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Investia

Panique sur les marchés : Les leçons à en tirer

Panique sur les marchés : Les leçons à en tirer

42min |12/04/2025
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Description

// Panique sur les marchés : Les leçons à en tirer

La politique de l'administration Trump a créé beaucoup de mouvements sur les marchés financiers, en bourse, en cryptomonnaies...

Il se passe énormément de choses chaque jour, et on ne sait plus où donner de la tête.

Comme il y a beaucoup d'informations, j'ai décidé de noter une fois par jour des éléments, des thèses, des expériences... sur lesquels je peux revenir de temps en temps, et c'est ce que je vous partage aujourd'hui.

Obligations et liquidité, panique des investisseurs, durée d'une récession... On passe plein de sujets en revue et on en discute.

Dites-moi dans les commentaires de l'épisode si c'est un format qui vous plaît. Je teste des choses avec vous et on avance ensemble.

Bonne écoute.


// Liens vers les livres de Ray Dalio (affiliés) :

The Changing World Order : https://amzn.to/3RdvX84

Les principes du succès : https://amzn.to/42ctPUx


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Comment ils vont ? Ils ont survécu au crash du lundi, mardi, 7 avril. Putain, quelle semaine de merde les mecs ! Quelle semaine de merde sur les marchés ! Pour ceux qui vivent sur la Lune ou sur tout type de planètes extraterrestres, on a eu l'une des semaines les plus horribles sur les marchés financiers. depuis très longtemps, depuis 2008 je crois minimum, même pour la Chine je crois que c'est peut-être l'une des plus grosses journées, enfin l'une des journées les plus noires de l'histoire, mais on a survécu, et de l'autre côté on se rend compte que dehors il fait toujours beau, que finalement il commence à se passer des trucs qui vont dans la direction que les choses pourraient pas être si horribles qu'on l'a cru. Bref, on va en discuter, on va en discuter, bienvenue sur Investia. les amis, je reviens de Paris Blockchain Week toute la semaine à Paris avec des événements très corpos, crypto etc, c'était super sympa, je suis éclaté donc désolé si le rythme va être un petit peu lent Investia va changer Investir a changé, vous êtes toujours entre 5 et 10 000 à écouter ce podcast, donc vraiment merci beaucoup. Je pensais vraiment pas que le truc aurait autant de succès. Parler 45 minutes de création monétaire, je me suis dit il va y avoir 800 geeks qui vont écouter ça, il y a encore 800, enfin 800, mettez ça dans une salle de cinéma, c'est deux salles de ciné pleines, c'est déjà énorme, mais alors 5, 10 000 personnes c'est trop cool. Mais Investir va changer un petit peu, où... Avant, chaque podcast était un peu plus concentré autour d'un épisode égal à un sujet. Je faisais une vidéo sur la création monétaire, je faisais une vidéo sur les banques centrales, je faisais un podcast sur ça, ça, ça. D'ailleurs, pour ceux qui regardent les vidéos et qui me disent qu'il n'y a pas de montage, c'est normal, c'est un podcast. Juste, au lieu de mettre, vous savez, les petits trucs de son là, je me filme parce que je trouve ça un peu plus convivial, mais ça reste un podcast. Et en fait, je me suis dit qu'il y avait plein de sujets dont j'avais envie de parler, que je ne peux pas en parler. que ça soit dans les vidéos, dans les podcasts, etc. parce que ça ne rentre pas. Et c'est dommage. Et j'ai réfléchi, je me suis dit, c'est quoi l'essence d'Investia ? Pourquoi je fais ce podcast ? Pourquoi je fais ce podcast ? En vrai, pour vous partager mon aventure d'un mec de 24 ans qui essaye de se débrouiller dans l'entrepreneuriat et dans la finance. Ce que j'apprends, ce que je fais et tout. Parce qu'il y a des gens qui ont d'autres taffes, moi je suis à plein temps là-dedans, je pense pouvoir du coup avoir un peu plus de temps pour apprendre certaines choses, et donc j'ai envie de vous les partager. C'est tout, en fait, à la base, Investia c'est ça. Dans l'idée, c'est ça. Et si les podcasts deviennent des vidéos juste un peu plus concentrées économie, ça n'a pas de sens. Donc en fait, ce qu'on va faire maintenant sur ces podcasts, les potes, c'est que toutes les semaines... En fait, pour vous expliquer, tous les jours, j'écris un petit paragraphe. J'appelle ça des écrits journaliers. Je fais le mec, mais je fais ça depuis seulement deux semaines. C'est trop cool. Et j'écris sur un sujet que j'ai appris dans la journée ou dans la semaine. Ça peut être sur la finance, ça peut être sur la crypto, ça peut être sur l'entreprise. sur la productivité peu importe j'écris sur des sujets et je les gardais pour moi ces trucs sauf que je me suis dit que déjà je tiendrai beaucoup mieux ses écrits journaliers si jamais je les partageais si j'avais jamais une sorte de pression pour les partager dans le sens où si j'écris pas je me dire putain j'aurai rien à dire et je pense que j'ai des trucs sympa à vous dire et ça pourrait du coup changer un petit peu le format ou maintenant sur investia c'est pas dit que je refasse pas quelques épisodes mono-sujets mais ça va être plein de petits sujets où en gros je vais vous lire mes écrits journaliers du lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi de la semaine et on va en discuter et vous allez voir que ça va être très varié, ça va être sur la crypto là je parle un peu de tennis à un moment, enfin de mes deux défaites de tennis la semaine dernière voilà c'est plus un format podcast, si vous êtes là pour avoir de l'information pure deep C'est pas forcément le type de podcast qu'il vous faut, même si l'objectif c'est quand même de vous donner des alphas, d'accord ? C'est pas de raconter ma vie, enfin pas seulement de raconter ma vie. Et j'arrête de parler, et allons-y, et vous me dites ce que vous en pensez à la fin de ce podcast, ok ? Si c'est pas déjà fait, 5 étoiles sur Spotify Apple Podcast, les gars. 5 étoiles, on est bientôt aux 1000... 1000 5 étoiles, c'est incroyable. Alors, les écrits du 504. Vous allez voir qu'il y a de tout. C'est-à-dire que... Si vous êtes sur Spotify ou YouTube, s'il y a un mini sujet qui ne vous intéresse pas, je ne sais pas si vous êtes là pour de la finance et qu'à un moment on ne parle pas de finance, vous pouvez avancer, ou alors vous pouvez vous laisser guider. C'est la façon dont j'ai envie que le podcast soit consommé, même si chacun vit ça à sa manière. Mais laissez-vous porter au moins pour cet exercice et pour ce podcast-là, pour voir si c'est un truc qui vous plaît. Ok. 504. Je me suis fait une réflexion bien techos, bien finance. Pourquoi les obligations influencent-ils ? la global liquidity, alors c'est pas du tout le bon exemple de de ce que je voulais mettre parce que ça c'est vraiment très deep, vous allez voir que les autres, qu'on en soit si pas mal hum On dit souvent que l'incertitude c'est mauvais. C'est vrai. L'incertitude pour les marchés c'est très mauvais, on le voit, on le voit en ce moment avec les tarifs, mais en fait on n'explique pas toujours bien pourquoi. L'incertitude c'est le fait qu'on ne sait pas où l'économie va se diriger, et ça se reflète sur la finance. Vu qu'on ne sait pas où l'économie se dirige, la finance peut être traduite par une représentation sur des chartes de l'économie. C'est l'une des façons de définir la finance. Et du coup, le fait qu'on soit incertain sur l'économie, le fait qu'on est incertain sur la finance, fait qu'on n'est pas bien sur la finance. Sauf qu'il y a une autre raison un peu plus mathématique. L'incertitude, elle se traduit par de la volatilité sur les obligations américaines. Les obligations... américaines, c'est des actifs liquides que les banques détiennent, enfin les banques et plein d'autres, plein d'entités économiques détiennent dans leur trésorerie en plus de leur cash. Pourquoi ? C'est parce que c'est très liquide. C'est des dettes du gouvernement. Le gouvernement émet un papier, une obligation, et en gros, c'est une dette. Et t'arrives, toi tu peux dire, ok, vas-y, je te donne 1000 balles en échange de ton papier, et toi tu me dois me donner des taux d'intérêt. C'est des obligations américaines, c'est extrêmement présent, le marché obligataire. Et l'incertitude, c'est de la volatilité sur les obligations américaines. Quand les taux d'intérêt des banques sont attendus à la hausse, donc en tenant l'impression qu'on va augmenter les taux d'intérêt, par exemple, les prix des obligations baissent. Pourquoi ? Parce que les gens les vendent, donc les prix baissent. Et du coup, la valeur d'une obligation devient instable. Ce qu'il faut vraiment comprendre, c'est que dans l'économie, on ne fait pas tous les échanges avec du cash. Les banques, les gouvernements, etc. Ils n'ont pas dans leur trésorerie uniquement du cash. Ils ont des obligations, ils ont d'autres actifs qu'on dit qui sont très liquides parce qu'on peut très vite les convertir en cash. L'immobilier, ce n'est pas liquide, par exemple, parce qu'il faut vendre la maison, c'est chiant. Les obligations, c'est très liquide. Il y a beaucoup de demandes, c'est un marché qui est très profond. Et du coup, quand par exemple on dit qu'on va monter les taux d'intérêt, les gens vendent les prix des obligations parce qu'ils savent que les nouvelles obligations vont donner plus de rendement. Et du coup, leur valeur devient instable. Le problème, c'est que les banques, elles ont moins d'actifs. solide pour venir prêter, pour utiliser comme collatéral. Et du coup, les banques ont une moins bonne capacité de crédit. Si le prix des obligations baisse, les banques peuvent moins les utiliser comme collatéral et donc elles peuvent moins prêter. Et donc, il y a une sorte de d'engrenage, de trucs bloqués dans l'engrenage. qui empêche les banques de prêter. Et ça, ça s'aggrave encore plus avec ce qu'on appelle la décote, en anglais c'est une haircut. Une décote, c'est une réduction qu'on va appliquer à des obligations quand elles servent de garantie pour emprunter. Et plus il y a de volatilité, plus les banques et plus les fonds, ils vont demander ce qu'on appelle une décote. Ils vont demander une plus grosse décote. Par exemple, une obligation de 100$, elle ne vaudra plus que 95$ en collatéral, parce que le marché est trop incertain. Donc ils disent, ok, si tu veux acheter mon obligation, ok. Mais par contre, il va falloir une décote. Donc, moins de valeur, ça veut dire moins d'argent à prêter, et donc moins de liquidités qui circulent dans le monde. Voilà pourquoi vous avez peut-être entendu dire que les obligations, et surtout les trégéries, jouent un rôle dans la liquidité globale. Et voilà pourquoi on dit que l'incertitude, c'est mauvais pour les marchés. C'est l'une des raisons. C'est parce que ça peut potentiellement faire varier le prix des obligations. Et donc... diminuer l'accès au crédit, donc la liquidité. Écrit du 6-04. Là, c'était quand on avait eu des gros crashs. Là, l'ambiance n'était pas forcément exceptionnelle. Je me suis demandé qu'est-ce qui se passe concrètement quand on a un moment de panique des investisseurs. Quand on a une sorte de, ce qu'on appelle un sell-off, un gros mouvement de vente massive sur les marchés, on sent que les investisseurs particuliers font deux choses principales. La première chose, c'est qu'ils vont dérisquer leur position. Ils vont vendre leur bitcoin, actions, etc. Ils vont aller plutôt vers les obligations. Parce qu'une obligation d'État, même privée, publique, en tout cas, une obligation, c'est beaucoup plus safe. Et donc, on se dit, OK, là, mon cash, je ne peux plus le mettre sur les marchés financés, je le mets dans les obligations. Ça, c'est la première chose. On dirige ses positions et on se dirige vers les obligations. La deuxième, c'est qu'on a tendance, les investisseurs particuliers ont tendance à mettre du temps avant de reprendre confiance. Quand on a un gros crash, on le voit sur la charte que vous voyez apparaître à l'écran ici, qui est en gros l'appétence au risque et l'exposition au risque des investisseurs en fonction du temps. Vous voyez que là, on est dans une période qui est quand même assez historique, les investisseurs ont beaucoup, beaucoup peur du risque. C'est aussi pour ça que les cryptos se font démolir, parce que là, maintenant, tout de suite, il y a beaucoup d'incertitudes et on est à des niveaux plus bas en termes d'exposition au risque que 2008. que 2020, le Covid, et il faut retourner à 2004 pour retourner à ce même niveau, même pas, il faut retourner à 1990. Bon, première chose, ça peut vouloir dire qu'on atteint un sommet bas, enfin un sommet bas, un point bas, que le plus dur est derrière nous, et deuxième chose, gardez en tête que, historiquement, depuis plus de 100 ans, les marchés remontent toujours. La douleur est temporaire. Bref. Donc ils font ça, et ils mettent... du temps avant de reprendre confiance. Vous voyez ici, à chaque fois qu'on a des drops, regardez cette charte, si vous êtes sur YouTube, sinon c'est pas grave, à chaque fois qu'on a un drop de la confiance des investisseurs, parce que ça, ça représente au final la confiance des investisseurs, on voit qu'on a toujours une petite période d'accumulation, ça remonte jamais d'un coup. Parce que quand ça redescend, vous savez, c'est un peu comme dans les films d'action ou dans World War Z, je sais pas si vous avez vu ce film de zombies exceptionnel, où t'es caché dans une pièce et t'écoutes et tu te dis, ok, je crois qu'il n'y a plus personne. Mais il y a toujours ce moment où genre, bah vas-y on va quand même attendre un petit peu pour être vraiment sûr qu'il n'y a plus personne. Et du coup, on regarde derrière là, on se dit, est-ce qu'il faut que j'y aille, est-ce qu'il faut que j'y aille pas, et on attend. Et c'est pareil chez les investisseurs. C'est qu'il y a ce truc de stress post-traumatique où quand ça descend, on se dit, je vais pas revenir tout de suite. Je me suis fait démonter, j'ai pas envie de rentrer tout de suite. C'est aussi parce que les gens ont peut-être moins d'argent ici, évidemment. Mais ils ont tendance à mettre du temps avant de reprendre conscience. En parlant de films de zombies, je viens d'y penser. Si vous avez pas vu la série The Last of Us, exceptionnelle, sur Amazon Prime. Je crois qu'il y a la saison 2 qui... Oh putain, il y a la saison 2 qui sort bientôt ? Incroyable. Ceux qui ont joué au jeu, vous savez ce qui se passe. Bref. Et du coup, on le voit, il y a toujours une période de plusieurs mois de latence où les investisseurs sont très frileux à rentrer sur le marché. Ça a descendu et on n'a plus envie de remonter, on n'a plus confiance au marché. La confiance doit être rachetée. Et après, on a une remontée en ligne droite. C'est toujours ça, descente, période de... C'est dur, remonter quasiment en ligne droite. Et donc, historiquement, ces périodes-là, qui sont les périodes qu'on pourrait vivre dans les prochaines semaines, prochains mois, qu'on vit actuellement, sont, qu'on le veuille ou non, des opportunités d'investissement. Et elles offrent toujours une fenêtre de plusieurs mois où lancer un DCA après un crash a l'air... d'être l'une des meilleures opportunités possibles. Et d'ailleurs, si vous n'avez pas énormément de connaissances ou vous voulez un peu juste vous former, gardez en tête que les crashes sont historiquement toujours les meilleures opportunités. Je ne sais plus avec qui j'avais discuté, qui était un investisseur exceptionnel, qui jardait des millions, des centaines de millions, et qui m'a dit, mais en fait, les gens font juste beaucoup trop de mouvements. Je fais un max, et c'est très rare, deux mouvements par an, des fois j'en fais zéro. Parce que lui, il se concentre sur racheter les crashs. Et j'avais discuté avec, je crois que c'était Julien, mon associé, et on se disait un truc, c'est que si on se demande si c'est une bonne idée d'acheter maintenant, ça veut dire qu'il y a forte chance que ça ne soit pas une bonne idée. Parce qu'en général, par exemple, le crash de 2008 ou même le crash qu'on a eu cette semaine-là, début avril, on sait que c'est historiquement des bonnes opportunités parce que les prix sont très bas. et on se demande pas si c'est une bonne opportunité court terme, donc peut-être que faire moins d'investissement mais plus dans des périodes post-crash peut être intéressant et que lancer un DCA investir régulièrement quelques semaines après les crashs sur la base de cette charte peut être intéressant. On finira par une belle citation de Warren Buffett que je vais vous donner en anglais évidemment parce que faut quand même pas déconner When investors are cautious, be greedy When investors are greedy, be cautious Le niveau a augmenté en vrai. Quand les investisseurs sont prudents, soyez gridis, prenez des risques. Quand les investisseurs sont gridis, quand les investisseurs prennent des risques, soyez prudents. Là on est dans un moment où les investisseurs sont historiquement prudents. C'était l'écrit du 6 avril. J'ai remarqué qu'en fait 5, 6, 7, 8, j'ai écrit que des trucs investissement et après des trucs un peu différents. On les gardera pour la fin, c'est bien. Cet avril. combien de temps dure une récession en moyenne ? En fait, sur la base de ça, j'ai réfléchi et j'ai une sensation que on a une incompréhension de ce que c'est une récession, et un flou sur combien de temps ça dure une récession, ça fait peur. Et j'ai remarqué un truc, enfin j'ai remarqué plusieurs trucs sur ça, c'est que il y a une sorte de stress post-traumatique de une récession en particulier, c'est, vous savez, la grande dépression de 2030, là. De... 1930. De 1930. Ou... Je sais pas. C'était... Ça, c'était vénère, quoi, 1930. Mais on n'était pas nés. Et pourtant, j'ai l'impression que quand on parle de récession, tout le monde associe ça à 1930, ça va être la même chose, on va avoir des dizaines d'années de galères, de morts, enfin c'était terrible. Je ne sais pas si c'est à cause de quoi, peut-être que ça s'appelle dépression, la grande dépression, peut-être que c'est la plus grande récession de l'histoire, Peaky Blinders, peut-être, je sais, sincèrement, je ne sais pas. Mais j'ai l'impression que les gens associent à ça. Et j'ai aussi l'impression que les gens ne savent pas exactement ce qu'est une récession. Est-ce que vous savez ? Réfléchissez. Est-ce que c'est concrètement, mathématiquement, d'un point de vue de définition, une récession ? Une récession, c'est quand le PIB recule de deux trimestres consécutifs. Voilà, c'est tout. Quand le PIB recule de deux trimestres consécutifs, on dit qu'on est en récession. Ok, bon. Il y a trois types de ventes, de schémas, qui engendrent des récessions. Et historiquement, elles se sont comportées de manière très différente. Le premier schéma, c'est quand la banque centrale remonte les taux. Et que, forcément, on a moins d'accès au crédit, c'est plus compliqué, ça crée une période de ralentissement économique. C'est pas ce qu'on a actuellement. Le deuxième schéma, c'est quand la banque centrale n'a pas eu le temps de voir arriver ce qu'on appelle un choc du crédit. où la banque centrale n'a pas agi de la meilleure façon, et donc on va avoir une récession causée par un choc du crédit, et il va falloir agir en stress, ça va être un peu compliqué. Et le troisième élément, c'est quand on a un événement externe qui vient tout perturber. Le choc pétrolier, le 1970, c'est un peu différent quand même avec les talons or, parce que ça avait entraîné une sorte de rallye aussi, donc c'est un peu différent, mais bref. Là, les tarifs de Trump, 2018 c'était pareil. Le Covid, c'est les trois façons. d'avoir ce qu'on appelle un sell-off, qui engendre des réceptions, des ventes massives. J'ai l'impression que les investisseurs ont été marqués par 1930, et qu'on a une sorte de biais, et qu'on projette et on fait des parallèles avec 1930. Le truc, c'est que maintenant, on a un truc qu'on n'avait pas en 1930, c'est une banque centrale. Et une banque centrale, elle agit et elle prend en charge les choses beaucoup, beaucoup plus rapidement. Et je suis allé chercher un peu, je me suis dit putain, est-ce qu'une récession, c'est si horrible que ça ? Et j'ai trouvé des trucs vraiment sympas, vraiment intéressants, c'est que concrètement, depuis la Deuxième Guerre mondiale, les récessions, elles durent beaucoup moins longtemps. Et elles durent, elles ont tendance en tout cas à durer de moins en moins longtemps au fur et à mesure qu'on avance. J'ai une théorie sur ça, je vous expliquerai. Mais par exemple, le choc pétrolier 1.0 de 1973, il a duré à peu près 520 jours. Donc 16 mois, un an et demi à peu près. En 1980, on a eu un deuxième choc pétrolier, un deuxième crash, une deuxième récession. Il a duré aussi 520 jours. Pourtant, si on prend par exemple le crash du S&P à cause des tarifs de Trump en 2018, ça a duré 200 jours avant que le S&P ne retrouve confiance. Le Covid, 160 jours, donc 6 mois. Les récessions durent de moins en moins longtemps. Et j'ai l'impression qu'on arrive sur des fourchettes à peu près de 6 à 12 mois qui sont surtout alimentées par le marché de la dette et de la nécessité de venir diluer de plus en plus le dollar pour pouvoir la soutenir. Et du coup, plus on avance, plus on a de la dette, moins on peut se permettre de rester longtemps en récession, et plus les récessions sont rapides. Et donc, dans le pire scénario, où là on est dans une période de récession, il y en a beaucoup qui le disent, ben ça va pas durer 10 ans. C'est possible que fin 2025, l'économie puisse repartir et qu'on ait purgé les choses, on sait pas. Ça dépend d'autres choses, mais ce que je veux juste dire par rapport à ça, c'est que cette peur de la récession, je trouve qu'elle est beaucoup trop projetée sur le fait que qu'est-ce qui va se passer pour mon taf, qu'est-ce qui va passer pour mes investissements. Mais en vrai... Et ça, j'avais vu Ray Dalio, qui est l'un des plus grands gestionnaires de fonds de l'histoire, qui en avait parlé de ça, c'est que les gens surinterprètent la difficulté de vivre dans une récession. C'est pas The Walking Dead, c'est des moments un peu chiants où le stock market c'est pas fou, où il n'y a pas énormément d'emplois, il n'y a pas énormément d'investissement dans les ventures capitales. Mais c'est pas la mort et surtout, ça dure de moins en moins longtemps. Donc, si on est dedans, peut-être qu'en fin 2025, tout se passera bien et au final, ça sera juste un moment que t'es moyen à vivre, quoi. Ah, 8 avril. Je vous mets des chars des fois dans les podcasts. 