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Flexibilité au travail - Mythe ou réalité ? JOBORAMA panorama emploi

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29min |04/11/2024
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Description

Flexibilité au travail : mythe ou réalité ?


Dans ce nouvel épisode de JOBORAMA, votre panorama sur l'emploi, nous explorons un thème phare : la flexibilité au travail.

Dans un marché du travail en pleine transformation, la flexibilité est-elle la solution pour attirer des talents, améliorer le bien-être des collaborateurs et optimiser la productivité ? Ou reste-t-elle un mythe pour beaucoup d'entreprises ? 🧐


Que vous soyez étudiant cherchant des conseils emploi, salarié en quête d'évolution de carrière, entrepreneur, ou professionnel des ressources humaines, cet épisode vous apporte des clés pour comprendre les opportunités et les défis que représente la flexibilité dans le monde du travail actuel. Entre formation continue, équilibre vie pro/vie perso et pratiques professionnelles adaptées, on décode tout pour vous !


🔍 Au programme de cet épisode :

  • Les différents types de flexibilité et leur impact sur le bien-être et la productivité

  • Les outils et ressources pour faciliter le télétravail et la collaboration

  • Les meilleures pratiques pour instaurer une flexibilité réaliste et durable en entreprise

  • Des conseils concrets pour les salariés souhaitant optimiser leur équilibre pro/perso


Que vous soyez intéressé par les tendances emploi, à la recherche d’opportunités professionnelles, ou simplement curieux des évolutions dans le recrutement et les ressources humaines, cet épisode vous fournit les outils et perspectives pour tirer parti de la flexibilité dans votre carrière.


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joborama votre panorama sur l'emploi ! emploi, évolution de carrière, conseils carrière, conseils emploi, conseils pour étudiants, coup de boost, entrepreneur, formation continue, guide de carrière, job, marché du travail, monde du travail, opportunité emploi, opportunités professionnelles, pratiques professionnelles, recherche d'emploi, recrutement, ressources humaines, tendances emploi, Jonathan Gozard


