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Jérémy Coron

Optimiser votre espace de travail pour augmenter votre concentration et votre productivité | Jérémy Coron

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29min |20/05/2024|

1828

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Description

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📄 Téléchargez la fiche action :

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Découvrez, dans cet épisode, comment vous créer un espace de travail optimisé pour la productivité.


Je vous partage, dans cet épisode, les meilleurs conseils, issus des neurosciences, pour designer un espace de travail conçu pour augmenter vos niveaux de concentration, de motivation et d'efficacité. J'y aborde des sujets tels que l'importance des systèmes, le rôle clé des zones extra et péri personnels ou encore la gestion de l'éclairage pour moduler ses niveaux d'énergie.


Bonne écoute.


Jérémy Coron.


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📊 Sources :

- Optimizing Workspace for Productivity, Focus, & Creativity - Andrew Huberman

- Comment organiser son bureau pour être productif: Un guide pratique en 14 étapes pour aménager un espace de travail idéal et devenir plus efficace - Mathieu Desroches.

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📝 Chapitrage :

00:00 Introduction.

01:04 Les systèmes avant les outils.

06:58 La latence de mise en action.

09:09 L'attention porte là où le regard porte.

14:06 Les espaces péri et extra personnels.

22:16 Utiliser la lumière pour optimiser son espace de travail.

24:30 Faut-il travailler assi ou debout ?

26:20 Gérer les distractions.

27:47 Quid du "bordel organisé" ?

28:42 Conclusion.