8 avril, c'est quand j'étais à Paris et j'écris ça vite fait. Oh, je me suis envoyé à Paris. Paris, c'est incroyable pour une chose, c'est la bouffe. T'as de la bouffe partout. Incroyable. On a mangé des raviolis chinois, des bao, des... Bref. Folie. D'ailleurs, si vous avez des bons spots, restez-toi à Paris. Mettez-les dans les commentaires. Le 8 avril, les altcoins sont des low cap. Point. J'ai fait des recherches et j'ai comparé le Russell 2000 et le Total 3. Alors, le Total 3, c'est la charte du marché des altcoins sans Bitcoin et Ethereum. Donc, c'est les plus altcoins des crypto-monnaies. On enlève Bitcoin et Ethereum, on regarde comment les altcoins se comportent. Le Russell 2000, c'est les 2000 petites capitalisations qu'on appelle des low cap. dans le marché des actions. Et en fait, les chartes ont juste exactement la même gueule. Regardez ça, c'est flagrant. Et les altcoins sont brandés dans la catégorie des actifs à risque exactement de la même façon que les low cap stocks, les actions. Et j'ai la sensation qu'il y a une énorme corrélation entre le Russell 2000, Bitcoin et les altcoins. ils sont tous dans la catégorie actifs à risque et du coup là où c'est intéressant c'est que analyser historiquement les performances du russell ça peut être cool parce que ça nous permettrait peut-être de trouver des patterns intéressants sur les alcunes et sur la suite et sur la façon de crypto pourrait se comporter parce qu'on a beaucoup beaucoup plus historique et là vous voyez une charte allez je vous la montre c'est une charte que j'ai utilisé dans la prochaine vidéo ça vous allez la voir dans toutes les vidéos de youtube heures dans quelques semaines J'en parlerai un coup du fait que je ne peux pas parler des mêmes sujets tout le temps parce que dès que je parle d'un sujet, tout le monde copie. Bref. Et on le voit ici, regardez. On a la charte bleue qui diminue. C'est-à-dire, la charte bleue, c'est le ratio S&P 500 par rapport au Russell. Ça veut dire que le Russell, les petites capitalisations prennent de l'importance. Elles diminuent. Ensuite, on a la charte rose, quelques semaines plus tard, qui monte. Ça, c'est Bitcoin. Et ensuite, on a la charte violette, un petit peu après, qui monte. C'est les altcoins. Et il y a vraiment cette... cascade de liquidités qui se met en place. Et ici, par exemple, ça a pris en 2020, 2021, trois semaines avant de se déverser du Russell vers Bitcoin, puis vers les altcoins. Et donc, le Russell 2000 et les performances des petites capitalisations en bourse peuvent aussi nous indiquer des choses intéressantes sur le comportement à venir du marché des altcoins. Et ça, je trouve ça hyper intéressant parce qu'il a toujours un petit peu d'avance. sur la façon dont les choses se passent. Bon, on a fini les quatre écrits sur le côté finance, investissement. Les quatre autres sont un peu plus... Vous allez voir. En ce moment, je suis en train de lire un livre que je recommande à absolument tout le monde et qui est exceptionnel. C'est en anglais Principles, les principes de Ray Dalio, justement. Ray Dalio, il a écrit... Alors, c'est l'un des mecs les plus riches du monde qui s'est fait absolument tout seul. et qui a monté l'un des plus gros fonds d'investissement au monde, qui s'appelle Bridgewater, qui est exceptionnel. Et il a fait deux livres, il a fait Principles for Dealing with a Changing World, donc les principes pour s'adapter dans un monde qui change en gros, qui est littéralement le livre qui vous explique comment les nations fonctionnent depuis 150 ans, et il a fait un deuxième livre de 400-500 pages, qui s'appelle Principles, où il explique lui ses principes de vie, comment il a développé sa vie, etc. Donc en gros, il a fait deux livres où littéralement, il explique comment se comporter pour... Alors, lui, comment il s'est comporté pour réussir dans sa vie. Réussir dans sa vie, c'est très vaste, ça veut pas dire gagner de l'argent ou quoi, mais lui. Et il a fait un livre sur comment le monde fonctionne. Donc littéralement, tu lis ces deux livres, tu prends une avance absolument considérable. Vraiment, si vous avez pas lu ça, si vous êtes jeune, enfin peu importe en fait, lisez ces deux livres, je vous les mets dans la description, ils sont chou. Et j'étais dans le train et je lisais ça, comme un bon entrepreneur agaçant dans le train, ces gens sont agaçants, je suis d'accord. Et forcément le marché n'est pas fou et c'est des périodes où tu te remets un peu en question, tu te dis est-ce que j'aurais pu le voir venir ? Et j'ai lu un mini paragraphe que je vais vous lire, que je trouve exceptionnel. Je vous lis ce qu'il y a écrit. J'ai constaté que pour faire exceptionnellement bien, il faut repousser ses limites. Et si vous le faites, il vous arrivera de vous prendre un mur. Ça fera très mal, vous penserez que vous avez échoué, mais ce ne sera pas vrai tant que vous n'aurez pas baissé les bras. Croyez-le ou non, la douleur va diminuer et vous retrouverez beaucoup d'autres opportunités à l'avenir, même si vous ne les voyez pas pour le moment. La chose la plus importante que vous puissiez faire, c'est tirer les enseignements de ces échecs et gagner en humilité et en ouverture d'esprit radicale, de manière à augmenter vos chances de succès. Ensuite, persévérez. Vous n'avez pas échoué tant que vous n'avez pas baissé les bras. Ça m'a un peu marqué. Tant que tu n'arrêtes pas de jouer, tu ne perds pas. Tu te trompes, on peut dire. Ou même pas, tu... est dans le process. Et l'échec est un choix. Ce n'est pas la résultante d'un creux ou d'un produit qui ne marche pas. Ce n'est pas parce que, peu importe ce que vous faites, votre chaîne YouTube ne marche pas pour l'instant, votre produit que vous essayez de lancer n'a pas énormément de clients, vous n'arrivez pas encore à bien parler anglais, vous ne gagnez pas vos matchs de tennis, peu importe, vous n'échouez que quand vous arrêtez. Le reste du temps, vous êtes dans le process. Et il ne faut pas confondre... échoué et ça ne marche pas pour l'instant. Et donc, ça, ça a résonné de mon côté sur l'aspect marché financier, parce qu'on s'est pris quand même une grosse claque que j'avais pas forcément vu venir, peu importe si j'aurais pu ou pas l'anticiper, c'est pas la question. Le résultat, c'est que, grâce à ça, tant qu'on poursuit, tant qu'on apprend, on ne peut pas parler d'échec. Et surtout, ça nous permet d'avoir une sorte de boucle. Et c'est ce que j'ai noté, c'est que si quelque chose ne marche pas pour l'instant, j'ai mis le pour l'instant, vous pouvez pas le voir, mais en majuscule comme ça. Il y a une boucle, une sorte de fil rouge qui se met en place. Première chose, c'est que c'est dur sur le coup, on ne peut rien y faire. La douleur est présente, c'est un fait. Votre portefeuille baisse, la douleur est présente. Votre produit, vous avez du mal dans votre travail, peu importe. C'est dur sur le coup, c'est un fait, on ne peut rien y faire. Par contre, c'est aussi un signe qu'on repousse nos limites. Parce que si on ne se prend pas un mur, ça veut dire que théoriquement, on ne va pas assez loin. Et or, pour aller loin, il faut se prendre des murs. Ça fait juste partie du process. Troisième chose, c'est pas un échec tant qu'on n'a pas baissé les bras. Il y a deux vérités, c'est que la douleur est réelle et la douleur diminuera. On peut faire la parallèle avec une rupture, la douleur est réelle, quand tu fais ça quand t'as une rupture, quand c'est dur, mais la douleur diminuera. C'est deux vérités absolues. Il y aura d'autres opportunités, il faut en tirer des enseignements et gagner en humilité. Et il faut utiliser ces moments pour ouvrir son esprit. et comprendre d'où vient le fait que ça marche pas, et ensuite il faut persévérer à jamais. Et dans ces moments difficiles, je prends l'exemple du marché, parce que je pense qu'on a été beaucoup à être touchés par ça, il y a deux possibilités, soit tu vas insulter les youtubeurs parce que t'arrives pas à accepter que la perte est ta responsabilité, c'est pas forcément à cause de toi, c'est Trump qui a appelé... qui a appelé des mecs et qui a mis en place des taxes de douane et du coup ça s'est répercuté sur le marché, mais c'est peut-être que tu étais mal exposé, que tu avais mal géré ton inversion au risque, peu importe, mais soit tu insultes les youtubeurs ou tu mets des messages haineux sur Twitter parce que tu n'arrives pas à accepter que la douleur est réelle et que c'est tout et que tu essaies de la projeter. Bon, ces gens-là sont un peu perdus dans leur vie, ils n'y peuvent rien. Enfin, s'ils n'ont pas fait quelque chose, mais ce n'est pas spécialement à eux qu'on peut s'adresser. Soit on peut en tirer des leçons et se dire, OK, est-ce que j'ai pas peut-être... Est-ce que je pourrais plus faire mieux ? Et je fais l'exemple pour moi, je me dis, est-ce que j'aurais pu faire mieux ? Ouais, j'ai parlé de prendre des profits, j'ai pris des profits, mais peut-être pas assez. J'ai peut-être, surtout par exemple sur des altcoins qui ont réveillé les agents IA, j'ai fait des gros multiples et j'ai pas assez vendu. Et ouais, j'aurais pu faire des choses mieux. Et j'essaie d'utiliser ces moments-là pour prendre un peu d'humilité et pour tirer des enseignements. Parce que je suis un grand partisan de... Oui, les performances passées ne sont pas les performances futures, mais je suis aussi un grand partisan de... Les choses se répètent, se répètent, se répètent, se répètent. Et donc, j'aurai forcément une situation dans ma vie où j'aurai un truc un peu similaire. Et là, peut-être que grâce à ça, je me dirai, OK, la dernière fois, je me suis trompé sur ça. Faut pas que ça se reproduise. Il y a une citation sur ça, les génies... Non, les idiots sont ceux qui font tout le temps la même chose en espérant des résultats différents, un truc comme ça. Je trouvais ça stylé. Il en reste de 11.04. Ah merde, c'est aujourd'hui. Ok, c'est parfait, parce que j'ai noté aujourd'hui. 11.04. Bon, forcément, c'est une semaine pas ouf sur les marchés, donc ça va être beaucoup orienté sur ça. Tirer de leçon de la douleur des marchés. J'ai vu beaucoup de monde souffrir ces derniers temps dans le marché crypto, se faire un peu démolir. Et j'ai vu des messages désespérés, j'ai vu des gens qui mettaient des messages haineux, des messages tristes, des messages de capitulation, peu importe. Ça a vraiment secoué beaucoup de gens et je ne suis pas du tout à dire que c'est à prendre à la légère. C'est des moments qui sont très durs pour tout le monde et ce ne sont pas des moments vraiment marrants du tout. Et la baisse des marchés... nous a ramené quand même à deux réalités bien bien puissantes. La première, c'est que les cryptos sont vraiment volatiles, à la hausse comme à la baisse. Et ça, il y a beaucoup de gens qui ne l'avaient pas compris ou qui l'avaient oublié. Et c'est vrai parce qu'on a un cycle de 4 ans avec un halving, que tu achètes après le halving et que tu te dis que tu vas faire x10 et que tout va monter de manière hyper satisfaisante et tu vas faire x10 hyper smooth. Non, ça n'existe pas. C'est que si tu veux x10, la réalité des faits, c'est qu'il faut te manger le moins 50%. Pour espérer, ça veut pas dire que tu l'as voir, mais espérer avoir 1x10. C'est Mac Tyson qui disait ça. Tout le monde a un plan jusqu'au moment où tu te prends une droite. Everyone has a plan until you take a punch in the face. C'est exactement ça en crypto, en vrai. Tu te dis un plan, tu te dis ok là j'ai mon tableur, là je vais faire x4, je vais prendre des profits à x6. Là x9, je vais laisser un moonbag. Et là tu te prends un coup dans la mâchoire et tu te dis ah mon plan marche plus là. Et c'est exactement ce que les gens vivent en ce moment. Et la deuxième réalité, c'est que certains n'ont pas investi en fonction du profil d'investisseur. Je le rabâche depuis longtemps. J'ai fait le méga forceur avec ça à la fin d'année. Le profil d'investisseur, ce n'est pas les gains qu'on veut faire en fonction du risque qu'on est prêt à prendre. Ce n'est pas dire j'aimerais faire x15 et du coup je suis prêt à prendre un peu de risque. Non, c'est à quel point on est prêt et vraiment prêt à encaisser des pertes pour potentiellement derrière faire des gains. Et il y a une étude, j'en avais parlé dans un podcast il y a quelques temps, qui avait montré à quel point les gens surestimaient leur aversion au risque, ou en tout cas leur capacité de gérer du risque. Ils avaient fait des études comme ça où ils demandaient à des gens d'auto-évaluer leur capacité de gérer le risque. Il y a des gens qui disaient « Ouais, moi, j'ai pas de problème si mon portefeuille fait moins 30, moins 40, moins 50, moins 60% » . Et dans la réalité, ils ont un problème si les choses se passent comme ça. Ces gens-là croient qu'ils sont capables d'encaisser plus de risques et de pertes que ce qu'ils sont vraiment capables. Et je pense que c'est aussi parce qu'on se pose souvent cette question dans un marché haussier, la version au risque. On se dit, ok, ouais, bon, je peux prendre un 20% parce qu'à la fin, j'aurai un fois 10. Donc, pff, m'en fous. Mais dans les faits, on a une approche par le gain. On vise un gain et on croit qu'on peut encaisser autant. Et du coup, ce genre de baisse, elle a créé beaucoup de gens qui se sont vraiment cassés les dents parce qu'ils n'ont pas investi en fonction de leur profil d'investisseur. Et du coup, ils se sont retrouvés noyés dans une perte qu'ils n'avaient pas du tout prévue. Et donc, c'est ces gens-là qui, la douleur était trop grosse pour eux, ils s'étaient mal positionnés à la basse, ils sont allés insulter E. Rill, parce que, tu comprends, à un moment, j'avais qu'à deviner que Trump allait mettre en place des tarifs, tu vois. Enfin, comment tu ne sais pas que le nouveau président des Etats-Unis va mettre en place des taxes de douane et ça va faire baisser les marchés ? Enfin, t'es con, quoi. À un moment, tu fais des analyses. Et parce que c'est plus facile que d'accepter ça. Mais dans cette situation, ça peut bien se poser une question, c'est si j'ai subi par exemple une perte de 50% et que je me sens vraiment comme une merde, ça veut dire que j'ai mal ajusté mon profil d'investisseur. Et donc c'est un fait, c'est pas grave, mais il faut... Prendre des mesures sur ça. Si c'est votre cas, vous étiez peut-être trop exposé aux altcoins, pas assez de bitcoin, pas assez de stocks, pas assez d'or, trop d'argent investi, pas assez diversifié, peu importe. Et je vous avais fait plein de portfolio type il y a quelques temps, en fonction de votre profil d'investisseur. Et le profil d'investisseur, c'est extrêmement important. Le problème, c'est que c'est en se brûlant qu'on apprend, mais que du coup, il y a cette tendance de se déculpabiliser un petit peu, surtout sur Internet, et de mettre la faute sur autrui. Et croyez-moi, c'est ce qui s'est passé les derniers mois, les dernières semaines, plutôt. Et du coup, de ne jamais vraiment se remettre en question et de ne pas apprendre de ses erreurs. Donc, si jamais c'est votre cas, si jamais vous vous êtes senti que, ok, la douleur était vraiment trop dure, c'est peut-être le moment de dérisquer. C'est peut-être le moment, quand on aura un rebond, de réfléchir. D'avoir un peu plus de sécurité dans votre portefeuille. Parce que, ouais, les cryptos sont volatiles. Et ce qui est quand même assez marrant, c'est que tout le monde le savait, tout le monde l'a entendu. Ça, que les cryptos peuvent vraiment aller à zéro. C'est un fait, tu vois. Mais dans les faits, dans les marchés aussi, c'est des choses que les gens oublient. En plus du fait que c'est un marché qui attire des gens un peu moins... Peut-être un peu moins éduqués, un peu plus jeunes, peu importe. Et du coup, c'est un nouveau marché qui est un peu compliqué. Dernier écrit. Mes deux défaites au tennis. Je joue beaucoup au tennis. Je suis un peu claqué. Je suis 30. Enfin, je joue à 30, je suis 32, en vrai. Voilà, je dis les choses honnêtement, je suis naze. Mais je joue beaucoup et j'aime beaucoup ce sport, j'ai envie de progresser. J'en fais depuis pas très longtemps. Et là où je suis, il n'y a pas énormément de tournois de tennis. Et donc ça faisait genre 6 mois que je n'avais pas fait de match. Je m'entraîne toutes les semaines et tout, mais je n'avais pas fait de match depuis 6 mois. Et vendredi dernier, j'ai fait deux matchs de tennis dans la même soirée. Et j'ai perdu les deux au premier tour. Et ça m'a fait mal parce que je pensais vraiment, vraiment que j'avais progressé, que j'avais compris des trucs et tout. Et j'étais dans un état de surconfiance où j'étais vraiment, je vais vous le dire très honnêtement, déjà en train de regarder comment j'allais organiser le lendemain, parce que l'image c'était le vendredi soir, parce que tu vois, si je vais gagner les deux, et du coup le samedi ça va être chiant, parce que si samedi matin j'ai deux matchs, il va falloir que je prévienne, que je ne peux pas et tout. J'étais déjà en train de réfléchir à ça. Et je réfléchissais, je me suis dit ok si je gagne, si je fais 3 tours, je peux faire une dizaine de matchs dans le week-end, il va falloir bien que je me repose. J'ai perdu les deux le vendredi. Et ça m'a fait mal, très mal. J'ai pas mal joué en vrai, je suis juste tombé contre une de mes qui était solide, qui était je pense un peu au-dessus de leur classement, ça c'est l'argument des joueurs de tennis. D'ailleurs les joueurs de tennis ne vous diront jamais j'ai perdu. Ils vous diront j'ai perdu mais. J'ai perdu mais j'avais mal au coude du coup tu vois le service je pouvais pas. J'ai perdu mais j'avais fait un match avant donc j'avais plus de jambes. J'ai perdu mais, j'ai perdu mais, j'ai perdu mais j'ai fait du vélo cet après-midi. Il y a tout le temps que j'ai perdu mais. Bref. Et donc moi j'ai perdu. C'est pas de mais, j'ai perdu. Les deux. Et ça m'a mis un petit coup d'humilité. Surtout, enfin un gros coup d'humilité, mais surtout ça a mis en lumière mes grosses lacunes où je pensais que j'avais vraiment progressé. C'est un fait j'ai progressé, j'ai un meilleur coup droit, j'ai un meilleur service et tout. Mais dans le match, dans le fait de finir le point, pas juste d'en décortiquer les coups. Il y a des trucs que j'avais besoin d'apprendre. Par exemple, j'avais un revers qui était beaucoup trop faible. Et donc, le mec jouait beaucoup sur mon revers. Et je me faisais des montées parce qu'il montait au filet et il finissait. J'ai un service qui n'est pas spécialement dangereux. J'ai une mauvaise volée. Du coup, j'ai du mal à finir les points. J'ai remarqué que dans les matchs, je ne respire pas quand je joue. Je suis en apnée. Et du coup, je suis en forme quand même physiquement. Et genre, à la fin des points, j'étais là genre, je suis oxy-complet. Donc, je ne respire pas quand je joue. Et j'ai du mal à finir les points importants. Et ça, il n'y a que la défaite qui la prend, il n'y a que les matchs. C'est quand tu es en match que tu te rends compte que le mec, il a juste insisté sur ça, il a mis en avant, en lumière, tu sais, comme au théâtre, ton point faible qui est là, mon revers. Et il a montré à tout le monde, il n'y avait personne qui regardait, mais il a montré à tout le monde et c'est là où j'ai vraiment compris ça. Et ça, ce n'est pas un truc que tu as à l'entraînement quand tu es tranquille, en train de bosser tes coups de roi et tu te dis bon, les revers, je bosserai la semaine prochaine. Non, c'est là. Et du coup, je me suis rendu compte que... en vrai, il n'y a que la défaite qui apprend des choses. Et si je veux progresser, et je pense que c'est ça quand on dit un peu aussi sortir de sa zone de confort sur cet aspect-là, c'est que je dois plus, pas forcément au tennis même dans tout, m'exposer et m'habituer à la défaite. Parce qu'en fait, c'est ça qui permet de vraiment mettre en lumière ce que je dois améliorer. Si je fais un concept qui ne marche pas, si ce podcast ne marche pas, j'ai tenté un truc, tu vois. Ce podcast vous plaît pas ou j'ai que des commentaires, c'est de la grosse merde, j'aime pas du tout, reviens avant. Bah j'aurais testé et du coup j'aurais compris que c'est plutôt un format unique que vous aimez sur les podcasts, peu importe. Mais c'est vraiment juste les défaites, et si vous faites du sport vous le savez tu vois, qui forgent. J'ai une autre anecdote sur ça, semi-marathon il y a deux ans, je venais de commencer à courir, je me croyais mais monstrueux. Vous voyez la Dunning-Kruger là, j'étais tout en haut. Je me croyais monstrueux. Je flexais mes entraînements aux gens qui faisaient le semi-marathon avec moi. Je me suis dit, je vais les démolir. Je crois que j'ai dû sortir un truc hyper, hyper condescendant. Genre, vas-y, je fais les dix premiers kilomètres avec toi et après, je finis, tu vois. Et en fait, je n'avais pas fait du tout suffisamment de kilomètres d'entraînement pour faire 21 kilomètres. Et au bout de dix kilomètres, je me suis écroulé. Les deux avec qui je faisais... Je faisais... complètement lavés, m'ont mis 5-10 minutes vraiment humiliation totale, tu vois, et c'est là où je me suis dit ah ouais, ok alors je vais me calmer je vais me concentrer je vais faire plus d'entraînement et voilà, et après j'ai refait des semi-marathons ça s'est très bien passé, et c'est que dans ces moments quasiment peut-être même parler d'humiliation en tout cas d'auto-humiliation parce que personne ne m'a humilié, c'est moi qui me suis senti humilié, qu'on apprend et pour ça il faut de la pratique on a trop tendance à pas assez pratiqués à juste consommer de la théorie. C'est un peu ce qu'on nous a appris à l'école. Je vais pas faire le mec anti-système scolaire et tout, mais à l'école, on nous apprend à... Faut pas rater, tu vois. T'as ton partiel, t'as ton exam. T'as ton... Comment ça s'appelait au lycée ? Ton... Non, pas ton TD. Ton... Putain. ton devoir surveiller, ton DS de maths, tu peux pas le rater, sinon tu te fais démolir. Et du coup, on nous a appris à trop consommer de la théorie et à pas assez rater. Et je pense que c'est important, surtout dans un monde comme ça, à se confronter plus à notre limite. Et moi, par exemple, je dois prendre plus de trades, plus me tromper, analyser pourquoi, lancer des projets qui ratent, essayer une nouvelle méthode d'organisation, voir qu'elle marche pas. refaire un truc, relancer l'application, revoir que ça marche pas, il faut absolument que je m'habitue beaucoup plus à l'échec temporaire, parce qu'on apprend que dans l'échec, le vrai échec, le pur échec où tu te sens humilié, tu fais un, je sais pas moi, tu fais une vidéo, tu fais un podcast, et là tu te rends compte qu'en fait t'as été complètement nul, c'est dur, c'est de la pure douleur, ça revient à ce qu'on disait sur le truc de Red Alio, c'est de la pure douleur, mais par contre c'est vraiment ça qui forge. Et je vais finir ce podcast avec une métaphore Rocky, parce que Rocky 4 quand même dans la vie. dans les rookies, Creed maintenant c'est toujours le même schéma c'est ok, il est bon en e-box il se prend une humiliation il perd contre quelqu'un contre qui il ne devait pas perdre, il perd et c'est là qu'il y a la remise à question que tu t'entraînes le plus de toute ta vie que tu reviens et que tu fais les meilleurs entraînements et que quand tu reviens tu gagnes et sans ça tu n'aurais jamais fait autant d'entraînements et j'ai même envie c'est un terrain un peu glissant de dire que l'intensité que tu vas mettre dans ton apprentissage est proportionnelle à l'auto-humiliation que tu as ressenti. Si tu t'es senti vraiment complètement humilié, c'est là que tu vas dire, ok, je vais en faire plus. Et donc pour ça, il faut pratiquer, il faut perdre des matchs et il faut en regagner. J'espère que j'en ai dans un mois. Je vais essayer, je vous dirai comment ça s'est passé. Voilà, plus se tromper. Merci beaucoup d'avoir écouté, si vous êtes encore là. dites moi ce que vous en pensez mettez un petit commentaire sur Youtube si vous aimez bien ce format multisujet je pense que je vais le faire le plus en plus de toute façon ce que je note je l'écris et ça va être le nouveau format d'investir, le nouveau format de ce podcast prenez soin de vous, je vous ai tout noté dans la description si vous voulez noter les 6 choses dont j'ai parlé vous pouvez aller voir les écrits etc c'était Le Ville et on se voit vendredi prochain, ciao les potes

Chapters

  • Nouveau format

    00:00

  • Obligations et liquidité globale

    04:51

  • La panique des investisseurs

    08:50

  • Durée d’une récession

    14:22

  • Les altcoins sont des low caps

    19:39

  • Repousser ses limites pour faire mieux

    22:29

  • Tirer des leçons de la douleur du marché

    29:04

  • Mes deux défaites au tennis

    34:36

Description

// Panique sur les marchés : Les leçons à en tirer

La politique de l'administration Trump a créé beaucoup de mouvements sur les marchés financiers, en bourse, en cryptomonnaies...

