcast, c'est tellement bizarre, j'apprends à jongler à 4 balles en ce moment, c'est méga dur putain de merde, mais j'avance, ou apprendre un instrument, ou apprendre quelque chose en fait, mais vous allez voir la différence de temps si jamais vous vous sentez concerné, il y a de fortes chances que vous vous sentez concerné, essayez-le juste pendant une semaine, vous allez voir première chose à quel point ce n'est pas dans nos habitudes, et deuxième chose à quel point... On peut faire plein de trucs stylés et on se sent différent. Mais c'est une drogue et c'est un fait. Et pareil pour le téléphone. Le tips ultime, je vous le dis, c'est quand vous utilisez votre téléphone, vous avez fini d'utiliser, vous l'éteignez. Comme ça, la prochaine fois que vous allez le prendre pour faire n'importe quoi, pour scroller, vous allez voir qu'il est éteint. Et du coup, les 30 secondes de nos cerveaux accros à attendre qu'il se rallume, vous allez passer à autre chose. C'est le tips ultime. L'addition des écrans, je vais vous faire chier avec ça. Intéressant cela Si vous vous intéressez un petit peu à la création de contenu et au business autour de ça, vous avez sûrement entendu parler de Stephen Bartlett. Stephen Bartlett, on ne le voit pas, c'est le mec qui a écrit, attendez, ce livre, Diary of a CEO, pardon pour le bruit, ce livre qui s'appelle Diary of a CEO, que je vous recommande fortement, qui est exceptionnel, mais qui est aussi... le créateur du podcast Diary of a CEO, qui est l'un des meilleurs podcasts selon moi, l'ambiance est folle je me suis aussi pas mal inspiré dans l'ambiance pour ce podcast, un truc assez calme et tout podcast exceptionnel livre exceptionnel, je vous le recommande et ce mec c'est un peu le héros anti-système mais à sa façon il vient pas d'un empire média, il vient pas d'un géant de la tech, il a grandi en créant lui-même sa propre boîte, puis avec ses podcasts il a créé sa communauté, il a créé sa vision Et en fait, il veut pas juste faire du contenu, il veut reconstruire l'écosystème autour des créateurs avec un univers, avec une machine, un studio plus holding qui permettent aux créateurs de grandir, de devenir des marques durables. Et ça change beaucoup de choses, puisque jusqu'à récemment, les créateurs c'était des mecs dans leur chambre qui font des vidéos avec une webcam Logitech 480p. Donc pour ça Steven, il a créé vraiment un empire et c'est exceptionnel. La façon dont il s'est organisé. Il a créé une holding qui détient une société de production pour ses vidéos et podcasts. Il a créé aussi une plateforme tech pour les podcasters et un fonds d'investissement pour les projets de créateurs uniquement. Et si je vous parle de ça, c'est parce qu'il a récemment fait une levée de fonds qui valorise sa boîte à 425 millions de dollars. Un créateur de contenu vaut 425 millions de dollars. J'ai vu MrBeast aussi qui essaye de lever 5 milliards de dollars et qui pèse autour de 2 milliards. Et son ambition, c'est que ce soit le créateur qui est au cœur du business. Il ne parle pas juste de contenu, il veut faire du commerce, du média, de l'investissement, de la technologie. Il veut créer une sorte de Disney de l'économie de créateur. Et pour lui, c'est assembler un écosystème où un créateur peut non seulement produire un contenu, mais aussi lancer des projets, des entreprises, vendre des produits et investir. Et ce modèle, c'est un petit peu un cercle vertueux. Parce qu'en fait, l'audience génère de la propriété intellectuelle, donc le créateur. Derrière, le créateur peut lancer des entreprises. Et ces entreprises, elles s'auto-alimentent, elles alimentent l'écosystème média. Et donc ça crée une sorte de cercle vertueux où l'entreprise finance le média, le média rapporte à l'entreprise. Et lui, il fait le parallèle avec Disney, qui depuis 100 ans, Disney, ils font quoi ? Mickey, dessin animé, jouets, films, parcs, jeux vidéo, merchandising. Donc la créateur-économie, l'équivalent, c'est un créateur, un podcast, une marque, une newsletter, un produit, une startup, une série, un festival, etc. Et c'est beau, parce que ça montre qu'on peut lancer un business très ambitieux, très institutionnel, sans perdre l'essence créative et la liberté qu'on a au début quand on fait ça tout seul. Et la création de contenu, c'est vraiment un truc qui me passionne depuis un moment. J'adore le principe de faire des vidéos, je trouve ça incroyable. Tu vois, YouTube, pour moi, est l'une des meilleures inventions de ce siècle. Et ça fait plaisir de voir que c'est un domaine qui se professionnalise de plus en plus. D'où le fait que j'essaye aussi d'améliorer ma vision business. de l'ensemble pour créer quelque chose de durable surtout dans un domaine comme la crypto où tout est très éphémère et je pense que ça passe de base par délivrer de la valeur c'est à dire que par exemple pour ce podcast j'ai pas une stratégie vraiment pure je pourrais réfléchir, est-ce que je parle plus du crypto non, j'essaye plus de vous donner un peu ma vision de vous donner mon ressenti, les choses sur lesquelles j'essaie d'évoluer, les gens qui veulent restent, les gens qui veulent pas, restent pas, y'a pas de problème ... Et après, derrière, on verra comment les choses évoluent, mais je pense que tout passe de base par la valeur. Et un truc à retenir de ça, c'est qu'aujourd'hui, l'audience est devenue un actif stratégique. On en a parlé avec les modèles économiques de Naval Ravikant, qui dit qu'aujourd'hui, la vraie valeur, elle est dans le contenu. Elle n'est plus dans le capital, elle n'est plus dans la tech. L'audience est plus puissante qu'une entreprise. C'est elle qui te donne la liberté d'investir. La liberté d'innover, de créer plein de projets. Et le plus agréable dans tout ça, c'est qu'on peut l'embarquer avec soi. On peut investir avec elle, on peut créer avec elle. Et j'ai vraiment pour ambition de grossir dans ce sens-là, en continuant de faire les choses avec le plus de transparence possible. Et j'espère que vous serez là avec moi, les amis. Et du coup, ça m'intéresse de savoir comment est-ce que vous percevez le travail que je fais sur Internet. C'est quoi pour vous ? C'est quoi la vision que vous avez vis-à-vis de ça ? Parce que le podcast sort complètement du côté crypto, mais vous êtes quand même beaucoup à l'écouter, donc ça veut dire que ça vous plaît. Donc donnez-moi un peu vos retours par rapport à ça. Je trouve ça quand même méga intéressant pour un peu cette vision-là. Mais voilà les amis, donc... Si vous avez envie de lancer un projet, une chaîne ou quoi que ce soit, n'hésitez pas. Et d'ailleurs, autre sujet, mais j'avais vu ça dans une vidéo de McFly et Carlito qui s'était fait démolir par les commentaires YouTube. On parle justement de la communauté de l'audience. Les commentaires sur Internet... Bon, je sais que je ne vais pas changer le monde en disant ça. Les gens sur Internet ont un pouvoir énorme avec le commentaire. Le commentaire, ne croyez pas que quand vous postez un commentaire, il se perd dans la masse. Le créateur ne le voit pas, vous êtes juste là à déferler, que ça soit positif ou négatif. Donc sincèrement, il y en a qui vont écouter, il y en a qui ne vont pas écouter. Mais si vous voulez et si vous appréciez le travail de quelqu'un sur Internet, dites-lui via un petit commentaire. Sincèrement, ça fait une différence qui est folle. Surtout les gens qui commencent, mais pas que. Si vous appréciez ce que quelqu'un fait, vous voyez un petit créateur, donnez-lui de la force et faites attention avec les retours négatifs sincèrement. On essaie d'apporter de la valeur, on est discipliné, on est des adultes, on est des grandes personnes. Si on peut rendre ça un peu plus constructif, bien sûr que les réflexions constructives c'est super, mais attention aux commentaires haineux. Croyez-moi ça peut toucher, croyez-moi ça peut faire mal. Nous enchaînons. Oui c'est vrai que j'ai cette histoire, cette histoire est folle. C'est une toute petite histoire qui n'a rien d'entrepreneurial, mais je la trouve exceptionnelle. Est-ce que vous connaissez l'histoire de Stanislas Petrov ? C'est ça que ça vous parle, c'est non ? Peut-être que l'histoire va vous parler. On est en pleine guerre froide, d'accord ? Année 80, guerre froide, Etats-Unis, Russie, propagande, paranoïa totale, début des armes nucléaires, nous on a l'arme nucléaire, ouais bah nous on a l'aussi, donc si tu m'envoies un missile, je te jure que je t'en renvoie un, et que c'est la fin du monde, il y a une tension quand même. C'est pas la folie, tu vois. Et donc, c'est dans cette ambiance que Stanislas Petrov, officier soviétique, comme son nom l'indique, est chargé de surveiller les radars d'alerte nucléaire. C'est un mec qui travaille pour la Russie dans les bâtiments, et il est devant des radars, et il regarde s'il n'y a pas des missiles nucléaires qui leur tombent sur la gueule, et c'est important comme métier. On est le 26 septembre 1983, et c'est la nuit, Stanislas y travaille de nuit. Et d'habitude, tout est vraiment très calme, mais là, les lumières se déclenchent toutes. Tous les écrans clignotent. Il se passe une dinguerie. Stanislas, il regarde, il est un peu paniqué, parce que forcément, quand il se passe quelque chose, c'est jamais positif. Et le système informatique soviétique signale qu'il y a 5 missiles nucléaires américains qui sont lancés vers l'URSS. Dans cette situation, la procédure, elle est claire. On alerte la chaîne de commandement, on riposte automatiquement. Vous avez peut-être vu le film avec François Civil sur les sous-marins, Le champ du loup. Quand tu as une menace d'un missile nucléaire, automatiquement tu vas riposter. Si tu ripostes, fin du monde. Stanislas Petrov voit ça en plein milieu de la nuit, il est le seul à voir ça. La pression est monstrueuse, il arrive dans 5 minutes. Et là, Stanislas, il remarque un truc un peu bizarre. Il n'y a que 5 missiles. C'est vraiment pas beaucoup pour une attaque massive. Pourquoi 5 missiles, ça n'a pas de sens ? Ensuite, il remarque que les radars terrestres ne confirment pas encore. Donc, on n'a pas de confirmation des radars terrestres. Et ensuite, il se dit, attends, mais c'est le nouveau système USKS, donc c'est le nouveau système qu'on utilise. Est-ce qu'il ne peut pas être instable ? Et donc là, il a un choix. Il a littéralement le poids du monde entre ses mains. Il a un choix, deux options. Première option, il signale l'attaque. L'URSS lui dit, écoute, c'est pas lui qui fait, mais l'URSS riposte. Apocalypse. Deuxième option, il pense que c'est une erreur. S'il se trompe, c'est la fin de son pays. Il n'a aucune preuve. Il a juste l'écran sur son radar. Il a juste son intuition. Et il choisit de désobéir. Stanislas ne signale pas l'attaque. Quelques minutes plus tard... les radars confirment qu'il n'y a aucun missile et que le système informatique avait confondu des reflets solaires sur des nuages avec un lancement. L'URSS décide de punir Stanislas. Pas de promotion, pas de reconnaissance, il a désobéi au protocole. C'est juste dans les années 2000, à la fin de la guerre froide, qu'il va finir par être honoré publiquement. Cette histoire n'a rien à voir avec ce que je vous raconte d'habitude, mais je l'ai trouvée, et je me suis dit, il faut que vous connaissez si vous la connaissez pas. Je trouve ça fou. Il y a un mec, on ne connaît pas son visage, on n'a jamais connu son prénom, je n'avais jamais entendu Stanislas Petrov, qui a fait un choix, s'il faisait l'autre choix, c'est-à-dire si on mettait un autre mec à sa place, s'il était malade, qu'il y avait quelqu'un d'autre, on ne sait pas. C'était finito. C'est terrifiant. C'est terrifiant. C'est un peu fascinant, tu vois, à quel point les choses ne se jouent... qu'à une décision, et à quel point aussi suivre, si on veut trouver une morale à tout ça, suivre son intuition est quelque chose de très très très important, et pertinent, et que ça peut parfois nous amener à prendre des bonnes décisions. Voilà, c'était l'histoire de Stanislas Petrov, vous en faites ce que vous voulez. On continue. Je lis un livre en ce moment qui s'appelle les 6 types of working genius. Les 6 types de... Génie dans le monde du travail qui a été créé par Patrick Lencioni. C'est un livre que je vous recommande, qui est plus autour du management, mais pas genre c'est pas que si vous gérez une entreprise ou quoi qu'il est vraiment intéressant. Et surtout, il permet de comprendre comment on trouve sa place dans une organisation. Et je dis bien dans une organisation, pas forcément une boîte. Dans un club, dans un groupe de potes, dans un couple, peu importe. Est-ce que vous avez déjà eu un taf, un job, une compétence ? Mais vous sentez que ça vous draine énormément d'énergie intérieurement. Pourtant, vous pouvez être bon, vous pouvez bien vous en sortir, ça peut bien marcher. Mais il y a un truc, il y a un truc qui gêne. Et ça, cette sensation, c'est sûrement parce que vous n'étiez pas dans la bonne case de génie. Il y a six types de génie. Et ce que je vous invite vraiment à faire, je vais vous le dire un par un. Et je vous invite vraiment à vous demander, numéro un, dans quelle case vous êtes. Quel type de génie êtes-vous ? Vous pouvez être plusieurs. Et deuxième chose, quel type de génie vous n'êtes pas ? Et dans quelle case vous êtes, mais vous n'êtes pas cette personne ? Et peut-être ça va mettre le doigt sur le fait que ça pourrait être l'origine de vos problèmes. Vous allez comprendre. Le premier génie, c'est le génie de la question, qu'on appelle le wonder. C'est le profil de personne qui va remettre les choses en