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Pas de liquidité, le Marché Crypto Souffre :

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36min |17/11/2025
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Transcription

  • Speaker #0

    Ok, les amis, bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans cet épisode d'Investia du dimanche 16 novembre, un petit peu à la bourre cette semaine. J'espère que vous allez bien, je suis dans des conditions moyennes pour faire ce podcast, je suis un peu enrhumé, un peu malade, je viens d'aller promener le chien, sauf que... Ah bon, on le voit, on le voit à ma casquette trempée, attendez. Je vais faire un retournement de casquette. Hop là, ça sera un épisode à l'envers. Oui, balade sous la pluie, chien, égal balade obligatoire, mois de novembre, mois de merde, mois de merde, le mois de novembre, on peut le dire quand même. Il ne fait pas beau, tout le monde est un peu carencé parce que ce n'est pas encore la période où il y a de la neige, donc tu ne vas pas trop dehors vu qu'il pleut. Mais en même temps, bah oui, vas-y le chien, essuie-toi sur mon canapé. Mais en même temps, on a épuisé les réserves de vitamines D, de tout ce qu'on a acquis pendant l'été, le bronzage aussi au passage. Pas de vacances, pas de Noël, mois compliqués. Mais on n'est pas là pour se plaindre d'un mois ou un autre, ça dépend de ce qu'on fait dans sa vie. Et on peut toujours trouver des façons. Mais l'année dernière, en fait, c'était un peu traite l'année dernière parce qu'on avait le marché qui montait. Vous vous souvenez l'année dernière ? Il y avait Trump le 5 novembre et tout, et du coup ça avait fait un... Un méga pump, on était tous contents. Là, le marché, il est aussi dégueulasse que le temps dans le nord de la France actuellement. Voilà, c'est tout ce qu'on peut dire. Donc, on va faire un petit point là-dessus, évidemment. Mais on ne va pas trop en parler dans ce podcast. L'idée du podcast, c'est que ce soit quelque chose de positif, que ce soit quelque chose sur lequel on avance ensemble. Donc, si on a des nouvelles pas forcément agréables, bon, on les traitera dans les vidéos, le podcast n'est pas un podcast crypto. J'insiste aussi sur ça, c'est un podcast de... plein de sujets différents, dont la crypto, mais si vous cherchez un podcast un peu plus deep sur la crypto, n'allez pas ici, n'allez pas ici, c'est pas forcément ce que vous allez trouver, il y a déjà pas mal de sujets, pas mal de vidéos dessus. Bon les amis, j'ai 1, 2, 3, 4, 5, 6 sujets, on va y aller et on va discuter un petit peu pendant une trentaine, quarantaine de minutes. Bon on va quand même commencer par le marché. Bon le marché est pourri parce qu'il n'y a pas de liquidité. Il n'y a pas de liquidité en ce moment. En fait, Bitcoin suit la liquidité énormément plus que les marchés actions etc. Et en ce moment, on est dans une sécheresse de liquidité absolument énorme. Les banques ont accès d'habitude à de la liquidité via le marché repo qui sont en gros un marché sur lequel les banques et les institutions viennent emprunter du cash. en redonnant des collatéraux, donc des bons du trésor, et ensuite, elles rendent du cash, par exemple, le lendemain, ou quelques jours après, c'est des prêts ultra courts. Sauf qu'en ce moment, le marché ripo est extrêmement asséché. Il n'y a pas beaucoup de liquidités disponibles. Donc, ça crée un peu un système qui est grippé. En plus, le gouvernement américain a voulu reconstituer ce qu'ils appellent le TGA, c'est-à-dire le compte en banque, en gros, du gouvernement américain à la Fed. Donc ils ont voulu prendre du cash qu'il y avait dans l'économie, le mettre dans leur compte pour faire des économies et un petit peu stacker de l'argent, sauf que ça représente quand même je crois que c'est 500 milliards de dollars qui ont été retirés depuis le mois de juillet, donc forcément ça se répercute sur Bitcoin, il y a eu le shutdown où du coup ce TGA est inutilisable, donc il y a plein d'éléments qui font qu'en ce moment on est dans une crise de liquidité, pas de liquidité, pas de crypto. C'est aussi simple que ça. On peut prendre plein d'arguments. Est-ce qu'il y a de la pression ? Est-ce qu'il y a de la demande ? Est-ce que c'est le cycle de 4 ans ? Est-ce que le cycle est fini ? En vrai, personne n'en sait rien. Ce qu'on sait, c'est qu'en ce moment, il n'y a pas de liquidité. Et s'il n'y a pas de liquidité, il n'y a pas de crypto. Donc, on est un peu dans cette situation-là. Est-ce que ça veut dire que je passe bearish ? Non. je suis pas très optimiste pour le mois de novembre très honnêtement mais on a des potentiels activations de liquidités qui vont arriver mais effectivement ça n'arrivera pas tout de suite donc on verra comment les choses évolueront et après on peut faire toutes les prédictions qu'on veut la réalité c'est qu'on est obligé juste d'attendre et de voir comment les choses évoluent. Mais attention attention au mois de novembre, là c'est le moment du podcast un peu moins fun en gros on est le 16 novembre quand je tourne et je publie ce podcast, normalement le 17 novembre et la fin du mois de novembre sont des jours assez assez problématique on va dire pour les marchés monétaires américains parce que ce sont des jours de règlements massifs dans le marché des repos. Il y a beaucoup de transactions repos qui arrivent à échéance le même jour. Les banques et les institutions doivent rembourser en cash ce qu'elles ont emprunté. Le truc c'est que si la liquidité dispo est faible, ce qui est le cas aujourd'hui, ça peut bloquer tout le marché. C'est littéralement comme si les habitants d'une ville devaient retirer leur argent de la banque le même matin. C'est un peu... Est-ce qu'il va y avoir assez de liquidités disponibles ? C'est ça la question. On en a parlé du marché repo, c'est le marché des prêts à ultra court terme. Le truc, c'est que c'est des moments un peu dangereux en vrai, parce que le repo dépend totalement de la liquidité disponible dans le système bancaire. En ce moment, le TGA a absorbé 500 milliards. on est encore en QT jusqu'au mois de décembre les spreads de repo sont tendus les fail to deliver c'est à dire c'est quoi le mot en français les gens qui n'arrivent pas à rembourser en gros ça va me revenir augmentent donc il y a moins de cash disponible pour rouler toutes les transactions repo et ce 17 novembre est un jour où il y a énormément de liquidités qui doivent être remboursées donc compliqué Aucune banque n'a vraiment beaucoup de cash, donc il est possible que les taux d'emprunt explosent, que certaines opérations échouent, que les collatéraux ne reviennent pas, que le marché obligataire se grippe, et que les banques, pour avoir du cash, doivent potentiellement vendre des actifs, ce qui pourrait engendrer un sell-off. C'est exactement comme septembre 2019, quand le marché repo est passé par exemple de 2% à 10% en une nuit. Donc on est un peu dans ce point de rupture. Est-ce que ça veut dire que 17,9% égale crash ? Pas forcément. Si tu peux prévoir un crash, c'est que souvent, ce n'en est pas un. Mais cette fin novembre est très problématique pour les cryptos parce qu'on n'est pas à l'abri d'un problème dans les échéances crypto. Mais, et j'insiste sur le mais, la fête s'est réunie récemment. Et bon, il y a ce qu'ils disent devant le rideau, il y a ce qu'ils disent derrière le rideau. Derrière le rideau, ils savent qu'il y a un énorme problème de liquidité. Parce que peut-être qu'ils ont mal joué le coup, peu importe, je ne suis pas assez bien placé pour vous dire si la Fed a bien ou pas bien joué le coup. La réalité, c'est qu'ils savent qu'il s'est passé quelque chose comme ça et que vendredi dernier, ils ont eu une réunion, entre guillemets, secrète pour discuter de tout ça et pour voir comment ils allaient réussir à rajouter un peu de graisse dans ce marché pour pas qu'il se grippe. Donc, on va voir comment les choses évoluent. Mais si on est dans une situation un peu comme 2019, septembre 2019, on avait justement un gros sell-off, donc quand même un crash du marché. La Fed s'était rendu compte qu'il y avait des gros problèmes de liquidité, donc ils avaient recommencé leur QE très rapidement, ce qui, je pense, pourrait largement arriver dans quelques temps. Mais cette situation où on est en faible liquidité, on a besoin de beaucoup de cash et il y a des échéances ripo qui arrivent, peuvent présager un possible accident. Donc, attention à cette fin du mois de novembre. On est un peu dans la période d'entre-deux. On a des choses qui arrivent, on a des stimulus qui arrivent, sincèrement. mais là, ouais, là il faut réussir quand même à être solide et voir comment les choses évoluent, j'insiste sur le fait que c'est un événement mais ça veut pas dire que ça va engendrer forcément un crash de marché, d'accord je suis pas là à alerter tout le monde on est pas dans The Big Short, simplement je pense qu'il faut savoir s'ajuster dans ces situations parce que je suis pas spécialement bully sur le mois de novembre parce qu'aucun de mes indicateurs ne me montre ce qui peut se passer Quoi que ce soit, parce qu'on n'a pas de liquidité, parce que ça prend du temps. Par contre, sur la suite du marché, je pense qu'on aura des stimules de liquidité et je n'enterre pas le marché crypto. Le truc, c'est que... En vrai, le problème, c'est que tout le monde essaie d'avoir raison sur ce marché. Moi aussi, honnêtement. Mais ça ne sert à rien. Il faut juste regarder comment les choses évoluent et essayer de faire de l'argent avec les informations qu'on a. Parfois, et ça, c'est assez dur à accepter, parfois, tu ne peux pas... pas faire d'argent dans une certaine période. Si tu regardes des fonds d'investissement, des mecs très solides, il y a des années, ils ne font pas d'argent, parce que les conditions ne sont pas bonnes. Est-ce que c'est une année comme ça ? Non, parce que Bitcoin a bien monté, Solana a bien monté, il y avait des façons. Mais sur une stratégie de buy and hold, par exemple, bah ouais, parfois, c'est pas exactement ce qu'on attend, et les choses sont différentes. Et on en reparlera, mais peut-être qu'il y a aussi d'autres moyens de... Peut-être qu'en fait... La crypto a un peu changé, que maintenant avoir une bonne stratégie crypto, c'est avoir un peu de buy and hold, donc de tokens qu'on achète et qu'on vendra à certains niveaux, d'avoir un petit peu par exemple de stratégie DeFi et d'avoir un petit peu de stratégie de swing où on va faire quelques mouvements, mais pas que l'un ou que l'autre. Donc à voir, on en reparlera dans une prochaine situation. J'ai le nez bouché les mecs, c'est terrible. Bon, ça c'était la partie sur le marché, la partie moins marrante, on va voir comment les choses évoluent. ajustez-vous si vous avez des informations ça ne veut pas dire que j'annonce un crash de marché attention, ça veut dire que j'annonce des potentiels risques pour cette fin du mois de novembre maintenant on va switch complètement et on va repartir un peu sur des éléments de productivité je voulais J'ai rajouté un petit format dans ce podcast, qui est un format histoire. Pour ne pas qu'on ne tourne qu'autour des notions de productivité, je me suis dit que ça pouvait être pas mal de regarder certaines histoires, vous allez comprendre, sur certains sujets, et utiliser ça pour en tirer des leçons par rapport au sujet et à ce qu'on traite sur notre podcast. Vous allez voir, vous allez comprendre, juste dites-moi si ce format vous plaît. La première histoire, c'est le modèle Patagonia. Si vous faites un peu de montagne, un peu de ski, un peu de rando, vous connaissez la marque Patagonia. Mais peut-être que vous ne connaissez pas l'histoire qu'il y a derrière ça. Yvon Chouinard, c'est un franco-canadien qui faisait pas mal d'escalades dans les années 1950-1960. Je ne sais pas s'il est connu au Canada ou au Québec. S'il y a des gens qui écoutent le podcast qui viennent du Québec, dites-moi. Yvon, dans les années 1950-1960, lui, ce qu'il veut, c'est juste faire de l'escalade au Yosemite, les grandes... Les grandes vallées, les grandes voies d'escalade, c'est la mentalité un peu anti-système, etc. Il vit dans sa voiture, il est contre le capitalisme, contre le système. Lui, ce qu'il veut juste, c'est prendre sa voiture, dormir dedans, aller grimper, kiffer, la belle vie, quoi, finalement. Sauf que, quand même, la voiture, il faut payer l'essence, il faut quand même se nourrir. Donc, pour réparer son matos, déjà, d'escalade, et pour, pourquoi pas, financer ses voyages, ils vont, ils commencent à fabriquer des pitons d'escalade. Et ils commencent à les vendre. Il fait tout lui-même. Et tout l'argent qu'il gagne, c'est pour aller grimper. Il fait ses pitons, il répare son stuff, et il les vend si jamais il y a des gens qui en ont besoin, et il utilise ça pour aller faire ses trips. Sauf que, il se passe un an, deux ans, trois ans, et sans trop s'en rendre compte, Yvon devient le plus gros fournisseur de matériel technique pour les grimpeurs américains. Donc ça lui représente quand même un chiffre d'affaires qui est sympa. Malgré lui. Un jour, il se passe un... Un élément très problématique, je ne sais pas si c'est à l'issue d'une conversation ou d'une étude, je ne sais pas, mais il se rend compte de quelque chose de dramatique pour lui. Les pitons qu'il crée abîment les falaises d'escalade. Donc lui qui est profondément anti-système, qui adore la nature, qui n'a qu'une envie, c'est de grimper, se rend compte que tout ce qu'il est en train de vendre abîme les falaises. Mais c'est 80% de son chiffre d'affaires. Donc on fait quoi ? On continue ou pas ? C'est là que vous allez apprendre. à connaître le bonhomme, bien sûr que non, on continue pas, on arrête complètement les pitons, c'est mort, on n'en vend plus aucun, plus aucun piton, on retire tout, je n'en vends plus, ça me fait 80% de mes revenus, tant pis, on trouvera une autre solution, il est hors de question que je vende des trucs qui abîment la nature et les falaises, c'est impossible pour moi. Donc il arrête les pitons, et il se dit, bon bah oui les pitons, et donc maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? Bah vas-y, viens. On peut essayer de faire des vêtements de montagne durable avec des produits de qualité. Et on va appeler ça... Ok, c'est quoi ma montagne préférée ? Ma chaîne de montagne, Patagonia. Alors on va appeler ça Patagonia. Et Patagonia devient Patagonia. Je pense que vous le connaissez. Si je vous montre le logo, vous le connaissez. Tout le monde connaît Patagonia. Il y a deux grosses marques de montagne, c'est The North Face et Patagonia, globalement. Ça devient énorme. Et Yvon... Il a toujours refusé de prendre aucune décision capitaliste ou uniquement basée sur le business. Et ça a créé un peu cette image de marque. On n'est pas là pour vous vendre des stuffs de montagne et abîmer la montagne en vous en croire un peu une sorte de greenwashing. Non, non. Si ça abîme vraiment la montagne, on arrête de faire ça. Si c'est mauvais pour la planète, on arrête de faire ça. Les gens, ils ont kiffé. Donc, ça a explosé. Mais même là, c'est pas grave. Yvon, il a commencé à donner, à la base, c'était 1% de ce chiffre d'affaires. de son chiffre d'affaires à des ONG en 1984. Il a aussi écrit un livre, que je vous recommande forcément, qu'il a sorti je crois en 2005 qui s'appelle Let My People Surfing. Laissez mes gars surfer. Parce qu'Yvon, même si son entreprise devenait énorme, même si ça faisait des millions de chiffres d'affaires, quand il faisait beau, il allait dans ses bureaux et il disait à ses employés, les mecs, allez surfer, allez grimper, allez-y. C'est pour ça que ça s'appelle Let My People Surfing. Yvon, il a toujours dit qualité supérieur à quantité. Il a fait une pub qui s'appelle N'achetez pas cette veste. Il y a une pub Patagonia, il y a une veste Patagonia, pardon, avec écrit cette veste, s'il vous plaît, ne l'achetez pas. Il l'a fait en 2011. L'objectif, c'est de favoriser la réparation, la revente de vêtements. Ils ont lancé un programme avec plus de 120 000 réparations par an. En 2021, Patagonia vaut un milliard. Il n'y a jamais eu aucune entrée en bourse, aucun investisseur externe. Et en 2022, Yvon Chouinard, milliardaire du coup, tenez-vous bien. donne 100% de son entreprise, 100% de Patagonia, 3 milliards, à une ONG pour le climat. Yvon, il a dit une phrase que je trouve exceptionnelle, qui est « je ne crois pas à la croissance infinie sur une planète finie » . Et je trouve ça beau comme méthode, surtout à notre époque, où tout va vite, tout est basé sur la production, l'argent rapide, la consommation qu'on jette après, faire de la croissance à tout prix. Si tu n'as pas fait de croissance, tu es... tu les as en décroissance, ton business ne marche pas, ça ira pas. On peut lancer de belles choses, on peut faire tourner son business, on peut ne pas toujours vouloir la croissance à tout prix, on peut avoir des valeurs dans son business qui ne passent pas au-dessus de tout. Et c'est hyper inspirant. J'essaye aussi de l'utiliser dans ma façon de créer des choses et d'évoluer. Peut-être que l'une des meilleures façons de trouver du sens à ce qu'on fait, c'est de plutôt réfléchir à ce qui aide vraiment les gens, plutôt que ce qui rapporte le plus d'argent. Et ça fait du bien. Surtout en ce moment, où je trouve que c'est beaucoup centré sur ça, on les voit, les émissions d'entrepreneurs, les top sharks, qui veulent être mon associé, avec des investisseurs qui vont pervertir, des mecs qui développent des petits projets sympas, qui veulent juste... un peu de sous pour les développer. Oui, forcément, il y a une réalité économique, on n'est pas dans le monde des bisounours, mais on peut continuer de faire passer ses valeurs dans son business tout en faisant du business et en gagnant de l'argent. Parfois, c'est même la meilleure façon de faire. Patagonia, c'est magnifique. Je ne sais pas s'il y a des histoires sombres ou pas, ça se trouve. Je viens d'avoir un commentaire d'un mec qui dit que ce mec est un truand. Je ne sais pas, en vrai. Je ne sais pas, mais... de ce que j'ai vu, en tout cas je trouve le modèle magnifique, c'est quelqu'un qui voulait rendre service et faire des vêtements durables, les gens ont accroché au modèle, il a jamais changé de bord, ça a toujours été on n'abîme pas la montagne, on n'abîme pas la planète, on n'est pas là pour faire du capitalisme, on est là pour recycler, n'achetez pas ma veste, faites, ou bien sûr que c'est une pub, bien sûr que c'est marketing, il y a toujours cet équilibre là, mais il y avait des valeurs, et il y a des valeurs, et c'est peut-être pour ça que... Le truc marche autant. Dites-moi si ça vous intéresse, ce format. Putain, j'ai le nez méga bouché, les mecs. Je vais aller me moucher. Petite seconde. Ok. On est bon. On est bon. Mon décor. Putain. Ah bah, merci pour le décor. C'est vraiment nécessaire de faire ça. Bon, les amis, on continue. On continue. Dites-moi si le format Histoire vous plaît. Je trouve ça assez stylé. Ça évite de tourner un peu rond. Ah bah, super. Tu me détruis mon décor et en plus tu t'en vas terrible, terrible, pour ceux qui sont sur Spotify le chien vient de me détruire mon canap et de se casser alors, les distractions vous êtes en train de travailler là, vous êtes focus peu importe que ce soit pour le taf, pour écrire un truc pour coder, peu importe, pour faire des recherches là vous êtes vraiment dans le truc là vous êtes bien concentré et il y a votre téléphone posé, il est même pas là mon téléphone je sais pas où il est, posé juste à côté de vous ok, vous êtes en train de taffer vous êtes à fond, et là, vous recevez une notif Votre téléphone vibre, oui, il s'allume, et c'est un message d'un pote qui vous demande ce que vous faites ce soir. Donc vous jetez un petit coup d'œil comme ça, vous voyez le message, salut, tu fais quoi ce soir, hop, et vous dites je réponds pas, j'ai jeté un motel, et je continue. Est-ce que vous savez juste le fait de regarder la notif, de ne pas répondre et d'éteindre votre téléphone, est-ce que vous savez combien de temps ça vous prend pour revenir au même état de focus que juste avant la notif ? Est-ce que vous savez ? 