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ANM #001 - Le Burn-Out de la CCC, 3 tips TikTok, James Blake & le Direct-to-Fan, Découvrez Eniah cover
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L'artiste, le numérique et la musique

ANM #001 - Le Burn-Out de la CCC, 3 tips TikTok, James Blake & le Direct-to-Fan, Découvrez Eniah

ANM #001 - Le Burn-Out de la CCC, 3 tips TikTok, James Blake & le Direct-to-Fan, Découvrez Eniah

10min |01/06/2024
Play
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L'artiste, le numérique et la musique

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10min |01/06/2024
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Description

Bienvenue sur cette toute première édition de notre podcast “L’artiste, le numérique et la musique”, en date du 1er juin 2024 !

Au programme de cette 1ère édition

  • L'édito d'Emily sur Le Burn-Out de la CCC (la Création de Contenu en Continu)

  • Les tips de Clara avec 3 astuces TikTok pour maximiser ses vues

  • Le décryptage d’Inès au sujet de James Blake et sa solution Direct-to-Fan

  • La chronique de Lila sur Eniah, un mélange de cultures et de sonorités

--

Le podcast "L'artiste, le numérique et la musique" est produit par ÜNI.

Emission du 1er juin 2024.

Réalisation & identité graphique : Lila Benchergui, Emily Gonneau, Clara Pillet & Inès Xilax

Générique de la bande-annonce, de début et de fin d’émission : "La vie trop au sérieux" - Marvin Marchand


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur cette toute première édition de notre podcast "L'artiste, le numérique et la musique" en date du 1er juin 2024. Étant une équipe de 4 personnes, nous avons décidé de nous répartir les introductions d'épisodes mensuels. Je m'appelle Émily et j'ai le plaisir d'ouvrir le bal ce mois-ci avant que Clara, Inès et Lila ne prennent la suite à leur tour, respectivement les 1er juillet, août et septembre. Voilà, vous savez tout, ou presque, car le plus important, c'est que cela faisait longtemps qu'on y pensait, qu'on voulait un canal où faire converger l'ensemble de nos sujets d'intérêt et d'expertise et d'en faire profiter gratuitement aux artistes et musiciens musiciennes ainsi que leur entourage pour développer leur carrière sereinement. Après le lancement de la newsletter il y a 15 jours sur lartistelenumériqueetlamusique.substack.com, on s'est dit qu'une version podcast serait un bon complément. Donc on y est, on est super heureuseq et on espère surtout que ça va vous plaire. Au programme de cette première édition, en édito sur le burn-out de la CCC, où je vous explique déjà ce qu'est la CCC, les tips de Clara avec trois astuces TikTok pour maximiser ses vues, le décryptage d'Inès au sujet de James Blake et sa solution Direct to Fan, et la chronique de Lila sur Eniah, un mélange de cultures et de sonorités. N'hésitez pas à partager cet épisode aux personnes autour de vous qui en auraient besoin, et on vous souhaite surtout d'y trouver tout votre bonheur. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    L'édito d'Emily. Emily, c'est moi. Et pour ce premier édito, je voulais vous parler du burn-out de la CCC. Alors la CCC, c'est mon acronyme pour désigner le phénomène problématique de la création de contenu en continu. La CCC, c'est une petite musique qui monte depuis des années, au point d'être aujourd'hui un refrain bien connu, le seul qu'on entend d'ailleurs, désormais complètement intériorisé par toute l'industrie musicale, des artistes qui débutent aux plus grosses stars de la planète, des plus petits labels au majors, et littéralement n'importe quel acteur, actrice de la filière. Et c'est épuisant, car ça ne s'arrête jamais. Bien sûr qu'il faut mettre à profit les formidables leviers de communication avec les fans que sont les réseaux sociaux. Évidemment que c'est une opportunité pour les artistes de développer une relation émotionnelle avec leur communauté. Mais quand on doit produire à la chaîne, et ce, pour rester dans la course avec des algorithmes opaques et dévorants, développés par des sociétés dont les objectifs sont aux antipodes de la valorisation d'une démarche artistique, Ça abîme la spontanéité des artistes, et ça les abrutit aussi, un peu, à force de ne pas avoir un moment pour lever la tête du guidon et s'interroger sur le sens de toute cette production. L'enfer, vraiment. Ces derniers mois, j'ai été frappée de constater la si grande lassitude, la si profonde détresse de bon nombre d'artistes que j'ai été amenée à rencontrer dans le cadre d'ateliers ou de formations. Pression constante de devoir se dévoiler en ligne alors que l'envie n'est pas ou plus là, mais que tout le monde le fait. Paralysie créative, perte de sens et de repère. Bref, burn-out de la CCC. Je ne dis pas non plus qu'il faut quitter les réseaux et tout plaquer pour aller vivre au fin fond de la campagne, déconnecté de tout. Mais s'il y a une chose que je voudrais partager et rappeler à toutes celles et ceux qui n'en peuvent plus sur ce plan-là, c'est ceci. Tout commence et tout finit avec les artistes. Ça veut dire qu'au lieu de chercher à avoir la plus grosse communauté, les artistes doivent absolument, radicalement, nécessairement se remettre au centre de l'équation. Comment ça, me demanderez-vous ? Eh bien par des actes simples au quotidien, mais qui s'inscrivent dans la durée et permettent aux artistes de reprendre le contrôle des outils qui les auront presque asservis. Concrètement, ça passe par cinq choses. Premièrement, faire le tri des réseaux sociaux qui apportent de la joie et ceux qui noient. On se ressente sur les premiers et on met en sourdine où on pose les seconds. Deuxièmement, se demander franchement quel est le type de conversation avec les fans qui nous fait du bien. Des vues seulement, du commentaire et du like, un échange plus approfondi ? Troisièmement, en tirer des conclusions pour identifier le ou les réseaux où ce type de conversation peut légitimement avoir lieu. Pour un véritable échange avec ses fans, c'est une newsletter ou un canal Discord qu'il faut prioriser, pas un réseau social où on va s'épuiser à créer un contenu gratuit qui sera perçu comme purement divertissant et sans conversion derrière. Quatrièmement, se fixer un objectif pour le ou les réseaux qui font sens pour l'artiste personnellement Mais attention, je parle d'un objectif qui récompense le temps et l'énergie qui vont être dépensées, investies plutôt et donc qui permettent d'évaluer l'impact des actions entreprises Et cinquième point enfin, ne pas oublier que de vendre en continu en demandant de streamer, liker, partager. Ce n'est pas juste épuisant pour l'artiste mais aussi pour ses fans. Alors que parler de sa démarche artistique, des coulisses de la création et du développement de son projet sans rien attendre en retour, c'est un cadeau qui a infiniment plus de valeur à la longue que n'importe quelle injonction banalisée. Il y aurait tant de choses à dire encore, mais puisqu'il faut conclure, je vous recommande surtout de ne pas penser au temps déjà investi sur vos réseaux, mais plutôt de se concentrer sur soi, de ce qui nous convient, de ce qui fait du bien. Parce que si on est mal, ça se ressentira sur la communication et ça, à l'effet, sera l'inverse de ce qu'on cherche à faire. Le pire n'est jamais certain et le burn-out de la CCC ne doit pas être une fatalité. Reprenez le contrôle et vous n'en saurez que mieux. C'est tout ce que je vous souhaite.

