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Journal d'un roman

#24 🤩 Je participe à la préparation d'un festival littéraire

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36min |04/05/2025
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Journal d'un roman

#24 🤩 Je participe à la préparation d'un festival littéraire

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Description

🎙️Bonjour et bienvenue dans Journal d'un roman, mon podcast journal de bord d'écriture. Je m'appelle Amandine Delecray, j'ai 34 ans et cela fait quelques années que j'ai décidé d'accorder une place centrale à l'écriture dans ma vie.

Dans ce podcast, je partage sans fard chacune des étapes de mon parcours d'autrice en herbe, qu'il s'agisse de mes réussites mais aussi de mes galères. Actuellement, j'ai terminé la rédaction d'un roman fantastique historique du nom d'Augustine et je l'ai envoyé en bêta-lecture à l'association d'auteurices Heptalone. Pour vous donner une idée des thèmes qui sont abordés dans ce livre, voici son pitch :


👻France, 1902.

Alors qu'elle a coupé tous liens avec elle, Julie apprend la mort de sa petite sœur Augustine. Dès lors, d'étranges événements bousculent sa vie, allant jusqu'à détériorer sa santé.

Le fantôme d'Augustine semble être responsable de ses symptômes. Si Julie veut survivre, elle n'a qu'une seule solution : libérer l'âme de sa sœur.

Mais parviendra-t-elle à dépasser sa rancœur pour comprendre ce qu'Augustine cherche réellement à lui révéler ?


✍️Aujourd'hui, comme Augustine est en bêta-lecture, j'ai commencé un nouveau projet. Il s'agit également d'un roman fantastique mais ici le cadre est celui des Alpilles, la Provence de mon enfance. A partir de l'épisode 20 de ce podcast, je démarre le jet 0. Vous pourrez ainsi assister en temps réel à la naissance de cette nouvelle histoire. ☀️



🌻Cette semaine, les vacances scolaires sont terminées mais ce n'est pas pour autant que l'écriture a été sereine. En effet, mon chat m'a fait des frayeurs et une tendinite à l'épaule droit vient compliquer la rédaction de mon nouveau roman. Toutefois, il y a également de belles choses qui se sont produites car j'ai pu participer pour la première fois à la préparation en coulisse du festival littéraire La Comédie du Livre.

En ce qui concerne mon roman fantastique historique Augustine, j'ai reçu les retours de ma deuxième bêta-lectrice. La réécriture approche donc à grands pas.


Dans cet épisode, je parle :

  • du concours des Murmures Littéraires ;

  • de Aatea et de La cité diaphane d'Anouck Faure ;

  • de Danse, danse, danse de Hayao Murakami ;

  • du roman Du thé pour les fantômes de Chris Vuklisevik ;

  • de Je pleure encore la beauté du monde de Charlotte McConaghy ;

  • de Visqueuse de Morgane Caussarieu ;

  • d'Et ensuite le silence de Rose Mallai ;

  • de La petite bonne de Bérénice Pichat ;

  • de Mémoires sauvées de l'eau de Nina Léger.


