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L'autre potentiel : j'ose ma différence !

Episode 11 : Du rêve à sa réalisation avec Anne-France Pottier, enseignante et co-fondatrice de la Smile School (2ème partie)

Episode 11 : Du rêve à sa réalisation avec Anne-France Pottier, enseignante et co-fondatrice de la Smile School (2ème partie)

35min |28/07/2024
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L'autre potentiel : j'ose ma différence !

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Episode 11 : Du rêve à sa réalisation avec Anne-France Pottier, enseignante et co-fondatrice de la Smile School (2ème partie)

35min |28/07/2024
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Description

Dans l'épisode 10, Anne-France Pottier nous a partagé son parcours depuis l'adolescente atypique qu'elle était à l'adulte alignée qu'elle est devenue aujourd'hui.


Dans cet épisode, nous retrouvons Anne-France pour la deuxième partie de cet entretien consacré à la réalisation de son rêve : la création d'une école pour les jeunes atypiques (que nous appelons les autres potentiels).


Ce rêve, Anne-France l'avait depuis de nombreuses années.

Qu'est-ce qui l'a amené à se mettre dans l'action et à réaliser son rêve ?

A quoi ressemble l'école dont elle est la co-fondatrice ?

Que propose-t-elle de différent par rapport à l'enseignement classique ou par rapport à une école de jury central ?

Où va-t-elle trouver cette énergie ?


Voici autant de questions qui trouveront leurs réponses dans cet entretien !


Préparez-vous à recevoir plein de belles pépites !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue dans ce nouvel épisode et aujourd'hui, nous allons continuer l'entretien qu'on a avec Anne-France, Anne-France Potier qui est enseignante et cofondatrice de la Smile School. Alors c'est parti pour un nouvel épisode de l'autre potentiel, j'ose ma différence, la chaîne pour et par les autres potentiels où chaque histoire nous révèle que nous sommes tous à notre manière unique, incroyablement capable et profondément connectée. Bonjour Anne-France.

  • Speaker #1

    Bonjour Marc.

  • Speaker #0

    Anne-France, raconte-nous, parce que donc là... On a parlé déjà plusieurs fois de la Smile School. Avant de savoir, on va maintenir le suspense, c'est que la Smile School, pour ceux qui ne connaissent pas, du coup, parce que j'entends que tu étais avant surchargé, surchargé. Aujourd'hui, je n'ai pas l'impression que ton emploi du temps, il est tellement moins chargé qu'avant ton Burnout. Et donc, comment tu es amené à peut-être rencontrer des personnes et à mettre ce rêve que tu as depuis très longtemps en application ? Ce rêve-là, je l'entends chaque année, comme je forme des coachs, j'ai beaucoup de coachs qui me disent j'aimerais bien créer une école pour les jeunes, je trouve l'idée juste géniale Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Ça se passe, mais en fait, parce qu'effectivement, quand j'avais 20 ans, j'en parle déjà quand j'ai l'agrégation, et puis 20 ans au collège, on est vraiment bien au collège, donc il n'y a rien qui te pousse beaucoup à bouger, parce que j'ai ma liberté, j'ai la confiance, donc voilà, c'est le vôme, c'est le confort.

  • Speaker #0

    Oui, et dans...

  • Speaker #1

    Ça ne t'aide pas à bouger.

  • Speaker #0

    Et tout ce qui te concerne est satisfait à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Oui, voilà, à ce moment-là, au départ, oui, en tout cas, je le pense. Puis ensuite, quand tu fais un divorce, tu as un divorce, ce n'est pas vraiment le moment. Puis tu as des enfants qui prennent... Dans ma philosophie, je fais des enfants, j'ai envie de m'occuper de mes enfants, je n'ai pas envie d'être la personne qui revient le soir à 8h du soir pour leur faire le bisou. Ce n'était pas dans ma manière de voir les choses. Et puis, après ça, je me dis, ah, ça y est, parce que là, à un moment donné, au collège, je suis un peu plus... plus compliquée, donc je me dis, ça y est, je vais créer une école, paf, ma maman a un cancer, donc forcément, c'est pas le moment de créer une école non plus, mais alors c'est quand elle est décédée, le jour même où elle est décédée, c'est une maladie active, et quand j'ai vu sa force par rapport à la maladie, parce qu'elle est partie en deux ans, ce jour-là, je me rappelle très très bien, c'est ça y est, maintenant j'ai créé l'école. Et pourquoi j'ai fait ça ? J'y pensais déjà depuis un moment, avec le Covid, de me dire, mais je vois tous ces jeunes qui ont des facilités d'apprentissage, qui s'ennuient, on va dire un autre mot, à l'école parce que c'est trop lent, avec le Covid, on ne pouvait même plus progresser. On devait juste faire des révisions. Mais qu'est-ce qui s'emmerde, les jeunes ? Et donc là, je n'ai pas respecté les règles. Et je me suis dit, en fait, avec certains, je fais ça, mais avec ceux qui veulent, j'avance. Et en fait, j'ai gardé presque tout le monde jusqu'au bout. Parce que j'avais, en tout cas, tous ces élèves avec qui je m'adressais. Et j'avais commencé à réfléchir avec eux à ce qu'un type d'école ils souhaitaient. Et puis alors aussi, je suis super confrontée à la maison. Mon aînée, elle a la chance d'avoir deux, trois personnes qui lui ressemblent à l'école et donc, ça marche. Mais par contre, ma gadette, Elise, que tu connais, puisque tu l'as coachée, elle, c'était galère. Déjà en primaire et puis en secondaire, elle était en cri des crochets scolaires. Le Covid l'a sauvée. Par contre, pour certains qui les ont fait plonger, elle, ça l'a sauvée. Et à un moment donné, je me dis maintenant, mais qu'est-ce que tu attends ? Et donc, le jour où maman décède, je me dis maintenant, je me lance. Ça, c'est le déclencheur. Et puis à partir de là, c'est aller voir les gens qui peuvent t'aider, te soutenir. Et donc c'est comme ça que d'abord, avec Ryle et puis avec Stéphane, on a créé la Smile. Oui,

  • Speaker #0

    ce n'est pas plus compliqué que ça. Je dis comme ça, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    C'est pas mal.

  • Speaker #0

    Non, c'est bon. En fait, il suffit de décider.

  • Speaker #1

    En fait, il suffit. À un moment donné, il faut se dire maintenant, c'est fini, je bouge. Et ce qui m'a aidé, c'était une formation de quelques capsules sur 89 jours où en fait, c'était comment se mettre... à l'action, passer à l'action. Et donc, tous les jours, je faisais mes deux tout douce. Pour ça, je suis assez autodisciplinée quand j'ai un projet. Et donc, je faisais mes deux tâches. Et le but n'était pas du tout, au départ, de faire une école privée, en fait. Je voulais faire une école officielle parce que dans mes valeurs profondes, là, j'ai pu faire un compromis, c'est l'enseignement doit être accessible à tout le monde. Pour moi, l'éducation, c'est ce qui va permettre d'éviter les extrémismes, les intégrismes, la haine. C'est l'ouverture aux autres, pour faire réfléchir, prendre conscience de la richesse de chacun. Et si on veut faire ça, il faut une école qui soit ouverte à tous. Et donc, j'avais prévu mon programme, mon projet de pédagogie. Je téléphone à l'administration pour dire, voilà, j'ai ça comme projet. Il y avait déjà pas mal de développement personnel. Il y avait plein de choses que je ne m'étais pas. Et donc, il y a eu deux réponses. À chaque fois, ce fut, ah oui, mais ça ne rentre pas dans les décrets. Donc, j'ai dit, ah oui, mais alors je fais quoi ? Ben, Madame, faites du privé. Et je me rappelle, j'étais choquée, vous vous rendez compte, une société à deux vitesses. On est déjà à deux vitesses dans les soins de santé, et ici dans l'enseignement, on est aussi en enseignement à deux vitesses. Et là, je me rappelle, et ce fut aussi les deux déclencheurs, ces phrases-là, ce fut pour les deux personnes de la fédération qui m'ont dit, écoutez, qu'est-ce que vous voulez, tant que l'enseignement ne changera pas, on devra arriver à ça. Et donc, j'ai travaillé sur moi pour me dire, qu'est-ce que je fais ? Ok, j'accepte que ce soit un enseignement privé, c'est très compliqué d'accepter ça vraiment. Je suis vraiment passée par un moment de crise et de doute.

  • Speaker #0

    Comme ça, je comprends complètement.

  • Speaker #1

    Parce que ce n'est pas mes valeurs du tout à la base. Donc, on aimerait bien aller retrouver des systèmes pour pouvoir aider des jeunes qui ont le profit que l'on prend et qui ne doivent pas payer le minerval, parce que forcément, du privé, tu n'as pas de subsides. Surtout, une école privée en Belgique, on n'existe pas. Et du coup, à partir de là, par le gré devenue, Stéphane, et la question de se dire, OK, on a créé une société, je suis prof de langue à la base, philo-germanique, on fait comment ? Au secours ! Et puis tu te formes. Et puis Stéphane, qui a une formation aussi en économie, il a pu nous aider. Mais tu te formes, et tu te formes continuellement. Et puis tu avances, parce que tu as ce projet, parce que ça te tient au triple. Parce que si tu ne l'as pas fait, tu auras toujours un manque.

  • Speaker #0

    Tu me dis, ok, en fait, au collège, ça nourrit ma petite personne quelque part, ça satisfait beaucoup de choses. Mais qu'est-ce que ça ne satisfait pas ? Et qui fait que tu vas vers la smile. J'en vois une étincelle dans tes yeux.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'évidemment, j'aime beaucoup l'environnement du collège avec des chouettes élèves et des chouettes collègues. Mais l'enseignement en soi, quand je dois coter pour les langues, et je dis à mes élèves, je dois parfois, à l'oral ou à l'écrit, surtout à l'oral, je dois les coter, je vais leur mettre un échec sur base des critères que nous avons. J'ai la famille flamande. Si je cote en fonction des critères que j'ai, parfois ils sont en échec aussi, ça ne pose qu'un problème. Ça ne pose question. Tu te dis, moi, mon but, c'est qu'ils osent s'exprimer. Et on s'en fout s'ils font des erreurs. Oui, mais ce n'est pas comme ça que ça fonctionne dans l'enseignement. Et donc, en fait, j'oublie carrément de faire des interviews parce que moi, je voyais, on parle en classe. Donc, je donne cours en immersion où ce qui est important pour moi, c'est de transmettre des contenus. Et puis, j'ai un juge, ah, je fais une interview, au secours. Et puis, tu as tous ces décrets. Et puis, tu as tous ces jeunes qui, tu vois, qui ne sont pas nourris. Et donc, ça, c'est extrêmement frustrant. Tu as envie de mettre des choses en place. Ah, on ne peut pas parce qu'il y a ceci, parce qu'il y a cela. C'est des classes de 25, 26, 27, 28. On est censés être tous bilingues en l'an 2000, selon l'orateur de Cullings. Et donc, il y a un sentiment d'impuissance qui arrive, et je ne supporte pas ce sentiment d'impuissance. Il y a un sentiment d'injustice. Et puis, j'ai aussi Elise à la maison qui n'en veut plus, et je me dis, mais dans quelle école est-ce qu'elle va aller ? Et, il n'y a pas de hasard, le fait de faire du privé. Si j'avais fait du classique, parce que j'ai été visiter un des écoles depuis 2018, je m'informe, j'ai été voir des écoles, j'ai beaucoup lu. pour savoir quel type de pédagogie je voulais proposer à l'époque. Et elle me disait, il faut 6, 7, 8 ans, 9 ans, pour créer une école officielle. Quand j'ai officiel, j'en enseignais plus reconnu. Puis le fait de faire du privé, en fait, en un peu plus d'un an, on a pu créer l'école, donc elle a pu profiter de l'enseignement. Mais sinon, pour Élise, honnêtement, je ne la voyais même pas faire une école du jury et de devoir rester assise à écouter des cours. Elle n'était même plus capable de faire ça, en fait. C'était déjà trop tard pour elle. Donc, tu as tout ça aussi qui te pousse derrière à bouger. Et quand tu as cette affime et que tu l'entends qu'elle est malade, qu'elle vient de réciter, qu'elle joue mis le soir, qu'elle s'empêche de dormir parce que le dimanche soir, si elle dort, ça va être trop vite le lundi matin. Et donc, elle s'empêche de dormir pour que le temps passe le plus lentement possible pour arriver à l'école. Et t'entends ça, je peux te dire que ça te fait bouger.

  • Speaker #0

    Oui, ça je pense.

  • Speaker #1

    Donc, c'est tout ce why. Et c'est quoi ton why ?

  • Speaker #0

    Ta mission, parce que je sens que tu as mis ça derrière ça. C'est ça qui va te... C'est le soul, le sens que tu mets.

  • Speaker #1

    C'est quoi ? En fait, c'est à plusieurs niveaux. Je crois dans un monde où quand un jeune aligné, un adulte aligné qui sait ce qu'il fait, qui est heureux, il va juste vouloir que les autres soient heureux et alignés aussi. Et donc, on va tout faire pour aider les autres et c'est pour être dans une société ouverte, solidaire. Tandis que des jeunes ou des adultes qui ne savent pas ce qu'ils veulent, qui sont dans les rancœurs, qui ne sont pas bien dans leur peau, c'est là que tu as le harcèlement, tu as la violence, tu as les intégrismes, les terrorismes, etc. Donc pour avoir une société où les gens ont tous leur place, ça commence par l'éducation. Savoir qui je suis, être heureux pour rendre les autres heureux. Pense aussi à quelque chose comme ça.

  • Speaker #0

    Ben je pense que je suis au bon endroit moi !

  • Speaker #1

    Donc voilà !

  • Speaker #0

    Quand je vois tes petits yeux qui brillent, je me dis que j'en ai au bon endroit.

  • Speaker #1

    Donc voilà, c'est vraiment ça. Grand Drury c'est une société solidaire. Et quand je vois les résultats pour les extrêmes droites partout, ou les extrêmes gauches, peu importe, mais quand on a les extrêmes droites, je me dis mais au secours les gars, vous avez rien compris ! C'est le clivage, c'est pas ça qui va repaire ensuite, qu'on va aller mieux. Il suffit de regarder les années 30. Donc c'est des choses qui me touchent. Très profondément, tout ça,

  • Speaker #0

    oui. Oui. Et toi, tu contribues à ça.

  • Speaker #1

    En tout cas, c'est mon ambition de se dire, de faire réfléchir les jeunes par rapport à leurs valeurs et d'espérer qu'eux vont plutôt se dire, la richesse, la différence fait notre richesse.

  • Speaker #0

    On est complètement alignés, moi, que ce soit dans le coaching d'orientation ou de reconversion. La première chose que je veux atteindre avec un jeune ou avec un adulte, c'est la mission de vie, c'est dans quel monde tu veux vivre. Donc, tu as ta version du monde, la mienne est très proche de la tienne. Et donc, tous ensemble, on va construire un monde avant-meilleur, mais c'est ça qui nous fait bouger, en fait. Mais tout à fait. Et tant que c'est pour notre petite personne, on ne bouge pas trop. Mais une fois qu'on se dit, mais attends, si je ne le fais pas, qui va le faire ? Si moi, je ne bouge pas, mais qui ? Qui ? Les jeunes qui me cherchent, ils vont aller où ? Ils ne seront peut-être pas aidés. Et la même chose pour toi, c'est-à-dire que les jeunes qui cherchent aujourd'hui une école qui est complètement alignée à ce que tu viens de dire, si tu ne crées pas cette école, ils restent sur le carreau. Alors évidemment, ça aide quand on a une à la maison qui…

  • Speaker #1

    Forcément, ça vous pousse.

  • Speaker #0

    Ça te pousse, ça a une motivation supplémentaire.

  • Speaker #1

    C'est sûr. Et c'est vraiment… On les retrouve dedans. dans toutes les personnes qui sont à la Smile. Stéphane, lui aussi, c'est accepter cette différence, être dans le non-jugement et dans l'ouverture aux autres, pour que tout le monde puisse trouver sa place telle qu'il est, être accepté tel qu'il est. C'est vraiment important. Et c'est comme ça que tout le monde peut être heureux et qu'on peut progresser.

  • Speaker #0

    Pour la Smile School. Explique-nous maintenant... Si je suis jeune, que je suis en décrochage scolaire, comme il y en a quand même pas mal pour le moment, ou que j'ai vraiment des angoisses, ou que je développe une phobie scolaire, en quoi la Smart School peut m'aider ?

  • Speaker #1

    En fait, nous sommes une école qui met dans le sens, au cœur de tout ce qu'on fait, et souvent de ce que je remarque de ces jeunes qui sont en décrochage scolaire, ou qui sont en phobie scolaire. C'est parce qu'en fait, ils ne voient pas le sens à ce qu'ils font. Et donc, nous, ce qu'on fait, c'est mettre du sens dans tout ce qu'on fait, avec aussi du rythme. Parce que pour beaucoup de jeunes qui décrochent, c'est parce qu'en fait, c'est trop lent. Les rythmes sont beaucoup trop lents. Et eux, ils veulent de l'action. Ils veulent que ça aille beaucoup plus vite. Et c'est dire, c'est ce que disait Élise, donc ma fille, c'est à l'école, moi, j'ai l'impression d'être en mort cérébrale. Tellement c'est lent. Et alors, si c'est pour être à attendre à l'école pendant plein d'heures, moi, j'ai plein de trucs à faire plus intéressants. plus utile pour ma vie future. Et c'est ce qu'on fait. On avance beaucoup plus vite, on leur donne des expériences qui sont vraiment uniques pour des élèves de 16-18 ans, en mettant ce sens, en mettant des challenges, et qu'ils puissent se connecter à eux-mêmes, et alors dans nos valeurs de base, c'est pouvoir être authentique, on ne doit plus porter un masque. C'est je suis moi, et je me connecte à mes forces, à mes talents, et là tu les aides évidemment énormément, parce que j'ai aussi, c'est quand ils disent, je me rends compte maintenant que j'ai des talents, donc merci pour tout ce que tu fais pour la smile, c'est ça, des choses comme ça qui vont leur rendre confiance en eux. Et donc la SMAS School, c'est pour des jeunes de 16-18 ans qui ont des facilités de compréhension, qui ont envie de challenge, qui ont envie de rythme, qui ont envie de sens et qui veulent apprendre des choses qui seront utiles dans leur vie aussi plus tard, aussi bien pour se comprendre eux-mêmes que pour comprendre les autres et pouvoir être acteurs de leur vie.

  • Speaker #0

    Ça fait maintenant deux ans.

  • Speaker #1

    C'est notre deuxième année.

  • Speaker #0

    Je sais qu'au départ, c'était un an, mais là, cette année, j'ai vu quelqu'un qui avait continué, qui était venu expliquer-nous un petit peu ce qu'on fait en première année, ce qu'on fait en deuxième année.

  • Speaker #1

    Et même les adultes maintenant.

  • Speaker #0

    Et même les adultes, donc explique-nous tout ça. On va commencer déjà avec les jeunes, et puis après on ira avec les adultes.

  • Speaker #1

    Alors, en ce qui concerne les jeunes de 16-18 ans, le but c'est qu'ils obtiennent leur diplôme de secondaire, le CESS, parce qu'il n'y a rien à faire, mais on en a besoin aussi bien pour les études supérieures que pour certains métiers, c'est encore un inconctournable. Donc on le fait avec le jury central, et on va les accompagner pour qu'ils puissent passer ce diplôme de secondaire, pour qu'ils aient ce papier qui est important. Avec eux, on va également travailler toute la partie de développement personnel, c'est un terme assez vague, surtout à leur âge. Donc, c'est ce que tu fais avec l'orientation, c'est qui je suis, quelles sont mes valeurs, comment je fonctionne, quels sont mes besoins. On va également leur apprendre, en culture générale, c'est comprendre le monde dans lequel ils vivent. Donc, ils ouvrent un journal et ils vont pouvoir comprendre, que ce soit au niveau, par exemple, on va faire de la philosophie avec eux, pour aller comprendre ce qui se passe aux États-Unis, par exemple, ou bien de la géopolitique. On va également les aider à mieux fonctionner dans un groupe par la communication, apprendre à gérer un groupe avec ce qui s'appelle les soft skills. Et donc, c'est comment je communique aux autres, comment je donne le feedback, comment je pague un conflit, comment je gère mon temps, comment est-ce que je gère un projet, des choses comme ça. Donc ça, ce sont les différents axes. Et vraiment, avec cette idée, dans les valeurs, c'est l'excellence, je suis de mon mieux, c'est l'authenticité, je suis moi et j'enlève mon masque. Et donc, ça veut dire aussi remise en question au niveau des profs, au niveau des élèves, et dans un cadre évidemment de bienveillance, parce qu'on ne peut pas être authentique s'il n'y a pas la bienveillance. Et l'innovation, la pensée out of the box, de se dire, il n'y a pas de problème, il y a des solutions, mais il faut peut-être sortir de son cadre. C'est une fois où tu fais la smile. pour trouver ses solutions. Et donc, c'est vraiment une pensée divergente qui est extrêmement riche dans la société actuelle où il faut tout le temps s'adapter. C'est ce qu'ils apprennent. On prend confiance en eux pour pouvoir oser vraiment passer à leur rêve, en fait. Mais pas un rêve fantasme, mais où ils ont réfléchi, où ils ont des outils pour pouvoir y accéder.