  • Speaker #2

    Les tips de Clara. Clara, c'est moi. Pour cette première édition, j'ai décidé de me consacrer à TikTok. Comme on le sait, l'algorithme de TikTok est surpuissant et il décide si les contenus que vous postez seront montrés ou non à vos followers ou à de nouvelles personnes. Sachez-le, le nombre de vues enregistrées la première heure de diffusion est primordial. Alors voici trois astuces pour le favoriser. Premièrement, assurez-vous d'avoir une bonne connexion et suffisamment de batterie sur votre téléphone. Publier dans la ligne 13 à Paris avec 10% de batterie est une très mauvaise idée. Hashtag c'est du vécu. Deuxième astuce, si vous le pouvez, privilégiez les carousels photos. Oui, c'est bizarre pour une application qui a fait sa renommée grâce à la vidéo. Les carousels photos enregistrent 1,9 fois plus de likes et 2,9 fois plus de commentaires que la moyenne. Troisième et dernière astuce, après publication, fuyez TikTok. Pendant une heure, faites autre chose que scroller sur l'application au risque que vos vues ne décollent pas. Je vous donne rendez-vous le mois prochain pour des tips sur Facebook. Et oui, ça vaut encore le coup !

  • Speaker #3

    Coucou, c'est Inès, et pour ce premier décryptage, je vais vous parler de James Blake et de sa solution Direct to Fan. Alors en mars dernier, James Blake, un artiste britannique, auteur, compositeur, interprète, a exprimé son mécontentement face à certains aspects de l'industrie musicale, et notamment la pression qu'il ressent face à l'impact des réseaux sociaux et des labels sur sa carrière. Pour répondre à ses préoccupations, il a invité ses fans à se diriger vers son profil Volt, premièrement pour pallier les faibles revenus générés par les plateformes de streaming et les réseaux sociaux, mais aussi pour établir un canal de communication direct et surtout non restreint pour partager des contenus exclusifs avec son public. Cette approche peut être une bonne alternative pour des artistes plutôt bien établis, mais ça sera sûrement un peu moins efficace pour un projet plus émergent. Par contre, dans le même esprit, on peut penser à une newsletter, qui peut être une solution plutôt efficace pour développer une relation solide entre l'artiste et ses fans. Ça peut sembler anodin, mais cet outil peut permettre aux artistes de communiquer librement et directement avec leur public, et, tout comme un profil Volt ou Patreon, elle peut servir de canal pour partager des contenus en exclusivité ou en avant-première avec son audience. Parce qu'en effet, les canaux de communication directs font partie des moyens les plus fiables et durables pour qu'un artiste se connecte avec son public sans intermédiaire. En exprimant son point de vue, James Blake a aussi soulevé un sujet plutôt intéressant, l'utilisation des datas pour les artistes. Parce que pour établir une relation solide entre l'artiste et ses fans, c'est d'abord essentiel de savoir qui ils sont, que ce soit leur genre, leur âge, leur ville, etc. On sait à quel point c'est crucial pour un artiste de cartographier sa basse fan et c'est pour ça qu'on a développé la formation Music Data Analytics, dont l'objectif est de vous apprendre notre méthodologie bien rodée pour identifier et analyser les sources de données pertinentes pour cartographier sa basse fan et développer sa communauté.

  • Speaker #4

    Hello, c'est Lila, et bienvenue dans ma chronique dans laquelle je vais vous présenter le projet d'un artiste émergent. Aujourd'hui, on va parler de Eniah. Eniah excelle dans le mélange entre mélodie hip-hop et sonorité orientale. Après la sortie de deux albums, il a récemment offert à ses fans deux EP de trois titres chacun, en mars et en avril. Le premier, intitulé Khelini, laisse-moi dépeint son enfance et ses racines, exposant les cicatrices causées par des histoires d'adultes qui ont entaché son innocence. Dans le deuxième EP, Hanina qui veut dire douce il partage les peines d'une récente rupture, tout en naviguant habilement entre l'arabe et le français. Avec Ré Lé Né, Eniah révèle un véritable talent d'écriture, tandis que Hanina démontre sa polyvalence dans les sonorités et les productions. À mes yeux, le titre Juste Imagine du premier EP se distingue particulièrement. Un vrai hit à rajouter à votre playlist. Eniah est indéniablement un artiste à suivre de très près. Je vous laisse écouter une playlist de 6 titres que j'ai confectionnés autour de ce projet, avec des artistes et titres similaires. Bonne écoute !

