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Chère cousine

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03min |17/10/2025
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Les playlists musicales des internautes poètes invités du portails lodj.ma

De la révolte à la clarté ou l’art de ne plus lutter contre soi

Oui, entre dix-huit et vingt-cinq ans, il faut être cash, brut, entier. C’est presque un devoir générationnel. La jeunesse se construit dans le frottement, dans le “non” aux certitudes trop bien repassées. Elle doit heurter un peu pour exister. On apprend d’abord à dire non avant de comprendre à quoi on dit oui. Se brûler les doigts, se tromper de colère, croire que tout commence avec soi : c’est normal, c’est même sain.

Mais si, passé cinquante ans, on reste dans cette posture d’opposition permanente, il y a sans doute matière à introspection. Pas forcément un drame, plutôt une invitation : pourquoi cette armure ne tombe-t-elle jamais ? Peut-être qu’un travail sur soi, une parole partagée, un accompagnement pourraient aider à comprendre ce qui, en nous, refuse encore d’apaiser la bataille. Se faire aider n’a rien de honteux ; c’est au contraire un acte de lucidité, un signe que l’on veut enfin comprendre son propre chaos.

Et si malgré tout on reste “wokiste”, si on continue à vouloir déconstruire, à questionner tout — eh bien, tant mieux. C’est aussi une forme d’hygiène intellectuelle. Il faut juste veiller à ne pas confondre le marteau de la critique avec le sens de la construction. Déconstruire, oui, mais pour mieux bâtir.

Et puis, rien de grave non plus si l’on préfère la solitude, si le monde, parfois, fatigue ou dégoûte. Être en retrait n’est pas être perdu. C’est peut-être simplement choisir le silence pour mieux penser, ou respirer à son rythme dans un monde qui court à contresens. Au fond, il n’y a pas qu’une seule manière d’être vivant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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De la révolte à la clarté ou l’art de ne plus lutter contre soi

Oui, entre dix-huit et vingt-cinq ans, il faut être cash, brut, entier. C’est presque un devoir générationnel. La jeunesse se construit dans le frottement, dans le “non” aux certitudes trop bien repassées. Elle doit heurter un peu pour exister. On apprend d’abord à dire non avant de comprendre à quoi on dit oui. Se brûler les doigts, se tromper de colère, croire que tout commence avec soi : c’est normal, c’est même sain.

Mais si, passé cinquante ans, on reste dans cette posture d’opposition permanente, il y a sans doute matière à introspection. Pas forcément un drame, plutôt une invitation : pourquoi cette armure ne tombe-t-elle jamais ? Peut-être qu’un travail sur soi, une parole partagée, un accompagnement pourraient aider à comprendre ce qui, en nous, refuse encore d’apaiser la bataille. Se faire aider n’a rien de honteux ; c’est au contraire un acte de lucidité, un signe que l’on veut enfin comprendre son propre chaos.

Et si malgré tout on reste “wokiste”, si on continue à vouloir déconstruire, à questionner tout — eh bien, tant mieux. C’est aussi une forme d’hygiène intellectuelle. Il faut juste veiller à ne pas confondre le marteau de la critique avec le sens de la construction. Déconstruire, oui, mais pour mieux bâtir.

Et puis, rien de grave non plus si l’on préfère la solitude, si le monde, parfois, fatigue ou dégoûte. Être en retrait n’est pas être perdu. C’est peut-être simplement choisir le silence pour mieux penser, ou respirer à son rythme dans un monde qui court à contresens. Au fond, il n’y a pas qu’une seule manière d’être vivant.


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Oui, entre dix-huit et vingt-cinq ans, il faut être cash, brut, entier. C’est presque un devoir générationnel. La jeunesse se construit dans le frottement, dans le “non” aux certitudes trop bien repassées. Elle doit heurter un peu pour exister. On apprend d’abord à dire non avant de comprendre à quoi on dit oui. Se brûler les doigts, se tromper de colère, croire que tout commence avec soi : c’est normal, c’est même sain.

Mais si, passé cinquante ans, on reste dans cette posture d’opposition permanente, il y a sans doute matière à introspection. Pas forcément un drame, plutôt une invitation : pourquoi cette armure ne tombe-t-elle jamais ? Peut-être qu’un travail sur soi, une parole partagée, un accompagnement pourraient aider à comprendre ce qui, en nous, refuse encore d’apaiser la bataille. Se faire aider n’a rien de honteux ; c’est au contraire un acte de lucidité, un signe que l’on veut enfin comprendre son propre chaos.

Et si malgré tout on reste “wokiste”, si on continue à vouloir déconstruire, à questionner tout — eh bien, tant mieux. C’est aussi une forme d’hygiène intellectuelle. Il faut juste veiller à ne pas confondre le marteau de la critique avec le sens de la construction. Déconstruire, oui, mais pour mieux bâtir.

Et puis, rien de grave non plus si l’on préfère la solitude, si le monde, parfois, fatigue ou dégoûte. Être en retrait n’est pas être perdu. C’est peut-être simplement choisir le silence pour mieux penser, ou respirer à son rythme dans un monde qui court à contresens. Au fond, il n’y a pas qu’une seule manière d’être vivant.


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Oui, entre dix-huit et vingt-cinq ans, il faut être cash, brut, entier. C’est presque un devoir générationnel. La jeunesse se construit dans le frottement, dans le “non” aux certitudes trop bien repassées. Elle doit heurter un peu pour exister. On apprend d’abord à dire non avant de comprendre à quoi on dit oui. Se brûler les doigts, se tromper de colère, croire que tout commence avec soi : c’est normal, c’est même sain.

Mais si, passé cinquante ans, on reste dans cette posture d’opposition permanente, il y a sans doute matière à introspection. Pas forcément un drame, plutôt une invitation : pourquoi cette armure ne tombe-t-elle jamais ? Peut-être qu’un travail sur soi, une parole partagée, un accompagnement pourraient aider à comprendre ce qui, en nous, refuse encore d’apaiser la bataille. Se faire aider n’a rien de honteux ; c’est au contraire un acte de lucidité, un signe que l’on veut enfin comprendre son propre chaos.

Et si malgré tout on reste “wokiste”, si on continue à vouloir déconstruire, à questionner tout — eh bien, tant mieux. C’est aussi une forme d’hygiène intellectuelle. Il faut juste veiller à ne pas confondre le marteau de la critique avec le sens de la construction. Déconstruire, oui, mais pour mieux bâtir.

Et puis, rien de grave non plus si l’on préfère la solitude, si le monde, parfois, fatigue ou dégoûte. Être en retrait n’est pas être perdu. C’est peut-être simplement choisir le silence pour mieux penser, ou respirer à son rythme dans un monde qui court à contresens. Au fond, il n’y a pas qu’une seule manière d’être vivant.


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