Comment apprendre à gérer son poids - Première partie cover
Comment apprendre à gérer son poids - Première partie cover
L'Atelier Cuisine Santé de Patricia Piasco

Comment apprendre à gérer son poids - Première partie

Comment apprendre à gérer son poids - Première partie

24min |01/08/2024
Play
Comment apprendre à gérer son poids - Première partie cover
Comment apprendre à gérer son poids - Première partie cover
L'Atelier Cuisine Santé de Patricia Piasco

Comment apprendre à gérer son poids - Première partie

Comment apprendre à gérer son poids - Première partie

24min |01/08/2024
Play

Description

Le poids est une préoccupation pour beaucoup d'entre nous. Les régimes on le sait ne fonctionnent pas mais on se contente de résumer un problème de poids à une alimentation trop riche ou trop abondante. Les causes sont plus vastes et le champ d'action est bien plus important. Je vous donne quelques clés et éclairage dans cette série de trois podcasts.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue dans mon podcast l'atelier cuisine santé. Aujourd'hui je vous propose un premier épisode d'une série sur le thème du poids. Comment s'y prendre pour garder son poids idéal et surtout qu'est-ce que c'est que le poids, un poids idéal et pourquoi est-ce qu'on est tous autant préoccupés par son poids. C'est un vaste sujet, un sujet que je rencontre quotidiennement dans mes accompagnements en santé naturelle et il est extrêmement rare que je sois face à quelqu'un qui me dise ah non moi mon poids n'est vraiment pas un souci, tout va bien, je suis équilibrée, je n'ai jamais aucun souci de poids et je ne m'en suis jamais préoccupée. C'est extrêmement rare. Parfois je peux avoir des personnes qui me disent bon oui moi je suis un petit peu en surpoids mais ce que j'accepte, ce n'est pas ma préoccupation principale, je m'en fiche. Mais la phrase suivante, c'est souvent, mais si je perds un petit peu, je serai content ou contente. C'est autant une préoccupation féminine que masculine et aujourd'hui, on le sait, ça devient un problème sanitaire au niveau mondial parce que le surpoids, les surpoids importants, l'obésité est vraiment un problème de santé publique. Alors pourquoi garder son poids et pourquoi est-ce que c'est une préoccupation aussi importante ? Normalement, le poids devrait être un des points qui devrait nous permettre de voir si notre corps, notre organisme est en équilibre, est en homéostasie. Ce n'est pas le seul critère, mais ça devrait être sa fonction. On est bien loin de ça et ça fait des siècles que l'on est loin de cette façon d'aborder notre poids. Mais ça devrait être le point le plus important et la seule façon qu'on devrait avoir d'appréhender l'esthétique, l'aspect de notre organisme, de notre corps. L'aspect extérieur de notre corps devrait être lié aux autres critères qui nous permettraient, qui doivent nous permettre de mesurer l'état de notre santé et l'équilibre global de notre organisme. Et ça n'est pas le cas du tout. En fait, il faudrait, premier travail à faire, c'est d'arriver à dissocier l'esthétique de la santé. Alors c'est vrai que c'est compliqué, parce que quand on se regarde le matin dans la glace, quand on s'habille, si on n'arrive pas à s'habiller comme on veut, avec les vêtements qu'on voudrait porter et puis qui ne nous vont pas. à cause de l'aspect extérieur de notre corps, c'est compliqué. Je le conçois, c'est quelque chose de difficile à vivre. Ceci dit, le poids et les critères esthétiques ont évolué au fil des siècles et évoluent toujours au fil des années et ne sont pas les mêmes d'un pays à l'autre. Au fil des siècles, nous avons évolué plus récemment vers une silhouette absolument filiforme. C'était tout. Beaucoup plus vraie il y a quelques années, ça l'est toujours. On doit, les critères d'esthétique, c'est d'être brindille, très fine, plutôt, voilà, pas des critères très ronds, même si ça fait partie aujourd'hui de certains critères esthétiques, c'est revenu, la rondeur, mais... Ça n'a pas toujours été très vrai. Il y a quelques centaines d'années, le fait d'être rond était un signe de bonne santé, était un signe d'opulence et souvent un signe de pouvoir. Les rois de France étaient ronds et c'était bien. Ça voulait dire que les personnes qui étaient rondes étaient des personnes qui avaient à profusion toute l'alimentation qu'elles voulaient, dont elles avaient besoin. et même plus. Et puis c'était aussi des critères de sensualité. Si on voit tous les tableaux des siècles derniers, les femmes étaient représentées plutôt rondes. Parce que... La maigreur était un signe de mauvaise santé. On est passé par des centaines de milliers d'années pendant lesquelles l'homme vivait des périodes de disette, des périodes de manque de nourriture à cause du temps, à cause des guerres, à cause de... Il y a eu beaucoup de raisons. Mais en fait, on manquait d'alimentation et donc la plupart des personnes étaient souvent... Trop maigre et trop maigre, très maigre, c'était un manque de nourriture et un signe de mauvaise santé. Et quand on avait de l'alimentation un peu plus à profusion, on mangeait plus, on s'arrondissait et c'était un signe de bonne santé et un signe de richesse. Et puis, au fil des années, est arrivée la révolution industrielle, qui a tout changé. Parce qu'avec la révolution industrielle, nous avons été plus du tout tributaires du temps, beaucoup moins tributaires du temps, de la météo, du climat. Nous sommes plus tributaires, au contraire, d'un trop d'alimentation. Nous nous sommes retrouvés avec... des magasins, beaucoup d'alimentation industrielle à disposition, avec une opulence pour tout le monde et du coup avec le problème inverse, un surpoids qui s'installe, un corps qui s'arrondit, qui reste rond et puis d'un coup l'incapacité à perdre ce surpoids. Et les critères ont changé, ont évolué et les critères esthétiques sont devenus des corps plutôt filiformes. très mince, ça s'est apparu beaucoup avec les top modèles, avec les modèles, la mode, qui a imposé ces critères-là. Or, on est complètement dissocié de la réalité de l'équilibre de santé de notre organisme. Chaque corps est différent et l'équilibre en termes de poids est différent d'une personne à l'autre. On va parler de poids d'équilibre, mais notre poids d'équilibre à chacun et à chacune est différent. Alors c'est vrai qu'on va compter l'indice de masse corporelle, l'IMC, où on fait un calcul en disant voilà, si on est en dessous de 20 à 19, on est trop maigre, si on est au-delà de 25, d'IMC, on est en surpoids. Mais ça n'est pas que ça, parce qu'en fait l'indice de masse corporelle va mesurer le poids par rapport à la taille et faire un calcul pour voir si on est dans les critères. Il y a aussi le fait d'avoir dans son corps assez ou insuffisamment de masse grasse, d'avoir trop d'eau ou pas assez d'eau dans nos tissus. Et ça, il faut aussi être capable de le mesurer. Si on monte sur la balance, on va voir qu'on a pris un kilo, qu'on a perdu un kilo, qu'on a pris deux kilos, qu'on a perdu deux kilos. Mais où est-ce qu'ils sont ces deux kilos ou ces kilos ? Et sous quelle forme est-ce qu'ils sont stockés ? Est-ce que c'est de l'eau ? Est-ce qu'on a tendance à faire de la rétention ? Est-ce que c'est du gras ? Est-ce qu'ils ne sont pas tout simplement stockés dans notre système digestif ? Est-ce qu'on monte sur la balance après une semaine de vacances, un week-end d'excès, où on a mangé plus gras, plus riche, bu de l'alcool ? Et est-ce que ça, ça n'est pas un surpoids dans nos viscères, dans notre système digestif, tout concrètement ? dans notre estomac et dans nos intestins. Et ça, on ne nous apprend pas à l'observer. Et donc, qu'est-ce qu'on fait ? On monte sur la balance. Wow, j'ai pris 2 kilos. Je m'arrête de manger. Oh, je fais un petit régime. Et là, qu'est-ce qu'on fait ? On commence à se déséquilibrer. On force encore à éliminer le surplus. Mais qu'est-ce qu'il est le surplus ? Où est-ce qu'il est le surplus ? On va monter sur la balance, on va se dire voilà, j'ai pris 5 kilos, je vais faire du sport. Et je fais du sport, du sport, du sport, je vais en salle, je cours, etc. Qu'est-ce qui se passe dans le corps ? On va faire du muscle. Le muscle c'est lourd, c'est de la matière, c'est des protéines qui se gorgent de sang et qui sont lourds. Et dans ces cas-là, eh bien on va prendre du poids plus qu'en perdre. Faire du sport ne fait pas forcément perdre de poids. Ça dépend quelle était la nature de son surpoids. Et dans ces cas-là, on va monter sur la balance, on va dire mince, je ne bouge pas. Et là, on va commencer à avoir tendance à vouloir s'affamer. Si on cherche sur internet quelle est la cause de la prise de poids, on va trouver une seule chose. On va trouver que c'est un déséquilibre entre les besoins du corps, les besoins énergétiques du corps et les dépenses énergétiques de notre corps. C'est vrai, dans l'absolu c'est vrai. On va avoir un stockage parce qu'on ne dépense pas tout ce qu'on donne à son organisme. Mais on ne peut pas se limiter à cet unique critère, parce que sinon qu'est-ce qu'on fait ? On commence à faire des régimes, on fait des régimes hypocaloriques. Je dépense moins que ce que je donne à mon corps, donc je vais donner beaucoup moins à mon corps, et je vais l'obliger à dépenser plus. Et ce n'est pas forcément ce qui va se passer, parce qu'il y a des... tas d'autres critères qui rentrent en ligne de compte. Alors quels sont ces critères ? On va en parler mais déjà la première chose à faire c'est d'essayer de dissocier dans sa tête, de se dire voilà, j'essaie de dissocier le côté esthétique de mon envie de perdre du poids. Alors, c'est vrai que quand on va se regarder dans la glace, on ne va pas se trouver bien. C'est le... enfin, ce n'est pas le cas de tout le monde, mais souvent, on ne se trouve pas bien. Mais essayez d'analyser la chose suivante. Est-ce que quand je me regarde dans le miroir, je me trouve... pas beau ou pas belle, est-ce que ça n'est pas parce que j'ai un mal-être physique beaucoup plus profond, interne ? Très souvent, ce mal-être, il vient de notre ventre. D'ailleurs, tout commence dans le ventre. Tout, tout, tout, tout vient du ventre. Notre système digestif, nos intestins qui font partie du système digestif, sont souvent déréglés, déséquilibrés. on n'est pas bien dans son ventre et donc on ne se sent pas bien dans son corps. Et quand on va se regarder, on va se dire, non mais ça ne va pas, je ne suis pas bien, il faut que je perde du poids, ça, ça ne va pas, ça, ça ne va pas, ça, ça ne va pas. Et peut-être que finalement, à ce moment-là, quand on se sent mieux dans son ventre, on se sent mieux aussi dans sa tête et émotionnellement, tout s'équilibre et on va se trouver mieux en se regardant dans le miroir. Et du coup, on va pouvoir y mettre quelque chose d'un peu plus rationnel. Donc essayez déjà d'observer ça. Est-ce que vous vous sentez bien à l'intérieur ? Observez votre ventre. Est-ce que vous vous sentez bien à l'intérieur de votre corps ? Est-ce qu'émotionnellement vous êtes équilibré ? Donc est-ce que quand vous vous regardez dans le miroir, c'est objectif ou pas ? Rationnel ou pas ? Et puis on peut mettre un peu de rationalité