  • Speaker #0

    Je t'entends. J'ai l'impression que le CESS, du coup, c'est pas vraiment... Enfin, c'est le truc obligé. Oui. Mais ce n'est pas ce qui va te donner plus d'énergie.

  • Speaker #1

    Ah non, pas du tout.

  • Speaker #0

    C'est ça qui va différencier la Snipes, oui, d'une école de jury centrale.

  • Speaker #1

    Ah oui, tout à fait. Donc, si un jeune veut passer son jury centrale et avoir son diplôme, et que c'est principalement ça qu'il veut, ce n'est pas chez lui qu'il viendra. C'est pour ça qu'on prend aussi des élèves qui ont des facilités d'apprentissage. Je ne parle pas de mémorisation, parce qu'on va les aider à mémoriser, parce que souvent, ils sont dans la compréhension, mais mémoriser, quelle horreur, ils n'ont même pas de méthode. Ça, il n'y a pas de souci, on leur apprend. Mais c'est vraiment de se dire… On met un minimum sur le jury, juste ce qu'il faut pour le réussir, parce qu'en fait, ce qui est intéressant, ce qui booste, ce qui motive les jeunes, c'est tout le reste. Et donc, effectivement, oui, dans nos axes, c'est un des quatre axes du jury central.

  • Speaker #0

    Est-ce que, comme je t'entends, la volonté d'apprendre, la volonté de mouiller sa chemise pour passer ce essai suffit, du coup ? Oui. C'est ça, surtout.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    La capacité, c'est si je veux, je veux. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vraiment ça.

  • Speaker #0

    À partir du moment où tu veux, on va t'aider.

  • Speaker #1

    Exactement. Et c'est vraiment, c'est parfois certains disent oui d'accord, mais il n'y a pas encore de méthode, ou les jeunes me disent je ne sais pas comment mémoriser, ce n'est pas grave, ça on t'apprend.

  • Speaker #0

    Oui, dans le coaching scolaire, je me repars, tu as la volonté, tu veux vraiment étudier, ok, aide-moi parce que je suis là, mouiller ma chemise, mais si je ne réussis pas, je ne suis plus finançable, par exemple, puisque là on est en été, c'est fort d'actualité, mais ces jeunes-là, je suis quasi sûr qu'ils vont réussir, ils font des miracles, et effectivement, ils ont tout. qui n'est pas nécessairement une méthode, mais ça s'acquiert très vite.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    C'est sa propre méthode. OK, donc ça, c'est la première année.

  • Speaker #1

    La première année. Alors, en deuxième année, ce sont pour les élèves qui ont, donc, ils ont leur diplôme de secondaire, leur CSS. Alors là, tu as plusieurs profils. Le contenu, c'est, on les prépare à passer leur examen, leur certificat de gestion de base s'ils veulent se lancer comme entrepreneur.

  • Speaker #0

    Donc, c'est plus pour des étudiants ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est pour des étudiants, pas nécessairement. C'est juste des jeunes. Alors certains ont envie de devenir entrepreneur, certains ne se sentaient trop jeunes pour commencer des études. Parce que je pense, par exemple, même Juliette ou Élise, à 17 ans, se disaient moi je ne me sens pas prête pour commencer des études, je me trouve trop jeune Et on continue à travailler avec eux sur le développement personnel, et c'est quelque chose que tu vas faire plus tard dans ta vie éventuellement, mais ce sont des formations qui coûtent souvent plus cher. Et donc ici on leur propose un panel où il y a le développement personnel. On va bien sûr faire de l'entrepreneuriat, il y a une bonne partie, c'est l'entrepreneuriat, le marketing, on va travailler beaucoup le mindset avec eux, donc je dis la culture générale, et on va encore les aider à réfléchir à leur orientation. Alors là, plus nécessairement, on voit comment introduire l'orientation si les élèves n'ont pas fait la SMAS School avant, et sinon, c'est aussi parce qu'en fait, en première et en deuxième, enfin, de première et deuxième, de deux années, on fait venir également énormément de personnes extérieures qui racontent leur parcours de vie. Et ça, c'est aussi très, très inspirant pour les jeunes de se rendre compte que c'est possible, parce qu'on est dans un monde un peu morose, et là, on entend des gens qui ont galéré, mais qui ont toujours trouvé des solutions pour faire faire ce qu'ils avaient envie de faire. Ça leur donne des ouvertures, des horizons sur différents métiers, sur différentes possibilités. Et donc, c'est comme ça qu'ils peuvent aussi réfléchir à ce qu'ils veulent faire. Alors, après ça, ils peuvent devenir entrepreneurs, s'ils le souhaitent. Ils ont en tout cas... L'idée est de passer le certificat de gestion de base, aussi en jurys central. On les aide également à pouvoir créer leur side business. Donc, en fait, c'est se créer des revenus passifs avec l'idée, s'ils veulent faire des études supérieures, d'avoir le statut d'étudiant entrepreneur. C'est un statut vraiment intéressant.

  • Speaker #0

    Super intéressant.

  • Speaker #1

    Et donc, c'est cette idée-là. Alors, il y en a qui font des études supérieures. Il y en a qui se disent, moi, je me lance, j'ai besoin de formation et je me lance aussi après comme entrepreneur. Le but, en fait, n'est pas d'être entrepreneur de manière générale sur le crime à société, mais de devenir entrepreneur de sa vie. J'adore ça. J'imagine.

  • Speaker #0

    Et tout ça, parce qu'on n'en a pas encore parlé, parce qu'on parlait tout à l'heure d'environnement, tout ça dans un environnement qui est aussi porteur, je trouve. Moi, je trouve ça génial.

  • Speaker #1

    Unique, en tout cas. Unique,

  • Speaker #0

    oui. Donc, expliquez un peu.

  • Speaker #1

    Effectivement, en fait, nous nous sommes à hasard. Mais bon, il y a beaucoup de hasard dans ma vie, en fait. Tu sais,

  • Speaker #0

    j'ai toujours un truc qui est très très hasard. Quand tu as un frère, il y a d'autres éléments. Moi, j'en ai une qui dit J'ai de la chance. Oui. Ou soit J'ai de la chance. Oui. J'ai de la chance. J'ai de la chance.

  • Speaker #1

    C'est voilà. Effectivement, je ne pense pas qu'il y a de chance, mais tu as des opportunités, il y a des choses qui passent, mais tu les prends, tu les prends pas, tu les crées aussi. Oui. Si tu restes chez toi, tu n'auras pas beaucoup de chance. Et donc, voilà, en faisant du... Via, via, via, c'est la force du réseau, on nous a proposé de s'installer dans un parc d'affaires. Donc, on est la seule école en Belgique, je pense. Enfin, maintenant, il y a l'IFAPME aussi, à Mont-Saint-Guybert. Mais sinon, on était la première école à s'installer dans un parc d'affaires en partenariat avec un espace de coworking à The Gate. Et donc, ça nous permet, évidemment, d'être dans un environnement qui n'est pas du tout scolaire. D'ailleurs, je pense à Ville-Gilles. qui disait moi quand je vais à la Smart School je n'ai pas l'impression que je vais à l'école j'ai l'impression qu'en fait je vais travailler parce qu'on est avec cet espace de coworking on est dans notre endroit où on passe les gens qu'on va rencontrer ce sont des entrepreneurs ce sont des salariés et nous sommes membres également d'un réseau d'affaires en 2019 où nous pouvons nos étudiants sont automatiquement membres et c'est assez inspirant parce qu'ils peuvent aller écouter aussi des gens ils peuvent aller rencontrer des gens On a des élèves qui sont venus avec moi, ils ont rencontré le responsable financier de Odoo. Ils ont pu discuter, ils ont même vendu des parts parce qu'on a aussi, je ne l'ai pas dit en première, on a la mini-entreprise. Donc, c'est comme ça que la gestion de projet, c'est la mini-entreprise, cette idée de gérer un projet. Et ça, c'est évidemment unique. Ils peuvent venir faire du networking avec nous le soir, ou bien au sein de Wallonie, au B19, avec The Gate. Et ça, pour ceux qui le font, c'est facultatif, mais ils ont toujours changé. Donc oui, ça, c'est unique.

  • Speaker #0

    C'est unique. OK. Et donc, il y a aussi les adultes maintenant. Oui.

  • Speaker #1

    Alors, nous avons créé également maintenant une fois... En fait, c'est en faisant du networking, on s'est rendu compte en rencontrant des gens, il y a quand même pas mal d'entrepreneurs qui ont bien réussi et ils n'ont pas leur CSS. Et donc, pour certains, alors, il y a différentes raisons et pour certains, c'est un peu ennuyant d'un point de vue pour rester une deux mains. Ils se disent, voilà, je n'ai pas mon CSS. Et quand même, parfois, tu leur remplis un document, quel est le diplôme le plus aimé par genre... ces deuxièmes degrés. Et donc, il y a quelque chose. Ou alors, pour des ados, ils ont leur ado, ils disent, mais quelle est ma légitimité à dire à mes enfants ? Il faut que tu travailles, c'est important d'avoir ton diplôme. Et puis, ils vont dire, toi, tu ne l'as pas. Et donc, c'est comme ça que nous est venue l'idée de créer ce CESS pour les adultes qui travaillent. Et puis, finalement, en fait, on se rend compte, en commençant notre offre, c'est qu'on touche un autre, un plus grand panel. Mais notre but, c'est vraiment, c'est deux fois semaine, une fois en présentiel, une fois en distanciel. L'idée étant d'être le plus efficace possible pour des adultes qui sont assez autonomes dans leur apprentissage parce qu'ils gèrent une étude, ils gèrent leur boulot. Et ce qu'on va travailler bien sûr aussi avec eux, c'est le mindset, c'est la méthode de travail si on en a besoin, c'est la motivation. Pour certains, c'est l'idée de passer un examen nouveau, c'est stressant, parce que ce n'est pas pour rien qu'ils n'ont pas eu, pour certains, leur diplôme. Travailler du coup la confiance en soi, la méthode de travail, etc. Mais de manière vraiment ciblée sur cinq mois. et un accompagnement de 2-3 mois jusqu'à passer les examens.

  • Speaker #0

    Oui, c'est important. Moi, je coach en reconversion professionnelle. J'ai des adultes qui n'ont pas ce CESS et ça peut les bloquer. Donc, c'est génial d'apprendre qu'il y a ce genre d'accompagnement possible. Oui, tout à fait. Mille fois merci pour eux.

  • Speaker #1

    C'est guider, enfin, de les entendre, d'avoir le retour. Donc, voilà, on se lance cette année.

  • Speaker #0

    OK. Quelle est la question que je ne t'ai pas posée ou les questions que je ne t'ai pas posées et auxquelles tu voudrais répondre ?

  • Speaker #1

    Évidemment, ici, c'est moi qui suis au micro. Mais évidemment, il est bien clair que je ne fais pas ça toute seule. Donc, en fait, on a une équipe qui est vraiment super chouette parce que j'aime bien mentionner Stéphane. Donc, Stéphane est à la base avec moi du projet depuis longtemps. Je me rappelle, c'était comique. Je me dis, il faut quand même un prof de sciences éco parce que comme je dois créer quelque chose de privé, ce serait bien. Et puis, découvrant l'entreprenariat, je me dis, c'est trop génial l'entreprenariat. Stéphane est collègue au collège, il s'occupe des mini-entreprises, donc je l'ai appelé, il a regardé le projet, donc tout de suite il est venu dans le projet en tant que cofondateur, avec Greg, donc on était trois. Puis ensuite, il y en a d'autres qui sont venus, là ce sont des petits jeunes, comme on dit, Thibaut, Camille et Sacha, qui sont encore des étudiants, mais qui sont vraiment dans les mêmes valeurs que nous. Ça c'est super important, pour rentrer, c'est avoir les mêmes valeurs, sinon ça fonctionne difficilement. et donc c'est ensemble qu'on porte tout ce projet donc avec Stéphane à la base c'est l'éducation

  • Speaker #0

    au début,

  • Speaker #1

    Greg a pris un autre chemin. Voilà, c'est comme ça, c'est la vie. Et puis donc, on a Thibaut, Camille, Sacha, et ensemble, on continue à développer et à passer notre temps à la classe MySchool. Et Smile, d'ailleurs, j'ai pas dit non plus Smile, School, bien sûr, c'est Redonnons le sourire d'apprendre, mais Smile, c'est un acronyme. Smile, ça veut dire sens, motivation, innovation, liberté, éveil. Wow. Voilà.

  • Speaker #0

    donc éveil qu'on a changé en épanouissement je lance un réflexe smile smile épanouissement est-ce que tu as des nouvelles des gens qui ont quitté l'école il y a un an,

  • Speaker #1

    qu'est-ce qu'ils sont devenus on est toujours en contact évidemment d'ailleurs enfin je crois donc déjà entre eux ils se voient de temps en temps tous les x-mois ils sont ensemble pour reprendre un peu c'est vraiment créé avec les parents. C'est très chouette, les parents de première, de la première année, je veux dire. Et fin juin, ils étaient à la maison, en fait. Il y avait les jeunes qui étaient de leur côté, des parents qui étaient disponibles de l'autre. Et donc, c'est génial de retrouver ce tribun bel, entre guillemets, ils étaient quoi ? Ils étaient 10. 10 sur les 13, ils étaient disponibles. Et alors, ce que je trouve génial, c'est en fait de voir ce qu'ils deviennent. Parce que ceux qui ont fait des études supérieures, en fait, ont terminé en première CES. avec de très bons résultats, donc ils n'ont pas de seconde cesse. Donc ça, c'est déjà chambial, parce qu'en psycho, on s'exprime sûrement, évident. Et pour une en plus, qui a terminé avec des magnifiques points également en première cesse, moi je me rappelle qu'on était arrivés complètement en décrochage, et à se dire, moi quand j'ai fini la SMAC, je me tape une caravane, et je fais le retour de Europe, et on fait à la fin de l'année, c'était, ah non, je fais des études, je me lance comme éducatrice spécialisée. Il y a des cartonnes, elle adore. Elle est métamorphosée, donc elle s'est vraiment épanouie. On en a un autre qui, lui, Thibaut, qui fait l'IFAPME en mécanique. Et lui aussi, il dit, ouais, pour les études, je me rappelle, je lui ai encadré un décrochage complet au collège, il vient chez nous. Et alors, surtout, et encore, il m'envoie parfois des messages, parfois pour mes émotions, il était très en colère. Je pense à toi, et alors, je gère mes émotions, je respire un bon coup, et je ne me nerve pas. Et il m'a déjà dit plein de fois que c'est le meilleur investissement qu'il ait pu faire. Et dès qu'il a fini l'IFAPME, il veut faire des études supérieures pour avoir un bagage plus important. Oui, non, et en fait, c'est génial de voir leur parcours parce qu'ils osent être humains.

  • Speaker #0

    Ils ne sont plus en rejet. Oui. Quelque chose, ils sont... Voilà, ils ne veulent plus s'éloigner d'un truc qu'ils ne veulent plus. Alors, du coup, je pars en caravane.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Je ne fais plus rien de l'autre. Ils ne sont plus dans la fuite. Ils vont vers quelque chose qui leur porte. Et là, ils sont prêts à faire des études. C'est exactement la même chose en coaching d'orientation. J'ai parfois des jeunes qui me disent... Déjà je peux dire que je ne veux pas faire d'études donc ça limitera le choix. Je dis toujours oui, oui, ça ira bien. Et c'est fou qu'une fois qu'ils ont un projet et qu'il faut faire des études, et parfois pas des marques, ils disent j'y vais. Et effectivement ils réussissent. Ils réussissent,

  • Speaker #1

    oui tout à fait. C'est ça qui est génial. Et donc quand je les ai vus, enfin les retours sont juste magnifiques. Et donc quand tu les vois, tu te dis waouh, c'est vrai que... C'est fatigant parce que d'avoir à la fois la smile à créer, plus le collège, plus la famille, les enfants, le mari, etc. La famille est complètement négligée. Depuis deux ans, ma vie sociale, familiale et même avec les amis est négligée. Mais quand on le voit, on se dit Waouh ! Allez, je sais pourquoi je le fais !

  • Speaker #0

    Donc la balance énergie, elle est encore bonne ?

  • Speaker #1

    Elle est encore bonne, évidemment.

  • Speaker #0

    C'est l'intention à la France !

  • Speaker #1

    Je pense beaucoup à mes mantras, tu sais. Avec Stéphane, on a régulièrement été très, très limite, on a une fatigue énergique parce que tout est encore à fait, en fait, c'est notre deuxième année, donc on n'a aucun automatisme, aucun process, on met tout ça en place. Et donc, c'est ça aussi qui est super important, de pouvoir vraiment pouvoir faire totalement confiance dans l'autre. Donc ça, c'est vraiment génial, c'est qu'ici, à

  • Speaker #0

    on s'est fait une petite évaluation en fin d'année et ce qui revient vraiment, vraiment partout de chez nous cinq, c'est confiance dans les autres et ça, c'est super important. On peut dire les choses et par contre, oui, c'est dans notre organisation, elle va être un peu améliorée.

  • Speaker #1

    Sinon, ça ne serait pas marrant si tout roulait du premier coup. Une chose qu'on n'a pas encore parlé, c'est qu'en plus de tout ça, je sais que vous organisez des conférences ouvertes à tout public. Oui. Les thèmes sont... Je n'ai pas encore pu assister à une conférence. Parce qu'à chaque fois... À chaque fois, je voulais venir et j'avais autre chose de prévu. Mais je trouve ça génial, en fait. Les différents thèmes que vous avez brossés, inviter des personnes, c'est super intéressant. Et pour les jeunes, pour les parents aussi, mais aussi pour toute personne qui vient être intéressée par eux.

  • Speaker #0

    Et les sujets sont différents, parce que ça peut être aussi bien, c'est comment on crée son side business, ça peut être du networking. Donc là, on est plus dans l'entrepreneuriat, mais c'était également avec Brieux sur les clés biologiques pour comprendre les maladies. On va aussi faire une dégustation de bière l'année prochaine. Ah,

  • Speaker #1

    mais là,

  • Speaker #0

    ça va. Ah, ça va. On a, oui, on fait des conférences. Notre but, évidemment, en bas, c'est aussi, bien sûr, c'est de se faire... connaître parce que c'est une manière de faire connaître la SMASchool, parce que comme ça, on peut aussi donner une plus-value aux gens. Et alors, c'est aussi l'occasion pour nos élèves, en fait, d'apprendre à parler en public. Les compétences orales sont très développées à la SMASchool, donc on leur apprend à parler en public avec la posture, etc. Et donc, en fait, ce sont les élèves qui vont accueillir les gens lors de la conférence, qui vont également, pour certains, prendre le micro quand les gens sont assis pour débuter la conférence, pour présenter la SMASchool. pour présenter le guide, pour présenter l'orateur, et de pouvoir mettre ça sur un CV, de dire, ben voilà, j'ai parlé, Jérémy Van Den Bosch, il y avait 80 personnes, donc de dire, ben voilà, j'ai parlé, j'ai aidé à réaliser des conférences, et je parle devant 80 personnes, c'est quand même pas mal quand on a 17 ans.

  • Speaker #1

    J'avais pas conscience que les étudiants, les élèves de la SMACOL étaient impliqués dans ce concept, en dehors des heures scolaires, c'est le soir, donc ils s'investissent là-dedans, pour montrer la motivation qu'ils ont.

  • Speaker #0

    Mais ils sont là. Ah, on en a toujours qui sont là. Et qui sont parce que c'est mettre en pratique ce qu'ils apprennent, puisqu'on leur apprend à parler. Alors, lors des mini-entreprises, quand tu as les assemblées générales, ils doivent effectivement parler, présenter leur mini-entreprise devant 100 personnes ou plus ou moins, ça dépend. Mais c'est deux fois par an. Et là, ils ont aussi l'occasion de pouvoir aider dans les conférences à vraiment accueillir. Et c'est une compétence qui est essentielle dans la vie, que tu vas utiliser énormément. Et donc, ils peuvent déjà mettre ça aussi sur leur CV. En fait, c'est mettre en pratique un maximum pour donner sens.

  • Speaker #1

    Et je suis certain que tous les jeunes atypiques, au profil atypique, les hautes potentielles, comme je les appelle, ou les parents de ces jeunes qui sont aussi hautes potentielles, évidemment, ils doivent se dire, où est-ce qu'on trouve toutes les infos ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est sur le site, il y a smileschool.be, smileschool, c'est comme en anglais l'école du sourire, école.be. Et alors, sinon, on a également l'Instagram smileschoolbelgium. Et là, en fait, on retrouve tout dans les réels. On retrouve tous les petits films qui montrent toutes les activités très, très spécifiques et spéciales et uniques que l'on fait avec nos jeunes. Comme le brosse effectif qu'on joue à Bruxelles. Ou alors à la Caton, on a 24 heures pour proposer des doses digitaux à une entreprise. On a dormi à la Smile. À visiter la RTBF et pouvoir être journaliste radio pendant quelques heures en ayant accès aux dépêches, les mêmes dépêches que pour les journalistes. Donc voilà, c'est toutes des activités. En fait, c'est vraiment une école atypique pour des jeunes atypiques qui ont envie de se bouger.