5 minutes, 2 minutes, ça met entre 18 et 30 minutes. Juste pour revenir au même niveau qu'avant. En moyenne, 33% des employés perdent jusqu'à 2 heures de leur temps juste à cause des distractions. 90% des gens sont interrompus plusieurs fois par jour. C'est terrifiant. Ça veut dire que notre cerveau est jamais dans un état de concentration optimal, ou alors très très rarement. C'est un peu comme si genre, tu fais du sport, du tennis, tu es en train de jouer, et il y a quelqu'un qui appuie sur un bouton sur ton corps, et pendant les 25 prochaines minutes, t'es 30% moins fort, jusqu'à redevenir à ton niveau. C'est exactement ça. On est dans un monde où il n'a jamais été aussi important de se couper des distractions, et de gérer proprement sa relation avec la technologie. Je suis loin d'être un modèle là-dessus. Attention, je me perds encore à regarder les commentaires, à aller sur Twitter, à aller sur YouTube, je suis pas. un moine détaché de toute tentation humaine. Attention. Mais je vais vous donner deux, trois petits tips que j'ai utilisés qui marchent pour moi, pour tout cela. Première chose, couper les applications quand je n'utilise pas le truc. Par exemple, pour aller sur X, je dois me connecter à chaque fois avec mon Google Authenticator, etc. Parce qu'à la fin de chaque utilisation, à la fin que chaque fois je me déconnecte et ça m'empêche de juste être en train de taffer et là juste appuyer sur T parce que la facilité d'accès est énorme tu as appuyé sur T, tu es sur Twitter et boum tu es plongé dans le toboggan, tu as le toboggan hyper accessible alors que si pour aller dans le toboggan tu dois ramper tu dois ramper, ramper et c'est galère, à savoir j'appuie sur X je suis sur la page d'accueil de X, je dois aller chercher mon téléphone, faire authenticateur je vais avoir un moment de réflexion où je vais me dire ouais non c'est bon allez, et je vous jure à quel point c'est puissant pareil avec le téléphone J'utilise mon téléphone, juste je l'éteins à chaque fois. Les iPhones, ça met 10 secondes pour s'allumer. Mais je l'éteins à chaque fois. Et du coup, quand je vais reprendre mon téléphone pour une raison inexistante sans raison, comme on fait tous, je vais appuyer sur le truc, je fais « Ah putain, c'est vrai qu'il est éteint » . Et donc là, encore une fois, je me crée un choix. Est-ce que je le rallume pour faire ça ? Et du coup, je vais me demander qu'est-ce que je voulais faire. ah mais en fait je voulais rien faire, hop je le repose ou est-ce que, bah je le repose Et tous ces petits trucs de se mettre une toute petite barrière pour utiliser ce qu'on veut, c'est extrêmement puissant. En fait, les multinationales mettent des milliards pour capter notre attention. Donc on doit au moins ne pas les laisser nous faire descendre dans le toboggan sans avoir le choix. C'est comme si t'étais poussé dedans. Parce que quand t'allumes TikTok, j'ai pas TikTok, mais je sais ce qui se passe quand t'allumes TikTok, j'ai pas 90 ans. T'allumes TikTok, c'est pas genre comme YouTube où tu choisis ta vidéo, tu es instantanément dans le toboggan. Pourquoi c'est l'appli la plus utilisée du monde et pourquoi c'est le plus grand fléau ? Pour ça. T'allumes YouTube, tu as l'algorithme qui te référence tes vidéos, qui te donne envie, tu es sur la page d'accueil, tu n'es pas sur une page un peu où tu... T'imagines si t'arrivais sur YouTube et tu devais que chercher, t'avais juste une barre comme Google, ça serait tellement mieux, mais il y aurait tellement moins de monde. Donc essayez un peu de vous donner des barrières là-dessus. donc Deuxième tips, ne pas faire de multitasking. C'est le truc le plus dur pour moi. Désolé pour le franglais encore une fois, de multitâche du coup. En gros, je vais taffer sur un truc, je n'ai pas besoin d'aller voir si j'ai des nouveaux emails ou si quelqu'un a besoin de moi pour faire un truc. Et ça, c'est le truc sur lequel je suis vraiment pourri. C'est que pour une raison obscure qui ressemble à une sorte d'addiction ou d'habitude, je vais être en train de taffer comme ça et boum, je vais aller voir. On a une conversation Telegram avec mes gars. Avec mon équipe, je vais les voir sur Telegram et je vais voir si j'ai un message. Mais sans raison, tu vois. Et ça n'a aucun intérêt. Et surtout, le multitasking, donc le fait d'avoir plusieurs tâches en même temps, réduit la productivité de Tenez-vous bien 40%. 40%. Ensuite, essayez de setup des petits blocs de travail dédiés pour faire du deep work. Donc des périodes de 60 minutes. Tu mets un petit minuteur et hop, 60 minutes. Et tu sais que t'es dans un tunnel, tu vois. T'es dans un tunnel pendant les 60 prochaines minutes. Tu sais quand ça s'arrête aussi. C'est important de savoir quand cette période de travail s'arrête pour pouvoir être concentré du début à la fin. Parce que sinon, t'es concentré du début à un moment que tu décides. Souvent, c'est moins de 60 minutes. Et en plus, tu prends pas de repos, tu prends pas de... Avoir un environnement de travail propre, calme, organisé. Ça, c'est classique, mais c'est prouvé qu'il y a une efficacité énorme. Mettre en place des rituels de récupération. Donc, prendre une marche, prendre trois respirations. regarder dans le vide, genre entre les réunions on a tendance à faire un nouveau truc, toujours vouloir être actif regarder si on a des mails, t'as fini la réunion à 55, t'as 5 minutes et tu regardes si t'as des mails et du coup tu redroppes dans la réunion sans que ton cerveau ait eu le temps de... non, juste regarde dans le vide attends et laissons le cerveau process, et encore une fois c'est des choses qui sont appuyées scientifiquement derrière et s'isoler dans une pièce où personne ne peut nous déranger Ça, c'est les petits tips que j'ai. Un autre truc que je trouve méga intéressant que j'ai vu sur la productivité. Il y a une étude qui a été faite en 2015 sur 700 participants. On a pris 700 mecs, enfin 700 personnes, mecs ou mecs-femmes. On les faisait venir un matin, on les divisait en deux groupes. Le premier groupe, on les accueillait un peu froidement, on les faisait un peu attendre. Allez vous asseoir, vous avez des exercices de maths à faire, c'est pour l'étude. Le deuxième groupe, on les mettait bien. On arrivait à l'heure... Petit croissant, café, bonne humeur, merci d'être là, bon mood tu vois, petite musique, et allez, pareil, exercice de maths. Et on s'est rendu compte d'un truc fascinant, c'est que le deuxième groupe a été bien plus efficace et productif dans les exercices que le premier groupe. Le bonheur rend plus productif et plus créatif. Être dans un bon état d'esprit, être de bonne humeur, être heureux nous rend plus efficaces. Donc comme quoi, la productivité à tout prix et le développement personnel de gourou, où tu te lèves à 5h du mat et après ton bain glacé tu travailles 18h de suite, ça ne marche pas. Parce que notre cerveau est moins productif que s'il était heureux dans le reste de sa vie. Et couper les distractions est sûrement la meilleure chose qu'on puisse faire dans ce monde de fous furieux. Qu'est-ce que j'ai ensuite comme sujet ? Deuxième histoire. Après Patagonia. le modèle de préparation mentale des All Blacks. Vous allez voir, les All Blacks, c'est... Tout le monde connaît les All Blacks, en fait. C'est la plus grande équipe de rugby de l'histoire. C'est la Nouvelle-Zélande. Pourtant, c'est un petit pays. Je crois qu'ils sont quoi, 5 millions en Nouvelle-Zélande ? Mais depuis 1903, donc plus de 800 matchs, c'est 77% de victoire. Pourquoi ils éteignent tout le monde ? Oui, c'est un pays de rugby, mais il y en a d'autres des pays de rugby. il y a l'Irlande, l'Australie, l'Afrique du Sud les... les cosses peut-être, je sais pas. Pourquoi ils éteignent tout le monde ? En fait, ils ont plein de valeurs, de principes, de rituels, et il y a des choses hyper intéressantes à en tirer. Déjà, le slogan des All Blacks, c'est humilité, excellence, respect. Ils ont un premier mantra qui s'appelle Champions do Extra. Ça vient de Barat Thorn, légende des All Blacks. Et en fait le principe c'est qu'un vrai champion, il va aller chercher toutes les petites améliorations, tous les petits gains marginaux, les petits 1% dans tous les aspects. Il va faire l'extra job qu'on lui demande pas justement, mais qui va faire la différence. Que ça va être dans la préparation, dans la technique, dans le mental, dans la récupération. Plein de micro améliorations pour qu'après ça devienne significatif. Ensuite, ils ont le sweep the shades. A la fin de tous les matchs, les All Blacks, ils balayent et ils nettoient le vestiaire. Sauf que, bon déjà c'est super, ça serait bien que ça soit adopté dans tous les clubs, c'est trop bien, mais normalement ça, on a plus tendance à croire que ça va être les nouveaux qui vont le faire, les rookies, tu vois. Là, c'est pas eux qui le font. Ceux qui balayent le vestiaire à la fin du match, c'est les stars de l'équipe, les plus gros stars. l'idée c'est de dire pas de diva dans l'équipe pas d'ego t'as beau être la légende de l'équipe, la légende du rugby, tu prends le balai, et mon gars, tu balayes comme tout le monde, parce que personne ne passe avant le collectif. Ils travaillent aussi beaucoup sur la notion de blue head, garder la tête bleue. Contrairement à la tête rouge, quand t'es rouge, c'est quand t'es énervé, quand t'es stressé, quand t'es débordé, en fait. Le blue head, c'est un état mental optimal, où tu es calme, tu es focus, tes décisions, elles sont claires. Ils ont aussi la Oudaloop. Un système d'optimisation de décision sous pression. Donc il travaille énormément sur ça. Quand tu es sous pression, tu dois prendre les bonnes décisions. Donc tu dois garder la tête claire. Et d'un autre chose, c'est des entraînements vraiment intenses avec la même intensité qu'en match. Tout le temps, tout le temps, tout le temps. Humilité, excellence, respect. C'est beau. Bravo les All Blacks. Mais on n'oublie pas qu'on vous a tapé. C'était quand ? Je ne sais plus. Mais on les a tapés. Dernier sujet, les amis. Avant dernier sujet, pardon. Cinq habitudes pour conserver le maximum d'énergie. C'est un sujet qui me... En fait, tout le sujet de bien-être avec un mélange de productivité et de bien-être santé physiologique, c'est un truc qui me passionne un peu. Du coup, j'ai regardé énormément de choses, j'ai testé énormément de choses, plein d'habitudes, je les ai faites, les douches froides le matin, la méditation, le journaling à 5h du mat, spoiler, ça marche pas du tout. Mais j'ai plusieurs habitudes que j'ai conservées au fil du temps et qui me permettent d'être assez énergétique dans toutes mes journées et que je sens que si je le fais pas, ça a un vrai impact. Donc je vais vous dire un peu les habitudes qui ont vraiment eu un impact et qui sont pas de ce côté. Première chose, le matin, c'est tout con, mais pas de téléphone. Genre, les deux premières heures, le téléphone, il est éteint. et tu ne touches pas ton téléphone. C'est classique, mais le fléau de se réveiller et d'être sur son téléphone est catastrophique. Parce que, et ça c'est réel, la première heure ou la première demi-heure du matin détermine, j'ai pas la raison physiologique, mais détermine vraiment l'état d'esprit dans lequel tu vas être pour travailler, et ta disponibilité. Le matin, ton cerveau, il a besoin de s'échauffer, il a besoin d'être chill. Si jamais tu le bombards d'informations, parce que je vous rappelle que la simple utilisation du téléphone bombarde notre cerveau d'informations, beaucoup trop haute par rapport à ce qu'on est capable d'endurer. C'est pas bon. Donc pas de téléphone le matin. Ensuite, la respiration. Alors, je suis un mec sur YouTube qui s'appelle Jay Shetty, qui fait des podcasts très stylés. Jay Shetty, J-A-Y, espace C-H-E-T-Y, qui fait des podcasts qui sont très cools. Et lui, il est moine. Enfin, il a fait une formation de moine. C'est assez fou comme phrase. Et il arrive le premier jour à l'école de moine, du coup. et il voit un cours là-bas où t'as un moine qui explique à ses élèves des trucs un peu chelous, genre ils sont en train de s'en parler, de bouger un peu, et bon, il est un peu intrigué. À la fin du cours, il va voir ce moine, il lui dit « mais tu leur apprends quoi ? » Et le moine, il a dit « je leur apprends à respirer » . Parce que la respiration, ta respiration change quand tu es stressé, ta respiration change quand tu es dissipé. Quand tu es anxieux, quand tu es heureux, quand tu es dans un bon état cérébral, ta respiration change à chaque fois. Et donc, maîtriser sa respiration, un peu par rétro-ingénierie, fait que tu peux la diriger vers les états que tu aimerais. Et donc, prendre des respirations régulières avant des périodes de travail, dans les périodes où on se sent un peu fatigué, dans les périodes de pause, tu vois, prendre... Juste trois grandes respirations, mais vraiment très grandes, tu vois. A un impact énorme sur notre physiologie et notre bien-être énergétique. S'exposer à la lumière du jour dès le matin. Ça vraiment, c'est hyper impactant. Ça devient de plus en plus démocratisé. C'est Andrew Huberman qui est un neurobiologiste, je crois. qui fait des podcasts aux Etats-Unis qui parlait de s'exposer à la lumière du jour dès le début, ça a des effets sur notre régulation hormonale, parce que de manière ancestrale, l'humain suit le cycle du soleil donc quand tu es réveillé, avant tu étais réveillé par la lumière du jour et tu étais endormi quand il faisait nuit c'est pour ça qu'il faut aussi ne pas avoir trop de lumière le soir pour s'endormir pour s'endormir pardon, pour stimuler la production de mélatonine, et à l'inverse, le matin, s'exposer le plus tôt possible à la lumière du jour. Le mieux c'est d'aller dehors évidemment, mais ça peut être aussi juste en étant à côté de la fenêtre, en étant là où il y a du soleil, mais s'exposer 2-3 minutes le plus tôt possible à la lumière du jour. Plus gros cheat code que j'ai trouvé ces dernières années. Marcher en nature, depuis que j'ai un chien, à part le fait qu'il me détruise mon canapé je marche beaucoup plus en nature et du coup j'ai regardé un petit peu quel était l'impact, il est énorme marcher en nature, je vais pas vous faire la justification physiologique parce que j'ai pas les compétences et en plus c'est chiant, mais marcher en nature est peut-être l'un des meilleurs investissements de temps, les meilleurs 30 minutes qu'on puisse investir dans soi-même et dans sa santé dans une journée encore plus si c'est dans la forêt, dans des endroits comme ça, il y a un effet qui se passe sur le corps où ça te permet de reset certains niveaux, ça te permet de te remettre à un niveau basal qui est trop bien. Pas de café l'après-midi. Celle-là, elle est marrante parce qu'en fait, c'était cette année, je me disais, mais putain, je n'arrive pas à dormir le soir. Alors je sais, le marché crypto, c'est stressant, je sais, c'est la mort, mais il y a une autre raison. Des fois, le soir, je me sentais trop, trop, trop, voilà. Et du coup, j'ai réfléchi, je me suis dit, putain, mais c'est quoi ? J'ai commencé à prendre de la mélatonine, ça marchait pas, j'ai commencé à faire de la respiration, ça marchait pas trop et tout. Et après, à un moment, je suis tombé sur une vidéo qui expliquait que, en fait, la caféine pouvait avoir une demi-vie dans le corps qui va entre 5h et 10h en fonction des gens. Et moi, j'avais toujours appris, le café, ça reste 4h dans le corps, tu vois. Donc en fait, je prenais des cafés jusqu'à 15h, à peu près, et après j'arrêtais. Sauf que je pense faire partie du coup des gens chez qui la caféine reste plus longtemps, et si t'as une demi-vie qui est de 10 heures, entre... Si tu prends par exemple un café à 14h, à minuit, tu as encore une dose significative de caféine dans le corps qui te bloque ton sommeil. Et maintenant, je me suis dit, je vais arrêter le café après-midi. Zéro. Et la différence est folle, les mecs. La différence est folle. C'est tout con, mais testé. Vraiment. Libérer l'espace de ton cerveau, on en a parlé. Quand il y a des moments de calme, ne pas aller checker ses mails tout le temps, juste tranquille. Vraiment, essayez de voir ça comme... Un niveau d'énergie que tu dois conserver tout au long de la semaine. Et chaque petite tâche te prend quelques points d'énergie. Conservons le plus d'énergie. Économisons notre énergie comme on économiserait de l'argent. Prendre des compléments. Alors, compléments alimentaires. Il y a du bon, il y a du moins bon. Il y a un peu de tout et n'importe quoi. Ce que je recommande, c'est de faire une prise de sang et de regarder si on n'a pas des carences. Et de prendre des compléments en fonction, avec l'appui, si possible d'un médecin. Mais prendre des compléments peut avoir un impact absolument énorme. Personnellement, je prends fer, zinc, magnésium marin, oméga 3. Et je pense qu'il y a des optimisations à faire. Mais je vois les différences dans les périodes où je suis en cure de compléments et les périodes où je ne suis pas. Et faire des choses qu'on aime, ça paraît con. Mais on l'a vu tout à l'heure, pour être plus productif, il faut être heureux. Donc, travaillons sur le fait d'être heureux. Et du coup, comme on est heureux, en faisant des choses qu'on aime. C'est con, mais... c'est efficace. Voilà les 5, il y en a plus que 5, 1, 2, 3, 4, 5, il y en a une dizaine d'habitude pour conserver le maximum d'énergie les amis, si vous en avez d'autres n'hésitez pas à les mettre dans les commentaires. Podcast un peu plus orienté bien-être, chill, parce que c'est important, parce qu'on n'est pas juste là pour les cryptos, il y a bien d'autres choses à faire dans la vie. Donc voilà, j'espère que ça vous a plu, n'hésitez pas si vous avez des commentaires, c'est toujours un plaisir de passer du temps sur Investia. N'oubliez pas de vous abonner si vous êtes sur Spotify, mettez un 5 étoiles. Et voilà, on se retrouve la semaine prochaine. Prenez soin de vous, reposez-vous bien.