question. Pourquoi est-ce que les choses sont comme ça ? Pourquoi on ne ferait pas autrement ? C'est une personne qui va voir les problèmes avant tout le monde, et qui va se poser des questions vraiment profondes, et qui remet en cause ce qui est existant. C'est celui qui identifie les opportunités ou les anomalies. C'est quelqu'un qui est assez contemplatif, observateur, curieux, pas forcément source d'énormément d'initiatives, il va pas facilement passer à l'action, mais c'est plutôt le mec qui va donner des faits et remettre les choses en question. Ça c'est le premier génie, c'est le génie de la question. Il est très important parce qu'il peut mettre en lumière des situations qui sont comme elles sont, des statu quo qui pourraient être améliorables. Ensuite il y a le deuxième type de génie, c'est le génie de la création. C'est celui qui arrive de zéro avec une idée, il va inventer les choses. On pourrait créer ça, voilà l'idée, voilà la solution. Lui, il aime les idées neuves, il aime les concepts, il aime créer quelque chose qui n'existe pas. Donc il est créatif, il est rapide, il est audacieux. C'est quelqu'un qui va amener... la créativité, il va se dire ok j'ai une nouvelle idée, on va amener ça c'est quelqu'un qui peut aussi se disperser c'est un peu mon cas, je suis un peu dans ce génie là de la création, où je vais avoir plein d'idées, je sais que je suis assez source de bonnes idées j'espère en tout cas, mais par contre je vais pouvoir avoir tendance à m'ennuyer quand on est dans un vol de ligne, et moi je préfère le moment du décollage, c'est pour ça que j'adore lancer des chaînes YouTube par exemple, ça c'est terrible mais le début d'une chaîne YouTube, c'est incroyable t'es là, c'est le moment où tu fais tes tes premières vidéos, tes premières vues. Je trouve ça exceptionnel. Ça, c'est le deuxième type de génie. Ensuite, on a le génie de l'intuition, le génie du jugement. C'est rien qui va dire, et qui est souvent relié justement avec ce génie de la création, qui va dire « Ah ouais, cette idée, elle est pas mal. » Ou cette idée... Je la sens pas. Ça va pas venir forcément de data ou de dire ouais non on va faire ça. Enfin ça c'est plus une sorte de gut feeling, une sorte d'intuition. Il perçoit ce qui va marcher ou ce qui va pas marcher. Parce qu'il a un recul, une capacité de juger les choses et les gens aussi. Souvent ça marche aussi avec les gens. Je le sens, je le sens pas. C'est quelqu'un qui juge facilement les gens. Enfin qui juge bien les gens surtout. Avec beaucoup de finesse. Ça c'est le génie du discernement, de l'intuition, du jugement. Je pense aussi être dans le génie de l'intuition et du jugement. Je pense que mes deux génies, c'est création et intuition-jugement. Et je pense que souvent, c'est assez lié où je vais réussir à avoir un recul sans vraiment expliquer pourquoi sur, ok, cette situation va marcher, cette idée va marcher, cette idée va moins marcher. genre le podcast tu vois quand j'arrive en tisant un méga on va faire un podcast où je vais parler de tout sauf de crypto ou en tout cas pas beaucoup de crypto bah de base ils disent t'es sûr que c'est une bonne idée et je leur dis bah ouais parce que c'est aussi ce qui me fait kiffer. Donc je pense qu'on va aller dans cette direction. Évidemment, j'ai donné des belles idées de merde aussi. Notamment, j'allais dire notamment US, qui était une belle idée de merde pour ceux qui se rappelaient. Ensuite, il y a le génie de la motivation, de la mobilisation. C'est celui qui va arriver en disant, let's go les mecs, on y va. On a cette idée, on y va, vas-y, on se bouge, on avance. C'est le moteur, c'est celui qui met l'énergie, qui va embarquer les autres, qui va créer du momentum. C'est quelqu'un qui est un leader naturel, c'est quelqu'un qui est dynamiseur, c'est quelqu'un qui est enthousiaste, qui peut devenir assez impatient avec les gens un peu plus lents, mais c'est quelqu'un qui est naturellement dans la motivation. On le voit, je ne sais pas si vous avez fait du sport en club, tu as des buvettes ou tu as des trucs comme ça, ou tu as des trucs à organiser, tu le sens directement chez les gens. Tu as les gens qui vont aider, tu as les gens qui vont apporter leur aide, mais tu as les gens qui vont motiver tout le monde et qui vont naturellement ramener de l'organisation et de la mobilisation dans l'ensemble. Toi tu vas là, toi tu fais ci, toi tu fais ça. Allez, on se bouge. Allez, on fait ci, les mecs. Ça, c'était le numéro 4. Il en reste deux. L'avant-dernier, c'est le génie du support, le génie de l'aide. C'est quelqu'un qui va arriver en soutien. Souvent, il jouait support sur League of Legends, pour ceux qui ont la ref. Il va arriver en disant, t'as besoin d'aide ? Je suis là. Je peux t'aider. Je vais t'aider. Et je suis très fort pour t'aider. c'est les gens pareil dans les buvettes ou dans les organisations de clubs là où on en parlait qui vont, pareil, pas être source d'énormément d'idées ou de motivations, c'est pas trop leur truc ça, mais on leur dit, tu te mets à la buvette, ils vont être excellents du début à la fin, ils vont être trop contents. On va leur dire, ah, tu peux aller aider là-bas, ouais, ok, pas de souci, et ils vont être super forts pour aider, super forts pour rejoindre un projet et être collaboratifs, travailler en équipe, etc. Souvent, c'est des gens aussi qui sont trop gentils, qui peuvent avoir tendance à ne pas savoir dire non. Et par exemple, je suis un très, très, très mauvais support. J'ai du mal à arriver dans un projet qui est déjà en cours et à apporter une aide, apporter ma pierre et après me casser. Je suis mauvais là-dedans. Il y a des gens, des gens de mon équipe, qui sont excellents là-dedans et qui, par contre, tu leur dis, est-ce que tu peux aller aider là-dedans ? Est-ce que tu peux aller faire ci, faire ça ? Ils vont dire, ouais, pas de souci. Ils vont y aller, ils vont être super forts. Ils vont pas poser problème et tu sais que c'est des gars fiables, tu vois. C'est des numéros 6 de l'équipe, c'est des N'Golo Kanté un petit peu. Et ensuite, le dernier génie, c'est le génie de l'exécution, le génie de la ténacité. C'est le mec qui va pousser les projets jusqu'au bout et qui aime finir les choses. Tant que c'est pas terminé, il lâche rien, c'est une sorte d'acharné. Lui, il aime cocher les cases, il aime avoir un projet et dire on l'a fini, on a fini la tâche, on a atteint l'objectif. Donc c'est quelqu'un qui est rigoureux, qui est fiable, qui est orienté sur les résultats, qui peut se perdre un peu dans le détail, c'est le danger de ça, mais c'est ce type de génie. Et bon je sais pas si ça va vous aider, moi ça m'a beaucoup aidé pour identifier là où sur mettre le doigt de pourquoi j'aimais pas faire certaines choses, pourquoi il y avait des choses qui me prenaient de l'énergie, il y avait des choses qui me donnaient de l'énergie, et aussi pour les gens de mon équipe, pour les gens avec qui je travaille, pour essayer de cibler, de dire ah ouais ok lui c'est un génie de la question. Putain, je n'avais pas remarqué, je croyais que c'était quelqu'un d'assez passif qui juste faisait des états d'élu et je disais mais vas-y, propose des idées. Non, ce n'est pas sa source de génie. Et de comprendre ça, que ce soit dans un groupe de potes, dans un couple, dans une équipe, peu importe, je trouve ça hyper, hyper, hyper valorisable. Donc demandez-vous, est-ce que vous êtes dans le génie de la question, le génie de la création, le génie de l'intuition, de la motivation, du support ou de l'exécution ? Vous pouvez être dans plusieurs. Moi par exemple, je suis... Dans le génie de la création, de l'intuition et un peu de la motivation. Par contre, dans le support, l'exécution et la question, je suis horrible. Et par contre, du coup, j'essaye au maximum de ne pas trop intervenir dans cette direction-là, parce que je sais que ça pourrait être la raison qui fait que je ne me sens pas bien, je ne me sens pas chez moi, ça me prend trop d'énergie. Donc posez-vous la question, quel type de génie vous êtes, quel type de génie vous n'êtes pas, et est-ce que vous faites des choses qui ne sont pas dans la bonne catégorie de génie par rapport à ce que vous êtes ? Bon, est-ce qu'on en fait une dernière ? Un dernier petit sujet, j'en ai encore 2-3 d'écrits. Allez, on y va, de toute façon, qu'est-ce qu'on a à foutre ? On va regarder le marché, le marché il est comment ? Il est rouge ! Il est rouge, effectivement, putain c'est terrible. Ouais, on en fait un dernier. On en fait un dernier, les amis. Chuck Finney. Est-ce que vous connaissez Chuck Finney ? Cette histoire est folle. Cette dernière histoire, elle est vraiment très inspirante, et très très agréable. Chuck Finney, c'est... Est-ce que vous voyez à l'aéroport les duty-free ? Je sais pas si ça vous parle. Pas si bien, mais évidemment que ça vous parle. Eh bien, c'est le cofondateur de Duty Free Shoppers, les boutiques Duty Free dans tous les aéroports du monde. Donc là, vous vous êtes fait normalement un lien dans vos têtes quand je vous dis que c'est le mec qui a fondé les Duty Free dans les aéroports. Il est blindax. Dans les années 80, il devient milliardaire. Dans les années 80. Le truc, c'est que Chuck Finney, Finney, je pense que c'est Finney. C'est un personnage à part entière. C'est un gars qui... C'est un entrepreneur, mais il déteste le luxe. Il déteste l'étalage, ça l'intéresse pas. Et du coup, il est milliardaire, mais il vit dans un petit appartement, il prend le métro, il a pas de monde de luxe, il a pas de voiture de luxe. Et surtout, un jour, il prend une décision radicale. Il donne secrètement toute sa fortune. Plus de 8 milliards de dollars. à des causes éducatives, sociales et médicales. Pendant 30 ans, personne ne sait que lui et sa fondation financent des hôpitaux au Vietnam, des universités en Irlande, il est irlandais, des programmes de santé aux Etats-Unis, des initiatives de paix. Ils financent tout ça à base de grands coûts de milliards dans l'anonymat total. C'est une forme de gangster moderne, mais c'est... Trop stylé, tu vois. Tu es milliardaire, tu finances ça, et tu ne demandes jamais de reconnaissance pour tout ça. Et il imposait des règles quand il finançait. Si je finance un bâtiment, genre un hôpital, je ne veux surtout pas voir mon nom dessus. Je ne veux surtout pas voir mon nom dans les médias. Je ne veux jamais de reconnaissance publique. Pendant des dizaines d'années, c'était une société écran de finais. qui finançait toutes ses opérations pour ne pas que son identité soit dévoilée. Elle a été dévoilée qu'au début des années 2010. Et quand on lui demande à ce gars pourquoi il a donné l'intégralité de sa fortune, il répond « En fait, c'est simple, je vais rien emporter dans ma tombe. Du coup, je gagne de l'argent, mais autant m'en servir. » Son mantra, c'était « Giving while living » , donner en étant vivant. Il faut profiter de voir le plaisir immédiat des choses qu'on finance au lieu d'attendre la mort. En 2020, il ferme officiellement sa fondation. Fortune, zéro euro, objectif de vie, rempli, gangster, exceptionnel. En plus, j'ai regardé, parce que souvent, les trucs de fondation comme ça, tu sais jamais s'il n'y a pas des petites douilles, tu vois. Là, j'ai l'impression, mais peut-être si je me trompe, dites-le moi dans les commentaires, je n'ai pas l'histoire complète, j'ai l'impression qu'il n'y a pas vraiment de trucs shady derrière, de gars qui... Voilà, c'est vraiment un philanthrope exceptionnel, tu vois. Et il y a plein de petites anecdotes sur ce gars. Il voyageait tout le temps en économie. Même milliardaire, pas de business, pas de first class. Lui, il disait le point A, le point B sont les mêmes, pourquoi je paierais ? Il savait et lui, il aimait le fait d'être assis entre deux inconnus dans un avion. Il n'a jamais eu de maison, pas une villa, pas un chalet, pas un appart, rien. Il louait tout, tout le temps parce qu'il avait calculé que pour lui, posséder un bien, c'était une paire d'argent, c'était une paire de liberté. Il avait des montres à 10 balles, il avait sa société écran. Il a donné sa fortune sans que personne de sa famille, même pas sa femme, ne le sache. Il vivait dans un appartement qui était minuscule. Et surtout, c'est quelqu'un qui était très... Il faisait très attention à ce qu'il donnait. Genre, quand il donnait, par exemple, 100 millions, il demandait combien ça allait prendre. Et il détestait le gaspillage d'argent. Donc, même quand il faisait des énormes dons, par exemple, il allait donner 50 millions à une université, il disait, non, vous pouvez faire ce projet pour 35 millions si vous êtes malin. Je ne vous donne pas 50 millions. Et surtout, il ne laissait jamais les organisations lui rendre hommage. Il interdisait les plaques, les inaugurations, les photos, les cérémonies, les dons de bâtiments. Et il a fini sa vie littéralement avec comme possession un sac de voyage. C'est tout. Tout ce qu'il avait tenait dans un petit sac. Et il a accompli son rêve qui est de mourir pauvre. après avoir donné tout ce qu'il avait. C'est peut-être l'un des impacts les plus beaux et l'une des traces les plus belles qu'on puisse laisser dans le monde. Et ce que j'admire, c'est surtout cette volonté de ne jamais être reconnu pour ses dons. Ça donne une dimension encore plus classe au mec. Donc, M. Tchokfine, ce podcast vous remercie. Le monde vous remercie. Et je pense que c'est une très belle manière de finir cet épisode, les amis. J'espère que ça vous a plu, vous avez passé un bon moment. Et on se revoit la semaine prochaine sur cette belle inspiration.

