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Joanna Baisnée - Un semestre à Ho Chi Minh cover
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Jetlag

Joanna Baisnée - Un semestre à Ho Chi Minh

Joanna Baisnée - Un semestre à Ho Chi Minh

09min |12/08/2025
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Joanna Baisnée - Un semestre à Ho Chi Minh

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Description

Entre chaleur moite, klaxons permanents et couchers de soleil inoubliables, ce semestre au Vietnam a été une aventure à 100 à l’heure.

Dans cet épisode, une étudiante de l’EM Normandie partage sa vie à Ho Chi Minh : adaptation à une ville bruyante mais vivante, intégration chaleureuse à l’université, street food, rooftops, treks dans le nord et souvenirs sensoriels gravés à jamais.
Un quotidien intense où l’on vit dehors, au rythme du pays.

Un témoignage riche et sincère sur la découverte de l’Asie, le choc culturel bienveillant, et la beauté de se laisser surprendre.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Alors moi, pour le coup, ça a été même un élément qui m'a fait aller en école de commerce et notamment à l'EM, parce que j'ai toujours aimé voyager, mes parents m'ont toujours habituée à ça. Et donc, être dans une école où on avait cette perspective de pouvoir partir au minimum une fois, voire plus si on le voulait, pour moi, c'était sûr que je voulais aller là-bas parce que les voyages, j'adore ça et découvrir les cultures. Donc pour moi, c'était un choix sûr. À première vue, je pensais tout de suite un peu aux États-Unis, Amérique latine, etc. Et au final, je me suis retrouvée à aller en Asie et ça ne m'a pas du tout déplu, bien au contraire. Donc j'étais assez ouverte à toutes les découvertes. Alors la première expatriation que j'ai faite, c'était en Indonésie. Donc j'étais à Jakarta pendant six mois, de janvier à février. Et la deuxième, Ho Chi Minh, du coup au Vietnam, et cette fois-ci de janvier à juin. Alors, c'est arrivé notamment par le fait que je connaissais la destination par mes parents. C'est là-bas qu'ils ont fait leur lune de miel, donc j'avais quand même un petit attrait pour cette destination. Et en plus de ça, j'avais eu la chance, lors d'une précédente expérience à l'étranger, de passer une semaine là-bas. Et j'avais adoré cette petite semaine, donc je m'étais dit, si j'ai l'opportunité, je vais essayer d'aller plus longtemps là-bas. Ce qui m'attire, c'est... Au début, vraiment en numéro 1, la gentillesse des gens, parce que c'est vrai que c'est quelque chose qui frappe assez et auquel on ne s'attend pas forcément en Asie. Et vraiment la gentillesse des gens et aussi la diversité au niveau des paysages, parce que c'est vrai qu'on peut trouver de tout et c'est hyper vaste. Donc je pense que c'est les deux gros éléments qui m'ont fait vouloir aller au Vietnam. Alors je le prépare assez longtemps en amont, d'autant plus qu'on était pendant le Covid, donc il a fallu gérer... toutes les parties administratives, etc. Ce qui peut être un peu effrayant, mais une fois qu'on a les pieds dedans, ça se passe très bien. Et pour le préparer, c'est beaucoup de renseignements, notamment sur les météos, parce que la météo en Asie est très changeante. Du coup, il faut être un peu prêt à tout. Pour le coup, moi, c'est un peu biaisé, encore à cause du Covid, parce que ça a été une arrivée... un peu mouvementée avec toutes les restrictions à l'aéroport, où on a directement été emmené pour passer plusieurs jours en quarantaine dans un hôtel. Donc c'est vrai que c'est assez impressionnant sur le coup, on ne comprend pas trop ce qui se passe. Donc des premiers jours un peu monotones, on va dire. Mais par contre, après, quand on sort de la quarantaine, c'est vrai que tout de suite, ce qui frappe, c'est déjà la chaleur, forcément, parce que c'est un climat très humide auquel il faut s'habituer. Et ensuite, vraiment, ça va être la circulation, parce que c'est notamment Ushimine, c'est une ville où il y a énormément de circulation, énormément de monde partout, à n'importe quelle heure de la journée. Ce qu'on voit, c'est énormément de buildings qui sont très très hauts, notamment dans le centre où il y a tout le quartier des affaires, où là vraiment il y a des édifices qui sont immenses, et également énormément de voitures, comme je le disais, un trafic dingue, parce que la ville est très très peuplée. Énormément de voitures, énormément de klaxons. qui là-bas sert un peu pour tout, pour dire je suis là, pour dire attention, vraiment des klaxons à tout va, et beaucoup de bruit de circulation au global. C'est pour ça que ça peut faire peur au début, mais on s'y habitue très vite. Alors le quotidien d'étudiant au Vietnam, il est plutôt très très cool, notamment dans l'université où j'étais, parce qu'il y a vraiment toute une association d'étudiants qui s'occupent de nous quand on arrive. Et on est directement, et même avant de partir, mis en relation avec les autres étudiants internationaux qui sont là. Donc c'est super parce qu'au moins on arrive, on est un peu entre guillemets tous dans le même bateau. Et donc l'université nous met vraiment à l'aise pour rencontrer d'autres personnes. Et la vie sur le campus, globalement, se passe très bien. Les professeurs aiment beaucoup les étudiants internationaux. Et donc ils vont vraiment avoir une curiosité très bienveillante pour savoir d'où on vient, pour s'intéresser à notre culture. Et c'est super cool de pouvoir évoluer dans un environnement comme ça, parce qu'on ne va pas en cours à reculons. Je pense aux moments forts, notamment