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L'art de dire

Mon premier atelier...

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31min |28/10/2024
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Description

Dans cet épisode du podcast "L'art de Dire", je m'assois avec mon amie Ayesha pour discuter de notre parcours dans l'organisation d'ateliers sur la prise de parole en public. Ensemble, nous avons exploré les raisons pour lesquelles nous avons débuté ces ateliers, les défis rencontrés, nos premiers ateliers à l'université Jean Jaurès, et l'impact significatif qu'ils ont sur nos participants.

L'une des idées centrales de notre démarche est de démocratiser la prise de parole en public et de proposer des environnements bienveillants où chacun peut progresser à son rythme. Nous évoquons aussi notre souhait d'étendre notre impact, en nous rapprochant des publics qui n'ont pas toujours accès à de telles opportunités, et l'enjeu de respecter le temps et l'énergie de nos participants.

Ce fut une discussion riche, ponctuée de rires et de réflexions profondes, sur ce qui nous motive au quotidien. Nous terminons par un chaleureux remerciement à nos participants et à tous ceux qui nous soutiennent.


J'espère que cet épisode vous inspirera et vous donnera envie de vous lancer dans l'art délicat mais gratifiant de l'éloquence. N'oubliez pas de nous accompagner dans cette aventure, et si cet épisode vous a touché, pensez à nous laisser une évaluation positive et à nous suivre sur Instagram pour ne rien manquer de nos nouvelles initiatives.


Merci et à bientôt, cher artiste !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Chers artistes, l'art de dire, ces cinq amis qui se sont réunis pour améliorer leur éloquence et aujourd'hui, nous sommes tous ensemble pour partager nos expériences et celles de nos chers intervenants afin de déstigmatiser, sensibiliser et démocratiser l'art de la prise de parole en public. Que ce soit dans le cadre professionnel, à l'école ou au sein de vos amitiés, vous avez le pouvoir de vous démarquer lorsque vous prenez la parole. Oui, c'est possible. Préparez-vous à être inspirés. et à découvrir les clés pour briller à chaque intervention. Chers artistes, bonjour. Aujourd'hui avec Ayesha, nous allons parler de notre nouvel épisode, Mon premier atelier Nous allons explorer les étapes clés de notre parcours, de notre premier atelier, de pourquoi nous avons commencé à faire des ateliers et aussi ce que vous allez attendre à tous les ateliers de l'art de Dieu. Ayesha, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Salut, ça va ? Je suis un peu fatiguée aujourd'hui. J'ai eu une grosse journée, mais je suis très contente. J'ai eu d'ailleurs l'occasion de faire un atelier, au nom de l'art de dire, déjà cet après-midi. Donc j'étais très contente. Belle petite équipe, quatre personnes à coacher et avec qui j'ai pu travailler et que je continuerai à travailler. Donc très fière du résultat. Et comment vas-tu Ryan ?

  • Speaker #0

    Je vais très bien, merci Ayesha. Nous avons fait notre dernier atelier il y a quelques mois. Et nous sommes en train de préparer les prochains ateliers ouverts au grand public. Donc, je suis très, très enthousiaste.

  • Speaker #1

    Mais en plus, tu dis quelques mois, mais c'était pas ce mois-ci ? Ah non, c'était déjà le mois dernier.

  • Speaker #0

    C'était le mois dernier, oui.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Ça passe vite.

  • Speaker #1

    C'est sûr. On a en plus voulu faire cet atelier déjà pour voir s'il y avait de la demande. Parce qu'on est basé à Toulouse, bien sûr. Et on voulait voir s'il y avait des gens qui seraient intéressés pour faire un atelier. Je pense que c'était une réussite. C'était une réussite, oui. Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #0

    C'était une réussite parce que beaucoup de personnes ont apprécié ce que l'on a fait. On va en parler plus loin dans l'épisode. Mais j'aimerais que l'on revienne au tout début à Yesha, si tu veux bien. C'est pourquoi est-ce qu'on a commencé à faire des ateliers ? Qu'est-ce qui nous a amené à nous lancer dans cette aventure ?

  • Speaker #1

    Dans l'aventure avec les ateliers ou dans l'aventure de l'art de dire ?

  • Speaker #0

    L'art de dire, je crois que nos auditeurs connaissent déjà très bien l'art de dire. Mais on reviendra aussi sur l'art de dire plus tard. Surtout, on va commencer avec les ateliers parce qu'on a... fait beaucoup d'épisodes de podcast, mais à un moment, on s'est dit, let's go.

  • Speaker #1

    Je pense que toi et moi, on a eu à peu près la même idée en même temps. On a la même vision pour l'art de dire, pour nous et pour le public qui nous suit. Et c'est vrai qu'un truc qui nous est très cher, tu me corriges si je me trompe, c'est qu'on a envie d'être sur le terrain. Et on avait été à un événement l'année dernière qui était un super événement, ça s'appelle le collectif oral. Et en discutant avec certaines personnes, on a réalisé qu'on n'était pas encore... très connus sur le terrain. Pourtant, il y a plusieurs personnes dans nos réseaux qui nous connaissent virtuellement, sur les réseaux. Mais sur le terrain, on ne nous connaît pas suffisamment. Alors que je pense objectivement, on fait un travail remarquable. Et je pense que c'est important pour nous d'être sur le terrain pour apporter notre valeur ajoutée. On ne pourra pas le faire uniquement sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    C'est clair. Et justement, je voulais aller un peu plus loin avec toi. C'est que je pense viscéralement que... La prise de parole en public, ça s'apprend avec un public. Et donc du coup, l'art de dire, les ateliers que l'on organise, c'est pour permettre à des personnes d'avoir des bacs à sable, des endroits où ils peuvent expérimenter la prise de parole en public avec un vrai public. Parce que c'est bien, vous écoutez nos conseils sur les réseaux, dans votre application de podcast favorite, mais c'est encore mieux quand vous vous déplacez et que vous appliquez ce qu'on vous partage avec un vrai public.

  • Speaker #1

    Et surtout, je pense que les gens en ont besoin. Ne serait-ce que pour appliquer ce qu'on leur demande d'appliquer. Ce n'est pas toujours facile, je pense, de trouver des endroits, des environnements bien liés, pour avoir quelqu'un qui pourra peut-être te dire Ah, là, par exemple, tu pourrais le faire différemment. Ici, je te propose une suggestion, une petite remarque. Eh bien, tu sais, là, tu faisais ça, eh bien, c'est super, tu devrais continuer. Et en une séance de 3-4 heures, on peut déjà voir ton évolution. Clairement, nous, on l'a vu avec certaines personnes. On a travaillé avec des personnes ponctuellement et on a pu voir l'évolution. Et c'est magnifique de voir qu'avec le progrès, l'entraînement, tout est possible en fait, avec la prise de parole en public en tout cas.

  • Speaker #0

    Clairement, c'est ce qu'on essaie de faire avec les ateliers, c'est de faire en sorte que l'expérience de la prise de parole en public, qui est souvent source de stress pour les personnes, soit une source de joie, de positivité et de bienveillance. Sinon, on revenait un peu sur notre premier atelier. Le tout premier atelier que nous avons fait à Yesha, quels ont été les moments marquants pour toi à ce premier atelier-là ? Déjà, c'était avec l'université ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'on a fait notre premier atelier de l'art de dire, en tout cas, avec l'université. On a eu plusieurs opportunités après à Toulouse et on est très reconnaissant pour cela et je pense qu'on va continuer à le faire. Et en effet, l'un des premiers ateliers, ça a été avec l'université, avec un groupe d'étudiants. Donc, il devait y avoir 22 étudiants, si je ne me trompe pas, qui étaient en Master 1. donc à l'université de Georges Jaurès à Toulouse, et on ne savait pas trop comment ça allait se passer. On avait vraiment carte blanche pour créer le programme, pour définir les séances, les sessions, les heures. On avait vraiment... On avait une très grande liberté. Donc on ne pouvait pas, nous, après, venir nous plaindre et dire Ah, mais en fait, on n'a pas fait ce qu'on voulait.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Donc c'était un programme qui allait nous ressembler. Mais en même temps, bien sûr, il y a le risque que ça ne soit pas apprécié. Il y a le risque qu'on se soit trompé quelque part et qu'on n'a pas suffisamment imaginé comment ça allait se passer en pratique.

  • Speaker #0

    Mais je vois ce que je veux dire, oui.

  • Speaker #1

    Mais au final, bon après ça reste des étudiants bien sûr, donc il y a toutes sortes d'étudiants. Il y a des étudiants qui sont très motivés, d'autres qui sont plutôt nonchalants, d'autres qui tâtonnent encore un peu, qui font des petits pas, mais qui... veulent progresser. Et c'est très beau. Moi, quelque chose qui me donne énormément de satisfaction, c'est de voir des personnes, des jeunes, et des moins jeunes d'ailleurs, avoir cette envie de vouloir progresser.

  • Speaker #0

    Oui. Et d'ailleurs, ça s'est vu justement par rapport à l'atelier avec l'université Jean Jaurès. Moi, je ne l'avais pas fait avec vous, mais j'étais venu pour le concours d'éloquence que nous avions organisé en début d'année. J'étais dans le jury et j'ai pu voir ces jeunes qui ont déclamé leur discours. J'ai trouvé ça super, super intéressant. Il y avait de très beaux discours et c'était surtout de voir l'amélioration du parcours de ces jeunes-là. Comme ils sont partis de jeunes qui avaient peur de parler en public, qui avaient du stress, à des personnes qui étaient capables d'être à l'aise en public et de déclamer leur discours. Ça, j'ai trouvé ça super intéressant. Pour ma part, les ateliers que j'avais fait, le premier atelier que j'ai fait avec l'art de dire, c'était à un événement public. Je crois que c'était le printemps du bien-être avec Nathalie.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et ce que j'ai beaucoup apprécié, l'un des moments marquants pour moi à cet atelier, c'était que les gens en voulaient. En fait, les gens avaient à la fois très peur, mais en même temps, ils avaient hâte de voir ce qu'on allait faire avec eux.

  • Speaker #1

    C'est super intense. Je pense en tant que formateur, coach, mentor, peu importe le terme que vous pourriez utiliser, les artistes. C'est... vraiment inspirant et enrichissant pour nous et aussi un peu challenging bien sûr de voir qu'il y a des gens qui sont là pour suivre nos astuces et qui sont là aussi pour apprendre et qui vont les appliquer après ça c'est le top du top ça

  • Speaker #0

    m'a fait penser à un truc aussi la partie que je préfère le plus quand nous faisons des ateliers c'est pas tant de donner des discours des astuces de montrer aux gens comment faire mais c'est surtout de les laisser faire. Si vous venez en atelier et c'est moi qui suis votre formateur, je ne vais pas vous donner des astuces de but en blanc. Je vais vous donner un sujet, vous allez parler, vous n'aurez aucune consigne. Parce qu'en fait, pour moi, c'est important de vous laisser voir comment vous allez appréhender ce discours-là. C'est ce que je veux dire. Et donc du coup, après, on va regarder ensemble, on va faire des évaluations pour vous donner des astuces pour améliorer ce que vous avez déjà fait. Parce qu'en général, je discutais avec des personnes, nos stagiaires dans nos ateliers, ils m'ont dit Ryan, ce serait bien que tu nous dises d'abord au début comment faire ou faire tel ou tel discours. Mais je pense que la manière de faire est différente de tout un chacun en fait. Je pense qu'on a tous notre manière de parler en public, et donc du coup, on a un peu cette préférence que l'on veut faire vis-à-vis de quelqu'un d'autre, et avec les évaluations qu'on va te faire. tu seras capable d'affiner déjà ce pourquoi tu es à l'aise. Tu en penses quoi ?

  • Speaker #1

    Oui et non. Je pense que j'aime bien ce que tu as dit à la toute fin, que chaque personne doit pouvoir affiner ce pourquoi il ou elle est à l'aise. Et je pense que c'est comme ça aussi que les personnes qui veulent s'améliorer en éloquence pourront trouver leur personnalité dans le domaine de l'éloquence. Typiquement, on a une amie en commun d'ailleurs. qu'on a connue dans un club de presse de parlement public, c'est une personne extrêmement timide. Elle est... pas très loin d'avoir de l'anxiété sociale. Je la connais très bien, donc c'est pour ça que je me permets de le dire. Mais quand elle prend la parole en public, elle se transforme. C'est une personne qui n'a pas peur de parler. Elle peut parler pendant des heures, elle parle très bien. Elle peut te montrer un côté très théâtral qu'elle n'aurait jamais dans le quotidien, comme elle pourrait te montrer un côté très artistique qu'il me semble qu'elle ne montre pas non plus dans son quotidien. Donc je pense que c'est super important de laisser faire, de voir comment est-ce que les gens comprendraient une question, appréhendraient cette question, et après d'y répondre, en tout cas si on parle d'improvisation, de voir que chacun a sa façon de faire, et d'y répondre, finalement, et ça c'est très beau à voir. À l'inverse, je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui attendent d'avoir un cadre, et que c'est super important pour eux d'avoir un cadre. sans quoi elles se sentent ces personnes un peu perdues et elles ne savent pas combien de temps elles peuvent parler ou si on les laisse parler, quelle serait la norme ? Je ne pense pas que la norme soit bien ou pas bien, je pense juste qu'il y a des gens qui ont besoin de plus de cadres et sans forcément leur dire quoi faire, délimiter peut-être une question. Après, c'est peut-être trop assister une personne, je ne sais pas. Mais je pense qu'il y a différentes personnalités et chaque personnalité ne fonctionne pas pareil.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Je crois que pour certaines personnes, c'est assez rassurant d'avoir un cadre. Qu'on leur dise comment faire, dans quelle manière il faut le faire. Mais je pense que c'est là où ça touche un peu vis-à-vis de mes préférences. On n'a pas les mêmes préférences, toi et moi. Comme ce que ce sont dans les discours, vous allez le voir. Moi, je suis plutôt très spontané. Et Aïcha, elle est aussi très préparée dans sa prise de parole. Et c'est la raison pour laquelle, même quand on donne des ateliers, elle et moi, nous sommes assez complémentaires dans notre manière de donner des ateliers. Moi, je suis plutôt très spontané dans le sens où j'aime voir, en fait, les gens s'accaparer le sujet, le discours et les laisser. C'est un peu comme si je prenais un bébé et le j'étais dans la piscine.

  • Speaker #1

    Alors que moi, j'aurais envie de prendre soin, créer l'environnement bienveillant, attendre que tout soit parfait pour que la personne puisse prendre la parole. avec tout ce qu'il faut.

  • Speaker #0

    Et ensuite,

  • Speaker #1

    lancer le bébé petit à petit dans une petite cuvette d'abord et après dans de l'eau où le bébé aurait pied.

  • Speaker #0

    Génial. À propos de nos stagiaires qui sont venus dans nos ateliers, qu'est-ce que tu penses de l'impact que ces ateliers-là ont eu pour eux ?

  • Speaker #1

    L'impact à court terme, je dirais, c'est déjà en premier lieu de pouvoir sortir de sa zone de confort.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Il y a des personnes qui, je pense, n'ont jamais vraiment eu l'occasion de prendre la parole devant le public, et encore moins devant des étrangers, devant des personnes qui ne connaissent pas du tout. Et c'est déjà sortir de sa zone de confort.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Ensuite, je dirais, c'est de pouvoir se dépasser. Alors, sortir de sa zone de confort, pour moi, c'est le premier niveau. Et après, se dépasser, c'est qu'une fois que tu es sorti de ta zone de confort, est-ce que tu commences à te sentir à l'aise ou pas ? Donc, tu commences à te sentir à l'aise, la prochaine étape, c'est de se dépasser, d'aller un peu plus loin, de rechercher via extra miles. Donc, je pense que ça permet à ces personnes-là d'aller rechercher encore plus loin et de pouvoir s'exprimer sur n'importe quel sujet. Le contenu ne nous importe pas au final. C'est vrai. Ce n'est pas plus important, ce n'est pas plus intéressant. On ne veut pas forcément savoir pourquoi tu veux un chien plus qu'un chat. Ça ne nous intéresse pas. parce que t'as eu cette question, t'as réussi à répondre, t'as réussi à meubler de façon à ce que je sois resté toujours captivé par tes mots.

  • Speaker #0

    Et c'est ça, c'est les techniques que l'on voit ensemble.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je dirais que de façon plus moyen terme ou long terme, ça te permet de t'affirmer, de t'exprimer, peut-être des fois dans un cadre pas très bienveillant, ou dans un cadre que tu maîtrises tout à fait, et d'avoir le courage et l'audace de dire ce que tu veux.

  • Speaker #0

    Hum, je rajouterais quelque chose, vis-à-vis de ce que tu as dit pour moi, c'est très très complet. Je dirais que dans la vie de tous les joueurs, pour les personnes lambda, tu n'as pas d'occasion de parler en public dans un environnement bienveillant.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Dans le cadre où, imagine, tu es au travail. Tes prises de parole, c'est souvent si tu es au choc de projet avec ton équipe ou alors quand tu es responsable, c'est en donnant des réunions. Mais ce sont toujours des environnements assez stressants où il y a une certaine appréhension à prendre la prise de parole en public, à parler en public, pardon. Et donc ? C'est la raison pour laquelle dans nos ateliers, le maître mot, c'est la bienveillance. C'est de faire en sorte que tous ceux qui rentrent dans la salle, quelle que soit leur expérience passée, avec la prise de parole en public, cet environnement bienveillant afin qu'ils puissent parler. Et donc, je pense que parce que c'est un bac à sable où ils peuvent se permettre de tester plein de trucs, et en plus, cela dit, nous, le contenu du sujet, ce n'est pas véritablement ce qui nous intéresse, c'est l'aisance et c'est la manière avec laquelle vous allez prendre les sujets. Ça va vous permettre, en développant cette habitude-là de parler en public, que finalement, dans les environnements où vous n'avez pas... cet esprit de bienveillance, vous êtes un peu plus stressé, que vous appreniez à être à l'aise en étant inconfortable.

