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Clara Léo - Une expatriation marquée par la liberté

Clara Léo - Une expatriation marquée par la liberté

10min |17/06/2025
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Description

Clara Léo, étudiante en dernière année de master à l’EM Normandie, partage son expérience d’expatriation aux États-Unis, à Boston. Entre rêve d’enfance, choc culturel et aventures entre amis, elle découvre la vie universitaire américaine, les tempêtes de neige, Harvard… et les burgers de Shake Shack.

De New York à Miami, en passant par Salem, Clara raconte un séjour marqué par la liberté, la découverte et les rencontres. Avec humour et émotion, elle livre ses conseils pour bien organiser son expatriation, profiter de chaque instant et vivre pleinement l’expérience américaine.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, moi c'est Clara Léo, je suis étudiante en dernière année de master à l'UM Normandie et je vais vous raconter mon expatriation aux Etats-Unis à Boston. Alors moi j'ai décidé de partir aux Etats-Unis pour mon expatriation parce que c'était un rêve de petite fille d'aller dans un lycée, dans une université comme dans High School Music Hall. Donc j'ai décidé de partir aux Etats-Unis et après j'ai choisi Boston parce que c'était une ville que je ne connaissais pas du tout. et que de moi-même, je ne serais pas allée pour des vacances ou en passer un moment en famille. Donc j'avais envie de découvrir cette ville par moi-même. Alors je me rappelle de ce jour, on était en cours de stratégie, on attendait tous nos résultats pour nos destinations. Et c'est vrai que quand j'ai vu Boston, moi j'étais super contente, parce que je me suis dit, ça y est, je vais partir aux Etats-Unis. Enfin, on voit enfin le bout du tunnel par rapport à nos choix de destination. Après, je me suis dit, je vais devoir quitter papa et maman pendant six mois. Mais c'est vrai que j'avais hâte de partir. à Boston avec notre groupe de l'OM Normandie. Du coup, les bagages. En plus, moi, je ne voyage pas léger. Donc, il fallait que je me restreigne à deux grosses valises plus une valise à main. Donc, mettre toute une vie dans six mois, sachant qu'on allait vivre plusieurs saisons. Donc, le gros hiver où il allait faire très froid. On savait qu'on voulait partir à Miami, donc avoir des vêtements un petit peu plus légers. Donc, organiser tout ça. Aussi, tout ce qui était papier. On avait énormément de papier à faire, aller à l'ambassade, etc. nos vaccins, donc aller voir avec le médecin qui nous fasse une fiche, voir si on avait tous nos vaccins qui étaient à jour, et puis le stress aussi de prendre l'avion, de quitter mes parents pendant six mois, parce que moi, de moi-même, j'avais dit que je voulais personne de ma famille qui vienne pendant six mois, donc je savais que j'allais les revoir qu'en juin. Donc non, c'était un petit peu de stress, mais en même temps, excitation aussi de découvrir un nouveau pays, d'avoir son indépendance et d'y aller que entre étudiants, et pas, c'était pas un voyage en famille, mais c'était un voyage universitaire. Alors du coup, moi, vu que je suis canaise, je suis partie en voiture avec mes parents jusqu'à Paris, à l'aéroport Roissy-Gérard-le-Gaulle. Donc au moment de séparation, je prends ma petite valise à main pour partir à la douane. Et du coup, je laisse mes parents derrière moi, donc les pleurs, évidemment. Et après, une fois qu'on est dans l'avion, on part pour 8 heures de vol. Donc j'étais avec mes deux colocs, Laura et Constance. Et on prend l'avion direction Boston. Donc là, l'avion, c'est un moment d'excitation, hâte de découvrir notre appartement, à découvrir l'université. Donc on passe le moment. en se racontant nos vacances de Noël et puis en regardant un petit peu les films. En fait, il y avait plusieurs choix pour nous qui s'offraient au niveau du logement. En fait, soit on faisait une coloc comme nous, on a fait entre Français et là, on cherchait par nos propres moyens. Donc, on a décidé de passer par Airbnb. Soit on avait des colocations avec des étudiants étrangers. Donc, l'EM nous avait donné une fiche où on avait ces noms de résidence et ces noms de colocation. Donc, nous, c'était un choix personnel de rester qu'entre Françaises. Et avoir notre appartement parce que ça rassurait nos parents d'être entre nous. Vu qu'on se connaissait, etc. C'était au niveau sécurité, on était un petit peu plus rassurés. Et donc, nous, on avait un appartement à Cambridge, dans le quartier de Cambridge, juste à côté d'Harvard. Donc, on était vraiment plongés au cœur de Boston. Alors, ça y est, enfin mis dans le grand bain. En plus, on arrive, il y a la neige. On commence à avoir un petit peu des tempêtes de neige. Donc, c'est vrai, on arrive, ça fait un petit peu féerique. On arrive aux États-Unis. ou prendre le taxi pour arriver à l'appartement. Donc après on ouvre la porte de l'appartement, gros choc culturel, pas du tout la même façon de décorer la maison que chez nous, ça n'a rien à voir mais on se dit c'est pas grave on va s'immerger dedans pendant 6 mois. Et donc c'est vrai qu'on installe toutes nos affaires, on se dit on va faire 2-3 courses quand même pour qu'on mange le soir, parce qu'on n'avait rien du tout. Après décalage horaire très compliqué parce que là c'était du coup 6h en moins, donc on était réveillés à 3h du matin, donc du coup on se retrouve avec les filles, donc on programmait un petit peu nos journées. Et c'est vrai qu'après, on a bien mis une semaine et demie à s'habituer au décalage horaire. On est arrivés vers 16h, donc on a été à 16h à Boston, le temps de récupérer nos valises, de prendre le taxi. On a eu un coucher de soleil sur le lac principal de Boston, et franchement, avec les buildings, etc., le soleil qui se reflète, en même temps avec la neige, etc., ça faisait un petit peu féerique. Donc c'était assez joli. Et voilà, mes premières images que j'ai, et puis c'est surtout après... Le découvert du coup de Harvard, on tombe sur Harvard, on se dit ah ouais c'est ça ce qu'on voit dans les films. En fait c'est vraiment un décor de cinéma, on se dit ah ouais en fait tous les quartiers qu'on voit, on les a vus dans un reportage, dans un film, voilà. En fait dans les films on s'imagine que c'est beaucoup plus grandiose, que c'est beaucoup plus grand, que c'est beaucoup plus démesuré, mais en fait pas du tout, c'est carrément à taille humaine, on se dit ah oui c'était là, ah bah d'accord, ok. Et il y a même des endroits qu'on a reconnus de nous-mêmes parce qu'on connaissait des films et des séries. Et en fait, il ne s'est pas du