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Transcription

  • Speaker #0

    Ok, les amis, bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans cet épisode d'Investia du dimanche 16 novembre, un petit peu à la bourre cette semaine. J'espère que vous allez bien, je suis dans des conditions moyennes pour faire ce podcast, je suis un peu enrhumé, un peu malade, je viens d'aller promener le chien, sauf que... Ah bon, on le voit, on le voit à ma casquette trempée, attendez. Je vais faire un retournement de casquette. Hop là, ça sera un épisode à l'envers. Oui, balade sous la pluie, chien, égal balade obligatoire, mois de novembre, mois de merde, mois de merde, le mois de novembre, on peut le dire quand même. Il ne fait pas beau, tout le monde est un peu carencé parce que ce n'est pas encore la période où il y a de la neige, donc tu ne vas pas trop dehors vu qu'il pleut. Mais en même temps, bah oui, vas-y le chien, essuie-toi sur mon canapé. Mais en même temps, on a épuisé les réserves de vitamines D, de tout ce qu'on a acquis pendant l'été, le bronzage aussi au passage. Pas de vacances, pas de Noël, mois compliqués. Mais on n'est pas là pour se plaindre d'un mois ou un autre, ça dépend de ce qu'on fait dans sa vie. Et on peut toujours trouver des façons. Mais l'année dernière, en fait, c'était un peu traite l'année dernière parce qu'on avait le marché qui montait. Vous vous souvenez l'année dernière ? Il y avait Trump le 5 novembre et tout, et du coup ça avait fait un... Un méga pump, on était tous contents. Là, le marché, il est aussi dégueulasse que le temps dans le nord de la France actuellement. Voilà, c'est tout ce qu'on peut dire. Donc, on va faire un petit point là-dessus, évidemment. Mais on ne va pas trop en parler dans ce podcast. L'idée du podcast, c'est que ce soit quelque chose de positif, que ce soit quelque chose sur lequel on avance ensemble. Donc, si on a des nouvelles pas forcément agréables, bon, on les traitera dans les vidéos, le podcast n'est pas un podcast crypto. J'insiste aussi sur ça, c'est un podcast de... plein de sujets différents, dont la crypto, mais si vous cherchez un podcast un peu plus deep sur la crypto, n'allez pas ici, n'allez pas ici, c'est pas forcément ce que vous allez trouver, il y a déjà pas mal de sujets, pas mal de vidéos dessus. Bon les amis, j'ai 1, 2, 3, 4, 5, 6 sujets, on va y aller et on va discuter un petit peu pendant une trentaine, quarantaine de minutes. Bon on va quand même commencer par le marché. Bon le marché est pourri parce qu'il n'y a pas de liquidité. Il n'y a pas de liquidité en ce moment. En fait, Bitcoin suit la liquidité énormément plus que les marchés actions etc. Et en ce moment, on est dans une sécheresse de liquidité absolument énorme. Les banques ont accès d'habitude à de la liquidité via le marché repo qui sont en gros un marché sur lequel les banques et les institutions viennent emprunter du cash. en redonnant des collatéraux, donc des bons du trésor, et ensuite, elles rendent du cash, par exemple, le lendemain, ou quelques jours après, c'est des prêts ultra courts. Sauf qu'en ce moment, le marché ripo est extrêmement asséché. Il n'y a pas beaucoup de liquidités disponibles. Donc, ça crée un peu un système qui est grippé. En plus, le gouvernement américain a voulu reconstituer ce qu'ils appellent le TGA, c'est-à-dire le compte en banque, en gros, du gouvernement américain à la Fed. Donc ils ont voulu prendre du cash qu'il y avait dans l'économie, le mettre dans leur compte pour faire des économies et un petit peu stacker de l'argent, sauf que ça représente quand même je crois que c'est 500 milliards de dollars qui ont été retirés depuis le mois de juillet, donc forcément ça se répercute sur Bitcoin, il y a eu le shutdown où du coup ce TGA est inutilisable, donc il y a plein d'éléments qui font qu'en ce moment on est dans une crise de liquidité, pas de liquidité, pas de crypto. C'est aussi simple que ça. On peut prendre plein d'arguments. Est-ce qu'il y a de la pression ? Est-ce qu'il y a de la demande ? Est-ce que c'est le cycle de 4 ans ? Est-ce que le cycle est fini ? En vrai, personne n'en sait rien. Ce qu'on sait, c'est qu'en ce moment, il n'y a pas de liquidité. Et s'il n'y a pas de liquidité, il n'y a pas de crypto. Donc, on est un peu dans cette situation-là. Est-ce que ça veut dire que je passe bearish ? Non. je suis pas très optimiste pour le mois de novembre très honnêtement mais on a des potentiels activations de liquidités qui vont arriver mais effectivement ça n'arrivera pas tout de suite donc on verra comment les choses évolueront et après on peut faire toutes les prédictions qu'on veut la réalité c'est qu'on est obligé juste d'attendre et de voir comment les choses évoluent. Mais attention attention au mois de novembre, là c'est le moment du podcast un peu moins fun en gros on est le 16 novembre quand je tourne et je publie ce podcast, normalement le 17 novembre et la fin du mois de novembre sont des jours assez assez problématique on va dire pour les marchés monétaires américains parce que ce sont des jours de règlements massifs dans le marché des repos. Il y a beaucoup de transactions repos qui arrivent à échéance le même jour. Les banques et les institutions doivent rembourser en cash ce qu'elles ont emprunté. Le truc c'est que si la liquidité dispo est faible, ce qui est le cas aujourd'hui, ça peut bloquer tout le marché. C'est littéralement comme si les habitants d'une ville devaient retirer leur argent de la banque le même matin. C'est un peu... Est-ce qu'il va y avoir assez de liquidités disponibles ? C'est ça la question. On en a parlé du marché repo, c'est le marché des prêts à ultra court terme. Le truc, c'est que c'est des moments un peu dangereux en vrai, parce que le repo dépend totalement de la liquidité disponible dans le système bancaire. En ce moment, le TGA a absorbé 500 milliards. on est encore en QT jusqu'au mois de décembre les spreads de repo sont tendus les fail to deliver c'est à dire c'est quoi le mot en français les gens qui n'arrivent pas à rembourser en gros ça va me revenir augmentent donc il y a moins de cash disponible pour rouler toutes les transactions repo et ce 17 novembre est un jour où il y a énormément de liquidités qui doivent être remboursées donc compliqué Aucune banque n'a vraiment beaucoup de cash, donc il est possible que les taux d'emprunt explosent, que certaines opérations échouent, que les collatéraux ne reviennent pas, que le marché obligataire se grippe, et que les banques, pour avoir du cash, doivent potentiellement vendre des actifs, ce qui pourrait engendrer un sell-off. C'est exactement comme septembre 2019, quand le marché repo est passé par exemple de 2% à 10% en une nuit. Donc on est un peu dans ce point de rupture. Est-ce que ça veut dire que 17,9% égale crash ? Pas forcément. Si tu peux prévoir un crash, c'est que souvent, ce n'en est pas un. Mais cette fin novembre est très problématique pour les cryptos parce qu'on n'est pas à l'abri d'un problème dans les échéances crypto. Mais, et j'insiste sur le mais, la fête s'est réunie récemment. Et bon, il y a ce qu'ils disent devant le rideau, il y a ce qu'ils disent derrière le rideau. Derrière le rideau, ils savent qu'il y a un énorme problème de liquidité. Parce que peut-être qu'ils ont mal joué le coup, peu importe, je ne suis pas assez bien placé pour vous dire si la Fed a bien ou pas bien joué le coup. La réalité, c'est qu'ils savent qu'il s'est passé quelque chose comme ça et que vendredi dernier, ils ont eu une réunion, entre guillemets, secrète pour discuter de tout ça et pour voir comment ils allaient réussir à rajouter un peu de graisse dans ce marché pour pas qu'il se grippe. Donc, on va voir comment les choses évoluent. Mais si on est dans une situation un peu comme 2019, septembre 2019, on avait justement un gros sell-off, donc quand même un crash du marché. La Fed s'était rendu compte qu'il y avait des gros problèmes de liquidité, donc ils avaient recommencé leur QE très rapidement, ce qui, je pense, pourrait largement arriver dans quelques temps. Mais cette situation où on est en faible liquidité, on a besoin de beaucoup de cash et il y a des échéances ripo qui arrivent, peuvent présager un possible accident. Donc, attention à cette fin du mois de novembre. On est un peu dans la période d'entre-deux. On a des choses qui arrivent, on a des stimulus qui arrivent, sincèrement. mais là, ouais, là il faut réussir quand même à être solide et voir comment les choses évoluent, j'insiste sur le fait que c'est un événement mais ça veut pas dire que ça va engendrer forcément un crash de marché, d'accord je suis pas là à alerter tout le monde on est pas dans The Big Short, simplement je pense qu'il faut savoir s'ajuster dans ces situations parce que je suis pas spécialement bully sur le mois de novembre parce qu'aucun de mes indicateurs ne me montre ce qui peut se passer Quoi que ce soit, parce qu'on n'a pas de liquidité, parce que ça prend du temps. Par contre, sur la suite du marché, je pense qu'on aura des stimules de liquidité et je n'enterre pas le marché crypto. Le truc, c'est que... En vrai, le problème, c'est que tout le monde essaie d'avoir raison sur ce marché. Moi aussi, honnêtement. Mais ça ne sert à rien. Il faut juste regarder comment les choses évoluent et essayer de faire de l'argent avec les informations qu'on a. Parfois, et ça, c'est assez dur à accepter, parfois, tu ne peux pas... pas faire d'argent dans une certaine période. Si tu regardes des fonds d'investissement, des mecs très solides, il y a des années, ils ne font pas d'argent, parce que les conditions ne sont pas bonnes. Est-ce que c'est une année comme ça ? Non, parce que Bitcoin a bien monté, Solana a bien monté, il y avait des façons. Mais sur une stratégie de buy and hold, par exemple, bah ouais, parfois, c'est pas exactement ce qu'on attend, et les choses sont différentes. Et on en reparlera, mais peut-être qu'il y a aussi d'autres moyens de... Peut-être qu'en fait... La crypto a un peu changé, que maintenant avoir une bonne stratégie crypto, c'est avoir un peu de buy and hold, donc de tokens qu'on achète et qu'on vendra à certains niveaux, d'avoir un petit peu par exemple de stratégie DeFi et d'avoir un petit peu de stratégie de swing où on va faire quelques mouvements, mais pas que l'un ou que l'autre. Donc à voir, on en reparlera dans une prochaine situation. J'ai le nez bouché les mecs, c'est terrible. Bon, ça c'était la partie sur le marché, la partie moins marrante, on va voir comment les choses évoluent. ajustez-vous si vous avez des informations ça ne veut pas dire que j'annonce un crash de marché attention, ça veut dire que j'annonce des potentiels risques pour cette fin du mois de novembre maintenant on va switch complètement et on va repartir un peu sur des éléments de productivité je voulais J'ai rajouté un petit format dans ce podcast, qui est un format histoire. Pour ne pas qu'on ne tourne qu'autour des notions de productivité, je me suis dit que ça pouvait être pas mal de regarder certaines histoires, vous allez comprendre, sur certains sujets, et utiliser ça pour en tirer des leçons par rapport au sujet et à ce qu'on traite sur notre podcast. Vous allez voir, vous allez comprendre, juste dites-moi si ce format vous plaît. La première histoire, c'est le modèle Patagonia. Si vous faites un peu de montagne, un peu de ski, un peu de rando, vous connaissez la marque Patagonia. Mais peut-être que vous ne connaissez pas l'histoire qu'il y a derrière ça. Yvon Chouinard, c'est un franco-canadien qui faisait pas mal d'escalades dans les années 1950-1960. Je ne sais pas s'il est connu au Canada ou au Québec. S'il y a des gens qui écoutent le podcast qui viennent du Québec, dites-moi. Yvon, dans les années 1950-1960, lui, ce qu'il veut, c'est juste faire de l'escalade au Yosemite, les grandes... Les grandes vallées, les grandes voies d'escalade, c'est la mentalité un peu anti-système, etc. Il vit dans sa voiture, il est contre le capitalisme, contre le système. Lui, ce qu'il veut juste, c'est prendre sa voiture, dormir dedans, aller grimper, kiffer, la belle vie, quoi, finalement. Sauf que, quand même, la voiture, il faut payer l'essence, il faut quand même se nourrir. Donc, pour réparer son matos, déjà, d'escalade, et pour, pourquoi pas, financer ses voyages, ils vont, ils commencent à fabriquer des pitons d'escalade. Et ils commencent à les vendre. Il fait tout lui-même. Et tout l'argent qu'il gagne, c'est pour aller grimper. Il fait ses pitons, il répare son stuff, et il les vend si jamais il y a des gens qui en ont besoin, et il utilise ça pour aller faire ses trips. Sauf que, il se passe un an, deux ans, trois ans, et sans trop s'en rendre compte, Yvon devient le plus gros fournisseur de matériel technique pour les grimpeurs américains. Donc ça lui représente quand même un chiffre d'affaires qui est sympa. Malgré lui. Un jour, il se passe un... Un élément très problématique, je ne sais pas si c'est à l'issue d'une conversation ou d'une étude, je ne sais pas, mais il se rend compte de quelque chose de dramatique pour lui. Les pitons qu'il crée abîment les falaises d'escalade. Donc lui qui est profondément anti-système, qui adore la nature, qui n'a qu'une envie, c'est de grimper, se rend compte que tout ce qu'il est en train de vendre abîme les falaises. Mais c'est 80% de son chiffre d'affaires. Donc on fait quoi ? On continue ou pas ? C'est là que vous allez apprendre. à connaître le bonhomme, bien sûr que non, on continue pas, on arrête complètement les pitons, c'est mort, on n'en vend plus aucun, plus aucun piton, on retire tout, je n'en vends plus, ça me fait 80% de mes revenus, tant pis, on trouvera une autre solution, il est hors de question que je vende des trucs qui abîment la nature et les falaises, c'est impossible pour moi. Donc il arrête les pitons, et il se dit, bon bah oui les pitons, et donc maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? Bah vas-y, viens. On peut essayer de faire des vêtements de montagne durable avec des produits de qualité. Et on va appeler ça... Ok, c'est quoi ma montagne préférée ? Ma chaîne de montagne, Patagonia. Alors on va appeler ça Patagonia. Et Patagonia devient Patagonia. Je pense que vous le connaissez. Si je vous montre le logo, vous le connaissez. Tout le monde connaît Patagonia. Il y a deux grosses marques de montagne, c'est The North Face et Patagonia, globalement. Ça devient énorme. Et Yvon... Il a toujours refusé de prendre aucune décision capitaliste ou uniquement basée sur le business. Et ça a créé un peu cette image de marque. On n'est pas là pour vous vendre des stuffs de montagne et abîmer la montagne en vous en croire un peu une sorte de greenwashing. Non, non. Si ça abîme vraiment la montagne, on arrête de faire ça. Si c'est mauvais pour la planète, on arrête de faire ça. Les gens, ils ont kiffé. Donc, ça a explosé. Mais même là, c'est pas grave. Yvon, il a commencé à donner, à la base, c'était 1% de ce chiffre d'affaires. de son chiffre d'affaires à des ONG en 1984. Il a aussi écrit un livre, que je vous recommande forcément, qu'il a sorti je crois en 2005 qui s'appelle Let My People Surfing. Laissez mes gars surfer. Parce qu'Yvon, même si son entreprise devenait énorme, même si ça faisait des millions de chiffres d'affaires, quand il faisait beau, il allait dans ses bureaux et il disait à ses employés, les mecs, allez surfer, allez grimper, allez-y. C'est pour ça que ça s'appelle Let My People Surfing. Yvon, il a toujours dit qualité supérieur à quantité. Il a fait une pub qui s'appelle N'achetez pas cette veste. Il y a une pub Patagonia, il y a une veste Patagonia, pardon, avec écrit cette veste, s'il vous plaît, ne l'achetez pas. Il l'a fait en 2011. L'objectif, c'est de favoriser la réparation, la revente de vêtements. Ils ont lancé un programme avec plus de 120 000 réparations par an. En 2021, Patagonia vaut un milliard. Il n'y a jamais eu aucune entrée en bourse, aucun investisseur externe. Et en 2022, Yvon Chouinard, milliardaire du coup, tenez-vous bien. donne 100% de son entreprise, 100% de Patagonia, 3 milliards, à une ONG pour le climat. Yvon, il a dit une phrase que je trouve exceptionnelle, qui est « je ne crois pas à la croissance infinie sur une planète finie » . Et je trouve ça beau comme méthode, surtout à notre époque, où tout va vite, tout est basé sur la production, l'argent rapide, la consommation qu'on jette après, faire de la croissance à tout prix. Si tu n'as pas fait de croissance, tu es... tu les as en décroissance, ton business ne marche pas, ça ira pas. On peut lancer de belles choses, on peut faire tourner son business, on peut ne pas toujours vouloir la croissance à tout prix, on peut avoir des valeurs dans son business qui ne passent pas au-dessus de tout. Et c'est hyper inspirant. J'essaye aussi de l'utiliser dans ma façon de créer des choses et d'évoluer. Peut-être que l'une des meilleures façons de trouver du sens à ce qu'on fait, c'est de plutôt réfléchir à ce qui aide vraiment les gens, plutôt que ce qui rapporte le plus d'argent. Et ça fait du bien. Surtout en ce moment, où je trouve que c'est beaucoup centré sur ça, on les voit, les émissions d'entrepreneurs, les top sharks, qui veulent être mon associé, avec des investisseurs qui vont pervertir, des mecs qui développent des petits projets sympas, qui veulent juste... un peu de sous pour les développer. Oui, forcément, il y a une réalité économique, on n'est pas dans le monde des bisounours, mais on peut continuer de faire passer ses valeurs dans son business tout en faisant du business et en gagnant de l'argent. Parfois, c'est même la meilleure façon de faire. Patagonia, c'est magnifique. Je ne sais pas s'il y a des histoires sombres ou pas, ça se trouve. Je viens d'avoir un commentaire d'un mec qui dit que ce mec est un truand. Je ne sais pas, en vrai. Je ne sais pas, mais... de ce que j'ai vu, en tout cas je trouve le modèle magnifique, c'est quelqu'un qui voulait rendre service et faire des vêtements durables, les gens ont accroché au modèle, il a jamais changé de bord, ça a toujours été on n'abîme pas la montagne, on n'abîme pas la planète, on n'est pas là pour faire du capitalisme, on est là pour recycler, n'achetez pas ma veste, faites, ou bien sûr que c'est une pub, bien sûr que c'est marketing, il y a toujours cet équilibre là, mais il y avait des valeurs, et il y a des valeurs, et c'est peut-être pour ça que... Le truc marche autant. Dites-moi si ça vous intéresse, ce format. Putain, j'ai le nez méga bouché, les mecs. Je vais aller me moucher. Petite seconde. Ok. On est bon. On est bon. Mon décor. Putain. Ah bah, merci pour le décor. C'est vraiment nécessaire de faire ça. Bon, les amis, on continue. On continue. Dites-moi si le format Histoire vous plaît. Je trouve ça assez stylé. Ça évite de tourner un peu rond. Ah bah, super. Tu me détruis mon décor et en plus tu t'en vas terrible, terrible, pour ceux qui sont sur Spotify le chien vient de me détruire mon canap et de se casser alors, les distractions vous êtes en train de travailler là, vous êtes focus peu importe que ce soit pour le taf, pour écrire un truc pour coder, peu importe, pour faire des recherches là vous êtes vraiment dans le truc là vous êtes bien concentré et il y a votre téléphone posé, il est même pas là mon téléphone je sais pas où il est, posé juste à côté de vous ok, vous êtes en train de taffer vous êtes à fond, et là, vous recevez une notif Votre téléphone vibre, oui, il s'allume, et c'est un message d'un pote qui vous demande ce que vous faites ce soir. Donc vous jetez un petit coup d'œil comme ça, vous voyez le message, salut, tu fais quoi ce soir, hop, et vous dites je réponds pas, j'ai jeté un motel, et je continue. Est-ce que vous savez juste le fait de regarder la notif, de ne pas répondre et d'éteindre votre téléphone, est-ce que vous savez combien de temps ça vous prend pour revenir au même état de focus que juste avant la notif ? Est-ce que vous savez ? 