  • Speaker #1

    Être à l'aise en étant inconfortable. J'aime beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, parce que finalement, c'est quelque chose qui m'arrive encore. Peut-être que les artistes ne le savent pas, mais moi, à toutes les prises de parole, j'ai toujours le trac. J'ai toujours le trac, j'ai toujours cette boule dans le ventre, mais j'ai appris à être à l'aise. à l'état inconfortable. Même si, à l'intérieur, je suis en train de... Je ne vais pas dire de gros mots, je vais pisser dessus.

  • Speaker #1

    Je ne vais pas dire de grands mots, mais...

  • Speaker #0

    Ayesha, je crois que ça fait maintenant un an et demi que nous faisons des ateliers à l'université et aussi, nous avons fait quelques-uns avec le grand public. Qu'est-ce que, selon toi, nous avons appris en organisant des ateliers ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est important de garder l'esprit super ouvert, d'être très flexible, autant par l'organisation même de l'atelier, parce qu'il pourra y avoir des imprévus, autant par la façon dont nos ateliers vont être perçus et le résultat que ça va donner. On peut partir avec une idée et se dire, on a envie de leur apprendre quelque chose, par exemple. les mentorer sur la variété vocale. Mais en fait, parce qu'on ne les connaît pas, et souvent c'est le cas, ils vont arriver, ils vont nous dire Ah, ce serait bien que vous nous parliez peut-être de mots parasites, d'autres choses dont on n'avait pas forcément prévu de parler. Ça ne veut pas dire qu'on va changer tout le programme, mais ça nous aide après à nous dire qu'il faut garder du temps pour des imprévus, des aléas, les demandes, les questions. Et des fois, parce qu'on a envie de faire un programme très complet et très compact, on oublie de garder un peu de temps. Et je pense que ça, c'est important de le faire. C'est une des leçons que personnellement,

  • Speaker #0

    je me suis assez d'accord. Oui, je suis assez d'accord avec toi parce que ça m'a aussi enseigné à alléger le programme. Parce que des fois, quand on fait des ateliers, on veut faire beaucoup de choses, on veut présenter beaucoup de choses à nos mentorés. Et on se rend compte qu'en fait, on ne sera pas capable de tout faire parce que sur certaines parties, on prend souvent... un peu plus de temps pour expliquer ou alors selon la dynamique du groupe, les gens ont envie d'explorer un peu plus telle partie plutôt qu'une autre. Et donc du coup, ça nous amène à alléger et aussi, par contre, quand nous avons prévu de faire quelque chose dans un temps imparti, je n'hésite pas à couper et aller directement à la prochaine. J'aimerais aussi respecter le temps des personnes qui viennent à l'atelier.

  • Speaker #1

    Totalement.

  • Speaker #0

    On va commencer à l'heure, on va terminer à l'heure, quel que soit X, Y.

  • Speaker #1

    C'est exactement ce que j'allais dire et je pense que c'est quelque chose qu'on a réussi à maintenir depuis le début. Je suis très fière de notre équipe par rapport à ça parce qu'on a réussi à n'importe quel moment, que ce soit l'été, l'hiver, qu'il pleuve, qu'il y ait eu des grèves de métro ou pas, on était présent, on était à l'heure. On est un peu à l'avance et on finit tout le temps à l'heure. Et ça, c'est quelque chose qui nous a été d'ailleurs fait remarquer qu'on maîtrisait bien la gestion du temps. temps, ce qui fait que les gens qui viennent à nos ateliers savent absolument que quand on dit qu'on commence à une heure en particulier, on le fait réellement. Et que si on a dit qu'on finissait à 14h, vous savez que le dimanche après-midi, quand on aura fini à 14h, vous allez être avec votre famille, vous allez pouvoir faire ce que vous aviez prévu de faire, tout simplement. Et je pense que ça, c'est quelque chose qui nous représente. On est très professionnels là-dessus. Je pense qu'il y a besoin d'avoir des ateliers qui respectent le temps. C'est une de nos forces, donc tant mieux.

  • Speaker #0

    Mais surtout que si on se concentre juste sur la prise de parole en public. Quand on prend la parole en public, c'est aussi dans un délai de temps imparti. C'est bien de parler en public, c'est bien de dire des choses intéressantes, mais aussi il y a un moment pendant lequel on dit ces choses-là. Parce que si c'est trop long, ça devient ennuyeux pour notre auditoire. Si c'est trop court, ça manque de substance et ils vont perdre quelque chose. Donc le temps, c'est vraiment super important pour nous.

  • Speaker #1

    Je trouve même que c'est tout à fait irrespectueux. Je le disais tout à l'heure à l'atelier que je trouve. irrespectueux les personnes qui ne respectent pas le délai imparti pour un discours.

  • Speaker #0

    Ah, je vois ce que tu veux dire.

  • Speaker #1

    Les TED Talks, ils le font, c'est pas pour rien qu'ils ont du temps à louer pour chaque discours. Vous avez un temps et parti, respectez ce temps. Si vous n'avez pas réussi à respecter ce temps, c'est que clairement, quelque part, dans la structure de votre discours, ça a mal été précisé ou préparé. Et si vous avez envie de dire plus de choses, ça se fait pas pendant le discours, ça se fait en networking, après, personnellement, en one-to-one, en groupe, petit groupe, mais pas pendant la période du discours.

  • Speaker #0

    Je disais que ça, c'est aussi une partie assez difficile, je veux dire, pour moi et aussi pour les mentorés que nous avons dans les ateliers, c'est quelque chose qui est difficile à faire parce que pour toi qui nous écoutes, nous avons un exercice de discours improvisé. C'est-à-dire qu'on va te donner un sujet, on va te donner une plage de temps pendant laquelle tu devras parler, disons, de deux minutes. Si la plage de temps est de deux minutes. Et la gestion du temps, Au début, pour moi, personnellement, c'était super compliqué pour les discours improvisés parce que, des fois, je n'arrivais pas à parler plus d'une minute. Et avec le temps, j'ai appris à rajouter de la substance à mes discours, mais je n'arrive pas à m'arrêter avant les deux minutes et de bien m'arrêter avant les deux minutes avec une conclusion qui est réfléchie et qui a du sens. Et je pense que c'est l'un des exercices les plus difficiles dans la prise de parole en public. C'est jauger le temps.

  • Speaker #1

    C'est un des atouts, je pense, qu'on peut le plus travailler, très facilement, sans avoir besoin d'aller dans une association ou une organisation, mais il faut vouloir le faire. Travailler le temps, travailler la durée d'un discours, c'est quelque chose que vous pouvez faire directement. Toi qui nous écoutes, certainement avec ton téléphone, tu peux le faire avec ton téléphone. Avec un miroir, en fait, tu n'as même pas besoin de téléphone, une montre, tu peux le faire de façon très rapide. C'est toi, tu te poses une question et tu essaies d'y répondre et tu te fixes un délai.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, vis-à-vis de ça, maintenant que je pense là directement à Yesha, si toi qui nous écoutes, ça t'intéresse de t'exercer à la prise de parole en public en répondant à des questions improvisées, envoie-nous un message sur Instagram et je t'envoie la liste complète des questions que l'on utilise pendant nos ateliers afin que tu puisses t'exercer et ensuite tu viennes nous voir pour notre prochain atelier. Maintenant que nous avons parlé des premiers ateliers, nous avons parlé de ce que nous avons ressenti, de ce qu'on va améliorer pour les prochains. Qu'est-ce que tu peux nous dire de nos prochains ateliers ? Est-ce qu'il y a des choses que l'on voudra travailler plus en particulier que d'autres ? Est-ce que notre auditeur qui nous écoute s'attend à quelque chose qui va un peu sortir des sentiers ? Tu veux dire, qu'est-ce que tu prévois pour nous, pour nos prochains ateliers ? Moi, j'ai à peu près ma réponse, mais je te laisse d'abord parler.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a beaucoup de clubs d'éloquence, beaucoup d'organisations, d'associations qui existent en tout genre, en France, ailleurs, vraiment partout. Et je pense que c'est très bien. Il faut continuer à avoir ce genre d'associations pour le côté culturel, pour le côté épanouissement, pour toutes sortes de raisons. C'est super important. J'ai envie qu'on arrive à se distinguer par le fait qu'on soit proche des personnes qu'on accompagne. Tu le sais. Vous le savez peut-être, toi qui nous écoutes, tu le sais peut-être, notre objectif c'est de démocratiser la presse de parole en public. Et pour ça, on ne peut pas rester chez nous, sur Instagram, sur les réseaux, sur LinkedIn, à vous parler d'éloquence. On a besoin de sortir de chez nous pour aller vous chercher chez vous, chez vous, qui peut-être d'ailleurs, vous savez même pas que vous en avez besoin.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Et pour ça, j'aimerais qu'on trouve des moyens de montrer que l'éloquence ne fait pas peur. et peut-être changer le terme qu'on utilisera à l'avenir, mais plus que des improvisations, faire des formations, des ateliers, même si c'est en one-shot, qui parlent vraiment à chaque public différemment. Aujourd'hui, on aimerait travailler avec des jeunes, on aimerait travailler avec un public peut-être démuni aussi, mais qui a besoin de s'exprimer. Donc, il n'y aurait pas de sens, à mon avis, de parler des sujets... que les écoles de droit, par exemple, ou les universitaires discuteraient. Si on est en train de parler avec des jeunes qui n'ont même pas les moyens et l'opportunité de faire de la prise de parole.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Tu vois ? Alors, comment est-ce que ça se concrétiserait ? Je ne peux pas encore le dire, parce que j'aimerais... J'aimerais quand même que les gens le découvrent au fur et à mesure, et ça sera aussi notre signature, je pense. Mais c'est vrai que j'aimerais qu'on soit beaucoup plus proches du public. Et si même on a besoin de prendre un peu de temps pour faire du coaching pour personnaliser, pourquoi pas ? Mais je n'ai pas envie qu'on soit tellement loin de la réalité et juste de parler d'éloquence. Je ne veux pas qu'on soit une association qui parle juste d'éloquence. Je veux qu'on soit là avec vous. que si vous nous posez une question, on vous montre qu'on arrive à répondre à une question totalement improvisée. C'est ça. Et que si on doit se tromper, on se trompe et c'est pas très grave.

  • Speaker #0

    Parce que le maître mot, c'est la bienveillance.

  • Speaker #1

    Exactement. Et surtout, je l'ai dit déjà plusieurs fois et je pense que tout le monde chez nous le dit, c'est l'entraînement qui compte. C'est pas le fait de dire que c'est le talent qui est inné, c'est le charisme. Bien sûr, si vous avez tout ça, tant mieux pour vous. Mais pour la grande majorité des personnes que vous voyez autour de vous qui parlent très bien, c'est l'entraînement. Et pour moi, vous pouvez... avoir zéro talent et vous entraîner pendant 2, 3 ans, 4 ans et vous verrez le travail et vous parlerez beaucoup mieux qu'une personne qui ne prend jamais la parole mais qui étudie juste l'éloquence.

  • Speaker #0

    C'est clair. Une populaire opinion, je ne crois pas du tout au talent. Je ne crois pas du tout au talent parce que je trouve qu'on a tous la capacité de faire des choses. Quel que soit d'où on va, avec du temps et de l'entraînement, on est capable de tout faire. C'est l'exemple pour lequel peut-être... Je ne devrais pas dire je ne crois pas au talent, c'est plutôt je refuse de croire au talent.

  • Speaker #1

    Ryan qui est toujours dans l'excès.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Et donc du coup, pour toi qui nous écoutes, on a vraiment envie, comme Ayesha l'a dit tout à l'heure, on a vraiment envie d'être sur le terrain, d'être terre à terre, de parler de l'occasion et de dire à tout le monde, quel que soit d'où il vient, de donner des clés et des techniques afin que lui ou elle puisse parler en public. dans sa vie de tous les jours, dans son travail, à l'école, afin que tout le monde puisse parler en public et partager des idées qui ont du sens pour lui. Parce que je pense que c'est ça qui va nous permettre de créer une société, à mon sens, de créer la société idéale où tout le monde pourra partager sa vision.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il serait utopiste ? Non, parce que moi aussi, je crois qu'on se rêve. Mais plus sérieusement, je pense que dans nos prochains ateliers, il y aura différentes thématiques. parce que toutes les thématiques ne correspondront pas à toutes les personnalités, bien sûr. Donc, il y aura des thématiques réfléchies, préparées, pour qu'on puisse vous aider un maximum. Et aussi, ça, c'est à prendre ou à laisser, mais je ne veux pas qu'on brade notre valeur. C'est-à-dire, vous n'allez pas avoir des ateliers gratuits, ça n'existera pas. Donc, je dis, vraiment, on est en train de le faire pour une raison bien particulière, mais nos ateliers ne seront pas gratuits. On fera de sorte, bien sûr, à qu'ils soient accessibles, parce que c'est notre objectif. C'est ça. Mais en aucun cas, ils seront gratuits, parce qu'on a envie qu'au moment où vous prenez l'inscription, que vous prenez votre abonnement, ou que vous payez cet atelier, vous vous dites que vous irez. Vous ferez l'effort d'y aller, de vous réveiller un dimanche matin, que vous viendrez nous voir, que vous allez vous forcer à networker avec des gens, que vous allez parler, que vous allez sortir de votre chaise pour aller parler devant une équipe, devant des personnes que vous ne connaissez pas. Et à ce moment-là, je pense que... vous avez plus de valeur par rapport à votre argent et vous apprenez aussi beaucoup plus rapidement parce que vous êtes véritablement engagé.

  • Speaker #0

    C'est ça, mais c'est un investissement en fait.

  • Speaker #1

    Tout à fait. On parlait tout à l'heure des leçons qu'on a pu apprendre et je pense que ça en fait partie pour nous comme pour vous. Les formateurs, les personnes qui sont dans l'équipe aujourd'hui travaillent énormément pour vous produire des ateliers de super bonne qualité et il y a des personnes, ça peut arriver, qui s'inscrivent et qui ne viennent pas ou qui ne peuvent pas venir. Oui,

  • Speaker #0

    heureusement,

  • Speaker #1

    oui. Voilà, on n'est pas là pour juger, mais en soi, le travail derrière doit, quoi qu'il arrive, être respecté. Donc, c'est aussi pour ça que les ateliers vont être payants. Et en plus, vous nous connaissez déjà un peu. On aime bien des locaux chouettes, cosy, qui sont beaux, où vous vous sentez bien. Ce sont des investissements qu'on fait et qu'on veut que vous fassiez aussi pour vous améliorer dans ce domaine-là.

  • Speaker #0

    Et justement, par rapport à ça, Iesha, je rajouterais aussi pour toi qui nous écoutes, pour nos prochains ateliers, tu disais tout à l'heure que selon les publics, les thématiques peuvent être différentes. Un autre dernier atelier, certains stagiaires ont voulu que l'on développe un peu plus pour les prochains ateliers, les pitches, comment faire le pitch. Pour d'autres, ils veulent que l'on travaille comment est-ce qu'on prépare les discours. D'autres veulent faire des discours improvisés afin d'être capables de parler dans toutes les situations. Donc, en une phrase. Nous allons réfléchir à proposer un cycle d'ateliers qui puisse correspondre aux besoins de différents publics, tout en rendant toujours la prise de parole en public accessible au plus grand nombre. Et donc, que ce soit aussi, ça reste un investissement de toi pour que tu puisses améliorer ta prise de parole en public.

  • Speaker #1

    Très bien dit.

  • Speaker #0

    Merci à Yécha pour cette discussion. Nous avons pu explorer la thématique de notre premier atelier et aussi des futurs ateliers que nous allons faire avec l'art de dire. Nous avons reçu un témoignage, nous avons reçu un retour de l'un de nos participants à notre dernier atelier, c'est celui de Pierre, qui nous a partagé ce qu'il a pensé de sa première expérience avec nous. Bonjour, alors je me permets de faire un retour sur cet atelier d'éloquence et plus particulièrement sur l'atelier d'improvisation auquel j'ai participé au cours du mois de septembre. Vraiment, toute l'équipe a été super bienveillante avec nous, avec toutes les personnes qui ont assisté à cet atelier. Si c'était à refaire, je le referais avec grand plaisir. On a pu avoir plein de conseils, bienveillants, la matinée est vraiment passée très très vite. Donc c'est avec grand plaisir que j'y participerai de nouveau. Et si vous hésitiez, il n'y a aucun doute à hésiter. Il faut évidemment s'inscrire pour le prochain atelier qui, je l'espère, sera aussi bien que le premier.

  • Speaker #1

    Merci Pierre pour ce témoignage. Cher artiste, merci d'avoir écouté jusqu'à la fin cet épisode. C'était l'épisode Mon premier atelier J'espère qu'il t'a donné un aperçu de nos ateliers et qu'il t'a donné envie de nous rejoindre ou de travailler la prise de parole en public, où que tu sois. Avant de venir... avec nous dans un environnement bienveillant pour t'exercer et apprendre à parler en public. Avant de conclure cet épisode, je voudrais prendre un moment pour vous remercier. Nathalie, Myriam, Diane et tous nos artistes qui étaient présents à notre premier atelier de rentrée. Merci de votre confiance. Si l'épisode t'a touché ou inspiré, n'hésite pas à nous donner 5 étoiles sur ton application favorite de podcast. Et suis-nous sur Instagram. Sur le compte l'art de dire, nous sommes très réactifs et nous répondrons à ton message. Merci Ayesha. Merci Ryan pour ce bel épisode. Merci à toi chère artiste et à bientôt. Ciao. Ciao.