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode, on se retrouve le 1er du mois prochain. Si cela vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner et laisser un commentaire 5 étoiles, vous aiderez toujours plus d'artistes à découvrir ce podcast et développer leur carrière. A très vite !

  • Speaker #1

    Merci.

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Bienvenue sur cette toute première édition de notre podcast “L’artiste, le numérique et la musique”, en date du 1er juin 2024 !

Au programme de cette 1ère édition

  • L'édito d'Emily sur Le Burn-Out de la CCC (la Création de Contenu en Continu)

  • Les tips de Clara avec 3 astuces TikTok pour maximiser ses vues

  • Le décryptage d’Inès au sujet de James Blake et sa solution Direct-to-Fan

  • La chronique de Lila sur Eniah, un mélange de cultures et de sonorités

--

Le podcast "L'artiste, le numérique et la musique" est produit par ÜNI.

Emission du 1er juin 2024.

Réalisation & identité graphique : Lila Benchergui, Emily Gonneau, Clara Pillet & Inès Xilax

Générique de la bande-annonce, de début et de fin d’émission : "La vie trop au sérieux" - Marvin Marchand


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur cette toute première édition de notre podcast "L'artiste, le numérique et la musique" en date du 1er juin 2024. Étant une équipe de 4 personnes, nous avons décidé de nous répartir les introductions d'épisodes mensuels. Je m'appelle Émily et j'ai le plaisir d'ouvrir le bal ce mois-ci avant que Clara, Inès et Lila ne prennent la suite à leur tour, respectivement les 1er juillet, août et septembre. Voilà, vous savez tout, ou presque, car le plus important, c'est que cela faisait longtemps qu'on y pensait, qu'on voulait un canal où faire converger l'ensemble de nos sujets d'intérêt et d'expertise et d'en faire profiter gratuitement aux artistes et musiciens musiciennes ainsi que leur entourage pour développer leur carrière sereinement. Après le lancement de la newsletter il y a 15 jours sur lartistelenumériqueetlamusique.substack.com, on s'est dit qu'une version podcast serait un bon complément. Donc on y est, on est super heureuseq et on espère surtout que ça va vous plaire. Au programme de cette première édition, en édito sur le burn-out de la CCC, où je vous explique déjà ce qu'est la CCC, les tips de Clara avec trois astuces TikTok pour maximiser ses vues, le décryptage d'Inès au sujet de James Blake et sa solution Direct to Fan, et la chronique de Lila sur Eniah, un mélange de cultures et de sonorités. N'hésitez pas à partager cet épisode aux personnes autour de vous qui en auraient besoin, et on vous souhaite surtout d'y trouver tout votre bonheur. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    L'édito d'Emily. Emily, c'est moi. Et pour ce premier édito, je voulais vous parler du burn-out de la CCC. Alors la CCC, c'est mon acronyme pour désigner le phénomène problématique de la création de contenu en continu. La CCC, c'est une petite musique qui monte depuis des années, au point d'être aujourd'hui un refrain bien connu, le seul qu'on entend d'ailleurs, désormais complètement intériorisé par toute l'industrie musicale, des artistes qui débutent aux plus grosses stars de la planète, des plus petits labels au majors, et littéralement n'importe quel acteur, actrice de la filière. Et c'est épuisant, car ça ne s'arrête jamais. Bien sûr qu'il faut mettre à profit les formidables leviers de communication avec les fans que sont les réseaux sociaux. Évidemment que c'est une opportunité pour les artistes de développer une relation émotionnelle avec leur communauté. Mais quand on doit produire à la chaîne, et ce, pour rester dans la course avec des algorithmes opaques et dévorants, développés par des sociétés dont les objectifs sont aux antipodes de la valorisation d'une démarche artistique, Ça abîme la spontanéité des artistes, et ça les abrutit aussi, un peu, à force de ne pas avoir un moment pour lever la tête du guidon et s'interroger sur le sens de toute cette production. L'enfer, vraiment. Ces derniers mois, j'ai été frappée de constater la si grande lassitude, la si profonde détresse de bon nombre d'artistes que j'ai été amenée à rencontrer dans le cadre d'ateliers ou de formations. Pression constante de devoir se dévoiler en ligne alors que l'envie n'est pas ou plus là, mais que tout le monde le fait. Paralysie créative, perte de sens et de repère. Bref, burn-out de la CCC. Je ne dis pas non plus qu'il faut quitter les réseaux et tout plaquer pour aller vivre au fin fond de la campagne, déconnecté de tout. Mais s'il y a une chose que je voudrais partager et rappeler à toutes celles et ceux qui n'en peuvent plus sur ce plan-là, c'est ceci. Tout commence et tout finit avec les artistes. Ça veut dire qu'au lieu de chercher à avoir la plus grosse communauté, les artistes doivent absolument, radicalement, nécessairement se remettre au centre de l'équation. Comment ça, me demanderez-vous ? Eh bien par des actes simples au quotidien, mais qui s'inscrivent dans la durée et permettent aux artistes de reprendre le contrôle des outils qui les auront presque asservis. Concrètement, ça passe par cinq choses. Premièrement, faire le tri des réseaux sociaux qui apportent de la joie et ceux qui noient. On se ressente sur les premiers et on met en sourdine où on pose les seconds. Deuxièmement, se demander franchement quel est le type de conversation avec les fans qui nous fait du bien. Des vues seulement, du commentaire et du like, un échange plus approfondi ? Troisièmement, en tirer des conclusions pour identifier le ou les réseaux où ce type de conversation peut légitimement avoir lieu. Pour un véritable échange avec ses fans, c'est une newsletter ou un canal Discord qu'il faut prioriser, pas un réseau social où on va s'épuiser à créer un contenu gratuit qui sera perçu comme purement divertissant et sans conversion derrière. Quatrièmement, se fixer un objectif pour le ou les réseaux qui font sens pour l'artiste personnellement Mais attention, je parle d'un objectif qui récompense le temps et l'énergie qui vont être dépensées, investies plutôt et donc qui permettent d'évaluer l'impact des actions entreprises Et cinquième point enfin, ne pas oublier que de vendre en continu en demandant de streamer, liker, partager. Ce n'est pas juste épuisant pour l'artiste mais aussi pour ses fans. Alors que parler de sa démarche artistique, des coulisses de la création et du développement de son projet sans rien attendre en retour, c'est un cadeau qui a infiniment plus de valeur à la longue que n'importe quelle injonction banalisée. Il y aurait tant de choses à dire encore, mais puisqu'il faut conclure, je vous recommande surtout de ne pas penser au temps déjà investi sur vos réseaux, mais plutôt de se concentrer sur soi, de ce qui nous convient, de ce qui fait du bien. Parce que si on est mal, ça se ressentira sur la communication et ça, à l'effet, sera l'inverse de ce qu'on cherche à faire. Le pire n'est jamais certain et le burn-out de la CCC ne doit pas être une fatalité. Reprenez le contrôle et vous n'en saurez que mieux. C'est tout ce que je vous souhaite.