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    La flexibilité au travail est un terme que l'on entend beaucoup. On a souvent tendance à se concentrer sur ses aspects positifs, voire à le considérer comme un idéal vers lequel tout le monde pourrait tendre. La semaine de quatre jours, voilà un sujet qui fait parler. Ce n'est pas juste une question de donner plus de liberté, mais de construire vraiment un cadre équilibré où chacun peut s'épanouir. Joborama, votre panorama sur l'emploi. Déjà le troisième épisode de votre podcast Joborama, et vous êtes de plus en plus nombreuses et nombreux à l'écouter. Un grand merci à vous. Je suis Jonathan Gozard, recruteur indépendant, expert RH et chroniqueur média spécialisé en emploi. Vous le savez... Joborama, c'est votre guide dédié, conçu pour tous les professionnels désireux de donner un coup de boost à leur carrière ou mieux comprendre les enjeux de l'emploi. Alors que vous soyez étudiant en quête de votre première opportunité, salarié cherchant à évoluer, entrepreneur, recruteur ou simplement curieux de découvrir les dessous du monde du travail, comme j'aime à le dire, Joborama est fait pour vous. Il est temps, dans ce podcast... d'aborder un sujet incontournable dans le monde du travail, la question de la flexibilité. Vous avez sans doute déjà entendu parler de télétravail, d'horaires souples ou de semaines compressées. Mais est-ce que tout ça, c'est une promesse qui tient vraiment ? L'objectif de cet épisode est de voir ensemble ce que signifie vraiment la flexibilité au travail, d'en explorer les différentes formes et de déterminer si cela peut vraiment être mis en pratique. On verra aussi les avantages et les défis pour les employeurs et les salariés que cela représente. Entrons tout de suite dans le vif du sujet. La flexibilité au travail est un terme que l'on entend beaucoup, surtout depuis les bouleversements causés par la pandémie de Covid-19. Mais qu'entend-on réellement par flexibilité ? Et est-ce que cela profite vraiment à tout le monde ? Commençons ! par clarifier ce qu'on entend par flexibilité. Il y a plusieurs types de flexibilité. On peut citer très concrètement le télétravail, qui permet de travailler à distance. On a la flexibilité des horaires. Certaines entreprises permettent à leurs employés d'adapter leur journée en fonction de leur rythme personnel. Et on peut aussi citer la semaine compressée, fameuse semaine de 4 jours, où l'on regroupe 16 heures de travail sur 4 jours au lieu de 5. Mais cette flexibilité, ne se limite pas seulement à ses exemples les plus connus. Aujourd'hui, on parle de quatre grands domaines de flexibilité. D'abord, la flexibilité géographique, avec des lieux de travail alternatifs comme les espaces de coworking ou même le travail en totale mobilité. Prenons l'exemple de certaines entreprises de la tech qui ont adopté des modèles que l'on appelle en full remote, c'est-à-dire que leurs équipes sont réparties sur plusieurs lieux région voire continent, et donc que les collaborateurs travaillent depuis n'importe quel endroit disposant d'une connexion Internet. Ensuite, on a aussi la flexibilité fonctionnelle. Ici, les employés assument plusieurs rôles ou responsabilités au sein même de leur poste. Cette polyvalence est particulièrement visible dans les petites entreprises ou les startups, où chaque membre peut être amené à, en quelque sorte, changer de casquette au besoin en fonction du projet. C'est un peu le job à la carte. On peut aussi identifier la flexibilité contractuelle. Elle concerne des contrats de travail plus souples, comme le travail à temps partiel, les CDD fractionnés ou les missions freelance qui sont en nette augmentation. Cela permet à certains secteurs, comme ceux qui évoluent au rythme des projets, de s'adapter rapidement aux fluctuations du marché ou à la charge de travail. Enfin, la flexibilité temporelle. Elle est bien plus large que la semaine de 4 jours, puisque des organisations adoptent le modèle d'heures accumulées. Les employés choisissent de travailler plus durant certaines périodes pour bénéficier de plus de temps libre ensuite. C'est en quelque sorte l'adage qui consiste à dire, peu importe comment et le moment où tu choisis de faire la tâche, du moment qu'elle est réalisée correctement en temps et en heure. Résumons. La flexibilité au travail se décline donc en quatre grands domaines. La flexibilité géographique, qui permet de travailler depuis divers lieux. La flexibilité fonctionnelle qui encourage la polyvalence des rôles au sein même d'une équipe. La flexibilité contractuelle qui offre des contrats plus souples adaptés aux besoins des employés et des entreprises. Et enfin, la flexibilité temporelle qui donne la liberté de choisir ses horaires de travail en favorisant un équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Ensemble, ces dimensions, elles redéfinissent notre manière de travailler. et d'interagir finalement dans le monde professionnel moderne. En 2023, une étude d'Ernest & Young, un cabinet d'audit financier et de conseil, révèle que 54% des entreprises dans le monde ont déjà mis en place une ou plusieurs formes de flexibilité. Et ce chiffre ne cesse d'augmenter, surtout dans certains secteurs comme la tech, le marketing, la finance, et bien évidemment en intéresse de plus en plus de nombreux autres. Cette diversité dans les types de flexibilité montre bien qu'il n'y a pas de modèle unique, mais une multitude d'options qui peuvent répondre aux besoins variés des entreprises et des employés. En bref, dit comme ça, la flexibilité, ça peut faire rêver. Pourquoi ? Parce que sur le papier, c'est une promesse gagnante pour tout le monde. Les entreprises y voient une façon de réduire les coûts, d'améliorer la productivité. et même d'attirer de nouveaux talents. Pour les employés, c'est souvent synonyme d'une meilleure équilibre entre vie pro-vie perso, moins de temps dans les transports et surtout plus de liberté pour organiser leur journée. Mais est-ce vraiment le cas ? La flexibilité au travail, elle a explosé ces dernières années, au point de devenir un argument central pour attirer et retenir les talents. Mais pourquoi est-ce que ce concept est-il soudainement devenu si populaire ? A première vue ? On pourrait penser que tout a commencé avec la pandémie. Mais en réalité, la demande pour plus de flexibilité, elle préexistait déjà. La pandémie n'a fait qu'accélérer cette transition en démontrant qu'il était possible de travailler efficacement à distance avec ou plus de souplesse dans de nombreux secteurs. L'une des principales promesses réside d'ailleurs dans son impact direct sur la qualité de vie. Car oui, les travailleurs cherchent de plus en plus à trouver Un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Et la flexibilité permet justement d'offrir des avantages qui sont quand même assez alléchants. Elle permet de supprimer le temps passé dans les transports en commun, d'être plus présent pour la famille, d'organiser son emploi du temps de manière plus fluide, ou tout simplement de gagner en sérénité dans la prise d'un rendez-vous médical. Une étude réalisée en 2022 par FlexJobs, qui est un cabinet qui accompagne les entreprises aux changements organisationnels montrent que 70% des personnes interrogées considèrent la flexibilité comme un facteur décisif pour choisir leur prochain emploi. Ça ne fait que prouver l'importance croissante de cette demande chez les candidats. Mais la flexibilité ne profite pas uniquement aux employés. Pour les entreprises, elle est devenue un véritable levier de performance. En offrant un environnement de travail plus adaptable, elles peuvent du coup... attirer un vivier de talents beaucoup plus diversifié. Les barrières géographiques disparaissent et permettent d'embaucher des personnes situées à l'autre bout d'un pays, voire du monde. La flexibilité devient ainsi un argument stratégique de recrutement. Elle permet aussi des avantages plus insoupçonnés et assez incroyables, comme de réduire le taux d'absentéisme et d'augmenter la satisfaction au travail. C'est 83% des employés qui affirment que la possibilité de travailler à distance ou à minima d'avoir de la souplesse dans leurs horaires les rend plus heureux. Et cette satisfaction se traduit souvent par une productivité accrue dont les entreprises bénéficient du coup directement. Enfin, la promesse de la flexibilité est aussi celle de l'adaptabilité au changement. Et nous avons largement évoqué ce sujet dans les deux premiers épisodes de Joborama. Dans un monde où l'innovation est constante, où les marchés fluctuent rapidement, il devient... indispensable pour les entreprises de pouvoir ajuster leurs ressources humaines de manière beaucoup plus souple, que ce soit par des horaires modulables, des collaborations freelance ou des équipes dispersées. La flexibilité porte bien son nom car elle permet de réagir plus vite aux demandes du marché et d'éviter de lourdes restructurations en cas de crise. Ce que je vous conseille de retenir, la flexibilité n'est pas seulement une demande des employés. C'est un avantage compétitif pour les entreprises. Elle permet de répondre aux nouveaux besoins des travailleurs, d'attirer des talents divers. de favoriser le bien-être au travail tout en optimisant la performance. C'est là toute la promesse de la flexibilité, créer un cadre de travail gagnant-gagnant où les entreprises et les employés peuvent évoluer ensemble. Cette idée d'un lien entre bien-être et performance est un argument de poids pour les entreprises cherchant à allier productivité et épanouissement de leurs équipes. Alors oui, je sais, il y a beaucoup de contre-arguments à cela. De nombreuses entreprises souhaitent dernièrement revenir sur leurs décisions, par exemple de proposer du télétravail, et des salariés font de plus en plus remonter leur sentiment de solitude. Bon, vous vous dites sûrement que tout ça c'est positif, mais que dans la réalité et en pratique c'est souvent bien plus contrasté. C'est effectivement ici que les choses se compliquent. Quand on parle de flexibilité, On a souvent tendance à se concentrer sur ses aspects positifs, voire à le considérer comme un idéal vers lequel tout le monde pourrait tendre. Mais dans la réalité, la flexibilité n'est pas un modèle universel applicable à tous les secteurs, ni à tous les métiers, voire à tous les niveaux hiérarchiques. Il est important de reconnaître qu'il existe des limites et que ce concept, aussi prometteur soit-il, n'est pas toujours facilement adaptable à tous les environnements professionnels. Prenons d'abord l'exemple des métiers où la présence physique est indispensable. Dans des secteurs comme la santé, l'industrie manufacturière, la restauration, la distribution, forcément la flexibilité peut s'avérer beaucoup plus complexe. Un infirmier ne peut pas soigner à distance de la même manière qu'un ouvrier ne peut pas assembler une machine depuis chez lui. La nécessité d'une présence physique sur le lieu de travail forcément limite d'emblée les options en matière de télétravail ou de souplesse des horaires. Mais cela ne signifie pas, pour autant, que ces métiers sont complètement exclus des avantages de la flexibilité. Prenons l'exemple toujours du professionnel de santé. Si le télétravail est certes difficilement envisageable pour eux, certaines formes de flexibilité, comme des horaires modulables ou des rotations d'équipe plus souples, peuvent parfois être mises en place pour permettre un meilleur équilibre vie pro-vie perso. Dans certaines cliniques, des horaires personnalisés ont été instaurés par les soignants eux-mêmes, leur permettant ainsi d'organiser leurs emplois du temps en fonction de leurs obligations personnelles. D'un autre côté, dans des secteurs comme les nouvelles technologies, les services ou la communication, la flexibilité a presque été érigée en norme. Là où la digitalisation des tâches le permet, les options sont variées. Télétravail, horaires flexibles, semaines compressées ou encore emploi du temps partiel pour concilier plusieurs projets. Pour tous ces secteurs, la question n'est plus tant de savoir si la flexibilité est possible, mais plutôt de savoir comment l'optimiser au mieux pour maximiser les résultats. Mais même dans ces secteurs, Cette flexibilité n'est pas toujours accessible à tous. Les postes de direction restent souvent plus contraints par des responsabilités de gestion. Ce sujet des niveaux hiérarchiques, c'est d'ailleurs une dimension à prendre en compte. La flexibilité semble plus souvent accordée aux employés qualifiés et moins à ceux des échelons inférieurs. Les postes nécessitant une supervision constante, un encadrement direct, sont visiblement moins susceptibles de bénéficier des avantages de la flexibilité. C'est un fait qui est bien documenté, puisque d'ailleurs, selon une étude de McKinsey, 62% des employés qui ont un poste à responsabilité ont accès au télétravail, contre seulement 36% des employés dans des fonctions opérationnelles. Il est également crucial de souligner les disparités régionales. Dans certaines zones géographiques, notamment rurales ou éloignées des grandes villes, la connectivité peut aussi poser problème, et donc rendant l'accès au travail plus difficile. De même, les entreprises qui y sont implantées le sont souvent de manière un peu plus historique et ne pratiquent pas forcément les méthodes RH les plus modernes en matière de flexibilité. Donc ça crée une fracture entre ceux qui ont accès à ces nouveaux modes de travail et ceux qui en sont exclus pour des raisons géographiques et technologiques. Ce sujet pose donc clairement la question de la perception de la flexibilité par les employeurs eux-mêmes. Si certaines entreprises voient la flexibilité comme une opportunité de moderniser leurs pratiques, D'autres restent frileuses à l'idée de prendre le contrôle sur leurs équipes. Certaines d'entre elles continuent de privilégier une présence au bureau, considérant que c'est là que les équipes sont les plus productives. Il y a encore des secteurs où la culture de la présence visible est très forte et où le télétravail ou la flexibilité des horaires ne sont pas du tout envisagées comme des options viables. Résumons, la flexibilité, bien que séduisante, n'est pas un modèle applicable à tous de manière égale. Elle reste. largement conditionnés par les secteurs d'activité, les responsabilités du poste, le lieu du travail, la culture d'entreprise. Pour certains... C'est une réalité pleinement accessible alors que pour d'autres, cela reste un objectif lointain, voire impossible à atteindre. Loin de moi l'idée de vendre ce podcast sur la flexibilité comme un idéal à atteindre. Voyons concrètement ensemble ses effets dans trois domaines clés dans la vie de l'entreprise, la collaboration et la communication, la charge de travail et enfin... l'implication émotionnelle et le sens du collectif. En collaboration et communication, la flexibilité réinvente notre manière de travailler ensemble. En ajustant leurs horaires selon leur propre rythme, les collaborateurs vont gagner en autonomie. Mais cela pose de vrais défis de synchronisation. Les échanges vont être du coup souvent décalés, se font au rythme de chacun, ce qui peut freiner les réponses rapides ou les échanges d'idées spontanées qui sont pourtant essentiels pour résoudre certaines problématiques. Avec des horaires décalés et des outils de communication différés comme les emails, Slack ou Teams, les échanges instantanés et informels se raréfient forcément. Les pauses café, les discussions de couloir, toutes ces interactions qui tissent naturellement et auxquelles on est très attaché des liens d'équipe vont disparaître peu à peu. Pour pallier ce manque, certaines entreprises ont réagi et introduisent des moments que l'on peut appeler de socialisation virtuelle, comme des cafés virtuels, des jeux en ligne, et même des rendez-vous hebdomadaires définis à l'avance, exclusivement dédiés à renforcer la cohésion d'équipe. Lorsque la souplesse en matière d'horaire est très grande, créer des plages horaires communes obligatoires peut donner un cadre aux échanges et donc maintenir ces interactions sociales, dynamiques et constructives qui disparaissent peu à peu. Concernant la gestion de la charge de travail, la flexibilité change forcément la donne. Elle offre plus de liberté dans l'organisation des journées, mais elle brouille aussi parfois la frontière entre vie professionnelle et vie personnelle. Et tout cela, ça rend forcément la déconnexion plus difficile. Certains salariés ressentent même une pression, implicite, à rester disponible en dehors des horaires habituels, avec l'impression d'avoir l'obligation de répondre aux messages le soir ou le week-end. Et dans la plupart des cas, Cette pression vient parfois d'eux-mêmes. Elle n'est pas du tout induite par les managers, surtout dans les postes où l'autonomie est forte. C'est un véritable effet miroir d'une trop grande flexibilité. Pour contrebalancer cette tendance, il peut être donc utile de définir ce qu'on appelle des zones de non-travail ou de se fixer des horaires de réponse limités afin de trouver ce juste équilibre. L'autonomie dans la gestion de la charge de travail est un autre aspect essentiel de la flexibilité. Elle permet une organisation plus personnalisée, mais elle expose aussi à des horaires irréguliers et parfois à l'épuisement. Et c'est là que le soutien de l'entreprise est important et devient crucial, avec des attentes claires, des pratiques pour encourager la déconnexion ou des périodes de repos obligatoires définies. Ces mesures vont aider à prévenir la surcharge de travail et permettre à chacun de tirer le meilleur parti de la flexibilité, sans risquer... de compromettre leur bien-être. Pour terminer, parlons de l'implication émotionnelle et le sens du collectif. La flexibilité va, dans ce cas aussi, changer notre rapport aux autres et à l'émotionnel au travail. Pour certains, l'autonomie va renforcer leur équilibre vie pro-vie perso, on en a parlé, et donc va les rendre plus engagés, plus épanouis. Mais pour d'autres, elle peut parfois créer ce sentiment d'isolement notamment quand les horaires sont décalés, que le télétravail limite les échanges spontanés, les petites conversations de bureau, les moments partagés autour du café. Tout ça, ça ancre habituellement le sentiment d'appartenance à l'équipe, qui peut du coup s'effriter, laissant la culture d'entreprise peu à peu s'affaiblir, ou en tout cas se fragiliser. Alors pareil, pas de quoi s'affoler ou inscrire en horreur la flexibilité. Pour éviter ce sentiment d'éloignement, plusieurs entreprises organisent déjà des moments d'échange en présentiel ou instaure des rituels pour recréer du lien. Dans ce contexte, clairement, les managers, ils ont un rôle clé. En écoutant activement leurs équipes, en veillant au bien-être émotionnel de chacun, c'est-à-dire finalement avoir la capacité de repérer tous les signes de solitude de leurs salariés, peuvent renforcer ce sentiment de communauté et s'empêcher l'apparition de problèmes d'éloignement. Voilà pourquoi les répercussions pratiques de la flexibilité dans un quotidien professionnel sont importantes à analyser. Alors attention, mes propos ne doivent pas faire perdre de vue que la flexibilité a un réel potentiel immense pour améliorer notre bien-être au travail. Mais elle demande des ajustements. Comme tout domaine en entreprise, elle doit être mise en place en ayant travaillé le sujet en amont pour parfaitement l'adapter à son secteur d'activité. Pour que cette nouvelle manière de travailler reste un véritable atout, elle doit reposer sur trois piliers, une communication ouverte, des attentes claires et un soutien constant. Ce n'est pas juste une question de donner plus de liberté, mais de construire vraiment un cadre équilibré où chacun peut s'épanouir sans risquer ni l'épuisement ni l'isolement. Donc au fond, cette réflexion nous rappelle que la flexibilité, aussi prometteuse soit-elle, doit être managée avec soin pour bien maintenir bien-être, cohésion et efficacité. Les entreprises capables d'harmoniser la flexibilité avec un fort soutien Crée vraiment un environnement propice à l'engagement des collaborateurs, tandis que celles qui vont négliger cet équilibre risquent de voir le stress monter et l'esprit d'équipe s'effriter. Passons maintenant à notre rubrique où on se parle franchement. La semaine de 4 jours, voilà un sujet qui fait parler. De plus en plus d'entreprises l'attestent, veulent l'attester. ou l'ont déjà testé, attiré par cette promesse d'une solution au stress, à la surcharge de travail, qui est censée aussi augmenter à la fois performance et bien-être. Mais peut-on réellement imaginer cette organisation comme un modèle généralisé ? Entre l'enthousiasme de nombreux salariés et les réserves de certains employeurs, les avis sont partagés et je pense qu'il est temps de faire le tri. Les entreprises ont donc... tenter récemment l'expérience de la semaine de 4 jours à coup de grands volets de communication annonçant cette mise en place en interne. Et leurs retours sont du coup précieux pour alimenter le débat. Les bénéfices, oui, ils existent. Employés plus sereins, réduction du stress, même pour certaines entreprises, un maintien voire une hausse de la productivité. Il y a aussi des obstacles qui ont été identifiés concernant l'adaptation des horaires aux besoins des clients, la gestion des jours de fermeture qui est moins évidente. et parfois une baisse de production, surtout dans des secteurs où la présence en continu est essentielle, on l'a vu dans ce podcast. Donc le bilan que l'on peut dresser aujourd'hui, il est quand même globalement positif. D'ailleurs, selon une étude récente qui a été menée en Allemagne, puisque l'Allemagne est déjà très en avance sur ce sujet de la semaine de 4 jours, 73% des entreprises qui ont tenté l'expérience ont choisi de la pérenniser. Elles perçoivent cette semaine de 4 jours comme un levier. de bien-être et d'attractivité. Donc pour elle, c'est véritablement un modèle qui a non seulement permis de fidéliser, mais aussi de se démarquer dans un marché de l'emploi compétitif. Bientôt, la France verra d'ailleurs un test national sur la semaine de 4 jours qui va être prévu dès décembre. Donc cette information, elle souligne vraiment une approche qui vise à attirer des talents tout en préservant les impératifs de productivité des entreprises. Bien sûr, cette évolution... Elle a un impact sur le recrutement, on en est véritablement conscient, notamment dans les secteurs où la semaine de 4 jours, c'est une option viable. Elle devient un véritable avantage pour attirer des talents dans un marché de l'emploi en tension. Alors bien sûr, il y a différentes semaines de 4 jours. Il y a justement la semaine de 4 jours ou la semaine en 4 jours. Tout est une question de définition du temps de travail. Là, les entreprises jugent avec leurs salariés. de travailler ensemble à la meilleure solution possible. Pour les employeurs qui écoutent ce podcast et envisagent la semaine de 4 jours ou en 4 jours, quelques conseils pratiques s'imposent. Avant de franchir le pas, il est essentiel de tester progressivement, de mesurer régulièrement l'impact sur la productivité et surtout d'ajuster finalement sa mise en place en fonction des besoins spécifiques de chaque poste. Je conseille plutôt de commencer par une organisation en roulement, un ajustement des horaires et à terme, voir une semaine de 4 jours à temps partiel. Dans tous les cas, il faut communiquer clairement sur vos attentes et garantir un suivi régulier pour pouvoir ajuster cette flexibilité sans nuire à la performance. En bref, la semaine de 4 jours, ça n'est pas un modèle universel et son adoption va forcément nécessiter un accompagnement structuré et une réflexion adaptée aux réalités de chaque entreprise. La flexibilité au travail n'a pas besoin d'être un tout ou rien. Il s'agit de choisir, de communiquer sur les options adaptées et à terme garantir un équilibre entre bien-être, engagement et productivité. Il est temps de vous donner quelques conseils pratiques et ressources sur le sujet pour instaurer une flexibilité réelle dans vos entreprises. Ces stratégies vont devoir répondre à la fois aux besoins de l'entreprise et bien sûr à ceux des employés. D'abord, les entreprises doivent définir précisément les types de flexibilité qu'elles souhaitent offrir. On l'a vu, il en existe beaucoup. Fixer des plages horaires. pour les réunions ou établir des jours communs de présence au bureau pour ceux qui sont en télétravail vont aider à assurer une collaboration fluide tout en laissant de la liberté sur le reste du planning. Ensuite, vous pouvez donner aux employés la capacité de structurer leurs propres emplois du temps en fonction des objectifs fixés pour accroître leur autonomie et leur motivation. Mais pour que cela fonctionne, c'est vraiment essentiel d'avoir des objectifs précis et des délais. bien définis, afin de garder cette cohésion au sein de vos équipes. Enfin, il est crucial que les salariés apprennent à structurer leur temps de manière à préserver un équilibre de vie sain. Si vous êtes salarié et que vous écoutez ce podcast et que vous êtes en situation de flexibilité, imposez-vous des limites, comme éteindre vos notifications en dehors de vos horaires de travail peut vraiment vous aider à vous préserver de l'épuisement professionnel. En matière d'outils concrets, la technologie est une alliée forcément essentiels pour la flexibilité, notamment pour les questions de télétravail et de collaboration. Pour la gestion de projet et la gestion de tâches, il y a des plateformes assez intéressantes comme Asana, Trello ou Monday qui vont permettre de suivre certes les projets en temps réel, mais surtout de gérer vos priorités, de répartir les tâches et ça même à distance. Sur le sujet de la communication et de la collaboration, bien sûr, on les a déjà cités, des outils comme Slack ou Teams vont vraiment faciliter les échanges et vont rendre les réunions à distance. plus efficaces. Surtout, ces outils vont permettre de recréer des espaces de discussion informels. Vous pouvez aussi suivre l'émission Avec Vous sur BFM Business qui est diffusée tous les jours en direct de midi à 13h et dans laquelle j'ai le plaisir d'intervenir régulièrement. Destinée justement aux employeurs et aux employés, cette émission répond à de nombreuses questions et préoccupations d'entreprise et le sujet de la flexibilité y est très régulièrement abordé. Résumons cet épisode qui, je le concède, est très riche en informations. En explorant la flexibilité sous toutes ses facettes, on réalise bien qu'elle va au-delà d'une simple adaptation des horaires. Elle redéfinit nos façons de travailler, de collaborer et même de penser l'équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Dans un monde où les attentes évoluent, La flexibilité est devenue véritablement un enjeu stratégique pour les entreprises qui cherchent à attirer et à fidéliser les talents. Mais attention, on l'a vu ensemble, si elle ouvre des portes, certes vers un bien-être accru et une meilleure productivité, elle exige aussi des efforts d'organisation, d'accompagnement et de confiance mutuelle. Les entreprises qui réussiront à trouver cet équilibre auront un atout décisif sur le marché de l'emploi en devenant des lieux de travail qui inspirent et qui motivent. Alors que nous avançons dans cette ère où la flexibilité n'est plus un simple privilège mais une réelle attente, souvenons-nous, il ne s'agit pas de tout changer d'un coup, mais d'adapter notre manière de travailler pour bâtir un futur professionnel plus humain, plus inclusif et surtout plus durable. C'est là le défi et la promesse d'une flexibilité bien pensée. C'est la fin de ce nouvel épisode. Abonnez-vous à Joborama pour ne pas manquer les prochains. partager vos réflexions sur ce que la flexibilité signifie pour vous. N'hésitez pas également à me suivre sur les réseaux sociaux Jonathan Gozart, Instagram, Facebook et X. Dans le prochain épisode, on parlera d'un sujet qui, je le sais, va résonner pour beaucoup d'entre vous, le management toxique. Pour l'occasion, je recevrai une invitée, consultante et formatrice en management et nous échangerons sans tabou sur l'influence néfaste que peut avoir un mauvais management sur tout. les aspects du travail et de l'emploi. Alors ne manquez pas ce prochain épisode qui promet d'être captivant. C'était Joborama, votre panorama sur l'emploi.

Chapters

  • Introduction de l'épisode

    00:40

  • La flexibilité au travail de quoi on parle ?