Description

Dans cet épisode du podcast "L'art de Dire", je m'assois avec mon amie Ayesha pour discuter de notre parcours dans l'organisation d'ateliers sur la prise de parole en public. Ensemble, nous avons exploré les raisons pour lesquelles nous avons débuté ces ateliers, les défis rencontrés, nos premiers ateliers à l'université Jean Jaurès, et l'impact significatif qu'ils ont sur nos participants.

L'une des idées centrales de notre démarche est de démocratiser la prise de parole en public et de proposer des environnements bienveillants où chacun peut progresser à son rythme. Nous évoquons aussi notre souhait d'étendre notre impact, en nous rapprochant des publics qui n'ont pas toujours accès à de telles opportunités, et l'enjeu de respecter le temps et l'énergie de nos participants.

Ce fut une discussion riche, ponctuée de rires et de réflexions profondes, sur ce qui nous motive au quotidien. Nous terminons par un chaleureux remerciement à nos participants et à tous ceux qui nous soutiennent.


J'espère que cet épisode vous inspirera et vous donnera envie de vous lancer dans l'art délicat mais gratifiant de l'éloquence. N'oubliez pas de nous accompagner dans cette aventure, et si cet épisode vous a touché, pensez à nous laisser une évaluation positive et à nous suivre sur Instagram pour ne rien manquer de nos nouvelles initiatives.


Merci et à bientôt, cher artiste !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Chers artistes, l'art de dire, ces cinq amis qui se sont réunis pour améliorer leur éloquence et aujourd'hui, nous sommes tous ensemble pour partager nos expériences et celles de nos chers intervenants afin de déstigmatiser, sensibiliser et démocratiser l'art de la prise de parole en public. Que ce soit dans le cadre professionnel, à l'école ou au sein de vos amitiés, vous avez le pouvoir de vous démarquer lorsque vous prenez la parole. Oui, c'est possible. Préparez-vous à être inspirés. et à découvrir les clés pour briller à chaque intervention. Chers artistes, bonjour. Aujourd'hui avec Ayesha, nous allons parler de notre nouvel épisode, Mon premier atelier Nous allons explorer les étapes clés de notre parcours, de notre premier atelier, de pourquoi nous avons commencé à faire des ateliers et aussi ce que vous allez attendre à tous les ateliers de l'art de Dieu. Ayesha, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Salut, ça va ? Je suis un peu fatiguée aujourd'hui. J'ai eu une grosse journée, mais je suis très contente. J'ai eu d'ailleurs l'occasion de faire un atelier, au nom de l'art de dire, déjà cet après-midi. Donc j'étais très contente. Belle petite équipe, quatre personnes à coacher et avec qui j'ai pu travailler et que je continuerai à travailler. Donc très fière du résultat. Et comment vas-tu Ryan ?

  • Speaker #0

    Je vais très bien, merci Ayesha. Nous avons fait notre dernier atelier il y a quelques mois. Et nous sommes en train de préparer les prochains ateliers ouverts au grand public. Donc, je suis très, très enthousiaste.

  • Speaker #1

    Mais en plus, tu dis quelques mois, mais c'était pas ce mois-ci ? Ah non, c'était déjà le mois dernier.

  • Speaker #0

    C'était le mois dernier, oui.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Ça passe vite.

  • Speaker #1

    C'est sûr. On a en plus voulu faire cet atelier déjà pour voir s'il y avait de la demande. Parce qu'on est basé à Toulouse, bien sûr. Et on voulait voir s'il y avait des gens qui seraient intéressés pour faire un atelier. Je pense que c'était une réussite. C'était une réussite, oui. Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #0

    C'était une réussite parce que beaucoup de personnes ont apprécié ce que l'on a fait. On va en parler plus loin dans l'épisode. Mais j'aimerais que l'on revienne au tout début à Yesha, si tu veux bien. C'est pourquoi est-ce qu'on a commencé à faire des ateliers ? Qu'est-ce qui nous a amené à nous lancer dans cette aventure ?

  • Speaker #1

    Dans l'aventure avec les ateliers ou dans l'aventure de l'art de dire ?

  • Speaker #0

    L'art de dire, je crois que nos auditeurs connaissent déjà très bien l'art de dire. Mais on reviendra aussi sur l'art de dire plus tard. Surtout, on va commencer avec les ateliers parce qu'on a... fait beaucoup d'épisodes de podcast, mais à un moment, on s'est dit, let's go.

  • Speaker #1

    Je pense que toi et moi, on a eu à peu près la même idée en même temps. On a la même vision pour l'art de dire, pour nous et pour le public qui nous suit. Et c'est vrai qu'un truc qui nous est très cher, tu me corriges si je me trompe, c'est qu'on a envie d'être sur le terrain. Et on avait été à un événement l'année dernière qui était un super événement, ça s'appelle le collectif oral. Et en discutant avec certaines personnes, on a réalisé qu'on n'était pas encore... très connus sur le terrain. Pourtant, il y a plusieurs personnes dans nos réseaux qui nous connaissent virtuellement, sur les réseaux. Mais sur le terrain, on ne nous connaît pas suffisamment. Alors que je pense objectivement, on fait un travail remarquable. Et je pense que c'est important pour nous d'être sur le terrain pour apporter notre valeur ajoutée. On ne pourra pas le faire uniquement sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    C'est clair. Et justement, je voulais aller un peu plus loin avec toi. C'est que je pense viscéralement que... La prise de parole en public, ça s'apprend avec un public. Et donc du coup, l'art de dire, les ateliers que l'on organise, c'est pour permettre à des personnes d'avoir des bacs à sable, des endroits où ils peuvent expérimenter la prise de parole en public avec un vrai public. Parce que c'est bien, vous écoutez nos conseils sur les réseaux, dans votre application de podcast favorite, mais c'est encore mieux quand vous vous déplacez et que vous appliquez ce qu'on vous partage avec un vrai public.

  • Speaker #1

    Et surtout, je pense que les gens en ont besoin. Ne serait-ce que pour appliquer ce qu'on leur demande d'appliquer. Ce n'est pas toujours facile, je pense, de trouver des endroits, des environnements bien liés, pour avoir quelqu'un qui pourra peut-être te dire Ah, là, par exemple, tu pourrais le faire différemment. Ici, je te propose une suggestion, une petite remarque. Eh bien, tu sais, là, tu faisais ça, eh bien, c'est super, tu devrais continuer. Et en une séance de 3-4 heures, on peut déjà voir ton évolution. Clairement, nous, on l'a vu avec certaines personnes. On a travaillé avec des personnes ponctuellement et on a pu voir l'évolution. Et c'est magnifique de voir qu'avec le progrès, l'entraînement, tout est possible en fait, avec la prise de parole en public en tout cas.

  • Speaker #0

    Clairement, c'est ce qu'on essaie de faire avec les ateliers, c'est de faire en sorte que l'expérience de la prise de parole en public, qui est souvent source de stress pour les personnes, soit une source de joie, de positivité et de bienveillance. Sinon, on revenait un peu sur notre premier atelier. Le tout premier atelier que nous avons fait à Yesha, quels ont été les moments marquants pour toi à ce premier atelier-là ? Déjà, c'était avec l'université ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'on a fait notre premier atelier de l'art de dire, en tout cas, avec l'université. On a eu plusieurs opportunités après à Toulouse et on est très reconnaissant pour cela et je pense qu'on va continuer à le faire. Et en effet, l'un des premiers ateliers, ça a été avec l'université, avec un groupe d'étudiants. Donc, il devait y avoir 22 étudiants, si je ne me trompe pas, qui étaient en Master 1. donc à l'université de Georges Jaurès à Toulouse, et on ne savait pas trop comment ça allait se passer. On avait vraiment carte blanche pour créer le programme, pour définir les séances, les sessions, les heures. On avait vraiment... On avait une très grande liberté. Donc on ne pouvait pas, nous, après, venir nous plaindre et dire Ah, mais en fait, on n'a pas fait ce qu'on voulait.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Donc c'était un programme qui allait nous ressembler. Mais en même temps, bien sûr, il y a le risque que ça ne soit pas apprécié. Il y a le risque qu'on se soit trompé quelque part et qu'on n'a pas suffisamment imaginé comment ça allait se passer en pratique.

  • Speaker #0

    Mais je vois ce que je veux dire, oui.

  • Speaker #1

    Mais au final, bon après ça reste des étudiants bien sûr, donc il y a toutes sortes d'étudiants. Il y a des étudiants qui sont très motivés, d'autres qui sont plutôt nonchalants, d'autres qui tâtonnent encore un peu, qui font des petits pas, mais qui... veulent progresser. Et c'est très beau. Moi, quelque chose qui me donne énormément de satisfaction, c'est de voir des personnes, des jeunes, et des moins jeunes d'ailleurs, avoir cette envie de vouloir progresser.

  • Speaker #0

    Oui. Et d'ailleurs, ça s'est vu justement par rapport à l'atelier avec l'université Jean Jaurès. Moi, je ne l'avais pas fait avec vous, mais j'étais venu pour le concours d'éloquence que nous avions organisé en début d'année. J'étais dans le jury et j'ai pu voir ces jeunes qui ont déclamé leur discours. J'ai trouvé ça super, super intéressant. Il y avait de très beaux discours et c'était surtout de voir l'amélioration du parcours de ces jeunes-là. Comme ils sont partis de jeunes qui avaient peur de parler en public, qui avaient du stress, à des personnes qui étaient capables d'être à l'aise en public et de déclamer leur discours. Ça, j'ai trouvé ça super intéressant. Pour ma part, les ateliers que j'avais fait, le premier atelier que j'ai fait avec l'art de dire, c'était à un événement public. Je crois que c'était le printemps du bien-être avec Nathalie.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et ce que j'ai beaucoup apprécié, l'un des moments marquants pour moi à cet atelier, c'était que les gens en voulaient. En fait, les gens avaient à la fois très peur, mais en même temps, ils avaient hâte de voir ce qu'on allait faire avec eux.

  • Speaker #1

    C'est super intense. Je pense en tant que formateur, coach, mentor, peu importe le terme que vous pourriez utiliser, les artistes. C'est... vraiment inspirant et enrichissant pour nous et aussi un peu challenging bien sûr de voir qu'il y a des gens qui sont là pour suivre nos astuces et qui sont là aussi pour apprendre et qui vont les appliquer après ça c'est le top du top ça

  • Speaker #0

    m'a fait penser à un truc aussi la partie que je préfère le plus quand nous faisons des ateliers c'est pas tant de donner des discours des astuces de montrer aux gens comment faire mais c'est surtout de les laisser faire. Si vous venez en atelier et c'est moi qui suis votre formateur, je ne vais pas vous donner des astuces de but en blanc. Je vais vous donner un sujet, vous allez parler, vous n'aurez aucune consigne. Parce qu'en fait, pour moi, c'est important de vous laisser voir comment vous allez appréhender ce discours-là. C'est ce que je veux dire. Et donc du coup, après, on va regarder ensemble, on va faire des évaluations pour vous donner des astuces pour améliorer ce que vous avez déjà fait. Parce qu'en général, je discutais avec des personnes, nos stagiaires dans nos ateliers, ils m'ont dit Ryan, ce serait bien que tu nous dises d'abord au début comment faire ou faire tel ou tel discours. Mais je pense que la manière de faire est différente de tout un chacun en fait. Je pense qu'on a tous notre manière de parler en public, et donc du coup, on a un peu cette préférence que l'on veut faire vis-à-vis de quelqu'un d'autre, et avec les évaluations qu'on va te faire. tu seras capable d'affiner déjà ce pourquoi tu es à l'aise. Tu en penses quoi ?

  • Speaker #1

    Oui et non. Je pense que j'aime bien ce que tu as dit à la toute fin, que chaque personne doit pouvoir affiner ce pourquoi il ou elle est à l'aise. Et je pense que c'est comme ça aussi que les personnes qui veulent s'améliorer en éloquence pourront trouver leur personnalité dans le domaine de l'éloquence. Typiquement, on a une amie en commun d'ailleurs. qu'on a connue dans un club de presse de parlement public, c'est une personne extrêmement timide. Elle est... pas très loin d'avoir de l'anxiété sociale. Je la connais très bien, donc c'est pour ça que je me permets de le dire. Mais quand elle prend la parole en public, elle se transforme. C'est une personne qui n'a pas peur de parler. Elle peut parler pendant des heures, elle parle très bien. Elle peut te montrer un côté très théâtral qu'elle n'aurait jamais dans le quotidien, comme elle pourrait te montrer un côté très artistique qu'il me semble qu'elle ne montre pas non plus dans son quotidien. Donc je pense que c'est super important de laisser faire, de voir comment est-ce que les gens comprendraient une question, appréhendraient cette question, et après d'y répondre, en tout cas si on parle d'improvisation, de voir que chacun a sa façon de faire, et d'y répondre, finalement, et ça c'est très beau à voir. À l'inverse, je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui attendent d'avoir un cadre, et que c'est super important pour eux d'avoir un cadre. sans quoi elles se sentent ces personnes un peu perdues et elles ne savent pas combien de temps elles peuvent parler ou si on les laisse parler, quelle serait la norme ? Je ne pense pas que la norme soit bien ou pas bien, je pense juste qu'il y a des gens qui ont besoin de plus de cadres et sans forcément leur dire quoi faire, délimiter peut-être une question. Après, c'est peut-être trop assister une personne, je ne sais pas. Mais je pense qu'il y a différentes personnalités et chaque personnalité ne fonctionne pas pareil.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Je crois que pour certaines personnes, c'est assez rassurant d'avoir un cadre. Qu'on leur dise comment faire, dans quelle manière il faut le faire. Mais je pense que c'est là où ça touche un peu vis-à-vis de mes préférences. On n'a pas les mêmes préférences, toi et moi. Comme ce que ce sont dans les discours, vous allez le voir. Moi, je suis plutôt très spontané. Et Aïcha, elle est aussi très préparée dans sa prise de parole. Et c'est la raison pour laquelle, même quand on donne des ateliers, elle et moi, nous sommes assez complémentaires dans notre manière de donner des ateliers. Moi, je suis plutôt très spontané dans le sens où j'aime voir, en fait, les gens s'accaparer le sujet, le discours et les laisser. C'est un peu comme si je prenais un bébé et le j'étais dans la piscine.

  • Speaker #1

    Alors que moi, j'aurais envie de prendre soin, créer l'environnement bienveillant, attendre que tout soit parfait pour que la personne puisse prendre la parole. avec tout ce qu'il faut.

  • Speaker #0

    Et ensuite,

  • Speaker #1

    lancer le bébé petit à petit dans une petite cuvette d'abord et après dans de l'eau où le bébé aurait pied.

  • Speaker #0

    Génial. À propos de nos stagiaires qui sont venus dans nos ateliers, qu'est-ce que tu penses de l'impact que ces ateliers-là ont eu pour eux ?

  • Speaker #1

    L'impact à court terme, je dirais, c'est déjà en premier lieu de pouvoir sortir de sa zone de confort.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Il y a des personnes qui, je pense, n'ont jamais vraiment eu l'occasion de prendre la parole devant le public, et encore moins devant des étrangers, devant des personnes qui ne connaissent pas du tout. Et c'est déjà sortir de sa zone de confort.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Ensuite, je dirais, c'est de pouvoir se dépasser. Alors, sortir de sa zone de confort, pour moi, c'est le premier niveau. Et après, se dépasser, c'est qu'une fois que tu es sorti de ta zone de confort, est-ce que tu commences à te sentir à l'aise ou pas ? Donc, tu commences à te sentir à l'aise, la prochaine étape, c'est de se dépasser, d'aller un peu plus loin, de rechercher via extra miles. Donc, je pense que ça permet à ces personnes-là d'aller rechercher encore plus loin et de pouvoir s'exprimer sur n'importe quel sujet. Le contenu ne nous importe pas au final. C'est vrai. Ce n'est pas plus important, ce n'est pas plus intéressant. On ne veut pas forcément savoir pourquoi tu veux un chien plus qu'un chat. Ça ne nous intéresse pas. parce que t'as eu cette question, t'as réussi à répondre, t'as réussi à meubler de façon à ce que je sois resté toujours captivé par tes mots.

  • Speaker #0

    Et c'est ça, c'est les techniques que l'on voit ensemble.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je dirais que de façon plus moyen terme ou long terme, ça te permet de t'affirmer, de t'exprimer, peut-être des fois dans un cadre pas très bienveillant, ou dans un cadre que tu maîtrises tout à fait, et d'avoir le courage et l'audace de dire ce que tu veux.

  • Speaker #0

    Hum, je rajouterais quelque chose, vis-à-vis de ce que tu as dit pour moi, c'est très très complet. Je dirais que dans la vie de tous les joueurs, pour les personnes lambda, tu n'as pas d'occasion de parler en public dans un environnement bienveillant.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Dans le cadre où, imagine, tu es au travail. Tes prises de parole, c'est souvent si tu es au choc de projet avec ton équipe ou alors quand tu es responsable, c'est en donnant des réunions. Mais ce sont toujours des environnements assez stressants où il y a une certaine appréhension à prendre la prise de parole en public, à parler en public, pardon. Et donc ? C'est la raison pour laquelle dans nos ateliers, le maître mot, c'est la bienveillance. C'est de faire en sorte que tous ceux qui rentrent dans la salle, quelle que soit leur expérience passée, avec la prise de parole en public, cet environnement bienveillant afin qu'ils puissent parler. Et donc, je pense que parce que c'est un bac à sable où ils peuvent se permettre de tester plein de trucs, et en plus, cela dit, nous, le contenu du sujet, ce n'est pas véritablement ce qui nous intéresse, c'est l'aisance et c'est la manière avec laquelle vous allez prendre les sujets. Ça va vous permettre, en développant cette habitude-là de parler en public, que finalement, dans les environnements où vous n'avez pas... cet esprit de bienveillance, vous êtes un peu plus stressé, que vous appreniez à être à l'aise en étant inconfortable.