  • Speaker #1

    Donc, merci.

  • Speaker #0

    Nous voilà.

  • Speaker #1

    J'ai envie de dire merci. Merci à tous ceux qui vont pouvoir bénéficier.

  • Speaker #0

    Merci à toi aussi, parce que tu nous aides par rapport à l'orientation, pour les aider à comprendre, savoir qui ils venaient. D'ailleurs, ma fille, elle a fait vraiment un grand détachement, parce qu'elle voulait être astrophysicienne. On rentre à la smile, à se dire, comme elle a vu, moi, c'est sûr, depuis mes 12 ans, 10 ans, j'ai envie de faire ça. Pas du tout, elle se lance dans la danse. Ça permet, je pense, ici récemment à Vincent, qui me disait, je ne ferai pas d'études. Et finalement, il va faire des fakes. Et c'est comme ça pour lui. plein de gens, ou bien dans ton accompagnement avec les différentes personnes qui t'aident, vous avez permis de conforter les idées pour certains. Je pense à Alice qui fait bien psycho. Et pour d'autres, c'est de dire, waouh, mais en fait, grâce à ça, j'évite... Moi, tu m'as évité 5 ans d'études, à payer 5 ans d'études, tu m'as fait pour rien. Et ça, c'est génial aussi. du moment qu'elle est heureuse donc merci aussi à toi pour ton soutien, pour ton temps,

  • Speaker #1

    pour la slide et nous t'invitons aussi pour faire une conférence d'ailleurs invitation acceptée et bien alors c'est le moment de nous quitter merci Marc merci Anne-France pour ton témoignage et tes partages je pense qu'il y a plein de petites pépites que les gens vont pouvoir dans ce podcast à écouter plusieurs fois d'ailleurs

  • Speaker #0

    Merci beaucoup en tout cas pour cette invitation. Mais oui, on partage le même pourquoi, le même why, la même valeur. Et donc voilà, quand on est passionné, c'est juste génial.

  • Speaker #1

    Alors j'espère que tout ce que nous avons partagé avec vous aujourd'hui, avec Anne-France, toutes les pépites que vous aurez pu récolter de cet entretien, bien que tout ça vous a donné les clés pour mieux comprendre, peut-être des clés qui ont résonné avec vous, si vous avez apprécié. Cet entretien, cette interview, n'hésitez pas à vous abonner pour ne pas louper les prochains. Et puis surtout, partagez-le à votre réseau. On va encore explorer beaucoup de choses ensemble, beaucoup d'entretiens à venir. Si vous connaissez des personnes ou si vous-même avez envie d'apporter votre unicité, votre potentialité, votre expérience, vos pépites à ce podcast, je vous invite. à me contacter à marc.coachingedécouverte.be

  • Speaker #0

    Merci Marc Golan. Avec plaisir. Merci Marc.

Description

Dans l'épisode 10, Anne-France Pottier nous a partagé son parcours depuis l'adolescente atypique qu'elle était à l'adulte alignée qu'elle est devenue aujourd'hui.


Dans cet épisode, nous retrouvons Anne-France pour la deuxième partie de cet entretien consacré à la réalisation de son rêve : la création d'une école pour les jeunes atypiques (que nous appelons les autres potentiels).


Ce rêve, Anne-France l'avait depuis de nombreuses années.

Qu'est-ce qui l'a amené à se mettre dans l'action et à réaliser son rêve ?

A quoi ressemble l'école dont elle est la co-fondatrice ?

Que propose-t-elle de différent par rapport à l'enseignement classique ou par rapport à une école de jury central ?

Où va-t-elle trouver cette énergie ?


Voici autant de questions qui trouveront leurs réponses dans cet entretien !


Préparez-vous à recevoir plein de belles pépites !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue dans ce nouvel épisode et aujourd'hui, nous allons continuer l'entretien qu'on a avec Anne-France, Anne-France Potier qui est enseignante et cofondatrice de la Smile School. Alors c'est parti pour un nouvel épisode de l'autre potentiel, j'ose ma différence, la chaîne pour et par les autres potentiels où chaque histoire nous révèle que nous sommes tous à notre manière unique, incroyablement capable et profondément connectée. Bonjour Anne-France.

  • Speaker #1

    Bonjour Marc.

  • Speaker #0

    Anne-France, raconte-nous, parce que donc là... On a parlé déjà plusieurs fois de la Smile School. Avant de savoir, on va maintenir le suspense, c'est que la Smile School, pour ceux qui ne connaissent pas, du coup, parce que j'entends que tu étais avant surchargé, surchargé. Aujourd'hui, je n'ai pas l'impression que ton emploi du temps, il est tellement moins chargé qu'avant ton Burnout. Et donc, comment tu es amené à peut-être rencontrer des personnes et à mettre ce rêve que tu as depuis très longtemps en application ? Ce rêve-là, je l'entends chaque année, comme je forme des coachs, j'ai beaucoup de coachs qui me disent j'aimerais bien créer une école pour les jeunes, je trouve l'idée juste géniale Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Ça se passe, mais en fait, parce qu'effectivement, quand j'avais 20 ans, j'en parle déjà quand j'ai l'agrégation, et puis 20 ans au collège, on est vraiment bien au collège, donc il n'y a rien qui te pousse beaucoup à bouger, parce que j'ai ma liberté, j'ai la confiance, donc voilà, c'est le vôme, c'est le confort.

  • Speaker #0

    Oui, et dans...

  • Speaker #1

    Ça ne t'aide pas à bouger.

  • Speaker #0

    Et tout ce qui te concerne est satisfait à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Oui, voilà, à ce moment-là, au départ, oui, en tout cas, je le pense. Puis ensuite, quand tu fais un divorce, tu as un divorce, ce n'est pas vraiment le moment. Puis tu as des enfants qui prennent... Dans ma philosophie, je fais des enfants, j'ai envie de m'occuper de mes enfants, je n'ai pas envie d'être la personne qui revient le soir à 8h du soir pour leur faire le bisou. Ce n'était pas dans ma manière de voir les choses. Et puis, après ça, je me dis, ah, ça y est, parce que là, à un moment donné, au collège, je suis un peu plus... plus compliquée, donc je me dis, ça y est, je vais créer une école, paf, ma maman a un cancer, donc forcément, c'est pas le moment de créer une école non plus, mais alors c'est quand elle est décédée, le jour même où elle est décédée, c'est une maladie active, et quand j'ai vu sa force par rapport à la maladie, parce qu'elle est partie en deux ans, ce jour-là, je me rappelle très très bien, c'est ça y est, maintenant j'ai créé l'école. Et pourquoi j'ai fait ça ? J'y pensais déjà depuis un moment, avec le Covid, de me dire, mais je vois tous ces jeunes qui ont des facilités d'apprentissage, qui s'ennuient, on va dire un autre mot, à l'école parce que c'est trop lent, avec le Covid, on ne pouvait même plus progresser. On devait juste faire des révisions. Mais qu'est-ce qui s'emmerde, les jeunes ? Et donc là, je n'ai pas respecté les règles. Et je me suis dit, en fait, avec certains, je fais ça, mais avec ceux qui veulent, j'avance. Et en fait, j'ai gardé presque tout le monde jusqu'au bout. Parce que j'avais, en tout cas, tous ces élèves avec qui je m'adressais. Et j'avais commencé à réfléchir avec eux à ce qu'un type d'école ils souhaitaient. Et puis alors aussi, je suis super confrontée à la maison. Mon aînée, elle a la chance d'avoir deux, trois personnes qui lui ressemblent à l'école et donc, ça marche. Mais par contre, ma gadette, Elise, que tu connais, puisque tu l'as coachée, elle, c'était galère. Déjà en primaire et puis en secondaire, elle était en cri des crochets scolaires. Le Covid l'a sauvée. Par contre, pour certains qui les ont fait plonger, elle, ça l'a sauvée. Et à un moment donné, je me dis maintenant, mais qu'est-ce que tu attends ? Et donc, le jour où maman décède, je me dis maintenant, je me lance. Ça, c'est le déclencheur. Et puis à partir de là, c'est aller voir les gens qui peuvent t'aider, te soutenir. Et donc c'est comme ça que d'abord, avec Ryle et puis avec Stéphane, on a créé la Smile. Oui,

  • Speaker #0

    ce n'est pas plus compliqué que ça. Je dis comme ça, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    C'est pas mal.

  • Speaker #0

    Non, c'est bon. En fait, il suffit de décider.

  • Speaker #1

    En fait, il suffit. À un moment donné, il faut se dire maintenant, c'est fini, je bouge. Et ce qui m'a aidé, c'était une formation de quelques capsules sur 89 jours où en fait, c'était comment se mettre... à l'action, passer à l'action. Et donc, tous les jours, je faisais mes deux tout douce. Pour ça, je suis assez autodisciplinée quand j'ai un projet. Et donc, je faisais mes deux tâches. Et le but n'était pas du tout, au départ, de faire une école privée, en fait. Je voulais faire une école officielle parce que dans mes valeurs profondes, là, j'ai pu faire un compromis, c'est l'enseignement doit être accessible à tout le monde. Pour moi, l'éducation, c'est ce qui va permettre d'éviter les extrémismes, les intégrismes, la haine. C'est l'ouverture aux autres, pour faire réfléchir, prendre conscience de la richesse de chacun. Et si on veut faire ça, il faut une école qui soit ouverte à tous. Et donc, j'avais prévu mon programme, mon projet de pédagogie. Je téléphone à l'administration pour dire, voilà, j'ai ça comme projet. Il y avait déjà pas mal de développement personnel. Il y avait plein de choses que je ne m'étais pas. Et donc, il y a eu deux réponses. À chaque fois, ce fut, ah oui, mais ça ne rentre pas dans les décrets. Donc, j'ai dit, ah oui, mais alors je fais quoi ? Ben, Madame, faites du privé. Et je me rappelle, j'étais choquée, vous vous rendez compte, une société à deux vitesses. On est déjà à deux vitesses dans les soins de santé, et ici dans l'enseignement, on est aussi en enseignement à deux vitesses. Et là, je me rappelle, et ce fut aussi les deux déclencheurs, ces phrases-là, ce fut pour les deux personnes de la fédération qui m'ont dit, écoutez, qu'est-ce que vous voulez, tant que l'enseignement ne changera pas, on devra arriver à ça. Et donc, j'ai travaillé sur moi pour me dire, qu'est-ce que je fais ? Ok, j'accepte que ce soit un enseignement privé, c'est très compliqué d'accepter ça vraiment. Je suis vraiment passée par un moment de crise et de doute.

  • Speaker #0

    Comme ça, je comprends complètement.

  • Speaker #1

    Parce que ce n'est pas mes valeurs du tout à la base. Donc, on aimerait bien aller retrouver des systèmes pour pouvoir aider des jeunes qui ont le profit que l'on prend et qui ne doivent pas payer le minerval, parce que forcément, du privé, tu n'as pas de subsides. Surtout, une école privée en Belgique, on n'existe pas. Et du coup, à partir de là, par le gré devenue, Stéphane, et la question de se dire, OK, on a créé une société, je suis prof de langue à la base, philo-germanique, on fait comment ? Au secours ! Et puis tu te formes. Et puis Stéphane, qui a une formation aussi en économie, il a pu nous aider. Mais tu te formes, et tu te formes continuellement. Et puis tu avances, parce que tu as ce projet, parce que ça te tient au triple. Parce que si tu ne l'as pas fait, tu auras toujours un manque.

  • Speaker #0

    Tu me dis, ok, en fait, au collège, ça nourrit ma petite personne quelque part, ça satisfait beaucoup de choses. Mais qu'est-ce que ça ne satisfait pas ? Et qui fait que tu vas vers la smile. J'en vois une étincelle dans tes yeux.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'évidemment, j'aime beaucoup l'environnement du collège avec des chouettes élèves et des chouettes collègues. Mais l'enseignement en soi, quand je dois coter pour les langues, et je dis à mes élèves, je dois parfois, à l'oral ou à l'écrit, surtout à l'oral, je dois les coter, je vais leur mettre un échec sur base des critères que nous avons. J'ai la famille flamande. Si je cote en fonction des critères que j'ai, parfois ils sont en échec aussi, ça ne pose qu'un problème. Ça ne pose question. Tu te dis, moi, mon but, c'est qu'ils osent s'exprimer. Et on s'en fout s'ils font des erreurs. Oui, mais ce n'est pas comme ça que ça fonctionne dans l'enseignement. Et donc, en fait, j'oublie carrément de faire des interviews parce que moi, je voyais, on parle en classe. Donc, je donne cours en immersion où ce qui est important pour moi, c'est de transmettre des contenus. Et puis, j'ai un juge, ah, je fais une interview, au secours. Et puis, tu as tous ces décrets. Et puis, tu as tous ces jeunes qui, tu vois, qui ne sont pas nourris. Et donc, ça, c'est extrêmement frustrant. Tu as envie de mettre des choses en place. Ah, on ne peut pas parce qu'il y a ceci, parce qu'il y a cela. C'est des classes de 25, 26, 27, 28. On est censés être tous bilingues en l'an 2000, selon l'orateur de Cullings. Et donc, il y a un sentiment d'impuissance qui arrive, et je ne supporte pas ce sentiment d'impuissance. Il y a un sentiment d'injustice. Et puis, j'ai aussi Elise à la maison qui n'en veut plus, et je me dis, mais dans quelle école est-ce qu'elle va aller ? Et, il n'y a pas de hasard, le fait de faire du privé. Si j'avais fait du classique, parce que j'ai été visiter un des écoles depuis 2018, je m'informe, j'ai été voir des écoles, j'ai beaucoup lu. pour savoir quel type de pédagogie je voulais proposer à l'époque. Et elle me disait, il faut 6, 7, 8 ans, 9 ans, pour créer une école officielle. Quand j'ai officiel, j'en enseignais plus reconnu. Puis le fait de faire du privé, en fait, en un peu plus d'un an, on a pu créer l'école, donc elle a pu profiter de l'enseignement. Mais sinon, pour Élise, honnêtement, je ne la voyais même pas faire une école du jury et de devoir rester assise à écouter des cours. Elle n'était même plus capable de faire ça, en fait. C'était déjà trop tard pour elle. Donc, tu as tout ça aussi qui te pousse derrière à bouger. Et quand tu as cette affime et que tu l'entends qu'elle est malade, qu'elle vient de réciter, qu'elle joue mis le soir, qu'elle s'empêche de dormir parce que le dimanche soir, si elle dort, ça va être trop vite le lundi matin. Et donc, elle s'empêche de dormir pour que le temps passe le plus lentement possible pour arriver à l'école. Et t'entends ça, je peux te dire que ça te fait bouger.

  • Speaker #0

    Oui, ça je pense.

  • Speaker #1

    Donc, c'est tout ce why. Et c'est quoi ton why ?

  • Speaker #0

    Ta mission, parce que je sens que tu as mis ça derrière ça. C'est ça qui va te... C'est le soul, le sens que tu mets.

  • Speaker #1

    C'est quoi ? En fait, c'est à plusieurs niveaux. Je crois dans un monde où quand un jeune aligné, un adulte aligné qui sait ce qu'il fait, qui est heureux, il va juste vouloir que les autres soient heureux et alignés aussi. Et donc, on va tout faire pour aider les autres et c'est pour être dans une société ouverte, solidaire. Tandis que des jeunes ou des adultes qui ne savent pas ce qu'ils veulent, qui sont dans les rancœurs, qui ne sont pas bien dans leur peau, c'est là que tu as le harcèlement, tu as la violence, tu as les intégrismes, les terrorismes, etc. Donc pour avoir une société où les gens ont tous leur place, ça commence par l'éducation. Savoir qui je suis, être heureux pour rendre les autres heureux. Pense aussi à quelque chose comme ça.

  • Speaker #0

    Ben je pense que je suis au bon endroit moi !

  • Speaker #1

    Donc voilà !

  • Speaker #0

    Quand je vois tes petits yeux qui brillent, je me dis que j'en ai au bon endroit.

  • Speaker #1

    Donc voilà, c'est vraiment ça. Grand Drury c'est une société solidaire. Et quand je vois les résultats pour les extrêmes droites partout, ou les extrêmes gauches, peu importe, mais quand on a les extrêmes droites, je me dis mais au secours les gars, vous avez rien compris ! C'est le clivage, c'est pas ça qui va repaire ensuite, qu'on va aller mieux. Il suffit de regarder les années 30. Donc c'est des choses qui me touchent. Très profondément, tout ça,

  • Speaker #0

    oui. Oui. Et toi, tu contribues à ça.

  • Speaker #1

    En tout cas, c'est mon ambition de se dire, de faire réfléchir les jeunes par rapport à leurs valeurs et d'espérer qu'eux vont plutôt se dire, la richesse, la différence fait notre richesse.

  • Speaker #0

    On est complètement alignés, moi, que ce soit dans le coaching d'orientation ou de reconversion. La première chose que je veux atteindre avec un jeune ou avec un adulte, c'est la mission de vie, c'est dans quel monde tu veux vivre. Donc, tu as ta version du monde, la mienne est très proche de la tienne. Et donc, tous ensemble, on va construire un monde avant-meilleur, mais c'est ça qui nous fait bouger, en fait. Mais tout à fait. Et tant que c'est pour notre petite personne, on ne bouge pas trop. Mais une fois qu'on se dit, mais attends, si je ne le fais pas, qui va le faire ? Si moi, je ne bouge pas, mais qui ? Qui ? Les jeunes qui me cherchent, ils vont aller où ? Ils ne seront peut-être pas aidés. Et la même chose pour toi, c'est-à-dire que les jeunes qui cherchent aujourd'hui une école qui est complètement alignée à ce que tu viens de dire, si tu ne crées pas cette école, ils restent sur le carreau. Alors évidemment, ça aide quand on a une à la maison qui…

  • Speaker #1

    Forcément, ça vous pousse.

  • Speaker #0

    Ça te pousse, ça a une motivation supplémentaire.

  • Speaker #1

    C'est sûr. Et c'est vraiment… On les retrouve dedans. dans toutes les personnes qui sont à la Smile. Stéphane, lui aussi, c'est accepter cette différence, être dans le non-jugement et dans l'ouverture aux autres, pour que tout le monde puisse trouver sa place telle qu'il est, être accepté tel qu'il est. C'est vraiment important. Et c'est comme ça que tout le monde peut être heureux et qu'on peut progresser.

  • Speaker #0

    Pour la Smile School. Explique-nous maintenant... Si je suis jeune, que je suis en décrochage scolaire, comme il y en a quand même pas mal pour le moment, ou que j'ai vraiment des angoisses, ou que je développe une phobie scolaire, en quoi la Smart School peut m'aider ?

  • Speaker #1

    En fait, nous sommes une école qui met dans le sens, au cœur de tout ce qu'on fait, et souvent de ce que je remarque de ces jeunes qui sont en décrochage scolaire, ou qui sont en phobie scolaire. C'est parce qu'en fait, ils ne voient pas le sens à ce qu'ils font. Et donc, nous, ce qu'on fait, c'est mettre du sens dans tout ce qu'on fait, avec aussi du rythme. Parce que pour beaucoup de jeunes qui décrochent, c'est parce qu'en fait, c'est trop lent. Les rythmes sont beaucoup trop lents. Et eux, ils veulent de l'action. Ils veulent que ça aille beaucoup plus vite. Et c'est dire, c'est ce que disait Élise, donc ma fille, c'est à l'école, moi, j'ai l'impression d'être en mort cérébrale. Tellement c'est lent. Et alors, si c'est pour être à attendre à l'école pendant plein d'heures, moi, j'ai plein de trucs à faire plus intéressants. plus utile pour ma vie future. Et c'est ce qu'on fait. On avance beaucoup plus vite, on leur donne des expériences qui sont vraiment uniques pour des élèves de 16-18 ans, en mettant ce sens, en mettant des challenges, et qu'ils puissent se connecter à eux-mêmes, et alors dans nos valeurs de base, c'est pouvoir être authentique, on ne doit plus porter un masque. C'est je suis moi, et je me connecte à mes forces, à mes talents, et là tu les aides évidemment énormément, parce que j'ai aussi, c'est quand ils disent, je me rends compte maintenant que j'ai des talents, donc merci pour tout ce que tu fais pour la smile, c'est ça, des choses comme ça qui vont leur rendre confiance en eux. Et donc la SMAS School, c'est pour des jeunes de 16-18 ans qui ont des facilités de compréhension, qui ont envie de challenge, qui ont envie de rythme, qui ont envie de sens et qui veulent apprendre des choses qui seront utiles dans leur vie aussi plus tard, aussi bien pour se comprendre eux-mêmes que pour comprendre les autres et pouvoir être acteurs de leur vie.

  • Speaker #0

    Ça fait maintenant deux ans.

  • Speaker #1

    C'est notre deuxième année.

