Description

La fondation Résilience offre un espace et un temps pour se ressourcer et retrouver l'essence de ce qui fait de nous des êtres humains : notre capacité à ressentir, à aimer, à comprendre et à agir pour le bien commun. Dans le but de permettre à chacun de se reconstruire et s’engager dans de nouveaux projets de vie.

A la Fondation, nous mettons un point d’honneur à :

• recevoir chaque personne dans la dignité, en reconnaissant sa valeur intrinsèque quelle que soit son origine, sa situation ou son statut.

• appliquer le concept de fraternité au quotidien en créant un environnement propice au dialogue, à l’entraide, à la compréhension, au soutien, à la responsabilisation, au respect.

• favoriser l'inclusion en reconnaissant et en célébrant la diversité de nos parcours de vie, de nos expériences et de nos points de vue, tout en nous efforçant de construire des ponts et des liens solides entre nous.

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

• Speaker #0

  Influencer, conduire, entreprendre, agir, agir, agir, deux fronts,

• Speaker #1

  d'une seule voix, collectivement,

• Speaker #0

  ensemble, ensemble, ensemble, agir ensemble, agir ensemble,

• Speaker #2

  agir ensemble, agir ensemble et permettre aux entreprises de garder le mouvement.

• Speaker #3

  Bonjour à toutes et à tous, ravi de vous recevoir dans ce nouvel épisode d'Agir Ensemble, le podcast de l'Académie du Mouvement des Entreprises de France, qui met en avant les initiatives de nos entreprises et leurs bonnes pratiques.

• Speaker #1

  Aujourd'hui, nous sommes avec Geoffrey Audic, président fondateur de la Fondation Résilience, qui propose des stages aux entreprises pour encourager l'esprit d'équipe et créer de la cohésion entre les collaborateurs. Bonjour Geoffrey.

• Speaker #0

  Bonjour Mylène.

• Speaker #1

  Pourrais-tu, Geoffrey, nous présenter et nous dire d'où te vient cette idée de fondation ?

• Speaker #0

  Alors Geoffrey Odigue, j'ai servi durant 18 années l'institution militaire, notamment dans les troupes de montagne. Je me suis engagé militaire durant. Je suis devenu sous-officier 5 ans plus tard. J'ai participé à 6 missions opérationnelles un peu partout dans le monde. Et j'ai été reconnu blessé de guerre en Afghanistan, sur une embuscade, où j'ai un soldat qui est malheureusement décédé. Un second qui a été blessé gravement, qui a perdu une jambe. Et sur cette embuscade, j'ai touché tout simplement du doigt. la mort et on ne ressort pas indemne de ce type d'expérience. J'ai ensuite participé à un parcours défense entrepreneur mis en place par le MEDEF en lien avec le comité liaison défense et défense mobilité, organisme de reconversion des armées. Ce parcours défense entrepreneur m'a permis de m'ouvrir les portes du milieu civil et de pouvoir travailler sur mon projet, notamment business plan, notamment présentation, afin de pouvoir être utile et transposer mes compétences dans le domaine civil. Et c'est là où j'ai pu créer un lien très fort avec le MEDEF Ougla grâce au MEDEP, tout simplement, j'ai pu transposer des outils qui sont d'une force exceptionnelle au sein des armées, notamment d'inclusion, de cohésion, de fraternité, dans le milieu civil, et qui, à mon sens, sont très utiles pour les entreprises qu'on accompagne aujourd'hui.

• Speaker #1

  Merci Geoffrey d'avoir partagé avec nous cette histoire. Tu penses qu'il y a un parallèle à faire entre le monde des armées et le monde civil, le monde des entreprises ?