Chapters

  • La stratégie Ray Dalio

    00:00

  • L’addiction aux écrans

    10:57

  • Le modèle Steven Bartlett

    15:31

  • Stanislas Petrov

    21:56

  • Les 6 types de génie

    26:18

  • L’histoire de Chuck Feeney

    35:07

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Transcription

  • Speaker #0

    Ok, ça tourne, on est bon son, on a une belle ambiance bleue, les amis, bonjour à tous, bienvenue dans cet épisode d'Investia du vendredi 21 novembre. Attendez, laissez-moi mettre la casquette pour cacher cette capillarité défaillante. Est-ce que je la mets à l'endroit ou à l'envers ? Elle est à l'envers. ça vous allez voir mon grand front pendant Pendant une bonne petite demure là ça va faire du bien mais je pense que c'est nécessaire de cacher cette capillarité. Ce qui me fait plaisir c'est qu'on a bâti une relation de confiance et que vous me le faites remarquer quand ma capillarité est bancale. Et j'apprécie fortement cette relation de confiance, sachez-le. Des fois ça fait mal mais je pense que pour évoluer il faut le faire dans la douleur donc ça fait du bien. Je rentrerai pas dans une explication de pourquoi j'ai cette capillarité, je pense que c'est vain. Bon les amis, je suis très content de vous retrouver dans cet épisode d'Investia. J'espère que vous allez bien. Il y a eu les premières neiges en fonction de où vous êtes. C'est trop bien. C'est la période où le mois de novembre qui pue la merde est en train de passer pour laisser place au vrai hiver. Le vrai hiver qui est très sympa. Le vrai hiver des cryptos qui est moins sympa. Qu'on appelle aussi le marché de l'ours. On ne va pas spécialement en parler aujourd'hui. L'idée de Investia, c'est toujours d'avoir une bonne ambiance et de passer un bon moment. Vous êtes de plus en plus à suivre Investia, ça me fait très très très plaisir les amis. J'ai vu que vous avez kiffé aussi le format avec les histoires, donc je vais commencer à en rajouter aussi. Aujourd'hui, on va raconter pas mal d'histoires. J'ai pas mal de sujets aujourd'hui. Donc on va parler de plein de choses, encore une fois. Première chose, ce n'est pas un podcast uniquement crypto, d'accord ? Peut-être que vous me rejoignez. ou que vous êtes sur Investia, sur ce podcast, parce que vous connaissez mes vidéos crypto. Je peux parler de crypto dans ce podcast, mais vraiment pas que, et c'est vraiment pas du tout l'élément central. C'est un podcast sur des petites histoires, des leçons, juste pour passer un bon moment et discuter, c'est un peu l'objectif au final. Et j'avais une deuxième chose, je ne sais plus. Oui, vous avez une timeline dans la description. Si jamais les sujets, vous les connaissez, vous intéressez moins, pour x ou y a raison, vous pouvez passer la timeline. Et allez au sujet suivant, même si je vous recommande de vous laisser porter. Il y a des gens qui m'ont dit dans les commentaires, vous inquiétez pas, je vais commencer. Il y a des gens qui m'ont dit, enfin qui ont dit dans les commentaires, ça reste une minorité évidemment, que la vidéo était longue et que le format était long. C'est normal les amis, c'est un podcast. Ça ne s'écoute pas comme une vidéo, d'accord, où tu te mets devant comme ça et tu regardes. Contrairement aux vidéos crypto, par exemple, ça s'écoute en faisant autre chose. Ça s'écoute pas forcément en faisant autre chose, mais... mais avec une approche un peu plus calme. Et je fais exprès d'avoir des formats un peu plus lents, parce que je pense que c'est bien aussi de pouvoir se poser et s'arrêter pendant 30-40 minutes pour passer un bon moment tranquillement. Je pourrais parler comme ça, je pourrais parler beaucoup plus vite, croyez-moi, je sais parler vite, mais on n'a pas spécialement besoin de ça. Allons-y les amis avec le premier sujet de cette vidéo. Sujet ! Pas d'actualité, mais qui fait écho à l'actualité. Est-ce que vous connaissez ce bon vieux Ray Dalio ? Normalement, il y a de fortes chances, c'est l'un des plus grands investisseurs, très sûrement, de l'histoire. Ray, c'est le créateur, je l'appelle Ray parce que, bon voilà, maintenant que j'ai lu son livre, on est assez proche, c'est le créateur de Bridgewater. Bridgewater, je crois que c'est le fonds d'investissement qui a le mieux performé depuis genre 30 ans, de loin. Et Ray, dans les années 70, c'est un jeune homme très brillant, un peu arrogant. quand même, qui commence à comprendre qu'il a des facilités dans les marchés financiers et qui petit à petit se fait un nom dans le milieu financier et surtout qui est spécialiste en macroéconomie. Ray Dalio, il fonde Bridgewater, qu'il gère directement depuis son appart. C'était les années 80, c'était la street. Et en 1982, ça fait quelques temps qu'il fait ça, mais il a fait des analyses et il en arrive à une conclusion. Il est sûr et certain que les Etats-Unis vont rentrer dans la pire crise depuis la Grande Dépression. La pire crise de l'histoire depuis plus de 40-50 ans. Donc il passe sur les plateaux, il explique ça à tout le monde, il veut alerter le monde de ce qu'il vient de voir. Il veut dire à tout le monde, les mecs, là c'est vraiment la merde. Évidemment avec Bridgewater, il fait aussi pareil, il parie fortement dans cette direction du fait que le marché va se faire détruire. Sauf que... devinez quoi, Ray avait tort. Genre il avait complètement tort, l'économie s'est pas effondrée. Elle repart, elle explose, et lui il était juste en avance de plusieurs années, mais vu qu'on a eu un énorme rallye haussier, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Bridgewater s'écroule. Ray Dalio perd tout. Il doit licencier tout le monde, il doit même vendre sa voiture pour payer ses dettes. Il a plus un copec. Bridgewater, c'est juste lui. et quelques milliers de dollars qu'il empruntait à ses parents pour survivre. Bon bah, est-ce que c'est la fin de l'histoire ? Non. Mais ça aurait pu. Il va utiliser ces péripéties, cette aventure, cette faillite, cette erreur, pour venir tout reconstruire, Bridgewater, de manière très différente. Et il va implémenter plein de nouveaux systèmes pour ne jamais avoir à refaire cette erreur. avec une première base qui est le fait que vouloir avoir raison est la pire chose, il faut savoir s'ajuster en fonction de comment les choses évoluent. Et c'est une bonne leçon, je vais vous expliquer juste après ce qu'il a implémenté, mais c'est une bonne leçon aussi que j'ai appris, je suis en train d'essayer de l'implémenter dans ma façon d'investir, mais c'est vrai que pour être honnête avec vous, quand j'ai commencé mes vidéos il y a quelques années, l'objectif était d'avoir raison, parce que t'es sur internet et parce que du coup... Tu as des gens qui se vantent d'avoir raison et tu as l'impression que tu es en concurrence avec eux. Et du coup, tu es obligé de dire que tu as raison et tu veux avoir raison. Mais non, être un bon investisseur, c'est pas vouloir avoir raison, c'est avoir son plan. Et si une situation se produit, on sait ce qu'on fait. Si une autre situation se produit, on sait ce qu'on fait. Donc, Red Alio, en réponse à cette erreur, va mettre en place plusieurs éléments. Le premier élément, c'est la prise de décision algorithmique. Il va transformer toute sa logique en équation. pour ne pas dépendre uniquement de l'émotion humaine. La prise de décision va être beaucoup plus algorithmique. Ensuite, il va implémenter ce qu'ils appellent le radical transparency, la transparence radicale. Tout le monde dans l'entreprise, que ce soit le stagiaire, le CEO, le numéro 2, peu importe, tout le monde peut contredire tout le monde et donner son avis. Il y a une transparence totale, l'ego n'a pas sa place. La diversification calibrée, donc. On ne va plus faire de pari unique, il n'y a pas de certitude. On va toujours venir équilibrer les facteurs économiques. Je ne fais pas le pari que l'économie va s'effondrer et du coup, je mets tout dans cette direction. Ensuite, il va faire une checklist anti-biais. C'est là, elle est très intéressante. En gros, avant chaque décision très importante, investissement, recrutement, pivot, Red Alio va passer par une checklist qui neutralise ses biais cognitifs. Par exemple, il va se demander, est-ce que j'ai... chercher activement une information contradictoire à l'idée de ce que je veux mettre en place. Est-ce que je suis en train de confondre mon égo et la réalité ? Est-ce que j'ai pris du recul sur ma situation émotionnelle ? Est-ce que c'est une situation ou une décision qui est basée sur la peur ou sur l'euphorie ? Est-ce que je fais la même erreur que dans le passé ? Et c'est hyper important parce que le cerveau n'est pas conçu pour prendre des décisions rationnelles. Je pense qu'on le voit dans les marchés financiers. Le cerveau est conçu pour survivre, pas pour réussir en soi, pas pour pas pour s'élever. Et du coup, chaque décision importante, il aura une checklist. Et il aura développé aussi un nouveau pattern de réflexion, c'est le progrès se base sur la douleur et la réflexion. C'est comme ça qu'on avance dans la vie, c'est sa règle centrale. Pour progresser, il faut de la douleur et de la réflexion. C'est pour ça que, voilà, je vais faire une méga métaphore de bouffe, je suis désolé de ça. C'est pour ça que dans Rocky, les patterns sont exactement comme ça. C'est toujours le même pattern. Rocky crie des trucs de sport comme ça. Il est au top de sa carrière. Du coup, il devient surconfiant parce qu'il ne se remet plus en question, parce qu'il est surconfiant. Il se mange une désillusion totale. Il se fait défoncer par un mec. Il perd un combat. Il se passe quelque chose qui l'emmène au fond. Il remonte la pente, c'est souvent quand il y a des entraînements un peu épiques, Rocky IV dans la montagne, putain, qu'il filme. Et là, tu vois, il remonte la pente et il remet tout en question parce qu'il a eu le combo douleur-réflexion qui l'amène à du progrès. Tout progrès vient d'un cycle simple, douleur-réflexion-ajustement-progression. Et c'est pour ça que, bon, tout dépend de la situation, évidemment, encore une fois, prenons toujours du recul sur ce qui est dit, mais c'est pour ça que Je trouve ça vraiment dommage de partir après une énorme désillusion, alors que c'est justement un moment qui nous permet de devenir factuellement meilleur et de progresser et de ne plus répéter les mêmes erreurs. Et souvent, les gens en investissement, par exemple... peuvent arriver en diversifiant trop, en mettant un trop gros pourcentage dans les altcoins et se faire démonter et se dire les cryptos plus jamais. Et c'est totalement compréhensible parce que c'est un mécanisme de défense. Mais ce qui pourrait être intéressant à explorer, c'est plutôt de se dire, ouais, j'ai fait cette erreur-là, je sais que je ne la referai plus. Et donc, même si pour l'instant, j'ai ce stress post-traumatique que je ne pourrai jamais gagner de l'argent dans l'investissement, je vais revenir, je vais utiliser cette erreur pour me créer un nouveau socle, pour mieux gérer mon money management, pour avoir une meilleure... prise de décision, etc. Et cette inspiration de Red Alio qui a perdu énormément et qui s'est relevée, je la trouve très intéressante. Surtout forcément, ça fait un petit peu écho avec la période dans laquelle on est, qui n'est pas forcément la période la plus agréable du monde, mais qui nous permet au moins de réfléchir à comment est-ce qu'on peut s'ajuster et comment est-ce qu'on peut s'améliorer, et ça c'est beau. ça fait longtemps qu'on en avait pas parlé ça fait longtemps l'addiction aux écrans je vais vous harceler avec ça les amis avec les gars de mon équipe on se lance des petits défis chaque semaine pour un peu sortir de nos habitudes et pour travailler notre flexibilité ou faire des choses qu'on n'aurait pas l'habitude de faire c'est des trucs à la con tu vois ça peut être prendre une douche froide, ça peut être changer ses habitudes de sport, ça peut être aller dans un nouveau un nouvel endroit, parler à des nouvelles personnes faire des surprises prise à des gens de son entourage, vraiment des trucs un peu à la con mais qui permet d'ajouter un peu de flexibilité ou avoir par exemple que 5 minutes en écran, et cette semaine je suis tombé sur la dernière, c'est à dire passer 5 minutes maximum sur mon téléphone ou devant la télé dans une journée, l'ordi du travail ne compte pas forcément parce que sinon je ne peux pas travailler, et en fait ça rentre dans un questionnement auquel je réfléchis depuis plusieurs semaines, c'est cette addiction aux écrans, on a déjà parlé de Opal qui est l'application qui aide à contrôler son écran, que je vous recommande, prenez la version gratuite ça sert à rien de payer Et grâce à ça, je suis à à peu près 1h30 de temps d'écran chaque jour. Avant, j'étais autour... J'étais dans la moyenne, mais c'est terrible de dire que c'était dans la moyenne, mais j'étais à 3h30, 4h. Je n'ai plus aucun réseau social, je ne poste plus sur X, je me sens moins indépendant. Mais 1h30, c'est quand même énorme. Sans compter la télé. Il y a une étude récente de l'ARCEP, c'est le régulateur des télécoms, qui montre que les Français passent en moyenne 4 heures devant les écrans. Et 42% des Français disent que pour eux, c'est trop de temps sur leurs écrans. Donc c'est pas une consommation qui est agréable pour la plupart des gens. Souvent, la plupart des gens sont un peu dans le système et se disent « Bon bah ouais, je passe trop de temps sur les écrans et je sais que c'est trop. » Et il y a une étude de l'INSEE qui montre que 34% des utilisateurs ressentent des effets négatifs de son écran. Moins de sommeil, négligence, obsession. Il y a aussi un gros taux de dépendance avec près de 6 Français sur 10 qui se considèrent... accro à leur téléphone. Prenez du recul sur ces infos deux secondes. Remplacez ça par une drogue, genre une drogue tangible. Si je vous dis 42% des français consomment cette drogue qui les rend accro, 34% d'entre eux voient des effets négatifs et 6 français sur 10 sont accro à cette drogue. Bah c'est la réalité, c'est exactement ça, c'est terrifiant. Et gérer sa relation à la technologie, c'est l'un des combats de mon podcast, parce que c'est l'un des combats de ma vie, et je trouve que c'est vraiment très très important dans le monde dans lequel on est. Et dans ce processus de