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#96 Mon avocat plaide en 1er, il n'aura pas le dernier mot cover
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J'peux pas j'ai avocat

#96 Mon avocat plaide en 1er, il n'aura pas le dernier mot

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07min |22/04/2025
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Description

Aujourd'hui, nous parlons de l'audience de plaidoirie.


Vous êtes en demande, votre avocat va plaider en premier.


Vous auriez préférer qu'il plaide en deuxième pour avoir le dernier mot.


Est ce que c'est possible ? Est ce que c'est réellement important ?


Les réponses dans cet épisode.


A bientôt !


RETROUVEZ NOUS SUR : Instagram :   / waveavocats   Facebook :   / waveavocats   Notre site : https://www.wave-avocats.fr DÉCOUVREZ NOS PODCASTS SUR : Ausha : https://podcast.ausha.co/j-peux-pas-j...


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur J'peux pas, j'ai avocat, le podcast à votre écoute et à destination de tous. Nous sommes Anis Goulpeau et Sarah Kébir, avocates associées chez Wave Avocats, spécialistes en droit de la famille et en droit du travail.

  • Speaker #1

    Entre expertise, témoignages et bien plus encore, notre ambition est de vous faire découvrir la relation avocat-client autrement. Bonne écoute ! Bonjour à tous, bienvenue sur un nouvel épisode du podcast. Aujourd'hui, je souhaitais qu'on évoque... la question de l'audience, de plaidoirie, et en particulier quand on est en demande, qu'on prend la parole en premier et qu'on ne peut pas répondre à l'avocat qui est en défense et qui aura donc le dernier mot. Vous le savez, on aime bien sur le podcast évoquer des situations concrètes, des événements particuliers qui se sont produits, toujours dans le respect du secret professionnel, bien évidemment. Vous le savez, moi j'interviens en droit du travail, donc je plaide le plus souvent devant le conseil de prud'homme. C'est aussi vrai pour le droit de la famille. Quand on plaide, qu'on est en demande, on prend la parole en premier. Souvent on nous laisse plaider 15-20 minutes, et puis l'avocat adverse, entre guillemets, va lui plaider 15-20 minutes aussi. Et s'il n'y a pas de question, on ne peut rien ajouter. On ne peut pas répondre, on ne peut pas dire que tel ou tel élément est faux, qu'en fait, on a oublié d'évoquer quelque chose, qu'on ne pensait pas que l'avocat adverse allait plaider là-dessus et qu'il faut qu'on y réponde. Alors, il y a des cas dans lesquels on nous demande si on veut ajouter quelque chose. Il y a des cas dans lesquels on peut rebondir ou forcer un petit peu, entre guillemets forcer bien évidemment, mais inviter la juridiction plutôt. à nous redonner la parole, mais ça, ça ne va pas être le plus régulier. Et de manière générale, en demande, on plaide en premier, l'avocat adverse plaide en défense ensuite, et c'en est terminé des débats. Ça, ça peut être un petit peu stressant et anxiogène pour vous, parce que vous pouvez vous dire qu'on n'a pas répondu à tout, parce qu'on n'a pas... On a axé notre plaidoirie sur des éléments particuliers, mais que l'avocat adverse a lui choisi d'autres éléments. Et c'est parfaitement normal, puisqu'on n'est pas d'accord. Donc on ne va pas choisir de mettre la lumière ou de mettre en valeur nécessairement les mêmes points. Et vous pouvez vous dire souvent ce qui vous heurte un petit peu, c'est oui, mais comme il ou elle a eu la parole en dernier, c'est ce que l'on retient plus. Donc ça... il faudrait qu'on puisse se dire une bonne fois pour toutes que ça n'a pas d'incidence, ou en tout cas pas autant que ça, parce que sinon on perdrait systématiquement quand on est en demande. Il faut bien vous dire qu'il y a un principe qui est intangible, c'est celui du contradictoire. Donc ne va pouvoir être utilisé que l'argumentaire qui a été soumis au