• Speaker #0

  Alors il y a un parallèle qui est naturel, puisque tout d'abord on parle d'humains, c'est-à-dire que le monde des entreprises est constitué par des humains, et donc nécessairement les valeurs qui rapprochent tous les humains au sein des armées est nécessairement transposable dans le milieu civil. La seule différence c'est qu'avec les armées on va avoir... cet esprit d'abnégation, c'est-à-dire de pouvoir servir son chef en tout temps, tout lieu, au péril de sa vie, ce qui n'est pas nécessairement le cas au niveau des entreprises. Par contre, ce qui peut être très intéressant, c'est de voir parmi nos collaborateurs sur qui on peut compter lorsqu'on est dans les situations les plus difficiles. Il faut avouer qu'aujourd'hui, on a pas mal d'entreprises qui font face à des enjeux, des enjeux au vu de notre évolution, de notre société, des enjeux politiques, des enjeux par rapport aussi à la guerre particulièrement. Et donc aujourd'hui, je pense qu'il est tout à fait fondamental de pouvoir faire en sorte que nos collaborateurs et les liens plus solides fassent preuve de cohésion les uns envers les autres, et notamment quand on a des baisses de morale ou des détresses psychiques. L'idée, c'est vraiment de créer, de faire nation ensemble au sein des entreprises, et je pense qu'aujourd'hui... toutes celles qui travaillent en tout cas avec nous sur ces sujets, en ressortent avec des résultats particulièrement intéressants, et puis surtout, de mieux comprendre et mieux connaître avec qui on travaille tous les jours. Et ça, c'est ce qu'on sait mettre en exergue lors de nos stages en pleine nature, où l'on ne peut pas tricher, où celui qui est égoïste, on le voit tout de suite, celui qui va plutôt fédérer, on le voit tout de suite, les vrais leaders naturels ressortent en pleine nature, confrontés à ces situations, et c'est particulièrement valorisant pour les équipes qui participent au stage.

• Speaker #1

  Donc aujourd'hui, Geoffrey, tu n'es pas venu seul, tu es venu accompagné d'Alexandre. Alexandre, tu viens d'intégrer la fondation Résilience. Peux-tu nous parler de ton parcours ?

• Speaker #4

  Bonjour Mylène. Du coup, Alexandre, 42 ans. J'étais soignant dans le service de santé des armées pendant 17 ans. J'étais secouriste au combat dans un régiment parachutiste des forces spéciales. Et j'ai été blessé en opération. Burkina Faso, Mali. neutralisation de cellules dialystes, crash médico, afflux massif de blessés, et retour sur le continent, mutation Gabon, qui était de courte durée pour un retour au service de santé des armées à Paris, où j'ai dû reprendre un parcours de soins pour arriver à assombrir un petit peu tout ça. Et j'ai rejoint la Fondation il y a peu, grâce à un camarade que j'ai rencontré justement à l'hôpital.

• Speaker #1

  Merci Alexandre. Qu'est-ce que t'apporte Résilience, Geoffrey, et donc toute son équipe qui vous encadre ?

• Speaker #4

  J'ai envie de vous dire que le fait de rassembler ce qui était pas me permet de rompre un petit peu avec l'isolement social. Parce que quand on est en stress post-traumatique, on est constamment en hypervigilance. On est dans un monde civil qu'on ne connaît pas. On n'a pas les normes, on n'a pas les codes.

• Speaker #0

  Nous,

• Speaker #4

  on est une vraie armée avec certaines valeurs qu'on ne retrouve pas forcément dans la vie civile. Et j'ai essayé au maximum, par le biais de différents travails, de soignants, de stéphanerie, de m'intégrer dans la société. Mais j'ai toujours été mis en marge, un petit peu planté du dos. Et par conséquent, l'isolement avec les ténèbres... qui ont des conséquences terribles. Et j'ai un camarade justement de la résilience qui m'a contacté pendant cette période qui était un petit peu sombre. Et j'ai pu participer à l'aide de la maison Atos Cœur de Savoie sur une journée où j'ai pu redonner des cours de secourisme, ce qui était ma spécialité avant. Et j'ai retrouvé ces valeurs, en fait, ces valeurs militaires avec les camarades. Et pouvoir retransmettre ce que je faisais auparavant à des jeunes, c'était quelque chose qui pour moi n'était plus possible.