  • Speaker #0

    Je sais qu'au départ, c'était un an, mais là, cette année, j'ai vu quelqu'un qui avait continué, qui était venu expliquer-nous un petit peu ce qu'on fait en première année, ce qu'on fait en deuxième année.

  • Speaker #1

    Et même les adultes maintenant.

  • Speaker #0

    Et même les adultes, donc explique-nous tout ça. On va commencer déjà avec les jeunes, et puis après on ira avec les adultes.

  • Speaker #1

    Alors, en ce qui concerne les jeunes de 16-18 ans, le but c'est qu'ils obtiennent leur diplôme de secondaire, le CESS, parce qu'il n'y a rien à faire, mais on en a besoin aussi bien pour les études supérieures que pour certains métiers, c'est encore un inconctournable. Donc on le fait avec le jury central, et on va les accompagner pour qu'ils puissent passer ce diplôme de secondaire, pour qu'ils aient ce papier qui est important. Avec eux, on va également travailler toute la partie de développement personnel, c'est un terme assez vague, surtout à leur âge. Donc, c'est ce que tu fais avec l'orientation, c'est qui je suis, quelles sont mes valeurs, comment je fonctionne, quels sont mes besoins. On va également leur apprendre, en culture générale, c'est comprendre le monde dans lequel ils vivent. Donc, ils ouvrent un journal et ils vont pouvoir comprendre, que ce soit au niveau, par exemple, on va faire de la philosophie avec eux, pour aller comprendre ce qui se passe aux États-Unis, par exemple, ou bien de la géopolitique. On va également les aider à mieux fonctionner dans un groupe par la communication, apprendre à gérer un groupe avec ce qui s'appelle les soft skills. Et donc, c'est comment je communique aux autres, comment je donne le feedback, comment je pague un conflit, comment je gère mon temps, comment est-ce que je gère un projet, des choses comme ça. Donc ça, ce sont les différents axes. Et vraiment, avec cette idée, dans les valeurs, c'est l'excellence, je suis de mon mieux, c'est l'authenticité, je suis moi et j'enlève mon masque. Et donc, ça veut dire aussi remise en question au niveau des profs, au niveau des élèves, et dans un cadre évidemment de bienveillance, parce qu'on ne peut pas être authentique s'il n'y a pas la bienveillance. Et l'innovation, la pensée out of the box, de se dire, il n'y a pas de problème, il y a des solutions, mais il faut peut-être sortir de son cadre. C'est une fois où tu fais la smile. pour trouver ses solutions. Et donc, c'est vraiment une pensée divergente qui est extrêmement riche dans la société actuelle où il faut tout le temps s'adapter. C'est ce qu'ils apprennent. On prend confiance en eux pour pouvoir oser vraiment passer à leur rêve, en fait. Mais pas un rêve fantasme, mais où ils ont réfléchi, où ils ont des outils pour pouvoir y accéder.

  • Speaker #0

    Je t'entends. J'ai l'impression que le CESS, du coup, c'est pas vraiment... Enfin, c'est le truc obligé. Oui. Mais ce n'est pas ce qui va te donner plus d'énergie.

  • Speaker #1

    Ah non, pas du tout.

  • Speaker #0

    C'est ça qui va différencier la Snipes, oui, d'une école de jury centrale.

  • Speaker #1

    Ah oui, tout à fait. Donc, si un jeune veut passer son jury centrale et avoir son diplôme, et que c'est principalement ça qu'il veut, ce n'est pas chez lui qu'il viendra. C'est pour ça qu'on prend aussi des élèves qui ont des facilités d'apprentissage. Je ne parle pas de mémorisation, parce qu'on va les aider à mémoriser, parce que souvent, ils sont dans la compréhension, mais mémoriser, quelle horreur, ils n'ont même pas de méthode. Ça, il n'y a pas de souci, on leur apprend. Mais c'est vraiment de se dire… On met un minimum sur le jury, juste ce qu'il faut pour le réussir, parce qu'en fait, ce qui est intéressant, ce qui booste, ce qui motive les jeunes, c'est tout le reste. Et donc, effectivement, oui, dans nos axes, c'est un des quatre axes du jury central.

  • Speaker #0

    Est-ce que, comme je t'entends, la volonté d'apprendre, la volonté de mouiller sa chemise pour passer ce essai suffit, du coup ? Oui. C'est ça, surtout.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    La capacité, c'est si je veux, je veux. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vraiment ça.

  • Speaker #0

    À partir du moment où tu veux, on va t'aider.

  • Speaker #1

    Exactement. Et c'est vraiment, c'est parfois certains disent oui d'accord, mais il n'y a pas encore de méthode, ou les jeunes me disent je ne sais pas comment mémoriser, ce n'est pas grave, ça on t'apprend.

  • Speaker #0

    Oui, dans le coaching scolaire, je me repars, tu as la volonté, tu veux vraiment étudier, ok, aide-moi parce que je suis là, mouiller ma chemise, mais si je ne réussis pas, je ne suis plus finançable, par exemple, puisque là on est en été, c'est fort d'actualité, mais ces jeunes-là, je suis quasi sûr qu'ils vont réussir, ils font des miracles, et effectivement, ils ont tout. qui n'est pas nécessairement une méthode, mais ça s'acquiert très vite.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    C'est sa propre méthode. OK, donc ça, c'est la première année.

  • Speaker #1

    La première année. Alors, en deuxième année, ce sont pour les élèves qui ont, donc, ils ont leur diplôme de secondaire, leur CSS. Alors là, tu as plusieurs profils. Le contenu, c'est, on les prépare à passer leur examen, leur certificat de gestion de base s'ils veulent se lancer comme entrepreneur.

  • Speaker #0

    Donc, c'est plus pour des étudiants ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est pour des étudiants, pas nécessairement. C'est juste des jeunes. Alors certains ont envie de devenir entrepreneur, certains ne se sentaient trop jeunes pour commencer des études. Parce que je pense, par exemple, même Juliette ou Élise, à 17 ans, se disaient moi je ne me sens pas prête pour commencer des études, je me trouve trop jeune Et on continue à travailler avec eux sur le développement personnel, et c'est quelque chose que tu vas faire plus tard dans ta vie éventuellement, mais ce sont des formations qui coûtent souvent plus cher. Et donc ici on leur propose un panel où il y a le développement personnel. On va bien sûr faire de l'entrepreneuriat, il y a une bonne partie, c'est l'entrepreneuriat, le marketing, on va travailler beaucoup le mindset avec eux, donc je dis la culture générale, et on va encore les aider à réfléchir à leur orientation. Alors là, plus nécessairement, on voit comment introduire l'orientation si les élèves n'ont pas fait la SMAS School avant, et sinon, c'est aussi parce qu'en fait, en première et en deuxième, enfin, de première et deuxième, de deux années, on fait venir également énormément de personnes extérieures qui racontent leur parcours de vie. Et ça, c'est aussi très, très inspirant pour les jeunes de se rendre compte que c'est possible, parce qu'on est dans un monde un peu morose, et là, on entend des gens qui ont galéré, mais qui ont toujours trouvé des solutions pour faire faire ce qu'ils avaient envie de faire. Ça leur donne des ouvertures, des horizons sur différents métiers, sur différentes possibilités. Et donc, c'est comme ça qu'ils peuvent aussi réfléchir à ce qu'ils veulent faire. Alors, après ça, ils peuvent devenir entrepreneurs, s'ils le souhaitent. Ils ont en tout cas... L'idée est de passer le certificat de gestion de base, aussi en jurys central. On les aide également à pouvoir créer leur side business. Donc, en fait, c'est se créer des revenus passifs avec l'idée, s'ils veulent faire des études supérieures, d'avoir le statut d'étudiant entrepreneur. C'est un statut vraiment intéressant.

  • Speaker #0

    Super intéressant.

  • Speaker #1

    Et donc, c'est cette idée-là. Alors, il y en a qui font des études supérieures. Il y en a qui se disent, moi, je me lance, j'ai besoin de formation et je me lance aussi après comme entrepreneur. Le but, en fait, n'est pas d'être entrepreneur de manière générale sur le crime à société, mais de devenir entrepreneur de sa vie. J'adore ça. J'imagine.

  • Speaker #0

    Et tout ça, parce qu'on n'en a pas encore parlé, parce qu'on parlait tout à l'heure d'environnement, tout ça dans un environnement qui est aussi porteur, je trouve. Moi, je trouve ça génial.

  • Speaker #1

    Unique, en tout cas. Unique,

  • Speaker #0

    oui. Donc, expliquez un peu.

  • Speaker #1

    Effectivement, en fait, nous nous sommes à hasard. Mais bon, il y a beaucoup de hasard dans ma vie, en fait. Tu sais,

  • Speaker #0

    j'ai toujours un truc qui est très très hasard. Quand tu as un frère, il y a d'autres éléments. Moi, j'en ai une qui dit J'ai de la chance. Oui. Ou soit J'ai de la chance. Oui. J'ai de la chance. J'ai de la chance.

  • Speaker #1

    C'est voilà. Effectivement, je ne pense pas qu'il y a de chance, mais tu as des opportunités, il y a des choses qui passent, mais tu les prends, tu les prends pas, tu les crées aussi. Oui. Si tu restes chez toi, tu n'auras pas beaucoup de chance. Et donc, voilà, en faisant du... Via, via, via, c'est la force du réseau, on nous a proposé de s'installer dans un parc d'affaires. Donc, on est la seule école en Belgique, je pense. Enfin, maintenant, il y a l'IFAPME aussi, à Mont-Saint-Guybert. Mais sinon, on était la première école à s'installer dans un parc d'affaires en partenariat avec un espace de coworking à The Gate. Et donc, ça nous permet, évidemment, d'être dans un environnement qui n'est pas du tout scolaire. D'ailleurs, je pense à Ville-Gilles. qui disait moi quand je vais à la Smart School je n'ai pas l'impression que je vais à l'école j'ai l'impression qu'en fait je vais travailler parce qu'on est avec cet espace de coworking on est dans notre endroit où on passe les gens qu'on va rencontrer ce sont des entrepreneurs ce sont des salariés et nous sommes membres également d'un réseau d'affaires en 2019 où nous pouvons nos étudiants sont automatiquement membres et c'est assez inspirant parce qu'ils peuvent aller écouter aussi des gens ils peuvent aller rencontrer des gens On a des élèves qui sont venus avec moi, ils ont rencontré le responsable financier de Odoo. Ils ont pu discuter, ils ont même vendu des parts parce qu'on a aussi, je ne l'ai pas dit en première, on a la mini-entreprise. Donc, c'est comme ça que la gestion de projet, c'est la mini-entreprise, cette idée de gérer un projet. Et ça, c'est évidemment unique. Ils peuvent venir faire du networking avec nous le soir, ou bien au sein de Wallonie, au B19, avec The Gate. Et ça, pour ceux qui le font, c'est facultatif, mais ils ont toujours changé. Donc oui, ça, c'est unique.

  • Speaker #0

    C'est unique. OK. Et donc, il y a aussi les adultes maintenant. Oui.

  • Speaker #1

    Alors, nous avons créé également maintenant une fois... En fait, c'est en faisant du networking, on s'est rendu compte en rencontrant des gens, il y a quand même pas mal d'entrepreneurs qui ont bien réussi et ils n'ont pas leur CSS. Et donc, pour certains, alors, il y a différentes raisons et pour certains, c'est un peu ennuyant d'un point de vue pour rester une deux mains. Ils se disent, voilà, je n'ai pas mon CSS. Et quand même, parfois, tu leur remplis un document, quel est le diplôme le plus aimé par genre... ces deuxièmes degrés. Et donc, il y a quelque chose. Ou alors, pour des ados, ils ont leur ado, ils disent, mais quelle est ma légitimité à dire à mes enfants ? Il faut que tu travailles, c'est important d'avoir ton diplôme. Et puis, ils vont dire, toi, tu ne l'as pas. Et donc, c'est comme ça que nous est venue l'idée de créer ce CESS pour les adultes qui travaillent. Et puis, finalement, en fait, on se rend compte, en commençant notre offre, c'est qu'on touche un autre, un plus grand panel. Mais notre but, c'est vraiment, c'est deux fois semaine, une fois en présentiel, une fois en distanciel. L'idée étant d'être le plus efficace possible pour des adultes qui sont assez autonomes dans leur apprentissage parce qu'ils gèrent une étude, ils gèrent leur boulot. Et ce qu'on va travailler bien sûr aussi avec eux, c'est le mindset, c'est la méthode de travail si on en a besoin, c'est la motivation. Pour certains, c'est l'idée de passer un examen nouveau, c'est stressant, parce que ce n'est pas pour rien qu'ils n'ont pas eu, pour certains, leur diplôme. Travailler du coup la confiance en soi, la méthode de travail, etc. Mais de manière vraiment ciblée sur cinq mois. et un accompagnement de 2-3 mois jusqu'à passer les examens.

  • Speaker #0

    Oui, c'est important. Moi, je coach en reconversion professionnelle. J'ai des adultes qui n'ont pas ce CESS et ça peut les bloquer. Donc, c'est génial d'apprendre qu'il y a ce genre d'accompagnement possible. Oui, tout à fait. Mille fois merci pour eux.

  • Speaker #1

    C'est guider, enfin, de les entendre, d'avoir le retour. Donc, voilà, on se lance cette année.

  • Speaker #0

    OK. Quelle est la question que je ne t'ai pas posée ou les questions que je ne t'ai pas posées et auxquelles tu voudrais répondre ?

  • Speaker #1

    Évidemment, ici, c'est moi qui suis au micro. Mais évidemment, il est bien clair que je ne fais pas ça toute seule. Donc, en fait, on a une équipe qui est vraiment super chouette parce que j'aime bien mentionner Stéphane. Donc, Stéphane est à la base avec moi du projet depuis longtemps. Je me rappelle, c'était comique. Je me dis, il faut quand même un prof de sciences éco parce que comme je dois créer quelque chose de privé, ce serait bien. Et puis, découvrant l'entreprenariat, je me dis, c'est trop génial l'entreprenariat. Stéphane est collègue au collège, il s'occupe des mini-entreprises, donc je l'ai appelé, il a regardé le projet, donc tout de suite il est venu dans le projet en tant que cofondateur, avec Greg, donc on était trois. Puis ensuite, il y en a d'autres qui sont venus, là ce sont des petits jeunes, comme on dit, Thibaut, Camille et Sacha, qui sont encore des étudiants, mais qui sont vraiment dans les mêmes valeurs que nous. Ça c'est super important, pour rentrer, c'est avoir les mêmes valeurs, sinon ça fonctionne difficilement. et donc c'est ensemble qu'on porte tout ce projet donc avec Stéphane à la base c'est l'éducation

  • Speaker #0

    au début,

  • Speaker #1

    Greg a pris un autre chemin. Voilà, c'est comme ça, c'est la vie. Et puis donc, on a Thibaut, Camille, Sacha, et ensemble, on continue à développer et à passer notre temps à la classe MySchool. Et Smile, d'ailleurs, j'ai pas dit non plus Smile, School, bien sûr, c'est Redonnons le sourire d'apprendre, mais Smile, c'est un acronyme. Smile, ça veut dire sens, motivation, innovation, liberté, éveil. Wow. Voilà.

  • Speaker #0

    donc éveil qu'on a changé en épanouissement je lance un réflexe smile smile épanouissement est-ce que tu as des nouvelles des gens qui ont quitté l'école il y a un an,

  • Speaker #1

    qu'est-ce qu'ils sont devenus on est toujours en contact évidemment d'ailleurs enfin je crois donc déjà entre eux ils se voient de temps en temps tous les x-mois ils sont ensemble pour reprendre un peu c'est vraiment créé avec les parents. C'est très chouette, les parents de première, de la première année, je veux dire. Et fin juin, ils étaient à la maison, en fait. Il y avait les jeunes qui étaient de leur côté, des parents qui étaient disponibles de l'autre. Et donc, c'est génial de retrouver ce tribun bel, entre guillemets, ils étaient quoi ? Ils étaient 10. 10 sur les 13, ils étaient disponibles. Et alors, ce que je trouve génial, c'est en fait de voir ce qu'ils deviennent. Parce que ceux qui ont fait des études supérieures, en fait, ont terminé en première CES. avec de très bons résultats, donc ils n'ont pas de seconde cesse. Donc ça, c'est déjà chambial, parce qu'en psycho, on s'exprime sûrement, évident. Et pour une en plus, qui a terminé avec des magnifiques points également en première cesse, moi je me rappelle qu'on était arrivés complètement en décrochage, et à se dire, moi quand j'ai fini la SMAC, je me tape une caravane, et je fais le retour de Europe, et on fait à la fin de l'année, c'était, ah non, je fais des études, je me lance comme éducatrice spécialisée. Il y a des cartonnes, elle adore. Elle est métamorphosée, donc elle s'est vraiment épanouie. On en a un autre qui, lui, Thibaut, qui fait l'IFAPME en mécanique. Et lui aussi, il dit, ouais, pour les études, je me rappelle, je lui ai encadré un décrochage complet au collège, il vient chez nous. Et alors, surtout, et encore, il m'envoie parfois des messages, parfois pour mes émotions, il était très en colère. Je pense à toi, et alors, je gère mes émotions, je respire un bon coup, et je ne me nerve pas. Et il m'a déjà dit plein de fois que c'est le meilleur investissement qu'il ait pu faire. Et dès qu'il a fini l'IFAPME, il veut faire des études supérieures pour avoir un bagage plus important. Oui, non, et en fait, c'est génial de voir leur parcours parce qu'ils osent être humains.

  • Speaker #0

    Ils ne sont plus en rejet. Oui. Quelque chose, ils sont... Voilà, ils ne veulent plus s'éloigner d'un truc qu'ils ne veulent plus. Alors, du coup, je pars en caravane.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Je ne fais plus rien de l'autre. Ils ne sont plus dans la fuite. Ils vont vers quelque chose qui leur porte. Et là, ils sont prêts à faire des études. C'est exactement la même chose en coaching d'orientation. J'ai parfois des jeunes qui me disent... Déjà je peux dire que je ne veux pas faire d'études donc ça limitera le choix. Je dis toujours oui, oui, ça ira bien. Et c'est fou qu'une fois qu'ils ont un projet et qu'il faut faire des études, et parfois pas des marques, ils disent j'y vais. Et effectivement ils réussissent. Ils réussissent,

  • Speaker #1

    oui tout à fait. C'est ça qui est génial. Et donc quand je les ai vus, enfin les retours sont juste magnifiques. Et donc quand tu les vois, tu te dis waouh, c'est vrai que... C'est fatigant parce que d'avoir à la fois la smile à créer, plus le collège, plus la famille, les enfants, le mari, etc. La famille est complètement négligée. Depuis deux ans, ma vie sociale, familiale et même avec les amis est négligée. Mais quand on le voit, on se dit Waouh ! Allez, je sais pourquoi je le fais !

  • Speaker #0

    Donc la balance énergie, elle est encore bonne ?

  • Speaker #1

    Elle est encore bonne, évidemment.

  • Speaker #0

    C'est l'intention à la France !

  • Speaker #1

    Je pense beaucoup à mes mantras, tu sais. Avec Stéphane, on a régulièrement été très, très limite, on a une fatigue énergique parce que tout est encore à fait, en fait, c'est notre deuxième année, donc on n'a aucun automatisme, aucun process, on met tout ça en place. Et donc, c'est ça aussi qui est super important, de pouvoir vraiment pouvoir faire totalement confiance dans l'autre. Donc ça, c'est vraiment génial, c'est qu'ici, à

  • Speaker #0

    on s'est fait une petite évaluation en fin d'année et ce qui revient vraiment, vraiment partout de chez nous cinq, c'est confiance dans les autres et ça, c'est super important. On peut dire les choses et par contre, oui, c'est dans notre organisation, elle va être un peu améliorée.

  • Speaker #1

    Sinon, ça ne serait pas marrant si tout roulait du premier coup. Une chose qu'on n'a pas encore parlé, c'est qu'en plus de tout ça, je sais que vous organisez des conférences ouvertes à tout public. Oui. Les thèmes sont... Je n'ai pas encore pu assister à une conférence. Parce qu'à chaque fois... À chaque fois, je voulais venir et j'avais autre chose de prévu. Mais je trouve ça génial, en fait. Les différents thèmes que vous avez brossés, inviter des personnes, c'est super intéressant. Et pour les jeunes, pour les parents aussi, mais aussi pour toute personne qui vient être intéressée par eux.