5 minutes, 2 minutes, ça met entre 18 et 30 minutes. Juste pour revenir au même niveau qu'avant. En moyenne, 33% des employés perdent jusqu'à 2 heures de leur temps juste à cause des distractions. 90% des gens sont interrompus plusieurs fois par jour. C'est terrifiant. Ça veut dire que notre cerveau est jamais dans un état de concentration optimal, ou alors très très rarement. C'est un peu comme si genre, tu fais du sport, du tennis, tu es en train de jouer, et il y a quelqu'un qui appuie sur un bouton sur ton corps, et pendant les 25 prochaines minutes, t'es 30% moins fort, jusqu'à redevenir à ton niveau. C'est exactement ça. On est dans un monde où il n'a jamais été aussi important de se couper des distractions, et de gérer proprement sa relation avec la technologie. Je suis loin d'être un modèle là-dessus. Attention, je me perds encore à regarder les commentaires, à aller sur Twitter, à aller sur YouTube, je suis pas. un moine détaché de toute tentation humaine. Attention. Mais je vais vous donner deux, trois petits tips que j'ai utilisés qui marchent pour moi, pour tout cela. Première chose, couper les applications quand je n'utilise pas le truc. Par exemple, pour aller sur X, je dois me connecter à chaque fois avec mon Google Authenticator, etc. Parce qu'à la fin de chaque utilisation, à la fin que chaque fois je me déconnecte et ça m'empêche de juste être en train de taffer et là juste appuyer sur T parce que la facilité d'accès est énorme tu as appuyé sur T, tu es sur Twitter et boum tu es plongé dans le toboggan, tu as le toboggan hyper accessible alors que si pour aller dans le toboggan tu dois ramper tu dois ramper, ramper et c'est galère, à savoir j'appuie sur X je suis sur la page d'accueil de X, je dois aller chercher mon téléphone, faire authenticateur je vais avoir un moment de réflexion où je vais me dire ouais non c'est bon allez, et je vous jure à quel point c'est puissant pareil avec le téléphone J'utilise mon téléphone, juste je l'éteins à chaque fois. Les iPhones, ça met 10 secondes pour s'allumer. Mais je l'éteins à chaque fois. Et du coup, quand je vais reprendre mon téléphone pour une raison inexistante sans raison, comme on fait tous, je vais appuyer sur le truc, je fais « Ah putain, c'est vrai qu'il est éteint » . Et donc là, encore une fois, je me crée un choix. Est-ce que je le rallume pour faire ça ? Et du coup, je vais me demander qu'est-ce que je voulais faire. ah mais en fait je voulais rien faire, hop je le repose ou est-ce que, bah je le repose Et tous ces petits trucs de se mettre une toute petite barrière pour utiliser ce qu'on veut, c'est extrêmement puissant. En fait, les multinationales mettent des milliards pour capter notre attention. Donc on doit au moins ne pas les laisser nous faire descendre dans le toboggan sans avoir le choix. C'est comme si t'étais poussé dedans. Parce que quand t'allumes TikTok, j'ai pas TikTok, mais je sais ce qui se passe quand t'allumes TikTok, j'ai pas 90 ans. T'allumes TikTok, c'est pas genre comme YouTube où tu choisis ta vidéo, tu es instantanément dans le toboggan. Pourquoi c'est l'appli la plus utilisée du monde et pourquoi c'est le plus grand fléau ? Pour ça. T'allumes YouTube, tu as l'algorithme qui te référence tes vidéos, qui te donne envie, tu es sur la page d'accueil, tu n'es pas sur une page un peu où tu... T'imagines si t'arrivais sur YouTube et tu devais que chercher, t'avais juste une barre comme Google, ça serait tellement mieux, mais il y aurait tellement moins de monde. Donc essayez un peu de vous donner des barrières là-dessus. donc Deuxième tips, ne pas faire de multitasking. C'est le truc le plus dur pour moi. Désolé pour le franglais encore une fois, de multitâche du coup. En gros, je vais taffer sur un truc, je n'ai pas besoin d'aller voir si j'ai des nouveaux emails ou si quelqu'un a besoin de moi pour faire un truc. Et ça, c'est le truc sur lequel je suis vraiment pourri. C'est que pour une raison obscure qui ressemble à une sorte d'addiction ou d'habitude, je vais être en train de taffer comme ça et boum, je vais aller voir. On a une conversation Telegram avec mes gars. Avec mon équipe, je vais les voir sur Telegram et je vais voir si j'ai un message. Mais sans raison, tu vois. Et ça n'a aucun intérêt. Et surtout, le multitasking, donc le fait d'avoir plusieurs tâches en même temps, réduit la productivité de Tenez-vous bien 40%. 40%. Ensuite, essayez de setup des petits blocs de travail dédiés pour faire du deep work. Donc des périodes de 60 minutes. Tu mets un petit minuteur et hop, 60 minutes. Et tu sais que t'es dans un tunnel, tu vois. T'es dans un tunnel pendant les 60 prochaines minutes. Tu sais quand ça s'arrête aussi. C'est important de savoir quand cette période de travail s'arrête pour pouvoir être concentré du début à la fin. Parce que sinon, t'es concentré du début à un moment que tu décides. Souvent, c'est moins de 60 minutes. Et en plus, tu prends pas de repos, tu prends pas de... Avoir un environnement de travail propre, calme, organisé. Ça, c'est classique, mais c'est prouvé qu'il y a une efficacité énorme. Mettre en place des rituels de récupération. Donc, prendre une marche, prendre trois respirations. regarder dans le vide, genre entre les réunions on a tendance à faire un nouveau truc, toujours vouloir être actif regarder si on a des mails, t'as fini la réunion à 55, t'as 5 minutes et tu regardes si t'as des mails et du coup tu redroppes dans la réunion sans que ton cerveau ait eu le temps de... non, juste regarde dans le vide attends et laissons le cerveau process, et encore une fois c'est des choses qui sont appuyées scientifiquement derrière et s'isoler dans une pièce où personne ne peut nous déranger Ça, c'est les petits tips que j'ai. Un autre truc que je trouve méga intéressant que j'ai vu sur la productivité. Il y a une étude qui a été faite en 2015 sur 700 participants. On a pris 700 mecs, enfin 700 personnes, mecs ou mecs-femmes. On les faisait venir un matin, on les divisait en deux groupes. Le premier groupe, on les accueillait un peu froidement, on les faisait un peu attendre. Allez vous asseoir, vous avez des exercices de maths à faire, c'est pour l'étude. Le deuxième groupe, on les mettait bien. On arrivait à l'heure... Petit croissant, café, bonne humeur, merci d'être là, bon mood tu vois, petite musique, et allez, pareil, exercice de maths. Et on s'est rendu compte d'un truc fascinant, c'est que le deuxième groupe a été bien plus efficace et productif dans les exercices que le premier groupe. Le bonheur rend plus productif et plus créatif. Être dans un bon état d'esprit, être de bonne humeur, être heureux nous rend plus efficaces. Donc comme quoi, la productivité à tout prix et le développement personnel de gourou, où tu te lèves à 5h du mat et après ton bain glacé tu travailles 18h de suite, ça ne marche pas. Parce que notre cerveau est moins productif que s'il était heureux dans le reste de sa vie. Et couper les distractions est sûrement la meilleure chose qu'on puisse faire dans ce monde de fous furieux. Qu'est-ce que j'ai ensuite comme sujet ? Deuxième histoire. Après Patagonia. le modèle de préparation mentale des All Blacks. Vous allez voir, les All Blacks, c'est... Tout le monde connaît les All Blacks, en fait. C'est la plus grande équipe de rugby de l'histoire. C'est la Nouvelle-Zélande. Pourtant, c'est un petit pays. Je crois qu'ils sont quoi, 5 millions en Nouvelle-Zélande ? Mais depuis 1903, donc plus de 800 matchs, c'est 77% de victoire. Pourquoi ils éteignent tout le monde ? Oui, c'est un pays de rugby, mais il y en a d'autres des pays de rugby. il y a l'Irlande, l'Australie, l'Afrique du Sud les... les cosses peut-être, je sais pas. Pourquoi ils éteignent tout le monde ? En fait, ils ont plein de valeurs, de principes, de rituels, et il y a des choses hyper intéressantes à en tirer. Déjà, le slogan des All Blacks, c'est humilité, excellence, respect. Ils ont un premier mantra qui s'appelle Champions do Extra. Ça vient de Barat Thorn, légende des All Blacks. Et en fait le principe c'est qu'un vrai champion, il va aller chercher toutes les petites améliorations, tous les petits gains marginaux, les petits 1% dans tous les aspects. Il va faire l'extra job qu'on lui demande pas justement, mais qui va faire la différence. Que ça va être dans la préparation, dans la technique, dans le mental, dans la récupération. Plein de micro améliorations pour qu'après ça devienne significatif. Ensuite, ils ont le sweep the shades. A la fin de tous les matchs, les All Blacks, ils balayent et ils nettoient le vestiaire. Sauf que, bon déjà c'est super, ça serait bien que ça soit adopté dans tous les clubs, c'est trop bien, mais normalement ça, on a plus tendance à croire que ça va être les nouveaux qui vont le faire, les rookies, tu vois. Là, c'est pas eux qui le font. Ceux qui balayent le vestiaire à la fin du match, c'est les stars de l'équipe, les plus gros stars. l'idée c'est de dire pas de diva dans l'équipe pas d'ego t'as beau être la légende de l'équipe, la légende du rugby, tu prends le balai, et mon gars, tu balayes comme tout le monde, parce que personne ne passe avant le collectif. Ils travaillent aussi beaucoup sur la notion de blue head, garder la tête bleue. Contrairement à la tête rouge, quand t'es rouge, c'est quand t'es énervé, quand t'es stressé, quand t'es débordé, en fait. Le blue head, c'est un état mental optimal, où tu es calme, tu es focus, tes décisions, elles sont claires. Ils ont aussi la Oudaloop. Un système d'optimisation de décision sous pression. Donc il travaille énormément sur ça. Quand tu es sous pression, tu dois prendre les bonnes décisions. Donc tu dois garder la tête claire. Et d'un autre chose, c'est des entraînements vraiment intenses avec la même intensité qu'en match. Tout le temps, tout le temps, tout le temps. Humilité, excellence, respect. C'est beau. Bravo les All Blacks. Mais on n'oublie pas qu'on vous a tapé. C'était quand ? Je ne sais plus. Mais on les a tapés. Dernier sujet, les amis. Avant dernier sujet, pardon. Cinq habitudes pour conserver le maximum d'énergie. C'est un sujet qui me... En fait, tout le sujet de bien-être avec un mélange de productivité et de bien-être santé physiologique, c'est un truc qui me passionne un peu. Du coup, j'ai regardé énormément de choses, j'ai testé énormément de choses, plein d'habitudes, je les ai faites, les douches froides le matin, la méditation, le journaling à 5h du mat, spoiler, ça marche pas du tout. Mais j'ai plusieurs habitudes que j'ai conservées au fil du temps et qui me permettent d'être assez énergétique dans toutes mes journées et que je sens que si je le fais pas, ça a un vrai impact. Donc je vais vous dire un peu les habitudes qui ont vraiment eu un impact et qui sont pas de ce côté. Première chose, le matin, c'est tout con, mais pas de téléphone. Genre, les deux premières heures, le téléphone, il est éteint. et tu ne touches pas ton téléphone. C'est classique, mais le fléau de se réveiller et d'être sur son téléphone est catastrophique. Parce que, et ça c'est réel, la première heure ou la première demi-heure du matin détermine, j'ai pas la raison physiologique, mais détermine vraiment l'état d'esprit dans lequel tu vas être pour travailler, et ta disponibilité. Le matin, ton cerveau, il a besoin de s'échauffer, il a besoin d'être chill. Si jamais tu le bombards d'informations, parce que je vous rappelle que la simple utilisation du téléphone bombarde notre cerveau d'informations, beaucoup trop haute par rapport à ce qu'on est capable d'endurer. C'est pas bon. Donc pas de téléphone le matin. Ensuite, la respiration. Alors, je suis un mec sur YouTube qui s'appelle Jay Shetty, qui fait des podcasts très stylés. Jay Shetty, J-A-Y, espace C-H-E-T-Y, qui fait des podcasts qui sont très cools. Et lui, il est moine. Enfin, il a fait une formation de moine. C'est assez fou comme phrase. Et il arrive le premier jour à l'école de moine, du coup. et il voit un cours là-bas où t'as un moine qui explique à ses élèves des trucs un peu chelous, genre ils sont en train de s'en parler, de bouger un peu, et bon, il est un peu intrigué. À la fin du cours, il va voir ce moine, il lui dit « mais tu leur apprends quoi ? » Et le moine, il a dit « je leur apprends à respirer » . Parce que la respiration, ta respiration change quand tu es stressé, ta respiration change quand tu es dissipé. Quand tu es anxieux, quand tu es heureux, quand tu es dans un bon état cérébral, ta respiration change à chaque fois. Et donc, maîtriser sa respiration, un peu par rétro-ingénierie, fait que tu peux la diriger vers les états que tu aimerais. Et donc, prendre des respirations régulières avant des périodes de travail, dans les périodes où on se sent un peu fatigué, dans les périodes de pause, tu vois, prendre... Juste trois grandes respirations, mais vraiment très grandes, tu vois. A un impact énorme sur notre physiologie et notre bien-être énergétique. S'exposer à la lumière du jour dès le matin. Ça vraiment, c'est hyper impactant. Ça devient de plus en plus démocratisé. C'est Andrew Huberman qui est un neurobiologiste, je crois. qui fait des podcasts aux Etats-Unis qui parlait de s'exposer à la lumière du jour dès le début, ça a des effets sur notre régulation hormonale, parce que de manière ancestrale, l'humain suit le cycle du soleil donc quand tu es réveillé, avant tu étais réveillé par la lumière du jour et tu étais endormi quand il faisait nuit c'est pour ça qu'il faut aussi ne pas avoir trop de lumière le soir pour s'endormir pour s'endormir pardon, pour stimuler la production de mélatonine, et à l'inverse, le matin, s'exposer le plus tôt possible à la lumière du jour. Le mieux c'est d'aller dehors évidemment, mais ça peut être aussi juste en étant à côté de la fenêtre, en étant là où il y a du soleil, mais s'exposer 2-3 minutes le plus tôt possible à la lumière du jour. Plus gros cheat code que j'ai trouvé ces dernières années. Marcher en nature, depuis que j'ai un chien, à part le fait qu'il me détruise mon canapé je marche beaucoup plus en nature et du coup j'ai regardé un petit peu quel était l'impact, il est énorme marcher en nature, je vais pas vous faire la justification physiologique parce que j'ai pas les compétences et en plus c'est chiant, mais marcher en nature est peut-être l'un des meilleurs investissements de temps, les meilleurs 30 minutes qu'on puisse investir dans soi-même et dans sa santé dans une journée encore plus si c'est dans la forêt, dans des endroits comme ça, il y a un effet qui se passe sur le corps où ça te permet de reset certains niveaux, ça te permet de te remettre à un niveau basal qui est trop bien. Pas de café l'après-midi. Celle-là, elle est marrante parce qu'en fait, c'était cette année, je me disais, mais putain, je n'arrive pas à dormir le soir. Alors je sais, le marché crypto, c'est stressant, je sais, c'est la mort, mais il y a une autre raison. Des fois, le soir, je me sentais trop, trop, trop, voilà. Et du coup, j'ai réfléchi, je me suis dit, putain, mais c'est quoi ? J'ai commencé à prendre de la mélatonine, ça marchait pas, j'ai commencé à faire de la respiration, ça marchait pas trop et tout. Et après, à un moment, je suis tombé sur une vidéo qui expliquait que, en fait, la caféine pouvait avoir une demi-vie dans le corps qui va entre 5h et 10h en fonction des gens. Et moi, j'avais toujours appris, le café, ça reste 4h dans le corps, tu vois. Donc en fait, je prenais des cafés jusqu'à 15h, à peu près, et après j'arrêtais. Sauf que je pense faire partie du coup des gens chez qui la caféine reste plus longtemps, et si t'as une demi-vie qui est de 10 heures, entre... Si tu prends par exemple un café à 14h, à minuit, tu as encore une dose significative de caféine dans le corps qui te bloque ton sommeil. Et maintenant, je me suis dit, je vais arrêter le café après-midi. Zéro. Et la différence est folle, les mecs. La différence est folle. C'est tout con, mais testé. Vraiment. Libérer l'espace de ton cerveau, on en a parlé. Quand il y a des moments de calme, ne pas aller checker ses mails tout le temps, juste tranquille. Vraiment, essayez de voir ça comme... Un niveau d'énergie que tu dois conserver tout au long de la semaine. Et chaque petite tâche te prend quelques points d'énergie. Conservons le plus d'énergie. Économisons notre énergie comme on économiserait de l'argent. Prendre des compléments. Alors, compléments alimentaires. Il y a du bon, il y a du moins bon. Il y a un peu de tout et n'importe quoi. Ce que je recommande, c'est de faire une prise de sang et de regarder si on n'a pas des carences. Et de prendre des compléments en fonction, avec l'appui, si possible d'un médecin. Mais prendre des compléments peut avoir un impact absolument énorme. Personnellement, je prends fer, zinc, magnésium marin, oméga 3. Et je pense qu'il y a des optimisations à faire. Mais je vois les différences dans les périodes où je suis en cure de compléments et les périodes où je ne suis pas. Et faire des choses qu'on aime, ça paraît con. Mais on l'a vu tout à l'heure, pour être plus productif, il faut être heureux. Donc, travaillons sur le fait d'être heureux. Et du coup, comme on est heureux, en faisant des choses qu'on aime. C'est con, mais... c'est efficace. Voilà les 5, il y en a plus que 5, 1, 2, 3, 4, 5, il y en a une dizaine d'habitude pour conserver le maximum d'énergie les amis, si vous en avez d'autres n'hésitez pas à les mettre dans les commentaires. Podcast un peu plus orienté bien-être, chill, parce que c'est important, parce qu'on n'est pas juste là pour les cryptos, il y a bien d'autres choses à faire dans la vie. Donc voilà, j'espère que ça vous a plu, n'hésitez pas si vous avez des commentaires, c'est toujours un plaisir de passer du temps sur Investia. N'oubliez pas de vous abonner si vous êtes sur Spotify, mettez un 5 étoiles. Et voilà, on se retrouve la semaine prochaine. Prenez soin de vous, reposez-vous bien.