tout noté qu'il y a eu un tournage ici. C'est vraiment par nous-mêmes. Et on se dit, ouais, franchement, là, on se dit, on y est. Alors, premier jour, du coup, on est accueillis par le comité d'accueil des expats. Donc, on reçoit un petit sac de goodies, on a un en-suite présentation avec tous les services qu'il y a dans l'université. On nous fait faire un tour d'un des bâtiments parce qu'il y a énormément de bâtiments. Puisqu'en fait, aux États-Unis, c'est différent de chez nous, c'est qu'il y a un bâtiment par thématique. Donc, il y a un bâtiment en lettres, un bâtiment scientifique, il y a un bâtiment pour les expats, etc. Donc c'est vrai qu'on nous fait visiter les bâtiments que nous on va utiliser. Et après on a eu une pause de une semaine de cours parce qu'on a eu une tempête de neige et on était bloqués chez nous. Avec la tempête Kenan, je pense que tout le monde a vu à ce moment-là les reportages parce qu'on recevait des messages « Oh les filles vous en êtes où ? » Donc on est restés bloqués chez nous pendant trois jours. Donc heureusement qu'on avait fait les réserves de nourriture et on avait ce qu'il fallait parce qu'on ne pouvait clairement pas sortir de chez nous, prendre le bus pour aller à l'université. Et après du coup on a démarré les cours. Donc on avait une partie des professeurs qui étaient des professeurs de UMass Boston. On avait également des professeurs de l'UM Normandie qui venaient, soit qui étaient natifs des Etats-Unis, soit qui venaient aussi faire leur projet de recherche au MIT. Donc du coup, on a eu cours sur le marketing, évidemment en anglais, différentes cultures, différents types de management suivant les pays. On a eu cours d'intelligence artificielle. On a eu vraiment des cours qui étaient, je dirais, un petit peu... outils spécialisés. Alors c'est vrai que les cours sont bien faits pour qu'on puisse aussi découvrir la ville, découvrir le pays. Je dirais qu'on avait cours en début de semaine, souvent le mardi, mercredi, et après ça nous permettait de soit partir pendant trois, quatre jours à New York parce qu'on était à quatre heures de but, de partir au Canada parce qu'on n'était pas très loin non plus. Ça permettait de découvrir aussi la ville, découvrir aussi le pays. C'était énormément de travaux de groupe, un petit peu comme on faisait à l'EM Normandie. On a su bien s'organiser pour réaliser les projets. Les cours étaient quand même assez bien faits pour qu'on puisse aussi découvrir le pays et aussi d'avoir des activités extérieures. Je sais que les garçons qui sont partis avec nous avaient monté une équipe de foot pour participer au tournoi de foot, etc. Moi, j'avais un rêve, c'était de partir à New York. Là, vraiment, 4 heures en bus, c'était une opportunité malade pour pouvoir partir. Après voilà, Miami aussi parce que c'était une ville qui me faisait un petit peu rêver. Et après, si j'avais bien aimé aussi aller au Canada, mais par manque de temps et d'organisation, on n'a pas pu faire tous ces voyages, mais on est quand même partis à New York et à Miami. Et on a fait aussi également Salem, qui est la ville des sorcières, qui était à une heure aussi de bus de Boston. Alors je dirais que par destination, j'ai un souvenir qui me revient le plus. Quand j'étais à New York, c'est quand je me suis retrouvée sur Times Square, au milieu des buildings. Moi qui suis toute petite, je me suis dit, je vais voir une petite minus au milieu des grands buildings. Franchement, c'était une sensation incroyable. Là, vraiment, ça fait comme dans les films, la démesure à l'américaine avec tous les taxis jaunes qui sont en train de rouler à côté de toi, les danseurs de rue qui sont là en train de faire leur show. C'est vraiment la vie à l'américaine. Et je dirais à Miami, c'est quand j'ai vu la maison de Gianni Versace, puisque pour moi, c'était un rêve de voir cette maison et d'aller manger dans la maison. Et je dirais que c'était ce moment-là, quand j'ai vu la maison, les propres vies. quand j'étais dedans j'ai fait waouh la nourriture n'a rien à voir avec Avec ce qu'on peut manger en France, alors moi j'avoue quand je suis arrivée aux Etats-Unis, j'ai acheté plein de bêtises. Je voulais tester tous les sauces au cheddar, les bonbons, les Cheetos qu'on voyait dans les films, dans les séries. C'est vrai qu'au début, avec une de mes colocs, avec mon sens, on a acheté toutes ces petites bêtises au niveau nourriture. C'est vrai que ça n'avait rien à voir, c'était assez chimique et pas très bon. Mais c'est vrai qu'en fait, après, quand on a découvert nos restos, où on avait les goûts qu'on retrouvait un petit peu de la France, on les privilégie mais moi le le Le meilleur resto que j'ai fait, c'était un fast-food et c'était chèque-chèque. Franchement, c'était incroyable parce qu'on n'en a pas en France. Et c'était un burger incroyable. En termes d'idéologie, je dirais qu'il faut... C'est vrai que nous, Français, on est habitués à regarder les gens de la tête de haut en bas, dire « Oh là là, regarde comment elle habille celle-là. » « Oh non, je ne peux pas sortir en étant en pyjama parce qu'on va mal me regarder aux États-Unis. » Ce n'est pas du tout cette mentalité-là. C'est que tu sois en costard-cravate ou que tu sortes en pyjama, Et ça, c'est quelque chose que j'ai énormément apprécié. C'était qu'ils étaient vraiment dans le contact humain, comme je l'ai dit tout à l'heure, et pas du tout dans le paraître et l'apparence. Alors, je dirais que si vous avez envie de partir aux États-Unis, organisez bien votre voyage et aussi préparez, je dirais, une enveloppe pour pouvoir voyager un maximum. Parce que là-bas, certes, les voyages inter-États-Unis ne coûtent pas très cher, mais c'est surtout le logement là-bas qui coûte cher. Donc, privilégier les auberges de jeunesse, c'est ce qu'on avait fait à Miami. Et ça permet de rencontrer des personnes de cultures différentes qui viennent de deux pays, de lier des amitiés, des relations avec des personnes qui viennent, par exemple, du Mexique, etc. Et aussi d'organiser vos objectifs en termes de ville, ce que vous voulez découvrir, ce que vous ne voulez absolument pas faire. Et voilà, d'organiser au mieux son temps, pas comme moi, d'avoir entre guillemets des regrets de ne pas avoir été au Canada ou d'avoir été au Mexique parce qu'on n'était pas loin ou même d'avoir été à Washington. Vraiment d'organiser au mieux son temps pour se faire voir en amont toutes les activités qu'on veut faire en discutant avec un petit peu tous les membres de l'école qui ont pu partir. Et vraiment, voilà, de kiffer au plus son expat en ayant fait tout ce qu'on voulait faire.