💫 Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Journal d'un roman, mon podcast journal de bord d'écriture. Je m'appelle Amandine Delecray, j'ai 34 ans et cela fait quelques années que j'ai décidé d'accorder une place centrale à l'écriture dans ma vie. Dans ce podcast, je partage sans phare chacune des étapes de mon parcours d'autrice en herbe, qu'il s'agisse de mes réussites mais aussi de mes galères. Actuellement, j'ai terminé la rédaction d'un roman fantastique historique du nom d'Augustine et je l'ai envoyée en bêta-lecture à l'association d'autorice Eptalon. Aujourd'hui, j'ai commencé un nouveau projet. Il s'agit également d'un roman fantastique, mais ici, le cadre est celui des Alpilles, la Provence de mon enfance. A partir de l'épisode 20 de ce podcast, je démarre le G0. Vous pourrez ainsi assister en temps réel à la naissance de cette nouvelle histoire. Voilà, vous savez tout. Je vous souhaite donc... la motivation pour écrire. Et donc voilà, pendant 3-4 jours, j'ai complètement lâché l'écriture. Et là, je reprends doucement ce matin. Alors j'ai quand même réussi à faire mes 2000 mots que je m'étais prévue sur mon G0 de mon nouveau projet. Alors, eh bien, ils ont été assez compliqués ces 2000 mots. Je n'avais pas des bonnes sensations. Les idées me venaient difficilement. Alors j'utilise mon jet 0 vraiment en ce moment plutôt pour savoir où va mon intrigue parce que je suis une autrice, en tout cas, je ne sais pas si je peux dire je suis, mais en tout cas ces derniers temps, les différents projets que j'ai réalisés, souvent je n'ai pas l'intrigue en entier. J'ai souvent le début, une première scène qui me vient. Et ensuite, c'est beaucoup plus compliqué. Donc, comme j'ai beaucoup galéré sur mes projets précédents à réécrire plusieurs fois pour trouver la bonne intrigue, là, j'ai décidé de faire des essais dans un G0 très brouillon pour surtout savoir où va mon histoire et mes aussi... Comment dire ? m'appuyer sur mes personnages, essayer de les comprendre, essayer de savoir ce qu'ils ressentent, voilà, et de les suivre, en fait, l'histoire va avancer parce que je suis les réactions de mes personnages. Donc j'en suis là, là mon G0 fait à peu près 22 000 mots, j'ai noté ce matin avant de commencer un cauchemar que j'ai fait cette nuit, assez atroce, et du coup, je me dis que je vais l'utiliser peut-être. pour une des scènes parce que dans ce nouveau projet je travaille bien sûr de nouveau le fantastique et donc ce groupe d'amis là que je suis est en train de vivre des épreuves pas très sympas donc pour l'instant je me laisse je mets ce qui vient je verrai bien s'il y a une logique avec le background de mes personnages J'aimerais bien qu'en fait les épreuves résonnent particulièrement pour chacun des personnages. Mais pour l'instant je laisse un peu mon inconscient travailler, on verra bien ce que ça donne. Donc j'ai fini ça à 8h43, c'était mon premier objectif de la journée. Deuxième objectif que j'ai commencé avec cette vidéo, c'est que j'essaye... de développer un peu plus le podcast. Donc oui, vous l'avez entendu, si vous n'écoutez que le podcast, je vais peut-être essayer de mettre des vidéos sur YouTube. C'est pas sûr du tout. Voilà, là je suis en train de faire un essai, je n'ai pas du tout le matériel adapté et je ne sais pas si j'aurai la motivation de continuer pour plus tard. Par contre, ce qui serait quand même bien que j'arrive à faire, c'est à être... un peu plus présente sur les réseaux je suis assez présente en story sur Instagram mais c'est vrai que poster, publier, faire des réels si au départ, il y a deux ans, quand j'ai commencé, quand j'ai ouvert mon compte j'étais pleine de bonne volonté et d'énergie, j'avais plein d'idées, j'ai essayé plein de choses bon, le fait est que je n'ai pas énormément En tout cas, je n'arrive pas à trouver comment faire réagir l'audience. Et je trouve qu'actuellement, ça me fait perdre plus de temps que ce que je vais gagner en nouveaux followers ou en qualité de connexion avec d'autres personnes. Voilà, donc... Je vais essayer de m'y remettre. C'est vrai que j'ai lâché depuis plus d'un an. Je n'ai pas vraiment de ligne édito. Je fais un post de temps en temps vraiment sur un sujet qui me donne envie. Et donc forcément il n'y a pas trop de réponses. Mais bon, c'est vrai que je ne suis pas très régulière. Et je sens que c'est quelque chose qui... qui me demande un véritable effort et qui en plus me prend du temps d'écriture. Donc c'est compliqué pour moi. Mais je me suis dit, allez, ça serait bien qu'une journée par semaine, j'essaye vraiment de travailler cette partie-là de la communication qui est vraiment mon gros point faible. Voilà là-dessus. Et puis dernier objectif de la journée, il s'agit de travailler pour les murmures littéraires. Le concours où je suis juge. Donc j'ai déjà affiché 4 manuscrits. Il me reste le dernier. Et alors qu'on part plutôt sur du favorable, c'est vrai que ces derniers jours, comme j'avais mon chat qui était malade, je n'ai pas écrit, mais je n'ai pas non plus lu ni travaillé pour la bêta lecture. J'ai aussi la bêta lecture de Marie-Sophie à continuer. Une copine sur Instagram. d'index que j'aime beaucoup, mais voilà, c'est pareil, j'ai un peu tout laissé tomber, donc il va falloir que je reprenne un petit peu ma bonne dynamique que j'avais là ces dernières semaines. Avant de vous laisser pour ce premier enregistrement de la semaine justement, je voulais vous parler du livre que je suis en train de lire en ce moment, qui s'appelle Aatea et qui est écrit par Anouk Faure. Anouk Faure, je l'ai découverte l'année dernière avec son premier roman, La Cité diaphane, qui m'avait déjà énormément plu. Donc La Cité diaphane, c'est un texte de fantaisie, donc on suit un personnage, il me semble que c'est un historien ou quelqu'un qui écrit des chroniques, des mémoires, et qui est envoyé dans une cité où un mal puissant a tout dévasté, où il n'y a plus personne, une cité maudite. Et donc on va le suivre. et essayer de comprendre ce qui s'est passé dans cette cité. Et j'avais beaucoup aimé l'ambiance, les retournements de situations, les personnages, l'originalité de l'univers, vraiment j'avais adoré. Et là je suis en train de lire son nouveau livre, A.T.A. Et là, on est sur vraiment ce qui va être à mon avis un coup de cœur. Donc c'est toujours de la fantaisie. On est dans un univers assez incroyable où l'océan s'étend sur des couches verticales, à la fois horizontales et verticales, sur plusieurs couches. Donc il y a la couche tout en haut qui s'appelle la surface, et puis au fur et à mesure on a des plans de façon verticale ou descendant, c'est assez complexe à expliquer comme ça. Et donc sur cet océan vertical, on a des îles qui sont vivantes, et avec lesquelles les humains vont entrer en symbiose. Sauf que pour pouvoir entrer en symbiose, il faut que le nouveau-né soit posé sur l'île avant ses 24 premières heures. Si cela n'est pas fait, alors la symbiose ne peut pas se faire et l'île devient mortelle, le toucher de l'île devient mortel, toxique. pour une personne qui est ce qu'on appelle sans filaments, c'est-à-dire qui n'a pas été acceptée par l'île, pas reconnue. Et donc, on va suivre le personnage d'Athéa, qui est justement un homme qui n'a pas de filaments, et donc qui ne peut pas toucher l'île. Il est utilisé par son peuple comme esclave, en fait, parce qu'il a des dons particuliers. Il est navigateur, c'est-à-dire qu'il peut sentir l'océan, il peut... ressentir ce qui se passe à l'intérieur, comment évolue ce qui s'appelle la nuée, c'est-à-dire ce monde dans lequel ils évoluent, etc. Et donc, il peut naviguer sur ce monde étrange. Athea, c'est un super exemple de comment faire passer un personnage d'un état A à un état B, c'est-à-dire comment faire péter un câble à un personnage pour qu'il commence son histoire. Parce que souvent, moi la première, quand on veut faire démarrer une histoire, il faut que quelque chose bouleverse le personnage qui fait qu'il va sortir de ses habitudes pour commencer son aventure. Et souvent, je trouve, soit en tant que bêta lectrice, soit même en tant qu'autrice, que c'est très compliqué de rendre crédible ce moment où le personnage bascule et va s'arracher à sa zone de confort, à ses habitudes, pour se lancer dans le grand bain de l'aventure. Et dans A.T.A., c'est hyper bien fait. En quelques chapitres, c'est pas non plus très très long, Mais l'autrice va nous expliquer très rapidement comment fonctionne son univers, qu'est-ce qui est hyper important pour le personnage principal d'Athéa. Et coup sur coup, elle va instiller des événements qui vont casser tout ce qui est ultra important dans la vie d'Athéa et qui l'aide à supporter sa condition d'esclave, de serviteur dans le texte. C'est-à-dire que c'est quelqu'un qui a l'habitude d'obéir, c'est quelqu'un qui a accepté sa position, mais il l'accepte parce qu'il y a certaines choses qui l'aident à trouver un sens à sa vie. Et en fait, ce qui est très bien fait, c'est que coup sur coup, mais c'est plusieurs événements qui vont venir détruire tout ce qui permettait à Athéa de supporter la servitude. Mais ce sont plusieurs événements, c'est-à-dire que ce n'est pas un seul événement. Aussi dur soit-il qu'il va faire péter un câble à Atea. Non, c'est qu'il y a un événement très dur. Un autre personnage dont sa grand-mère lui fait promettre de ne pas s'enfuir. Donc bon, il est très loyal à sa grand-mère. Alors même s'il souffre énormément de ce qui vient de se passer, il va rester sur l'île. Puis sa grand-mère meurt. Oui, mais il a promis à sa grand-mère de ne pas partir. Donc il commence à se faire à l'idée de rester sur l'île quand même. mais troisième événement on lui fait comprendre qu'il va falloir qu'il fasse quelque chose qui est là insupportable, qu'il a déjà fait, mais comme ça vient se superposer à tout ce qu'il vient de vivre à coup sur coup, trois événements, bam bam bam, qui lui tombent dessus, là il pète un câble. Et ça fait très réaliste, et donc on comprend tout à fait que Athea, malgré 30 années de servitude et d'acceptation de son état, va partir de l'île et va partir à l'aventure pour expérimenter sa liberté. Donc voilà. Je ne sais pas si vous avez tout compris, mais par contre, moi j'ai adoré ce livre. Donc à nous fort, à Théa, je vous le recommande. Cher journal, nous sommes le mardi 29 avril 2025, il est 14h, tout pile. Alors, enregistrement un petit peu compliqué dans le sens où je ne peux pas... pas bouger parce que j'ai mon petit chat qui a élu domicile sur mes genoux et comme madame a été malade et qu'elle m'a fait très peur, elle est devenue la reine et elle a bien compris déjà qu'elle était plutôt pas mal considérée comme telle, nous allons dire. Alors aujourd'hui, donc j'ai avancé mon G0 dans la douleur ce matin. Je m'étais donné un objectif de 1500 mots à écrire. J'avais jusqu'à 7h30 pour le faire, donc d'environ 5h30 à 7h30. Et j'y suis arrivée à 7h31. Voilà, très difficile. Pas de motivation, un mood pas cool ces derniers jours. Je ne sais pas si c'est le retour de bâton après avoir été hyper stressée. Je pense aussi que là, ces derniers temps, je reçois un peu les retours de bêta-lecture d'Augustine et que c'est jamais une période facile parce que je me rends compte qu'il y a encore beaucoup de travail et c'est un peu décourageant. Voilà, c'est vrai. Bon, je vais me reprendre, mais il faut aussi accepter que de temps en temps, quand on voit tout... tout ce que ça demande comme implication et le résultat final bon c'est vraiment pas à la hauteur si on cherche à être productif à ce niveau là c'est vraiment pas à la hauteur de toute l'implication que j'y mets mais écoutez tant pis de toute façon là je suis embarquée dans cette histoire donc j'aimerais vraiment faire mon maximum serrer les dents et puis Et puis en avant guingamp, hein, voilà. Donc, j'ai fini mon objectif. Là, je suis rentrée depuis peu. Et donc, depuis une demi-heure, j'ai réussi à rajouter 500 mots. Donc, bon, j'aurais fait mes 2000 mots de la journée. Et c'est déjà pas mal. Oui, si je suis rentrée, c'est parce que je suis allée à ma première participation à la préparation de la comédie du livre en tant que bénévole. Donc la Comédie du Livre, c'est un festival du livre, bien sûr, avec un grand salon littéraire qui a lieu le week-end du 17-18 mai et qui, cette année, comme ce sont les 40 ans, va regrouper plus de 300 auteurices. Donc c'est vraiment un gros événement. Et là, aujourd'hui, j'ai plutôt participé à préparer les ateliers. pour les scolaires qui auront lieu le vendredi 16 mai. Donc en fait, des auteurs et des autrices ont envoyé du matériel qu'il fallait découper, qu'il fallait organiser, voilà, pour pouvoir faire leur atelier. Donc écoutez, c'était assez sympa. Ça m'a fait du bien de discuter avec des personnes un peu nouvelles, différentes. Et puis on était liés par les mêmes intérêts, quoi. Donc... C'était très sympa. Il y a beaucoup de jeunes femmes plus jeunes que moi. Ça y est, maintenant que j'ai dépassé la trentaine à Montpellier, il y a beaucoup d'étudiants et d'étudiantes. Mais c'était sympa. C'était très bien. J'ai travaillé deux heures là-dessus. J'y retourne demain. Et demain, ce sera sur l'organisation, la préparation des pochettes destinées aux autorices. Donc là, on a plié les pochettes. déjà parce que en fait les pochettes sont en carton mais elles sont livrées toutes droites, toutes plates quoi et il faut les plier donc ça prend un certain temps donc on a plié ça et demain on va les remplir en mettant la carte pour les repas, le badge et tout un tas de papier pour le fonctionnement du salon. Autre chose, cet après-midi donc décidément aujourd'hui pour une fois je sors un peu, ça me fait du bien cet après-midi je vais à mon club de lecture qui a lieu à la bibliothèque de mon village et nous devions lire une oeuvre de Murakami donc Ausha moi j'ai choisi Danse Danse Danse et ça a été une catastrophe, je n'ai absolument pas aimé vraiment j'ai j'étais assez en colère parce que cet auteur est insensé et j'ai trouvé son, bon c'est un livre qui date des années 80 mais j'ai trouvé que c'était d'un sexisme mais terrible ça va jusqu'à justifier un féminicide en disant que c'est la femme qui a demandé à l'homme de l'étrangler ça valorise l'alcoolisme parce qu'on a un personnage principal qui ne fait que boire c'est jamais remis en question et même c'est valorisé comme comme quelqu'un qui va connaître les cocktails qui font plaisir aux gens et puis surtout aux femmes pour les séduire et puis pour les bourrer surtout et puis c'est un personnage qui entretient une relation très trouble avec une jeune fille de 13 ans qui arrête pas de lui dire que s'il avait 15 ans il serait fou amoureux d'elle que sa seule qualité c'est d'être magnifique d'être belle voilà donc c'est des choses voilà je On peut me dire que c'est une autre époque et tout ce que vous voulez, mais moi, en tout cas, actuellement, ça ne passe absolument pas. Et même au niveau de la forme, ce que le fond ne me plaît pas, alors là, il n'y avait pas d'histoire aussi sur le fond, il y a très peu d'histoire. Sur la forme, je n'ai pas aimé non plus, parce que certes, il y a des jolies phrases et des moments, peut-être, qui peuvent sembler poétiques, mais en fait, c'est une lente répétition. de toujours les mêmes idées tout le temps, tout le temps, il y a des dialogues qui ne veulent rien dire, qui sont, comment dire, qui font genre intelligent, alors que c'est pas du tout, enfin, il n'y a rien qui en ressort, enfin en tout cas, moi j'ai été absolument hermétique à cette écriture, et pour moi c'est terminé, j'ai pas envie de lire autre chose de cet auteur. Donc tout ça, je vais le dire avec joie. à mon petit club de lecture qui est constitué uniquement de retraités avec lesquels je n'ai pas forcément les mêmes réflexions politiques mais c'est marrant parce que voilà moi je donne un petit peu mon opinion et d'ailleurs je vais un peu taper du poids sur la table parce que en trois séances on a eu que des propositions de lecture d'auteurs masculins et donc là moi je vais arriver avec mes gros sabots et je vais dire que je ne participerai Ciao ! au prochain club si ce n'est pas une autrice qui est étudiée. Et pendant cette séance, on a droit d'amener nos coups de cœur. Alors justement, là, pareil, je ressors les gros gros sabots et je vais à mon avis souffrir parce que j'y vais en vélo avec mon sac à dos parce que je me suis pris que des pavés à ramener. Mais je veux leur amener déjà tout un panel de livres écrits par des autrices, la plupart par des autrices françaises. et leur montrer que dans tous les genres on peut trouver son bonheur et vraiment des coups de coeur. Donc bien sûr je vais amener les deux livres d'Anouk Faure, donc La Cité Diaphane et Aatea. Mon gros coup de coeur de l'année dernière c'était Du thé pour les fantômes de Chris Vuklicevik. Je vais leur amener, alors c'est la seule autrice qui n'est pas française, ça s'appelle Je pleure encore la beauté du monde. de Charlotte McConaghy je crois que ça se dit comme ça mais donc ça c'est pour plutôt de la littérature blanche si ils me disent on ne veut pas de l'imaginaire mais j'ai aussi du thriller domestique avec la merveilleuse Rose Mallai Et ensuite le silence son premier roman qui est en train de faire un carton il y a même Gérard Collard qui a fait une Super chronique sur Sud Radio, donc à mon avis, on n'a pas fini de l'entendre, plus Rose sur les réseaux sociaux, sur Instagram, si vous la suivez, elle est vraiment très sympa, très accessible et très rigolote. Donc c'est vraiment marrant parce qu'elle écrit des livres mais terribles, là, et ensuite le silence, c'est vraiment, ça vous tord la tripe. Vous ne pouvez pas le lâcher, moi pendant 48 heures j'ai fait que le lire, on ne peut pas le lâcher, mais par contre ça vous rétame. et c'est quelqu'un qui a un humour vraiment débordant donc je vais amener ça je vais amener La Petite Bonne de Bérénice Pichat qui est en train de rafler pareil plein de prix et donc là, bah pareil, littérature blanche voire historique et en plus écrit en prose libre donc ça va un peu changer je prends Visqueuse de Morgane Caussarieu et un que j'ai un peu moins aimé mais qui va peut-être plaire parce que c'est Gallimard donc de suite ça donne plus envie c'est le dernier de Nina Léger qui s'appelle Mémoires sauvées de l'eau et dont l'histoire est quand même assez... enfin en tout cas la forme est assez intéressante c'est que l'autrice s'est penchée sur une ville en fait et elle a fait l'histoire de cette ville et donc on retrace comme ça de la création de cette ville par les pionniers américains pour l'or, donc ça s'appelle Oroville, et puis ensuite l'évolution de cette ville, et il y a en même temps des réflexions sur l'écologie, sur le traitement des Amérindiens, parce que c'est une ville, comme avec la conquête de l'Ouest, qui a été le lieu d'exaction absolument terrible, terrible Et en même temps, c'est une ville qui souffre énormément des changements climatiques, tout simplement parce qu'elle a été créée, fondée à un endroit qui n'aurait jamais dû être construit. Il y a eu énormément de massacres écologiques qui ont été faits, des aberrations totales. Et aujourd'hui, cette ville en paye le prix. Donc c'est... Un peu au nord de Los Angeles, c'est très peu connu, apparemment c'est très moche comme ville, mais pour tout un tas de raisons, elle s'est penchée sur cette histoire-là. C'est plutôt bien fait, après il faut un peu s'accrocher parce que c'est un peu âpre comme écriture, mais bon, je pense que ça pourrait peut-être plaire. Et voilà, et puis aujourd'hui, disons, je suis un petit peu bavarde. Mais j'avais pas mal de choses à vous dire et puis aussi hier soir j'ai reçu les retours de bêta lecture de Véronique, donc ma deuxième bêta lectrice. Et on rigolait parce que je me suis rendu compte que pour l'instant mes deux bêta lectrices sont suisses. Donc Véro a été vraiment parfaite aussi en tant que bêta lectrice. elle m'a donné des encouragements me disant que l'histoire était hyper prenante, qu'on ne s'ennuyait pas, que le début était très interpellant. Elle a bien aimé l'alternance passé-présent, alors ça m'a rassurée parce que quand j'avais fait lire mes premiers chapitres, j'avais eu un retour comme quoi ça pouvait peut-être être perturbant d'avoir ces deux fils narratifs, elle pas du tout. Elle a bien aimé, elle a trouvé les personnages crédibles, les descriptions physiques assez cool. par contre, donc dans ce qui est à revoir je trouve que je n'ai pas assez joué sur la... tension narrative et au niveau surtout de l'aspect surnaturel elle m'a dit moi ton début me crée des attentes plus importantes que ce que j'ai en fait au cours du roman donc bon bah ça m'a interpellé et je pense qu'effectivement peut-être que j'ai comment dire j'ai serré la bride à mon imagination et que peut-être je peux aller plus loin Voilà. Elle m'a fait une réflexion sur mes trois sœurs, mes personnages principaux. La troisième sœur s'appelle Anna et elle m'a dit, comme ça commence par un A et qu'Augustine aussi, à la lecture, ça l'a un peu perturbée. Et donc, moi, j'ai dit, mais oui, mais c'est les vrais prénoms de ma famille et tout ça. Et elle m'a dit, ben oui, mais toi, tu le sais, mais t'es pas obligée peut-être de garder ces prénoms-là. Et ça m'a, ça a tilté. Je me suis dit, ben c'est vrai. je pourrais peut-être m'éloigner encore davantage donc oui pourquoi pas changer de prénom il faut que j'y réfléchisse pourquoi pas, Anna c'est pas un personnage qu'on voit énormément non plus donc ça pourrait être facile de changer le prénom, c'est pas comme Augustine par exemple, Augustine c'est pas possible de changer le prénom alors il y a un problème quand même parce qu'il y a un des éléments surnaturels qui ne l'a pas convaincu donc voilà Pareil, à réfléchir. Et l'épilogue ne lui a absolument pas plu. Parce qu'elle, elle a reçu un message complètement inverse à celui que j'essaye de faire passer. Et donc, ben voilà, ça m'a vraiment alertée. Je me suis dit, oulala, oui, effectivement. Si le message c'est ça, non, ça ne va pas être possible de le garder tel quel. Et du coup, j'avais déjà une idée de fin, mais totalement différente. et en l'écoutant parler je me suis dit mais c'était un peu une révélation je me suis dit mais oui la fin c'est pas celle là il faut que je la change il faut que je mette celle que j'ai en tête voilà qui à mon avis alors qu'elle sera complètement différente de ce que j'ai fait actuellement gardera la même ouverture et les mêmes questions voilà parce que je répondrai pas enfin en tout cas ce sera une fin semi ouverte et Elle sera semi-ouverte comme celle qui est actuellement, mais elle sera quand même différente, avec une coloration différente, et je pense un message différent. Cher journal, nous sommes le vendredi 2 mai 2025, il est 14h05. Et si je pouvais mettre un extrait d'une marche funèbre, c'est ce que je ferais. Parce que, figurez-vous que... Depuis hier, j'ai une tendinite à l'épaule droite qui me fait souffrir le martyr dès que je commence à taper sur l'ordinateur de la main droite. Or, comme je suis droitière, c'est légèrement compliqué, notamment que la main droite, on l'utilise tout le temps, enfin quand on est droitier, Et donc je me rends compte que pour essayer de faire passer la douleur, il faudrait que je ne fasse rien. du tout de la journée ou que je ne travaille qu'avec ma main gauche je vais finir avec un bras comme Nadal je ne sais pas si vous connaissez le tennisman, il a un bras gauche qui est vraiment beaucoup plus gros que son bras droit parce que c'est celui qui l'utilise enfin qui l'utilisait malheureusement il s'est arrêté pour jouer au tennis bref alors cela fait 3 jours que je n'ai pas allumé mon journal Il faut savoir que mercredi, je suis allée à Montpellier pour participer à ma deuxième réunion de préparation de la Comédie du Livre. Eh bien, c'était très intéressant, surtout que cette fois, on a préparé les pochettes qui seront distribuées aux autorices, avec notamment à l'intérieur un programme pour tout le week-end et les tickets repas. pour ceux qui viennent manger à midi et le soir. Donc voilà, c'était assez sympa. J'ai rencontré du monde. J'en ai revu que j'avais rencontré la veille. J'ai vu passer plusieurs noms d'autorices que je connais, soit pour les avoir lus, soit seulement de noms. Et j'ai dû noter les noms sur les pochettes aussi. donc c'est c'était très sympa donc j'ai vu passer Morgane Caussarieux, Claire Duvivier, Guillaume Chamanadjian, Lola Lafon, Vanessa Springora etc etc donc voilà plein de noms puis des noms un peu plus connus mais que j'apprécie un peu moins et voilà donc c'était c'était très sympa j'ai bien aimé ce petit moment là, de voir un peu les coulisses, comment ça se passe. Je me rends compte que c'est quand même pas mal le flou artistique et que l'organisation repose quand même beaucoup sur pas mal d'improvisations. Mais bon, je pense que ça va être un super moment. Et puis là maintenant j'attends les dates qu'on va me donner pour travailler le week-end du 17 mai. Voilà. Donc ça va être très sympa. je pense que ça va être Ça va me faire une petite expérience dans ce milieu-là et qui sait peut-être rencontrer des auteuristes ou des éditoristes d'une manière un peu différente, même si je n'ai pas du tout l'envie actuelle de leur parler d'Augustine par exemple. Mais c'est toujours intéressant de discuter avec des gens qui sont dans ce milieu-là. En ce qui concerne le G0, donc... Donc bon, mercredi, je n'avais encore pas trop trop mal. Donc j'ai pu avancer, même si ça s'est fait un petit peu dans la douleur, j'ai pu avancer jusqu'à 26 000 mots. Et aujourd'hui, voilà, entre hier et aujourd'hui, donc j'ai pu faire vraiment pas beaucoup. Je dois être aux alentours de 27 000 mots, voilà, au total. Bon, j'arrête de me mettre la rate au courrouillon. déjà ça fait plusieurs séances que Je fais un petit peu contrainte et forcée, que les idées me viennent beaucoup plus difficilement. Voilà, donc c'est peut-être mon corps qui me fait dire, allez on prend une petite pause. Voilà, c'est toujours dur de... Enfin pour moi surtout, comme je suis en disponibilité, que j'ai renoncé à avoir un salaire cette année et puis l'année prochaine. C'est vrai que c'est difficile pour moi d'accepter. de ne pas avancer sur mes projets mais bon voilà un moment donné il faut aussi un petit peu faire des pauses même pour même sur les choses qu'on aime sinon sinon on va droit dans le mur voilà alors j'ai pu finir enfin la lecture de mon cinquième manuscrit dans le cadre du concours des murmures littéraires et donc j'ai commencé la La fiche, à rédiger la fiche de lecture, c'est, je pars finalement sur un mitigé. Il y a beaucoup d'originalité dans l'univers, dans l'intrigue. Par contre, il y a encore un petit peu des soucis dans le sens où les péripéties s'enchaînent un peu difficilement. on sent que la patte de l'autorise à chercher à forcer ses personnages à agir d'une façon ou d'une autre et du coup ça à la lecture ça rend très artificiel donc au vu de l'originalité de la recherche qui a été faite sur ce sur ce texte là j'ai envie de l'encourager mais je peux pas non plus lui mettre un favorable totalement parce que il va y avoir quand même un retravail assez conséquent là-dessus. Sur le style, d'une part, mais ça, je pense que le style, c'est la chose peut-être la plus simple à remanier. Il suffit d'enlever des adjectifs un peu trop pompeux, de remanier certaines phrases, etc. Par contre, il va falloir vraiment un retravail en profondeur sur la justification des actions des personnages, et donc creuser davantage ces personnages, les rendre plus réalistes, plus cohérents. Et donc ça, ça va demander un peu plus de travail. Voilà, écoutez, je vais terminer cet épisode qui, à mon avis, sera quand même assez long pour cette semaine. Je vous souhaite de passer une très belle semaine et puis on se retrouve le dimanche à 8h sur toutes vos plateformes audio préférées. À bientôt ! Voilà, la semaine est terminée. Moi, je referme mon journal et je te remercie infiniment pour m'avoir écoutée jusqu'au bout de cet épisode. Si tu veux en connaître davantage sur mon parcours d'écriture, tu peux me suivre sur Instagram, Recherche "Amandine Delecray" et si tu veux aider le podcast, Tu peux lui donner 5 étoiles et en parler autour de toi. Je te remercie sincèrement d'avance. Et il ne me reste plus qu'à te souhaiter à la semaine prochaine.