les voyages, quand on part tous ensemble. Et où, mine de rien, on se retrouve sur la plage avec des clochers de soleil que j'ai vus nulle part ailleurs. Et on est tous là à se dire, c'est incroyable qu'on se retrouve à cette plage-là, à cet endroit-là, à ce moment-là. Et juste, on profite de ces moments qui sont quand même assez fous. On crée du lien, dans un premier temps, c'est vrai avec les étudiants internationaux, parce que c'est vrai qu'on arrive tous ensemble, donc on essaie un peu d'avoir des repères. Et ensuite, les étudiants vietnamiens dans un second temps, parce que c'est vrai que les étudiants internationaux sont un peu plus faciles à approcher au début, entre guillemets. Et une fois après, avec les étudiants vietnamiens, ça se passe aussi très très bien, ils sont très accueillants. Ils posent énormément de questions, ils étaient vraiment friands de nous faire découvrir leur culture. en nous amenant dans des restaurants, en nous amenant dans la rue pour manger de la street food, etc. Quasiment tous les bars, les clubs se trouvent en rooftop et donc avec la chaleur qu'il fait, c'est vraiment des bars et des boîtes à ciel ouvert, donc c'est vraiment top. Et après, il y a aussi énormément d'activités à faire à côté, des cinémas vraiment à tous les coins de rue, des clubs de sport, des salles d'escalade. Ce qui nous permettait de pouvoir faire un peu tout ce dont on avait envie et d'avoir énormément de loisirs à côté, même des patinoires. Ce qui est quand même assez drôle dans des pays comme ça, mais énormément de loisirs. Je dirais que la vie au Vietnam, quand on s'y habitue, c'est vraiment passer le moins de temps possible chez soi. Parce que la ville est tellement vivante, tout le monde mange à l'extérieur. C'est vraiment que ce soit dans les grands restaurants, dans les chaînes de fast-food ou même dans les... les petits vendeurs dans la rue, en fait tout le monde vit vraiment à l'extérieur. Et donc vraiment, la vie au Vietnam, c'est rentrer à l'appartement seulement quand on doit le faire, pour se doucher, pour dormir et ensuite repartir et aller à droite, à gauche. C'est vrai que c'est un rythme qui est un peu fatigant, mais derrière on a aussi les week-ends qui nous permettent de nous reposer, on est aussi pas mal partis à droite et à gauche en voyage. C'est sûr que ce n'est pas le plus reposant, mais d'un autre côté, on apprend tellement de choses et on se crée tellement de souvenirs que le sommeil, au final, ça passe un peu en second plan. Alors, on est parti à la découverte principalement du Vietnam parce que lorsqu'on y était, les frontières étaient fermées. Et au début, j'avais un petit peu peur ayant fait une expatriation avant. On avait bougé dans plein de pays différents. Je me suis dit, est-ce qu'on ne va pas avoir fait le tour à un moment ? Et au final, pas du tout, parce que le Vietnam, c'est un pays qui est tellement vaste. On peut vraiment trouver des plages paradisiaques, des monts, et il y a vraiment de tout. Et en six mois, on n'a fait que le Vietnam, dû aux restrictions, notamment avec les frontières fermées. Mais au final, ce n'était pas plus mal, parce que même en six mois, on n'a pas eu le temps de tout faire. Et ça nous a permis de pouvoir voyager dans des villes et de vraiment apprécier le temps qu'on passait là-bas, d'y passer plusieurs jours. Et notamment d'aller jusque dans le nord du Vietnam, donc au niveau de Sapa, où là vraiment on a pu... aller à la rencontre des populations vietnamiennes qui vivent un peu plus proche des traditions. Et ça, c'était vraiment, je pense, un des meilleurs voyages que j'ai fait au Vietnam. En premier, ce qui me vient à l'esprit, c'est le bruit des vagues, parce qu'on a passé énormément de temps sur des super belles plages et à admirer les couchers de soleil, comme je disais. Et alors vraiment, juste se poser et écouter le bruit des vagues. Également, je dirais les enfants qui rigolent. parce qu'on a pu rencontrer plein d'enfants qui étaient très curieux, en fait, quand ils nous voyaient, qui venaient nous voir, qui demandaient des photos, qui jouaient avec nous. Et ça, c'était vraiment un des éléments forts qui est resté dans mon esprit. Et je dirais aussi, lorsqu'on était dans le Nord, étant donné qu'on a fait beaucoup de treks, juste aucun bruit, juste le bruit des pas, en fait, quand on a fait des treks, où on gravit juste et chacun est un peu dans sa bulle. et montent, gravillent les monts et c'est des moments où mine de rien on se pose juste, on regarde la nature et on apprécie l'expérience et je pense que c'est les trois vrais moments sonores qui me viennent en tête. Je leur conseillerais de ne pas avoir peur parce que je sais que quand on demande un peu autour de nous, les gens ont tendance à être un peu réticents par rapport à l'Asie pour y avoir été deux fois six mois, donc un an en cumulé. C'est vraiment un endroit dans lequel je me suis toujours sentie en sécurité. Il y a une image qui est un peu néfaste, notamment qui vient de nos parents, où à l'époque, la sécurité était un peu moins mise en avant. Mais maintenant, c'est devenu tellement ouvert. Et même moi, en tant que jeune femme, j'ai pu rentrer le soir tard toute seule sans avoir peur. Chose qui n'est pas forcément le cas, même chez nous à Paris. Donc je leur dirais vraiment de foncer. de ne pas avoir peur et de profiter parce que c'est une destination qui a énormément de choses à offrir. Et vraiment que s'ils sont à la recherche de découvertes et vraiment d'avoir un choc culturel, mais dans le bon sens du terme, pour moi, c'est vraiment là qu'il faut aller.