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Transcription

  • Speaker #0

    Ok, les amis, bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans cet épisode d'Investia du dimanche 16 novembre, un petit peu à la bourre cette semaine. J'espère que vous allez bien, je suis dans des conditions moyennes pour faire ce podcast, je suis un peu enrhumé, un peu malade, je viens d'aller promener le chien, sauf que... Ah bon, on le voit, on le voit à ma casquette trempée, attendez. Je vais faire un retournement de casquette. Hop là, ça sera un épisode à l'envers. Oui, balade sous la pluie, chien, égal balade obligatoire, mois de novembre, mois de merde, mois de merde, le mois de novembre, on peut le dire quand même. Il ne fait pas beau, tout le monde est un peu carencé parce que ce n'est pas encore la période où il y a de la neige, donc tu ne vas pas trop dehors vu qu'il pleut. Mais en même temps, bah oui, vas-y le chien, essuie-toi sur mon canapé. Mais en même temps, on a épuisé les réserves de vitamines D, de tout ce qu'on a acquis pendant l'été, le bronzage aussi au passage. Pas de vacances, pas de Noël, mois compliqués. Mais on n'est pas là pour se plaindre d'un mois ou un autre, ça dépend de ce qu'on fait dans sa vie. Et on peut toujours trouver des façons. Mais l'année dernière, en fait, c'était un peu traite l'année dernière parce qu'on avait le marché qui montait. Vous vous souvenez l'année dernière ? Il y avait Trump le 5 novembre et tout, et du coup ça avait fait un... Un méga pump, on était tous contents. Là, le marché, il est aussi dégueulasse que le temps dans le nord de la France actuellement. Voilà, c'est tout ce qu'on peut dire. Donc, on va faire un petit point là-dessus, évidemment. Mais on ne va pas trop en parler dans ce podcast. L'idée du podcast, c'est que ce soit quelque chose de positif, que ce soit quelque chose sur lequel on avance ensemble. Donc, si on a des nouvelles pas forcément agréables, bon, on les traitera dans les vidéos, le podcast n'est pas un podcast crypto. J'insiste aussi sur ça, c'est un podcast de... plein de sujets différents, dont la crypto, mais si vous cherchez un podcast un peu plus deep sur la crypto, n'allez pas ici, n'allez pas ici, c'est pas forcément ce que vous allez trouver, il y a déjà pas mal de sujets, pas mal de vidéos dessus. Bon les amis, j'ai 1, 2, 3, 4, 5, 6 sujets, on va y aller et on va discuter un petit peu pendant une trentaine, quarantaine de minutes. Bon on va quand même commencer par le marché. Bon le marché est pourri parce qu'il n'y a pas de liquidité. Il n'y a pas de liquidité en ce moment. En fait, Bitcoin suit la liquidité énormément plus que les marchés actions etc. Et en ce moment, on est dans une sécheresse de liquidité absolument énorme. Les banques ont accès d'habitude à de la liquidité via le marché repo qui sont en gros un marché sur lequel les banques et les institutions viennent emprunter du cash. en redonnant des collatéraux, donc des bons du trésor, et ensuite, elles rendent du cash, par exemple, le lendemain, ou quelques jours après, c'est des prêts ultra courts. Sauf qu'en ce moment, le marché ripo est extrêmement asséché. Il n'y a pas beaucoup de liquidités disponibles. Donc, ça crée un peu un système qui est grippé. En plus, le gouvernement américain a voulu reconstituer ce qu'ils appellent le TGA, c'est-à-dire le compte en banque, en gros, du gouvernement américain à la Fed. Donc ils ont voulu prendre du cash qu'il y avait dans l'économie, le mettre dans leur compte pour faire des économies et un petit peu stacker de l'argent, sauf que ça représente quand même je crois que c'est 500 milliards de dollars qui ont été retirés depuis le mois de juillet, donc forcément ça se répercute sur Bitcoin, il y a eu le shutdown où du coup ce TGA est inutilisable, donc il y a plein d'éléments qui font qu'en ce moment on est dans une crise de liquidité, pas de liquidité, pas de crypto. C'est aussi simple que ça. On peut prendre plein d'arguments. Est-ce qu'il y a de la pression ? Est-ce qu'il y a de la demande ? Est-ce que c'est le cycle de 4 ans ? Est-ce que le cycle est fini ? En vrai, personne n'en sait rien. Ce qu'on sait, c'est qu'en ce moment, il n'y a pas de liquidité. Et s'il n'y a pas de liquidité, il n'y a pas de crypto. Donc, on est un peu dans cette situation-là. Est-ce que ça veut dire que je passe bearish ? Non. je suis pas très optimiste pour le mois de novembre très honnêtement mais on a des potentiels activations de liquidités qui vont arriver mais effectivement ça n'arrivera pas tout de suite donc on verra comment les choses évolueront et après on peut faire toutes les prédictions qu'on veut la réalité c'est qu'on est obligé juste d'attendre et de voir comment les choses évoluent. Mais attention attention au mois de novembre, là c'est le moment du podcast un peu moins fun en gros on est le 16 novembre quand je tourne et je publie ce podcast, normalement le 17 novembre et la fin du mois de novembre sont des jours assez assez problématique on va dire pour les marchés monétaires américains parce que ce sont des jours de règlements massifs dans le marché des repos. Il y a beaucoup de transactions repos qui arrivent à échéance le même jour. Les banques et les institutions doivent rembourser en cash ce qu'elles ont emprunté. Le truc c'est que si la liquidité dispo est faible, ce qui est le cas aujourd'hui, ça peut bloquer tout le marché. C'est littéralement comme si les habitants d'une ville devaient retirer leur argent de la banque le même matin. C'est un peu... Est-ce qu'il va y avoir assez de liquidités disponibles ? C'est ça la question. On en a parlé du marché repo, c'est le marché des prêts à ultra court terme. Le truc, c'est que c'est des moments un peu dangereux en vrai, parce que le repo dépend totalement de la liquidité disponible dans le système bancaire. En ce moment, le TGA a absorbé 500 milliards. on est encore en QT jusqu'au mois de décembre les spreads de repo sont tendus les fail to deliver c'est à dire c'est quoi le mot en français les gens qui n'arrivent pas à rembourser en gros ça va me revenir augmentent donc il y a moins de cash disponible pour rouler toutes les transactions repo et ce 17 novembre est un jour où il y a énormément de liquidités qui doivent être remboursées donc compliqué Aucune banque n'a vraiment beaucoup de cash, donc il est possible que les taux d'emprunt explosent, que certaines opérations échouent, que les collatéraux ne reviennent pas, que le marché obligataire se grippe, et que les banques, pour avoir du cash, doivent potentiellement vendre des actifs, ce qui pourrait engendrer un sell-off. C'est exactement comme septembre 2019, quand le marché repo est passé par exemple de 2% à 10% en une nuit. Donc on est un peu dans ce point de rupture. Est-ce que ça veut dire que 17,9% égale crash ? Pas forcément. Si tu peux prévoir un crash, c'est que souvent, ce n'en est pas un. Mais cette fin novembre est très problématique pour les cryptos parce qu'on n'est pas à l'abri d'un problème dans les échéances crypto. Mais, et j'insiste sur le mais, la fête s'est réunie récemment. Et bon, il y a ce qu'ils disent devant le rideau, il y a ce qu'ils disent derrière le rideau. Derrière le rideau, ils savent qu'il y a un énorme problème de liquidité. Parce que peut-être qu'ils ont mal joué le coup, peu importe, je ne suis pas assez bien placé pour vous dire si la Fed a bien ou pas bien joué le coup. La réalité, c'est qu'ils savent qu'il s'est passé quelque chose comme ça et que vendredi dernier, ils ont eu une réunion, entre guillemets, secrète pour discuter de tout ça et pour voir comment ils allaient réussir à rajouter un peu de graisse dans ce marché pour pas qu'il se grippe. Donc, on va voir comment les choses évoluent. Mais si on est dans une situation un peu comme 2019, septembre 2019, on avait justement un gros sell-off, donc quand même un crash du marché. La Fed s'était rendu compte qu'il y avait des gros problèmes de liquidité, donc ils avaient recommencé leur QE très rapidement, ce qui, je pense, pourrait largement arriver dans quelques temps. Mais cette situation où on est en faible liquidité, on a besoin de beaucoup de cash et il y a des échéances ripo qui arrivent, peuvent présager un possible accident. Donc, attention à cette fin du mois de novembre. On est un peu dans la période d'entre-deux. On a des choses qui arrivent, on a des stimulus qui arrivent, sincèrement. mais là, ouais, là il faut réussir quand même à être solide et voir comment les choses évoluent, j'insiste sur le fait que c'est un événement mais ça veut pas dire que ça va engendrer forcément un crash de marché, d'accord je suis pas là à alerter tout le monde on est pas dans The Big Short, simplement je pense qu'il faut savoir s'ajuster dans ces situations parce que je suis pas spécialement bully sur le mois de novembre parce qu'aucun de mes indicateurs ne me montre ce qui peut se passer Quoi que ce soit, parce qu'on n'a pas de liquidité, parce que ça prend du temps. Par contre, sur la suite du marché, je pense qu'on aura des stimules de liquidité et je n'enterre pas le marché crypto. Le truc, c'est que... En vrai, le problème, c'est que tout le monde essaie d'avoir raison sur ce marché. Moi aussi, honnêtement. Mais ça ne sert à rien. Il faut juste regarder comment les choses évoluent et essayer de faire de l'argent avec les informations qu'on a. Parfois, et ça, c'est assez dur à accepter, parfois, tu ne peux pas... pas faire d'argent dans une certaine période. Si tu regardes des fonds d'investissement, des mecs très solides, il y a des années, ils ne font pas d'argent, parce que les conditions ne sont pas bonnes. Est-ce que c'est une année comme ça ? Non, parce que Bitcoin a bien monté, Solana a bien monté, il y avait des façons. Mais sur une stratégie de buy and hold, par exemple, bah ouais, parfois, c'est pas exactement ce qu'on attend, et les choses sont différentes. Et on en reparlera, mais peut-être qu'il y a aussi d'autres moyens de... Peut-être qu'en fait... La crypto a un peu changé, que maintenant avoir une bonne stratégie crypto, c'est avoir un peu de buy and hold, donc de tokens qu'on achète et qu'on vendra à certains niveaux, d'avoir un petit peu par exemple de stratégie DeFi et d'avoir un petit peu de stratégie de swing où on va faire quelques mouvements, mais pas que l'un ou que l'autre. Donc à voir, on en reparlera dans une prochaine situation. J'ai le nez bouché les mecs, c'est terrible. Bon, ça c'était la partie sur le marché, la partie moins marrante, on va voir comment les choses évoluent. ajustez-vous si vous avez des informations ça ne veut pas dire que j'annonce un crash de marché attention, ça veut dire que j'annonce des potentiels risques pour cette fin du mois de novembre maintenant on va switch complètement et on va repartir un peu sur des éléments de productivité je voulais J'ai rajouté un petit format dans ce podcast, qui est un format histoire. Pour ne pas qu'on ne tourne qu'autour des notions de productivité, je me suis dit que ça pouvait être pas mal de regarder certaines histoires, vous allez comprendre, sur certains sujets, et utiliser ça pour en tirer des leçons par rapport au sujet et à ce qu'on traite sur notre podcast. Vous allez voir, vous allez comprendre, juste dites-moi si ce format vous plaît. La première histoire, c'est le modèle Patagonia. Si vous faites un peu de montagne, un peu de ski, un peu de rando, vous connaissez la marque Patagonia. Mais peut-être que vous ne connaissez pas l'histoire qu'il y a derrière ça. Yvon Chouinard, c'est un franco-canadien qui faisait pas mal d'escalades dans les années 1950-1960. Je ne sais pas s'il est connu au Canada ou au Québec. S'il y a des gens qui écoutent le podcast qui viennent du Québec, dites-moi. Yvon, dans les années 1950-1960, lui, ce qu'il veut, c'est juste faire de l'escalade au Yosemite, les grandes... Les grandes vallées, les grandes voies d'escalade, c'est la mentalité un peu anti-système, etc. Il vit dans sa voiture, il est contre le capitalisme, contre le système. Lui, ce qu'il veut juste, c'est prendre sa voiture, dormir dedans, aller grimper, kiffer, la belle vie, quoi, finalement. Sauf que, quand même, la voiture, il faut payer l'essence, il faut quand même se nourrir. Donc, pour réparer son matos, déjà, d'escalade, et pour, pourquoi pas, financer ses voyages, ils vont, ils commencent à fabriquer des pitons d'escalade. Et ils commencent à les vendre. Il fait tout lui-même. Et tout l'argent qu'il gagne, c'est pour aller grimper. Il fait ses pitons, il répare son stuff, et il les vend si jamais il y a des gens qui en ont besoin, et il utilise ça pour aller faire ses trips. Sauf que, il se passe un an, deux ans, trois ans, et sans trop s'en rendre compte, Yvon devient le plus gros fournisseur de matériel technique pour les grimpeurs américains. Donc ça lui représente quand même un chiffre d'affaires qui est sympa. Malgré lui. Un jour, il se passe un... Un élément très problématique, je ne sais pas si c'est à l'issue d'une conversation ou d'une étude, je ne sais pas, mais il se rend compte de quelque chose de dramatique pour lui. Les pitons qu'il crée abîment les falaises d'escalade. Donc lui qui est profondément anti-système, qui adore la nature, qui n'a qu'une envie, c'est de grimper, se rend compte que tout ce qu'il est en train de vendre abîme les falaises. Mais c'est 80% de son chiffre d'affaires. Donc on fait quoi ? On continue ou pas ? C'est là que vous allez apprendre. à connaître le bonhomme, bien sûr que non, on continue pas, on arrête complètement les pitons, c'est mort, on n'en vend plus aucun, plus aucun piton, on retire tout, je n'en vends plus, ça me fait 80% de mes revenus, tant pis, on trouvera une autre solution, il est hors de question que je vende des trucs qui abîment la nature et les falaises, c'est impossible pour moi. Donc il arrête les pitons, et il se dit, bon bah oui les pitons, et donc maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? Bah vas-y, viens. On peut essayer de faire des vêtements de montagne durable avec des produits de qualité. Et on va appeler ça... Ok, c'est quoi ma montagne préférée ? Ma chaîne de montagne, Patagonia. Alors on va appeler ça Patagonia. Et Patagonia devient Patagonia. Je pense que vous le connaissez. Si je vous montre le logo, vous le connaissez. Tout le monde connaît Patagonia. Il y a deux grosses marques de montagne, c'est The North Face et Patagonia, globalement. Ça devient énorme. Et Yvon... Il a toujours refusé de prendre aucune décision capitaliste ou uniquement basée sur le business. Et ça a créé un peu cette image de marque. On n'est pas là pour vous vendre des stuffs de montagne et abîmer la montagne en vous en croire un peu une sorte de greenwashing. Non, non. Si ça abîme vraiment la montagne, on arrête de faire ça. Si c'est mauvais pour la planète, on arrête de faire ça. Les gens, ils ont kiffé. Donc, ça a explosé. Mais même là, c'est pas grave. Yvon, il a commencé à donner, à la base, c'était 1% de ce chiffre d'affaires. de son chiffre d'affaires à des ONG en 1984. Il a aussi écrit un livre, que je vous recommande forcément, qu'il a sorti je crois en 2005 qui s'appelle Let My People Surfing. Laissez mes gars surfer. Parce qu'Yvon, même si son entreprise devenait énorme, même si ça faisait des millions de chiffres d'affaires, quand il faisait beau, il allait dans ses bureaux et il disait à ses employés, les mecs, allez surfer, allez grimper, allez-y. C'est pour ça que ça s'appelle Let My People Surfing. Yvon, il a toujours dit qualité supérieur à quantité. Il a fait une pub qui s'appelle N'achetez pas cette veste. Il y a une pub Patagonia, il y a une veste Patagonia, pardon, avec écrit cette veste, s'il vous plaît, ne l'achetez pas. Il l'a fait en 2011. L'objectif, c'est de favoriser la réparation, la revente de vêtements. Ils ont lancé un programme avec plus de 120 000 réparations par an. En 2021, Patagonia vaut un milliard. Il n'y a jamais eu aucune entrée en bourse, aucun investisseur externe. Et en 2022, Yvon Chouinard, milliardaire du coup, tenez-vous bien. donne 100% de son entreprise, 100% de Patagonia, 3 milliards, à une ONG pour le climat. Yvon, il a dit une phrase que je trouve exceptionnelle, qui est « je ne crois pas à la croissance infinie sur une planète finie » . Et je trouve ça beau comme méthode, surtout à notre époque, où tout va vite, tout est basé sur la production, l'argent rapide, la consommation qu'on jette après, faire de la croissance à tout prix. Si tu n'as pas fait de croissance, tu es... tu les as en décroissance, ton business ne marche pas, ça ira pas. On peut lancer de belles choses, on peut faire tourner son business, on peut ne pas toujours vouloir la croissance à tout prix, on peut avoir des valeurs dans son business qui ne passent pas au-dessus de tout. Et c'est hyper inspirant. J'essaye aussi de l'utiliser dans ma façon de créer des choses et d'évoluer. Peut-être que l'une des meilleures façons de trouver du sens à ce qu'on fait, c'est de plutôt réfléchir à ce qui aide vraiment les gens, plutôt que ce qui rapporte le plus d'argent. Et ça fait du bien. Surtout en ce moment, où je trouve que c'est beaucoup centré sur ça, on les voit, les émissions d'entrepreneurs, les top sharks, qui veulent être mon associé, avec des investisseurs qui vont pervertir, des mecs qui développent des petits projets sympas, qui veulent juste... un peu de sous pour les développer. Oui, forcément, il y a une réalité économique, on n'est pas dans le monde des bisounours, mais on peut continuer de faire passer ses valeurs dans son business tout en faisant du business et en gagnant de l'argent. Parfois, c'est même la meilleure façon de faire. Patagonia, c'est magnifique. Je ne sais pas s'il y a des histoires sombres ou pas, ça se trouve. Je viens d'avoir un commentaire d'un mec qui dit que ce mec est un truand. Je ne sais pas, en vrai. Je ne sais pas, mais... de ce que j'ai vu, en tout cas je trouve le modèle magnifique, c'est quelqu'un qui voulait rendre service et faire des vêtements durables, les gens ont accroché au modèle, il a jamais changé de bord, ça a toujours été on n'abîme pas la montagne, on n'abîme pas la planète, on n'est pas là pour faire du capitalisme, on est là pour recycler, n'achetez pas ma veste, faites, ou bien sûr que c'est une pub, bien sûr que c'est marketing, il y a toujours cet équilibre là, mais il y avait des valeurs, et il y a des valeurs, et c'est peut-être pour ça que... Le truc marche autant. Dites-moi si ça vous intéresse, ce format. Putain, j'ai le nez méga bouché, les mecs. Je vais aller me moucher. Petite seconde. Ok. On est bon. On est bon. Mon décor. Putain. Ah bah, merci pour le décor. C'est vraiment nécessaire de faire ça. Bon, les amis, on continue. On continue. Dites-moi si le format Histoire vous plaît. Je trouve ça assez stylé. Ça évite de tourner un peu rond. Ah bah, super. Tu me détruis mon décor et en plus tu t'en vas terrible, terrible, pour ceux qui sont sur Spotify le chien vient de me détruire mon canap et de se casser alors, les distractions vous êtes en train de travailler là, vous êtes focus peu importe que ce soit pour le taf, pour écrire un truc pour coder, peu importe, pour faire des recherches là vous êtes vraiment dans le truc là vous êtes bien concentré et il y a votre téléphone posé, il est même pas là mon téléphone je sais pas où il est, posé juste à côté de vous ok, vous êtes en train de taffer vous êtes à fond, et là, vous recevez une notif Votre téléphone vibre, oui, il s'allume, et c'est un message d'un pote qui vous demande ce que vous faites ce soir. Donc vous jetez un petit coup d'œil comme ça, vous voyez le message, salut, tu fais quoi ce soir, hop, et vous dites je réponds pas, j'ai jeté un motel, et je continue. Est-ce que vous savez juste le fait de regarder la notif, de ne pas répondre et d'éteindre votre téléphone, est-ce que vous savez combien de temps ça vous prend pour revenir au même état de focus que juste avant la notif ? Est-ce que vous savez ? 