Description

Clara Léo, étudiante en dernière année de master à l’EM Normandie, partage son expérience d’expatriation aux États-Unis, à Boston. Entre rêve d’enfance, choc culturel et aventures entre amis, elle découvre la vie universitaire américaine, les tempêtes de neige, Harvard… et les burgers de Shake Shack.

De New York à Miami, en passant par Salem, Clara raconte un séjour marqué par la liberté, la découverte et les rencontres. Avec humour et émotion, elle livre ses conseils pour bien organiser son expatriation, profiter de chaque instant et vivre pleinement l’expérience américaine.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, moi c'est Clara Léo, je suis étudiante en dernière année de master à l'UM Normandie et je vais vous raconter mon expatriation aux Etats-Unis à Boston. Alors moi j'ai décidé de partir aux Etats-Unis pour mon expatriation parce que c'était un rêve de petite fille d'aller dans un lycée, dans une université comme dans High School Music Hall. Donc j'ai décidé de partir aux Etats-Unis et après j'ai choisi Boston parce que c'était une ville que je ne connaissais pas du tout. et que de moi-même, je ne serais pas allée pour des vacances ou en passer un moment en famille. Donc j'avais envie de découvrir cette ville par moi-même. Alors je me rappelle de ce jour, on était en cours de stratégie, on attendait tous nos résultats pour nos destinations. Et c'est vrai que quand j'ai vu Boston, moi j'étais super contente, parce que je me suis dit, ça y est, je vais partir aux Etats-Unis. Enfin, on voit enfin le bout du tunnel par rapport à nos choix de destination. Après, je me suis dit, je vais devoir quitter papa et maman pendant six mois. Mais c'est vrai que j'avais hâte de partir. à Boston avec notre groupe de l'OM Normandie. Du coup, les bagages. En plus, moi, je ne voyage pas léger. Donc, il fallait que je me restreigne à deux grosses valises plus une valise à main. Donc, mettre toute une vie dans six mois, sachant qu'on allait vivre plusieurs saisons. Donc, le gros hiver où il allait faire très froid. On savait qu'on voulait partir à Miami, donc avoir des vêtements un petit peu plus légers. Donc, organiser tout ça. Aussi, tout ce qui était papier. On avait énormément de papier à faire, aller à l'ambassade, etc. nos vaccins, donc aller voir avec le médecin qui nous fasse une fiche, voir si on avait tous nos vaccins qui étaient à jour, et puis le stress aussi de prendre l'avion, de quitter mes parents pendant six mois, parce que moi, de moi-même, j'avais dit que je voulais personne de ma famille qui vienne pendant six mois, donc je savais que j'allais les revoir qu'en juin. Donc non, c'était un petit peu de stress, mais en même temps, excitation aussi de découvrir un nouveau pays, d'avoir son indépendance et d'y aller que entre étudiants, et pas, c'était pas un voyage en famille, mais c'était un voyage universitaire. Alors du coup, moi, vu que je suis canaise, je suis partie en voiture avec mes parents jusqu'à Paris, à l'aéroport Roissy-Gérard-le-Gaulle. Donc au moment de séparation, je prends ma petite valise à main pour partir à la douane. Et du coup, je laisse mes parents derrière moi, donc les pleurs, évidemment. Et après, une fois qu'on est dans l'avion, on part pour 8 heures de vol. Donc j'étais avec mes deux colocs, Laura et Constance. Et on prend l'avion direction Boston. Donc là, l'avion, c'est un moment d'excitation, hâte de découvrir notre appartement, à découvrir l'université. Donc on passe le moment. en se racontant nos vacances de Noël et puis en regardant un petit peu les films. En fait, il y avait plusieurs choix pour nous qui s'offraient au niveau du logement. En fait, soit on faisait une coloc comme nous, on a fait entre Français et là, on cherchait par nos propres moyens. Donc, on a décidé de passer par Airbnb. Soit on avait des colocations avec des étudiants étrangers. Donc, l'EM nous avait donné une fiche où on avait ces noms de résidence et ces noms de colocation. Donc, nous, c'était un choix personnel de rester qu'entre Françaises. Et avoir notre appartement parce que ça rassurait nos parents d'être entre nous. Vu qu'on se connaissait, etc. C'était au niveau sécurité, on était un petit peu plus rassurés. Et donc, nous, on avait un appartement à Cambridge, dans le quartier de Cambridge, juste à côté d'Harvard. Donc, on était vraiment plongés au cœur de Boston. Alors, ça y est, enfin mis dans le grand bain. En plus, on arrive, il y a la neige. On commence à avoir un petit peu des tempêtes de neige. Donc, c'est vrai, on arrive, ça fait un petit peu féerique. On arrive aux États-Unis. ou prendre le taxi pour arriver à l'appartement. Donc après on ouvre la porte de l'appartement, gros choc culturel, pas du tout la même façon de décorer la maison que chez nous, ça n'a rien à voir mais on se dit c'est pas grave on va s'immerger dedans pendant 6 mois. Et donc c'est vrai qu'on installe toutes nos affaires, on se dit on va faire 2-3 courses quand même pour qu'on mange le soir, parce qu'on n'avait rien du tout. Après décalage horaire très compliqué parce que là c'était du coup 6h en moins, donc on était réveillés à 3h du matin, donc du coup on se retrouve avec les filles, donc on programmait un petit peu nos journées. Et c'est vrai qu'après, on a bien mis une semaine et demie à s'habituer au décalage horaire. On est arrivés vers 16h, donc on a été à 16h à Boston, le temps de récupérer nos valises, de prendre le taxi. On a eu un coucher de soleil sur le lac principal de Boston, et franchement, avec les buildings, etc., le soleil qui se reflète, en même temps avec la neige, etc., ça faisait un petit peu féerique. Donc c'était assez joli. Et voilà, mes premières images que j'ai, et puis c'est surtout après... Le découvert du coup de Harvard, on tombe sur Harvard, on se dit ah ouais c'est ça ce qu'on voit dans les films. En fait c'est vraiment un décor de cinéma, on se dit ah ouais en fait tous les quartiers qu'on voit, on les a vus dans un reportage, dans un film, voilà. En fait dans les films on s'imagine que c'est beaucoup plus grandiose, que c'est beaucoup plus grand, que c'est beaucoup plus démesuré, mais en fait pas du tout, c'est carrément à taille humaine, on se dit ah oui c'était là, ah bah d'accord, ok. Et il y a même des endroits qu'on a reconnus de nous-mêmes parce qu'on connaissait des films et des séries. Et en fait, il ne s'est pas du tout noté qu'il y a eu un tournage ici. C'est vraiment par nous-mêmes. Et on se dit, ouais, franchement, là, on se