Description

🎙️Bonjour et bienvenue dans Journal d'un roman, mon podcast journal de bord d'écriture. Je m'appelle Amandine Delecray, j'ai 34 ans et cela fait quelques années que j'ai décidé d'accorder une place centrale à l'écriture dans ma vie.

Dans ce podcast, je partage sans fard chacune des étapes de mon parcours d'autrice en herbe, qu'il s'agisse de mes réussites mais aussi de mes galères. Actuellement, j'ai terminé la rédaction d'un roman fantastique historique du nom d'Augustine et je l'ai envoyé en bêta-lecture à l'association d'auteurices Heptalone. Pour vous donner une idée des thèmes qui sont abordés dans ce livre, voici son pitch :


👻France, 1902.

Alors qu'elle a coupé tous liens avec elle, Julie apprend la mort de sa petite sœur Augustine. Dès lors, d'étranges événements bousculent sa vie, allant jusqu'à détériorer sa santé.

Le fantôme d'Augustine semble être responsable de ses symptômes. Si Julie veut survivre, elle n'a qu'une seule solution : libérer l'âme de sa sœur.

Mais parviendra-t-elle à dépasser sa rancœur pour comprendre ce qu'Augustine cherche réellement à lui révéler ?


✍️Aujourd'hui, comme Augustine est en bêta-lecture, j'ai commencé un nouveau projet. Il s'agit également d'un roman fantastique mais ici le cadre est celui des Alpilles, la Provence de mon enfance. A partir de l'épisode 20 de ce podcast, je démarre le jet 0. Vous pourrez ainsi assister en temps réel à la naissance de cette nouvelle histoire. ☀️



🌻Cette semaine, les vacances scolaires sont terminées mais ce n'est pas pour autant que l'écriture a été sereine. En effet, mon chat m'a fait des frayeurs et une tendinite à l'épaule droit vient compliquer la rédaction de mon nouveau roman. Toutefois, il y a également de belles choses qui se sont produites car j'ai pu participer pour la première fois à la préparation en coulisse du festival littéraire La Comédie du Livre.

En ce qui concerne mon roman fantastique historique Augustine, j'ai reçu les retours de ma deuxième bêta-lectrice. La réécriture approche donc à grands pas.


Dans cet épisode, je parle :

  • du concours des Murmures Littéraires ;

  • de Aatea et de La cité diaphane d'Anouck Faure ;

  • de Danse, danse, danse de Hayao Murakami ;

  • du roman Du thé pour les fantômes de Chris Vuklisevik ;

  • de Je pleure encore la beauté du monde de Charlotte McConaghy ;

  • de Visqueuse de Morgane Caussarieu ;

  • d'Et ensuite le silence de Rose Mallai ;

  • de La petite bonne de Bérénice Pichat ;

  • de Mémoires sauvées de l'eau de Nina Léger.