détachement, je me suis carrément surpris à me demander quoi faire au lieu de passer un épisode à regarder la télé ou être sur mon téléphone. Et je sais qu'en disant ça, ça fait vraiment genre je passe des heures et des heures sur les écrans, mais pas du tout, tu vois. on est quand même dans un monde d'ultra-connectivité, et on a du mal à en sortir, et le taux de dépression, et le taux de problèmes de sommeil, etc., a forcément un énorme lien avec ça. Donc bon bref, je ne vais pas vous convaincre un milliard de temps que c'est mieux de ne pas regarder la télé, on est d'accord, mais je vous donne la liste des activités que je me suis organisée dans le cas où vous vouliez entrer dans cette démarche. Faire un puzzle, ou un truc de Lego, ou une activité. Lire un livre qui n'a rien à voir avec le taf. En ce moment, je suis sur un livre qui s'appelle L'Homme D, qui est très bizarre, qu'on m'a offert. Merci pour le cadeau d'ailleurs si tu passes par là. C'est un livre assez sympa. Construire des trucs. Ça peut être un meuble, un bureau, un terrarium. J'ai fait un terrarium il n'y a pas longtemps. En ce moment, je suis en train de regarder pour, pas ici mais chez moi, pour changer la table de mon bureau et genre la poncer, la peindre, etc. faire une activation une activité manuelle apprendre apprendre quelque chose, en ce moment j'apprends, je vous en ai parlé, c'est fou de dire ça dans un podcast, c'est tellement bizarre, j'apprends à jongler à 4 balles en ce moment, c'est méga dur putain de merde, mais j'avance, ou apprendre un instrument, ou apprendre quelque chose en fait, mais vous allez voir la différence de temps si jamais vous vous sentez concerné, il y a de fortes chances que vous vous sentez concerné, essayez-le juste pendant une semaine, vous allez voir première chose à quel point ce n'est pas dans nos habitudes, et deuxième chose à quel point... On peut faire plein de trucs stylés et on se sent différent. Mais c'est une drogue et c'est un fait. Et pareil pour le téléphone. Le tips ultime, je vous le dis, c'est quand vous utilisez votre téléphone, vous avez fini d'utiliser, vous l'éteignez. Comme ça, la prochaine fois que vous allez le prendre pour faire n'importe quoi, pour scroller, vous allez voir qu'il est éteint. Et du coup, les 30 secondes de nos cerveaux accros à attendre qu'il se rallume, vous allez passer à autre chose. C'est le tips ultime. L'addition des écrans, je vais vous faire chier avec ça. Intéressant cela Si vous vous intéressez un petit peu à la création de contenu et au business autour de ça, vous avez sûrement entendu parler de Stephen Bartlett. Stephen Bartlett, on ne le voit pas, c'est le mec qui a écrit, attendez, ce livre, Diary of a CEO, pardon pour le bruit, ce livre qui s'appelle Diary of a CEO, que je vous recommande fortement, qui est exceptionnel, mais qui est aussi... le créateur du podcast Diary of a CEO, qui est l'un des meilleurs podcasts selon moi, l'ambiance est folle je me suis aussi pas mal inspiré dans l'ambiance pour ce podcast, un truc assez calme et tout podcast exceptionnel livre exceptionnel, je vous le recommande et ce mec c'est un peu le héros anti-système mais à sa façon il vient pas d'un empire média, il vient pas d'un géant de la tech, il a grandi en créant lui-même sa propre boîte, puis avec ses podcasts il a créé sa communauté, il a créé sa vision Et en fait, il veut pas juste faire du contenu, il veut reconstruire l'écosystème autour des créateurs avec un univers, avec une machine, un studio plus holding qui permettent aux créateurs de grandir, de devenir des marques durables. Et ça change beaucoup de choses, puisque jusqu'à récemment, les créateurs c'était des mecs dans leur chambre qui font des vidéos avec une webcam Logitech 480p. Donc pour ça Steven, il a créé vraiment un empire et c'est exceptionnel. La façon dont il s'est organisé. Il a créé une holding qui détient une société de production pour ses vidéos et podcasts. Il a créé aussi une plateforme tech pour les podcasters et un fonds d'investissement pour les projets de créateurs uniquement. Et si je vous parle de ça, c'est parce qu'il a récemment fait une levée de fonds qui valorise sa boîte à 425 millions de dollars. Un créateur de contenu vaut 425 millions de dollars. J'ai vu MrBeast aussi qui essaye de lever 5 milliards de dollars et qui pèse autour de 2 milliards. Et son ambition, c'est que ce soit le créateur qui est au cœur du business. Il ne parle pas juste de contenu, il veut faire du commerce, du média, de l'investissement, de la technologie. Il veut créer une sorte de Disney de l'économie de créateur. Et pour lui, c'est assembler un écosystème où un créateur peut non seulement produire un contenu, mais aussi lancer des projets, des entreprises, vendre des produits et investir. Et ce modèle, c'est un petit peu un cercle vertueux. Parce qu'en fait, l'audience génère de la propriété intellectuelle, donc le créateur. Derrière, le créateur peut lancer des entreprises. Et ces entreprises, elles s'auto-alimentent, elles alimentent l'écosystème média. Et donc ça crée une sorte de cercle vertueux où l'entreprise finance le média, le média rapporte à l'entreprise. Et lui, il fait le parallèle avec Disney, qui depuis 100 ans, Disney, ils font quoi ? Mickey, dessin animé, jouets, films, parcs, jeux vidéo, merchandising. Donc la créateur-économie, l'équivalent, c'est un créateur, un podcast, une marque, une newsletter, un produit, une startup, une série, un festival, etc. Et c'est beau, parce que ça montre qu'on peut lancer un business très ambitieux, très institutionnel, sans perdre l'essence créative et la liberté qu'on a au début quand on fait ça tout seul. Et la création de contenu, c'est vraiment un truc qui me passionne depuis un moment. J'adore le principe de faire des vidéos, je trouve ça incroyable. Tu vois, YouTube, pour moi, est l'une des meilleures inventions de ce siècle. Et ça fait plaisir de voir que c'est un domaine qui se professionnalise de plus en plus. D'où le fait que j'essaye aussi d'améliorer ma vision business. de l'ensemble pour créer quelque chose de durable surtout dans un domaine comme la crypto où tout est très éphémère et je pense que ça passe de base par délivrer de la valeur c'est à dire que par exemple pour ce podcast j'ai pas une stratégie vraiment pure je pourrais réfléchir, est-ce que je parle plus du crypto non, j'essaye plus de vous donner un peu ma vision de vous donner mon ressenti, les choses sur lesquelles j'essaie d'évoluer, les gens qui veulent restent, les gens qui veulent pas, restent pas, y'a pas de problème ... Et après, derrière, on verra comment les choses évoluent, mais je pense que tout passe de base par la valeur. Et un truc à retenir de ça, c'est qu'aujourd'hui, l'audience est devenue un actif stratégique. On en a parlé avec les modèles économiques de Naval Ravikant, qui dit qu'aujourd'hui, la vraie valeur, elle est dans le contenu. Elle n'est plus dans le capital, elle n'est plus dans la tech. L'audience est plus puissante qu'une entreprise. C'est elle qui te donne la liberté d'investir. La liberté d'innover, de créer plein de projets. Et le plus agréable dans tout ça, c'est qu'on peut l'embarquer avec soi. On peut investir avec elle, on peut créer avec elle. Et j'ai vraiment pour ambition de grossir dans ce sens-là, en continuant de faire les choses avec le plus de transparence possible. Et j'espère que vous serez là avec moi, les amis. Et du coup, ça m'intéresse de savoir comment est-ce que vous percevez le travail que je fais sur Internet. C'est quoi pour vous ? C'est quoi la vision que vous avez vis-à-vis de ça ? Parce que le podcast sort complètement du côté crypto, mais vous êtes quand même beaucoup à l'écouter, donc ça veut dire que ça vous plaît. Donc donnez-moi un peu vos retours par rapport à ça. Je trouve ça quand même méga intéressant pour un peu cette vision-là. Mais voilà les amis, donc... Si vous avez envie de lancer un projet, une chaîne ou quoi que ce soit, n'hésitez pas. Et d'ailleurs, autre sujet, mais j'avais vu ça dans une vidéo de McFly et Carlito qui s'était fait démolir par les commentaires YouTube. On parle justement de la communauté de l'audience. Les commentaires sur Internet... Bon, je sais que je ne vais pas changer le monde en disant ça. Les gens sur Internet ont un pouvoir énorme avec le commentaire. Le commentaire, ne croyez pas que quand vous postez un commentaire, il se perd dans la masse. Le créateur ne le voit pas, vous êtes juste là à déferler, que ça soit positif ou négatif. Donc sincèrement, il y en a qui vont écouter, il y en a qui ne vont pas écouter. Mais si vous voulez et si vous appréciez le travail de quelqu'un sur Internet, dites-lui via un petit commentaire. Sincèrement, ça fait une différence qui est folle. Surtout les gens qui commencent, mais pas que. Si vous appréciez ce que quelqu'un fait, vous voyez un petit créateur, donnez-lui de la force et faites attention avec les retours négatifs sincèrement. On essaie d'apporter de la valeur, on est discipliné, on est des adultes, on est des grandes personnes. Si on peut rendre ça un peu plus constructif, bien sûr que les réflexions constructives c'est super, mais attention aux commentaires haineux. Croyez-moi ça peut toucher, croyez-moi ça peut faire mal. Nous enchaînons. Oui c'est vrai que j'ai cette histoire, cette histoire est folle. C'est une toute petite histoire qui n'a rien d'entrepreneurial, mais je la trouve exceptionnelle. Est-ce que vous connaissez l'histoire de Stanislas Petrov ? C'est ça que ça vous parle, c'est non ? Peut-être que l'histoire va vous parler. On est en pleine guerre froide, d'accord ? Année 80, guerre froide, Etats-Unis, Russie, propagande, paranoïa totale, début des armes nucléaires, nous on a l'arme nucléaire, ouais bah nous on a l'aussi, donc si tu m'envoies un missile, je te jure que je t'en renvoie un, et que c'est la fin du monde, il y a une tension quand même. C'est pas la folie, tu vois. Et donc, c'est dans cette ambiance que Stanislas Petrov, officier soviétique, comme son nom l'indique, est chargé de surveiller les radars d'alerte nucléaire. C'est un mec qui travaille pour la Russie dans les bâtiments, et il est devant des radars, et il regarde s'il n'y a pas des missiles nucléaires qui leur tombent sur la gueule, et c'est important comme métier. On est le 26 septembre 1983, et c'est la nuit, Stanislas y travaille de nuit. Et d'habitude, tout est vraiment très calme, mais là, les lumières se déclenchent toutes. Tous les écrans clignotent. Il se passe une dinguerie. Stanislas, il regarde, il est un peu paniqué, parce que forcément, quand il se passe quelque chose, c'est jamais positif. Et le système informatique soviétique signale qu'il y a 5 missiles nucléaires américains qui sont lancés vers l'URSS. Dans cette situation, la procédure, elle est claire. On alerte la chaîne de commandement, on riposte automatiquement. Vous avez peut-être vu le film avec François Civil sur les sous-marins, Le champ du loup. Quand tu as une menace d'un missile nucléaire, automatiquement tu vas riposter. Si tu ripostes, fin du monde. Stanislas Petrov voit ça en plein milieu de la nuit, il est le seul à voir ça. La pression est monstrueuse, il arrive dans 5 minutes. Et là, Stanislas, il remarque un truc un peu bizarre. Il n'y a que 5 missiles. C'est vraiment pas beaucoup pour une attaque massive. Pourquoi 5 missiles, ça n'a pas de sens ? Ensuite, il remarque que les radars terrestres ne confirment pas encore. Donc, on n'a pas de confirmation des radars terrestres. Et ensuite, il se dit, attends, mais c'est le nouveau système USKS, donc c'est le nouveau système qu'on utilise. Est-ce qu'il ne peut pas être instable ? Et donc là, il a un choix. Il a littéralement le poids du monde entre ses mains. Il a un choix, deux options. Première option, il signale l'attaque. L'URSS lui dit, écoute, c'est pas lui qui fait, mais l'URSS riposte. Apocalypse. Deuxième option, il pense que c'est une erreur. S'il se trompe, c'est la fin de son pays. Il n'a aucune preuve. Il a juste l'écran sur son radar. Il a juste son intuition. Et il choisit de désobéir. Stanislas ne signale pas l'attaque. Quelques minutes plus tard... les radars confirment qu'il n'y a aucun missile et que le système informatique avait confondu des reflets solaires sur des nuages avec un lancement. L'URSS décide de punir Stanislas. Pas de promotion, pas de reconnaissance, il a désobéi au protocole. C'est juste dans les années 2000, à la fin de la guerre froide, qu'il va finir par être honoré publiquement. Cette histoire n'a rien à voir avec ce que je vous raconte d'habitude, mais je l'ai trouvée, et je me suis dit, il faut que vous connaissez si vous la connaissez pas. Je trouve ça fou. Il y a un mec, on ne connaît pas son visage, on n'a jamais connu son prénom, je n'avais jamais entendu Stanislas Petrov, qui a fait un choix, s'il faisait l'autre choix, c'est-à-dire si on mettait un autre mec à sa place, s'il était malade, qu'il y avait quelqu'un d'autre, on ne sait pas. C'était finito. C'est terrifiant. C'est terrifiant. C'est un peu fascinant, tu vois, à quel point les choses ne se jouent... qu'à une décision, et à quel point aussi suivre, si on veut trouver une morale à tout ça, suivre son intuition est quelque chose de très très très important, et pertinent, et que ça peut parfois nous amener à prendre des bonnes décisions. Voilà, c'était l'histoire de Stanislas Petrov, vous en faites ce que vous voulez. On continue. Je lis un livre en ce moment qui s'appelle les 6 types of working genius. Les 6 types de... Génie dans le monde du travail qui a été créé par Patrick Lencioni. C'est un livre que je vous recommande, qui est plus autour du management, mais pas genre c'est pas que si vous gérez une entreprise ou quoi qu'il est vraiment intéressant. Et surtout, il permet de comprendre comment on trouve sa place dans une organisation. Et je dis bien dans une organisation, pas forcément une boîte. Dans un club, dans un groupe de potes, dans un couple, peu importe. Est-ce que vous avez déjà eu un taf, un job, une compétence ? Mais vous sentez que ça vous draine énormément d'énergie intérieurement. Pourtant, vous pouvez être bon, vous pouvez bien vous en sortir, ça peut bien marcher. Mais il y a un truc, il y a un truc qui gêne. Et ça, cette