---


🔗 Liens à consulter :
https://www.jeremycoron.com/liens-a-consulter


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Allez, c'est parti, nouvel épisode. Épisode dans lequel nous allons voir ensemble pourquoi il est plus important d'optimiser votre espace de travail pour maximiser votre productivité que de chercher à avoir le tout dernier logiciel d'organisation, de gestion du temps ou autre à la mode. En effet, aujourd'hui, si vous avez des problèmes à vous concentrer au travail, si vous avez des difficultés potentiellement à vous motiver ou à passer à l'action, cet épisode est fait pour vous, car vous allez découvrir en quoi l'optimisation de votre espace de travail peut être la clé pour résoudre chacun de ces problèmes. Mais avant ça, si jamais vous me découvrez aujourd'hui, sachez que je m'appelle Jérémy Coron et que je suis notamment le créateur de la méthode Neuro-Productivité. Une approche de la productivité qui utilise des leviers et des stratégies issues des neurosciences pour augmenter vos niveaux de concentration, de motivation, d'énergie et donc de productivité. Et également, je suis auteur du livre Votre cerveau n'est pas programmé pour être productif disponible aux éditions Erol, ainsi que sur tous les sites qui vendent des livres et chez tous les bons libraires. Ok, très bien. On va commencer cet épisode par parler de l'importance des systèmes. Quand on cherche à être plus productif au quotidien, il faut mettre l'emphase sur le développement de systèmes de productivité qui vont être efficaces. Pourquoi il est plus important de créer un système de productivité que de chercher à avoir un outil de productivité ? En fait, le fait de penser en système nous permet de se faire l'économie de l'indiscipline et du manque de motivation. Je m'explique. Un système, qu'est-ce que c'est du coup ? C'est un ensemble d'éléments reliés par des relations et associés dans un but précis. Donc par exemple, votre organisme est un système. En effet, vos muscles, vos organes et votre cerveau, pour ne citer qu'eux, travaillent de concert dans un but précis qui est d'assurer votre survie. Également, une équipe de rugby est un système. L'entraîneur, les avant, les arrière, le 15, le 10, le 1, etc., l'arbitre même, et également le terrain de rugby sont des éléments qui vont travailler conjointement pour atteindre un but précis. Si on parle de l'équipe, le but est de gagner un match. Après, évidemment, une entreprise est un système et surtout, pour ceux qui veulent nous intéresser aujourd'hui, votre environnement de travail est un système. Et donc, en travaillant votre système, votre environnement de travail, vous allez ajouter un agent supplémentaire dans votre stratégie de productivité pour être plus efficace au quotidien. A l'inverse, ignorer votre environnement de travail, c'est créer un ennemi invisible autour de vous. Et on verra par la suite pourquoi littéralement je parle d'ennemi. Donc un ennemi qui va venir directement nuire à votre capacité à être efficace et productif. Typiquement, si on parle à nouveau du corps humain comme système, le cancer est un ennemi entre guillemets. C'est plus complexe que ça bien évidemment, il n'y a pas de bon ou de méchant dans le vivant, mais donc est un ennemi encore une fois entre guillemets, qui va nuire au bon fonctionnement du système dans sa généralité et dans sa globalité. Et ça, je vais faire un aparté assez intéressant je pense, et que je voulais partager à tout prix. C'est la raison pour laquelle tout simplement je suis en opposition. contre la majorité des études scientifiques à l'heure actuelle. Car ces dernières ne tiennent pas compte, justement, de la notion de système. Elles ne tiennent pas compte, pour la majorité d'entre elles encore une fois, de l'importance qu'a un environnement sur un patient. En effet, dans une étude scientifique, on retire constamment le sujet de l'étude de son environnement de base. On va prendre un cas concret de la vie de tous les jours que vous avez certainement vécu. Le cas de la prise de sang. En effet, quand on fait un bilan sanguin, le scientifique, l'analyste, etc. analysent une prise de sang à un instant T. Mais en aucun cas, il tient compte, cette personne-là, de l'environnement et du contexte de la prise de sang. Par exemple, de tout ce qui est rapport entre le patient et le médecin au moment de la prise de sang, tout ce qui relève également du stress imposé par la prise de sang, également l'environnement physique, où s'est déroulée la prise de sang, est-ce que l'environnement était entre guillemets agréable, est-ce qu'il ne faisait pas trop chaud, pas trop froid, également l'environnement, on va dire, social du patient à l'instant T de la prise de sang. En effet, avec une prise de sang, on pense avoir une vue globale de l'état de santé d'un patient. Non, c'est faux, parce qu'en retirant littéralement l'environnement, le contexte de l'équation, eh bien on fait fi de l'influence de ces derniers sur justement les productions hormonales qui ont lieu dans l'organisme. En effet, une personne qui juste avant une prise de sang s'est prise la tête avec ses enfants, ou potentiellement qui a découvert un découvert sur son compte bancaire, qui potentiellement également a eu un accident de la route ou autre, et qui en plus a peur des prises de sang, et qui ne s'entend pas avec son docteur, va avoir notamment une production de cortisol beaucoup plus élevée que la moyenne. Sauf que c'est l'accumulation des phénomènes à l'instant T qui a provoqué cette production accrue de cortisol. Et donc ce niveau-là de cortisol identifié n'est en aucun cas le niveau, on va dire, classique pour cette personne en question. Pareil, une étude très souvent citée, c'est l'étude du rat qui est accro au sucre et qui l'aide davantage que la cocaïne. Je pense que vous avez déjà, vous, dû entendre déjà cette étude. En effet, on place un rat dans une cage, on met du sucre d'un côté et de la cocaïne de l'autre et le rat serait plus accro au sucre qu'à la cocaïne. Très bien. Sauf que la chose que l'on passe constamment sous silence par rapport à cette même étude, c'est qu'elle a été reproduite dans un environnement qui était naturel cette fois-ci pour le rat. Donc on a mis un rat dans son environnement naturel, on a placé une source de sucre et de cocaïne, et que s'est-il passé ? Eh bien le rat a tout simplement ignoré les deux. Donc l'environnement influence le comportement du rat. L'environnement et le contexte influencent également la prise de sang, et donc les résultats de cette dernière. Et l'environnement et le contexte influencent directement votre productivité. Et je dirais même, c'est potentiellement l'élément qui influence le plus vos capacités de productivité. D'où le fait que dans mon livre, dans la section consacrée à l'optimisation des fonctions cognitives, Je commence avant toute chose, avant de parler de concentration, de motivation, de procrastination et j'en passe, par parler de l'environnement, de l'importance de se créer un environnement de travail pensé et optimisé pour la productivité. Et justement, on va en parler maintenant ensemble en détail dans cet épisode. Mais avant de commencer, je vous rappelle comme toujours que vous avez accès à la fiche résumée et action de cet épisode directement via un lien présent en ressources. Fiche sur laquelle vous allez trouver du coup une synthèse des points développés. Et fiche qui va également vous donner accès à plusieurs forums sur lesquels vous pourrez échanger soit entre vous, soit directement avec moi, sachant que, bien évidemment, je répondrai personnellement à chacun de vos posts. Ok, maintenant rentrons dans le vif du sujet. Et commençons par parler de la latence de la mise en action. Il faut que vous sachiez qu'il faut en moyenne, selon les études menées par rapport à ce sujet-là, 6 minutes pour se mettre au travail et pour se concentrer sur une tâche donnée. Sauf si, évidemment, si on tient compte du contexte, si vous êtes stressé potentiellement ou excité par quelque chose, auquel cas le délai de latence pour se mettre au travail va être diminué. Mais dans tous les cas, il est illusoire de croire que l'on peut se concentrer en claquant des doigts. Ça, ça n'existe pas. Ça, c'est impossible, car la concentration n'est pas un état on-off. En effet, pour qu'il y ait concentration, il faut qu'il y ait la production de trois neurotransmetteurs bien spécifiques. Et surtout, il faut qu'il y ait un travail collaboratif entre ces trois neurotransmetteurs, que sont la dopamine, l'acétylcholine et l'adrénaline. Avec la dopamine qui est le neurotransmetteur notamment de la mise en mouvement et qui va induire la motivation à atteindre un but, Ensuite, nous avons l'acétylcholine qui est impliquée notamment dans les processus de mémorisation, de motivation, d'excitation et également dans les processus dits attentionnels. Et enfin, nous avons l'adrénaline qui est tout simplement l'hormone qui, lorsqu'elle est libérée dans le corps et dans le cerveau, va augmenter directement nos niveaux d'énergie et de vigilance. Et réellement, c'est la production et le concours de ces trois neurotransmetteurs et hormones-là qui va induire le mécanisme de concentration et de passage à l'action sur une tâche donnée. Encore une fois, ce travail prend du temps. Et surtout, dès lors qu'il va être interrompu, par une distraction potentiellement, il faudra recommencer depuis zéro, pour que la concentration et que le passage à l'action aient lieu efficacement. D'où l'importance encore une fois de l'environnement. Car pour qu'il y ait une montée en concentration et donc un passage à l'action le plus court possible, donc à savoir une réduction au maximum de la latence de travail, il faut qu'il y ait un environnement qui limite les distractions, voire qui supprime les distractions. Comment supprimer les distractions ? Qu'est-ce qu'un environnement qui supprime efficacement les distractions ? Pour le comprendre, il faut comprendre un élément très important par rapport à la concentration et au passage à l'action. C'est le fait que l'attention porte là où le regard porte. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Simplement que dès lors que vous faites autre chose que la chose que vous souhaitiez faire initialement, c'est la faute de l'air visuel qui se trouve dans votre cerveau. Donc typiquement, que ce soit prendre votre téléphone, aller sur les réseaux sociaux, aller sur vos emails, faire des tâches secondaires, à chaque fois, ce sera la faute initiale de l'air visuel de votre cerveau. En effet, si votre cerveau capte un stimuli par son air visuel, et bien automatiquement. il va se passer le mécanisme suivant dans votre encéphale. Donc l'air visuel capte le stimuli, elle envoie un message relais directement à votre cortex préfrontal, situé du coup au niveau du front, pour que lui décide si oui ou non le stimuli vaut la peine d'être, entre guillemets, accepté. et donc vaut la peine de passer à l'action pour voir ce qu'il y a derrière, pour entreprendre quelque chose, pour faire quelque chose. Donc comment décide-t-il ? Simplement c'est une balance. La balance entre la tâche actuelle que vous faites, et la tâche que vous pourriez faire en acceptant le stimuli. et la balance est médiée au niveau de la production de dopamine, généralement. Donc si la tâche actuelle est moins source de dopamine, donc de plaisir et de motivation que la tâche que vous pourriez faire, et donc qui est issue du stimuli, et bien votre cerveau switchera deux tâches. Switch, évidemment, qui est un coût énergétique pour vous, car à chaque tâche, il y a un réseau neuronal spécifique qui doit être activé. Et donc, en switchant constamment de tâches, vous allez vous épuiser au quotidien. Et ça, c'est un phénomène bien connu en neurosciences qu'on appelle le switch cost, qui explique notamment pourquoi le multitâche est une technique contre-productive. Donc, je résume depuis le début. Le système visuel voit un stimuli. il envoie un message au cortex préfrontal qui lui va décider si oui ou non ça vaut la peine de quitter ce que l'on fait actuellement pour aller vers le stimuli. Et s'il dit oui, par cette balance de comparaison entre la dopamine produite par la tâche en cours et la future tâche potentielle, un nouveau message relais va se mettre en place, cette fois-ci à destination de votre cortex moteur, qui lui va vous mettre en mouvement pour aller vers le stimuli en question. Ça peut être en tendant la main par exemple, pour prendre votre téléphone qui vient de sonner, Ou ça peut être littéralement en allant marcher quelque part, car vous avez repéré potentiellement par la fenêtre un accident ou un événement qui peut être intéressant, entre guillemets, pour votre cerveau. Non pas pour vous, non pas pour votre productivité, non pas pour la gestion de vos tâches, mais bel et bien pour votre cerveau. Donc, à partir de cette simple connaissance-là, on peut déterminer précisément ce qu'est un environnement de travail optimisé. C'est un environnement qui vous donne un accès immédiat. à tout ce dont vous avez besoin pour travailler dans votre espace dit péri-personnel et qui supprime toute source de distraction de votre espace dit extra-personnel Ok, donc là je viens de citer à nouveau deux termes potentiellement techniques, à savoir les termes d'espace péri-personnel et extra-personnel. J'ai conscience, à part thérapie, que ce podcast véritablement contient beaucoup de théories. mais je suis convaincu qu'on ne peut pas se faire l'économie de comprendre l'origine d'un problème pour en accepter les solutions qui en découlent. D'où l'importance, dans chaque épisode, que j'accorde au pourquoi. Au pourquoi au niveau théorique, il se passe ça dans le cerveau humain. Au pourquoi au niveau théorique, votre organisme réagit de telle façon lorsque vous ingérez potentiellement tel aliment. Et ensuite, quand on comprend ce pourquoi-là, on peut directement placer le pourquoi dans un contexte qui vous est propre, à savoir la recherche de productivité, pour après en déduire des outils et des protocoles concrets à actionner dans votre quotidien. Et réellement, ce triptyque de théorie, mise en contexte et passage à l'action, si vous écoutez bien tous mes épisodes de podcast, c'est lui qui jalonne mes épisodes. C'est le fil conducteur de chacun des contenus que je réalise. Car pour moi, c'est la meilleure façon de comprendre un sujet, de voir ses implications. et de mettre en place les bonnes actions pour soit le renforcer, soit le minimiser. Ok, avant de voir précisément maintenant ce que sont justement ces espaces péris et extra-personnels, ainsi que leurs implications, message rapide pour vous parler d'un atelier que j'ai mis à votre disposition si jamais vous souhaitez aller plus loin. Un atelier sur la procrastination, pour justement vous créer un environnement qui supprime la procrastination, entre guillemets. de votre cerveau. Donc si jamais vous, vous avez du mal à passer à l'action, si jamais vous ne parvenez pas à tenir vos engagements envers vous-même, si jamais vous n'arrivez pas à commencer potentiellement ce nouveau sport, alors cet atelier est potentiellement fait pour vous. Pour le recevoir, il n'y a rien de plus simple, il est en vidéo, vous vous rendez directement dans la partie description, vous cliquez sur le lien, vous rentrez votre adresse mail et je vous envoie directement vos accès privés. Donc, que sont les espaces péri-et extra-personnels ? Simplement, on va commencer par l'espace péri-personnel. C'est l'espace qui correspond à tout ce qui est dans votre empan physique. L'empan, je pense que vous savez ce que c'est. C'est l'écart notamment si on prend l'empan de la main entre le pouce et le majeur ou le petit doigt. Donc, simplement, c'est la zone de préhension potentielle de la main. Par exemple, une personne qui a une grande main peut saisir un ballon de basket à une seule main. versus une personne qui a une petite main qui, elle, ne le pourra pas. Donc une personne qui a une grande main a un empan manuel plus grand qu'une personne qui a une petite main. Maintenant, l'empan physique, qu'est-ce que c'est ? Et bien simplement, imaginez l'homme de Vitruve, avec ses bras écartés, ses jambes écartées, et vous avez simplement le cercle d'empan physique d'une personne. Autrement dit, c'est tout ce que la personne peut attraper en tendant les bras. Par exemple, actuellement sur mon bureau, j'ai mon micro, mon ordinateur et mon écran secondaire. Ils font partie de mon empan physique. Je n'ai qu'à tendre les mains pour les saisir. Donc là, ça correspond à l'espace péri-personnel, auquel il faut ajouter bien évidemment tout ce qui se passe à l'intérieur de votre corps. Vos pensées, potentiellement des ballonnements, la respiration et j'en passe, une douleur même, font partie des éléments en lien avec l'espace péri-personnel. et cet espace-là, il faut que vous le sachiez, est médié par le neurotransmetteur de l'ici et maintenant, à savoir la sérotonine. Donc tout ce que nous avons dans l'espace directement péri-personnel, ce sont des éléments du présent pour nous. On peut agir immédiatement dessus sans réelle mise en mouvement. Et cette production de sérotonine liée à l'espace péri-personnel nous place dans les conditions optimales pour être concentré. versus l'espace extra-personnel qui lui correspond à tous les éléments qui sont en dehors de mon empant physique. Par exemple, à mon niveau, je pourrais parler de mon téléphone, qui est en dehors directement de mon empant physique, donc en dehors de mon espace péri-personnel. Également, je pourrais parler de la rue. Je pourrais parler aussi d'un avion qui passe dans le ciel. Tout ça sont des éléments, des stimuli, des informations que je ne peux pas saisir sans mise en mouvement réelle de mon corps. Et cette zone du coup, l'espace extra-personnel cette fois-ci, est médié non pas par la sérotonine, mais par la dopamine. Car c'est la zone du je veux obtenir quelque chose qui est en dehors de ma portée immédiate. Et cette zone-là, évidemment, elle est propice à la déconcentration. C'est la raison pour laquelle un bureau optimisé est un bureau dans lequel vous avez à portée de main uniquement sur votre bureau les éléments dont vous avez besoin immédiatement. pour faire la tâche que vous avez à faire. Donc ça, c'est le premier élément. En effet, car s'il y a des éléments de distraction dans votre zone péri-personnelle, par exemple votre téléphone, vous n'êtes qu'à à une portée de main de vous distraire. A l'inverse, si avant chaque tâche, chaque passage à l'action, chaque dossier, chaque projet, vous mettiez sur votre bureau uniquement les choses dont vous avez besoin pour faire la tâche, l'action, le projet en question, vous n'auriez à portée de main que des choses qui n'iraient pas dans le sens de la distraction, mais dans le sens de la productivité. Par exemple, imaginons que vous travailliez sur un dossier et qu'il vous faut pour le réaliser des feuilles, des éléments particuliers, des factures, des stylos et autres, et bien conservez sur votre bureau uniquement ces éléments-là et retirez tout le reste. Et surtout, assurez-vous que chacun des éléments que vous avez déjà suffit à faire le projet en question qu'il ne manque pas d'éléments et que chacun des éléments également que vous avez mis de côté fonctionne. Car si un stylo, qui est capital pour le dossier en question, ne fonctionne pas, vous allez vous retrouver, vous, durant votre travail, à quitter votre espace péri-personnel pour vous mettre en mouvement, pour récupérer un autre stylo. Donc, ce faisant, vous allez exposer votre cerveau à des distractions. car rappelez-vous, là où porte votre regard, porte votre attention. Donc en détournant le regard de votre tâche principale, vous allez couper tout simplement le processus d'attention, de concentration et de focalisation. Et vous allez encore une fois vous exposer à des distractions potentielles, car plus votre champ visuel va être large, on parle de maniocellulaire, quand le champ visuel est large, plus le risque de tomber sur une distraction est élevé. A l'inverse, plus vous allez focaliser votre regard sur un point précis, donc sur une tâche notamment, on parle cette fois-ci d'un mécanisme de vergence, quand on parle d'ophtalmologie, plus vous allez vous limiter, en termes d'exposition, à des distractions. Donc ça, c'est pour l'espace péri-personnel, que l'on pourrait résumer par le bureau, tout simplement si vous travaillez sur un bureau. Le bureau physique, j'entends, non pas le lieu. Et maintenant, l'espace extra-personnel. Cette fois-ci, on peut parler du lieu du bureau, donc la pièce dans laquelle vous êtes. Eh bien, dans cette pièce-là, il faut que vous évitiez, autant que faire se peut, d'avoir dans votre champ de vision immédiat, des sources de distraction. Donc là, potentiellement, vous pensez, vous, lorsque je parle de sources de distraction, à des posters, à des photos, j'en passe, mais il n'y a pas que ça. Également, il y a des dossiers en cours. il y a des feuilles, il y a des post-it avec des mots dessus, il y a des enveloppes, du courrier non lu et j'en passe. Il y a également potentiellement une rue passante qui pourrait vous distraire. Donc autant que faire se peut, il faut que dans votre champ de vision immédiat, qui correspond du coup à l'espace extra-personnel immédiatement visible, il n'y ait rien qui puisse vous distraire de votre travail. J'en ai conscience, ça peut paraître un peu extrême dit comme ça. Sauf que... Je suis sûr que vous l'avez déjà vécu. Il est facilement de voir à quel point notre cerveau, lorsqu'il travaille sur une tâche non dopaminergique, donc qui ne présente aucune récompense immédiate, typiquement comme le travail de façon générale, les dossiers, la comptabilité, j'en passe, il peut se prendre de passion, je parle du cerveau encore une fois, pour une fourmi qui marche sur un mur, pour une mouche qui se pose sur un écran, pour une voiture d'une couleur un peu atypique qui passe dans la rue. Et tous ces éléments-là viennent nous distraire quasi inconsciemment de notre tâche principale. Et rappelez-vous, quand on est distrait, on doit repasser par la phase de montée en concentration pour que les bons neurotransmetteurs et les bonnes hormones soient produits efficacement et en quantité suffisante et collaborent ensemble pour redonner cet état de concentration. Et tout ça comme expliqué précédemment sous le terme de switch cost. ruinent vos niveaux d'énergie et vous épuisent, autrement dit, épuisent vos fonctions cognitives. Ce qui fait que plus vous allez déconcentrer, plus vous allez devoir reproduire ce processus de montée en concentration, plus il sera difficile de le reproduire à l'avenir. Jusqu'à évidemment que vous dormiez efficacement pour recharger votre cerveau. Soit que vous dormiez, soit que vous réalisiez potentiellement une séance de NSDR. NSDR pour Non Sleep Deep Rest. Si jamais ce sujet peut vous intéresser, je vous invite à le googliser. Ok, très bien. Donc là, c'est pour l'optimisation de l'espace de travail, tant physique, par le bureau sur lequel vous travaillez, qu'environnemental en quelque sorte, pour la pièce que représente le bureau. Maintenant, évidemment, il est possible d'aller encore plus loin. comme j'en parle notamment dans ma formation dédiée à la création d'un système ultime d'organisation, ultime par l'optimisation de l'environnement de travail, l'optimisation des outils d'organisation et l'optimisation également de l'espace numérique de travail, dont la boîte mail. Et donc, comme j'en parle dans cette formation-là, on peut donc pousser les curseurs encore plus loin pour designer un véritable environnement de travail qui va conditionner votre cerveau. à travailler, à ne pas procrastiner, à être efficace, à maintenir de hauts niveaux de concentration durant une plus grande durée de temps. Et je tenais à vous partager quelques-uns de ces leviers supplémentaires. Le premier de ces leviers, c'est la lumière. En effet, la lumière est une variable fondamentale de l'optimisation de l'espace de travail. En effet, la vision et la lumière sont des éléments importants pour mettre votre cerveau, pour le placer dans un état de vigilance élevé. Pour faire plus simple et plus clair, le fait d'être dans un environnement bien éclairé. peut se traduire par une augmentation de votre productivité tout au long de la journée, et pas uniquement le matin. Car vous le savez très bien si vous écoutez mes épisodes depuis longtemps, s'exposer à la lumière du soleil le matin est capital pour synchroniser votre rythme biologique, et donc pour augmenter, par voie de conséquence indirecte, votre productivité. Donc, travailler autant que faire se peut. Durant notamment les 8 premières heures de votre journée, celles qui suivent votre réveil, dans un environnement avec une lumière intense, idéalement avec un maximum de lumière naturelle d'ailleurs. Car c'est cette lumière naturelle-là qui va venir directement favoriser au niveau de votre organisme, au niveau de votre cerveau, la libération de noradrénaline, d'adrénaline et de dopamine. Donc on retrouve ici deux hormones dont j'ai parlé précédemment qui sont essentielles au processus de concentration. Et si jamais il fait mauvais, si le temps n'est pas présent, n'est pas au rendez-vous, si le ciel est nuageux, vous pouvez vous équiper directement sur votre bureau d'une lampe de luminothérapie. Ce n'est pas l'optimal, mais c'est mieux qu'un ciel couvert pour doper les performances de votre cerveau. Après, dans les 8-9 heures qui suivent votre réveil, jusqu'aux 16 heures suivantes, commencez progressivement à tamiser la lumière, notamment celle des plafonniers et celle de vos écrans, car là, votre corps, comme j'en parle dans ma formation routine haute performance, change de mode de fonctionnement et va plus être sur un mode de repos, d'apaisement, que sur un mode de productivité. Et en ignorant ce switch de fonctionnement biologique, notamment en gardant des lumières intenses dans votre environnement proche, vous risquez de perturber votre sommeil. Ok, donc là c'est pour l'aspect, on va dire, lumineux de votre bureau. Après, parlons d'un sujet assez capital, les bureaux assis debout. Et posons-nous une question, est-il préférable de travailler debout ou assis ? Alors, on va commencer par une banalité, j'en ai conscience, mais nous ne sommes pas conçus. Pour rester assis toute la journée. Et nous n'avons pas été conçus également, chose très importante, pour rester debout toute la journée. En effet, on va commencer par le premier point. Rester assis 5 à 8 heures par jour est terrible. pour votre organisme. Et peut même avoir un impact sur la qualité de votre sommeil. Sans compter bien évidemment l'impact que cela a directement sur les problèmes dits musculo-squelettiques. Donc des problèmes au niveau des cervicales, au niveau du dos et j'en passe. Également cela impacte le système cardiovasculaire, la pression musculaire, la pression sanguine et même la qualité de la respiration. Donc, vu qu'on n'est ni fait pour rester constamment assis, ni fait pour rester constamment debout, eh bien coupons la poire en deux si c'est possible pour vous. Travaillez potentiellement la demi-journée du matin assis, donc là je vous raconte ce que je fais personnellement, et l'après-midi debout. Pourquoi je préfère le matin assis et l'après-midi debout ? La raison est simple, comme expliqué précédemment, le mode biologique du matin, notamment axé sur la dopamine, est plus favorable à des tâches complexes, compliquées et difficiles. Donc rester assis me permet d'économiser de l'énergie, par, on va dire, un maintien moins important de ma posture, ce qui me permet par voie de conséquence d'avoir plus d'énergie allouée à mes fonctions cognitives, versus l'après-midi, où là je me réserve des tâches davantage secondaires, notamment par un mode de fonctionnement davantage axé sur la sérotonine et non pas la dopamine, et où là, être debout a moins d'impact pour moi, car les tâches à réaliser sont moins engageantes au niveau cognitif que celles que je m'étais réservé pour la matinée. Ok. Après, dernier élément, la gestion des distractions. Comment faire si quelqu'un rentre dans votre environnement de travail alors que vous travaillez ? Eh bien, le mieux, c'est de reconnaître sa présence, mais de ne pas bouger votre corps. Car, à nouveau, l'attention va là où le regard porte. Donc, en engageant votre corps déjà, vous allez engager un nouveau mode de concentration. qui n'est pas favorable à votre travail en cours. Et également, vous allez dire à la personne qui vient vous perturber comme quoi vous êtes ouvert à la conversation. Chose que vous souhaitez éviter. Et une bonne solution, dont je parle assez souvent à mes clients, c'est le fait d'avoir un minuteur physique sur votre bureau pour faire déjà du Pomodoro. Alors, non pas le 25-5, qui n'est pas, on va dire, métaboliquement optimal, mais plus sur du 90-20. Et donc ce que je recommande par rapport à ce muteur physique-là, c'est de le mettre en sorte que vous, vous puissiez le voir évidemment, pour voir cette notion de temps qui défile, mais également pour que le moindre interlocuteur qui rentre dans votre bureau puisse le voir, pour qu'il reçoive un message inconscient du là, il travaille, je ne dois pas le déranger Donc, en mettant en place ce minuteur et en n'engageant pas votre corps vers la personne, vous allez limiter la durée et l'intensité et la perturbation induite par les distractions physiques. Voilà pour cet épisode. Pour conclure, j'aimerais aborder un sujet très rapidement, le sujet du bordel organisé. Combien de fois j'ai dit ? avant de connaître tous ces sujets-là. Et combien de fois j'ai entendu également, et combien de fois j'entends d'ailleurs encore actuellement, que j'aime personnellement le bordel organisé, que ça me permet d'être plus efficace, plus créatif, plus productif. Désolé, mais ce n'est qu'une illusion. En effet, plusieurs études ont démontré qu'un bureau en désordre est un bureau qui est antagoniste à de hauts niveaux de performance, notamment des études qui ont été menées par l'Institut des Neurosciences de l'Université de Princeton. qui montre littéralement qu'un bureau en désordre peut entraîner perte de concentration, également difficulté à gérer les informations, qui peut augmenter les risques d'erreur et j'en passe. Donc non, tout simplement, les bureaux en bordel ne sont pas favorables à de hauts niveaux de performance et de productivité. Et enfin, pour réellement conclure, je tiens à vous rappeler que vous avez accès directement à la fiche action et résumé de cet épisode pour retrouver en un coup d'œil tous les sujets développés dans ce dernier. et vous avez accès également à l'atelier sur comment créer un environnement propice à l'élimination de la procrastination de votre quotidien. Sur ce, je vous laisse, au plaisir d'échanger sur le forum privé ou directement dans les commentaires, et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode. Ciao !

Chapters

  • Introduction.

    00:00

  • Les systèmes avant les outils.

    01:04

  • La latence de mise en action.

    06:58

  • L'attention porte là où le regard porte.

    09:09

  • Les espaces péri et extra personnels.

    14:06

  • Utiliser la lumière pour optimiser son espace de travail.