💫 Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Journal d'un roman, mon podcast journal de bord d'écriture. Je m'appelle Amandine Delecray, j'ai 34 ans et cela fait quelques années que j'ai décidé d'accorder une place centrale à l'écriture dans ma vie. Dans ce podcast, je partage sans phare chacune des étapes de mon parcours d'autrice en herbe, qu'il s'agisse de mes réussites mais aussi de mes galères. Actuellement, j'ai terminé la rédaction d'un roman fantastique historique du nom d'Augustine et je l'ai envoyée en bêta-lecture à l'association d'autorice Eptalon. Aujourd'hui, j'ai commencé un nouveau projet. Il s'agit également d'un roman fantastique, mais ici, le cadre est celui des Alpilles, la Provence de mon enfance. A partir de l'épisode 20 de ce podcast, je démarre le G0. Vous pourrez ainsi assister en temps réel à la naissance de cette nouvelle histoire. Voilà, vous savez tout. Je vous souhaite donc... la motivation pour écrire. Et donc voilà, pendant 3-4 jours, j'ai complètement lâché l'écriture. Et là, je reprends doucement ce matin. Alors j'ai quand même réussi à faire mes 2000 mots que je m'étais prévue sur mon G0 de mon nouveau projet. Alors, eh bien, ils ont été assez compliqués ces 2000 mots. Je n'avais pas des bonnes sensations. Les idées me venaient difficilement. Alors j'utilise mon jet 0 vraiment en ce moment plutôt pour savoir où va mon intrigue parce que je suis une autrice, en tout cas, je ne sais pas si je peux dire je suis, mais en tout cas ces derniers temps, les différents projets que j'ai réalisés, souvent je n'ai pas l'intrigue en entier. J'ai souvent le début, une première scène qui me vient. Et ensuite, c'est beaucoup plus compliqué. Donc, comme j'ai beaucoup galéré sur mes projets précédents à réécrire plusieurs fois pour trouver la bonne intrigue, là, j'ai décidé de faire des essais dans un G0 très brouillon pour surtout savoir où va mon histoire et mes aussi... Comment dire ? m'appuyer sur mes personnages, essayer de les comprendre, essayer de savoir ce qu'ils ressentent, voilà, et de les suivre, en fait, l'histoire va avancer parce que je suis les réactions de mes personnages. Donc j'en suis là, là mon G0 fait à peu près 22 000 mots, j'ai noté ce matin avant de commencer un cauchemar que j'ai fait cette nuit, assez atroce, et du coup, je me dis que je vais l'utiliser peut-être. pour une des scènes parce que dans ce nouveau projet je travaille bien sûr de nouveau le fantastique et donc ce groupe d'amis là que je suis est en train de vivre des épreuves pas très sympas donc pour l'instant je me laisse je mets ce qui vient je verrai bien s'il y a une logique avec le background de mes personnages J'aimerais bien qu'en fait les épreuves résonnent particulièrement pour chacun des personnages. Mais pour l'instant je laisse un peu mon inconscient travailler, on verra bien ce que ça donne. Donc j'ai fini ça à 8h43, c'était mon premier objectif de la journée. Deuxième objectif que j'ai commencé avec cette vidéo, c'est que j'essaye... de développer un peu plus le podcast. Donc oui, vous l'avez entendu, si vous n'écoutez que le podcast, je vais peut-être essayer de mettre des vidéos sur YouTube. C'est pas sûr du tout. Voilà, là je suis en train de faire un essai, je n'ai pas du tout le matériel adapté et je ne sais pas si j'aurai la motivation de continuer pour plus tard. Par contre, ce qui serait quand même bien que j'arrive à faire, c'est à être... un peu plus présente sur les réseaux je suis assez présente en story sur Instagram mais c'est vrai que poster, publier, faire des réels si au départ, il y a deux ans, quand j'ai commencé, quand j'ai ouvert mon compte j'étais pleine de bonne volonté et d'énergie, j'avais plein d'idées, j'ai essayé plein de choses bon, le fait est que je n'ai pas énormément En tout cas, je n'arrive pas à trouver comment faire réagir l'audience. Et je trouve qu'actuellement, ça me fait perdre plus de temps que ce que je vais gagner en nouveaux followers ou en qualité de connexion avec d'autres personnes. Voilà, donc... Je vais essayer de m'y remettre. C'est vrai que j'ai lâché depuis plus d'un an. Je n'ai pas vraiment de ligne édito. Je fais un post de temps en temps vraiment sur un sujet qui me donne envie. Et donc forcément il n'y a pas trop de réponses. Mais bon, c'est vrai que je ne suis pas très régulière. Et je sens que c'est quelque chose qui... qui me demande un véritable effort et qui en plus me prend du temps d'écriture. Donc c'est compliqué pour moi. Mais je me suis dit, allez, ça serait bien qu'une journée par semaine, j'essaye vraiment de travailler cette partie-là de la communication qui est vraiment mon gros point faible. Voilà là-dessus. Et puis dernier objectif de la journée, il s'agit de travailler pour les murmures littéraires. Le concours où je suis juge. Donc j'ai déjà affiché 4 manuscrits. Il me reste le dernier. Et alors qu'on part plutôt sur du favorable, c'est vrai que ces derniers jours, comme j'avais mon chat qui était malade, je n'ai pas écrit, mais je n'ai pas non plus lu ni travaillé pour la bêta lecture. J'ai aussi la bêta lecture de Marie-Sophie à continuer. Une copine sur Instagram. d'index que j'aime beaucoup, mais voilà, c'est pareil, j'ai un peu tout laissé tomber, donc il va falloir que je reprenne un petit peu ma bonne dynamique que j'avais là ces dernières semaines. Avant de vous laisser pour ce premier enregistrement de la semaine justement, je voulais vous parler du livre que je suis en train de lire en ce moment, qui s'appelle Aatea et qui est écrit par Anouk Faure. Anouk Faure, je l'ai découverte l'année dernière avec son premier roman, La Cité diaphane, qui m'avait déjà énormément plu. Donc La Cité diaphane, c'est un texte de fantaisie, donc on suit un personnage, il me semble que c'est un historien ou quelqu'un qui écrit des chroniques, des mémoires, et qui est envoyé dans une cité où un mal puissant a tout dévasté, où il n'y a plus personne, une cité maudite. Et donc on va le suivre. et essayer de comprendre ce qui s'est passé dans cette cité. Et j'avais beaucoup aimé l'ambiance, les retournements de situations, les personnages, l'originalité de l'univers, vraiment j'avais adoré. Et là je suis en train de lire son nouveau livre, A.T.A. Et là, on est sur vraiment ce qui va être à mon avis un coup de cœur. Donc c'est toujours de la fantaisie. On est dans un univers assez incroyable où l'océan s'étend sur des couches verticales, à la fois horizontales et verticales, sur plusieurs couches. Donc il y a la couche tout en haut qui s'appelle la surface, et puis au fur et à mesure on a des plans de façon verticale ou descendant, c'est assez complexe à expliquer comme ça. Et donc sur cet océan vertical, on a des îles qui sont vivantes, et avec lesquelles les humains vont entrer en symbiose. Sauf que pour pouvoir entrer en symbiose, il faut que le nouveau-né soit posé sur l'île avant ses 24 premières heures. Si cela n'est pas fait, alors la symbiose ne peut pas se faire et l'île devient mortelle, le toucher de l'île devient mortel, toxique. pour une personne qui est ce qu'on appelle sans filaments, c'est-à-dire qui n'a pas été acceptée par l'île, pas reconnue. Et donc, on va suivre le personnage d'Athéa, qui est justement un homme qui n'a pas de filaments, et donc qui ne peut pas toucher l'île. Il est utilisé par son peuple comme esclave, en fait, parce qu'il a des dons particuliers. Il est navigateur, c'est-à-dire qu'il peut sentir l'océan, il peut... ressentir ce qui se passe à l'intérieur, comment évolue ce qui s'appelle la nuée, c'est-à-dire ce monde dans lequel ils évoluent, etc. Et donc, il peut naviguer sur ce monde étrange. Athea, c'est un super exemple de comment faire passer un personnage d'un état A à un état B, c'est-à-dire comment faire péter un câble à un personnage pour qu'il commence son histoire. Parce que souvent, moi la première, quand on veut faire démarrer une histoire, il faut que quelque chose bouleverse le personnage qui fait qu'il va sortir de ses habitudes pour commencer son aventure. Et souvent, je trouve, soit en tant que bêta lectrice, soit même en tant qu'autrice, que c'est très compliqué de rendre crédible ce moment où le personnage bascule et va s'arracher à sa zone de confort, à ses habitudes, pour se lancer dans le grand bain de l'aventure. Et dans A.T.A., c'est hyper bien fait. En quelques chapitres, c'est pas non plus très très long, Mais l'autrice va nous expliquer très rapidement comment fonctionne son univers, qu'est-ce qui est hyper important pour le personnage principal d'Athéa. Et coup sur coup, elle va instiller des événements qui vont casser tout ce qui est ultra important dans la vie d'Athéa et qui l'aide à supporter sa condition d'esclave, de serviteur dans le texte. C'est-à-dire que c'est quelqu'un qui a l'habitude d'obéir, c'est quelqu'un qui a accepté sa position, mais il l'accepte parce qu'il y a certaines choses qui l'aident à trouver un sens à sa vie. Et en fait, ce qui est très bien fait, c'est que coup sur coup, mais c'est plusieurs événements qui vont venir détruire tout ce qui permettait à Athéa de supporter la servitude. Mais ce sont plusieurs événements, c'est-à-dire que ce n'est pas un seul événement. Aussi dur soit-il qu'il va faire péter un câble à Atea. Non, c'est qu'il y a un événement très dur. Un autre personnage dont sa grand-mère lui fait promettre de ne pas s'enfuir. Donc bon, il est très loyal à sa grand-mère. Alors même s'il souffre énormément de ce qui vient de se passer, il va rester sur l'île. Puis sa grand-mère meurt. Oui, mais il a promis à sa grand-mère de ne pas partir. Donc il commence à se faire à l'idée de rester sur l'île quand même. mais troisième événement on lui fait comprendre qu'il va falloir qu'il fasse quelque chose qui est là insupportable, qu'il a déjà fait, mais comme ça vient se superposer à tout ce qu'il vient de vivre à coup sur coup, trois événements, bam bam bam, qui lui tombent dessus, là il pète un câble. Et ça fait très réaliste, et donc on comprend tout à fait que Athea, malgré 30 années de servitude et d'acceptation de son état, va partir de l'île et va partir à l'aventure pour expérimenter sa liberté. Donc voilà. Je ne sais pas si vous avez tout compris, mais par contre, moi j'ai adoré ce livre. Donc à nous fort, à Théa, je vous le recommande. Cher journal, nous sommes le mardi 29 avril 2025, il est 14h, tout pile. Alors, enregistrement un petit peu compliqué dans le sens où je ne peux pas... pas bouger parce que j'ai mon petit chat qui a élu domicile sur mes genoux et comme madame a été malade et qu'elle m'a fait très peur, elle est devenue la reine et elle a bien compris déjà qu'elle était plutôt pas mal considérée comme telle, nous allons dire. Alors aujourd'hui, donc j'ai avancé mon G0 dans la douleur ce matin. Je m'étais donné un objectif de 1500 mots à écrire. J'avais jusqu'à 7h30 pour le faire, donc d'environ 5h30 à 7h30. Et j'y suis arrivée à 7h31. Voilà, très difficile. Pas de motivation, un mood pas cool ces derniers jours. Je ne sais pas si c'est le retour de bâton après avoir été hyper stressée. Je pense aussi que là, ces derniers temps, je reçois un peu les retours de bêta-lecture d'Augustine et que c'est jamais une période facile parce que je me rends compte qu'il y a encore beaucoup de travail et c'est un peu décourageant. Voilà, c'est vrai. Bon, je vais me reprendre, mais il faut aussi accepter que de temps en temps, quand on voit tout... tout ce que ça demande comme implication et le résultat final bon c'est vraiment pas à la hauteur si on cherche à être productif à ce niveau là c'est vraiment pas à la hauteur de toute l'implication que j'y mets mais écoutez tant pis de toute façon là je suis embarquée dans cette histoire donc j'aimerais vraiment faire mon maximum serrer les dents et puis Et puis en avant guingamp, hein, voilà. Donc, j'ai fini mon objectif. Là, je suis rentrée depuis peu. Et donc, depuis une demi-heure, j'ai réussi à rajouter 500 mots. Donc, bon, j'aurais fait mes 2000 mots de la journée. Et c'est déjà pas mal. Oui, si je suis rentrée, c'est parce que je suis allée à ma première participation à la préparation de la comédie du livre en tant que bénévole. Donc la Comédie du Livre, c'est un festival du livre, bien sûr, avec un grand salon littéraire qui a lieu le week-end du 17-18 mai et qui, cette année, comme ce sont les 40 ans, va regrouper plus de 300 auteurices. Donc c'est vraiment un gros événement. Et là, aujourd'hui, j'ai plutôt participé à préparer les ateliers. pour les scolaires qui auront lieu le vendredi 16 mai. Donc en fait, des auteurs et des autrices ont envoyé du matériel qu'il fallait découper, qu'il fallait organiser, voilà, pour pouvoir faire leur atelier. Donc écoutez, c'était assez sympa. Ça m'a fait du bien de discuter avec des personnes un peu nouvelles, différentes. Et puis on était liés par les mêmes intérêts, quoi. Donc... C'était très sympa. Il y a beaucoup de jeunes femmes plus jeunes que moi. Ça y est, maintenant que j'ai dépassé la trentaine à Montpellier, il y a beaucoup d'étudiants et d'étudiantes. Mais c'était sympa. C'était très bien. J'ai travaillé deux heures là-dessus. J'y retourne demain. Et demain, ce sera sur l'organisation, la préparation des pochettes destinées aux autorices. Donc là, on a plié les pochettes. déjà parce que en fait les pochettes sont en carton mais elles sont livrées toutes droites, toutes plates quoi et il faut les plier donc ça prend un certain temps donc on a plié ça et demain on va les remplir en mettant la carte pour les repas, le badge et tout un tas de papier pour le fonctionnement du salon. Autre chose, cet après-midi donc décidément aujourd'hui pour une fois je sors un peu, ça me fait du bien cet après-midi je vais à mon club de lecture qui a lieu à la bibliothèque de mon village et nous devions lire une oeuvre de Murakami donc Ausha moi j'ai choisi Danse Danse Danse et ça a été une catastrophe, je n'ai absolument pas aimé vraiment j'ai j'étais assez en colère parce que cet auteur est insensé et j'ai trouvé son, bon c'est un livre qui date des années 80 mais j'ai trouvé que c'était d'un sexisme mais terrible ça va jusqu'à justifier un féminicide en disant que c'est la femme qui a demandé à l'homme de l'étrangler ça valorise l'alcoolisme parce qu'on a un personnage principal qui ne fait que boire c'est jamais remis en question et même c'est valorisé comme comme quelqu'un qui va connaître les cocktails qui font plaisir aux gens et puis surtout aux femmes pour les séduire et puis pour les bourrer surtout et puis c'est un personnage qui entretient une relation très trouble avec une jeune fille de 13 ans qui arrête pas de lui dire que s'il avait 15 ans il serait fou amoureux d'elle que sa seule qualité c'est d'être magnifique d'être belle voilà donc c'est des choses voilà je On peut me dire que c'est une autre époque et tout ce que vous voulez, mais moi, en tout cas, actuellement, ça ne passe absolument pas. Et même au niveau de la forme, ce que le fond ne me plaît pas, alors là, il n'y avait pas d'histoire aussi sur le fond, il y a très peu d'histoire. Sur la forme, je n'ai pas aimé non plus, parce que certes, il y a des jolies phrases et des moments, peut-être, qui peuvent sembler poétiques, mais en fait, c'est une lente répétition. de toujours les mêmes idées tout le temps, tout le temps, il y a des dialogues qui ne veulent rien dire, qui sont, comment dire, qui font genre intelligent, alors que c'est pas du tout, enfin, il n'y a rien qui en ressort, enfin en tout cas, moi j'ai été absolument hermétique à cette écriture, et pour moi c'est terminé, j'ai pas envie de lire autre chose de cet auteur. Donc tout ça, je vais le dire avec joie. à mon petit club de lecture qui est constitué uniquement de retraités avec lesquels je n'ai pas forcément les mêmes réflexions politiques mais c'est marrant parce que voilà moi je donne un petit peu mon opinion et d'ailleurs je vais un peu taper du poids sur la table parce que en trois séances on a eu que des propositions de lecture d'auteurs masculins et donc là moi je vais arriver avec mes gros sabots et je vais dire que je ne participerai Ciao ! au prochain club si ce n'est pas une autrice qui est étudiée. Et pendant cette séance, on a droit d'amener nos coups de cœur. Alors justement, là, pareil, je ressors les gros gros sabots et je vais à mon avis souffrir parce que j'y vais en vélo avec mon sac à dos parce que je me suis pris que des pavés à ramener. Mais je veux leur amener déjà tout un panel de livres écrits par des autrices, la plupart par des autrices françaises. et leur montrer que dans tous les genres on peut trouver son bonheur et vraiment des coups de coeur. Donc bien sûr je vais amener les deux livres d'Anouk Faure, donc La Cité Diaphane et Aatea. Mon gros coup de coeur de l'année dernière c'était Du thé pour les fantômes de Chris Vuklicevik. Je vais leur amener, alors c'est la seule autrice qui n'est pas française, ça s'appelle Je pleure encore la beauté du monde. de Charlotte McConaghy je crois que ça se dit comme ça mais donc ça c'est pour plutôt de la littérature blanche si ils me disent on ne veut pas de l'imaginaire mais j'ai aussi du thriller domestique avec la merveilleuse Rose Mallai Et ensuite le silence son premier roman qui est en train de faire un carton il y a même Gérard Collard qui a fait une Super chronique sur Sud Radio, donc à mon avis, on n'a pas fini de l'entendre, plus Rose sur les réseaux sociaux, sur Instagram, si vous la suivez, elle est vraiment très sympa, très accessible et très rigolote. Donc c'est vraiment marrant parce qu'elle écrit des livres mais terribles, là, et ensuite le silence, c'est vraiment, ça vous tord la tripe. Vous ne pouvez pas le lâcher, moi pendant 48 heures j'ai fait que le lire, on ne peut pas le lâcher, mais par contre ça vous rétame. et c'est quelqu'un qui a un humour vraiment débordant donc je vais amener ça je vais amener La Petite Bonne de Bérénice Pichat qui est en train de rafler pareil plein de prix et donc là, bah pareil, littérature blanche voire historique et en plus écrit en prose libre donc ça va un peu changer je prends Visqueuse de Morgane Caussarieu et un que j'ai un peu moins aimé mais qui va peut-être plaire parce que c'est Gallimard donc de suite ça donne plus envie c'est le dernier de Nina Léger qui s'appelle Mémoires sauvées de l'eau et dont l'histoire est quand même assez... enfin en tout cas la forme est assez intéressante c'est que l'autrice s'est penchée sur une ville en fait et elle a fait l'histoire de cette ville et donc on retrace comme ça de la création de cette ville par les pionniers américains pour l'or, donc ça s'appelle Oroville, et puis ensuite l'évolution de cette ville, et il y a en même temps des réflexions sur l'écologie, sur le traitement des Amérindiens, parce que c'est une ville, comme avec la conquête de l'Ouest, qui a été le lieu d'exaction absolument terrible, terrible Et en même temps, c'est une ville qui souffre énormément des changements climatiques, tout simplement parce qu'elle a été créée, fondée à un endroit qui n'aurait jamais dû être construit. Il y a eu énormément de massacres écologiques qui ont été faits, des aberrations totales. Et aujourd'hui, cette ville en paye le prix. Donc c'est... Un peu au nord de Los Angeles, c'est très peu connu, apparemment c'est très moche comme ville, mais pour tout un tas de raisons, elle s'est penchée sur cette histoire-là. C'est plutôt bien fait, après il faut un peu s'accrocher parce que c'est un peu âpre comme écriture, mais bon, je pense que ça pourrait peut-être plaire. Et voilà, et puis aujourd'hui, disons, je suis un petit peu bavarde. Mais j'avais pas mal de choses à vous dire et puis aussi hier soir j'ai reçu les retours de bêta lecture de Véronique, donc ma deuxième bêta lectrice. Et on rigolait parce que je me suis rendu compte que pour l'instant mes deux bêta lectrices sont suisses. Donc Véro a été vraiment parfaite aussi en tant que bêta lectrice. elle m'a donné des encouragements me disant que l'histoire était hyper prenante, qu'on ne s'ennuyait pas, que le début était très interpellant. Elle a bien aimé l'alternance passé-présent, alors ça m'a rassurée parce que quand j'avais fait lire mes premiers chapitres, j'avais eu un retour comme quoi ça pouvait peut-être être perturbant d'avoir ces deux fils narratifs, elle pas du tout. Elle a bien aimé, elle a trouvé les personnages crédibles, les descriptions physiques assez cool. par contre, donc dans ce qui est à revoir je trouve que je n'ai pas assez joué sur la... tension narrative et au niveau surtout de l'aspect surnaturel elle m'a dit moi ton début me crée des attentes plus importantes que ce que j'ai en fait au cours du roman donc bon bah ça m'a interpellé et je pense qu'effectivement peut-être que j'ai comment dire j'ai serré la bride à mon imagination et que peut-être je peux aller plus loin Voilà. Elle m'a fait une réflexion sur mes trois sœurs, mes personnages principaux. La troisième sœur s'appelle Anna et elle m'a dit, comme ça commence par un A et qu'Augustine aussi, à la lecture, ça l'a un peu perturbée. Et donc, moi, j'ai dit, mais oui, mais c'est les vrais prénoms de ma famille et tout ça. Et elle m'a dit, ben oui, mais toi, tu le sais, mais t'es pas obligée peut-être de garder ces prénoms-là. Et ça m'a, ça a tilté. Je me suis dit, ben c'est vrai. je pourrais peut-être m'éloigner encore davantage donc oui pourquoi pas changer de prénom il faut que j'y réfléchisse pourquoi pas, Anna c'est pas un personnage qu'on voit énormément non plus donc ça pourrait être facile de changer le prénom, c'est pas comme Augustine par exemple, Augustine c'est pas possible de changer le prénom alors il y a un problème quand même parce qu'il y a un des éléments surnaturels qui ne l'a pas convaincu donc voilà Pareil, à réfléchir. Et l'épilogue ne lui a absolument pas plu. Parce qu'elle, elle a reçu un message complètement inverse à celui que j'essaye de faire passer. Et donc, ben voilà, ça m'a vraiment alertée. Je me suis dit, oulala, oui, effectivement. Si le message c'est ça, non, ça ne va pas être possible de le garder tel quel. Et du coup, j'avais déjà une idée de fin, mais totalement différente. et en l'écoutant parler je me suis dit mais c'était un peu une révélation je me suis dit mais oui la fin c'est pas celle là il faut que je la change il faut que je mette celle que j'ai en tête voilà qui à mon avis alors qu'elle sera complètement différente de ce que j'ai fait actuellement gardera la même ouverture et les mêmes questions voilà parce que je répondrai pas enfin en tout cas ce sera une fin semi ouverte et Elle sera semi-ouverte comme celle qui est actuellement, mais elle sera quand même différente, avec une coloration différente, et je pense un message différent. Cher journal, nous sommes le vendredi 2 mai 2025, il est 14h05. Et si je pouvais mettre un extrait d'une marche funèbre, c'est ce que je ferais. Parce que, figurez-vous que... Depuis hier, j'ai une tendinite à l'épaule droite qui me fait souffrir le martyr dès que je commence à taper sur l'ordinateur de la main droite. Or, comme je suis droitière, c'est légèrement compliqué, notamment que la main droite, on l'utilise tout le temps, enfin quand on est droitier, Et donc je me rends compte que pour essayer de faire passer la douleur, il faudrait que je ne fasse rien. du tout de la journée ou que je ne travaille qu'avec ma main gauche je vais finir avec un bras comme Nadal je ne sais pas si vous connaissez le tennisman, il a un bras gauche qui est vraiment beaucoup plus gros que son bras droit parce que c'est celui qui l'utilise enfin qui l'utilisait malheureusement il s'est arrêté pour jouer au tennis bref alors cela fait 3 jours que je n'ai pas allumé mon journal Il faut savoir que mercredi, je suis allée à Montpellier pour participer à ma deuxième réunion de préparation de la Comédie du Livre. Eh bien, c'était très intéressant, surtout que cette fois, on a préparé les pochettes qui seront distribuées aux autorices, avec notamment à l'intérieur un programme pour tout le week-end et les tickets repas. pour ceux qui viennent manger à midi et le soir. Donc voilà, c'était assez sympa. J'ai rencontré du monde. J'en ai revu que j'avais rencontré la veille. J'ai vu passer plusieurs noms d'autorices que je connais, soit pour les avoir lus, soit seulement de noms. Et j'ai dû noter les noms sur les pochettes aussi. donc c'est c'était très sympa donc j'ai vu passer Morgane Caussarieux, Claire Duvivier, Guillaume Chamanadjian, Lola Lafon, Vanessa Springora etc etc donc voilà plein de noms puis des noms un peu plus connus mais que j'apprécie un peu moins et voilà donc c'était c'était très sympa j'ai bien aimé ce petit moment là, de voir un peu les coulisses, comment ça se passe. Je me rends compte que c'est quand même pas mal le flou artistique et que l'organisation repose quand même beaucoup sur pas mal d'improvisations. Mais bon, je pense que ça va être un super moment. Et puis là maintenant j'attends les dates qu'on va me donner pour travailler le week-end du 17 mai. Voilà. Donc ça va être très sympa. je pense que ça va être Ça va me faire une petite expérience dans ce milieu-là et qui sait peut-être rencontrer des auteuristes ou des éditoristes d'une manière un peu différente, même si je n'ai pas du tout l'envie actuelle de leur parler d'Augustine par exemple. Mais c'est toujours intéressant de discuter avec des gens qui sont dans ce milieu-là. En ce qui concerne le G0, donc... Donc bon, mercredi, je n'avais encore pas trop trop mal. Donc j'ai pu avancer, même si ça s'est fait un petit peu dans la douleur, j'ai pu avancer jusqu'à 26 000 mots. Et aujourd'hui, voilà, entre hier et aujourd'hui, donc j'ai pu faire vraiment pas beaucoup. Je dois être aux alentours de 27 000 mots, voilà, au total. Bon, j'arrête de me mettre la rate au courrouillon. déjà ça fait plusieurs séances que Je fais un petit peu contrainte et forcée, que les idées me viennent beaucoup plus difficilement. Voilà, donc c'est peut-être mon corps qui me fait dire, allez on prend une petite pause. Voilà, c'est toujours dur de... Enfin pour moi surtout, comme je suis en disponibilité, que j'ai renoncé à avoir un salaire cette année et puis l'année prochaine. C'est vrai que c'est difficile pour moi d'accepter. de ne pas avancer sur mes projets mais bon voilà un moment donné il faut aussi un petit peu faire des pauses même pour même sur les choses qu'on aime sinon sinon on va droit dans le mur voilà alors j'ai pu finir enfin la lecture de mon cinquième manuscrit dans le cadre du concours des murmures littéraires et donc j'ai commencé la La fiche, à rédiger la fiche de lecture, c'est, je pars finalement sur un mitigé. Il y a beaucoup d'originalité dans l'univers, dans l'intrigue. Par contre, il y a encore un petit peu des soucis dans le sens où les péripéties s'enchaînent un peu difficilement. on sent que la patte de l'autorise à chercher à forcer ses personnages à agir d'une façon ou d'une autre et du coup ça à la lecture ça rend très artificiel donc au vu de l'originalité de la recherche qui a été faite sur ce sur ce texte là j'ai envie de l'encourager mais je peux pas non plus lui mettre un favorable totalement parce que il va y avoir quand même un retravail assez conséquent là-dessus. Sur le style, d'une part, mais ça, je pense que le style, c'est la chose peut-être la plus simple à remanier. Il suffit d'enlever des adjectifs un peu trop pompeux, de remanier certaines phrases, etc. Par contre, il va falloir vraiment un retravail en profondeur sur la justification des actions des personnages, et donc creuser davantage ces personnages, les rendre plus réalistes, plus cohérents. Et donc ça, ça va demander un peu plus de travail. Voilà, écoutez, je vais terminer cet épisode qui, à mon avis, sera quand même assez long pour cette semaine. Je vous souhaite de passer une très belle semaine et puis on se retrouve le dimanche à 8h sur toutes vos plateformes audio préférées. À bientôt ! Voilà, la semaine est terminée. Moi, je referme mon journal et je te remercie infiniment pour m'avoir écoutée jusqu'au bout de cet épisode. Si tu veux en connaître davantage sur mon parcours d'écriture, tu peux me suivre sur Instagram, Recherche "Amandine Delecray" et si tu veux aider le podcast, Tu peux lui donner 5 étoiles et en parler autour de toi. Je te remercie sincèrement d'avance. Et il ne me reste plus qu'à te souhaiter à la semaine prochaine.