dans les critères. Alors qu'est-ce qu'ils sont ? Déjà, est-ce que vous avez réellement, est-ce qu'on a réellement... Un surplus de matière grasse, parce que c'est ça en fait le surpoids, c'est du gras en surplus, on stocke. Notre corps est programmé pour stocker, on en parlera, mais ça c'est à cause de ces siècles pendant lesquels on a eu des périodes où on avait moins par moment, donc nos cellules sont programmées pour stocker au cas où. Et où sont les stocks aujourd'hui où nous avons ? tout à manger, beaucoup à manger et trop à manger et pas toujours ce qu'il faut à manger, et bien en fait, le corps se retrouve dans une obligation de stocker. Et alors où on stocke ? Comment on stocke ? Déjà, si j'ai de la graisse viscérale, donc vraiment de la graisse sur le ventre, alors il ne faut pas confondre avec les ballonnements. On peut avoir le ventre qui gonfle et se sentir pas bien, et ça, ça vient de l'intérieur du ventre et ça n'est pas forcément de la graisse. Si vous avez vraiment de la matière, importante sur le ventre et si vous pincez votre ventre et que vous voyez que dessous apparaît vraiment des capitons vous voyez que c'est pas lisse qu'il y a vraiment de la graisse c'est pas c'est pas c'est pas du muscle c'est de la graisse à ce moment là là il y a un souci la graisse viscérale c'est un des points les plus importants à observer par rapport à la santé globale de l'organisme la deuxième chose c'est par rapport à la la matière, à la graisse que vous pouvez avoir ailleurs que sur le ventre, sur les cuisses dans les fesses, beaucoup chez les femmes chez l'homme c'est plus sur l'estomac mais ça peut être un petit peu partout réparti sur le corps est-ce que c'est de la rétention d'eau, est-ce que vous gonflez est-ce que quand vous appuyez dessus vous sentez que les tissus sont tendus de façon anormale, est-ce que ça laisse un point blanc Parfois on peut appuyer avec le doigt et le creux reste un moment. Ça, ça veut dire qu'on a une rétention d'eau importante et ça c'est un signe de panique du corps. Il ne va pas bien. Grèce viscérale, rétention d'eau, là il est un sujet. Est-ce que vous avez de la cellulite avec des capitons ? Vous voyez que c'est bosselé sous la peau. Vous la voyez sans forcément... Pincez votre peau, est-ce que vous avez vraiment une cellulite importante dans les cuisses, dans les fesses, ça peut être dans les bras. Donc vraiment un aspect de la peau bosselée, est-ce que c'est le cas ? Ça aussi c'est un signe de stockage mal géré par l'organisme et c'est un signe qu'il faut vraiment l'aider. Ensuite nous avons les critères. qui sont liées au bilan de santé qu'on va faire et notamment au bilan sanguin qui vont nous aider à analyser si réellement le corps n'est pas très équilibré et que le petit surpoids ou le surpoids que l'on observe sur nous est vraiment lié à quelque chose qui est en train de s'installer, un mauvais fonctionnement. de notre organisme. Alors ça c'est quand on a déjà atteint un surpoids important, mais pas toujours. Parfois on peut être globalement mince, puis pas s'aimer, voir qu'on a justement ces petits capitons, cette retention d'eau. Ça peut être pas impressionnant sur la balance, et effectivement si en plus on a un bilan lipidique qui n'est pas bon, ça va se voir dans le bilan sanguin avec un cholestérol un peu trop élevé, on peut avoir une glycémie qui est un peu limite. Alors il ne faut pas attendre que ça dépasse. Si déjà on a une glycémie à jeun qui est un peu élevée, pas forcément au-delà du 1 g, mais qui frise le gramme, et que la veille au soir, on n'a vraiment pas mangé de sucre, et qu'on a laissé plus de 12 heures sans sucre, et qu'on a une glycémie qui est un peu élevée, le médecin va dire ça va, mais non ça ne va pas. Ça veut dire que déjà le corps a du mal à gérer sa glycémie. Et puis, il y a la tension artérielle. Est-ce qu'on a une tension artérielle qui peut être un peu élevée ou qui parfois fait un peu des pics ? Alors, si on a un de ces trois critères qui est limite ou qui est en train d'évoluer sur le temps, il ne faut pas non plus attendre. Le médecin va attendre que la glycémie soit au-delà d'un gramme. Et puis, le critère va dire qu'on est vraiment dans un pré-diabète si on a dépassé l'un gramme vingt. Mais jusque-là, on ne va pas trop s'alarmer. Eh bien, moi, je... Je ne vois pas la chose de ce côté-là. J'observe plusieurs bilans sanguins et je regarde comment ça évolue. Est-ce que l'année dernière, ou il y a deux ans, ou il y a trois ans, j'avais une glycémie à 0,8 et puis à 0,6, on va dire, 0,7. Et là, au bout de deux ans ou trois ans, on est à 0,9. Ça veut dire que ça grimpe. Est-ce que mon cholestérol a réussi à monter sans forcément dépasser le plafond supérieur ? Ça veut dire que le corps, l'organisme a de plus en plus de mal à retrouver son équilibre, qu'on appelle l'homéostasie, et ça s'accompagne souvent avec une prise de poids. Alors ça peut être un peu plus de cellulite, ça peut être un peu plus de rétention d'eau, c'est pas forcément impressionnant, mais c'est pas bon signe. et ça veut dire qu'il faut s'en occuper. L'autre critère qu'il faut observer, c'est la vitesse à laquelle on prend du poids et la vitesse à laquelle on revient à son équilibre. Alors, on a un poids d'équilibre, alors il n'est pas forcément justifié de se dire, à 20 ans, je pesais 52 kg, aujourd'hui je fais 56 kg et je n'arrive plus à revenir à ces 52 kg et je voudrais absolument y revenir. Ça, c'est pas forcément rationnel. Si ça s'accompagne de masse grasse sur le ventre, si ça s'accompagne de jambes lourdes et de rétention d'eau, oui, ça veut dire qu'il y a quelque chose. Mais sinon, pas forcément. Si on a tendance à prendre 2 kilos chaque fois qu'on fait un repas un peu trop chargé, c'est-à-dire que dans son quotidien, on ne fait pas forcément de repas trop gras, et puis de temps en temps, on va au restaurant, ou on va passer un week-end, Et là, on va faire entrée, plat, dessert. On va manger une glace dans la journée ou une pâtisserie en plus. On va boire un peu d'alcool, on n'en boit pas dans son quotidien. Et quand on rentre à la maison, si on monte sur la balance, on a pris 2 kilos. C'est normal. C'est normal parce que le corps se retrouve avec beaucoup de choses à gérer qu'il n'a pas à gérer dans son quotidien. C'est normal d'avoir pris les 2 kilos. Il ne faut pas paniquer parce qu'on a 2 kilos de plus juste à ce moment-là. Par contre... Si, en reprenant un rythme alimentaire habituel, équilibré, on ne perd pas ces 2 kilos en 2-3 jours, là, ça veut dire que l'organisme n'est pas capable de le faire, et que donc, il a quelque chose qui est déjà en train de se déséquilibrer. Si vous êtes obligé, après le week-end, de faire un régime de 3 jours, où vous allez, alors la plupart du temps, ce que j'entends, c'est une journée de jus, ou alors... supprimer quantité d'aliments pour manger qu'une salade par jour par exemple, ça n'est pas juste. Le corps devrait être capable de reprendre son équilibre tout seul dans notre quotidien. A l'inverse, on peut ne pas prendre de poids en faisant des écarts de cet ordre-là. Et là c'est juste, ça veut dire que le corps... Gère bien. Qu'est-ce qui gère bien ? Il a une bonne capacité à éliminer. Effectivement, le fait de prendre du poids, on va parler d'apport énergétique par rapport aux dépenses énergétiques. C'est juste, effectivement. Ça fait partie, c'est le critère de base. Mais au-delà de ça, moi je vais plutôt parler de capacité du corps à... créer et à éliminer, c'est-à-dire anabolisme et catabolisme. Anabolisme, le corps fabrique. Catabolisme, le corps détruit. Et on va avoir parfois un déséquilibre entre les deux, ce qui fait que le corps n'est pas capable de détruire ce qui doit être détruit correctement et n'arrive pas surtout à éliminer, c'est-à-dire à sortir, à excréter tout ce qu'il devrait excréter. Par exemple, quand vous faites un repas très chargé, Et bien en fait, dans ce que vous mangez, il y a quantité de choses dont le corps n'a pas besoin. Pas besoin parce qu'au niveau de sa balance énergétique, déjà, il n'a pas besoin de tout ça, puisqu'il ne dépense pas tout ça dans son quotidien, mais surtout, dans ce que vous allez manger, il va y avoir des choses, des éléments, des molécules, des nutriments qui ne sont pas des vrais nutriments et qui en fait ne sont pas utilisables par le corps. C'est ce que j'appelle des toxiques. L'alcool est un toxique, il doit être éliminé. Si vous mangez gras cuit avec des sauces, de la crème fraîche, du beurre cuit, là on est dans le domaine du toxique. Le corps ne sait pas utiliser ça. Par contre, il va très certainement quand même faire l'effort de le digérer. Il va y avoir quantité qui va rester stockée dans notre système digestif, dans les intestins. Mais encore faut-il que les intestins soient capables d'éliminer tout ça. Donc si on a une bonne capacité d'élimination et que tout est sorti, il n'y a pas de prise de poids. S'il y a une stagnation dans le système digestif, il va y avoir quand même des éléments qui vont rentrer dans le corps et à ce moment-là, on peut avoir une stagnation dans le système digestif et une prise de poids qui s'installe un petit peu parce que ça reste, mais aussi des éléments qui vont rentrer dans le corps et qui sont des toxiques et que notre corps va devoir neutraliser. Il le neutralise dans les cellules adipeuses, donc dans la matière grasse de notre corps. c'est à ce moment-là que ça peut provoquer une prise de poids qui peut s'installer. Mais ça n'est pas normal. Ça veut dire que la capacité de gestion des toxines et des déchets et des toxiques de notre organisme n'est pas suffisante et déséquilibrée. Et ça, il faut s'en occuper. Et ça n'est pas juste en régulant son alimentation qu'on va pouvoir s'en occuper. Certains organismes vont se mettre en résistance. Et même si on mange trois feuilles de salade ou qu'on fait une journée de jus après des écarts, Chez certaines personnes, ça ne va pas suffire parce que l'organisme n'est pas capable de sortir tout ça. Et ce n'est pas parce qu'on va s'arrêter de manger qu'il va pouvoir sortir ses déchets. On va lui permettre de consommer un peu plus d'énergie par rapport à ce qu'on lui donne pendant cette journée de régime ou de jeûne à base de jus. Mais ce n'est pas pour autant qu'on va l'aider à sortir ses déchets et ses toxines. Et donc ? on ne va pas forcément perdre de poids. Voilà, ça c'était pour le premier épisode de cette série. Dans les suivants, nous parlerons justement de notre bilan lipidique, de la nature du bon et du mauvais gras qu'on peut avoir dans le corps et pourquoi, qu'est-ce qu'il est et qu'est-ce qu'on fait pour aider à transformer un peu tout ça. On parlera aussi de l'alimentation. qu'est-ce qu'il faut regarder dans son alimentation, son équilibre alimentaire et pas penser en régime. Et nous parlerons un petit peu plus du bilan du syndrome métabolique, ce qu'on appelle le syndrome métabolique, quand on a un petit peu de cholestérol, quand on a une tension un peu élevée, en plus du surpoids, parfois un foie qui fonctionne moins bien avec ce qu'on appelle un foie gras. On va parler un petit peu de tout ça dans deux autres podcasts. Je vous dis à très vite !

