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Jannaï Kalla - Vivre l’expérience californienne à 100 %

Jannaï Kalla - Vivre l’expérience californienne à 100 %

10min |29/07/2025
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Description

Jannaï rêvait de Los Angeles. Il y a vécu six mois entre soleil, campus XXL, road trips sur la côte ouest, cours vivants et rencontres inoubliables.
Des soirées sur les rooftops aux sessions de ping-pong entre colocataires, en passant par un road trip jusqu’à San Francisco, il raconte une expérience à la fois intense, bienveillante… et très californienne.

Entre choc culturel, liberté et découverte de soi, il partage ce que l’expatriation peut vraiment offrir quand on ose s’ouvrir à l’inconnu.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Janae Kala et je vais vous raconter mon échange universitaire à Los Angeles. Pourquoi j'ai mis Los Angeles dans mes voeux ? J'ai eu l'occasion d'y aller quelques années auparavant, avec ma famille, pendant deux semaines, et quand j'ai découvert du coup, littéralement, plus que Los Angeles, l'état de la Californie, je me suis dit que ça serait extrêmement sympa de pouvoir revivre l'expérience en tant qu'étudiant et passer littéralement six mois dans cette magnifique ville et dans cet état. Très sympa. Du coup, quand j'ai souhaité intégrer l'OM Normandie, je me suis dit que c'était aussi pour pouvoir passer six mois à Los Angeles. Alors, quand j'ai su que j'allais pouvoir prendre l'opportunité de partir à Los Angeles, j'étais hyper content. Parce qu'en plus, j'ai été accepté à Los Angeles avec l'un de mes meilleurs amis que j'ai rencontré à l'école. Du coup, quand on a eu la nouvelle, lui et moi, on s'est dit que ça allait juste être six mois merveilleux. Partir comme ça tout seul, il y a déjà un vent de liberté qui souffle en se disant qu'on va passer une expérience assez hors du commun pour le coup. Donc il y avait beaucoup de joie lors de l'annonce de l'expatriation à Los Angeles. Alors pour se préparer à l'EM Normandie, c'est assez simple. Pour le coup, on est vraiment bien accompagné par l'ensemble des équipes internationales qui nous aident à préparer nos échanges. Au début, les documents qu'on doit fournir, tout passe par l'école. L'école nous envoie une liste de documents à fournir et c'est eux qui font littéralement la navette entre nous et l'université partenaire. La préparation du visa, ça n'a pas été plus compliqué que ça parce qu'on nous avait dit exactement ce qu'il fallait préparer pour avoir le visa en temps et en heure. Du coup, la préparation a été hyper simple. On nous a donné directement les lieux d'habitation les plus propices par rapport à l'université. Possibilité de dormir directement sur le campus ou possibilité d'habiter à proximité du campus avec les lignes de bus ou de métro les plus facilement accessibles pour arriver sur l'université. Le moment de transition, il est assez sympa. Je pense même que ça fait partie de l'expérience. Là, j'en parle avec le sourire parce que je me souviens encore, deux jours avant de partir, je suis avec... mes amis, un peu mes amis d'enfance et qui me disent, mais je crois que tu ne t'en rends pas compte dans littéralement deux jours, tu es à l'autre bout du monde, tu es à Los Angeles. Et à ce moment-là, c'est vrai qu'on a, c'est comme si on n'avait aucune idée de ce qui nous attendait alors qu'on s'y est préparé depuis plus de 3, 4, voire 6 mois à cette expatriation. Et vraiment, je pense qu'on commence à prendre conscience finalement, c'est quand on arrive à l'aéroport, c'est-à-dire que même la nuit d'avant, même quand on fait nos valises et tout, on ne se rend pas compte qu'on sera dans 12h à l'autre bout du monde Mais quand on arrive à l'aéroport, on se dit, OK, là, ça devient réel. Et on est déjà dans ce contexte international, ce qu'on recherche notamment quand on est étudiant à l'UM Normandie. Et la transition, elle se fait d'une manière brutale, climatiquement parlant. Parce que quand vous partez en janvier à 5 degrés, il pleut en Ile-de-France et que vous arrivez à Los Angeles avec votre doudoune qui fait 25 degrés. En fait, la transition, là, vous comprenez que vous êtes arrivé à Los Angeles et vous comprenez surtout que vous allez passer. Six mois extrêmement ensoleillés et du coup, six mois de bonheur. Souvent, soleil, ça arrive avec bonheur. Donc pour le coup, là, ça se fait automatiquement. Vous arrivez, vous êtes directement en pleine immersion. Ça parle anglais de toutes parts. C'est grand. Ça fait rêver, c'est la Californie. On décide de vivre vraiment l'aventure en se disant, bon, au début, on va prendre un hôtel pour la première semaine et on va profiter de cette première semaine pour justement trouver un appartement pour bien identifier les quartiers qui nous plaisent. à Los Angeles. Et en fait, on a vraiment pour le coup un gros coup de chance. Pendant une semaine, on ne fait que chercher des apparts, on passe pas mal d'appels, on fait des visites et autres. Et en fait, on trouve littéralement le dernier jour de notre nuit d'hôtel. Donc après ça, on n'avait plus possibilité de réserver dans ce même hôtel, surtout qu'après, les chambres étaient complètes. Et là, on pose bagage dans une superbe résidence, dans un super appartement. On était au milieu du quartier financier de Los Angeles. avec du coup piscine sur le toit, jacuzzi sur le toit, salle de sport, table de ping-pong. Il faut savoir que les étudiants réunions le savent, on est très fan du ping-pong à l'UM Normandie. Du coup, on s'en est donné à cœur joie aussi pendant les six mois. Mais du coup, forcément, quand vous arrivez dans un tel cadre, vous savez aussi en termes de confort de vie, vous allez pouvoir littéralement profiter de chaque instant, que vous soyez au sein de la ville ou finalement quand vous êtes chez vous avec toutes les installations. Les universités américaines, c'est littéralement des campus-villes, comme ils aiment bien les appeler. Pour aller des fois d'un bâtiment à un autre, il faut se déplacer littéralement en voiture. Donc vraiment, en fait, on a juste la tête en l'air pendant les 40 premières minutes de notre visite au sein de l'université. On est en train de regarder à droite, à gauche, toutes les installations. On avait la chance d'avoir l'équipe du Football Club de Los Angeles qui s'entraînait au sein de l'université. donc il avait un terrain de foot tout neuf. Nous deux, mon ami et moi, on est des grands fans de