dit, on y est. Alors, premier jour, du coup, on est accueillis par le comité d'accueil des expats. Donc, on reçoit un petit sac de goodies, on a un en-suite présentation avec tous les services qu'il y a dans l'université. On nous fait faire un tour d'un des bâtiments parce qu'il y a énormément de bâtiments. Puisqu'en fait, aux États-Unis, c'est différent de chez nous, c'est qu'il y a un bâtiment par thématique. Donc, il y a un bâtiment en lettres, un bâtiment scientifique, il y a un bâtiment pour les expats, etc. Donc c'est vrai qu'on nous fait visiter les bâtiments que nous on va utiliser. Et après on a eu une pause de une semaine de cours parce qu'on a eu une tempête de neige et on était bloqués chez nous. Avec la tempête Kenan, je pense que tout le monde a vu à ce moment-là les reportages parce qu'on recevait des messages « Oh les filles vous en êtes où ? » Donc on est restés bloqués chez nous pendant trois jours. Donc heureusement qu'on avait fait les réserves de nourriture et on avait ce qu'il fallait parce qu'on ne pouvait clairement pas sortir de chez nous, prendre le bus pour aller à l'université. Et après du coup on a démarré les cours. Donc on avait une partie des professeurs qui étaient des professeurs de UMass Boston. On avait également des professeurs de l'UM Normandie qui venaient, soit qui étaient natifs des Etats-Unis, soit qui venaient aussi faire leur projet de recherche au MIT. Donc du coup, on a eu cours sur le marketing, évidemment en anglais, différentes cultures, différents types de management suivant les pays. On a eu cours d'intelligence artificielle. On a eu vraiment des cours qui étaient, je dirais, un petit peu... outils spécialisés. Alors c'est vrai que les cours sont bien faits pour qu'on puisse aussi découvrir la ville, découvrir le pays. Je dirais qu'on avait cours en début de semaine, souvent le mardi, mercredi, et après ça nous permettait de soit partir pendant trois, quatre jours à New York parce qu'on était à quatre heures de but, de partir au Canada parce qu'on n'était pas très loin non plus. Ça permettait de découvrir aussi la ville, découvrir aussi le pays. C'était énormément de travaux de groupe, un petit peu comme on faisait à l'EM Normandie. On a su bien s'organiser pour réaliser les projets. Les cours étaient quand même assez bien faits pour qu'on puisse aussi découvrir le pays et aussi d'avoir des activités extérieures. Je sais que les garçons qui sont partis avec nous avaient monté une équipe de foot pour participer au tournoi de foot, etc. Moi, j'avais un rêve, c'était de partir à New York. Là, vraiment, 4 heures en bus, c'était une opportunité malade pour pouvoir partir. Après voilà, Miami aussi parce que c'était une ville qui me faisait un petit peu rêver. Et après, si j'avais bien aimé aussi aller au Canada, mais par manque de temps et d'organisation, on n'a pas pu faire tous ces voyages, mais on est quand même partis à New York et à Miami. Et on a fait aussi également Salem, qui est la ville des sorcières, qui était à une heure aussi de bus de Boston. Alors je dirais que par destination, j'ai un souvenir qui me revient le plus. Quand j'étais à New York, c'est quand je me suis retrouvée sur Times Square, au milieu des buildings. Moi qui suis toute petite, je me suis dit, je vais voir une petite minus au milieu des grands buildings. Franchement, c'était une sensation incroyable. Là, vraiment, ça fait comme dans les films, la démesure à l'américaine avec tous les taxis jaunes qui sont en train de rouler à côté de toi, les danseurs de rue qui sont là en train de faire leur show. C'est vraiment la vie à l'américaine. Et je dirais à Miami, c'est quand j'ai vu la maison de Gianni Versace, puisque pour moi, c'était un rêve de voir cette maison et d'aller manger dans la maison. Et je dirais que c'était ce moment-là, quand j'ai vu la maison, les propres vies. quand j'étais dedans j'ai fait waouh la nourriture n'a rien à voir avec Avec ce qu'on peut manger en France, alors moi j'avoue quand je suis arrivée aux Etats-Unis, j'ai acheté plein de bêtises. Je voulais tester tous les sauces au cheddar, les bonbons, les Cheetos qu'on voyait dans les films, dans les séries. C'est vrai qu'au début, avec une de mes colocs, avec mon sens, on a acheté toutes ces petites bêtises au niveau nourriture. C'est vrai que ça n'avait rien à voir, c'était assez chimique et pas très bon. Mais c'est vrai qu'en fait, après, quand on a découvert nos restos, où on avait les goûts qu'on retrouvait un petit peu de la France, on les privilégie mais moi le le Le meilleur resto que j'ai fait, c'était un fast-food et c'était chèque-chèque. Franchement, c'était incroyable parce qu'on n'en a pas en France. Et c'était un burger incroyable. En termes d'idéologie, je dirais qu'il faut... C'est vrai que nous, Français, on est habitués à regarder les gens de la tête de haut en bas, dire « Oh là là, regarde comment elle habille celle-là. » « Oh non, je ne peux pas sortir en étant en pyjama parce qu'on va mal me regarder aux États-Unis. » Ce n'est pas du tout cette mentalité-là. C'est que tu sois en costard-cravate ou que tu sortes en pyjama, Et ça, c'est quelque chose que j'ai énormément apprécié. C'était qu'ils étaient vraiment dans le contact humain, comme je l'ai dit tout à l'heure, et pas du tout dans le paraître et l'apparence. Alors, je dirais que si vous avez envie de partir aux États-Unis, organisez bien votre voyage et aussi préparez, je dirais, une enveloppe pour pouvoir voyager un maximum. Parce que là-bas, certes, les voyages inter-États-Unis ne coûtent pas très cher, mais c'est surtout le logement là-bas qui coûte cher. Donc, privilégier les auberges de jeunesse, c'est ce qu'on avait fait à Miami. Et ça permet de rencontrer des personnes de cultures différentes qui viennent de deux pays, de lier des amitiés, des relations avec des personnes qui viennent, par exemple, du Mexique, etc. Et aussi d'organiser vos objectifs en termes de ville, ce que vous voulez découvrir, ce que vous ne voulez absolument pas faire. Et voilà, d'organiser au mieux son temps, pas comme moi, d'avoir entre guillemets des regrets de ne pas avoir été au Canada ou d'avoir été au Mexique parce qu'on n'était pas loin ou même d'avoir été à Washington. Vraiment d'organiser au mieux son temps pour se faire voir en amont toutes les activités qu'on veut faire en discutant avec un petit peu tous les membres de l'école qui ont pu partir. Et vraiment, voilà, de kiffer au plus son expat en ayant fait tout ce qu'on voulait faire.