Description

Le poids est une préoccupation pour beaucoup d'entre nous. Les régimes on le sait ne fonctionnent pas mais on se contente de résumer un problème de poids à une alimentation trop riche ou trop abondante. Les causes sont plus vastes et le champ d'action est bien plus important. Je vous donne quelques clés et éclairage dans cette série de trois podcasts.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue dans mon podcast l'atelier cuisine santé. Aujourd'hui je vous propose un premier épisode d'une série sur le thème du poids. Comment s'y prendre pour garder son poids idéal et surtout qu'est-ce que c'est que le poids, un poids idéal et pourquoi est-ce qu'on est tous autant préoccupés par son poids. C'est un vaste sujet, un sujet que je rencontre quotidiennement dans mes accompagnements en santé naturelle et il est extrêmement rare que je sois face à quelqu'un qui me dise ah non moi mon poids n'est vraiment pas un souci, tout va bien, je suis équilibrée, je n'ai jamais aucun souci de poids et je ne m'en suis jamais préoccupée. C'est extrêmement rare. Parfois je peux avoir des personnes qui me disent bon oui moi je suis un petit peu en surpoids mais ce que j'accepte, ce n'est pas ma préoccupation principale, je m'en fiche. Mais la phrase suivante, c'est souvent, mais si je perds un petit peu, je serai content ou contente. C'est autant une préoccupation féminine que masculine et aujourd'hui, on le sait, ça devient un problème sanitaire au niveau mondial parce que le surpoids, les surpoids importants, l'obésité est vraiment un problème de santé publique. Alors pourquoi garder son poids et pourquoi est-ce que c'est une préoccupation aussi importante ? Normalement, le poids devrait être un des points qui devrait nous permettre de voir si notre corps, notre organisme est en équilibre, est en homéostasie. Ce n'est pas le seul critère, mais ça devrait être sa fonction. On est bien loin de ça et ça fait des siècles que l'on est loin de cette façon d'aborder notre poids. Mais ça devrait être le point le plus important et la seule façon qu'on devrait avoir d'appréhender l'esthétique, l'aspect de notre organisme, de notre corps. L'aspect extérieur de notre corps devrait être lié aux autres critères qui nous permettraient, qui doivent nous permettre de mesurer l'état de notre santé et l'équilibre global de notre organisme. Et ça n'est pas le cas du tout. En fait, il faudrait, premier travail à faire, c'est d'arriver à dissocier l'esthétique de la santé. Alors c'est vrai que c'est compliqué, parce que quand on se regarde le matin dans la glace, quand on s'habille, si on n'arrive pas à s'habiller comme on veut, avec les vêtements qu'on voudrait porter et puis qui ne nous vont pas. à cause de l'aspect extérieur de notre corps, c'est compliqué. Je le conçois, c'est quelque chose de difficile à vivre. Ceci dit, le poids et les critères esthétiques ont évolué au fil des siècles et évoluent toujours au fil des années et ne sont pas les mêmes d'un pays à l'autre. Au fil des siècles, nous avons évolué plus récemment vers une silhouette absolument filiforme. C'était tout. Beaucoup plus vraie il y a quelques années, ça l'est toujours. On doit, les critères d'esthétique, c'est d'être brindille, très fine, plutôt, voilà, pas des critères très ronds, même si ça fait partie aujourd'hui de certains critères esthétiques, c'est revenu, la rondeur, mais... Ça n'a pas toujours été très vrai. Il y a quelques centaines d'années, le fait d'être rond était un signe de bonne santé, était un signe d'opulence et souvent un signe de pouvoir. Les rois de France étaient ronds et c'était bien. Ça voulait dire que les personnes qui étaient rondes étaient des personnes qui avaient à profusion toute l'alimentation qu'elles voulaient, dont elles avaient besoin. et même plus. Et puis c'était aussi des critères de sensualité. Si on voit tous les tableaux des siècles derniers, les femmes étaient représentées plutôt rondes. Parce que... La maigreur était un signe de mauvaise santé. On est passé par des centaines de milliers d'années pendant lesquelles l'homme vivait des périodes de disette, des périodes de manque de nourriture à cause du temps, à cause des guerres, à cause de... Il y a eu beaucoup de raisons. Mais en fait, on manquait d'alimentation et donc la plupart des personnes étaient souvent... Trop maigre et trop maigre, très maigre, c'était un manque de nourriture et un signe de mauvaise santé. Et quand on avait de l'alimentation un peu plus à profusion, on mangeait plus, on s'arrondissait et c'était un signe de bonne santé et un signe de richesse. Et puis, au fil des années, est arrivée la révolution industrielle, qui a tout changé. Parce qu'avec la révolution industrielle, nous avons été plus du tout tributaires du temps, beaucoup moins tributaires du temps, de la météo, du climat. Nous sommes plus tributaires, au contraire, d'un trop d'alimentation. Nous nous sommes retrouvés avec... des magasins, beaucoup d'alimentation industrielle à disposition, avec une opulence pour tout le monde et du coup avec le problème inverse, un surpoids qui s'installe, un corps qui s'arrondit, qui reste rond et puis d'un coup l'incapacité à perdre ce surpoids. Et les critères ont changé, ont évolué et les critères esthétiques sont devenus des corps plutôt filiformes. très mince, ça s'est apparu beaucoup avec les top modèles, avec les modèles, la mode, qui a imposé ces critères-là. Or, on est complètement dissocié de la réalité de l'équilibre de santé de notre organisme. Chaque corps est différent et l'équilibre en termes de poids est différent d'une personne à l'autre. On va parler de poids d'équilibre, mais notre poids d'équilibre à chacun et à chacune est différent. Alors c'est vrai qu'on va compter l'indice de masse corporelle, l'IMC, où on fait un calcul en disant voilà, si on est en dessous de 20 à 19, on est trop maigre, si on est au-delà de 25, d'IMC, on est en surpoids. Mais ça n'est pas que ça, parce qu'en fait l'indice de masse corporelle va mesurer le poids par rapport à la taille et faire un calcul pour voir si on est dans les critères. Il y a aussi le fait d'avoir dans son corps assez ou insuffisamment de masse grasse, d'avoir trop d'eau ou pas assez d'eau dans nos tissus. Et ça, il faut aussi être capable de le mesurer. Si on monte sur la balance, on va voir qu'on a pris un kilo, qu'on a perdu un kilo, qu'on a pris deux kilos, qu'on a perdu deux kilos. Mais où est-ce qu'ils sont ces deux kilos ou ces kilos ? Et sous quelle forme est-ce qu'ils sont stockés ? Est-ce que c'est de l'eau ? Est-ce qu'on a tendance à faire de la rétention ? Est-ce que c'est du gras ? Est-ce qu'ils ne sont pas tout simplement stockés dans notre système digestif ? Est-ce qu'on monte sur la balance après une semaine de vacances, un week-end d'excès, où on a mangé plus gras, plus riche, bu de l'alcool ? Et est-ce que ça, ça n'est pas un surpoids dans nos viscères, dans notre système digestif, tout concrètement ? dans notre estomac et dans nos intestins. Et ça, on ne nous apprend pas à l'observer. Et donc, qu'est-ce qu'on fait ? On monte sur la balance. Wow, j'ai pris 2 kilos. Je m'arrête de manger. Oh, je fais un petit régime. Et là, qu'est-ce qu'on fait ? On commence à se déséquilibrer. On force encore à éliminer le surplus. Mais qu'est-ce qu'il est le surplus ? Où est-ce qu'il est le surplus ? On va monter sur la balance, on va se dire voilà, j'ai pris 5 kilos, je vais faire du sport. Et je fais du sport, du sport, du sport, je vais en salle, je cours, etc. Qu'est-ce qui se passe dans le corps ? On va faire du muscle. Le muscle c'est lourd, c'est de la matière, c'est des protéines qui se gorgent de sang et qui sont lourds. Et dans ces cas-là, eh bien on va prendre du poids plus qu'en perdre. Faire du sport ne fait pas forcément perdre de poids. Ça dépend quelle était la nature de son surpoids. Et dans ces cas-là, on va monter sur la balance, on va dire mince, je ne bouge pas. Et là, on va commencer à avoir tendance à vouloir s'affamer. Si on cherche sur internet quelle est la cause de la prise de poids, on va trouver une seule chose. On va trouver que c'est un déséquilibre entre les besoins du corps, les besoins énergétiques du corps et les dépenses énergétiques de notre corps. C'est vrai, dans l'absolu c'est vrai. On va avoir un stockage parce qu'on ne dépense pas tout ce qu'on donne à son organisme. Mais on ne peut pas se limiter à cet unique critère, parce que sinon qu'est-ce qu'on fait ? On commence à faire des régimes, on fait des régimes hypocaloriques. Je dépense moins que ce que je donne à mon corps, donc je vais donner beaucoup moins à mon corps, et je vais l'obliger à dépenser plus. Et ce n'est pas forcément ce qui va se passer, parce qu'il y a des... tas d'autres critères qui rentrent en ligne de compte. Alors quels sont ces critères ? On va en parler mais déjà la première chose à faire c'est d'essayer de dissocier dans sa tête, de se dire voilà, j'essaie de dissocier le côté esthétique de mon envie de perdre du poids. Alors, c'est vrai que quand on va se regarder dans la glace, on ne va pas se trouver bien. C'est le... enfin, ce n'est pas le cas de tout le monde, mais souvent, on ne se trouve pas bien. Mais essayez d'analyser la chose suivante. Est-ce que quand je me regarde dans le miroir, je me trouve... pas beau ou pas belle, est-ce que ça n'est pas parce que j'ai un mal-être physique beaucoup plus profond, interne ? Très souvent, ce mal-être, il vient de notre ventre. D'ailleurs, tout commence dans le ventre. Tout, tout, tout, tout vient du ventre. Notre système digestif, nos intestins qui font partie du système digestif, sont souvent déréglés, déséquilibrés. on n'est pas bien dans son ventre et donc on ne se sent pas bien dans son corps. Et quand on va se regarder, on va se dire, non mais ça ne va pas, je ne suis pas bien, il faut que je perde du poids, ça, ça ne va pas, ça, ça ne va pas, ça, ça ne va pas. Et peut-être que finalement, à ce moment-là, quand on se sent mieux dans son ventre, on se sent mieux aussi dans sa tête et émotionnellement, tout s'équilibre et on va se trouver mieux en se regardant dans le miroir. Et du coup, on va pouvoir y mettre quelque chose d'un peu plus rationnel. Donc essayez déjà d'observer ça. Est-ce que vous vous sentez bien à l'intérieur ? Observez votre ventre. Est-ce que vous vous sentez bien à l'intérieur de votre corps ? Est-ce qu'émotionnellement vous êtes équilibré ? Donc est-ce que quand vous vous regardez dans le miroir, c'est objectif ou pas ? Rationnel ou pas ? Et puis on peut mettre un peu de rationalité dans les critères. Alors qu'est-ce qu'ils sont ? Déjà, est-ce que vous avez réellement, est-ce qu'on a réellement... Un surplus de matière grasse, parce que c'est ça en fait le surpoids, c'est du gras en surplus, on stocke. Notre corps est programmé pour stocker, on en parlera, mais ça c'est à