Description

Entre chaleur moite, klaxons permanents et couchers de soleil inoubliables, ce semestre au Vietnam a été une aventure à 100 à l’heure.

Dans cet épisode, une étudiante de l’EM Normandie partage sa vie à Ho Chi Minh : adaptation à une ville bruyante mais vivante, intégration chaleureuse à l’université, street food, rooftops, treks dans le nord et souvenirs sensoriels gravés à jamais.
Un quotidien intense où l’on vit dehors, au rythme du pays.

Un témoignage riche et sincère sur la découverte de l’Asie, le choc culturel bienveillant, et la beauté de se laisser surprendre.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Alors moi, pour le coup, ça a été même un élément qui m'a fait aller en école de commerce et notamment à l'EM, parce que j'ai toujours aimé voyager, mes parents m'ont toujours habituée à ça. Et donc, être dans une école où on avait cette perspective de pouvoir partir au minimum une fois, voire plus si on le voulait, pour moi, c'était sûr que je voulais aller là-bas parce que les voyages, j'adore ça et découvrir les cultures. Donc pour moi, c'était un choix sûr. À première vue, je pensais tout de suite un peu aux États-Unis, Amérique latine, etc. Et au final, je me suis retrouvée à aller en Asie et ça ne m'a pas du tout déplu, bien au contraire. Donc j'étais assez ouverte à toutes les découvertes. Alors la première expatriation que j'ai faite, c'était en Indonésie. Donc j'étais à Jakarta pendant six mois, de janvier à février. Et la deuxième, Ho Chi Minh, du coup au Vietnam, et cette fois-ci de janvier à juin. Alors, c'est arrivé notamment par le fait que je connaissais la destination par mes parents. C'est là-bas qu'ils ont fait leur lune de miel, donc j'avais quand même un petit attrait pour cette destination. Et en plus de ça, j'avais eu la chance, lors d'une précédente expérience à l'étranger, de passer une semaine là-bas. Et j'avais adoré cette petite semaine, donc je m'étais dit, si j'ai l'opportunité, je vais essayer d'aller plus longtemps là-bas. Ce qui m'attire, c'est... Au début, vraiment en numéro 1, la gentillesse des gens, parce que c'est vrai que c'est quelque chose qui frappe assez et auquel on ne s'attend pas forcément en Asie. Et vraiment la gentillesse des gens et aussi la diversité au niveau des paysages, parce que c'est vrai qu'on peut trouver de tout et c'est hyper vaste. Donc je pense que c'est les deux gros éléments qui m'ont fait vouloir aller au Vietnam. Alors je le prépare assez longtemps en amont, d'autant plus qu'on était pendant le Covid, donc il a fallu gérer... toutes les parties administratives, etc. Ce qui peut être un peu effrayant, mais une fois qu'on a les pieds dedans, ça se passe très bien. Et pour le préparer, c'est beaucoup de renseignements, notamment sur les météos, parce que la météo en Asie est très changeante. Du coup, il faut être un peu prêt à tout. Pour le coup, moi, c'est un peu biaisé, encore à cause du Covid, parce que ça a été une arrivée... un peu mouvementée avec toutes les restrictions à l'aéroport, où on a directement été emmené pour passer plusieurs jours en quarantaine dans un hôtel. Donc c'est vrai que c'est assez impressionnant sur le coup, on ne comprend pas trop ce qui se passe. Donc des premiers jours un peu monotones, on va dire. Mais par contre, après, quand on sort de la quarantaine, c'est vrai que tout de suite, ce qui frappe, c'est déjà la chaleur, forcément, parce que c'est un climat très humide auquel il faut s'habituer. Et ensuite, vraiment, ça va être la circulation, parce que c'est notamment Ushimine, c'est une ville où il y a énormément de circulation, énormément de monde partout, à n'importe quelle heure de la journée. Ce qu'on voit, c'est énormément de buildings qui sont très très hauts, notamment dans le centre où il y a tout le quartier des affaires, où là vraiment il y a des édifices qui sont immenses, et également énormément de voitures, comme je le disais, un trafic dingue, parce que la ville est très très peuplée. Énormément de voitures, énormément de klaxons. qui là-bas sert un peu pour tout, pour dire je suis là, pour dire attention, vraiment des klaxons à tout va, et beaucoup de bruit de circulation au global. C'est pour ça que ça peut faire peur au début, mais on s'y habitue très vite. Alors le quotidien d'étudiant au Vietnam, il est plutôt très très cool, notamment dans l'université où j'étais, parce qu'il y a vraiment toute une association d'étudiants qui s'occupent de nous quand on arrive. Et on est directement, et même avant de partir, mis en relation avec les autres étudiants internationaux qui sont là. Donc c'est super parce qu'au moins on arrive, on est un peu entre guillemets tous dans le même bateau. Et donc l'université nous met vraiment à l'aise pour rencontrer d'autres personnes. Et la vie sur le campus, globalement, se passe très bien. Les professeurs aiment beaucoup les étudiants internationaux. Et donc ils vont vraiment avoir une curiosité très bienveillante pour savoir d'où on vient, pour s'intéresser à notre culture. Et c'est super cool de pouvoir évoluer dans un environnement comme ça, parce qu'on ne va pas en cours à reculons. Je pense aux moments forts, notamment les voyages, quand on part tous ensemble. Et où, mine de rien, on se retrouve sur la plage avec des clochers de soleil que j'ai vus nulle part ailleurs. Et on est tous là à se dire, c'est incroyable qu'on