  • Speaker #1

    Être à l'aise en étant inconfortable. J'aime beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, parce que finalement, c'est quelque chose qui m'arrive encore. Peut-être que les artistes ne le savent pas, mais moi, à toutes les prises de parole, j'ai toujours le trac. J'ai toujours le trac, j'ai toujours cette boule dans le ventre, mais j'ai appris à être à l'aise. à l'état inconfortable. Même si, à l'intérieur, je suis en train de... Je ne vais pas dire de gros mots, je vais pisser dessus.

  • Speaker #1

    Je ne vais pas dire de grands mots, mais...

  • Speaker #0

    Ayesha, je crois que ça fait maintenant un an et demi que nous faisons des ateliers à l'université et aussi, nous avons fait quelques-uns avec le grand public. Qu'est-ce que, selon toi, nous avons appris en organisant des ateliers ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est important de garder l'esprit super ouvert, d'être très flexible, autant par l'organisation même de l'atelier, parce qu'il pourra y avoir des imprévus, autant par la façon dont nos ateliers vont être perçus et le résultat que ça va donner. On peut partir avec une idée et se dire, on a envie de leur apprendre quelque chose, par exemple. les mentorer sur la variété vocale. Mais en fait, parce qu'on ne les connaît pas, et souvent c'est le cas, ils vont arriver, ils vont nous dire Ah, ce serait bien que vous nous parliez peut-être de mots parasites, d'autres choses dont on n'avait pas forcément prévu de parler. Ça ne veut pas dire qu'on va changer tout le programme, mais ça nous aide après à nous dire qu'il faut garder du temps pour des imprévus, des aléas, les demandes, les questions. Et des fois, parce qu'on a envie de faire un programme très complet et très compact, on oublie de garder un peu de temps. Et je pense que ça, c'est important de le faire. C'est une des leçons que personnellement,

  • Speaker #0

    je me suis assez d'accord. Oui, je suis assez d'accord avec toi parce que ça m'a aussi enseigné à alléger le programme. Parce que des fois, quand on fait des ateliers, on veut faire beaucoup de choses, on veut présenter beaucoup de choses à nos mentorés. Et on se rend compte qu'en fait, on ne sera pas capable de tout faire parce que sur certaines parties, on prend souvent... un peu plus de temps pour expliquer ou alors selon la dynamique du groupe, les gens ont envie d'explorer un peu plus telle partie plutôt qu'une autre. Et donc du coup, ça nous amène à alléger et aussi, par contre, quand nous avons prévu de faire quelque chose dans un temps imparti, je n'hésite pas à couper et aller directement à la prochaine. J'aimerais aussi respecter le temps des personnes qui viennent à l'atelier.

  • Speaker #1

    Totalement.

  • Speaker #0

    On va commencer à l'heure, on va terminer à l'heure, quel que soit X, Y.

  • Speaker #1

    C'est exactement ce que j'allais dire et je pense que c'est quelque chose qu'on a réussi à maintenir depuis le début. Je suis très fière de notre équipe par rapport à ça parce qu'on a réussi à n'importe quel moment, que ce soit l'été, l'hiver, qu'il pleuve, qu'il y ait eu des grèves de métro ou pas, on était présent, on était à l'heure. On est un peu à l'avance et on finit tout le temps à l'heure. Et ça, c'est quelque chose qui nous a été d'ailleurs fait remarquer qu'on maîtrisait bien la gestion du temps. temps, ce qui fait que les gens qui viennent à nos ateliers savent absolument que quand on dit qu'on commence à une heure en particulier, on le fait réellement. Et que si on a dit qu'on finissait à 14h, vous savez que le dimanche après-midi, quand on aura fini à 14h, vous allez être avec votre famille, vous allez pouvoir faire ce que vous aviez prévu de faire, tout simplement. Et je pense que ça, c'est quelque chose qui nous représente. On est très professionnels là-dessus. Je pense qu'il y a besoin d'avoir des ateliers qui respectent le temps. C'est une de nos forces, donc tant mieux.

  • Speaker #0

    Mais surtout que si on se concentre juste sur la prise de parole en public. Quand on prend la parole en public, c'est aussi dans un délai de temps imparti. C'est bien de parler en public, c'est bien de dire des choses intéressantes, mais aussi il y a un moment pendant lequel on dit ces choses-là. Parce que si c'est trop long, ça devient ennuyeux pour notre auditoire. Si c'est trop court, ça manque de substance et ils vont perdre quelque chose. Donc le temps, c'est vraiment super important pour nous.

  • Speaker #1

    Je trouve même que c'est tout à fait irrespectueux. Je le disais tout à l'heure à l'atelier que je trouve. irrespectueux les personnes qui ne respectent pas le délai imparti pour un discours.

  • Speaker #0

    Ah, je vois ce que tu veux dire.

  • Speaker #1

    Les TED Talks, ils le font, c'est pas pour rien qu'ils ont du temps à louer pour chaque discours. Vous avez un temps et parti, respectez ce temps. Si vous n'avez pas réussi à respecter ce temps, c'est que clairement, quelque part, dans la structure de votre discours, ça a mal été précisé ou préparé. Et si vous avez envie de dire plus de choses, ça se fait pas pendant le discours, ça se fait en networking, après, personnellement, en one-to-one, en groupe, petit groupe, mais pas pendant la période du discours.

  • Speaker #0

    Je disais que ça, c'est aussi une partie assez difficile, je veux dire, pour moi et aussi pour les mentorés que nous avons dans les ateliers, c'est quelque chose qui est difficile à faire parce que pour toi qui nous écoutes, nous avons un exercice de discours improvisé. C'est-à-dire qu'on va te donner un sujet, on va te donner une plage de temps pendant laquelle tu devras parler, disons, de deux minutes. Si la plage de temps est de deux minutes. Et la gestion du temps, Au début, pour moi, personnellement, c'était super compliqué pour les discours improvisés parce que, des fois, je n'arrivais pas à parler plus d'une minute. Et avec le temps, j'ai appris à rajouter de la substance à mes discours, mais je n'arrive pas à m'arrêter avant les deux minutes et de bien m'arrêter avant les deux minutes avec une conclusion qui est réfléchie et qui a du sens. Et je pense que c'est l'un des exercices les plus difficiles dans la prise de parole en public. C'est jauger le temps.

  • Speaker #1

    C'est un des atouts, je pense, qu'on peut le plus travailler, très facilement, sans avoir besoin d'aller dans une association ou une organisation, mais il faut vouloir le faire. Travailler le temps, travailler la durée d'un discours, c'est quelque chose que vous pouvez faire directement. Toi qui nous écoutes, certainement avec ton téléphone, tu peux le faire avec ton téléphone. Avec un miroir, en fait, tu n'as même pas besoin de téléphone, une montre, tu peux le faire de façon très rapide. C'est toi, tu te poses une question et tu essaies d'y répondre et tu te fixes un délai.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, vis-à-vis de ça, maintenant que je pense là directement à Yesha, si toi qui nous écoutes, ça t'intéresse de t'exercer à la prise de parole en public en répondant à des questions improvisées, envoie-nous un message sur Instagram et je t'envoie la liste complète des questions que l'on utilise pendant nos ateliers afin que tu puisses t'exercer et ensuite tu viennes nous voir pour notre prochain atelier. Maintenant que nous avons parlé des premiers ateliers, nous avons parlé de ce que nous avons ressenti, de ce qu'on va améliorer pour les prochains. Qu'est-ce que tu peux nous dire de nos prochains ateliers ? Est-ce qu'il y a des choses que l'on voudra travailler plus en particulier que d'autres ? Est-ce que notre auditeur qui nous écoute s'attend à quelque chose qui va un peu sortir des sentiers ? Tu veux dire, qu'est-ce que tu prévois pour nous, pour nos prochains ateliers ? Moi, j'ai à peu près ma réponse, mais je te laisse d'abord parler.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a beaucoup de clubs d'éloquence, beaucoup d'organisations, d'associations qui existent en tout genre, en France, ailleurs, vraiment partout. Et je pense que c'est très bien. Il faut continuer à avoir ce genre d'associations pour le côté culturel, pour le côté épanouissement, pour toutes sortes de raisons. C'est super important. J'ai envie qu'on arrive à se distinguer par le fait qu'on soit proche des personnes qu'on accompagne. Tu le sais. Vous le savez peut-être, toi qui nous écoutes, tu le sais peut-être, notre objectif c'est de démocratiser la presse de parole en public. Et pour ça, on ne peut pas rester chez nous, sur Instagram, sur les réseaux, sur LinkedIn, à vous parler d'éloquence. On a besoin de sortir de chez nous pour aller vous chercher chez vous, chez vous, qui peut-être d'ailleurs, vous savez même pas que vous en avez besoin.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Et pour ça, j'aimerais qu'on trouve des moyens de montrer que l'éloquence ne fait pas peur. et peut-être changer le terme qu'on utilisera à l'avenir, mais plus que des improvisations, faire des formations, des ateliers, même si c'est en one-shot, qui parlent vraiment à chaque public différemment. Aujourd'hui, on aimerait travailler avec des jeunes, on aimerait travailler avec un public peut-être démuni aussi, mais qui a besoin de s'exprimer. Donc, il n'y aurait pas de sens, à mon avis, de parler des sujets... que les écoles de droit, par exemple, ou les universitaires discuteraient. Si on est en train de parler avec des jeunes qui n'ont même pas les moyens et l'opportunité de faire de la prise de parole.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Tu vois ? Alors, comment est-ce que ça se concrétiserait ? Je ne peux pas encore le dire, parce que j'aimerais... J'aimerais quand même que les gens le découvrent au fur et à mesure, et ça sera aussi notre signature, je pense. Mais c'est vrai que j'aimerais qu'on soit beaucoup plus proches du public. Et si même on a besoin de prendre un peu de temps pour faire du coaching pour personnaliser, pourquoi pas ? Mais je n'ai pas envie qu'on soit tellement loin de la réalité et juste de parler d'éloquence. Je ne veux pas qu'on soit une association qui parle juste d'éloquence. Je veux qu'on soit là avec vous. que si vous nous posez une question, on vous montre qu'on arrive à répondre à une question totalement improvisée. C'est ça. Et que si on doit se tromper, on se trompe et c'est pas très grave.

  • Speaker #0

    Parce que le maître mot, c'est la bienveillance.

  • Speaker #1

    Exactement. Et surtout, je l'ai dit déjà plusieurs fois et je pense que tout le monde chez nous le dit, c'est l'entraînement qui compte. C'est pas le fait de dire que c'est le talent qui est inné, c'est le charisme. Bien sûr, si vous avez tout ça, tant mieux pour vous. Mais pour la grande majorité des personnes que vous voyez autour de vous qui parlent très bien, c'est l'entraînement. Et pour moi, vous pouvez... avoir zéro talent et vous entraîner pendant 2, 3 ans, 4 ans et vous verrez le travail et vous parlerez beaucoup mieux qu'une personne qui ne prend jamais la parole mais qui étudie juste l'éloquence.

  • Speaker #0

    C'est clair. Une populaire opinion, je ne crois pas du tout au talent. Je ne crois pas du tout au talent parce que je trouve qu'on a tous la capacité de faire des choses. Quel que soit d'où on va, avec du temps et de l'entraînement, on est capable de tout faire. C'est l'exemple pour lequel peut-être... Je ne devrais pas dire je ne crois pas au talent, c'est plutôt je refuse de croire au talent.

  • Speaker #1

    Ryan qui est toujours dans l'excès.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Et donc du coup, pour toi qui nous écoutes, on a vraiment envie, comme Ayesha l'a dit tout à l'heure, on a vraiment envie d'être sur le terrain, d'être terre à terre, de parler de l'occasion et de dire à tout le monde, quel que soit d'où il vient, de donner des clés et des techniques afin que lui ou elle puisse parler en public. dans sa vie de tous les jours, dans son travail, à l'école, afin que tout le monde puisse parler en public et partager des idées qui ont du sens pour lui. Parce que je pense que c'est ça qui va nous permettre de créer une société, à mon sens, de créer la société idéale où tout le monde pourra partager sa vision.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il serait utopiste ? Non, parce que moi aussi, je crois qu'on se rêve. Mais plus sérieusement, je pense que dans nos prochains ateliers, il y aura différentes thématiques. parce que toutes les thématiques ne correspondront pas à toutes les personnalités, bien sûr. Donc, il y aura des thématiques réfléchies, préparées, pour qu'on puisse vous aider un maximum. Et aussi, ça, c'est à prendre ou à laisser, mais je ne veux pas qu'on brade notre valeur. C'est-à-dire, vous n'allez pas avoir des ateliers gratuits, ça n'existera pas. Donc, je dis, vraiment, on est en train de le faire pour une raison bien particulière, mais nos ateliers ne seront pas gratuits. On fera de sorte, bien sûr, à qu'ils soient accessibles, parce que c'est notre objectif. C'est ça. Mais en aucun cas, ils seront gratuits, parce qu'on a envie qu'au moment où vous prenez l'inscription, que vous prenez votre abonnement, ou que vous payez cet atelier, vous vous dites que vous irez. Vous ferez l'effort d'y aller, de vous réveiller un dimanche matin, que vous viendrez nous voir, que vous allez vous forcer à networker avec des gens, que vous allez parler, que vous allez sortir de votre chaise pour aller parler devant une équipe, devant des personnes que vous ne connaissez pas. Et à ce moment-là, je pense que... vous avez plus de valeur par rapport à votre argent et vous apprenez aussi beaucoup plus rapidement parce que vous êtes véritablement engagé.

  • Speaker #0

    C'est ça, mais c'est un investissement en fait.

  • Speaker #1

    Tout à fait. On parlait tout à l'heure des leçons qu'on a pu apprendre et je pense que ça en fait partie pour nous comme pour vous. Les formateurs, les personnes qui sont dans l'équipe aujourd'hui travaillent énormément pour vous produire des ateliers de super bonne qualité et il y a des personnes, ça peut arriver, qui s'inscrivent et qui ne viennent pas ou qui ne peuvent pas venir. Oui,

  • Speaker #0

    heureusement,

  • Speaker #1

    oui. Voilà, on n'est pas là pour juger, mais en soi, le travail derrière doit, quoi qu'il arrive, être respecté. Donc, c'est aussi pour ça que les ateliers vont être payants. Et en plus, vous nous connaissez déjà un peu. On aime bien des locaux chouettes, cosy, qui sont beaux, où vous vous sentez bien. Ce sont des investissements qu'on fait et qu'on veut que vous fassiez aussi pour vous améliorer dans ce domaine-là.

  • Speaker #0

    Et justement, par rapport à ça, Iesha, je rajouterais aussi pour toi qui nous écoutes, pour nos prochains ateliers, tu disais tout à l'heure que selon les publics, les thématiques peuvent être différentes. Un autre dernier atelier, certains stagiaires ont voulu que l'on développe un peu plus pour les prochains ateliers, les pitches, comment faire le pitch. Pour d'autres, ils veulent que l'on travaille comment est-ce qu'on prépare les discours. D'autres veulent faire des discours improvisés afin d'être capables de parler dans toutes les situations. Donc, en une phrase. Nous allons réfléchir à proposer un cycle d'ateliers qui puisse correspondre aux besoins de différents publics, tout en rendant toujours la prise de parole en public accessible au plus grand nombre. Et donc, que ce soit aussi, ça reste un investissement de toi pour que tu puisses améliorer ta prise de parole en public.

  • Speaker #1

    Très bien dit.

  • Speaker #0

    Merci à Yécha pour cette discussion. Nous avons pu explorer la thématique de notre premier atelier et aussi des futurs ateliers que nous allons faire avec l'art de dire. Nous avons reçu un témoignage, nous avons reçu un retour de l'un de nos participants à notre dernier atelier, c'est celui de Pierre, qui nous a partagé ce qu'il a pensé de sa première expérience avec nous. Bonjour, alors je me permets de faire un retour sur cet atelier d'éloquence et plus particulièrement sur l'atelier d'improvisation auquel j'ai participé au cours du mois de septembre. Vraiment, toute l'équipe a été super bienveillante avec nous, avec toutes les personnes qui ont assisté à cet atelier. Si c'était à refaire, je le referais avec grand plaisir. On a pu avoir plein de conseils, bienveillants, la matinée est vraiment passée très très vite. Donc c'est avec grand plaisir que j'y participerai de nouveau. Et si vous hésitiez, il n'y a aucun doute à hésiter. Il faut évidemment s'inscrire pour le prochain atelier qui, je l'espère, sera aussi bien que le premier.

  • Speaker #1

    Merci Pierre pour ce témoignage. Cher artiste, merci d'avoir écouté jusqu'à la fin cet épisode. C'était l'épisode Mon premier atelier J'espère qu'il t'a donné un aperçu de nos ateliers et qu'il t'a donné envie de nous rejoindre ou de travailler la prise de parole en public, où que tu sois. Avant de venir... avec nous dans un environnement bienveillant pour t'exercer et apprendre à parler en public. Avant de conclure cet épisode, je voudrais prendre un moment pour vous remercier. Nathalie, Myriam, Diane et tous nos artistes qui étaient présents à notre premier atelier de rentrée. Merci de votre confiance. Si l'épisode t'a touché ou inspiré, n'hésite pas à nous donner 5 étoiles sur ton application favorite de podcast. Et suis-nous sur Instagram. Sur le compte l'art de dire, nous sommes très réactifs et nous répondrons à ton message. Merci Ayesha. Merci Ryan pour ce bel épisode. Merci à toi chère artiste et à bientôt. Ciao. Ciao.