  • Speaker #2

    Les tips de Clara. Clara, c'est moi. Pour cette première édition, j'ai décidé de me consacrer à TikTok. Comme on le sait, l'algorithme de TikTok est surpuissant et il décide si les contenus que vous postez seront montrés ou non à vos followers ou à de nouvelles personnes. Sachez-le, le nombre de vues enregistrées la première heure de diffusion est primordial. Alors voici trois astuces pour le favoriser. Premièrement, assurez-vous d'avoir une bonne connexion et suffisamment de batterie sur votre téléphone. Publier dans la ligne 13 à Paris avec 10% de batterie est une très mauvaise idée. Hashtag c'est du vécu. Deuxième astuce, si vous le pouvez, privilégiez les carousels photos. Oui, c'est bizarre pour une application qui a fait sa renommée grâce à la vidéo. Les carousels photos enregistrent 1,9 fois plus de likes et 2,9 fois plus de commentaires que la moyenne. Troisième et dernière astuce, après publication, fuyez TikTok. Pendant une heure, faites autre chose que scroller sur l'application au risque que vos vues ne décollent pas. Je vous donne rendez-vous le mois prochain pour des tips sur Facebook. Et oui, ça vaut encore le coup !

  • Speaker #3

    Coucou, c'est Inès, et pour ce premier décryptage, je vais vous parler de James Blake et de sa solution Direct to Fan. Alors en mars dernier, James Blake, un artiste britannique, auteur, compositeur, interprète, a exprimé son mécontentement face à certains aspects de l'industrie musicale, et notamment la pression qu'il ressent face à l'impact des réseaux sociaux et des labels sur sa carrière. Pour répondre à ses préoccupations, il a invité ses fans à se diriger vers son profil Volt, premièrement pour pallier les faibles revenus générés par les plateformes de streaming et les réseaux sociaux, mais aussi pour établir un canal de communication direct et surtout non restreint pour partager des contenus exclusifs avec son public. Cette approche peut être une bonne alternative pour des artistes plutôt bien établis, mais ça sera sûrement un peu moins efficace pour un projet plus émergent. Par contre, dans le même esprit, on peut penser à une newsletter, qui peut être une solution plutôt efficace pour développer une relation solide entre l'artiste et ses fans. Ça peut sembler anodin, mais cet outil peut permettre aux artistes de communiquer librement et directement avec leur public, et, tout comme un profil Volt ou Patreon, elle peut servir de canal pour partager des contenus en exclusivité ou en avant-première avec son audience. Parce qu'en effet, les canaux de communication directs font partie des moyens les plus fiables et durables pour qu'un artiste se connecte avec son public sans intermédiaire. En exprimant son point de vue, James Blake a aussi soulevé un sujet plutôt intéressant, l'utilisation des datas pour les artistes. Parce que pour établir une relation solide entre l'artiste et ses fans, c'est d'abord essentiel de savoir qui ils sont, que ce soit leur genre, leur âge, leur ville, etc. On sait à quel point c'est crucial pour un artiste de cartographier sa basse fan et c'est pour ça qu'on a développé la formation Music Data Analytics, dont l'objectif est de vous apprendre notre méthodologie bien rodée pour identifier et analyser les sources de données pertinentes pour cartographier sa basse fan et développer sa communauté.

  • Speaker #4

    Hello, c'est Lila, et bienvenue dans ma chronique dans laquelle je vais vous présenter le projet d'un artiste émergent. Aujourd'hui, on va parler de Eniah. Eniah excelle dans le mélange entre mélodie hip-hop et sonorité orientale. Après la sortie de deux albums, il a récemment offert à ses fans deux EP de trois titres chacun, en mars et en avril. Le premier, intitulé Khelini, laisse-moi dépeint son enfance et ses racines, exposant les cicatrices causées par des histoires d'adultes qui ont entaché son innocence. Dans le deuxième EP, Hanina qui veut dire douce il partage les peines d'une récente rupture, tout en naviguant habilement entre l'arabe et le français. Avec Ré Lé Né, Eniah révèle un véritable talent d'écriture, tandis que Hanina démontre sa polyvalence dans les sonorités et les productions. À mes yeux, le titre Juste Imagine du premier EP se distingue particulièrement. Un vrai hit à rajouter à votre playlist. Eniah est indéniablement un artiste à suivre de très près. Je vous laisse écouter une playlist de 6 titres que j'ai confectionnés autour de ce projet, avec des artistes et titres similaires. Bonne écoute !