    02:12

  • La promesse de la flexibilité : pourquoi ce concept est devenu si populaire ?

    06:12

  • Le contraste avec la réalité : est-ce accessible à tous ?

    10:45

  • Répercussions pratiques de la flexibilité au quotidien

    15:14

  • On se parle franchement !

    21:12

  • Outils et ressources pour favoriser la flexibilité

    25:02

  • Conclusion de l'épisode

    27:28

Description

Flexibilité au travail : mythe ou réalité ?


Dans ce nouvel épisode de JOBORAMA, votre panorama sur l'emploi, nous explorons un thème phare : la flexibilité au travail.

Dans un marché du travail en pleine transformation, la flexibilité est-elle la solution pour attirer des talents, améliorer le bien-être des collaborateurs et optimiser la productivité ? Ou reste-t-elle un mythe pour beaucoup d'entreprises ? 🧐


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🔍 Au programme de cet épisode :

  • Les différents types de flexibilité et leur impact sur le bien-être et la productivité

  • Les outils et ressources pour faciliter le télétravail et la collaboration

  • Les meilleures pratiques pour instaurer une flexibilité réaliste et durable en entreprise

  • Des conseils concrets pour les salariés souhaitant optimiser leur équilibre pro/perso


Que vous soyez intéressé par les tendances emploi, à la recherche d’opportunités professionnelles, ou simplement curieux des évolutions dans le recrutement et les ressources humaines, cet épisode vous fournit les outils et perspectives pour tirer parti de la flexibilité dans votre carrière.