contradictoire, soit parce qu'il y a eu des conclusions, écrit, une argumentation écrite qui a été communiquée auparavant, sur laquelle on a pu répondre, etc. Et donc tout ce qui n'est pas soumis à ce contradictoire-là ne va pas pouvoir être plaidé devant le Conseil de Prud'homme. Et d'ailleurs, très généralement, on a des conclusions et puis ensuite une ordonnance de clôture, donc un acte de la juridiction qui vient dire maintenant je termine la phase d'échange écrit, Et donc, lors des plaidoiries, c'est ce qui est conclu, qui est écrit, qui va être mis en valeur par la plaidoirie. Mais on ne va pas pouvoir avoir de plaidoirie qui va venir apporter un élément nouveau, une carte joker, une botte secrète qu'on va dégainer à l'audience en ayant le dernier mot et sur laquelle on ne pourra pas répondre. Là, bien évidemment qu'on pourra solliciter. à reprendre la parole, insister sur le fait que cet élément-là n'est pas soumis au contradictoire et que donc, soit il doit être écarté, soit il doit être laissé la possibilité d'y répondre par une note en délibéré, donc par des conclusions ou des pièces qui vont être communiquées après l'audience. Parce que si l'élément n'est pas débattu contradictoirement, donc par l'ensemble des parties au procès, il ne peut pas... être apprécié par le juge pour parvenir à la solution du litige et donc pour rédiger le jugement. Mais vraiment, ce qui compte, c'est retenez que ce qui compte, c'est ça n'est pas qui prend la parole en premier ou qui prend la parole en dernier, puisque les juges ou les conseillers prud'homo savent très bien faire la part des choses. Ils savent très bien que quand on en arrive jusqu'à l'audience, c'est qu'on n'a pas réussi à parvenir à un accord amiable, donc qu'on n'est pas d'accord. Et donc, ils savent que les avocats ne vont pas avoir la même version. de l'histoire, entre guillemets, puisqu'ils ne seront pas d'accord. Si on parvient à un accord, eh bien, en général, on arrive à aboutir à un arrangement amiable. Donc, ils savent que si ça n'est pas le cas, et si on a été jusqu'au procès et jusqu'à l'audience, c'est qu'évidemment, on ne va pas avoir exactement la même chose à dire. Et donc, ils ont l'habitude d'avoir ce recul nécessaire pour entendre les deux parties. ensuite lire les conclusions et les pièces des deux parties et juger indépendamment de qui a pris la parole en premier ou en deuxième, ou de qui aurait élevé la voix ou pas, parce que ça c'est peut-être un autre épisode de podcast, mais des fois certains considèrent qu'il faut s'énerver, qu'il faut peut-être un peu même crier en audience, ce qui à mon sens est complètement contre-productif. mais on le lit parfois sur des forums de discussion. Donc ça, c'est chacun a son style de plaidoirie, chacun a sa manière de préparer les audiences, mais ce qui va compter, ça n'est véritablement pas qui prend la parole en premier, qui prend la parole en deuxième, ou qui a le dernier mot s'il y a des questions. En tout état de cause, le principe, c'est que c'est la défense, donc celui qui se défend... face à une assignation, face à une requête, qui a le dernier mot. Et c'est le dossier complet et la teneur, le contenu de la plaidoirie qui va être véritablement important et non pas qui parle le premier ou pas. Donc j'espère que vous aurez eu par ce podcast la conviction que tout ça est bien réel et que ça pourrait vous rassurer si jamais c'était une inquiétude pour vous. Sachez, je le dis souvent, très souvent à mes clients, juste avant l'audience, si ça se jouait sur qui prend la parole en premier, eh bien on perdrait systématiquement quand nous sommes en demande, et ça n'est pas le cas. Donc vraiment, oubliez cet élément-là, il ne faut pas que ce soit une source d'angoisse ou d'anxiété de votre côté. Merci d'avoir écouté ce podcast. Pour nous soutenir, n'hésitez pas à nous laisser un commentaire ou un avis.