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode, on se retrouve le 1er du mois prochain. Si cela vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner et laisser un commentaire 5 étoiles, vous aiderez toujours plus d'artistes à découvrir ce podcast et développer leur carrière. A très vite !

  • Speaker #1

    Merci.

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  • L'édito d'Emily sur Le Burn-Out de la CCC (la Création de Contenu en Continu)

  • Les tips de Clara avec 3 astuces TikTok pour maximiser ses vues

  • Le décryptage d’Inès au sujet de James Blake et sa solution Direct-to-Fan

  • La chronique de Lila sur Eniah, un mélange de cultures et de sonorités

--

Le podcast "L'artiste, le numérique et la musique" est produit par ÜNI.

Emission du 1er juin 2024.

Réalisation & identité graphique : Lila Benchergui, Emily Gonneau, Clara Pillet & Inès Xilax

Générique de la bande-annonce, de début et de fin d’émission : "La vie trop au sérieux" - Marvin Marchand


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur cette toute première édition de notre podcast "L'artiste, le numérique et la musique" en date du 1er juin 2024. Étant une équipe de 4 personnes, nous avons décidé de nous répartir les introductions d'épisodes mensuels. Je m'appelle Émily et j'ai le plaisir d'ouvrir le bal ce mois-ci avant que Clara, Inès et Lila ne prennent la suite à leur tour, respectivement les 1er juillet, août et septembre. Voilà, vous savez tout, ou presque, car le plus important, c'est que cela faisait longtemps qu'on y pensait, qu'on voulait un canal où faire converger l'ensemble de nos sujets d'intérêt et d'expertise et d'en faire profiter gratuitement aux artistes et musiciens musiciennes ainsi que leur entourage pour développer leur carrière sereinement. Après le lancement de la newsletter il y a 15 jours sur lartistelenumériqueetlamusique.substack.com, on s'est dit qu'une version podcast serait un bon complément. Donc on y est, on est super heureuseq et on espère surtout que ça va vous plaire. Au programme de cette première édition, en édito sur le burn-out de la CCC, où je vous explique déjà ce qu'est la CCC, les tips de Clara avec trois astuces TikTok pour maximiser ses vues, le décryptage d'Inès au sujet de James Blake et sa solution Direct to Fan, et la chronique de Lila sur Eniah, un mélange de cultures et de sonorités. N'hésitez pas à partager cet épisode aux personnes autour de vous qui en auraient besoin, et on vous souhaite surtout d'y trouver tout votre bonheur. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    L'édito d'Emily. Emily, c'est moi. Et pour ce premier édito, je voulais vous parler du burn-out de la CCC. Alors la CCC, c'est mon acronyme pour désigner le phénomène problématique de la création de contenu en continu. La CCC, c'est une petite musique qui monte depuis des années, au point d'être aujourd'hui un refrain bien connu, le seul qu'on entend d'ailleurs, désormais complètement intériorisé par toute l'industrie musicale, des artistes qui débutent aux plus grosses stars de la planète, des plus petits labels au majors, et littéralement n'importe quel acteur, actrice de la filière. Et c'est épuisant, car ça ne s'arrête jamais. Bien sûr qu'il faut mettre à profit les formidables leviers de communication avec les fans que sont les réseaux sociaux. Évidemment que c'est une opportunité pour les artistes de développer une relation émotionnelle avec leur communauté. Mais quand on doit produire à la chaîne, et ce, pour rester dans la course avec des algorithmes opaques et dévorants, développés par des sociétés dont les objectifs sont aux antipodes de la valorisation d'une démarche artistique, Ça abîme la spontanéité des artistes, et ça les abrutit aussi, un peu, à force de ne pas avoir un moment pour lever la tête du guidon et s'interroger sur le sens de toute cette production. L'enfer, vraiment. Ces derniers mois, j'ai été frappée de constater la si grande lassitude, la si profonde détresse de bon nombre d'artistes que j'ai été amenée à rencontrer dans le cadre d'ateliers ou de formations. Pression constante de devoir se dévoiler en ligne alors que l'envie n'est pas ou plus là, mais que tout le monde le fait. Paralysie créative, perte de sens et de repère. Bref, burn-out de la CCC. Je ne dis pas non plus qu'il faut quitter les réseaux et tout plaquer pour aller vivre au fin fond de la campagne, déconnecté de tout. Mais s'il y a une chose que je voudrais partager et rappeler à toutes celles et ceux qui n'en peuvent plus sur ce plan-là, c'est ceci. Tout commence et tout finit avec les artistes. Ça veut dire qu'au lieu de chercher à avoir la plus grosse communauté, les artistes doivent absolument, radicalement, nécessairement se remettre au centre de l'équation. Comment ça, me demanderez-vous ? Eh bien par des actes simples au quotidien, mais qui s'inscrivent dans la durée et permettent aux artistes de reprendre le contrôle des outils qui les auront presque asservis. Concrètement, ça passe par cinq choses. Premièrement, faire le tri des réseaux sociaux qui apportent de la joie et ceux qui noient. On se ressente sur les premiers et on met en sourdine où on pose les seconds. Deuxièmement, se demander franchement quel est le type de conversation avec les fans qui nous fait du bien. Des vues seulement, du commentaire et du like, un échange plus approfondi ? Troisièmement, en tirer des conclusions pour identifier le ou les réseaux où ce type de conversation peut légitimement avoir lieu. Pour un véritable échange avec ses fans, c'est une newsletter ou un canal Discord qu'il faut prioriser, pas un réseau social où on va s'épuiser à créer un contenu gratuit qui sera perçu comme purement divertissant et sans conversion derrière. Quatrièmement, se fixer un objectif pour le ou les réseaux qui font sens pour l'artiste personnellement Mais attention, je parle d'un objectif qui récompense le temps et l'énergie qui vont être dépensées, investies plutôt et donc qui permettent d'évaluer l'impact des actions entreprises Et cinquième point enfin, ne pas oublier que de vendre en continu en demandant de streamer, liker, partager. Ce n'est pas juste épuisant pour l'artiste mais aussi pour ses fans. Alors que parler de sa démarche artistique, des coulisses de la création et du développement de son projet sans rien attendre en retour, c'est un cadeau qui a infiniment plus de valeur à la longue que n'importe quelle injonction banalisée. Il y aurait tant de choses à dire encore, mais puisqu'il faut conclure, je vous recommande surtout de ne pas penser au temps déjà investi sur vos réseaux, mais plutôt de se concentrer sur soi, de ce qui nous convient, de ce qui fait du bien. Parce que si on est mal, ça se ressentira sur la communication et ça, à l'effet, sera l'inverse de ce qu'on cherche à faire. Le pire n'est jamais certain et le burn-out de la CCC ne doit pas être une fatalité. Reprenez le contrôle et vous n'en saurez que mieux. C'est tout ce que je vous souhaite.