Il se passe énormément de choses chaque jour, et on ne sait plus où donner de la tête.

Comme il y a beaucoup d'informations, j'ai décidé de noter une fois par jour des éléments, des thèses, des expériences... sur lesquels je peux revenir de temps en temps, et c'est ce que je vous partage aujourd'hui.

Obligations et liquidité, panique des investisseurs, durée d'une récession... On passe plein de sujets en revue et on en discute.

Dites-moi dans les commentaires de l'épisode si c'est un format qui vous plaît. Je teste des choses avec vous et on avance ensemble.

Bonne écoute.


// Liens vers les livres de Ray Dalio (affiliés) :

The Changing World Order : https://amzn.to/3RdvX84

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Transcription

  • Speaker #0

    Comment ils vont ? Ils ont survécu au crash du lundi, mardi, 7 avril. Putain, quelle semaine de merde les mecs ! Quelle semaine de merde sur les marchés ! Pour ceux qui vivent sur la Lune ou sur tout type de planètes extraterrestres, on a eu l'une des semaines les plus horribles sur les marchés financiers. depuis très longtemps, depuis 2008 je crois minimum, même pour la Chine je crois que c'est peut-être l'une des plus grosses journées, enfin l'une des journées les plus noires de l'histoire, mais on a survécu, et de l'autre côté on se rend compte que dehors il fait toujours beau, que finalement il commence à se passer des trucs qui vont dans la direction que les choses pourraient pas être si horribles qu'on l'a cru. Bref, on va en discuter, on va en discuter, bienvenue sur Investia. les amis, je reviens de Paris Blockchain Week toute la semaine à Paris avec des événements très corpos, crypto etc, c'était super sympa, je suis éclaté donc désolé si le rythme va être un petit peu lent Investia va changer Investir a changé, vous êtes toujours entre 5 et 10 000 à écouter ce podcast, donc vraiment merci beaucoup. Je pensais vraiment pas que le truc aurait autant de succès. Parler 45 minutes de création monétaire, je me suis dit il va y avoir 800 geeks qui vont écouter ça, il y a encore 800, enfin 800, mettez ça dans une salle de cinéma, c'est deux salles de ciné pleines, c'est déjà énorme, mais alors 5, 10 000 personnes c'est trop cool. Mais Investir va changer un petit peu, où... Avant, chaque podcast était un peu plus concentré autour d'un épisode égal à un sujet. Je faisais une vidéo sur la création monétaire, je faisais une vidéo sur les banques centrales, je faisais un podcast sur ça, ça, ça. D'ailleurs, pour ceux qui regardent les vidéos et qui me disent qu'il n'y a pas de montage, c'est normal, c'est un podcast. Juste, au lieu de mettre, vous savez, les petits trucs de son là, je me filme parce que je trouve ça un peu plus convivial, mais ça reste un podcast. Et en fait, je me suis dit qu'il y avait plein de sujets dont j'avais envie de parler, que je ne peux pas en parler. que ça soit dans les vidéos, dans les podcasts, etc. parce que ça ne rentre pas. Et c'est dommage. Et j'ai réfléchi, je me suis dit, c'est quoi l'essence d'Investia ? Pourquoi je fais ce podcast ? Pourquoi je fais ce podcast ? En vrai, pour vous partager mon aventure d'un mec de 24 ans qui essaye de se débrouiller dans l'entrepreneuriat et dans la finance. Ce que j'apprends, ce que je fais et tout. Parce qu'il y a des gens qui ont d'autres taffes, moi je suis à plein temps là-dedans, je pense pouvoir du coup avoir un peu plus de temps pour apprendre certaines choses, et donc j'ai envie de vous les partager. C'est tout, en fait, à la base, Investia c'est ça. Dans l'idée, c'est ça. Et si les podcasts deviennent des vidéos juste un peu plus concentrées économie, ça n'a pas de sens. Donc en fait, ce qu'on va faire maintenant sur ces podcasts, les potes, c'est que toutes les semaines... En fait, pour vous expliquer, tous les jours, j'écris un petit paragraphe. J'appelle ça des écrits journaliers. Je fais le mec, mais je fais ça depuis seulement deux semaines. C'est trop cool. Et j'écris sur un sujet que j'ai appris dans la journée ou dans la semaine. Ça peut être sur la finance, ça peut être sur la crypto, ça peut être sur l'entreprise. sur la productivité peu importe j'écris sur des sujets et je les gardais pour moi ces trucs sauf que je me suis dit que déjà je tiendrai beaucoup mieux ses écrits journaliers si jamais je les partageais si j'avais jamais une sorte de pression pour les partager dans le sens où si j'écris pas je me dire putain j'aurai rien à dire et je pense que j'ai des trucs sympa à vous dire et ça pourrait du coup changer un petit peu le format ou maintenant sur investia c'est pas dit que je refasse pas quelques épisodes mono-sujets mais ça va être plein de petits sujets où en gros je vais vous lire mes écrits journaliers du lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi de la semaine et on va en discuter et vous allez voir que ça va être très varié, ça va être sur la crypto là je parle un peu de tennis à un moment, enfin de mes deux défaites de tennis la semaine dernière voilà c'est plus un format podcast, si vous êtes là pour avoir de l'information pure deep C'est pas forcément le type de podcast qu'il vous faut, même si l'objectif c'est quand même de vous donner des alphas, d'accord ? C'est pas de raconter ma vie, enfin pas seulement de raconter ma vie. Et j'arrête de parler, et allons-y, et vous me dites ce que vous en pensez à la fin de ce podcast, ok ? Si c'est pas déjà fait, 5 étoiles sur Spotify Apple Podcast, les gars. 5 étoiles, on est bientôt aux 1000... 1000 5 étoiles, c'est incroyable. Alors, les écrits du 504. Vous allez voir qu'il y a de tout. C'est-à-dire que... Si vous êtes sur Spotify ou YouTube, s'il y a un mini sujet qui ne vous intéresse pas, je ne sais pas si vous êtes là pour de la finance et qu'à un moment on ne parle pas de finance, vous pouvez avancer, ou alors vous pouvez vous laisser guider. C'est la façon dont j'ai envie que le podcast soit consommé, même si chacun vit ça à sa manière. Mais laissez-vous porter au moins pour cet exercice et pour ce podcast-là, pour voir si c'est un truc qui vous plaît. Ok. 504. Je me suis fait une réflexion bien techos, bien finance. Pourquoi les obligations influencent-ils ? la global liquidity, alors c'est pas du tout le bon exemple de de ce que je voulais mettre parce que ça c'est vraiment très deep, vous allez voir que les autres, qu'on en soit si pas mal hum On dit souvent que l'incertitude c'est mauvais. C'est vrai. L'incertitude pour les marchés c'est très mauvais, on le voit, on le voit en ce moment avec les tarifs, mais en fait on n'explique pas toujours bien pourquoi. L'incertitude c'est le fait qu'on ne sait pas où l'économie va se diriger, et ça se reflète sur la finance. Vu qu'on ne sait pas où l'économie se dirige, la finance peut être traduite par une représentation sur des chartes de l'économie. C'est l'une des façons de définir la finance. Et du coup, le fait qu'on soit incertain sur l'économie, le fait qu'on est incertain sur la finance, fait qu'on n'est pas bien sur la finance. Sauf qu'il y a une autre raison un peu plus mathématique. L'incertitude, elle se traduit par de la volatilité sur les obligations américaines. Les obligations... américaines, c'est des actifs liquides que les banques détiennent, enfin les banques et plein d'autres, plein d'entités économiques détiennent dans leur trésorerie en plus de leur cash. Pourquoi ? C'est parce que c'est très liquide. C'est des dettes du gouvernement. Le gouvernement émet un papier, une obligation, et en gros, c'est une dette. Et t'arrives, toi tu peux dire, ok, vas-y, je te donne 1000 balles en échange de ton papier, et toi tu me dois me donner des taux d'intérêt. C'est des obligations américaines, c'est extrêmement présent, le marché obligataire. Et l'incertitude, c'est de la volatilité sur les obligations américaines. Quand les taux d'intérêt des banques sont attendus à la hausse, donc en tenant l'impression qu'on va augmenter les taux d'intérêt, par exemple, les prix des obligations baissent. Pourquoi ? Parce que les gens les vendent, donc les prix baissent. Et du coup, la valeur d'une obligation devient instable. Ce qu'il faut vraiment comprendre, c'est que dans l'économie, on ne fait pas tous les échanges avec du cash. Les banques, les gouvernements, etc. Ils n'ont pas dans leur trésorerie uniquement du cash. Ils ont des obligations, ils ont d'autres actifs qu'on dit qui sont très liquides parce qu'on peut très vite les convertir en cash. L'immobilier, ce n'est pas liquide, par exemple, parce qu'il faut vendre la maison, c'est chiant. Les obligations, c'est très liquide. Il y a beaucoup de demandes, c'est un marché qui est très profond. Et du coup, quand par exemple on dit qu'on va monter les taux d'intérêt, les gens vendent les prix des obligations parce qu'ils savent que les nouvelles obligations vont donner plus de rendement. Et du coup, leur valeur devient instable. Le problème, c'est que les banques, elles ont moins d'actifs. solide pour venir prêter, pour utiliser comme collatéral. Et du coup, les banques ont une moins bonne capacité de crédit. Si le prix des obligations baisse, les banques peuvent moins les utiliser comme collatéral et donc elles peuvent moins prêter. Et donc, il y a une sorte de d'engrenage, de trucs bloqués dans l'engrenage. qui empêche les banques de prêter. Et ça, ça s'aggrave encore plus avec ce qu'on appelle la décote, en anglais c'est une haircut. Une décote, c'est une réduction qu'on va appliquer à des obligations quand elles servent de garantie pour emprunter. Et plus il y a de volatilité, plus les banques et plus les fonds, ils vont demander ce qu'on appelle une décote. Ils vont demander une plus grosse décote. Par exemple, une obligation de 100$, elle ne vaudra plus que 95$ en collatéral, parce que le marché est trop incertain. Donc ils disent, ok, si tu veux acheter mon obligation, ok. Mais par contre, il va falloir une décote. Donc, moins de valeur, ça veut dire moins d'argent à prêter, et donc moins de liquidités qui circulent dans le monde. Voilà pourquoi vous avez peut-être entendu dire que les obligations, et surtout les trégéries, jouent un rôle dans la liquidité globale. Et voilà pourquoi on dit que l'incertitude, c'est mauvais pour les marchés. C'est l'une des raisons. C'est parce que ça peut potentiellement faire varier le prix des obligations. Et donc... diminuer l'accès au crédit, donc la liquidité. Écrit du 6-04. Là, c'était quand on avait eu des gros crashs. Là, l'ambiance n'était pas forcément exceptionnelle. Je me suis demandé qu'est-ce qui se passe concrètement quand on a un moment de panique des investisseurs. Quand on a une sorte de, ce qu'on appelle un sell-off, un gros mouvement de vente massive sur les marchés, on sent que les investisseurs particuliers font deux choses principales. La première chose, c'est qu'ils vont dérisquer leur position. Ils vont vendre leur bitcoin, actions, etc. Ils vont aller plutôt vers les obligations. Parce qu'une obligation d'État, même privée, publique, en tout cas, une obligation, c'est beaucoup plus safe. Et donc, on se dit, OK, là, mon cash, je ne peux plus le mettre sur les marchés financés, je le mets dans les obligations. Ça, c'est la première chose. On dirige ses positions et on se dirige vers les obligations. La deuxième, c'est qu'on a tendance, les investisseurs particuliers ont tendance à mettre du temps avant de reprendre confiance. Quand on a un gros crash, on le voit sur la charte que vous voyez apparaître à l'écran ici, qui est en gros l'appétence au risque et l'exposition au risque des investisseurs en fonction du temps. Vous voyez que là, on est dans une période qui est quand même assez historique, les investisseurs ont beaucoup, beaucoup peur du risque. C'est aussi pour ça que les cryptos se font démolir, parce que là, maintenant, tout de suite, il y a beaucoup d'incertitudes et on est à des niveaux plus bas en termes d'exposition au risque que 2008. que 2020, le Covid, et il faut retourner à 2004 pour retourner à ce même niveau, même pas, il faut retourner à 1990. Bon, première chose, ça peut vouloir dire qu'on atteint un sommet bas, enfin un sommet bas, un point bas, que le plus dur est derrière nous, et deuxième chose, gardez en tête que, historiquement, depuis plus de 100 ans, les marchés remontent toujours. La douleur est temporaire. Bref. Donc ils font ça, et ils mettent... du temps avant de reprendre confiance. Vous voyez ici, à chaque fois qu'on a des drops, regardez cette charte, si vous êtes sur YouTube, sinon c'est pas grave, à chaque fois qu'on a un drop de la confiance des investisseurs, parce que ça, ça représente au final la confiance des investisseurs, on voit qu'on a toujours une petite période d'accumulation, ça remonte jamais d'un coup. Parce que quand ça redescend, vous savez, c'est un peu comme dans les films d'action ou dans World War Z, je sais pas si vous avez vu ce film de zombies exceptionnel, où t'es caché dans une pièce et t'écoutes et tu te dis, ok, je crois qu'il n'y a plus personne. Mais il y a toujours ce moment où genre, bah vas-y on va quand même attendre un petit peu pour être vraiment sûr qu'il n'y a plus personne. Et du coup, on regarde derrière là, on se dit, est-ce qu'il faut que j'y aille, est-ce qu'il faut que j'y aille pas, et on attend. Et c'est pareil chez les investisseurs. C'est qu'il y a ce truc de stress post-traumatique où quand ça descend, on se dit, je vais pas revenir tout de suite. Je me suis fait démonter, j'ai pas envie de rentrer tout de suite. C'est aussi parce que les gens ont peut-être moins d'argent ici, évidemment. Mais ils ont tendance à mettre du temps avant de reprendre conscience. En parlant de films de zombies, je viens d'y penser. Si vous avez pas vu la série The Last of Us, exceptionnelle, sur Amazon Prime. Je crois qu'il y a la saison 2 qui... Oh putain, il y a la saison 2 qui sort bientôt ? Incroyable. Ceux qui ont joué au jeu, vous savez ce qui se passe. Bref. Et du coup, on le voit, il y a toujours une période de plusieurs mois de latence où les investisseurs sont très frileux à rentrer sur le marché. Ça a descendu et on n'a plus envie de remonter, on n'a plus confiance au marché. La confiance doit être rachetée. Et après, on a une remontée en ligne droite. C'est toujours ça, descente, période de... C'est dur, remonter quasiment en ligne droite. Et donc, historiquement, ces périodes-là, qui sont les périodes qu'on pourrait vivre dans les prochaines semaines, prochains mois, qu'on vit actuellement, sont, qu'on le veuille ou non, des opportunités d'investissement. Et elles offrent toujours une fenêtre de plusieurs mois où lancer un DCA après un crash a l'air... d'être l'une des meilleures opportunités possibles. Et d'ailleurs, si vous n'avez pas énormément de connaissances ou vous voulez un peu juste vous former, gardez en tête que les crashes sont historiquement toujours les meilleures opportunités. Je ne sais plus avec qui j'avais discuté, qui était un investisseur exceptionnel, qui jardait des millions, des centaines de millions, et qui m'a dit, mais en fait, les gens font juste beaucoup trop de mouvements. Je fais un max, et c'est très rare, deux mouvements par an, des fois j'en fais zéro. Parce que lui, il se concentre sur racheter les crashs. Et j'avais discuté avec, je crois que c'était Julien, mon associé, et on se disait un truc, c'est que si on se demande si c'est une bonne idée d'acheter maintenant, ça veut dire qu'il y a forte chance que ça ne soit pas une bonne idée. Parce qu'en général, par exemple, le crash de 2008 ou même le crash qu'on a eu cette semaine-là, début avril, on sait que c'est historiquement des bonnes opportunités parce que les prix sont très bas. et on se demande pas si c'est une bonne opportunité court terme, donc peut-être que faire moins d'investissement mais plus dans des périodes post-crash peut être intéressant et que lancer un DCA investir régulièrement quelques semaines après les crashs sur la base de cette charte peut être intéressant. On finira par une belle citation de Warren Buffett que je vais vous donner en anglais évidemment parce que faut quand même pas déconner When investors are cautious, be greedy When investors are greedy, be cautious Le niveau a augmenté en vrai. Quand les investisseurs sont prudents, soyez gridis, prenez des risques. Quand les investisseurs sont gridis, quand les investisseurs prennent des risques, soyez prudents. Là on est dans un moment où les investisseurs sont historiquement prudents. C'était l'écrit du 6 avril. J'ai remarqué qu'en fait 5, 6, 7, 8, j'ai écrit que des trucs investissement et après des trucs un peu différents. On les gardera pour la fin, c'est bien. Cet avril. combien de temps dure une récession en moyenne ? En fait, sur la base de ça, j'ai réfléchi et j'ai une sensation que on a une incompréhension de ce que c'est une récession, et un flou sur combien de temps ça dure une récession, ça fait peur. Et j'ai remarqué un truc, enfin j'ai remarqué plusieurs trucs sur ça, c'est que il y a une sorte de stress post-traumatique de une récession en particulier, c'est, vous savez, la grande dépression de 2030, là. De... 1930. De 1930. Ou... Je sais pas. C'était... Ça, c'était vénère, quoi, 1930. Mais on n'était pas nés. Et pourtant, j'ai l'impression que quand on parle de récession, tout le monde associe ça à 1930, ça va être la même chose, on va avoir des dizaines d'années de galères, de morts, enfin c'était terrible. Je ne sais pas si c'est à cause de quoi, peut-être que ça s'appelle dépression, la grande dépression, peut-être que c'est la plus grande récession de l'histoire, Peaky Blinders, peut-être, je sais, sincèrement, je ne sais pas. Mais j'ai l'impression que les gens associent à ça. Et j'ai aussi l'impression que les gens ne savent pas exactement ce qu'est une récession. Est-ce que vous savez ? Réfléchissez. Est-ce que c'est concrètement, mathématiquement, d'un point de vue de définition, une récession ? Une récession, c'est quand le PIB recule de deux trimestres consécutifs. Voilà, c'est tout. Quand le PIB recule de deux trimestres consécutifs, on dit qu'on est en récession. Ok, bon. Il y a trois types de ventes, de schémas, qui engendrent des récessions. Et historiquement, elles se sont comportées de manière très différente. Le premier schéma, c'est quand la banque centrale remonte les taux. Et que, forcément, on a moins d'accès au crédit, c'est plus compliqué, ça crée une période de ralentissement économique. C'est pas ce qu'on a actuellement. Le deuxième schéma, c'est quand la banque centrale n'a pas eu le temps de voir arriver ce qu'on appelle un choc du crédit. où la banque centrale n'a pas agi de la meilleure façon, et donc on va avoir une récession causée par un choc du crédit, et il va falloir agir en stress, ça va être un peu compliqué. Et le troisième élément, c'est quand on a un événement externe qui vient tout perturber. Le choc pétrolier, le 1970, c'est un peu différent quand même avec les talons or, parce que ça avait entraîné une sorte de rallye aussi, donc c'est un peu différent, mais bref. Là, les tarifs de Trump, 2018 c'était pareil. Le Covid, c'est les trois façons. d'avoir ce qu'on appelle un sell-off, qui engendre des réceptions, des ventes massives. J'ai l'impression que les investisseurs ont été marqués par 1930, et qu'on a une sorte de biais, et qu'on projette et on fait des parallèles avec 1930. Le truc, c'est que maintenant, on a un truc qu'on n'avait pas en 1930, c'est une banque centrale. Et une banque centrale, elle agit et elle prend en charge les choses beaucoup, beaucoup plus rapidement. Et je suis allé chercher un peu, je me suis dit putain, est-ce qu'une récession, c'est si horrible que ça ? Et j'ai trouvé des trucs vraiment sympas, vraiment intéressants, c'est que concrètement, depuis la Deuxième Guerre mondiale, les récessions, elles durent beaucoup moins longtemps. Et elles durent, elles ont tendance en tout cas à durer de moins en moins longtemps au fur et à mesure qu'on avance. J'ai une théorie sur ça, je vous expliquerai. Mais par exemple, le choc pétrolier 1.0 de 1973, il a duré à peu près 520 jours. Donc 16 mois, un an et demi à peu près. En 1980, on a eu un deuxième choc pétrolier, un deuxième crash, une deuxième récession. Il a duré aussi 520 jours. Pourtant, si on prend par exemple le crash du S&P à cause des tarifs de Trump en 2018, ça a duré 200 jours avant que le S&P ne retrouve confiance. Le Covid, 160 jours, donc 6 mois. Les récessions durent de moins en moins longtemps. Et j'ai l'impression qu'on arrive sur des fourchettes à peu près de 6 à 12 mois qui sont surtout alimentées par le marché de la dette et de la nécessité de venir diluer de plus en plus le dollar pour pouvoir la soutenir. Et du coup, plus on avance, plus on a de la dette, moins on peut se permettre de rester longtemps en récession, et plus les récessions sont rapides. Et donc, dans le pire scénario, où là on est dans une période de récession, il y en a beaucoup qui le disent, ben ça va pas durer 10 ans. C'est possible que fin 2025, l'économie puisse repartir et qu'on ait purgé les choses, on sait pas. Ça dépend d'autres choses, mais ce que je veux juste dire par rapport à ça, c'est que cette peur de la récession, je trouve qu'elle est beaucoup trop projetée sur le fait que qu'est-ce qui va se passer pour mon taf, qu'est-ce qui va passer pour mes investissements. Mais en vrai... Et ça, j'avais vu Ray Dalio, qui est l'un des plus grands gestionnaires de fonds de l'histoire, qui en avait parlé de ça, c'est que les gens surinterprètent la difficulté de vivre dans une récession. C'est pas The Walking Dead, c'est des moments un peu chiants où le stock market c'est pas fou, où il n'y a pas énormément d'emplois, il n'y a pas énormément d'investissement dans les ventures capitales. Mais c'est pas la mort et surtout, ça dure de moins en moins longtemps. Donc, si on est dedans, peut-être qu'en fin 2025, tout se passera bien et au final, ça sera juste un moment que t'es moyen à vivre, quoi. Ah, 8 avril. Je vous mets des chars des fois dans les podcasts. 