    22:16

  • Faut-il travailler assi ou debout ?

    24:30

  • Gérer les distractions.

    26:20

  • Quid du "bordel organisé" ?

    27:47

  • Conclusion.

    28:42

Description

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Découvrez, dans cet épisode, comment vous créer un espace de travail optimisé pour la productivité.


Je vous partage, dans cet épisode, les meilleurs conseils, issus des neurosciences, pour designer un espace de travail conçu pour augmenter vos niveaux de concentration, de motivation et d'efficacité. J'y aborde des sujets tels que l'importance des systèmes, le rôle clé des zones extra et péri personnels ou encore la gestion de l'éclairage pour moduler ses niveaux d'énergie.


Bonne écoute.


Jérémy Coron.


---


📊 Sources :

- Optimizing Workspace for Productivity, Focus, & Creativity - Andrew Huberman

- Comment organiser son bureau pour être productif: Un guide pratique en 14 étapes pour aménager un espace de travail idéal et devenir plus efficace - Mathieu Desroches.

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📝 Chapitrage :

00:00 Introduction.

01:04 Les systèmes avant les outils.

06:58 La latence de mise en action.

09:09 L'attention porte là où le regard porte.

14:06 Les espaces péri et extra personnels.

22:16 Utiliser la lumière pour optimiser son espace de travail.

24:30 Faut-il travailler assi ou debout ?

26:20 Gérer les distractions.

27:47 Quid du "bordel organisé" ?

28:42 Conclusion.