sensation, c'est sûrement parce que vous n'étiez pas dans la bonne case de génie. Il y a six types de génie. Et ce que je vous invite vraiment à faire, je vais vous le dire un par un. Et je vous invite vraiment à vous demander, numéro un, dans quelle case vous êtes. Quel type de génie êtes-vous ? Vous pouvez être plusieurs. Et deuxième chose, quel type de génie vous n'êtes pas ? Et dans quelle case vous êtes, mais vous n'êtes pas cette personne ? Et peut-être ça va mettre le doigt sur le fait que ça pourrait être l'origine de vos problèmes. Vous allez comprendre. Le premier génie, c'est le génie de la question, qu'on appelle le wonder. C'est le profil de personne qui va remettre les choses en question. Pourquoi est-ce que les choses sont comme ça ? Pourquoi on ne ferait pas autrement ? C'est une personne qui va voir les problèmes avant tout le monde, et qui va se poser des questions vraiment profondes, et qui remet en cause ce qui est existant. C'est celui qui identifie les opportunités ou les anomalies. C'est quelqu'un qui est assez contemplatif, observateur, curieux, pas forcément source d'énormément d'initiatives, il va pas facilement passer à l'action, mais c'est plutôt le mec qui va donner des faits et remettre les choses en question. Ça c'est le premier génie, c'est le génie de la question. Il est très important parce qu'il peut mettre en lumière des situations qui sont comme elles sont, des statu quo qui pourraient être améliorables. Ensuite il y a le deuxième type de génie, c'est le génie de la création. C'est celui qui arrive de zéro avec une idée, il va inventer les choses. On pourrait créer ça, voilà l'idée, voilà la solution. Lui, il aime les idées neuves, il aime les concepts, il aime créer quelque chose qui n'existe pas. Donc il est créatif, il est rapide, il est audacieux. C'est quelqu'un qui va amener... la créativité, il va se dire ok j'ai une nouvelle idée, on va amener ça c'est quelqu'un qui peut aussi se disperser c'est un peu mon cas, je suis un peu dans ce génie là de la création, où je vais avoir plein d'idées, je sais que je suis assez source de bonnes idées j'espère en tout cas, mais par contre je vais pouvoir avoir tendance à m'ennuyer quand on est dans un vol de ligne, et moi je préfère le moment du décollage, c'est pour ça que j'adore lancer des chaînes YouTube par exemple, ça c'est terrible mais le début d'une chaîne YouTube, c'est incroyable t'es là, c'est le moment où tu fais tes tes premières vidéos, tes premières vues. Je trouve ça exceptionnel. Ça, c'est le deuxième type de génie. Ensuite, on a le génie de l'intuition, le génie du jugement. C'est rien qui va dire, et qui est souvent relié justement avec ce génie de la création, qui va dire « Ah ouais, cette idée, elle est pas mal. » Ou cette idée... Je la sens pas. Ça va pas venir forcément de data ou de dire ouais non on va faire ça. Enfin ça c'est plus une sorte de gut feeling, une sorte d'intuition. Il perçoit ce qui va marcher ou ce qui va pas marcher. Parce qu'il a un recul, une capacité de juger les choses et les gens aussi. Souvent ça marche aussi avec les gens. Je le sens, je le sens pas. C'est quelqu'un qui juge facilement les gens. Enfin qui juge bien les gens surtout. Avec beaucoup de finesse. Ça c'est le génie du discernement, de l'intuition, du jugement. Je pense aussi être dans le génie de l'intuition et du jugement. Je pense que mes deux génies, c'est création et intuition-jugement. Et je pense que souvent, c'est assez lié où je vais réussir à avoir un recul sans vraiment expliquer pourquoi sur, ok, cette situation va marcher, cette idée va marcher, cette idée va moins marcher. genre le podcast tu vois quand j'arrive en tisant un méga on va faire un podcast où je vais parler de tout sauf de crypto ou en tout cas pas beaucoup de crypto bah de base ils disent t'es sûr que c'est une bonne idée et je leur dis bah ouais parce que c'est aussi ce qui me fait kiffer. Donc je pense qu'on va aller dans cette direction. Évidemment, j'ai donné des belles idées de merde aussi. Notamment, j'allais dire notamment US, qui était une belle idée de merde pour ceux qui se rappelaient. Ensuite, il y a le génie de la motivation, de la mobilisation. C'est celui qui va arriver en disant, let's go les mecs, on y va. On a cette idée, on y va, vas-y, on se bouge, on avance. C'est le moteur, c'est celui qui met l'énergie, qui va embarquer les autres, qui va créer du momentum. C'est quelqu'un qui est un leader naturel, c'est quelqu'un qui est dynamiseur, c'est quelqu'un qui est enthousiaste, qui peut devenir assez impatient avec les gens un peu plus lents, mais c'est quelqu'un qui est naturellement dans la motivation. On le voit, je ne sais pas si vous avez fait du sport en club, tu as des buvettes ou tu as des trucs comme ça, ou tu as des trucs à organiser, tu le sens directement chez les gens. Tu as les gens qui vont aider, tu as les gens qui vont apporter leur aide, mais tu as les gens qui vont motiver tout le monde et qui vont naturellement ramener de l'organisation et de la mobilisation dans l'ensemble. Toi tu vas là, toi tu fais ci, toi tu fais ça. Allez, on se bouge. Allez, on fait ci, les mecs. Ça, c'était le numéro 4. Il en reste deux. L'avant-dernier, c'est le génie du support, le génie de l'aide. C'est quelqu'un qui va arriver en soutien. Souvent, il jouait support sur League of Legends, pour ceux qui ont la ref. Il va arriver en disant, t'as besoin d'aide ? Je suis là. Je peux t'aider. Je vais t'aider. Et je suis très fort pour t'aider. c'est les gens pareil dans les buvettes ou dans les organisations de clubs là où on en parlait qui vont, pareil, pas être source d'énormément d'idées ou de motivations, c'est pas trop leur truc ça, mais on leur dit, tu te mets à la buvette, ils vont être excellents du début à la fin, ils vont être trop contents. On va leur dire, ah, tu peux aller aider là-bas, ouais, ok, pas de souci, et ils vont être super forts pour aider, super forts pour rejoindre un projet et être collaboratifs, travailler en équipe, etc. Souvent, c'est des gens aussi qui sont trop gentils, qui peuvent avoir tendance à ne pas savoir dire non. Et par exemple, je suis un très, très, très mauvais support. J'ai du mal à arriver dans un projet qui est déjà en cours et à apporter une aide, apporter ma pierre et après me casser. Je suis mauvais là-dedans. Il y a des gens, des gens de mon équipe, qui sont excellents là-dedans et qui, par contre, tu leur dis, est-ce que tu peux aller aider là-dedans ? Est-ce que tu peux aller faire ci, faire ça ? Ils vont dire, ouais, pas de souci. Ils vont y aller, ils vont être super forts. Ils vont pas poser problème et tu sais que c'est des gars fiables, tu vois. C'est des numéros 6 de l'équipe, c'est des N'Golo Kanté un petit peu. Et ensuite, le dernier génie, c'est le génie de l'exécution, le génie de la ténacité. C'est le mec qui va pousser les projets jusqu'au bout et qui aime finir les choses. Tant que c'est pas terminé, il lâche rien, c'est une sorte d'acharné. Lui, il aime cocher les cases, il aime avoir un projet et dire on l'a fini, on a fini la tâche, on a atteint l'objectif. Donc c'est quelqu'un qui est rigoureux, qui est fiable, qui est orienté sur les résultats, qui peut se perdre un peu dans le détail, c'est le danger de ça, mais c'est ce type de génie. Et bon je sais pas si ça va vous aider, moi ça m'a beaucoup aidé pour identifier là où sur mettre le doigt de pourquoi j'aimais pas faire certaines choses, pourquoi il y avait des choses qui me prenaient de l'énergie, il y avait des choses qui me donnaient de l'énergie, et aussi pour les gens de mon équipe, pour les gens avec qui je travaille, pour essayer de cibler, de dire ah ouais ok lui c'est un génie de la question. Putain, je n'avais pas remarqué, je croyais que c'était quelqu'un d'assez passif qui juste faisait des états d'élu et je disais mais vas-y, propose des idées. Non, ce n'est pas sa source de génie. Et de comprendre ça, que ce soit dans un groupe de potes, dans un couple, dans une équipe, peu importe, je trouve ça hyper, hyper, hyper valorisable. Donc demandez-vous, est-ce que vous êtes dans le génie de la question, le génie de la création, le génie de l'intuition, de la motivation, du support ou de l'exécution ? Vous pouvez être dans plusieurs. Moi par exemple, je suis... Dans le génie de la création, de l'intuition et un peu de la motivation. Par contre, dans le support, l'exécution et la question, je suis horrible. Et par contre, du coup, j'essaye au maximum de ne pas trop intervenir dans cette direction-là, parce que je sais que ça pourrait être la raison qui fait que je ne me sens pas bien, je ne me sens pas chez moi, ça me prend trop d'énergie. Donc posez-vous la question, quel type de génie vous êtes, quel type de génie vous n'êtes pas, et est-ce que vous faites des choses qui ne sont pas dans la bonne catégorie de génie par rapport à ce que vous êtes ? Bon, est-ce qu'on en fait une dernière ? Un dernier petit sujet, j'en ai encore 2-3 d'écrits. Allez, on y va, de toute façon, qu'est-ce qu'on a à foutre ? On va regarder le marché, le marché il est comment ? Il est rouge ! Il est rouge, effectivement, putain c'est terrible. Ouais, on en fait un dernier. On en fait un dernier, les amis. Chuck Finney. Est-ce que vous connaissez Chuck Finney ? Cette histoire est folle. Cette dernière histoire, elle est vraiment très inspirante, et très très agréable. Chuck Finney, c'est... Est-ce que vous voyez à l'aéroport les duty-free ? Je sais pas si ça vous parle. Pas si bien, mais évidemment que ça vous parle. Eh bien, c'est le cofondateur de Duty Free Shoppers, les boutiques Duty Free dans tous les aéroports du monde. Donc là, vous vous êtes fait normalement un lien dans vos têtes quand je vous dis que c'est le mec qui a fondé les Duty Free dans les aéroports. Il est blindax. Dans les années 80, il devient milliardaire. Dans les années 80. Le truc, c'est que Chuck Finney, Finney, je pense que c'est Finney. C'est un personnage à part entière. C'est un gars qui... C'est un entrepreneur, mais il déteste le luxe. Il déteste l'étalage, ça l'intéresse pas. Et du coup, il est milliardaire, mais il vit dans un petit appartement, il prend le métro, il a pas de monde de luxe, il a pas de voiture de luxe. Et surtout, un jour, il prend une décision radicale. Il donne secrètement toute sa fortune. Plus de 8 milliards de dollars. à des causes éducatives, sociales et médicales. Pendant 30 ans, personne ne sait que lui et sa fondation financent des hôpitaux au Vietnam, des universités en Irlande, il est irlandais, des programmes de santé aux Etats-Unis, des initiatives de paix. Ils financent tout ça à base de grands coûts de milliards dans l'anonymat total. C'est une forme de gangster moderne, mais c'est... Trop stylé, tu vois. Tu es milliardaire, tu finances ça, et tu ne demandes jamais de reconnaissance pour tout ça. Et il imposait des règles quand il finançait. Si je finance un bâtiment, genre un hôpital, je ne veux surtout pas voir mon nom dessus. Je ne veux surtout pas voir mon nom dans les médias. Je ne veux jamais de reconnaissance publique. Pendant des dizaines d'années, c'était une société écran de finais. qui finançait toutes ses opérations pour ne pas que son identité soit dévoilée. Elle a été dévoilée qu'au début des années 2010. Et quand on lui demande à ce gars pourquoi il a donné l'intégralité de sa fortune, il répond « En fait, c'est simple, je vais rien emporter dans ma tombe. Du coup, je gagne de l'argent, mais autant m'en servir. » Son mantra, c'était « Giving while living » , donner en étant vivant. Il faut profiter de voir le plaisir immédiat des choses qu'on finance au lieu d'attendre la mort. En 2020, il ferme officiellement sa fondation. Fortune, zéro euro, objectif de vie, rempli, gangster, exceptionnel. En plus, j'ai regardé, parce que souvent, les trucs de fondation comme ça, tu sais jamais s'il n'y a pas des petites douilles, tu vois. Là, j'ai l'impression, mais peut-être si je me trompe, dites-le moi dans les commentaires, je n'ai pas l'histoire complète, j'ai l'impression qu'il n'y a pas vraiment de trucs shady derrière, de gars qui... Voilà, c'est vraiment un philanthrope exceptionnel, tu vois. Et il y a plein de petites anecdotes sur ce gars. Il voyageait tout le temps en économie. Même milliardaire, pas de business, pas de first class. Lui, il disait le point A, le point B sont les mêmes, pourquoi je paierais ? Il savait et lui, il aimait le fait d'être assis entre deux inconnus dans un avion. Il n'a jamais eu de maison, pas une villa, pas un chalet, pas un appart, rien. Il louait tout, tout le temps parce qu'il avait calculé que pour lui, posséder un bien, c'était une paire d'argent, c'était une paire de liberté. Il avait des montres à 10 balles, il avait sa société écran. Il a donné sa fortune sans que personne de sa famille, même pas sa femme, ne le sache. Il vivait dans un appartement qui était minuscule. Et surtout, c'est quelqu'un qui était très... Il faisait très attention à ce qu'il donnait. Genre, quand il donnait, par exemple, 100 millions, il demandait combien ça allait prendre. Et il détestait le gaspillage d'argent. Donc, même quand il faisait des énormes dons, par exemple, il allait donner 50 millions à une université, il disait, non, vous pouvez faire ce projet pour 35 millions si vous êtes malin. Je ne vous donne pas 50 millions. Et surtout, il ne laissait jamais les organisations lui rendre hommage. Il interdisait les plaques, les inaugurations, les photos, les cérémonies, les dons de bâtiments. Et il a fini sa vie littéralement avec comme possession un sac de voyage. C'est tout. Tout ce qu'il avait tenait dans un petit sac. Et il a accompli son rêve qui est de mourir pauvre. après avoir donné tout ce qu'il avait. C'est peut-être l'un des impacts les plus beaux et l'une des traces les plus belles qu'on puisse laisser dans le monde. Et ce que j'admire, c'est surtout cette volonté de ne jamais être reconnu pour ses dons. Ça donne une dimension encore plus classe au mec. Donc, M. Tchokfine, ce podcast vous remercie. Le monde vous remercie. Et je pense que c'est une très belle manière de finir cet épisode, les amis. J'espère que ça vous a plu, vous avez passé un bon moment. Et on se revoit la semaine prochaine sur cette belle inspiration.