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Description

🎙️Bonjour et bienvenue dans Journal d'un roman, mon podcast journal de bord d'écriture. Je m'appelle Amandine Delecray, j'ai 34 ans et cela fait quelques années que j'ai décidé d'accorder une place centrale à l'écriture dans ma vie.

Dans ce podcast, je partage sans fard chacune des étapes de mon parcours d'autrice en herbe, qu'il s'agisse de mes réussites mais aussi de mes galères. Actuellement, j'ai terminé la rédaction d'un roman fantastique historique du nom d'Augustine et je l'ai envoyé en bêta-lecture à l'association d'auteurices Heptalone. Pour vous donner une idée des thèmes qui sont abordés dans ce livre, voici son pitch :


👻France, 1902.

Alors qu'elle a coupé tous liens avec elle, Julie apprend la mort de sa petite sœur Augustine. Dès lors, d'étranges événements bousculent sa vie, allant jusqu'à détériorer sa santé.

Le fantôme d'Augustine semble être responsable de ses symptômes. Si Julie veut survivre, elle n'a qu'une seule solution : libérer l'âme de sa sœur.

Mais parviendra-t-elle à dépasser sa rancœur pour comprendre ce qu'Augustine cherche réellement à lui révéler ?


✍️Aujourd'hui, comme Augustine est en bêta-lecture, j'ai commencé un nouveau projet. Il s'agit également d'un roman fantastique mais ici le cadre est celui des Alpilles, la Provence de mon enfance. A partir de l'épisode 20 de ce podcast, je démarre le jet 0. Vous pourrez ainsi assister en temps réel à la naissance de cette nouvelle histoire. ☀️



🌻Cette semaine, les vacances scolaires sont terminées mais ce n'est pas pour autant que l'écriture a été sereine. En effet, mon chat m'a fait des frayeurs et une tendinite à l'épaule droit vient compliquer la rédaction de mon nouveau roman. Toutefois, il y a également de belles choses qui se sont produites car j'ai pu participer pour la première fois à la préparation en coulisse du festival littéraire La Comédie du Livre.

En ce qui concerne mon roman fantastique historique Augustine, j'ai reçu les retours de ma deuxième bêta-lectrice. La réécriture approche donc à grands pas.


Dans cet épisode, je parle :

  • du concours des Murmures Littéraires ;

  • de Aatea et de La cité diaphane d'Anouck Faure ;

  • de Danse, danse, danse de Hayao Murakami ;

  • du roman Du thé pour les fantômes de Chris Vuklisevik ;

  • de Je pleure encore la beauté du monde de Charlotte McConaghy ;

  • de Visqueuse de Morgane Caussarieu ;

  • d'Et ensuite le silence de Rose Mallai ;

  • de La petite bonne de Bérénice Pichat ;

  • de Mémoires sauvées de l'eau de Nina Léger.