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Transcription

  • Speaker #0

    La flexibilité au travail est un terme que l'on entend beaucoup. On a souvent tendance à se concentrer sur ses aspects positifs, voire à le considérer comme un idéal vers lequel tout le monde pourrait tendre. La semaine de quatre jours, voilà un sujet qui fait parler. Ce n'est pas juste une question de donner plus de liberté, mais de construire vraiment un cadre équilibré où chacun peut s'épanouir. Joborama, votre panorama sur l'emploi. Déjà le troisième épisode de votre podcast Joborama, et vous êtes de plus en plus nombreuses et nombreux à l'écouter. Un grand merci à vous. Je suis Jonathan Gozard, recruteur indépendant, expert RH et chroniqueur média spécialisé en emploi. Vous le savez... Joborama, c'est votre guide dédié, conçu pour tous les professionnels désireux de donner un coup de boost à leur carrière ou mieux comprendre les enjeux de l'emploi. Alors que vous soyez étudiant en quête de votre première opportunité, salarié cherchant à évoluer, entrepreneur, recruteur ou simplement curieux de découvrir les dessous du monde du travail, comme j'aime à le dire, Joborama est fait pour vous. Il est temps, dans ce podcast... d'aborder un sujet incontournable dans le monde du travail, la question de la flexibilité. Vous avez sans doute déjà entendu parler de télétravail, d'horaires souples ou de semaines compressées. Mais est-ce que tout ça, c'est une promesse qui tient vraiment ? L'objectif de cet épisode est de voir ensemble ce que signifie vraiment la flexibilité au travail, d'en explorer les différentes formes et de déterminer si cela peut vraiment être mis en pratique. On verra aussi les avantages et les défis pour les employeurs et les salariés que cela représente. Entrons tout de suite dans le vif du sujet. La flexibilité au travail est un terme que l'on entend beaucoup, surtout depuis les bouleversements causés par la pandémie de Covid-19. Mais qu'entend-on réellement par flexibilité ? Et est-ce que cela profite vraiment à tout le monde ? Commençons ! par clarifier ce qu'on entend par flexibilité. Il y a plusieurs types de flexibilité. On peut citer très concrètement le télétravail, qui permet de travailler à distance. On a la flexibilité des horaires. Certaines entreprises permettent à leurs employés d'adapter leur journée en fonction de leur rythme personnel. Et on peut aussi citer la semaine compressée, fameuse semaine de 4 jours, où l'on regroupe 16 heures de travail sur 4 jours au lieu de 5. Mais cette flexibilité, ne se limite pas seulement à ses exemples les plus connus. Aujourd'hui, on parle de quatre grands domaines de flexibilité. D'abord, la flexibilité géographique, avec des lieux de travail alternatifs comme les espaces de coworking ou même le travail en totale mobilité. Prenons l'exemple de certaines entreprises de la tech qui ont adopté des modèles que l'on appelle en full remote, c'est-à-dire que leurs équipes sont réparties sur plusieurs lieux région voire continent, et donc que les collaborateurs travaillent depuis n'importe quel endroit disposant d'une connexion Internet. Ensuite, on a aussi la flexibilité fonctionnelle. Ici, les employés assument plusieurs rôles ou responsabilités au sein même de leur poste. Cette polyvalence est particulièrement visible dans les petites entreprises ou les startups, où chaque membre peut être amené à, en quelque sorte, changer de casquette au besoin en fonction du projet. C'est un peu le job à la carte. On peut aussi identifier la flexibilité contractuelle. Elle concerne des contrats de travail plus souples, comme le travail à temps partiel, les CDD fractionnés ou les missions freelance qui sont en nette augmentation. Cela permet à certains secteurs, comme ceux qui évoluent au rythme des projets, de s'adapter rapidement aux fluctuations du marché ou à la charge de travail. Enfin, la flexibilité temporelle. Elle est bien plus large que la semaine de 4 jours, puisque des organisations adoptent le modèle d'heures accumulées. Les employés choisissent de travailler plus durant certaines périodes pour bénéficier de plus de temps libre ensuite. C'est en quelque sorte l'adage qui consiste à dire, peu importe comment et le moment où tu choisis de faire la tâche, du moment qu'elle est réalisée correctement en temps et en heure. Résumons. La flexibilité au travail se décline donc en quatre grands domaines. La flexibilité géographique, qui permet de travailler depuis divers lieux. La flexibilité fonctionnelle qui encourage la polyvalence des rôles au sein même d'une équipe. La flexibilité contractuelle qui offre des contrats plus souples adaptés aux besoins des employés et des entreprises. Et enfin, la flexibilité temporelle qui donne la liberté de choisir ses horaires de travail en favorisant un équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Ensemble, ces dimensions, elles redéfinissent notre manière de travailler. et d'interagir finalement dans le monde professionnel moderne. En 2023, une étude d'Ernest & Young, un cabinet d'audit financier et de conseil, révèle que 54% des entreprises dans le monde ont déjà mis en place une ou plusieurs formes de flexibilité. Et ce chiffre ne cesse d'augmenter, surtout dans certains secteurs comme la tech, le marketing, la finance, et bien évidemment en intéresse de plus en plus de nombreux autres. Cette diversité dans les types de flexibilité montre bien qu'il n'y a pas de modèle unique, mais une multitude d'options qui peuvent répondre aux besoins variés des entreprises et des employés. En bref, dit comme ça, la flexibilité, ça peut faire rêver. Pourquoi ? Parce que sur le papier, c'est une promesse gagnante pour tout le monde. Les entreprises y voient une façon de réduire les coûts, d'améliorer la productivité. et même d'attirer de nouveaux talents. Pour les employés, c'est souvent synonyme d'une meilleure équilibre entre vie pro-vie perso, moins de temps dans les transports et surtout plus de liberté pour organiser leur journée. Mais est-ce vraiment le cas ? La flexibilité au travail, elle a explosé ces dernières années, au point de devenir un argument central pour attirer et retenir les talents. Mais pourquoi est-ce que ce concept est-il soudainement devenu si populaire ? A première vue ? On pourrait penser que tout a commencé avec la pandémie. Mais en réalité, la demande pour plus de flexibilité, elle préexistait déjà. La pandémie n'a fait qu'accélérer cette transition en démontrant qu'il était possible de travailler efficacement à distance avec ou plus de souplesse dans de nombreux secteurs. L'une des principales promesses réside d'ailleurs dans son impact direct sur la qualité de vie. Car oui, les travailleurs cherchent de plus en plus à trouver Un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Et la flexibilité permet justement d'offrir des avantages qui sont quand même assez alléchants. Elle permet de supprimer le temps passé dans les transports en commun, d'être plus présent pour la famille, d'organiser son emploi du temps de manière plus fluide, ou tout simplement de gagner en sérénité dans la prise d'un rendez-vous médical. Une étude réalisée en 2022 par FlexJobs, qui est un cabinet qui accompagne les entreprises aux changements organisationnels montrent que 70% des personnes interrogées considèrent la flexibilité comme un facteur décisif pour choisir leur prochain emploi. Ça ne fait que prouver l'importance croissante de cette demande chez les candidats. Mais la flexibilité ne profite pas uniquement aux employés. Pour les entreprises, elle est devenue un véritable levier de performance. En offrant un environnement de travail plus adaptable, elles peuvent du coup... attirer un vivier de talents beaucoup plus diversifié. Les barrières géographiques disparaissent et permettent d'embaucher des personnes situées à l'autre bout d'un pays, voire du monde. La flexibilité devient ainsi un argument stratégique de recrutement. Elle permet aussi des avantages plus insoupçonnés et assez incroyables, comme de réduire le taux d'absentéisme et d'augmenter la satisfaction au travail. C'est 83% des employés qui affirment que la possibilité de travailler à distance ou à minima d'avoir de la souplesse dans leurs horaires les rend plus heureux. Et cette satisfaction se traduit souvent par une productivité accrue dont les entreprises bénéficient du coup directement. Enfin, la promesse de la flexibilité est aussi celle de l'adaptabilité au changement. Et nous avons largement évoqué ce sujet dans les deux premiers épisodes de Joborama. Dans un monde où l'innovation est constante, où les marchés fluctuent rapidement, il devient... indispensable pour les entreprises de pouvoir ajuster leurs ressources humaines de manière beaucoup plus souple, que ce soit par des horaires modulables, des collaborations freelance ou des équipes dispersées. La flexibilité porte bien son nom car elle permet de réagir plus vite aux demandes du marché et d'éviter de lourdes restructurations en cas de crise. Ce que je vous conseille de retenir, la flexibilité n'est pas seulement une demande des employés. C'est un avantage compétitif pour les entreprises. Elle permet de répondre aux nouveaux besoins des travailleurs, d'attirer des talents divers. de favoriser le bien-être au travail tout en optimisant la performance. C'est là toute la promesse de la flexibilité, créer un cadre de travail gagnant-gagnant où les entreprises et les employés peuvent évoluer ensemble. Cette idée d'un lien entre bien-être et performance est un argument de poids pour les entreprises cherchant à allier productivité et épanouissement de leurs équipes. Alors oui, je sais, il y a beaucoup de contre-arguments à cela. De nombreuses entreprises souhaitent dernièrement revenir sur leurs décisions, par exemple de proposer du télétravail, et des salariés font de plus en plus remonter leur sentiment de solitude. Bon, vous vous dites sûrement que tout ça c'est positif, mais que dans la réalité et en pratique c'est souvent bien plus contrasté. C'est effectivement ici que les choses se compliquent. Quand on parle de flexibilité, On a souvent tendance à se concentrer sur ses aspects positifs, voire à le considérer comme un idéal vers lequel tout le monde pourrait tendre. Mais dans la réalité, la flexibilité n'est pas un modèle universel applicable à tous les secteurs, ni à tous les métiers, voire à tous les niveaux hiérarchiques. Il est important de reconnaître qu'il existe des limites et que ce concept, aussi prometteur soit-il, n'est pas toujours facilement adaptable à tous les environnements professionnels. Prenons d'abord l'exemple des métiers où la présence physique est indispensable. Dans des secteurs comme la santé, l'industrie manufacturière, la restauration, la distribution, forcément la flexibilité peut s'avérer beaucoup plus complexe. Un infirmier ne peut pas soigner à distance de la même manière qu'un ouvrier ne peut pas assembler une machine depuis chez lui. La nécessité d'une présence physique sur le lieu de travail forcément limite d'emblée les options en matière de télétravail ou de souplesse des horaires. Mais cela ne signifie pas, pour autant, que ces métiers sont complètement exclus des avantages de la flexibilité. Prenons l'exemple toujours du professionnel de santé. Si le télétravail est certes difficilement envisageable pour eux, certaines formes de flexibilité, comme des horaires modulables ou des rotations d'équipe plus souples, peuvent parfois être mises en place pour permettre un meilleur équilibre vie pro-vie perso. Dans certaines cliniques, des horaires personnalisés ont été instaurés par les soignants eux-mêmes, leur permettant ainsi d'organiser leurs emplois du temps en fonction de leurs obligations personnelles. D'un autre côté, dans des secteurs comme les nouvelles technologies, les services ou la communication, la flexibilité a presque été érigée en norme. Là où la digitalisation des tâches le permet, les options sont variées. Télétravail, horaires flexibles, semaines compressées ou encore emploi du temps partiel pour concilier plusieurs projets. Pour tous ces secteurs, la question n'est plus tant de savoir si la flexibilité est possible, mais plutôt de savoir comment l'optimiser au mieux pour maximiser les résultats. Mais même dans ces secteurs, Cette flexibilité n'est pas toujours accessible à tous. Les postes de direction restent souvent plus contraints par des responsabilités de gestion. Ce sujet des niveaux hiérarchiques, c'est d'ailleurs une dimension à prendre en compte. La flexibilité semble plus souvent accordée aux employés qualifiés et moins à ceux des échelons inférieurs. Les postes nécessitant une supervision constante, un encadrement direct, sont visiblement moins susceptibles de bénéficier des avantages de la flexibilité. C'est un fait qui est bien documenté, puisque d'ailleurs, selon une étude de McKinsey, 62% des employés qui ont un poste à responsabilité ont accès au télétravail, contre seulement 36% des employés dans des fonctions opérationnelles. Il est également crucial de souligner les disparités régionales. Dans certaines zones géographiques, notamment rurales ou éloignées des grandes villes, la connectivité peut aussi poser problème, et donc rendant l'accès au travail plus difficile. De même, les entreprises qui y sont implantées le sont souvent de manière un peu plus historique et ne pratiquent pas forcément les méthodes RH les plus modernes en matière de flexibilité. Donc ça crée une fracture entre ceux qui ont accès à ces nouveaux modes de travail et ceux qui en sont exclus pour des raisons géographiques et technologiques. Ce sujet pose donc clairement la question de la perception de la flexibilité par les employeurs eux-mêmes. Si certaines entreprises voient la flexibilité comme une opportunité de moderniser leurs pratiques, D'autres restent frileuses à l'idée de prendre le contrôle sur leurs équipes. Certaines d'entre elles continuent de privilégier une présence au bureau, considérant que c'est là que les équipes sont les plus productives. Il y a encore des secteurs où la culture de la présence visible est très forte et où le télétravail ou la flexibilité des horaires ne sont pas du tout envisagées comme des options viables. Résumons, la flexibilité, bien que séduisante, n'est pas un modèle applicable à tous de manière égale. Elle reste. largement conditionnés par les secteurs d'activité, les responsabilités du poste, le lieu du travail, la culture d'entreprise. Pour certains... C'est une réalité pleinement accessible alors que pour d'autres, cela reste un objectif lointain, voire impossible à atteindre. Loin de moi l'idée de vendre ce podcast sur la flexibilité comme un idéal à atteindre. Voyons concrètement ensemble ses effets dans trois domaines clés dans la vie de l'entreprise, la collaboration et la communication, la charge de travail et enfin... l'implication émotionnelle et le sens du collectif. En collaboration et communication, la flexibilité réinvente notre manière de travailler ensemble. En ajustant leurs horaires selon leur propre rythme, les collaborateurs vont gagner en autonomie. Mais cela pose de vrais défis de synchronisation. Les échanges vont être du coup souvent décalés, se font au rythme de chacun, ce qui peut freiner les réponses rapides ou les échanges d'idées spontanées qui sont pourtant essentiels pour résoudre certaines problématiques. Avec des horaires décalés et des outils de communication différés comme les emails, Slack ou Teams, les échanges instantanés et informels se raréfient forcément. Les pauses café, les discussions de couloir, toutes ces interactions qui tissent naturellement et auxquelles on est très attaché des liens d'équipe vont disparaître peu à peu. Pour pallier ce manque, certaines entreprises ont réagi et introduisent des moments que l'on peut appeler de socialisation virtuelle, comme des cafés virtuels, des jeux en ligne, et même des rendez-vous hebdomadaires définis à l'avance, exclusivement dédiés à renforcer la cohésion d'équipe. Lorsque la souplesse en matière d'horaire est très grande, créer des plages horaires communes obligatoires peut donner un cadre aux échanges et donc maintenir ces interactions sociales, dynamiques et constructives qui disparaissent peu à peu. Concernant la gestion de la charge de travail, la flexibilité change forcément la donne. Elle offre plus de liberté dans l'organisation des journées, mais elle brouille aussi parfois la frontière entre vie professionnelle et vie personnelle. Et tout cela, ça rend forcément la déconnexion plus difficile. Certains salariés ressentent même une pression, implicite, à rester disponible en dehors des horaires habituels, avec l'impression d'avoir l'obligation de répondre aux messages le soir ou le week-end. Et dans la plupart des cas, Cette pression vient parfois d'eux-mêmes. Elle n'est pas du tout induite par les managers, surtout dans les postes où l'autonomie est forte. C'est un véritable effet miroir d'une trop grande flexibilité. Pour contrebalancer cette tendance, il peut être donc utile de définir ce qu'on appelle des zones de non-travail ou de se fixer des horaires de réponse limités afin de trouver ce juste équilibre. L'autonomie dans la gestion de la charge de travail est un autre aspect essentiel de la flexibilité. Elle permet une organisation plus personnalisée, mais elle expose aussi à des horaires irréguliers et parfois à l'épuisement. Et c'est là que le soutien de l'entreprise est important et devient crucial, avec des attentes claires, des pratiques pour encourager la déconnexion ou des périodes de repos obligatoires définies. Ces mesures vont aider à prévenir la surcharge de travail et permettre à chacun de tirer le meilleur parti de la flexibilité, sans risquer... de compromettre leur bien-être. Pour terminer, parlons de l'implication émotionnelle et le sens du collectif. La flexibilité va, dans ce cas aussi, changer notre rapport aux autres et à l'émotionnel au travail. Pour certains, l'autonomie va renforcer leur équilibre vie pro-vie perso, on en a parlé, et donc va les rendre plus engagés, plus épanouis. Mais pour d'autres, elle peut parfois créer ce sentiment d'isolement notamment quand les horaires sont décalés, que le télétravail limite les échanges spontanés, les petites conversations de bureau, les moments partagés autour du café. Tout ça, ça ancre habituellement le sentiment d'appartenance à l'équipe, qui peut du coup s'effriter, laissant la culture d'entreprise peu à peu s'affaiblir, ou en tout cas se fragiliser. Alors pareil, pas de quoi s'affoler ou inscrire en horreur la flexibilité. Pour éviter ce sentiment d'éloignement, plusieurs entreprises organisent déjà des moments d'échange en présentiel ou instaure des rituels pour recréer du lien. Dans ce contexte, clairement, les managers, ils ont un rôle clé. En écoutant activement leurs équipes, en veillant au bien-être émotionnel de chacun, c'est-à-dire finalement avoir la capacité de repérer tous les signes de solitude de leurs salariés, peuvent renforcer ce sentiment de communauté et s'empêcher l'apparition de problèmes d'éloignement. Voilà pourquoi les répercussions pratiques de la flexibilité dans un quotidien professionnel sont importantes à analyser. Alors attention, mes propos ne doivent pas faire perdre de vue que la flexibilité a un réel potentiel immense pour améliorer notre bien-être au travail. Mais elle demande des ajustements. Comme tout domaine en entreprise, elle doit être mise en place en ayant travaillé le sujet en amont pour parfaitement l'adapter à son secteur d'activité. Pour que cette nouvelle manière de travailler reste un véritable atout, elle doit reposer sur trois piliers, une communication ouverte, des attentes claires et un soutien constant. Ce n'est pas juste une question de donner plus de liberté, mais de construire vraiment un cadre équilibré où chacun peut s'épanouir sans risquer ni l'épuisement ni l'isolement. Donc au fond, cette réflexion nous rappelle que la flexibilité, aussi prometteuse soit-elle, doit être managée avec soin pour bien maintenir bien-être, cohésion et efficacité. Les entreprises capables d'harmoniser la flexibilité avec un fort soutien Crée vraiment un environnement propice à l'engagement des collaborateurs, tandis que celles qui vont négliger cet équilibre risquent de voir le stress monter et l'esprit d'équipe s'effriter. Passons maintenant à notre rubrique où on se parle franchement. La semaine de 4 jours, voilà un sujet qui fait parler. De plus en plus d'entreprises l'attestent, veulent l'attester. ou l'ont déjà testé, attiré par cette promesse d'une solution au stress, à la surcharge de travail, qui est censée aussi augmenter à la fois performance et bien-être. Mais peut-on réellement imaginer cette organisation comme un modèle généralisé ? Entre l'enthousiasme de nombreux salariés et les réserves de certains employeurs, les avis sont partagés et je pense qu'il est temps de faire le tri. Les entreprises ont donc... tenter récemment l'expérience de la semaine de 4 jours à coup de grands volets de communication annonçant cette mise en place en interne. Et leurs retours sont du coup précieux pour alimenter le débat. Les bénéfices, oui, ils existent. Employés plus sereins, réduction du stress, même pour certaines entreprises, un maintien voire une hausse de la productivité. Il y a aussi des obstacles qui ont été identifiés concernant l'adaptation des horaires aux besoins des clients, la gestion des jours de fermeture qui est moins évidente. et parfois une baisse de production, surtout dans des secteurs où la présence en continu est essentielle, on l'a vu dans ce podcast. Donc le bilan que l'on peut dresser aujourd'hui, il est quand même globalement positif. D'ailleurs, selon une étude récente qui a été menée en Allemagne, puisque l'Allemagne est déjà très en avance sur ce sujet de la semaine de 4 jours, 73% des entreprises qui ont tenté l'expérience ont choisi de la pérenniser. Elles perçoivent cette semaine de 4 jours comme un levier. de bien-être et d'attractivité. Donc pour elle, c'est véritablement un modèle qui a non seulement permis de fidéliser, mais aussi de se démarquer dans un marché de l'emploi compétitif. Bientôt, la France verra d'ailleurs un test national sur la semaine de 4 jours qui va être prévu dès décembre. Donc cette information, elle souligne vraiment une approche qui vise à attirer des talents tout en préservant les impératifs de productivité des entreprises. Bien sûr, cette évolution... Elle a un impact sur le recrutement, on en est véritablement conscient, notamment dans les secteurs où la semaine de 4 jours, c'est une option viable. Elle devient un véritable avantage pour attirer des talents dans un marché de l'emploi en tension. Alors bien sûr, il y a différentes semaines de 4 jours. Il y a justement la semaine de 4 jours ou la semaine en 4 jours. Tout est une question de définition du temps de travail. Là, les entreprises jugent avec leurs salariés. de travailler ensemble à la meilleure solution possible. Pour les employeurs qui écoutent ce podcast et envisagent la semaine de 4 jours ou en 4 jours, quelques conseils pratiques s'imposent. Avant de franchir le pas, il est essentiel de tester progressivement, de mesurer régulièrement l'impact sur la productivité et surtout d'ajuster finalement sa mise en place en fonction des besoins spécifiques de chaque poste. Je conseille plutôt de commencer par une organisation en roulement, un ajustement des horaires et à terme, voir une semaine de 4 jours à temps partiel. Dans tous les cas, il faut communiquer clairement sur vos attentes et garantir un suivi régulier pour pouvoir ajuster cette flexibilité sans nuire à la performance. En bref, la semaine de 4 jours, ça n'est pas un modèle universel et son adoption va forcément nécessiter un accompagnement structuré et une réflexion adaptée aux réalités de chaque entreprise. La flexibilité au travail n'a pas besoin d'être un tout ou rien. Il s'agit de choisir, de communiquer sur les options adaptées et à terme garantir un équilibre entre bien-être, engagement et productivité. Il est temps de vous donner quelques conseils pratiques et ressources sur le sujet pour instaurer une flexibilité réelle dans vos entreprises. Ces stratégies vont devoir répondre à la fois aux besoins de l'entreprise et bien sûr à ceux des employés. D'abord, les entreprises doivent définir précisément les types de flexibilité qu'elles souhaitent offrir. On l'a vu, il en existe beaucoup. Fixer des plages horaires. pour les réunions ou établir des jours communs de présence au bureau pour ceux qui sont en télétravail vont aider à assurer une collaboration fluide tout en laissant de la liberté sur le reste du planning. Ensuite, vous pouvez donner aux employés la capacité de structurer leurs propres emplois du temps en fonction des objectifs fixés pour accroître leur autonomie et leur motivation. Mais pour que cela fonctionne, c'est vraiment essentiel d'avoir des objectifs précis et des délais. bien définis, afin de garder cette cohésion au sein de vos équipes. Enfin, il est crucial que les salariés apprennent à structurer leur temps de manière à préserver un équilibre de vie sain. Si vous êtes salarié et que vous écoutez ce podcast et que vous êtes en situation de flexibilité, imposez-vous des limites, comme éteindre vos notifications en dehors de vos horaires de travail peut vraiment vous aider à vous préserver de l'épuisement professionnel. En matière d'outils concrets, la technologie est une alliée forcément essentiels pour la flexibilité, notamment pour les questions de télétravail et de collaboration. Pour la gestion de projet et la gestion de tâches, il y a des plateformes assez intéressantes comme Asana, Trello ou Monday qui vont permettre de suivre certes les projets en temps réel, mais surtout de gérer vos priorités, de répartir les tâches et ça même à distance. Sur le sujet de la communication et de la collaboration, bien sûr, on les a déjà cités, des outils comme Slack ou Teams vont vraiment faciliter les échanges et vont rendre les réunions à distance. plus efficaces. Surtout, ces outils vont permettre de recréer des espaces de discussion informels. Vous pouvez aussi suivre l'émission Avec Vous sur BFM Business qui est diffusée tous les jours en direct de midi à 13h et dans laquelle j'ai le plaisir d'intervenir régulièrement. Destinée justement aux employeurs et aux employés, cette émission répond à de nombreuses questions et préoccupations d'entreprise et le sujet de la flexibilité y est très régulièrement abordé. Résumons cet épisode qui, je le concède, est très riche en informations. En explorant la flexibilité sous toutes ses facettes, on réalise bien qu'elle va au-delà d'une simple adaptation des horaires. Elle redéfinit nos façons de travailler, de collaborer et même de penser l'équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Dans un monde où les attentes évoluent, La flexibilité est devenue véritablement un enjeu stratégique pour les entreprises qui cherchent à attirer et à fidéliser les talents. Mais attention, on l'a vu ensemble, si elle ouvre des portes, certes vers un bien-être accru et une meilleure productivité, elle exige aussi des efforts d'organisation, d'accompagnement et de confiance mutuelle. Les entreprises qui réussiront à trouver cet équilibre auront un atout décisif sur le marché de l'emploi en devenant des lieux de travail qui inspirent et qui motivent. Alors que nous avançons dans cette ère où la flexibilité n'est plus un simple privilège mais une réelle attente, souvenons-nous, il ne s'agit pas de tout changer d'un coup, mais d'adapter notre manière de travailler pour bâtir un futur professionnel plus humain, plus inclusif et surtout plus durable. C'est là le défi et la promesse d'une flexibilité bien pensée. C'est la fin de ce nouvel épisode. Abonnez-vous à Joborama pour ne pas manquer les prochains. partager vos réflexions sur ce que la flexibilité signifie pour vous. N'hésitez pas également à me suivre sur les réseaux sociaux Jonathan Gozart, Instagram, Facebook et X. Dans le prochain épisode, on parlera d'un sujet qui, je le sais, va résonner pour beaucoup d'entre vous, le management toxique. Pour l'occasion, je recevrai une invitée, consultante et formatrice en management et nous échangerons sans tabou sur l'influence néfaste que peut avoir un mauvais management sur tout. les aspects du travail et de l'emploi. Alors ne manquez pas ce prochain épisode qui promet d'être captivant. C'était Joborama, votre panorama sur l'emploi.

Chapters

  • Introduction de l'épisode

    00:40

  • La flexibilité au travail de quoi on parle ?

    02:12

  • La promesse de la flexibilité : pourquoi ce concept est devenu si populaire ?

    06:12

  • Le contraste avec la réalité : est-ce accessible à tous ?

    10:45

  • Répercussions pratiques de la flexibilité au quotidien

    15:14

  • On se parle franchement !