se retrouve à cette plage-là, à cet endroit-là, à ce moment-là. Et juste, on profite de ces moments qui sont quand même assez fous. On crée du lien, dans un premier temps, c'est vrai avec les étudiants internationaux, parce que c'est vrai qu'on arrive tous ensemble, donc on essaie un peu d'avoir des repères. Et ensuite, les étudiants vietnamiens dans un second temps, parce que c'est vrai que les étudiants internationaux sont un peu plus faciles à approcher au début, entre guillemets. Et une fois après, avec les étudiants vietnamiens, ça se passe aussi très très bien, ils sont très accueillants. Ils posent énormément de questions, ils étaient vraiment friands de nous faire découvrir leur culture. en nous amenant dans des restaurants, en nous amenant dans la rue pour manger de la street food, etc. Quasiment tous les bars, les clubs se trouvent en rooftop et donc avec la chaleur qu'il fait, c'est vraiment des bars et des boîtes à ciel ouvert, donc c'est vraiment top. Et après, il y a aussi énormément d'activités à faire à côté, des cinémas vraiment à tous les coins de rue, des clubs de sport, des salles d'escalade. Ce qui nous permettait de pouvoir faire un peu tout ce dont on avait envie et d'avoir énormément de loisirs à côté, même des patinoires. Ce qui est quand même assez drôle dans des pays comme ça, mais énormément de loisirs. Je dirais que la vie au Vietnam, quand on s'y habitue, c'est vraiment passer le moins de temps possible chez soi. Parce que la ville est tellement vivante, tout le monde mange à l'extérieur. C'est vraiment que ce soit dans les grands restaurants, dans les chaînes de fast-food ou même dans les... les petits vendeurs dans la rue, en fait tout le monde vit vraiment à l'extérieur. Et donc vraiment, la vie au Vietnam, c'est rentrer à l'appartement seulement quand on doit le faire, pour se doucher, pour dormir et ensuite repartir et aller à droite, à gauche. C'est vrai que c'est un rythme qui est un peu fatigant, mais derrière on a aussi les week-ends qui nous permettent de nous reposer, on est aussi pas mal partis à droite et à gauche en voyage. C'est sûr que ce n'est pas le plus reposant, mais d'un autre côté, on apprend tellement de choses et on se crée tellement de souvenirs que le sommeil, au final, ça passe un peu en second plan. Alors, on est parti à la découverte principalement du Vietnam parce que lorsqu'on y était, les frontières étaient fermées. Et au début, j'avais un petit peu peur ayant fait une expatriation avant. On avait bougé dans plein de pays différents. Je me suis dit, est-ce qu'on ne va pas avoir fait le tour à un moment ? Et au final, pas du tout, parce que le Vietnam, c'est un pays qui est tellement vaste. On peut vraiment trouver des plages paradisiaques, des monts, et il y a vraiment de tout. Et en six mois, on n'a fait que le Vietnam, dû aux restrictions, notamment avec les frontières fermées. Mais au final, ce n'était pas plus mal, parce que même en six mois, on n'a pas eu le temps de tout faire. Et ça nous a permis de pouvoir voyager dans des villes et de vraiment apprécier le temps qu'on passait là-bas, d'y passer plusieurs jours. Et notamment d'aller jusque dans le nord du Vietnam, donc au niveau de Sapa, où là vraiment on a pu... aller à la rencontre des populations vietnamiennes qui vivent un peu plus proche des traditions. Et ça, c'était vraiment, je pense, un des meilleurs voyages que j'ai fait au Vietnam. En premier, ce qui me vient à l'esprit, c'est le bruit des vagues, parce qu'on a passé énormément de temps sur des super belles plages et à admirer les couchers de soleil, comme je disais. Et alors vraiment, juste se poser et écouter le bruit des vagues. Également, je dirais les enfants qui rigolent. parce qu'on a pu rencontrer plein d'enfants qui étaient très curieux, en fait, quand ils nous voyaient, qui venaient nous voir, qui demandaient des photos, qui jouaient avec nous. Et ça, c'était vraiment un des éléments forts qui est resté dans mon esprit. Et je dirais aussi, lorsqu'on était dans le Nord, étant donné qu'on a fait beaucoup de treks, juste aucun bruit, juste le bruit des pas, en fait, quand on a fait des treks, où on gravit juste et chacun est un peu dans sa bulle. et montent, gravillent les monts et c'est des moments où mine de rien on se pose juste, on regarde la nature et on apprécie l'expérience et je pense que c'est les trois vrais moments sonores qui me viennent en tête. Je leur conseillerais de ne pas avoir peur parce que je sais que quand on demande un peu autour de nous, les gens ont tendance à être un peu réticents par rapport à l'Asie pour y avoir été deux fois six mois, donc un an en cumulé. C'est vraiment un endroit dans lequel je me suis toujours sentie en sécurité. Il y a une image qui est un peu néfaste, notamment qui vient de nos parents, où à l'époque, la sécurité était un peu moins mise en avant. Mais maintenant, c'est devenu tellement ouvert. Et même moi, en tant que jeune femme, j'ai pu rentrer le soir tard toute seule sans avoir peur. Chose qui n'est pas forcément le cas, même chez nous à Paris. Donc je leur dirais vraiment de foncer. de ne pas avoir peur et de profiter parce que c'est une destination qui a énormément de choses à offrir. Et vraiment que s'ils sont à la recherche de découvertes et vraiment d'avoir un choc culturel, mais dans le bon sens du terme, pour moi, c'est vraiment là qu'il faut aller.