  • Speaker #0

    Et les sujets sont différents, parce que ça peut être aussi bien, c'est comment on crée son side business, ça peut être du networking. Donc là, on est plus dans l'entrepreneuriat, mais c'était également avec Brieux sur les clés biologiques pour comprendre les maladies. On va aussi faire une dégustation de bière l'année prochaine. Ah,

  • Speaker #1

    mais là,

  • Speaker #0

    ça va. Ah, ça va. On a, oui, on fait des conférences. Notre but, évidemment, en bas, c'est aussi, bien sûr, c'est de se faire... connaître parce que c'est une manière de faire connaître la SMASchool, parce que comme ça, on peut aussi donner une plus-value aux gens. Et alors, c'est aussi l'occasion pour nos élèves, en fait, d'apprendre à parler en public. Les compétences orales sont très développées à la SMASchool, donc on leur apprend à parler en public avec la posture, etc. Et donc, en fait, ce sont les élèves qui vont accueillir les gens lors de la conférence, qui vont également, pour certains, prendre le micro quand les gens sont assis pour débuter la conférence, pour présenter la SMASchool. pour présenter le guide, pour présenter l'orateur, et de pouvoir mettre ça sur un CV, de dire, ben voilà, j'ai parlé, Jérémy Van Den Bosch, il y avait 80 personnes, donc de dire, ben voilà, j'ai parlé, j'ai aidé à réaliser des conférences, et je parle devant 80 personnes, c'est quand même pas mal quand on a 17 ans.

  • Speaker #1

    J'avais pas conscience que les étudiants, les élèves de la SMACOL étaient impliqués dans ce concept, en dehors des heures scolaires, c'est le soir, donc ils s'investissent là-dedans, pour montrer la motivation qu'ils ont.

  • Speaker #0

    Mais ils sont là. Ah, on en a toujours qui sont là. Et qui sont parce que c'est mettre en pratique ce qu'ils apprennent, puisqu'on leur apprend à parler. Alors, lors des mini-entreprises, quand tu as les assemblées générales, ils doivent effectivement parler, présenter leur mini-entreprise devant 100 personnes ou plus ou moins, ça dépend. Mais c'est deux fois par an. Et là, ils ont aussi l'occasion de pouvoir aider dans les conférences à vraiment accueillir. Et c'est une compétence qui est essentielle dans la vie, que tu vas utiliser énormément. Et donc, ils peuvent déjà mettre ça aussi sur leur CV. En fait, c'est mettre en pratique un maximum pour donner sens.

  • Speaker #1

    Et je suis certain que tous les jeunes atypiques, au profil atypique, les hautes potentielles, comme je les appelle, ou les parents de ces jeunes qui sont aussi hautes potentielles, évidemment, ils doivent se dire, où est-ce qu'on trouve toutes les infos ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est sur le site, il y a smileschool.be, smileschool, c'est comme en anglais l'école du sourire, école.be. Et alors, sinon, on a également l'Instagram smileschoolbelgium. Et là, en fait, on retrouve tout dans les réels. On retrouve tous les petits films qui montrent toutes les activités très, très spécifiques et spéciales et uniques que l'on fait avec nos jeunes. Comme le brosse effectif qu'on joue à Bruxelles. Ou alors à la Caton, on a 24 heures pour proposer des doses digitaux à une entreprise. On a dormi à la Smile. À visiter la RTBF et pouvoir être journaliste radio pendant quelques heures en ayant accès aux dépêches, les mêmes dépêches que pour les journalistes. Donc voilà, c'est toutes des activités. En fait, c'est vraiment une école atypique pour des jeunes atypiques qui ont envie de se bouger.

  • Speaker #1

    Donc, merci.

  • Speaker #0

    Nous voilà.

  • Speaker #1

    J'ai envie de dire merci. Merci à tous ceux qui vont pouvoir bénéficier.

  • Speaker #0

    Merci à toi aussi, parce que tu nous aides par rapport à l'orientation, pour les aider à comprendre, savoir qui ils venaient. D'ailleurs, ma fille, elle a fait vraiment un grand détachement, parce qu'elle voulait être astrophysicienne. On rentre à la smile, à se dire, comme elle a vu, moi, c'est sûr, depuis mes 12 ans, 10 ans, j'ai envie de faire ça. Pas du tout, elle se lance dans la danse. Ça permet, je pense, ici récemment à Vincent, qui me disait, je ne ferai pas d'études. Et finalement, il va faire des fakes. Et c'est comme ça pour lui. plein de gens, ou bien dans ton accompagnement avec les différentes personnes qui t'aident, vous avez permis de conforter les idées pour certains. Je pense à Alice qui fait bien psycho. Et pour d'autres, c'est de dire, waouh, mais en fait, grâce à ça, j'évite... Moi, tu m'as évité 5 ans d'études, à payer 5 ans d'études, tu m'as fait pour rien. Et ça, c'est génial aussi. du moment qu'elle est heureuse donc merci aussi à toi pour ton soutien, pour ton temps,

  • Speaker #1

    pour la slide et nous t'invitons aussi pour faire une conférence d'ailleurs invitation acceptée et bien alors c'est le moment de nous quitter merci Marc merci Anne-France pour ton témoignage et tes partages je pense qu'il y a plein de petites pépites que les gens vont pouvoir dans ce podcast à écouter plusieurs fois d'ailleurs

  • Speaker #0

    Merci beaucoup en tout cas pour cette invitation. Mais oui, on partage le même pourquoi, le même why, la même valeur. Et donc voilà, quand on est passionné, c'est juste génial.

  • Speaker #1

    Alors j'espère que tout ce que nous avons partagé avec vous aujourd'hui, avec Anne-France, toutes les pépites que vous aurez pu récolter de cet entretien, bien que tout ça vous a donné les clés pour mieux comprendre, peut-être des clés qui ont résonné avec vous, si vous avez apprécié. Cet entretien, cette interview, n'hésitez pas à vous abonner pour ne pas louper les prochains. Et puis surtout, partagez-le à votre réseau. On va encore explorer beaucoup de choses ensemble, beaucoup d'entretiens à venir. Si vous connaissez des personnes ou si vous-même avez envie d'apporter votre unicité, votre potentialité, votre expérience, vos pépites à ce podcast, je vous invite. à me contacter à marc.coachingedécouverte.be

  • Speaker #0

    Merci Marc Golan. Avec plaisir. Merci Marc.

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Description

Dans l'épisode 10, Anne-France Pottier nous a partagé son parcours depuis l'adolescente atypique qu'elle était à l'adulte alignée qu'elle est devenue aujourd'hui.


Dans cet épisode, nous retrouvons Anne-France pour la deuxième partie de cet entretien consacré à la réalisation de son rêve : la création d'une école pour les jeunes atypiques (que nous appelons les autres potentiels).


Ce rêve, Anne-France l'avait depuis de nombreuses années.

Qu'est-ce qui l'a amené à se mettre dans l'action et à réaliser son rêve ?

A quoi ressemble l'école dont elle est la co-fondatrice ?

Que propose-t-elle de différent par rapport à l'enseignement classique ou par rapport à une école de jury central ?

Où va-t-elle trouver cette énergie ?


Voici autant de questions qui trouveront leurs réponses dans cet entretien !


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue dans ce nouvel épisode et aujourd'hui, nous allons continuer l'entretien qu'on a avec Anne-France, Anne-France Potier qui est enseignante et cofondatrice de la Smile School. Alors c'est parti pour un nouvel épisode de l'autre potentiel, j'ose ma différence, la chaîne pour et par les autres potentiels où chaque histoire nous révèle que nous sommes tous à notre manière unique, incroyablement capable et profondément connectée. Bonjour Anne-France.

  • Speaker #1

    Bonjour Marc.

  • Speaker #0

    Anne-France, raconte-nous, parce que donc là... On a parlé déjà plusieurs fois de la Smile School. Avant de savoir, on va maintenir le suspense, c'est que la Smile School, pour ceux qui ne connaissent pas, du coup, parce que j'entends que tu étais avant surchargé, surchargé. Aujourd'hui, je n'ai pas l'impression que ton emploi du temps, il est tellement moins chargé qu'avant ton Burnout. Et donc, comment tu es amené à peut-être rencontrer des personnes et à mettre ce rêve que tu as depuis très longtemps en application ? Ce rêve-là, je l'entends chaque année, comme je forme des coachs, j'ai beaucoup de coachs qui me disent j'aimerais bien créer une école pour les jeunes, je trouve l'idée juste géniale Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Ça se passe, mais en fait, parce qu'effectivement, quand j'avais 20 ans, j'en parle déjà quand j'ai l'agrégation, et puis 20 ans au collège, on est vraiment bien au collège, donc il n'y a rien qui te pousse beaucoup à bouger, parce que j'ai ma liberté, j'ai la confiance, donc voilà, c'est le vôme, c'est le confort.

  • Speaker #0

    Oui, et dans...

  • Speaker #1

    Ça ne t'aide pas à bouger.

  • Speaker #0

    Et tout ce qui te concerne est satisfait à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Oui, voilà, à ce moment-là, au départ, oui, en tout cas, je le pense. Puis ensuite, quand tu fais un divorce, tu as un divorce, ce n'est pas vraiment le moment. Puis tu as des enfants qui prennent... Dans ma philosophie, je fais des enfants, j'ai envie de m'occuper de mes enfants, je n'ai pas envie d'être la personne qui revient le soir à 8h du soir pour leur faire le bisou. Ce n'était pas dans ma manière de voir les choses. Et puis, après ça, je me dis, ah, ça y est, parce que là, à un moment donné, au collège, je suis un peu plus... plus compliquée, donc je me dis, ça y est, je vais créer une école, paf, ma maman a un cancer, donc forcément, c'est pas le moment de créer une école non plus, mais alors c'est quand elle est décédée, le jour même où elle est décédée, c'est une maladie active, et quand j'ai vu sa force par rapport à la maladie, parce qu'elle est partie en deux ans, ce jour-là, je me rappelle très très bien, c'est ça y est, maintenant j'ai créé l'école. Et pourquoi j'ai fait ça ? J'y pensais déjà depuis un moment, avec le Covid, de me dire, mais je vois tous ces jeunes qui ont des facilités d'apprentissage, qui s'ennuient, on va dire un autre mot, à l'école parce que c'est trop lent, avec le Covid, on ne pouvait même plus progresser. On devait juste faire des révisions. Mais qu'est-ce qui s'emmerde, les jeunes ? Et donc là, je n'ai pas respecté les règles. Et je me suis dit, en fait, avec certains, je fais ça, mais avec ceux qui veulent, j'avance. Et en fait, j'ai gardé presque tout le monde jusqu'au bout. Parce que j'avais, en tout cas, tous ces élèves avec qui je m'adressais. Et j'avais commencé à réfléchir avec eux à ce qu'un type d'école ils souhaitaient. Et puis alors aussi, je suis super confrontée à la maison. Mon aînée, elle a la chance d'avoir deux, trois personnes qui lui ressemblent à l'école et donc, ça marche. Mais par contre, ma gadette, Elise, que tu connais, puisque tu l'as coachée, elle, c'était galère. Déjà en primaire et puis en secondaire, elle était en cri des crochets scolaires. Le Covid l'a sauvée. Par contre, pour certains qui les ont fait plonger, elle, ça l'a sauvée. Et à un moment donné, je me dis maintenant, mais qu'est-ce que tu attends ? Et donc, le jour où maman décède, je me dis maintenant, je me lance. Ça, c'est le déclencheur. Et puis à partir de là, c'est aller voir les gens qui peuvent t'aider, te soutenir. Et donc c'est comme ça que d'abord, avec Ryle et puis avec Stéphane, on a créé la Smile. Oui,

  • Speaker #0

    ce n'est pas plus compliqué que ça. Je dis comme ça, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    C'est pas mal.

  • Speaker #0

    Non, c'est bon. En fait, il suffit de décider.

  • Speaker #1

    En fait, il suffit. À un moment donné, il faut se dire maintenant, c'est fini, je bouge. Et ce qui m'a aidé, c'était une formation de quelques capsules sur 89 jours où en fait, c'était comment se mettre... à l'action, passer à l'action. Et donc, tous les jours, je faisais mes deux tout douce. Pour ça, je suis assez autodisciplinée quand j'ai un projet. Et donc, je faisais mes deux tâches. Et le but n'était pas du tout, au départ, de faire une école privée, en fait. Je voulais faire une école officielle parce que dans mes valeurs profondes, là, j'ai pu faire un compromis, c'est l'enseignement doit être accessible à tout le monde. Pour moi, l'éducation, c'est ce qui va permettre d'éviter les extrémismes, les intégrismes, la haine. C'est l'ouverture aux autres, pour faire réfléchir, prendre conscience de la richesse de chacun. Et si on veut faire ça, il faut une école qui soit ouverte à tous. Et donc, j'avais prévu mon programme, mon projet de pédagogie. Je téléphone à l'administration pour dire, voilà, j'ai ça comme projet. Il y avait déjà pas mal de développement personnel. Il y avait plein de choses que je ne m'étais pas. Et donc, il y a eu deux réponses. À chaque fois, ce fut, ah oui, mais ça ne rentre pas dans les décrets. Donc, j'ai dit, ah oui, mais alors je fais quoi ? Ben, Madame, faites du privé. Et je me rappelle, j'étais choquée, vous vous rendez compte, une société à deux vitesses. On est déjà à deux vitesses dans les soins de santé, et ici dans l'enseignement, on est aussi en enseignement à deux vitesses. Et là, je me rappelle, et ce fut aussi les deux déclencheurs, ces phrases-là, ce fut pour les deux personnes de la fédération qui m'ont dit, écoutez, qu'est-ce que vous voulez, tant que l'enseignement ne changera pas, on devra arriver à ça. Et donc, j'ai travaillé sur moi pour me dire, qu'est-ce que je fais ? Ok, j'accepte que ce soit un enseignement privé, c'est très compliqué d'accepter ça vraiment. Je suis vraiment passée par un moment de crise et de doute.

  • Speaker #0

    Comme ça, je comprends complètement.

  • Speaker #1

    Parce que ce n'est pas mes valeurs du tout à la base. Donc, on aimerait bien aller retrouver des systèmes pour pouvoir aider des jeunes qui ont le profit que l'on prend et qui ne doivent pas payer le minerval, parce que forcément, du privé, tu n'as pas de subsides. Surtout, une école privée en Belgique, on n'existe pas. Et du coup, à partir de là, par le gré devenue, Stéphane, et la question de se dire, OK, on a créé une société, je suis prof de langue à la base, philo-germanique, on fait comment ? Au secours ! Et puis tu te formes. Et puis Stéphane, qui a une formation aussi en économie, il a pu nous aider. Mais tu te formes, et tu te formes continuellement. Et puis tu avances, parce que tu as ce projet, parce que ça te tient au triple. Parce que si tu ne l'as pas fait, tu auras toujours un manque.

  • Speaker #0

    Tu me dis, ok, en fait, au collège, ça nourrit ma petite personne quelque part, ça satisfait beaucoup de choses. Mais qu'est-ce que ça ne satisfait pas ? Et qui fait que tu vas vers la smile. J'en vois une étincelle dans tes yeux.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'évidemment, j'aime beaucoup l'environnement du collège avec des chouettes élèves et des chouettes collègues. Mais l'enseignement en soi, quand je dois coter pour les langues, et je dis à mes élèves, je dois parfois, à l'oral ou à l'écrit, surtout à l'oral, je dois les coter, je vais leur mettre un échec sur base des critères que nous avons. J'ai la famille flamande. Si je cote en fonction des critères que j'ai, parfois ils sont en échec aussi, ça ne pose qu'un problème. Ça ne pose question. Tu te dis, moi, mon but, c'est qu'ils osent s'exprimer. Et on s'en fout s'ils font des erreurs. Oui, mais ce n'est pas comme ça que ça fonctionne dans l'enseignement. Et donc, en fait, j'oublie carrément de faire des interviews parce que moi, je voyais, on parle en classe. Donc, je donne cours en immersion où ce qui est important pour moi, c'est de transmettre des contenus. Et puis, j'ai un juge, ah, je fais une interview, au secours. Et puis, tu as tous ces décrets. Et puis, tu as tous ces jeunes qui, tu vois, qui ne sont pas nourris. Et donc, ça, c'est extrêmement frustrant. Tu as envie de mettre des choses en place. Ah, on ne peut pas parce qu'il y a ceci, parce qu'il y a cela. C'est des classes de 25, 26, 27, 28. On est censés être tous bilingues en l'an 2000, selon l'orateur de Cullings. Et donc, il y a un sentiment d'impuissance qui arrive, et je ne supporte pas ce sentiment d'impuissance. Il y a un sentiment d'injustice. Et puis, j'ai aussi Elise à la maison qui n'en veut plus, et je me dis, mais dans quelle école est-ce qu'elle va aller ? Et, il n'y a pas de hasard, le fait de faire du privé. Si j'avais fait du classique, parce que j'ai été visiter un des écoles depuis 2018, je m'informe, j'ai été voir des écoles, j'ai beaucoup lu. pour savoir quel type de pédagogie je voulais proposer à l'époque. Et elle me disait, il faut 6, 7, 8 ans, 9 ans, pour créer une école officielle. Quand j'ai officiel, j'en enseignais plus reconnu. Puis le fait de faire du privé, en fait, en un peu plus d'un an, on a pu créer l'école, donc elle a pu profiter de l'enseignement. Mais sinon, pour Élise, honnêtement, je ne la voyais même pas faire une école du jury et de devoir rester assise à écouter des cours. Elle n'était même plus capable de faire ça, en fait. C'était déjà trop tard pour elle. Donc, tu as tout ça aussi qui te pousse derrière à bouger. Et quand tu as cette affime et que tu l'entends qu'elle est malade, qu'elle vient de réciter, qu'elle joue mis le soir, qu'elle s'empêche de dormir parce que le dimanche soir, si elle dort, ça va être trop vite le lundi matin. Et donc, elle s'empêche de dormir pour que le temps passe le plus lentement possible pour arriver à l'école. Et t'entends ça, je peux te dire que ça te fait bouger.

  • Speaker #0

    Oui, ça je pense.

  • Speaker #1

    Donc, c'est tout ce why. Et c'est quoi ton why ?

  • Speaker #0

    Ta mission, parce que je sens que tu as mis ça derrière ça. C'est ça qui va te... C'est le soul, le sens que tu mets.

  • Speaker #1

    C'est quoi ? En fait, c'est à plusieurs niveaux. Je crois dans un monde où quand un jeune aligné, un adulte aligné qui sait ce qu'il fait, qui est heureux, il va juste vouloir que les autres soient heureux et alignés aussi. Et donc, on va tout faire pour aider les autres et c'est pour être dans une société ouverte, solidaire. Tandis que des jeunes ou des adultes qui ne savent pas ce qu'ils veulent, qui sont dans les rancœurs, qui ne sont pas bien dans leur peau, c'est là que tu as le harcèlement, tu as la violence, tu as les intégrismes, les terrorismes, etc. Donc pour avoir une société où les gens ont tous leur place, ça commence par l'éducation. Savoir qui je suis, être heureux pour rendre les autres heureux. Pense aussi à quelque chose comme ça.

  • Speaker #0

    Ben je pense que je suis au bon endroit moi !

  • Speaker #1

    Donc voilà !

  • Speaker #0

    Quand je vois tes petits yeux qui brillent, je me dis que j'en ai au bon endroit.

  • Speaker #1

    Donc voilà, c'est vraiment ça. Grand Drury c'est une société solidaire. Et quand je vois les résultats pour les extrêmes droites partout, ou les extrêmes gauches, peu importe, mais quand on a les extrêmes droites, je me dis mais au secours les gars, vous avez rien compris ! C'est le clivage, c'est pas ça qui va repaire ensuite, qu'on va aller mieux. Il suffit de regarder les années 30. Donc c'est des choses qui me touchent. Très profondément, tout ça,

  • Speaker #0

    oui. Oui. Et toi, tu contribues à ça.

  • Speaker #1

    En tout cas, c'est mon ambition de se dire, de faire réfléchir les jeunes par rapport à leurs valeurs et d'espérer qu'eux vont plutôt se dire, la richesse, la différence fait notre richesse.

  • Speaker #0

    On est complètement alignés, moi, que ce soit dans le coaching d'orientation ou de reconversion. La première chose que je veux atteindre avec un jeune ou avec un adulte, c'est la mission de vie, c'est dans quel monde tu veux vivre. Donc, tu as ta version du monde, la mienne est très proche de la tienne. Et donc, tous ensemble, on va construire un monde avant-meilleur, mais c'est ça qui nous fait bouger, en fait. Mais tout à fait. Et tant que c'est pour notre petite personne, on ne bouge pas trop. Mais une fois qu'on se dit, mais attends, si je ne le fais pas, qui va le faire ? Si moi, je ne bouge pas, mais qui ? Qui ? Les jeunes qui me cherchent, ils vont aller où ? Ils ne seront peut-être pas aidés. Et la même chose pour toi, c'est-à-dire que les jeunes qui cherchent aujourd'hui une école qui est complètement alignée à ce que tu viens de dire, si tu ne crées pas cette école, ils restent sur le carreau. Alors évidemment, ça aide quand on a une à la maison qui…

  • Speaker #1

    Forcément, ça vous pousse.

  • Speaker #0

    Ça te pousse, ça a une motivation supplémentaire.

  • Speaker #1

    C'est sûr. Et c'est vraiment… On les retrouve dedans. dans toutes les personnes qui sont à la Smile. Stéphane, lui aussi, c'est accepter cette différence, être dans le non-jugement et dans l'ouverture aux autres, pour que tout le monde puisse trouver sa place telle qu'il est, être accepté tel qu'il est. C'est vraiment important. Et c'est comme ça que tout le monde peut être heureux et qu'on peut progresser.