💫 Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Journal d'un roman, mon podcast journal de bord d'écriture. Je m'appelle Amandine Delecray, j'ai 34 ans et cela fait quelques années que j'ai décidé d'accorder une place centrale à l'écriture dans ma vie. Dans ce podcast, je partage sans phare chacune des étapes de mon parcours d'autrice en herbe, qu'il s'agisse de mes réussites mais aussi de mes galères. Actuellement, j'ai terminé la rédaction d'un roman fantastique historique du nom d'Augustine et je l'ai envoyée en bêta-lecture à l'association d'autorice Eptalon. Aujourd'hui, j'ai commencé un nouveau projet. Il s'agit également d'un roman fantastique, mais ici, le cadre est celui des Alpilles, la Provence de mon enfance. A partir de l'épisode 20 de ce podcast, je démarre le G0. Vous pourrez ainsi assister en temps réel à la naissance de cette nouvelle histoire. Voilà, vous savez tout. Je vous souhaite donc... la motivation pour écrire. Et donc voilà, pendant 3-4 jours, j'ai complètement lâché l'écriture. Et là, je reprends doucement ce matin. Alors j'ai quand même réussi à faire mes 2000 mots que je m'étais prévue sur mon G0 de mon nouveau projet. Alors, eh bien, ils ont été assez compliqués ces 2000 mots. Je n'avais pas des bonnes sensations. Les idées me venaient difficilement. Alors j'utilise mon jet 0 vraiment en ce moment plutôt pour savoir où va mon intrigue parce que je suis une autrice, en tout cas, je ne sais pas si je peux dire je suis, mais en tout cas ces derniers temps, les différents projets que j'ai réalisés, souvent je n'ai pas l'intrigue en entier. J'ai souvent le début, une première scène qui me vient. Et ensuite, c'est beaucoup plus compliqué. Donc, comme j'ai beaucoup galéré sur mes projets précédents à réécrire plusieurs fois pour trouver la bonne intrigue, là, j'ai décidé de faire des essais dans un G0 très brouillon pour surtout savoir où va mon histoire et mes aussi... Comment dire ? m'appuyer sur mes personnages, essayer de les comprendre, essayer de savoir ce qu'ils ressentent, voilà, et de les suivre, en fait, l'histoire va avancer parce que je suis les réactions de mes personnages. Donc j'en suis là, là mon G0 fait à peu près 22 000 mots, j'ai noté ce matin avant de commencer un cauchemar que j'ai fait cette nuit, assez atroce, et du coup, je me dis que je vais l'utiliser peut-être. pour une des scènes parce que dans ce nouveau projet je travaille bien sûr de nouveau le fantastique et donc ce groupe d'amis là que je suis est en train de vivre des épreuves pas très sympas donc pour l'instant je me laisse je mets ce qui vient je verrai bien s'il y a une logique avec le background de mes personnages J'aimerais bien qu'en fait les épreuves résonnent particulièrement pour chacun des personnages. Mais pour l'instant je laisse un peu mon inconscient travailler, on verra bien ce que ça donne. Donc j'ai fini ça à 8h43, c'était mon premier objectif de la journée. Deuxième objectif que j'ai commencé avec cette vidéo, c'est que j'essaye... de développer un peu plus le podcast. Donc oui, vous l'avez entendu, si vous n'écoutez que le podcast, je vais peut-être essayer de mettre des vidéos sur YouTube. C'est pas sûr du tout. Voilà, là je suis en train de faire un essai, je n'ai pas du tout le matériel adapté et je ne sais pas si j'aurai la motivation de continuer pour plus tard. Par contre, ce qui serait quand même bien que j'arrive à faire, c'est à être... un peu plus présente sur les réseaux je suis assez présente en story sur Instagram mais c'est vrai que poster, publier, faire des réels si au départ, il y a deux ans, quand j'ai commencé, quand j'ai ouvert mon compte j'étais pleine de bonne volonté et d'énergie, j'avais plein d'idées, j'ai essayé plein de choses bon, le fait est que je n'ai pas énormément En tout cas, je n'arrive pas à trouver comment faire réagir l'audience. Et je trouve qu'actuellement, ça me fait perdre plus de temps que ce que je vais gagner en nouveaux followers ou en qualité de connexion avec d'autres personnes. Voilà, donc... Je vais essayer de m'y remettre. C'est vrai que j'ai lâché depuis plus d'un an. Je n'ai pas vraiment de ligne édito. Je fais un post de temps en temps vraiment sur un sujet qui me donne envie. Et donc forcément il n'y a pas trop de réponses. Mais bon, c'est vrai que je ne suis pas très régulière. Et je sens que c'est quelque chose qui... qui me demande un véritable effort et qui en plus me prend du temps d'écriture. Donc c'est compliqué pour moi. Mais je me suis dit, allez, ça serait bien qu'une journée par semaine, j'essaye vraiment de travailler cette partie-là de la communication qui est vraiment mon gros point faible. Voilà là-dessus. Et puis dernier objectif de la journée, il s'agit de travailler pour les murmures littéraires. Le concours où je suis juge. Donc j'ai déjà affiché 4 manuscrits. Il me reste le dernier. Et alors qu'on part plutôt sur du favorable, c'est vrai que ces derniers jours, comme j'avais mon chat qui était malade, je n'ai pas écrit, mais je n'ai pas non plus lu ni travaillé pour la bêta lecture. J'ai aussi la bêta lecture de Marie-Sophie à continuer. Une copine sur Instagram. d'index que j'aime beaucoup, mais voilà, c'est pareil, j'ai un peu tout laissé tomber, donc il va falloir que je reprenne un petit peu ma bonne dynamique que j'avais là ces dernières semaines. Avant de vous laisser pour ce premier enregistrement de la semaine justement, je voulais vous parler du livre que je suis en train de lire en ce moment, qui s'appelle Aatea et qui est écrit par Anouk Faure. Anouk Faure, je l'ai découverte l'année dernière avec son premier roman, La Cité diaphane, qui m'avait déjà énormément plu. Donc La Cité diaphane, c'est un texte de fantaisie, donc on suit un personnage, il me semble que c'est un historien ou quelqu'un qui écrit des chroniques, des mémoires, et qui est envoyé dans une cité où un mal puissant a tout dévasté, où il n'y a plus personne, une cité maudite. Et donc on va le suivre. et essayer de comprendre ce qui s'est passé dans cette cité. Et j'avais beaucoup aimé l'ambiance, les retournements de situations, les personnages, l'originalité de l'univers, vraiment j'avais adoré. Et là je suis en train de lire son nouveau livre, A.T.A. Et là, on est sur vraiment ce qui va être à mon avis un coup de cœur. Donc c'est toujours de la fantaisie. On est dans un univers assez incroyable où l'océan s'étend sur des couches verticales, à la fois horizontales et verticales, sur plusieurs couches. Donc il y a la couche tout en haut qui s'appelle la surface, et puis au fur et à mesure on a des plans de façon verticale ou descendant, c'est assez complexe à expliquer comme ça. Et donc sur cet océan vertical, on a des îles qui sont vivantes, et avec lesquelles les humains vont entrer en symbiose. Sauf que pour pouvoir entrer en symbiose, il faut que le nouveau-né soit posé sur l'île avant ses 24 premières heures. Si cela n'est pas fait, alors la symbiose ne peut pas se faire et l'île devient mortelle, le toucher de l'île devient mortel, toxique. pour une personne qui est ce qu'on appelle sans filaments, c'est-à-dire qui n'a pas été acceptée par l'île, pas reconnue. Et donc, on va suivre le personnage d'Athéa, qui est justement un homme qui n'a pas de filaments, et donc qui ne peut pas toucher l'île. Il est utilisé par son peuple comme esclave, en fait, parce qu'il a des dons particuliers. Il est navigateur, c'est-à-dire qu'il peut sentir l'océan, il peut... ressentir ce qui se passe à l'intérieur, comment évolue ce qui s'appelle la nuée, c'est-à-dire ce monde dans lequel ils évoluent, etc. Et donc, il peut naviguer sur ce monde étrange. Athea, c'est un super exemple de comment faire passer un personnage d'un état A à un état B, c'est-à-dire comment faire péter un câble à un personnage pour qu'il commence son histoire. Parce que souvent, moi la première, quand on veut faire démarrer une histoire, il faut que quelque chose bouleverse le personnage qui fait qu'il va sortir de ses habitudes pour commencer son aventure. Et souvent, je trouve, soit en tant que bêta lectrice, soit même en tant qu'autrice, que c'est très compliqué de rendre crédible ce moment où le personnage bascule et va s'arracher à sa zone de confort, à ses habitudes, pour se lancer dans le grand bain de l'aventure. Et dans A.T.A., c'est hyper bien fait. En quelques chapitres, c'est pas non plus très très long, Mais l'autrice va nous expliquer très rapidement comment fonctionne son univers, qu'est-ce qui est hyper important pour le personnage principal d'Athéa. Et coup sur coup, elle va instiller des événements qui vont casser tout ce qui est ultra important dans la vie d'Athéa et qui l'aide à supporter sa condition d'esclave, de serviteur dans le texte. C'est-à-dire que c'est quelqu'un qui a l'habitude d'obéir, c'est quelqu'un qui a accepté sa position, mais il l'accepte parce qu'il y a certaines choses qui l'aident à trouver un sens à sa vie. Et en fait, ce qui est très bien fait, c'est que coup sur coup, mais c'est plusieurs événements qui vont venir détruire tout ce qui permettait à Athéa de supporter la servitude. Mais ce sont plusieurs événements, c'est-à-dire que ce n'est pas un seul événement. Aussi dur soit-il qu'il va faire péter un câble à Atea. Non, c'est qu'il y a un événement très dur. Un autre personnage dont sa grand-mère lui fait promettre de ne pas s'enfuir. Donc bon, il est très loyal à sa grand-mère. Alors même s'il souffre énormément de ce qui vient de se passer, il va rester sur l'île. Puis sa grand-mère meurt. Oui, mais il a promis à sa grand-mère de ne pas partir. Donc il commence à se faire à l'idée de rester sur l'île quand même. mais troisième événement on lui fait comprendre qu'il va falloir qu'il fasse quelque chose qui est là insupportable, qu'il a déjà fait, mais comme ça vient se superposer à tout ce qu'il vient de vivre à coup sur coup, trois événements, bam bam bam, qui lui tombent dessus, là il pète un câble. Et ça fait très réaliste, et donc on comprend tout à fait que Athea, malgré 30 années de servitude et d'acceptation de son état, va partir de l'île et va partir à l'aventure pour expérimenter sa liberté. Donc voilà. Je ne sais pas si vous avez tout compris, mais par contre, moi j'ai adoré ce livre. Donc à nous fort, à Théa, je vous le recommande. Cher journal, nous sommes le mardi 29 avril 2025, il est 14h, tout pile. Alors, enregistrement un petit peu compliqué dans le sens où je ne peux pas... pas bouger parce que j'ai mon petit chat qui a élu domicile sur mes genoux et comme madame a été malade et qu'elle m'a fait très peur, elle est devenue la reine et elle a bien compris déjà qu'elle était plutôt pas mal considérée comme telle, nous allons dire. Alors aujourd'hui, donc j'ai avancé mon G0 dans la douleur ce matin. Je m'étais donné un objectif de 1500 mots à écrire. J'avais jusqu'à 7h30 pour le faire, donc d'environ 5h30 à 7h30. Et j'y suis arrivée à 7h31. Voilà, très difficile. Pas de motivation, un mood pas cool ces derniers jours. Je ne sais pas si c'est le retour de bâton après avoir été hyper stressée. Je pense aussi que là, ces derniers temps, je reçois un peu les retours de bêta-lecture d'Augustine et que c'est jamais une période facile parce que je me rends compte qu'il y a encore beaucoup de travail et c'est un peu décourageant. Voilà, c'est vrai. Bon, je vais me reprendre, mais il faut aussi accepter que de temps en temps, quand on voit tout... tout ce que ça demande comme implication et le résultat final bon c'est vraiment pas à la hauteur si on cherche à être productif à ce niveau là c'est vraiment pas à la hauteur de toute l'implication que j'y mets mais écoutez tant pis de toute façon là je suis embarquée dans cette histoire donc j'aimerais vraiment faire mon maximum serrer les dents et puis Et puis en avant guingamp, hein, voilà. Donc, j'ai fini mon objectif. Là, je suis rentrée depuis peu. Et donc, depuis une demi-heure, j'ai réussi à rajouter 500 mots. Donc, bon, j'aurais fait mes 2000 mots de la journée. Et c'est déjà pas mal. Oui, si je suis rentrée, c'est parce que je suis allée à ma première participation à la préparation de la comédie du livre en tant que bénévole. Donc la Comédie du Livre, c'est un festival du livre, bien sûr, avec un grand salon littéraire qui a lieu le week-end du 17-18 mai et qui, cette année, comme ce sont les 40 ans, va regrouper plus de 300 auteurices. Donc c'est vraiment un gros événement. Et là, aujourd'hui, j'ai plutôt participé à préparer les ateliers. pour les scolaires qui auront lieu le vendredi 16 mai. Donc en fait, des auteurs et des autrices ont envoyé du matériel qu'il fallait découper, qu'il fallait organiser, voilà, pour pouvoir faire leur atelier. Donc écoutez, c'était assez sympa. Ça m'a fait du bien de discuter avec des personnes un peu nouvelles, différentes. Et puis on était liés par les mêmes intérêts, quoi. Donc... C'était très sympa. Il y a beaucoup de jeunes femmes plus jeunes que moi. Ça y est, maintenant que j'ai dépassé la trentaine à Montpellier, il y a beaucoup d'étudiants et d'étudiantes. Mais c'était sympa. C'était très bien. J'ai travaillé deux heures là-dessus. J'y retourne demain. Et demain, ce sera sur l'organisation, la préparation des pochettes destinées aux autorices. Donc là, on a plié les pochettes. déjà parce que en fait les pochettes sont en carton mais elles sont livrées toutes droites, toutes plates quoi et il faut les plier donc ça prend un certain temps donc on a plié ça et demain on va les remplir en mettant la carte pour les repas, le badge et tout un tas de papier pour le fonctionnement du salon. Autre chose, cet après-midi donc décidément aujourd'hui pour une fois je sors un peu, ça me fait du bien cet après-midi je vais à mon club de lecture qui a lieu à la bibliothèque de mon village et nous devions lire une oeuvre de Murakami donc Ausha moi j'ai choisi Danse Danse Danse et ça a été une catastrophe, je n'ai absolument pas aimé vraiment j'ai j'étais assez en colère parce que cet auteur est insensé et j'ai trouvé son, bon c'est un livre qui date des années 80 mais j'ai trouvé que c'était d'un sexisme mais terrible ça va jusqu'à justifier un féminicide en disant que c'est la femme qui a demandé à l'homme de l'étrangler ça valorise l'alcoolisme parce qu'on a un personnage principal qui ne fait que boire c'est jamais remis en question et même c'est valorisé comme comme quelqu'un qui va connaître les cocktails qui font plaisir aux gens et puis surtout aux femmes pour les séduire et puis pour les bourrer surtout et puis c'est un personnage qui entretient une relation très trouble avec une jeune fille de 13 ans qui arrête pas de lui dire que s'il avait 15 ans il serait fou amoureux d'elle que sa seule qualité c'est d'être magnifique d'être belle voilà donc c'est des choses voilà je On peut me dire que c'est une autre époque et tout ce que vous voulez, mais moi, en tout cas, actuellement, ça ne passe absolument pas. Et même au niveau de la forme, ce que le fond ne me plaît pas, alors là, il n'y avait pas d'histoire aussi sur le fond, il y a très peu d'histoire. Sur la forme, je n'ai pas aimé non plus, parce que certes, il y a des jolies phrases et des moments, peut-être, qui peuvent sembler poétiques, mais en fait, c'est une lente répétition. de toujours les mêmes idées tout le temps, tout le temps, il y a des dialogues qui ne veulent rien dire, qui sont, comment dire, qui font genre intelligent, alors que c'est pas du tout, enfin, il n'y a rien qui en ressort, enfin en tout cas, moi j'ai été absolument hermétique à cette écriture, et pour moi c'est terminé, j'ai pas envie de lire autre chose de cet auteur. Donc tout ça, je vais le dire avec joie. à mon petit club de lecture qui est constitué uniquement de retraités avec lesquels je n'ai pas forcément les mêmes réflexions politiques mais c'est marrant parce que voilà moi je donne un petit peu mon opinion et d'ailleurs je vais un peu taper du poids sur la table parce que en trois séances on a eu que des propositions de lecture d'auteurs masculins et donc là moi je vais arriver avec mes gros sabots et je vais dire que je ne participerai Ciao ! au prochain club si ce n'est pas une autrice qui est étudiée. Et pendant cette séance, on a droit d'amener nos coups de cœur. Alors justement, là, pareil, je ressors les gros gros sabots et je vais à mon avis souffrir parce que j'y vais en vélo avec mon sac à dos parce que je me suis pris que des pavés à ramener. Mais je veux leur amener déjà tout un panel de livres écrits par des autrices, la plupart par des autrices françaises. et leur montrer que dans tous les genres on peut trouver son bonheur et vraiment des coups de coeur. Donc bien sûr je vais amener les deux livres d'Anouk Faure, donc La Cité Diaphane et Aatea. Mon gros coup de coeur de l'année dernière c'était Du thé pour les fantômes de Chris Vuklicevik. Je vais leur amener, alors c'est la seule autrice qui n'est pas française, ça s'appelle Je pleure encore la beauté du monde. de Charlotte McConaghy je crois que ça se dit comme ça mais donc ça c'est pour plutôt de la littérature blanche si ils me disent on ne veut pas de l'imaginaire mais j'ai aussi du thriller domestique avec la merveilleuse Rose Mallai Et ensuite le silence son premier roman qui est en train de faire un carton il y a même Gérard Collard qui a fait une Super chronique sur Sud Radio, donc à mon avis, on n'a pas fini de l'entendre, plus Rose sur les réseaux sociaux, sur Instagram, si vous la suivez, elle est vraiment très sympa, très accessible et très rigolote. Donc c'est vraiment marrant parce qu'elle écrit des livres mais terribles, là, et ensuite le silence, c'est vraiment, ça vous tord la tripe. Vous ne pouvez pas le lâcher, moi pendant 48 heures j'ai fait que le lire, on ne peut pas le lâcher, mais par contre ça vous rétame. et c'est quelqu'un qui a un humour vraiment débordant donc je vais amener ça je vais amener La Petite Bonne de Bérénice Pichat qui est en train de rafler pareil plein de prix et donc là, bah pareil, littérature blanche voire historique et en plus écrit en prose libre donc ça va un peu changer je prends Visqueuse de Morgane Caussarieu et un que j'ai un peu moins aimé mais qui va peut-être plaire parce que c'est Gallimard donc de suite ça donne plus envie c'est le dernier de Nina Léger qui s'appelle Mémoires sauvées de l'eau et dont l'histoire est quand même assez... enfin en tout cas la forme est assez intéressante c'est que l'autrice s'est penchée sur une ville en fait et elle a fait l'histoire de cette ville et donc on retrace comme ça de la création de cette ville par les pionniers américains pour l'or, donc ça s'appelle Oroville, et puis ensuite l'évolution de cette ville, et il y a en même temps des réflexions sur l'écologie, sur le traitement des Amérindiens, parce que c'est une ville, comme avec la conquête de l'Ouest, qui a été le lieu d'exaction absolument terrible, terrible Et en même temps, c'est une ville qui souffre énormément des changements climatiques, tout simplement parce qu'elle a été créée, fondée à un endroit qui n'aurait jamais dû être construit. Il y a eu énormément de massacres écologiques qui ont été faits, des aberrations totales. Et aujourd'hui, cette ville en paye le prix. Donc c'est... Un peu au nord de Los Angeles, c'est très peu connu, apparemment c'est très moche comme ville, mais pour tout un tas de raisons, elle s'est penchée sur cette histoire-là. C'est plutôt bien fait, après il faut un peu s'accrocher parce que c'est un peu âpre comme écriture, mais bon, je pense que ça pourrait peut-être plaire. Et voilà, et puis aujourd'hui, disons, je suis un petit peu bavarde. Mais j'avais pas mal de choses à vous dire et puis aussi hier soir j'ai reçu les retours de bêta lecture de Véronique, donc ma deuxième bêta lectrice. Et on rigolait parce que je me suis rendu compte que pour l'instant mes deux bêta lectrices sont suisses. Donc Véro a été vraiment parfaite aussi en tant que bêta lectrice. elle m'a donné des encouragements me disant que l'histoire était hyper prenante, qu'on ne s'ennuyait pas, que le début était très interpellant. Elle a bien aimé l'alternance passé-présent, alors ça m'a rassurée parce que quand j'avais fait lire mes premiers chapitres, j'avais eu un retour comme quoi ça pouvait peut-être être perturbant d'avoir ces deux fils narratifs, elle pas du tout. Elle a bien aimé, elle a trouvé les personnages crédibles, les descriptions physiques assez cool. par contre, donc dans ce qui est à revoir je trouve que je n'ai pas assez joué sur la... tension narrative et au niveau surtout de l'aspect surnaturel elle m'a dit moi ton début me crée des attentes plus importantes que ce que j'ai en fait au cours du roman donc bon bah ça m'a interpellé et je pense qu'effectivement peut-être que j'ai comment dire j'ai serré la bride à mon imagination et que peut-être je peux aller plus loin Voilà. Elle m'a fait une réflexion sur mes trois sœurs, mes personnages principaux. La troisième sœur s'appelle Anna et elle m'a dit, comme ça commence par un A et qu'Augustine aussi, à la lecture, ça l'a un peu perturbée. Et donc, moi, j'ai dit, mais oui, mais c'est les vrais prénoms de ma famille et tout ça. Et elle m'a dit, ben oui, mais toi, tu le sais, mais t'es pas obligée peut-être de garder ces prénoms-là. Et ça m'a, ça a tilté. Je me suis dit, ben c'est vrai. je pourrais peut-être m'éloigner encore davantage donc oui pourquoi pas changer de prénom il faut que j'y réfléchisse pourquoi pas, Anna c'est pas un personnage qu'on voit énormément non plus donc ça pourrait être facile de changer le prénom, c'est pas comme Augustine par exemple, Augustine c'est pas possible de changer le prénom alors il y a un problème quand même parce qu'il y a un des éléments surnaturels qui ne l'a pas convaincu donc voilà Pareil, à réfléchir. Et l'épilogue ne lui a absolument pas plu. Parce qu'elle, elle a reçu un message complètement inverse à celui que j'essaye de faire passer. Et donc, ben voilà, ça m'a vraiment alertée. Je me suis dit, oulala, oui, effectivement. Si le message c'est ça, non, ça ne va pas être possible de le garder tel quel. Et du coup, j'avais déjà une idée de fin, mais totalement différente. et en l'écoutant parler je me suis dit mais c'était un peu une révélation je me suis dit mais oui la fin c'est pas celle là il faut que je la change il faut que je mette celle que j'ai en tête voilà qui à mon avis alors qu'elle sera complètement différente de ce que j'ai fait actuellement gardera la même ouverture et les mêmes questions voilà parce que je répondrai pas enfin en tout cas ce sera une fin semi ouverte et Elle sera semi-ouverte comme celle qui est actuellement, mais elle sera quand même différente, avec une coloration différente, et je pense un message différent. Cher journal, nous sommes le vendredi 2 mai 2025, il est 14h05. Et si je pouvais mettre un extrait d'une marche funèbre, c'est ce que je ferais. Parce que, figurez-vous que... Depuis hier, j'ai une tendinite à l'épaule droite qui me fait souffrir le martyr dès que je commence à taper sur l'ordinateur de la main droite. Or, comme je suis droitière, c'est légèrement compliqué, notamment que la main droite, on l'utilise tout le temps, enfin quand on est droitier, Et donc je me rends compte que pour essayer de faire passer la douleur, il faudrait que je ne fasse rien. du tout de la journée ou que je ne travaille qu'avec ma main gauche je vais finir avec un bras comme Nadal je ne sais pas si vous connaissez le tennisman, il a un bras gauche qui est vraiment beaucoup plus gros que son bras droit parce que c'est celui qui l'utilise enfin qui l'utilisait malheureusement il s'est arrêté pour jouer au tennis bref alors cela fait 3 jours que je n'ai pas allumé mon journal Il faut savoir que mercredi, je suis allée à Montpellier pour participer à ma deuxième réunion de préparation de la Comédie du Livre. Eh bien, c'était très intéressant, surtout que cette fois, on a préparé les pochettes qui seront distribuées aux autorices, avec notamment à l'intérieur un programme pour tout le week-end et les tickets repas. pour ceux qui viennent manger à midi et le soir. Donc voilà, c'était assez sympa. J'ai rencontré du monde. J'en ai revu que j'avais rencontré la veille. J'ai vu passer plusieurs noms d'autorices que je connais, soit pour les avoir lus, soit seulement de noms. Et j'ai dû noter les noms sur les pochettes aussi. donc c'est c'était très sympa donc j'ai vu passer Morgane Caussarieux, Claire Duvivier, Guillaume Chamanadjian, Lola Lafon, Vanessa Springora etc etc donc voilà plein de noms puis des noms un peu plus connus mais que j'apprécie un peu moins et voilà donc c'était c'était très sympa j'ai bien aimé ce petit moment là, de voir un peu les coulisses, comment ça se passe. Je me rends compte que c'est quand même pas mal le flou artistique et que l'organisation repose quand même beaucoup sur pas mal d'improvisations. Mais bon, je pense que ça va être un super moment. Et puis là maintenant j'attends les dates qu'on va me donner pour travailler le week-end du 17 mai. Voilà. Donc ça va être très sympa. je pense que ça va être Ça va me faire une petite expérience dans ce milieu-là et qui sait peut-être rencontrer des auteuristes ou des éditoristes d'une manière un peu différente, même si je n'ai pas du tout l'envie actuelle de leur parler d'Augustine par exemple. Mais c'est toujours intéressant de discuter avec des gens qui sont dans ce milieu-là. En ce qui concerne le G0, donc... Donc bon, mercredi, je n'avais encore pas trop trop mal. Donc j'ai pu avancer, même si ça s'est fait un petit peu dans la douleur, j'ai pu avancer jusqu'à 26 000 mots. Et aujourd'hui, voilà, entre hier et aujourd'hui, donc j'ai pu faire vraiment pas beaucoup. Je dois être aux alentours de 27 000 mots, voilà, au total. Bon, j'arrête de me mettre la rate au courrouillon. déjà ça fait plusieurs séances que Je fais un petit peu contrainte et forcée, que les idées me viennent beaucoup plus difficilement. Voilà, donc c'est peut-être mon corps qui me fait dire, allez on prend une petite pause. Voilà, c'est toujours dur de... Enfin pour moi surtout, comme je suis en disponibilité, que j'ai renoncé à avoir un salaire cette année et puis l'année prochaine. C'est vrai que c'est difficile pour moi d'accepter. de ne pas avancer sur mes projets mais bon voilà un moment donné il faut aussi un petit peu faire des pauses même pour même sur les choses qu'on aime sinon sinon on va droit dans le mur voilà alors j'ai pu finir enfin la lecture de mon cinquième manuscrit dans le cadre du concours des murmures littéraires et donc j'ai commencé la La fiche, à rédiger la fiche de lecture, c'est, je pars finalement sur un mitigé. Il y a beaucoup d'originalité dans l'univers, dans l'intrigue. Par contre, il y a encore un petit peu des soucis dans le sens où les péripéties s'enchaînent un peu difficilement. on sent que la patte de l'autorise à chercher à forcer ses personnages à agir d'une façon ou d'une autre et du coup ça à la lecture ça rend très artificiel donc au vu de l'originalité de la recherche qui a été faite sur ce sur ce texte là j'ai envie de l'encourager mais je peux pas non plus lui mettre un favorable totalement parce que il va y avoir quand même un retravail assez conséquent là-dessus. Sur le style, d'une part, mais ça, je pense que le style, c'est la chose peut-être la plus simple à remanier. Il suffit d'enlever des adjectifs un peu trop pompeux, de remanier certaines phrases, etc. Par contre, il va falloir vraiment un retravail en profondeur sur la justification des actions des personnages, et donc creuser davantage ces personnages, les rendre plus réalistes, plus cohérents. Et donc ça, ça va demander un peu plus de travail. Voilà, écoutez, je vais terminer cet épisode qui, à mon avis, sera quand même assez long pour cette semaine. Je vous souhaite de passer une très belle semaine et puis on se retrouve le dimanche à 8h sur toutes vos plateformes audio préférées. À bientôt ! Voilà, la semaine est terminée. Moi, je referme mon journal et je te remercie infiniment pour m'avoir écoutée jusqu'au bout de cet épisode. Si tu veux en connaître davantage sur mon parcours d'écriture, tu peux me suivre sur Instagram, Recherche "Amandine Delecray" et si tu veux aider le podcast, Tu peux lui donner 5 étoiles et en parler autour de toi. Je te remercie sincèrement d'avance. Et il ne me reste plus qu'à te souhaiter à la semaine prochaine.