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Dans cet épisode, une étudiante de l’EM Normandie partage sa vie à Ho Chi Minh : adaptation à une ville bruyante mais vivante, intégration chaleureuse à l’université, street food, rooftops, treks dans le nord et souvenirs sensoriels gravés à jamais.
Un quotidien intense où l’on vit dehors, au rythme du pays.

Un témoignage riche et sincère sur la découverte de l’Asie, le choc culturel bienveillant, et la beauté de se laisser surprendre.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Alors moi, pour le coup, ça a été même un élément qui m'a fait aller en école de commerce et notamment à l'EM, parce que j'ai toujours aimé voyager, mes parents m'ont toujours habituée à ça. Et donc, être dans une école où on avait cette perspective de pouvoir partir au minimum une fois, voire plus si on le voulait, pour moi, c'était sûr que je voulais aller là-bas parce que les voyages, j'adore ça et découvrir les cultures. Donc pour moi, c'était un choix sûr. À première vue, je pensais tout de suite un peu aux États-Unis, Amérique latine, etc. Et au final, je me suis retrouvée à aller en Asie et ça ne m'a pas du tout déplu, bien au contraire. Donc j'étais assez ouverte à toutes les découvertes. Alors la première expatriation que j'ai faite, c'était en Indonésie. Donc j'étais à Jakarta pendant six mois, de janvier à février. Et la deuxième, Ho Chi Minh, du coup au Vietnam, et cette fois-ci de janvier à juin. Alors, c'est arrivé notamment par le fait que je connaissais la destination par mes parents. C'est là-bas qu'ils ont fait leur lune de miel, donc j'avais quand même un petit attrait pour cette destination. Et en plus de ça, j'avais eu la chance, lors d'une précédente expérience à l'étranger, de passer une semaine là-bas. Et j'avais adoré cette petite semaine, donc je m'étais dit, si j'ai l'opportunité, je vais essayer d'aller plus longtemps là-bas. Ce qui m'attire, c'est... Au début, vraiment en numéro 1, la gentillesse des gens, parce que c'est vrai que c'est quelque chose qui frappe assez et auquel on ne s'attend pas forcément en Asie. Et vraiment la gentillesse des gens et aussi la diversité au niveau des paysages, parce que c'est vrai qu'on peut trouver de tout et c'est hyper vaste. Donc je pense que c'est les deux gros éléments qui m'ont fait vouloir aller au Vietnam. Alors je le prépare assez longtemps en amont, d'autant plus qu'on était pendant le Covid, donc il a fallu gérer... toutes les parties administratives, etc. Ce qui peut être un peu effrayant, mais une fois qu'on a les pieds dedans, ça se passe très bien. Et pour le préparer, c'est beaucoup de renseignements, notamment sur les météos, parce que la météo en Asie est très changeante. Du coup, il faut être un peu prêt à tout. Pour le coup, moi, c'est un peu biaisé, encore à cause du Covid, parce que ça a été une arrivée... un peu mouvementée avec toutes les restrictions à l'aéroport, où on a directement été emmené pour passer plusieurs jours en quarantaine dans un hôtel. Donc c'est vrai que c'est assez impressionnant sur le coup, on ne comprend pas trop ce qui se passe. Donc des premiers jours un peu monotones, on va dire. Mais par contre, après, quand on sort de la quarantaine, c'est vrai que tout de suite, ce qui frappe, c'est déjà la chaleur, forcément, parce que c'est un climat très humide auquel il faut s'habituer. Et ensuite, vraiment, ça va être la circulation, parce que c'est notamment Ushimine, c'est une ville où il y a énormément de circulation, énormément de monde partout, à n'importe quelle heure de la journée. Ce qu'on voit, c'est énormément de buildings qui sont très très hauts, notamment dans le centre où il y a tout le quartier des affaires, où là vraiment il y a des édifices qui sont immenses, et également énormément de voitures, comme je le disais, un trafic dingue, parce que la ville est très très peuplée. Énormément de voitures, énormément de klaxons. qui là-bas sert un peu pour tout, pour dire je suis là, pour dire attention, vraiment des klaxons à tout va, et beaucoup de bruit de circulation au global. C'est pour ça que ça peut faire peur au début, mais on s'y habitue très vite. Alors le quotidien d'étudiant au Vietnam, il est plutôt très très cool, notamment dans l'université où j'étais, parce qu'il y a vraiment toute une association d'étudiants qui s'occupent de nous quand on arrive. Et on est directement, et même avant de partir, mis en relation avec les autres étudiants internationaux qui sont là. Donc c'est super parce qu'au moins on arrive, on est un peu entre guillemets tous dans le même bateau. Et donc l'université nous met vraiment à l'aise pour rencontrer d'autres personnes. Et la vie sur le campus, globalement, se passe très bien. Les professeurs aiment beaucoup les étudiants internationaux. Et donc ils vont vraiment avoir une curiosité très bienveillante pour savoir d'où on vient, pour s'intéresser à notre culture. Et c'est super cool de pouvoir évoluer dans un environnement comme ça, parce qu'on ne va pas en cours à reculons. Je pense aux moments forts, notamment les voyages, quand on part tous ensemble. Et où, mine de rien, on se retrouve sur la plage avec des clochers de soleil que j'ai vus nulle part ailleurs. Et on est tous là à se dire, c'est incroyable qu'on se retrouve à cette plage-là, à cet endroit-là, à