cause de ces siècles pendant lesquels on a eu des périodes où on avait moins par moment, donc nos cellules sont programmées pour stocker au cas où. Et où sont les stocks aujourd'hui où nous avons ? tout à manger, beaucoup à manger et trop à manger et pas toujours ce qu'il faut à manger, et bien en fait, le corps se retrouve dans une obligation de stocker. Et alors où on stocke ? Comment on stocke ? Déjà, si j'ai de la graisse viscérale, donc vraiment de la graisse sur le ventre, alors il ne faut pas confondre avec les ballonnements. On peut avoir le ventre qui gonfle et se sentir pas bien, et ça, ça vient de l'intérieur du ventre et ça n'est pas forcément de la graisse. Si vous avez vraiment de la matière, importante sur le ventre et si vous pincez votre ventre et que vous voyez que dessous apparaît vraiment des capitons vous voyez que c'est pas lisse qu'il y a vraiment de la graisse c'est pas c'est pas c'est pas du muscle c'est de la graisse à ce moment là là il y a un souci la graisse viscérale c'est un des points les plus importants à observer par rapport à la santé globale de l'organisme la deuxième chose c'est par rapport à la la matière, à la graisse que vous pouvez avoir ailleurs que sur le ventre, sur les cuisses dans les fesses, beaucoup chez les femmes chez l'homme c'est plus sur l'estomac mais ça peut être un petit peu partout réparti sur le corps est-ce que c'est de la rétention d'eau, est-ce que vous gonflez est-ce que quand vous appuyez dessus vous sentez que les tissus sont tendus de façon anormale, est-ce que ça laisse un point blanc Parfois on peut appuyer avec le doigt et le creux reste un moment. Ça, ça veut dire qu'on a une rétention d'eau importante et ça c'est un signe de panique du corps. Il ne va pas bien. Grèce viscérale, rétention d'eau, là il est un sujet. Est-ce que vous avez de la cellulite avec des capitons ? Vous voyez que c'est bosselé sous la peau. Vous la voyez sans forcément... Pincez votre peau, est-ce que vous avez vraiment une cellulite importante dans les cuisses, dans les fesses, ça peut être dans les bras. Donc vraiment un aspect de la peau bosselée, est-ce que c'est le cas ? Ça aussi c'est un signe de stockage mal géré par l'organisme et c'est un signe qu'il faut vraiment l'aider. Ensuite nous avons les critères. qui sont liées au bilan de santé qu'on va faire et notamment au bilan sanguin qui vont nous aider à analyser si réellement le corps n'est pas très équilibré et que le petit surpoids ou le surpoids que l'on observe sur nous est vraiment lié à quelque chose qui est en train de s'installer, un mauvais fonctionnement. de notre organisme. Alors ça c'est quand on a déjà atteint un surpoids important, mais pas toujours. Parfois on peut être globalement mince, puis pas s'aimer, voir qu'on a justement ces petits capitons, cette retention d'eau. Ça peut être pas impressionnant sur la balance, et effectivement si en plus on a un bilan lipidique qui n'est pas bon, ça va se voir dans le bilan sanguin avec un cholestérol un peu trop élevé, on peut avoir une glycémie qui est un peu limite. Alors il ne faut pas attendre que ça dépasse. Si déjà on a une glycémie à jeun qui est un peu élevée, pas forcément au-delà du 1 g, mais qui frise le gramme, et que la veille au soir, on n'a vraiment pas mangé de sucre, et qu'on a laissé plus de 12 heures sans sucre, et qu'on a une glycémie qui est un peu élevée, le médecin va dire ça va, mais non ça ne va pas. Ça veut dire que déjà le corps a du mal à gérer sa glycémie. Et puis, il y a la tension artérielle. Est-ce qu'on a une tension artérielle qui peut être un peu élevée ou qui parfois fait un peu des pics ? Alors, si on a un de ces trois critères qui est limite ou qui est en train d'évoluer sur le temps, il ne faut pas non plus attendre. Le médecin va attendre que la glycémie soit au-delà d'un gramme. Et puis, le critère va dire qu'on est vraiment dans un pré-diabète si on a dépassé l'un gramme vingt. Mais jusque-là, on ne va pas trop s'alarmer. Eh bien, moi, je... Je ne vois pas la chose de ce côté-là. J'observe plusieurs bilans sanguins et je regarde comment ça évolue. Est-ce que l'année dernière, ou il y a deux ans, ou il y a trois ans, j'avais une glycémie à 0,8 et puis à 0,6, on va dire, 0,7. Et là, au bout de deux ans ou trois ans, on est à 0,9. Ça veut dire que ça grimpe. Est-ce que mon cholestérol a réussi à monter sans forcément dépasser le plafond supérieur ? Ça veut dire que le corps, l'organisme a de plus en plus de mal à retrouver son équilibre, qu'on appelle l'homéostasie, et ça s'accompagne souvent avec une prise de poids. Alors ça peut être un peu plus de cellulite, ça peut être un peu plus de rétention d'eau, c'est pas forcément impressionnant, mais c'est pas bon signe. et ça veut dire qu'il faut s'en occuper. L'autre critère qu'il faut observer, c'est la vitesse à laquelle on prend du poids et la vitesse à laquelle on revient à son équilibre. Alors, on a un poids d'équilibre, alors il n'est pas forcément justifié de se dire, à 20 ans, je pesais 52 kg, aujourd'hui je fais 56 kg et je n'arrive plus à revenir à ces 52 kg et je voudrais absolument y revenir. Ça, c'est pas forcément rationnel. Si ça s'accompagne de masse grasse sur le ventre, si ça s'accompagne de jambes lourdes et de rétention d'eau, oui, ça veut dire qu'il y a quelque chose. Mais sinon, pas forcément. Si on a tendance à prendre 2 kilos chaque fois qu'on fait un repas un peu trop chargé, c'est-à-dire que dans son quotidien, on ne fait pas forcément de repas trop gras, et puis de temps en temps, on va au restaurant, ou on va passer un week-end, Et là, on va faire entrée, plat, dessert. On va manger une glace dans la journée ou une pâtisserie en plus. On va boire un peu d'alcool, on n'en boit pas dans son quotidien. Et quand on rentre à la maison, si on monte sur la balance, on a pris 2 kilos. C'est normal. C'est normal parce que le corps se retrouve avec beaucoup de choses à gérer qu'il n'a pas à gérer dans son quotidien. C'est normal d'avoir pris les 2 kilos. Il ne faut pas paniquer parce qu'on a 2 kilos de plus juste à ce moment-là. Par contre... Si, en reprenant un rythme alimentaire habituel, équilibré, on ne perd pas ces 2 kilos en 2-3 jours, là, ça veut dire que l'organisme n'est pas capable de le faire, et que donc, il a quelque chose qui est déjà en train de se déséquilibrer. Si vous êtes obligé, après le week-end, de faire un régime de 3 jours, où vous allez, alors la plupart du temps, ce que j'entends, c'est une journée de jus, ou alors... supprimer quantité d'aliments pour manger qu'une salade par jour par exemple, ça n'est pas juste. Le corps devrait être capable de reprendre son équilibre tout seul dans notre quotidien. A l'inverse, on peut ne pas prendre de poids en faisant des écarts de cet ordre-là. Et là c'est juste, ça veut dire que le corps... Gère bien. Qu'est-ce qui gère bien ? Il a une bonne capacité à éliminer. Effectivement, le fait de prendre du poids, on va parler d'apport énergétique par rapport aux dépenses énergétiques. C'est juste, effectivement. Ça fait partie, c'est le critère de base. Mais au-delà de ça, moi je vais plutôt parler de capacité du corps à... créer et à éliminer, c'est-à-dire anabolisme et catabolisme. Anabolisme, le corps fabrique. Catabolisme, le corps détruit. Et on va avoir parfois un déséquilibre entre les deux, ce qui fait que le corps n'est pas capable de détruire ce qui doit être détruit correctement et n'arrive pas surtout à éliminer, c'est-à-dire à sortir, à excréter tout ce qu'il devrait excréter. Par exemple, quand vous faites un repas très chargé, Et bien en fait, dans ce que vous mangez, il y a quantité de choses dont le corps n'a pas besoin. Pas besoin parce qu'au niveau de sa balance énergétique, déjà, il n'a pas besoin de tout ça, puisqu'il ne dépense pas tout ça dans son quotidien, mais surtout, dans ce que vous allez manger, il va y avoir des choses, des éléments, des molécules, des nutriments qui ne sont pas des vrais nutriments et qui en fait ne sont pas utilisables par le corps. C'est ce que j'appelle des toxiques. L'alcool est un toxique, il doit être éliminé. Si vous mangez gras cuit avec des sauces, de la crème fraîche, du beurre cuit, là on est dans le domaine du toxique. Le corps ne sait pas utiliser ça. Par contre, il va très certainement quand même faire l'effort de le digérer. Il va y avoir quantité qui va rester stockée dans notre système digestif, dans les intestins. Mais encore faut-il que les intestins soient capables d'éliminer tout ça. Donc si on a une bonne capacité d'élimination et que tout est sorti, il n'y a pas de prise de poids. S'il y a une stagnation dans le système digestif, il va y avoir quand même des éléments qui vont rentrer dans le corps et à ce moment-là, on peut avoir une stagnation dans le système digestif et une prise de poids qui s'installe un petit peu parce que ça reste, mais aussi des éléments qui vont rentrer dans le corps et qui sont des toxiques et que notre corps va devoir neutraliser. Il le neutralise dans les cellules adipeuses, donc dans la matière grasse de notre corps. c'est à ce moment-là que ça peut provoquer une prise de poids qui peut s'installer. Mais ça n'est pas normal. Ça veut dire que la capacité de gestion des toxines et des déchets et des toxiques de notre organisme n'est pas suffisante et déséquilibrée. Et ça, il faut s'en occuper. Et ça n'est pas juste en régulant son alimentation qu'on va pouvoir s'en occuper. Certains organismes vont se mettre en résistance. Et même si on mange trois feuilles de salade ou qu'on fait une journée de jus après des écarts, Chez certaines personnes, ça ne va pas suffire parce que l'organisme n'est pas capable de sortir tout ça. Et ce n'est pas parce qu'on va s'arrêter de manger qu'il va pouvoir sortir ses déchets. On va lui permettre de consommer un peu plus d'énergie par rapport à ce qu'on lui donne pendant cette journée de régime ou de jeûne à base de jus. Mais ce n'est pas pour autant qu'on va l'aider à sortir ses déchets et ses toxines. Et donc ? on ne va pas forcément perdre de poids. Voilà, ça c'était pour le premier épisode de cette série. Dans les suivants, nous parlerons justement de notre bilan lipidique, de la nature du bon et du mauvais gras qu'on peut avoir dans le corps et pourquoi, qu'est-ce qu'il est et qu'est-ce qu'on fait pour aider à transformer un peu tout ça. On parlera aussi de l'alimentation. qu'est-ce qu'il faut regarder dans son alimentation, son équilibre alimentaire et pas penser en régime. Et nous parlerons un petit peu plus du bilan du syndrome métabolique, ce qu'on appelle le syndrome métabolique, quand on a un petit peu de cholestérol, quand on a une tension un peu élevée, en plus du surpoids, parfois un foie qui fonctionne moins bien avec ce qu'on appelle un foie gras. On va parler un petit peu de tout ça dans deux autres podcasts. Je vous dis à très vite !