8 avril, c'est quand j'étais à Paris et j'écris ça vite fait. Oh, je me suis envoyé à Paris. Paris, c'est incroyable pour une chose, c'est la bouffe. T'as de la bouffe partout. Incroyable. On a mangé des raviolis chinois, des bao, des... Bref. Folie. D'ailleurs, si vous avez des bons spots, restez-toi à Paris. Mettez-les dans les commentaires. Le 8 avril, les altcoins sont des low cap. Point. J'ai fait des recherches et j'ai comparé le Russell 2000 et le Total 3. Alors, le Total 3, c'est la charte du marché des altcoins sans Bitcoin et Ethereum. Donc, c'est les plus altcoins des crypto-monnaies. On enlève Bitcoin et Ethereum, on regarde comment les altcoins se comportent. Le Russell 2000, c'est les 2000 petites capitalisations qu'on appelle des low cap. dans le marché des actions. Et en fait, les chartes ont juste exactement la même gueule. Regardez ça, c'est flagrant. Et les altcoins sont brandés dans la catégorie des actifs à risque exactement de la même façon que les low cap stocks, les actions. Et j'ai la sensation qu'il y a une énorme corrélation entre le Russell 2000, Bitcoin et les altcoins. ils sont tous dans la catégorie actifs à risque et du coup là où c'est intéressant c'est que analyser historiquement les performances du russell ça peut être cool parce que ça nous permettrait peut-être de trouver des patterns intéressants sur les alcunes et sur la suite et sur la façon de crypto pourrait se comporter parce qu'on a beaucoup beaucoup plus historique et là vous voyez une charte allez je vous la montre c'est une charte que j'ai utilisé dans la prochaine vidéo ça vous allez la voir dans toutes les vidéos de youtube heures dans quelques semaines J'en parlerai un coup du fait que je ne peux pas parler des mêmes sujets tout le temps parce que dès que je parle d'un sujet, tout le monde copie. Bref. Et on le voit ici, regardez. On a la charte bleue qui diminue. C'est-à-dire, la charte bleue, c'est le ratio S&P 500 par rapport au Russell. Ça veut dire que le Russell, les petites capitalisations prennent de l'importance. Elles diminuent. Ensuite, on a la charte rose, quelques semaines plus tard, qui monte. Ça, c'est Bitcoin. Et ensuite, on a la charte violette, un petit peu après, qui monte. C'est les altcoins. Et il y a vraiment cette... cascade de liquidités qui se met en place. Et ici, par exemple, ça a pris en 2020, 2021, trois semaines avant de se déverser du Russell vers Bitcoin, puis vers les altcoins. Et donc, le Russell 2000 et les performances des petites capitalisations en bourse peuvent aussi nous indiquer des choses intéressantes sur le comportement à venir du marché des altcoins. Et ça, je trouve ça hyper intéressant parce qu'il a toujours un petit peu d'avance. sur la façon dont les choses se passent. Bon, on a fini les quatre écrits sur le côté finance, investissement. Les quatre autres sont un peu plus... Vous allez voir. En ce moment, je suis en train de lire un livre que je recommande à absolument tout le monde et qui est exceptionnel. C'est en anglais Principles, les principes de Ray Dalio, justement. Ray Dalio, il a écrit... Alors, c'est l'un des mecs les plus riches du monde qui s'est fait absolument tout seul. et qui a monté l'un des plus gros fonds d'investissement au monde, qui s'appelle Bridgewater, qui est exceptionnel. Et il a fait deux livres, il a fait Principles for Dealing with a Changing World, donc les principes pour s'adapter dans un monde qui change en gros, qui est littéralement le livre qui vous explique comment les nations fonctionnent depuis 150 ans, et il a fait un deuxième livre de 400-500 pages, qui s'appelle Principles, où il explique lui ses principes de vie, comment il a développé sa vie, etc. Donc en gros, il a fait deux livres où littéralement, il explique comment se comporter pour... Alors, lui, comment il s'est comporté pour réussir dans sa vie. Réussir dans sa vie, c'est très vaste, ça veut pas dire gagner de l'argent ou quoi, mais lui. Et il a fait un livre sur comment le monde fonctionne. Donc littéralement, tu lis ces deux livres, tu prends une avance absolument considérable. Vraiment, si vous avez pas lu ça, si vous êtes jeune, enfin peu importe en fait, lisez ces deux livres, je vous les mets dans la description, ils sont chou. Et j'étais dans le train et je lisais ça, comme un bon entrepreneur agaçant dans le train, ces gens sont agaçants, je suis d'accord. Et forcément le marché n'est pas fou et c'est des périodes où tu te remets un peu en question, tu te dis est-ce que j'aurais pu le voir venir ? Et j'ai lu un mini paragraphe que je vais vous lire, que je trouve exceptionnel. Je vous lis ce qu'il y a écrit. J'ai constaté que pour faire exceptionnellement bien, il faut repousser ses limites. Et si vous le faites, il vous arrivera de vous prendre un mur. Ça fera très mal, vous penserez que vous avez échoué, mais ce ne sera pas vrai tant que vous n'aurez pas baissé les bras. Croyez-le ou non, la douleur va diminuer et vous retrouverez beaucoup d'autres opportunités à l'avenir, même si vous ne les voyez pas pour le moment. La chose la plus importante que vous puissiez faire, c'est tirer les enseignements de ces échecs et gagner en humilité et en ouverture d'esprit radicale, de manière à augmenter vos chances de succès. Ensuite, persévérez. Vous n'avez pas échoué tant que vous n'avez pas baissé les bras. Ça m'a un peu marqué. Tant que tu n'arrêtes pas de jouer, tu ne perds pas. Tu te trompes, on peut dire. Ou même pas, tu... est dans le process. Et l'échec est un choix. Ce n'est pas la résultante d'un creux ou d'un produit qui ne marche pas. Ce n'est pas parce que, peu importe ce que vous faites, votre chaîne YouTube ne marche pas pour l'instant, votre produit que vous essayez de lancer n'a pas énormément de clients, vous n'arrivez pas encore à bien parler anglais, vous ne gagnez pas vos matchs de tennis, peu importe, vous n'échouez que quand vous arrêtez. Le reste du temps, vous êtes dans le process. Et il ne faut pas confondre... échoué et ça ne marche pas pour l'instant. Et donc, ça, ça a résonné de mon côté sur l'aspect marché financier, parce qu'on s'est pris quand même une grosse claque que j'avais pas forcément vu venir, peu importe si j'aurais pu ou pas l'anticiper, c'est pas la question. Le résultat, c'est que, grâce à ça, tant qu'on poursuit, tant qu'on apprend, on ne peut pas parler d'échec. Et surtout, ça nous permet d'avoir une sorte de boucle. Et c'est ce que j'ai noté, c'est que si quelque chose ne marche pas pour l'instant, j'ai mis le pour l'instant, vous pouvez pas le voir, mais en majuscule comme ça. Il y a une boucle, une sorte de fil rouge qui se met en place. Première chose, c'est que c'est dur sur le coup, on ne peut rien y faire. La douleur est présente, c'est un fait. Votre portefeuille baisse, la douleur est présente. Votre produit, vous avez du mal dans votre travail, peu importe. C'est dur sur le coup, c'est un fait, on ne peut rien y faire. Par contre, c'est aussi un signe qu'on repousse nos limites. Parce que si on ne se prend pas un mur, ça veut dire que théoriquement, on ne va pas assez loin. Et or, pour aller loin, il faut se prendre des murs. Ça fait juste partie du process. Troisième chose, c'est pas un échec tant qu'on n'a pas baissé les bras. Il y a deux vérités, c'est que la douleur est réelle et la douleur diminuera. On peut faire la parallèle avec une rupture, la douleur est réelle, quand tu fais ça quand t'as une rupture, quand c'est dur, mais la douleur diminuera. C'est deux vérités absolues. Il y aura d'autres opportunités, il faut en tirer des enseignements et gagner en humilité. Et il faut utiliser ces moments pour ouvrir son esprit. et comprendre d'où vient le fait que ça marche pas, et ensuite il faut persévérer à jamais. Et dans ces moments difficiles, je prends l'exemple du marché, parce que je pense qu'on a été beaucoup à être touchés par ça, il y a deux possibilités, soit tu vas insulter les youtubeurs parce que t'arrives pas à accepter que la perte est ta responsabilité, c'est pas forcément à cause de toi, c'est Trump qui a appelé... qui a appelé des mecs et qui a mis en place des taxes de douane et du coup ça s'est répercuté sur le marché, mais c'est peut-être que tu étais mal exposé, que tu avais mal géré ton inversion au risque, peu importe, mais soit tu insultes les youtubeurs ou tu mets des messages haineux sur Twitter parce que tu n'arrives pas à accepter que la douleur est réelle et que c'est tout et que tu essaies de la projeter. Bon, ces gens-là sont un peu perdus dans leur vie, ils n'y peuvent rien. Enfin, s'ils n'ont pas fait quelque chose, mais ce n'est pas spécialement à eux qu'on peut s'adresser. Soit on peut en tirer des leçons et se dire, OK, est-ce que j'ai pas peut-être... Est-ce que je pourrais plus faire mieux ? Et je fais l'exemple pour moi, je me dis, est-ce que j'aurais pu faire mieux ? Ouais, j'ai parlé de prendre des profits, j'ai pris des profits, mais peut-être pas assez. J'ai peut-être, surtout par exemple sur des altcoins qui ont réveillé les agents IA, j'ai fait des gros multiples et j'ai pas assez vendu. Et ouais, j'aurais pu faire des choses mieux. Et j'essaie d'utiliser ces moments-là pour prendre un peu d'humilité et pour tirer des enseignements. Parce que je suis un grand partisan de... Oui, les performances passées ne sont pas les performances futures, mais je suis aussi un grand partisan de... Les choses se répètent, se répètent, se répètent, se répètent. Et donc, j'aurai forcément une situation dans ma vie où j'aurai un truc un peu similaire. Et là, peut-être que grâce à ça, je me dirai, OK, la dernière fois, je me suis trompé sur ça. Faut pas que ça se reproduise. Il y a une citation sur ça, les génies... Non, les idiots sont ceux qui font tout le temps la même chose en espérant des résultats différents, un truc comme ça. Je trouvais ça stylé. Il en reste de 11.04. Ah merde, c'est aujourd'hui. Ok, c'est parfait, parce que j'ai noté aujourd'hui. 11.04. Bon, forcément, c'est une semaine pas ouf sur les marchés, donc ça va être beaucoup orienté sur ça. Tirer de leçon de la douleur des marchés. J'ai vu beaucoup de monde souffrir ces derniers temps dans le marché crypto, se faire un peu démolir. Et j'ai vu des messages désespérés, j'ai vu des gens qui mettaient des messages haineux, des messages tristes, des messages de capitulation, peu importe. Ça a vraiment secoué beaucoup de gens et je ne suis pas du tout à dire que c'est à prendre à la légère. C'est des moments qui sont très durs pour tout le monde et ce ne sont pas des moments vraiment marrants du tout. Et la baisse des marchés... nous a ramené quand même à deux réalités bien bien puissantes. La première, c'est que les cryptos sont vraiment volatiles, à la hausse comme à la baisse. Et ça, il y a beaucoup de gens qui ne l'avaient pas compris ou qui l'avaient oublié. Et c'est vrai parce qu'on a un cycle de 4 ans avec un halving, que tu achètes après le halving et que tu te dis que tu vas faire x10 et que tout va monter de manière hyper satisfaisante et tu vas faire x10 hyper smooth. Non, ça n'existe pas. C'est que si tu veux x10, la réalité des faits, c'est qu'il faut te manger le moins 50%. Pour espérer, ça veut pas dire que tu l'as voir, mais espérer avoir 1x10. C'est Mac Tyson qui disait ça. Tout le monde a un plan jusqu'au moment où tu te prends une droite. Everyone has a plan until you take a punch in the face. C'est exactement ça en crypto, en vrai. Tu te dis un plan, tu te dis ok là j'ai mon tableur, là je vais faire x4, je vais prendre des profits à x6. Là x9, je vais laisser un moonbag. Et là tu te prends un coup dans la mâchoire et tu te dis ah mon plan marche plus là. Et c'est exactement ce que les gens vivent en ce moment. Et la deuxième réalité, c'est que certains n'ont pas investi en fonction du profil d'investisseur. Je le rabâche depuis longtemps. J'ai fait le méga forceur avec ça à la fin d'année. Le profil d'investisseur, ce n'est pas les gains qu'on veut faire en fonction du risque qu'on est prêt à prendre. Ce n'est pas dire j'aimerais faire x15 et du coup je suis prêt à prendre un peu de risque. Non, c'est à quel point on est prêt et vraiment prêt à encaisser des pertes pour potentiellement derrière faire des gains. Et il y a une étude, j'en avais parlé dans un podcast il y a quelques temps, qui avait montré à quel point les gens surestimaient leur aversion au risque, ou en tout cas leur capacité de gérer du risque. Ils avaient fait des études comme ça où ils demandaient à des gens d'auto-évaluer leur capacité de gérer le risque. Il y a des gens qui disaient « Ouais, moi, j'ai pas de problème si mon portefeuille fait moins 30, moins 40, moins 50, moins 60% » . Et dans la réalité, ils ont un problème si les choses se passent comme ça. Ces gens-là croient qu'ils sont capables d'encaisser plus de risques et de pertes que ce qu'ils sont vraiment capables. Et je pense que c'est aussi parce qu'on se pose souvent cette question dans un marché haussier, la version au risque. On se dit, ok, ouais, bon, je peux prendre un 20% parce qu'à la fin, j'aurai un fois 10. Donc, pff, m'en fous. Mais dans les faits, on a une approche par le gain. On vise un gain et on croit qu'on peut encaisser autant. Et du coup, ce genre de baisse, elle a créé beaucoup de gens qui se sont vraiment cassés les dents parce qu'ils n'ont pas investi en fonction de leur profil d'investisseur. Et du coup, ils se sont retrouvés noyés dans une perte qu'ils n'avaient pas du tout prévue. Et donc, c'est ces gens-là qui, la douleur était trop grosse pour eux, ils s'étaient mal positionnés à la basse, ils sont allés insulter E. Rill, parce que, tu comprends, à un moment, j'avais qu'à deviner que Trump allait mettre en place des tarifs, tu vois. Enfin, comment tu ne sais pas que le nouveau président des Etats-Unis va mettre en place des taxes de douane et ça va faire baisser les marchés ? Enfin, t'es con, quoi. À un moment, tu fais des analyses. Et parce que c'est plus facile que d'accepter ça. Mais dans cette situation, ça peut bien se poser une question, c'est si j'ai subi par exemple une perte de 50% et que je me sens vraiment comme une merde, ça veut dire que j'ai mal ajusté mon profil d'investisseur. Et donc c'est un fait, c'est pas grave, mais il faut... Prendre des mesures sur ça. Si c'est votre cas, vous étiez peut-être trop exposé aux altcoins, pas assez de bitcoin, pas assez de stocks, pas assez d'or, trop d'argent investi, pas assez diversifié, peu importe. Et je vous avais fait plein de portfolio type il y a quelques temps, en fonction de votre profil d'investisseur. Et le profil d'investisseur, c'est extrêmement important. Le problème, c'est que c'est en se brûlant qu'on apprend, mais que du coup, il y a cette tendance de se déculpabiliser un petit peu, surtout sur Internet, et de mettre la faute sur autrui. Et croyez-moi, c'est ce qui s'est passé les derniers mois, les dernières semaines, plutôt. Et du coup, de ne jamais vraiment se remettre en question et de ne pas apprendre de ses erreurs. Donc, si jamais c'est votre cas, si jamais vous vous êtes senti que, ok, la douleur était vraiment trop dure, c'est peut-être le moment de dérisquer. C'est peut-être le moment, quand on aura un rebond, de réfléchir. D'avoir un peu plus de sécurité dans votre portefeuille. Parce que, ouais, les cryptos sont volatiles. Et ce qui est quand même assez marrant, c'est que tout le monde le savait, tout le monde l'a entendu. Ça, que les cryptos peuvent vraiment aller à zéro. C'est un fait, tu vois. Mais dans les faits, dans les marchés aussi, c'est des choses que les gens oublient. En plus du fait que c'est un marché qui attire des gens un peu moins... Peut-être un peu moins éduqués, un peu plus jeunes, peu importe. Et du coup, c'est un nouveau marché qui est un peu compliqué. Dernier écrit. Mes deux défaites au tennis. Je joue beaucoup au tennis. Je suis un peu claqué. Je suis 30. Enfin, je joue à 30, je suis 32, en vrai. Voilà, je dis les choses honnêtement, je suis naze. Mais je joue beaucoup et j'aime beaucoup ce sport, j'ai envie de progresser. J'en fais depuis pas très longtemps. Et là où je suis, il n'y a pas énormément de tournois de tennis. Et donc ça faisait genre 6 mois que je n'avais pas fait de match. Je m'entraîne toutes les semaines et tout, mais je n'avais pas fait de match depuis 6 mois. Et vendredi dernier, j'ai fait deux matchs de tennis dans la même soirée. Et j'ai perdu les deux au premier tour. Et ça m'a fait mal parce que je pensais vraiment, vraiment que j'avais progressé, que j'avais compris des trucs et tout. Et j'étais dans un état de surconfiance où j'étais vraiment, je vais vous le dire très honnêtement, déjà en train de regarder comment j'allais organiser le lendemain, parce que l'image c'était le vendredi soir, parce que tu vois, si je vais gagner les deux, et du coup le samedi ça va être chiant, parce que si samedi matin j'ai deux matchs, il va falloir que je prévienne, que je ne peux pas et tout. J'étais déjà en train de réfléchir à ça. Et je réfléchissais, je me suis dit ok si je gagne, si je fais 3 tours, je peux faire une dizaine de matchs dans le week-end, il va falloir bien que je me repose. J'ai perdu les deux le vendredi. Et ça m'a fait mal, très mal. J'ai pas mal joué en vrai, je suis juste tombé contre une de mes qui était solide, qui était je pense un peu au-dessus de leur classement, ça c'est l'argument des joueurs de tennis. D'ailleurs les joueurs de tennis ne vous diront jamais j'ai perdu. Ils vous diront j'ai perdu mais. J'ai perdu mais j'avais mal au coude du coup tu vois le service je pouvais pas. J'ai perdu mais j'avais fait un match avant donc j'avais plus de jambes. J'ai perdu mais, j'ai perdu mais, j'ai perdu mais j'ai fait du vélo cet après-midi. Il y a tout le temps que j'ai perdu mais. Bref. Et donc moi j'ai perdu. C'est pas de mais, j'ai perdu. Les deux. Et ça m'a mis un petit coup d'humilité. Surtout, enfin un gros coup d'humilité, mais surtout ça a mis en lumière mes grosses lacunes où je pensais que j'avais vraiment progressé. C'est un fait j'ai progressé, j'ai un meilleur coup droit, j'ai un meilleur service et tout. Mais dans le match, dans le fait de finir le point, pas juste d'en décortiquer les coups. Il y a des trucs que j'avais besoin d'apprendre. Par exemple, j'avais un revers qui était beaucoup trop faible. Et donc, le mec jouait beaucoup sur mon revers. Et je me faisais des montées parce qu'il montait au filet et il finissait. J'ai un service qui n'est pas spécialement dangereux. J'ai une mauvaise volée. Du coup, j'ai du mal à finir les points. J'ai remarqué que dans les matchs, je ne respire pas quand je joue. Je suis en apnée. Et du coup, je suis en forme quand même physiquement. Et genre, à la fin des points, j'étais là genre, je suis oxy-complet. Donc, je ne respire pas quand je joue. Et j'ai du mal à finir les points importants. Et ça, il n'y a que la défaite qui la prend, il n'y a que les matchs. C'est quand tu es en match que tu te rends compte que le mec, il a juste insisté sur ça, il a mis en avant, en lumière, tu sais, comme au théâtre, ton point faible qui est là, mon revers. Et il a montré à tout le monde, il n'y avait personne qui regardait, mais il a montré à tout le monde et c'est là où j'ai vraiment compris ça. Et ça, ce n'est pas un truc que tu as à l'entraînement quand tu es tranquille, en train de bosser tes coups de roi et tu te dis bon, les revers, je bosserai la semaine prochaine. Non, c'est là. Et du coup, je me suis rendu compte que... en vrai, il n'y a que la défaite qui apprend des choses. Et si je veux progresser, et je pense que c'est ça quand on dit un peu aussi sortir de sa zone de confort sur cet aspect-là, c'est que je dois plus, pas forcément au tennis même dans tout, m'exposer et m'habituer à la défaite. Parce qu'en fait, c'est ça qui permet de vraiment mettre en lumière ce que je dois améliorer. Si je fais un concept qui ne marche pas, si ce podcast ne marche pas, j'ai tenté un truc, tu vois. Ce podcast vous plaît pas ou j'ai que des commentaires, c'est de la grosse merde, j'aime pas du tout, reviens avant. Bah j'aurais testé et du coup j'aurais compris que c'est plutôt un format unique que vous aimez sur les podcasts, peu importe. Mais c'est vraiment juste les défaites, et si vous faites du sport vous le savez tu vois, qui forgent. J'ai une autre anecdote sur ça, semi-marathon il y a deux ans, je venais de commencer à courir, je me croyais mais monstrueux. Vous voyez la Dunning-Kruger là, j'étais tout en haut. Je me croyais monstrueux. Je flexais mes entraînements aux gens qui faisaient le semi-marathon avec moi. Je me suis dit, je vais les démolir. Je crois que j'ai dû sortir un truc hyper, hyper condescendant. Genre, vas-y, je fais les dix premiers kilomètres avec toi et après, je finis, tu vois. Et en fait, je n'avais pas fait du tout suffisamment de kilomètres d'entraînement pour faire 21 kilomètres. Et au bout de dix kilomètres, je me suis écroulé. Les deux avec qui je faisais... Je faisais... complètement lavés, m'ont mis 5-10 minutes vraiment humiliation totale, tu vois, et c'est là où je me suis dit ah ouais, ok alors je vais me calmer je vais me concentrer je vais faire plus d'entraînement et voilà, et après j'ai refait des semi-marathons ça s'est très bien passé, et c'est que dans ces moments quasiment peut-être même parler d'humiliation en tout cas d'auto-humiliation parce que personne ne m'a humilié, c'est moi qui me suis senti humilié, qu'on apprend et pour ça il faut de la pratique on a trop tendance à pas assez pratiqués à juste consommer de la théorie. C'est un peu ce qu'on nous a appris à l'école. Je vais pas faire le mec anti-système scolaire et tout, mais à l'école, on nous apprend à... Faut pas rater, tu vois. T'as ton partiel, t'as ton exam. T'as ton... Comment ça s'appelait au lycée ? Ton... Non, pas ton TD. Ton... Putain. ton devoir surveiller, ton DS de maths, tu peux pas le rater, sinon tu te fais démolir. Et du coup, on nous a appris à trop consommer de la théorie et à pas assez rater. Et je pense que c'est important, surtout dans un monde comme ça, à se confronter plus à notre limite. Et moi, par exemple, je dois prendre plus de trades, plus me tromper, analyser pourquoi, lancer des projets qui ratent, essayer une nouvelle méthode d'organisation, voir qu'elle marche pas. refaire un truc, relancer l'application, revoir que ça marche pas, il faut absolument que je m'habitue beaucoup plus à l'échec temporaire, parce qu'on apprend que dans l'échec, le vrai échec, le pur échec où tu te sens humilié, tu fais un, je sais pas moi, tu fais une vidéo, tu fais un podcast, et là tu te rends compte qu'en fait t'as été complètement nul, c'est dur, c'est de la pure douleur, ça revient à ce qu'on disait sur le truc de Red Alio, c'est de la pure douleur, mais par contre c'est vraiment ça qui forge. Et je vais finir ce podcast avec une métaphore Rocky, parce que Rocky 4 quand même dans la vie. dans les rookies, Creed maintenant c'est toujours le même schéma c'est ok, il est bon en e-box il se prend une humiliation il perd contre quelqu'un contre qui il ne devait pas perdre, il perd et c'est là qu'il y a la remise à question que tu t'entraînes le plus de toute ta vie que tu reviens et que tu fais les meilleurs entraînements et que quand tu reviens tu gagnes et sans ça tu n'aurais jamais fait autant d'entraînements et j'ai même envie c'est un terrain un peu glissant de dire que l'intensité que tu vas mettre dans ton apprentissage est proportionnelle à l'auto-humiliation que tu as ressenti. Si tu t'es senti vraiment complètement humilié, c'est là que tu vas dire, ok, je vais en faire plus. Et donc pour ça, il faut pratiquer, il faut perdre des matchs et il faut en regagner. J'espère que j'en ai dans un mois. Je vais essayer, je vous dirai comment ça s'est passé. Voilà, plus se tromper. Merci beaucoup d'avoir écouté, si vous êtes encore là. dites moi ce que vous en pensez mettez un petit commentaire sur Youtube si vous aimez bien ce format multisujet je pense que je vais le faire le plus en plus de toute façon ce que je note je l'écris et ça va être le nouveau format d'investir, le nouveau format de ce podcast prenez soin de vous, je vous ai tout noté dans la description si vous voulez noter les 6 choses dont j'ai parlé vous pouvez aller voir les écrits etc c'était Le Ville et on se voit vendredi prochain, ciao les potes

Chapters

  • Nouveau format

    00:00

  • Obligations et liquidité globale

    04:51

  • La panique des investisseurs

    08:50

  • Durée d’une récession

    14:22

  • Les altcoins sont des low caps

    19:39

  • Repousser ses limites pour faire mieux

    22:29

  • Tirer des leçons de la douleur du marché

    29:04

  • Mes deux défaites au tennis

    34:36

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Description

// Panique sur les marchés : Les leçons à en tirer

La politique de l'administration Trump a créé beaucoup de mouvements sur les marchés financiers, en bourse, en cryptomonnaies...