Chapters

  • La stratégie Ray Dalio

    00:00

  • L’addiction aux écrans

    10:57

  • Le modèle Steven Bartlett

    15:31

  • Stanislas Petrov

    21:56

  • Les 6 types de génie

    26:18

  • L’histoire de Chuck Feeney

    35:07

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Transcription

  • Speaker #0

    Ok, ça tourne, on est bon son, on a une belle ambiance bleue, les amis, bonjour à tous, bienvenue dans cet épisode d'Investia du vendredi 21 novembre. Attendez, laissez-moi mettre la casquette pour cacher cette capillarité défaillante. Est-ce que je la mets à l'endroit ou à l'envers ? Elle est à l'envers. ça vous allez voir mon grand front pendant Pendant une bonne petite demure là ça va faire du bien mais je pense que c'est nécessaire de cacher cette capillarité. Ce qui me fait plaisir c'est qu'on a bâti une relation de confiance et que vous me le faites remarquer quand ma capillarité est bancale. Et j'apprécie fortement cette relation de confiance, sachez-le. Des fois ça fait mal mais je pense que pour évoluer il faut le faire dans la douleur donc ça fait du bien. Je rentrerai pas dans une explication de pourquoi j'ai cette capillarité, je pense que c'est vain. Bon les amis, je suis très content de vous retrouver dans cet épisode d'Investia. J'espère que vous allez bien. Il y a eu les premières neiges en fonction de où vous êtes. C'est trop bien. C'est la période où le mois de novembre qui pue la merde est en train de passer pour laisser place au vrai hiver. Le vrai hiver qui est très sympa. Le vrai hiver des cryptos qui est moins sympa. Qu'on appelle aussi le marché de l'ours. On ne va pas spécialement en parler aujourd'hui. L'idée de Investia, c'est toujours d'avoir une bonne ambiance et de passer un bon moment. Vous êtes de plus en plus à suivre Investia, ça me fait très très très plaisir les amis. J'ai vu que vous avez kiffé aussi le format avec les histoires, donc je vais commencer à en rajouter aussi. Aujourd'hui, on va raconter pas mal d'histoires. J'ai pas mal de sujets aujourd'hui. Donc on va parler de plein de choses, encore une fois. Première chose, ce n'est pas un podcast uniquement crypto, d'accord ? Peut-être que vous me rejoignez. ou que vous êtes sur Investia, sur ce podcast, parce que vous connaissez mes vidéos crypto. Je peux parler de crypto dans ce podcast, mais vraiment pas que, et c'est vraiment pas du tout l'élément central. C'est un podcast sur des petites histoires, des leçons, juste pour passer un bon moment et discuter, c'est un peu l'objectif au final. Et j'avais une deuxième chose, je ne sais plus. Oui, vous avez une timeline dans la description. Si jamais les sujets, vous les connaissez, vous intéressez moins, pour x ou y a raison, vous pouvez passer la timeline. Et allez au sujet suivant, même si je vous recommande de vous laisser porter. Il y a des gens qui m'ont dit dans les commentaires, vous inquiétez pas, je vais commencer. Il y a des gens qui m'ont dit, enfin qui ont dit dans les commentaires, ça reste une minorité évidemment, que la vidéo était longue et que le format était long. C'est normal les amis, c'est un podcast. Ça ne s'écoute pas comme une vidéo, d'accord, où tu te mets devant comme ça et tu regardes. Contrairement aux vidéos crypto, par exemple, ça s'écoute en faisant autre chose. Ça s'écoute pas forcément en faisant autre chose, mais... mais avec une approche un peu plus calme. Et je fais exprès d'avoir des formats un peu plus lents, parce que je pense que c'est bien aussi de pouvoir se poser et s'arrêter pendant 30-40 minutes pour passer un bon moment tranquillement. Je pourrais parler comme ça, je pourrais parler beaucoup plus vite, croyez-moi, je sais parler vite, mais on n'a pas spécialement besoin de ça. Allons-y les amis avec le premier sujet de cette vidéo. Sujet ! Pas d'actualité, mais qui fait écho à l'actualité. Est-ce que vous connaissez ce bon vieux Ray Dalio ? Normalement, il y a de fortes chances, c'est l'un des plus grands investisseurs, très sûrement, de l'histoire. Ray, c'est le créateur, je l'appelle Ray parce que, bon voilà, maintenant que j'ai lu son livre, on est assez proche, c'est le créateur de Bridgewater. Bridgewater, je crois que c'est le fonds d'investissement qui a le mieux performé depuis genre 30 ans, de loin. Et Ray, dans les années 70, c'est un jeune homme très brillant, un peu arrogant. quand même, qui commence à comprendre qu'il a des facilités dans les marchés financiers et qui petit à petit se fait un nom dans le milieu financier et surtout qui est spécialiste en macroéconomie. Ray Dalio, il fonde Bridgewater, qu'il gère directement depuis son appart. C'était les années 80, c'était la street. Et en 1982, ça fait quelques temps qu'il fait ça, mais il a fait des analyses et il en arrive à une conclusion. Il est sûr et certain que les Etats-Unis vont rentrer dans la pire crise depuis la Grande Dépression. La pire crise de l'histoire depuis plus de 40-50 ans. Donc il passe sur les plateaux, il explique ça à tout le monde, il veut alerter le monde de ce qu'il vient de voir. Il veut dire à tout le monde, les mecs, là c'est vraiment la merde. Évidemment avec Bridgewater, il fait aussi pareil, il parie fortement dans cette direction du fait que le marché va se faire détruire. Sauf que... devinez quoi, Ray avait tort. Genre il avait complètement tort, l'économie s'est pas effondrée. Elle repart, elle explose, et lui il était juste en avance de plusieurs années, mais vu qu'on a eu un énorme rallye haussier, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Bridgewater s'écroule. Ray Dalio perd tout. Il doit licencier tout le monde, il doit même vendre sa voiture pour payer ses dettes. Il a plus un copec. Bridgewater, c'est juste lui. et quelques milliers de dollars qu'il empruntait à ses parents pour survivre. Bon bah, est-ce que c'est la fin de l'histoire ? Non. Mais ça aurait pu. Il va utiliser ces péripéties, cette aventure, cette faillite, cette erreur, pour venir tout reconstruire, Bridgewater, de manière très différente. Et il va implémenter plein de nouveaux systèmes pour ne jamais avoir à refaire cette erreur. avec une première base qui est le fait que vouloir avoir raison est la pire chose, il faut savoir s'ajuster en fonction de comment les choses évoluent. Et c'est une bonne leçon, je vais vous expliquer juste après ce qu'il a implémenté, mais c'est une bonne leçon aussi que j'ai appris, je suis en train d'essayer de l'implémenter dans ma façon d'investir, mais c'est vrai que pour être honnête avec vous, quand j'ai commencé mes vidéos il y a quelques années, l'objectif était d'avoir raison, parce que t'es sur internet et parce que du coup... Tu as des gens qui se vantent d'avoir raison et tu as l'impression que tu es en concurrence avec eux. Et du coup, tu es obligé de dire que tu as raison et tu veux avoir raison. Mais non, être un bon investisseur, c'est pas vouloir avoir raison, c'est avoir son plan. Et si une situation se produit, on sait ce qu'on fait. Si une autre situation se produit, on sait ce qu'on fait. Donc, Red Alio, en réponse à cette erreur, va mettre en place plusieurs éléments. Le premier élément, c'est la prise de décision algorithmique. Il va transformer toute sa logique en équation. pour ne pas dépendre uniquement de l'émotion humaine. La prise de décision va être beaucoup plus algorithmique. Ensuite, il va implémenter ce qu'ils appellent le radical transparency, la transparence radicale. Tout le monde dans l'entreprise, que ce soit le stagiaire, le CEO, le numéro 2, peu importe, tout le monde peut contredire tout le monde et donner son avis. Il y a une transparence totale, l'ego n'a pas sa place. La diversification calibrée, donc. On ne va plus faire de pari unique, il n'y a pas de certitude. On va toujours venir équilibrer les facteurs économiques. Je ne fais pas le pari que l'économie va s'effondrer et du coup, je mets tout dans cette direction. Ensuite, il va faire une checklist anti-biais. C'est là, elle est très intéressante. En gros, avant chaque décision très importante, investissement, recrutement, pivot, Red Alio va passer par une checklist qui neutralise ses biais cognitifs. Par exemple, il va se demander, est-ce que j'ai... chercher activement une information contradictoire à l'idée de ce que je veux mettre en place. Est-ce que je suis en train de confondre mon égo et la réalité ? Est-ce que j'ai pris du recul sur ma situation émotionnelle ? Est-ce que c'est une situation ou une décision qui est basée sur la peur ou sur l'euphorie ? Est-ce que je fais la même erreur que dans le passé ? Et c'est hyper important parce que le cerveau n'est pas conçu pour prendre des décisions rationnelles. Je pense qu'on le voit dans les marchés financiers. Le cerveau est conçu pour survivre, pas pour réussir en soi, pas pour pas pour s'élever. Et du coup, chaque décision importante, il aura une checklist. Et il aura développé aussi un nouveau pattern de réflexion, c'est le progrès se base sur la douleur et la réflexion. C'est comme ça qu'on avance dans la vie, c'est sa règle centrale. Pour progresser, il faut de la douleur et de la réflexion. C'est pour ça que, voilà, je vais faire une méga métaphore de bouffe, je suis désolé de ça. C'est pour ça que dans Rocky, les patterns sont exactement comme ça. C'est toujours le même pattern. Rocky crie des trucs de sport comme ça. Il est au top de sa carrière. Du coup, il devient surconfiant parce qu'il ne se remet plus en question, parce qu'il est surconfiant. Il se mange une désillusion totale. Il se fait défoncer par un mec. Il perd un combat. Il se passe quelque chose qui l'emmène au fond. Il remonte la pente, c'est souvent quand il y a des entraînements un peu épiques, Rocky IV dans la montagne, putain, qu'il filme. Et là, tu vois, il remonte la pente et il remet tout en question parce qu'il a eu le combo douleur-réflexion qui l'amène à du progrès. Tout progrès vient d'un cycle simple, douleur-réflexion-ajustement-progression. Et c'est pour ça que, bon, tout dépend de la situation, évidemment, encore une fois, prenons toujours du recul sur ce qui est dit, mais c'est pour ça que Je trouve ça vraiment dommage de partir après une énorme désillusion, alors que c'est justement un moment qui nous permet de devenir factuellement meilleur et de progresser et de ne plus répéter les mêmes erreurs. Et souvent, les gens en investissement, par exemple... peuvent arriver en diversifiant trop, en mettant un trop gros pourcentage dans les altcoins et se faire démonter et se dire les cryptos plus jamais. Et c'est totalement compréhensible parce que c'est un mécanisme de défense. Mais ce qui pourrait être intéressant à explorer, c'est plutôt de se dire, ouais, j'ai fait cette erreur-là, je sais que je ne la referai plus. Et donc, même si pour l'instant, j'ai ce stress post-traumatique que je ne pourrai jamais gagner de l'argent dans l'investissement, je vais revenir, je vais utiliser cette erreur pour me créer un nouveau socle, pour mieux gérer mon money management, pour avoir une meilleure... prise de décision, etc. Et cette inspiration de Red Alio qui a perdu énormément et qui s'est relevée, je la trouve très intéressante. Surtout forcément, ça fait un petit peu écho avec la période dans laquelle on est, qui n'est pas forcément la période la plus agréable du monde, mais qui nous permet au moins de réfléchir à comment est-ce qu'on peut s'ajuster et comment est-ce qu'on peut s'améliorer, et ça c'est beau. ça fait longtemps qu'on en avait pas parlé ça fait longtemps l'addiction aux écrans je vais vous harceler avec ça les amis avec les gars de mon équipe on se lance des petits défis chaque semaine pour un peu sortir de nos habitudes et pour travailler notre flexibilité ou faire des choses qu'on n'aurait pas l'habitude de faire c'est des trucs à la con tu vois ça peut être prendre une douche froide, ça peut être changer ses habitudes de sport, ça peut être aller dans un nouveau un nouvel endroit, parler à des nouvelles personnes faire des surprises prise à des gens de son entourage, vraiment des trucs un peu à la con mais qui permet d'ajouter un peu de flexibilité ou avoir par exemple que 5 minutes en écran, et cette semaine je suis tombé sur la dernière, c'est à dire passer 5 minutes maximum sur mon téléphone ou devant la télé dans une journée, l'ordi du travail ne compte pas forcément parce que sinon je ne peux pas travailler, et en fait ça rentre dans un questionnement auquel je réfléchis depuis plusieurs semaines, c'est cette addiction aux écrans, on a déjà parlé de Opal qui est l'application qui aide à contrôler son écran, que je vous recommande, prenez la version gratuite ça sert à rien de payer Et grâce à ça, je suis à à peu près 1h30 de temps d'écran chaque jour. Avant, j'étais autour... J'étais dans la moyenne, mais c'est terrible de dire que c'était dans la moyenne, mais j'étais à 3h30, 4h. Je n'ai plus aucun réseau social, je ne poste plus sur X, je me sens moins indépendant. Mais 1h30, c'est quand même énorme. Sans compter la télé. Il y a une étude récente de l'ARCEP, c'est le régulateur des télécoms, qui montre que les Français passent en moyenne 4 heures devant les écrans. Et 42% des Français disent que pour eux, c'est trop de temps sur leurs écrans. Donc c'est pas une consommation qui est agréable pour la plupart des gens. Souvent, la plupart des gens sont un peu dans le système et se disent « Bon bah ouais, je passe trop de temps sur les écrans et je sais que c'est trop. » Et il y a une étude de l'INSEE qui montre que 34% des utilisateurs ressentent des effets négatifs de son écran. Moins de sommeil, négligence, obsession. Il y a aussi un gros taux de dépendance avec près de 6 Français sur 10 qui se considèrent... accro à leur téléphone. Prenez du recul sur ces infos deux secondes. Remplacez ça par une drogue, genre une drogue tangible. Si je vous dis 42% des français consomment cette drogue qui les rend accro, 34% d'entre eux voient des effets négatifs et 6 français sur 10 sont accro à cette drogue. Bah c'est la réalité, c'est exactement ça, c'est terrifiant. Et gérer sa relation à la technologie, c'est l'un des combats de mon podcast, parce que c'est l'un des combats de ma vie, et je trouve que c'est vraiment très très important dans le monde dans lequel on est. Et dans ce processus de détachement, je me suis carrément surpris à me demander quoi faire au lieu de passer un épisode à