    21:12

  • Outils et ressources pour favoriser la flexibilité

    25:02

  • Conclusion de l'épisode

    27:28

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Description

Flexibilité au travail : mythe ou réalité ?


Dans ce nouvel épisode de JOBORAMA, votre panorama sur l'emploi, nous explorons un thème phare : la flexibilité au travail.

Dans un marché du travail en pleine transformation, la flexibilité est-elle la solution pour attirer des talents, améliorer le bien-être des collaborateurs et optimiser la productivité ? Ou reste-t-elle un mythe pour beaucoup d'entreprises ? 🧐


Que vous soyez étudiant cherchant des conseils emploi, salarié en quête d'évolution de carrière, entrepreneur, ou professionnel des ressources humaines, cet épisode vous apporte des clés pour comprendre les opportunités et les défis que représente la flexibilité dans le monde du travail actuel. Entre formation continue, équilibre vie pro/vie perso et pratiques professionnelles adaptées, on décode tout pour vous !


🔍 Au programme de cet épisode :

  • Les différents types de flexibilité et leur impact sur le bien-être et la productivité

  • Les outils et ressources pour faciliter le télétravail et la collaboration

  • Les meilleures pratiques pour instaurer une flexibilité réaliste et durable en entreprise

  • Des conseils concrets pour les salariés souhaitant optimiser leur équilibre pro/perso


Que vous soyez intéressé par les tendances emploi, à la recherche d’opportunités professionnelles, ou simplement curieux des évolutions dans le recrutement et les ressources humaines, cet épisode vous fournit les outils et perspectives pour tirer parti de la flexibilité dans votre carrière.