Il se passe énormément de choses chaque jour, et on ne sait plus où donner de la tête.

Comme il y a beaucoup d'informations, j'ai décidé de noter une fois par jour des éléments, des thèses, des expériences... sur lesquels je peux revenir de temps en temps, et c'est ce que je vous partage aujourd'hui.

Obligations et liquidité, panique des investisseurs, durée d'une récession... On passe plein de sujets en revue et on en discute.

Dites-moi dans les commentaires de l'épisode si c'est un format qui vous plaît. Je teste des choses avec vous et on avance ensemble.

Bonne écoute.


// Liens vers les livres de Ray Dalio (affiliés) :

The Changing World Order : https://amzn.to/3RdvX84

Les principes du succès : https://amzn.to/42ctPUx


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Comment ils vont ? Ils ont survécu au crash du lundi, mardi, 7 avril. Putain, quelle semaine de merde les mecs ! Quelle semaine de merde sur les marchés ! Pour ceux qui vivent sur la Lune ou sur tout type de planètes extraterrestres, on a eu l'une des semaines les plus horribles sur les marchés financiers. depuis très longtemps, depuis 2008 je crois minimum, même pour la Chine je crois que c'est peut-être l'une des plus grosses journées, enfin l'une des journées les plus noires de l'histoire, mais on a survécu, et de l'autre côté on se rend compte que dehors il fait toujours beau, que finalement il commence à se passer des trucs qui vont dans la direction que les choses pourraient pas être si horribles qu'on l'a cru. Bref, on va en discuter, on va en discuter, bienvenue sur Investia. les amis, je reviens de Paris Blockchain Week toute la semaine à Paris avec des événements très corpos, crypto etc, c'était super sympa, je suis éclaté donc désolé si le rythme va être un petit peu lent Investia va changer Investir a changé, vous êtes toujours entre 5 et 10 000 à écouter ce podcast, donc vraiment merci beaucoup. Je pensais vraiment pas que le truc aurait autant de succès. Parler 45 minutes de création monétaire, je me suis dit il va y avoir 800 geeks qui vont écouter ça, il y a encore 800, enfin 800, mettez ça dans une salle de cinéma, c'est deux salles de ciné pleines, c'est déjà énorme, mais alors 5, 10 000 personnes c'est trop cool. Mais Investir va changer un petit peu, où... Avant, chaque podcast était un peu plus concentré autour d'un épisode égal à un sujet. Je faisais une vidéo sur la création monétaire, je faisais une vidéo sur les banques centrales, je faisais un podcast sur ça, ça, ça. D'ailleurs, pour ceux qui regardent les vidéos et qui me disent qu'il n'y a pas de montage, c'est normal, c'est un podcast. Juste, au lieu de mettre, vous savez, les petits trucs de son là, je me filme parce que je trouve ça un peu plus convivial, mais ça reste un podcast. Et en fait, je me suis dit qu'il y avait plein de sujets dont j'avais envie de parler, que je ne peux pas en parler. que ça soit dans les vidéos, dans les podcasts, etc. parce que ça ne rentre pas. Et c'est dommage. Et j'ai réfléchi, je me suis dit, c'est quoi l'essence d'Investia ? Pourquoi je fais ce podcast ? Pourquoi je fais ce podcast ? En vrai, pour vous partager mon aventure d'un mec de 24 ans qui essaye de se débrouiller dans l'entrepreneuriat et dans la finance. Ce que j'apprends, ce que je fais et tout. Parce qu'il y a des gens qui ont d'autres taffes, moi je suis à plein temps là-dedans, je pense pouvoir du coup avoir un peu plus de temps pour apprendre certaines choses, et donc j'ai envie de vous les partager. C'est tout, en fait, à la base, Investia c'est ça. Dans l'idée, c'est ça. Et si les podcasts deviennent des vidéos juste un peu plus concentrées économie, ça n'a pas de sens. Donc en fait, ce qu'on va faire maintenant sur ces podcasts, les potes, c'est que toutes les semaines... En fait, pour vous expliquer, tous les jours, j'écris un petit paragraphe. J'appelle ça des écrits journaliers. Je fais le mec, mais je fais ça depuis seulement deux semaines. C'est trop cool. Et j'écris sur un sujet que j'ai appris dans la journée ou dans la semaine. Ça peut être sur la finance, ça peut être sur la crypto, ça peut être sur l'entreprise. sur la productivité peu importe j'écris sur des sujets et je les gardais pour moi ces trucs sauf que je me suis dit que déjà je tiendrai beaucoup mieux ses écrits journaliers si jamais je les partageais si j'avais jamais une sorte de pression pour les partager dans le sens où si j'écris pas je me dire putain j'aurai rien à dire et je pense que j'ai des trucs sympa à vous dire et ça pourrait du coup changer un petit peu le format ou maintenant sur investia c'est pas dit que je refasse pas quelques épisodes mono-sujets mais ça va être plein de petits sujets où en gros je vais vous lire mes écrits journaliers du lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi de la semaine et on va en discuter et vous allez voir que ça va être très varié, ça va être sur la crypto là je parle un peu de tennis à un moment, enfin de mes deux défaites de tennis la semaine dernière voilà c'est plus un format podcast, si vous êtes là pour avoir de l'information pure deep C'est pas forcément le type de podcast qu'il vous faut, même si l'objectif c'est quand même de vous donner des alphas, d'accord ? C'est pas de raconter ma vie, enfin pas seulement de raconter ma vie. Et j'arrête de parler, et allons-y, et vous me dites ce que vous en pensez à la fin de ce podcast, ok ? Si c'est pas déjà fait, 5 étoiles sur Spotify Apple Podcast, les gars. 5 étoiles, on est bientôt aux 1000... 1000 5 étoiles, c'est incroyable. Alors, les écrits du 504. Vous allez voir qu'il y a de tout. C'est-à-dire que... Si vous êtes sur Spotify ou YouTube, s'il y a un mini sujet qui ne vous intéresse pas, je ne sais pas si vous êtes là pour de la finance et qu'à un moment on ne parle pas de finance, vous pouvez avancer, ou alors vous pouvez vous laisser guider. C'est la façon dont j'ai envie que le podcast soit consommé, même si chacun vit ça à sa manière. Mais laissez-vous porter au moins pour cet exercice et pour ce podcast-là, pour voir si c'est un truc qui vous plaît. Ok. 504. Je me suis fait une réflexion bien techos, bien finance. Pourquoi les obligations influencent-ils ? la global liquidity, alors c'est pas du tout le bon exemple de de ce que je voulais mettre parce que ça c'est vraiment très deep, vous allez voir que les autres, qu'on en soit si pas mal hum On dit souvent que l'incertitude c'est mauvais. C'est vrai. L'incertitude pour les marchés c'est très mauvais, on le voit, on le voit en ce moment avec les tarifs, mais en fait on n'explique pas toujours bien pourquoi. L'incertitude c'est le fait qu'on ne sait pas où l'économie va se diriger, et ça se reflète sur la finance. Vu qu'on ne sait pas où l'économie se dirige, la finance peut être traduite par une représentation sur des chartes de l'économie. C'est l'une des façons de définir la finance. Et du coup, le fait qu'on soit incertain sur l'économie, le fait qu'on est incertain sur la finance, fait qu'on n'est pas bien sur la finance. Sauf qu'il y a une autre raison un peu plus mathématique. L'incertitude, elle se traduit par de la volatilité sur les obligations américaines. Les obligations... américaines, c'est des actifs liquides que les banques détiennent, enfin les banques et plein d'autres, plein d'entités économiques détiennent dans leur trésorerie en plus de leur cash. Pourquoi ? C'est parce que c'est très liquide. C'est des dettes du gouvernement. Le gouvernement émet un papier, une obligation, et en gros, c'est une dette. Et t'arrives, toi tu peux dire, ok, vas-y, je te donne 1000 balles en échange de ton papier, et toi tu me dois me donner des taux d'intérêt. C'est des obligations américaines, c'est extrêmement présent, le marché obligataire. Et l'incertitude, c'est de la volatilité sur les obligations américaines. Quand les taux d'intérêt des banques sont attendus à la hausse, donc en tenant l'impression qu'on va augmenter les taux d'intérêt, par exemple, les prix des obligations baissent. Pourquoi ? Parce que les gens les vendent, donc les prix baissent. Et du coup, la valeur d'une obligation devient instable. Ce qu'il faut vraiment comprendre, c'est que dans l'économie, on ne fait pas tous les échanges avec du cash. Les banques, les gouvernements, etc. Ils n'ont pas dans leur trésorerie uniquement du cash. Ils ont des obligations, ils ont d'autres actifs qu'on dit qui sont très liquides parce qu'on peut très vite les convertir en cash. L'immobilier, ce n'est pas liquide, par exemple, parce qu'il faut vendre la maison, c'est chiant. Les obligations, c'est très liquide. Il y a beaucoup de demandes, c'est un marché qui est très profond. Et du coup, quand par exemple on dit qu'on va monter les taux d'intérêt, les gens vendent les prix des obligations parce qu'ils savent que les nouvelles obligations vont donner plus de rendement. Et du coup, leur valeur devient instable. Le problème, c'est que les banques, elles ont moins d'actifs. solide pour venir prêter, pour utiliser comme collatéral. Et du coup, les banques ont une moins bonne capacité de crédit. Si le prix des obligations baisse, les banques peuvent moins les utiliser comme collatéral et donc elles peuvent moins prêter. Et donc, il y a une sorte de d'engrenage, de trucs bloqués dans l'engrenage. qui empêche les banques de prêter. Et ça, ça s'aggrave encore plus avec ce qu'on appelle la décote, en anglais c'est une haircut. Une décote, c'est une réduction qu'on va appliquer à des obligations quand elles servent de garantie pour emprunter. Et plus il y a de volatilité, plus les banques et plus les fonds, ils vont demander ce qu'on appelle une décote. Ils vont demander une plus grosse décote. Par exemple, une obligation de 100$, elle ne vaudra plus que 95$ en collatéral, parce que le marché est trop incertain. Donc ils disent, ok, si tu veux acheter mon obligation, ok. Mais par contre, il va falloir une décote. Donc, moins de valeur, ça veut dire moins d'argent à prêter, et donc moins de liquidités qui circulent dans le monde. Voilà pourquoi vous avez peut-être entendu dire que les obligations, et surtout les trégéries, jouent un rôle dans la liquidité globale. Et voilà pourquoi on dit que l'incertitude, c'est mauvais pour les marchés. C'est l'une des raisons. C'est parce que ça peut potentiellement faire varier le prix des obligations. Et donc... diminuer l'accès au crédit, donc la liquidité. Écrit du 6-04. Là, c'était quand on avait eu des gros crashs. Là, l'ambiance n'était pas forcément exceptionnelle. Je me suis demandé qu'est-ce qui se passe concrètement quand on a un moment de panique des investisseurs. Quand on a une sorte de, ce qu'on appelle un sell-off, un gros mouvement de vente massive sur les marchés, on sent que les investisseurs particuliers font deux choses principales. La première chose, c'est qu'ils vont dérisquer leur position. Ils vont vendre leur bitcoin, actions, etc. Ils vont aller plutôt vers les obligations. Parce qu'une obligation d'État, même privée, publique, en tout cas, une obligation, c'est beaucoup plus safe. Et donc, on se dit, OK, là, mon cash, je ne peux plus le mettre sur les marchés financés, je le mets dans les obligations. Ça, c'est la première chose. On dirige ses positions et on se dirige vers les obligations. La deuxième, c'est qu'on a tendance, les investisseurs particuliers ont tendance à mettre du temps avant de reprendre confiance. Quand on a un gros crash, on le voit sur la charte que vous voyez apparaître à l'écran ici, qui est en gros l'appétence au risque et l'exposition au risque des investisseurs en fonction du temps. Vous voyez que là, on est dans une période qui est quand même assez historique, les investisseurs ont beaucoup, beaucoup peur du risque. C'est aussi pour ça que les cryptos se font démolir, parce que là, maintenant, tout de suite, il y a beaucoup d'incertitudes et on est à des niveaux plus bas en termes d'exposition au risque que 2008. que 2020, le Covid, et il faut retourner à 2004 pour retourner à ce même niveau, même pas, il faut retourner à 1990. Bon, première chose, ça peut vouloir dire qu'on atteint un sommet bas, enfin un sommet bas, un point bas, que le plus dur est derrière nous, et deuxième chose, gardez en tête que, historiquement, depuis plus de 100 ans, les marchés remontent toujours. La douleur est temporaire. Bref. Donc ils font ça, et ils mettent... du temps avant de reprendre confiance. Vous voyez ici, à chaque fois qu'on a des drops, regardez cette charte, si vous êtes sur YouTube, sinon c'est pas grave, à chaque fois qu'on a un drop de la confiance des investisseurs, parce que ça, ça représente au final la confiance des investisseurs, on voit qu'on a toujours une petite période d'accumulation, ça remonte jamais d'un coup. Parce que quand ça redescend, vous savez, c'est un peu comme dans les films d'action ou dans World War Z, je sais pas si vous avez vu ce film de zombies exceptionnel, où t'es caché dans une pièce et t'écoutes et tu te dis, ok, je crois qu'il n'y a plus personne. Mais il y a toujours ce moment où genre, bah vas-y on va quand même attendre un petit peu pour être vraiment sûr qu'il n'y a plus personne. Et du coup, on regarde derrière là, on se dit, est-ce qu'il faut que j'y aille, est-ce qu'il faut que j'y aille pas, et on attend. Et c'est pareil chez les investisseurs. C'est qu'il y a ce truc de stress post-traumatique où quand ça descend, on se dit, je vais pas revenir tout de suite. Je me suis fait démonter, j'ai pas envie de rentrer tout de suite. C'est aussi parce que les gens ont peut-être moins d'argent ici, évidemment. Mais ils ont tendance à mettre du temps avant de reprendre conscience. En parlant de films de zombies, je viens d'y penser. Si vous avez pas vu la série The Last of Us, exceptionnelle, sur Amazon Prime. Je crois qu'il y a la saison 2 qui... Oh putain, il y a la saison 2 qui sort bientôt ? Incroyable. Ceux qui ont joué au jeu, vous savez ce qui se passe. Bref. Et du coup, on le voit, il y a toujours une période de plusieurs mois de latence où les investisseurs sont très frileux à rentrer sur le marché. Ça a descendu et on n'a plus envie de remonter, on n'a plus confiance au marché. La confiance doit être rachetée. Et après, on a une remontée en ligne droite. C'est toujours ça, descente, période de... C'est dur, remonter quasiment en ligne droite. Et donc, historiquement, ces périodes-là, qui sont les périodes qu'on pourrait vivre dans les prochaines semaines, prochains mois, qu'on vit actuellement, sont, qu'on le veuille ou non, des opportunités d'investissement. Et elles offrent toujours une fenêtre de plusieurs mois où lancer un DCA après un crash a l'air... d'être l'une des meilleures opportunités possibles. Et d'ailleurs, si vous n'avez pas énormément de connaissances ou vous voulez un peu juste vous former, gardez en tête que les crashes sont historiquement toujours les meilleures opportunités. Je ne sais plus avec qui j'avais discuté, qui était un investisseur exceptionnel, qui jardait des millions, des centaines de millions, et qui m'a dit, mais en fait, les gens font juste beaucoup trop de mouvements. Je fais un max, et c'est très rare, deux mouvements par an, des fois j'en fais zéro. Parce que lui, il se concentre sur racheter les crashs. Et j'avais discuté avec, je crois que c'était Julien, mon associé, et on se disait un truc, c'est que si on se demande si c'est une bonne idée d'acheter maintenant, ça veut dire qu'il y a forte chance que ça ne soit pas une bonne idée. Parce qu'en général, par exemple, le crash de 2008 ou même le crash qu'on a eu cette semaine-là, début avril, on sait que c'est historiquement des bonnes opportunités parce que les prix sont très bas. et on se demande pas si c'est une bonne opportunité court terme, donc peut-être que faire moins d'investissement mais plus dans des périodes post-crash peut être intéressant et que lancer un DCA investir régulièrement quelques semaines après les crashs sur la base de cette charte peut être intéressant. On finira par une belle citation de Warren Buffett que je vais vous donner en anglais évidemment parce que faut quand même pas déconner When investors are cautious, be greedy When investors are greedy, be cautious Le niveau a augmenté en vrai. Quand les investisseurs sont prudents, soyez gridis, prenez des risques. Quand les investisseurs sont gridis, quand les investisseurs prennent des risques, soyez prudents. Là on est dans un moment où les investisseurs sont historiquement prudents. C'était l'écrit du 6 avril. J'ai remarqué qu'en fait 5, 6, 7, 8, j'ai écrit que des trucs investissement et après des trucs un peu différents. On les gardera pour la fin, c'est bien. Cet avril. combien de temps dure une récession en moyenne ? En fait, sur la base de ça, j'ai réfléchi et j'ai une sensation que on a une incompréhension de ce que c'est une récession, et un flou sur combien de temps ça dure une récession, ça fait peur. Et j'ai remarqué un truc, enfin j'ai remarqué plusieurs trucs sur ça, c'est que il y a une sorte de stress post-traumatique de une récession en particulier, c'est, vous savez, la grande dépression de 2030, là. De... 1930. De 1930. Ou... Je sais pas. C'était... Ça, c'était vénère, quoi, 1930. Mais on n'était pas nés. Et pourtant, j'ai l'impression que quand on parle de récession, tout le monde associe ça à 1930, ça va être la même chose, on va avoir des dizaines d'années de galères, de morts, enfin c'était terrible. Je ne sais pas si c'est à cause de quoi, peut-être que ça s'appelle dépression, la grande dépression, peut-être que c'est la plus grande récession de l'histoire, Peaky Blinders, peut-être, je sais, sincèrement, je ne sais pas. Mais j'ai l'impression que les gens associent à ça. Et j'ai aussi l'impression que les gens ne savent pas exactement ce qu'est une récession. Est-ce que vous savez ? Réfléchissez. Est-ce que c'est concrètement, mathématiquement, d'un point de vue de définition, une récession ? Une récession, c'est quand le PIB recule de deux trimestres consécutifs. Voilà, c'est tout. Quand le PIB recule de deux trimestres consécutifs, on dit qu'on est en récession. Ok, bon. Il y a trois types de ventes, de schémas, qui engendrent des récessions. Et historiquement, elles se sont comportées de manière très différente. Le premier schéma, c'est quand la banque centrale remonte les taux. Et que, forcément, on a moins d'accès au crédit, c'est plus compliqué, ça crée une période de ralentissement économique. C'est pas ce qu'on a actuellement. Le deuxième schéma, c'est quand la banque centrale n'a pas eu le temps de voir arriver ce qu'on appelle un choc du crédit. où la banque centrale n'a pas agi de la meilleure façon, et donc on va avoir une récession causée par un choc du crédit, et il va falloir agir en stress, ça va être un peu compliqué. Et le troisième élément, c'est quand on a un événement externe qui vient tout perturber. Le choc pétrolier, le 1970, c'est un peu différent quand même avec les talons or, parce que ça avait entraîné une sorte de rallye aussi, donc c'est un peu différent, mais bref. Là, les tarifs de Trump, 2018 c'était pareil. Le Covid, c'est les trois façons. d'avoir ce qu'on appelle un sell-off, qui engendre des réceptions, des ventes massives. J'ai l'impression que les investisseurs ont été marqués par 1930, et qu'on a une sorte de biais, et qu'on projette et on fait des parallèles avec 1930. Le truc, c'est que maintenant, on a un truc qu'on n'avait pas en 1930, c'est une banque centrale. Et une banque centrale, elle agit et elle prend en charge les choses beaucoup, beaucoup plus rapidement. Et je suis allé chercher un peu, je me suis dit putain, est-ce qu'une récession, c'est si horrible que ça ? Et j'ai trouvé des trucs vraiment sympas, vraiment intéressants, c'est que concrètement, depuis la Deuxième Guerre mondiale, les récessions, elles durent beaucoup moins longtemps. Et elles durent, elles ont tendance en tout cas à durer de moins en moins longtemps au fur et à mesure qu'on avance. J'ai une théorie sur ça, je vous expliquerai. Mais par exemple, le choc pétrolier 1.0 de 1973, il a duré à peu près 520 jours. Donc 16 mois, un an et demi à peu près. En 1980, on a eu un deuxième choc pétrolier, un deuxième crash, une deuxième récession. Il a duré aussi 520 jours. Pourtant, si on prend par exemple le crash du S&P à cause des tarifs de Trump en 2018, ça a duré 200 jours avant que le S&P ne retrouve confiance. Le Covid, 160 jours, donc 6 mois. Les récessions durent de moins en moins longtemps. Et j'ai l'impression qu'on arrive sur des fourchettes à peu près de 6 à 12 mois qui sont surtout alimentées par le marché de la dette et de la nécessité de venir diluer de plus en plus le dollar pour pouvoir la soutenir. Et du coup, plus on avance, plus on a de la dette, moins on peut se permettre de rester longtemps en récession, et plus les récessions sont rapides. Et donc, dans le pire scénario, où là on est dans une période de récession, il y en a beaucoup qui le disent, ben ça va pas durer 10 ans. C'est possible que fin 2025, l'économie puisse repartir et qu'on ait purgé les choses, on sait pas. Ça dépend d'autres choses, mais ce que je veux juste dire par rapport à ça, c'est que cette peur de la récession, je trouve qu'elle est beaucoup trop projetée sur le fait que qu'est-ce qui va se passer pour mon taf, qu'est-ce qui va passer pour mes investissements. Mais en vrai... Et ça, j'avais vu Ray Dalio, qui est l'un des plus grands gestionnaires de fonds de l'histoire, qui en avait parlé de ça, c'est que les gens surinterprètent la difficulté de vivre dans une récession. C'est pas The Walking Dead, c'est des moments un peu chiants où le stock market c'est pas fou, où il n'y a pas énormément d'emplois, il n'y a pas énormément d'investissement dans les ventures capitales. Mais c'est pas la mort et surtout, ça dure de moins en moins longtemps. Donc, si on est dedans, peut-être qu'en fin 2025, tout se passera bien et au final, ça sera juste un moment que t'es moyen à vivre, quoi. Ah, 8 avril. Je vous mets des chars des fois dans les podcasts. 