foot. C'était un bonheur d'avoir accès à de telles installations, des grandes piscines olympiques. Et en fait, on sent la dimension américaine très tournée aussi autour du sport. C'est-à-dire qu'il n'y a pas que les études, il y a aussi le sport qui va avec. Et voilà, on est venus pour ça. Et du coup, cette dimension, on la prend en pleine figure. Et l'université aussi est magnifique, très ouverte. Comme Los Angeles, par excellence, c'est une ville extrêmement ensoleillée, le campus est hyper ouvert, pas mal d'installations à l'extérieur. pouvoir se poser tranquillement avec ses amis. Je me souviens de notre premier cours, Team Management. Je n'ai plus le nom du prof, mais un excellent prof en tout cas. Et la première question qu'il pose dans la classe, et c'est là que j'ai pu déjà identifier les différences culturelles, c'est qu'il y a un travail à côté avec ces études. Là, littéralement, tous les étudiants américains, sans exception, lèvent la main, alors que les étudiants européens, parce qu'il y avait aussi des Allemands qui étaient dans ce cours-là, personne ne lève la main. Parce que c'est vrai que culturellement, chez eux, le prix des études est aussi assez coûteux pour le coup. en fait, ça fait sens qu'ils aient déjà tous un travail. Et déjà, on a senti ce côté, cette différence culturelle. Et ce qui était très sympa et très enrichissant, en fait, c'était ce côté d'avoir des retours des métiers qu'effectuaient les étudiants américains. Ça pouvait aller des métiers dans le fast-food, à des métiers aussi de manager dans une startup. Mais du coup, les cours étaient extrêmement vivants. Les exemples donnés en cours se reposaient sur les expériences des étudiants. Pour autant, le professeur aussi faisait appel à nous pour avoir notre retour d'expérience sur les premiers stages qu'on avait pu faire en France, comment se passait aussi le monde du travail d'une manière globale. Savoir que les boîtes de nuit à Los Angeles et aux États-Unis, je pense tout court, c'est assez différent par rapport en France, ça ferme hyper tôt. C'est-à-dire que nous, justement, on s'est fait piéger. La première fois, on y allait à minuit, comme tout Français qui se respecte, là où justement l'ambiance bat son plein. Et en fait, il ne restait que deux heures de fête, sachant que comme dans toutes les boîtes, à partir d'une heure, les lumières commencent à se réallumer, le style de musique change. Et en fait, on s'est rendu compte que c'était totalement différent. Nous, les boîtes ferment à cinq heures, voire six heures pour certaines. En fait, là-bas, elles ferment à deux heures et du coup, la jeunesse californienne a tendance à se retrouver après en after dans un appart ou un autre, ce qui était assez marrant. c'est qu'on regardait notamment dans notre immeuble quand on revenait de ces soirées-là, il y avait toujours un after. Dans l'appartement juste en face, on voyait une tonne de monde, ça avait l'air super sympa. Et nous, on avait nos visages accrochés littéralement à la fenêtre en train de se dire « on aimerait vraiment y être » , ça avait l'air super sympa. Mais malheureusement, comme tout bon français, des fois, malheureusement, on n'osait pas. Alors que je pense que littéralement, si on était partis frapper à la porte, ils nous auraient ouverts et on aurait dit « bah écoutez, on est français et tout, on voit qu'il y a de l'ambiance, on habite là-bas juste en face, est-ce que vous accepteriez qu'on participe à cette petite soirée avec vous ? Et honnêtement, je pense que vraiment, ils nous auraient accepté parce que c'est vraiment dans leur mentalité pour le coup. C'est la première fois que je faisais un road trip. On est littéralement parti en voiture et en fait, on a fait l'aller direct vers San Francisco. On a passé trois jours là-bas. C'était super sympa, franchement, super belle ville. Et quand on est redescendu pour le coup, on s'est arrêté. En fait, on s'est dit c'est simple, on va faire tous les Santa possibles de la côte ouest. Il y en a peut-être 8 à 10 différents. On s'est arrêté à Santa Clara, Santa Maria, Santa Barbara, vraiment. Santa Monica, bon ça c'est vraiment le côté Los Angeles. Et du coup, c'était super sympa de vivre un moment comme ça avec mes amis. On en a profité pour faire du quad avec une vue magnifique. Vous avez les dunes et juste à côté, vous avez la mer. Ça vous offre des paysages assez époustouflants qu'on ne retrouve pas dans les quatre coins du monde. Et pareil, c'est toujours de l'échange, de la découverte. des souvenirs, des images en tête qui resteront à tout jamais gravées. Donc je garderai quand même ce petit road trip qu'on a fait vers San Francisco. Alors de mon expérience perso, pourquoi aller à Los Angeles ? Tout simplement parce que c'est une culture avec beaucoup d'ouverture. C'est vraiment des personnes extrêmement bienveillantes, pour la petite anecdote, pour vérifier à quel point les Américains ne jugeaient pas. Et j'ai tenté une coupe de cheveux assez anodine. Littéralement, je me suis coiffé comme Kirikou. C'est-à-dire que j'ai juste laissé une petite houppette sur le devant de mon crâne. Et je suis allé comme ça à l'université pendant une semaine. Et à aucun moment, je n'ai vu une moquerie, un jugement. On me parlait comme si j'avais la même tête que d'habitude. Et à la fin, quand je l'ai enlevé, les étudiants américains m'ont dit « T'es quand même mieux comme ça » . Mais vraiment, c'est quelque chose qui m'avait profondément marqué. et je me suis dit, waouh, c'est fort comment ces personnes-là ne jugent pas. En France, je fais ça dans la rue. Une personne, pour le coup, qui ne me connaît pas va me dire « Vache, tu ne peux pas faire directement et tout. Tu ne peux pas te balader. Tu ne peux pas te balader comme ça ou c'est ridicule. On va voir directement les moqueries ou quoi que ce soit. » Donc vraiment, Los Angeles, c'est une ville extrêmement bienveillante. Profitez des témoignages que vous allez entendre de ceux qui sont partis. Mais ne regardez pas ce qui se passe sur les réseaux sociaux. Il y a toujours une part de fausseté qui est assez énorme. Juste profitez des expériences de ceux qui l'ont fait et livrez-vous à l'expérience tout simplement. Ce qu'on sait, vous ne posez pas 36 000 questions. si c'est votre destination, allez-y, vous n'allez pas regretter

Description

Jannaï rêvait de Los Angeles. Il y a vécu six mois entre soleil, campus XXL, road trips sur la côte ouest, cours vivants et rencontres inoubliables.