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Description

Dans cet épisode du podcast "L'art de Dire", je m'assois avec mon amie Ayesha pour discuter de notre parcours dans l'organisation d'ateliers sur la prise de parole en public. Ensemble, nous avons exploré les raisons pour lesquelles nous avons débuté ces ateliers, les défis rencontrés, nos premiers ateliers à l'université Jean Jaurès, et l'impact significatif qu'ils ont sur nos participants.

L'une des idées centrales de notre démarche est de démocratiser la prise de parole en public et de proposer des environnements bienveillants où chacun peut progresser à son rythme. Nous évoquons aussi notre souhait d'étendre notre impact, en nous rapprochant des publics qui n'ont pas toujours accès à de telles opportunités, et l'enjeu de respecter le temps et l'énergie de nos participants.

Ce fut une discussion riche, ponctuée de rires et de réflexions profondes, sur ce qui nous motive au quotidien. Nous terminons par un chaleureux remerciement à nos participants et à tous ceux qui nous soutiennent.


J'espère que cet épisode vous inspirera et vous donnera envie de vous lancer dans l'art délicat mais gratifiant de l'éloquence. N'oubliez pas de nous accompagner dans cette aventure, et si cet épisode vous a touché, pensez à nous laisser une évaluation positive et à nous suivre sur Instagram pour ne rien manquer de nos nouvelles initiatives.


Merci et à bientôt, cher artiste !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Chers artistes, l'art de dire, ces cinq amis qui se sont réunis pour améliorer leur éloquence et aujourd'hui, nous sommes tous ensemble pour partager nos expériences et celles de nos chers intervenants afin de déstigmatiser, sensibiliser et démocratiser l'art de la prise de parole en public. Que ce soit dans le cadre professionnel, à l'école ou au sein de vos amitiés, vous avez le pouvoir de vous démarquer lorsque vous prenez la parole. Oui, c'est possible. Préparez-vous à être inspirés. et à découvrir les clés pour briller à chaque intervention. Chers artistes, bonjour. Aujourd'hui avec Ayesha, nous allons parler de notre nouvel épisode, Mon premier atelier Nous allons explorer les étapes clés de notre parcours, de notre premier atelier, de pourquoi nous avons commencé à faire des ateliers et aussi ce que vous allez attendre à tous les ateliers de l'art de Dieu. Ayesha, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Salut, ça va ? Je suis un peu fatiguée aujourd'hui. J'ai eu une grosse journée, mais je suis très contente. J'ai eu d'ailleurs l'occasion de faire un atelier, au nom de l'art de dire, déjà cet après-midi. Donc j'étais très contente. Belle petite équipe, quatre personnes à coacher et avec qui j'ai pu travailler et que je continuerai à travailler. Donc très fière du résultat. Et comment vas-tu Ryan ?

  • Speaker #0

    Je vais très bien, merci Ayesha. Nous avons fait notre dernier atelier il y a quelques mois. Et nous sommes en train de préparer les prochains ateliers ouverts au grand public. Donc, je suis très, très enthousiaste.

  • Speaker #1

    Mais en plus, tu dis quelques mois, mais c'était pas ce mois-ci ? Ah non, c'était déjà le mois dernier.

  • Speaker #0

    C'était le mois dernier, oui.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Ça passe vite.

  • Speaker #1

    C'est sûr. On a en plus voulu faire cet atelier déjà pour voir s'il y avait de la demande. Parce qu'on est basé à Toulouse, bien sûr. Et on voulait voir s'il y avait des gens qui seraient intéressés pour faire un atelier. Je pense que c'était une réussite. C'était une réussite, oui. Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #0

    C'était une réussite parce que beaucoup de personnes ont apprécié ce que l'on a fait. On va en parler plus loin dans l'épisode. Mais j'aimerais que l'on revienne au tout début à Yesha, si tu veux bien. C'est pourquoi est-ce qu'on a commencé à faire des ateliers ? Qu'est-ce qui nous a amené à nous lancer dans cette aventure ?

  • Speaker #1

    Dans l'aventure avec les ateliers ou dans l'aventure de l'art de dire ?

  • Speaker #0

    L'art de dire, je crois que nos auditeurs connaissent déjà très bien l'art de dire. Mais on reviendra aussi sur l'art de dire plus tard. Surtout, on va commencer avec les ateliers parce qu'on a... fait beaucoup d'épisodes de podcast, mais à un moment, on s'est dit, let's go.

  • Speaker #1

    Je pense que toi et moi, on a eu à peu près la même idée en même temps. On a la même vision pour l'art de dire, pour nous et pour le public qui nous suit. Et c'est vrai qu'un truc qui nous est très cher, tu me corriges si je me trompe, c'est qu'on a envie d'être sur le terrain. Et on avait été à un événement l'année dernière qui était un super événement, ça s'appelle le collectif oral. Et en discutant avec certaines personnes, on a réalisé qu'on n'était pas encore... très connus sur le terrain. Pourtant, il y a plusieurs personnes dans nos réseaux qui nous connaissent virtuellement, sur les réseaux. Mais sur le terrain, on ne nous connaît pas suffisamment. Alors que je pense objectivement, on fait un travail remarquable. Et je pense que c'est important pour nous d'être sur le terrain pour apporter notre valeur ajoutée. On ne pourra pas le faire uniquement sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    C'est clair. Et justement, je voulais aller un peu plus loin avec toi. C'est que je pense viscéralement que... La prise de parole en public, ça s'apprend avec un public. Et donc du coup, l'art de dire, les ateliers que l'on organise, c'est pour permettre à des personnes d'avoir des bacs à sable, des endroits où ils peuvent expérimenter la prise de parole en public avec un vrai public. Parce que c'est bien, vous écoutez nos conseils sur les réseaux, dans votre application de podcast favorite, mais c'est encore mieux quand vous vous déplacez et que vous appliquez ce qu'on vous partage avec un vrai public.

  • Speaker #1

    Et surtout, je pense que les gens en ont besoin. Ne serait-ce que pour appliquer ce qu'on leur demande d'appliquer. Ce n'est pas toujours facile, je pense, de trouver des endroits, des environnements bien liés, pour avoir quelqu'un qui pourra peut-être te dire Ah, là, par exemple, tu pourrais le faire différemment. Ici, je te propose une suggestion, une petite remarque. Eh bien, tu sais, là, tu faisais ça, eh bien, c'est super, tu devrais continuer. Et en une séance de 3-4 heures, on peut déjà voir ton évolution. Clairement, nous, on l'a vu avec certaines personnes. On a travaillé avec des personnes ponctuellement et on a pu voir l'évolution. Et c'est magnifique de voir qu'avec le progrès, l'entraînement, tout est possible en fait, avec la prise de parole en public en tout cas.

  • Speaker #0

    Clairement, c'est ce qu'on essaie de faire avec les ateliers, c'est de faire en sorte que l'expérience de la prise de parole en public, qui est souvent source de stress pour les personnes, soit une source de joie, de positivité et de bienveillance. Sinon, on revenait un peu sur notre premier atelier. Le tout premier atelier que nous avons fait à Yesha, quels ont été les moments marquants pour toi à ce premier atelier-là ? Déjà, c'était avec l'université ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'on a fait notre premier atelier de l'art de dire, en tout cas, avec l'université. On a eu plusieurs opportunités après à Toulouse et on est très reconnaissant pour cela et je pense qu'on va continuer à le faire. Et en effet, l'un des premiers ateliers, ça a été avec l'université, avec un groupe d'étudiants. Donc, il devait y avoir 22 étudiants, si je ne me trompe pas, qui étaient en Master 1. donc à l'université de Georges Jaurès à Toulouse, et on ne savait pas trop comment ça allait se passer. On avait vraiment carte blanche pour créer le programme, pour définir les séances, les sessions, les heures. On avait vraiment... On avait une très grande liberté. Donc on ne pouvait pas, nous, après, venir nous plaindre et dire Ah, mais en fait, on n'a pas fait ce qu'on voulait.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Donc c'était un programme qui allait nous ressembler. Mais en même temps, bien sûr, il y a le risque que ça ne soit pas apprécié. Il y a le risque qu'on se soit trompé quelque part et qu'on n'a pas suffisamment imaginé comment ça allait se passer en pratique.

  • Speaker #0

    Mais je vois ce que je veux dire, oui.

  • Speaker #1

    Mais au final, bon après ça reste des étudiants bien sûr, donc il y a toutes sortes d'étudiants. Il y a des étudiants qui sont très motivés, d'autres qui sont plutôt nonchalants, d'autres qui tâtonnent encore un peu, qui font des petits pas, mais qui... veulent progresser. Et c'est très beau. Moi, quelque chose qui me donne énormément de satisfaction, c'est de voir des personnes, des jeunes, et des moins jeunes d'ailleurs, avoir cette envie de vouloir progresser.

  • Speaker #0

    Oui. Et d'ailleurs, ça s'est vu justement par rapport à l'atelier avec l'université Jean Jaurès. Moi, je ne l'avais pas fait avec vous, mais j'étais venu pour le concours d'éloquence que nous avions organisé en début d'année. J'étais dans le jury et j'ai pu voir ces jeunes qui ont déclamé leur discours. J'ai trouvé ça super, super intéressant. Il y avait de très beaux discours et c'était surtout de voir l'amélioration du parcours de ces jeunes-là. Comme ils sont partis de jeunes qui avaient peur de parler en public, qui avaient du stress, à des personnes qui étaient capables d'être à l'aise en public et de déclamer leur discours. Ça, j'ai trouvé ça super intéressant. Pour ma part, les ateliers que j'avais fait, le premier atelier que j'ai fait avec l'art de dire, c'était à un événement public. Je crois que c'était le printemps du bien-être avec Nathalie.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et ce que j'ai beaucoup apprécié, l'un des moments marquants pour moi à cet atelier, c'était que les gens en voulaient. En fait, les gens avaient à la fois très peur, mais en même temps, ils avaient hâte de voir ce qu'on allait faire avec eux.

  • Speaker #1

    C'est super intense. Je pense en tant que formateur, coach, mentor, peu importe le terme que vous pourriez utiliser, les artistes. C'est... vraiment inspirant et enrichissant pour nous et aussi un peu challenging bien sûr de voir qu'il y a des gens qui sont là pour suivre nos astuces et qui sont là aussi pour apprendre et qui vont les appliquer après ça c'est le top du top ça

  • Speaker #0

    m'a fait penser à un truc aussi la partie que je préfère le plus quand nous faisons des ateliers c'est pas tant de donner des discours des astuces de montrer aux gens comment faire mais c'est surtout de les laisser faire. Si vous venez en atelier et c'est moi qui suis votre formateur, je ne vais pas vous donner des astuces de but en blanc. Je vais vous donner un sujet, vous allez parler, vous n'aurez aucune consigne. Parce qu'en fait, pour moi, c'est important de vous laisser voir comment vous allez appréhender ce discours-là. C'est ce que je veux dire. Et donc du coup, après, on va regarder ensemble, on va faire des évaluations pour vous donner des astuces pour améliorer ce que vous avez déjà fait. Parce qu'en général, je discutais avec des personnes, nos stagiaires dans nos ateliers, ils m'ont dit Ryan, ce serait bien que tu nous dises d'abord au début comment faire ou faire tel ou tel discours. Mais je pense que la manière de faire est différente de tout un chacun en fait. Je pense qu'on a tous notre manière de parler en public, et donc du coup, on a un peu cette préférence que l'on veut faire vis-à-vis de quelqu'un d'autre, et avec les évaluations qu'on va te faire. tu seras capable d'affiner déjà ce pourquoi tu es à l'aise. Tu en penses quoi ?

  • Speaker #1

    Oui et non. Je pense que j'aime bien ce que tu as dit à la toute fin, que chaque personne doit pouvoir affiner ce pourquoi il ou elle est à l'aise. Et je pense que c'est comme ça aussi que les personnes qui veulent s'améliorer en éloquence pourront trouver leur personnalité dans le domaine de l'éloquence. Typiquement, on a une amie en commun d'ailleurs. qu'on a connue dans un club de presse de parlement public, c'est une personne extrêmement timide. Elle est... pas très loin d'avoir de l'anxiété sociale. Je la connais très bien, donc c'est pour ça que je me permets de le dire. Mais quand elle prend la parole en public, elle se transforme. C'est une personne qui n'a pas peur de parler. Elle peut parler pendant des heures, elle parle très bien. Elle peut te montrer un côté très théâtral qu'elle n'aurait jamais dans le quotidien, comme elle pourrait te montrer un côté très artistique qu'il me semble qu'elle ne montre pas non plus dans son quotidien. Donc je pense que c'est super important de laisser faire, de voir comment est-ce que les gens comprendraient une question, appréhendraient cette question, et après d'y répondre, en tout cas si on parle d'improvisation, de voir que chacun a sa façon de faire, et d'y répondre, finalement, et ça c'est très beau à voir. À l'inverse, je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui attendent d'avoir un cadre, et que c'est super important pour eux d'avoir un cadre. sans quoi elles se sentent ces personnes un peu perdues et elles ne savent pas combien de temps elles peuvent parler ou si on les laisse parler, quelle serait la norme ? Je ne pense pas que la norme soit bien ou pas bien, je pense juste qu'il y a des gens qui ont besoin de plus de cadres et sans forcément leur dire quoi faire, délimiter peut-être une question. Après, c'est peut-être trop assister une personne, je ne sais pas. Mais je pense qu'il y a différentes personnalités et chaque personnalité ne fonctionne pas pareil.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Je crois que pour certaines personnes, c'est assez rassurant d'avoir un cadre. Qu'on leur dise comment faire, dans quelle manière il faut le faire. Mais je pense que c'est là où ça touche un peu vis-à-vis de mes préférences. On n'a pas les mêmes préférences, toi et moi. Comme ce que ce sont dans les discours, vous allez le voir. Moi, je suis plutôt très spontané. Et Aïcha, elle est aussi très préparée dans sa prise de parole. Et c'est la raison pour laquelle, même quand on donne des ateliers, elle et moi, nous sommes assez complémentaires dans notre manière de donner des ateliers. Moi, je suis plutôt très spontané dans le sens où j'aime voir, en fait, les gens s'accaparer le sujet, le discours et les laisser. C'est un peu comme si je prenais un bébé et le j'étais dans la piscine.

  • Speaker #1

    Alors que moi, j'aurais envie de prendre soin, créer l'environnement bienveillant, attendre que tout soit parfait pour que la personne puisse prendre la parole. avec tout ce qu'il faut.

  • Speaker #0

    Et ensuite,

  • Speaker #1

    lancer le bébé petit à petit dans une petite cuvette d'abord et après dans de l'eau où le bébé aurait pied.

  • Speaker #0

    Génial. À propos de nos stagiaires qui sont venus dans nos ateliers, qu'est-ce que tu penses de l'impact que ces ateliers-là ont eu pour eux ?

  • Speaker #1

    L'impact à court terme, je dirais, c'est déjà en premier lieu de pouvoir sortir de sa zone de confort.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Il y a des personnes qui, je pense, n'ont jamais vraiment eu l'occasion de prendre la parole devant le public, et encore moins devant des étrangers, devant des personnes qui ne connaissent pas du tout. Et c'est déjà sortir de sa zone de confort.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Ensuite, je dirais, c'est de pouvoir se dépasser. Alors, sortir de sa zone de confort, pour moi, c'est le premier niveau. Et après, se dépasser, c'est qu'une fois que tu es sorti de ta zone de confort, est-ce que tu commences à te sentir à l'aise ou pas ? Donc, tu commences à te sentir à l'aise, la prochaine étape, c'est de se dépasser, d'aller un peu plus loin, de rechercher via extra miles. Donc, je pense que ça permet à ces personnes-là d'aller rechercher encore plus loin et de pouvoir s'exprimer sur n'importe quel sujet. Le contenu ne nous importe pas au final. C'est vrai. Ce n'est pas plus important, ce n'est pas plus intéressant. On ne veut pas forcément savoir pourquoi tu veux un chien plus qu'un chat. Ça ne nous intéresse pas. parce que t'as eu cette question, t'as réussi à répondre, t'as réussi à meubler de façon à ce que je sois resté toujours captivé par tes mots.

  • Speaker #0

    Et c'est ça, c'est les techniques que l'on voit ensemble.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je dirais que de façon plus moyen terme ou long terme, ça te permet de t'affirmer, de t'exprimer, peut-être des fois dans un cadre pas très bienveillant, ou dans un cadre que tu maîtrises tout à fait, et d'avoir le courage et l'audace de dire ce que tu veux.

  • Speaker #0

    Hum, je rajouterais quelque chose, vis-à-vis de ce que tu as dit pour moi, c'est très très complet. Je dirais que dans la vie de tous les joueurs, pour les personnes lambda, tu n'as pas d'occasion de parler en public dans un environnement bienveillant.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Dans le cadre où, imagine, tu es au travail. Tes prises de parole, c'est souvent si tu es au choc de projet avec ton équipe ou alors quand tu es responsable, c'est en donnant des réunions. Mais ce sont toujours des environnements assez stressants où il y a une certaine appréhension à prendre la prise de parole en public, à parler en public, pardon. Et donc ? C'est la raison pour laquelle dans nos ateliers, le maître mot, c'est la bienveillance. C'est de faire en sorte que tous ceux qui rentrent dans la salle, quelle que soit leur expérience passée, avec la prise de parole en public, cet environnement bienveillant afin qu'ils puissent parler. Et donc, je pense que parce que c'est un bac à sable où ils peuvent se permettre de tester plein de trucs, et en plus, cela dit, nous, le contenu du sujet, ce n'est pas véritablement ce qui nous intéresse, c'est l'aisance et c'est la manière avec laquelle vous allez prendre les sujets. Ça va vous permettre, en développant cette habitude-là de parler en public, que finalement, dans les environnements où vous n'avez pas... cet esprit de bienveillance, vous êtes un peu plus stressé, que vous appreniez à être à l'aise en étant inconfortable.