  • Speaker #0

    Si vous avez besoin d'un conseil personnalisé, vous pouvez prendre un rendez-vous ou besoin de conseils sur notre site internet www.wave-avocat.fr.

  • Speaker #1

    Vous y trouverez aussi toutes nos actualités et nos offres en ligne.

  • Speaker #0

    À bientôt !

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Souvent on nous laisse plaider 15-20 minutes, et puis l'avocat adverse, entre guillemets, va lui plaider 15-20 minutes aussi. Et s'il n'y a pas de question, on ne peut rien ajouter. On ne peut pas répondre, on ne peut pas dire que tel ou tel élément est faux, qu'en fait, on a oublié d'évoquer quelque chose, qu'on ne pensait pas que l'avocat adverse allait plaider là-dessus et qu'il faut qu'on y réponde. Alors, il y a des cas dans lesquels on nous demande si on veut ajouter quelque chose. Il y a des cas dans lesquels on peut rebondir ou forcer un petit peu, entre guillemets forcer bien évidemment, mais inviter la juridiction plutôt. à nous redonner la parole, mais ça, ça ne va pas être le plus régulier. Et de manière générale, en demande, on plaide en premier, l'avocat adverse plaide en défense ensuite, et c'en est terminé des débats. Ça, ça peut être un petit peu stressant et anxiogène pour vous, parce que vous pouvez vous dire qu'on n'a pas répondu à tout, parce qu'on n'a pas... On a axé notre plaidoirie sur des éléments particuliers, mais que l'avocat adverse a lui choisi d'autres éléments. Et c'est parfaitement normal, puisqu'on n'est pas d'accord. Donc on ne va pas choisir de mettre la lumière ou de mettre en valeur nécessairement les mêmes points. Et vous pouvez vous dire souvent ce qui vous heurte un petit peu, c'est oui, mais comme il ou elle a eu la parole en dernier, c'est ce que l'on retient plus. Donc ça... il faudrait qu'on puisse se dire une bonne fois pour toutes que ça n'a pas d'incidence, ou en tout cas pas autant que ça, parce que sinon on perdrait systématiquement quand on est en demande. Il faut bien vous dire qu'il y a un principe qui est intangible, c'est celui du contradictoire. Donc ne va pouvoir être utilisé que l'argumentaire qui a été soumis au contradictoire, soit parce qu'il y a eu des conclusions, écrit, une argumentation écrite qui a été communiquée auparavant, sur laquelle on a pu répondre, etc. Et donc tout ce qui n'est pas soumis à ce contradictoire-là ne va pas pouvoir être plaidé devant le Conseil de Prud'homme. Et d'ailleurs, très généralement, on a des conclusions et puis ensuite une ordonnance de clôture, donc un acte de la juridiction qui vient dire maintenant je termine la phase d'échange écrit, Et donc, lors des plaidoiries, c'est ce qui est conclu, qui est écrit, qui va être mis en valeur par la plaidoirie. Mais on ne va pas pouvoir avoir de plaidoirie qui va venir apporter un élément nouveau, une carte joker, une botte secrète qu'on va dégainer à l'audience en ayant le dernier mot et sur laquelle on ne pourra pas répondre. Là, bien évidemment qu'on pourra solliciter. à reprendre