Des soirées sur les rooftops aux sessions de ping-pong entre colocataires, en passant par un road trip jusqu’à San Francisco, il raconte une expérience à la fois intense, bienveillante… et très californienne.

Entre choc culturel, liberté et découverte de soi, il partage ce que l’expatriation peut vraiment offrir quand on ose s’ouvrir à l’inconnu.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Janae Kala et je vais vous raconter mon échange universitaire à Los Angeles. Pourquoi j'ai mis Los Angeles dans mes voeux ? J'ai eu l'occasion d'y aller quelques années auparavant, avec ma famille, pendant deux semaines, et quand j'ai découvert du coup, littéralement, plus que Los Angeles, l'état de la Californie, je me suis dit que ça serait extrêmement sympa de pouvoir revivre l'expérience en tant qu'étudiant et passer littéralement six mois dans cette magnifique ville et dans cet état. Très sympa. Du coup, quand j'ai souhaité intégrer l'OM Normandie, je me suis dit que c'était aussi pour pouvoir passer six mois à Los Angeles. Alors, quand j'ai su que j'allais pouvoir prendre l'opportunité de partir à Los Angeles, j'étais hyper content. Parce qu'en plus, j'ai été accepté à Los Angeles avec l'un de mes meilleurs amis que j'ai rencontré à l'école. Du coup, quand on a eu la nouvelle, lui et moi, on s'est dit que ça allait juste être six mois merveilleux. Partir comme ça tout seul, il y a déjà un vent de liberté qui souffle en se disant qu'on va passer une expérience assez hors du commun pour le coup. Donc il y avait beaucoup de joie lors de l'annonce de l'expatriation à Los Angeles. Alors pour se préparer à l'EM Normandie, c'est assez simple. Pour le coup, on est vraiment bien accompagné par l'ensemble des équipes internationales qui nous aident à préparer nos échanges. Au début, les documents qu'on doit fournir, tout passe par l'école. L'école nous envoie une liste de documents à fournir et c'est eux qui font littéralement la navette entre nous et l'université partenaire. La préparation du visa, ça n'a pas été plus compliqué que ça parce qu'on nous avait dit exactement ce qu'il fallait préparer pour avoir le visa en temps et en heure. Du coup, la préparation a été hyper simple. On nous a donné directement les lieux d'habitation les plus propices par rapport à l'université. Possibilité de dormir directement sur le campus ou possibilité d'habiter à proximité du campus avec les lignes de bus ou de métro les plus facilement accessibles pour arriver sur l'université. Le moment de transition, il est assez sympa. Je pense même que ça fait partie de l'expérience. Là, j'en parle avec le sourire parce que je me souviens encore, deux jours avant de partir, je suis avec... mes amis, un peu mes amis d'enfance et qui me disent, mais je crois que tu ne t'en rends pas compte dans littéralement deux jours, tu es à l'autre bout du monde, tu es à Los Angeles. Et à ce moment-là, c'est vrai qu'on a, c'est comme si on n'avait aucune idée de ce qui nous attendait alors qu'on s'y est préparé depuis plus de 3, 4, voire 6 mois à cette expatriation. Et vraiment, je pense qu'on commence à prendre conscience finalement, c'est quand on arrive à l'aéroport, c'est-à-dire que même la nuit d'avant, même quand on fait nos valises et tout, on ne se rend pas compte qu'on sera dans 12h à l'autre bout du monde Mais quand on arrive à l'aéroport, on se dit, OK, là, ça devient réel. Et on est déjà dans ce contexte international, ce qu'on recherche notamment quand on est étudiant à l'UM Normandie. Et la transition, elle se fait d'une manière brutale, climatiquement parlant. Parce que quand vous partez en janvier à 5 degrés, il pleut en Ile-de-France et que vous arrivez à Los Angeles avec votre doudoune qui fait 25 degrés. En fait, la transition, là, vous comprenez que vous êtes arrivé à Los Angeles et vous comprenez surtout que vous allez passer. Six mois extrêmement ensoleillés et du coup, six mois de bonheur. Souvent, soleil, ça arrive avec bonheur. Donc pour le coup, là, ça se fait automatiquement. Vous arrivez, vous êtes directement en pleine immersion. Ça parle anglais de toutes parts. C'est grand. Ça fait rêver, c'est la Californie. On décide de vivre vraiment l'aventure en se disant, bon, au début, on va prendre un hôtel pour la première semaine et on va profiter de cette première semaine pour justement trouver un appartement pour bien identifier les quartiers qui nous plaisent. à Los Angeles. Et en fait, on a vraiment pour le coup un gros coup de chance. Pendant une semaine, on ne fait que chercher des apparts, on passe pas mal d'appels, on fait des visites et autres. Et en fait, on trouve littéralement le dernier jour de notre nuit d'hôtel. Donc après ça, on n'avait plus possibilité de réserver dans ce même hôtel, surtout qu'après, les chambres étaient complètes. Et là, on pose bagage dans une superbe résidence, dans un super appartement. On était au milieu du quartier financier de Los Angeles. avec du coup piscine sur le toit, jacuzzi sur le toit, salle de sport, table de ping-pong. Il faut savoir que les étudiants réunions le savent, on est très fan du ping-pong à l'UM Normandie. Du coup, on s'en est donné à cœur joie aussi pendant les six mois. Mais du coup, forcément, quand vous arrivez dans un tel cadre, vous savez aussi en termes de confort de vie, vous allez pouvoir littéralement profiter de chaque instant, que vous soyez au sein de la ville ou finalement quand vous êtes chez vous avec toutes les installations. Les universités américaines, c'est littéralement des campus-villes, comme ils aiment bien les appeler. Pour aller des fois d'un bâtiment à un autre, il faut se déplacer littéralement en voiture. Donc vraiment, en fait, on a juste la tête en l'air pendant les 40 premières minutes de notre visite au sein de l'université. On est en train de regarder à droite, à gauche, toutes les installations. On avait la chance d'avoir l'équipe du Football Club de Los Angeles qui s'entraînait au sein de l'université. donc il avait un terrain de foot tout neuf. Nous deux, mon ami et moi, on est des grands fans de foot. C'était un bonheur d'avoir accès à de telles installations, des grandes piscines olympiques. Et en fait, on sent la dimension américaine très tournée aussi autour du sport. C'est-à-dire qu'il n'y a pas que les