Description

🎙️Bonjour et bienvenue dans Journal d'un roman, mon podcast journal de bord d'écriture. Je m'appelle Amandine Delecray, j'ai 34 ans et cela fait quelques années que j'ai décidé d'accorder une place centrale à l'écriture dans ma vie.

Dans ce podcast, je partage sans fard chacune des étapes de mon parcours d'autrice en herbe, qu'il s'agisse de mes réussites mais aussi de mes galères. Actuellement, j'ai terminé la rédaction d'un roman fantastique historique du nom d'Augustine et je l'ai envoyé en bêta-lecture à l'association d'auteurices Heptalone. Pour vous donner une idée des thèmes qui sont abordés dans ce livre, voici son pitch :


👻France, 1902.

Alors qu'elle a coupé tous liens avec elle, Julie apprend la mort de sa petite sœur Augustine. Dès lors, d'étranges événements bousculent sa vie, allant jusqu'à détériorer sa santé.

Le fantôme d'Augustine semble être responsable de ses symptômes. Si Julie veut survivre, elle n'a qu'une seule solution : libérer l'âme de sa sœur.

Mais parviendra-t-elle à dépasser sa rancœur pour comprendre ce qu'Augustine cherche réellement à lui révéler ?


✍️Aujourd'hui, comme Augustine est en bêta-lecture, j'ai commencé un nouveau projet. Il s'agit également d'un roman fantastique mais ici le cadre est celui des Alpilles, la Provence de mon enfance. A partir de l'épisode 20 de ce podcast, je démarre le jet 0. Vous pourrez ainsi assister en temps réel à la naissance de cette nouvelle histoire. ☀️



🌻Cette semaine, les vacances scolaires sont terminées mais ce n'est pas pour autant que l'écriture a été sereine. En effet, mon chat m'a fait des frayeurs et une tendinite à l'épaule droit vient compliquer la rédaction de mon nouveau roman. Toutefois, il y a également de belles choses qui se sont produites car j'ai pu participer pour la première fois à la préparation en coulisse du festival littéraire La Comédie du Livre.

En ce qui concerne mon roman fantastique historique Augustine, j'ai reçu les retours de ma deuxième bêta-lectrice. La réécriture approche donc à grands pas.


Dans cet épisode, je parle :

  • du concours des Murmures Littéraires ;

  • de Aatea et de La cité diaphane d'Anouck Faure ;

  • de Danse, danse, danse de Hayao Murakami ;

  • du roman Du thé pour les fantômes de Chris Vuklisevik ;

  • de Je pleure encore la beauté du monde de Charlotte McConaghy ;

  • de Visqueuse de Morgane Caussarieu ;

  • d'Et ensuite le silence de Rose Mallai ;

  • de La petite bonne de Bérénice Pichat ;

  • de Mémoires sauvées de l'eau de Nina Léger.