ce moment-là. Et juste, on profite de ces moments qui sont quand même assez fous. On crée du lien, dans un premier temps, c'est vrai avec les étudiants internationaux, parce que c'est vrai qu'on arrive tous ensemble, donc on essaie un peu d'avoir des repères. Et ensuite, les étudiants vietnamiens dans un second temps, parce que c'est vrai que les étudiants internationaux sont un peu plus faciles à approcher au début, entre guillemets. Et une fois après, avec les étudiants vietnamiens, ça se passe aussi très très bien, ils sont très accueillants. Ils posent énormément de questions, ils étaient vraiment friands de nous faire découvrir leur culture. en nous amenant dans des restaurants, en nous amenant dans la rue pour manger de la street food, etc. Quasiment tous les bars, les clubs se trouvent en rooftop et donc avec la chaleur qu'il fait, c'est vraiment des bars et des boîtes à ciel ouvert, donc c'est vraiment top. Et après, il y a aussi énormément d'activités à faire à côté, des cinémas vraiment à tous les coins de rue, des clubs de sport, des salles d'escalade. Ce qui nous permettait de pouvoir faire un peu tout ce dont on avait envie et d'avoir énormément de loisirs à côté, même des patinoires. Ce qui est quand même assez drôle dans des pays comme ça, mais énormément de loisirs. Je dirais que la vie au Vietnam, quand on s'y habitue, c'est vraiment passer le moins de temps possible chez soi. Parce que la ville est tellement vivante, tout le monde mange à l'extérieur. C'est vraiment que ce soit dans les grands restaurants, dans les chaînes de fast-food ou même dans les... les petits vendeurs dans la rue, en fait tout le monde vit vraiment à l'extérieur. Et donc vraiment, la vie au Vietnam, c'est rentrer à l'appartement seulement quand on doit le faire, pour se doucher, pour dormir et ensuite repartir et aller à droite, à gauche. C'est vrai que c'est un rythme qui est un peu fatigant, mais derrière on a aussi les week-ends qui nous permettent de nous reposer, on est aussi pas mal partis à droite et à gauche en voyage. C'est sûr que ce n'est pas le plus reposant, mais d'un autre côté, on apprend tellement de choses et on se crée tellement de souvenirs que le sommeil, au final, ça passe un peu en second plan. Alors, on est parti à la découverte principalement du Vietnam parce que lorsqu'on y était, les frontières étaient fermées. Et au début, j'avais un petit peu peur ayant fait une expatriation avant. On avait bougé dans plein de pays différents. Je me suis dit, est-ce qu'on ne va pas avoir fait le tour à un moment ? Et au final, pas du tout, parce que le Vietnam, c'est un pays qui est tellement vaste. On peut vraiment trouver des plages paradisiaques, des monts, et il y a vraiment de tout. Et en six mois, on n'a fait que le Vietnam, dû aux restrictions, notamment avec les frontières fermées. Mais au final, ce n'était pas plus mal, parce que même en six mois, on n'a pas eu le temps de tout faire. Et ça nous a permis de pouvoir voyager dans des villes et de vraiment apprécier le temps qu'on passait là-bas, d'y passer plusieurs jours. Et notamment d'aller jusque dans le nord du Vietnam, donc au niveau de Sapa, où là vraiment on a pu... aller à la rencontre des populations vietnamiennes qui vivent un peu plus proche des traditions. Et ça, c'était vraiment, je pense, un des meilleurs voyages que j'ai fait au Vietnam. En premier, ce qui me vient à l'esprit, c'est le bruit des vagues, parce qu'on a passé énormément de temps sur des super belles plages et à admirer les couchers de soleil, comme je disais. Et alors vraiment, juste se poser et écouter le bruit des vagues. Également, je dirais les enfants qui rigolent. parce qu'on a pu rencontrer plein d'enfants qui étaient très curieux, en fait, quand ils nous voyaient, qui venaient nous voir, qui demandaient des photos, qui jouaient avec nous. Et ça, c'était vraiment un des éléments forts qui est resté dans mon esprit. Et je dirais aussi, lorsqu'on était dans le Nord, étant donné qu'on a fait beaucoup de treks, juste aucun bruit, juste le bruit des pas, en fait, quand on a fait des treks, où on gravit juste et chacun est un peu dans sa bulle. et montent, gravillent les monts et c'est des moments où mine de rien on se pose juste, on regarde la nature et on apprécie l'expérience et je pense que c'est les trois vrais moments sonores qui me viennent en tête. Je leur conseillerais de ne pas avoir peur parce que je sais que quand on demande un peu autour de nous, les gens ont tendance à être un peu réticents par rapport à l'Asie pour y avoir été deux fois six mois, donc un an en cumulé. C'est vraiment un endroit dans lequel je me suis toujours sentie en sécurité. Il y a une image qui est un peu néfaste, notamment qui vient de nos parents, où à l'époque, la sécurité était un peu moins mise en avant. Mais maintenant, c'est devenu tellement ouvert. Et même moi, en tant que jeune femme, j'ai pu rentrer le soir tard toute seule sans avoir peur. Chose qui n'est pas forcément le cas, même chez nous à Paris. Donc je leur dirais vraiment de foncer. de ne pas avoir peur et de profiter parce que c'est une destination qui a énormément de choses à offrir. Et vraiment que s'ils sont à la recherche de découvertes et vraiment d'avoir un choc culturel, mais dans le bon sens du terme, pour moi, c'est vraiment là qu'il faut aller.