la parole, insister sur le fait que cet élément-là n'est pas soumis au contradictoire et que donc, soit il doit être écarté, soit il doit être laissé la possibilité d'y répondre par une note en délibéré, donc par des conclusions ou des pièces qui vont être communiquées après l'audience. Parce que si l'élément n'est pas débattu contradictoirement, donc par l'ensemble des parties au procès, il ne peut pas... être apprécié par le juge pour parvenir à la solution du litige et donc pour rédiger le jugement. Mais vraiment, ce qui compte, c'est retenez que ce qui compte, c'est ça n'est pas qui prend la parole en premier ou qui prend la parole en dernier, puisque les juges ou les conseillers prud'homo savent très bien faire la part des choses. Ils savent très bien que quand on en arrive jusqu'à l'audience, c'est qu'on n'a pas réussi à parvenir à un accord amiable, donc qu'on n'est pas d'accord. Et donc, ils savent que les avocats ne vont pas avoir la même version. de l'histoire, entre guillemets, puisqu'ils ne seront pas d'accord. Si on parvient à un accord, eh bien, en général, on arrive à aboutir à un arrangement amiable. Donc, ils savent que si ça n'est pas le cas, et si on a été jusqu'au procès et jusqu'à l'audience, c'est qu'évidemment, on ne va pas avoir exactement la même chose à dire. Et donc, ils ont l'habitude d'avoir ce recul nécessaire pour entendre les deux parties. ensuite lire les conclusions et les pièces des deux parties et juger indépendamment de qui a pris la parole en premier ou en deuxième, ou de qui aurait élevé la voix ou pas, parce que ça c'est peut-être un autre épisode de podcast, mais des fois certains considèrent qu'il faut s'énerver, qu'il faut peut-être un peu même crier en audience, ce qui à mon sens est complètement contre-productif. mais on le lit parfois sur des forums de discussion. Donc ça, c'est chacun a son style de plaidoirie, chacun a sa manière de préparer les audiences, mais ce qui va compter, ça n'est véritablement pas qui prend la parole en premier, qui prend la parole en deuxième, ou qui a le dernier mot s'il y a des questions. En tout état de cause, le principe, c'est que c'est la défense, donc celui qui se défend... face à une assignation, face à une requête, qui a le dernier mot. Et c'est le dossier complet et la teneur, le contenu de la plaidoirie qui va être véritablement important et non pas qui parle le premier ou pas. Donc j'espère que vous aurez eu par ce podcast la conviction que tout ça est bien réel et que ça pourrait vous rassurer si jamais c'était une inquiétude pour vous. Sachez, je le dis souvent, très souvent à mes clients, juste avant l'audience, si ça se jouait sur qui prend la parole en premier, eh bien on perdrait systématiquement quand nous sommes en demande, et ça n'est pas le cas. Donc vraiment, oubliez cet élément-là, il ne faut pas que ce soit une source d'angoisse ou d'anxiété de votre côté. Merci d'avoir écouté ce podcast. Pour nous soutenir, n'hésitez pas à nous laisser un commentaire ou un avis.