  • Speaker #2

    Les tips de Clara. Clara, c'est moi. Pour cette première édition, j'ai décidé de me consacrer à TikTok. Comme on le sait, l'algorithme de TikTok est surpuissant et il décide si les contenus que vous postez seront montrés ou non à vos followers ou à de nouvelles personnes. Sachez-le, le nombre de vues enregistrées la première heure de diffusion est primordial. Alors voici trois astuces pour le favoriser. Premièrement, assurez-vous d'avoir une bonne connexion et suffisamment de batterie sur votre téléphone. Publier dans la ligne 13 à Paris avec 10% de batterie est une très mauvaise idée. Hashtag c'est du vécu. Deuxième astuce, si vous le pouvez, privilégiez les carousels photos. Oui, c'est bizarre pour une application qui a fait sa renommée grâce à la vidéo. Les carousels photos enregistrent 1,9 fois plus de likes et 2,9 fois plus de commentaires que la moyenne. Troisième et dernière astuce, après publication, fuyez TikTok. Pendant une heure, faites autre chose que scroller sur l'application au risque que vos vues ne décollent pas. Je vous donne rendez-vous le mois prochain pour des tips sur Facebook. Et oui, ça vaut encore le coup !

  • Speaker #3

    Coucou, c'est Inès, et pour ce premier décryptage, je vais vous parler de James Blake et de sa solution Direct to Fan. Alors en mars dernier, James Blake, un artiste britannique, auteur, compositeur, interprète, a exprimé son mécontentement face à certains aspects de l'industrie musicale, et notamment la pression qu'il ressent face à l'impact des réseaux sociaux et des labels sur sa carrière. Pour répondre à ses préoccupations, il a invité ses fans à se diriger vers son profil Volt, premièrement pour pallier les faibles revenus générés par les plateformes de streaming et les réseaux sociaux, mais aussi pour établir un canal de communication direct et surtout non restreint pour partager des contenus exclusifs avec son public. Cette approche peut être une bonne alternative pour des artistes plutôt bien établis, mais ça sera sûrement un peu moins efficace pour un projet plus émergent. Par contre, dans le même esprit, on peut penser à une newsletter, qui peut être une solution plutôt efficace pour développer une relation solide entre l'artiste et ses fans. Ça peut sembler anodin, mais cet outil peut permettre aux artistes de communiquer librement et directement avec leur public, et, tout comme un profil Volt ou Patreon, elle peut servir de canal pour partager des contenus en exclusivité ou en avant-première avec son audience. Parce qu'en effet, les canaux de communication directs font partie des moyens les plus fiables et durables pour qu'un artiste se connecte avec son public sans intermédiaire. En exprimant son point de vue, James Blake a aussi soulevé un sujet plutôt intéressant, l'utilisation des datas pour les artistes. Parce que pour établir une relation solide entre l'artiste et ses fans, c'est d'abord essentiel de savoir qui ils sont, que ce soit leur genre, leur âge, leur ville, etc. On sait à quel point c'est crucial pour un artiste de cartographier sa basse fan et c'est pour ça qu'on a développé la formation Music Data Analytics, dont l'objectif est de vous apprendre notre méthodologie bien rodée pour identifier et analyser les sources de données pertinentes pour cartographier sa basse fan et développer sa communauté.

  • Speaker #4

    Hello, c'est Lila, et bienvenue dans ma chronique dans laquelle je vais vous présenter le projet d'un artiste émergent. Aujourd'hui, on va parler de Eniah. Eniah excelle dans le mélange entre mélodie hip-hop et sonorité orientale. Après la sortie de deux albums, il a récemment offert à ses fans deux EP de trois titres chacun, en mars et en avril. Le premier, intitulé Khelini, laisse-moi dépeint son enfance et ses racines, exposant les cicatrices causées par des histoires d'adultes qui ont entaché son innocence. Dans le deuxième EP, Hanina qui veut dire douce il partage les peines d'une récente rupture, tout en naviguant habilement entre l'arabe et le français. Avec Ré Lé Né, Eniah révèle un véritable talent d'écriture, tandis que Hanina démontre sa polyvalence dans les sonorités et les productions. À mes yeux, le titre Juste Imagine du premier EP se distingue particulièrement. Un vrai hit à rajouter à votre playlist. Eniah est indéniablement un artiste à suivre de très près. Je vous laisse écouter une playlist de 6 titres que j'ai confectionnés autour de ce projet, avec des artistes et titres similaires. Bonne écoute !

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode, on se retrouve le 1er du mois prochain. Si cela vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner et laisser un commentaire 5 étoiles, vous aiderez toujours plus d'artistes à découvrir ce podcast et développer leur carrière. A très vite !

