Speaker #0Bonjour et bienvenue dans Journal d'un roman, mon podcast journal de bord d'écriture. Je m'appelle Amandine Delecray, j'ai 34 ans et cela fait quelques années que j'ai décidé d'accorder une place centrale à l'écriture dans ma vie. Dans ce podcast, je partage sans fard chacune des étapes de mon parcours d'autrice en herbe, qu'il s'agisse de mes réussites mais aussi de mes galères. Actuellement, j'ai terminé la rédaction d'un roman fantastique, historique du nom d'Augustine et je l'ai envoyé en bêta lecture à l'association d'autorice Eptalone. Aujourd'hui, j'ai commencé un nouveau projet. Il s'agit également d'un roman fantastique, mais ici, le cadre est celui des Alpilles, la Provence de mon enfance. A partir de l'épisode 20 de ce podcast, je démarre le G0. Vous pourrez ainsi assister en temps réel à la naissance de cette nouvelle histoire. Voilà, vous savez tout ! Je vous souhaite donc une très belle écoute. Cher journal, nous sommes le mercredi 16 avril 2025, il est 13h55 et cet épisode sera bercé par le ronronnement de la série Sous. Donc c'est mon chat qui vient faire un gros câlin à sa maman parce que les deux derniers jours nous étions en petit week-end prolongé. et donc elle a dû rester toute seule pour nous garder la maison et ça elle aime pas trop donc elle va certainement faire un peu de bruit pour cet enregistrement alors justement comme je n'étais pas à la maison non seulement je me suis pas enregistré mais j'ai coupé avec l'écriture je n'ai pas pris mon ordinateur portable et même si ça m'a mis un peu mal à l'aise j'ai mes petites habitudes finalement Quand j'ai repris ce matin, alors que j'étais un petit peu angoissée, j'avais l'impression de ne pas avoir du tout d'idée sur le nouveau projet, et bien finalement, tout s'est super bien passé, tellement bien qu'en deux heures de temps, j'ai écrit 1500 mots sur mon G0, ce qui est vraiment pas mal pour moi, pour mon rythme d'écriture. Alors, ces 1500 mots, ça va beaucoup plus vite que sur un... une rédaction normale parce que là je ne fais strictement aucun effort c'est à dire c'est comme des notes en fait que je me mets des fois il y a, pardon ça c'est la queue de Ceres sur le micro des fois je me mets certaines expressions qui me viennent ou des bouts de dialogue mais vraiment c'est sans filtre, je mets tout ce qui me vient, je me pose des questions même je fais différents essais Je mets les points de vue de plusieurs personnages sur une même scène, etc. Donc forcément, effectivement, les mots se remplissent vite. Mais quand même, j'étais assez satisfaite de moi. Surtout que j'ai eu des idées qui sont venues que je n'avais pas du tout prévues de manière consciente. Je vois une première forme de narration qui se met en place. qui me fait un petit peu peur dans le sens où je ne sais pas si je serai capable de la réaliser comme il faut et en même temps c'est assez motivant parce que c'est un petit peu un défi que je me donne d'essayer de... de fonctionner comme ça, avec une narration qui n'est pas forcément celle dont j'ai l'habitude. Donc voilà, ça avance plutôt bien finalement. J'ai repris le contact avec mon projet aujourd'hui. Et finalement, c'est pas plus mal. Ça me fait penser à un épisode du podcast "Clair Obscur" que j'ai découvert hier, très très récemment. et moi quand j'aime un podcast je me mets à écouter pratiquement tous les épisodes. Alors là, j'en suis qu'à deux ou trois, mais dans les tout derniers épisodes, il y en a un sur le repos comme outil principal de création. Et effectivement, c'est vrai, moi j'ai un peu de mal avec ça, mais c'est vrai que lorsque je m'autorise quelques jours de lâcher prise, et souvent quand je reprends, Alors que... j'ai pas du tout cette impression de pouvoir d'être plein d'idées ou plein d'énergie et bien le fait est que à partir du moment où mes doigts touchent le clavier ben ça il ya quelque chose qui se déclenche dans le cerveau et ça se met en route donc ça c'est vraiment hyper hyper jouissif quoi hyper satisfaisant Voilà, sinon autre chose, j'ai fini de lire le troisième manuscrit dans le cadre du concours des murmures littéraires et ça va être encore indéfavorable malheureusement. Il y a quelques problèmes assez importants et notamment le fait que je pense que l'autoriste n'a pas fait suffisamment de recherches, c'est une enquête policière. Et il n'y a pas suffisamment de recherches précises et détaillées sur le fonctionnement d'une enquête de police. Et même des choses assez classiques, parce que moi, personnellement, je n'y connais rien. Mais, voilà, même moi, je sais qu'il y a des choses qui sont totalement incohérentes. Et donc j'ai quand même vérifié auprès d'autres juges qui, eux, s'y connaissent et qui m'ont confirmé effectivement que c'était pas cohérent. Voilà. Donc il va falloir que je me mette à la rédaction de la fiche et là j'en ai pour un petit moment. J'ai reçu la deuxième partie de la bêta lecture de Marie-Sophie du texte