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Souvent on nous laisse plaider 15-20 minutes, et puis l'avocat adverse, entre guillemets, va lui plaider 15-20 minutes aussi. Et s'il n'y a pas de question, on ne peut rien ajouter. On ne peut pas répondre, on ne peut pas dire que tel ou tel élément est faux, qu'en fait, on a oublié d'évoquer quelque chose, qu'on ne pensait pas que l'avocat adverse allait plaider là-dessus et qu'il faut qu'on y réponde. Alors, il y a des cas dans lesquels on nous demande si on veut ajouter quelque chose. Il y a des cas dans lesquels on peut rebondir ou forcer un petit peu, entre guillemets forcer bien évidemment, mais inviter la juridiction plutôt. à nous redonner la parole, mais ça, ça ne va pas être le plus régulier. Et de manière générale, en demande, on plaide en premier, l'avocat adverse plaide en défense ensuite, et c'en est terminé des débats. Ça, ça peut être un petit peu stressant et anxiogène pour vous, parce que vous pouvez vous dire qu'on n'a pas répondu à tout, parce qu'on n'a pas... On a axé notre plaidoirie sur des éléments particuliers, mais que l'avocat adverse a lui choisi d'autres éléments. Et c'est parfaitement normal, puisqu'on n'est pas d'accord. Donc on ne va pas choisir de mettre la lumière ou de mettre en valeur nécessairement les mêmes points. Et vous pouvez vous dire souvent ce qui vous heurte un petit peu, c'est oui, mais comme il ou elle a eu la parole en dernier, c'est ce que l'on retient plus. Donc ça... il faudrait qu'on puisse se dire une bonne fois pour toutes que ça n'a pas d'incidence, ou en tout cas pas autant que ça, parce que sinon on perdrait systématiquement quand on est en demande. Il faut bien vous dire qu'il y a un principe qui est intangible, c'est celui du contradictoire. Donc ne va pouvoir être utilisé que l'argumentaire qui a été soumis au contradictoire, soit parce qu'il y a eu des conclusions, écrit, une argumentation écrite qui a été communiquée auparavant, sur laquelle on a pu répondre, etc. Et donc tout ce qui n'est pas soumis à ce contradictoire-là ne va pas pouvoir être plaidé devant le Conseil de Prud'homme. Et d'ailleurs, très généralement, on a des conclusions et puis ensuite une ordonnance de clôture, donc un acte de la juridiction qui vient dire maintenant je termine la phase d'échange écrit, Et donc, lors des plaidoiries, c'est ce qui est conclu, qui est écrit, qui va être mis en valeur par la plaidoirie. Mais on ne va pas pouvoir avoir de plaidoirie qui va venir apporter un élément nouveau, une carte joker, une botte secrète qu'on va dégainer à l'audience en ayant le dernier mot et sur laquelle on ne pourra pas répondre. Là, bien évidemment qu'on pourra solliciter. à reprendre la parole, insister sur le fait que cet élément-là n'est pas soumis au contradictoire et que donc, soit il doit être écarté, soit il doit être laissé la possibilité d'y répondre par une note en délibéré, donc par des conclusions ou des pièces qui vont être communiquées après l'audience. Parce que si l'élément n'est pas débattu contradictoirement, donc par l'ensemble des parties au procès, il ne peut pas... être apprécié par le juge pour parvenir à la solution du litige et donc pour rédiger le jugement. Mais vraiment, ce qui compte, c'est retenez que ce qui compte, c'est ça n'est pas qui prend la parole en premier ou qui prend la parole en dernier, puisque les juges ou les conseillers prud'homo savent très bien faire la part des choses. Ils savent très bien que quand on en arrive jusqu'à l'audience, c'est qu'on n'a pas réussi à parvenir à un accord amiable, donc qu'on n'est pas d'accord. Et donc, ils savent que les avocats ne vont pas avoir la même version. de l'histoire, entre guillemets, puisqu'ils ne seront pas d'accord. Si on parvient à un accord, eh bien, en général, on arrive à aboutir à un arrangement amiable. Donc, ils savent que si ça n'est pas le cas, et si on a été jusqu'au procès et jusqu'à l'audience, c'est qu'évidemment, on ne va pas avoir exactement la même chose à dire. Et donc, ils ont l'habitude d'avoir ce recul nécessaire pour entendre les deux parties. ensuite lire les conclusions et les pièces des deux parties et juger indépendamment de qui a pris la parole en premier ou en deuxième, ou de qui aurait élevé la voix ou pas, parce que ça c'est peut-être un autre épisode de podcast, mais des fois certains considèrent qu'il faut s'énerver, qu'il faut peut-être un peu même crier en audience, ce qui à mon sens est complètement contre-productif. mais on le lit parfois sur des forums de discussion. Donc ça, c'est chacun a son style de plaidoirie, chacun a sa manière de préparer les audiences, mais ce qui va compter, ça n'est véritablement pas qui prend la parole en premier, qui prend la parole en deuxième, ou qui a le dernier mot s'il y a des questions. En tout état de cause, le principe, c'est que c'est la défense, donc celui qui se défend... face à une assignation, face à une requête, qui a le dernier mot. Et c'est le dossier complet et la teneur, le contenu de la plaidoirie qui va être véritablement important et non pas qui parle le premier ou pas. Donc j'espère que vous aurez eu par ce podcast la conviction que tout ça est bien réel et que ça pourrait vous rassurer si jamais c'était une inquiétude pour vous. Sachez, je le dis souvent, très souvent à mes clients, juste avant l'audience, si ça se jouait sur qui prend la parole en premier, eh bien on perdrait systématiquement quand nous sommes en demande, et ça n'est pas le cas. Donc vraiment, oubliez cet élément-là, il ne faut pas que ce soit une source d'angoisse ou d'anxiété de votre côté. Merci d'avoir écouté ce podcast. Pour nous soutenir, n'hésitez pas à nous laisser un commentaire ou un avis.