Share

Embed

You may also like

Description

Le poids est une préoccupation pour beaucoup d'entre nous. Les régimes on le sait ne fonctionnent pas mais on se contente de résumer un problème de poids à une alimentation trop riche ou trop abondante. Les causes sont plus vastes et le champ d'action est bien plus important. Je vous donne quelques clés et éclairage dans cette série de trois podcasts.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue dans mon podcast l'atelier cuisine santé. Aujourd'hui je vous propose un premier épisode d'une série sur le thème du poids. Comment s'y prendre pour garder son poids idéal et surtout qu'est-ce que c'est que le poids, un poids idéal et pourquoi est-ce qu'on est tous autant préoccupés par son poids. C'est un vaste sujet, un sujet que je rencontre quotidiennement dans mes accompagnements en santé naturelle et il est extrêmement rare que je sois face à quelqu'un qui me dise ah non moi mon poids n'est vraiment pas un souci, tout va bien, je suis équilibrée, je n'ai jamais aucun souci de poids et je ne m'en suis jamais préoccupée. C'est extrêmement rare. Parfois je peux avoir des personnes qui me disent bon oui moi je suis un petit peu en surpoids mais ce que j'accepte, ce n'est pas ma préoccupation principale, je m'en fiche. Mais la phrase suivante, c'est souvent, mais si je perds un petit peu, je serai content ou contente. C'est autant une préoccupation féminine que masculine et aujourd'hui, on le sait, ça devient un problème sanitaire au niveau mondial parce que le surpoids, les surpoids importants, l'obésité est vraiment un problème de santé publique. Alors pourquoi garder son poids et pourquoi est-ce que c'est une préoccupation aussi importante ? Normalement, le poids devrait être un des points qui devrait nous permettre de voir si notre corps, notre organisme est en équilibre, est en homéostasie. Ce n'est pas le seul critère, mais ça devrait être sa fonction. On est bien loin de ça et ça fait des siècles que l'on est loin de cette façon d'aborder notre poids. Mais ça devrait être le point le plus important et la seule façon qu'on devrait avoir d'appréhender l'esthétique, l'aspect de notre organisme, de notre corps. L'aspect extérieur de notre corps devrait être lié aux autres critères qui nous permettraient, qui doivent nous permettre de mesurer l'état de notre santé et l'équilibre global de notre organisme. Et ça n'est pas le cas du tout. En fait, il faudrait, premier travail à faire, c'est d'arriver à dissocier l'esthétique de la santé. Alors c'est vrai que c'est compliqué, parce que quand on se regarde le matin dans la glace, quand on s'habille, si on n'arrive pas à s'habiller comme on veut, avec les vêtements qu'on voudrait porter et puis qui ne nous vont pas. à cause de l'aspect extérieur de notre corps, c'est compliqué. Je le conçois, c'est quelque chose de difficile à vivre. Ceci dit, le poids et les critères esthétiques ont évolué au fil des siècles et évoluent toujours au fil des années et ne sont pas les mêmes d'un pays à l'autre. Au fil des siècles, nous avons évolué plus récemment vers une silhouette absolument filiforme. C'était tout. Beaucoup plus vraie il y a quelques années, ça l'est toujours. On doit, les critères d'esthétique, c'est d'être brindille, très fine, plutôt, voilà, pas des critères très ronds, même si ça fait partie aujourd'hui de certains critères esthétiques, c'est revenu, la rondeur, mais... Ça n'a pas toujours été très vrai. Il y a quelques centaines d'années, le fait d'être rond était un signe de bonne santé, était un signe d'opulence et souvent un signe de pouvoir. Les rois de France étaient ronds et c'était bien. Ça voulait dire que les personnes qui étaient rondes étaient des personnes qui avaient à profusion toute l'alimentation qu'elles voulaient, dont elles avaient besoin. et même plus. Et puis c'était aussi des critères de sensualité. Si on voit tous les tableaux des siècles derniers, les femmes étaient représentées plutôt rondes. Parce que... La maigreur était un signe de mauvaise santé. On est passé par des centaines de milliers d'années pendant lesquelles l'homme vivait des périodes de disette, des périodes de manque de nourriture à cause du temps, à cause des guerres, à cause de... Il y a eu beaucoup de raisons. Mais en fait, on manquait d'alimentation et donc la plupart des personnes étaient souvent... Trop maigre et trop maigre, très maigre, c'était un manque de nourriture et un signe de mauvaise santé. Et quand on avait de l'alimentation un peu plus à profusion, on mangeait plus, on s'arrondissait et c'était un signe de bonne santé et un signe de richesse. Et puis, au fil des années, est arrivée la révolution industrielle, qui a tout changé. Parce qu'avec la révolution industrielle, nous avons été plus du tout tributaires du temps, beaucoup moins tributaires du temps, de la météo, du climat. Nous sommes plus tributaires, au contraire, d'un trop d'alimentation. Nous nous sommes retrouvés avec... des magasins, beaucoup d'alimentation industrielle à disposition, avec une opulence pour tout le monde et du coup avec le problème inverse, un surpoids qui s'installe, un corps qui s'arrondit, qui reste rond et puis d'un coup l'incapacité à perdre ce surpoids. Et les critères ont changé, ont évolué et les critères esthétiques sont devenus des corps plutôt filiformes. très mince, ça s'est apparu beaucoup avec les top modèles, avec les modèles, la mode, qui a imposé ces critères-là. Or, on est complètement dissocié de la réalité de l'équilibre de santé de notre organisme. Chaque corps est différent et l'équilibre en termes de poids est différent d'une personne à l'autre. On va parler de poids d'équilibre, mais notre poids d'équilibre à chacun et à chacune est différent. Alors c'est vrai qu'on va compter l'indice de masse corporelle, l'IMC, où on fait un calcul en disant voilà, si on est en dessous de 20 à 19, on est trop maigre, si on est au-delà de 25, d'IMC, on est en surpoids. Mais ça n'est pas que ça, parce qu'en fait l'indice de masse corporelle va mesurer le poids par rapport à la taille et faire un calcul pour voir si on est dans les critères. Il y a aussi le fait d'avoir dans son corps assez ou insuffisamment de masse grasse, d'avoir trop d'eau ou pas assez d'eau dans nos tissus. Et ça, il faut aussi être capable de le mesurer. Si on monte sur la balance, on va voir qu'on a pris un kilo, qu'on a perdu un kilo, qu'on a pris deux kilos, qu'on a perdu deux kilos. Mais où est-ce qu'ils sont ces deux kilos ou ces kilos ? Et sous quelle forme est-ce qu'ils sont stockés ? Est-ce que c'est de l'eau ? Est-ce qu'on a tendance à faire de la rétention ? Est-ce que c'est du gras ? Est-ce qu'ils ne sont pas tout simplement stockés dans notre système digestif ? Est-ce qu'on monte sur la balance après une semaine de vacances, un week-end d'excès, où on a mangé plus gras, plus riche, bu de l'alcool ? Et est-ce que ça, ça n'est pas un surpoids dans nos viscères, dans notre système digestif, tout concrètement ? dans notre estomac et dans nos intestins. Et ça, on ne nous apprend pas à l'observer. Et donc, qu'est-ce qu'on fait ? On monte sur la balance. Wow, j'ai pris 2 kilos. Je m'arrête de manger. Oh, je fais un petit régime. Et là, qu'est-ce qu'on fait ? On commence à se déséquilibrer. On force encore à éliminer le surplus. Mais qu'est-ce qu'il est le surplus ? Où est-ce qu'il est le surplus ? On va monter sur la balance, on va se dire voilà, j'ai pris 5 kilos, je vais faire du sport. Et je fais du sport, du sport, du sport, je vais en salle, je cours, etc. Qu'est-ce qui se passe dans le corps ? On va faire du muscle. Le muscle c'est lourd, c'est de la matière, c'est des protéines qui se gorgent de sang et qui sont lourds. Et dans ces cas-là, eh bien on va prendre du poids plus qu'en perdre. Faire du sport ne fait pas forcément perdre de poids. Ça dépend quelle était la nature de son surpoids. Et dans ces cas-là, on va monter sur la balance, on va dire mince, je ne bouge pas. Et là, on va commencer à avoir tendance à vouloir s'affamer. Si on cherche sur internet quelle est la cause de la prise de poids, on va trouver une seule chose. On va trouver que c'est un déséquilibre entre les besoins du corps, les besoins énergétiques du corps et les dépenses énergétiques de notre corps. C'est vrai, dans l'absolu c'est vrai. On va avoir un stockage parce qu'on ne dépense pas tout ce qu'on donne à son organisme. Mais on ne peut pas se limiter à cet unique critère, parce que sinon qu'est-ce qu'on fait ? On commence à faire des régimes, on fait des régimes hypocaloriques. Je dépense moins que ce que je donne à mon corps, donc je vais donner beaucoup moins à mon corps, et je vais l'obliger à dépenser plus. Et ce n'est pas forcément ce qui va se passer, parce qu'il y a des... tas d'autres critères qui rentrent en ligne de compte. Alors quels sont ces critères ? On va en parler mais déjà la première chose à faire c'est d'essayer de dissocier dans sa tête, de se dire voilà, j'essaie de dissocier le côté esthétique de mon envie de perdre du poids. Alors, c'est vrai que quand on va se regarder dans la glace, on ne va pas se trouver bien. C'est le... enfin, ce n'est pas le cas de tout le monde, mais souvent, on ne se trouve pas bien. Mais essayez d'analyser la chose suivante. Est-ce que quand je me regarde dans le miroir, je me trouve... pas beau ou pas belle, est-ce que ça n'est pas parce que j'ai un mal-être physique beaucoup plus profond, interne ? Très souvent, ce mal-être, il vient de notre ventre. D'ailleurs, tout commence dans le ventre. Tout, tout, tout, tout vient du ventre. Notre système digestif, nos intestins qui font partie du système digestif, sont souvent déréglés, déséquilibrés. on n'est pas bien dans son ventre et donc on ne se sent pas bien dans son corps. Et quand on va se regarder, on va se dire, non mais ça ne va pas, je ne suis pas bien, il faut que je perde du poids, ça, ça ne va pas, ça, ça ne va pas, ça, ça ne va pas. Et peut-être que finalement, à ce moment-là, quand on se sent mieux dans son ventre, on se sent mieux aussi dans sa tête et émotionnellement, tout s'équilibre et on va se trouver mieux en se regardant dans le miroir. Et du coup, on va pouvoir y mettre quelque chose d'un peu plus rationnel. Donc essayez déjà d'observer ça. Est-ce que vous vous sentez bien à l'intérieur ? Observez votre ventre. Est-ce que vous vous sentez bien à l'intérieur de votre corps ? Est-ce qu'émotionnellement vous êtes équilibré ? Donc est-ce que quand vous vous regardez dans le miroir, c'est objectif ou pas ? Rationnel ou pas ? Et puis on peut mettre un peu de rationalité dans les critères. Alors qu'est-ce qu'ils sont ? Déjà, est-ce que vous avez réellement, est-ce qu'on a réellement... Un surplus de matière grasse, parce que c'est ça en fait le surpoids, c'est du gras en surplus, on stocke. Notre corps est programmé pour stocker, on en parlera, mais