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Clara Léo, étudiante en dernière année de master à l’EM Normandie, partage son expérience d’expatriation aux États-Unis, à Boston. Entre rêve d’enfance, choc culturel et aventures entre amis, elle découvre la vie universitaire américaine, les tempêtes de neige, Harvard… et les burgers de Shake Shack.

De New York à Miami, en passant par Salem, Clara raconte un séjour marqué par la liberté, la découverte et les rencontres. Avec humour et émotion, elle livre ses conseils pour bien organiser son expatriation, profiter de chaque instant et vivre pleinement l’expérience américaine.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, moi c'est Clara Léo, je suis étudiante en dernière année de master à l'UM Normandie et je vais vous raconter mon expatriation aux Etats-Unis à Boston. Alors moi j'ai décidé de partir aux Etats-Unis pour mon expatriation parce que c'était un rêve de petite fille d'aller dans un lycée, dans une université comme dans High School Music Hall. Donc j'ai décidé de partir aux Etats-Unis et après j'ai choisi Boston parce que c'était une ville que je ne connaissais pas du tout. et que de moi-même, je ne serais pas allée pour des vacances ou en passer un moment en famille. Donc j'avais envie de découvrir cette ville par moi-même. Alors je me rappelle de ce jour, on était en cours de stratégie, on attendait tous nos résultats pour nos destinations. Et c'est vrai que quand j'ai vu Boston, moi j'étais super contente, parce que je me suis dit, ça y est, je vais partir aux Etats-Unis. Enfin, on voit enfin le bout du tunnel par rapport à nos choix de destination. Après, je me suis dit, je vais devoir quitter papa et maman pendant six mois. Mais c'est vrai que j'avais hâte de partir. à Boston avec notre groupe de l'OM Normandie. Du coup, les bagages. En plus, moi, je ne voyage pas léger. Donc, il fallait que je me restreigne à deux grosses valises plus une valise à main. Donc, mettre toute une vie dans six mois, sachant qu'on allait vivre plusieurs saisons. Donc, le gros hiver où il allait faire très froid. On savait qu'on voulait partir à Miami, donc avoir des vêtements un petit peu plus légers. Donc, organiser tout ça. Aussi, tout ce qui était papier. On avait énormément de papier à faire, aller à l'ambassade, etc. nos vaccins, donc aller voir avec le médecin qui nous fasse une fiche, voir si on avait tous nos vaccins qui étaient à jour, et puis le stress aussi de prendre l'avion, de quitter mes parents pendant six mois, parce que moi, de moi-même, j'avais dit que je voulais personne de ma famille qui vienne pendant six mois, donc je savais que j'allais les revoir qu'en juin. Donc non, c'était un petit peu de stress, mais en même temps, excitation aussi de découvrir un nouveau pays, d'avoir son indépendance et d'y aller que entre étudiants, et pas, c'était pas un voyage en famille, mais c'était un voyage universitaire. Alors du coup, moi, vu que je suis canaise, je suis partie en voiture avec mes parents jusqu'à Paris, à l'aéroport Roissy-Gérard-le-Gaulle. Donc au moment de séparation, je prends ma petite valise à main pour partir à la douane. Et du coup, je laisse mes parents derrière moi, donc les pleurs, évidemment. Et après, une fois qu'on est dans l'avion, on part pour 8 heures de vol. Donc j'étais avec mes deux colocs, Laura et Constance. Et on prend l'avion direction Boston. Donc là, l'avion, c'est un moment d'excitation, hâte de découvrir notre appartement, à découvrir l'université. Donc on passe le moment. en se racontant nos vacances de Noël et puis en regardant un petit peu les films. En fait, il y avait plusieurs choix pour nous qui s'offraient au niveau du logement. En fait, soit on faisait une coloc comme nous, on a fait entre Français et là, on cherchait par nos propres moyens. Donc, on a décidé de passer par Airbnb. Soit on avait des colocations avec des étudiants étrangers. Donc, l'EM nous avait donné une fiche où on avait ces noms de résidence et ces noms de colocation. Donc, nous, c'était un choix personnel de rester qu'entre Françaises. Et avoir notre appartement parce que ça rassurait nos parents d'être entre nous. Vu qu'on se connaissait, etc. C'était au niveau sécurité, on était un petit peu plus rassurés. Et donc, nous, on avait un appartement à Cambridge, dans le quartier de Cambridge, juste à côté d'Harvard. Donc, on était vraiment plongés au cœur de Boston. Alors, ça y est, enfin mis dans le grand bain. En plus, on arrive, il y a la neige. On commence à avoir un petit peu des tempêtes de neige. Donc, c'est vrai, on arrive, ça fait un petit peu féerique. On arrive aux États-Unis. ou prendre le taxi pour arriver à l'appartement. Donc après on ouvre la porte de l'appartement, gros choc culturel, pas du tout la même façon de décorer la maison que chez nous, ça n'a rien à voir mais on se dit c'est pas grave on va s'immerger dedans pendant 6 mois. Et donc c'est vrai qu'on installe toutes nos affaires, on se dit on va faire 2-3 courses quand même pour qu'on mange le soir, parce qu'on n'avait rien du tout. Après décalage horaire très compliqué parce que là c'était du coup 6h en moins, donc on était réveillés à 3h du matin, donc du coup on se retrouve avec les filles, donc on programmait un petit peu nos journées. Et c'est vrai qu'après, on a bien mis une semaine et demie à s'habituer au décalage horaire. On est arrivés vers 16h, donc on a été à 16h à Boston, le temps de récupérer nos valises, de prendre le taxi. On a eu un coucher de soleil sur le lac principal de Boston, et franchement, avec les buildings, etc., le soleil qui se reflète, en même temps avec la neige, etc., ça faisait un petit peu féerique. Donc c'était assez joli. Et voilà, mes premières images que j'ai, et puis c'est surtout après... Le découvert du coup de Harvard, on tombe sur Harvard, on se dit ah ouais c'est ça ce qu'on voit dans les films. En fait c'est vraiment un décor de cinéma, on se dit ah ouais en fait tous les quartiers qu'on voit, on les a vus dans un reportage, dans un film, voilà. En fait dans les films on s'imagine que c'est beaucoup plus grandiose, que c'est beaucoup plus grand, que c'est beaucoup plus démesuré, mais en fait pas du tout, c'est carrément à taille humaine, on se dit ah oui c'était là, ah bah d'accord, ok. Et il y a même des endroits qu'on a reconnus de nous-mêmes parce qu'on connaissait des films et des séries. Et en fait, il ne s'est pas du tout noté qu'il y a eu un tournage ici. C'est vraiment par nous-mêmes. Et on se dit, ouais, franchement, là, on