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Vous êtes en demande, votre avocat va plaider en premier.


Vous auriez préférer qu'il plaide en deuxième pour avoir le dernier mot.


Est ce que c'est possible ? Est ce que c'est réellement important ?


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  • Speaker #1

    Entre expertise, témoignages et bien plus encore, notre ambition est de vous faire découvrir la relation avocat-client autrement. Bonne écoute ! Bonjour à tous, bienvenue sur un nouvel épisode du podcast. Aujourd'hui, je souhaitais qu'on évoque... la question de l'audience, de plaidoirie, et en particulier quand on est en demande, qu'on prend la parole en premier et qu'on ne peut pas répondre à l'avocat qui est en défense et qui aura donc le dernier mot. Vous le savez, on aime bien sur le podcast évoquer des situations concrètes, des événements particuliers qui se sont produits, toujours dans le respect du secret professionnel, bien évidemment. Vous le savez, moi j'interviens en droit du travail, donc je plaide le plus souvent devant le conseil de prud'homme. C'est aussi vrai pour le droit de la famille. Quand on plaide, qu'on est en demande, on prend la parole en premier. Souvent on nous laisse plaider 15-20 minutes, et puis l'avocat adverse, entre guillemets, va lui plaider 15-20 minutes aussi. Et s'il n'y a pas de question, on ne peut rien ajouter. On ne peut pas répondre, on ne peut pas dire que tel ou tel élément est faux, qu'en fait, on a oublié d'évoquer quelque chose, qu'on ne pensait pas que l'avocat adverse allait plaider là-dessus et qu'il faut qu'on y réponde. Alors, il y a des cas dans lesquels on nous demande si on veut ajouter quelque chose. Il y a des cas dans lesquels on peut rebondir ou forcer un petit peu, entre guillemets forcer bien évidemment, mais inviter la juridiction plutôt. à nous redonner la parole, mais ça, ça ne va pas être le plus régulier. Et de manière générale, en demande, on plaide en premier, l'avocat adverse plaide en défense ensuite, et c'en est terminé des débats. Ça, ça peut être un petit peu stressant et anxiogène pour vous, parce que vous pouvez vous dire qu'on n'a pas répondu à tout, parce qu'on n'a pas... On a axé notre plaidoirie sur des éléments particuliers, mais que l'avocat adverse a lui choisi d'autres éléments. Et c'est parfaitement normal, puisqu'on n'est pas d'accord. Donc on ne va pas choisir de mettre la lumière ou de mettre en valeur nécessairement les mêmes points. Et vous pouvez vous dire souvent ce qui vous heurte un petit peu, c'est oui, mais comme il ou elle a eu la parole en dernier, c'est ce que l'on retient plus. Donc ça... il faudrait qu'on puisse se dire une bonne fois pour toutes que ça n'a pas d'incidence, ou en tout cas pas autant que ça, parce que sinon on perdrait systématiquement quand on est en demande. Il faut bien vous dire qu'il y a un principe qui est intangible, c'est celui du contradictoire. Donc ne va pouvoir être utilisé que l'argumentaire qui a été soumis au contradictoire, soit parce qu'il y a eu des conclusions, écrit, une argumentation écrite qui a été communiquée auparavant, sur laquelle on a pu répondre, etc. Et donc tout ce qui n'est pas soumis à ce contradictoire-là ne va pas pouvoir être plaidé devant le Conseil de Prud'homme. Et d'ailleurs, très généralement, on a des conclusions et puis ensuite une ordonnance de clôture, donc un acte de la juridiction qui vient dire maintenant je termine la phase