  • Speaker #0

    Pour la Smile School. Explique-nous maintenant... Si je suis jeune, que je suis en décrochage scolaire, comme il y en a quand même pas mal pour le moment, ou que j'ai vraiment des angoisses, ou que je développe une phobie scolaire, en quoi la Smart School peut m'aider ?

  • Speaker #1

    En fait, nous sommes une école qui met dans le sens, au cœur de tout ce qu'on fait, et souvent de ce que je remarque de ces jeunes qui sont en décrochage scolaire, ou qui sont en phobie scolaire. C'est parce qu'en fait, ils ne voient pas le sens à ce qu'ils font. Et donc, nous, ce qu'on fait, c'est mettre du sens dans tout ce qu'on fait, avec aussi du rythme. Parce que pour beaucoup de jeunes qui décrochent, c'est parce qu'en fait, c'est trop lent. Les rythmes sont beaucoup trop lents. Et eux, ils veulent de l'action. Ils veulent que ça aille beaucoup plus vite. Et c'est dire, c'est ce que disait Élise, donc ma fille, c'est à l'école, moi, j'ai l'impression d'être en mort cérébrale. Tellement c'est lent. Et alors, si c'est pour être à attendre à l'école pendant plein d'heures, moi, j'ai plein de trucs à faire plus intéressants. plus utile pour ma vie future. Et c'est ce qu'on fait. On avance beaucoup plus vite, on leur donne des expériences qui sont vraiment uniques pour des élèves de 16-18 ans, en mettant ce sens, en mettant des challenges, et qu'ils puissent se connecter à eux-mêmes, et alors dans nos valeurs de base, c'est pouvoir être authentique, on ne doit plus porter un masque. C'est je suis moi, et je me connecte à mes forces, à mes talents, et là tu les aides évidemment énormément, parce que j'ai aussi, c'est quand ils disent, je me rends compte maintenant que j'ai des talents, donc merci pour tout ce que tu fais pour la smile, c'est ça, des choses comme ça qui vont leur rendre confiance en eux. Et donc la SMAS School, c'est pour des jeunes de 16-18 ans qui ont des facilités de compréhension, qui ont envie de challenge, qui ont envie de rythme, qui ont envie de sens et qui veulent apprendre des choses qui seront utiles dans leur vie aussi plus tard, aussi bien pour se comprendre eux-mêmes que pour comprendre les autres et pouvoir être acteurs de leur vie.

  • Speaker #0

    Ça fait maintenant deux ans.

  • Speaker #1

    C'est notre deuxième année.

  • Speaker #0

    Je sais qu'au départ, c'était un an, mais là, cette année, j'ai vu quelqu'un qui avait continué, qui était venu expliquer-nous un petit peu ce qu'on fait en première année, ce qu'on fait en deuxième année.

  • Speaker #1

    Et même les adultes maintenant.

  • Speaker #0

    Et même les adultes, donc explique-nous tout ça. On va commencer déjà avec les jeunes, et puis après on ira avec les adultes.

  • Speaker #1

    Alors, en ce qui concerne les jeunes de 16-18 ans, le but c'est qu'ils obtiennent leur diplôme de secondaire, le CESS, parce qu'il n'y a rien à faire, mais on en a besoin aussi bien pour les études supérieures que pour certains métiers, c'est encore un inconctournable. Donc on le fait avec le jury central, et on va les accompagner pour qu'ils puissent passer ce diplôme de secondaire, pour qu'ils aient ce papier qui est important. Avec eux, on va également travailler toute la partie de développement personnel, c'est un terme assez vague, surtout à leur âge. Donc, c'est ce que tu fais avec l'orientation, c'est qui je suis, quelles sont mes valeurs, comment je fonctionne, quels sont mes besoins. On va également leur apprendre, en culture générale, c'est comprendre le monde dans lequel ils vivent. Donc, ils ouvrent un journal et ils vont pouvoir comprendre, que ce soit au niveau, par exemple, on va faire de la philosophie avec eux, pour aller comprendre ce qui se passe aux États-Unis, par exemple, ou bien de la géopolitique. On va également les aider à mieux fonctionner dans un groupe par la communication, apprendre à gérer un groupe avec ce qui s'appelle les soft skills. Et donc, c'est comment je communique aux autres, comment je donne le feedback, comment je pague un conflit, comment je gère mon temps, comment est-ce que je gère un projet, des choses comme ça. Donc ça, ce sont les différents axes. Et vraiment, avec cette idée, dans les valeurs, c'est l'excellence, je suis de mon mieux, c'est l'authenticité, je suis moi et j'enlève mon masque. Et donc, ça veut dire aussi remise en question au niveau des profs, au niveau des élèves, et dans un cadre évidemment de bienveillance, parce qu'on ne peut pas être authentique s'il n'y a pas la bienveillance. Et l'innovation, la pensée out of the box, de se dire, il n'y a pas de problème, il y a des solutions, mais il faut peut-être sortir de son cadre. C'est une fois où tu fais la smile. pour trouver ses solutions. Et donc, c'est vraiment une pensée divergente qui est extrêmement riche dans la société actuelle où il faut tout le temps s'adapter. C'est ce qu'ils apprennent. On prend confiance en eux pour pouvoir oser vraiment passer à leur rêve, en fait. Mais pas un rêve fantasme, mais où ils ont réfléchi, où ils ont des outils pour pouvoir y accéder.

  • Speaker #0

    Je t'entends. J'ai l'impression que le CESS, du coup, c'est pas vraiment... Enfin, c'est le truc obligé. Oui. Mais ce n'est pas ce qui va te donner plus d'énergie.

  • Speaker #1

    Ah non, pas du tout.

  • Speaker #0

    C'est ça qui va différencier la Snipes, oui, d'une école de jury centrale.

  • Speaker #1

    Ah oui, tout à fait. Donc, si un jeune veut passer son jury centrale et avoir son diplôme, et que c'est principalement ça qu'il veut, ce n'est pas chez lui qu'il viendra. C'est pour ça qu'on prend aussi des élèves qui ont des facilités d'apprentissage. Je ne parle pas de mémorisation, parce qu'on va les aider à mémoriser, parce que souvent, ils sont dans la compréhension, mais mémoriser, quelle horreur, ils n'ont même pas de méthode. Ça, il n'y a pas de souci, on leur apprend. Mais c'est vraiment de se dire… On met un minimum sur le jury, juste ce qu'il faut pour le réussir, parce qu'en fait, ce qui est intéressant, ce qui booste, ce qui motive les jeunes, c'est tout le reste. Et donc, effectivement, oui, dans nos axes, c'est un des quatre axes du jury central.

  • Speaker #0

    Est-ce que, comme je t'entends, la volonté d'apprendre, la volonté de mouiller sa chemise pour passer ce essai suffit, du coup ? Oui. C'est ça, surtout.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    La capacité, c'est si je veux, je veux. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vraiment ça.

  • Speaker #0

    À partir du moment où tu veux, on va t'aider.

  • Speaker #1

    Exactement. Et c'est vraiment, c'est parfois certains disent oui d'accord, mais il n'y a pas encore de méthode, ou les jeunes me disent je ne sais pas comment mémoriser, ce n'est pas grave, ça on t'apprend.

  • Speaker #0

    Oui, dans le coaching scolaire, je me repars, tu as la volonté, tu veux vraiment étudier, ok, aide-moi parce que je suis là, mouiller ma chemise, mais si je ne réussis pas, je ne suis plus finançable, par exemple, puisque là on est en été, c'est fort d'actualité, mais ces jeunes-là, je suis quasi sûr qu'ils vont réussir, ils font des miracles, et effectivement, ils ont tout. qui n'est pas nécessairement une méthode, mais ça s'acquiert très vite.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    C'est sa propre méthode. OK, donc ça, c'est la première année.

  • Speaker #1

    La première année. Alors, en deuxième année, ce sont pour les élèves qui ont, donc, ils ont leur diplôme de secondaire, leur CSS. Alors là, tu as plusieurs profils. Le contenu, c'est, on les prépare à passer leur examen, leur certificat de gestion de base s'ils veulent se lancer comme entrepreneur.

  • Speaker #0

    Donc, c'est plus pour des étudiants ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est pour des étudiants, pas nécessairement. C'est juste des jeunes. Alors certains ont envie de devenir entrepreneur, certains ne se sentaient trop jeunes pour commencer des études. Parce que je pense, par exemple, même Juliette ou Élise, à 17 ans, se disaient moi je ne me sens pas prête pour commencer des études, je me trouve trop jeune Et on continue à travailler avec eux sur le développement personnel, et c'est quelque chose que tu vas faire plus tard dans ta vie éventuellement, mais ce sont des formations qui coûtent souvent plus cher. Et donc ici on leur propose un panel où il y a le développement personnel. On va bien sûr faire de l'entrepreneuriat, il y a une bonne partie, c'est l'entrepreneuriat, le marketing, on va travailler beaucoup le mindset avec eux, donc je dis la culture générale, et on va encore les aider à réfléchir à leur orientation. Alors là, plus nécessairement, on voit comment introduire l'orientation si les élèves n'ont pas fait la SMAS School avant, et sinon, c'est aussi parce qu'en fait, en première et en deuxième, enfin, de première et deuxième, de deux années, on fait venir également énormément de personnes extérieures qui racontent leur parcours de vie. Et ça, c'est aussi très, très inspirant pour les jeunes de se rendre compte que c'est possible, parce qu'on est dans un monde un peu morose, et là, on entend des gens qui ont galéré, mais qui ont toujours trouvé des solutions pour faire faire ce qu'ils avaient envie de faire. Ça leur donne des ouvertures, des horizons sur différents métiers, sur différentes possibilités. Et donc, c'est comme ça qu'ils peuvent aussi réfléchir à ce qu'ils veulent faire. Alors, après ça, ils peuvent devenir entrepreneurs, s'ils le souhaitent. Ils ont en tout cas... L'idée est de passer le certificat de gestion de base, aussi en jurys central. On les aide également à pouvoir créer leur side business. Donc, en fait, c'est se créer des revenus passifs avec l'idée, s'ils veulent faire des études supérieures, d'avoir le statut d'étudiant entrepreneur. C'est un statut vraiment intéressant.

  • Speaker #0

    Super intéressant.

  • Speaker #1

    Et donc, c'est cette idée-là. Alors, il y en a qui font des études supérieures. Il y en a qui se disent, moi, je me lance, j'ai besoin de formation et je me lance aussi après comme entrepreneur. Le but, en fait, n'est pas d'être entrepreneur de manière générale sur le crime à société, mais de devenir entrepreneur de sa vie. J'adore ça. J'imagine.

  • Speaker #0

    Et tout ça, parce qu'on n'en a pas encore parlé, parce qu'on parlait tout à l'heure d'environnement, tout ça dans un environnement qui est aussi porteur, je trouve. Moi, je trouve ça génial.

  • Speaker #1

    Unique, en tout cas. Unique,

  • Speaker #0

    oui. Donc, expliquez un peu.

  • Speaker #1

    Effectivement, en fait, nous nous sommes à hasard. Mais bon, il y a beaucoup de hasard dans ma vie, en fait. Tu sais,

  • Speaker #0

    j'ai toujours un truc qui est très très hasard. Quand tu as un frère, il y a d'autres éléments. Moi, j'en ai une qui dit J'ai de la chance. Oui. Ou soit J'ai de la chance. Oui. J'ai de la chance. J'ai de la chance.

  • Speaker #1

    C'est voilà. Effectivement, je ne pense pas qu'il y a de chance, mais tu as des opportunités, il y a des choses qui passent, mais tu les prends, tu les prends pas, tu les crées aussi. Oui. Si tu restes chez toi, tu n'auras pas beaucoup de chance. Et donc, voilà, en faisant du... Via, via, via, c'est la force du réseau, on nous a proposé de s'installer dans un parc d'affaires. Donc, on est la seule école en Belgique, je pense. Enfin, maintenant, il y a l'IFAPME aussi, à Mont-Saint-Guybert. Mais sinon, on était la première école à s'installer dans un parc d'affaires en partenariat avec un espace de coworking à The Gate. Et donc, ça nous permet, évidemment, d'être dans un environnement qui n'est pas du tout scolaire. D'ailleurs, je pense à Ville-Gilles. qui disait moi quand je vais à la Smart School je n'ai pas l'impression que je vais à l'école j'ai l'impression qu'en fait je vais travailler parce qu'on est avec cet espace de coworking on est dans notre endroit où on passe les gens qu'on va rencontrer ce sont des entrepreneurs ce sont des salariés et nous sommes membres également d'un réseau d'affaires en 2019 où nous pouvons nos étudiants sont automatiquement membres et c'est assez inspirant parce qu'ils peuvent aller écouter aussi des gens ils peuvent aller rencontrer des gens On a des élèves qui sont venus avec moi, ils ont rencontré le responsable financier de Odoo. Ils ont pu discuter, ils ont même vendu des parts parce qu'on a aussi, je ne l'ai pas dit en première, on a la mini-entreprise. Donc, c'est comme ça que la gestion de projet, c'est la mini-entreprise, cette idée de gérer un projet. Et ça, c'est évidemment unique. Ils peuvent venir faire du networking avec nous le soir, ou bien au sein de Wallonie, au B19, avec The Gate. Et ça, pour ceux qui le font, c'est facultatif, mais ils ont toujours changé. Donc oui, ça, c'est unique.

  • Speaker #0

    C'est unique. OK. Et donc, il y a aussi les adultes maintenant. Oui.

  • Speaker #1

    Alors, nous avons créé également maintenant une fois... En fait, c'est en faisant du networking, on s'est rendu compte en rencontrant des gens, il y a quand même pas mal d'entrepreneurs qui ont bien réussi et ils n'ont pas leur CSS. Et donc, pour certains, alors, il y a différentes raisons et pour certains, c'est un peu ennuyant d'un point de vue pour rester une deux mains. Ils se disent, voilà, je n'ai pas mon CSS. Et quand même, parfois, tu leur remplis un document, quel est le diplôme le plus aimé par genre... ces deuxièmes degrés. Et donc, il y a quelque chose. Ou alors, pour des ados, ils ont leur ado, ils disent, mais quelle est ma légitimité à dire à mes enfants ? Il faut que tu travailles, c'est important d'avoir ton diplôme. Et puis, ils vont dire, toi, tu ne l'as pas. Et donc, c'est comme ça que nous est venue l'idée de créer ce CESS pour les adultes qui travaillent. Et puis, finalement, en fait, on se rend compte, en commençant notre offre, c'est qu'on touche un autre, un plus grand panel. Mais notre but, c'est vraiment, c'est deux fois semaine, une fois en présentiel, une fois en distanciel. L'idée étant d'être le plus efficace possible pour des adultes qui sont assez autonomes dans leur apprentissage parce qu'ils gèrent une étude, ils gèrent leur boulot. Et ce qu'on va travailler bien sûr aussi avec eux, c'est le mindset, c'est la méthode de travail si on en a besoin, c'est la motivation. Pour certains, c'est l'idée de passer un examen nouveau, c'est stressant, parce que ce n'est pas pour rien qu'ils n'ont pas eu, pour certains, leur diplôme. Travailler du coup la confiance en soi, la méthode de travail, etc. Mais de manière vraiment ciblée sur cinq mois. et un accompagnement de 2-3 mois jusqu'à passer les examens.

  • Speaker #0

    Oui, c'est important. Moi, je coach en reconversion professionnelle. J'ai des adultes qui n'ont pas ce CESS et ça peut les bloquer. Donc, c'est génial d'apprendre qu'il y a ce genre d'accompagnement possible. Oui, tout à fait. Mille fois merci pour eux.

  • Speaker #1

    C'est guider, enfin, de les entendre, d'avoir le retour. Donc, voilà, on se lance cette année.

  • Speaker #0

    OK. Quelle est la question que je ne t'ai pas posée ou les questions que je ne t'ai pas posées et auxquelles tu voudrais répondre ?

  • Speaker #1

    Évidemment, ici, c'est moi qui suis au micro. Mais évidemment, il est bien clair que je ne fais pas ça toute seule. Donc, en fait, on a une équipe qui est vraiment super chouette parce que j'aime bien mentionner Stéphane. Donc, Stéphane est à la base avec moi du projet depuis longtemps. Je me rappelle, c'était comique. Je me dis, il faut quand même un prof de sciences éco parce que comme je dois créer quelque chose de privé, ce serait bien. Et puis, découvrant l'entreprenariat, je me dis, c'est trop génial l'entreprenariat. Stéphane est collègue au collège, il s'occupe des mini-entreprises, donc je l'ai appelé, il a regardé le projet, donc tout de suite il est venu dans le projet en tant que cofondateur, avec Greg, donc on était trois. Puis ensuite, il y en a d'autres qui sont venus, là ce sont des petits jeunes, comme on dit, Thibaut, Camille et Sacha, qui sont encore des étudiants, mais qui sont vraiment dans les mêmes valeurs que nous. Ça c'est super important, pour rentrer, c'est avoir les mêmes valeurs, sinon ça fonctionne difficilement. et donc c'est ensemble qu'on porte tout ce projet donc avec Stéphane à la base c'est l'éducation

  • Speaker #0

    au début,

  • Speaker #1

    Greg a pris un autre chemin. Voilà, c'est comme ça, c'est la vie. Et puis donc, on a Thibaut, Camille, Sacha, et ensemble, on continue à développer et à passer notre temps à la classe MySchool. Et Smile, d'ailleurs, j'ai pas dit non plus Smile, School, bien sûr, c'est Redonnons le sourire d'apprendre, mais Smile, c'est un acronyme. Smile, ça veut dire sens, motivation, innovation, liberté, éveil. Wow. Voilà.

  • Speaker #0

    donc éveil qu'on a changé en épanouissement je lance un réflexe smile smile épanouissement est-ce que tu as des nouvelles des gens qui ont quitté l'école il y a un an,

  • Speaker #1

    qu'est-ce qu'ils sont devenus on est toujours en contact évidemment d'ailleurs enfin je crois donc déjà entre eux ils se voient de temps en temps tous les x-mois ils sont ensemble pour reprendre un peu c'est vraiment créé avec les parents. C'est très chouette, les parents de première, de la première année, je veux dire. Et fin juin, ils étaient à la maison, en fait. Il y avait les jeunes qui étaient de leur côté, des parents qui étaient disponibles de l'autre. Et donc, c'est génial de retrouver ce tribun bel, entre guillemets, ils étaient quoi ? Ils étaient 10. 10 sur les 13, ils étaient disponibles. Et alors, ce que je trouve génial, c'est en fait de voir ce qu'ils deviennent. Parce que ceux qui ont fait des études supérieures, en fait, ont terminé en première CES. avec de très bons résultats, donc ils n'ont pas de seconde cesse. Donc ça, c'est déjà chambial, parce qu'en psycho, on s'exprime sûrement, évident. Et pour une en plus, qui a terminé avec des magnifiques points également en première cesse, moi je me rappelle qu'on était arrivés complètement en décrochage, et à se dire, moi quand j'ai fini la SMAC, je me tape une caravane, et je fais le retour de Europe, et on fait à la fin de l'année, c'était, ah non, je fais des études, je me lance comme éducatrice spécialisée. Il y a des cartonnes, elle adore. Elle est métamorphosée, donc elle s'est vraiment épanouie. On en a un autre qui, lui, Thibaut, qui fait l'IFAPME en mécanique. Et lui aussi, il dit, ouais, pour les études, je me rappelle, je lui ai encadré un décrochage complet au collège, il vient chez nous. Et alors, surtout, et encore, il m'envoie parfois des messages, parfois pour mes émotions, il était très en colère. Je pense à toi, et alors, je gère mes émotions, je respire un bon coup, et je ne me nerve pas. Et il m'a déjà dit plein de fois que c'est le meilleur investissement qu'il ait pu faire. Et dès qu'il a fini l'IFAPME, il veut faire des études supérieures pour avoir un bagage plus important. Oui, non, et en fait, c'est génial de voir leur parcours parce qu'ils osent être humains.

  • Speaker #0

    Ils ne sont plus en rejet. Oui. Quelque chose, ils sont... Voilà, ils ne veulent plus s'éloigner d'un truc qu'ils ne veulent plus. Alors, du coup, je pars en caravane.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Je ne fais plus rien de l'autre. Ils ne sont plus dans la fuite. Ils vont vers quelque chose qui leur porte. Et là, ils sont prêts à faire des études. C'est exactement la même chose en coaching d'orientation. J'ai parfois des jeunes qui me disent... Déjà je peux dire que je ne veux pas faire d'études donc ça limitera le choix. Je dis toujours oui, oui, ça ira bien. Et c'est fou qu'une fois qu'ils ont un projet et qu'il faut faire des études, et parfois pas des marques, ils disent j'y vais. Et effectivement ils réussissent. Ils réussissent,

  • Speaker #1

    oui tout à fait. C'est ça qui est génial. Et donc quand je les ai vus, enfin les retours sont juste magnifiques. Et donc quand tu les vois, tu te dis waouh, c'est vrai que... C'est fatigant parce que d'avoir à la fois la smile à créer, plus le collège, plus la famille, les enfants, le mari, etc. La famille est complètement négligée. Depuis deux ans, ma vie sociale, familiale et même avec les amis est négligée. Mais quand on le voit, on se dit Waouh ! Allez, je sais pourquoi je le fais !