se dit, on y est. Alors, premier jour, du coup, on est accueillis par le comité d'accueil des expats. Donc, on reçoit un petit sac de goodies, on a un en-suite présentation avec tous les services qu'il y a dans l'université. On nous fait faire un tour d'un des bâtiments parce qu'il y a énormément de bâtiments. Puisqu'en fait, aux États-Unis, c'est différent de chez nous, c'est qu'il y a un bâtiment par thématique. Donc, il y a un bâtiment en lettres, un bâtiment scientifique, il y a un bâtiment pour les expats, etc. Donc c'est vrai qu'on nous fait visiter les bâtiments que nous on va utiliser. Et après on a eu une pause de une semaine de cours parce qu'on a eu une tempête de neige et on était bloqués chez nous. Avec la tempête Kenan, je pense que tout le monde a vu à ce moment-là les reportages parce qu'on recevait des messages « Oh les filles vous en êtes où ? » Donc on est restés bloqués chez nous pendant trois jours. Donc heureusement qu'on avait fait les réserves de nourriture et on avait ce qu'il fallait parce qu'on ne pouvait clairement pas sortir de chez nous, prendre le bus pour aller à l'université. Et après du coup on a démarré les cours. Donc on avait une partie des professeurs qui étaient des professeurs de UMass Boston. On avait également des professeurs de l'UM Normandie qui venaient, soit qui étaient natifs des Etats-Unis, soit qui venaient aussi faire leur projet de recherche au MIT. Donc du coup, on a eu cours sur le marketing, évidemment en anglais, différentes cultures, différents types de management suivant les pays. On a eu cours d'intelligence artificielle. On a eu vraiment des cours qui étaient, je dirais, un petit peu... outils spécialisés. Alors c'est vrai que les cours sont bien faits pour qu'on puisse aussi découvrir la ville, découvrir le pays. Je dirais qu'on avait cours en début de semaine, souvent le mardi, mercredi, et après ça nous permettait de soit partir pendant trois, quatre jours à New York parce qu'on était à quatre heures de but, de partir au Canada parce qu'on n'était pas très loin non plus. Ça permettait de découvrir aussi la ville, découvrir aussi le pays. C'était énormément de travaux de groupe, un petit peu comme on faisait à l'EM Normandie. On a su bien s'organiser pour réaliser les projets. Les cours étaient quand même assez bien faits pour qu'on puisse aussi découvrir le pays et aussi d'avoir des activités extérieures. Je sais que les garçons qui sont partis avec nous avaient monté une équipe de foot pour participer au tournoi de foot, etc. Moi, j'avais un rêve, c'était de partir à New York. Là, vraiment, 4 heures en bus, c'était une opportunité malade pour pouvoir partir. Après voilà, Miami aussi parce que c'était une ville qui me faisait un petit peu rêver. Et après, si j'avais bien aimé aussi aller au Canada, mais par manque de temps et d'organisation, on n'a pas pu faire tous ces voyages, mais on est quand même partis à New York et à Miami. Et on a fait aussi également Salem, qui est la ville des sorcières, qui était à une heure aussi de bus de Boston. Alors je dirais que par destination, j'ai un souvenir qui me revient le plus. Quand j'étais à New York, c'est quand je me suis retrouvée sur Times Square, au milieu des buildings. Moi qui suis toute petite, je me suis dit, je vais voir une petite minus au milieu des grands buildings. Franchement, c'était une sensation incroyable. Là, vraiment, ça fait comme dans les films, la démesure à l'américaine avec tous les taxis jaunes qui sont en train de rouler à côté de toi, les danseurs de rue qui sont là en train de faire leur show. C'est vraiment la vie à l'américaine. Et je dirais à Miami, c'est quand j'ai vu la maison de Gianni Versace, puisque pour moi, c'était un rêve de voir cette maison et d'aller manger dans la maison. Et je dirais que c'était ce moment-là, quand j'ai vu la maison, les propres vies. quand j'étais dedans j'ai fait waouh la nourriture n'a rien à voir avec Avec ce qu'on peut manger en France, alors moi j'avoue quand je suis arrivée aux Etats-Unis, j'ai acheté plein de bêtises. Je voulais tester tous les sauces au cheddar, les bonbons, les Cheetos qu'on voyait dans les films, dans les séries. C'est vrai qu'au début, avec une de mes colocs, avec mon sens, on a acheté toutes ces petites bêtises au niveau nourriture. C'est vrai que ça n'avait rien à voir, c'était assez chimique et pas très bon. Mais c'est vrai qu'en fait, après, quand on a découvert nos restos, où on avait les goûts qu'on retrouvait un petit peu de la France, on les privilégie mais moi le le Le meilleur resto que j'ai fait, c'était un fast-food et c'était chèque-chèque. Franchement, c'était incroyable parce qu'on n'en a pas en France. Et c'était un burger incroyable. En termes d'idéologie, je dirais qu'il faut... C'est vrai que nous, Français, on est habitués à regarder les gens de la tête de haut en bas, dire « Oh là là, regarde comment elle habille celle-là. » « Oh non, je ne peux pas sortir en étant en pyjama parce qu'on va mal me regarder aux États-Unis. » Ce n'est pas du tout cette mentalité-là. C'est que tu sois en costard-cravate ou que tu sortes en pyjama, Et ça, c'est quelque chose que j'ai énormément apprécié. C'était qu'ils étaient vraiment dans le contact humain, comme je l'ai dit tout à l'heure, et pas du tout dans le paraître et l'apparence. Alors, je dirais que si vous avez envie de partir aux États-Unis, organisez bien votre voyage et aussi préparez, je dirais, une enveloppe pour pouvoir voyager un maximum. Parce que là-bas, certes, les voyages inter-États-Unis ne coûtent pas très cher, mais c'est surtout le logement là-bas qui coûte cher. Donc, privilégier les auberges de jeunesse, c'est ce qu'on avait fait à Miami. Et ça permet de rencontrer des personnes de cultures différentes qui viennent de deux pays, de lier des amitiés, des relations avec des personnes qui viennent, par exemple, du Mexique, etc. Et aussi d'organiser vos objectifs en termes de ville, ce que vous voulez découvrir, ce que vous ne voulez absolument pas faire. Et voilà, d'organiser au mieux son temps, pas comme moi, d'avoir entre guillemets des regrets de ne pas avoir été au Canada ou d'avoir été au Mexique parce qu'on n'était pas loin ou même d'avoir été à Washington. Vraiment d'organiser au mieux son temps pour se faire voir en amont toutes les activités qu'on veut faire en discutant avec un petit peu tous les membres de l'école qui ont pu partir. Et vraiment, voilà, de kiffer au plus son expat en ayant fait tout ce qu'on voulait faire.