  • Speaker #1

    Merci.

Description

Bienvenue sur cette toute première édition de notre podcast “L’artiste, le numérique et la musique”, en date du 1er juin 2024 !

Au programme de cette 1ère édition

  • L'édito d'Emily sur Le Burn-Out de la CCC (la Création de Contenu en Continu)

  • Les tips de Clara avec 3 astuces TikTok pour maximiser ses vues

  • Le décryptage d’Inès au sujet de James Blake et sa solution Direct-to-Fan

  • La chronique de Lila sur Eniah, un mélange de cultures et de sonorités

--

Le podcast "L'artiste, le numérique et la musique" est produit par ÜNI.

Emission du 1er juin 2024.

Réalisation & identité graphique : Lila Benchergui, Emily Gonneau, Clara Pillet & Inès Xilax

Générique de la bande-annonce, de début et de fin d’émission : "La vie trop au sérieux" - Marvin Marchand


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur cette toute première édition de notre podcast "L'artiste, le numérique et la musique" en date du 1er juin 2024. Étant une équipe de 4 personnes, nous avons décidé de nous répartir les introductions d'épisodes mensuels. Je m'appelle Émily et j'ai le plaisir d'ouvrir le bal ce mois-ci avant que Clara, Inès et Lila ne prennent la suite à leur tour, respectivement les 1er juillet, août et septembre. Voilà, vous savez tout, ou presque, car le plus important, c'est que cela faisait longtemps qu'on y pensait, qu'on voulait un canal où faire converger l'ensemble de nos sujets d'intérêt et d'expertise et d'en faire profiter gratuitement aux artistes et musiciens musiciennes ainsi que leur entourage pour développer leur carrière sereinement. Après le lancement de la newsletter il y a 15 jours sur lartistelenumériqueetlamusique.substack.com, on s'est dit qu'une version podcast serait un bon complément. Donc on y est, on est super heureuseq et on espère surtout que ça va vous plaire. Au programme de cette première édition, en édito sur le burn-out de la CCC, où je vous explique déjà ce qu'est la CCC, les tips de Clara avec trois astuces TikTok pour maximiser ses vues, le décryptage d'Inès au sujet de James Blake et sa solution Direct to Fan, et la chronique de Lila sur Eniah, un mélange de cultures et de sonorités. N'hésitez pas à partager cet épisode aux personnes autour de vous qui en auraient besoin, et on vous souhaite surtout d'y trouver tout votre bonheur. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    L'édito d'Emily. Emily, c'est moi. Et pour ce premier édito, je voulais vous parler du burn-out de la CCC. Alors la CCC, c'est mon acronyme pour désigner le phénomène problématique de la création de contenu en continu. La CCC, c'est une petite musique qui monte depuis des années, au point d'être aujourd'hui un refrain bien connu, le seul qu'on entend d'ailleurs, désormais complètement intériorisé par toute l'industrie musicale, des artistes qui débutent aux plus grosses stars de la planète, des plus petits labels au majors, et littéralement n'importe quel acteur, actrice de la filière. Et c'est épuisant, car ça ne s'arrête jamais. Bien sûr qu'il faut mettre à profit les formidables leviers de communication avec les fans que sont les réseaux sociaux. Évidemment que c'est une opportunité pour les artistes de développer une relation émotionnelle avec leur communauté. Mais quand on doit produire à la chaîne, et ce, pour rester dans la course avec des algorithmes opaques et dévorants, développés par des sociétés dont les objectifs sont aux antipodes de la valorisation d'une démarche artistique, Ça abîme la spontanéité des artistes, et ça les abrutit aussi, un peu, à force de ne pas avoir un moment pour lever la tête du guidon et s'interroger sur le sens de toute cette production. L'enfer, vraiment. Ces derniers mois, j'ai été frappée de constater la si grande lassitude, la si profonde détresse de bon nombre d'artistes que j'ai été amenée à rencontrer dans le cadre d'ateliers ou de formations. Pression constante de devoir se dévoiler en ligne alors que l'envie n'est pas ou plus là, mais que tout le monde le fait. Paralysie créative, perte de sens et de repère. Bref, burn-out de la CCC. Je ne dis pas non plus qu'il faut quitter les réseaux et tout plaquer pour aller vivre au fin fond de la campagne, déconnecté de tout. Mais s'il y a une chose que je voudrais partager et rappeler à toutes celles et ceux qui n'en peuvent plus sur ce plan-là, c'est ceci. Tout commence et tout finit avec les artistes. Ça veut dire qu'au lieu de chercher à avoir la plus grosse communauté, les artistes doivent absolument, radicalement, nécessairement se remettre au centre de l'équation. Comment ça, me demanderez-vous ? Eh bien par des actes simples au quotidien, mais qui s'inscrivent dans la durée et permettent aux artistes de reprendre le contrôle des outils qui les auront presque asservis. Concrètement, ça passe par cinq choses. Premièrement, faire le tri des réseaux sociaux qui apportent de la joie et ceux qui noient. On se ressente sur les premiers et on met en sourdine où on pose les seconds. Deuxièmement, se demander franchement quel est le type de conversation avec les fans qui nous fait du bien. Des vues seulement, du commentaire et du like, un échange plus approfondi ? Troisièmement, en tirer des conclusions pour identifier le ou les réseaux où ce type de conversation peut légitimement avoir lieu. Pour un véritable échange avec ses fans, c'est une newsletter ou un canal Discord qu'il faut prioriser, pas un réseau social où on va s'épuiser à créer un contenu gratuit qui sera perçu comme purement divertissant et sans conversion derrière. Quatrièmement, se fixer un objectif pour le ou les réseaux qui font sens pour l'artiste personnellement Mais attention, je parle d'un objectif qui récompense le temps et l'énergie qui vont être dépensées, investies plutôt et donc qui permettent d'évaluer l'impact des actions entreprises Et cinquième point enfin, ne pas oublier que de vendre en continu en demandant de streamer, liker, partager. Ce n'est pas juste épuisant pour l'artiste mais aussi pour ses fans. Alors que parler de sa démarche artistique, des coulisses de la création et du développement de son projet sans rien attendre en retour, c'est un cadeau qui a infiniment plus de valeur à la longue que n'importe quelle injonction banalisée. Il y aurait tant de choses à dire encore, mais puisqu'il faut conclure, je vous recommande surtout de ne pas penser au temps déjà investi sur vos réseaux, mais plutôt de se concentrer sur soi, de ce qui nous convient, de ce qui fait du bien. Parce que si on est mal, ça se ressentira sur la communication et ça, à l'effet, sera l'inverse de ce qu'on cherche à faire. Le pire n'est jamais certain et le burn-out de la CCC ne doit pas être une fatalité. Reprenez le contrôle et vous n'en saurez que mieux. C'est tout ce que je vous souhaite.