ça c'est à cause de ces siècles pendant lesquels on a eu des périodes où on avait moins par moment, donc nos cellules sont programmées pour stocker au cas où. Et où sont les stocks aujourd'hui où nous avons ? tout à manger, beaucoup à manger et trop à manger et pas toujours ce qu'il faut à manger, et bien en fait, le corps se retrouve dans une obligation de stocker. Et alors où on stocke ? Comment on stocke ? Déjà, si j'ai de la graisse viscérale, donc vraiment de la graisse sur le ventre, alors il ne faut pas confondre avec les ballonnements. On peut avoir le ventre qui gonfle et se sentir pas bien, et ça, ça vient de l'intérieur du ventre et ça n'est pas forcément de la graisse. Si vous avez vraiment de la matière, importante sur le ventre et si vous pincez votre ventre et que vous voyez que dessous apparaît vraiment des capitons vous voyez que c'est pas lisse qu'il y a vraiment de la graisse c'est pas c'est pas c'est pas du muscle c'est de la graisse à ce moment là là il y a un souci la graisse viscérale c'est un des points les plus importants à observer par rapport à la santé globale de l'organisme la deuxième chose c'est par rapport à la la matière, à la graisse que vous pouvez avoir ailleurs que sur le ventre, sur les cuisses dans les fesses, beaucoup chez les femmes chez l'homme c'est plus sur l'estomac mais ça peut être un petit peu partout réparti sur le corps est-ce que c'est de la rétention d'eau, est-ce que vous gonflez est-ce que quand vous appuyez dessus vous sentez que les tissus sont tendus de façon anormale, est-ce que ça laisse un point blanc Parfois on peut appuyer avec le doigt et le creux reste un moment. Ça, ça veut dire qu'on a une rétention d'eau importante et ça c'est un signe de panique du corps. Il ne va pas bien. Grèce viscérale, rétention d'eau, là il est un sujet. Est-ce que vous avez de la cellulite avec des capitons ? Vous voyez que c'est bosselé sous la peau. Vous la voyez sans forcément... Pincez votre peau, est-ce que vous avez vraiment une cellulite importante dans les cuisses, dans les fesses, ça peut être dans les bras. Donc vraiment un aspect de la peau bosselée, est-ce que c'est le cas ? Ça aussi c'est un signe de stockage mal géré par l'organisme et c'est un signe qu'il faut vraiment l'aider. Ensuite nous avons les critères. qui sont liées au bilan de santé qu'on va faire et notamment au bilan sanguin qui vont nous aider à analyser si réellement le corps n'est pas très équilibré et que le petit surpoids ou le surpoids que l'on observe sur nous est vraiment lié à quelque chose qui est en train de s'installer, un mauvais fonctionnement. de notre organisme. Alors ça c'est quand on a déjà atteint un surpoids important, mais pas toujours. Parfois on peut être globalement mince, puis pas s'aimer, voir qu'on a justement ces petits capitons, cette retention d'eau. Ça peut être pas impressionnant sur la balance, et effectivement si en plus on a un bilan lipidique qui n'est pas bon, ça va se voir dans le bilan sanguin avec un cholestérol un peu trop élevé, on peut avoir une glycémie qui est un peu limite. Alors il ne faut pas attendre que ça dépasse. Si déjà on a une glycémie à jeun qui est un peu élevée, pas forcément au-delà du 1 g, mais qui frise le gramme, et que la veille au soir, on n'a vraiment pas mangé de sucre, et qu'on a laissé plus de 12 heures sans sucre, et qu'on a une glycémie qui est un peu élevée, le médecin va dire ça va, mais non ça ne va pas. Ça veut dire que déjà le corps a du mal à gérer sa glycémie. Et puis, il y a la tension artérielle. Est-ce qu'on a une tension artérielle qui peut être un peu élevée ou qui parfois fait un peu des pics ? Alors, si on a un de ces trois critères qui est limite ou qui est en train d'évoluer sur le temps, il ne faut pas non plus attendre. Le médecin va attendre que la glycémie soit au-delà d'un gramme. Et puis, le critère va dire qu'on est vraiment dans un pré-diabète si on a dépassé l'un gramme vingt. Mais jusque-là, on ne va pas trop s'alarmer. Eh bien, moi, je... Je ne vois pas la chose de ce côté-là. J'observe plusieurs bilans sanguins et je regarde comment ça évolue. Est-ce que l'année dernière, ou il y a deux ans, ou il y a trois ans, j'avais une glycémie à 0,8 et puis à 0,6, on va dire, 0,7. Et là, au bout de deux ans ou trois ans, on est à 0,9. Ça veut dire que ça grimpe. Est-ce que mon cholestérol a réussi à monter sans forcément dépasser le plafond supérieur ? Ça veut dire que le corps, l'organisme a de plus en plus de mal à retrouver son équilibre, qu'on appelle l'homéostasie, et ça s'accompagne souvent avec une prise de poids. Alors ça peut être un peu plus de cellulite, ça peut être un peu plus de rétention d'eau, c'est pas forcément impressionnant, mais c'est pas bon signe. et ça veut dire qu'il faut s'en occuper. L'autre critère qu'il faut observer, c'est la vitesse à laquelle on prend du poids et la vitesse à laquelle on revient à son équilibre. Alors, on a un poids d'équilibre, alors il n'est pas forcément justifié de se dire, à 20 ans, je pesais 52 kg, aujourd'hui je fais 56 kg et je n'arrive plus à revenir à ces 52 kg et je voudrais absolument y revenir. Ça, c'est pas forcément rationnel. Si ça s'accompagne de masse grasse sur le ventre, si ça s'accompagne de jambes lourdes et de rétention d'eau, oui, ça veut dire qu'il y a quelque chose. Mais sinon, pas forcément. Si on a tendance à prendre 2 kilos chaque fois qu'on fait un repas un peu trop chargé, c'est-à-dire que dans son quotidien, on ne fait pas forcément de repas trop gras, et puis de temps en temps, on va au restaurant, ou on va passer un week-end, Et là, on va faire entrée, plat, dessert. On va manger une glace dans la journée ou une pâtisserie en plus. On va boire un peu d'alcool, on n'en boit pas dans son quotidien. Et quand on rentre à la maison, si on monte sur la balance, on a pris 2 kilos. C'est normal. C'est normal parce que le corps se retrouve avec beaucoup de choses à gérer qu'il n'a pas à gérer dans son quotidien. C'est normal d'avoir pris les 2 kilos. Il ne faut pas paniquer parce qu'on a 2 kilos de plus juste à ce moment-là. Par contre... Si, en reprenant un rythme alimentaire habituel, équilibré, on ne perd pas ces 2 kilos en 2-3 jours, là, ça veut dire que l'organisme n'est pas capable de le faire, et que donc, il a quelque chose qui est déjà en train de se déséquilibrer. Si vous êtes obligé, après le week-end, de faire un régime de 3 jours, où vous allez, alors la plupart du temps, ce que j'entends, c'est une journée de jus, ou alors... supprimer quantité d'aliments pour manger qu'une salade par jour par exemple, ça n'est pas juste. Le corps devrait être capable de reprendre son équilibre tout seul dans notre quotidien. A l'inverse, on peut ne pas prendre de poids en faisant des écarts de cet ordre-là. Et là c'est juste, ça veut dire que le corps... Gère bien. Qu'est-ce qui gère bien ? Il a une bonne capacité à éliminer. Effectivement, le fait de prendre du poids, on va parler d'apport énergétique par rapport aux dépenses énergétiques. C'est juste, effectivement. Ça fait partie, c'est le critère de base. Mais au-delà de ça, moi je vais plutôt parler de capacité du corps à... créer et à éliminer, c'est-à-dire anabolisme et catabolisme. Anabolisme, le corps fabrique. Catabolisme, le corps détruit. Et on va avoir parfois un déséquilibre entre les deux, ce qui fait que le corps n'est pas capable de détruire ce qui doit être détruit correctement et n'arrive pas surtout à éliminer, c'est-à-dire à sortir, à excréter tout ce qu'il devrait excréter. Par exemple, quand vous faites un repas très chargé, Et bien en fait, dans ce que vous mangez, il y a quantité de choses dont le corps n'a pas besoin. Pas besoin parce qu'au niveau de sa balance énergétique, déjà, il n'a pas besoin de tout ça, puisqu'il ne dépense pas tout ça dans son quotidien, mais surtout, dans ce que vous allez manger, il va y avoir des choses, des éléments, des molécules, des nutriments qui ne sont pas des vrais nutriments et qui en fait ne sont pas utilisables par le corps. C'est ce que j'appelle des toxiques. L'alcool est un toxique, il doit être éliminé. Si vous mangez gras cuit avec des sauces, de la crème fraîche, du beurre cuit, là on est dans le domaine du toxique. Le corps ne sait pas utiliser ça. Par contre, il va très certainement quand même faire l'effort de le digérer. Il va y avoir quantité qui va rester stockée dans notre système digestif, dans les intestins. Mais encore faut-il que les intestins soient capables d'éliminer tout ça. Donc si on a une bonne capacité d'élimination et que tout est sorti, il n'y a pas de prise de poids. S'il y a une stagnation dans le système digestif, il va y avoir quand même des éléments qui vont rentrer dans le corps et à ce moment-là, on peut avoir une stagnation dans le système digestif et une prise de poids qui s'installe un petit peu parce que ça reste, mais aussi des éléments qui vont rentrer dans le corps et qui sont des toxiques et que notre corps va devoir neutraliser. Il le neutralise dans les cellules adipeuses, donc dans la matière grasse de notre corps. c'est à ce moment-là que ça peut provoquer une prise de poids qui peut s'installer. Mais ça n'est pas normal. Ça veut dire que la capacité de gestion des toxines et des déchets et des toxiques de notre organisme n'est pas suffisante et déséquilibrée. Et ça, il faut s'en occuper. Et ça n'est pas juste en régulant son alimentation qu'on va pouvoir s'en occuper. Certains organismes vont se mettre en résistance. Et même si on mange trois feuilles de salade ou qu'on fait une journée de jus après des écarts, Chez certaines personnes, ça ne va pas suffire parce que l'organisme n'est pas capable de sortir tout ça. Et ce n'est pas parce qu'on va s'arrêter de manger qu'il va pouvoir sortir ses déchets. On va lui permettre de consommer un peu plus d'énergie par rapport à ce qu'on lui donne pendant cette journée de régime ou de jeûne à base de jus. Mais ce n'est pas pour autant qu'on va l'aider à sortir ses déchets et ses toxines. Et donc ? on ne va pas forcément perdre de poids. Voilà, ça c'était pour le premier épisode de cette série. Dans les suivants, nous parlerons justement de notre bilan lipidique, de la nature du bon et du mauvais gras qu'on peut avoir dans le corps et pourquoi, qu'est-ce qu'il est et qu'est-ce qu'on fait pour aider à transformer un peu tout ça. On parlera aussi de l'alimentation. qu'est-ce qu'il faut regarder dans son alimentation, son équilibre alimentaire et pas penser en régime. Et nous parlerons un petit peu plus du bilan du syndrome métabolique, ce qu'on appelle le syndrome métabolique, quand on a un petit peu de cholestérol, quand on a une tension un peu élevée, en plus du surpoids, parfois un foie qui fonctionne moins bien avec ce qu'on appelle un foie gras. On va parler un petit peu de tout ça dans deux autres podcasts. Je vous dis à très vite !