• Speaker #1

  Concrètement, Geoffrey, imaginons je suis chef d'entreprise, manager, quel est l'intérêt pour moi de contacter la Fondation Résilience ? Qu'est-ce que vous pouvez faire pour le monde civil et les entreprises ?

• Speaker #0

  Alors tout simplement, merci Mylène pour cette question, moi déjà je travaille sur les objectifs. C'est-à-dire qu'en fonction de vos objectifs, déjà ça va concerner certains de vos collaborateurs. Si on parle par exemple de l'objectif de rendre plus solide, d'avoir plus confiance en eux, les leaders, des managers ou autres, on va travailler sur un stage de leadership. Si vous me contactez pour créer de la cohésion et des mécanismes entre les collaborateurs, tout simplement je vais pouvoir vous proposer un stage vraiment orienté pleine nature, cohésion et créer des liens. Si vous me proposez un stage parce que vous avez un ou deux collaborateurs qui sont en burn-out, qui ont besoin de souffler, ce qu'on appelle un stage de répit, je vais pouvoir vous mettre en place un stage de manière très spécifique pour permettre à ces collaborateurs pendant quelques jours de pouvoir s'oxygéner l'esprit. Et c'est souvent, ça fait beaucoup de bien, en tout cas, de pouvoir couper et de penser à soi. Donc on est capable de s'adapter à tout milieu, de s'adapter à tout type de public. La particularité de nos structures, c'est qu'on a transposé la capacité d'adaptation de nos militaires dans le milieu civil. Et ce qui est le plus important, et ce qui ressort de tous nos stagiaires et toutes les entreprises avec qui on travaille, que ce soit Safran, Airbus, Q-Park France, Steed et d'autres entreprises, c'est que Ils se sont sentis toujours en sécurité, toujours guidés, parce qu'ils avaient avec eux des encadrants qui avaient parfois une jambe en moins, parfois qui avaient parlé de leur faiblesse. Et ça les a mis en confiance pour pouvoir développer la résilience et surmonter les défis. Et c'est ça qui est intéressant, et la particularité de la Fondation, c'est que tous nos encadrants ont tous, à un moment donné, touché du doigt un traumatisme quelconque qu'on peut retrouver dans le milieu civil, et ils peuvent accompagner des collaborateurs. en disant écoute, j'y crois pour toi, tu penses que tu ne vas pas y arriver, mais tu vas voir, ensemble, on va réussir.

• Speaker #1

  Main dans la main.

• Speaker #0

  Exactement.

• Speaker #1

  On va parler maintenant du côté pratique. Si j'ai envie de monter un séminaire pour mon équipe, ça coûte combien ? Imaginons un week-end d'intégration classique, on nous demande de nous prendre en main une douzaine de personnes. Ça se passe comment ? Je contacte qui ? Ça me coûte combien ?