---


🔗 Liens à consulter :
https://www.jeremycoron.com/liens-a-consulter


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Allez, c'est parti, nouvel épisode. Épisode dans lequel nous allons voir ensemble pourquoi il est plus important d'optimiser votre espace de travail pour maximiser votre productivité que de chercher à avoir le tout dernier logiciel d'organisation, de gestion du temps ou autre à la mode. En effet, aujourd'hui, si vous avez des problèmes à vous concentrer au travail, si vous avez des difficultés potentiellement à vous motiver ou à passer à l'action, cet épisode est fait pour vous, car vous allez découvrir en quoi l'optimisation de votre espace de travail peut être la clé pour résoudre chacun de ces problèmes. Mais avant ça, si jamais vous me découvrez aujourd'hui, sachez que je m'appelle Jérémy Coron et que je suis notamment le créateur de la méthode Neuro-Productivité. Une approche de la productivité qui utilise des leviers et des stratégies issues des neurosciences pour augmenter vos niveaux de concentration, de motivation, d'énergie et donc de productivité. Et également, je suis auteur du livre Votre cerveau n'est pas programmé pour être productif disponible aux éditions Erol, ainsi que sur tous les sites qui vendent des livres et chez tous les bons libraires. Ok, très bien. On va commencer cet épisode par parler de l'importance des systèmes. Quand on cherche à être plus productif au quotidien, il faut mettre l'emphase sur le développement de systèmes de productivité qui vont être efficaces. Pourquoi il est plus important de créer un système de productivité que de chercher à avoir un outil de productivité ? En fait, le fait de penser en système nous permet de se faire l'économie de l'indiscipline et du manque de motivation. Je m'explique. Un système, qu'est-ce que c'est du coup ? C'est un ensemble d'éléments reliés par des relations et associés dans un but précis. Donc par exemple, votre organisme est un système. En effet, vos muscles, vos organes et votre cerveau, pour ne citer qu'eux, travaillent de concert dans un but précis qui est d'assurer votre survie. Également, une équipe de rugby est un système. L'entraîneur, les avant, les arrière, le 15, le 10, le 1, etc., l'arbitre même, et également le terrain de rugby sont des éléments qui vont travailler conjointement pour atteindre un but précis. Si on parle de l'équipe, le but est de gagner un match. Après, évidemment, une entreprise est un système et surtout, pour ceux qui veulent nous intéresser aujourd'hui, votre environnement de travail est un système. Et donc, en travaillant votre système, votre environnement de travail, vous allez ajouter un agent supplémentaire dans votre stratégie de productivité pour être plus efficace au quotidien. A l'inverse, ignorer votre environnement de travail, c'est créer un ennemi invisible autour de vous. Et on verra par la suite pourquoi littéralement je parle d'ennemi. Donc un ennemi qui va venir directement nuire à votre capacité à être efficace et productif. Typiquement, si on parle à nouveau du corps humain comme système, le cancer est un ennemi entre guillemets. C'est plus complexe que ça bien évidemment, il n'y a pas de bon ou de méchant dans le vivant, mais donc est un ennemi encore une fois entre guillemets, qui va nuire au bon fonctionnement du système dans sa généralité et dans sa globalité. Et ça, je vais faire un aparté assez intéressant je pense, et que je voulais partager à tout prix. C'est la raison pour laquelle tout simplement je suis en opposition. contre la majorité des études scientifiques à l'heure actuelle. Car ces dernières ne tiennent pas compte, justement, de la notion de système. Elles ne tiennent pas compte, pour la majorité d'entre elles encore une fois, de l'importance qu'a un environnement sur un patient. En effet, dans une étude scientifique, on retire constamment le sujet de l'étude de son environnement de base. On va prendre un cas concret de la vie de tous les jours que vous avez certainement vécu. Le cas de la prise de sang. En effet, quand on fait un bilan sanguin, le scientifique, l'analyste, etc. analysent une prise de sang à un instant T. Mais en aucun cas, il tient compte, cette personne-là, de l'environnement et du contexte de la prise de sang. Par exemple, de tout ce qui est rapport entre le patient et le médecin au moment de la prise de sang, tout ce qui relève également du stress imposé par la prise de sang, également l'environnement physique, où s'est déroulée la prise de sang, est-ce que l'environnement était entre guillemets agréable, est-ce qu'il ne faisait pas trop chaud, pas trop froid, également l'environnement, on va dire, social du patient à l'instant T de la prise de sang. En effet, avec une prise de sang, on pense avoir une vue globale de l'état de santé d'un patient. Non, c'est faux, parce qu'en retirant littéralement l'environnement, le contexte de l'équation, eh bien on fait fi de l'influence de ces derniers sur justement les productions hormonales qui ont lieu dans l'organisme. En effet, une personne qui juste avant une prise de sang s'est prise la tête avec ses enfants, ou potentiellement qui a découvert un découvert sur son compte bancaire, qui potentiellement également a eu un accident de la route ou autre, et qui en plus a peur des prises de sang, et qui ne s'entend pas avec son docteur, va avoir notamment une production de cortisol beaucoup plus élevée que la moyenne. Sauf que c'est l'accumulation des phénomènes à l'instant T qui a provoqué cette production accrue de cortisol. Et donc ce niveau-là de cortisol identifié n'est en aucun cas le niveau, on va dire, classique pour cette personne en question. Pareil, une étude très souvent citée, c'est l'étude du rat qui est accro au sucre et qui l'aide davantage que la cocaïne. Je pense que vous avez déjà, vous, dû entendre déjà cette étude. En effet, on place un rat dans une cage, on met du sucre d'un côté et de la cocaïne de l'autre et le rat serait plus accro au sucre qu'à la cocaïne. Très bien. Sauf que la chose que l'on passe constamment sous silence par rapport à cette même étude, c'est qu'elle a été reproduite dans un environnement qui était naturel cette fois-ci pour le rat. Donc on a mis un rat dans son environnement naturel, on a placé une source de sucre et de cocaïne, et que s'est-il passé ? Eh bien le rat a tout simplement ignoré les deux. Donc l'environnement influence le comportement du rat. L'environnement et le contexte influencent également la prise de sang, et donc les résultats de cette dernière. Et l'environnement et le contexte influencent directement votre productivité. Et je dirais même, c'est potentiellement l'élément qui influence le plus vos capacités de productivité. D'où le fait que dans mon livre, dans la section consacrée à l'optimisation des fonctions cognitives, Je commence avant toute chose, avant de parler de concentration, de motivation, de procrastination et j'en passe, par parler de l'environnement, de l'importance de se créer un environnement de travail pensé et optimisé pour la productivité. Et justement, on va en parler maintenant ensemble en détail dans cet épisode. Mais avant de commencer, je vous rappelle comme toujours que vous avez accès à la fiche résumée et action de cet épisode directement via un lien présent en ressources. Fiche sur laquelle vous allez trouver du coup une synthèse des points développés. Et fiche qui va également vous donner accès à plusieurs forums sur lesquels vous pourrez échanger soit entre vous, soit directement avec moi, sachant que, bien évidemment, je répondrai personnellement à chacun de vos posts. Ok, maintenant rentrons dans le vif du sujet. Et commençons par parler de la latence de la mise en action. Il faut que vous sachiez qu'il faut en moyenne, selon les études menées par rapport à ce sujet-là, 6 minutes pour se mettre au travail et pour se concentrer sur une tâche donnée. Sauf si, évidemment, si on tient compte du contexte, si vous êtes stressé potentiellement ou excité par quelque chose, auquel cas le délai de latence pour se mettre au travail va être diminué. Mais dans tous les cas, il est illusoire de croire que l'on peut se concentrer en claquant des doigts. Ça, ça n'existe pas. Ça, c'est impossible, car la concentration n'est pas un état on-off. En effet, pour qu'il y ait concentration, il faut qu'il y ait la production de trois neurotransmetteurs bien spécifiques. Et surtout, il faut qu'il y ait un travail collaboratif entre ces trois neurotransmetteurs, que sont la dopamine, l'acétylcholine et l'adrénaline. Avec la dopamine qui est le neurotransmetteur notamment de la mise en mouvement et qui va induire la motivation à atteindre un but, Ensuite, nous avons l'acétylcholine qui est impliquée notamment dans les processus de mémorisation, de motivation, d'excitation et également dans les processus dits attentionnels. Et enfin, nous avons l'adrénaline qui est tout simplement l'hormone qui, lorsqu'elle est libérée dans le corps et dans le cerveau, va augmenter directement nos niveaux d'énergie et de vigilance. Et réellement, c'est la production et le concours de ces trois neurotransmetteurs et hormones-là qui va induire le mécanisme de concentration et de passage à l'action sur une tâche donnée. Encore une fois, ce travail prend du temps. Et surtout, dès lors qu'il va être interrompu, par une distraction potentiellement, il faudra recommencer depuis zéro, pour que la concentration et que le passage à l'action aient lieu efficacement. D'où l'importance encore une fois de l'environnement. Car pour qu'il y ait une montée en concentration et donc un passage à l'action le plus court possible, donc à savoir une réduction au maximum de la latence de travail, il faut qu'il y ait un environnement qui limite les distractions, voire qui supprime les distractions. Comment supprimer les distractions ? Qu'est-ce qu'un environnement qui supprime efficacement les distractions ? Pour le comprendre, il faut comprendre un élément très important par rapport à la concentration et au passage à l'action. C'est le fait que l'attention porte là où le regard porte. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Simplement que dès lors que vous faites autre chose que la chose que vous souhaitiez faire initialement, c'est la faute de l'air visuel qui se trouve dans votre cerveau. Donc typiquement, que ce soit prendre votre téléphone, aller sur les réseaux sociaux, aller sur vos emails, faire des tâches secondaires, à chaque fois, ce sera la faute initiale de l'air visuel de votre cerveau. En effet, si votre cerveau capte un stimuli par son air visuel, et bien automatiquement. il va se passer le mécanisme suivant dans votre encéphale. Donc l'air visuel capte le stimuli, elle envoie un message relais directement à votre cortex préfrontal, situé du coup au niveau du front, pour que lui décide si oui ou non le stimuli vaut la peine d'être, entre guillemets, accepté. et donc vaut la peine de passer à l'action pour voir ce qu'il y a derrière, pour entreprendre quelque chose, pour faire quelque chose. Donc comment décide-t-il ? Simplement c'est une balance. La balance entre la tâche actuelle que vous faites, et la tâche que vous pourriez faire en acceptant le stimuli. et la balance est médiée au niveau de la production de dopamine, généralement. Donc si la tâche actuelle est moins source de dopamine, donc de plaisir et de motivation que la tâche que vous pourriez faire, et donc qui est issue du stimuli, et bien votre cerveau switchera deux tâches. Switch, évidemment, qui est un coût énergétique pour vous, car à chaque tâche, il y a un réseau neuronal spécifique qui doit être activé. Et donc, en switchant constamment de tâches, vous allez vous épuiser au quotidien. Et ça, c'est un phénomène bien connu en neurosciences qu'on appelle le switch cost, qui explique notamment pourquoi le multitâche est une technique contre-productive. Donc, je résume depuis le début. Le système visuel voit un stimuli. il envoie un message au cortex préfrontal qui lui va décider si oui ou non ça vaut la peine de quitter ce que l'on fait actuellement pour aller vers le stimuli. Et s'il dit oui, par cette balance de comparaison entre la dopamine produite par la tâche en cours et la future tâche potentielle, un nouveau message relais va se mettre en place, cette fois-ci à destination de votre cortex moteur, qui lui va vous mettre en mouvement pour aller vers le stimuli en question. Ça peut être en tendant la main par exemple, pour prendre votre téléphone qui vient de sonner, Ou ça peut être littéralement en allant marcher quelque part, car vous avez repéré potentiellement par la fenêtre un accident ou un événement qui peut être intéressant, entre guillemets, pour votre cerveau. Non pas pour vous, non pas pour votre productivité, non pas pour la gestion de vos tâches, mais bel et bien pour votre cerveau. Donc, à partir de cette simple connaissance-là, on peut déterminer précisément ce qu'est un environnement de travail optimisé. C'est un environnement qui vous donne un accès immédiat. à tout ce dont vous avez besoin pour travailler dans votre espace dit péri-personnel et qui supprime toute source de distraction de votre espace dit extra-personnel Ok, donc là je viens de citer à nouveau deux termes potentiellement techniques, à savoir les termes d'espace péri-personnel et extra-personnel. J'ai conscience, à part thérapie, que ce podcast véritablement contient beaucoup de théories. mais je suis convaincu qu'on ne peut pas se faire l'économie de comprendre l'origine d'un problème pour en accepter les solutions qui en découlent. D'où l'importance, dans chaque épisode, que j'accorde au pourquoi. Au pourquoi au niveau théorique, il se passe ça dans le cerveau humain. Au pourquoi au niveau théorique, votre organisme réagit de telle façon lorsque vous ingérez potentiellement tel aliment. Et ensuite, quand on comprend ce pourquoi-là, on peut directement placer le pourquoi dans un contexte qui vous est propre, à savoir la recherche de productivité, pour après en déduire des outils et des protocoles concrets à actionner dans votre quotidien. Et réellement, ce triptyque de théorie, mise en contexte et passage à l'action, si vous écoutez bien tous mes épisodes de podcast, c'est lui qui jalonne mes épisodes. C'est le fil conducteur de chacun des contenus que je réalise. Car pour moi, c'est la meilleure façon de comprendre un sujet, de voir ses implications. et de mettre en place les bonnes actions pour soit le renforcer, soit le minimiser. Ok, avant de voir précisément maintenant ce que sont justement ces espaces péris et extra-personnels, ainsi que leurs implications, message rapide pour vous parler d'un atelier que j'ai mis à votre disposition si jamais vous souhaitez aller plus loin. Un atelier sur la procrastination, pour justement vous créer un environnement qui supprime la procrastination, entre guillemets. de votre cerveau. Donc si jamais vous, vous avez du mal à passer à l'action, si jamais vous ne parvenez pas à tenir vos engagements envers vous-même, si jamais vous n'arrivez pas à commencer potentiellement ce nouveau sport, alors cet atelier est potentiellement fait pour vous. Pour le recevoir, il n'y a rien de plus simple, il est en vidéo, vous vous rendez directement dans la partie description, vous cliquez sur le lien, vous rentrez votre adresse mail et je vous envoie directement vos accès privés. Donc, que sont les espaces péri-et extra-personnels ? Simplement, on va commencer par l'espace péri-personnel. C'est l'espace qui correspond à tout ce qui est dans votre empan physique. L'empan, je pense que vous savez ce que c'est. C'est l'écart notamment si on prend l'empan de la main entre le pouce et le majeur ou le petit doigt. Donc, simplement, c'est la zone de préhension potentielle de la main. Par exemple, une personne qui a une grande main peut saisir un ballon de basket à une seule main. versus une personne qui a une petite main qui, elle, ne le pourra pas. Donc une personne qui a une grande main a un empan manuel plus grand qu'une personne qui a une petite main. Maintenant, l'empan physique, qu'est-ce que c'est ? Et bien simplement, imaginez l'homme de Vitruve, avec ses bras écartés, ses jambes écartées, et vous avez simplement le cercle d'empan physique d'une personne. Autrement dit, c'est tout ce que la personne peut attraper en tendant les bras. Par exemple, actuellement sur mon bureau, j'ai mon micro, mon ordinateur et mon écran secondaire. Ils font partie de mon empan physique. Je n'ai qu'à tendre les mains pour les saisir. Donc là, ça correspond à l'espace péri-personnel, auquel il faut ajouter bien évidemment tout ce qui se passe à l'intérieur de votre corps. Vos pensées, potentiellement des ballonnements, la respiration et j'en passe, une douleur même, font partie des éléments en lien avec l'espace péri-personnel. et cet espace-là, il faut que vous le sachiez, est médié par le neurotransmetteur de l'ici et maintenant, à savoir la sérotonine. Donc tout ce que nous avons dans l'espace directement péri-personnel, ce sont des éléments du présent pour nous. On peut agir immédiatement dessus sans réelle mise en mouvement. Et cette production de sérotonine liée à l'espace péri-personnel nous place dans les conditions optimales pour être concentré. versus l'espace extra-personnel qui lui correspond à tous les éléments qui sont en dehors de mon empant physique. Par exemple, à mon niveau, je pourrais parler de mon téléphone, qui est en dehors directement de mon empant physique, donc en dehors de mon espace péri-personnel. Également, je pourrais parler de la rue. Je pourrais parler aussi d'un avion qui passe dans le ciel. Tout ça sont des éléments, des stimuli, des informations que je ne peux pas saisir sans mise en mouvement réelle de mon corps. Et cette zone du coup, l'espace extra-personnel cette fois-ci, est médié non pas par la sérotonine, mais par la dopamine. Car c'est la zone du je veux obtenir quelque chose qui est en dehors de ma portée immédiate. Et cette zone-là, évidemment, elle est propice à la déconcentration. C'est la raison pour laquelle un bureau optimisé est un bureau dans lequel vous avez à portée de main uniquement sur votre bureau les éléments dont vous avez besoin immédiatement. pour faire la tâche que vous avez à faire. Donc ça, c'est le premier élément. En effet, car s'il y a des éléments de distraction dans votre zone péri-personnelle, par exemple votre téléphone, vous n'êtes qu'à à une portée de main de vous distraire. A l'inverse, si avant chaque tâche, chaque passage à l'action, chaque dossier, chaque projet, vous mettiez sur votre bureau uniquement les choses dont vous avez besoin pour faire la tâche, l'action, le projet en question, vous n'auriez à portée de main que des choses qui n'iraient pas dans le sens de la distraction, mais dans le sens de la productivité. Par exemple, imaginons que vous travailliez sur un dossier et qu'il vous faut pour le réaliser des feuilles, des éléments particuliers, des factures, des stylos et autres, et bien conservez sur votre bureau uniquement ces éléments-là et retirez tout le reste. Et surtout, assurez-vous que chacun des éléments que vous avez déjà suffit à faire le projet en question qu'il ne manque pas d'éléments et que chacun des éléments également que vous avez mis de côté fonctionne. Car si un stylo, qui est capital pour le dossier en question, ne fonctionne pas, vous allez vous retrouver, vous, durant votre travail, à quitter votre espace péri-personnel pour vous mettre en mouvement, pour récupérer un autre stylo. Donc, ce faisant, vous allez exposer votre cerveau à des distractions. car rappelez-vous, là où porte votre regard, porte votre attention. Donc en détournant le regard de votre tâche principale, vous allez couper tout simplement le processus d'attention, de concentration et de focalisation. Et vous allez encore une fois vous exposer à des distractions potentielles, car plus votre champ visuel va être large, on parle de maniocellulaire, quand le champ visuel est large, plus le risque de tomber sur une distraction est élevé. A l'inverse, plus vous allez focaliser votre regard sur un point précis, donc sur une tâche notamment, on parle cette fois-ci d'un mécanisme de vergence, quand on parle d'ophtalmologie, plus vous allez vous limiter, en termes d'exposition, à des distractions. Donc ça, c'est pour l'espace péri-personnel, que l'on pourrait résumer par le bureau, tout simplement si vous travaillez sur un bureau. Le bureau physique, j'entends, non pas le lieu. Et maintenant, l'espace extra-personnel. Cette fois-ci, on peut parler du lieu du bureau, donc la pièce dans laquelle vous êtes. Eh bien, dans cette pièce-là, il faut que vous évitiez, autant que faire se peut, d'avoir dans votre champ de vision immédiat, des sources de distraction. Donc là, potentiellement, vous pensez, vous, lorsque je parle de sources de distraction, à des posters, à des photos, j'en passe, mais il n'y a pas que ça. Également, il y a des dossiers en cours. il y a des feuilles, il y a des post-it avec des mots dessus, il y a des enveloppes, du courrier non lu et j'en passe. Il y a également potentiellement une rue passante qui pourrait vous distraire. Donc autant que faire se peut, il faut que dans votre champ de vision immédiat, qui correspond du coup à l'espace extra-personnel immédiatement visible, il n'y ait rien qui puisse vous distraire de votre travail. J'en ai conscience, ça peut paraître un peu extrême dit comme ça. Sauf que... Je suis sûr que vous l'avez déjà vécu. Il est facilement de voir à quel point notre cerveau, lorsqu'il travaille sur une tâche non dopaminergique, donc qui ne présente aucune récompense immédiate, typiquement comme le travail de façon générale, les dossiers, la comptabilité, j'en passe, il peut se prendre de passion, je parle du cerveau encore une fois, pour une fourmi qui marche sur un mur, pour une mouche qui se pose sur un écran, pour une voiture d'une couleur un peu atypique qui passe dans la rue. Et tous ces éléments-là viennent nous distraire quasi inconsciemment de notre tâche principale. Et rappelez-vous, quand on est distrait, on doit repasser par la phase de montée en concentration pour que les bons neurotransmetteurs et les bonnes hormones soient produits efficacement et en quantité suffisante et collaborent ensemble pour redonner cet état de concentration. Et tout ça comme expliqué précédemment sous le terme de switch cost. ruinent vos niveaux d'énergie et vous épuisent, autrement dit, épuisent vos fonctions cognitives. Ce qui fait que plus vous allez déconcentrer, plus vous allez devoir reproduire ce processus de montée en concentration, plus il sera difficile de le reproduire à l'avenir. Jusqu'à évidemment que vous dormiez efficacement pour recharger votre cerveau. Soit que vous dormiez, soit que vous réalisiez potentiellement une séance de NSDR. NSDR pour Non Sleep Deep Rest. Si jamais ce sujet peut vous intéresser, je vous invite à le googliser. Ok, très bien. Donc là, c'est pour l'optimisation de l'espace de travail, tant physique, par le bureau sur lequel vous travaillez, qu'environnemental en quelque sorte, pour la pièce que représente le bureau. Maintenant, évidemment, il est possible d'aller encore plus loin. comme j'en parle notamment dans ma formation dédiée à la création d'un système ultime d'organisation, ultime par l'optimisation de l'environnement de travail, l'optimisation des outils d'organisation et l'optimisation également de l'espace numérique de travail, dont la boîte mail. Et donc, comme j'en parle dans cette formation-là, on peut donc pousser les curseurs encore plus loin pour designer un véritable environnement de travail qui va conditionner votre cerveau. à travailler, à ne pas procrastiner, à être efficace, à maintenir de hauts niveaux de concentration durant une plus grande durée de temps. Et je tenais à vous partager quelques-uns de ces leviers supplémentaires. Le premier de ces leviers, c'est la lumière. En effet, la lumière est une variable fondamentale de l'optimisation de l'espace de travail. En effet, la vision et la lumière sont des éléments importants pour mettre votre cerveau, pour le placer dans un état de vigilance élevé. Pour faire plus simple et plus clair, le fait d'être dans un environnement bien éclairé. peut se traduire par une augmentation de votre productivité tout au long de la journée, et pas uniquement le matin. Car vous le savez très bien si vous écoutez mes épisodes depuis longtemps, s'exposer à la lumière du soleil le matin est capital pour synchroniser votre rythme biologique, et donc pour augmenter, par voie de conséquence indirecte, votre productivité. Donc, travailler autant que faire se peut. Durant notamment les 8 premières heures de votre journée, celles qui suivent votre réveil, dans un environnement avec une lumière intense, idéalement avec un maximum de lumière naturelle d'ailleurs. Car c'est cette lumière naturelle-là qui va venir directement favoriser au niveau de votre organisme, au niveau de votre cerveau, la libération de noradrénaline, d'adrénaline et de dopamine. Donc on retrouve ici deux hormones dont j'ai parlé précédemment qui sont essentielles au processus de concentration. Et si jamais il fait mauvais, si le temps n'est pas présent, n'est pas au rendez-vous, si le ciel est nuageux, vous pouvez vous équiper directement sur votre bureau d'une lampe de luminothérapie. Ce n'est pas l'optimal, mais c'est mieux qu'un ciel couvert pour doper les performances de votre cerveau. Après, dans les 8-9 heures qui suivent votre réveil, jusqu'aux 16 heures suivantes, commencez progressivement à tamiser la lumière, notamment celle des plafonniers et celle de vos écrans, car là, votre corps, comme j'en parle dans ma formation routine haute performance, change de mode de fonctionnement et va plus être sur un mode de repos, d'apaisement, que sur un mode de productivité. Et en ignorant ce switch de fonctionnement biologique, notamment en gardant des lumières intenses dans votre environnement proche, vous risquez de perturber votre sommeil. Ok, donc là c'est pour l'aspect, on va dire, lumineux de votre bureau. Après, parlons d'un sujet assez capital, les bureaux assis debout. Et posons-nous une question, est-il préférable de travailler debout ou assis ? Alors, on va commencer par une banalité, j'en ai conscience, mais nous ne sommes pas conçus. Pour rester assis toute la journée. Et nous n'avons pas été conçus également, chose très importante, pour rester debout toute la journée. En effet, on va commencer par le premier point. Rester assis 5 à 8 heures par jour est terrible. pour votre organisme. Et peut même avoir un impact sur la qualité de votre sommeil. Sans compter bien évidemment l'impact que cela a directement sur les problèmes dits musculo-squelettiques. Donc des problèmes au niveau des cervicales, au niveau du dos et j'en passe. Également cela impacte le système cardiovasculaire, la pression musculaire, la pression sanguine et même la qualité de la respiration. Donc, vu qu'on n'est ni fait pour rester constamment assis, ni fait pour rester constamment debout, eh bien coupons la poire en deux si c'est possible pour vous. Travaillez potentiellement la demi-journée du matin assis, donc là je vous raconte ce que je fais personnellement, et l'après-midi debout. Pourquoi je préfère le matin assis et l'après-midi debout ? La raison est simple, comme expliqué précédemment, le mode biologique du matin, notamment axé sur la dopamine, est plus favorable à des tâches complexes, compliquées et difficiles. Donc rester assis me permet d'économiser de l'énergie, par, on va dire, un maintien moins important de ma posture, ce qui me permet par voie de conséquence d'avoir plus d'énergie allouée à mes fonctions cognitives, versus l'après-midi, où là je me réserve des tâches davantage secondaires, notamment par un mode de fonctionnement davantage axé sur la sérotonine et non pas la dopamine, et où là, être debout a moins d'impact pour moi, car les tâches à réaliser sont moins engageantes au niveau cognitif que celles que je m'étais réservé pour la matinée. Ok. Après, dernier élément, la gestion des distractions. Comment faire si quelqu'un rentre dans votre environnement de travail alors que vous travaillez ? Eh bien, le mieux, c'est de reconnaître sa présence, mais de ne pas bouger votre corps. Car, à nouveau, l'attention va là où le regard porte. Donc, en engageant votre corps déjà, vous allez engager un nouveau mode de concentration. qui n'est pas favorable à votre travail en cours. Et également, vous allez dire à la personne qui vient vous perturber comme quoi vous êtes ouvert à la conversation. Chose que vous souhaitez éviter. Et une bonne solution, dont je parle assez souvent à mes clients, c'est le fait d'avoir un minuteur physique sur votre bureau pour faire déjà du Pomodoro. Alors, non pas le 25-5, qui n'est pas, on va dire, métaboliquement optimal, mais plus sur du 90-20. Et donc ce que je recommande par rapport à ce muteur physique-là, c'est de le mettre en sorte que vous, vous puissiez le voir évidemment, pour voir cette notion de temps qui défile, mais également pour que le moindre interlocuteur qui rentre dans votre bureau puisse le voir, pour qu'il reçoive un message inconscient du là, il travaille, je ne dois pas le déranger Donc, en mettant en place ce minuteur et en n'engageant pas votre corps vers la personne, vous allez limiter la durée et l'intensité et la perturbation induite par les distractions physiques. Voilà pour cet épisode. Pour conclure, j'aimerais aborder un sujet très rapidement, le sujet du bordel organisé. Combien de fois j'ai dit ? avant de connaître tous ces sujets-là. Et combien de fois j'ai entendu également, et combien de fois j'entends d'ailleurs encore actuellement, que j'aime personnellement le bordel organisé, que ça me permet d'être plus efficace, plus créatif, plus productif. Désolé, mais ce n'est qu'une illusion. En effet, plusieurs études ont démontré qu'un bureau en désordre est un bureau qui est antagoniste à de hauts niveaux de performance, notamment des études qui ont été menées par l'Institut des Neurosciences de l'Université de Princeton. qui montre littéralement qu'un bureau en désordre peut entraîner perte de concentration, également difficulté à gérer les informations, qui peut augmenter les risques d'erreur et j'en passe. Donc non, tout simplement, les bureaux en bordel ne sont pas favorables à de hauts niveaux de performance et de productivité. Et enfin, pour réellement conclure, je tiens à vous rappeler que vous avez accès directement à la fiche action et résumé de cet épisode pour retrouver en un coup d'œil tous les sujets développés dans ce dernier. et vous avez accès également à l'atelier sur comment créer un environnement propice à l'élimination de la procrastination de votre quotidien. Sur ce, je vous laisse, au plaisir d'échanger sur le forum privé ou directement dans les commentaires, et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode. Ciao !

Chapters

  • Introduction.

    00:00

  • Les systèmes avant les outils.

    01:04

  • La latence de mise en action.

    06:58

  • L'attention porte là où le regard porte.

    09:09

  • Les espaces péri et extra personnels.