8 avril, c'est quand j'étais à Paris et j'écris ça vite fait. Oh, je me suis envoyé à Paris. Paris, c'est incroyable pour une chose, c'est la bouffe. T'as de la bouffe partout. Incroyable. On a mangé des raviolis chinois, des bao, des... Bref. Folie. D'ailleurs, si vous avez des bons spots, restez-toi à Paris. Mettez-les dans les commentaires. Le 8 avril, les altcoins sont des low cap. Point. J'ai fait des recherches et j'ai comparé le Russell 2000 et le Total 3. Alors, le Total 3, c'est la charte du marché des altcoins sans Bitcoin et Ethereum. Donc, c'est les plus altcoins des crypto-monnaies. On enlève Bitcoin et Ethereum, on regarde comment les altcoins se comportent. Le Russell 2000, c'est les 2000 petites capitalisations qu'on appelle des low cap. dans le marché des actions. Et en fait, les chartes ont juste exactement la même gueule. Regardez ça, c'est flagrant. Et les altcoins sont brandés dans la catégorie des actifs à risque exactement de la même façon que les low cap stocks, les actions. Et j'ai la sensation qu'il y a une énorme corrélation entre le Russell 2000, Bitcoin et les altcoins. ils sont tous dans la catégorie actifs à risque et du coup là où c'est intéressant c'est que analyser historiquement les performances du russell ça peut être cool parce que ça nous permettrait peut-être de trouver des patterns intéressants sur les alcunes et sur la suite et sur la façon de crypto pourrait se comporter parce qu'on a beaucoup beaucoup plus historique et là vous voyez une charte allez je vous la montre c'est une charte que j'ai utilisé dans la prochaine vidéo ça vous allez la voir dans toutes les vidéos de youtube heures dans quelques semaines J'en parlerai un coup du fait que je ne peux pas parler des mêmes sujets tout le temps parce que dès que je parle d'un sujet, tout le monde copie. Bref. Et on le voit ici, regardez. On a la charte bleue qui diminue. C'est-à-dire, la charte bleue, c'est le ratio S&P 500 par rapport au Russell. Ça veut dire que le Russell, les petites capitalisations prennent de l'importance. Elles diminuent. Ensuite, on a la charte rose, quelques semaines plus tard, qui monte. Ça, c'est Bitcoin. Et ensuite, on a la charte violette, un petit peu après, qui monte. C'est les altcoins. Et il y a vraiment cette... cascade de liquidités qui se met en place. Et ici, par exemple, ça a pris en 2020, 2021, trois semaines avant de se déverser du Russell vers Bitcoin, puis vers les altcoins. Et donc, le Russell 2000 et les performances des petites capitalisations en bourse peuvent aussi nous indiquer des choses intéressantes sur le comportement à venir du marché des altcoins. Et ça, je trouve ça hyper intéressant parce qu'il a toujours un petit peu d'avance. sur la façon dont les choses se passent. Bon, on a fini les quatre écrits sur le côté finance, investissement. Les quatre autres sont un peu plus... Vous allez voir. En ce moment, je suis en train de lire un livre que je recommande à absolument tout le monde et qui est exceptionnel. C'est en anglais Principles, les principes de Ray Dalio, justement. Ray Dalio, il a écrit... Alors, c'est l'un des mecs les plus riches du monde qui s'est fait absolument tout seul. et qui a monté l'un des plus gros fonds d'investissement au monde, qui s'appelle Bridgewater, qui est exceptionnel. Et il a fait deux livres, il a fait Principles for Dealing with a Changing World, donc les principes pour s'adapter dans un monde qui change en gros, qui est littéralement le livre qui vous explique comment les nations fonctionnent depuis 150 ans, et il a fait un deuxième livre de 400-500 pages, qui s'appelle Principles, où il explique lui ses principes de vie, comment il a développé sa vie, etc. Donc en gros, il a fait deux livres où littéralement, il explique comment se comporter pour... Alors, lui, comment il s'est comporté pour réussir dans sa vie. Réussir dans sa vie, c'est très vaste, ça veut pas dire gagner de l'argent ou quoi, mais lui. Et il a fait un livre sur comment le monde fonctionne. Donc littéralement, tu lis ces deux livres, tu prends une avance absolument considérable. Vraiment, si vous avez pas lu ça, si vous êtes jeune, enfin peu importe en fait, lisez ces deux livres, je vous les mets dans la description, ils sont chou. Et j'étais dans le train et je lisais ça, comme un bon entrepreneur agaçant dans le train, ces gens sont agaçants, je suis d'accord. Et forcément le marché n'est pas fou et c'est des périodes où tu te remets un peu en question, tu te dis est-ce que j'aurais pu le voir venir ? Et j'ai lu un mini paragraphe que je vais vous lire, que je trouve exceptionnel. Je vous lis ce qu'il y a écrit. J'ai constaté que pour faire exceptionnellement bien, il faut repousser ses limites. Et si vous le faites, il vous arrivera de vous prendre un mur. Ça fera très mal, vous penserez que vous avez échoué, mais ce ne sera pas vrai tant que vous n'aurez pas baissé les bras. Croyez-le ou non, la douleur va diminuer et vous retrouverez beaucoup d'autres opportunités à l'avenir, même si vous ne les voyez pas pour le moment. La chose la plus importante que vous puissiez faire, c'est tirer les enseignements de ces échecs et gagner en humilité et en ouverture d'esprit radicale, de manière à augmenter vos chances de succès. Ensuite, persévérez. Vous n'avez pas échoué tant que vous n'avez pas baissé les bras. Ça m'a un peu marqué. Tant que tu n'arrêtes pas de jouer, tu ne perds pas. Tu te trompes, on peut dire. Ou même pas, tu... est dans le process. Et l'échec est un choix. Ce n'est pas la résultante d'un creux ou d'un produit qui ne marche pas. Ce n'est pas parce que, peu importe ce que vous faites, votre chaîne YouTube ne marche pas pour l'instant, votre produit que vous essayez de lancer n'a pas énormément de clients, vous n'arrivez pas encore à bien parler anglais, vous ne gagnez pas vos matchs de tennis, peu importe, vous n'échouez que quand vous arrêtez. Le reste du temps, vous êtes dans le process. Et il ne faut pas confondre... échoué et ça ne marche pas pour l'instant. Et donc, ça, ça a résonné de mon côté sur l'aspect marché financier, parce qu'on s'est pris quand même une grosse claque que j'avais pas forcément vu venir, peu importe si j'aurais pu ou pas l'anticiper, c'est pas la question. Le résultat, c'est que, grâce à ça, tant qu'on poursuit, tant qu'on apprend, on ne peut pas parler d'échec. Et surtout, ça nous permet d'avoir une sorte de boucle. Et c'est ce que j'ai noté, c'est que si quelque chose ne marche pas pour l'instant, j'ai mis le pour l'instant, vous pouvez pas le voir, mais en majuscule comme ça. Il y a une boucle, une sorte de fil rouge qui se met en place. Première chose, c'est que c'est dur sur le coup, on ne peut rien y faire. La douleur est présente, c'est un fait. Votre portefeuille baisse, la douleur est présente. Votre produit, vous avez du mal dans votre travail, peu importe. C'est dur sur le coup, c'est un fait, on ne peut rien y faire. Par contre, c'est aussi un signe qu'on repousse nos limites. Parce que si on ne se prend pas un mur, ça veut dire que théoriquement, on ne va pas assez loin. Et or, pour aller loin, il faut se prendre des murs. Ça fait juste partie du process. Troisième chose, c'est pas un échec tant qu'on n'a pas baissé les bras. Il y a deux vérités, c'est que la douleur est réelle et la douleur diminuera. On peut faire la parallèle avec une rupture, la douleur est réelle, quand tu fais ça quand t'as une rupture, quand c'est dur, mais la douleur diminuera. C'est deux vérités absolues. Il y aura d'autres opportunités, il faut en tirer des enseignements et gagner en humilité. Et il faut utiliser ces moments pour ouvrir son esprit. et comprendre d'où vient le fait que ça marche pas, et ensuite il faut persévérer à jamais. Et dans ces moments difficiles, je prends l'exemple du marché, parce que je pense qu'on a été beaucoup à être touchés par ça, il y a deux possibilités, soit tu vas insulter les youtubeurs parce que t'arrives pas à accepter que la perte est ta responsabilité, c'est pas forcément à cause de toi, c'est Trump qui a appelé... qui a appelé des mecs et qui a mis en place des taxes de douane et du coup ça s'est répercuté sur le marché, mais c'est peut-être que tu étais mal exposé, que tu avais mal géré ton inversion au risque, peu importe, mais soit tu insultes les youtubeurs ou tu mets des messages haineux sur Twitter parce que tu n'arrives pas à accepter que la douleur est réelle et que c'est tout et que tu essaies de la projeter. Bon, ces gens-là sont un peu perdus dans leur vie, ils n'y peuvent rien. Enfin, s'ils n'ont pas fait quelque chose, mais ce n'est pas spécialement à eux qu'on peut s'adresser. Soit on peut en tirer des leçons et se dire, OK, est-ce que j'ai pas peut-être... Est-ce que je pourrais plus faire mieux ? Et je fais l'exemple pour moi, je me dis, est-ce que j'aurais pu faire mieux ? Ouais, j'ai parlé de prendre des profits, j'ai pris des profits, mais peut-être pas assez. J'ai peut-être, surtout par exemple sur des altcoins qui ont réveillé les agents IA, j'ai fait des gros multiples et j'ai pas assez vendu. Et ouais, j'aurais pu faire des choses mieux. Et j'essaie d'utiliser ces moments-là pour prendre un peu d'humilité et pour tirer des enseignements. Parce que je suis un grand partisan de... Oui, les performances passées ne sont pas les performances futures, mais je suis aussi un grand partisan de... Les choses se répètent, se répètent, se répètent, se répètent. Et donc, j'aurai forcément une situation dans ma vie où j'aurai un truc un peu similaire. Et là, peut-être que grâce à ça, je me dirai, OK, la dernière fois, je me suis trompé sur ça. Faut pas que ça se reproduise. Il y a une citation sur ça, les génies... Non, les idiots sont ceux qui font tout le temps la même chose en espérant des résultats différents, un truc comme ça. Je trouvais ça stylé. Il en reste de 11.04. Ah merde, c'est aujourd'hui. Ok, c'est parfait, parce que j'ai noté aujourd'hui. 11.04. Bon, forcément, c'est une semaine pas ouf sur les marchés, donc ça va être beaucoup orienté sur ça. Tirer de leçon de la douleur des marchés. J'ai vu beaucoup de monde souffrir ces derniers temps dans le marché crypto, se faire un peu démolir. Et j'ai vu des messages désespérés, j'ai vu des gens qui mettaient des messages haineux, des messages tristes, des messages de capitulation, peu importe. Ça a vraiment secoué beaucoup de gens et je ne suis pas du tout à dire que c'est à prendre à la légère. C'est des moments qui sont très durs pour tout le monde et ce ne sont pas des moments vraiment marrants du tout. Et la baisse des marchés... nous a ramené quand même à deux réalités bien bien puissantes. La première, c'est que les cryptos sont vraiment volatiles, à la hausse comme à la baisse. Et ça, il y a beaucoup de gens qui ne l'avaient pas compris ou qui l'avaient oublié. Et c'est vrai parce qu'on a un cycle de 4 ans avec un halving, que tu achètes après le halving et que tu te dis que tu vas faire x10 et que tout va monter de manière hyper satisfaisante et tu vas faire x10 hyper smooth. Non, ça n'existe pas. C'est que si tu veux x10, la réalité des faits, c'est qu'il faut te manger le moins 50%. Pour espérer, ça veut pas dire que tu l'as voir, mais espérer avoir 1x10. C'est Mac Tyson qui disait ça. Tout le monde a un plan jusqu'au moment où tu te prends une droite. Everyone has a plan until you take a punch in the face. C'est exactement ça en crypto, en vrai. Tu te dis un plan, tu te dis ok là j'ai mon tableur, là je vais faire x4, je vais prendre des profits à x6. Là x9, je vais laisser un moonbag. Et là tu te prends un coup dans la mâchoire et tu te dis ah mon plan marche plus là. Et c'est exactement ce que les gens vivent en ce moment. Et la deuxième réalité, c'est que certains n'ont pas investi en fonction du profil d'investisseur. Je le rabâche depuis longtemps. J'ai fait le méga forceur avec ça à la fin d'année. Le profil d'investisseur, ce n'est pas les gains qu'on veut faire en fonction du risque qu'on est prêt à prendre. Ce n'est pas dire j'aimerais faire x15 et du coup je suis prêt à prendre un peu de risque. Non, c'est à quel point on est prêt et vraiment prêt à encaisser des pertes pour potentiellement derrière faire des gains. Et il y a une étude, j'en avais parlé dans un podcast il y a quelques temps, qui avait montré à quel point les gens surestimaient leur aversion au risque, ou en tout cas leur capacité de gérer du risque. Ils avaient fait des études comme ça où ils demandaient à des gens d'auto-évaluer leur capacité de gérer le risque. Il y a des gens qui disaient « Ouais, moi, j'ai pas de problème si mon portefeuille fait moins 30, moins 40, moins 50, moins 60% » . Et dans la réalité, ils ont un problème si les choses se passent comme ça. Ces gens-là croient qu'ils sont capables d'encaisser plus de risques et de pertes que ce qu'ils sont vraiment capables. Et je pense que c'est aussi parce qu'on se pose souvent cette question dans un marché haussier, la version au risque. On se dit, ok, ouais, bon, je peux prendre un 20% parce qu'à la fin, j'aurai un fois 10. Donc, pff, m'en fous. Mais dans les faits, on a une approche par le gain. On vise un gain et on croit qu'on peut encaisser autant. Et du coup, ce genre de baisse, elle a créé beaucoup de gens qui se sont vraiment cassés les dents parce qu'ils n'ont pas investi en fonction de leur profil d'investisseur. Et du coup, ils se sont retrouvés noyés dans une perte qu'ils n'avaient pas du tout prévue. Et donc, c'est ces gens-là qui, la douleur était trop grosse pour eux, ils s'étaient mal positionnés à la basse, ils sont allés insulter E. Rill, parce que, tu comprends, à un moment, j'avais qu'à deviner que Trump allait mettre en place des tarifs, tu vois. Enfin, comment tu ne sais pas que le nouveau président des Etats-Unis va mettre en place des taxes de douane et ça va faire baisser les marchés ? Enfin, t'es con, quoi. À un moment, tu fais des analyses. Et parce que c'est plus facile que d'accepter ça. Mais dans cette situation, ça peut bien se poser une question, c'est si j'ai subi par exemple une perte de 50% et que je me sens vraiment comme une merde, ça veut dire que j'ai mal ajusté mon profil d'investisseur. Et donc c'est un fait, c'est pas grave, mais il faut... Prendre des mesures sur ça. Si c'est votre cas, vous étiez peut-être trop exposé aux altcoins, pas assez de bitcoin, pas assez de stocks, pas assez d'or, trop d'argent investi, pas assez diversifié, peu importe. Et je vous avais fait plein de portfolio type il y a quelques temps, en fonction de votre profil d'investisseur. Et le profil d'investisseur, c'est extrêmement important. Le problème, c'est que c'est en se brûlant qu'on apprend, mais que du coup, il y a cette tendance de se déculpabiliser un petit peu, surtout sur Internet, et de mettre la faute sur autrui. Et croyez-moi, c'est ce qui s'est passé les derniers mois, les dernières semaines, plutôt. Et du coup, de ne jamais vraiment se remettre en question et de ne pas apprendre de ses erreurs. Donc, si jamais c'est votre cas, si jamais vous vous êtes senti que, ok, la douleur était vraiment trop dure, c'est peut-être le moment de dérisquer. C'est peut-être le moment, quand on aura un rebond, de réfléchir. D'avoir un peu plus de sécurité dans votre portefeuille. Parce que, ouais, les cryptos sont volatiles. Et ce qui est quand même assez marrant, c'est que tout le monde le savait, tout le monde l'a entendu. Ça, que les cryptos peuvent vraiment aller à zéro. C'est un fait, tu vois. Mais dans les faits, dans les marchés aussi, c'est des choses que les gens oublient. En plus du fait que c'est un marché qui attire des gens un peu moins... Peut-être un peu moins éduqués, un peu plus jeunes, peu importe. Et du coup, c'est un nouveau marché qui est un peu compliqué. Dernier écrit. Mes deux défaites au tennis. Je joue beaucoup au tennis. Je suis un peu claqué. Je suis 30. Enfin, je joue à 30, je suis 32, en vrai. Voilà, je dis les choses honnêtement, je suis naze. Mais je joue beaucoup et j'aime beaucoup ce sport, j'ai envie de progresser. J'en fais depuis pas très longtemps. Et là où je suis, il n'y a pas énormément de tournois de tennis. Et donc ça faisait genre 6 mois que je n'avais pas fait de match. Je m'entraîne toutes les semaines et tout, mais je n'avais pas fait de match depuis 6 mois. Et vendredi dernier, j'ai fait deux matchs de tennis dans la même soirée. Et j'ai perdu les deux au premier tour. Et ça m'a fait mal parce que je pensais vraiment, vraiment que j'avais progressé, que j'avais compris des trucs et tout. Et j'étais dans un état de surconfiance où j'étais vraiment, je vais vous le dire très honnêtement, déjà en train de regarder comment j'allais organiser le lendemain, parce que l'image c'était le vendredi soir, parce que tu vois, si je vais gagner les deux, et du coup le samedi ça va être chiant, parce que si samedi matin j'ai deux matchs, il va falloir que je prévienne, que je ne peux pas et tout. J'étais déjà en train de réfléchir à ça. Et je réfléchissais, je me suis dit ok si je gagne, si je fais 3 tours, je peux faire une dizaine de matchs dans le week-end, il va falloir bien que je me repose. J'ai perdu les deux le vendredi. Et ça m'a fait mal, très mal. J'ai pas mal joué en vrai, je suis juste tombé contre une de mes qui était solide, qui était je pense un peu au-dessus de leur classement, ça c'est l'argument des joueurs de tennis. D'ailleurs les joueurs de tennis ne vous diront jamais j'ai perdu. Ils vous diront j'ai perdu mais. J'ai perdu mais j'avais mal au coude du coup tu vois le service je pouvais pas. J'ai perdu mais j'avais fait un match avant donc j'avais plus de jambes. J'ai perdu mais, j'ai perdu mais, j'ai perdu mais j'ai fait du vélo cet après-midi. Il y a tout le temps que j'ai perdu mais. Bref. Et donc moi j'ai perdu. C'est pas de mais, j'ai perdu. Les deux. Et ça m'a mis un petit coup d'humilité. Surtout, enfin un gros coup d'humilité, mais surtout ça a mis en lumière mes grosses lacunes où je pensais que j'avais vraiment progressé. C'est un fait j'ai progressé, j'ai un meilleur coup droit, j'ai un meilleur service et tout. Mais dans le match, dans le fait de finir le point, pas juste d'en décortiquer les coups. Il y a des trucs que j'avais besoin d'apprendre. Par exemple, j'avais un revers qui était beaucoup trop faible. Et donc, le mec jouait beaucoup sur mon revers. Et je me faisais des montées parce qu'il montait au filet et il finissait. J'ai un service qui n'est pas spécialement dangereux. J'ai une mauvaise volée. Du coup, j'ai du mal à finir les points. J'ai remarqué que dans les matchs, je ne respire pas quand je joue. Je suis en apnée. Et du coup, je suis en forme quand même physiquement. Et genre, à la fin des points, j'étais là genre, je suis oxy-complet. Donc, je ne respire pas quand je joue. Et j'ai du mal à finir les points importants. Et ça, il n'y a que la défaite qui la prend, il n'y a que les matchs. C'est quand tu es en match que tu te rends compte que le mec, il a juste insisté sur ça, il a mis en avant, en lumière, tu sais, comme au théâtre, ton point faible qui est là, mon revers. Et il a montré à tout le monde, il n'y avait personne qui regardait, mais il a montré à tout le monde et c'est là où j'ai vraiment compris ça. Et ça, ce n'est pas un truc que tu as à l'entraînement quand tu es tranquille, en train de bosser tes coups de roi et tu te dis bon, les revers, je bosserai la semaine prochaine. Non, c'est là. Et du coup, je me suis rendu compte que... en vrai, il n'y a que la défaite qui apprend des choses. Et si je veux progresser, et je pense que c'est ça quand on dit un peu aussi sortir de sa zone de confort sur cet aspect-là, c'est que je dois plus, pas forcément au tennis même dans tout, m'exposer et m'habituer à la défaite. Parce qu'en fait, c'est ça qui permet de vraiment mettre en lumière ce que je dois améliorer. Si je fais un concept qui ne marche pas, si ce podcast ne marche pas, j'ai tenté un truc, tu vois. Ce podcast vous plaît pas ou j'ai que des commentaires, c'est de la grosse merde, j'aime pas du tout, reviens avant. Bah j'aurais testé et du coup j'aurais compris que c'est plutôt un format unique que vous aimez sur les podcasts, peu importe. Mais c'est vraiment juste les défaites, et si vous faites du sport vous le savez tu vois, qui forgent. J'ai une autre anecdote sur ça, semi-marathon il y a deux ans, je venais de commencer à courir, je me croyais mais monstrueux. Vous voyez la Dunning-Kruger là, j'étais tout en haut. Je me croyais monstrueux. Je flexais mes entraînements aux gens qui faisaient le semi-marathon avec moi. Je me suis dit, je vais les démolir. Je crois que j'ai dû sortir un truc hyper, hyper condescendant. Genre, vas-y, je fais les dix premiers kilomètres avec toi et après, je finis, tu vois. Et en fait, je n'avais pas fait du tout suffisamment de kilomètres d'entraînement pour faire 21 kilomètres. Et au bout de dix kilomètres, je me suis écroulé. Les deux avec qui je faisais... Je faisais... complètement lavés, m'ont mis 5-10 minutes vraiment humiliation totale, tu vois, et c'est là où je me suis dit ah ouais, ok alors je vais me calmer je vais me concentrer je vais faire plus d'entraînement et voilà, et après j'ai refait des semi-marathons ça s'est très bien passé, et c'est que dans ces moments quasiment peut-être même parler d'humiliation en tout cas d'auto-humiliation parce que personne ne m'a humilié, c'est moi qui me suis senti humilié, qu'on apprend et pour ça il faut de la pratique on a trop tendance à pas assez pratiqués à juste consommer de la théorie. C'est un peu ce qu'on nous a appris à l'école. Je vais pas faire le mec anti-système scolaire et tout, mais à l'école, on nous apprend à... Faut pas rater, tu vois. T'as ton partiel, t'as ton exam. T'as ton... Comment ça s'appelait au lycée ? Ton... Non, pas ton TD. Ton... Putain. ton devoir surveiller, ton DS de maths, tu peux pas le rater, sinon tu te fais démolir. Et du coup, on nous a appris à trop consommer de la théorie et à pas assez rater. Et je pense que c'est important, surtout dans un monde comme ça, à se confronter plus à notre limite. Et moi, par exemple, je dois prendre plus de trades, plus me tromper, analyser pourquoi, lancer des projets qui ratent, essayer une nouvelle méthode d'organisation, voir qu'elle marche pas. refaire un truc, relancer l'application, revoir que ça marche pas, il faut absolument que je m'habitue beaucoup plus à l'échec temporaire, parce qu'on apprend que dans l'échec, le vrai échec, le pur échec où tu te sens humilié, tu fais un, je sais pas moi, tu fais une vidéo, tu fais un podcast, et là tu te rends compte qu'en fait t'as été complètement nul, c'est dur, c'est de la pure douleur, ça revient à ce qu'on disait sur le truc de Red Alio, c'est de la pure douleur, mais par contre c'est vraiment ça qui forge. Et je vais finir ce podcast avec une métaphore Rocky, parce que Rocky 4 quand même dans la vie. dans les rookies, Creed maintenant c'est toujours le même schéma c'est ok, il est bon en e-box il se prend une humiliation il perd contre quelqu'un contre qui il ne devait pas perdre, il perd et c'est là qu'il y a la remise à question que tu t'entraînes le plus de toute ta vie que tu reviens et que tu fais les meilleurs entraînements et que quand tu reviens tu gagnes et sans ça tu n'aurais jamais fait autant d'entraînements et j'ai même envie c'est un terrain un peu glissant de dire que l'intensité que tu vas mettre dans ton apprentissage est proportionnelle à l'auto-humiliation que tu as ressenti. Si tu t'es senti vraiment complètement humilié, c'est là que tu vas dire, ok, je vais en faire plus. Et donc pour ça, il faut pratiquer, il faut perdre des matchs et il faut en regagner. J'espère que j'en ai dans un mois. Je vais essayer, je vous dirai comment ça s'est passé. Voilà, plus se tromper. Merci beaucoup d'avoir écouté, si vous êtes encore là. dites moi ce que vous en pensez mettez un petit commentaire sur Youtube si vous aimez bien ce format multisujet je pense que je vais le faire le plus en plus de toute façon ce que je note je l'écris et ça va être le nouveau format d'investir, le nouveau format de ce podcast prenez soin de vous, je vous ai tout noté dans la description si vous voulez noter les 6 choses dont j'ai parlé vous pouvez aller voir les écrits etc c'était Le Ville et on se voit vendredi prochain, ciao les potes

Chapters

  • Nouveau format

    00:00

  • Obligations et liquidité globale

    04:51

  • La panique des investisseurs

    08:50

  • Durée d’une récession

    14:22

  • Les altcoins sont des low caps

    19:39

  • Repousser ses limites pour faire mieux

    22:29

  • Tirer des leçons de la douleur du marché

    29:04

  • Mes deux défaites au tennis

    34:36

Description

// Panique sur les marchés : Les leçons à en tirer

La politique de l'administration Trump a créé beaucoup de mouvements sur les marchés financiers, en bourse, en cryptomonnaies...