• Speaker #0

  Concernant les coûts de ce type de stage, il est en fonction du taux d'encadrement. Si par exemple on doit encadrer des futurs managers, les tester sur leur capacité de leadership, faire ressortir leur vrai visage, leurs vraies compétences et valoriser en tout cas ces compétences, on va devoir avoir un encadrement assez important. pour qu'on puisse observer ses managers les uns après les autres. Donc ça veut dire que là, typiquement, ce que je fais en temps normal, c'est que j'ai un encadrant pour trois stagiaires. Ce qui nécessairement a un coût plus important parce que tous mes encadrants sont contractualisés, ça participe à leur stabilité financière et donc ils passent une formation professionnelle chez nous, derrière le but c'est de leur trouver un travail au service des entreprises. Si vous partez sur un stage plutôt typé leadership manager, on va être sur du 200 euros hors taxes, ce qui me permet de contractualiser mes gars, payer tous les frais qui vont bien et de pouvoir dégager un bénéfice au profit de nos actions. Pour rappel, l'entreprise que j'ai est une entreprise solidaire et sociale, partenaire de la fondation, et qui reverse des fonds à la fondation pour accompagner les blessés 6 mois plus tard, etc. Plus rien n'a pas de sur le terrain, et plus justement on peut accompagner des blessés. La particularité sur les stages cohésion, c'est que là on va être sur des taux d'encadrement moins importants. On va être sur du 1 pour 6, c'est-à-dire qu'on a un encadrant diplômé pour 6 stagiaires. de tout type, et donc là on sera sur des tarifs tout simplement à 100 euros hors taxe par journée. Et si on travaille sur des stages de répit, Là on va être beaucoup plus élevé parce qu'on aura un encadrant, nécessairement H24, avec un collaborateur pour l'accompagner, lui permettre de souffler seul, se retrouver face à lui-même. Et là on est plutôt sur des tarifs à 400 euros hors taxes, globalement, pour l'accompagnement sur X jours en fonction des besoins. C'est les mêmes tarifs qu'on a aujourd'hui pour les jeunes qu'on accompagne sur toute la France, où on propose des stages de cohésion, on propose des stages de répit, on propose des stages à la citoyenneté. Si je prends un exemple concret, la semaine prochaine on va encadrer un stage à Fréjus. pour des jeunes issus des quartiers, mais en fait ces jeunes-là, ce qu'on remarque, c'est qu'ils sont volontaires à participer. Ils ont envie de découvrir ça, ça leur donne même, je pense, de l'espoir de pouvoir travailler ensemble, créer des mécanismes et vivre des stages hyper intéressants humainement. Et donc du coup, nous on a les mêmes modèles, que ce soit pour les jeunes ou que ce soit par les entreprises. Aujourd'hui, c'est mon corps d'action, c'est pouvoir servir la jeunesse et servir les entreprises qui sont en demande.

• Speaker #1

  tu parles de... La semaine prochaine, Fréjus, mais nous sommes à Paris. Tu as plusieurs lieux en France pour accueillir effectivement des groupes de personnes ?

• Speaker #0

  Alors, effectivement, j'ai plusieurs lieux sur la France pour accueillir des personnes. J'ai beaucoup d'élus dans plusieurs villes, sur toute la France, qui ont envie de soutenir la cause des blessés et de soutenir les actions vers la jeunesse. Donc tous les stages que je mets en place pour les jeunes, pour vous donner un exemple, en 2024, j'ai encadré 1470 jeunes, sur toute la France. Donc j'ai créé des liens avec Boulogne-sur-Mer, j'ai créé des liens avec Quiberon, j'ai créé des liens avec le Quai de Cambresie, à Seuclin, et dans le sud, un peu dans plusieurs villes. et aujourd'hui j'ai plus de 20 terrains en France où je mets en place des actions vers la jeunesse. Et bien ces mêmes terrains, je peux les privatiser pour mettre en place des actions pour les entreprises sur toute la France. Et aujourd'hui on couvre toute la France avec plus d'un terrain privé.

• Speaker #1

  Donc tous nos MEDEF territoriaux pourraient avoir accès à une formation sur leur territoire.

• Speaker #0

  Alors tous les MEDEF territoriaux peuvent avoir accès à un stage. Ce qu'il faut savoir c'est que nous c'est du clé en main. Soit les collaborateurs viennent sur un terrain privé le plus proche de l'entreprise, ils arrivent, tout le matériel est prévu. les pactages, les duvets, tout, pour que les gens soient dans le confort. Soit nous on vient aux entreprises, et on peut même faire des journées cohésion au sein même de l'entreprise. Ça a la capacité de nous accueillir. C'est ce qu'on fait avec certains de nos partenaires, où le matin typiquement on va faire une conférence pour parler de notre parcours, et aussi des clés de leadership et de management, par exemple, ou des clés de la cohésion, tout simplement, ce que ça s'explique. Et l'après-midi, on va faire des activités en extérieur, pour pas rester sur une conférence aseptisée, mais être dans le concret, avec une action terrain qui va créer des liens. Donc on essaie de mixer les deux, la partie théorique et la partie pratique.

• Speaker #1

  Geoffrey, dis-moi, deux jours avec une nuit, tu nous fais faire quoi ?

• Speaker #0

  Dites-moi, quel est votre objectif aujourd'hui ?