études, il y a aussi le sport qui va avec. Et voilà, on est venus pour ça. Et du coup, cette dimension, on la prend en pleine figure. Et l'université aussi est magnifique, très ouverte. Comme Los Angeles, par excellence, c'est une ville extrêmement ensoleillée, le campus est hyper ouvert, pas mal d'installations à l'extérieur. pouvoir se poser tranquillement avec ses amis. Je me souviens de notre premier cours, Team Management. Je n'ai plus le nom du prof, mais un excellent prof en tout cas. Et la première question qu'il pose dans la classe, et c'est là que j'ai pu déjà identifier les différences culturelles, c'est qu'il y a un travail à côté avec ces études. Là, littéralement, tous les étudiants américains, sans exception, lèvent la main, alors que les étudiants européens, parce qu'il y avait aussi des Allemands qui étaient dans ce cours-là, personne ne lève la main. Parce que c'est vrai que culturellement, chez eux, le prix des études est aussi assez coûteux pour le coup. en fait, ça fait sens qu'ils aient déjà tous un travail. Et déjà, on a senti ce côté, cette différence culturelle. Et ce qui était très sympa et très enrichissant, en fait, c'était ce côté d'avoir des retours des métiers qu'effectuaient les étudiants américains. Ça pouvait aller des métiers dans le fast-food, à des métiers aussi de manager dans une startup. Mais du coup, les cours étaient extrêmement vivants. Les exemples donnés en cours se reposaient sur les expériences des étudiants. Pour autant, le professeur aussi faisait appel à nous pour avoir notre retour d'expérience sur les premiers stages qu'on avait pu faire en France, comment se passait aussi le monde du travail d'une manière globale. Savoir que les boîtes de nuit à Los Angeles et aux États-Unis, je pense tout court, c'est assez différent par rapport en France, ça ferme hyper tôt. C'est-à-dire que nous, justement, on s'est fait piéger. La première fois, on y allait à minuit, comme tout Français qui se respecte, là où justement l'ambiance bat son plein. Et en fait, il ne restait que deux heures de fête, sachant que comme dans toutes les boîtes, à partir d'une heure, les lumières commencent à se réallumer, le style de musique change. Et en fait, on s'est rendu compte que c'était totalement différent. Nous, les boîtes ferment à cinq heures, voire six heures pour certaines. En fait, là-bas, elles ferment à deux heures et du coup, la jeunesse californienne a tendance à se retrouver après en after dans un appart ou un autre, ce qui était assez marrant. c'est qu'on regardait notamment dans notre immeuble quand on revenait de ces soirées-là, il y avait toujours un after. Dans l'appartement juste en face, on voyait une tonne de monde, ça avait l'air super sympa. Et nous, on avait nos visages accrochés littéralement à la fenêtre en train de se dire « on aimerait vraiment y être » , ça avait l'air super sympa. Mais malheureusement, comme tout bon français, des fois, malheureusement, on n'osait pas. Alors que je pense que littéralement, si on était partis frapper à la porte, ils nous auraient ouverts et on aurait dit « bah écoutez, on est français et tout, on voit qu'il y a de l'ambiance, on habite là-bas juste en face, est-ce que vous accepteriez qu'on participe à cette petite soirée avec vous ? Et honnêtement, je pense que vraiment, ils nous auraient accepté parce que c'est vraiment dans leur mentalité pour le coup. C'est la première fois que je faisais un road trip. On est littéralement parti en voiture et en fait, on a fait l'aller direct vers San Francisco. On a passé trois jours là-bas. C'était super sympa, franchement, super belle ville. Et quand on est redescendu pour le coup, on s'est arrêté. En fait, on s'est dit c'est simple, on va faire tous les Santa possibles de la côte ouest. Il y en a peut-être 8 à 10 différents. On s'est arrêté à Santa Clara, Santa Maria, Santa Barbara, vraiment. Santa Monica, bon ça c'est vraiment le côté Los Angeles. Et du coup, c'était super sympa de vivre un moment comme ça avec mes amis. On en a profité pour faire du quad avec une vue magnifique. Vous avez les dunes et juste à côté, vous avez la mer. Ça vous offre des paysages assez époustouflants qu'on ne retrouve pas dans les quatre coins du monde. Et pareil, c'est toujours de l'échange, de la découverte. des souvenirs, des images en tête qui resteront à tout jamais gravées. Donc je garderai quand même ce petit road trip qu'on a fait vers San Francisco. Alors de mon expérience perso, pourquoi aller à Los Angeles ? Tout simplement parce que c'est une culture avec beaucoup d'ouverture. C'est vraiment des personnes extrêmement bienveillantes, pour la petite anecdote, pour vérifier à quel point les Américains ne jugeaient pas. Et j'ai tenté une coupe de cheveux assez anodine. Littéralement, je me suis coiffé comme Kirikou. C'est-à-dire que j'ai juste laissé une petite houppette sur le devant de mon crâne. Et je suis allé comme ça à l'université pendant une semaine. Et à aucun moment, je n'ai vu une moquerie, un jugement. On me parlait comme si j'avais la même tête que d'habitude. Et à la fin, quand je l'ai enlevé, les étudiants américains m'ont dit « T'es quand même mieux comme ça » . Mais vraiment, c'est quelque chose qui m'avait profondément marqué. et je me suis dit, waouh, c'est fort comment ces personnes-là ne jugent pas. En France, je fais ça dans la rue. Une personne, pour le coup, qui ne me connaît pas va me dire « Vache, tu ne peux pas faire directement et tout. Tu ne peux pas te balader. Tu ne peux pas te balader comme ça ou c'est ridicule. On va voir directement les moqueries ou quoi que ce soit. » Donc vraiment, Los Angeles, c'est une ville extrêmement bienveillante. Profitez des témoignages que vous allez entendre de ceux qui sont partis. Mais ne regardez pas ce qui se passe sur les réseaux sociaux. Il y a toujours une part de fausseté qui est assez énorme. Juste profitez des expériences de ceux qui l'ont fait et livrez-vous à l'expérience tout simplement. Ce qu'on sait, vous ne posez pas 36 000 questions. si c'est votre destination, allez-y, vous n'allez pas regretter

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Jannaï rêvait de Los Angeles. Il y a vécu six mois entre soleil, campus XXL, road trips sur la côte ouest, cours vivants et rencontres inoubliables.