5 minutes, 2 minutes, ça met entre 18 et 30 minutes. Juste pour revenir au même niveau qu'avant. En moyenne, 33% des employés perdent jusqu'à 2 heures de leur temps juste à cause des distractions. 90% des gens sont interrompus plusieurs fois par jour. C'est terrifiant. Ça veut dire que notre cerveau est jamais dans un état de concentration optimal, ou alors très très rarement. C'est un peu comme si genre, tu fais du sport, du tennis, tu es en train de jouer, et il y a quelqu'un qui appuie sur un bouton sur ton corps, et pendant les 25 prochaines minutes, t'es 30% moins fort, jusqu'à redevenir à ton niveau. C'est exactement ça. On est dans un monde où il n'a jamais été aussi important de se couper des distractions, et de gérer proprement sa relation avec la technologie. Je suis loin d'être un modèle là-dessus. Attention, je me perds encore à regarder les commentaires, à aller sur Twitter, à aller sur YouTube, je suis pas. un moine détaché de toute tentation humaine. Attention. Mais je vais vous donner deux, trois petits tips que j'ai utilisés qui marchent pour moi, pour tout cela. Première chose, couper les applications quand je n'utilise pas le truc. Par exemple, pour aller sur X, je dois me connecter à chaque fois avec mon Google Authenticator, etc. Parce qu'à la fin de chaque utilisation, à la fin que chaque fois je me déconnecte et ça m'empêche de juste être en train de taffer et là juste appuyer sur T parce que la facilité d'accès est énorme tu as appuyé sur T, tu es sur Twitter et boum tu es plongé dans le toboggan, tu as le toboggan hyper accessible alors que si pour aller dans le toboggan tu dois ramper tu dois ramper, ramper et c'est galère, à savoir j'appuie sur X je suis sur la page d'accueil de X, je dois aller chercher mon téléphone, faire authenticateur je vais avoir un moment de réflexion où je vais me dire ouais non c'est bon allez, et je vous jure à quel point c'est puissant pareil avec le téléphone J'utilise mon téléphone, juste je l'éteins à chaque fois. Les iPhones, ça met 10 secondes pour s'allumer. Mais je l'éteins à chaque fois. Et du coup, quand je vais reprendre mon téléphone pour une raison inexistante sans raison, comme on fait tous, je vais appuyer sur le truc, je fais « Ah putain, c'est vrai qu'il est éteint » . Et donc là, encore une fois, je me crée un choix. Est-ce que je le rallume pour faire ça ? Et du coup, je vais me demander qu'est-ce que je voulais faire. ah mais en fait je voulais rien faire, hop je le repose ou est-ce que, bah je le repose Et tous ces petits trucs de se mettre une toute petite barrière pour utiliser ce qu'on veut, c'est extrêmement puissant. En fait, les multinationales mettent des milliards pour capter notre attention. Donc on doit au moins ne pas les laisser nous faire descendre dans le toboggan sans avoir le choix. C'est comme si t'étais poussé dedans. Parce que quand t'allumes TikTok, j'ai pas TikTok, mais je sais ce qui se passe quand t'allumes TikTok, j'ai pas 90 ans. T'allumes TikTok, c'est pas genre comme YouTube où tu choisis ta vidéo, tu es instantanément dans le toboggan. Pourquoi c'est l'appli la plus utilisée du monde et pourquoi c'est le plus grand fléau ? Pour ça. T'allumes YouTube, tu as l'algorithme qui te référence tes vidéos, qui te donne envie, tu es sur la page d'accueil, tu n'es pas sur une page un peu où tu... T'imagines si t'arrivais sur YouTube et tu devais que chercher, t'avais juste une barre comme Google, ça serait tellement mieux, mais il y aurait tellement moins de monde. Donc essayez un peu de vous donner des barrières là-dessus. donc Deuxième tips, ne pas faire de multitasking. C'est le truc le plus dur pour moi. Désolé pour le franglais encore une fois, de multitâche du coup. En gros, je vais taffer sur un truc, je n'ai pas besoin d'aller voir si j'ai des nouveaux emails ou si quelqu'un a besoin de moi pour faire un truc. Et ça, c'est le truc sur lequel je suis vraiment pourri. C'est que pour une raison obscure qui ressemble à une sorte d'addiction ou d'habitude, je vais être en train de taffer comme ça et boum, je vais aller voir. On a une conversation Telegram avec mes gars. Avec mon équipe, je vais les voir sur Telegram et je vais voir si j'ai un message. Mais sans raison, tu vois. Et ça n'a aucun intérêt. Et surtout, le multitasking, donc le fait d'avoir plusieurs tâches en même temps, réduit la productivité de Tenez-vous bien 40%. 40%. Ensuite, essayez de setup des petits blocs de travail dédiés pour faire du deep work. Donc des périodes de 60 minutes. Tu mets un petit minuteur et hop, 60 minutes. Et tu sais que t'es dans un tunnel, tu vois. T'es dans un tunnel pendant les 60 prochaines minutes. Tu sais quand ça s'arrête aussi. C'est important de savoir quand cette période de travail s'arrête pour pouvoir être concentré du début à la fin. Parce que sinon, t'es concentré du début à un moment que tu décides. Souvent, c'est moins de 60 minutes. Et en plus, tu prends pas de repos, tu prends pas de... Avoir un environnement de travail propre, calme, organisé. Ça, c'est classique, mais c'est prouvé qu'il y a une efficacité énorme. Mettre en place des rituels de récupération. Donc, prendre une marche, prendre trois respirations. regarder dans le vide, genre entre les réunions on a tendance à faire un nouveau truc, toujours vouloir être actif regarder si on a des mails, t'as fini la réunion à 55, t'as 5 minutes et tu regardes si t'as des mails et du coup tu redroppes dans la réunion sans que ton cerveau ait eu le temps de... non, juste regarde dans le vide attends et laissons le cerveau process, et encore une fois c'est des choses qui sont appuyées scientifiquement derrière et s'isoler dans une pièce où personne ne peut nous déranger Ça, c'est les petits tips que j'ai. Un autre truc que je trouve méga intéressant que j'ai vu sur la productivité. Il y a une étude qui a été faite en 2015 sur 700 participants. On a pris 700 mecs, enfin 700 personnes, mecs ou mecs-femmes. On les faisait venir un matin, on les divisait en deux groupes. Le premier groupe, on les accueillait un peu froidement, on les faisait un peu attendre. Allez vous asseoir, vous avez des exercices de maths à faire, c'est pour l'étude. Le deuxième groupe, on les mettait bien. On arrivait à l'heure... Petit croissant, café, bonne humeur, merci d'être là, bon mood tu vois, petite musique, et allez, pareil, exercice de maths. Et on s'est rendu compte d'un truc fascinant, c'est que le deuxième groupe a été bien plus efficace et productif dans les exercices que le premier groupe. Le bonheur rend plus productif et plus créatif. Être dans un bon état d'esprit, être de bonne humeur, être heureux nous rend plus efficaces. Donc comme quoi, la productivité à tout prix et le développement personnel de gourou, où tu te lèves à 5h du mat et après ton bain glacé tu travailles 18h de suite, ça ne marche pas. Parce que notre cerveau est moins productif que s'il était heureux dans le reste de sa vie. Et couper les distractions est sûrement la meilleure chose qu'on puisse faire dans ce monde de fous furieux. Qu'est-ce que j'ai ensuite comme sujet ? Deuxième histoire. Après Patagonia. le modèle de préparation mentale des All Blacks. Vous allez voir, les All Blacks, c'est... Tout le monde connaît les All Blacks, en fait. C'est la plus grande équipe de rugby de l'histoire. C'est la Nouvelle-Zélande. Pourtant, c'est un petit pays. Je crois qu'ils sont quoi, 5 millions en Nouvelle-Zélande ? Mais depuis 1903, donc plus de 800 matchs, c'est 77% de victoire. Pourquoi ils éteignent tout le monde ? Oui, c'est un pays de rugby, mais il y en a d'autres des pays de rugby. il y a l'Irlande, l'Australie, l'Afrique du Sud les... les cosses peut-être, je sais pas. Pourquoi ils éteignent tout le monde ? En fait, ils ont plein de valeurs, de principes, de rituels, et il y a des choses hyper intéressantes à en tirer. Déjà, le slogan des All Blacks, c'est humilité, excellence, respect. Ils ont un premier mantra qui s'appelle Champions do Extra. Ça vient de Barat Thorn, légende des All Blacks. Et en fait le principe c'est qu'un vrai champion, il va aller chercher toutes les petites améliorations, tous les petits gains marginaux, les petits 1% dans tous les aspects. Il va faire l'extra job qu'on lui demande pas justement, mais qui va faire la différence. Que ça va être dans la préparation, dans la technique, dans le mental, dans la récupération. Plein de micro améliorations pour qu'après ça devienne significatif. Ensuite, ils ont le sweep the shades. A la fin de tous les matchs, les All Blacks, ils balayent et ils nettoient le vestiaire. Sauf que, bon déjà c'est super, ça serait bien que ça soit adopté dans tous les clubs, c'est trop bien, mais normalement ça, on a plus tendance à croire que ça va être les nouveaux qui vont le faire, les rookies, tu vois. Là, c'est pas eux qui le font. Ceux qui balayent le vestiaire à la fin du match, c'est les stars de l'équipe, les plus gros stars. l'idée c'est de dire pas de diva dans l'équipe pas d'ego t'as beau être la légende de l'équipe, la légende du rugby, tu prends le balai, et mon gars, tu balayes comme tout le monde, parce que personne ne passe avant le collectif. Ils travaillent aussi beaucoup sur la notion de blue head, garder la tête bleue. Contrairement à la tête rouge, quand t'es rouge, c'est quand t'es énervé, quand t'es stressé, quand t'es débordé, en fait. Le blue head, c'est un état mental optimal, où tu es calme, tu es focus, tes décisions, elles sont claires. Ils ont aussi la Oudaloop. Un système d'optimisation de décision sous pression. Donc il travaille énormément sur ça. Quand tu es sous pression, tu dois prendre les bonnes décisions. Donc tu dois garder la tête claire. Et d'un autre chose, c'est des entraînements vraiment intenses avec la même intensité qu'en match. Tout le temps, tout le temps, tout le temps. Humilité, excellence, respect. C'est beau. Bravo les All Blacks. Mais on n'oublie pas qu'on vous a tapé. C'était quand ? Je ne sais plus. Mais on les a tapés. Dernier sujet, les amis. Avant dernier sujet, pardon. Cinq habitudes pour conserver le maximum d'énergie. C'est un sujet qui me... En fait, tout le sujet de bien-être avec un mélange de productivité et de bien-être santé physiologique, c'est un truc qui me passionne un peu. Du coup, j'ai regardé énormément de choses, j'ai testé énormément de choses, plein d'habitudes, je les ai faites, les douches froides le matin, la méditation, le journaling à 5h du mat, spoiler, ça marche pas du tout. Mais j'ai plusieurs habitudes que j'ai conservées au fil du temps et qui me permettent d'être assez énergétique dans toutes mes journées et que je sens que si je le fais pas, ça a un vrai impact. Donc je vais vous dire un peu les habitudes qui ont vraiment eu un impact et qui sont pas de ce côté. Première chose, le matin, c'est tout con, mais pas de téléphone. Genre, les deux premières heures, le téléphone, il est éteint. et tu ne touches pas ton téléphone. C'est classique, mais le fléau de se réveiller et d'être sur son téléphone est catastrophique. Parce que, et ça c'est réel, la première heure ou la première demi-heure du matin détermine, j'ai pas la raison physiologique, mais détermine vraiment l'état d'esprit dans lequel tu vas être pour travailler, et ta disponibilité. Le matin, ton cerveau, il a besoin de s'échauffer, il a besoin d'être chill. Si jamais tu le bombards d'informations, parce que je vous rappelle que la simple utilisation du téléphone bombarde notre cerveau d'informations, beaucoup trop haute par rapport à ce qu'on est capable d'endurer. C'est pas bon. Donc pas de téléphone le matin. Ensuite, la respiration. Alors, je suis un mec sur YouTube qui s'appelle Jay Shetty, qui fait des podcasts très stylés. Jay Shetty, J-A-Y, espace C-H-E-T-Y, qui fait des podcasts qui sont très cools. Et lui, il est moine. Enfin, il a fait une formation de moine. C'est assez fou comme phrase. Et il arrive le premier jour à l'école de moine, du coup. et il voit un cours là-bas où t'as un moine qui explique à ses élèves des trucs un peu chelous, genre ils sont en train de s'en parler, de bouger un peu, et bon, il est un peu intrigué. À la fin du cours, il va voir ce moine, il lui dit « mais tu leur apprends quoi ? » Et le moine, il a dit « je leur apprends à respirer » . Parce que la respiration, ta respiration change quand tu es stressé, ta respiration change quand tu es dissipé. Quand tu es anxieux, quand tu es heureux, quand tu es dans un bon état cérébral, ta respiration change à chaque fois. Et donc, maîtriser sa respiration, un peu par rétro-ingénierie, fait que tu peux la diriger vers les états que tu aimerais. Et donc, prendre des respirations régulières avant des périodes de travail, dans les périodes où on se sent un peu fatigué, dans les périodes de pause, tu vois, prendre... Juste trois grandes respirations, mais vraiment très grandes, tu vois. A un impact énorme sur notre physiologie et notre bien-être énergétique. S'exposer à la lumière du jour dès le matin. Ça vraiment, c'est hyper impactant. Ça devient de plus en plus démocratisé. C'est Andrew Huberman qui est un neurobiologiste, je crois. qui fait des podcasts aux Etats-Unis qui parlait de s'exposer à la lumière du jour dès le début, ça a des effets sur notre régulation hormonale, parce que de manière ancestrale, l'humain suit le cycle du soleil donc quand tu es réveillé, avant tu étais réveillé par la lumière du jour et tu étais endormi quand il faisait nuit c'est pour ça qu'il faut aussi ne pas avoir trop de lumière le soir pour s'endormir pour s'endormir pardon, pour stimuler la production de mélatonine, et à l'inverse, le matin, s'exposer le plus tôt possible à la lumière du jour. Le mieux c'est d'aller dehors évidemment, mais ça peut être aussi juste en étant à côté de la fenêtre, en étant là où il y a du soleil, mais s'exposer 2-3 minutes le plus tôt possible à la lumière du jour. Plus gros cheat code que j'ai trouvé ces dernières années. Marcher en nature, depuis que j'ai un chien, à part le fait qu'il me détruise mon canapé je marche beaucoup plus en nature et du coup j'ai regardé un petit peu quel était l'impact, il est énorme marcher en nature, je vais pas vous faire la justification physiologique parce que j'ai pas les compétences et en plus c'est chiant, mais marcher en nature est peut-être l'un des meilleurs investissements de temps, les meilleurs 30 minutes qu'on puisse investir dans soi-même et dans sa santé dans une journée encore plus si c'est dans la forêt, dans des endroits comme ça, il y a un effet qui se passe sur le corps où ça te permet de reset certains niveaux, ça te permet de te remettre à un niveau basal qui est trop bien. Pas de café l'après-midi. Celle-là, elle est marrante parce qu'en fait, c'était cette année, je me disais, mais putain, je n'arrive pas à dormir le soir. Alors je sais, le marché crypto, c'est stressant, je sais, c'est la mort, mais il y a une autre raison. Des fois, le soir, je me sentais trop, trop, trop, voilà. Et du coup, j'ai réfléchi, je me suis dit, putain, mais c'est quoi ? J'ai commencé à prendre de la mélatonine, ça marchait pas, j'ai commencé à faire de la respiration, ça marchait pas trop et tout. Et après, à un moment, je suis tombé sur une vidéo qui expliquait que, en fait, la caféine pouvait avoir une demi-vie dans le corps qui va entre 5h et 10h en fonction des gens. Et moi, j'avais toujours appris, le café, ça reste 4h dans le corps, tu vois. Donc en fait, je prenais des cafés jusqu'à 15h, à peu près, et après j'arrêtais. Sauf que je pense faire partie du coup des gens chez qui la caféine reste plus longtemps, et si t'as une demi-vie qui est de 10 heures, entre... Si tu prends par exemple un café à 14h, à minuit, tu as encore une dose significative de caféine dans le corps qui te bloque ton sommeil. Et maintenant, je me suis dit, je vais arrêter le café après-midi. Zéro. Et la différence est folle, les mecs. La différence est folle. C'est tout con, mais testé. Vraiment. Libérer l'espace de ton cerveau, on en a parlé. Quand il y a des moments de calme, ne pas aller checker ses mails tout le temps, juste tranquille. Vraiment, essayez de voir ça comme... Un niveau d'énergie que tu dois conserver tout au long de la semaine. Et chaque petite tâche te prend quelques points d'énergie. Conservons le plus d'énergie. Économisons notre énergie comme on économiserait de l'argent. Prendre des compléments. Alors, compléments alimentaires. Il y a du bon, il y a du moins bon. Il y a un peu de tout et n'importe quoi. Ce que je recommande, c'est de faire une prise de sang et de regarder si on n'a pas des carences. Et de prendre des compléments en fonction, avec l'appui, si possible d'un médecin. Mais prendre des compléments peut avoir un impact absolument énorme. Personnellement, je prends fer, zinc, magnésium marin, oméga 3. Et je pense qu'il y a des optimisations à faire. Mais je vois les différences dans les périodes où je suis en cure de compléments et les périodes où je ne suis pas. Et faire des choses qu'on aime, ça paraît con. Mais on l'a vu tout à l'heure, pour être plus productif, il faut être heureux. Donc, travaillons sur le fait d'être heureux. Et du coup, comme on est heureux, en faisant des choses qu'on aime. C'est con, mais... c'est efficace. Voilà les 5, il y en a plus que 5, 1, 2, 3, 4, 5, il y en a une dizaine d'habitude pour conserver le maximum d'énergie les amis, si vous en avez d'autres n'hésitez pas à les mettre dans les commentaires. Podcast un peu plus orienté bien-être, chill, parce que c'est important, parce qu'on n'est pas juste là pour les cryptos, il y a bien d'autres choses à faire dans la vie. Donc voilà, j'espère que ça vous a plu, n'hésitez pas si vous avez des commentaires, c'est toujours un plaisir de passer du temps sur Investia. N'oubliez pas de vous abonner si vous êtes sur Spotify, mettez un 5 étoiles. Et voilà, on se retrouve la semaine prochaine. Prenez soin de vous, reposez-vous bien.