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Transcription

  • Speaker #0

    La flexibilité au travail est un terme que l'on entend beaucoup. On a souvent tendance à se concentrer sur ses aspects positifs, voire à le considérer comme un idéal vers lequel tout le monde pourrait tendre. La semaine de quatre jours, voilà un sujet qui fait parler. Ce n'est pas juste une question de donner plus de liberté, mais de construire vraiment un cadre équilibré où chacun peut s'épanouir. Joborama, votre panorama sur l'emploi. Déjà le troisième épisode de votre podcast Joborama, et vous êtes de plus en plus nombreuses et nombreux à l'écouter. Un grand merci à vous. Je suis Jonathan Gozard, recruteur indépendant, expert RH et chroniqueur média spécialisé en emploi. Vous le savez... Joborama, c'est votre guide dédié, conçu pour tous les professionnels désireux de donner un coup de boost à leur carrière ou mieux comprendre les enjeux de l'emploi. Alors que vous soyez étudiant en quête de votre première opportunité, salarié cherchant à évoluer, entrepreneur, recruteur ou simplement curieux de découvrir les dessous du monde du travail, comme j'aime à le dire, Joborama est fait pour vous. Il est temps, dans ce podcast... d'aborder un sujet incontournable dans le monde du travail, la question de la flexibilité. Vous avez sans doute déjà entendu parler de télétravail, d'horaires souples ou de semaines compressées. Mais est-ce que tout ça, c'est une promesse qui tient vraiment ? L'objectif de cet épisode est de voir ensemble ce que signifie vraiment la flexibilité au travail, d'en explorer les différentes formes et de déterminer si cela peut vraiment être mis en pratique. On verra aussi les avantages et les défis pour les employeurs et les salariés que cela représente. Entrons tout de suite dans le vif du sujet. La flexibilité au travail est un terme que l'on entend beaucoup, surtout depuis les bouleversements causés par la pandémie de Covid-19. Mais qu'entend-on réellement par flexibilité ? Et est-ce que cela profite vraiment à tout le monde ? Commençons ! par clarifier ce qu'on entend par flexibilité. Il y a plusieurs types de flexibilité. On peut citer très concrètement le télétravail, qui permet de travailler à distance. On a la flexibilité des horaires. Certaines entreprises permettent à leurs employés d'adapter leur journée en fonction de leur rythme personnel. Et on peut aussi citer la semaine compressée, fameuse semaine de 4 jours, où l'on regroupe 16 heures de travail sur 4 jours au lieu de 5. Mais cette flexibilité, ne se limite pas seulement à ses exemples les plus connus. Aujourd'hui, on parle de quatre grands domaines de flexibilité. D'abord, la flexibilité géographique, avec des lieux de travail alternatifs comme les espaces de coworking ou même le travail en totale mobilité. Prenons l'exemple de certaines entreprises de la tech qui ont adopté des modèles que l'on appelle en full remote, c'est-à-dire que leurs équipes sont réparties sur plusieurs lieux région voire continent, et donc que les collaborateurs travaillent depuis n'importe quel endroit disposant d'une connexion Internet. Ensuite, on a aussi la flexibilité fonctionnelle. Ici, les employés assument plusieurs rôles ou responsabilités au sein même de leur poste. Cette polyvalence est particulièrement visible dans les petites entreprises ou les startups, où chaque membre peut être amené à, en quelque sorte, changer de casquette au besoin en fonction du projet. C'est un peu le job à la carte. On peut aussi identifier la flexibilité contractuelle. Elle concerne des contrats de travail plus souples, comme le travail à temps partiel, les CDD fractionnés ou les missions freelance qui sont en nette augmentation. Cela permet à certains secteurs, comme ceux qui évoluent au rythme des projets, de s'adapter rapidement aux fluctuations du marché ou à la charge de travail. Enfin, la flexibilité temporelle. Elle est bien plus large que la semaine de 4 jours, puisque des organisations adoptent le modèle d'heures accumulées. Les employés choisissent de travailler plus durant certaines périodes pour bénéficier de plus de temps libre ensuite. C'est en quelque sorte l'adage qui consiste à dire, peu importe comment et le moment où tu choisis de faire la tâche, du moment qu'elle est réalisée correctement en temps et en heure. Résumons. La flexibilité au travail se décline donc en quatre grands domaines. La flexibilité géographique, qui permet de travailler depuis divers lieux. La flexibilité fonctionnelle qui encourage la polyvalence des rôles au sein même d'une équipe. La flexibilité contractuelle qui offre des contrats plus souples adaptés aux besoins des employés et des entreprises. Et enfin, la flexibilité temporelle qui donne la liberté de choisir ses horaires de travail en favorisant un équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Ensemble, ces dimensions, elles redéfinissent notre manière de travailler. et d'interagir finalement dans le monde professionnel moderne. En 2023, une étude d'Ernest & Young, un cabinet d'audit financier et de conseil, révèle que 54% des entreprises dans le monde ont déjà mis en place une ou plusieurs formes de flexibilité. Et ce chiffre ne cesse d'augmenter, surtout dans certains secteurs comme la tech, le marketing, la finance, et bien évidemment en intéresse de plus en plus de nombreux autres. Cette diversité dans les types de flexibilité montre bien qu'il n'y a pas de modèle unique, mais une multitude d'options qui peuvent répondre aux besoins variés des entreprises et des employés. En bref, dit comme ça, la flexibilité, ça peut faire rêver. Pourquoi ? Parce que sur le papier, c'est une promesse gagnante pour tout le monde. Les entreprises y voient une façon de réduire les coûts, d'améliorer la productivité. et même d'attirer de nouveaux talents. Pour les employés, c'est souvent synonyme d'une meilleure équilibre entre vie pro-vie perso, moins de temps dans les transports et surtout plus de liberté pour organiser leur journée. Mais est-ce vraiment le cas ? La flexibilité au travail, elle a explosé ces dernières années, au point de devenir un argument central pour attirer et retenir les talents. Mais pourquoi est-ce que ce concept est-il soudainement devenu si populaire ? A première vue ? On pourrait penser que tout a commencé avec la pandémie. Mais en réalité, la demande pour plus de flexibilité, elle préexistait déjà. La pandémie n'a fait qu'accélérer cette transition en démontrant qu'il était possible de travailler efficacement à distance avec ou plus de souplesse dans de nombreux secteurs. L'une des principales promesses réside d'ailleurs dans son impact direct sur la qualité de vie. Car oui, les travailleurs cherchent de plus en plus à trouver Un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Et la flexibilité permet justement d'offrir des avantages qui sont quand même assez alléchants. Elle permet de supprimer le temps passé dans les transports en commun, d'être plus présent pour la famille, d'organiser son emploi du temps de manière plus fluide, ou tout simplement de gagner en sérénité dans la prise d'un rendez-vous médical. Une étude réalisée en 2022 par FlexJobs, qui est un cabinet qui accompagne les entreprises aux changements organisationnels montrent que 70% des personnes interrogées considèrent la flexibilité comme un facteur décisif pour choisir leur prochain emploi. Ça ne fait que prouver l'importance croissante de cette demande chez les candidats. Mais la flexibilité ne profite pas uniquement aux employés. Pour les entreprises, elle est devenue un véritable levier de performance. En offrant un environnement de travail plus adaptable, elles peuvent du coup... attirer un vivier de talents beaucoup plus diversifié. Les barrières géographiques disparaissent et permettent d'embaucher des personnes situées à l'autre bout d'un pays, voire du monde. La flexibilité devient ainsi un argument stratégique de recrutement. Elle permet aussi des avantages plus insoupçonnés et assez incroyables, comme de réduire le taux d'absentéisme et d'augmenter la satisfaction au travail. C'est 83% des employés qui affirment que la possibilité de travailler à distance ou à minima d'avoir de la souplesse dans leurs horaires les rend plus heureux. Et cette satisfaction se traduit souvent par une productivité accrue dont les entreprises bénéficient du coup directement. Enfin, la promesse de la flexibilité est aussi celle de l'adaptabilité au changement. Et nous avons largement évoqué ce sujet dans les deux premiers épisodes de Joborama. Dans un monde où l'innovation est constante, où les marchés fluctuent rapidement, il devient... indispensable pour les entreprises de pouvoir ajuster leurs ressources humaines de manière beaucoup plus souple, que ce soit par des horaires modulables, des collaborations freelance ou des équipes dispersées. La flexibilité porte bien son nom car elle permet de réagir plus vite aux demandes du marché et d'éviter de lourdes restructurations en cas de crise. Ce que je vous conseille de retenir, la flexibilité n'est pas seulement une demande des employés. C'est un avantage compétitif pour les entreprises. Elle permet de répondre aux nouveaux besoins des travailleurs, d'attirer des talents divers. de favoriser le bien-être au travail tout en optimisant la performance. C'est là toute la promesse de la flexibilité, créer un cadre de travail gagnant-gagnant où les entreprises et les employés peuvent évoluer ensemble. Cette idée d'un lien entre bien-être et performance est un argument de poids pour les entreprises cherchant à allier productivité et épanouissement de leurs équipes. Alors oui, je sais, il y a beaucoup de contre-arguments à cela. De nombreuses entreprises souhaitent dernièrement revenir sur leurs décisions, par exemple de proposer du télétravail, et des salariés font de plus en plus remonter leur sentiment de solitude. Bon, vous vous dites sûrement que tout ça c'est positif, mais que dans la réalité et en pratique c'est souvent bien plus contrasté. C'est effectivement ici que les choses se compliquent. Quand on parle de flexibilité, On a souvent tendance à se concentrer sur ses aspects positifs, voire à le considérer comme un idéal vers lequel tout le monde pourrait tendre. Mais dans la réalité, la flexibilité n'est pas un modèle universel applicable à tous les secteurs, ni à tous les métiers, voire à tous les niveaux hiérarchiques. Il est important de reconnaître qu'il existe des limites et que ce concept, aussi prometteur soit-il, n'est pas toujours facilement adaptable à tous les environnements professionnels. Prenons d'abord l'exemple des métiers où la présence physique est indispensable. Dans des secteurs comme la santé, l'industrie manufacturière, la restauration, la distribution, forcément la flexibilité peut s'avérer beaucoup plus complexe. Un infirmier ne peut pas soigner à distance de la même manière qu'un ouvrier ne peut pas assembler une machine depuis chez lui. La nécessité d'une présence physique sur le lieu de travail forcément limite d'emblée les options en matière de télétravail ou de souplesse des horaires. Mais cela ne signifie pas, pour autant, que ces métiers sont complètement exclus des avantages de la flexibilité. Prenons l'exemple toujours du professionnel de santé. Si le télétravail est certes difficilement envisageable pour eux, certaines formes de flexibilité, comme des horaires modulables ou des rotations d'équipe plus souples, peuvent parfois être mises en place pour permettre un meilleur équilibre vie pro-vie perso. Dans certaines cliniques, des horaires personnalisés ont été instaurés par les soignants eux-mêmes, leur permettant ainsi d'organiser leurs emplois du temps en fonction de leurs obligations personnelles. D'un autre côté, dans des secteurs comme les nouvelles technologies, les services ou la communication, la flexibilité a presque été érigée en norme. Là où la digitalisation des tâches le permet, les options sont variées. Télétravail, horaires flexibles, semaines compressées ou encore emploi du temps partiel pour concilier plusieurs projets. Pour tous ces secteurs, la question n'est plus tant de savoir si la flexibilité est possible, mais plutôt de savoir comment l'optimiser au mieux pour maximiser les résultats. Mais même dans ces secteurs, Cette flexibilité n'est pas toujours accessible à tous. Les postes de direction restent souvent plus contraints par des responsabilités de gestion. Ce sujet des niveaux hiérarchiques, c'est d'ailleurs une dimension à prendre en compte. La flexibilité semble plus souvent accordée aux employés qualifiés et moins à ceux des échelons inférieurs. Les postes nécessitant une supervision constante, un encadrement direct, sont visiblement moins susceptibles de bénéficier des avantages de la flexibilité. C'est un fait qui est bien documenté, puisque d'ailleurs, selon une étude de McKinsey, 62% des employés qui ont un poste à responsabilité ont accès au télétravail, contre seulement 36% des employés dans des fonctions opérationnelles. Il est également crucial de souligner les disparités régionales. Dans certaines zones géographiques, notamment rurales ou éloignées des grandes villes, la connectivité peut aussi poser problème, et donc rendant l'accès au travail plus difficile. De même, les entreprises qui y sont implantées le sont souvent de manière un peu plus historique et ne pratiquent pas forcément les méthodes RH les plus modernes en matière de flexibilité. Donc ça crée une fracture entre ceux qui ont accès à ces nouveaux modes de travail et ceux qui en sont exclus pour des raisons géographiques et technologiques. Ce sujet pose donc clairement la question de la perception de la flexibilité par les employeurs eux-mêmes. Si certaines entreprises voient la flexibilité comme une opportunité de moderniser leurs pratiques, D'autres restent frileuses à l'idée de prendre le contrôle sur leurs équipes. Certaines d'entre elles continuent de privilégier une présence au bureau, considérant que c'est là que les équipes sont les plus productives. Il y a encore des secteurs où la culture de la présence visible est très forte et où le télétravail ou la flexibilité des horaires ne sont pas du tout envisagées comme des options viables. Résumons, la flexibilité, bien que séduisante, n'est pas un modèle applicable à tous de manière égale. Elle reste. largement conditionnés par les secteurs d'activité, les responsabilités du poste, le lieu du travail, la culture d'entreprise. Pour certains... C'est une réalité pleinement accessible alors que pour d'autres, cela reste un objectif lointain, voire impossible à atteindre. Loin de moi l'idée de vendre ce podcast sur la flexibilité comme un idéal à atteindre. Voyons concrètement ensemble ses effets dans trois domaines clés dans la vie de l'entreprise, la collaboration et la communication, la charge de travail et enfin... l'implication émotionnelle et le sens du collectif. En collaboration et communication, la flexibilité réinvente notre manière de travailler ensemble. En ajustant leurs horaires selon leur propre rythme, les collaborateurs vont gagner en autonomie. Mais cela pose de vrais défis de synchronisation. Les échanges vont être du coup souvent décalés, se font au rythme de chacun, ce qui peut freiner les réponses rapides ou les échanges d'idées spontanées qui sont pourtant essentiels pour résoudre certaines problématiques. Avec des horaires décalés et des outils de communication différés comme les emails, Slack ou Teams, les échanges instantanés et informels se raréfient forcément. Les pauses café, les discussions de couloir, toutes ces interactions qui tissent naturellement et auxquelles on est très attaché des liens d'équipe vont disparaître peu à peu. Pour pallier ce manque, certaines entreprises ont réagi et introduisent des moments que l'on peut appeler de socialisation virtuelle, comme des cafés virtuels, des jeux en ligne, et même des rendez-vous hebdomadaires définis à l'avance, exclusivement dédiés à renforcer la cohésion d'équipe. Lorsque la souplesse en matière d'horaire est très grande, créer des plages horaires communes obligatoires peut donner un cadre aux échanges et donc maintenir ces interactions sociales, dynamiques et constructives qui disparaissent peu à peu. Concernant la gestion de la charge de travail, la flexibilité change forcément la donne. Elle offre plus de liberté dans l'organisation des journées, mais elle brouille aussi parfois la frontière entre vie professionnelle et vie personnelle. Et tout cela, ça rend forcément la déconnexion plus difficile. Certains salariés ressentent même une pression, implicite, à rester disponible en dehors des horaires habituels, avec l'impression d'avoir l'obligation de répondre aux messages le soir ou le week-end. Et dans la plupart des cas, Cette pression vient parfois d'eux-mêmes. Elle n'est pas du tout induite par les managers, surtout dans les postes où l'autonomie est forte. C'est un véritable effet miroir d'une trop grande flexibilité. Pour contrebalancer cette tendance, il peut être donc utile de définir ce qu'on appelle des zones de non-travail ou de se fixer des horaires de réponse limités afin de trouver ce juste équilibre. L'autonomie dans la gestion de la charge de travail est un autre aspect essentiel de la flexibilité. Elle permet une organisation plus personnalisée, mais elle expose aussi à des horaires irréguliers et parfois à l'épuisement. Et c'est là que le soutien de l'entreprise est important et devient crucial, avec des attentes claires, des pratiques pour encourager la déconnexion ou des périodes de repos obligatoires définies. Ces mesures vont aider à prévenir la surcharge de travail et permettre à chacun de tirer le meilleur parti de la flexibilité, sans risquer... de compromettre leur bien-être. Pour terminer, parlons de l'implication émotionnelle et le sens du collectif. La flexibilité va, dans ce cas aussi, changer notre rapport aux autres et à l'émotionnel au travail. Pour certains, l'autonomie va renforcer leur équilibre vie pro-vie perso, on en a parlé, et donc va les rendre plus engagés, plus épanouis. Mais pour d'autres, elle peut parfois créer ce sentiment d'isolement notamment quand les horaires sont décalés, que le télétravail limite les échanges spontanés, les petites conversations de bureau, les moments partagés autour du café. Tout ça, ça ancre habituellement le sentiment d'appartenance à l'équipe, qui peut du coup s'effriter, laissant la culture d'entreprise peu à peu s'affaiblir, ou en tout cas se fragiliser. Alors pareil, pas de quoi s'affoler ou inscrire en horreur la flexibilité. Pour éviter ce sentiment d'éloignement, plusieurs entreprises organisent déjà des moments d'échange en présentiel ou instaure des rituels pour recréer du lien. Dans ce contexte, clairement, les managers, ils ont un rôle clé. En écoutant activement leurs équipes, en veillant au bien-être émotionnel de chacun, c'est-à-dire finalement avoir la capacité de repérer tous les signes de solitude de leurs salariés, peuvent renforcer ce sentiment de communauté et s'empêcher l'apparition de problèmes d'éloignement. Voilà pourquoi les répercussions pratiques de la flexibilité dans un quotidien professionnel sont importantes à analyser. Alors attention, mes propos ne doivent pas faire perdre de vue que la flexibilité a un réel potentiel immense pour améliorer notre bien-être au travail. Mais elle demande des ajustements. Comme tout domaine en entreprise, elle doit être mise en place en ayant travaillé le sujet en amont pour parfaitement l'adapter à son secteur d'activité. Pour que cette nouvelle manière de travailler reste un véritable atout, elle doit reposer sur trois piliers, une communication ouverte, des attentes claires et un soutien constant. Ce n'est pas juste une question de donner plus de liberté, mais de construire vraiment un cadre équilibré où chacun peut s'épanouir sans risquer ni l'épuisement ni l'isolement. Donc au fond, cette réflexion nous rappelle que la flexibilité, aussi prometteuse soit-elle, doit être managée avec soin pour bien maintenir bien-être, cohésion et efficacité. Les entreprises capables d'harmoniser la flexibilité avec un fort soutien Crée vraiment un environnement propice à l'engagement des collaborateurs, tandis que celles qui vont négliger cet équilibre risquent de voir le stress monter et l'esprit d'équipe s'effriter. Passons maintenant à notre rubrique où on se parle franchement. La semaine de 4 jours, voilà un sujet qui fait parler. De plus en plus d'entreprises l'attestent, veulent l'attester. ou l'ont déjà testé, attiré par cette promesse d'une solution au stress, à la surcharge de travail, qui est censée aussi augmenter à la fois performance et bien-être. Mais peut-on réellement imaginer cette organisation comme un modèle généralisé ? Entre l'enthousiasme de nombreux salariés et les réserves de certains employeurs, les avis sont partagés et je pense qu'il est temps de faire le tri. Les entreprises ont donc... tenter récemment l'expérience de la semaine de 4 jours à coup de grands volets de communication annonçant cette mise en place en interne. Et leurs retours sont du coup précieux pour alimenter le débat. Les bénéfices, oui, ils existent. Employés plus sereins, réduction du stress, même pour certaines entreprises, un maintien voire une hausse de la productivité. Il y a aussi des obstacles qui ont été identifiés concernant l'adaptation des horaires aux besoins des clients, la gestion des jours de fermeture qui est moins évidente. et parfois une baisse de production, surtout dans des secteurs où la présence en continu est essentielle, on l'a vu dans ce podcast. Donc le bilan que l'on peut dresser aujourd'hui, il est quand même globalement positif. D'ailleurs, selon une étude récente qui a été menée en Allemagne, puisque l'Allemagne est déjà très en avance sur ce sujet de la semaine de 4 jours, 73% des entreprises qui ont tenté l'expérience ont choisi de la pérenniser. Elles perçoivent cette semaine de 4 jours comme un levier. de bien-être et d'attractivité. Donc pour elle, c'est véritablement un modèle qui a non seulement permis de fidéliser, mais aussi de se démarquer dans un marché de l'emploi compétitif. Bientôt, la France verra d'ailleurs un test national sur la semaine de 4 jours qui va être prévu dès décembre. Donc cette information, elle souligne vraiment une approche qui vise à attirer des talents tout en préservant les impératifs de productivité des entreprises. Bien sûr, cette évolution... Elle a un impact sur le recrutement, on en est véritablement conscient, notamment dans les secteurs où la semaine de 4 jours, c'est une option viable. Elle devient un véritable avantage pour attirer des talents dans un marché de l'emploi en tension. Alors bien sûr, il y a différentes semaines de 4 jours. Il y a justement la semaine de 4 jours ou la semaine en 4 jours. Tout est une question de définition du temps de travail. Là, les entreprises jugent avec leurs salariés. de travailler ensemble à la meilleure solution possible. Pour les employeurs qui écoutent ce podcast et envisagent la semaine de 4 jours ou en 4 jours, quelques conseils pratiques s'imposent. Avant de franchir le pas, il est essentiel de tester progressivement, de mesurer régulièrement l'impact sur la productivité et surtout d'ajuster finalement sa mise en place en fonction des besoins spécifiques de chaque poste. Je conseille plutôt de commencer par une organisation en roulement, un ajustement des horaires et à terme, voir une semaine de 4 jours à temps partiel. Dans tous les cas, il faut communiquer clairement sur vos attentes et garantir un suivi régulier pour pouvoir ajuster cette flexibilité sans nuire à la performance. En bref, la semaine de 4 jours, ça n'est pas un modèle universel et son adoption va forcément nécessiter un accompagnement structuré et une réflexion adaptée aux réalités de chaque entreprise. La flexibilité au travail n'a pas besoin d'être un tout ou rien. Il s'agit de choisir, de communiquer sur les options adaptées et à terme garantir un équilibre entre bien-être, engagement et productivité. Il est temps de vous donner quelques conseils pratiques et ressources sur le sujet pour instaurer une flexibilité réelle dans vos entreprises. Ces stratégies vont devoir répondre à la fois aux besoins de l'entreprise et bien sûr à ceux des employés. D'abord, les entreprises doivent définir précisément les types de flexibilité qu'elles souhaitent offrir. On l'a vu, il en existe beaucoup. Fixer des plages horaires. pour les réunions ou établir des jours communs de présence au bureau pour ceux qui sont en télétravail vont aider à assurer une collaboration fluide tout en laissant de la liberté sur le reste du planning. Ensuite, vous pouvez donner aux employés la capacité de structurer leurs propres emplois du temps en fonction des objectifs fixés pour accroître leur autonomie et leur motivation. Mais pour que cela fonctionne, c'est vraiment essentiel d'avoir des objectifs précis et des délais. bien définis, afin de garder cette cohésion au sein de vos équipes. Enfin, il est crucial que les salariés apprennent à structurer leur temps de manière à préserver un équilibre de vie sain. Si vous êtes salarié et que vous écoutez ce podcast et que vous êtes en situation de flexibilité, imposez-vous des limites, comme éteindre vos notifications en dehors de vos horaires de travail peut vraiment vous aider à vous préserver de l'épuisement professionnel. En matière d'outils concrets, la technologie est une alliée forcément essentiels pour la flexibilité, notamment pour les questions de télétravail et de collaboration. Pour la gestion de projet et la gestion de tâches, il y a des plateformes assez intéressantes comme Asana, Trello ou Monday qui vont permettre de suivre certes les projets en temps réel, mais surtout de gérer vos priorités, de répartir les tâches et ça même à distance. Sur le sujet de la communication et de la collaboration, bien sûr, on les a déjà cités, des outils comme Slack ou Teams vont vraiment faciliter les échanges et vont rendre les réunions à distance. plus efficaces. Surtout, ces outils vont permettre de recréer des espaces de discussion informels. Vous pouvez aussi suivre l'émission Avec Vous sur BFM Business qui est diffusée tous les jours en direct de midi à 13h et dans laquelle j'ai le plaisir d'intervenir régulièrement. Destinée justement aux employeurs et aux employés, cette émission répond à de nombreuses questions et préoccupations d'entreprise et le sujet de la flexibilité y est très régulièrement abordé. Résumons cet épisode qui, je le concède, est très riche en informations. En explorant la flexibilité sous toutes ses facettes, on réalise bien qu'elle va au-delà d'une simple adaptation des horaires. Elle redéfinit nos façons de travailler, de collaborer et même de penser l'équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Dans un monde où les attentes évoluent, La flexibilité est devenue véritablement un enjeu stratégique pour les entreprises qui cherchent à attirer et à fidéliser les talents. Mais attention, on l'a vu ensemble, si elle ouvre des portes, certes vers un bien-être accru et une meilleure productivité, elle exige aussi des efforts d'organisation, d'accompagnement et de confiance mutuelle. Les entreprises qui réussiront à trouver cet équilibre auront un atout décisif sur le marché de l'emploi en devenant des lieux de travail qui inspirent et qui motivent. Alors que nous avançons dans cette ère où la flexibilité n'est plus un simple privilège mais une réelle attente, souvenons-nous, il ne s'agit pas de tout changer d'un coup, mais d'adapter notre manière de travailler pour bâtir un futur professionnel plus humain, plus inclusif et surtout plus durable. C'est là le défi et la promesse d'une flexibilité bien pensée. C'est la fin de ce nouvel épisode. Abonnez-vous à Joborama pour ne pas manquer les prochains. partager vos réflexions sur ce que la flexibilité signifie pour vous. N'hésitez pas également à me suivre sur les réseaux sociaux Jonathan Gozart, Instagram, Facebook et X. Dans le prochain épisode, on parlera d'un sujet qui, je le sais, va résonner pour beaucoup d'entre vous, le management toxique. Pour l'occasion, je recevrai une invitée, consultante et formatrice en management et nous échangerons sans tabou sur l'influence néfaste que peut avoir un mauvais management sur tout. les aspects du travail et de l'emploi. Alors ne manquez pas ce prochain épisode qui promet d'être captivant. C'était Joborama, votre panorama sur l'emploi.

Chapters

  • Introduction de l'épisode

    00:40

  • La flexibilité au travail de quoi on parle ?

    02:12

  • La promesse de la flexibilité : pourquoi ce concept est devenu si populaire ?

    06:12

  • Le contraste avec la réalité : est-ce accessible à tous ?

    10:45

  • Répercussions pratiques de la flexibilité au quotidien

    15:14

  • On se parle franchement !

    21:12

  • Outils et ressources pour favoriser la flexibilité

    25:02

  • Conclusion de l'épisode

    27:28

Description

Flexibilité au travail : mythe ou réalité ?