d'échange écrit, Et donc, lors des plaidoiries, c'est ce qui est conclu, qui est écrit, qui va être mis en valeur par la plaidoirie. Mais on ne va pas pouvoir avoir de plaidoirie qui va venir apporter un élément nouveau, une carte joker, une botte secrète qu'on va dégainer à l'audience en ayant le dernier mot et sur laquelle on ne pourra pas répondre. Là, bien évidemment qu'on pourra solliciter. à reprendre la parole, insister sur le fait que cet élément-là n'est pas soumis au contradictoire et que donc, soit il doit être écarté, soit il doit être laissé la possibilité d'y répondre par une note en délibéré, donc par des conclusions ou des pièces qui vont être communiquées après l'audience. Parce que si l'élément n'est pas débattu contradictoirement, donc par l'ensemble des parties au procès, il ne peut pas... être apprécié par le juge pour parvenir à la solution du litige et donc pour rédiger le jugement. Mais vraiment, ce qui compte, c'est retenez que ce qui compte, c'est ça n'est pas qui prend la parole en premier ou qui prend la parole en dernier, puisque les juges ou les conseillers prud'homo savent très bien faire la part des choses. Ils savent très bien que quand on en arrive jusqu'à l'audience, c'est qu'on n'a pas réussi à parvenir à un accord amiable, donc qu'on n'est pas d'accord. Et donc, ils savent que les avocats ne vont pas avoir la même version. de l'histoire, entre guillemets, puisqu'ils ne seront pas d'accord. Si on parvient à un accord, eh bien, en général, on arrive à aboutir à un arrangement amiable. Donc, ils savent que si ça n'est pas le cas, et si on a été jusqu'au procès et jusqu'à l'audience, c'est qu'évidemment, on ne va pas avoir exactement la même chose à dire. Et donc, ils ont l'habitude d'avoir ce recul nécessaire pour entendre les deux parties. ensuite lire les conclusions et les pièces des deux parties et juger indépendamment de qui a pris la parole en premier ou en deuxième, ou de qui aurait élevé la voix ou pas, parce que ça c'est peut-être un autre épisode de podcast, mais des fois certains considèrent qu'il faut s'énerver, qu'il faut peut-être un peu même crier en audience, ce qui à mon sens est complètement contre-productif. mais on le lit parfois sur des forums de discussion. Donc ça, c'est chacun a son style de plaidoirie, chacun a sa manière de préparer les audiences, mais ce qui va compter, ça n'est véritablement pas qui prend la parole en premier, qui prend la parole en deuxième, ou qui a le dernier mot s'il y a des questions. En tout état de cause, le principe, c'est que c'est la défense, donc celui qui se défend... face à une assignation, face à une requête, qui a le dernier mot. Et c'est le dossier complet et la teneur, le contenu de la plaidoirie qui va être véritablement important et non pas qui parle le premier ou pas. Donc j'espère que vous aurez eu par ce podcast la conviction que tout ça est bien réel et que ça pourrait vous rassurer si jamais c'était une inquiétude pour vous. Sachez, je le dis souvent, très souvent à mes clients, juste avant l'audience, si ça se jouait sur qui prend la parole en premier, eh bien on perdrait systématiquement quand nous sommes en demande, et ça n'est pas le cas. Donc vraiment, oubliez cet élément-là, il ne faut pas que ce soit une source d'angoisse ou d'anxiété de votre côté. Merci d'avoir écouté ce podcast. Pour nous soutenir, n'hésitez pas à nous laisser un commentaire ou un avis.

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