  • Speaker #0

    Donc la balance énergie, elle est encore bonne ?

  • Speaker #1

    Elle est encore bonne, évidemment.

  • Speaker #0

    C'est l'intention à la France !

  • Speaker #1

    Je pense beaucoup à mes mantras, tu sais. Avec Stéphane, on a régulièrement été très, très limite, on a une fatigue énergique parce que tout est encore à fait, en fait, c'est notre deuxième année, donc on n'a aucun automatisme, aucun process, on met tout ça en place. Et donc, c'est ça aussi qui est super important, de pouvoir vraiment pouvoir faire totalement confiance dans l'autre. Donc ça, c'est vraiment génial, c'est qu'ici, à

  • Speaker #0

    on s'est fait une petite évaluation en fin d'année et ce qui revient vraiment, vraiment partout de chez nous cinq, c'est confiance dans les autres et ça, c'est super important. On peut dire les choses et par contre, oui, c'est dans notre organisation, elle va être un peu améliorée.

  • Speaker #1

    Sinon, ça ne serait pas marrant si tout roulait du premier coup. Une chose qu'on n'a pas encore parlé, c'est qu'en plus de tout ça, je sais que vous organisez des conférences ouvertes à tout public. Oui. Les thèmes sont... Je n'ai pas encore pu assister à une conférence. Parce qu'à chaque fois... À chaque fois, je voulais venir et j'avais autre chose de prévu. Mais je trouve ça génial, en fait. Les différents thèmes que vous avez brossés, inviter des personnes, c'est super intéressant. Et pour les jeunes, pour les parents aussi, mais aussi pour toute personne qui vient être intéressée par eux.

  • Speaker #0

    Et les sujets sont différents, parce que ça peut être aussi bien, c'est comment on crée son side business, ça peut être du networking. Donc là, on est plus dans l'entrepreneuriat, mais c'était également avec Brieux sur les clés biologiques pour comprendre les maladies. On va aussi faire une dégustation de bière l'année prochaine. Ah,

  • Speaker #1

    mais là,

  • Speaker #0

    ça va. Ah, ça va. On a, oui, on fait des conférences. Notre but, évidemment, en bas, c'est aussi, bien sûr, c'est de se faire... connaître parce que c'est une manière de faire connaître la SMASchool, parce que comme ça, on peut aussi donner une plus-value aux gens. Et alors, c'est aussi l'occasion pour nos élèves, en fait, d'apprendre à parler en public. Les compétences orales sont très développées à la SMASchool, donc on leur apprend à parler en public avec la posture, etc. Et donc, en fait, ce sont les élèves qui vont accueillir les gens lors de la conférence, qui vont également, pour certains, prendre le micro quand les gens sont assis pour débuter la conférence, pour présenter la SMASchool. pour présenter le guide, pour présenter l'orateur, et de pouvoir mettre ça sur un CV, de dire, ben voilà, j'ai parlé, Jérémy Van Den Bosch, il y avait 80 personnes, donc de dire, ben voilà, j'ai parlé, j'ai aidé à réaliser des conférences, et je parle devant 80 personnes, c'est quand même pas mal quand on a 17 ans.

  • Speaker #1

    J'avais pas conscience que les étudiants, les élèves de la SMACOL étaient impliqués dans ce concept, en dehors des heures scolaires, c'est le soir, donc ils s'investissent là-dedans, pour montrer la motivation qu'ils ont.

  • Speaker #0

    Mais ils sont là. Ah, on en a toujours qui sont là. Et qui sont parce que c'est mettre en pratique ce qu'ils apprennent, puisqu'on leur apprend à parler. Alors, lors des mini-entreprises, quand tu as les assemblées générales, ils doivent effectivement parler, présenter leur mini-entreprise devant 100 personnes ou plus ou moins, ça dépend. Mais c'est deux fois par an. Et là, ils ont aussi l'occasion de pouvoir aider dans les conférences à vraiment accueillir. Et c'est une compétence qui est essentielle dans la vie, que tu vas utiliser énormément. Et donc, ils peuvent déjà mettre ça aussi sur leur CV. En fait, c'est mettre en pratique un maximum pour donner sens.

  • Speaker #1

    Et je suis certain que tous les jeunes atypiques, au profil atypique, les hautes potentielles, comme je les appelle, ou les parents de ces jeunes qui sont aussi hautes potentielles, évidemment, ils doivent se dire, où est-ce qu'on trouve toutes les infos ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est sur le site, il y a smileschool.be, smileschool, c'est comme en anglais l'école du sourire, école.be. Et alors, sinon, on a également l'Instagram smileschoolbelgium. Et là, en fait, on retrouve tout dans les réels. On retrouve tous les petits films qui montrent toutes les activités très, très spécifiques et spéciales et uniques que l'on fait avec nos jeunes. Comme le brosse effectif qu'on joue à Bruxelles. Ou alors à la Caton, on a 24 heures pour proposer des doses digitaux à une entreprise. On a dormi à la Smile. À visiter la RTBF et pouvoir être journaliste radio pendant quelques heures en ayant accès aux dépêches, les mêmes dépêches que pour les journalistes. Donc voilà, c'est toutes des activités. En fait, c'est vraiment une école atypique pour des jeunes atypiques qui ont envie de se bouger.

  • Speaker #1

    Donc, merci.

  • Speaker #0

    Nous voilà.

  • Speaker #1

    J'ai envie de dire merci. Merci à tous ceux qui vont pouvoir bénéficier.

  • Speaker #0

    Merci à toi aussi, parce que tu nous aides par rapport à l'orientation, pour les aider à comprendre, savoir qui ils venaient. D'ailleurs, ma fille, elle a fait vraiment un grand détachement, parce qu'elle voulait être astrophysicienne. On rentre à la smile, à se dire, comme elle a vu, moi, c'est sûr, depuis mes 12 ans, 10 ans, j'ai envie de faire ça. Pas du tout, elle se lance dans la danse. Ça permet, je pense, ici récemment à Vincent, qui me disait, je ne ferai pas d'études. Et finalement, il va faire des fakes. Et c'est comme ça pour lui. plein de gens, ou bien dans ton accompagnement avec les différentes personnes qui t'aident, vous avez permis de conforter les idées pour certains. Je pense à Alice qui fait bien psycho. Et pour d'autres, c'est de dire, waouh, mais en fait, grâce à ça, j'évite... Moi, tu m'as évité 5 ans d'études, à payer 5 ans d'études, tu m'as fait pour rien. Et ça, c'est génial aussi. du moment qu'elle est heureuse donc merci aussi à toi pour ton soutien, pour ton temps,

  • Speaker #1

    pour la slide et nous t'invitons aussi pour faire une conférence d'ailleurs invitation acceptée et bien alors c'est le moment de nous quitter merci Marc merci Anne-France pour ton témoignage et tes partages je pense qu'il y a plein de petites pépites que les gens vont pouvoir dans ce podcast à écouter plusieurs fois d'ailleurs

  • Speaker #0

    Merci beaucoup en tout cas pour cette invitation. Mais oui, on partage le même pourquoi, le même why, la même valeur. Et donc voilà, quand on est passionné, c'est juste génial.

  • Speaker #1

    Alors j'espère que tout ce que nous avons partagé avec vous aujourd'hui, avec Anne-France, toutes les pépites que vous aurez pu récolter de cet entretien, bien que tout ça vous a donné les clés pour mieux comprendre, peut-être des clés qui ont résonné avec vous, si vous avez apprécié. Cet entretien, cette interview, n'hésitez pas à vous abonner pour ne pas louper les prochains. Et puis surtout, partagez-le à votre réseau. On va encore explorer beaucoup de choses ensemble, beaucoup d'entretiens à venir. Si vous connaissez des personnes ou si vous-même avez envie d'apporter votre unicité, votre potentialité, votre expérience, vos pépites à ce podcast, je vous invite. à me contacter à marc.coachingedécouverte.be

  • Speaker #0

    Merci Marc Golan. Avec plaisir. Merci Marc.

Description

Dans l'épisode 10, Anne-France Pottier nous a partagé son parcours depuis l'adolescente atypique qu'elle était à l'adulte alignée qu'elle est devenue aujourd'hui.


Dans cet épisode, nous retrouvons Anne-France pour la deuxième partie de cet entretien consacré à la réalisation de son rêve : la création d'une école pour les jeunes atypiques (que nous appelons les autres potentiels).


Ce rêve, Anne-France l'avait depuis de nombreuses années.

Qu'est-ce qui l'a amené à se mettre dans l'action et à réaliser son rêve ?

A quoi ressemble l'école dont elle est la co-fondatrice ?

Que propose-t-elle de différent par rapport à l'enseignement classique ou par rapport à une école de jury central ?

Où va-t-elle trouver cette énergie ?


Voici autant de questions qui trouveront leurs réponses dans cet entretien !


Préparez-vous à recevoir plein de belles pépites !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue dans ce nouvel épisode et aujourd'hui, nous allons continuer l'entretien qu'on a avec Anne-France, Anne-France Potier qui est enseignante et cofondatrice de la Smile School. Alors c'est parti pour un nouvel épisode de l'autre potentiel, j'ose ma différence, la chaîne pour et par les autres potentiels où chaque histoire nous révèle que nous sommes tous à notre manière unique, incroyablement capable et profondément connectée. Bonjour Anne-France.

  • Speaker #1

    Bonjour Marc.

  • Speaker #0

    Anne-France, raconte-nous, parce que donc là... On a parlé déjà plusieurs fois de la Smile School. Avant de savoir, on va maintenir le suspense, c'est que la Smile School, pour ceux qui ne connaissent pas, du coup, parce que j'entends que tu étais avant surchargé, surchargé. Aujourd'hui, je n'ai pas l'impression que ton emploi du temps, il est tellement moins chargé qu'avant ton Burnout. Et donc, comment tu es amené à peut-être rencontrer des personnes et à mettre ce rêve que tu as depuis très longtemps en application ? Ce rêve-là, je l'entends chaque année, comme je forme des coachs, j'ai beaucoup de coachs qui me disent j'aimerais bien créer une école pour les jeunes, je trouve l'idée juste géniale Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Ça se passe, mais en fait, parce qu'effectivement, quand j'avais 20 ans, j'en parle déjà quand j'ai l'agrégation, et puis 20 ans au collège, on est vraiment bien au collège, donc il n'y a rien qui te pousse beaucoup à bouger, parce que j'ai ma liberté, j'ai la confiance, donc voilà, c'est le vôme, c'est le confort.

  • Speaker #0

    Oui, et dans...

  • Speaker #1

    Ça ne t'aide pas à bouger.

  • Speaker #0

    Et tout ce qui te concerne est satisfait à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Oui, voilà, à ce moment-là, au départ, oui, en tout cas, je le pense. Puis ensuite, quand tu fais un divorce, tu as un divorce, ce n'est pas vraiment le moment. Puis tu as des enfants qui prennent... Dans ma philosophie, je fais des enfants, j'ai envie de m'occuper de mes enfants, je n'ai pas envie d'être la personne qui revient le soir à 8h du soir pour leur faire le bisou. Ce n'était pas dans ma manière de voir les choses. Et puis, après ça, je me dis, ah, ça y est, parce que là, à un moment donné, au collège, je suis un peu plus... plus compliquée, donc je me dis, ça y est, je vais créer une école, paf, ma maman a un cancer, donc forcément, c'est pas le moment de créer une école non plus, mais alors c'est quand elle est décédée, le jour même où elle est décédée, c'est une maladie active, et quand j'ai vu sa force par rapport à la maladie, parce qu'elle est partie en deux ans, ce jour-là, je me rappelle très très bien, c'est ça y est, maintenant j'ai créé l'école. Et pourquoi j'ai fait ça ? J'y pensais déjà depuis un moment, avec le Covid, de me dire, mais je vois tous ces jeunes qui ont des facilités d'apprentissage, qui s'ennuient, on va dire un autre mot, à l'école parce que c'est trop lent, avec le Covid, on ne pouvait même plus progresser. On devait juste faire des révisions. Mais qu'est-ce qui s'emmerde, les jeunes ? Et donc là, je n'ai pas respecté les règles. Et je me suis dit, en fait, avec certains, je fais ça, mais avec ceux qui veulent, j'avance. Et en fait, j'ai gardé presque tout le monde jusqu'au bout. Parce que j'avais, en tout cas, tous ces élèves avec qui je m'adressais. Et j'avais commencé à réfléchir avec eux à ce qu'un type d'école ils souhaitaient. Et puis alors aussi, je suis super confrontée à la maison. Mon aînée, elle a la chance d'avoir deux, trois personnes qui lui ressemblent à l'école et donc, ça marche. Mais par contre, ma gadette, Elise, que tu connais, puisque tu l'as coachée, elle, c'était galère. Déjà en primaire et puis en secondaire, elle était en cri des crochets scolaires. Le Covid l'a sauvée. Par contre, pour certains qui les ont fait plonger, elle, ça l'a sauvée. Et à un moment donné, je me dis maintenant, mais qu'est-ce que tu attends ? Et donc, le jour où maman décède, je me dis maintenant, je me lance. Ça, c'est le déclencheur. Et puis à partir de là, c'est aller voir les gens qui peuvent t'aider, te soutenir. Et donc c'est comme ça que d'abord, avec Ryle et puis avec Stéphane, on a créé la Smile. Oui,

  • Speaker #0

    ce n'est pas plus compliqué que ça. Je dis comme ça, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    C'est pas mal.

  • Speaker #0

    Non, c'est bon. En fait, il suffit de décider.

  • Speaker #1

    En fait, il suffit. À un moment donné, il faut se dire maintenant, c'est fini, je bouge. Et ce qui m'a aidé, c'était une formation de quelques capsules sur 89 jours où en fait, c'était comment se mettre... à l'action, passer à l'action. Et donc, tous les jours, je faisais mes deux tout douce. Pour ça, je suis assez autodisciplinée quand j'ai un projet. Et donc, je faisais mes deux tâches. Et le but n'était pas du tout, au départ, de faire une école privée, en fait. Je voulais faire une école officielle parce que dans mes valeurs profondes, là, j'ai pu faire un compromis, c'est l'enseignement doit être accessible à tout le monde. Pour moi, l'éducation, c'est ce qui va permettre d'éviter les extrémismes, les intégrismes, la haine. C'est l'ouverture aux autres, pour faire réfléchir, prendre conscience de la richesse de chacun. Et si on veut faire ça, il faut une école qui soit ouverte à tous. Et donc, j'avais prévu mon programme, mon projet de pédagogie. Je téléphone à l'administration pour dire, voilà, j'ai ça comme projet. Il y avait déjà pas mal de développement personnel. Il y avait plein de choses que je ne m'étais pas. Et donc, il y a eu deux réponses. À chaque fois, ce fut, ah oui, mais ça ne rentre pas dans les décrets. Donc, j'ai dit, ah oui, mais alors je fais quoi ? Ben, Madame, faites du privé. Et je me rappelle, j'étais choquée, vous vous rendez compte, une société à deux vitesses. On est déjà à deux vitesses dans les soins de santé, et ici dans l'enseignement, on est aussi en enseignement à deux vitesses. Et là, je me rappelle, et ce fut aussi les deux déclencheurs, ces phrases-là, ce fut pour les deux personnes de la fédération qui m'ont dit, écoutez, qu'est-ce que vous voulez, tant que l'enseignement ne changera pas, on devra arriver à ça. Et donc, j'ai travaillé sur moi pour me dire, qu'est-ce que je fais ? Ok, j'accepte que ce soit un enseignement privé, c'est très compliqué d'accepter ça vraiment. Je suis vraiment passée par un moment de crise et de doute.

  • Speaker #0

    Comme ça, je comprends complètement.

  • Speaker #1

    Parce que ce n'est pas mes valeurs du tout à la base. Donc, on aimerait bien aller retrouver des systèmes pour pouvoir aider des jeunes qui ont le profit que l'on prend et qui ne doivent pas payer le minerval, parce que forcément, du privé, tu n'as pas de subsides. Surtout, une école privée en Belgique, on n'existe pas. Et du coup, à partir de là, par le gré devenue, Stéphane, et la question de se dire, OK, on a créé une société, je suis prof de langue à la base, philo-germanique, on fait comment ? Au secours ! Et puis tu te formes. Et puis Stéphane, qui a une formation aussi en économie, il a pu nous aider. Mais tu te formes, et tu te formes continuellement. Et puis tu avances, parce que tu as ce projet, parce que ça te tient au triple. Parce que si tu ne l'as pas fait, tu auras toujours un manque.

  • Speaker #0

    Tu me dis, ok, en fait, au collège, ça nourrit ma petite personne quelque part, ça satisfait beaucoup de choses. Mais qu'est-ce que ça ne satisfait pas ? Et qui fait que tu vas vers la smile. J'en vois une étincelle dans tes yeux.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'évidemment, j'aime beaucoup l'environnement du collège avec des chouettes élèves et des chouettes collègues. Mais l'enseignement en soi, quand je dois coter pour les langues, et je dis à mes élèves, je dois parfois, à l'oral ou à l'écrit, surtout à l'oral, je dois les coter, je vais leur mettre un échec sur base des critères que nous avons. J'ai la famille flamande. Si je cote en fonction des critères que j'ai, parfois ils sont en échec aussi, ça ne pose qu'un problème. Ça ne pose question. Tu te dis, moi, mon but, c'est qu'ils osent s'exprimer. Et on s'en fout s'ils font des erreurs. Oui, mais ce n'est pas comme ça que ça fonctionne dans l'enseignement. Et donc, en fait, j'oublie carrément de faire des interviews parce que moi, je voyais, on parle en classe. Donc, je donne cours en immersion où ce qui est important pour moi, c'est de transmettre des contenus. Et puis, j'ai un juge, ah, je fais une interview, au secours. Et puis, tu as tous ces décrets. Et puis, tu as tous ces jeunes qui, tu vois, qui ne sont pas nourris. Et donc, ça, c'est extrêmement frustrant. Tu as envie de mettre des choses en place. Ah, on ne peut pas parce qu'il y a ceci, parce qu'il y a cela. C'est des classes de 25, 26, 27, 28. On est censés être tous bilingues en l'an 2000, selon l'orateur de Cullings. Et donc, il y a un sentiment d'impuissance qui arrive, et je ne supporte pas ce sentiment d'impuissance. Il y a un sentiment d'injustice. Et puis, j'ai aussi Elise à la maison qui n'en veut plus, et je me dis, mais dans quelle école est-ce qu'elle va aller ? Et, il n'y a pas de hasard, le fait de faire du privé. Si j'avais fait du classique, parce que j'ai été visiter un des écoles depuis 2018, je m'informe, j'ai été voir des écoles, j'ai beaucoup lu. pour savoir quel type de pédagogie je voulais proposer à l'époque. Et elle me disait, il faut 6, 7, 8 ans, 9 ans, pour créer une école officielle. Quand j'ai officiel, j'en enseignais plus reconnu. Puis le fait de faire du privé, en fait, en un peu plus d'un an, on a pu créer l'école, donc elle a pu profiter de l'enseignement. Mais sinon, pour Élise, honnêtement, je ne la voyais même pas faire une école du jury et de devoir rester assise à écouter des cours. Elle n'était même plus capable de faire ça, en fait. C'était déjà trop tard pour elle. Donc, tu as tout ça aussi qui te pousse derrière à bouger. Et quand tu as cette affime et que tu l'entends qu'elle est malade, qu'elle vient de réciter, qu'elle joue mis le soir, qu'elle s'empêche de dormir parce que le dimanche soir, si elle dort, ça va être trop vite le lundi matin. Et donc, elle s'empêche de dormir pour que le temps passe le plus lentement possible pour arriver à l'école. Et t'entends ça, je peux te dire que ça te fait bouger.

  • Speaker #0

    Oui, ça je pense.

  • Speaker #1

    Donc, c'est tout ce why. Et c'est quoi ton why ?

  • Speaker #0

    Ta mission, parce que je sens que tu as mis ça derrière ça. C'est ça qui va te... C'est le soul, le sens que tu mets.

  • Speaker #1

    C'est quoi ? En fait, c'est à plusieurs niveaux. Je crois dans un monde où quand un jeune aligné, un adulte aligné qui sait ce qu'il fait, qui est heureux, il va juste vouloir que les autres soient heureux et alignés aussi. Et donc, on va tout faire pour aider les autres et c'est pour être dans une société ouverte, solidaire. Tandis que des jeunes ou des adultes qui ne savent pas ce qu'ils veulent, qui sont dans les rancœurs, qui ne sont pas bien dans leur peau, c'est là que tu as le harcèlement, tu as la violence, tu as les intégrismes, les terrorismes, etc. Donc pour avoir une société où les gens ont tous leur place, ça commence par l'éducation. Savoir qui je suis, être heureux pour rendre les autres heureux. Pense aussi à quelque chose comme ça.

  • Speaker #0

    Ben je pense que je suis au bon endroit moi !