Dans ce nouvel épisode de JOBORAMA, votre panorama sur l'emploi, nous explorons un thème phare : la flexibilité au travail.

Dans un marché du travail en pleine transformation, la flexibilité est-elle la solution pour attirer des talents, améliorer le bien-être des collaborateurs et optimiser la productivité ? Ou reste-t-elle un mythe pour beaucoup d'entreprises ? 🧐


Que vous soyez étudiant cherchant des conseils emploi, salarié en quête d'évolution de carrière, entrepreneur, ou professionnel des ressources humaines, cet épisode vous apporte des clés pour comprendre les opportunités et les défis que représente la flexibilité dans le monde du travail actuel. Entre formation continue, équilibre vie pro/vie perso et pratiques professionnelles adaptées, on décode tout pour vous !


🔍 Au programme de cet épisode :

  • Les différents types de flexibilité et leur impact sur le bien-être et la productivité

  • Les outils et ressources pour faciliter le télétravail et la collaboration

  • Les meilleures pratiques pour instaurer une flexibilité réaliste et durable en entreprise

  • Des conseils concrets pour les salariés souhaitant optimiser leur équilibre pro/perso


Que vous soyez intéressé par les tendances emploi, à la recherche d’opportunités professionnelles, ou simplement curieux des évolutions dans le recrutement et les ressources humaines, cet épisode vous fournit les outils et perspectives pour tirer parti de la flexibilité dans votre carrière.