• Speaker #1

  Cohésion d'équipe.

• Speaker #0

  Ok, cohésion d'équipe. Donc déjà, il y a des étapes. La première étape, c'est déjà de briser la glace. Dans chacune des sociétés ou des entreprises pour lesquelles j'agis, il y a toujours une notion de hiérarchie. En pleine nature, il n'y a plus de chef. C'est-à-dire que là déjà, tout se remet sur le même pied d'égalité, on est tous des humains, et on casse justement toute cette hiérarchie pour créer de la cohésion. Parce que souvent, malheureusement, quand on nous met dans les cases, ça ne participe pas à créer des liens forts. Mais sur cette activité, on va permettre à chacun de pouvoir un moment prouver des choses de pouvoir se montrer réellement comme il est et de pouvoir créer des liens plus fort ensemble c'est une parenthèse en fait c'est une parenthèse où on va juger personne que soi même peu pouvant être dans la difficulté qu'on va aller tendre la main aux autres et inversement pour ses camarades et on va expliquer tout ça déjà dès le départ en disant ici il n'y a plus de chef il n'y a plus de subordonnés vous êtes des humains vous allez vivre une aventure tous ensemble en fonction du niveau physique d'intensité et de densité qui est travaillée avec le DRH ou le chef de projet au niveau de l'entreprise. On va adapter les activités pour réussir à atteindre nos objectifs. Si c'est de la cohésion, ça va être de vivre des aventures, ou immersives, où vous allez pouvoir apprendre à vous connaître, parfois avoir des moments de doute. les uns vers les autres et de trouver les solutions tous ensemble. Et donc ça, on peut le faire de jour comme de nuit, évidemment c'est adapté, le but il n'est pas du tout d'être sur des bootcamps américains et hurler sur les gens, on n'est pas du tout là-dessus, on est dans la bienveillance, on est dans le faire avec, mais on est surtout de créer des moments où... où vous allez vous retrouver en pleine nuit, vous allez sauver une victime, la brancarder avec votre chef, qui est votre N plus 3, avec qui vous n'avez jamais parlé, même quand vous y croisez la machine à café. Ça, c'est exceptionnel. C'est exceptionnel. Et en fait, nous, notre objectif, il est simple. C'est de répondre aux besoins des entreprises. Je ne peux pas vous dire, typiquement, à l'entreprise, quand elle me dit « mais vous me proposez quoi comme stage ? » Je leur dis « mais c'est quoi votre objectif ? Quelles sont vos difficultés aujourd'hui ? » Ok, quand il y a des moments un peu plus difficiles, on a des collaborateurs des fois qui ne sont pas dans le confort, qui n'ont pas confiance en eux, on va développer la confiance en soi. En fait, je vais travailler en fonction de vos besoins. pour adapter avec la pleine nature. La pleine nature, c'est exceptionnel. Soit ça vous apprend à relativiser, ça vous ramène là où on doit être. Soit ça vous valorise. La pleine nature, personne ne peut tricher. Si toi Mylène, tu viens avec moi passer deux jours dans les bois, on va passer des heures et des heures à discuter autour du feu, sans écran, humain avec l'humain, et je peux t'assurer qu'on aura des liens beaucoup plus forts qu'avec même tes propres amis.

• Speaker #1

  Le Medef national, c'est des Medef territoriaux, des fédérations, mais on pourrait faire quoi techniquement, nous, pour aider la Fondation Résilience ? Tu as besoin de quoi là, aujourd'hui, à part effectivement qu'on vienne passer des séminaires avec vous ?

• Speaker #0

  C'est sur plusieurs étapes. La première étape, c'est que certaines entreprises ont des anciens militaires, blessés ou non, mais des anciens militaires, qui parfois ont eu une situation d'échec, d'insertion professionnelle, et qu'on pourrait nous accompagner. afin de ne pas les laisser repartir tout seul, sans avoir les codes, par exemple dans le monde civil. On pourrait avoir une mise en relation avec tous ces militaires, qui se retrouvent parfois dans des situations difficiles, de devoir quitter telle ou telle entreprise, parce que l'insertion professionnelle de nos militaires, parfois, se conclut par une... une difficulté qui n'était pas prévue.