  • Speaker #1

    Être à l'aise en étant inconfortable. J'aime beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, parce que finalement, c'est quelque chose qui m'arrive encore. Peut-être que les artistes ne le savent pas, mais moi, à toutes les prises de parole, j'ai toujours le trac. J'ai toujours le trac, j'ai toujours cette boule dans le ventre, mais j'ai appris à être à l'aise. à l'état inconfortable. Même si, à l'intérieur, je suis en train de... Je ne vais pas dire de gros mots, je vais pisser dessus.

  • Speaker #1

    Je ne vais pas dire de grands mots, mais...

  • Speaker #0

    Ayesha, je crois que ça fait maintenant un an et demi que nous faisons des ateliers à l'université et aussi, nous avons fait quelques-uns avec le grand public. Qu'est-ce que, selon toi, nous avons appris en organisant des ateliers ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est important de garder l'esprit super ouvert, d'être très flexible, autant par l'organisation même de l'atelier, parce qu'il pourra y avoir des imprévus, autant par la façon dont nos ateliers vont être perçus et le résultat que ça va donner. On peut partir avec une idée et se dire, on a envie de leur apprendre quelque chose, par exemple. les mentorer sur la variété vocale. Mais en fait, parce qu'on ne les connaît pas, et souvent c'est le cas, ils vont arriver, ils vont nous dire Ah, ce serait bien que vous nous parliez peut-être de mots parasites, d'autres choses dont on n'avait pas forcément prévu de parler. Ça ne veut pas dire qu'on va changer tout le programme, mais ça nous aide après à nous dire qu'il faut garder du temps pour des imprévus, des aléas, les demandes, les questions. Et des fois, parce qu'on a envie de faire un programme très complet et très compact, on oublie de garder un peu de temps. Et je pense que ça, c'est important de le faire. C'est une des leçons que personnellement,

  • Speaker #0

    je me suis assez d'accord. Oui, je suis assez d'accord avec toi parce que ça m'a aussi enseigné à alléger le programme. Parce que des fois, quand on fait des ateliers, on veut faire beaucoup de choses, on veut présenter beaucoup de choses à nos mentorés. Et on se rend compte qu'en fait, on ne sera pas capable de tout faire parce que sur certaines parties, on prend souvent... un peu plus de temps pour expliquer ou alors selon la dynamique du groupe, les gens ont envie d'explorer un peu plus telle partie plutôt qu'une autre. Et donc du coup, ça nous amène à alléger et aussi, par contre, quand nous avons prévu de faire quelque chose dans un temps imparti, je n'hésite pas à couper et aller directement à la prochaine. J'aimerais aussi respecter le temps des personnes qui viennent à l'atelier.

  • Speaker #1

    Totalement.

  • Speaker #0

    On va commencer à l'heure, on va terminer à l'heure, quel que soit X, Y.

  • Speaker #1

    C'est exactement ce que j'allais dire et je pense que c'est quelque chose qu'on a réussi à maintenir depuis le début. Je suis très fière de notre équipe par rapport à ça parce qu'on a réussi à n'importe quel moment, que ce soit l'été, l'hiver, qu'il pleuve, qu'il y ait eu des grèves de métro ou pas, on était présent, on était à l'heure. On est un peu à l'avance et on finit tout le temps à l'heure. Et ça, c'est quelque chose qui nous a été d'ailleurs fait remarquer qu'on maîtrisait bien la gestion du temps. temps, ce qui fait que les gens qui viennent à nos ateliers savent absolument que quand on dit qu'on commence à une heure en particulier, on le fait réellement. Et que si on a dit qu'on finissait à 14h, vous savez que le dimanche après-midi, quand on aura fini à 14h, vous allez être avec votre famille, vous allez pouvoir faire ce que vous aviez prévu de faire, tout simplement. Et je pense que ça, c'est quelque chose qui nous représente. On est très professionnels là-dessus. Je pense qu'il y a besoin d'avoir des ateliers qui respectent le temps. C'est une de nos forces, donc tant mieux.

  • Speaker #0

    Mais surtout que si on se concentre juste sur la prise de parole en public. Quand on prend la parole en public, c'est aussi dans un délai de temps imparti. C'est bien de parler en public, c'est bien de dire des choses intéressantes, mais aussi il y a un moment pendant lequel on dit ces choses-là. Parce que si c'est trop long, ça devient ennuyeux pour notre auditoire. Si c'est trop court, ça manque de substance et ils vont perdre quelque chose. Donc le temps, c'est vraiment super important pour nous.

  • Speaker #1

    Je trouve même que c'est tout à fait irrespectueux. Je le disais tout à l'heure à l'atelier que je trouve. irrespectueux les personnes qui ne respectent pas le délai imparti pour un discours.

  • Speaker #0

    Ah, je vois ce que tu veux dire.

  • Speaker #1

    Les TED Talks, ils le font, c'est pas pour rien qu'ils ont du temps à louer pour chaque discours. Vous avez un temps et parti, respectez ce temps. Si vous n'avez pas réussi à respecter ce temps, c'est que clairement, quelque part, dans la structure de votre discours, ça a mal été précisé ou préparé. Et si vous avez envie de dire plus de choses, ça se fait pas pendant le discours, ça se fait en networking, après, personnellement, en one-to-one, en groupe, petit groupe, mais pas pendant la période du discours.

  • Speaker #0

    Je disais que ça, c'est aussi une partie assez difficile, je veux dire, pour moi et aussi pour les mentorés que nous avons dans les ateliers, c'est quelque chose qui est difficile à faire parce que pour toi qui nous écoutes, nous avons un exercice de discours improvisé. C'est-à-dire qu'on va te donner un sujet, on va te donner une plage de temps pendant laquelle tu devras parler, disons, de deux minutes. Si la plage de temps est de deux minutes. Et la gestion du temps, Au début, pour moi, personnellement, c'était super compliqué pour les discours improvisés parce que, des fois, je n'arrivais pas à parler plus d'une minute. Et avec le temps, j'ai appris à rajouter de la substance à mes discours, mais je n'arrive pas à m'arrêter avant les deux minutes et de bien m'arrêter avant les deux minutes avec une conclusion qui est réfléchie et qui a du sens. Et je pense que c'est l'un des exercices les plus difficiles dans la prise de parole en public. C'est jauger le temps.

  • Speaker #1

    C'est un des atouts, je pense, qu'on peut le plus travailler, très facilement, sans avoir besoin d'aller dans une association ou une organisation, mais il faut vouloir le faire. Travailler le temps, travailler la durée d'un discours, c'est quelque chose que vous pouvez faire directement. Toi qui nous écoutes, certainement avec ton téléphone, tu peux le faire avec ton téléphone. Avec un miroir, en fait, tu n'as même pas besoin de téléphone, une montre, tu peux le faire de façon très rapide. C'est toi, tu te poses une question et tu essaies d'y répondre et tu te fixes un délai.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, vis-à-vis de ça, maintenant que je pense là directement à Yesha, si toi qui nous écoutes, ça t'intéresse de t'exercer à la prise de parole en public en répondant à des questions improvisées, envoie-nous un message sur Instagram et je t'envoie la liste complète des questions que l'on utilise pendant nos ateliers afin que tu puisses t'exercer et ensuite tu viennes nous voir pour notre prochain atelier. Maintenant que nous avons parlé des premiers ateliers, nous avons parlé de ce que nous avons ressenti, de ce qu'on va améliorer pour les prochains. Qu'est-ce que tu peux nous dire de nos prochains ateliers ? Est-ce qu'il y a des choses que l'on voudra travailler plus en particulier que d'autres ? Est-ce que notre auditeur qui nous écoute s'attend à quelque chose qui va un peu sortir des sentiers ? Tu veux dire, qu'est-ce que tu prévois pour nous, pour nos prochains ateliers ? Moi, j'ai à peu près ma réponse, mais je te laisse d'abord parler.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a beaucoup de clubs d'éloquence, beaucoup d'organisations, d'associations qui existent en tout genre, en France, ailleurs, vraiment partout. Et je pense que c'est très bien. Il faut continuer à avoir ce genre d'associations pour le côté culturel, pour le côté épanouissement, pour toutes sortes de raisons. C'est super important. J'ai envie qu'on arrive à se distinguer par le fait qu'on soit proche des personnes qu'on accompagne. Tu le sais. Vous le savez peut-être, toi qui nous écoutes, tu le sais peut-être, notre objectif c'est de démocratiser la presse de parole en public. Et pour ça, on ne peut pas rester chez nous, sur Instagram, sur les réseaux, sur LinkedIn, à vous parler d'éloquence. On a besoin de sortir de chez nous pour aller vous chercher chez vous, chez vous, qui peut-être d'ailleurs, vous savez même pas que vous en avez besoin.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Et pour ça, j'aimerais qu'on trouve des moyens de montrer que l'éloquence ne fait pas peur. et peut-être changer le terme qu'on utilisera à l'avenir, mais plus que des improvisations, faire des formations, des ateliers, même si c'est en one-shot, qui parlent vraiment à chaque public différemment. Aujourd'hui, on aimerait travailler avec des jeunes, on aimerait travailler avec un public peut-être démuni aussi, mais qui a besoin de s'exprimer. Donc, il n'y aurait pas de sens, à mon avis, de parler des sujets... que les écoles de droit, par exemple, ou les universitaires discuteraient. Si on est en train de parler avec des jeunes qui n'ont même pas les moyens et l'opportunité de faire de la prise de parole.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Tu vois ? Alors, comment est-ce que ça se concrétiserait ? Je ne peux pas encore le dire, parce que j'aimerais... J'aimerais quand même que les gens le découvrent au fur et à mesure, et ça sera aussi notre signature, je pense. Mais c'est vrai que j'aimerais qu'on soit beaucoup plus proches du public. Et si même on a besoin de prendre un peu de temps pour faire du coaching pour personnaliser, pourquoi pas ? Mais je n'ai pas envie qu'on soit tellement loin de la réalité et juste de parler d'éloquence. Je ne veux pas qu'on soit une association qui parle juste d'éloquence. Je veux qu'on soit là avec vous. que si vous nous posez une question, on vous montre qu'on arrive à répondre à une question totalement improvisée. C'est ça. Et que si on doit se tromper, on se trompe et c'est pas très grave.

  • Speaker #0

    Parce que le maître mot, c'est la bienveillance.

  • Speaker #1

    Exactement. Et surtout, je l'ai dit déjà plusieurs fois et je pense que tout le monde chez nous le dit, c'est l'entraînement qui compte. C'est pas le fait de dire que c'est le talent qui est inné, c'est le charisme. Bien sûr, si vous avez tout ça, tant mieux pour vous. Mais pour la grande majorité des personnes que vous voyez autour de vous qui parlent très bien, c'est l'entraînement. Et pour moi, vous pouvez... avoir zéro talent et vous entraîner pendant 2, 3 ans, 4 ans et vous verrez le travail et vous parlerez beaucoup mieux qu'une personne qui ne prend jamais la parole mais qui étudie juste l'éloquence.

  • Speaker #0

    C'est clair. Une populaire opinion, je ne crois pas du tout au talent. Je ne crois pas du tout au talent parce que je trouve qu'on a tous la capacité de faire des choses. Quel que soit d'où on va, avec du temps et de l'entraînement, on est capable de tout faire. C'est l'exemple pour lequel peut-être... Je ne devrais pas dire je ne crois pas au talent, c'est plutôt je refuse de croire au talent.

  • Speaker #1

    Ryan qui est toujours dans l'excès.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Et donc du coup, pour toi qui nous écoutes, on a vraiment envie, comme Ayesha l'a dit tout à l'heure, on a vraiment envie d'être sur le terrain, d'être terre à terre, de parler de l'occasion et de dire à tout le monde, quel que soit d'où il vient, de donner des clés et des techniques afin que lui ou elle puisse parler en public. dans sa vie de tous les jours, dans son travail, à l'école, afin que tout le monde puisse parler en public et partager des idées qui ont du sens pour lui. Parce que je pense que c'est ça qui va nous permettre de créer une société, à mon sens, de créer la société idéale où tout le monde pourra partager sa vision.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il serait utopiste ? Non, parce que moi aussi, je crois qu'on se rêve. Mais plus sérieusement, je pense que dans nos prochains ateliers, il y aura différentes thématiques. parce que toutes les thématiques ne correspondront pas à toutes les personnalités, bien sûr. Donc, il y aura des thématiques réfléchies, préparées, pour qu'on puisse vous aider un maximum. Et aussi, ça, c'est à prendre ou à laisser, mais je ne veux pas qu'on brade notre valeur. C'est-à-dire, vous n'allez pas avoir des ateliers gratuits, ça n'existera pas. Donc, je dis, vraiment, on est en train de le faire pour une raison bien particulière, mais nos ateliers ne seront pas gratuits. On fera de sorte, bien sûr, à qu'ils soient accessibles, parce que c'est notre objectif. C'est ça. Mais en aucun cas, ils seront gratuits, parce qu'on a envie qu'au moment où vous prenez l'inscription, que vous prenez votre abonnement, ou que vous payez cet atelier, vous vous dites que vous irez. Vous ferez l'effort d'y aller, de vous réveiller un dimanche matin, que vous viendrez nous voir, que vous allez vous forcer à networker avec des gens, que vous allez parler, que vous allez sortir de votre chaise pour aller parler devant une équipe, devant des personnes que vous ne connaissez pas. Et à ce moment-là, je pense que... vous avez plus de valeur par rapport à votre argent et vous apprenez aussi beaucoup plus rapidement parce que vous êtes véritablement engagé.

  • Speaker #0

    C'est ça, mais c'est un investissement en fait.

  • Speaker #1

    Tout à fait. On parlait tout à l'heure des leçons qu'on a pu apprendre et je pense que ça en fait partie pour nous comme pour vous. Les formateurs, les personnes qui sont dans l'équipe aujourd'hui travaillent énormément pour vous produire des ateliers de super bonne qualité et il y a des personnes, ça peut arriver, qui s'inscrivent et qui ne viennent pas ou qui ne peuvent pas venir. Oui,

  • Speaker #0

    heureusement,

  • Speaker #1

    oui. Voilà, on n'est pas là pour juger, mais en soi, le travail derrière doit, quoi qu'il arrive, être respecté. Donc, c'est aussi pour ça que les ateliers vont être payants. Et en plus, vous nous connaissez déjà un peu. On aime bien des locaux chouettes, cosy, qui sont beaux, où vous vous sentez bien. Ce sont des investissements qu'on fait et qu'on veut que vous fassiez aussi pour vous améliorer dans ce domaine-là.

  • Speaker #0

    Et justement, par rapport à ça, Iesha, je rajouterais aussi pour toi qui nous écoutes, pour nos prochains ateliers, tu disais tout à l'heure que selon les publics, les thématiques peuvent être différentes. Un autre dernier atelier, certains stagiaires ont voulu que l'on développe un peu plus pour les prochains ateliers, les pitches, comment faire le pitch. Pour d'autres, ils veulent que l'on travaille comment est-ce qu'on prépare les discours. D'autres veulent faire des discours improvisés afin d'être capables de parler dans toutes les situations. Donc, en une phrase. Nous allons réfléchir à proposer un cycle d'ateliers qui puisse correspondre aux besoins de différents publics, tout en rendant toujours la prise de parole en public accessible au plus grand nombre. Et donc, que ce soit aussi, ça reste un investissement de toi pour que tu puisses améliorer ta prise de parole en public.

  • Speaker #1

    Très bien dit.

  • Speaker #0

    Merci à Yécha pour cette discussion. Nous avons pu explorer la thématique de notre premier atelier et aussi des futurs ateliers que nous allons faire avec l'art de dire. Nous avons reçu un témoignage, nous avons reçu un retour de l'un de nos participants à notre dernier atelier, c'est celui de Pierre, qui nous a partagé ce qu'il a pensé de sa première expérience avec nous. Bonjour, alors je me permets de faire un retour sur cet atelier d'éloquence et plus particulièrement sur l'atelier d'improvisation auquel j'ai participé au cours du mois de septembre. Vraiment, toute l'équipe a été super bienveillante avec nous, avec toutes les personnes qui ont assisté à cet atelier. Si c'était à refaire, je le referais avec grand plaisir. On a pu avoir plein de conseils, bienveillants, la matinée est vraiment passée très très vite. Donc c'est avec grand plaisir que j'y participerai de nouveau. Et si vous hésitiez, il n'y a aucun doute à hésiter. Il faut évidemment s'inscrire pour le prochain atelier qui, je l'espère, sera aussi bien que le premier.

  • Speaker #1

    Merci Pierre pour ce témoignage. Cher artiste, merci d'avoir écouté jusqu'à la fin cet épisode. C'était l'épisode Mon premier atelier J'espère qu'il t'a donné un aperçu de nos ateliers et qu'il t'a donné envie de nous rejoindre ou de travailler la prise de parole en public, où que tu sois. Avant de venir... avec nous dans un environnement bienveillant pour t'exercer et apprendre à parler en public. Avant de conclure cet épisode, je voudrais prendre un moment pour vous remercier. Nathalie, Myriam, Diane et tous nos artistes qui étaient présents à notre premier atelier de rentrée. Merci de votre confiance. Si l'épisode t'a touché ou inspiré, n'hésite pas à nous donner 5 étoiles sur ton application favorite de podcast. Et suis-nous sur Instagram. Sur le compte l'art de dire, nous sommes très réactifs et nous répondrons à ton message. Merci Ayesha. Merci Ryan pour ce bel épisode. Merci à toi chère artiste et à bientôt. Ciao. Ciao.