    14:06

  • Utiliser la lumière pour optimiser son espace de travail.

    22:16

  • Faut-il travailler assi ou debout ?

    24:30

  • Gérer les distractions.

    26:20

  • Quid du "bordel organisé" ?

    27:47

  • Conclusion.

    28:42

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Découvrez, dans cet épisode, comment vous créer un espace de travail optimisé pour la productivité.


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- Optimizing Workspace for Productivity, Focus, & Creativity - Andrew Huberman

- Comment organiser son bureau pour être productif: Un guide pratique en 14 étapes pour aménager un espace de travail idéal et devenir plus efficace - Mathieu Desroches.

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📝 Chapitrage :

00:00 Introduction.

01:04 Les systèmes avant les outils.

06:58 La latence de mise en action.

09:09 L'attention porte là où le regard porte.

14:06 Les espaces péri et extra personnels.

22:16 Utiliser la lumière pour optimiser son espace de travail.

24:30 Faut-il travailler assi ou debout ?

26:20 Gérer les distractions.

27:47 Quid du "bordel organisé" ?

28:42 Conclusion.


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🔗 Liens à consulter :
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Transcription

  • Speaker #0

    Allez, c'est parti, nouvel épisode. Épisode dans lequel nous allons voir ensemble pourquoi il est plus important d'optimiser votre espace de travail pour maximiser votre productivité que de chercher à avoir le tout dernier logiciel d'organisation, de gestion du temps ou autre à la mode. En effet, aujourd'hui, si vous avez des problèmes à vous concentrer au travail, si vous avez des difficultés potentiellement à vous motiver ou à passer à l'action, cet épisode est fait pour vous, car vous allez découvrir en quoi l'optimisation de votre espace de travail peut être la clé pour résoudre chacun de ces problèmes. Mais avant ça, si jamais vous me découvrez aujourd'hui, sachez que je m'appelle Jérémy Coron et que je suis notamment le créateur de la méthode Neuro-Productivité. Une approche de la productivité qui utilise des leviers et des stratégies issues des neurosciences pour augmenter vos niveaux de concentration, de motivation, d'énergie et donc de productivité. Et également, je suis auteur du livre Votre cerveau n'est pas programmé pour être productif disponible aux éditions Erol, ainsi que sur tous les sites qui vendent des livres et chez tous les bons libraires. Ok, très bien. On va commencer cet épisode par parler de l'importance des systèmes. Quand on cherche à être plus productif au quotidien, il faut mettre l'emphase sur le développement de systèmes de productivité qui vont être efficaces. Pourquoi il est plus important de créer un système de productivité que de chercher à avoir un outil de productivité ? En fait, le fait de penser en système nous permet de se faire l'économie de l'indiscipline et du manque de motivation. Je m'explique. Un système, qu'est-ce que c'est du coup ? C'est un ensemble d'éléments reliés par des relations et associés dans un but précis. Donc par exemple, votre organisme est un système. En effet, vos muscles, vos organes et votre cerveau, pour ne citer qu'eux, travaillent de concert dans un but précis qui est d'assurer votre survie. Également, une équipe de rugby est un système. L'entraîneur, les avant, les arrière, le 15, le 10, le 1, etc., l'arbitre même, et également le terrain de rugby sont des éléments qui vont travailler conjointement pour atteindre un but précis. Si on parle de l'équipe, le but est de gagner un match. Après, évidemment, une entreprise est un système et surtout, pour ceux qui veulent nous intéresser aujourd'hui, votre environnement de travail est un système. Et donc, en travaillant votre système, votre environnement de travail, vous allez ajouter un agent supplémentaire dans votre stratégie de productivité pour être plus efficace au quotidien. A l'inverse, ignorer votre environnement de travail, c'est créer un ennemi invisible autour de vous. Et on verra par la suite pourquoi littéralement je parle d'ennemi. Donc un ennemi qui va venir directement nuire à votre capacité à être efficace et productif. Typiquement, si on parle à nouveau du corps humain comme système, le cancer est un ennemi entre guillemets. C'est plus complexe que ça bien évidemment, il n'y a pas de bon ou de méchant dans le vivant, mais donc est un ennemi encore une fois entre guillemets, qui va nuire au bon fonctionnement du système dans sa généralité et dans sa globalité. Et ça, je vais faire un aparté assez intéressant je pense, et que je voulais partager à tout prix. C'est la raison pour laquelle tout simplement je suis en opposition. contre la majorité des études scientifiques à l'heure actuelle. Car ces dernières ne tiennent pas compte, justement, de la notion de système. Elles ne tiennent pas compte, pour la majorité d'entre elles encore une fois, de l'importance qu'a un environnement sur un patient. En effet, dans une étude scientifique, on retire constamment le sujet de l'étude de son environnement de base. On va prendre un cas concret de la vie de tous les jours que vous avez certainement vécu. Le cas de la prise de sang. En effet, quand on fait un bilan sanguin, le scientifique, l'analyste, etc. analysent une prise de sang à un instant T. Mais en aucun cas, il tient compte, cette personne-là, de l'environnement et du contexte de la prise de sang. Par exemple, de tout ce qui est rapport entre le patient et le médecin au moment de la prise de sang, tout ce qui relève également du stress imposé par la prise de sang, également l'environnement physique, où s'est déroulée la prise de sang, est-ce que l'environnement était entre guillemets agréable, est-ce qu'il ne faisait pas trop chaud, pas trop froid, également l'environnement, on va dire, social du patient à l'instant T de la prise de sang. En effet, avec une prise de sang, on pense avoir une vue globale de l'état de santé d'un patient. Non, c'est faux, parce qu'en retirant littéralement l'environnement, le contexte de l'équation, eh bien on fait fi de l'influence de ces derniers sur justement les productions hormonales qui ont lieu dans l'organisme. En effet, une personne qui juste avant une prise de sang s'est prise la tête avec ses enfants, ou potentiellement qui a découvert un découvert sur son compte bancaire, qui potentiellement également a eu un accident de la route ou autre, et qui en plus a peur des prises de sang, et qui ne s'entend pas avec son docteur, va avoir notamment une production de cortisol beaucoup plus élevée que la moyenne. Sauf que c'est l'accumulation des phénomènes à l'instant T qui a provoqué cette production accrue de cortisol. Et donc ce niveau-là de cortisol identifié n'est en aucun cas le niveau, on va dire, classique pour cette personne en question. Pareil, une étude très souvent citée, c'est l'étude du rat qui est accro au sucre et qui l'aide davantage que la cocaïne. Je pense que vous avez déjà, vous, dû entendre déjà cette étude. En effet, on place un rat dans une cage, on met du sucre d'un côté et de la cocaïne de l'autre et le rat serait plus accro au sucre qu'à la cocaïne. Très bien. Sauf que la chose que l'on passe constamment sous silence par rapport à cette même étude, c'est qu'elle a été reproduite dans un environnement qui était naturel cette fois-ci pour le rat. Donc on a mis un rat dans son environnement naturel, on a placé une source de sucre et de cocaïne, et que s'est-il passé ? Eh bien le rat a tout simplement ignoré les deux. Donc l'environnement influence le comportement du rat. L'environnement et le contexte influencent également la prise de sang, et donc les résultats de cette dernière. Et l'environnement et le contexte influencent directement votre productivité. Et je dirais même, c'est potentiellement l'élément qui influence le plus vos capacités de productivité. D'où le fait que dans mon livre, dans la section consacrée à l'optimisation des fonctions cognitives, Je commence avant toute chose, avant de parler de concentration, de motivation, de procrastination et j'en passe, par parler de l'environnement, de l'importance de se créer un environnement de travail pensé et optimisé pour la productivité. Et justement, on va en parler maintenant ensemble en détail dans cet épisode. Mais avant de commencer, je vous rappelle comme toujours que vous avez accès à la fiche résumée et action de cet épisode directement via un lien présent en ressources. Fiche sur laquelle vous allez trouver du coup une synthèse des points développés. Et fiche qui va également vous donner accès à plusieurs forums sur lesquels vous pourrez échanger soit entre vous, soit directement avec moi, sachant que, bien évidemment, je répondrai personnellement à chacun de vos posts. Ok, maintenant rentrons dans le vif du sujet. Et commençons par parler de la latence de la mise en action. Il faut que vous sachiez qu'il faut en moyenne, selon les études menées par rapport à ce sujet-là, 6 minutes pour se mettre au travail et pour se concentrer sur une tâche donnée. Sauf si, évidemment, si on tient compte du contexte, si vous êtes stressé potentiellement ou excité par quelque chose, auquel cas le délai de latence pour se mettre au travail va être diminué. Mais dans tous les cas, il est illusoire de croire que l'on peut se concentrer en claquant des doigts. Ça, ça n'existe pas. Ça, c'est impossible, car la concentration n'est pas un état on-off. En effet, pour qu'il y ait concentration, il faut qu'il y ait la production de trois neurotransmetteurs bien spécifiques. Et surtout, il faut qu'il y ait un travail collaboratif entre ces trois neurotransmetteurs, que sont la dopamine, l'acétylcholine et l'adrénaline. Avec la dopamine qui est le neurotransmetteur notamment de la mise en mouvement et qui va induire la motivation à atteindre un but, Ensuite, nous avons l'acétylcholine qui est impliquée notamment dans les processus de mémorisation, de motivation, d'excitation et également dans les processus dits attentionnels. Et enfin, nous avons l'adrénaline qui est tout simplement l'hormone qui, lorsqu'elle est libérée dans le corps et dans le cerveau, va augmenter directement nos niveaux d'énergie et de vigilance. Et réellement, c'est la production et le concours de ces trois neurotransmetteurs et hormones-là qui va induire le mécanisme de concentration et de passage à l'action sur une tâche donnée. Encore une fois, ce travail prend du temps. Et surtout, dès lors qu'il va être interrompu, par une distraction potentiellement, il faudra recommencer depuis zéro, pour que la concentration et que le passage à l'action aient lieu efficacement. D'où l'importance encore une fois de l'environnement. Car pour qu'il y ait une montée en concentration et donc un passage à l'action le plus court possible, donc à savoir une réduction au maximum de la latence de travail, il faut qu'il y ait un environnement qui limite les distractions, voire qui supprime les distractions. Comment supprimer les distractions ? Qu'est-ce qu'un environnement qui supprime efficacement les distractions ? Pour le comprendre, il faut comprendre un élément très important par rapport à la concentration et au passage à l'action. C'est le fait que l'attention porte là où le regard porte. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Simplement que dès lors que vous faites autre chose que la chose que vous souhaitiez faire initialement, c'est la faute de l'air visuel qui se trouve dans votre cerveau. Donc typiquement, que ce soit prendre votre téléphone, aller sur les réseaux sociaux, aller sur vos emails, faire des tâches secondaires, à chaque fois, ce sera la faute initiale de l'air visuel de votre cerveau. En effet, si votre cerveau capte un stimuli par son air visuel, et bien automatiquement. il va se passer le mécanisme suivant dans votre encéphale. Donc l'air visuel capte le stimuli, elle envoie un message relais directement à votre cortex préfrontal, situé du coup au niveau du front, pour que lui décide si oui ou non le stimuli vaut la peine d'être, entre guillemets, accepté. et donc vaut la peine de passer à l'action pour voir ce qu'il y a derrière, pour entreprendre quelque chose, pour faire quelque chose. Donc comment décide-t-il ? Simplement c'est une balance. La balance entre la tâche actuelle que vous faites, et la tâche que vous pourriez faire en acceptant le stimuli. et la balance est médiée au niveau de la production de dopamine, généralement. Donc si la tâche actuelle est moins source de dopamine, donc de plaisir et de motivation que la tâche que vous pourriez faire, et donc qui est issue du stimuli, et bien votre cerveau switchera deux tâches. Switch, évidemment, qui est un coût énergétique pour vous, car à chaque tâche, il y a un réseau neuronal spécifique qui doit être activé. Et donc, en switchant constamment de tâches, vous allez vous épuiser au quotidien. Et ça, c'est un phénomène bien connu en neurosciences qu'on appelle le switch cost, qui explique notamment pourquoi le multitâche est une technique contre-productive. Donc, je résume depuis le début. Le système visuel voit un stimuli. il envoie un message au cortex préfrontal qui lui va décider si oui ou non ça vaut la peine de quitter ce que l'on fait actuellement pour aller vers le stimuli. Et s'il dit oui, par cette balance de comparaison entre la dopamine produite par la tâche en cours et la future tâche potentielle, un nouveau message relais va se mettre en place, cette fois-ci à destination de votre cortex moteur, qui lui va vous mettre en mouvement pour aller vers le stimuli en question. Ça peut être en tendant la main par exemple, pour prendre votre téléphone qui vient de sonner, Ou ça peut être littéralement en allant marcher quelque part, car vous avez repéré potentiellement par la fenêtre un accident ou un événement qui peut être intéressant, entre guillemets, pour votre cerveau. Non pas pour vous, non pas pour votre productivité, non pas pour la gestion de vos tâches, mais bel et bien pour votre cerveau. Donc, à partir de cette simple connaissance-là, on peut déterminer précisément ce qu'est un environnement de travail optimisé. C'est un environnement qui vous donne un accès immédiat. à tout ce dont vous avez besoin pour travailler dans votre espace dit péri-personnel et qui supprime toute source de distraction de votre espace dit extra-personnel Ok, donc là je viens de citer à nouveau deux termes potentiellement techniques, à savoir les termes d'espace péri-personnel et extra-personnel. J'ai conscience, à part thérapie, que ce podcast véritablement contient beaucoup de théories. mais je suis convaincu qu'on ne peut pas se faire l'économie de comprendre l'origine d'un problème pour en accepter les solutions qui en découlent. D'où l'importance, dans chaque épisode, que j'accorde au pourquoi. Au pourquoi au niveau théorique, il se passe ça dans le cerveau humain. Au pourquoi au niveau théorique, votre organisme réagit de telle façon lorsque vous ingérez potentiellement tel aliment. Et ensuite, quand on comprend ce pourquoi-là, on peut directement placer le pourquoi dans un contexte qui vous est propre, à savoir la recherche de productivité, pour après en déduire des outils et des protocoles concrets à actionner dans votre quotidien. Et réellement, ce triptyque de théorie, mise en contexte et passage à l'action, si vous écoutez bien tous mes épisodes de podcast, c'est lui qui jalonne mes épisodes. C'est le fil conducteur de chacun des contenus que je réalise. Car pour moi, c'est la meilleure façon de comprendre un sujet, de voir ses implications. et de mettre en place les bonnes actions pour soit le renforcer, soit le minimiser. Ok, avant de voir précisément maintenant ce que sont justement ces espaces péris et extra-personnels, ainsi que leurs implications, message rapide pour vous parler d'un atelier que j'ai mis à votre disposition si jamais vous souhaitez aller plus loin. Un atelier sur la procrastination, pour justement vous créer un environnement qui supprime la procrastination, entre guillemets. de votre cerveau. Donc si jamais vous, vous avez du mal à passer à l'action, si jamais vous ne parvenez pas à tenir vos engagements envers vous-même, si jamais vous n'arrivez pas à commencer potentiellement ce nouveau sport, alors cet atelier est potentiellement fait pour vous. Pour le recevoir, il n'y a rien de plus simple, il est en vidéo, vous vous rendez directement dans la partie description, vous cliquez sur le lien, vous rentrez votre