💫 Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Journal d'un roman, mon podcast journal de bord d'écriture. Je m'appelle Amandine Delecray, j'ai 34 ans et cela fait quelques années que j'ai décidé d'accorder une place centrale à l'écriture dans ma vie. Dans ce podcast, je partage sans phare chacune des étapes de mon parcours d'autrice en herbe, qu'il s'agisse de mes réussites mais aussi de mes galères. Actuellement, j'ai terminé la rédaction d'un roman fantastique historique du nom d'Augustine et je l'ai envoyée en bêta-lecture à l'association d'autorice Eptalon. Aujourd'hui, j'ai commencé un nouveau projet. Il s'agit également d'un roman fantastique, mais ici, le cadre est celui des Alpilles, la Provence de mon enfance. A partir de l'épisode 20 de ce podcast, je démarre le G0. Vous pourrez ainsi assister en temps réel à la naissance de cette nouvelle histoire. Voilà, vous savez tout. Je vous souhaite donc... la motivation pour écrire. Et donc voilà, pendant 3-4 jours, j'ai complètement lâché l'écriture. Et là, je reprends doucement ce matin. Alors j'ai quand même réussi à faire mes 2000 mots que je m'étais prévue sur mon G0 de mon nouveau projet. Alors, eh bien, ils ont été assez compliqués ces 2000 mots. Je n'avais pas des bonnes sensations. Les idées me venaient difficilement. Alors j'utilise mon jet 0 vraiment en ce moment plutôt pour savoir où va mon intrigue parce que je suis une autrice, en tout cas, je ne sais pas si je peux dire je suis, mais en tout cas ces derniers temps, les différents projets que j'ai réalisés, souvent je n'ai pas l'intrigue en entier. J'ai souvent le début, une première scène qui me vient. Et ensuite, c'est beaucoup plus compliqué. Donc, comme j'ai beaucoup galéré sur mes projets précédents à réécrire plusieurs fois pour trouver la bonne intrigue, là, j'ai décidé de faire des essais dans un G0 très brouillon pour surtout savoir où va mon histoire et mes aussi... Comment dire ? m'appuyer sur mes personnages, essayer de les comprendre, essayer de savoir ce qu'ils ressentent, voilà, et de les suivre, en fait, l'histoire va avancer parce que je suis les réactions de mes personnages. Donc j'en suis là, là mon G0 fait à peu près 22 000 mots, j'ai noté ce matin avant de commencer un cauchemar que j'ai fait cette nuit, assez atroce, et du coup, je me dis que je vais l'utiliser peut-être. pour une des scènes parce que dans ce nouveau projet je travaille bien sûr de nouveau le fantastique et donc ce groupe d'amis là que je suis est en train de vivre des épreuves pas très sympas donc pour l'instant je me laisse je mets ce qui vient je verrai bien s'il y a une logique avec le background de mes personnages J'aimerais bien qu'en fait les épreuves résonnent particulièrement pour chacun des personnages. Mais pour l'instant je laisse un peu mon inconscient travailler, on verra bien ce que ça donne. Donc j'ai fini ça à 8h43, c'était mon premier objectif de la journée. Deuxième objectif que j'ai commencé avec cette vidéo, c'est que j'essaye... de développer un peu plus le podcast. Donc oui, vous l'avez entendu, si vous n'écoutez que le podcast, je vais peut-être essayer de mettre des vidéos sur YouTube. C'est pas sûr du tout. Voilà, là je suis en train de faire un essai, je n'ai pas du tout le matériel adapté et je ne sais pas si j'aurai la motivation de continuer pour plus tard. Par contre, ce qui serait quand même bien que j'arrive à faire, c'est à être... un peu plus présente sur les réseaux je suis assez présente en story sur Instagram mais c'est vrai que poster, publier, faire des réels si au départ, il y a deux ans, quand j'ai commencé, quand j'ai ouvert mon compte j'étais pleine de bonne volonté et d'énergie, j'avais plein d'idées, j'ai essayé plein de choses bon, le fait est que je n'ai pas énormément En tout cas, je n'arrive pas à trouver comment faire réagir l'audience. Et je trouve qu'actuellement, ça me fait perdre plus de temps que ce que je vais gagner en nouveaux followers ou en qualité de connexion avec d'autres personnes. Voilà, donc... Je vais essayer de m'y remettre. C'est vrai que j'ai lâché depuis plus d'un an. Je n'ai pas vraiment de ligne édito. Je fais un post de temps en temps vraiment sur un sujet qui me donne envie. Et donc forcément il n'y a pas trop de réponses. Mais bon, c'est vrai que je ne suis pas très régulière. Et je sens que c'est quelque chose qui... qui me demande un véritable effort et qui en plus me prend du temps d'écriture. Donc c'est compliqué pour moi. Mais je me suis dit, allez, ça serait bien qu'une journée par semaine, j'essaye vraiment de travailler cette partie-là de la communication qui est vraiment mon gros point faible. Voilà là-dessus. Et puis dernier objectif de la journée, il s'agit de travailler pour les murmures littéraires. Le concours où je suis juge. Donc j'ai déjà affiché 4 manuscrits. Il me reste le dernier. Et alors qu'on part plutôt sur du favorable, c'est vrai que ces derniers jours, comme j'avais mon chat qui était malade, je n'ai pas écrit, mais je n'ai pas non plus lu ni travaillé pour la bêta lecture. J'ai aussi la bêta lecture de Marie-Sophie à continuer. Une copine sur Instagram. d'index que j'aime beaucoup, mais voilà, c'est pareil, j'ai un peu tout laissé tomber, donc il va falloir que je reprenne un petit peu ma bonne dynamique que j'avais là ces dernières semaines. Avant de vous laisser pour ce premier enregistrement de la semaine justement, je voulais vous parler du livre que je suis en train de lire en ce moment, qui s'appelle Aatea et qui est écrit par Anouk Faure. Anouk Faure, je l'ai découverte l'année dernière avec son premier roman, La Cité diaphane, qui m'avait déjà énormément plu. Donc La Cité diaphane, c'est un texte de fantaisie, donc on suit un personnage, il me semble que c'est un historien ou quelqu'un qui écrit des chroniques, des mémoires, et qui est envoyé dans une cité où un mal puissant a tout dévasté, où il n'y a plus personne, une cité maudite. Et donc on va le suivre. et essayer de comprendre ce qui s'est passé dans cette cité. Et j'avais beaucoup aimé l'ambiance, les retournements de situations, les personnages, l'originalité de l'univers, vraiment j'avais adoré. Et là je suis en train de lire son nouveau livre, A.T.A. Et là, on est sur vraiment ce qui va être à mon avis un coup de cœur. Donc c'est toujours de la fantaisie. On est dans un univers assez incroyable où l'océan s'étend sur des couches verticales, à la fois horizontales et verticales, sur plusieurs couches. Donc il y a la couche tout en haut qui s'appelle la surface, et puis au fur et à mesure on a des plans de façon verticale ou descendant, c'est assez complexe à expliquer comme ça. Et donc sur cet océan vertical, on a des îles qui sont vivantes, et avec lesquelles les humains vont entrer en symbiose. Sauf que pour pouvoir entrer en symbiose, il faut que le nouveau-né soit posé sur l'île avant ses 24 premières heures. Si cela n'est pas fait, alors la symbiose ne peut pas se faire et l'île devient mortelle, le toucher de l'île devient mortel, toxique. pour une personne qui est ce qu'on appelle sans filaments, c'est-à-dire qui n'a pas été acceptée par l'île, pas reconnue. Et donc, on va suivre le personnage d'Athéa, qui est justement un homme qui n'a pas de filaments, et donc qui ne peut pas toucher l'île. Il est utilisé par son peuple comme esclave, en fait, parce qu'il a des dons particuliers. Il est navigateur, c'est-à-dire qu'il peut sentir l'océan, il peut... ressentir ce qui se passe à l'intérieur, comment évolue ce qui s'appelle la nuée, c'est-à-dire ce monde dans lequel ils évoluent, etc. Et donc, il peut naviguer sur ce monde étrange. Athea, c'est un super exemple de comment faire passer un personnage d'un état A à un état B, c'est-à-dire comment faire péter un câble à un personnage pour qu'il commence son histoire. Parce que souvent, moi la première, quand on veut faire démarrer une histoire, il faut que quelque chose bouleverse le personnage qui fait qu'il va sortir de ses habitudes pour commencer son aventure. Et souvent, je trouve, soit en tant que bêta lectrice, soit même en tant qu'autrice, que c'est très compliqué de rendre crédible ce moment où le personnage bascule et va s'arracher à sa zone de confort, à ses habitudes, pour se lancer dans le grand bain de l'aventure. Et dans A.T.A., c'est hyper bien fait. En quelques chapitres, c'est pas non plus très très long, Mais l'autrice va nous expliquer très rapidement comment fonctionne son univers, qu'est-ce qui est hyper important pour le personnage principal d'Athéa. Et coup sur coup, elle va instiller des événements qui vont casser tout ce qui est ultra important dans la vie d'Athéa et qui l'aide à supporter sa condition d'esclave, de serviteur dans le texte. C'est-à-dire que c'est quelqu'un qui a l'habitude d'obéir, c'est quelqu'un qui a accepté sa position, mais il l'accepte parce qu'il y a certaines choses qui l'aident à trouver un sens à sa vie. Et en fait, ce qui est très bien fait, c'est que coup sur coup, mais c'est plusieurs événements qui vont venir détruire tout ce qui permettait à Athéa de supporter la servitude. Mais ce sont plusieurs événements, c'est-à-dire que ce n'est pas un seul événement. Aussi dur soit-il qu'il va faire péter un câble à Atea. Non, c'est qu'il y a un événement très dur. Un autre personnage dont sa grand-mère lui fait promettre de ne pas s'enfuir. Donc bon, il est très loyal à sa grand-mère. Alors même s'il souffre énormément de ce qui vient de se passer, il va rester sur l'île. Puis sa grand-mère meurt. Oui, mais il a promis à sa grand-mère de ne pas partir. Donc il commence à se faire à l'idée de rester sur l'île quand même. mais troisième événement on lui fait comprendre qu'il va falloir qu'il fasse quelque chose qui est là insupportable, qu'il a déjà fait, mais comme ça vient se superposer à tout ce qu'il vient de vivre à coup sur coup, trois événements, bam bam bam, qui lui tombent dessus, là il pète un câble. Et ça fait très réaliste, et donc on comprend tout à fait que Athea, malgré 30 années de servitude et d'acceptation de son état, va partir de l'île et va partir à l'aventure pour expérimenter sa liberté. Donc voilà. Je ne sais pas si vous avez tout compris, mais par contre, moi j'ai adoré ce livre. Donc à nous fort, à Théa, je vous le recommande. Cher journal, nous sommes le mardi 29 avril 2025, il est 14h, tout pile. Alors, enregistrement un petit peu compliqué dans le sens où je ne peux pas... pas bouger parce que j'ai mon petit chat qui a élu domicile sur mes genoux et comme madame a été malade et qu'elle m'a fait très peur, elle est devenue la reine et elle a bien compris déjà qu'elle était plutôt pas mal considérée comme telle, nous allons dire. Alors aujourd'hui, donc j'ai avancé mon G0 dans la douleur ce matin. Je m'étais donné un objectif de 1500 mots à écrire. J'avais jusqu'à 7h30 pour le faire, donc d'environ 5h30 à 7h30. Et j'y suis arrivée à 7h31. Voilà, très difficile. Pas de motivation, un mood pas cool ces derniers jours. Je ne sais pas si c'est le retour de bâton après avoir été hyper stressée. Je pense aussi que là, ces derniers temps, je reçois un peu les retours de bêta-lecture d'Augustine et que c'est jamais une période facile parce que je me rends compte qu'il y a encore beaucoup de travail et c'est un peu décourageant. Voilà, c'est vrai. Bon, je vais me reprendre, mais il faut aussi accepter que de temps en temps, quand on voit tout... tout ce que ça demande comme implication et le résultat final bon c'est vraiment pas à la hauteur si on cherche à être productif à ce niveau là c'est vraiment pas à la hauteur de toute l'implication que j'y mets mais écoutez tant pis de toute façon là je suis embarquée dans cette histoire donc j'aimerais vraiment faire mon maximum serrer les dents et puis Et puis en avant guingamp, hein, voilà. Donc, j'ai fini mon objectif. Là, je suis rentrée depuis peu. Et donc, depuis une demi-heure, j'ai réussi à rajouter 500 mots. Donc, bon, j'aurais fait mes 2000 mots de la journée. Et c'est déjà pas mal. Oui, si je suis rentrée, c'est parce que je suis allée à ma première participation à la préparation de la comédie du livre en tant que bénévole. Donc la Comédie du Livre, c'est un festival du livre, bien sûr, avec un grand salon littéraire qui a lieu le week-end du 17-18 mai et qui, cette année, comme ce sont les 40 ans, va regrouper plus de 300 auteurices. Donc c'est vraiment un gros événement. Et là, aujourd'hui, j'ai plutôt participé à préparer les ateliers. pour les scolaires qui auront lieu le vendredi 16 mai. Donc en fait, des auteurs et des autrices ont envoyé du matériel qu'il fallait découper, qu'il fallait organiser, voilà, pour pouvoir faire leur atelier. Donc écoutez, c'était assez sympa. Ça m'a fait du bien de discuter avec des personnes un peu nouvelles, différentes. Et puis on était liés par les mêmes intérêts, quoi. Donc... C'était très sympa. Il y a beaucoup de jeunes femmes plus jeunes que moi. Ça y est, maintenant que j'ai dépassé la trentaine à Montpellier, il y a beaucoup d'étudiants et d'étudiantes. Mais c'était sympa. C'était très bien. J'ai travaillé deux heures là-dessus. J'y retourne demain. Et demain, ce sera sur l'organisation, la préparation des pochettes destinées aux autorices. Donc là, on a plié les pochettes. déjà parce que en fait les pochettes sont en carton mais elles sont livrées toutes droites, toutes plates quoi et il faut les plier donc ça prend un certain temps donc on a plié ça et demain on va les remplir en mettant la carte pour les repas, le badge et tout un tas de papier pour le fonctionnement du salon. Autre chose, cet après-midi donc décidément aujourd'hui pour une fois je sors un peu, ça me fait du bien cet après-midi je vais à mon club de lecture qui a lieu à la bibliothèque de mon village et nous devions lire une oeuvre de Murakami donc Ausha moi j'ai choisi Danse Danse Danse et ça a été une catastrophe, je n'ai absolument pas aimé vraiment j'ai j'étais assez en colère parce que cet auteur est insensé et j'ai trouvé son, bon c'est un livre qui date des années 80 mais j'ai trouvé que c'était d'un sexisme mais terrible ça va jusqu'à justifier un féminicide en disant que c'est la femme qui a demandé à l'homme de l'étrangler ça valorise l'alcoolisme parce qu'on a un personnage principal qui ne fait que boire c'est jamais remis en question et même c'est valorisé comme comme quelqu'un qui va connaître les cocktails qui font plaisir aux gens et puis surtout aux femmes pour les séduire et puis pour les bourrer surtout et puis c'est un personnage qui entretient une relation très trouble avec une jeune fille de 13 ans qui arrête pas de lui dire que s'il avait 15 ans il serait fou amoureux d'elle que sa seule qualité c'est d'être magnifique d'être belle voilà donc c'est des choses voilà je On peut me dire que c'est une autre époque et tout ce que vous voulez, mais moi, en tout cas, actuellement, ça ne passe absolument pas. Et même au niveau de la forme, ce que le fond ne me plaît pas, alors là, il n'y avait pas d'histoire aussi sur le fond, il y a très peu d'histoire. Sur la forme, je n'ai pas aimé non plus, parce que certes, il y a des jolies phrases et des moments, peut-être, qui peuvent sembler poétiques, mais en fait, c'est une lente répétition. de toujours les mêmes idées tout le temps, tout le temps, il y a des dialogues qui ne veulent rien dire, qui sont, comment dire, qui font genre intelligent, alors que c'est pas du tout, enfin, il n'y a rien qui en ressort, enfin en tout cas, moi j'ai été absolument hermétique à cette écriture, et pour moi c'est terminé, j'ai pas envie de lire autre chose de cet auteur. Donc tout ça, je vais le dire avec joie. à mon petit club de lecture qui est constitué uniquement de retraités avec lesquels je n'ai pas forcément les mêmes réflexions politiques mais c'est marrant parce que voilà moi je donne un petit peu mon opinion et d'ailleurs je vais un peu taper du poids sur la table parce que en trois séances on a eu que des propositions de lecture d'auteurs masculins et donc là moi je vais arriver avec mes gros sabots et je vais dire que je ne participerai Ciao ! au prochain club si ce n'est pas une autrice qui est étudiée. Et pendant cette séance, on a droit d'amener nos coups de cœur. Alors justement, là, pareil, je ressors les gros gros sabots et je vais à mon avis souffrir parce que j'y vais en vélo avec mon sac à dos parce que je me suis pris que des pavés à ramener. Mais je veux leur amener déjà tout un panel de livres écrits par des autrices, la plupart par des autrices françaises. et leur montrer que dans tous les genres on peut trouver son bonheur et vraiment des coups de coeur. Donc bien sûr je vais amener les deux livres d'Anouk Faure, donc La Cité Diaphane et Aatea. Mon gros coup de coeur de l'année dernière c'était Du thé pour les fantômes de Chris Vuklicevik. Je vais leur amener, alors c'est la seule autrice qui n'est pas française, ça s'appelle Je pleure encore la beauté du monde. de Charlotte McConaghy je crois que ça se dit comme ça mais donc ça c'est pour plutôt de la littérature blanche si ils me disent on ne veut pas de l'imaginaire mais j'ai aussi du thriller domestique avec la merveilleuse Rose Mallai Et ensuite le silence son premier roman qui est en train de faire un carton il y a même Gérard Collard qui a fait une Super chronique sur Sud Radio, donc à mon avis, on n'a pas fini de l'entendre, plus Rose sur les réseaux sociaux, sur Instagram, si vous la suivez, elle est vraiment très sympa, très accessible et très rigolote. Donc c'est vraiment marrant parce qu'elle écrit des livres mais terribles, là, et ensuite le silence, c'est vraiment, ça vous tord la tripe. Vous ne pouvez pas le lâcher, moi pendant 48 heures j'ai fait que le lire, on ne peut pas le lâcher, mais par contre ça vous rétame. et c'est quelqu'un qui a un humour vraiment débordant donc je vais amener ça je vais amener La Petite Bonne de Bérénice Pichat qui est en train de rafler pareil plein de prix et donc là, bah pareil, littérature blanche voire historique et en plus écrit en prose libre donc ça va un peu changer je prends Visqueuse de Morgane Caussarieu et un que j'ai un peu moins aimé mais qui va peut-être plaire parce que c'est Gallimard donc de suite ça donne plus envie c'est le dernier de Nina Léger qui s'appelle Mémoires sauvées de l'eau et dont l'histoire est quand même assez... enfin en tout cas la forme est assez intéressante c'est que l'autrice s'est penchée sur une ville en fait et elle a fait l'histoire de cette ville et donc on retrace comme ça de la création de cette ville par les pionniers américains pour l'or, donc ça s'appelle Oroville, et puis ensuite l'évolution de cette ville, et il y a en même temps des réflexions sur l'écologie, sur le traitement des Amérindiens, parce que c'est une ville, comme avec la conquête de l'Ouest, qui a été le lieu d'exaction absolument terrible, terrible Et en même temps, c'est une ville qui souffre énormément des changements climatiques, tout simplement parce qu'elle a été créée, fondée à un endroit qui n'aurait jamais dû être construit. Il y a eu énormément de massacres écologiques qui ont été faits, des aberrations totales. Et aujourd'hui, cette ville en paye le prix. Donc c'est... Un peu au nord de Los Angeles, c'est très peu connu, apparemment c'est très moche comme ville, mais pour tout un tas de raisons, elle s'est penchée sur cette histoire-là. C'est plutôt bien fait, après il faut un peu s'accrocher parce que c'est un peu âpre comme écriture, mais bon, je pense que ça pourrait peut-être plaire. Et voilà, et puis aujourd'hui, disons, je suis un petit peu bavarde. Mais j'avais pas mal de choses à vous dire et puis aussi hier soir j'ai reçu les retours de bêta lecture de Véronique, donc ma deuxième bêta lectrice. Et on rigolait parce que je me suis rendu compte que pour l'instant mes deux bêta lectrices sont suisses. Donc Véro a été vraiment parfaite aussi en tant que bêta lectrice. elle m'a donné des encouragements me disant que l'histoire était hyper prenante, qu'on ne s'ennuyait pas, que le début était très interpellant. Elle a bien aimé l'alternance passé-présent, alors ça m'a rassurée parce que quand j'avais fait lire mes premiers chapitres, j'avais eu un retour comme quoi ça pouvait peut-être être perturbant d'avoir ces deux fils narratifs, elle pas du tout. Elle a bien aimé, elle a trouvé les personnages crédibles, les descriptions physiques assez cool. par contre, donc dans ce qui est à revoir je trouve que je n'ai pas assez joué sur la... tension narrative et au niveau surtout de l'aspect surnaturel elle m'a dit moi ton début me crée des attentes plus importantes que ce que j'ai en fait au cours du roman donc bon bah ça m'a interpellé et je pense qu'effectivement peut-être que j'ai comment dire j'ai serré la bride à mon imagination et que peut-être je peux aller plus loin Voilà. Elle m'a fait une réflexion sur mes trois sœurs, mes personnages principaux. La troisième sœur s'appelle Anna et elle m'a dit, comme ça commence par un A et qu'Augustine aussi, à la lecture, ça l'a un peu perturbée. Et donc, moi, j'ai dit, mais oui, mais c'est les vrais prénoms de ma famille et tout ça. Et elle m'a dit, ben oui, mais toi, tu le sais, mais t'es pas obligée peut-être de garder ces prénoms-là. Et ça m'a, ça a tilté. Je me suis dit, ben c'est vrai. je pourrais peut-être m'éloigner encore davantage donc oui pourquoi pas changer de prénom il faut que j'y réfléchisse pourquoi pas, Anna c'est pas un personnage qu'on voit énormément non plus donc ça pourrait être facile de changer le prénom, c'est pas comme Augustine par exemple, Augustine c'est pas possible de changer le prénom alors il y a un problème quand même parce qu'il y a un des éléments surnaturels qui ne l'a pas convaincu donc voilà Pareil, à réfléchir. Et l'épilogue ne lui a absolument pas plu. Parce qu'elle, elle a reçu un message complètement inverse à celui que j'essaye de faire passer. Et donc, ben voilà, ça m'a vraiment alertée. Je me suis dit, oulala, oui, effectivement. Si le message c'est ça, non, ça ne va pas être possible de le garder tel quel. Et du coup, j'avais déjà une idée de fin, mais totalement différente. et en l'écoutant parler je me suis dit mais c'était un peu une révélation je me suis dit mais oui la fin c'est pas celle là il faut que je la change il faut que je mette celle que j'ai en tête voilà qui à mon avis alors qu'elle sera complètement différente de ce que j'ai fait actuellement gardera la même ouverture et les mêmes questions voilà parce que je répondrai pas enfin en tout cas ce sera une fin semi ouverte et Elle sera semi-ouverte comme celle qui est actuellement, mais elle sera quand même différente, avec une coloration différente, et je pense un message différent. Cher journal, nous sommes le vendredi 2 mai 2025, il est 14h05. Et si je pouvais mettre un extrait d'une marche funèbre, c'est ce que je ferais. Parce que, figurez-vous que... Depuis hier, j'ai une tendinite à l'épaule droite qui me fait souffrir le martyr dès que je commence à taper sur l'ordinateur de la main droite. Or, comme je suis droitière, c'est légèrement compliqué, notamment que la main droite, on l'utilise tout le temps, enfin quand on est droitier, Et donc je me rends compte que pour essayer de faire passer la douleur, il faudrait que je ne fasse rien. du tout de la journée ou que je ne travaille qu'avec ma main gauche je vais finir avec un bras comme Nadal je ne sais pas si vous connaissez le tennisman, il a un bras gauche qui est vraiment beaucoup plus gros que son bras droit parce que c'est celui qui l'utilise enfin qui l'utilisait malheureusement il s'est arrêté pour jouer au tennis bref alors cela fait 3 jours que je n'ai pas allumé mon journal Il faut savoir que mercredi, je suis allée à Montpellier pour participer à ma deuxième réunion de préparation de la Comédie du Livre. Eh bien, c'était très intéressant, surtout que cette fois, on a préparé les pochettes qui seront distribuées aux autorices, avec notamment à l'intérieur un programme pour tout le week-end et les tickets repas. pour ceux qui viennent manger à midi et le soir. Donc voilà, c'était assez sympa. J'ai rencontré du monde. J'en ai revu que j'avais rencontré la veille. J'ai vu passer plusieurs noms d'autorices que je connais, soit pour les avoir lus, soit seulement de noms. Et j'ai dû noter les noms sur les pochettes aussi. donc c'est c'était très sympa donc j'ai vu passer Morgane Caussarieux, Claire Duvivier, Guillaume Chamanadjian, Lola Lafon, Vanessa Springora etc etc donc voilà plein de noms puis des noms un peu plus connus mais que j'apprécie un peu moins et voilà donc c'était c'était très sympa j'ai bien aimé ce petit moment là, de voir un peu les coulisses, comment ça se passe. Je me rends compte que c'est quand même pas mal le flou artistique et que l'organisation repose quand même beaucoup sur pas mal d'improvisations. Mais bon, je pense que ça va être un super moment. Et puis là maintenant j'attends les dates qu'on va me donner pour travailler le week-end du 17 mai. Voilà. Donc ça va être très sympa. je pense que ça va être Ça va me faire une petite expérience dans ce milieu-là et qui sait peut-être rencontrer des auteuristes ou des éditoristes d'une manière un peu différente, même si je n'ai pas du tout l'envie actuelle de leur parler d'Augustine par exemple. Mais c'est toujours intéressant de discuter avec des gens qui sont dans ce milieu-là. En ce qui concerne le G0, donc... Donc bon, mercredi, je n'avais encore pas trop trop mal. Donc j'ai pu avancer, même si ça s'est fait un petit peu dans la douleur, j'ai pu avancer jusqu'à 26 000 mots. Et aujourd'hui, voilà, entre hier et aujourd'hui, donc j'ai pu faire vraiment pas beaucoup. Je dois être aux alentours de 27 000 mots, voilà, au total. Bon, j'arrête de me mettre la rate au courrouillon. déjà ça fait plusieurs séances que Je fais un petit peu contrainte et forcée, que les idées me viennent beaucoup plus difficilement. Voilà, donc c'est peut-être mon corps qui me fait dire, allez on prend une petite pause. Voilà, c'est toujours dur de... Enfin pour moi surtout, comme je suis en disponibilité, que j'ai renoncé à avoir un salaire cette année et puis l'année prochaine. C'est vrai que c'est difficile pour moi d'accepter. de ne pas avancer sur mes projets mais bon voilà un moment donné il faut aussi un petit peu faire des pauses même pour même sur les choses qu'on aime sinon sinon on va droit dans le mur voilà alors j'ai pu finir enfin la lecture de mon cinquième manuscrit dans le cadre du concours des murmures littéraires et donc j'ai commencé la La fiche, à rédiger la fiche de lecture, c'est, je pars finalement sur un mitigé. Il y a beaucoup d'originalité dans l'univers, dans l'intrigue. Par contre, il y a encore un petit peu des soucis dans le sens où les péripéties s'enchaînent un peu difficilement. on sent que la patte de l'autorise à chercher à forcer ses personnages à agir d'une façon ou d'une autre et du coup ça à la lecture ça rend très artificiel donc au vu de l'originalité de la recherche qui a été faite sur ce sur ce texte là j'ai envie de l'encourager mais je peux pas non plus lui mettre un favorable totalement parce que il va y avoir quand même un retravail assez conséquent là-dessus. Sur le style, d'une part, mais ça, je pense que le style, c'est la chose peut-être la plus simple à remanier. Il suffit d'enlever des adjectifs un peu trop pompeux, de remanier certaines phrases, etc. Par contre, il va falloir vraiment un retravail en profondeur sur la justification des actions des personnages, et donc creuser davantage ces personnages, les rendre plus réalistes, plus cohérents. Et donc ça, ça va demander un peu plus de travail. Voilà, écoutez, je vais terminer cet épisode qui, à mon avis, sera quand même assez long pour cette semaine. Je vous souhaite de passer une très belle semaine et puis on se retrouve le dimanche à 8h sur toutes vos plateformes audio préférées. À bientôt ! Voilà, la semaine est terminée. Moi, je referme mon journal et je te remercie infiniment pour m'avoir écoutée jusqu'au bout de cet épisode. Si tu veux en connaître davantage sur mon parcours d'écriture, tu peux me suivre sur Instagram, Recherche "Amandine Delecray" et si tu veux aider le podcast, Tu peux lui donner 5 étoiles et en parler autour de toi. Je te remercie sincèrement d'avance. Et il ne me reste plus qu'à te souhaiter à la semaine prochaine.

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