Il se passe énormément de choses chaque jour, et on ne sait plus où donner de la tête.

Comme il y a beaucoup d'informations, j'ai décidé de noter une fois par jour des éléments, des thèses, des expériences... sur lesquels je peux revenir de temps en temps, et c'est ce que je vous partage aujourd'hui.

Obligations et liquidité, panique des investisseurs, durée d'une récession... On passe plein de sujets en revue et on en discute.

Dites-moi dans les commentaires de l'épisode si c'est un format qui vous plaît. Je teste des choses avec vous et on avance ensemble.

Bonne écoute.


// Liens vers les livres de Ray Dalio (affiliés) :

The Changing World Order : https://amzn.to/3RdvX84

Les principes du succès : https://amzn.to/42ctPUx


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Transcription

  • Speaker #0

    Comment ils vont ? Ils ont survécu au crash du lundi, mardi, 7 avril. Putain, quelle semaine de merde les mecs ! Quelle semaine de merde sur les marchés ! Pour ceux qui vivent sur la Lune ou sur tout type de planètes extraterrestres, on a eu l'une des semaines les plus horribles sur les marchés financiers. depuis très longtemps, depuis 2008 je crois minimum, même pour la Chine je crois que c'est peut-être l'une des plus grosses journées, enfin l'une des journées les plus noires de l'histoire, mais on a survécu, et de l'autre côté on se rend compte que dehors il fait toujours beau, que finalement il commence à se passer des trucs qui vont dans la direction que les choses pourraient pas être si horribles qu'on l'a cru. Bref, on va en discuter, on va en discuter, bienvenue sur Investia. les amis, je reviens de Paris Blockchain Week toute la semaine à Paris avec des événements très corpos, crypto etc, c'était super sympa, je suis éclaté donc désolé si le rythme va être un petit peu lent Investia va changer Investir a changé, vous êtes toujours entre 5 et 10 000 à écouter ce podcast, donc vraiment merci beaucoup. Je pensais vraiment pas que le truc aurait autant de succès. Parler 45 minutes de création monétaire, je me suis dit il va y avoir 800 geeks qui vont écouter ça, il y a encore 800, enfin 800, mettez ça dans une salle de cinéma, c'est deux salles de ciné pleines, c'est déjà énorme, mais alors 5, 10 000 personnes c'est trop cool. Mais Investir va changer un petit peu, où... Avant, chaque podcast était un peu plus concentré autour d'un épisode égal à un sujet. Je faisais une vidéo sur la création monétaire, je faisais une vidéo sur les banques centrales, je faisais un podcast sur ça, ça, ça. D'ailleurs, pour ceux qui regardent les vidéos et qui me disent qu'il n'y a pas de montage, c'est normal, c'est un podcast. Juste, au lieu de mettre, vous savez, les petits trucs de son là, je me filme parce que je trouve ça un peu plus convivial, mais ça reste un podcast. Et en fait, je me suis dit qu'il y avait plein de sujets dont j'avais envie de parler, que je ne peux pas en parler. que ça soit dans les vidéos, dans les podcasts, etc. parce que ça ne rentre pas. Et c'est dommage. Et j'ai réfléchi, je me suis dit, c'est quoi l'essence d'Investia ? Pourquoi je fais ce podcast ? Pourquoi je fais ce podcast ? En vrai, pour vous partager mon aventure d'un mec de 24 ans qui essaye de se débrouiller dans l'entrepreneuriat et dans la finance. Ce que j'apprends, ce que je fais et tout. Parce qu'il y a des gens qui ont d'autres taffes, moi je suis à plein temps là-dedans, je pense pouvoir du coup avoir un peu plus de temps pour apprendre certaines choses, et donc j'ai envie de vous les partager. C'est tout, en fait, à la base, Investia c'est ça. Dans l'idée, c'est ça. Et si les podcasts deviennent des vidéos juste un peu plus concentrées économie, ça n'a pas de sens. Donc en fait, ce qu'on va faire maintenant sur ces podcasts, les potes, c'est que toutes les semaines... En fait, pour vous expliquer, tous les jours, j'écris un petit paragraphe. J'appelle ça des écrits journaliers. Je fais le mec, mais je fais ça depuis seulement deux semaines. C'est trop cool. Et j'écris sur un sujet que j'ai appris dans la journée ou dans la semaine. Ça peut être sur la finance, ça peut être sur la crypto, ça peut être sur l'entreprise. sur la productivité peu importe j'écris sur des sujets et je les gardais pour moi ces trucs sauf que je me suis dit que déjà je tiendrai beaucoup mieux ses écrits journaliers si jamais je les partageais si j'avais jamais une sorte de pression pour les partager dans le sens où si j'écris pas je me dire putain j'aurai rien à dire et je pense que j'ai des trucs sympa à vous dire et ça pourrait du coup changer un petit peu le format ou maintenant sur investia c'est pas dit que je refasse pas quelques épisodes mono-sujets mais ça va être plein de petits sujets où en gros je vais vous lire mes écrits journaliers du lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi de la semaine et on va en discuter et vous allez voir que ça va être très varié, ça va être sur la crypto là je parle un peu de tennis à un moment, enfin de mes deux défaites de tennis la semaine dernière voilà c'est plus un format podcast, si vous êtes là pour avoir de l'information pure deep C'est pas forcément le type de podcast qu'il vous faut, même si l'objectif c'est quand même de vous donner des alphas, d'accord ? C'est pas de raconter ma vie, enfin pas seulement de raconter ma vie. Et j'arrête de parler, et allons-y, et vous me dites ce que vous en pensez à la fin de ce podcast, ok ? Si c'est pas déjà fait, 5 étoiles sur Spotify Apple Podcast, les gars. 5 étoiles, on est bientôt aux 1000... 1000 5 étoiles, c'est incroyable. Alors, les écrits du 504. Vous allez voir qu'il y a de tout. C'est-à-dire que... Si vous êtes sur Spotify ou YouTube, s'il y a un mini sujet qui ne vous intéresse pas, je ne sais pas si vous êtes là pour de la finance et qu'à un moment on ne parle pas de finance, vous pouvez avancer, ou alors vous pouvez vous laisser guider. C'est la façon dont j'ai envie que le podcast soit consommé, même si chacun vit ça à sa manière. Mais laissez-vous porter au moins pour cet exercice et pour ce podcast-là, pour voir si c'est un truc qui vous plaît. Ok. 504. Je me suis fait une réflexion bien techos, bien finance. Pourquoi les obligations influencent-ils ? la global liquidity, alors c'est pas du tout le bon exemple de de ce que je voulais mettre parce que ça c'est vraiment très deep, vous allez voir que les autres, qu'on en soit si pas mal hum On dit souvent que l'incertitude c'est mauvais. C'est vrai. L'incertitude pour les marchés c'est très mauvais, on le voit, on le voit en ce moment avec les tarifs, mais en fait on n'explique pas toujours bien pourquoi. L'incertitude c'est le fait qu'on ne sait pas où l'économie va se diriger, et ça se reflète sur la finance. Vu qu'on ne sait pas où l'économie se dirige, la finance peut être traduite par une représentation sur des chartes de l'économie. C'est l'une des façons de définir la finance. Et du coup, le fait qu'on soit incertain sur l'économie, le fait qu'on est incertain sur la finance, fait qu'on n'est pas bien sur la finance. Sauf qu'il y a une autre raison un peu plus mathématique. L'incertitude, elle se traduit par de la volatilité sur les obligations américaines. Les obligations... américaines, c'est des actifs liquides que les banques détiennent, enfin les banques et plein d'autres, plein d'entités économiques détiennent dans leur trésorerie en plus de leur cash. Pourquoi ? C'est parce que c'est très liquide. C'est des dettes du gouvernement. Le gouvernement émet un papier, une obligation, et en gros, c'est une dette. Et t'arrives, toi tu peux dire, ok, vas-y, je te donne 1000 balles en échange de ton papier, et toi tu me dois me donner des taux d'intérêt. C'est des obligations américaines, c'est extrêmement présent, le marché obligataire. Et l'incertitude, c'est de la volatilité sur les obligations américaines. Quand les taux d'intérêt des banques sont attendus à la hausse, donc en tenant l'impression qu'on va augmenter les taux d'intérêt, par exemple, les prix des obligations baissent. Pourquoi ? Parce que les gens les vendent, donc les prix baissent. Et du coup, la valeur d'une obligation devient instable. Ce qu'il faut vraiment comprendre, c'est que dans l'économie, on ne fait pas tous les échanges avec du cash. Les banques, les gouvernements, etc. Ils n'ont pas dans leur trésorerie uniquement du cash. Ils ont des obligations, ils ont d'autres actifs qu'on dit qui sont très liquides parce qu'on peut très vite les convertir en cash. L'immobilier, ce n'est pas liquide, par exemple, parce qu'il faut vendre la maison, c'est chiant. Les obligations, c'est très liquide. Il y a beaucoup de demandes, c'est un marché qui est très profond. Et du coup, quand par exemple on dit qu'on va monter les taux d'intérêt, les gens vendent les prix des obligations parce qu'ils savent que les nouvelles obligations vont donner plus de rendement. Et du coup, leur valeur devient instable. Le problème, c'est que les banques, elles ont moins d'actifs. solide pour venir prêter, pour utiliser comme collatéral. Et du coup, les banques ont une moins bonne capacité de crédit. Si le prix des obligations baisse, les banques peuvent moins les utiliser comme collatéral et donc elles peuvent moins prêter. Et donc, il y a une sorte de d'engrenage, de trucs bloqués dans l'engrenage. qui empêche les banques de prêter. Et ça, ça s'aggrave encore plus avec ce qu'on appelle la décote, en anglais c'est une haircut. Une décote, c'est une réduction qu'on va appliquer à des obligations quand elles servent de garantie pour emprunter. Et plus il y a de volatilité, plus les banques et plus les fonds, ils vont demander ce qu'on appelle une décote. Ils vont demander une plus grosse décote. Par exemple, une obligation de 100$, elle ne vaudra plus que 95$ en collatéral, parce que le marché est trop incertain. Donc ils disent, ok, si tu veux acheter mon obligation, ok. Mais par contre, il va falloir une décote. Donc, moins de valeur, ça veut dire moins d'argent à prêter, et donc moins de liquidités qui circulent dans le monde. Voilà pourquoi vous avez peut-être entendu dire que les obligations, et surtout les trégéries, jouent un rôle dans la liquidité globale. Et voilà pourquoi on dit que l'incertitude, c'est mauvais pour les marchés. C'est l'une des raisons. C'est parce que ça peut potentiellement faire varier le prix des obligations. Et donc... diminuer l'accès au crédit, donc la liquidité. Écrit du 6-04. Là, c'était quand on avait eu des gros crashs. Là, l'ambiance n'était pas forcément exceptionnelle. Je me suis demandé qu'est-ce qui se passe concrètement quand on a un moment de panique des investisseurs. Quand on a une sorte de, ce qu'on appelle un sell-off, un gros mouvement de vente massive sur les marchés, on sent que les investisseurs particuliers font deux choses principales. La première chose, c'est qu'ils vont dérisquer leur position. Ils vont vendre leur bitcoin, actions, etc. Ils vont aller plutôt vers les obligations. Parce qu'une obligation d'État, même privée, publique, en tout cas, une obligation, c'est beaucoup plus safe. Et donc, on se dit, OK, là, mon cash, je ne peux plus le mettre sur les marchés financés, je le mets dans les obligations. Ça, c'est la première chose. On dirige ses positions et on se dirige vers les obligations. La deuxième, c'est qu'on a tendance, les investisseurs particuliers ont tendance à mettre du temps avant de reprendre confiance. Quand on a un gros crash, on le voit sur la charte que vous voyez apparaître à l'écran ici, qui est en gros l'appétence au risque et l'exposition au risque des investisseurs en fonction du temps. Vous voyez que là, on est dans une période qui est quand même assez historique, les investisseurs ont beaucoup, beaucoup peur du risque. C'est aussi pour ça que les cryptos se font démolir, parce que là, maintenant, tout de suite, il y a beaucoup d'incertitudes et on est à des niveaux plus bas en termes d'exposition au risque que 2008. que 2020, le Covid, et il faut retourner à 2004 pour retourner à ce même niveau, même pas, il faut retourner à 1990. Bon, première chose, ça peut vouloir dire qu'on atteint un sommet bas, enfin un sommet bas, un point bas, que le plus dur est derrière nous, et deuxième chose, gardez en tête que, historiquement, depuis plus de 100 ans, les marchés remontent toujours. La douleur est temporaire. Bref. Donc ils font ça, et ils mettent... du temps avant de reprendre confiance. Vous voyez ici, à chaque fois qu'on a des drops, regardez cette charte, si vous êtes sur YouTube, sinon c'est pas grave, à chaque fois qu'on a un drop de la confiance des investisseurs, parce que ça, ça représente au final la confiance des investisseurs, on voit qu'on a toujours une petite période d'accumulation, ça remonte jamais d'un coup. Parce que quand ça redescend, vous savez, c'est un peu comme dans les films d'action ou dans World War Z, je sais pas si vous avez vu ce film de zombies exceptionnel, où t'es caché dans une pièce et t'écoutes et tu te dis, ok, je crois qu'il n'y a plus personne. Mais il y a toujours ce moment où genre, bah vas-y on va quand même attendre un petit peu pour être vraiment sûr qu'il n'y a plus personne. Et du coup, on regarde derrière là, on se dit, est-ce qu'il faut que j'y aille, est-ce qu'il faut que j'y aille pas, et on attend. Et c'est pareil chez les investisseurs. C'est qu'il y a ce truc de stress post-traumatique où quand ça descend, on se dit, je vais pas revenir tout de suite. Je me suis fait démonter, j'ai pas envie de rentrer tout de suite. C'est aussi parce que les gens ont peut-être moins d'argent ici, évidemment. Mais ils ont tendance à mettre du temps avant de reprendre conscience. En parlant de films de zombies, je viens d'y penser. Si vous avez pas vu la série The Last of Us, exceptionnelle, sur Amazon Prime. Je crois qu'il y a la saison 2 qui... Oh putain, il y a la saison 2 qui sort bientôt ? Incroyable. Ceux qui ont joué au jeu, vous savez ce qui se passe. Bref. Et du coup, on le voit, il y a toujours une période de plusieurs mois de latence où les investisseurs sont très frileux à rentrer sur le marché. Ça a descendu et on n'a plus envie de remonter, on n'a plus confiance au marché. La confiance doit être rachetée. Et après, on a une remontée en ligne droite. C'est toujours ça, descente, période de... C'est dur, remonter quasiment en ligne droite. Et donc, historiquement, ces périodes-là, qui sont les périodes qu'on pourrait vivre dans les prochaines semaines, prochains mois, qu'on vit actuellement, sont, qu'on le veuille ou non, des opportunités d'investissement. Et elles offrent toujours une fenêtre de plusieurs mois où lancer un DCA après un crash a l'air... d'être l'une des meilleures opportunités possibles. Et d'ailleurs, si vous n'avez pas énormément de connaissances ou vous voulez un peu juste vous former, gardez en tête que les crashes sont historiquement toujours les meilleures opportunités. Je ne sais plus avec qui j'avais discuté, qui était un investisseur exceptionnel, qui jardait des millions, des centaines de millions, et qui m'a dit, mais en fait, les gens font juste beaucoup trop de mouvements. Je fais un max, et c'est très rare, deux mouvements par an, des fois j'en fais zéro. Parce que lui, il se concentre sur racheter les crashs. Et j'avais discuté avec, je crois que c'était Julien, mon associé, et on se disait un truc, c'est que si on se demande si c'est une bonne idée d'acheter maintenant, ça veut dire qu'il y a forte chance que ça ne soit pas une bonne idée. Parce qu'en général, par exemple, le crash de 2008 ou même le crash qu'on a eu cette semaine-là, début avril, on sait que c'est historiquement des bonnes opportunités parce que les prix sont très bas. et on se demande pas si c'est une bonne opportunité court terme, donc peut-être que faire moins d'investissement mais plus dans des périodes post-crash peut être intéressant et que lancer un DCA investir régulièrement quelques semaines après les crashs sur la base de cette charte peut être intéressant. On finira par une belle citation de Warren Buffett que je vais vous donner en anglais évidemment parce que faut quand même pas déconner When investors are cautious, be greedy When investors are greedy, be cautious Le niveau a augmenté en vrai. Quand les investisseurs sont prudents, soyez gridis, prenez des risques. Quand les investisseurs sont gridis, quand les investisseurs prennent des risques, soyez prudents. Là on est dans un moment où les investisseurs sont historiquement prudents. C'était l'écrit du 6 avril. J'ai remarqué qu'en fait 5, 6, 7, 8, j'ai écrit que des trucs investissement et après des trucs un peu différents. On les gardera pour la fin, c'est bien. Cet avril. combien de temps dure une récession en moyenne ? En fait, sur la base de ça, j'ai réfléchi et j'ai une sensation que on a une incompréhension de ce que c'est une récession, et un flou sur combien de temps ça dure une récession, ça fait peur. Et j'ai remarqué un truc, enfin j'ai remarqué plusieurs trucs sur ça, c'est que il y a une sorte de stress post-traumatique de une récession en particulier, c'est, vous savez, la grande dépression de 2030, là. De... 1930. De 1930. Ou... Je sais pas. C'était... Ça, c'était vénère, quoi, 1930. Mais on n'était pas nés. Et pourtant, j'ai l'impression que quand on parle de récession, tout le monde associe ça à 1930, ça va être la même chose, on va avoir des dizaines d'années de galères, de morts, enfin c'était terrible. Je ne sais pas si c'est à cause de quoi, peut-être que ça s'appelle dépression, la grande dépression, peut-être que c'est la plus grande récession de l'histoire, Peaky Blinders, peut-être, je sais, sincèrement, je ne sais pas. Mais j'ai l'impression que les gens associent à ça. Et j'ai aussi l'impression que les gens ne savent pas exactement ce qu'est une récession. Est-ce que vous savez ? Réfléchissez. Est-ce que c'est concrètement, mathématiquement, d'un point de vue de définition, une récession ? Une récession, c'est quand le PIB recule de deux trimestres consécutifs. Voilà, c'est tout. Quand le PIB recule de deux trimestres consécutifs, on dit qu'on est en récession. Ok, bon. Il y a trois types de ventes, de schémas, qui engendrent des récessions. Et historiquement, elles se sont comportées de manière très différente. Le premier schéma, c'est quand la banque centrale remonte les taux. Et que, forcément, on a moins d'accès au crédit, c'est plus compliqué, ça crée une période de ralentissement économique. C'est pas ce qu'on a actuellement. Le deuxième schéma, c'est quand la banque centrale n'a pas eu le temps de voir arriver ce qu'on appelle un choc du crédit. où la banque centrale n'a pas agi de la meilleure façon, et donc on va avoir une récession causée par un choc du crédit, et il va falloir agir en stress, ça va être un peu compliqué. Et le troisième élément, c'est quand on a un événement externe qui vient tout perturber. Le choc pétrolier, le 1970, c'est un peu différent quand même avec les talons or, parce que ça avait entraîné une sorte de rallye aussi, donc c'est un peu différent, mais bref. Là, les tarifs de Trump, 2018 c'était pareil. Le Covid, c'est les trois façons. d'avoir ce qu'on appelle un sell-off, qui engendre des réceptions, des ventes massives. J'ai l'impression que les investisseurs ont été marqués par 1930, et qu'on a une sorte de biais, et qu'on projette et on fait des parallèles avec 1930. Le truc, c'est que maintenant, on a un truc qu'on n'avait pas en 1930, c'est une banque centrale. Et une banque centrale, elle agit et elle prend en charge les choses beaucoup, beaucoup plus rapidement. Et je suis allé chercher un peu, je me suis dit putain, est-ce qu'une récession, c'est si horrible que ça ? Et j'ai trouvé des trucs vraiment sympas, vraiment intéressants, c'est que concrètement, depuis la Deuxième Guerre mondiale, les récessions, elles durent beaucoup moins longtemps. Et elles durent, elles ont tendance en tout cas à durer de moins en moins longtemps au fur et à mesure qu'on avance. J'ai une théorie sur ça, je vous expliquerai. Mais par exemple, le choc pétrolier 1.0 de 1973, il a duré à peu près 520 jours. Donc 16 mois, un an et demi à peu près. En 1980, on a eu un deuxième choc pétrolier, un deuxième crash, une deuxième récession. Il a duré aussi 520 jours. Pourtant, si on prend par exemple le crash du S&P à cause des tarifs de Trump en 2018, ça a duré 200 jours avant que le S&P ne retrouve confiance. Le Covid, 160 jours, donc 6 mois. Les récessions durent de moins en moins longtemps. Et j'ai l'impression qu'on arrive sur des fourchettes à peu près de 6 à 12 mois qui sont surtout alimentées par le marché de la dette et de la nécessité de venir diluer de plus en plus le dollar pour pouvoir la soutenir. Et du coup, plus on avance, plus on a de la dette, moins on peut se permettre de rester longtemps en récession, et plus les récessions sont rapides. Et donc, dans le pire scénario, où là on est dans une période de récession, il y en a beaucoup qui le disent, ben ça va pas durer 10 ans. C'est possible que fin 2025, l'économie puisse repartir et qu'on ait purgé les choses, on sait pas. Ça dépend d'autres choses, mais ce que je veux juste dire par rapport à ça, c'est que cette peur de la récession, je trouve qu'elle est beaucoup trop projetée sur le fait que qu'est-ce qui va se passer pour mon taf, qu'est-ce qui va passer pour mes investissements. Mais en vrai... Et ça, j'avais vu Ray Dalio, qui est l'un des plus grands gestionnaires de fonds de l'histoire, qui en avait parlé de ça, c'est que les gens surinterprètent la difficulté de vivre dans une récession. C'est pas The Walking Dead, c'est des moments un peu chiants où le stock market c'est pas fou, où il n'y a pas énormément d'emplois, il n'y a pas énormément d'investissement dans les ventures capitales. Mais c'est pas la mort et surtout, ça dure de moins en moins longtemps. Donc, si on est dedans, peut-être qu'en fin 2025, tout se passera bien et au final, ça sera juste un moment que t'es moyen à vivre, quoi. Ah, 8 avril. Je vous mets des chars des fois dans les podcasts. 