adresse mail et je vous envoie directement vos accès privés. Donc, que sont les espaces péri-et extra-personnels ? Simplement, on va commencer par l'espace péri-personnel. C'est l'espace qui correspond à tout ce qui est dans votre empan physique. L'empan, je pense que vous savez ce que c'est. C'est l'écart notamment si on prend l'empan de la main entre le pouce et le majeur ou le petit doigt. Donc, simplement, c'est la zone de préhension potentielle de la main. Par exemple, une personne qui a une grande main peut saisir un ballon de basket à une seule main. versus une personne qui a une petite main qui, elle, ne le pourra pas. Donc une personne qui a une grande main a un empan manuel plus grand qu'une personne qui a une petite main. Maintenant, l'empan physique, qu'est-ce que c'est ? Et bien simplement, imaginez l'homme de Vitruve, avec ses bras écartés, ses jambes écartées, et vous avez simplement le cercle d'empan physique d'une personne. Autrement dit, c'est tout ce que la personne peut attraper en tendant les bras. Par exemple, actuellement sur mon bureau, j'ai mon micro, mon ordinateur et mon écran secondaire. Ils font partie de mon empan physique. Je n'ai qu'à tendre les mains pour les saisir. Donc là, ça correspond à l'espace péri-personnel, auquel il faut ajouter bien évidemment tout ce qui se passe à l'intérieur de votre corps. Vos pensées, potentiellement des ballonnements, la respiration et j'en passe, une douleur même, font partie des éléments en lien avec l'espace péri-personnel. et cet espace-là, il faut que vous le sachiez, est médié par le neurotransmetteur de l'ici et maintenant, à savoir la sérotonine. Donc tout ce que nous avons dans l'espace directement péri-personnel, ce sont des éléments du présent pour nous. On peut agir immédiatement dessus sans réelle mise en mouvement. Et cette production de sérotonine liée à l'espace péri-personnel nous place dans les conditions optimales pour être concentré. versus l'espace extra-personnel qui lui correspond à tous les éléments qui sont en dehors de mon empant physique. Par exemple, à mon niveau, je pourrais parler de mon téléphone, qui est en dehors directement de mon empant physique, donc en dehors de mon espace péri-personnel. Également, je pourrais parler de la rue. Je pourrais parler aussi d'un avion qui passe dans le ciel. Tout ça sont des éléments, des stimuli, des informations que je ne peux pas saisir sans mise en mouvement réelle de mon corps. Et cette zone du coup, l'espace extra-personnel cette fois-ci, est médié non pas par la sérotonine, mais par la dopamine. Car c'est la zone du je veux obtenir quelque chose qui est en dehors de ma portée immédiate. Et cette zone-là, évidemment, elle est propice à la déconcentration. C'est la raison pour laquelle un bureau optimisé est un bureau dans lequel vous avez à portée de main uniquement sur votre bureau les éléments dont vous avez besoin immédiatement. pour faire la tâche que vous avez à faire. Donc ça, c'est le premier élément. En effet, car s'il y a des éléments de distraction dans votre zone péri-personnelle, par exemple votre téléphone, vous n'êtes qu'à à une portée de main de vous distraire. A l'inverse, si avant chaque tâche, chaque passage à l'action, chaque dossier, chaque projet, vous mettiez sur votre bureau uniquement les choses dont vous avez besoin pour faire la tâche, l'action, le projet en question, vous n'auriez à portée de main que des choses qui n'iraient pas dans le sens de la distraction, mais dans le sens de la productivité. Par exemple, imaginons que vous travailliez sur un dossier et qu'il vous faut pour le réaliser des feuilles, des éléments particuliers, des factures, des stylos et autres, et bien conservez sur votre bureau uniquement ces éléments-là et retirez tout le reste. Et surtout, assurez-vous que chacun des éléments que vous avez déjà suffit à faire le projet en question qu'il ne manque pas d'éléments et que chacun des éléments également que vous avez mis de côté fonctionne. Car si un stylo, qui est capital pour le dossier en question, ne fonctionne pas, vous allez vous retrouver, vous, durant votre travail, à quitter votre espace péri-personnel pour vous mettre en mouvement, pour récupérer un autre stylo. Donc, ce faisant, vous allez exposer votre cerveau à des distractions. car rappelez-vous, là où porte votre regard, porte votre attention. Donc en détournant le regard de votre tâche principale, vous allez couper tout simplement le processus d'attention, de concentration et de focalisation. Et vous allez encore une fois vous exposer à des distractions potentielles, car plus votre champ visuel va être large, on parle de maniocellulaire, quand le champ visuel est large, plus le risque de tomber sur une distraction est élevé. A l'inverse, plus vous allez focaliser votre regard sur un point précis, donc sur une tâche notamment, on parle cette fois-ci d'un mécanisme de vergence, quand on parle d'ophtalmologie, plus vous allez vous limiter, en termes d'exposition, à des distractions. Donc ça, c'est pour l'espace péri-personnel, que l'on pourrait résumer par le bureau, tout simplement si vous travaillez sur un bureau. Le bureau physique, j'entends, non pas le lieu. Et maintenant, l'espace extra-personnel. Cette fois-ci, on peut parler du lieu du bureau, donc la pièce dans laquelle vous êtes. Eh bien, dans cette pièce-là, il faut que vous évitiez, autant que faire se peut, d'avoir dans votre champ de vision immédiat, des sources de distraction. Donc là, potentiellement, vous pensez, vous, lorsque je parle de sources de distraction, à des posters, à des photos, j'en passe, mais il n'y a pas que ça. Également, il y a des dossiers en cours. il y a des feuilles, il y a des post-it avec des mots dessus, il y a des enveloppes, du courrier non lu et j'en passe. Il y a également potentiellement une rue passante qui pourrait vous distraire. Donc autant que faire se peut, il faut que dans votre champ de vision immédiat, qui correspond du coup à l'espace extra-personnel immédiatement visible, il n'y ait rien qui puisse vous distraire de votre travail. J'en ai conscience, ça peut paraître un peu extrême dit comme ça. Sauf que... Je suis sûr que vous l'avez déjà vécu. Il est facilement de voir à quel point notre cerveau, lorsqu'il travaille sur une tâche non dopaminergique, donc qui ne présente aucune récompense immédiate, typiquement comme le travail de façon générale, les dossiers, la comptabilité, j'en passe, il peut se prendre de passion, je parle du cerveau encore une fois, pour une fourmi qui marche sur un mur, pour une mouche qui se pose sur un écran, pour une voiture d'une couleur un peu atypique qui passe dans la rue. Et tous ces éléments-là viennent nous distraire quasi inconsciemment de notre tâche principale. Et rappelez-vous, quand on est distrait, on doit repasser par la phase de montée en concentration pour que les bons neurotransmetteurs et les bonnes hormones soient produits efficacement et en quantité suffisante et collaborent ensemble pour redonner cet état de concentration. Et tout ça comme expliqué précédemment sous le terme de switch cost. ruinent vos niveaux d'énergie et vous épuisent, autrement dit, épuisent vos fonctions cognitives. Ce qui fait que plus vous allez déconcentrer, plus vous allez devoir reproduire ce processus de montée en concentration, plus il sera difficile de le reproduire à l'avenir. Jusqu'à évidemment que vous dormiez efficacement pour recharger votre cerveau. Soit que vous dormiez, soit que vous réalisiez potentiellement une séance de NSDR. NSDR pour Non Sleep Deep Rest. Si jamais ce sujet peut vous intéresser, je vous invite à le googliser. Ok, très bien. Donc là, c'est pour l'optimisation de l'espace de travail, tant physique, par le bureau sur lequel vous travaillez, qu'environnemental en quelque sorte, pour la pièce que représente le bureau. Maintenant, évidemment, il est possible d'aller encore plus loin. comme j'en parle notamment dans ma formation dédiée à la création d'un système ultime d'organisation, ultime par l'optimisation de l'environnement de travail, l'optimisation des outils d'organisation et l'optimisation également de l'espace numérique de travail, dont la boîte mail. Et donc, comme j'en parle dans cette formation-là, on peut donc pousser les curseurs encore plus loin pour designer un véritable environnement de travail qui va conditionner votre cerveau. à travailler, à ne pas procrastiner, à être efficace, à maintenir de hauts niveaux de concentration durant une plus grande durée de temps. Et je tenais à vous partager quelques-uns de ces leviers supplémentaires. Le premier de ces leviers, c'est la lumière. En effet, la lumière est une variable fondamentale de l'optimisation de l'espace de travail. En effet, la vision et la lumière sont des éléments importants pour mettre votre cerveau, pour le placer dans un état de vigilance élevé. Pour faire plus simple et plus clair, le fait d'être dans un environnement bien éclairé. peut se traduire par une augmentation de votre productivité tout au long de la journée, et pas uniquement le matin. Car vous le savez très bien si vous écoutez mes épisodes depuis longtemps, s'exposer à la lumière du soleil le matin est capital pour synchroniser votre rythme biologique, et donc pour augmenter, par voie de conséquence indirecte, votre productivité. Donc, travailler autant que faire se peut. Durant notamment les 8 premières heures de votre journée, celles qui suivent votre réveil, dans un environnement avec une lumière intense, idéalement avec un maximum de lumière naturelle d'ailleurs. Car c'est cette lumière naturelle-là qui va venir directement favoriser au niveau de votre organisme, au niveau de votre cerveau, la libération de noradrénaline, d'adrénaline et de dopamine. Donc on retrouve ici deux hormones dont j'ai parlé précédemment qui sont essentielles au processus de concentration. Et si jamais il fait mauvais, si le temps n'est pas présent, n'est pas au rendez-vous, si le ciel est nuageux, vous pouvez vous équiper directement sur votre bureau d'une lampe de luminothérapie. Ce n'est pas l'optimal, mais c'est mieux qu'un ciel couvert pour doper les performances de votre cerveau. Après, dans les 8-9 heures qui suivent votre réveil, jusqu'aux 16 heures suivantes, commencez progressivement à tamiser la lumière, notamment celle des plafonniers et celle de vos écrans, car là, votre corps, comme j'en parle dans ma formation routine haute performance, change de mode de fonctionnement et va plus être sur un mode de repos, d'apaisement, que sur un mode de productivité. Et en ignorant ce switch de fonctionnement biologique, notamment en gardant des lumières intenses dans votre environnement proche, vous risquez de perturber votre sommeil. Ok, donc là c'est pour l'aspect, on va dire, lumineux de votre bureau. Après, parlons d'un sujet assez capital, les bureaux assis debout. Et posons-nous une question, est-il préférable de travailler debout ou assis ? Alors, on va commencer par une banalité, j'en ai conscience, mais nous ne sommes pas conçus. Pour rester assis toute la journée. Et nous n'avons pas été conçus également, chose très importante, pour rester debout toute la journée. En effet, on va commencer par le premier point. Rester assis 5 à 8 heures par jour est terrible. pour votre organisme. Et peut même avoir un impact sur la qualité de votre sommeil. Sans compter bien évidemment l'impact que cela a directement sur les problèmes dits musculo-squelettiques. Donc des problèmes au niveau des cervicales, au niveau du dos et j'en passe. Également cela impacte le système cardiovasculaire, la pression musculaire, la pression sanguine et même la qualité de la respiration. Donc, vu qu'on n'est ni fait pour rester constamment assis, ni fait pour rester constamment debout, eh bien coupons la poire en deux si c'est possible pour vous. Travaillez potentiellement la demi-journée du matin assis, donc là je vous raconte ce que je fais personnellement, et l'après-midi debout. Pourquoi je préfère le matin assis et l'après-midi debout ? La raison est simple, comme expliqué précédemment, le mode biologique du matin, notamment axé sur la dopamine, est plus favorable à des tâches complexes, compliquées et difficiles. Donc rester assis me permet d'économiser de l'énergie, par, on va dire, un maintien moins important de ma posture, ce qui me permet par voie de conséquence d'avoir plus d'énergie allouée à mes fonctions cognitives, versus l'après-midi, où là je me réserve des tâches davantage secondaires, notamment par un mode de fonctionnement davantage axé sur la sérotonine et non pas la dopamine, et où là, être debout a moins d'impact pour moi, car les tâches à réaliser sont moins engageantes au niveau cognitif que celles que je m'étais réservé pour la matinée. Ok. Après, dernier élément, la gestion des distractions. Comment faire si quelqu'un rentre dans votre environnement de travail alors que vous travaillez ? Eh bien, le mieux, c'est de reconnaître sa présence, mais de ne pas bouger votre corps. Car, à nouveau, l'attention va là où le regard porte. Donc, en engageant votre corps déjà, vous allez engager un nouveau mode de concentration. qui n'est pas favorable à votre travail en cours. Et également, vous allez dire à la personne qui vient vous perturber comme quoi vous êtes ouvert à la conversation. Chose que vous souhaitez éviter. Et une bonne solution, dont je parle assez souvent à mes clients, c'est le fait d'avoir un minuteur physique sur votre bureau pour faire déjà du Pomodoro. Alors, non pas le 25-5, qui n'est pas, on va dire, métaboliquement optimal, mais plus sur du 90-20. Et donc ce que je recommande par rapport à ce muteur physique-là, c'est de le mettre en sorte que vous, vous puissiez le voir évidemment, pour voir cette notion de temps qui défile, mais également pour que le moindre interlocuteur qui rentre dans votre bureau puisse le voir, pour qu'il reçoive un message inconscient du là, il travaille, je ne dois pas le déranger Donc, en mettant en place ce minuteur et en n'engageant pas votre corps vers la personne, vous allez limiter la durée et l'intensité et la perturbation induite par les distractions physiques. Voilà pour cet épisode. Pour conclure, j'aimerais aborder un sujet très rapidement, le sujet du bordel organisé. Combien de fois j'ai dit ? avant de connaître tous ces sujets-là. Et combien de fois j'ai entendu également, et combien de fois j'entends d'ailleurs encore actuellement, que j'aime personnellement le bordel organisé, que ça me permet d'être plus efficace, plus créatif, plus productif. Désolé, mais ce n'est qu'une illusion. En effet, plusieurs études ont démontré qu'un bureau en désordre est un bureau qui est antagoniste à de hauts niveaux de performance, notamment des études qui ont été menées par l'Institut des Neurosciences de l'Université de Princeton. qui montre littéralement qu'un bureau en désordre peut entraîner perte de concentration, également difficulté à gérer les informations, qui peut augmenter les risques d'erreur et j'en passe. Donc non, tout simplement, les bureaux en bordel ne sont pas favorables à de hauts niveaux de performance et de productivité. Et enfin, pour réellement conclure, je tiens à vous rappeler que vous avez accès directement à la fiche action et résumé de cet épisode pour retrouver en un coup d'œil tous les sujets développés dans ce dernier. et vous avez accès également à l'atelier sur comment créer un environnement propice à l'élimination de la procrastination de votre quotidien. Sur ce, je vous laisse, au plaisir d'échanger sur le forum privé ou directement dans les commentaires, et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode. Ciao !

Chapters

  • Introduction.

    00:00

  • Les systèmes avant les outils.

    01:04

  • La latence de mise en action.

    06:58

  • L'attention porte là où le regard porte.

    09:09

  • Les espaces péri et extra personnels.

    14:06

  • Utiliser la lumière pour optimiser son espace de travail.

    22:16

  • Faut-il travailler assi ou debout ?

    24:30

  • Gérer les distractions.

    26:20

  • Quid du "bordel organisé" ?

    27:47

  • Conclusion.

    28:42

Description

🖥️ Accédez à l'atelier gratuit "Augmenter sa concentration grâce aux neurosciences" :

https://catalogue.jeremycoron.com/atelier-procrastination-inscription-1


📄 Téléchargez la fiche action :

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Découvrez, dans cet épisode, comment vous créer un espace de travail optimisé pour la productivité.