Des soirées sur les rooftops aux sessions de ping-pong entre colocataires, en passant par un road trip jusqu’à San Francisco, il raconte une expérience à la fois intense, bienveillante… et très californienne.

Entre choc culturel, liberté et découverte de soi, il partage ce que l’expatriation peut vraiment offrir quand on ose s’ouvrir à l’inconnu.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Janae Kala et je vais vous raconter mon échange universitaire à Los Angeles. Pourquoi j'ai mis Los Angeles dans mes voeux ? J'ai eu l'occasion d'y aller quelques années auparavant, avec ma famille, pendant deux semaines, et quand j'ai découvert du coup, littéralement, plus que Los Angeles, l'état de la Californie, je me suis dit que ça serait extrêmement sympa de pouvoir revivre l'expérience en tant qu'étudiant et passer littéralement six mois dans cette magnifique ville et dans cet état. Très sympa. Du coup, quand j'ai souhaité intégrer l'OM Normandie, je me suis dit que c'était aussi pour pouvoir passer six mois à Los Angeles. Alors, quand j'ai su que j'allais pouvoir prendre l'opportunité de partir à Los Angeles, j'étais hyper content. Parce qu'en plus, j'ai été accepté à Los Angeles avec l'un de mes meilleurs amis que j'ai rencontré à l'école. Du coup, quand on a eu la nouvelle, lui et moi, on s'est dit que ça allait juste être six mois merveilleux. Partir comme ça tout seul, il y a déjà un vent de liberté qui souffle en se disant qu'on va passer une expérience assez hors du commun pour le coup. Donc il y avait beaucoup de joie lors de l'annonce de l'expatriation à Los Angeles. Alors pour se préparer à l'EM Normandie, c'est assez simple. Pour le coup, on est vraiment bien accompagné par l'ensemble des équipes internationales qui nous aident à préparer nos échanges. Au début, les documents qu'on doit fournir, tout passe par l'école. L'école nous envoie une liste de documents à fournir et c'est eux qui font littéralement la navette entre nous et l'université partenaire. La préparation du visa, ça n'a pas été plus compliqué que ça parce qu'on nous avait dit exactement ce qu'il fallait préparer pour avoir le visa en temps et en heure. Du coup, la préparation a été hyper simple. On nous a donné directement les lieux d'habitation les plus propices par rapport à l'université. Possibilité de dormir directement sur le campus ou possibilité d'habiter à proximité du campus avec les lignes de bus ou de métro les plus facilement accessibles pour arriver sur l'université. Le moment de transition, il est assez sympa. Je pense même que ça fait partie de l'expérience. Là, j'en parle avec le sourire parce que je me souviens encore, deux jours avant de partir, je suis avec... mes amis, un peu mes amis d'enfance et qui me disent, mais je crois que tu ne t'en rends pas compte dans littéralement deux jours, tu es à l'autre bout du monde, tu es à Los Angeles. Et à ce moment-là, c'est vrai qu'on a, c'est comme si on n'avait aucune idée de ce qui nous attendait alors qu'on s'y est préparé depuis plus de 3, 4, voire 6 mois à cette expatriation. Et vraiment, je pense qu'on commence à prendre conscience finalement, c'est quand on arrive à l'aéroport, c'est-à-dire que même la nuit d'avant, même quand on fait nos valises et tout, on ne se rend pas compte qu'on sera dans 12h à l'autre bout du monde Mais quand on arrive à l'aéroport, on se dit, OK, là, ça devient réel. Et on est déjà dans ce contexte international, ce qu'on recherche notamment quand on est étudiant à l'UM Normandie. Et la transition, elle se fait d'une manière brutale, climatiquement parlant. Parce que quand vous partez en janvier à 5 degrés, il pleut en Ile-de-France et que vous arrivez à Los Angeles avec votre doudoune qui fait 25 degrés. En fait, la transition, là, vous comprenez que vous êtes arrivé à Los Angeles et vous comprenez surtout que vous allez passer. Six mois extrêmement ensoleillés et du coup, six mois de bonheur. Souvent, soleil, ça arrive avec bonheur. Donc pour le coup, là, ça se fait automatiquement. Vous arrivez, vous êtes directement en pleine immersion. Ça parle anglais de toutes parts. C'est grand. Ça fait rêver, c'est la Californie. On décide de vivre vraiment l'aventure en se disant, bon, au début, on va prendre un hôtel pour la première semaine et on va profiter de cette première semaine pour justement trouver un appartement pour bien identifier les quartiers qui nous plaisent. à Los Angeles. Et en fait, on a vraiment pour le coup un gros coup de chance. Pendant une semaine, on ne fait que chercher des apparts, on passe pas mal d'appels, on fait des visites et autres. Et en fait, on trouve littéralement le dernier jour de notre nuit d'hôtel. Donc après ça, on n'avait plus possibilité de réserver dans ce même hôtel, surtout qu'après, les chambres étaient complètes. Et là, on pose bagage dans une superbe résidence, dans un super appartement. On était au milieu du quartier financier de Los Angeles. avec du coup piscine sur le toit, jacuzzi sur le toit, salle de sport, table de ping-pong. Il faut savoir que les étudiants réunions le savent, on est très fan du ping-pong à l'UM Normandie. Du coup, on s'en est donné à cœur joie aussi pendant les six mois. Mais du coup, forcément, quand vous arrivez dans un tel cadre, vous savez aussi en termes de confort de vie, vous allez pouvoir littéralement profiter de chaque instant, que vous soyez au sein de la ville ou finalement quand vous êtes chez vous avec toutes les installations. Les universités américaines, c'est littéralement des campus-villes, comme ils aiment bien les appeler. Pour aller des fois d'un bâtiment à un autre, il faut se déplacer littéralement en voiture. Donc vraiment, en fait, on a juste la tête en l'air pendant les 40 premières minutes de notre visite au sein de l'université. On est en train de regarder à droite, à gauche, toutes les installations. On avait la chance d'avoir l'équipe du Football Club de Los Angeles qui s'entraînait au sein de l'université. donc il avait un terrain de foot tout neuf. Nous deux, mon ami et moi, on est des grands fans de foot. C'était un bonheur d'avoir accès à de telles installations, des grandes piscines olympiques. Et en fait, on sent la dimension américaine très tournée aussi autour du sport. C'est-à-dire qu'il