• Speaker #4

  Oui, dans mon cas, j'ai voulu devenir scaphandrier, j'ai fait deux écoles à ce sujet. J'ai réussi à être titré, mais de manière un petit peu compliquée du fait de ce handicap, justement, ce handicap social dû à la blessure qui est pointé du doigt par les stagiaires. par la société en règle générale, et qui met encore plus d'obstacles sur le chemin du blessé pour s'intégrer dans la société pour laquelle le blessé a pleuré, saigné et transpiré pendant des années. Donc du coup, c'est une injustice qui est vécue pour arriver à se rebâtir dans la patrie qu'on aimait.

• Speaker #0

  La seconde étape, c'est qu'on met en place des levées de fonds avec des entreprises. On a mis en place par exemple avec le comité de liaison défense Auvergne-Rhône-Alpes. Le 10 avril, on était là à rencontrer 10 entreprises qui ont souhaité s'engager à nos côtés, qui avaient signé le manifeste au Promilès, donc un engagement moral de soutien sur les projets des armées, en l'occurrence et en particulier pour les blessés, mais pas que. Et donc ces entreprises se sont positionnées, donc plusieurs vont signer le 3 juin à la REF au Vendronne-Alpes. Un engagement concret, et ça c'est très fort. Si je vous donne un exemple concret, on a un groupe qui s'appelle SEB, qui va nous fournir tous les électroménagers pour le lieu d'accueil des blessés dans la précarité. Et ça c'est formidable, avec tout ce qu'il faut en électroménager, pour pouvoir accueillir les gars dans la dignité. C'est pas nécessairement un engagement financier.

• Speaker #1

  Des petites actions.

• Speaker #0

  C'est des petites actions, un engagement. Un petit dos,

• Speaker #1

  un grand lac.

• Speaker #0

  Exactement, en termes de matériel, et on a aussi des entreprises qui nous proposent du mécénat de compétences. c'est à dire qu'aujourd'hui si je devais pour financer tous les contrats, tous les salaires des personnes engagées à la fondation, que ce soit des juristes, des avocats, experts informatiques et autres, je coule la fondation. Aujourd'hui ce que j'ai, c'est que j'ai des gens engagés en tant que mécènes qui viennent mettre à disposition leurs compétences. valorisés au taux horaire et les entreprises reçoivent un reçu fiscal qui permet de défiscaliser parce qu'ils mettent à contribution les compétences de leurs collaborateurs et ça c'est vachement intéressant parce qu'on travaille vraiment le faire nation ces personnes se retrouvent engagés avec nous dans un projet qui vise à accompagner ces blessés dans les situations difficiles, de nous aider à trouver les moyens de nos ambitions. La phase qui suit est la phase de formation. Ces moyens nous permettent de former nos encadrants avec un diplôme professionnel civil, parce que dans le civil, on a beau avoir été militaire, il faut une formation, il faut des diplômes, et ensuite de se mettre au service de vos entreprises.

• Speaker #1

  Alexandre, trois semaines que tu viens d'arriver dans la Fondation, qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour demain et la suite ?

• Speaker #4

  Ce qu'on peut me souhaiter de meilleur, c'est de retrouver mes camarades qui étaient dans le même cas que moi, isolés, à l'extérieur, à la rue, parfois. De rejoindre la Fondation, leur faire comprendre qu'ils ne sont plus seuls. qu'on est là, et que les valeurs auxquelles il croyait auparavant, on peut les remettre en action et servir son pays autrement.

• Speaker #1

  Bravo.

• Speaker #3

  Merci Geoffrey, merci Alexandre, merci Mylène, et merci à toutes et tous de nous avoir écoutés. Rendez-vous sur la plupart des plateformes d'écoute,

• Speaker #2

  et à bientôt pour de nouvelles rencontres. et sur l'ensemble des plateformes du club. A bientôt !