  • Speaker #2

    Les tips de Clara. Clara, c'est moi. Pour cette première édition, j'ai décidé de me consacrer à TikTok. Comme on le sait, l'algorithme de TikTok est surpuissant et il décide si les contenus que vous postez seront montrés ou non à vos followers ou à de nouvelles personnes. Sachez-le, le nombre de vues enregistrées la première heure de diffusion est primordial. Alors voici trois astuces pour le favoriser. Premièrement, assurez-vous d'avoir une bonne connexion et suffisamment de batterie sur votre téléphone. Publier dans la ligne 13 à Paris avec 10% de batterie est une très mauvaise idée. Hashtag c'est du vécu. Deuxième astuce, si vous le pouvez, privilégiez les carousels photos. Oui, c'est bizarre pour une application qui a fait sa renommée grâce à la vidéo. Les carousels photos enregistrent 1,9 fois plus de likes et 2,9 fois plus de commentaires que la moyenne. Troisième et dernière astuce, après publication, fuyez TikTok. Pendant une heure, faites autre chose que scroller sur l'application au risque que vos vues ne décollent pas. Je vous donne rendez-vous le mois prochain pour des tips sur Facebook. Et oui, ça vaut encore le coup !

  • Speaker #3

    Coucou, c'est Inès, et pour ce premier décryptage, je vais vous parler de James Blake et de sa solution Direct to Fan. Alors en mars dernier, James Blake, un artiste britannique, auteur, compositeur, interprète, a exprimé son mécontentement face à certains aspects de l'industrie musicale, et notamment la pression qu'il ressent face à l'impact des réseaux sociaux et des labels sur sa carrière. Pour répondre à ses préoccupations, il a invité ses fans à se diriger vers son profil Volt, premièrement pour pallier les faibles revenus générés par les plateformes de streaming et les réseaux sociaux, mais aussi pour établir un canal de communication direct et surtout non restreint pour partager des contenus exclusifs avec son public. Cette approche peut être une bonne alternative pour des artistes plutôt bien établis, mais ça sera sûrement un peu moins efficace pour un projet plus émergent. Par contre, dans le même esprit, on peut penser à une newsletter, qui peut être une solution plutôt efficace pour développer une relation solide entre l'artiste et ses fans. Ça peut sembler anodin, mais cet outil peut permettre aux artistes de communiquer librement et directement avec leur public, et, tout comme un profil Volt ou Patreon, elle peut servir de canal pour partager des contenus en exclusivité ou en avant-première avec son audience. Parce qu'en effet, les canaux de communication directs font partie des moyens les plus fiables et durables pour qu'un artiste se connecte avec son public sans intermédiaire. En exprimant son point de vue, James Blake a aussi soulevé un sujet plutôt intéressant, l'utilisation des datas pour les artistes. Parce que pour établir une relation solide entre l'artiste et ses fans, c'est d'abord essentiel de savoir qui ils sont, que ce soit leur genre, leur âge, leur ville, etc. On sait à quel point c'est crucial pour un artiste de cartographier sa basse fan et c'est pour ça qu'on a développé la formation Music Data Analytics, dont l'objectif est de vous apprendre notre méthodologie bien rodée pour identifier et analyser les sources de données pertinentes pour cartographier sa basse fan et développer sa communauté.

  • Speaker #4

    Hello, c'est Lila, et bienvenue dans ma chronique dans laquelle je vais vous présenter le projet d'un artiste émergent. Aujourd'hui, on va parler de Eniah. Eniah excelle dans le mélange entre mélodie hip-hop et sonorité orientale. Après la sortie de deux albums, il a récemment offert à ses fans deux EP de trois titres chacun, en mars et en avril. Le premier, intitulé Khelini, laisse-moi dépeint son enfance et ses racines, exposant les cicatrices causées par des histoires d'adultes qui ont entaché son innocence. Dans le deuxième EP, Hanina qui veut dire douce il partage les peines d'une récente rupture, tout en naviguant habilement entre l'arabe et le français. Avec Ré Lé Né, Eniah révèle un véritable talent d'écriture, tandis que Hanina démontre sa polyvalence dans les sonorités et les productions. À mes yeux, le titre Juste Imagine du premier EP se distingue particulièrement. Un vrai hit à rajouter à votre playlist. Eniah est indéniablement un artiste à suivre de très près. Je vous laisse écouter une playlist de 6 titres que j'ai confectionnés autour de ce projet, avec des artistes et titres similaires. Bonne écoute !

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode, on se retrouve le 1er du mois prochain. Si cela vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner et laisser un commentaire 5 étoiles, vous aiderez toujours plus d'artistes à découvrir ce podcast et développer leur carrière. A très vite !

  • Speaker #1

    Merci.

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