regarder la télé ou être sur mon téléphone. Et je sais qu'en disant ça, ça fait vraiment genre je passe des heures et des heures sur les écrans, mais pas du tout, tu vois. on est quand même dans un monde d'ultra-connectivité, et on a du mal à en sortir, et le taux de dépression, et le taux de problèmes de sommeil, etc., a forcément un énorme lien avec ça. Donc bon bref, je ne vais pas vous convaincre un milliard de temps que c'est mieux de ne pas regarder la télé, on est d'accord, mais je vous donne la liste des activités que je me suis organisée dans le cas où vous vouliez entrer dans cette démarche. Faire un puzzle, ou un truc de Lego, ou une activité. Lire un livre qui n'a rien à voir avec le taf. En ce moment, je suis sur un livre qui s'appelle L'Homme D, qui est très bizarre, qu'on m'a offert. Merci pour le cadeau d'ailleurs si tu passes par là. C'est un livre assez sympa. Construire des trucs. Ça peut être un meuble, un bureau, un terrarium. J'ai fait un terrarium il n'y a pas longtemps. En ce moment, je suis en train de regarder pour, pas ici mais chez moi, pour changer la table de mon bureau et genre la poncer, la peindre, etc. faire une activation une activité manuelle apprendre apprendre quelque chose, en ce moment j'apprends, je vous en ai parlé, c'est fou de dire ça dans un podcast, c'est tellement bizarre, j'apprends à jongler à 4 balles en ce moment, c'est méga dur putain de merde, mais j'avance, ou apprendre un instrument, ou apprendre quelque chose en fait, mais vous allez voir la différence de temps si jamais vous vous sentez concerné, il y a de fortes chances que vous vous sentez concerné, essayez-le juste pendant une semaine, vous allez voir première chose à quel point ce n'est pas dans nos habitudes, et deuxième chose à quel point... On peut faire plein de trucs stylés et on se sent différent. Mais c'est une drogue et c'est un fait. Et pareil pour le téléphone. Le tips ultime, je vous le dis, c'est quand vous utilisez votre téléphone, vous avez fini d'utiliser, vous l'éteignez. Comme ça, la prochaine fois que vous allez le prendre pour faire n'importe quoi, pour scroller, vous allez voir qu'il est éteint. Et du coup, les 30 secondes de nos cerveaux accros à attendre qu'il se rallume, vous allez passer à autre chose. C'est le tips ultime. L'addition des écrans, je vais vous faire chier avec ça. Intéressant cela Si vous vous intéressez un petit peu à la création de contenu et au business autour de ça, vous avez sûrement entendu parler de Stephen Bartlett. Stephen Bartlett, on ne le voit pas, c'est le mec qui a écrit, attendez, ce livre, Diary of a CEO, pardon pour le bruit, ce livre qui s'appelle Diary of a CEO, que je vous recommande fortement, qui est exceptionnel, mais qui est aussi... le créateur du podcast Diary of a CEO, qui est l'un des meilleurs podcasts selon moi, l'ambiance est folle je me suis aussi pas mal inspiré dans l'ambiance pour ce podcast, un truc assez calme et tout podcast exceptionnel livre exceptionnel, je vous le recommande et ce mec c'est un peu le héros anti-système mais à sa façon il vient pas d'un empire média, il vient pas d'un géant de la tech, il a grandi en créant lui-même sa propre boîte, puis avec ses podcasts il a créé sa communauté, il a créé sa vision Et en fait, il veut pas juste faire du contenu, il veut reconstruire l'écosystème autour des créateurs avec un univers, avec une machine, un studio plus holding qui permettent aux créateurs de grandir, de devenir des marques durables. Et ça change beaucoup de choses, puisque jusqu'à récemment, les créateurs c'était des mecs dans leur chambre qui font des vidéos avec une webcam Logitech 480p. Donc pour ça Steven, il a créé vraiment un empire et c'est exceptionnel. La façon dont il s'est organisé. Il a créé une holding qui détient une société de production pour ses vidéos et podcasts. Il a créé aussi une plateforme tech pour les podcasters et un fonds d'investissement pour les projets de créateurs uniquement. Et si je vous parle de ça, c'est parce qu'il a récemment fait une levée de fonds qui valorise sa boîte à 425 millions de dollars. Un créateur de contenu vaut 425 millions de dollars. J'ai vu MrBeast aussi qui essaye de lever 5 milliards de dollars et qui pèse autour de 2 milliards. Et son ambition, c'est que ce soit le créateur qui est au cœur du business. Il ne parle pas juste de contenu, il veut faire du commerce, du média, de l'investissement, de la technologie. Il veut créer une sorte de Disney de l'économie de créateur. Et pour lui, c'est assembler un écosystème où un créateur peut non seulement produire un contenu, mais aussi lancer des projets, des entreprises, vendre des produits et investir. Et ce modèle, c'est un petit peu un cercle vertueux. Parce qu'en fait, l'audience génère de la propriété intellectuelle, donc le créateur. Derrière, le créateur peut lancer des entreprises. Et ces entreprises, elles s'auto-alimentent, elles alimentent l'écosystème média. Et donc ça crée une sorte de cercle vertueux où l'entreprise finance le média, le média rapporte à l'entreprise. Et lui, il fait le parallèle avec Disney, qui depuis 100 ans, Disney, ils font quoi ? Mickey, dessin animé, jouets, films, parcs, jeux vidéo, merchandising. Donc la créateur-économie, l'équivalent, c'est un créateur, un podcast, une marque, une newsletter, un produit, une startup, une série, un festival, etc. Et c'est beau, parce que ça montre qu'on peut lancer un business très ambitieux, très institutionnel, sans perdre l'essence créative et la liberté qu'on a au début quand on fait ça tout seul. Et la création de contenu, c'est vraiment un truc qui me passionne depuis un moment. J'adore le principe de faire des vidéos, je trouve ça incroyable. Tu vois, YouTube, pour moi, est l'une des meilleures inventions de ce siècle. Et ça fait plaisir de voir que c'est un domaine qui se professionnalise de plus en plus. D'où le fait que j'essaye aussi d'améliorer ma vision business. de l'ensemble pour créer quelque chose de durable surtout dans un domaine comme la crypto où tout est très éphémère et je pense que ça passe de base par délivrer de la valeur c'est à dire que par exemple pour ce podcast j'ai pas une stratégie vraiment pure je pourrais réfléchir, est-ce que je parle plus du crypto non, j'essaye plus de vous donner un peu ma vision de vous donner mon ressenti, les choses sur lesquelles j'essaie d'évoluer, les gens qui veulent restent, les gens qui veulent pas, restent pas, y'a pas de problème ... Et après, derrière, on verra comment les choses évoluent, mais je pense que tout passe de base par la valeur. Et un truc à retenir de ça, c'est qu'aujourd'hui, l'audience est devenue un actif stratégique. On en a parlé avec les modèles économiques de Naval Ravikant, qui dit qu'aujourd'hui, la vraie valeur, elle est dans le contenu. Elle n'est plus dans le capital, elle n'est plus dans la tech. L'audience est plus puissante qu'une entreprise. C'est elle qui te donne la liberté d'investir. La liberté d'innover, de créer plein de projets. Et le plus agréable dans tout ça, c'est qu'on peut l'embarquer avec soi. On peut investir avec elle, on peut créer avec elle. Et j'ai vraiment pour ambition de grossir dans ce sens-là, en continuant de faire les choses avec le plus de transparence possible. Et j'espère que vous serez là avec moi, les amis. Et du coup, ça m'intéresse de savoir comment est-ce que vous percevez le travail que je fais sur Internet. C'est quoi pour vous ? C'est quoi la vision que vous avez vis-à-vis de ça ? Parce que le podcast sort complètement du côté crypto, mais vous êtes quand même beaucoup à l'écouter, donc ça veut dire que ça vous plaît. Donc donnez-moi un peu vos retours par rapport à ça. Je trouve ça quand même méga intéressant pour un peu cette vision-là. Mais voilà les amis, donc... Si vous avez envie de lancer un projet, une chaîne ou quoi que ce soit, n'hésitez pas. Et d'ailleurs, autre sujet, mais j'avais vu ça dans une vidéo de McFly et Carlito qui s'était fait démolir par les commentaires YouTube. On parle justement de la communauté de l'audience. Les commentaires sur Internet... Bon, je sais que je ne vais pas changer le monde en disant ça. Les gens sur Internet ont un pouvoir énorme avec le commentaire. Le commentaire, ne croyez pas que quand vous postez un commentaire, il se perd dans la masse. Le créateur ne le voit pas, vous êtes juste là à déferler, que ça soit positif ou négatif. Donc sincèrement, il y en a qui vont écouter, il y en a qui ne vont pas écouter. Mais si vous voulez et si vous appréciez le travail de quelqu'un sur Internet, dites-lui via un petit commentaire. Sincèrement, ça fait une différence qui est folle. Surtout les gens qui commencent, mais pas que. Si vous appréciez ce que quelqu'un fait, vous voyez un petit créateur, donnez-lui de la force et faites attention avec les retours négatifs sincèrement. On essaie d'apporter de la valeur, on est discipliné, on est des adultes, on est des grandes personnes. Si on peut rendre ça un peu plus constructif, bien sûr que les réflexions constructives c'est super, mais attention aux commentaires haineux. Croyez-moi ça peut toucher, croyez-moi ça peut faire mal. Nous enchaînons. Oui c'est vrai que j'ai cette histoire, cette histoire est folle. C'est une toute petite histoire qui n'a rien d'entrepreneurial, mais je la trouve exceptionnelle. Est-ce que vous connaissez l'histoire de Stanislas Petrov ? C'est ça que ça vous parle, c'est non ? Peut-être que l'histoire va vous parler. On est en pleine guerre froide, d'accord ? Année 80, guerre froide, Etats-Unis, Russie, propagande, paranoïa totale, début des armes nucléaires, nous on a l'arme nucléaire, ouais bah nous on a l'aussi, donc si tu m'envoies un missile, je te jure que je t'en renvoie un, et que c'est la fin du monde, il y a une tension quand même. C'est pas la folie, tu vois. Et donc, c'est dans cette ambiance que Stanislas Petrov, officier soviétique, comme son nom l'indique, est chargé de surveiller les radars d'alerte nucléaire. C'est un mec qui travaille pour la Russie dans les bâtiments, et il est devant des radars, et il regarde s'il n'y a pas des missiles nucléaires qui leur tombent sur la gueule, et c'est important comme métier. On est le 26 septembre 1983, et c'est la nuit, Stanislas y travaille de nuit. Et d'habitude, tout est vraiment très calme, mais là, les lumières se déclenchent toutes. Tous les écrans clignotent. Il se passe une dinguerie. Stanislas, il regarde, il est un peu paniqué, parce que forcément, quand il se passe quelque chose, c'est jamais positif. Et le système informatique soviétique signale qu'il y a 5 missiles nucléaires américains qui sont lancés vers l'URSS. Dans cette situation, la procédure, elle est claire. On alerte la chaîne de commandement, on riposte automatiquement. Vous avez peut-être vu le film avec François Civil sur les sous-marins, Le champ du loup. Quand tu as une menace d'un missile nucléaire, automatiquement tu vas riposter. Si tu ripostes, fin du monde. Stanislas Petrov voit ça en plein milieu de la nuit, il est le seul à voir ça. La pression est monstrueuse, il arrive dans 5 minutes. Et là, Stanislas, il remarque un truc un peu bizarre. Il n'y a que 5 missiles. C'est vraiment pas beaucoup pour une attaque massive. Pourquoi 5 missiles, ça n'a pas de sens ? Ensuite, il remarque que les radars terrestres ne confirment pas encore. Donc, on n'a pas de confirmation des radars terrestres. Et ensuite, il se dit, attends, mais c'est le nouveau système USKS, donc c'est le nouveau système qu'on utilise. Est-ce qu'il ne peut pas être instable ? Et donc là, il a un choix. Il a littéralement le poids du monde entre ses mains. Il a un choix, deux options. Première option, il signale l'attaque. L'URSS lui dit, écoute, c'est pas lui qui fait, mais l'URSS riposte. Apocalypse. Deuxième option, il pense que c'est une erreur. S'il se trompe, c'est la fin de son pays. Il n'a aucune preuve. Il a juste l'écran sur son radar. Il a juste son intuition. Et il choisit de désobéir. Stanislas ne signale pas l'attaque. Quelques minutes plus tard... les radars confirment qu'il n'y a aucun missile et que le système informatique avait confondu des reflets solaires sur des nuages avec un lancement. L'URSS décide de punir Stanislas. Pas de promotion, pas de reconnaissance, il a désobéi au protocole. C'est juste dans les années 2000, à la fin de la guerre froide, qu'il va finir par être honoré publiquement. Cette histoire n'a rien à voir avec ce que je vous raconte d'habitude, mais je l'ai trouvée, et je me suis dit, il faut que vous connaissez si vous la connaissez pas. Je trouve ça fou. Il y a un mec, on ne connaît pas son visage, on n'a jamais connu son prénom, je n'avais jamais entendu Stanislas Petrov, qui a fait un choix, s'il faisait l'autre choix, c'est-à-dire si on mettait un autre mec à sa place, s'il était malade, qu'il y avait quelqu'un d'autre, on ne sait pas. C'était finito. C'est terrifiant. C'est terrifiant. C'est un peu fascinant, tu vois, à quel point les choses ne se jouent... qu'à une décision, et à quel point aussi suivre, si on veut trouver une morale à tout ça, suivre son intuition est quelque chose de très très très important, et pertinent, et que ça peut parfois nous amener à prendre des bonnes décisions. Voilà, c'était l'histoire de Stanislas Petrov, vous en faites ce que vous voulez. On continue. Je lis un livre en ce moment qui s'appelle les 6 types of working genius. Les 6 types de... Génie dans le monde du travail qui a été créé par Patrick Lencioni. C'est un livre que je vous recommande, qui est plus autour du management, mais pas genre c'est pas que si vous gérez une entreprise ou quoi qu'il est vraiment intéressant. Et surtout, il permet de comprendre comment on trouve sa place dans une organisation. Et je dis bien dans une organisation, pas forcément une boîte. Dans un club, dans un groupe de potes, dans un couple, peu importe. Est-ce que vous avez déjà eu un taf, un job, une compétence ? Mais vous sentez que ça vous draine énormément d'énergie intérieurement. Pourtant, vous pouvez être bon, vous pouvez bien vous en sortir, ça peut bien marcher. Mais il y a un truc, il y a un truc qui gêne. Et ça, cette sensation, c'est sûrement parce que vous n'étiez pas dans la bonne case de génie. Il y a six types de génie. Et ce que je vous invite vraiment à faire, je vais vous le dire un par un. Et je vous