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Transcription

  • Speaker #0

    Ok, les amis, bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans cet épisode d'Investia du dimanche 16 novembre, un petit peu à la bourre cette semaine. J'espère que vous allez bien, je suis dans des conditions moyennes pour faire ce podcast, je suis un peu enrhumé, un peu malade, je viens d'aller promener le chien, sauf que... Ah bon, on le voit, on le voit à ma casquette trempée, attendez. Je vais faire un retournement de casquette. Hop là, ça sera un épisode à l'envers. Oui, balade sous la pluie, chien, égal balade obligatoire, mois de novembre, mois de merde, mois de merde, le mois de novembre, on peut le dire quand même. Il ne fait pas beau, tout le monde est un peu carencé parce que ce n'est pas encore la période où il y a de la neige, donc tu ne vas pas trop dehors vu qu'il pleut. Mais en même temps, bah oui, vas-y le chien, essuie-toi sur mon canapé. Mais en même temps, on a épuisé les réserves de vitamines D, de tout ce qu'on a acquis pendant l'été, le bronzage aussi au passage. Pas de vacances, pas de Noël, mois compliqués. Mais on n'est pas là pour se plaindre d'un mois ou un autre, ça dépend de ce qu'on fait dans sa vie. Et on peut toujours trouver des façons. Mais l'année dernière, en fait, c'était un peu traite l'année dernière parce qu'on avait le marché qui montait. Vous vous souvenez l'année dernière ? Il y avait Trump le 5 novembre et tout, et du coup ça avait fait un... Un méga pump, on était tous contents. Là, le marché, il est aussi dégueulasse que le temps dans le nord de la France actuellement. Voilà, c'est tout ce qu'on peut dire. Donc, on va faire un petit point là-dessus, évidemment. Mais on ne va pas trop en parler dans ce podcast. L'idée du podcast, c'est que ce soit quelque chose de positif, que ce soit quelque chose sur lequel on avance ensemble. Donc, si on a des nouvelles pas forcément agréables, bon, on les traitera dans les vidéos, le podcast n'est pas un podcast crypto. J'insiste aussi sur ça, c'est un podcast de... plein de sujets différents, dont la crypto, mais si vous cherchez un podcast un peu plus deep sur la crypto, n'allez pas ici, n'allez pas ici, c'est pas forcément ce que vous allez trouver, il y a déjà pas mal de sujets, pas mal de vidéos dessus. Bon les amis, j'ai 1, 2, 3, 4, 5, 6 sujets, on va y aller et on va discuter un petit peu pendant une trentaine, quarantaine de minutes. Bon on va quand même commencer par le marché. Bon le marché est pourri parce qu'il n'y a pas de liquidité. Il n'y a pas de liquidité en ce moment. En fait, Bitcoin suit la liquidité énormément plus que les marchés actions etc. Et en ce moment, on est dans une sécheresse de liquidité absolument énorme. Les banques ont accès d'habitude à de la liquidité via le marché repo qui sont en gros un marché sur lequel les banques et les institutions viennent emprunter du cash. en redonnant des collatéraux, donc des bons du trésor, et ensuite, elles rendent du cash, par exemple, le lendemain, ou quelques jours après, c'est des prêts ultra courts. Sauf qu'en ce moment, le marché ripo est extrêmement asséché. Il n'y a pas beaucoup de liquidités disponibles. Donc, ça crée un peu un système qui est grippé. En plus, le gouvernement américain a voulu reconstituer ce qu'ils appellent le TGA, c'est-à-dire le compte en banque, en gros, du gouvernement américain à la Fed. Donc ils ont voulu prendre du cash qu'il y avait dans l'économie, le mettre dans leur compte pour faire des économies et un petit peu stacker de l'argent, sauf que ça représente quand même je crois que c'est 500 milliards de dollars qui ont été retirés depuis le mois de juillet, donc forcément ça se répercute sur Bitcoin, il y a eu le shutdown où du coup ce TGA est inutilisable, donc il y a plein d'éléments qui font qu'en ce moment on est dans une crise de liquidité, pas de liquidité, pas de crypto. C'est aussi simple que ça. On peut prendre plein d'arguments. Est-ce qu'il y a de la pression ? Est-ce qu'il y a de la demande ? Est-ce que c'est le cycle de 4 ans ? Est-ce que le cycle est fini ? En vrai, personne n'en sait rien. Ce qu'on sait, c'est qu'en ce moment, il n'y a pas de liquidité. Et s'il n'y a pas de liquidité, il n'y a pas de crypto. Donc, on est un peu dans cette situation-là. Est-ce que ça veut dire que je passe bearish ? Non. je suis pas très optimiste pour le mois de novembre très honnêtement mais on a des potentiels activations de liquidités qui vont arriver mais effectivement ça n'arrivera pas tout de suite donc on verra comment les choses évolueront et après on peut faire toutes les prédictions qu'on veut la réalité c'est qu'on est obligé juste d'attendre et de voir comment les choses évoluent. Mais attention attention au mois de novembre, là c'est le moment du podcast un peu moins fun en gros on est le 16 novembre quand je tourne et je publie ce podcast, normalement le 17 novembre et la fin du mois de novembre sont des jours assez assez problématique on va dire pour les marchés monétaires américains parce que ce sont des jours de règlements massifs dans le marché des repos. Il y a beaucoup de transactions repos qui arrivent à échéance le même jour. Les banques et les institutions doivent rembourser en cash ce qu'elles ont emprunté. Le truc c'est que si la liquidité dispo est faible, ce qui est le cas aujourd'hui, ça peut bloquer tout le marché. C'est littéralement comme si les habitants d'une ville devaient retirer leur argent de la banque le même matin. C'est un peu... Est-ce qu'il va y avoir assez de liquidités disponibles ? C'est ça la question. On en a parlé du marché repo, c'est le marché des prêts à ultra court terme. Le truc, c'est que c'est des moments un peu dangereux en vrai, parce que le repo dépend totalement de la liquidité disponible dans le système bancaire. En ce moment, le TGA a absorbé 500 milliards. on est encore en QT jusqu'au mois de décembre les spreads de repo sont tendus les fail to deliver c'est à dire c'est quoi le mot en français les gens qui n'arrivent pas à rembourser en gros ça va me revenir augmentent donc il y a moins de cash disponible pour rouler toutes les transactions repo et ce 17 novembre est un jour où il y a énormément de liquidités qui doivent être remboursées donc compliqué Aucune banque n'a vraiment beaucoup de cash, donc il est possible que les taux d'emprunt explosent, que certaines opérations échouent, que les collatéraux ne reviennent pas, que le marché obligataire se grippe, et que les banques, pour avoir du cash, doivent potentiellement vendre des actifs, ce qui pourrait engendrer un sell-off. C'est exactement comme septembre 2019, quand le marché repo est passé par exemple de 2% à 10% en une nuit. Donc on est un peu dans ce point de rupture. Est-ce que ça veut dire que 17,9% égale crash ? Pas forcément. Si tu peux prévoir un crash, c'est que souvent, ce n'en est pas un. Mais cette fin novembre est très problématique pour les cryptos parce qu'on n'est pas à l'abri d'un problème dans les échéances crypto. Mais, et j'insiste sur le mais, la fête s'est réunie récemment. Et bon, il y a ce qu'ils disent devant le rideau, il y a ce qu'ils disent derrière le rideau. Derrière le rideau, ils savent qu'il y a un énorme problème de liquidité. Parce que peut-être qu'ils ont mal joué le coup, peu importe, je ne suis pas assez bien placé pour vous dire si la Fed a bien ou pas bien joué le coup. La réalité, c'est qu'ils savent qu'il s'est passé quelque chose comme ça et que vendredi dernier, ils ont eu une réunion, entre guillemets, secrète pour discuter de tout ça et pour voir comment ils allaient réussir à rajouter un peu de graisse dans ce marché pour pas qu'il se grippe. Donc, on va voir comment les choses évoluent. Mais si on est dans une situation un peu comme 2019, septembre 2019, on avait justement un gros sell-off, donc quand même un crash du marché. La Fed s'était rendu compte qu'il y avait des gros problèmes de liquidité, donc ils avaient recommencé leur QE très rapidement, ce qui, je pense, pourrait largement arriver dans quelques temps. Mais cette situation où on est en faible liquidité, on a besoin de beaucoup de cash et il y a des échéances ripo qui arrivent, peuvent présager un possible accident. Donc, attention à cette fin du mois de novembre. On est un peu dans la période d'entre-deux. On a des choses qui arrivent, on a des stimulus qui arrivent, sincèrement. mais là, ouais, là il faut réussir quand même à être solide et voir comment les choses évoluent, j'insiste sur le fait que c'est un événement mais ça veut pas dire que ça va engendrer forcément un crash de marché, d'accord je suis pas là à alerter tout le monde on est pas dans The Big Short, simplement je pense qu'il faut savoir s'ajuster dans ces situations parce que je suis pas spécialement bully sur le mois de novembre parce qu'aucun de mes indicateurs ne me montre ce qui peut se passer Quoi que ce soit, parce qu'on n'a pas de liquidité, parce que ça prend du temps. Par contre, sur la suite du marché, je pense qu'on aura des stimules de liquidité et je n'enterre pas le marché crypto. Le truc, c'est que... En vrai, le problème, c'est que tout le monde essaie d'avoir raison sur ce marché. Moi aussi, honnêtement. Mais ça ne sert à rien. Il faut juste regarder comment les choses évoluent et essayer de faire de l'argent avec les informations qu'on a. Parfois, et ça, c'est assez dur à accepter, parfois, tu ne peux pas... pas faire d'argent dans une certaine période. Si tu regardes des fonds d'investissement, des mecs très solides, il y a des années, ils ne font pas d'argent, parce que les conditions ne sont pas bonnes. Est-ce que c'est une année comme ça ? Non, parce que Bitcoin a bien monté, Solana a bien monté, il y avait des façons. Mais sur une stratégie de buy and hold, par exemple, bah ouais, parfois, c'est pas exactement ce qu'on attend, et les choses sont différentes. Et on en reparlera, mais peut-être qu'il y a aussi d'autres moyens de... Peut-être qu'en fait... La crypto a un peu changé, que maintenant avoir une bonne stratégie crypto, c'est avoir un peu de buy and hold, donc de tokens qu'on achète et qu'on vendra à certains niveaux, d'avoir un petit peu par exemple de stratégie DeFi et d'avoir un petit peu de stratégie de swing où on va faire quelques mouvements, mais pas que l'un ou que l'autre. Donc à voir, on en reparlera dans une prochaine situation. J'ai le nez bouché les mecs, c'est terrible. Bon, ça c'était la partie sur le marché, la partie moins marrante, on va voir comment les choses évoluent. ajustez-vous si vous avez des informations ça ne veut pas dire que j'annonce un crash de marché attention, ça veut dire que j'annonce des potentiels risques pour cette fin du mois de novembre maintenant on va switch complètement et on va repartir un peu sur des éléments de productivité je voulais J'ai rajouté un petit format dans ce podcast, qui est un format histoire. Pour ne pas qu'on ne tourne qu'autour des notions de productivité, je me suis dit que ça pouvait être pas mal de regarder certaines histoires, vous allez comprendre, sur certains sujets, et utiliser ça pour en tirer des leçons par rapport au sujet et à ce qu'on traite sur notre podcast. Vous allez voir, vous allez comprendre, juste dites-moi si ce format vous plaît. La première histoire, c'est le modèle Patagonia. Si vous faites un peu de montagne, un peu de ski, un peu de rando, vous connaissez la marque Patagonia. Mais peut-être que vous ne connaissez pas l'histoire qu'il y a derrière ça. Yvon Chouinard, c'est un franco-canadien qui faisait pas mal d'escalades dans les années 1950-1960. Je ne sais pas s'il est connu au Canada ou au Québec. S'il y a des gens qui écoutent le podcast qui viennent du Québec, dites-moi. Yvon, dans les années 1950-1960, lui, ce qu'il veut, c'est juste faire de l'escalade au Yosemite, les grandes... Les grandes vallées, les grandes voies d'escalade, c'est la mentalité un peu anti-système, etc. Il vit dans sa voiture, il est contre le capitalisme, contre le système. Lui, ce qu'il veut juste, c'est prendre sa voiture, dormir dedans, aller grimper, kiffer, la belle vie, quoi, finalement. Sauf que, quand même, la voiture, il faut payer l'essence, il faut quand même se nourrir. Donc, pour réparer son matos, déjà, d'escalade, et pour, pourquoi pas, financer ses voyages, ils vont, ils commencent à fabriquer des pitons d'escalade. Et ils commencent à les vendre. Il fait tout lui-même. Et tout l'argent qu'il gagne, c'est pour aller grimper. Il fait ses pitons, il répare son stuff, et il les vend si jamais il y a des gens qui en ont besoin, et il utilise ça pour aller faire ses trips. Sauf que, il se passe un an, deux ans, trois ans, et sans trop s'en rendre compte, Yvon devient le plus gros fournisseur de matériel technique pour les grimpeurs américains. Donc ça lui représente quand même un chiffre d'affaires qui est sympa. Malgré lui. Un jour, il se passe un... Un élément très problématique, je ne sais pas si c'est à l'issue d'une conversation ou d'une étude, je ne sais pas, mais il se rend compte de quelque chose de dramatique pour lui. Les pitons qu'il crée abîment les falaises d'escalade. Donc lui qui est profondément anti-système, qui adore la nature, qui n'a qu'une envie, c'est de grimper, se rend compte que tout ce qu'il est en train de vendre abîme les falaises. Mais c'est 80% de son chiffre d'affaires. Donc on fait quoi ? On continue ou pas ? C'est là que vous allez apprendre. à connaître le bonhomme, bien sûr que non, on continue pas, on arrête complètement les pitons, c'est mort, on n'en vend plus aucun, plus aucun piton, on retire tout, je n'en vends plus, ça me fait 80% de mes revenus, tant pis, on trouvera une autre solution, il est hors de question que je vende des trucs qui abîment la nature et les falaises, c'est impossible pour moi. Donc il arrête les pitons, et il se dit, bon bah oui les pitons, et donc maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? Bah vas-y, viens. On peut essayer de faire des vêtements de montagne durable avec des produits de qualité. Et on va appeler ça... Ok, c'est quoi ma montagne préférée ? Ma chaîne de montagne, Patagonia. Alors on va appeler ça Patagonia. Et Patagonia devient Patagonia. Je pense que vous le connaissez. Si je vous montre le logo, vous le connaissez. Tout le monde connaît Patagonia. Il y a deux grosses marques de montagne, c'est The North Face et Patagonia, globalement. Ça devient énorme. Et Yvon... Il a toujours refusé de prendre aucune décision capitaliste ou uniquement basée sur le business. Et ça a créé un peu cette image de marque. On n'est pas là pour vous vendre des stuffs de montagne et abîmer la montagne en vous en croire un peu une sorte de greenwashing. Non, non. Si ça abîme vraiment la montagne, on arrête de faire ça. Si c'est mauvais pour la planète, on arrête de faire ça. Les gens, ils ont kiffé. Donc, ça a explosé. Mais même là, c'est pas grave. Yvon, il a commencé à donner, à la base, c'était 1% de ce chiffre d'affaires. de son chiffre d'affaires à des ONG en 1984. Il a aussi écrit un livre, que je vous recommande forcément, qu'il a sorti je crois en 2005 qui s'appelle Let My People Surfing. Laissez mes gars surfer. Parce qu'Yvon, même si son entreprise devenait énorme, même si ça faisait des millions de chiffres d'affaires, quand il faisait beau, il allait dans ses bureaux et il disait à ses employés, les mecs, allez surfer, allez grimper, allez-y. C'est pour ça que ça s'appelle Let My People Surfing. Yvon, il a toujours dit qualité supérieur à quantité. Il a fait une pub qui s'appelle N'achetez pas cette veste. Il y a une pub Patagonia, il y a une veste Patagonia, pardon, avec écrit cette veste, s'il vous plaît, ne l'achetez pas. Il l'a fait en 2011. L'objectif, c'est de favoriser la réparation, la revente de vêtements. Ils ont lancé un programme avec plus de 120 000 réparations par an. En 2021, Patagonia vaut un milliard. Il n'y a jamais eu aucune entrée en bourse, aucun investisseur externe. Et en 2022, Yvon Chouinard, milliardaire du coup, tenez-vous bien. donne 100% de son entreprise, 100% de Patagonia, 3 milliards, à une ONG pour le climat. Yvon, il a dit une phrase que je trouve exceptionnelle, qui est « je ne crois pas à la croissance infinie sur une planète finie » . Et je trouve ça beau comme méthode, surtout à notre époque, où tout va vite, tout est basé sur la production, l'argent rapide, la consommation qu'on jette après, faire de la croissance à tout prix. Si tu n'as pas fait de croissance, tu es... tu les as en décroissance, ton business ne marche pas, ça ira pas. On peut lancer de belles choses, on peut faire tourner son business, on peut ne pas toujours vouloir la croissance à tout prix, on peut avoir des valeurs dans son business qui ne passent pas au-dessus de tout. Et c'est hyper inspirant. J'essaye aussi de l'utiliser dans ma façon de créer des choses et d'évoluer. Peut-être que l'une des meilleures façons de trouver du sens à ce qu'on fait, c'est de plutôt réfléchir à ce qui aide vraiment les gens, plutôt que ce qui rapporte le plus d'argent. Et ça fait du bien. Surtout en ce moment, où je trouve que c'est beaucoup centré sur ça, on les voit, les émissions d'entrepreneurs, les top sharks, qui veulent être mon associé, avec des investisseurs qui vont pervertir, des mecs qui développent des petits projets sympas, qui veulent juste... un peu de sous pour les développer. Oui, forcément, il y a une réalité économique, on n'est pas dans le monde des bisounours, mais on peut continuer de faire passer ses valeurs dans son business tout en faisant du business et en gagnant de l'argent. Parfois, c'est même la meilleure façon de faire. Patagonia, c'est magnifique. Je ne sais pas s'il y a des histoires sombres ou pas, ça se trouve. Je viens d'avoir un commentaire d'un mec qui dit que ce mec est un truand. Je ne sais pas, en vrai. Je ne sais pas, mais... de ce que j'ai vu, en tout cas je trouve le modèle magnifique, c'est quelqu'un qui voulait rendre service et faire des vêtements durables, les gens ont accroché au modèle, il a jamais changé de bord, ça a toujours été on n'abîme pas la montagne, on n'abîme pas la planète, on n'est pas là pour faire du capitalisme, on est là pour recycler, n'achetez pas ma veste, faites, ou bien sûr que c'est une pub, bien sûr que c'est marketing, il y a toujours cet équilibre là, mais il y avait des valeurs, et il y a des valeurs, et c'est peut-être pour ça que... Le truc marche autant. Dites-moi si ça vous intéresse, ce format. Putain, j'ai le nez méga bouché, les mecs. Je vais aller me moucher. Petite seconde. Ok. On est bon. On est bon. Mon décor. Putain. Ah bah, merci pour le décor. C'est vraiment nécessaire de faire ça. Bon, les amis, on continue. On continue. Dites-moi si le format Histoire vous plaît. Je trouve ça assez stylé. Ça évite de tourner un peu rond. Ah bah, super. Tu me détruis mon décor et en plus tu t'en vas terrible, terrible, pour ceux qui sont sur Spotify le chien vient de me détruire mon canap et de se casser alors, les distractions vous êtes en train de travailler là, vous êtes focus peu importe que ce soit pour le taf, pour écrire un truc pour coder, peu importe, pour faire des recherches là vous êtes vraiment dans le truc là vous êtes bien concentré et il y a votre téléphone posé, il est même pas là mon téléphone je sais pas où il est, posé juste à côté de vous ok, vous êtes en train de taffer vous êtes à fond, et là, vous recevez une notif Votre téléphone vibre, oui, il s'allume, et c'est un message d'un pote qui vous demande ce que vous faites ce soir. Donc vous jetez un petit coup d'œil comme ça, vous voyez le message, salut, tu fais quoi ce soir, hop, et vous dites je réponds pas, j'ai jeté un motel, et je continue. Est-ce que vous savez juste le fait de regarder la notif, de ne pas répondre et d'éteindre votre téléphone, est-ce que vous savez combien de temps ça vous prend pour revenir au même état de focus que juste avant la notif ? Est-ce que vous savez ? 