n'y a pas que les études, il y a aussi le sport qui va avec. Et voilà, on est venus pour ça. Et du coup, cette dimension, on la prend en pleine figure. Et l'université aussi est magnifique, très ouverte. Comme Los Angeles, par excellence, c'est une ville extrêmement ensoleillée, le campus est hyper ouvert, pas mal d'installations à l'extérieur. pouvoir se poser tranquillement avec ses amis. Je me souviens de notre premier cours, Team Management. Je n'ai plus le nom du prof, mais un excellent prof en tout cas. Et la première question qu'il pose dans la classe, et c'est là que j'ai pu déjà identifier les différences culturelles, c'est qu'il y a un travail à côté avec ces études. Là, littéralement, tous les étudiants américains, sans exception, lèvent la main, alors que les étudiants européens, parce qu'il y avait aussi des Allemands qui étaient dans ce cours-là, personne ne lève la main. Parce que c'est vrai que culturellement, chez eux, le prix des études est aussi assez coûteux pour le coup. en fait, ça fait sens qu'ils aient déjà tous un travail. Et déjà, on a senti ce côté, cette différence culturelle. Et ce qui était très sympa et très enrichissant, en fait, c'était ce côté d'avoir des retours des métiers qu'effectuaient les étudiants américains. Ça pouvait aller des métiers dans le fast-food, à des métiers aussi de manager dans une startup. Mais du coup, les cours étaient extrêmement vivants. Les exemples donnés en cours se reposaient sur les expériences des étudiants. Pour autant, le professeur aussi faisait appel à nous pour avoir notre retour d'expérience sur les premiers stages qu'on avait pu faire en France, comment se passait aussi le monde du travail d'une manière globale. Savoir que les boîtes de nuit à Los Angeles et aux États-Unis, je pense tout court, c'est assez différent par rapport en France, ça ferme hyper tôt. C'est-à-dire que nous, justement, on s'est fait piéger. La première fois, on y allait à minuit, comme tout Français qui se respecte, là où justement l'ambiance bat son plein. Et en fait, il ne restait que deux heures de fête, sachant que comme dans toutes les boîtes, à partir d'une heure, les lumières commencent à se réallumer, le style de musique change. Et en fait, on s'est rendu compte que c'était totalement différent. Nous, les boîtes ferment à cinq heures, voire six heures pour certaines. En fait, là-bas, elles ferment à deux heures et du coup, la jeunesse californienne a tendance à se retrouver après en after dans un appart ou un autre, ce qui était assez marrant. c'est qu'on regardait notamment dans notre immeuble quand on revenait de ces soirées-là, il y avait toujours un after. Dans l'appartement juste en face, on voyait une tonne de monde, ça avait l'air super sympa. Et nous, on avait nos visages accrochés littéralement à la fenêtre en train de se dire « on aimerait vraiment y être » , ça avait l'air super sympa. Mais malheureusement, comme tout bon français, des fois, malheureusement, on n'osait pas. Alors que je pense que littéralement, si on était partis frapper à la porte, ils nous auraient ouverts et on aurait dit « bah écoutez, on est français et tout, on voit qu'il y a de l'ambiance, on habite là-bas juste en face, est-ce que vous accepteriez qu'on participe à cette petite soirée avec vous ? Et honnêtement, je pense que vraiment, ils nous auraient accepté parce que c'est vraiment dans leur mentalité pour le coup. C'est la première fois que je faisais un road trip. On est littéralement parti en voiture et en fait, on a fait l'aller direct vers San Francisco. On a passé trois jours là-bas. C'était super sympa, franchement, super belle ville. Et quand on est redescendu pour le coup, on s'est arrêté. En fait, on s'est dit c'est simple, on va faire tous les Santa possibles de la côte ouest. Il y en a peut-être 8 à 10 différents. On s'est arrêté à Santa Clara, Santa Maria, Santa Barbara, vraiment. Santa Monica, bon ça c'est vraiment le côté Los Angeles. Et du coup, c'était super sympa de vivre un moment comme ça avec mes amis. On en a profité pour faire du quad avec une vue magnifique. Vous avez les dunes et juste à côté, vous avez la mer. Ça vous offre des paysages assez époustouflants qu'on ne retrouve pas dans les quatre coins du monde. Et pareil, c'est toujours de l'échange, de la découverte. des souvenirs, des images en tête qui resteront à tout jamais gravées. Donc je garderai quand même ce petit road trip qu'on a fait vers San Francisco. Alors de mon expérience perso, pourquoi aller à Los Angeles ? Tout simplement parce que c'est une culture avec beaucoup d'ouverture. C'est vraiment des personnes extrêmement bienveillantes, pour la petite anecdote, pour vérifier à quel point les Américains ne jugeaient pas. Et j'ai tenté une coupe de cheveux assez anodine. Littéralement, je me suis coiffé comme Kirikou. C'est-à-dire que j'ai juste laissé une petite houppette sur le devant de mon crâne. Et je suis allé comme ça à l'université pendant une semaine. Et à aucun moment, je n'ai vu une moquerie, un jugement. On me parlait comme si j'avais la même tête que d'habitude. Et à la fin, quand je l'ai enlevé, les étudiants américains m'ont dit « T'es quand même mieux comme ça » . Mais vraiment, c'est quelque chose qui m'avait profondément marqué. et je me suis dit, waouh, c'est fort comment ces personnes-là ne jugent pas. En France, je fais ça dans la rue. Une personne, pour le coup, qui ne me connaît pas va me dire « Vache, tu ne peux pas faire directement et tout. Tu ne peux pas te balader. Tu ne peux pas te balader comme ça ou c'est ridicule. On va voir directement les moqueries ou quoi que ce soit. » Donc vraiment, Los Angeles, c'est une ville extrêmement bienveillante. Profitez des témoignages que vous allez entendre de ceux qui sont partis. Mais ne regardez pas ce qui se passe sur les réseaux sociaux. Il y a toujours une part de fausseté qui est assez énorme. Juste profitez des expériences de ceux qui l'ont fait et livrez-vous à l'expérience tout simplement. Ce qu'on sait, vous ne posez pas 36 000 questions. si c'est votre destination, allez-y, vous n'allez pas regretter

Description

Jannaï rêvait de Los Angeles. Il y a vécu six mois entre soleil, campus XXL, road trips sur la côte ouest, cours vivants et rencontres inoubliables.