Description

Entre chaleur moite, klaxons permanents et couchers de soleil inoubliables, ce semestre au Vietnam a été une aventure à 100 à l’heure.

Dans cet épisode, une étudiante de l’EM Normandie partage sa vie à Ho Chi Minh : adaptation à une ville bruyante mais vivante, intégration chaleureuse à l’université, street food, rooftops, treks dans le nord et souvenirs sensoriels gravés à jamais.
Un quotidien intense où l’on vit dehors, au rythme du pays.

Un témoignage riche et sincère sur la découverte de l’Asie, le choc culturel bienveillant, et la beauté de se laisser surprendre.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Alors moi, pour le coup, ça a été même un élément qui m'a fait aller en école de commerce et notamment à l'EM, parce que j'ai toujours aimé voyager, mes parents m'ont toujours habituée à ça. Et donc, être dans une école où on avait cette perspective de pouvoir partir au minimum une fois, voire plus si on le voulait, pour moi, c'était sûr que je voulais aller là-bas parce que les voyages, j'adore ça et découvrir les cultures. Donc pour moi, c'était un choix sûr. À première vue, je pensais tout de suite un peu aux États-Unis, Amérique latine, etc. Et au final, je me suis retrouvée à aller en Asie et ça ne m'a pas du tout déplu, bien au contraire. Donc j'étais assez ouverte à toutes les découvertes. Alors la première expatriation que j'ai faite, c'était en Indonésie. Donc j'étais à Jakarta pendant six mois, de janvier à février. Et la deuxième, Ho Chi Minh, du coup au Vietnam, et cette fois-ci de janvier à juin. Alors, c'est arrivé notamment par le fait que je connaissais la destination par mes parents. C'est là-bas qu'ils ont fait leur lune de miel, donc j'avais quand même un petit attrait pour cette destination. Et en plus de ça, j'avais eu la chance, lors d'une précédente expérience à l'étranger, de passer une semaine là-bas. Et j'avais adoré cette petite semaine, donc je m'étais dit, si j'ai l'opportunité, je vais essayer d'aller plus longtemps là-bas. Ce qui m'attire, c'est... Au début, vraiment en numéro 1, la gentillesse des gens, parce que c'est vrai que c'est quelque chose qui frappe assez et auquel on ne s'attend pas forcément en Asie. Et vraiment la gentillesse des gens et aussi la diversité au niveau des paysages, parce que c'est vrai qu'on peut trouver de tout et c'est hyper vaste. Donc je pense que c'est les deux gros éléments qui m'ont fait vouloir aller au Vietnam. Alors je le prépare assez longtemps en amont, d'autant plus qu'on était pendant le Covid, donc il a fallu gérer... toutes les parties administratives, etc. Ce qui peut être un peu effrayant, mais une fois qu'on a les pieds dedans, ça se passe très bien. Et pour le préparer, c'est beaucoup de renseignements, notamment sur les météos, parce que la météo en Asie est très changeante. Du coup, il faut être un peu prêt à tout. Pour le coup, moi, c'est un peu biaisé, encore à cause du Covid, parce que ça a été une arrivée... un peu mouvementée avec toutes les restrictions à l'aéroport, où on a directement été emmené pour passer plusieurs jours en quarantaine dans un hôtel. Donc c'est vrai que c'est assez impressionnant sur le coup, on ne comprend pas trop ce qui se passe. Donc des premiers jours un peu monotones, on va dire. Mais par contre, après, quand on sort de la quarantaine, c'est vrai que tout de suite, ce qui frappe, c'est déjà la chaleur, forcément, parce que c'est un climat très humide auquel il faut s'habituer. Et ensuite, vraiment, ça va être la circulation, parce que c'est notamment Ushimine, c'est une ville où il y a énormément de circulation, énormément de monde partout, à n'importe quelle heure de la journée. Ce qu'on voit, c'est énormément de buildings qui sont très très hauts, notamment dans le centre où il y a tout le quartier des affaires, où là vraiment il y a des édifices qui sont immenses, et également énormément de voitures, comme je le disais, un trafic dingue, parce que la ville est très très peuplée. Énormément de voitures, énormément de klaxons. qui là-bas sert un peu pour tout, pour dire je suis là, pour dire attention, vraiment des klaxons à tout va, et beaucoup de bruit de circulation au global. C'est pour ça que ça peut faire peur au début, mais on s'y habitue très vite. Alors le quotidien d'étudiant au Vietnam, il est plutôt très très cool, notamment dans l'université où j'étais, parce qu'il y a vraiment toute une association d'étudiants qui s'occupent de nous quand on arrive. Et on est directement, et même avant de partir, mis en relation avec les autres étudiants internationaux qui sont là. Donc c'est super parce qu'au moins on arrive, on est un peu entre guillemets tous dans le même bateau. Et donc l'université nous met vraiment à l'aise pour rencontrer d'autres personnes. Et la vie sur le campus, globalement, se passe très bien. Les professeurs aiment beaucoup les étudiants internationaux. Et donc ils vont vraiment avoir une curiosité très bienveillante pour savoir d'où on vient, pour s'intéresser à notre culture. Et c'est super cool de pouvoir évoluer dans un environnement comme ça, parce qu'on ne va pas en cours à reculons. Je pense aux moments forts, notamment les voyages, quand on part tous ensemble. Et où, mine de rien, on se retrouve sur la plage avec des clochers de soleil que j'ai vus nulle part ailleurs. Et on est tous là à se dire, c'est incroyable qu'on se retrouve à cette plage-là, à