5 minutes, 2 minutes, ça met entre 18 et 30 minutes. Juste pour revenir au même niveau qu'avant. En moyenne, 33% des employés perdent jusqu'à 2 heures de leur temps juste à cause des distractions. 90% des gens sont interrompus plusieurs fois par jour. C'est terrifiant. Ça veut dire que notre cerveau est jamais dans un état de concentration optimal, ou alors très très rarement. C'est un peu comme si genre, tu fais du sport, du tennis, tu es en train de jouer, et il y a quelqu'un qui appuie sur un bouton sur ton corps, et pendant les 25 prochaines minutes, t'es 30% moins fort, jusqu'à redevenir à ton niveau. C'est exactement ça. On est dans un monde où il n'a jamais été aussi important de se couper des distractions, et de gérer proprement sa relation avec la technologie. Je suis loin d'être un modèle là-dessus. Attention, je me perds encore à regarder les commentaires, à aller sur Twitter, à aller sur YouTube, je suis pas. un moine détaché de toute tentation humaine. Attention. Mais je vais vous donner deux, trois petits tips que j'ai utilisés qui marchent pour moi, pour tout cela. Première chose, couper les applications quand je n'utilise pas le truc. Par exemple, pour aller sur X, je dois me connecter à chaque fois avec mon Google Authenticator, etc. Parce qu'à la fin de chaque utilisation, à la fin que chaque fois je me déconnecte et ça m'empêche de juste être en train de taffer et là juste appuyer sur T parce que la facilité d'accès est énorme tu as appuyé sur T, tu es sur Twitter et boum tu es plongé dans le toboggan, tu as le toboggan hyper accessible alors que si pour aller dans le toboggan tu dois ramper tu dois ramper, ramper et c'est galère, à savoir j'appuie sur X je suis sur la page d'accueil de X, je dois aller chercher mon téléphone, faire authenticateur je vais avoir un moment de réflexion où je vais me dire ouais non c'est bon allez, et je vous jure à quel point c'est puissant pareil avec le téléphone J'utilise mon téléphone, juste je l'éteins à chaque fois. Les iPhones, ça met 10 secondes pour s'allumer. Mais je l'éteins à chaque fois. Et du coup, quand je vais reprendre mon téléphone pour une raison inexistante sans raison, comme on fait tous, je vais appuyer sur le truc, je fais « Ah putain, c'est vrai qu'il est éteint » . Et donc là, encore une fois, je me crée un choix. Est-ce que je le rallume pour faire ça ? Et du coup, je vais me demander qu'est-ce que je voulais faire. ah mais en fait je voulais rien faire, hop je le repose ou est-ce que, bah je le repose Et tous ces petits trucs de se mettre une toute petite barrière pour utiliser ce qu'on veut, c'est extrêmement puissant. En fait, les multinationales mettent des milliards pour capter notre attention. Donc on doit au moins ne pas les laisser nous faire descendre dans le toboggan sans avoir le choix. C'est comme si t'étais poussé dedans. Parce que quand t'allumes TikTok, j'ai pas TikTok, mais je sais ce qui se passe quand t'allumes TikTok, j'ai pas 90 ans. T'allumes TikTok, c'est pas genre comme YouTube où tu choisis ta vidéo, tu es instantanément dans le toboggan. Pourquoi c'est l'appli la plus utilisée du monde et pourquoi c'est le plus grand fléau ? Pour ça. T'allumes YouTube, tu as l'algorithme qui te référence tes vidéos, qui te donne envie, tu es sur la page d'accueil, tu n'es pas sur une page un peu où tu... T'imagines si t'arrivais sur YouTube et tu devais que chercher, t'avais juste une barre comme Google, ça serait tellement mieux, mais il y aurait tellement moins de monde. Donc essayez un peu de vous donner des barrières là-dessus. donc Deuxième tips, ne pas faire de multitasking. C'est le truc le plus dur pour moi. Désolé pour le franglais encore une fois, de multitâche du coup. En gros, je vais taffer sur un truc, je n'ai pas besoin d'aller voir si j'ai des nouveaux emails ou si quelqu'un a besoin de moi pour faire un truc. Et ça, c'est le truc sur lequel je suis vraiment pourri. C'est que pour une raison obscure qui ressemble à une sorte d'addiction ou d'habitude, je vais être en train de taffer comme ça et boum, je vais aller voir. On a une conversation Telegram avec mes gars. Avec mon équipe, je vais les voir sur Telegram et je vais voir si j'ai un message. Mais sans raison, tu vois. Et ça n'a aucun intérêt. Et surtout, le multitasking, donc le fait d'avoir plusieurs tâches en même temps, réduit la productivité de Tenez-vous bien 40%. 40%. Ensuite, essayez de setup des petits blocs de travail dédiés pour faire du deep work. Donc des périodes de 60 minutes. Tu mets un petit minuteur et hop, 60 minutes. Et tu sais que t'es dans un tunnel, tu vois. T'es dans un tunnel pendant les 60 prochaines minutes. Tu sais quand ça s'arrête aussi. C'est important de savoir quand cette période de travail s'arrête pour pouvoir être concentré du début à la fin. Parce que sinon, t'es concentré du début à un moment que tu décides. Souvent, c'est moins de 60 minutes. Et en plus, tu prends pas de repos, tu prends pas de... Avoir un environnement de travail propre, calme, organisé. Ça, c'est classique, mais c'est prouvé qu'il y a une efficacité énorme. Mettre en place des rituels de récupération. Donc, prendre une marche, prendre trois respirations. regarder dans le vide, genre entre les réunions on a tendance à faire un nouveau truc, toujours vouloir être actif regarder si on a des mails, t'as fini la réunion à 55, t'as 5 minutes et tu regardes si t'as des mails et du coup tu redroppes dans la réunion sans que ton cerveau ait eu le temps de... non, juste regarde dans le vide attends et laissons le cerveau process, et encore une fois c'est des choses qui sont appuyées scientifiquement derrière et s'isoler dans une pièce où personne ne peut nous déranger Ça, c'est les petits tips que j'ai. Un autre truc que je trouve méga intéressant que j'ai vu sur la productivité. Il y a une étude qui a été faite en 2015 sur 700 participants. On a pris 700 mecs, enfin 700 personnes, mecs ou mecs-femmes. On les faisait venir un matin, on les divisait en deux groupes. Le premier groupe, on les accueillait un peu froidement, on les faisait un peu attendre. Allez vous asseoir, vous avez des exercices de maths à faire, c'est pour l'étude. Le deuxième groupe, on les mettait bien. On arrivait à l'heure... Petit croissant, café, bonne humeur, merci d'être là, bon mood tu vois, petite musique, et allez, pareil, exercice de maths. Et on s'est rendu compte d'un truc fascinant, c'est que le deuxième groupe a été bien plus efficace et productif dans les exercices que le premier groupe. Le bonheur rend plus productif et plus créatif. Être dans un bon état d'esprit, être de bonne humeur, être heureux nous rend plus efficaces. Donc comme quoi, la productivité à tout prix et le développement personnel de gourou, où tu te lèves à 5h du mat et après ton bain glacé tu travailles 18h de suite, ça ne marche pas. Parce que notre cerveau est moins productif que s'il était heureux dans le reste de sa vie. Et couper les distractions est sûrement la meilleure chose qu'on puisse faire dans ce monde de fous furieux. Qu'est-ce que j'ai ensuite comme sujet ? Deuxième histoire. Après Patagonia. le modèle de préparation mentale des All Blacks. Vous allez voir, les All Blacks, c'est... Tout le monde connaît les All Blacks, en fait. C'est la plus grande équipe de rugby de l'histoire. C'est la Nouvelle-Zélande. Pourtant, c'est un petit pays. Je crois qu'ils sont quoi, 5 millions en Nouvelle-Zélande ? Mais depuis 1903, donc plus de 800 matchs, c'est 77% de victoire. Pourquoi ils éteignent tout le monde ? Oui, c'est un pays de rugby, mais il y en a d'autres des pays de rugby. il y a l'Irlande, l'Australie, l'Afrique du Sud les... les cosses peut-être, je sais pas. Pourquoi ils éteignent tout le monde ? En fait, ils ont plein de valeurs, de principes, de rituels, et il y a des choses hyper intéressantes à en tirer. Déjà, le slogan des All Blacks, c'est humilité, excellence, respect. Ils ont un premier mantra qui s'appelle Champions do Extra. Ça vient de Barat Thorn, légende des All Blacks. Et en fait le principe c'est qu'un vrai champion, il va aller chercher toutes les petites améliorations, tous les petits gains marginaux, les petits 1% dans tous les aspects. Il va faire l'extra job qu'on lui demande pas justement, mais qui va faire la différence. Que ça va être dans la préparation, dans la technique, dans le mental, dans la récupération. Plein de micro améliorations pour qu'après ça devienne significatif. Ensuite, ils ont le sweep the shades. A la fin de tous les matchs, les All Blacks, ils balayent et ils nettoient le vestiaire. Sauf que, bon déjà c'est super, ça serait bien que ça soit adopté dans tous les clubs, c'est trop bien, mais normalement ça, on a plus tendance à croire que ça va être les nouveaux qui vont le faire, les rookies, tu vois. Là, c'est pas eux qui le font. Ceux qui balayent le vestiaire à la fin du match, c'est les stars de l'équipe, les plus gros stars. l'idée c'est de dire pas de diva dans l'équipe pas d'ego t'as beau être la légende de l'équipe, la légende du rugby, tu prends le balai, et mon gars, tu balayes comme tout le monde, parce que personne ne passe avant le collectif. Ils travaillent aussi beaucoup sur la notion de blue head, garder la tête bleue. Contrairement à la tête rouge, quand t'es rouge, c'est quand t'es énervé, quand t'es stressé, quand t'es débordé, en fait. Le blue head, c'est un état mental optimal, où tu es calme, tu es focus, tes décisions, elles sont claires. Ils ont aussi la Oudaloop. Un système d'optimisation de décision sous pression. Donc il travaille énormément sur ça. Quand tu es sous pression, tu dois prendre les bonnes décisions. Donc tu dois garder la tête claire. Et d'un autre chose, c'est des entraînements vraiment intenses avec la même intensité qu'en match. Tout le temps, tout le temps, tout le temps. Humilité, excellence, respect. C'est beau. Bravo les All Blacks. Mais on n'oublie pas qu'on vous a tapé. C'était quand ? Je ne sais plus. Mais on les a tapés. Dernier sujet, les amis. Avant dernier sujet, pardon. Cinq habitudes pour conserver le maximum d'énergie. C'est un sujet qui me... En fait, tout le sujet de bien-être avec un mélange de productivité et de bien-être santé physiologique, c'est un truc qui me passionne un peu. Du coup, j'ai regardé énormément de choses, j'ai testé énormément de choses, plein d'habitudes, je les ai faites, les douches froides le matin, la méditation, le journaling à 5h du mat, spoiler, ça marche pas du tout. Mais j'ai plusieurs habitudes que j'ai conservées au fil du temps et qui me permettent d'être assez énergétique dans toutes mes journées et que je sens que si je le fais pas, ça a un vrai impact. Donc je vais vous dire un peu les habitudes qui ont vraiment eu un impact et qui sont pas de ce côté. Première chose, le matin, c'est tout con, mais pas de téléphone. Genre, les deux premières heures, le téléphone, il est éteint. et tu ne touches pas ton téléphone. C'est classique, mais le fléau de se réveiller et d'être sur son téléphone est catastrophique. Parce que, et ça c'est réel, la première heure ou la première demi-heure du matin détermine, j'ai pas la raison physiologique, mais détermine vraiment l'état d'esprit dans lequel tu vas être pour travailler, et ta disponibilité. Le matin, ton cerveau, il a besoin de s'échauffer, il a besoin d'être chill. Si jamais tu le bombards d'informations, parce que je vous rappelle que la simple utilisation du téléphone bombarde notre cerveau d'informations, beaucoup trop haute par rapport à ce qu'on est capable d'endurer. C'est pas bon. Donc pas de téléphone le matin. Ensuite, la respiration. Alors, je suis un mec sur YouTube qui s'appelle Jay Shetty, qui fait des podcasts très stylés. Jay Shetty, J-A-Y, espace C-H-E-T-Y, qui fait des podcasts qui sont très cools. Et lui, il est moine. Enfin, il a fait une formation de moine. C'est assez fou comme phrase. Et il arrive le premier jour à l'école de moine, du coup. et il voit un cours là-bas où t'as un moine qui explique à ses élèves des trucs un peu chelous, genre ils sont en train de s'en parler, de bouger un peu, et bon, il est un peu intrigué. À la fin du cours, il va voir ce moine, il lui dit « mais tu leur apprends quoi ? » Et le moine, il a dit « je leur apprends à respirer » . Parce que la respiration, ta respiration change quand tu es stressé, ta respiration change quand tu es dissipé. Quand tu es anxieux, quand tu es heureux, quand tu es dans un bon état cérébral, ta respiration change à chaque fois. Et donc, maîtriser sa respiration, un peu par rétro-ingénierie, fait que tu peux la diriger vers les états que tu aimerais. Et donc, prendre des respirations régulières avant des périodes de travail, dans les périodes où on se sent un peu fatigué, dans les périodes de pause, tu vois, prendre... Juste trois grandes respirations, mais vraiment très grandes, tu vois. A un impact énorme sur notre physiologie et notre bien-être énergétique. S'exposer à la lumière du jour dès le matin. Ça vraiment, c'est hyper impactant. Ça devient de plus en plus démocratisé. C'est Andrew Huberman qui est un neurobiologiste, je crois. qui fait des podcasts aux Etats-Unis qui parlait de s'exposer à la lumière du jour dès le début, ça a des effets sur notre régulation hormonale, parce que de manière ancestrale, l'humain suit le cycle du soleil donc quand tu es réveillé, avant tu étais réveillé par la lumière du jour et tu étais endormi quand il faisait nuit c'est pour ça qu'il faut aussi ne pas avoir trop de lumière le soir pour s'endormir pour s'endormir pardon, pour stimuler la production de mélatonine, et à l'inverse, le matin, s'exposer le plus tôt possible à la lumière du jour. Le mieux c'est d'aller dehors évidemment, mais ça peut être aussi juste en étant à côté de la fenêtre, en étant là où il y a du soleil, mais s'exposer 2-3 minutes le plus tôt possible à la lumière du jour. Plus gros cheat code que j'ai trouvé ces dernières années. Marcher en nature, depuis que j'ai un chien, à part le fait qu'il me détruise mon canapé je marche beaucoup plus en nature et du coup j'ai regardé un petit peu quel était l'impact, il est énorme marcher en nature, je vais pas vous faire la justification physiologique parce que j'ai pas les compétences et en plus c'est chiant, mais marcher en nature est peut-être l'un des meilleurs investissements de temps, les meilleurs 30 minutes qu'on puisse investir dans soi-même et dans sa santé dans une journée encore plus si c'est dans la forêt, dans des endroits comme ça, il y a un effet qui se passe sur le corps où ça te permet de reset certains niveaux, ça te permet de te remettre à un niveau basal qui est trop bien. Pas de café l'après-midi. Celle-là, elle est marrante parce qu'en fait, c'était cette année, je me disais, mais putain, je n'arrive pas à dormir le soir. Alors je sais, le marché crypto, c'est stressant, je sais, c'est la mort, mais il y a une autre raison. Des fois, le soir, je me sentais trop, trop, trop, voilà. Et du coup, j'ai réfléchi, je me suis dit, putain, mais c'est quoi ? J'ai commencé à prendre de la mélatonine, ça marchait pas, j'ai commencé à faire de la respiration, ça marchait pas trop et tout. Et après, à un moment, je suis tombé sur une vidéo qui expliquait que, en fait, la caféine pouvait avoir une demi-vie dans le corps qui va entre 5h et 10h en fonction des gens. Et moi, j'avais toujours appris, le café, ça reste 4h dans le corps, tu vois. Donc en fait, je prenais des cafés jusqu'à 15h, à peu près, et après j'arrêtais. Sauf que je pense faire partie du coup des gens chez qui la caféine reste plus longtemps, et si t'as une demi-vie qui est de 10 heures, entre... Si tu prends par exemple un café à 14h, à minuit, tu as encore une dose significative de caféine dans le corps qui te bloque ton sommeil. Et maintenant, je me suis dit, je vais arrêter le café après-midi. Zéro. Et la différence est folle, les mecs. La différence est folle. C'est tout con, mais testé. Vraiment. Libérer l'espace de ton cerveau, on en a parlé. Quand il y a des moments de calme, ne pas aller checker ses mails tout le temps, juste tranquille. Vraiment, essayez de voir ça comme... Un niveau d'énergie que tu dois conserver tout au long de la semaine. Et chaque petite tâche te prend quelques points d'énergie. Conservons le plus d'énergie. Économisons notre énergie comme on économiserait de l'argent. Prendre des compléments. Alors, compléments alimentaires. Il y a du bon, il y a du moins bon. Il y a un peu de tout et n'importe quoi. Ce que je recommande, c'est de faire une prise de sang et de regarder si on n'a pas des carences. Et de prendre des compléments en fonction, avec l'appui, si possible d'un médecin. Mais prendre des compléments peut avoir un impact absolument énorme. Personnellement, je prends fer, zinc, magnésium marin, oméga 3. Et je pense qu'il y a des optimisations à faire. Mais je vois les différences dans les périodes où je suis en cure de compléments et les périodes où je ne suis pas. Et faire des choses qu'on aime, ça paraît con. Mais on l'a vu tout à l'heure, pour être plus productif, il faut être heureux. Donc, travaillons sur le fait d'être heureux. Et du coup, comme on est heureux, en faisant des choses qu'on aime. C'est con, mais... c'est efficace. Voilà les 5, il y en a plus que 5, 1, 2, 3, 4, 5, il y en a une dizaine d'habitude pour conserver le maximum d'énergie les amis, si vous en avez d'autres n'hésitez pas à les mettre dans les commentaires. Podcast un peu plus orienté bien-être, chill, parce que c'est important, parce qu'on n'est pas juste là pour les cryptos, il y a bien d'autres choses à faire dans la vie. Donc voilà, j'espère que ça vous a plu, n'hésitez pas si vous avez des commentaires, c'est toujours un plaisir de passer du temps sur Investia. N'oubliez pas de vous abonner si vous êtes sur Spotify, mettez un 5 étoiles. Et voilà, on se retrouve la semaine prochaine. Prenez soin de vous, reposez-vous bien.

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