Des soirées sur les rooftops aux sessions de ping-pong entre colocataires, en passant par un road trip jusqu’à San Francisco, il raconte une expérience à la fois intense, bienveillante… et très californienne.

Entre choc culturel, liberté et découverte de soi, il partage ce que l’expatriation peut vraiment offrir quand on ose s’ouvrir à l’inconnu.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Janae Kala et je vais vous raconter mon échange universitaire à Los Angeles. Pourquoi j'ai mis Los Angeles dans mes voeux ? J'ai eu l'occasion d'y aller quelques années auparavant, avec ma famille, pendant deux semaines, et quand j'ai découvert du coup, littéralement, plus que Los Angeles, l'état de la Californie, je me suis dit que ça serait extrêmement sympa de pouvoir revivre l'expérience en tant qu'étudiant et passer littéralement six mois dans cette magnifique ville et dans cet état. Très sympa. Du coup, quand j'ai souhaité intégrer l'OM Normandie, je me suis dit que c'était aussi pour pouvoir passer six mois à Los Angeles. Alors, quand j'ai su que j'allais pouvoir prendre l'opportunité de partir à Los Angeles, j'étais hyper content. Parce qu'en plus, j'ai été accepté à Los Angeles avec l'un de mes meilleurs amis que j'ai rencontré à l'école. Du coup, quand on a eu la nouvelle, lui et moi, on s'est dit que ça allait juste être six mois merveilleux. Partir comme ça tout seul, il y a déjà un vent de liberté qui souffle en se disant qu'on va passer une expérience assez hors du commun pour le coup. Donc il y avait beaucoup de joie lors de l'annonce de l'expatriation à Los Angeles. Alors pour se préparer à l'EM Normandie, c'est assez simple. Pour le coup, on est vraiment bien accompagné par l'ensemble des équipes internationales qui nous aident à préparer nos échanges. Au début, les documents qu'on doit fournir, tout passe par l'école. L'école nous envoie une liste de documents à fournir et c'est eux qui font littéralement la navette entre nous et l'université partenaire. La préparation du visa, ça n'a pas été plus compliqué que ça parce qu'on nous avait dit exactement ce qu'il fallait préparer pour avoir le visa en temps et en heure. Du coup, la préparation a été hyper simple. On nous a donné directement les lieux d'habitation les plus propices par rapport à l'université. Possibilité de dormir directement sur le campus ou possibilité d'habiter à proximité du campus avec les lignes de bus ou de métro les plus facilement accessibles pour arriver sur l'université. Le moment de transition, il est assez sympa. Je pense même que ça fait partie de l'expérience. Là, j'en parle avec le sourire parce que je me souviens encore, deux jours avant de partir, je suis avec... mes amis, un peu mes amis d'enfance et qui me disent, mais je crois que tu ne t'en rends pas compte dans littéralement deux jours, tu es à l'autre bout du monde, tu es à Los Angeles. Et à ce moment-là, c'est vrai qu'on a, c'est comme si on n'avait aucune idée de ce qui nous attendait alors qu'on s'y est préparé depuis plus de 3, 4, voire 6 mois à cette expatriation. Et vraiment, je pense qu'on commence à prendre conscience finalement, c'est quand on arrive à l'aéroport, c'est-à-dire que même la nuit d'avant, même quand on fait nos valises et tout, on ne se rend pas compte qu'on sera dans 12h à l'autre bout du monde Mais quand on arrive à l'aéroport, on se dit, OK, là, ça devient réel. Et on est déjà dans ce contexte international, ce qu'on recherche notamment quand on est étudiant à l'UM Normandie. Et la transition, elle se fait d'une manière brutale, climatiquement parlant. Parce que quand vous partez en janvier à 5 degrés, il pleut en Ile-de-France et que vous arrivez à Los Angeles avec votre doudoune qui fait 25 degrés. En fait, la transition, là, vous comprenez que vous êtes arrivé à Los Angeles et vous comprenez surtout que vous allez passer. Six mois extrêmement ensoleillés et du coup, six mois de bonheur. Souvent, soleil, ça arrive avec bonheur. Donc pour le coup, là, ça se fait automatiquement. Vous arrivez, vous êtes directement en pleine immersion. Ça parle anglais de toutes parts. C'est grand. Ça fait rêver, c'est la Californie. On décide de vivre vraiment l'aventure en se disant, bon, au début, on va prendre un hôtel pour la première semaine et on va profiter de cette première semaine pour justement trouver un appartement pour bien identifier les quartiers qui nous plaisent. à Los Angeles. Et en fait, on a vraiment pour le coup un gros coup de chance. Pendant une semaine, on ne fait que chercher des apparts, on passe pas mal d'appels, on fait des visites et autres. Et en fait, on trouve littéralement le dernier jour de notre nuit d'hôtel. Donc après ça, on n'avait plus possibilité de réserver dans ce même hôtel, surtout qu'après, les chambres étaient complètes. Et là, on pose bagage dans une superbe résidence, dans un super appartement. On était au milieu du quartier financier de Los Angeles. avec du coup piscine sur le toit, jacuzzi sur le toit, salle de sport, table de ping-pong. Il faut savoir que les étudiants réunions le savent, on est très fan du ping-pong à l'UM Normandie. Du coup, on s'en est donné à cœur joie aussi pendant les six mois. Mais du coup, forcément, quand vous arrivez dans un tel cadre, vous savez aussi en termes de confort de vie, vous allez pouvoir littéralement profiter de chaque instant, que vous soyez au sein de la ville ou finalement quand vous êtes chez vous avec toutes les installations. Les universités américaines, c'est littéralement des campus-villes, comme ils aiment bien les appeler. Pour aller des fois d'un bâtiment à un autre, il faut se déplacer littéralement en voiture. Donc vraiment, en fait, on a juste la tête en l'air pendant les 40 premières minutes de notre visite au sein de l'université. On est en train de regarder à droite, à gauche, toutes les installations. On avait la chance d'avoir l'équipe du Football Club de Los Angeles qui s'entraînait au sein de l'université. donc il avait un terrain de foot tout neuf. Nous deux, mon ami et moi, on est des grands fans de foot. C'était un bonheur d'avoir accès à de telles installations, des grandes piscines olympiques. Et en fait, on sent la dimension américaine