Description

Dans cet épisode du podcast "L'art de Dire", je m'assois avec mon amie Ayesha pour discuter de notre parcours dans l'organisation d'ateliers sur la prise de parole en public. Ensemble, nous avons exploré les raisons pour lesquelles nous avons débuté ces ateliers, les défis rencontrés, nos premiers ateliers à l'université Jean Jaurès, et l'impact significatif qu'ils ont sur nos participants.

L'une des idées centrales de notre démarche est de démocratiser la prise de parole en public et de proposer des environnements bienveillants où chacun peut progresser à son rythme. Nous évoquons aussi notre souhait d'étendre notre impact, en nous rapprochant des publics qui n'ont pas toujours accès à de telles opportunités, et l'enjeu de respecter le temps et l'énergie de nos participants.

Ce fut une discussion riche, ponctuée de rires et de réflexions profondes, sur ce qui nous motive au quotidien. Nous terminons par un chaleureux remerciement à nos participants et à tous ceux qui nous soutiennent.


J'espère que cet épisode vous inspirera et vous donnera envie de vous lancer dans l'art délicat mais gratifiant de l'éloquence. N'oubliez pas de nous accompagner dans cette aventure, et si cet épisode vous a touché, pensez à nous laisser une évaluation positive et à nous suivre sur Instagram pour ne rien manquer de nos nouvelles initiatives.


Merci et à bientôt, cher artiste !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Chers artistes, l'art de dire, ces cinq amis qui se sont réunis pour améliorer leur éloquence et aujourd'hui, nous sommes tous ensemble pour partager nos expériences et celles de nos chers intervenants afin de déstigmatiser, sensibiliser et démocratiser l'art de la prise de parole en public. Que ce soit dans le cadre professionnel, à l'école ou au sein de vos amitiés, vous avez le pouvoir de vous démarquer lorsque vous prenez la parole. Oui, c'est possible. Préparez-vous à être inspirés. et à découvrir les clés pour briller à chaque intervention. Chers artistes, bonjour. Aujourd'hui avec Ayesha, nous allons parler de notre nouvel épisode, Mon premier atelier Nous allons explorer les étapes clés de notre parcours, de notre premier atelier, de pourquoi nous avons commencé à faire des ateliers et aussi ce que vous allez attendre à tous les ateliers de l'art de Dieu. Ayesha, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Salut, ça va ? Je suis un peu fatiguée aujourd'hui. J'ai eu une grosse journée, mais je suis très contente. J'ai eu d'ailleurs l'occasion de faire un atelier, au nom de l'art de dire, déjà cet après-midi. Donc j'étais très contente. Belle petite équipe, quatre personnes à coacher et avec qui j'ai pu travailler et que je continuerai à travailler. Donc très fière du résultat. Et comment vas-tu Ryan ?

  • Speaker #0

    Je vais très bien, merci Ayesha. Nous avons fait notre dernier atelier il y a quelques mois. Et nous sommes en train de préparer les prochains ateliers ouverts au grand public. Donc, je suis très, très enthousiaste.

  • Speaker #1

    Mais en plus, tu dis quelques mois, mais c'était pas ce mois-ci ? Ah non, c'était déjà le mois dernier.

  • Speaker #0

    C'était le mois dernier, oui.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Ça passe vite.

  • Speaker #1

    C'est sûr. On a en plus voulu faire cet atelier déjà pour voir s'il y avait de la demande. Parce qu'on est basé à Toulouse, bien sûr. Et on voulait voir s'il y avait des gens qui seraient intéressés pour faire un atelier. Je pense que c'était une réussite. C'était une réussite, oui. Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #0

    C'était une réussite parce que beaucoup de personnes ont apprécié ce que l'on a fait. On va en parler plus loin dans l'épisode. Mais j'aimerais que l'on revienne au tout début à Yesha, si tu veux bien. C'est pourquoi est-ce qu'on a commencé à faire des ateliers ? Qu'est-ce qui nous a amené à nous lancer dans cette aventure ?

  • Speaker #1

    Dans l'aventure avec les ateliers ou dans l'aventure de l'art de dire ?

  • Speaker #0

    L'art de dire, je crois que nos auditeurs connaissent déjà très bien l'art de dire. Mais on reviendra aussi sur l'art de dire plus tard. Surtout, on va commencer avec les ateliers parce qu'on a... fait beaucoup d'épisodes de podcast, mais à un moment, on s'est dit, let's go.

  • Speaker #1

    Je pense que toi et moi, on a eu à peu près la même idée en même temps. On a la même vision pour l'art de dire, pour nous et pour le public qui nous suit. Et c'est vrai qu'un truc qui nous est très cher, tu me corriges si je me trompe, c'est qu'on a envie d'être sur le terrain. Et on avait été à un événement l'année dernière qui était un super événement, ça s'appelle le collectif oral. Et en discutant avec certaines personnes, on a réalisé qu'on n'était pas encore... très connus sur le terrain. Pourtant, il y a plusieurs personnes dans nos réseaux qui nous connaissent virtuellement, sur les réseaux. Mais sur le terrain, on ne nous connaît pas suffisamment. Alors que je pense objectivement, on fait un travail remarquable. Et je pense que c'est important pour nous d'être sur le terrain pour apporter notre valeur ajoutée. On ne pourra pas le faire uniquement sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    C'est clair. Et justement, je voulais aller un peu plus loin avec toi. C'est que je pense viscéralement que... La prise de parole en public, ça s'apprend avec un public. Et donc du coup, l'art de dire, les ateliers que l'on organise, c'est pour permettre à des personnes d'avoir des bacs à sable, des endroits où ils peuvent expérimenter la prise de parole en public avec un vrai public. Parce que c'est bien, vous écoutez nos conseils sur les réseaux, dans votre application de podcast favorite, mais c'est encore mieux quand vous vous déplacez et que vous appliquez ce qu'on vous partage avec un vrai public.

  • Speaker #1

    Et surtout, je pense que les gens en ont besoin. Ne serait-ce que pour appliquer ce qu'on leur demande d'appliquer. Ce n'est pas toujours facile, je pense, de trouver des endroits, des environnements bien liés, pour avoir quelqu'un qui pourra peut-être te dire Ah, là, par exemple, tu pourrais le faire différemment. Ici, je te propose une suggestion, une petite remarque. Eh bien, tu sais, là, tu faisais ça, eh bien, c'est super, tu devrais continuer. Et en une séance de 3-4 heures, on peut déjà voir ton évolution. Clairement, nous, on l'a vu avec certaines personnes. On a travaillé avec des personnes ponctuellement et on a pu voir l'évolution. Et c'est magnifique de voir qu'avec le progrès, l'entraînement, tout est possible en fait, avec la prise de parole en public en tout cas.

  • Speaker #0

    Clairement, c'est ce qu'on essaie de faire avec les ateliers, c'est de faire en sorte que l'expérience de la prise de parole en public, qui est souvent source de stress pour les personnes, soit une source de joie, de positivité et de bienveillance. Sinon, on revenait un peu sur notre premier atelier. Le tout premier atelier que nous avons fait à Yesha, quels ont été les moments marquants pour toi à ce premier atelier-là ? Déjà, c'était avec l'université ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'on a fait notre premier atelier de l'art de dire, en tout cas, avec l'université. On a eu plusieurs opportunités après à Toulouse et on est très reconnaissant pour cela et je pense qu'on va continuer à le faire. Et en effet, l'un des premiers ateliers, ça a été avec l'université, avec un groupe d'étudiants. Donc, il devait y avoir 22 étudiants, si je ne me trompe pas, qui étaient en Master 1. donc à l'université de Georges Jaurès à Toulouse, et on ne savait pas trop comment ça allait se passer. On avait vraiment carte blanche pour créer le programme, pour définir les séances, les sessions, les heures. On avait vraiment... On avait une très grande liberté. Donc on ne pouvait pas, nous, après, venir nous plaindre et dire Ah, mais en fait, on n'a pas fait ce qu'on voulait.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Donc c'était un programme qui allait nous ressembler. Mais en même temps, bien sûr, il y a le risque que ça ne soit pas apprécié. Il y a le risque qu'on se soit trompé quelque part et qu'on n'a pas suffisamment imaginé comment ça allait se passer en pratique.

  • Speaker #0

    Mais je vois ce que je veux dire, oui.

  • Speaker #1

    Mais au final, bon après ça reste des étudiants bien sûr, donc il y a toutes sortes d'étudiants. Il y a des étudiants qui sont très motivés, d'autres qui sont plutôt nonchalants, d'autres qui tâtonnent encore un peu, qui font des petits pas, mais qui... veulent progresser. Et c'est très beau. Moi, quelque chose qui me donne énormément de satisfaction, c'est de voir des personnes, des jeunes, et des moins jeunes d'ailleurs, avoir cette envie de vouloir progresser.

  • Speaker #0

    Oui. Et d'ailleurs, ça s'est vu justement par rapport à l'atelier avec l'université Jean Jaurès. Moi, je ne l'avais pas fait avec vous, mais j'étais venu pour le concours d'éloquence que nous avions organisé en début d'année. J'étais dans le jury et j'ai pu voir ces jeunes qui ont déclamé leur discours. J'ai trouvé ça super, super intéressant. Il y avait de très beaux discours et c'était surtout de voir l'amélioration du parcours de ces jeunes-là. Comme ils sont partis de jeunes qui avaient peur de parler en public, qui avaient du stress, à des personnes qui étaient capables d'être à l'aise en public et de déclamer leur discours. Ça, j'ai trouvé ça super intéressant. Pour ma part, les ateliers que j'avais fait, le premier atelier que j'ai fait avec l'art de dire, c'était à un événement public. Je crois que c'était le printemps du bien-être avec Nathalie.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et ce que j'ai beaucoup apprécié, l'un des moments marquants pour moi à cet atelier, c'était que les gens en voulaient. En fait, les gens avaient à la fois très peur, mais en même temps, ils avaient hâte de voir ce qu'on allait faire avec eux.

  • Speaker #1

    C'est super intense. Je pense en tant que formateur, coach, mentor, peu importe le terme que vous pourriez utiliser, les artistes. C'est... vraiment inspirant et enrichissant pour nous et aussi un peu challenging bien sûr de voir qu'il y a des gens qui sont là pour suivre nos astuces et qui sont là aussi pour apprendre et qui vont les appliquer après ça c'est le top du top ça

  • Speaker #0

    m'a fait penser à un truc aussi la partie que je préfère le plus quand nous faisons des ateliers c'est pas tant de donner des discours des astuces de montrer aux gens comment faire mais c'est surtout de les laisser faire. Si vous venez en atelier et c'est moi qui suis votre formateur, je ne vais pas vous donner des astuces de but en blanc. Je vais vous donner un sujet, vous allez parler, vous n'aurez aucune consigne. Parce qu'en fait, pour moi, c'est important de vous laisser voir comment vous allez appréhender ce discours-là. C'est ce que je veux dire. Et donc du coup, après, on va regarder ensemble, on va faire des évaluations pour vous donner des astuces pour améliorer ce que vous avez déjà fait. Parce qu'en général, je discutais avec des personnes, nos stagiaires dans nos ateliers, ils m'ont dit Ryan, ce serait bien que tu nous dises d'abord au début comment faire ou faire tel ou tel discours. Mais je pense que la manière de faire est différente de tout un chacun en fait. Je pense qu'on a tous notre manière de parler en public, et donc du coup, on a un peu cette préférence que l'on veut faire vis-à-vis de quelqu'un d'autre, et avec les évaluations qu'on va te faire. tu seras capable d'affiner déjà ce pourquoi tu es à l'aise. Tu en penses quoi ?

  • Speaker #1

    Oui et non. Je pense que j'aime bien ce que tu as dit à la toute fin, que chaque personne doit pouvoir affiner ce pourquoi il ou elle est à l'aise. Et je pense que c'est comme ça aussi que les personnes qui veulent s'améliorer en éloquence pourront trouver leur personnalité dans le domaine de l'éloquence. Typiquement, on a une amie en commun d'ailleurs. qu'on a connue dans un club de presse de parlement public, c'est une personne extrêmement timide. Elle est... pas très loin d'avoir de l'anxiété sociale. Je la connais très bien, donc c'est pour ça que je me permets de le dire. Mais quand elle prend la parole en public, elle se transforme. C'est une personne qui n'a pas peur de parler. Elle peut parler pendant des heures, elle parle très bien. Elle peut te montrer un côté très théâtral qu'elle n'aurait jamais dans le quotidien, comme elle pourrait te montrer un côté très artistique qu'il me semble qu'elle ne montre pas non plus dans son quotidien. Donc je pense que c'est super important de laisser faire, de voir comment est-ce que les gens comprendraient une question, appréhendraient cette question, et après d'y répondre, en tout cas si on parle d'improvisation, de voir que chacun a sa façon de faire, et d'y répondre, finalement, et ça c'est très beau à voir. À l'inverse, je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui attendent d'avoir un cadre, et que c'est super important pour eux d'avoir un cadre. sans quoi elles se sentent ces personnes un peu perdues et elles ne savent pas combien de temps elles peuvent parler ou si on les laisse parler, quelle serait la norme ? Je ne pense pas que la norme soit bien ou pas bien, je pense juste qu'il y a des gens qui ont besoin de plus de cadres et sans forcément leur dire quoi faire, délimiter peut-être une question. Après, c'est peut-être trop assister une personne, je ne sais pas. Mais je pense qu'il y a différentes personnalités et chaque personnalité ne fonctionne pas pareil.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Je crois que pour certaines personnes, c'est assez rassurant d'avoir un cadre. Qu'on leur dise comment faire, dans quelle manière il faut le faire. Mais je pense que c'est là où ça touche un peu vis-à-vis de mes préférences. On n'a pas les mêmes préférences, toi et moi. Comme ce que ce sont dans les discours, vous allez le voir. Moi, je suis plutôt très spontané. Et Aïcha, elle est aussi très préparée dans sa prise de parole. Et c'est la raison pour laquelle, même quand on donne des ateliers, elle et moi, nous sommes assez complémentaires dans notre manière de donner des ateliers. Moi, je suis plutôt très spontané dans le sens où j'aime voir, en fait, les gens s'accaparer le sujet, le discours et les laisser. C'est un peu comme si je prenais un bébé et le j'étais dans la piscine.

  • Speaker #1

    Alors que moi, j'aurais envie de prendre soin, créer l'environnement bienveillant, attendre que tout soit parfait pour que la personne puisse prendre la parole. avec tout ce qu'il faut.

  • Speaker #0

    Et ensuite,

  • Speaker #1

    lancer le bébé petit à petit dans une petite cuvette d'abord et après dans de l'eau où le bébé aurait pied.

  • Speaker #0

    Génial. À propos de nos stagiaires qui sont venus dans nos ateliers, qu'est-ce que tu penses de l'impact que ces ateliers-là ont eu pour eux ?

  • Speaker #1

    L'impact à court terme, je dirais, c'est déjà en premier lieu de pouvoir sortir de sa zone de confort.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Il y a des personnes qui, je pense, n'ont jamais vraiment eu l'occasion de prendre la parole devant le public, et encore moins devant des étrangers, devant des personnes qui ne connaissent pas du tout. Et c'est déjà sortir de sa zone de confort.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Ensuite, je dirais, c'est de pouvoir se dépasser. Alors, sortir de sa zone de confort, pour moi, c'est le premier niveau. Et après, se dépasser, c'est qu'une fois que tu es sorti de ta zone de confort, est-ce que tu commences à te sentir à l'aise ou pas ? Donc, tu commences à te sentir à l'aise, la prochaine étape, c'est de se dépasser, d'aller un peu plus loin, de rechercher via extra miles. Donc, je pense que ça permet à ces personnes-là d'aller rechercher encore plus loin et de pouvoir s'exprimer sur n'importe quel sujet. Le contenu ne nous importe pas au final. C'est vrai. Ce n'est pas plus important, ce n'est pas plus intéressant. On ne veut pas forcément savoir pourquoi tu veux un chien plus qu'un chat. Ça ne nous intéresse pas. parce que t'as eu cette question, t'as réussi à répondre, t'as réussi à meubler de façon à ce que je sois resté toujours captivé par tes mots.

  • Speaker #0

    Et c'est ça, c'est les techniques que l'on voit ensemble.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je dirais que de façon plus moyen terme ou long terme, ça te permet de t'affirmer, de t'exprimer, peut-être des fois dans un cadre pas très bienveillant, ou dans un cadre que tu maîtrises tout à fait, et d'avoir le courage et l'audace de dire ce que tu veux.

  • Speaker #0

    Hum, je rajouterais quelque chose, vis-à-vis de ce que tu as dit pour moi, c'est très très complet. Je dirais que dans la vie de tous les joueurs, pour les personnes lambda, tu n'as pas d'occasion de parler en public dans un environnement bienveillant.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Dans le cadre où, imagine, tu es au travail. Tes prises de parole, c'est souvent si tu es au choc de projet avec ton équipe ou alors quand tu es responsable, c'est en donnant des réunions. Mais ce sont toujours des environnements assez stressants où il y a une certaine appréhension à prendre la prise de parole en public, à parler en public, pardon. Et donc ? C'est la raison pour laquelle dans nos ateliers, le maître mot, c'est la bienveillance. C'est de faire en sorte que tous ceux qui rentrent dans la salle, quelle que soit leur expérience passée, avec la prise de parole en public, cet environnement bienveillant afin qu'ils puissent parler. Et donc, je pense que parce que c'est un bac à sable où ils peuvent se permettre de tester plein de trucs, et en plus, cela dit, nous, le contenu du sujet, ce n'est pas véritablement ce qui nous intéresse, c'est l'aisance et c'est la manière avec laquelle vous allez prendre les sujets. Ça va vous permettre, en développant cette habitude-là de parler en public, que finalement, dans les environnements où vous n'avez pas... cet esprit de bienveillance, vous êtes un peu plus stressé, que vous appreniez à être à l'aise en étant inconfortable.