Description

Le poids est une préoccupation pour beaucoup d'entre nous. Les régimes on le sait ne fonctionnent pas mais on se contente de résumer un problème de poids à une alimentation trop riche ou trop abondante. Les causes sont plus vastes et le champ d'action est bien plus important. Je vous donne quelques clés et éclairage dans cette série de trois podcasts.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue dans mon podcast l'atelier cuisine santé. Aujourd'hui je vous propose un premier épisode d'une série sur le thème du poids. Comment s'y prendre pour garder son poids idéal et surtout qu'est-ce que c'est que le poids, un poids idéal et pourquoi est-ce qu'on est tous autant préoccupés par son poids. C'est un vaste sujet, un sujet que je rencontre quotidiennement dans mes accompagnements en santé naturelle et il est extrêmement rare que je sois face à quelqu'un qui me dise ah non moi mon poids n'est vraiment pas un souci, tout va bien, je suis équilibrée, je n'ai jamais aucun souci de poids et je ne m'en suis jamais préoccupée. C'est extrêmement rare. Parfois je peux avoir des personnes qui me disent bon oui moi je suis un petit peu en surpoids mais ce que j'accepte, ce n'est pas ma préoccupation principale, je m'en fiche. Mais la phrase suivante, c'est souvent, mais si je perds un petit peu, je serai content ou contente. C'est autant une préoccupation féminine que masculine et aujourd'hui, on le sait, ça devient un problème sanitaire au niveau mondial parce que le surpoids, les surpoids importants, l'obésité est vraiment un problème de santé publique. Alors pourquoi garder son poids et pourquoi est-ce que c'est une préoccupation aussi importante ? Normalement, le poids devrait être un des points qui devrait nous permettre de voir si notre corps, notre organisme est en équilibre, est en homéostasie. Ce n'est pas le seul critère, mais ça devrait être sa fonction. On est bien loin de ça et ça fait des siècles que l'on est loin de cette façon d'aborder notre poids. Mais ça devrait être le point le plus important et la seule façon qu'on devrait avoir d'appréhender l'esthétique, l'aspect de notre organisme, de notre corps. L'aspect extérieur de notre corps devrait être lié aux autres critères qui nous permettraient, qui doivent nous permettre de mesurer l'état de notre santé et l'équilibre global de notre organisme. Et ça n'est pas le cas du tout. En fait, il faudrait, premier travail à faire, c'est d'arriver à dissocier l'esthétique de la santé. Alors c'est vrai que c'est compliqué, parce que quand on se regarde le matin dans la glace, quand on s'habille, si on n'arrive pas à s'habiller comme on veut, avec les vêtements qu'on voudrait porter et puis qui ne nous vont pas. à cause de l'aspect extérieur de notre corps, c'est compliqué. Je le conçois, c'est quelque chose de difficile à vivre. Ceci dit, le poids et les critères esthétiques ont évolué au fil des siècles et évoluent toujours au fil des années et ne sont pas les mêmes d'un pays à l'autre. Au fil des siècles, nous avons évolué plus récemment vers une silhouette absolument filiforme. C'était tout. Beaucoup plus vraie il y a quelques années, ça l'est toujours. On doit, les critères d'esthétique, c'est d'être brindille, très fine, plutôt, voilà, pas des critères très ronds, même si ça fait partie aujourd'hui de certains critères esthétiques, c'est revenu, la rondeur, mais... Ça n'a pas toujours été très vrai. Il y a quelques centaines d'années, le fait d'être rond était un signe de bonne santé, était un signe d'opulence et souvent un signe de pouvoir. Les rois de France étaient ronds et c'était bien. Ça voulait dire que les personnes qui étaient rondes étaient des personnes qui avaient à profusion toute l'alimentation qu'elles voulaient, dont elles avaient besoin. et même plus. Et puis c'était aussi des critères de sensualité. Si on voit tous les tableaux des siècles derniers, les femmes étaient représentées plutôt rondes. Parce que... La maigreur était un signe de mauvaise santé. On est passé par des centaines de milliers d'années pendant lesquelles l'homme vivait des périodes de disette, des périodes de manque de nourriture à cause du temps, à cause des guerres, à cause de... Il y a eu beaucoup de raisons. Mais en fait, on manquait d'alimentation et donc la plupart des personnes étaient souvent... Trop maigre et trop maigre, très maigre, c'était un manque de nourriture et un signe de mauvaise santé. Et quand on avait de l'alimentation un peu plus à profusion, on mangeait plus, on s'arrondissait et c'était un signe de bonne santé et un signe de richesse. Et puis, au fil des années, est arrivée la révolution industrielle, qui a tout changé. Parce qu'avec la révolution industrielle, nous avons été plus du tout tributaires du temps, beaucoup moins tributaires du temps, de la météo, du climat. Nous sommes plus tributaires, au contraire, d'un trop d'alimentation. Nous nous sommes retrouvés avec... des magasins, beaucoup d'alimentation industrielle à disposition, avec une opulence pour tout le monde et du coup avec le problème inverse, un surpoids qui s'installe, un corps qui s'arrondit, qui reste rond et puis d'un coup l'incapacité à perdre ce surpoids. Et les critères ont changé, ont évolué et les critères esthétiques sont devenus des corps plutôt filiformes. très mince, ça s'est apparu beaucoup avec les top modèles, avec les modèles, la mode, qui a imposé ces critères-là. Or, on est complètement dissocié de la réalité de l'équilibre de santé de notre organisme. Chaque corps est différent et l'équilibre en termes de poids est différent d'une personne à l'autre. On va parler de poids d'équilibre, mais notre poids d'équilibre à chacun et à chacune est différent. Alors c'est vrai qu'on va compter l'indice de masse corporelle, l'IMC, où on fait un calcul en disant voilà, si on est en dessous de 20 à 19, on est trop maigre, si on est au-delà de 25, d'IMC, on est en surpoids. Mais ça n'est pas que ça, parce qu'en fait l'indice de masse corporelle va mesurer le poids par rapport à la taille et faire un calcul pour voir si on est dans les critères. Il y a aussi le fait d'avoir dans son corps assez ou insuffisamment de masse grasse, d'avoir trop d'eau ou pas assez d'eau dans nos tissus. Et ça, il faut aussi être capable de le mesurer. Si on monte sur la balance, on va voir qu'on a pris un kilo, qu'on a perdu un kilo, qu'on a pris deux kilos, qu'on a perdu deux kilos. Mais où est-ce qu'ils sont ces deux kilos ou ces kilos ? Et sous quelle forme est-ce qu'ils sont stockés ? Est-ce que c'est de l'eau ? Est-ce qu'on a tendance à faire de la rétention ? Est-ce que c'est du gras ? Est-ce qu'ils ne sont pas tout simplement stockés dans notre système digestif ? Est-ce qu'on monte sur la balance après une semaine de vacances, un week-end d'excès, où on a mangé plus gras, plus riche, bu de l'alcool ? Et est-ce que ça, ça n'est pas un surpoids dans nos viscères, dans notre système digestif, tout concrètement ? dans notre estomac et dans nos intestins. Et ça, on ne nous apprend pas à l'observer. Et donc, qu'est-ce qu'on fait ? On monte sur la balance. Wow, j'ai pris 2 kilos. Je m'arrête de manger. Oh, je fais un petit régime. Et là, qu'est-ce qu'on fait ? On commence à se déséquilibrer. On force encore à éliminer le surplus. Mais qu'est-ce qu'il est le surplus ? Où est-ce qu'il est le surplus ? On va monter sur la balance, on va se dire voilà, j'ai pris 5 kilos, je vais faire du sport. Et je fais du sport, du sport, du sport, je vais en salle, je cours, etc. Qu'est-ce qui se passe dans le corps ? On va faire du muscle. Le muscle c'est lourd, c'est de la matière, c'est des protéines qui se gorgent de sang et qui sont lourds. Et dans ces cas-là, eh bien on va prendre du poids plus qu'en perdre. Faire du sport ne fait pas forcément perdre de poids. Ça dépend quelle était la nature de son surpoids. Et dans ces cas-là, on va monter sur la balance, on va dire mince, je ne bouge pas. Et là, on va commencer à avoir tendance à vouloir s'affamer. Si on cherche sur internet quelle est la cause de la prise de poids, on va trouver une seule chose. On va trouver que c'est un déséquilibre entre les besoins du corps, les besoins énergétiques du corps et les dépenses énergétiques de notre corps. C'est vrai, dans l'absolu c'est vrai. On va avoir un stockage parce qu'on ne dépense pas tout ce qu'on donne à son organisme. Mais on ne peut pas se limiter à cet unique critère, parce que sinon qu'est-ce qu'on fait ? On commence à faire des régimes, on fait des régimes hypocaloriques. Je dépense moins que ce que je donne à mon corps, donc je vais donner beaucoup moins à mon corps, et je vais l'obliger à dépenser plus. Et ce n'est pas forcément ce qui va se passer, parce qu'il y a des... tas d'autres critères qui rentrent en ligne de compte. Alors quels sont ces critères ? On va en parler mais déjà la première chose à faire c'est d'essayer de dissocier dans sa tête, de se dire voilà, j'essaie de dissocier le côté esthétique de mon envie de perdre du poids. Alors, c'est vrai que quand on va se regarder dans la glace, on ne va pas se trouver bien. C'est le... enfin, ce n'est pas le cas de tout le monde, mais souvent, on ne se trouve pas bien. Mais essayez d'analyser la chose suivante. Est-ce que quand je me regarde dans le miroir, je me trouve... pas beau ou pas belle, est-ce que ça n'est pas parce que j'ai un mal-être physique beaucoup plus profond, interne ? Très souvent, ce mal-être, il vient de notre ventre. D'ailleurs, tout commence dans le ventre. Tout, tout, tout, tout vient du ventre. Notre système digestif, nos intestins qui font partie du système digestif, sont souvent déréglés, déséquilibrés. on n'est pas bien dans son ventre et donc on ne se sent pas bien dans son corps. Et quand on va se regarder, on va se dire, non mais ça ne va pas, je ne suis pas bien, il faut que je perde du poids, ça, ça ne va pas, ça, ça ne va pas, ça, ça ne va pas. Et peut-être que finalement, à ce moment-là, quand on se sent mieux dans son ventre, on se sent mieux aussi dans sa tête et émotionnellement, tout s'équilibre et on va se trouver mieux en se regardant dans le miroir. Et du coup, on va pouvoir y mettre quelque chose d'un peu plus rationnel. Donc essayez déjà d'observer ça. Est-ce que vous vous sentez bien à l'intérieur ? Observez votre ventre. Est-ce que vous vous sentez bien à l'intérieur de votre corps ? Est-ce qu'émotionnellement vous êtes équilibré ? Donc est-ce que quand vous vous regardez dans le miroir, c'est objectif ou pas ? Rationnel ou pas ? Et puis on peut mettre un peu de rationalité dans les critères. Alors qu'est-ce qu'ils sont ? Déjà, est-ce que vous avez réellement, est-ce qu'on a réellement... Un surplus de matière grasse, parce que c'est ça en fait le surpoids, c'est du gras en surplus, on stocke. Notre corps est programmé pour stocker, on en parlera, mais ça c'est à cause de ces siècles