Je vous partage, dans cet épisode, les meilleurs conseils, issus des neurosciences, pour designer un espace de travail conçu pour augmenter vos niveaux de concentration, de motivation et d'efficacité. J'y aborde des sujets tels que l'importance des systèmes, le rôle clé des zones extra et péri personnels ou encore la gestion de l'éclairage pour moduler ses niveaux d'énergie.


Bonne écoute.


Jérémy Coron.


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📊 Sources :

- Optimizing Workspace for Productivity, Focus, & Creativity - Andrew Huberman

- Comment organiser son bureau pour être productif: Un guide pratique en 14 étapes pour aménager un espace de travail idéal et devenir plus efficace - Mathieu Desroches.

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📝 Chapitrage :

00:00 Introduction.

01:04 Les systèmes avant les outils.

06:58 La latence de mise en action.

09:09 L'attention porte là où le regard porte.

14:06 Les espaces péri et extra personnels.

22:16 Utiliser la lumière pour optimiser son espace de travail.

24:30 Faut-il travailler assi ou debout ?

26:20 Gérer les distractions.

27:47 Quid du "bordel organisé" ?

28:42 Conclusion.


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🔗 Liens à consulter :
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Allez, c'est parti, nouvel épisode. Épisode dans lequel nous allons voir ensemble pourquoi il est plus important d'optimiser votre espace de travail pour maximiser votre productivité que de chercher à avoir le tout dernier logiciel d'organisation, de gestion du temps ou autre à la mode. En effet, aujourd'hui, si vous avez des problèmes à vous concentrer au travail, si vous avez des difficultés potentiellement à vous motiver ou à passer à l'action, cet épisode est fait pour vous, car vous allez découvrir en quoi l'optimisation de votre espace de travail peut être la clé pour résoudre chacun de ces problèmes. Mais avant ça, si jamais vous me découvrez aujourd'hui, sachez que je m'appelle Jérémy Coron et que je suis notamment le créateur de la méthode Neuro-Productivité. Une approche de la productivité qui utilise des leviers et des stratégies issues des neurosciences pour augmenter vos niveaux de concentration, de motivation, d'énergie et donc de productivité. Et également, je suis auteur du livre Votre cerveau n'est pas programmé pour être productif disponible aux éditions Erol, ainsi que sur tous les sites qui vendent des livres et chez tous les bons libraires. Ok, très bien. On va commencer cet épisode par parler de l'importance des systèmes. Quand on cherche à être plus productif au quotidien, il faut mettre l'emphase sur le développement de systèmes de productivité qui vont être efficaces. Pourquoi il est plus important de créer un système de productivité que de chercher à avoir un outil de productivité ? En fait, le fait de penser en système nous permet de se faire l'économie de l'indiscipline et du manque de motivation. Je m'explique. Un système, qu'est-ce que c'est du coup ? C'est un ensemble d'éléments reliés par des relations et associés dans un but précis. Donc par exemple, votre organisme est un système. En effet, vos muscles, vos organes et votre cerveau, pour ne citer qu'eux, travaillent de concert dans un but précis qui est d'assurer votre survie. Également, une équipe de rugby est un système. L'entraîneur, les avant, les arrière, le 15, le 10, le 1, etc., l'arbitre même, et également le terrain de rugby sont des éléments qui vont travailler conjointement pour atteindre un but précis. Si on parle de l'équipe, le but est de gagner un match. Après, évidemment, une entreprise est un système et surtout, pour ceux qui veulent nous intéresser aujourd'hui, votre environnement de travail est un système. Et donc, en travaillant votre système, votre environnement de travail, vous allez ajouter un agent supplémentaire dans votre stratégie de productivité pour être plus efficace au quotidien. A l'inverse, ignorer votre environnement de travail, c'est créer un ennemi invisible autour de vous. Et on verra par la suite pourquoi littéralement je parle d'ennemi. Donc un ennemi qui va venir directement nuire à votre capacité à être efficace et productif. Typiquement, si on parle à nouveau du corps humain comme système, le cancer est un ennemi entre guillemets. C'est plus complexe que ça bien évidemment, il n'y a pas de bon ou de méchant dans le vivant, mais donc est un ennemi encore une fois entre guillemets, qui va nuire au bon fonctionnement du système dans sa généralité et dans sa globalité. Et ça, je vais faire un aparté assez intéressant je pense, et que je voulais partager à tout prix. C'est la raison pour laquelle tout simplement je suis en opposition. contre la majorité des études scientifiques à l'heure actuelle. Car ces dernières ne tiennent pas compte, justement, de la notion de système. Elles ne tiennent pas compte, pour la majorité d'entre elles encore une fois, de l'importance qu'a un environnement sur un patient. En effet, dans une étude scientifique, on retire constamment le sujet de l'étude de son environnement de base. On va prendre un cas concret de la vie de tous les jours que vous avez certainement vécu. Le cas de la prise de sang. En effet, quand on fait un bilan sanguin, le scientifique, l'analyste, etc. analysent une prise de sang à un instant T. Mais en aucun cas, il tient compte, cette personne-là, de l'environnement et du contexte de la prise de sang. Par exemple, de tout ce qui est rapport entre le patient et le médecin au moment de la prise de sang, tout ce qui relève également du stress imposé par la prise de sang, également l'environnement physique, où s'est déroulée la prise de sang, est-ce que l'environnement était entre guillemets agréable, est-ce qu'il ne faisait pas trop chaud, pas trop froid, également l'environnement, on va dire, social du patient à l'instant T de la prise de sang. En effet, avec une prise de sang, on pense avoir une vue globale de l'état de santé d'un patient. Non, c'est faux, parce qu'en retirant littéralement l'environnement, le contexte de l'équation, eh bien on fait fi de l'influence de ces derniers sur justement les productions hormonales qui ont lieu dans l'organisme. En effet, une personne qui juste avant une prise de sang s'est prise la tête avec ses enfants, ou potentiellement qui a découvert un découvert sur son compte bancaire, qui potentiellement également a eu un accident de la route ou autre, et qui en plus a peur des prises de sang, et qui ne s'entend pas avec son docteur, va avoir notamment une production de cortisol beaucoup plus élevée que la moyenne. Sauf que c'est l'accumulation des phénomènes à l'instant T qui a provoqué cette production accrue de cortisol. Et donc ce niveau-là de cortisol identifié n'est en aucun cas le niveau, on va dire, classique pour cette personne en question. Pareil, une étude très souvent citée, c'est l'étude du rat qui est accro au sucre et qui l'aide davantage que la cocaïne. Je pense que vous avez déjà, vous, dû entendre déjà cette étude. En effet, on place un rat dans une cage, on met du sucre d'un côté et de la cocaïne de l'autre et le rat serait plus accro au sucre qu'à la cocaïne. Très bien. Sauf que la chose que l'on passe constamment sous silence par rapport à cette même étude, c'est qu'elle a été reproduite dans un environnement qui était naturel cette fois-ci pour le rat. Donc on a mis un rat dans son environnement naturel, on a placé une source de sucre et de cocaïne, et que s'est-il passé ? Eh bien le rat a tout simplement ignoré les deux. Donc l'environnement influence le comportement du rat. L'environnement et le contexte influencent également la prise de sang, et donc les résultats de cette dernière. Et l'environnement et le contexte influencent directement votre productivité. Et je dirais même, c'est potentiellement l'élément qui influence le plus vos capacités de productivité. D'où le fait que dans mon livre, dans la section consacrée à l'optimisation des fonctions cognitives, Je commence avant toute chose, avant de parler de concentration, de motivation, de procrastination et j'en passe, par parler de l'environnement, de l'importance de se créer un environnement de travail pensé et optimisé pour la productivité. Et justement, on va en parler maintenant ensemble en détail dans cet épisode. Mais avant de commencer, je vous rappelle comme toujours que vous avez accès à la fiche résumée et action de cet épisode directement via un lien présent en ressources. Fiche sur laquelle vous allez trouver du coup une synthèse des points développés. Et fiche qui va également vous donner accès à plusieurs forums sur lesquels vous pourrez échanger soit entre vous, soit directement avec moi, sachant que, bien évidemment, je répondrai personnellement à chacun de vos posts. Ok, maintenant rentrons dans le vif du sujet. Et commençons par parler de la latence de la mise en action. Il faut que vous sachiez qu'il faut en moyenne, selon les études menées par rapport à ce sujet-là, 6 minutes pour se mettre au travail et pour se concentrer sur une tâche donnée. Sauf si, évidemment, si on tient compte du contexte, si vous êtes stressé potentiellement ou excité par quelque chose, auquel cas le délai de latence pour se mettre au travail va être diminué. Mais dans tous les cas, il est illusoire de croire que l'on peut se concentrer en claquant des doigts. Ça, ça n'existe pas. Ça, c'est impossible, car la concentration n'est pas un état on-off. En effet, pour qu'il y ait concentration, il faut qu'il y ait la production de trois neurotransmetteurs bien spécifiques. Et surtout, il faut qu'il y ait un travail collaboratif entre ces trois neurotransmetteurs, que sont la dopamine, l'acétylcholine et l'adrénaline. Avec la dopamine qui est le neurotransmetteur notamment de la mise en mouvement et qui va induire la motivation à atteindre un but, Ensuite, nous avons l'acétylcholine qui est impliquée notamment dans les processus de mémorisation, de motivation, d'excitation et également dans les processus dits attentionnels. Et enfin, nous avons l'adrénaline qui est tout simplement l'hormone qui, lorsqu'elle est libérée dans le corps et dans le cerveau, va augmenter directement nos niveaux d'énergie et de vigilance. Et réellement, c'est la production et le concours de ces trois neurotransmetteurs et hormones-là qui va induire le mécanisme de concentration et de passage à l'action sur une tâche donnée. Encore une fois, ce travail prend du temps. Et surtout, dès lors qu'il va être interrompu, par une distraction potentiellement, il faudra recommencer depuis zéro, pour que la concentration et que le passage à l'action aient lieu efficacement. D'où l'importance encore une fois de l'environnement. Car pour qu'il y ait une montée en concentration et donc un passage à l'action le plus court possible, donc à savoir une réduction au maximum de la latence de travail, il faut qu'il y ait un environnement qui limite les distractions, voire qui supprime les distractions. Comment supprimer les distractions ? Qu'est-ce qu'un environnement qui supprime efficacement les distractions ? Pour le comprendre, il faut comprendre un élément très important par rapport à la concentration et au passage à l'action. C'est le fait que l'attention porte là où le regard porte. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Simplement que dès lors que vous faites autre chose que la chose que vous souhaitiez faire initialement, c'est la faute de l'air visuel qui se trouve dans votre cerveau. Donc typiquement, que ce soit prendre votre téléphone, aller sur les réseaux sociaux, aller sur vos emails, faire des tâches secondaires, à chaque fois, ce sera la faute initiale de l'air visuel de votre cerveau. En effet, si votre cerveau capte un stimuli par son air visuel, et bien automatiquement. il va se passer le mécanisme suivant dans votre encéphale. Donc l'air visuel capte le stimuli, elle envoie un message relais directement à votre cortex préfrontal, situé du coup au niveau du front, pour que lui décide si oui ou non le stimuli vaut la peine d'être, entre guillemets, accepté. et donc vaut la peine de passer à l'action pour voir ce qu'il y a derrière, pour entreprendre quelque chose, pour faire quelque chose. Donc comment décide-t-il ? Simplement c'est une balance. La balance entre la tâche actuelle que vous faites, et la tâche que vous pourriez faire en acceptant le stimuli. et la balance est médiée au niveau de la production de dopamine, généralement. Donc si la tâche actuelle est moins source de dopamine, donc de plaisir et de motivation que la tâche que vous pourriez faire, et donc qui est issue du stimuli, et bien votre cerveau switchera deux tâches. Switch, évidemment, qui est un coût énergétique pour vous, car à chaque tâche, il y a un réseau neuronal spécifique qui doit être activé. Et donc, en switchant constamment de tâches, vous allez vous épuiser au quotidien. Et ça, c'est un phénomène bien connu en neurosciences qu'on appelle le switch cost, qui explique notamment pourquoi le multitâche est une technique contre-productive. Donc, je résume depuis le début. Le système visuel voit un stimuli. il envoie un message au cortex préfrontal qui lui va décider si oui ou non ça vaut la peine de quitter ce que l'on fait actuellement pour aller vers le stimuli. Et s'il dit oui, par cette balance de comparaison entre la dopamine produite par la tâche en cours et la future tâche potentielle, un nouveau message relais va se mettre en place, cette fois-ci à destination de votre cortex moteur, qui lui va vous mettre en mouvement pour aller vers le stimuli en question. Ça peut être en tendant la main par exemple, pour prendre votre téléphone qui vient de sonner, Ou ça peut être littéralement en allant marcher quelque part, car vous avez repéré potentiellement par la fenêtre un accident ou un événement qui peut être intéressant, entre guillemets, pour votre cerveau. Non pas pour vous, non pas pour votre productivité, non pas pour la gestion de vos tâches, mais bel et bien pour votre cerveau. Donc, à partir de cette simple connaissance-là, on peut déterminer précisément ce qu'est un environnement de travail optimisé. C'est un environnement qui vous donne un accès immédiat. à tout ce dont vous avez besoin pour travailler dans votre espace dit péri-personnel et qui supprime toute source de distraction de votre espace dit extra-personnel Ok, donc là je viens de citer à nouveau deux termes potentiellement techniques, à savoir les termes d'espace péri-personnel et extra-personnel. J'ai conscience, à part thérapie, que ce podcast véritablement contient beaucoup de théories. mais je suis convaincu qu'on ne peut pas se faire l'économie de comprendre l'origine d'un problème pour en accepter les solutions qui en découlent. D'où l'importance, dans chaque épisode, que j'accorde au pourquoi. Au pourquoi au niveau théorique, il se passe ça dans le cerveau humain. Au pourquoi au niveau théorique, votre organisme réagit de telle façon lorsque vous ingérez potentiellement tel aliment. Et ensuite, quand on comprend ce pourquoi-là, on peut directement placer le pourquoi dans un contexte qui vous est propre, à savoir la recherche de productivité, pour après en déduire des outils et des protocoles concrets à actionner dans votre quotidien. Et réellement, ce triptyque de théorie, mise en contexte et passage à l'action, si vous écoutez bien tous mes épisodes de podcast, c'est lui qui jalonne mes épisodes. C'est le fil conducteur de chacun des contenus que je réalise. Car pour moi, c'est la meilleure façon de comprendre un sujet, de voir ses implications. et de mettre en place les bonnes actions pour soit le renforcer, soit le minimiser. Ok, avant de voir précisément maintenant ce que sont justement ces espaces péris et extra-personnels, ainsi que leurs implications, message rapide pour vous parler d'un atelier que j'ai mis à votre disposition si jamais vous souhaitez aller plus loin. Un atelier sur la procrastination, pour justement vous créer un environnement qui supprime la procrastination, entre guillemets. de votre cerveau. Donc si jamais vous, vous avez du mal à passer à l'action, si jamais vous ne parvenez pas à tenir vos engagements envers vous-même, si jamais vous n'arrivez pas à commencer potentiellement ce nouveau sport, alors cet atelier est potentiellement fait pour vous. Pour le recevoir, il