très tournée aussi autour du sport. C'est-à-dire qu'il n'y a pas que les études, il y a aussi le sport qui va avec. Et voilà, on est venus pour ça. Et du coup, cette dimension, on la prend en pleine figure. Et l'université aussi est magnifique, très ouverte. Comme Los Angeles, par excellence, c'est une ville extrêmement ensoleillée, le campus est hyper ouvert, pas mal d'installations à l'extérieur. pouvoir se poser tranquillement avec ses amis. Je me souviens de notre premier cours, Team Management. Je n'ai plus le nom du prof, mais un excellent prof en tout cas. Et la première question qu'il pose dans la classe, et c'est là que j'ai pu déjà identifier les différences culturelles, c'est qu'il y a un travail à côté avec ces études. Là, littéralement, tous les étudiants américains, sans exception, lèvent la main, alors que les étudiants européens, parce qu'il y avait aussi des Allemands qui étaient dans ce cours-là, personne ne lève la main. Parce que c'est vrai que culturellement, chez eux, le prix des études est aussi assez coûteux pour le coup. en fait, ça fait sens qu'ils aient déjà tous un travail. Et déjà, on a senti ce côté, cette différence culturelle. Et ce qui était très sympa et très enrichissant, en fait, c'était ce côté d'avoir des retours des métiers qu'effectuaient les étudiants américains. Ça pouvait aller des métiers dans le fast-food, à des métiers aussi de manager dans une startup. Mais du coup, les cours étaient extrêmement vivants. Les exemples donnés en cours se reposaient sur les expériences des étudiants. Pour autant, le professeur aussi faisait appel à nous pour avoir notre retour d'expérience sur les premiers stages qu'on avait pu faire en France, comment se passait aussi le monde du travail d'une manière globale. Savoir que les boîtes de nuit à Los Angeles et aux États-Unis, je pense tout court, c'est assez différent par rapport en France, ça ferme hyper tôt. C'est-à-dire que nous, justement, on s'est fait piéger. La première fois, on y allait à minuit, comme tout Français qui se respecte, là où justement l'ambiance bat son plein. Et en fait, il ne restait que deux heures de fête, sachant que comme dans toutes les boîtes, à partir d'une heure, les lumières commencent à se réallumer, le style de musique change. Et en fait, on s'est rendu compte que c'était totalement différent. Nous, les boîtes ferment à cinq heures, voire six heures pour certaines. En fait, là-bas, elles ferment à deux heures et du coup, la jeunesse californienne a tendance à se retrouver après en after dans un appart ou un autre, ce qui était assez marrant. c'est qu'on regardait notamment dans notre immeuble quand on revenait de ces soirées-là, il y avait toujours un after. Dans l'appartement juste en face, on voyait une tonne de monde, ça avait l'air super sympa. Et nous, on avait nos visages accrochés littéralement à la fenêtre en train de se dire « on aimerait vraiment y être » , ça avait l'air super sympa. Mais malheureusement, comme tout bon français, des fois, malheureusement, on n'osait pas. Alors que je pense que littéralement, si on était partis frapper à la porte, ils nous auraient ouverts et on aurait dit « bah écoutez, on est français et tout, on voit qu'il y a de l'ambiance, on habite là-bas juste en face, est-ce que vous accepteriez qu'on participe à cette petite soirée avec vous ? Et honnêtement, je pense que vraiment, ils nous auraient accepté parce que c'est vraiment dans leur mentalité pour le coup. C'est la première fois que je faisais un road trip. On est littéralement parti en voiture et en fait, on a fait l'aller direct vers San Francisco. On a passé trois jours là-bas. C'était super sympa, franchement, super belle ville. Et quand on est redescendu pour le coup, on s'est arrêté. En fait, on s'est dit c'est simple, on va faire tous les Santa possibles de la côte ouest. Il y en a peut-être 8 à 10 différents. On s'est arrêté à Santa Clara, Santa Maria, Santa Barbara, vraiment. Santa Monica, bon ça c'est vraiment le côté Los Angeles. Et du coup, c'était super sympa de vivre un moment comme ça avec mes amis. On en a profité pour faire du quad avec une vue magnifique. Vous avez les dunes et juste à côté, vous avez la mer. Ça vous offre des paysages assez époustouflants qu'on ne retrouve pas dans les quatre coins du monde. Et pareil, c'est toujours de l'échange, de la découverte. des souvenirs, des images en tête qui resteront à tout jamais gravées. Donc je garderai quand même ce petit road trip qu'on a fait vers San Francisco. Alors de mon expérience perso, pourquoi aller à Los Angeles ? Tout simplement parce que c'est une culture avec beaucoup d'ouverture. C'est vraiment des personnes extrêmement bienveillantes, pour la petite anecdote, pour vérifier à quel point les Américains ne jugeaient pas. Et j'ai tenté une coupe de cheveux assez anodine. Littéralement, je me suis coiffé comme Kirikou. C'est-à-dire que j'ai juste laissé une petite houppette sur le devant de mon crâne. Et je suis allé comme ça à l'université pendant une semaine. Et à aucun moment, je n'ai vu une moquerie, un jugement. On me parlait comme si j'avais la même tête que d'habitude. Et à la fin, quand je l'ai enlevé, les étudiants américains m'ont dit « T'es quand même mieux comme ça » . Mais vraiment, c'est quelque chose qui m'avait profondément marqué. et je me suis dit, waouh, c'est fort comment ces personnes-là ne jugent pas. En France, je fais ça dans la rue. Une personne, pour le coup, qui ne me connaît pas va me dire « Vache, tu ne peux pas faire directement et tout. Tu ne peux pas te balader. Tu ne peux pas te balader comme ça ou c'est ridicule. On va voir directement les moqueries ou quoi que ce soit. » Donc vraiment, Los Angeles, c'est une ville extrêmement bienveillante. Profitez des témoignages que vous allez entendre de ceux qui sont partis. Mais ne regardez pas ce qui se passe sur les réseaux sociaux. Il y a toujours une part de fausseté qui est assez énorme. Juste profitez des expériences de ceux qui l'ont fait et livrez-vous à l'expérience tout simplement. Ce qu'on sait, vous ne posez pas 36 000 questions. si c'est votre destination, allez-y, vous n'allez pas regretter

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