cet endroit-là, à ce moment-là. Et juste, on profite de ces moments qui sont quand même assez fous. On crée du lien, dans un premier temps, c'est vrai avec les étudiants internationaux, parce que c'est vrai qu'on arrive tous ensemble, donc on essaie un peu d'avoir des repères. Et ensuite, les étudiants vietnamiens dans un second temps, parce que c'est vrai que les étudiants internationaux sont un peu plus faciles à approcher au début, entre guillemets. Et une fois après, avec les étudiants vietnamiens, ça se passe aussi très très bien, ils sont très accueillants. Ils posent énormément de questions, ils étaient vraiment friands de nous faire découvrir leur culture. en nous amenant dans des restaurants, en nous amenant dans la rue pour manger de la street food, etc. Quasiment tous les bars, les clubs se trouvent en rooftop et donc avec la chaleur qu'il fait, c'est vraiment des bars et des boîtes à ciel ouvert, donc c'est vraiment top. Et après, il y a aussi énormément d'activités à faire à côté, des cinémas vraiment à tous les coins de rue, des clubs de sport, des salles d'escalade. Ce qui nous permettait de pouvoir faire un peu tout ce dont on avait envie et d'avoir énormément de loisirs à côté, même des patinoires. Ce qui est quand même assez drôle dans des pays comme ça, mais énormément de loisirs. Je dirais que la vie au Vietnam, quand on s'y habitue, c'est vraiment passer le moins de temps possible chez soi. Parce que la ville est tellement vivante, tout le monde mange à l'extérieur. C'est vraiment que ce soit dans les grands restaurants, dans les chaînes de fast-food ou même dans les... les petits vendeurs dans la rue, en fait tout le monde vit vraiment à l'extérieur. Et donc vraiment, la vie au Vietnam, c'est rentrer à l'appartement seulement quand on doit le faire, pour se doucher, pour dormir et ensuite repartir et aller à droite, à gauche. C'est vrai que c'est un rythme qui est un peu fatigant, mais derrière on a aussi les week-ends qui nous permettent de nous reposer, on est aussi pas mal partis à droite et à gauche en voyage. C'est sûr que ce n'est pas le plus reposant, mais d'un autre côté, on apprend tellement de choses et on se crée tellement de souvenirs que le sommeil, au final, ça passe un peu en second plan. Alors, on est parti à la découverte principalement du Vietnam parce que lorsqu'on y était, les frontières étaient fermées. Et au début, j'avais un petit peu peur ayant fait une expatriation avant. On avait bougé dans plein de pays différents. Je me suis dit, est-ce qu'on ne va pas avoir fait le tour à un moment ? Et au final, pas du tout, parce que le Vietnam, c'est un pays qui est tellement vaste. On peut vraiment trouver des plages paradisiaques, des monts, et il y a vraiment de tout. Et en six mois, on n'a fait que le Vietnam, dû aux restrictions, notamment avec les frontières fermées. Mais au final, ce n'était pas plus mal, parce que même en six mois, on n'a pas eu le temps de tout faire. Et ça nous a permis de pouvoir voyager dans des villes et de vraiment apprécier le temps qu'on passait là-bas, d'y passer plusieurs jours. Et notamment d'aller jusque dans le nord du Vietnam, donc au niveau de Sapa, où là vraiment on a pu... aller à la rencontre des populations vietnamiennes qui vivent un peu plus proche des traditions. Et ça, c'était vraiment, je pense, un des meilleurs voyages que j'ai fait au Vietnam. En premier, ce qui me vient à l'esprit, c'est le bruit des vagues, parce qu'on a passé énormément de temps sur des super belles plages et à admirer les couchers de soleil, comme je disais. Et alors vraiment, juste se poser et écouter le bruit des vagues. Également, je dirais les enfants qui rigolent. parce qu'on a pu rencontrer plein d'enfants qui étaient très curieux, en fait, quand ils nous voyaient, qui venaient nous voir, qui demandaient des photos, qui jouaient avec nous. Et ça, c'était vraiment un des éléments forts qui est resté dans mon esprit. Et je dirais aussi, lorsqu'on était dans le Nord, étant donné qu'on a fait beaucoup de treks, juste aucun bruit, juste le bruit des pas, en fait, quand on a fait des treks, où on gravit juste et chacun est un peu dans sa bulle. et montent, gravillent les monts et c'est des moments où mine de rien on se pose juste, on regarde la nature et on apprécie l'expérience et je pense que c'est les trois vrais moments sonores qui me viennent en tête. Je leur conseillerais de ne pas avoir peur parce que je sais que quand on demande un peu autour de nous, les gens ont tendance à être un peu réticents par rapport à l'Asie pour y avoir été deux fois six mois, donc un an en cumulé. C'est vraiment un endroit dans lequel je me suis toujours sentie en sécurité. Il y a une image qui est un peu néfaste, notamment qui vient de nos parents, où à l'époque, la sécurité était un peu moins mise en avant. Mais maintenant, c'est devenu tellement ouvert. Et même moi, en tant que jeune femme, j'ai pu rentrer le soir tard toute seule sans avoir peur. Chose qui n'est pas forcément le cas, même chez nous à Paris. Donc je leur dirais vraiment de foncer. de ne pas avoir peur et de profiter parce que c'est une destination qui a énormément de choses à offrir. Et vraiment que s'ils sont à la recherche de découvertes et vraiment d'avoir un choc culturel, mais dans le bon sens du terme, pour moi, c'est vraiment là qu'il faut aller.

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