invite vraiment à vous demander, numéro un, dans quelle case vous êtes. Quel type de génie êtes-vous ? Vous pouvez être plusieurs. Et deuxième chose, quel type de génie vous n'êtes pas ? Et dans quelle case vous êtes, mais vous n'êtes pas cette personne ? Et peut-être ça va mettre le doigt sur le fait que ça pourrait être l'origine de vos problèmes. Vous allez comprendre. Le premier génie, c'est le génie de la question, qu'on appelle le wonder. C'est le profil de personne qui va remettre les choses en question. Pourquoi est-ce que les choses sont comme ça ? Pourquoi on ne ferait pas autrement ? C'est une personne qui va voir les problèmes avant tout le monde, et qui va se poser des questions vraiment profondes, et qui remet en cause ce qui est existant. C'est celui qui identifie les opportunités ou les anomalies. C'est quelqu'un qui est assez contemplatif, observateur, curieux, pas forcément source d'énormément d'initiatives, il va pas facilement passer à l'action, mais c'est plutôt le mec qui va donner des faits et remettre les choses en question. Ça c'est le premier génie, c'est le génie de la question. Il est très important parce qu'il peut mettre en lumière des situations qui sont comme elles sont, des statu quo qui pourraient être améliorables. Ensuite il y a le deuxième type de génie, c'est le génie de la création. C'est celui qui arrive de zéro avec une idée, il va inventer les choses. On pourrait créer ça, voilà l'idée, voilà la solution. Lui, il aime les idées neuves, il aime les concepts, il aime créer quelque chose qui n'existe pas. Donc il est créatif, il est rapide, il est audacieux. C'est quelqu'un qui va amener... la créativité, il va se dire ok j'ai une nouvelle idée, on va amener ça c'est quelqu'un qui peut aussi se disperser c'est un peu mon cas, je suis un peu dans ce génie là de la création, où je vais avoir plein d'idées, je sais que je suis assez source de bonnes idées j'espère en tout cas, mais par contre je vais pouvoir avoir tendance à m'ennuyer quand on est dans un vol de ligne, et moi je préfère le moment du décollage, c'est pour ça que j'adore lancer des chaînes YouTube par exemple, ça c'est terrible mais le début d'une chaîne YouTube, c'est incroyable t'es là, c'est le moment où tu fais tes tes premières vidéos, tes premières vues. Je trouve ça exceptionnel. Ça, c'est le deuxième type de génie. Ensuite, on a le génie de l'intuition, le génie du jugement. C'est rien qui va dire, et qui est souvent relié justement avec ce génie de la création, qui va dire « Ah ouais, cette idée, elle est pas mal. » Ou cette idée... Je la sens pas. Ça va pas venir forcément de data ou de dire ouais non on va faire ça. Enfin ça c'est plus une sorte de gut feeling, une sorte d'intuition. Il perçoit ce qui va marcher ou ce qui va pas marcher. Parce qu'il a un recul, une capacité de juger les choses et les gens aussi. Souvent ça marche aussi avec les gens. Je le sens, je le sens pas. C'est quelqu'un qui juge facilement les gens. Enfin qui juge bien les gens surtout. Avec beaucoup de finesse. Ça c'est le génie du discernement, de l'intuition, du jugement. Je pense aussi être dans le génie de l'intuition et du jugement. Je pense que mes deux génies, c'est création et intuition-jugement. Et je pense que souvent, c'est assez lié où je vais réussir à avoir un recul sans vraiment expliquer pourquoi sur, ok, cette situation va marcher, cette idée va marcher, cette idée va moins marcher. genre le podcast tu vois quand j'arrive en tisant un méga on va faire un podcast où je vais parler de tout sauf de crypto ou en tout cas pas beaucoup de crypto bah de base ils disent t'es sûr que c'est une bonne idée et je leur dis bah ouais parce que c'est aussi ce qui me fait kiffer. Donc je pense qu'on va aller dans cette direction. Évidemment, j'ai donné des belles idées de merde aussi. Notamment, j'allais dire notamment US, qui était une belle idée de merde pour ceux qui se rappelaient. Ensuite, il y a le génie de la motivation, de la mobilisation. C'est celui qui va arriver en disant, let's go les mecs, on y va. On a cette idée, on y va, vas-y, on se bouge, on avance. C'est le moteur, c'est celui qui met l'énergie, qui va embarquer les autres, qui va créer du momentum. C'est quelqu'un qui est un leader naturel, c'est quelqu'un qui est dynamiseur, c'est quelqu'un qui est enthousiaste, qui peut devenir assez impatient avec les gens un peu plus lents, mais c'est quelqu'un qui est naturellement dans la motivation. On le voit, je ne sais pas si vous avez fait du sport en club, tu as des buvettes ou tu as des trucs comme ça, ou tu as des trucs à organiser, tu le sens directement chez les gens. Tu as les gens qui vont aider, tu as les gens qui vont apporter leur aide, mais tu as les gens qui vont motiver tout le monde et qui vont naturellement ramener de l'organisation et de la mobilisation dans l'ensemble. Toi tu vas là, toi tu fais ci, toi tu fais ça. Allez, on se bouge. Allez, on fait ci, les mecs. Ça, c'était le numéro 4. Il en reste deux. L'avant-dernier, c'est le génie du support, le génie de l'aide. C'est quelqu'un qui va arriver en soutien. Souvent, il jouait support sur League of Legends, pour ceux qui ont la ref. Il va arriver en disant, t'as besoin d'aide ? Je suis là. Je peux t'aider. Je vais t'aider. Et je suis très fort pour t'aider. c'est les gens pareil dans les buvettes ou dans les organisations de clubs là où on en parlait qui vont, pareil, pas être source d'énormément d'idées ou de motivations, c'est pas trop leur truc ça, mais on leur dit, tu te mets à la buvette, ils vont être excellents du début à la fin, ils vont être trop contents. On va leur dire, ah, tu peux aller aider là-bas, ouais, ok, pas de souci, et ils vont être super forts pour aider, super forts pour rejoindre un projet et être collaboratifs, travailler en équipe, etc. Souvent, c'est des gens aussi qui sont trop gentils, qui peuvent avoir tendance à ne pas savoir dire non. Et par exemple, je suis un très, très, très mauvais support. J'ai du mal à arriver dans un projet qui est déjà en cours et à apporter une aide, apporter ma pierre et après me casser. Je suis mauvais là-dedans. Il y a des gens, des gens de mon équipe, qui sont excellents là-dedans et qui, par contre, tu leur dis, est-ce que tu peux aller aider là-dedans ? Est-ce que tu peux aller faire ci, faire ça ? Ils vont dire, ouais, pas de souci. Ils vont y aller, ils vont être super forts. Ils vont pas poser problème et tu sais que c'est des gars fiables, tu vois. C'est des numéros 6 de l'équipe, c'est des N'Golo Kanté un petit peu. Et ensuite, le dernier génie, c'est le génie de l'exécution, le génie de la ténacité. C'est le mec qui va pousser les projets jusqu'au bout et qui aime finir les choses. Tant que c'est pas terminé, il lâche rien, c'est une sorte d'acharné. Lui, il aime cocher les cases, il aime avoir un projet et dire on l'a fini, on a fini la tâche, on a atteint l'objectif. Donc c'est quelqu'un qui est rigoureux, qui est fiable, qui est orienté sur les résultats, qui peut se perdre un peu dans le détail, c'est le danger de ça, mais c'est ce type de génie. Et bon je sais pas si ça va vous aider, moi ça m'a beaucoup aidé pour identifier là où sur mettre le doigt de pourquoi j'aimais pas faire certaines choses, pourquoi il y avait des choses qui me prenaient de l'énergie, il y avait des choses qui me donnaient de l'énergie, et aussi pour les gens de mon équipe, pour les gens avec qui je travaille, pour essayer de cibler, de dire ah ouais ok lui c'est un génie de la question. Putain, je n'avais pas remarqué, je croyais que c'était quelqu'un d'assez passif qui juste faisait des états d'élu et je disais mais vas-y, propose des idées. Non, ce n'est pas sa source de génie. Et de comprendre ça, que ce soit dans un groupe de potes, dans un couple, dans une équipe, peu importe, je trouve ça hyper, hyper, hyper valorisable. Donc demandez-vous, est-ce que vous êtes dans le génie de la question, le génie de la création, le génie de l'intuition, de la motivation, du support ou de l'exécution ? Vous pouvez être dans plusieurs. Moi par exemple, je suis... Dans le génie de la création, de l'intuition et un peu de la motivation. Par contre, dans le support, l'exécution et la question, je suis horrible. Et par contre, du coup, j'essaye au maximum de ne pas trop intervenir dans cette direction-là, parce que je sais que ça pourrait être la raison qui fait que je ne me sens pas bien, je ne me sens pas chez moi, ça me prend trop d'énergie. Donc posez-vous la question, quel type de génie vous êtes, quel type de génie vous n'êtes pas, et est-ce que vous faites des choses qui ne sont pas dans la bonne catégorie de génie par rapport à ce que vous êtes ? Bon, est-ce qu'on en fait une dernière ? Un dernier petit sujet, j'en ai encore 2-3 d'écrits. Allez, on y va, de toute façon, qu'est-ce qu'on a à foutre ? On va regarder le marché, le marché il est comment ? Il est rouge ! Il est rouge, effectivement, putain c'est terrible. Ouais, on en fait un dernier. On en fait un dernier, les amis. Chuck Finney. Est-ce que vous connaissez Chuck Finney ? Cette histoire est folle. Cette dernière histoire, elle est vraiment très inspirante, et très très agréable. Chuck Finney, c'est... Est-ce que vous voyez à l'aéroport les duty-free ? Je sais pas si ça vous parle. Pas si bien, mais évidemment que ça vous parle. Eh bien, c'est le cofondateur de Duty Free Shoppers, les boutiques Duty Free dans tous les aéroports du monde. Donc là, vous vous êtes fait normalement un lien dans vos têtes quand je vous dis que c'est le mec qui a fondé les Duty Free dans les aéroports. Il est blindax. Dans les années 80, il devient milliardaire. Dans les années 80. Le truc, c'est que Chuck Finney, Finney, je pense que c'est Finney. C'est un personnage à part entière. C'est un gars qui... C'est un entrepreneur, mais il déteste le luxe. Il déteste l'étalage, ça l'intéresse pas. Et du coup, il est milliardaire, mais il vit dans un petit appartement, il prend le métro, il a pas de monde de luxe, il a pas de voiture de luxe. Et surtout, un jour, il prend une décision radicale. Il donne secrètement toute sa fortune. Plus de 8 milliards de dollars. à des causes éducatives, sociales et médicales. Pendant 30 ans, personne ne sait que lui et sa fondation financent des hôpitaux au Vietnam, des universités en Irlande, il est irlandais, des programmes de santé aux Etats-Unis, des initiatives de paix. Ils financent tout ça à base de grands coûts de milliards dans l'anonymat total. C'est une forme de gangster moderne, mais c'est... Trop stylé, tu vois. Tu es milliardaire, tu finances ça, et tu ne demandes jamais de reconnaissance pour tout ça. Et il imposait des règles quand il finançait. Si je finance un bâtiment, genre un hôpital, je ne veux surtout pas voir mon nom dessus. Je ne veux surtout pas voir mon nom dans les médias. Je ne veux jamais de reconnaissance publique. Pendant des dizaines d'années, c'était une société écran de finais. qui finançait toutes ses opérations pour ne pas que son identité soit dévoilée. Elle a été dévoilée qu'au début des années 2010. Et quand on lui demande à ce gars pourquoi il a donné l'intégralité de sa fortune, il répond « En fait, c'est simple, je vais rien emporter dans ma tombe. Du coup, je gagne de l'argent, mais autant m'en servir. » Son mantra, c'était « Giving while living » , donner en étant vivant. Il faut profiter de voir le plaisir immédiat des choses qu'on finance au lieu d'attendre la mort. En 2020, il ferme officiellement sa fondation. Fortune, zéro euro, objectif de vie, rempli, gangster, exceptionnel. En plus, j'ai regardé, parce que souvent, les trucs de fondation comme ça, tu sais jamais s'il n'y a pas des petites douilles, tu vois. Là, j'ai l'impression, mais peut-être si je me trompe, dites-le moi dans les commentaires, je n'ai pas l'histoire complète, j'ai l'impression qu'il n'y a pas vraiment de trucs shady derrière, de gars qui... Voilà, c'est vraiment un philanthrope exceptionnel, tu vois. Et il y a plein de petites anecdotes sur ce gars. Il voyageait tout le temps en économie. Même milliardaire, pas de business, pas de first class. Lui, il disait le point A, le point B sont les mêmes, pourquoi je paierais ? Il savait et lui, il aimait le fait d'être assis entre deux inconnus dans un avion. Il n'a jamais eu de maison, pas une villa, pas un chalet, pas un appart, rien. Il louait tout, tout le temps parce qu'il avait calculé que pour lui, posséder un bien, c'était une paire d'argent, c'était une paire de liberté. Il avait des montres à 10 balles, il avait sa société écran. Il a donné sa fortune sans que personne de sa famille, même pas sa femme, ne le sache. Il vivait dans un appartement qui était minuscule. Et surtout, c'est quelqu'un qui était très... Il faisait très attention à ce qu'il donnait. Genre, quand il donnait, par exemple, 100 millions, il demandait combien ça allait prendre. Et il détestait le gaspillage d'argent. Donc, même quand il faisait des énormes dons, par exemple, il allait donner 50 millions à une université, il disait, non, vous pouvez faire ce projet pour 35 millions si vous êtes malin. Je ne vous donne pas 50 millions. Et surtout, il ne laissait jamais les organisations lui rendre hommage. Il interdisait les plaques, les inaugurations, les photos, les cérémonies, les dons de bâtiments. Et il a fini sa vie littéralement avec comme possession un sac de voyage. C'est tout. Tout ce qu'il avait tenait dans un petit sac. Et il a accompli son rêve qui est de mourir pauvre. après avoir donné tout ce qu'il avait. C'est peut-être l'un des impacts les plus beaux et l'une des traces les plus belles qu'on puisse laisser dans le monde. Et ce que j'admire, c'est surtout cette volonté de ne jamais être reconnu pour ses dons. Ça donne une dimension encore plus classe au mec. Donc, M. Tchokfine, ce podcast vous remercie. Le monde vous remercie. Et je pense que c'est une très belle manière de finir cet épisode, les amis. J'espère que ça vous a plu, vous avez passé un bon moment. Et on se revoit la semaine prochaine sur cette belle inspiration.

Chapters

  • La stratégie Ray Dalio

    00:00

  • L’addiction aux écrans

    10:57

  • Le modèle Steven Bartlett

    15:31

  • Stanislas Petrov

    21:56

  • Les 6 types de génie

    26:18

  • L’histoire de Chuck Feeney

    35:07

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