8 avril, c'est quand j'étais à Paris et j'écris ça vite fait. Oh, je me suis envoyé à Paris. Paris, c'est incroyable pour une chose, c'est la bouffe. T'as de la bouffe partout. Incroyable. On a mangé des raviolis chinois, des bao, des... Bref. Folie. D'ailleurs, si vous avez des bons spots, restez-toi à Paris. Mettez-les dans les commentaires. Le 8 avril, les altcoins sont des low cap. Point. J'ai fait des recherches et j'ai comparé le Russell 2000 et le Total 3. Alors, le Total 3, c'est la charte du marché des altcoins sans Bitcoin et Ethereum. Donc, c'est les plus altcoins des crypto-monnaies. On enlève Bitcoin et Ethereum, on regarde comment les altcoins se comportent. Le Russell 2000, c'est les 2000 petites capitalisations qu'on appelle des low cap. dans le marché des actions. Et en fait, les chartes ont juste exactement la même gueule. Regardez ça, c'est flagrant. Et les altcoins sont brandés dans la catégorie des actifs à risque exactement de la même façon que les low cap stocks, les actions. Et j'ai la sensation qu'il y a une énorme corrélation entre le Russell 2000, Bitcoin et les altcoins. ils sont tous dans la catégorie actifs à risque et du coup là où c'est intéressant c'est que analyser historiquement les performances du russell ça peut être cool parce que ça nous permettrait peut-être de trouver des patterns intéressants sur les alcunes et sur la suite et sur la façon de crypto pourrait se comporter parce qu'on a beaucoup beaucoup plus historique et là vous voyez une charte allez je vous la montre c'est une charte que j'ai utilisé dans la prochaine vidéo ça vous allez la voir dans toutes les vidéos de youtube heures dans quelques semaines J'en parlerai un coup du fait que je ne peux pas parler des mêmes sujets tout le temps parce que dès que je parle d'un sujet, tout le monde copie. Bref. Et on le voit ici, regardez. On a la charte bleue qui diminue. C'est-à-dire, la charte bleue, c'est le ratio S&P 500 par rapport au Russell. Ça veut dire que le Russell, les petites capitalisations prennent de l'importance. Elles diminuent. Ensuite, on a la charte rose, quelques semaines plus tard, qui monte. Ça, c'est Bitcoin. Et ensuite, on a la charte violette, un petit peu après, qui monte. C'est les altcoins. Et il y a vraiment cette... cascade de liquidités qui se met en place. Et ici, par exemple, ça a pris en 2020, 2021, trois semaines avant de se déverser du Russell vers Bitcoin, puis vers les altcoins. Et donc, le Russell 2000 et les performances des petites capitalisations en bourse peuvent aussi nous indiquer des choses intéressantes sur le comportement à venir du marché des altcoins. Et ça, je trouve ça hyper intéressant parce qu'il a toujours un petit peu d'avance. sur la façon dont les choses se passent. Bon, on a fini les quatre écrits sur le côté finance, investissement. Les quatre autres sont un peu plus... Vous allez voir. En ce moment, je suis en train de lire un livre que je recommande à absolument tout le monde et qui est exceptionnel. C'est en anglais Principles, les principes de Ray Dalio, justement. Ray Dalio, il a écrit... Alors, c'est l'un des mecs les plus riches du monde qui s'est fait absolument tout seul. et qui a monté l'un des plus gros fonds d'investissement au monde, qui s'appelle Bridgewater, qui est exceptionnel. Et il a fait deux livres, il a fait Principles for Dealing with a Changing World, donc les principes pour s'adapter dans un monde qui change en gros, qui est littéralement le livre qui vous explique comment les nations fonctionnent depuis 150 ans, et il a fait un deuxième livre de 400-500 pages, qui s'appelle Principles, où il explique lui ses principes de vie, comment il a développé sa vie, etc. Donc en gros, il a fait deux livres où littéralement, il explique comment se comporter pour... Alors, lui, comment il s'est comporté pour réussir dans sa vie. Réussir dans sa vie, c'est très vaste, ça veut pas dire gagner de l'argent ou quoi, mais lui. Et il a fait un livre sur comment le monde fonctionne. Donc littéralement, tu lis ces deux livres, tu prends une avance absolument considérable. Vraiment, si vous avez pas lu ça, si vous êtes jeune, enfin peu importe en fait, lisez ces deux livres, je vous les mets dans la description, ils sont chou. Et j'étais dans le train et je lisais ça, comme un bon entrepreneur agaçant dans le train, ces gens sont agaçants, je suis d'accord. Et forcément le marché n'est pas fou et c'est des périodes où tu te remets un peu en question, tu te dis est-ce que j'aurais pu le voir venir ? Et j'ai lu un mini paragraphe que je vais vous lire, que je trouve exceptionnel. Je vous lis ce qu'il y a écrit. J'ai constaté que pour faire exceptionnellement bien, il faut repousser ses limites. Et si vous le faites, il vous arrivera de vous prendre un mur. Ça fera très mal, vous penserez que vous avez échoué, mais ce ne sera pas vrai tant que vous n'aurez pas baissé les bras. Croyez-le ou non, la douleur va diminuer et vous retrouverez beaucoup d'autres opportunités à l'avenir, même si vous ne les voyez pas pour le moment. La chose la plus importante que vous puissiez faire, c'est tirer les enseignements de ces échecs et gagner en humilité et en ouverture d'esprit radicale, de manière à augmenter vos chances de succès. Ensuite, persévérez. Vous n'avez pas échoué tant que vous n'avez pas baissé les bras. Ça m'a un peu marqué. Tant que tu n'arrêtes pas de jouer, tu ne perds pas. Tu te trompes, on peut dire. Ou même pas, tu... est dans le process. Et l'échec est un choix. Ce n'est pas la résultante d'un creux ou d'un produit qui ne marche pas. Ce n'est pas parce que, peu importe ce que vous faites, votre chaîne YouTube ne marche pas pour l'instant, votre produit que vous essayez de lancer n'a pas énormément de clients, vous n'arrivez pas encore à bien parler anglais, vous ne gagnez pas vos matchs de tennis, peu importe, vous n'échouez que quand vous arrêtez. Le reste du temps, vous êtes dans le process. Et il ne faut pas confondre... échoué et ça ne marche pas pour l'instant. Et donc, ça, ça a résonné de mon côté sur l'aspect marché financier, parce qu'on s'est pris quand même une grosse claque que j'avais pas forcément vu venir, peu importe si j'aurais pu ou pas l'anticiper, c'est pas la question. Le résultat, c'est que, grâce à ça, tant qu'on poursuit, tant qu'on apprend, on ne peut pas parler d'échec. Et surtout, ça nous permet d'avoir une sorte de boucle. Et c'est ce que j'ai noté, c'est que si quelque chose ne marche pas pour l'instant, j'ai mis le pour l'instant, vous pouvez pas le voir, mais en majuscule comme ça. Il y a une boucle, une sorte de fil rouge qui se met en place. Première chose, c'est que c'est dur sur le coup, on ne peut rien y faire. La douleur est présente, c'est un fait. Votre portefeuille baisse, la douleur est présente. Votre produit, vous avez du mal dans votre travail, peu importe. C'est dur sur le coup, c'est un fait, on ne peut rien y faire. Par contre, c'est aussi un signe qu'on repousse nos limites. Parce que si on ne se prend pas un mur, ça veut dire que théoriquement, on ne va pas assez loin. Et or, pour aller loin, il faut se prendre des murs. Ça fait juste partie du process. Troisième chose, c'est pas un échec tant qu'on n'a pas baissé les bras. Il y a deux vérités, c'est que la douleur est réelle et la douleur diminuera. On peut faire la parallèle avec une rupture, la douleur est réelle, quand tu fais ça quand t'as une rupture, quand c'est dur, mais la douleur diminuera. C'est deux vérités absolues. Il y aura d'autres opportunités, il faut en tirer des enseignements et gagner en humilité. Et il faut utiliser ces moments pour ouvrir son esprit. et comprendre d'où vient le fait que ça marche pas, et ensuite il faut persévérer à jamais. Et dans ces moments difficiles, je prends l'exemple du marché, parce que je pense qu'on a été beaucoup à être touchés par ça, il y a deux possibilités, soit tu vas insulter les youtubeurs parce que t'arrives pas à accepter que la perte est ta responsabilité, c'est pas forcément à cause de toi, c'est Trump qui a appelé... qui a appelé des mecs et qui a mis en place des taxes de douane et du coup ça s'est répercuté sur le marché, mais c'est peut-être que tu étais mal exposé, que tu avais mal géré ton inversion au risque, peu importe, mais soit tu insultes les youtubeurs ou tu mets des messages haineux sur Twitter parce que tu n'arrives pas à accepter que la douleur est réelle et que c'est tout et que tu essaies de la projeter. Bon, ces gens-là sont un peu perdus dans leur vie, ils n'y peuvent rien. Enfin, s'ils n'ont pas fait quelque chose, mais ce n'est pas spécialement à eux qu'on peut s'adresser. Soit on peut en tirer des leçons et se dire, OK, est-ce que j'ai pas peut-être... Est-ce que je pourrais plus faire mieux ? Et je fais l'exemple pour moi, je me dis, est-ce que j'aurais pu faire mieux ? Ouais, j'ai parlé de prendre des profits, j'ai pris des profits, mais peut-être pas assez. J'ai peut-être, surtout par exemple sur des altcoins qui ont réveillé les agents IA, j'ai fait des gros multiples et j'ai pas assez vendu. Et ouais, j'aurais pu faire des choses mieux. Et j'essaie d'utiliser ces moments-là pour prendre un peu d'humilité et pour tirer des enseignements. Parce que je suis un grand partisan de... Oui, les performances passées ne sont pas les performances futures, mais je suis aussi un grand partisan de... Les choses se répètent, se répètent, se répètent, se répètent. Et donc, j'aurai forcément une situation dans ma vie où j'aurai un truc un peu similaire. Et là, peut-être que grâce à ça, je me dirai, OK, la dernière fois, je me suis trompé sur ça. Faut pas que ça se reproduise. Il y a une citation sur ça, les génies... Non, les idiots sont ceux qui font tout le temps la même chose en espérant des résultats différents, un truc comme ça. Je trouvais ça stylé. Il en reste de 11.04. Ah merde, c'est aujourd'hui. Ok, c'est parfait, parce que j'ai noté aujourd'hui. 11.04. Bon, forcément, c'est une semaine pas ouf sur les marchés, donc ça va être beaucoup orienté sur ça. Tirer de leçon de la douleur des marchés. J'ai vu beaucoup de monde souffrir ces derniers temps dans le marché crypto, se faire un peu démolir. Et j'ai vu des messages désespérés, j'ai vu des gens qui mettaient des messages haineux, des messages tristes, des messages de capitulation, peu importe. Ça a vraiment secoué beaucoup de gens et je ne suis pas du tout à dire que c'est à prendre à la légère. C'est des moments qui sont très durs pour tout le monde et ce ne sont pas des moments vraiment marrants du tout. Et la baisse des marchés... nous a ramené quand même à deux réalités bien bien puissantes. La première, c'est que les cryptos sont vraiment volatiles, à la hausse comme à la baisse. Et ça, il y a beaucoup de gens qui ne l'avaient pas compris ou qui l'avaient oublié. Et c'est vrai parce qu'on a un cycle de 4 ans avec un halving, que tu achètes après le halving et que tu te dis que tu vas faire x10 et que tout va monter de manière hyper satisfaisante et tu vas faire x10 hyper smooth. Non, ça n'existe pas. C'est que si tu veux x10, la réalité des faits, c'est qu'il faut te manger le moins 50%. Pour espérer, ça veut pas dire que tu l'as voir, mais espérer avoir 1x10. C'est Mac Tyson qui disait ça. Tout le monde a un plan jusqu'au moment où tu te prends une droite. Everyone has a plan until you take a punch in the face. C'est exactement ça en crypto, en vrai. Tu te dis un plan, tu te dis ok là j'ai mon tableur, là je vais faire x4, je vais prendre des profits à x6. Là x9, je vais laisser un moonbag. Et là tu te prends un coup dans la mâchoire et tu te dis ah mon plan marche plus là. Et c'est exactement ce que les gens vivent en ce moment. Et la deuxième réalité, c'est que certains n'ont pas investi en fonction du profil d'investisseur. Je le rabâche depuis longtemps. J'ai fait le méga forceur avec ça à la fin d'année. Le profil d'investisseur, ce n'est pas les gains qu'on veut faire en fonction du risque qu'on est prêt à prendre. Ce n'est pas dire j'aimerais faire x15 et du coup je suis prêt à prendre un peu de risque. Non, c'est à quel point on est prêt et vraiment prêt à encaisser des pertes pour potentiellement derrière faire des gains. Et il y a une étude, j'en avais parlé dans un podcast il y a quelques temps, qui avait montré à quel point les gens surestimaient leur aversion au risque, ou en tout cas leur capacité de gérer du risque. Ils avaient fait des études comme ça où ils demandaient à des gens d'auto-évaluer leur capacité de gérer le risque. Il y a des gens qui disaient « Ouais, moi, j'ai pas de problème si mon portefeuille fait moins 30, moins 40, moins 50, moins 60% » . Et dans la réalité, ils ont un problème si les choses se passent comme ça. Ces gens-là croient qu'ils sont capables d'encaisser plus de risques et de pertes que ce qu'ils sont vraiment capables. Et je pense que c'est aussi parce qu'on se pose souvent cette question dans un marché haussier, la version au risque. On se dit, ok, ouais, bon, je peux prendre un 20% parce qu'à la fin, j'aurai un fois 10. Donc, pff, m'en fous. Mais dans les faits, on a une approche par le gain. On vise un gain et on croit qu'on peut encaisser autant. Et du coup, ce genre de baisse, elle a créé beaucoup de gens qui se sont vraiment cassés les dents parce qu'ils n'ont pas investi en fonction de leur profil d'investisseur. Et du coup, ils se sont retrouvés noyés dans une perte qu'ils n'avaient pas du tout prévue. Et donc, c'est ces gens-là qui, la douleur était trop grosse pour eux, ils s'étaient mal positionnés à la basse, ils sont allés insulter E. Rill, parce que, tu comprends, à un moment, j'avais qu'à deviner que Trump allait mettre en place des tarifs, tu vois. Enfin, comment tu ne sais pas que le nouveau président des Etats-Unis va mettre en place des taxes de douane et ça va faire baisser les marchés ? Enfin, t'es con, quoi. À un moment, tu fais des analyses. Et parce que c'est plus facile que d'accepter ça. Mais dans cette situation, ça peut bien se poser une question, c'est si j'ai subi par exemple une perte de 50% et que je me sens vraiment comme une merde, ça veut dire que j'ai mal ajusté mon profil d'investisseur. Et donc c'est un fait, c'est pas grave, mais il faut... Prendre des mesures sur ça. Si c'est votre cas, vous étiez peut-être trop exposé aux altcoins, pas assez de bitcoin, pas assez de stocks, pas assez d'or, trop d'argent investi, pas assez diversifié, peu importe. Et je vous avais fait plein de portfolio type il y a quelques temps, en fonction de votre profil d'investisseur. Et le profil d'investisseur, c'est extrêmement important. Le problème, c'est que c'est en se brûlant qu'on apprend, mais que du coup, il y a cette tendance de se déculpabiliser un petit peu, surtout sur Internet, et de mettre la faute sur autrui. Et croyez-moi, c'est ce qui s'est passé les derniers mois, les dernières semaines, plutôt. Et du coup, de ne jamais vraiment se remettre en question et de ne pas apprendre de ses erreurs. Donc, si jamais c'est votre cas, si jamais vous vous êtes senti que, ok, la douleur était vraiment trop dure, c'est peut-être le moment de dérisquer. C'est peut-être le moment, quand on aura un rebond, de réfléchir. D'avoir un peu plus de sécurité dans votre portefeuille. Parce que, ouais, les cryptos sont volatiles. Et ce qui est quand même assez marrant, c'est que tout le monde le savait, tout le monde l'a entendu. Ça, que les cryptos peuvent vraiment aller à zéro. C'est un fait, tu vois. Mais dans les faits, dans les marchés aussi, c'est des choses que les gens oublient. En plus du fait que c'est un marché qui attire des gens un peu moins... Peut-être un peu moins éduqués, un peu plus jeunes, peu importe. Et du coup, c'est un nouveau marché qui est un peu compliqué. Dernier écrit. Mes deux défaites au tennis. Je joue beaucoup au tennis. Je suis un peu claqué. Je suis 30. Enfin, je joue à 30, je suis 32, en vrai. Voilà, je dis les choses honnêtement, je suis naze. Mais je joue beaucoup et j'aime beaucoup ce sport, j'ai envie de progresser. J'en fais depuis pas très longtemps. Et là où je suis, il n'y a pas énormément de tournois de tennis. Et donc ça faisait genre 6 mois que je n'avais pas fait de match. Je m'entraîne toutes les semaines et tout, mais je n'avais pas fait de match depuis 6 mois. Et vendredi dernier, j'ai fait deux matchs de tennis dans la même soirée. Et j'ai perdu les deux au premier tour. Et ça m'a fait mal parce que je pensais vraiment, vraiment que j'avais progressé, que j'avais compris des trucs et tout. Et j'étais dans un état de surconfiance où j'étais vraiment, je vais vous le dire très honnêtement, déjà en train de regarder comment j'allais organiser le lendemain, parce que l'image c'était le vendredi soir, parce que tu vois, si je vais gagner les deux, et du coup le samedi ça va être chiant, parce que si samedi matin j'ai deux matchs, il va falloir que je prévienne, que je ne peux pas et tout. J'étais déjà en train de réfléchir à ça. Et je réfléchissais, je me suis dit ok si je gagne, si je fais 3 tours, je peux faire une dizaine de matchs dans le week-end, il va falloir bien que je me repose. J'ai perdu les deux le vendredi. Et ça m'a fait mal, très mal. J'ai pas mal joué en vrai, je suis juste tombé contre une de mes qui était solide, qui était je pense un peu au-dessus de leur classement, ça c'est l'argument des joueurs de tennis. D'ailleurs les joueurs de tennis ne vous diront jamais j'ai perdu. Ils vous diront j'ai perdu mais. J'ai perdu mais j'avais mal au coude du coup tu vois le service je pouvais pas. J'ai perdu mais j'avais fait un match avant donc j'avais plus de jambes. J'ai perdu mais, j'ai perdu mais, j'ai perdu mais j'ai fait du vélo cet après-midi. Il y a tout le temps que j'ai perdu mais. Bref. Et donc moi j'ai perdu. C'est pas de mais, j'ai perdu. Les deux. Et ça m'a mis un petit coup d'humilité. Surtout, enfin un gros coup d'humilité, mais surtout ça a mis en lumière mes grosses lacunes où je pensais que j'avais vraiment progressé. C'est un fait j'ai progressé, j'ai un meilleur coup droit, j'ai un meilleur service et tout. Mais dans le match, dans le fait de finir le point, pas juste d'en décortiquer les coups. Il y a des trucs que j'avais besoin d'apprendre. Par exemple, j'avais un revers qui était beaucoup trop faible. Et donc, le mec jouait beaucoup sur mon revers. Et je me faisais des montées parce qu'il montait au filet et il finissait. J'ai un service qui n'est pas spécialement dangereux. J'ai une mauvaise volée. Du coup, j'ai du mal à finir les points. J'ai remarqué que dans les matchs, je ne respire pas quand je joue. Je suis en apnée. Et du coup, je suis en forme quand même physiquement. Et genre, à la fin des points, j'étais là genre, je suis oxy-complet. Donc, je ne respire pas quand je joue. Et j'ai du mal à finir les points importants. Et ça, il n'y a que la défaite qui la prend, il n'y a que les matchs. C'est quand tu es en match que tu te rends compte que le mec, il a juste insisté sur ça, il a mis en avant, en lumière, tu sais, comme au théâtre, ton point faible qui est là, mon revers. Et il a montré à tout le monde, il n'y avait personne qui regardait, mais il a montré à tout le monde et c'est là où j'ai vraiment compris ça. Et ça, ce n'est pas un truc que tu as à l'entraînement quand tu es tranquille, en train de bosser tes coups de roi et tu te dis bon, les revers, je bosserai la semaine prochaine. Non, c'est là. Et du coup, je me suis rendu compte que... en vrai, il n'y a que la défaite qui apprend des choses. Et si je veux progresser, et je pense que c'est ça quand on dit un peu aussi sortir de sa zone de confort sur cet aspect-là, c'est que je dois plus, pas forcément au tennis même dans tout, m'exposer et m'habituer à la défaite. Parce qu'en fait, c'est ça qui permet de vraiment mettre en lumière ce que je dois améliorer. Si je fais un concept qui ne marche pas, si ce podcast ne marche pas, j'ai tenté un truc, tu vois. Ce podcast vous plaît pas ou j'ai que des commentaires, c'est de la grosse merde, j'aime pas du tout, reviens avant. Bah j'aurais testé et du coup j'aurais compris que c'est plutôt un format unique que vous aimez sur les podcasts, peu importe. Mais c'est vraiment juste les défaites, et si vous faites du sport vous le savez tu vois, qui forgent. J'ai une autre anecdote sur ça, semi-marathon il y a deux ans, je venais de commencer à courir, je me croyais mais monstrueux. Vous voyez la Dunning-Kruger là, j'étais tout en haut. Je me croyais monstrueux. Je flexais mes entraînements aux gens qui faisaient le semi-marathon avec moi. Je me suis dit, je vais les démolir. Je crois que j'ai dû sortir un truc hyper, hyper condescendant. Genre, vas-y, je fais les dix premiers kilomètres avec toi et après, je finis, tu vois. Et en fait, je n'avais pas fait du tout suffisamment de kilomètres d'entraînement pour faire 21 kilomètres. Et au bout de dix kilomètres, je me suis écroulé. Les deux avec qui je faisais... Je faisais... complètement lavés, m'ont mis 5-10 minutes vraiment humiliation totale, tu vois, et c'est là où je me suis dit ah ouais, ok alors je vais me calmer je vais me concentrer je vais faire plus d'entraînement et voilà, et après j'ai refait des semi-marathons ça s'est très bien passé, et c'est que dans ces moments quasiment peut-être même parler d'humiliation en tout cas d'auto-humiliation parce que personne ne m'a humilié, c'est moi qui me suis senti humilié, qu'on apprend et pour ça il faut de la pratique on a trop tendance à pas assez pratiqués à juste consommer de la théorie. C'est un peu ce qu'on nous a appris à l'école. Je vais pas faire le mec anti-système scolaire et tout, mais à l'école, on nous apprend à... Faut pas rater, tu vois. T'as ton partiel, t'as ton exam. T'as ton... Comment ça s'appelait au lycée ? Ton... Non, pas ton TD. Ton... Putain. ton devoir surveiller, ton DS de maths, tu peux pas le rater, sinon tu te fais démolir. Et du coup, on nous a appris à trop consommer de la théorie et à pas assez rater. Et je pense que c'est important, surtout dans un monde comme ça, à se confronter plus à notre limite. Et moi, par exemple, je dois prendre plus de trades, plus me tromper, analyser pourquoi, lancer des projets qui ratent, essayer une nouvelle méthode d'organisation, voir qu'elle marche pas. refaire un truc, relancer l'application, revoir que ça marche pas, il faut absolument que je m'habitue beaucoup plus à l'échec temporaire, parce qu'on apprend que dans l'échec, le vrai échec, le pur échec où tu te sens humilié, tu fais un, je sais pas moi, tu fais une vidéo, tu fais un podcast, et là tu te rends compte qu'en fait t'as été complètement nul, c'est dur, c'est de la pure douleur, ça revient à ce qu'on disait sur le truc de Red Alio, c'est de la pure douleur, mais par contre c'est vraiment ça qui forge. Et je vais finir ce podcast avec une métaphore Rocky, parce que Rocky 4 quand même dans la vie. dans les rookies, Creed maintenant c'est toujours le même schéma c'est ok, il est bon en e-box il se prend une humiliation il perd contre quelqu'un contre qui il ne devait pas perdre, il perd et c'est là qu'il y a la remise à question que tu t'entraînes le plus de toute ta vie que tu reviens et que tu fais les meilleurs entraînements et que quand tu reviens tu gagnes et sans ça tu n'aurais jamais fait autant d'entraînements et j'ai même envie c'est un terrain un peu glissant de dire que l'intensité que tu vas mettre dans ton apprentissage est proportionnelle à l'auto-humiliation que tu as ressenti. Si tu t'es senti vraiment complètement humilié, c'est là que tu vas dire, ok, je vais en faire plus. Et donc pour ça, il faut pratiquer, il faut perdre des matchs et il faut en regagner. J'espère que j'en ai dans un mois. Je vais essayer, je vous dirai comment ça s'est passé. Voilà, plus se tromper. Merci beaucoup d'avoir écouté, si vous êtes encore là. dites moi ce que vous en pensez mettez un petit commentaire sur Youtube si vous aimez bien ce format multisujet je pense que je vais le faire le plus en plus de toute façon ce que je note je l'écris et ça va être le nouveau format d'investir, le nouveau format de ce podcast prenez soin de vous, je vous ai tout noté dans la description si vous voulez noter les 6 choses dont j'ai parlé vous pouvez aller voir les écrits etc c'était Le Ville et on se voit vendredi prochain, ciao les potes

Chapters

  • Nouveau format

    00:00

  • Obligations et liquidité globale

    04:51

  • La panique des investisseurs

    08:50

  • Durée d’une récession

    14:22

  • Les altcoins sont des low caps

    19:39

  • Repousser ses limites pour faire mieux

    22:29

  • Tirer des leçons de la douleur du marché

    29:04

  • Mes deux défaites au tennis

    34:36

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