de Marie-Sophie et je suis trop impatiente mais là jusqu'à présent j'avais internet qui faisait des siennes et je pouvais pas le lire c'était terrible. J'avais le texte en pièces jointes et sur mon téléphone portable, je n'ai pas Word. Donc je ne pouvais pas ouvrir le texte. C'était très frustrant. Donc Marie-Sophie, si tu écoutes cet enregistrement, promis, là ça y est, je me le suis téléchargé. J'ai profité d'une fenêtre où Internet fonctionne et j'ai vite téléchargé le texte. Et je vais pouvoir le lire plus tranquillement. je pense plutôt soit ce soir si j'ai quelques... disponibilité sinon plutôt dans la semaine parce que là aujourd'hui je vais me faire mon petit plaisir à moi c'est à dire aller au coiffeur enfin et aller chez le coiffeur pardon et ensuite faire un tour la librairie voilà parce que depuis noël j'ai des bons d'achat que je n'ai pas pu faire et je compte bien les utiliser Cher journal, nous sommes le vendredi 18 avril 2025, il est 14h07. Alors cette semaine on aura un petit épisode parce que, comme je vous le disais plus tôt, ce sont les vacances scolaires et donc je n'ai pas vraiment le temps, ni surtout les conditions acoustiques idéales pour enregistrer. Il y a toujours... Un enfant à la maison et souvent un adulte donc ça fait du bruit et puis il faut accessoirement que je m'en occupe. Voilà alors ces deux derniers jours et bien j'ai à chaque fois fait à peu près la même chose c'est à dire que le matin j'ai travaillé sur mon G0 et j'ai bien avancé là j'ai dépassé les 11 000 mots. Ça, je suis plutôt contente de ce qui se passe. Alors c'est rigolo parce qu'à chaque fois je suis surprise moi-même. J'arrive devant mon ordinateur, je n'ai pas d'idée. Et puis à partir du moment où je commence à écrire, il y a des choses qui sortent et c'est intéressant. Voilà, je ne pense pas que je garderai tout, mais ça permet au moins en tout cas de bien développer. développer mon univers, développer mes personnages. Alors je disais l'univers, je pense qu'il faut encore que je le travaille. Ce sera ça qui, je pense, au premier jet, devra faire l'objet de la plus grande réflexion, parce que j'ai une volonté, une envie de parler de ma région d'enfance, donc la Provence, les Alpilles plus particulièrement. et il faut qu'elles apparaissent ces alpilles. Voilà pour l'instant je me retrouve, j'ai mis mes personnages dans des situations où finalement on les voit pas tellement. On va voir peut-être qu'elles vont ressortir à un moment ou à un autre ou alors il faudra que je mette mes personnages plus en contact avec cet univers là, cette ambiance là. pendant que je parle, je réfléchis, je me dis qu'il faut que j'insiste aussi davantage sur l'ambiance parce que ça se passera en été et je veux essayer de retranscrire toutes ces sensations que j'ai dans mon corps encore, cette chaleur sèche qui rend complètement mou, mouligasse comme on dit chez nous, mais en même temps c'est très différent de la chaleur humide, moite que j'ai connue en allant dans les îles, en Martinique et Guadeloupe. où cette chaleur-là, comme je n'y étais pas habituée, elle m'a beaucoup plus abattue que la chaleur que je connais de la Provence du Sud. Donc c'est cet air très sec, cette poussière qui fait que quand il y a du vent, on a du mal à respirer. ces odeurs de teint de menthe sauvage Pareil ces odeurs un peu piquantes d'herbes sèches en fait ou d'arbustes épineux, de résine, de pin, voilà il y a tout ce genre de choses. Le bruit bien évidemment des cigales qui prend tellement de puissance qu'on a l'impression qu'on nous secoue des maracas de part et d'autre de la tête. Voilà, il y a tout un tas de choses sur lesquelles on peut appuyer. Et donc voilà, pendant que je vous parle, je me dis qu'il va falloir que je me fasse des notes pour insister là-dessus au moment de la rédaction. Voilà pour mon avancée sur le nouveau projet. Et puis sinon, j'avance bien la quatrième fiche de lecture des murmures littéraires. Voilà, j'ai rempli la section personnages et la section immersion. Donc comme je vous le disais, ce sera encore un texte dont mon appréciation sera défavorable. Je pense qu'il y a une vraie recherche, une vraie envie, mais il n'y a pas eu assez de recherches concrètes pour donner une illusion de réalisme. Voilà, écoutez je vous laisse sur ce petit enregistrement je vous souhaite comme d'habitude un très bon week-end et une très belle semaine et puis on se retrouve dimanche prochain à 8h sur toutes les plateformes audio allez à très bientôt voilà, la semaine est terminée moi je referme mon journal Et je te remercie infiniment pour m'avoir écouté jusqu'au bout de cet épisode. Si tu veux en connaître davantage sur mon parcours d'écriture, tu peux me suivre sur Instagram, Recherche Amandine Delecray. Et si tu veux aider le podcast, tu peux lui donner 5 étoiles et en parler autour de toi. Je te remercie sincèrement d'avance. Et il ne me reste plus qu'à te souhaiter à la semaine prochaine !