  • Speaker #1

    Être à l'aise en étant inconfortable. J'aime beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, parce que finalement, c'est quelque chose qui m'arrive encore. Peut-être que les artistes ne le savent pas, mais moi, à toutes les prises de parole, j'ai toujours le trac. J'ai toujours le trac, j'ai toujours cette boule dans le ventre, mais j'ai appris à être à l'aise. à l'état inconfortable. Même si, à l'intérieur, je suis en train de... Je ne vais pas dire de gros mots, je vais pisser dessus.

  • Speaker #1

    Je ne vais pas dire de grands mots, mais...

  • Speaker #0

    Ayesha, je crois que ça fait maintenant un an et demi que nous faisons des ateliers à l'université et aussi, nous avons fait quelques-uns avec le grand public. Qu'est-ce que, selon toi, nous avons appris en organisant des ateliers ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est important de garder l'esprit super ouvert, d'être très flexible, autant par l'organisation même de l'atelier, parce qu'il pourra y avoir des imprévus, autant par la façon dont nos ateliers vont être perçus et le résultat que ça va donner. On peut partir avec une idée et se dire, on a envie de leur apprendre quelque chose, par exemple. les mentorer sur la variété vocale. Mais en fait, parce qu'on ne les connaît pas, et souvent c'est le cas, ils vont arriver, ils vont nous dire Ah, ce serait bien que vous nous parliez peut-être de mots parasites, d'autres choses dont on n'avait pas forcément prévu de parler. Ça ne veut pas dire qu'on va changer tout le programme, mais ça nous aide après à nous dire qu'il faut garder du temps pour des imprévus, des aléas, les demandes, les questions. Et des fois, parce qu'on a envie de faire un programme très complet et très compact, on oublie de garder un peu de temps. Et je pense que ça, c'est important de le faire. C'est une des leçons que personnellement,

  • Speaker #0

    je me suis assez d'accord. Oui, je suis assez d'accord avec toi parce que ça m'a aussi enseigné à alléger le programme. Parce que des fois, quand on fait des ateliers, on veut faire beaucoup de choses, on veut présenter beaucoup de choses à nos mentorés. Et on se rend compte qu'en fait, on ne sera pas capable de tout faire parce que sur certaines parties, on prend souvent... un peu plus de temps pour expliquer ou alors selon la dynamique du groupe, les gens ont envie d'explorer un peu plus telle partie plutôt qu'une autre. Et donc du coup, ça nous amène à alléger et aussi, par contre, quand nous avons prévu de faire quelque chose dans un temps imparti, je n'hésite pas à couper et aller directement à la prochaine. J'aimerais aussi respecter le temps des personnes qui viennent à l'atelier.

  • Speaker #1

    Totalement.

  • Speaker #0

    On va commencer à l'heure, on va terminer à l'heure, quel que soit X, Y.

  • Speaker #1

    C'est exactement ce que j'allais dire et je pense que c'est quelque chose qu'on a réussi à maintenir depuis le début. Je suis très fière de notre équipe par rapport à ça parce qu'on a réussi à n'importe quel moment, que ce soit l'été, l'hiver, qu'il pleuve, qu'il y ait eu des grèves de métro ou pas, on était présent, on était à l'heure. On est un peu à l'avance et on finit tout le temps à l'heure. Et ça, c'est quelque chose qui nous a été d'ailleurs fait remarquer qu'on maîtrisait bien la gestion du temps. temps, ce qui fait que les gens qui viennent à nos ateliers savent absolument que quand on dit qu'on commence à une heure en particulier, on le fait réellement. Et que si on a dit qu'on finissait à 14h, vous savez que le dimanche après-midi, quand on aura fini à 14h, vous allez être avec votre famille, vous allez pouvoir faire ce que vous aviez prévu de faire, tout simplement. Et je pense que ça, c'est quelque chose qui nous représente. On est très professionnels là-dessus. Je pense qu'il y a besoin d'avoir des ateliers qui respectent le temps. C'est une de nos forces, donc tant mieux.

  • Speaker #0

    Mais surtout que si on se concentre juste sur la prise de parole en public. Quand on prend la parole en public, c'est aussi dans un délai de temps imparti. C'est bien de parler en public, c'est bien de dire des choses intéressantes, mais aussi il y a un moment pendant lequel on dit ces choses-là. Parce que si c'est trop long, ça devient ennuyeux pour notre auditoire. Si c'est trop court, ça manque de substance et ils vont perdre quelque chose. Donc le temps, c'est vraiment super important pour nous.

  • Speaker #1

    Je trouve même que c'est tout à fait irrespectueux. Je le disais tout à l'heure à l'atelier que je trouve. irrespectueux les personnes qui ne respectent pas le délai imparti pour un discours.

  • Speaker #0

    Ah, je vois ce que tu veux dire.

  • Speaker #1

    Les TED Talks, ils le font, c'est pas pour rien qu'ils ont du temps à louer pour chaque discours. Vous avez un temps et parti, respectez ce temps. Si vous n'avez pas réussi à respecter ce temps, c'est que clairement, quelque part, dans la structure de votre discours, ça a mal été précisé ou préparé. Et si vous avez envie de dire plus de choses, ça se fait pas pendant le discours, ça se fait en networking, après, personnellement, en one-to-one, en groupe, petit groupe, mais pas pendant la période du discours.

  • Speaker #0

    Je disais que ça, c'est aussi une partie assez difficile, je veux dire, pour moi et aussi pour les mentorés que nous avons dans les ateliers, c'est quelque chose qui est difficile à faire parce que pour toi qui nous écoutes, nous avons un exercice de discours improvisé. C'est-à-dire qu'on va te donner un sujet, on va te donner une plage de temps pendant laquelle tu devras parler, disons, de deux minutes. Si la plage de temps est de deux minutes. Et la gestion du temps, Au début, pour moi, personnellement, c'était super compliqué pour les discours improvisés parce que, des fois, je n'arrivais pas à parler plus d'une minute. Et avec le temps, j'ai appris à rajouter de la substance à mes discours, mais je n'arrive pas à m'arrêter avant les deux minutes et de bien m'arrêter avant les deux minutes avec une conclusion qui est réfléchie et qui a du sens. Et je pense que c'est l'un des exercices les plus difficiles dans la prise de parole en public. C'est jauger le temps.

  • Speaker #1

    C'est un des atouts, je pense, qu'on peut le plus travailler, très facilement, sans avoir besoin d'aller dans une association ou une organisation, mais il faut vouloir le faire. Travailler le temps, travailler la durée d'un discours, c'est quelque chose que vous pouvez faire directement. Toi qui nous écoutes, certainement avec ton téléphone, tu peux le faire avec ton téléphone. Avec un miroir, en fait, tu n'as même pas besoin de téléphone, une montre, tu peux le faire de façon très rapide. C'est toi, tu te poses une question et tu essaies d'y répondre et tu te fixes un délai.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, vis-à-vis de ça, maintenant que je pense là directement à Yesha, si toi qui nous écoutes, ça t'intéresse de t'exercer à la prise de parole en public en répondant à des questions improvisées, envoie-nous un message sur Instagram et je t'envoie la liste complète des questions que l'on utilise pendant nos ateliers afin que tu puisses t'exercer et ensuite tu viennes nous voir pour notre prochain atelier. Maintenant que nous avons parlé des premiers ateliers, nous avons parlé de ce que nous avons ressenti, de ce qu'on va améliorer pour les prochains. Qu'est-ce que tu peux nous dire de nos prochains ateliers ? Est-ce qu'il y a des choses que l'on voudra travailler plus en particulier que d'autres ? Est-ce que notre auditeur qui nous écoute s'attend à quelque chose qui va un peu sortir des sentiers ? Tu veux dire, qu'est-ce que tu prévois pour nous, pour nos prochains ateliers ? Moi, j'ai à peu près ma réponse, mais je te laisse d'abord parler.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a beaucoup de clubs d'éloquence, beaucoup d'organisations, d'associations qui existent en tout genre, en France, ailleurs, vraiment partout. Et je pense que c'est très bien. Il faut continuer à avoir ce genre d'associations pour le côté culturel, pour le côté épanouissement, pour toutes sortes de raisons. C'est super important. J'ai envie qu'on arrive à se distinguer par le fait qu'on soit proche des personnes qu'on accompagne. Tu le sais. Vous le savez peut-être, toi qui nous écoutes, tu le sais peut-être, notre objectif c'est de démocratiser la presse de parole en public. Et pour ça, on ne peut pas rester chez nous, sur Instagram, sur les réseaux, sur LinkedIn, à vous parler d'éloquence. On a besoin de sortir de chez nous pour aller vous chercher chez vous, chez vous, qui peut-être d'ailleurs, vous savez même pas que vous en avez besoin.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Et pour ça, j'aimerais qu'on trouve des moyens de montrer que l'éloquence ne fait pas peur. et peut-être changer le terme qu'on utilisera à l'avenir, mais plus que des improvisations, faire des formations, des ateliers, même si c'est en one-shot, qui parlent vraiment à chaque public différemment. Aujourd'hui, on aimerait travailler avec des jeunes, on aimerait travailler avec un public peut-être démuni aussi, mais qui a besoin de s'exprimer. Donc, il n'y aurait pas de sens, à mon avis, de parler des sujets... que les écoles de droit, par exemple, ou les universitaires discuteraient. Si on est en train de parler avec des jeunes qui n'ont même pas les moyens et l'opportunité de faire de la prise de parole.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Tu vois ? Alors, comment est-ce que ça se concrétiserait ? Je ne peux pas encore le dire, parce que j'aimerais... J'aimerais quand même que les gens le découvrent au fur et à mesure, et ça sera aussi notre signature, je pense. Mais c'est vrai que j'aimerais qu'on soit beaucoup plus proches du public. Et si même on a besoin de prendre un peu de temps pour faire du coaching pour personnaliser, pourquoi pas ? Mais je n'ai pas envie qu'on soit tellement loin de la réalité et juste de parler d'éloquence. Je ne veux pas qu'on soit une association qui parle juste d'éloquence. Je veux qu'on soit là avec vous. que si vous nous posez une question, on vous montre qu'on arrive à répondre à une question totalement improvisée. C'est ça. Et que si on doit se tromper, on se trompe et c'est pas très grave.

  • Speaker #0

    Parce que le maître mot, c'est la bienveillance.

  • Speaker #1

    Exactement. Et surtout, je l'ai dit déjà plusieurs fois et je pense que tout le monde chez nous le dit, c'est l'entraînement qui compte. C'est pas le fait de dire que c'est le talent qui est inné, c'est le charisme. Bien sûr, si vous avez tout ça, tant mieux pour vous. Mais pour la grande majorité des personnes que vous voyez autour de vous qui parlent très bien, c'est l'entraînement. Et pour moi, vous pouvez... avoir zéro talent et vous entraîner pendant 2, 3 ans, 4 ans et vous verrez le travail et vous parlerez beaucoup mieux qu'une personne qui ne prend jamais la parole mais qui étudie juste l'éloquence.

  • Speaker #0

    C'est clair. Une populaire opinion, je ne crois pas du tout au talent. Je ne crois pas du tout au talent parce que je trouve qu'on a tous la capacité de faire des choses. Quel que soit d'où on va, avec du temps et de l'entraînement, on est capable de tout faire. C'est l'exemple pour lequel peut-être... Je ne devrais pas dire je ne crois pas au talent, c'est plutôt je refuse de croire au talent.

  • Speaker #1

    Ryan qui est toujours dans l'excès.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Et donc du coup, pour toi qui nous écoutes, on a vraiment envie, comme Ayesha l'a dit tout à l'heure, on a vraiment envie d'être sur le terrain, d'être terre à terre, de parler de l'occasion et de dire à tout le monde, quel que soit d'où il vient, de donner des clés et des techniques afin que lui ou elle puisse parler en public. dans sa vie de tous les jours, dans son travail, à l'école, afin que tout le monde puisse parler en public et partager des idées qui ont du sens pour lui. Parce que je pense que c'est ça qui va nous permettre de créer une société, à mon sens, de créer la société idéale où tout le monde pourra partager sa vision.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il serait utopiste ? Non, parce que moi aussi, je crois qu'on se rêve. Mais plus sérieusement, je pense que dans nos prochains ateliers, il y aura différentes thématiques. parce que toutes les thématiques ne correspondront pas à toutes les personnalités, bien sûr. Donc, il y aura des thématiques réfléchies, préparées, pour qu'on puisse vous aider un maximum. Et aussi, ça, c'est à prendre ou à laisser, mais je ne veux pas qu'on brade notre valeur. C'est-à-dire, vous n'allez pas avoir des ateliers gratuits, ça n'existera pas. Donc, je dis, vraiment, on est en train de le faire pour une raison bien particulière, mais nos ateliers ne seront pas gratuits. On fera de sorte, bien sûr, à qu'ils soient accessibles, parce que c'est notre objectif. C'est ça. Mais en aucun cas, ils seront gratuits, parce qu'on a envie qu'au moment où vous prenez l'inscription, que vous prenez votre abonnement, ou que vous payez cet atelier, vous vous dites que vous irez. Vous ferez l'effort d'y aller, de vous réveiller un dimanche matin, que vous viendrez nous voir, que vous allez vous forcer à networker avec des gens, que vous allez parler, que vous allez sortir de votre chaise pour aller parler devant une équipe, devant des personnes que vous ne connaissez pas. Et à ce moment-là, je pense que... vous avez plus de valeur par rapport à votre argent et vous apprenez aussi beaucoup plus rapidement parce que vous êtes véritablement engagé.

  • Speaker #0

    C'est ça, mais c'est un investissement en fait.

  • Speaker #1

    Tout à fait. On parlait tout à l'heure des leçons qu'on a pu apprendre et je pense que ça en fait partie pour nous comme pour vous. Les formateurs, les personnes qui sont dans l'équipe aujourd'hui travaillent énormément pour vous produire des ateliers de super bonne qualité et il y a des personnes, ça peut arriver, qui s'inscrivent et qui ne viennent pas ou qui ne peuvent pas venir. Oui,

  • Speaker #0

    heureusement,

  • Speaker #1

    oui. Voilà, on n'est pas là pour juger, mais en soi, le travail derrière doit, quoi qu'il arrive, être respecté. Donc, c'est aussi pour ça que les ateliers vont être payants. Et en plus, vous nous connaissez déjà un peu. On aime bien des locaux chouettes, cosy, qui sont beaux, où vous vous sentez bien. Ce sont des investissements qu'on fait et qu'on veut que vous fassiez aussi pour vous améliorer dans ce domaine-là.

  • Speaker #0

    Et justement, par rapport à ça, Iesha, je rajouterais aussi pour toi qui nous écoutes, pour nos prochains ateliers, tu disais tout à l'heure que selon les publics, les thématiques peuvent être différentes. Un autre dernier atelier, certains stagiaires ont voulu que l'on développe un peu plus pour les prochains ateliers, les pitches, comment faire le pitch. Pour d'autres, ils veulent que l'on travaille comment est-ce qu'on prépare les discours. D'autres veulent faire des discours improvisés afin d'être capables de parler dans toutes les situations. Donc, en une phrase. Nous allons réfléchir à proposer un cycle d'ateliers qui puisse correspondre aux besoins de différents publics, tout en rendant toujours la prise de parole en public accessible au plus grand nombre. Et donc, que ce soit aussi, ça reste un investissement de toi pour que tu puisses améliorer ta prise de parole en public.

  • Speaker #1

    Très bien dit.

  • Speaker #0

    Merci à Yécha pour cette discussion. Nous avons pu explorer la thématique de notre premier atelier et aussi des futurs ateliers que nous allons faire avec l'art de dire. Nous avons reçu un témoignage, nous avons reçu un retour de l'un de nos participants à notre dernier atelier, c'est celui de Pierre, qui nous a partagé ce qu'il a pensé de sa première expérience avec nous. Bonjour, alors je me permets de faire un retour sur cet atelier d'éloquence et plus particulièrement sur l'atelier d'improvisation auquel j'ai participé au cours du mois de septembre. Vraiment, toute l'équipe a été super bienveillante avec nous, avec toutes les personnes qui ont assisté à cet atelier. Si c'était à refaire, je le referais avec grand plaisir. On a pu avoir plein de conseils, bienveillants, la matinée est vraiment passée très très vite. Donc c'est avec grand plaisir que j'y participerai de nouveau. Et si vous hésitiez, il n'y a aucun doute à hésiter. Il faut évidemment s'inscrire pour le prochain atelier qui, je l'espère, sera aussi bien que le premier.

  • Speaker #1

    Merci Pierre pour ce témoignage. Cher artiste, merci d'avoir écouté jusqu'à la fin cet épisode. C'était l'épisode Mon premier atelier J'espère qu'il t'a donné un aperçu de nos ateliers et qu'il t'a donné envie de nous rejoindre ou de travailler la prise de parole en public, où que tu sois. Avant de venir... avec nous dans un environnement bienveillant pour t'exercer et apprendre à parler en public. Avant de conclure cet épisode, je voudrais prendre un moment pour vous remercier. Nathalie, Myriam, Diane et tous nos artistes qui étaient présents à notre premier atelier de rentrée. Merci de votre confiance. Si l'épisode t'a touché ou inspiré, n'hésite pas à nous donner 5 étoiles sur ton application favorite de podcast. Et suis-nous sur Instagram. Sur le compte l'art de dire, nous sommes très réactifs et nous répondrons à ton message. Merci Ayesha. Merci Ryan pour ce bel épisode. Merci à toi chère artiste et à bientôt. Ciao. Ciao.

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