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Transcription

  • Speaker #0

    La flexibilité au travail est un terme que l'on entend beaucoup. On a souvent tendance à se concentrer sur ses aspects positifs, voire à le considérer comme un idéal vers lequel tout le monde pourrait tendre. La semaine de quatre jours, voilà un sujet qui fait parler. Ce n'est pas juste une question de donner plus de liberté, mais de construire vraiment un cadre équilibré où chacun peut s'épanouir. Joborama, votre panorama sur l'emploi. Déjà le troisième épisode de votre podcast Joborama, et vous êtes de plus en plus nombreuses et nombreux à l'écouter. Un grand merci à vous. Je suis Jonathan Gozard, recruteur indépendant, expert RH et chroniqueur média spécialisé en emploi. Vous le savez... Joborama, c'est votre guide dédié, conçu pour tous les professionnels désireux de donner un coup de boost à leur carrière ou mieux comprendre les enjeux de l'emploi. Alors que vous soyez étudiant en quête de votre première opportunité, salarié cherchant à évoluer, entrepreneur, recruteur ou simplement curieux de découvrir les dessous du monde du travail, comme j'aime à le dire, Joborama est fait pour vous. Il est temps, dans ce podcast... d'aborder un sujet incontournable dans le monde du travail, la question de la flexibilité. Vous avez sans doute déjà entendu parler de télétravail, d'horaires souples ou de semaines compressées. Mais est-ce que tout ça, c'est une promesse qui tient vraiment ? L'objectif de cet épisode est de voir ensemble ce que signifie vraiment la flexibilité au travail, d'en explorer les différentes formes et de déterminer si cela peut vraiment être mis en pratique. On verra aussi les avantages et les défis pour les employeurs et les salariés que cela représente. Entrons tout de suite dans le vif du sujet. La flexibilité au travail est un terme que l'on entend beaucoup, surtout depuis les bouleversements causés par la pandémie de Covid-19. Mais qu'entend-on réellement par flexibilité ? Et est-ce que cela profite vraiment à tout le monde ? Commençons ! par clarifier ce qu'on entend par flexibilité. Il y a plusieurs types de flexibilité. On peut citer très concrètement le télétravail, qui permet de travailler à distance. On a la flexibilité des horaires. Certaines entreprises permettent à leurs employés d'adapter leur journée en fonction de leur rythme personnel. Et on peut aussi citer la semaine compressée, fameuse semaine de 4 jours, où l'on regroupe 16 heures de travail sur 4 jours au lieu de 5. Mais cette flexibilité, ne se limite pas seulement à ses exemples les plus connus. Aujourd'hui, on parle de quatre grands domaines de flexibilité. D'abord, la flexibilité géographique, avec des lieux de travail alternatifs comme les espaces de coworking ou même le travail en totale mobilité. Prenons l'exemple de certaines entreprises de la tech qui ont adopté des modèles que l'on appelle en full remote, c'est-à-dire que leurs équipes sont réparties sur plusieurs lieux région voire continent, et donc que les collaborateurs travaillent depuis n'importe quel endroit disposant d'une connexion Internet. Ensuite, on a aussi la flexibilité fonctionnelle. Ici, les employés assument plusieurs rôles ou responsabilités au sein même de leur poste. Cette polyvalence est particulièrement visible dans les petites entreprises ou les startups, où chaque membre peut être amené à, en quelque sorte, changer de casquette au besoin en fonction du projet. C'est un peu le job à la carte. On peut aussi identifier la flexibilité contractuelle. Elle concerne des contrats de travail plus souples, comme le travail à temps partiel, les CDD fractionnés ou les missions freelance qui sont en nette augmentation. Cela permet à certains secteurs, comme ceux qui évoluent au rythme des projets, de s'adapter rapidement aux fluctuations du marché ou à la charge de travail. Enfin, la flexibilité temporelle. Elle est bien plus large que la semaine de 4 jours, puisque des organisations adoptent le modèle d'heures accumulées. Les employés choisissent de travailler plus durant certaines périodes pour bénéficier de plus de temps libre ensuite. C'est en quelque sorte l'adage qui consiste à dire, peu importe comment et le moment où tu choisis de faire la tâche, du moment qu'elle est réalisée correctement en temps et en heure. Résumons. La flexibilité au travail se décline donc en quatre grands domaines. La flexibilité géographique, qui permet de travailler depuis divers lieux. La flexibilité fonctionnelle qui encourage la polyvalence des rôles au sein même d'une équipe. La flexibilité contractuelle qui offre des contrats plus souples adaptés aux besoins des employés et des entreprises. Et enfin, la flexibilité temporelle qui donne la liberté de choisir ses horaires de travail en favorisant un équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Ensemble, ces dimensions, elles redéfinissent notre manière de travailler. et d'interagir finalement dans le monde professionnel moderne. En 2023, une étude d'Ernest & Young, un cabinet d'audit financier et de conseil, révèle que 54% des entreprises dans le monde ont déjà mis en place une ou plusieurs formes de flexibilité. Et ce chiffre ne cesse d'augmenter, surtout dans certains secteurs comme la tech, le marketing, la finance, et bien évidemment en intéresse de plus en plus de nombreux autres. Cette diversité dans les types de flexibilité montre bien qu'il n'y a pas de modèle unique, mais une multitude d'options qui peuvent répondre aux besoins variés des entreprises et des employés. En bref, dit comme ça, la flexibilité, ça peut faire rêver. Pourquoi ? Parce que sur le papier, c'est une promesse gagnante pour tout le monde. Les entreprises y voient une façon de réduire les coûts, d'améliorer la productivité. et même d'attirer de nouveaux talents. Pour les employés, c'est souvent synonyme d'une meilleure équilibre entre vie pro-vie perso, moins de temps dans les transports et surtout plus de liberté pour organiser leur journée. Mais est-ce vraiment le cas ? La flexibilité au travail, elle a explosé ces dernières années, au point de devenir un argument central pour attirer et retenir les talents. Mais pourquoi est-ce que ce concept est-il soudainement devenu si populaire ? A première vue ? On pourrait penser que tout a commencé avec la pandémie. Mais en réalité, la demande pour plus de flexibilité, elle préexistait déjà. La pandémie n'a fait qu'accélérer cette transition en démontrant qu'il était possible de travailler efficacement à distance avec ou plus de souplesse dans de nombreux secteurs. L'une des principales promesses réside d'ailleurs dans son impact direct sur la qualité de vie. Car oui, les travailleurs cherchent de plus en plus à trouver Un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Et la flexibilité permet justement d'offrir des avantages qui sont quand même assez alléchants. Elle permet de supprimer le temps passé dans les transports en commun, d'être plus présent pour la famille, d'organiser son emploi du temps de manière plus fluide, ou tout simplement de gagner en sérénité dans la prise d'un rendez-vous médical. Une étude réalisée en 2022 par FlexJobs, qui est un cabinet qui accompagne les entreprises aux changements organisationnels montrent que 70% des personnes interrogées considèrent la flexibilité comme un facteur décisif pour choisir leur prochain emploi. Ça ne fait que prouver l'importance croissante de cette demande chez les candidats. Mais la flexibilité ne profite pas uniquement aux employés. Pour les entreprises, elle est devenue un véritable levier de performance. En offrant un environnement de travail plus adaptable, elles peuvent du coup... attirer un vivier de talents beaucoup plus diversifié. Les barrières géographiques disparaissent et permettent d'embaucher des personnes situées à l'autre bout d'un pays, voire du monde. La flexibilité devient ainsi un argument stratégique de recrutement. Elle permet aussi des avantages plus insoupçonnés et assez incroyables, comme de réduire le taux d'absentéisme et d'augmenter la satisfaction au travail. C'est 83% des employés qui affirment que la possibilité de travailler à distance ou à minima d'avoir de la souplesse dans leurs horaires les rend plus heureux. Et cette satisfaction se traduit souvent par une productivité accrue dont les entreprises bénéficient du coup directement. Enfin, la promesse de la flexibilité est aussi celle de l'adaptabilité au changement. Et nous avons largement évoqué ce sujet dans les deux premiers épisodes de Joborama. Dans un monde où l'innovation est constante, où les marchés fluctuent rapidement, il devient... indispensable pour les entreprises de pouvoir ajuster leurs ressources humaines de manière beaucoup plus souple, que ce soit par des horaires modulables, des collaborations freelance ou des équipes dispersées. La flexibilité porte bien son nom car elle permet de réagir plus vite aux demandes du marché et d'éviter de lourdes restructurations en cas de crise. Ce que je vous conseille de retenir, la flexibilité n'est pas seulement une demande des employés. C'est un avantage compétitif pour les entreprises. Elle permet de répondre aux nouveaux besoins des travailleurs, d'attirer des talents divers. de favoriser le bien-être au travail tout en optimisant la performance. C'est là toute la promesse de la flexibilité, créer un cadre de travail gagnant-gagnant où les entreprises et les employés peuvent évoluer ensemble. Cette idée d'un lien entre bien-être et performance est un argument de poids pour les entreprises cherchant à allier productivité et épanouissement de leurs équipes. Alors oui, je sais, il y a beaucoup de contre-arguments à cela. De nombreuses entreprises souhaitent dernièrement revenir sur leurs décisions, par exemple de proposer du télétravail, et des salariés font de plus en plus remonter leur sentiment de solitude. Bon, vous vous dites sûrement que tout ça c'est positif, mais que dans la réalité et en pratique c'est souvent bien plus contrasté. C'est effectivement ici que les choses se compliquent. Quand on parle de flexibilité, On a souvent tendance à se concentrer sur ses aspects positifs, voire à le considérer comme un idéal vers lequel tout le monde pourrait tendre. Mais dans la réalité, la flexibilité n'est pas un modèle universel applicable à tous les secteurs, ni à tous les métiers, voire à tous les niveaux hiérarchiques. Il est important de reconnaître qu'il existe des limites et que ce concept, aussi prometteur soit-il, n'est pas toujours facilement adaptable à tous les environnements professionnels. Prenons d'abord l'exemple des métiers où la présence physique est indispensable. Dans des secteurs comme la santé, l'industrie manufacturière, la restauration, la distribution, forcément la flexibilité peut s'avérer beaucoup plus complexe. Un infirmier ne peut pas soigner à distance de la même manière qu'un ouvrier ne peut pas assembler une machine depuis chez lui. La nécessité d'une présence physique sur le lieu de travail forcément limite d'emblée les options en matière de télétravail ou de souplesse des horaires. Mais cela ne signifie pas, pour autant, que ces métiers sont complètement exclus des avantages de la flexibilité. Prenons l'exemple toujours du professionnel de santé. Si le télétravail est certes difficilement envisageable pour eux, certaines formes de flexibilité, comme des horaires modulables ou des rotations d'équipe plus souples, peuvent parfois être mises en place pour permettre un meilleur équilibre vie pro-vie perso. Dans certaines cliniques, des horaires personnalisés ont été instaurés par les soignants eux-mêmes, leur permettant ainsi d'organiser leurs emplois du temps en fonction de leurs obligations personnelles. D'un autre côté, dans des secteurs comme les nouvelles technologies, les services ou la communication, la flexibilité a presque été érigée en norme. Là où la digitalisation des tâches le permet, les options sont variées. Télétravail, horaires flexibles, semaines compressées ou encore emploi du temps partiel pour concilier plusieurs projets. Pour tous ces secteurs, la question n'est plus tant de savoir si la flexibilité est possible, mais plutôt de savoir comment l'optimiser au mieux pour maximiser les résultats. Mais même dans ces secteurs, Cette flexibilité n'est pas toujours accessible à tous. Les postes de direction restent souvent plus contraints par des responsabilités de gestion. Ce sujet des niveaux hiérarchiques, c'est d'ailleurs une dimension à prendre en compte. La flexibilité semble plus souvent accordée aux employés qualifiés et moins à ceux des échelons inférieurs. Les postes nécessitant une supervision constante, un encadrement direct, sont visiblement moins susceptibles de bénéficier des avantages de la flexibilité. C'est un fait qui est bien documenté, puisque d'ailleurs, selon une étude de McKinsey, 62% des employés qui ont un poste à responsabilité ont accès au télétravail, contre seulement 36% des employés dans des fonctions opérationnelles. Il est également crucial de souligner les disparités régionales. Dans certaines zones géographiques, notamment rurales ou éloignées des grandes villes, la connectivité peut aussi poser problème, et donc rendant l'accès au travail plus difficile. De même, les entreprises qui y sont implantées le sont souvent de manière un peu plus historique et ne pratiquent pas forcément les méthodes RH les plus modernes en matière de flexibilité. Donc ça crée une fracture entre ceux qui ont accès à ces nouveaux modes de travail et ceux qui en sont exclus pour des raisons géographiques et technologiques. Ce sujet pose donc clairement la question de la perception de la flexibilité par les employeurs eux-mêmes. Si certaines entreprises voient la flexibilité comme une opportunité de moderniser leurs pratiques, D'autres restent frileuses à l'idée de prendre le contrôle sur leurs équipes. Certaines d'entre elles continuent de privilégier une présence au bureau, considérant que c'est là que les équipes sont les plus productives. Il y a encore des secteurs où la culture de la présence visible est très forte et où le télétravail ou la flexibilité des horaires ne sont pas du tout envisagées comme des options viables. Résumons, la flexibilité, bien que séduisante, n'est pas un modèle applicable à tous de manière égale. Elle reste. largement conditionnés par les secteurs d'activité, les responsabilités du poste, le lieu du travail, la culture d'entreprise. Pour certains... C'est une réalité pleinement accessible alors que pour d'autres, cela reste un objectif lointain, voire impossible à atteindre. Loin de moi l'idée de vendre ce podcast sur la flexibilité comme un idéal à atteindre. Voyons concrètement ensemble ses effets dans trois domaines clés dans la vie de l'entreprise, la collaboration et la communication, la charge de travail et enfin... l'implication émotionnelle et le sens du collectif. En collaboration et communication, la flexibilité réinvente notre manière de travailler ensemble. En ajustant leurs horaires selon leur propre rythme, les collaborateurs vont gagner en autonomie. Mais cela pose de vrais défis de synchronisation. Les échanges vont être du coup souvent décalés, se font au rythme de chacun, ce qui peut freiner les réponses rapides ou les échanges d'idées spontanées qui sont pourtant essentiels pour résoudre certaines problématiques. Avec des horaires décalés et des outils de communication différés comme les emails, Slack ou Teams, les échanges instantanés et informels se raréfient forcément. Les pauses café, les discussions de couloir, toutes ces interactions qui tissent naturellement et auxquelles on est très attaché des liens d'équipe vont disparaître peu à peu. Pour pallier ce manque, certaines entreprises ont réagi et introduisent des moments que l'on peut appeler de socialisation virtuelle, comme des cafés virtuels, des jeux en ligne, et même des rendez-vous hebdomadaires définis à l'avance, exclusivement dédiés à renforcer la cohésion d'équipe. Lorsque la souplesse en matière d'horaire est très grande, créer des plages horaires communes obligatoires peut donner un cadre aux échanges et donc maintenir ces interactions sociales, dynamiques et constructives qui disparaissent peu à peu. Concernant la gestion de la charge de travail, la flexibilité change forcément la donne. Elle offre plus de liberté dans l'organisation des journées, mais elle brouille aussi parfois la frontière entre vie professionnelle et vie personnelle. Et tout cela, ça rend forcément la déconnexion plus difficile. Certains salariés ressentent même une pression, implicite, à rester disponible en dehors des horaires habituels, avec l'impression d'avoir l'obligation de répondre aux messages le soir ou le week-end. Et dans la plupart des cas, Cette pression vient parfois d'eux-mêmes. Elle n'est pas du tout induite par les managers, surtout dans les postes où l'autonomie est forte. C'est un véritable effet miroir d'une trop grande flexibilité. Pour contrebalancer cette tendance, il peut être donc utile de définir ce qu'on appelle des zones de non-travail ou de se fixer des horaires de réponse limités afin de trouver ce juste équilibre. L'autonomie dans la gestion de la charge de travail est un autre aspect essentiel de la flexibilité. Elle permet une organisation plus personnalisée, mais elle expose aussi à des horaires irréguliers et parfois à l'épuisement. Et c'est là que le soutien de l'entreprise est important et devient crucial, avec des attentes claires, des pratiques pour encourager la déconnexion ou des périodes de repos obligatoires définies. Ces mesures vont aider à prévenir la surcharge de travail et permettre à chacun de tirer le meilleur parti de la flexibilité, sans risquer... de compromettre leur bien-être. Pour terminer, parlons de l'implication émotionnelle et le sens du collectif. La flexibilité va, dans ce cas aussi, changer notre rapport aux autres et à l'émotionnel au travail. Pour certains, l'autonomie va renforcer leur équilibre vie pro-vie perso, on en a parlé, et donc va les rendre plus engagés, plus épanouis. Mais pour d'autres, elle peut parfois créer ce sentiment d'isolement notamment quand les horaires sont décalés, que le télétravail limite les échanges spontanés, les petites conversations de bureau, les moments partagés autour du café. Tout ça, ça ancre habituellement le sentiment d'appartenance à l'équipe, qui peut du coup s'effriter, laissant la culture d'entreprise peu à peu s'affaiblir, ou en tout cas se fragiliser. Alors pareil, pas de quoi s'affoler ou inscrire en horreur la flexibilité. Pour éviter ce sentiment d'éloignement, plusieurs entreprises organisent déjà des moments d'échange en présentiel ou instaure des rituels pour recréer du lien. Dans ce contexte, clairement, les managers, ils ont un rôle clé. En écoutant activement leurs équipes, en veillant au bien-être émotionnel de chacun, c'est-à-dire finalement avoir la capacité de repérer tous les signes de solitude de leurs salariés, peuvent renforcer ce sentiment de communauté et s'empêcher l'apparition de problèmes d'éloignement. Voilà pourquoi les répercussions pratiques de la flexibilité dans un quotidien professionnel sont importantes à analyser. Alors attention, mes propos ne doivent pas faire perdre de vue que la flexibilité a un réel potentiel immense pour améliorer notre bien-être au travail. Mais elle demande des ajustements. Comme tout domaine en entreprise, elle doit être mise en place en ayant travaillé le sujet en amont pour parfaitement l'adapter à son secteur d'activité. Pour que cette nouvelle manière de travailler reste un véritable atout, elle doit reposer sur trois piliers, une communication ouverte, des attentes claires et un soutien constant. Ce n'est pas juste une question de donner plus de liberté, mais de construire vraiment un cadre équilibré où chacun peut s'épanouir sans risquer ni l'épuisement ni l'isolement. Donc au fond, cette réflexion nous rappelle que la flexibilité, aussi prometteuse soit-elle, doit être managée avec soin pour bien maintenir bien-être, cohésion et efficacité. Les entreprises capables d'harmoniser la flexibilité avec un fort soutien Crée vraiment un environnement propice à l'engagement des collaborateurs, tandis que celles qui vont négliger cet équilibre risquent de voir le stress monter et l'esprit d'équipe s'effriter. Passons maintenant à notre rubrique où on se parle franchement. La semaine de 4 jours, voilà un sujet qui fait parler. De plus en plus d'entreprises l'attestent, veulent l'attester. ou l'ont déjà testé, attiré par cette promesse d'une solution au stress, à la surcharge de travail, qui est censée aussi augmenter à la fois performance et bien-être. Mais peut-on réellement imaginer cette organisation comme un modèle généralisé ? Entre l'enthousiasme de nombreux salariés et les réserves de certains employeurs, les avis sont partagés et je pense qu'il est temps de faire le tri. Les entreprises ont donc... tenter récemment l'expérience de la semaine de 4 jours à coup de grands volets de communication annonçant cette mise en place en interne. Et leurs retours sont du coup précieux pour alimenter le débat. Les bénéfices, oui, ils existent. Employés plus sereins, réduction du stress, même pour certaines entreprises, un maintien voire une hausse de la productivité. Il y a aussi des obstacles qui ont été identifiés concernant l'adaptation des horaires aux besoins des clients, la gestion des jours de fermeture qui est moins évidente. et parfois une baisse de production, surtout dans des secteurs où la présence en continu est essentielle, on l'a vu dans ce podcast. Donc le bilan que l'on peut dresser aujourd'hui, il est quand même globalement positif. D'ailleurs, selon une étude récente qui a été menée en Allemagne, puisque l'Allemagne est déjà très en avance sur ce sujet de la semaine de 4 jours, 73% des entreprises qui ont tenté l'expérience ont choisi de la pérenniser. Elles perçoivent cette semaine de 4 jours comme un levier. de bien-être et d'attractivité. Donc pour elle, c'est véritablement un modèle qui a non seulement permis de fidéliser, mais aussi de se démarquer dans un marché de l'emploi compétitif. Bientôt, la France verra d'ailleurs un test national sur la semaine de 4 jours qui va être prévu dès décembre. Donc cette information, elle souligne vraiment une approche qui vise à attirer des talents tout en préservant les impératifs de productivité des entreprises. Bien sûr, cette évolution... Elle a un impact sur le recrutement, on en est véritablement conscient, notamment dans les secteurs où la semaine de 4 jours, c'est une option viable. Elle devient un véritable avantage pour attirer des talents dans un marché de l'emploi en tension. Alors bien sûr, il y a différentes semaines de 4 jours. Il y a justement la semaine de 4 jours ou la semaine en 4 jours. Tout est une question de définition du temps de travail. Là, les entreprises jugent avec leurs salariés. de travailler ensemble à la meilleure solution possible. Pour les employeurs qui écoutent ce podcast et envisagent la semaine de 4 jours ou en 4 jours, quelques conseils pratiques s'imposent. Avant de franchir le pas, il est essentiel de tester progressivement, de mesurer régulièrement l'impact sur la productivité et surtout d'ajuster finalement sa mise en place en fonction des besoins spécifiques de chaque poste. Je conseille plutôt de commencer par une organisation en roulement, un ajustement des horaires et à terme, voir une semaine de 4 jours à temps partiel. Dans tous les cas, il faut communiquer clairement sur vos attentes et garantir un suivi régulier pour pouvoir ajuster cette flexibilité sans nuire à la performance. En bref, la semaine de 4 jours, ça n'est pas un modèle universel et son adoption va forcément nécessiter un accompagnement structuré et une réflexion adaptée aux réalités de chaque entreprise. La flexibilité au travail n'a pas besoin d'être un tout ou rien. Il s'agit de choisir, de communiquer sur les options adaptées et à terme garantir un équilibre entre bien-être, engagement et productivité. Il est temps de vous donner quelques conseils pratiques et ressources sur le sujet pour instaurer une flexibilité réelle dans vos entreprises. Ces stratégies vont devoir répondre à la fois aux besoins de l'entreprise et bien sûr à ceux des employés. D'abord, les entreprises doivent définir précisément les types de flexibilité qu'elles souhaitent offrir. On l'a vu, il en existe beaucoup. Fixer des plages horaires. pour les réunions ou établir des jours communs de présence au bureau pour ceux qui sont en télétravail vont aider à assurer une collaboration fluide tout en laissant de la liberté sur le reste du planning. Ensuite, vous pouvez donner aux employés la capacité de structurer leurs propres emplois du temps en fonction des objectifs fixés pour accroître leur autonomie et leur motivation. Mais pour que cela fonctionne, c'est vraiment essentiel d'avoir des objectifs précis et des délais. bien définis, afin de garder cette cohésion au sein de vos équipes. Enfin, il est crucial que les salariés apprennent à structurer leur temps de manière à préserver un équilibre de vie sain. Si vous êtes salarié et que vous écoutez ce podcast et que vous êtes en situation de flexibilité, imposez-vous des limites, comme éteindre vos notifications en dehors de vos horaires de travail peut vraiment vous aider à vous préserver de l'épuisement professionnel. En matière d'outils concrets, la technologie est une alliée forcément essentiels pour la flexibilité, notamment pour les questions de télétravail et de collaboration. Pour la gestion de projet et la gestion de tâches, il y a des plateformes assez intéressantes comme Asana, Trello ou Monday qui vont permettre de suivre certes les projets en temps réel, mais surtout de gérer vos priorités, de répartir les tâches et ça même à distance. Sur le sujet de la communication et de la collaboration, bien sûr, on les a déjà cités, des outils comme Slack ou Teams vont vraiment faciliter les échanges et vont rendre les réunions à distance. plus efficaces. Surtout, ces outils vont permettre de recréer des espaces de discussion informels. Vous pouvez aussi suivre l'émission Avec Vous sur BFM Business qui est diffusée tous les jours en direct de midi à 13h et dans laquelle j'ai le plaisir d'intervenir régulièrement. Destinée justement aux employeurs et aux employés, cette émission répond à de nombreuses questions et préoccupations d'entreprise et le sujet de la flexibilité y est très régulièrement abordé. Résumons cet épisode qui, je le concède, est très riche en informations. En explorant la flexibilité sous toutes ses facettes, on réalise bien qu'elle va au-delà d'une simple adaptation des horaires. Elle redéfinit nos façons de travailler, de collaborer et même de penser l'équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Dans un monde où les attentes évoluent, La flexibilité est devenue véritablement un enjeu stratégique pour les entreprises qui cherchent à attirer et à fidéliser les talents. Mais attention, on l'a vu ensemble, si elle ouvre des portes, certes vers un bien-être accru et une meilleure productivité, elle exige aussi des efforts d'organisation, d'accompagnement et de confiance mutuelle. Les entreprises qui réussiront à trouver cet équilibre auront un atout décisif sur le marché de l'emploi en devenant des lieux de travail qui inspirent et qui motivent. Alors que nous avançons dans cette ère où la flexibilité n'est plus un simple privilège mais une réelle attente, souvenons-nous, il ne s'agit pas de tout changer d'un coup, mais d'adapter notre manière de travailler pour bâtir un futur professionnel plus humain, plus inclusif et surtout plus durable. C'est là le défi et la promesse d'une flexibilité bien pensée. C'est la fin de ce nouvel épisode. Abonnez-vous à Joborama pour ne pas manquer les prochains. partager vos réflexions sur ce que la flexibilité signifie pour vous. N'hésitez pas également à me suivre sur les réseaux sociaux Jonathan Gozart, Instagram, Facebook et X. Dans le prochain épisode, on parlera d'un sujet qui, je le sais, va résonner pour beaucoup d'entre vous, le management toxique. Pour l'occasion, je recevrai une invitée, consultante et formatrice en management et nous échangerons sans tabou sur l'influence néfaste que peut avoir un mauvais management sur tout. les aspects du travail et de l'emploi. Alors ne manquez pas ce prochain épisode qui promet d'être captivant. C'était Joborama, votre panorama sur l'emploi.

Chapters

  • Introduction de l'épisode

    00:40

  • La flexibilité au travail de quoi on parle ?

    02:12

  • La promesse de la flexibilité : pourquoi ce concept est devenu si populaire ?

    06:12

  • Le contraste avec la réalité : est-ce accessible à tous ?

    10:45

  • Répercussions pratiques de la flexibilité au quotidien

    15:14

  • On se parle franchement !

    21:12

  • Outils et ressources pour favoriser la flexibilité

    25:02

  • Conclusion de l'épisode

    27:28

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