pendant lesquels on a eu des périodes où on avait moins par moment, donc nos cellules sont programmées pour stocker au cas où. Et où sont les stocks aujourd'hui où nous avons ? tout à manger, beaucoup à manger et trop à manger et pas toujours ce qu'il faut à manger, et bien en fait, le corps se retrouve dans une obligation de stocker. Et alors où on stocke ? Comment on stocke ? Déjà, si j'ai de la graisse viscérale, donc vraiment de la graisse sur le ventre, alors il ne faut pas confondre avec les ballonnements. On peut avoir le ventre qui gonfle et se sentir pas bien, et ça, ça vient de l'intérieur du ventre et ça n'est pas forcément de la graisse. Si vous avez vraiment de la matière, importante sur le ventre et si vous pincez votre ventre et que vous voyez que dessous apparaît vraiment des capitons vous voyez que c'est pas lisse qu'il y a vraiment de la graisse c'est pas c'est pas c'est pas du muscle c'est de la graisse à ce moment là là il y a un souci la graisse viscérale c'est un des points les plus importants à observer par rapport à la santé globale de l'organisme la deuxième chose c'est par rapport à la la matière, à la graisse que vous pouvez avoir ailleurs que sur le ventre, sur les cuisses dans les fesses, beaucoup chez les femmes chez l'homme c'est plus sur l'estomac mais ça peut être un petit peu partout réparti sur le corps est-ce que c'est de la rétention d'eau, est-ce que vous gonflez est-ce que quand vous appuyez dessus vous sentez que les tissus sont tendus de façon anormale, est-ce que ça laisse un point blanc Parfois on peut appuyer avec le doigt et le creux reste un moment. Ça, ça veut dire qu'on a une rétention d'eau importante et ça c'est un signe de panique du corps. Il ne va pas bien. Grèce viscérale, rétention d'eau, là il est un sujet. Est-ce que vous avez de la cellulite avec des capitons ? Vous voyez que c'est bosselé sous la peau. Vous la voyez sans forcément... Pincez votre peau, est-ce que vous avez vraiment une cellulite importante dans les cuisses, dans les fesses, ça peut être dans les bras. Donc vraiment un aspect de la peau bosselée, est-ce que c'est le cas ? Ça aussi c'est un signe de stockage mal géré par l'organisme et c'est un signe qu'il faut vraiment l'aider. Ensuite nous avons les critères. qui sont liées au bilan de santé qu'on va faire et notamment au bilan sanguin qui vont nous aider à analyser si réellement le corps n'est pas très équilibré et que le petit surpoids ou le surpoids que l'on observe sur nous est vraiment lié à quelque chose qui est en train de s'installer, un mauvais fonctionnement. de notre organisme. Alors ça c'est quand on a déjà atteint un surpoids important, mais pas toujours. Parfois on peut être globalement mince, puis pas s'aimer, voir qu'on a justement ces petits capitons, cette retention d'eau. Ça peut être pas impressionnant sur la balance, et effectivement si en plus on a un bilan lipidique qui n'est pas bon, ça va se voir dans le bilan sanguin avec un cholestérol un peu trop élevé, on peut avoir une glycémie qui est un peu limite. Alors il ne faut pas attendre que ça dépasse. Si déjà on a une glycémie à jeun qui est un peu élevée, pas forcément au-delà du 1 g, mais qui frise le gramme, et que la veille au soir, on n'a vraiment pas mangé de sucre, et qu'on a laissé plus de 12 heures sans sucre, et qu'on a une glycémie qui est un peu élevée, le médecin va dire ça va, mais non ça ne va pas. Ça veut dire que déjà le corps a du mal à gérer sa glycémie. Et puis, il y a la tension artérielle. Est-ce qu'on a une tension artérielle qui peut être un peu élevée ou qui parfois fait un peu des pics ? Alors, si on a un de ces trois critères qui est limite ou qui est en train d'évoluer sur le temps, il ne faut pas non plus attendre. Le médecin va attendre que la glycémie soit au-delà d'un gramme. Et puis, le critère va dire qu'on est vraiment dans un pré-diabète si on a dépassé l'un gramme vingt. Mais jusque-là, on ne va pas trop s'alarmer. Eh bien, moi, je... Je ne vois pas la chose de ce côté-là. J'observe plusieurs bilans sanguins et je regarde comment ça évolue. Est-ce que l'année dernière, ou il y a deux ans, ou il y a trois ans, j'avais une glycémie à 0,8 et puis à 0,6, on va dire, 0,7. Et là, au bout de deux ans ou trois ans, on est à 0,9. Ça veut dire que ça grimpe. Est-ce que mon cholestérol a réussi à monter sans forcément dépasser le plafond supérieur ? Ça veut dire que le corps, l'organisme a de plus en plus de mal à retrouver son équilibre, qu'on appelle l'homéostasie, et ça s'accompagne souvent avec une prise de poids. Alors ça peut être un peu plus de cellulite, ça peut être un peu plus de rétention d'eau, c'est pas forcément impressionnant, mais c'est pas bon signe. et ça veut dire qu'il faut s'en occuper. L'autre critère qu'il faut observer, c'est la vitesse à laquelle on prend du poids et la vitesse à laquelle on revient à son équilibre. Alors, on a un poids d'équilibre, alors il n'est pas forcément justifié de se dire, à 20 ans, je pesais 52 kg, aujourd'hui je fais 56 kg et je n'arrive plus à revenir à ces 52 kg et je voudrais absolument y revenir. Ça, c'est pas forcément rationnel. Si ça s'accompagne de masse grasse sur le ventre, si ça s'accompagne de jambes lourdes et de rétention d'eau, oui, ça veut dire qu'il y a quelque chose. Mais sinon, pas forcément. Si on a tendance à prendre 2 kilos chaque fois qu'on fait un repas un peu trop chargé, c'est-à-dire que dans son quotidien, on ne fait pas forcément de repas trop gras, et puis de temps en temps, on va au restaurant, ou on va passer un week-end, Et là, on va faire entrée, plat, dessert. On va manger une glace dans la journée ou une pâtisserie en plus. On va boire un peu d'alcool, on n'en boit pas dans son quotidien. Et quand on rentre à la maison, si on monte sur la balance, on a pris 2 kilos. C'est normal. C'est normal parce que le corps se retrouve avec beaucoup de choses à gérer qu'il n'a pas à gérer dans son quotidien. C'est normal d'avoir pris les 2 kilos. Il ne faut pas paniquer parce qu'on a 2 kilos de plus juste à ce moment-là. Par contre... Si, en reprenant un rythme alimentaire habituel, équilibré, on ne perd pas ces 2 kilos en 2-3 jours, là, ça veut dire que l'organisme n'est pas capable de le faire, et que donc, il a quelque chose qui est déjà en train de se déséquilibrer. Si vous êtes obligé, après le week-end, de faire un régime de 3 jours, où vous allez, alors la plupart du temps, ce que j'entends, c'est une journée de jus, ou alors... supprimer quantité d'aliments pour manger qu'une salade par jour par exemple, ça n'est pas juste. Le corps devrait être capable de reprendre son équilibre tout seul dans notre quotidien. A l'inverse, on peut ne pas prendre de poids en faisant des écarts de cet ordre-là. Et là c'est juste, ça veut dire que le corps... Gère bien. Qu'est-ce qui gère bien ? Il a une bonne capacité à éliminer. Effectivement, le fait de prendre du poids, on va parler d'apport énergétique par rapport aux dépenses énergétiques. C'est juste, effectivement. Ça fait partie, c'est le critère de base. Mais au-delà de ça, moi je vais plutôt parler de capacité du corps à... créer et à éliminer, c'est-à-dire anabolisme et catabolisme. Anabolisme, le corps fabrique. Catabolisme, le corps détruit. Et on va avoir parfois un déséquilibre entre les deux, ce qui fait que le corps n'est pas capable de détruire ce qui doit être détruit correctement et n'arrive pas surtout à éliminer, c'est-à-dire à sortir, à excréter tout ce qu'il devrait excréter. Par exemple, quand vous faites un repas très chargé, Et bien en fait, dans ce que vous mangez, il y a quantité de choses dont le corps n'a pas besoin. Pas besoin parce qu'au niveau de sa balance énergétique, déjà, il n'a pas besoin de tout ça, puisqu'il ne dépense pas tout ça dans son quotidien, mais surtout, dans ce que vous allez manger, il va y avoir des choses, des éléments, des molécules, des nutriments qui ne sont pas des vrais nutriments et qui en fait ne sont pas utilisables par le corps. C'est ce que j'appelle des toxiques. L'alcool est un toxique, il doit être éliminé. Si vous mangez gras cuit avec des sauces, de la crème fraîche, du beurre cuit, là on est dans le domaine du toxique. Le corps ne sait pas utiliser ça. Par contre, il va très certainement quand même faire l'effort de le digérer. Il va y avoir quantité qui va rester stockée dans notre système digestif, dans les intestins. Mais encore faut-il que les intestins soient capables d'éliminer tout ça. Donc si on a une bonne capacité d'élimination et que tout est sorti, il n'y a pas de prise de poids. S'il y a une stagnation dans le système digestif, il va y avoir quand même des éléments qui vont rentrer dans le corps et à ce moment-là, on peut avoir une stagnation dans le système digestif et une prise de poids qui s'installe un petit peu parce que ça reste, mais aussi des éléments qui vont rentrer dans le corps et qui sont des toxiques et que notre corps va devoir neutraliser. Il le neutralise dans les cellules adipeuses, donc dans la matière grasse de notre corps. c'est à ce moment-là que ça peut provoquer une prise de poids qui peut s'installer. Mais ça n'est pas normal. Ça veut dire que la capacité de gestion des toxines et des déchets et des toxiques de notre organisme n'est pas suffisante et déséquilibrée. Et ça, il faut s'en occuper. Et ça n'est pas juste en régulant son alimentation qu'on va pouvoir s'en occuper. Certains organismes vont se mettre en résistance. Et même si on mange trois feuilles de salade ou qu'on fait une journée de jus après des écarts, Chez certaines personnes, ça ne va pas suffire parce que l'organisme n'est pas capable de sortir tout ça. Et ce n'est pas parce qu'on va s'arrêter de manger qu'il va pouvoir sortir ses déchets. On va lui permettre de consommer un peu plus d'énergie par rapport à ce qu'on lui donne pendant cette journée de régime ou de jeûne à base de jus. Mais ce n'est pas pour autant qu'on va l'aider à sortir ses déchets et ses toxines. Et donc ? on ne va pas forcément perdre de poids. Voilà, ça c'était pour le premier épisode de cette série. Dans les suivants, nous parlerons justement de notre bilan lipidique, de la nature du bon et du mauvais gras qu'on peut avoir dans le corps et pourquoi, qu'est-ce qu'il est et qu'est-ce qu'on fait pour aider à transformer un peu tout ça. On parlera aussi de l'alimentation. qu'est-ce qu'il faut regarder dans son alimentation, son équilibre alimentaire et pas penser en régime. Et nous parlerons un petit peu plus du bilan du syndrome métabolique, ce qu'on appelle le syndrome métabolique, quand on a un petit peu de cholestérol, quand on a une tension un peu élevée, en plus du surpoids, parfois un foie qui fonctionne moins bien avec ce qu'on appelle un foie gras. On va parler un petit peu de tout ça dans deux autres podcasts. Je vous dis à très vite !

Share

Embed

You may also like