Description

Clara Léo, étudiante en dernière année de master à l’EM Normandie, partage son expérience d’expatriation aux États-Unis, à Boston. Entre rêve d’enfance, choc culturel et aventures entre amis, elle découvre la vie universitaire américaine, les tempêtes de neige, Harvard… et les burgers de Shake Shack.

De New York à Miami, en passant par Salem, Clara raconte un séjour marqué par la liberté, la découverte et les rencontres. Avec humour et émotion, elle livre ses conseils pour bien organiser son expatriation, profiter de chaque instant et vivre pleinement l’expérience américaine.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, moi c'est Clara Léo, je suis étudiante en dernière année de master à l'UM Normandie et je vais vous raconter mon expatriation aux Etats-Unis à Boston. Alors moi j'ai décidé de partir aux Etats-Unis pour mon expatriation parce que c'était un rêve de petite fille d'aller dans un lycée, dans une université comme dans High School Music Hall. Donc j'ai décidé de partir aux Etats-Unis et après j'ai choisi Boston parce que c'était une ville que je ne connaissais pas du tout. et que de moi-même, je ne serais pas allée pour des vacances ou en passer un moment en famille. Donc j'avais envie de découvrir cette ville par moi-même. Alors je me rappelle de ce jour, on était en cours de stratégie, on attendait tous nos résultats pour nos destinations. Et c'est vrai que quand j'ai vu Boston, moi j'étais super contente, parce que je me suis dit, ça y est, je vais partir aux Etats-Unis. Enfin, on voit enfin le bout du tunnel par rapport à nos choix de destination. Après, je me suis dit, je vais devoir quitter papa et maman pendant six mois. Mais c'est vrai que j'avais hâte de partir. à Boston avec notre groupe de l'OM Normandie. Du coup, les bagages. En plus, moi, je ne voyage pas léger. Donc, il fallait que je me restreigne à deux grosses valises plus une valise à main. Donc, mettre toute une vie dans six mois, sachant qu'on allait vivre plusieurs saisons. Donc, le gros hiver où il allait faire très froid. On savait qu'on voulait partir à Miami, donc avoir des vêtements un petit peu plus légers. Donc, organiser tout ça. Aussi, tout ce qui était papier. On avait énormément de papier à faire, aller à l'ambassade, etc. nos vaccins, donc aller voir avec le médecin qui nous fasse une fiche, voir si on avait tous nos vaccins qui étaient à jour, et puis le stress aussi de prendre l'avion, de quitter mes parents pendant six mois, parce que moi, de moi-même, j'avais dit que je voulais personne de ma famille qui vienne pendant six mois, donc je savais que j'allais les revoir qu'en juin. Donc non, c'était un petit peu de stress, mais en même temps, excitation aussi de découvrir un nouveau pays, d'avoir son indépendance et d'y aller que entre étudiants, et pas, c'était pas un voyage en famille, mais c'était un voyage universitaire. Alors du coup, moi, vu que je suis canaise, je suis partie en voiture avec mes parents jusqu'à Paris, à l'aéroport Roissy-Gérard-le-Gaulle. Donc au moment de séparation, je prends ma petite valise à main pour partir à la douane. Et du coup, je laisse mes parents derrière moi, donc les pleurs, évidemment. Et après, une fois qu'on est dans l'avion, on part pour 8 heures de vol. Donc j'étais avec mes deux colocs, Laura et Constance. Et on prend l'avion direction Boston. Donc là, l'avion, c'est un moment d'excitation, hâte de découvrir notre appartement, à découvrir l'université. Donc on passe le moment. en se racontant nos vacances de Noël et puis en regardant un petit peu les films. En fait, il y avait plusieurs choix pour nous qui s'offraient au niveau du logement. En fait, soit on faisait une coloc comme nous, on a fait entre Français et là, on cherchait par nos propres moyens. Donc, on a décidé de passer par Airbnb. Soit on avait des colocations avec des étudiants étrangers. Donc, l'EM nous avait donné une fiche où on avait ces noms de résidence et ces noms de colocation. Donc, nous, c'était un choix personnel de rester qu'entre Françaises. Et avoir notre appartement parce que ça rassurait nos parents d'être entre nous. Vu qu'on se connaissait, etc. C'était au niveau sécurité, on était un petit peu plus rassurés. Et donc, nous, on avait un appartement à Cambridge, dans le quartier de Cambridge, juste à côté d'Harvard. Donc, on était vraiment plongés au cœur de Boston. Alors, ça y est, enfin mis dans le grand bain. En plus, on arrive, il y a la neige. On commence à avoir un petit peu des tempêtes de neige. Donc, c'est vrai, on arrive, ça fait un petit peu féerique. On arrive aux États-Unis. ou prendre le taxi pour arriver à l'appartement. Donc après on ouvre la porte de l'appartement, gros choc culturel, pas du tout la même façon de décorer la maison que chez nous, ça n'a rien à voir mais on se dit c'est pas grave on va s'immerger dedans pendant 6 mois. Et donc c'est vrai qu'on installe toutes nos affaires, on se dit on va faire 2-3 courses quand même pour qu'on mange le soir, parce qu'on n'avait rien du tout. Après décalage horaire très compliqué parce que là c'était du coup 6h en moins, donc on était réveillés à 3h du matin, donc du coup on se retrouve avec les filles, donc on programmait un petit peu nos journées. Et c'est vrai qu'après, on a bien mis une semaine et demie à s'habituer au décalage horaire. On est arrivés vers 16h, donc on a été à 16h à Boston, le temps de récupérer nos valises, de prendre le taxi. On a eu un coucher de soleil sur le lac principal de Boston, et franchement, avec les buildings, etc., le soleil qui se reflète, en même temps avec la neige, etc., ça faisait un petit peu féerique. Donc c'était assez joli. Et voilà, mes premières images que j'ai, et puis c'est surtout après... Le découvert du coup de Harvard, on tombe sur Harvard, on se dit ah ouais c'est ça ce qu'on voit dans les films. En fait c'est vraiment un décor de cinéma, on se dit ah ouais en fait tous les quartiers qu'on voit, on les a vus dans un reportage, dans un film, voilà. En fait dans les films on s'imagine que c'est beaucoup plus grandiose, que c'est beaucoup plus grand, que c'est beaucoup plus démesuré, mais en fait pas du tout, c'est carrément à taille humaine, on se dit ah oui c'était là, ah bah d'accord, ok. Et il y a même des endroits qu'on a reconnus de nous-mêmes parce qu'on connaissait des films et des séries. Et en fait, il ne s'est pas du tout noté qu'il y a eu un tournage ici. C'est vraiment par nous-mêmes. Et on se dit, ouais, franchement, là, on se dit, on y est. Alors, premier