n'y a rien de plus simple, il est en vidéo, vous vous rendez directement dans la partie description, vous cliquez sur le lien, vous rentrez votre adresse mail et je vous envoie directement vos accès privés. Donc, que sont les espaces péri-et extra-personnels ? Simplement, on va commencer par l'espace péri-personnel. C'est l'espace qui correspond à tout ce qui est dans votre empan physique. L'empan, je pense que vous savez ce que c'est. C'est l'écart notamment si on prend l'empan de la main entre le pouce et le majeur ou le petit doigt. Donc, simplement, c'est la zone de préhension potentielle de la main. Par exemple, une personne qui a une grande main peut saisir un ballon de basket à une seule main. versus une personne qui a une petite main qui, elle, ne le pourra pas. Donc une personne qui a une grande main a un empan manuel plus grand qu'une personne qui a une petite main. Maintenant, l'empan physique, qu'est-ce que c'est ? Et bien simplement, imaginez l'homme de Vitruve, avec ses bras écartés, ses jambes écartées, et vous avez simplement le cercle d'empan physique d'une personne. Autrement dit, c'est tout ce que la personne peut attraper en tendant les bras. Par exemple, actuellement sur mon bureau, j'ai mon micro, mon ordinateur et mon écran secondaire. Ils font partie de mon empan physique. Je n'ai qu'à tendre les mains pour les saisir. Donc là, ça correspond à l'espace péri-personnel, auquel il faut ajouter bien évidemment tout ce qui se passe à l'intérieur de votre corps. Vos pensées, potentiellement des ballonnements, la respiration et j'en passe, une douleur même, font partie des éléments en lien avec l'espace péri-personnel. et cet espace-là, il faut que vous le sachiez, est médié par le neurotransmetteur de l'ici et maintenant, à savoir la sérotonine. Donc tout ce que nous avons dans l'espace directement péri-personnel, ce sont des éléments du présent pour nous. On peut agir immédiatement dessus sans réelle mise en mouvement. Et cette production de sérotonine liée à l'espace péri-personnel nous place dans les conditions optimales pour être concentré. versus l'espace extra-personnel qui lui correspond à tous les éléments qui sont en dehors de mon empant physique. Par exemple, à mon niveau, je pourrais parler de mon téléphone, qui est en dehors directement de mon empant physique, donc en dehors de mon espace péri-personnel. Également, je pourrais parler de la rue. Je pourrais parler aussi d'un avion qui passe dans le ciel. Tout ça sont des éléments, des stimuli, des informations que je ne peux pas saisir sans mise en mouvement réelle de mon corps. Et cette zone du coup, l'espace extra-personnel cette fois-ci, est médié non pas par la sérotonine, mais par la dopamine. Car c'est la zone du je veux obtenir quelque chose qui est en dehors de ma portée immédiate. Et cette zone-là, évidemment, elle est propice à la déconcentration. C'est la raison pour laquelle un bureau optimisé est un bureau dans lequel vous avez à portée de main uniquement sur votre bureau les éléments dont vous avez besoin immédiatement. pour faire la tâche que vous avez à faire. Donc ça, c'est le premier élément. En effet, car s'il y a des éléments de distraction dans votre zone péri-personnelle, par exemple votre téléphone, vous n'êtes qu'à à une portée de main de vous distraire. A l'inverse, si avant chaque tâche, chaque passage à l'action, chaque dossier, chaque projet, vous mettiez sur votre bureau uniquement les choses dont vous avez besoin pour faire la tâche, l'action, le projet en question, vous n'auriez à portée de main que des choses qui n'iraient pas dans le sens de la distraction, mais dans le sens de la productivité. Par exemple, imaginons que vous travailliez sur un dossier et qu'il vous faut pour le réaliser des feuilles, des éléments particuliers, des factures, des stylos et autres, et bien conservez sur votre bureau uniquement ces éléments-là et retirez tout le reste. Et surtout, assurez-vous que chacun des éléments que vous avez déjà suffit à faire le projet en question qu'il ne manque pas d'éléments et que chacun des éléments également que vous avez mis de côté fonctionne. Car si un stylo, qui est capital pour le dossier en question, ne fonctionne pas, vous allez vous retrouver, vous, durant votre travail, à quitter votre espace péri-personnel pour vous mettre en mouvement, pour récupérer un autre stylo. Donc, ce faisant, vous allez exposer votre cerveau à des distractions. car rappelez-vous, là où porte votre regard, porte votre attention. Donc en détournant le regard de votre tâche principale, vous allez couper tout simplement le processus d'attention, de concentration et de focalisation. Et vous allez encore une fois vous exposer à des distractions potentielles, car plus votre champ visuel va être large, on parle de maniocellulaire, quand le champ visuel est large, plus le risque de tomber sur une distraction est élevé. A l'inverse, plus vous allez focaliser votre regard sur un point précis, donc sur une tâche notamment, on parle cette fois-ci d'un mécanisme de vergence, quand on parle d'ophtalmologie, plus vous allez vous limiter, en termes d'exposition, à des distractions. Donc ça, c'est pour l'espace péri-personnel, que l'on pourrait résumer par le bureau, tout simplement si vous travaillez sur un bureau. Le bureau physique, j'entends, non pas le lieu. Et maintenant, l'espace extra-personnel. Cette fois-ci, on peut parler du lieu du bureau, donc la pièce dans laquelle vous êtes. Eh bien, dans cette pièce-là, il faut que vous évitiez, autant que faire se peut, d'avoir dans votre champ de vision immédiat, des sources de distraction. Donc là, potentiellement, vous pensez, vous, lorsque je parle de sources de distraction, à des posters, à des photos, j'en passe, mais il n'y a pas que ça. Également, il y a des dossiers en cours. il y a des feuilles, il y a des post-it avec des mots dessus, il y a des enveloppes, du courrier non lu et j'en passe. Il y a également potentiellement une rue passante qui pourrait vous distraire. Donc autant que faire se peut, il faut que dans votre champ de vision immédiat, qui correspond du coup à l'espace extra-personnel immédiatement visible, il n'y ait rien qui puisse vous distraire de votre travail. J'en ai conscience, ça peut paraître un peu extrême dit comme ça. Sauf que... Je suis sûr que vous l'avez déjà vécu. Il est facilement de voir à quel point notre cerveau, lorsqu'il travaille sur une tâche non dopaminergique, donc qui ne présente aucune récompense immédiate, typiquement comme le travail de façon générale, les dossiers, la comptabilité, j'en passe, il peut se prendre de passion, je parle du cerveau encore une fois, pour une fourmi qui marche sur un mur, pour une mouche qui se pose sur un écran, pour une voiture d'une couleur un peu atypique qui passe dans la rue. Et tous ces éléments-là viennent nous distraire quasi inconsciemment de notre tâche principale. Et rappelez-vous, quand on est distrait, on doit repasser par la phase de montée en concentration pour que les bons neurotransmetteurs et les bonnes hormones soient produits efficacement et en quantité suffisante et collaborent ensemble pour redonner cet état de concentration. Et tout ça comme expliqué précédemment sous le terme de switch cost. ruinent vos niveaux d'énergie et vous épuisent, autrement dit, épuisent vos fonctions cognitives. Ce qui fait que plus vous allez déconcentrer, plus vous allez devoir reproduire ce processus de montée en concentration, plus il sera difficile de le reproduire à l'avenir. Jusqu'à évidemment que vous dormiez efficacement pour recharger votre cerveau. Soit que vous dormiez, soit que vous réalisiez potentiellement une séance de NSDR. NSDR pour Non Sleep Deep Rest. Si jamais ce sujet peut vous intéresser, je vous invite à le googliser. Ok, très bien. Donc là, c'est pour l'optimisation de l'espace de travail, tant physique, par le bureau sur lequel vous travaillez, qu'environnemental en quelque sorte, pour la pièce que représente le bureau. Maintenant, évidemment, il est possible d'aller encore plus loin. comme j'en parle notamment dans ma formation dédiée à la création d'un système ultime d'organisation, ultime par l'optimisation de l'environnement de travail, l'optimisation des outils d'organisation et l'optimisation également de l'espace numérique de travail, dont la boîte mail. Et donc, comme j'en parle dans cette formation-là, on peut donc pousser les curseurs encore plus loin pour designer un véritable environnement de travail qui va conditionner votre cerveau. à travailler, à ne pas procrastiner, à être efficace, à maintenir de hauts niveaux de concentration durant une plus grande durée de temps. Et je tenais à vous partager quelques-uns de ces leviers supplémentaires. Le premier de ces leviers, c'est la lumière. En effet, la lumière est une variable fondamentale de l'optimisation de l'espace de travail. En effet, la vision et la lumière sont des éléments importants pour mettre votre cerveau, pour le placer dans un état de vigilance élevé. Pour faire plus simple et plus clair, le fait d'être dans un environnement bien éclairé. peut se traduire par une augmentation de votre productivité tout au long de la journée, et pas uniquement le matin. Car vous le savez très bien si vous écoutez mes épisodes depuis longtemps, s'exposer à la lumière du soleil le matin est capital pour synchroniser votre rythme biologique, et donc pour augmenter, par voie de conséquence indirecte, votre productivité. Donc, travailler autant que faire se peut. Durant notamment les 8 premières heures de votre journée, celles qui suivent votre réveil, dans un environnement avec une lumière intense, idéalement avec un maximum de lumière naturelle d'ailleurs. Car c'est cette lumière naturelle-là qui va venir directement favoriser au niveau de votre organisme, au niveau de votre cerveau, la libération de noradrénaline, d'adrénaline et de dopamine. Donc on retrouve ici deux hormones dont j'ai parlé précédemment qui sont essentielles au processus de concentration. Et si jamais il fait mauvais, si le temps n'est pas présent, n'est pas au rendez-vous, si le ciel est nuageux, vous pouvez vous équiper directement sur votre bureau d'une lampe de luminothérapie. Ce n'est pas l'optimal, mais c'est mieux qu'un ciel couvert pour doper les performances de votre cerveau. Après, dans les 8-9 heures qui suivent votre réveil, jusqu'aux 16 heures suivantes, commencez progressivement à tamiser la lumière, notamment celle des plafonniers et celle de vos écrans, car là, votre corps, comme j'en parle dans ma formation routine haute performance, change de mode de fonctionnement et va plus être sur un mode de repos, d'apaisement, que sur un mode de productivité. Et en ignorant ce switch de fonctionnement biologique, notamment en gardant des lumières intenses dans votre environnement proche, vous risquez de perturber votre sommeil. Ok, donc là c'est pour l'aspect, on va dire, lumineux de votre bureau. Après, parlons d'un sujet assez capital, les bureaux assis debout. Et posons-nous une question, est-il préférable de travailler debout ou assis ? Alors, on va commencer par une banalité, j'en ai conscience, mais nous ne sommes pas conçus. Pour rester assis toute la journée. Et nous n'avons pas été conçus également, chose très importante, pour rester debout toute la journée. En effet, on va commencer par le premier point. Rester assis 5 à 8 heures par jour est terrible. pour votre organisme. Et peut même avoir un impact sur la qualité de votre sommeil. Sans compter bien évidemment l'impact que cela a directement sur les problèmes dits musculo-squelettiques. Donc des problèmes au niveau des cervicales, au niveau du dos et j'en passe. Également cela impacte le système cardiovasculaire, la pression musculaire, la pression sanguine et même la qualité de la respiration. Donc, vu qu'on n'est ni fait pour rester constamment assis, ni fait pour rester constamment debout, eh bien coupons la poire en deux si c'est possible pour vous. Travaillez potentiellement la demi-journée du matin assis, donc là je vous raconte ce que je fais personnellement, et l'après-midi debout. Pourquoi je préfère le matin assis et l'après-midi debout ? La raison est simple, comme expliqué précédemment, le mode biologique du matin, notamment axé sur la dopamine, est plus favorable à des tâches complexes, compliquées et difficiles. Donc rester assis me permet d'économiser de l'énergie, par, on va dire, un maintien moins important de ma posture, ce qui me permet par voie de conséquence d'avoir plus d'énergie allouée à mes fonctions cognitives, versus l'après-midi, où là je me réserve des tâches davantage secondaires, notamment par un mode de fonctionnement davantage axé sur la sérotonine et non pas la dopamine, et où là, être debout a moins d'impact pour moi, car les tâches à réaliser sont moins engageantes au niveau cognitif que celles que je m'étais réservé pour la matinée. Ok. Après, dernier élément, la gestion des distractions. Comment faire si quelqu'un rentre dans votre environnement de travail alors que vous travaillez ? Eh bien, le mieux, c'est de reconnaître sa présence, mais de ne pas bouger votre corps. Car, à nouveau, l'attention va là où le regard porte. Donc, en engageant votre corps déjà, vous allez engager un nouveau mode de concentration. qui n'est pas favorable à votre travail en cours. Et également, vous allez dire à la personne qui vient vous perturber comme quoi vous êtes ouvert à la conversation. Chose que vous souhaitez éviter. Et une bonne solution, dont je parle assez souvent à mes clients, c'est le fait d'avoir un minuteur physique sur votre bureau pour faire déjà du Pomodoro. Alors, non pas le 25-5, qui n'est pas, on va dire, métaboliquement optimal, mais plus sur du 90-20. Et donc ce que je recommande par rapport à ce muteur physique-là, c'est de le mettre en sorte que vous, vous puissiez le voir évidemment, pour voir cette notion de temps qui défile, mais également pour que le moindre interlocuteur qui rentre dans votre bureau puisse le voir, pour qu'il reçoive un message inconscient du là, il travaille, je ne dois pas le déranger Donc, en mettant en place ce minuteur et en n'engageant pas votre corps vers la personne, vous allez limiter la durée et l'intensité et la perturbation induite par les distractions physiques. Voilà pour cet épisode. Pour conclure, j'aimerais aborder un sujet très rapidement, le sujet du bordel organisé. Combien de fois j'ai dit ? avant de connaître tous ces sujets-là. Et combien de fois j'ai entendu également, et combien de fois j'entends d'ailleurs encore actuellement, que j'aime personnellement le bordel organisé, que ça me permet d'être plus efficace, plus créatif, plus productif. Désolé, mais ce n'est qu'une illusion. En effet, plusieurs études ont démontré qu'un bureau en désordre est un bureau qui est antagoniste à de hauts niveaux de performance, notamment des études qui ont été menées par l'Institut des Neurosciences de l'Université de Princeton. qui montre littéralement qu'un bureau en désordre peut entraîner perte de concentration, également difficulté à gérer les informations, qui peut augmenter les risques d'erreur et j'en passe. Donc non, tout simplement, les bureaux en bordel ne sont pas favorables à de hauts niveaux de performance et de productivité. Et enfin, pour réellement conclure, je tiens à vous rappeler que vous avez accès directement à la fiche action et résumé de cet épisode pour retrouver en un coup d'œil tous les sujets développés dans ce dernier. et vous avez accès également à l'atelier sur comment créer un environnement propice à l'élimination de la procrastination de votre quotidien. Sur ce, je vous laisse, au plaisir d'échanger sur le forum privé ou directement dans les commentaires, et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode. Ciao !

Chapters

  • Introduction.

    00:00

  • Les systèmes avant les outils.

    01:04

  • La latence de mise en action.

    06:58

  • L'attention porte là où le regard porte.

    09:09

  • Les espaces péri et extra personnels.

    14:06

  • Utiliser la lumière pour optimiser son espace de travail.

    22:16

  • Faut-il travailler assi ou debout ?

    24:30

  • Gérer les distractions.

    26:20

  • Quid du "bordel organisé" ?

    27:47

  • Conclusion.

    28:42

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