jour, du coup, on est accueillis par le comité d'accueil des expats. Donc, on reçoit un petit sac de goodies, on a un en-suite présentation avec tous les services qu'il y a dans l'université. On nous fait faire un tour d'un des bâtiments parce qu'il y a énormément de bâtiments. Puisqu'en fait, aux États-Unis, c'est différent de chez nous, c'est qu'il y a un bâtiment par thématique. Donc, il y a un bâtiment en lettres, un bâtiment scientifique, il y a un bâtiment pour les expats, etc. Donc c'est vrai qu'on nous fait visiter les bâtiments que nous on va utiliser. Et après on a eu une pause de une semaine de cours parce qu'on a eu une tempête de neige et on était bloqués chez nous. Avec la tempête Kenan, je pense que tout le monde a vu à ce moment-là les reportages parce qu'on recevait des messages « Oh les filles vous en êtes où ? » Donc on est restés bloqués chez nous pendant trois jours. Donc heureusement qu'on avait fait les réserves de nourriture et on avait ce qu'il fallait parce qu'on ne pouvait clairement pas sortir de chez nous, prendre le bus pour aller à l'université. Et après du coup on a démarré les cours. Donc on avait une partie des professeurs qui étaient des professeurs de UMass Boston. On avait également des professeurs de l'UM Normandie qui venaient, soit qui étaient natifs des Etats-Unis, soit qui venaient aussi faire leur projet de recherche au MIT. Donc du coup, on a eu cours sur le marketing, évidemment en anglais, différentes cultures, différents types de management suivant les pays. On a eu cours d'intelligence artificielle. On a eu vraiment des cours qui étaient, je dirais, un petit peu... outils spécialisés. Alors c'est vrai que les cours sont bien faits pour qu'on puisse aussi découvrir la ville, découvrir le pays. Je dirais qu'on avait cours en début de semaine, souvent le mardi, mercredi, et après ça nous permettait de soit partir pendant trois, quatre jours à New York parce qu'on était à quatre heures de but, de partir au Canada parce qu'on n'était pas très loin non plus. Ça permettait de découvrir aussi la ville, découvrir aussi le pays. C'était énormément de travaux de groupe, un petit peu comme on faisait à l'EM Normandie. On a su bien s'organiser pour réaliser les projets. Les cours étaient quand même assez bien faits pour qu'on puisse aussi découvrir le pays et aussi d'avoir des activités extérieures. Je sais que les garçons qui sont partis avec nous avaient monté une équipe de foot pour participer au tournoi de foot, etc. Moi, j'avais un rêve, c'était de partir à New York. Là, vraiment, 4 heures en bus, c'était une opportunité malade pour pouvoir partir. Après voilà, Miami aussi parce que c'était une ville qui me faisait un petit peu rêver. Et après, si j'avais bien aimé aussi aller au Canada, mais par manque de temps et d'organisation, on n'a pas pu faire tous ces voyages, mais on est quand même partis à New York et à Miami. Et on a fait aussi également Salem, qui est la ville des sorcières, qui était à une heure aussi de bus de Boston. Alors je dirais que par destination, j'ai un souvenir qui me revient le plus. Quand j'étais à New York, c'est quand je me suis retrouvée sur Times Square, au milieu des buildings. Moi qui suis toute petite, je me suis dit, je vais voir une petite minus au milieu des grands buildings. Franchement, c'était une sensation incroyable. Là, vraiment, ça fait comme dans les films, la démesure à l'américaine avec tous les taxis jaunes qui sont en train de rouler à côté de toi, les danseurs de rue qui sont là en train de faire leur show. C'est vraiment la vie à l'américaine. Et je dirais à Miami, c'est quand j'ai vu la maison de Gianni Versace, puisque pour moi, c'était un rêve de voir cette maison et d'aller manger dans la maison. Et je dirais que c'était ce moment-là, quand j'ai vu la maison, les propres vies. quand j'étais dedans j'ai fait waouh la nourriture n'a rien à voir avec Avec ce qu'on peut manger en France, alors moi j'avoue quand je suis arrivée aux Etats-Unis, j'ai acheté plein de bêtises. Je voulais tester tous les sauces au cheddar, les bonbons, les Cheetos qu'on voyait dans les films, dans les séries. C'est vrai qu'au début, avec une de mes colocs, avec mon sens, on a acheté toutes ces petites bêtises au niveau nourriture. C'est vrai que ça n'avait rien à voir, c'était assez chimique et pas très bon. Mais c'est vrai qu'en fait, après, quand on a découvert nos restos, où on avait les goûts qu'on retrouvait un petit peu de la France, on les privilégie mais moi le le Le meilleur resto que j'ai fait, c'était un fast-food et c'était chèque-chèque. Franchement, c'était incroyable parce qu'on n'en a pas en France. Et c'était un burger incroyable. En termes d'idéologie, je dirais qu'il faut... C'est vrai que nous, Français, on est habitués à regarder les gens de la tête de haut en bas, dire « Oh là là, regarde comment elle habille celle-là. » « Oh non, je ne peux pas sortir en étant en pyjama parce qu'on va mal me regarder aux États-Unis. » Ce n'est pas du tout cette mentalité-là. C'est que tu sois en costard-cravate ou que tu sortes en pyjama, Et ça, c'est quelque chose que j'ai énormément apprécié. C'était qu'ils étaient vraiment dans le contact humain, comme je l'ai dit tout à l'heure, et pas du tout dans le paraître et l'apparence. Alors, je dirais que si vous avez envie de partir aux États-Unis, organisez bien votre voyage et aussi préparez, je dirais, une enveloppe pour pouvoir voyager un maximum. Parce que là-bas, certes, les voyages inter-États-Unis ne coûtent pas très cher, mais c'est surtout le logement là-bas qui coûte cher. Donc, privilégier les auberges de jeunesse, c'est ce qu'on avait fait à Miami. Et ça permet de rencontrer des personnes de cultures différentes qui viennent de deux pays, de lier des amitiés, des relations avec des personnes qui viennent, par exemple, du Mexique, etc. Et aussi d'organiser vos objectifs en termes de ville, ce que vous voulez découvrir, ce que vous ne voulez absolument pas faire. Et voilà, d'organiser au mieux son temps, pas comme moi, d'avoir entre guillemets des regrets de ne pas avoir été au Canada ou d'avoir été au Mexique parce qu'on n'était pas loin ou même d'avoir été à Washington. Vraiment d'organiser au mieux son temps pour se faire voir en amont toutes les activités qu'on veut faire en discutant avec un petit peu tous les membres de l'école qui ont pu partir. Et vraiment, voilà, de kiffer au plus son expat en ayant fait tout ce qu'on voulait faire.

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