  • Speaker #1

    Donc voilà !

  • Speaker #0

    Quand je vois tes petits yeux qui brillent, je me dis que j'en ai au bon endroit.

  • Speaker #1

    Donc voilà, c'est vraiment ça. Grand Drury c'est une société solidaire. Et quand je vois les résultats pour les extrêmes droites partout, ou les extrêmes gauches, peu importe, mais quand on a les extrêmes droites, je me dis mais au secours les gars, vous avez rien compris ! C'est le clivage, c'est pas ça qui va repaire ensuite, qu'on va aller mieux. Il suffit de regarder les années 30. Donc c'est des choses qui me touchent. Très profondément, tout ça,

  • Speaker #0

    oui. Oui. Et toi, tu contribues à ça.

  • Speaker #1

    En tout cas, c'est mon ambition de se dire, de faire réfléchir les jeunes par rapport à leurs valeurs et d'espérer qu'eux vont plutôt se dire, la richesse, la différence fait notre richesse.

  • Speaker #0

    On est complètement alignés, moi, que ce soit dans le coaching d'orientation ou de reconversion. La première chose que je veux atteindre avec un jeune ou avec un adulte, c'est la mission de vie, c'est dans quel monde tu veux vivre. Donc, tu as ta version du monde, la mienne est très proche de la tienne. Et donc, tous ensemble, on va construire un monde avant-meilleur, mais c'est ça qui nous fait bouger, en fait. Mais tout à fait. Et tant que c'est pour notre petite personne, on ne bouge pas trop. Mais une fois qu'on se dit, mais attends, si je ne le fais pas, qui va le faire ? Si moi, je ne bouge pas, mais qui ? Qui ? Les jeunes qui me cherchent, ils vont aller où ? Ils ne seront peut-être pas aidés. Et la même chose pour toi, c'est-à-dire que les jeunes qui cherchent aujourd'hui une école qui est complètement alignée à ce que tu viens de dire, si tu ne crées pas cette école, ils restent sur le carreau. Alors évidemment, ça aide quand on a une à la maison qui…

  • Speaker #1

    Forcément, ça vous pousse.

  • Speaker #0

    Ça te pousse, ça a une motivation supplémentaire.

  • Speaker #1

    C'est sûr. Et c'est vraiment… On les retrouve dedans. dans toutes les personnes qui sont à la Smile. Stéphane, lui aussi, c'est accepter cette différence, être dans le non-jugement et dans l'ouverture aux autres, pour que tout le monde puisse trouver sa place telle qu'il est, être accepté tel qu'il est. C'est vraiment important. Et c'est comme ça que tout le monde peut être heureux et qu'on peut progresser.

  • Speaker #0

    Pour la Smile School. Explique-nous maintenant... Si je suis jeune, que je suis en décrochage scolaire, comme il y en a quand même pas mal pour le moment, ou que j'ai vraiment des angoisses, ou que je développe une phobie scolaire, en quoi la Smart School peut m'aider ?

  • Speaker #1

    En fait, nous sommes une école qui met dans le sens, au cœur de tout ce qu'on fait, et souvent de ce que je remarque de ces jeunes qui sont en décrochage scolaire, ou qui sont en phobie scolaire. C'est parce qu'en fait, ils ne voient pas le sens à ce qu'ils font. Et donc, nous, ce qu'on fait, c'est mettre du sens dans tout ce qu'on fait, avec aussi du rythme. Parce que pour beaucoup de jeunes qui décrochent, c'est parce qu'en fait, c'est trop lent. Les rythmes sont beaucoup trop lents. Et eux, ils veulent de l'action. Ils veulent que ça aille beaucoup plus vite. Et c'est dire, c'est ce que disait Élise, donc ma fille, c'est à l'école, moi, j'ai l'impression d'être en mort cérébrale. Tellement c'est lent. Et alors, si c'est pour être à attendre à l'école pendant plein d'heures, moi, j'ai plein de trucs à faire plus intéressants. plus utile pour ma vie future. Et c'est ce qu'on fait. On avance beaucoup plus vite, on leur donne des expériences qui sont vraiment uniques pour des élèves de 16-18 ans, en mettant ce sens, en mettant des challenges, et qu'ils puissent se connecter à eux-mêmes, et alors dans nos valeurs de base, c'est pouvoir être authentique, on ne doit plus porter un masque. C'est je suis moi, et je me connecte à mes forces, à mes talents, et là tu les aides évidemment énormément, parce que j'ai aussi, c'est quand ils disent, je me rends compte maintenant que j'ai des talents, donc merci pour tout ce que tu fais pour la smile, c'est ça, des choses comme ça qui vont leur rendre confiance en eux. Et donc la SMAS School, c'est pour des jeunes de 16-18 ans qui ont des facilités de compréhension, qui ont envie de challenge, qui ont envie de rythme, qui ont envie de sens et qui veulent apprendre des choses qui seront utiles dans leur vie aussi plus tard, aussi bien pour se comprendre eux-mêmes que pour comprendre les autres et pouvoir être acteurs de leur vie.

  • Speaker #0

    Ça fait maintenant deux ans.

  • Speaker #1

    C'est notre deuxième année.

  • Speaker #0

    Je sais qu'au départ, c'était un an, mais là, cette année, j'ai vu quelqu'un qui avait continué, qui était venu expliquer-nous un petit peu ce qu'on fait en première année, ce qu'on fait en deuxième année.

  • Speaker #1

    Et même les adultes maintenant.

  • Speaker #0

    Et même les adultes, donc explique-nous tout ça. On va commencer déjà avec les jeunes, et puis après on ira avec les adultes.

  • Speaker #1

    Alors, en ce qui concerne les jeunes de 16-18 ans, le but c'est qu'ils obtiennent leur diplôme de secondaire, le CESS, parce qu'il n'y a rien à faire, mais on en a besoin aussi bien pour les études supérieures que pour certains métiers, c'est encore un inconctournable. Donc on le fait avec le jury central, et on va les accompagner pour qu'ils puissent passer ce diplôme de secondaire, pour qu'ils aient ce papier qui est important. Avec eux, on va également travailler toute la partie de développement personnel, c'est un terme assez vague, surtout à leur âge. Donc, c'est ce que tu fais avec l'orientation, c'est qui je suis, quelles sont mes valeurs, comment je fonctionne, quels sont mes besoins. On va également leur apprendre, en culture générale, c'est comprendre le monde dans lequel ils vivent. Donc, ils ouvrent un journal et ils vont pouvoir comprendre, que ce soit au niveau, par exemple, on va faire de la philosophie avec eux, pour aller comprendre ce qui se passe aux États-Unis, par exemple, ou bien de la géopolitique. On va également les aider à mieux fonctionner dans un groupe par la communication, apprendre à gérer un groupe avec ce qui s'appelle les soft skills. Et donc, c'est comment je communique aux autres, comment je donne le feedback, comment je pague un conflit, comment je gère mon temps, comment est-ce que je gère un projet, des choses comme ça. Donc ça, ce sont les différents axes. Et vraiment, avec cette idée, dans les valeurs, c'est l'excellence, je suis de mon mieux, c'est l'authenticité, je suis moi et j'enlève mon masque. Et donc, ça veut dire aussi remise en question au niveau des profs, au niveau des élèves, et dans un cadre évidemment de bienveillance, parce qu'on ne peut pas être authentique s'il n'y a pas la bienveillance. Et l'innovation, la pensée out of the box, de se dire, il n'y a pas de problème, il y a des solutions, mais il faut peut-être sortir de son cadre. C'est une fois où tu fais la smile. pour trouver ses solutions. Et donc, c'est vraiment une pensée divergente qui est extrêmement riche dans la société actuelle où il faut tout le temps s'adapter. C'est ce qu'ils apprennent. On prend confiance en eux pour pouvoir oser vraiment passer à leur rêve, en fait. Mais pas un rêve fantasme, mais où ils ont réfléchi, où ils ont des outils pour pouvoir y accéder.

  • Speaker #0

    Je t'entends. J'ai l'impression que le CESS, du coup, c'est pas vraiment... Enfin, c'est le truc obligé. Oui. Mais ce n'est pas ce qui va te donner plus d'énergie.

  • Speaker #1

    Ah non, pas du tout.

  • Speaker #0

    C'est ça qui va différencier la Snipes, oui, d'une école de jury centrale.

  • Speaker #1

    Ah oui, tout à fait. Donc, si un jeune veut passer son jury centrale et avoir son diplôme, et que c'est principalement ça qu'il veut, ce n'est pas chez lui qu'il viendra. C'est pour ça qu'on prend aussi des élèves qui ont des facilités d'apprentissage. Je ne parle pas de mémorisation, parce qu'on va les aider à mémoriser, parce que souvent, ils sont dans la compréhension, mais mémoriser, quelle horreur, ils n'ont même pas de méthode. Ça, il n'y a pas de souci, on leur apprend. Mais c'est vraiment de se dire… On met un minimum sur le jury, juste ce qu'il faut pour le réussir, parce qu'en fait, ce qui est intéressant, ce qui booste, ce qui motive les jeunes, c'est tout le reste. Et donc, effectivement, oui, dans nos axes, c'est un des quatre axes du jury central.

  • Speaker #0

    Est-ce que, comme je t'entends, la volonté d'apprendre, la volonté de mouiller sa chemise pour passer ce essai suffit, du coup ? Oui. C'est ça, surtout.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    La capacité, c'est si je veux, je veux. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vraiment ça.

  • Speaker #0

    À partir du moment où tu veux, on va t'aider.

  • Speaker #1

    Exactement. Et c'est vraiment, c'est parfois certains disent oui d'accord, mais il n'y a pas encore de méthode, ou les jeunes me disent je ne sais pas comment mémoriser, ce n'est pas grave, ça on t'apprend.

  • Speaker #0

    Oui, dans le coaching scolaire, je me repars, tu as la volonté, tu veux vraiment étudier, ok, aide-moi parce que je suis là, mouiller ma chemise, mais si je ne réussis pas, je ne suis plus finançable, par exemple, puisque là on est en été, c'est fort d'actualité, mais ces jeunes-là, je suis quasi sûr qu'ils vont réussir, ils font des miracles, et effectivement, ils ont tout. qui n'est pas nécessairement une méthode, mais ça s'acquiert très vite.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    C'est sa propre méthode. OK, donc ça, c'est la première année.

  • Speaker #1

    La première année. Alors, en deuxième année, ce sont pour les élèves qui ont, donc, ils ont leur diplôme de secondaire, leur CSS. Alors là, tu as plusieurs profils. Le contenu, c'est, on les prépare à passer leur examen, leur certificat de gestion de base s'ils veulent se lancer comme entrepreneur.

  • Speaker #0

    Donc, c'est plus pour des étudiants ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est pour des étudiants, pas nécessairement. C'est juste des jeunes. Alors certains ont envie de devenir entrepreneur, certains ne se sentaient trop jeunes pour commencer des études. Parce que je pense, par exemple, même Juliette ou Élise, à 17 ans, se disaient moi je ne me sens pas prête pour commencer des études, je me trouve trop jeune Et on continue à travailler avec eux sur le développement personnel, et c'est quelque chose que tu vas faire plus tard dans ta vie éventuellement, mais ce sont des formations qui coûtent souvent plus cher. Et donc ici on leur propose un panel où il y a le développement personnel. On va bien sûr faire de l'entrepreneuriat, il y a une bonne partie, c'est l'entrepreneuriat, le marketing, on va travailler beaucoup le mindset avec eux, donc je dis la culture générale, et on va encore les aider à réfléchir à leur orientation. Alors là, plus nécessairement, on voit comment introduire l'orientation si les élèves n'ont pas fait la SMAS School avant, et sinon, c'est aussi parce qu'en fait, en première et en deuxième, enfin, de première et deuxième, de deux années, on fait venir également énormément de personnes extérieures qui racontent leur parcours de vie. Et ça, c'est aussi très, très inspirant pour les jeunes de se rendre compte que c'est possible, parce qu'on est dans un monde un peu morose, et là, on entend des gens qui ont galéré, mais qui ont toujours trouvé des solutions pour faire faire ce qu'ils avaient envie de faire. Ça leur donne des ouvertures, des horizons sur différents métiers, sur différentes possibilités. Et donc, c'est comme ça qu'ils peuvent aussi réfléchir à ce qu'ils veulent faire. Alors, après ça, ils peuvent devenir entrepreneurs, s'ils le souhaitent. Ils ont en tout cas... L'idée est de passer le certificat de gestion de base, aussi en jurys central. On les aide également à pouvoir créer leur side business. Donc, en fait, c'est se créer des revenus passifs avec l'idée, s'ils veulent faire des études supérieures, d'avoir le statut d'étudiant entrepreneur. C'est un statut vraiment intéressant.

  • Speaker #0

    Super intéressant.

  • Speaker #1

    Et donc, c'est cette idée-là. Alors, il y en a qui font des études supérieures. Il y en a qui se disent, moi, je me lance, j'ai besoin de formation et je me lance aussi après comme entrepreneur. Le but, en fait, n'est pas d'être entrepreneur de manière générale sur le crime à société, mais de devenir entrepreneur de sa vie. J'adore ça. J'imagine.

  • Speaker #0

    Et tout ça, parce qu'on n'en a pas encore parlé, parce qu'on parlait tout à l'heure d'environnement, tout ça dans un environnement qui est aussi porteur, je trouve. Moi, je trouve ça génial.

  • Speaker #1

    Unique, en tout cas. Unique,

  • Speaker #0

    oui. Donc, expliquez un peu.

  • Speaker #1

    Effectivement, en fait, nous nous sommes à hasard. Mais bon, il y a beaucoup de hasard dans ma vie, en fait. Tu sais,

  • Speaker #0

    j'ai toujours un truc qui est très très hasard. Quand tu as un frère, il y a d'autres éléments. Moi, j'en ai une qui dit J'ai de la chance. Oui. Ou soit J'ai de la chance. Oui. J'ai de la chance. J'ai de la chance.

  • Speaker #1

    C'est voilà. Effectivement, je ne pense pas qu'il y a de chance, mais tu as des opportunités, il y a des choses qui passent, mais tu les prends, tu les prends pas, tu les crées aussi. Oui. Si tu restes chez toi, tu n'auras pas beaucoup de chance. Et donc, voilà, en faisant du... Via, via, via, c'est la force du réseau, on nous a proposé de s'installer dans un parc d'affaires. Donc, on est la seule école en Belgique, je pense. Enfin, maintenant, il y a l'IFAPME aussi, à Mont-Saint-Guybert. Mais sinon, on était la première école à s'installer dans un parc d'affaires en partenariat avec un espace de coworking à The Gate. Et donc, ça nous permet, évidemment, d'être dans un environnement qui n'est pas du tout scolaire. D'ailleurs, je pense à Ville-Gilles. qui disait moi quand je vais à la Smart School je n'ai pas l'impression que je vais à l'école j'ai l'impression qu'en fait je vais travailler parce qu'on est avec cet espace de coworking on est dans notre endroit où on passe les gens qu'on va rencontrer ce sont des entrepreneurs ce sont des salariés et nous sommes membres également d'un réseau d'affaires en 2019 où nous pouvons nos étudiants sont automatiquement membres et c'est assez inspirant parce qu'ils peuvent aller écouter aussi des gens ils peuvent aller rencontrer des gens On a des élèves qui sont venus avec moi, ils ont rencontré le responsable financier de Odoo. Ils ont pu discuter, ils ont même vendu des parts parce qu'on a aussi, je ne l'ai pas dit en première, on a la mini-entreprise. Donc, c'est comme ça que la gestion de projet, c'est la mini-entreprise, cette idée de gérer un projet. Et ça, c'est évidemment unique. Ils peuvent venir faire du networking avec nous le soir, ou bien au sein de Wallonie, au B19, avec The Gate. Et ça, pour ceux qui le font, c'est facultatif, mais ils ont toujours changé. Donc oui, ça, c'est unique.

  • Speaker #0

    C'est unique. OK. Et donc, il y a aussi les adultes maintenant. Oui.

  • Speaker #1

    Alors, nous avons créé également maintenant une fois... En fait, c'est en faisant du networking, on s'est rendu compte en rencontrant des gens, il y a quand même pas mal d'entrepreneurs qui ont bien réussi et ils n'ont pas leur CSS. Et donc, pour certains, alors, il y a différentes raisons et pour certains, c'est un peu ennuyant d'un point de vue pour rester une deux mains. Ils se disent, voilà, je n'ai pas mon CSS. Et quand même, parfois, tu leur remplis un document, quel est le diplôme le plus aimé par genre... ces deuxièmes degrés. Et donc, il y a quelque chose. Ou alors, pour des ados, ils ont leur ado, ils disent, mais quelle est ma légitimité à dire à mes enfants ? Il faut que tu travailles, c'est important d'avoir ton diplôme. Et puis, ils vont dire, toi, tu ne l'as pas. Et donc, c'est comme ça que nous est venue l'idée de créer ce CESS pour les adultes qui travaillent. Et puis, finalement, en fait, on se rend compte, en commençant notre offre, c'est qu'on touche un autre, un plus grand panel. Mais notre but, c'est vraiment, c'est deux fois semaine, une fois en présentiel, une fois en distanciel. L'idée étant d'être le plus efficace possible pour des adultes qui sont assez autonomes dans leur apprentissage parce qu'ils gèrent une étude, ils gèrent leur boulot. Et ce qu'on va travailler bien sûr aussi avec eux, c'est le mindset, c'est la méthode de travail si on en a besoin, c'est la motivation. Pour certains, c'est l'idée de passer un examen nouveau, c'est stressant, parce que ce n'est pas pour rien qu'ils n'ont pas eu, pour certains, leur diplôme. Travailler du coup la confiance en soi, la méthode de travail, etc. Mais de manière vraiment ciblée sur cinq mois. et un accompagnement de 2-3 mois jusqu'à passer les examens.

  • Speaker #0

    Oui, c'est important. Moi, je coach en reconversion professionnelle. J'ai des adultes qui n'ont pas ce CESS et ça peut les bloquer. Donc, c'est génial d'apprendre qu'il y a ce genre d'accompagnement possible. Oui, tout à fait. Mille fois merci pour eux.

  • Speaker #1

    C'est guider, enfin, de les entendre, d'avoir le retour. Donc, voilà, on se lance cette année.

  • Speaker #0

    OK. Quelle est la question que je ne t'ai pas posée ou les questions que je ne t'ai pas posées et auxquelles tu voudrais répondre ?

  • Speaker #1

    Évidemment, ici, c'est moi qui suis au micro. Mais évidemment, il est bien clair que je ne fais pas ça toute seule. Donc, en fait, on a une équipe qui est vraiment super chouette parce que j'aime bien mentionner Stéphane. Donc, Stéphane est à la base avec moi du projet depuis longtemps. Je me rappelle, c'était comique. Je me dis, il faut quand même un prof de sciences éco parce que comme je dois créer quelque chose de privé, ce serait bien. Et puis, découvrant l'entreprenariat, je me dis, c'est trop génial l'entreprenariat. Stéphane est collègue au collège, il s'occupe des mini-entreprises, donc je l'ai appelé, il a regardé le projet, donc tout de suite il est venu dans le projet en tant que cofondateur, avec Greg, donc on était trois. Puis ensuite, il y en a d'autres qui sont venus, là ce sont des petits jeunes, comme on dit, Thibaut, Camille et Sacha, qui sont encore des étudiants, mais qui sont vraiment dans les mêmes valeurs que nous. Ça c'est super important, pour rentrer, c'est avoir les mêmes valeurs, sinon ça fonctionne difficilement. et donc c'est ensemble qu'on porte tout ce projet donc avec Stéphane à la base c'est l'éducation

  • Speaker #0

    au début,

  • Speaker #1

    Greg a pris un autre chemin. Voilà, c'est comme ça, c'est la vie. Et puis donc, on a Thibaut, Camille, Sacha, et ensemble, on continue à développer et à passer notre temps à la classe MySchool. Et Smile, d'ailleurs, j'ai pas dit non plus Smile, School, bien sûr, c'est Redonnons le sourire d'apprendre, mais Smile, c'est un acronyme. Smile, ça veut dire sens, motivation, innovation, liberté, éveil. Wow. Voilà.

  • Speaker #0

    donc éveil qu'on a changé en épanouissement je lance un réflexe smile smile épanouissement est-ce que tu as des nouvelles des gens qui ont quitté l'école il y a un an,

  • Speaker #1

    qu'est-ce qu'ils sont devenus on est toujours en contact évidemment d'ailleurs enfin je crois donc déjà entre eux ils se voient de temps en temps tous les x-mois ils sont ensemble pour reprendre un peu c'est vraiment créé avec les parents. C'est très chouette, les parents de première, de la première année, je veux dire. Et fin juin, ils étaient à la maison, en fait. Il y avait les jeunes qui étaient de leur côté, des parents qui étaient disponibles de l'autre. Et donc, c'est génial de retrouver ce tribun bel, entre guillemets, ils étaient quoi ? Ils étaient 10. 10 sur les 13, ils étaient disponibles. Et alors, ce que je trouve génial, c'est en fait de voir ce qu'ils deviennent. Parce que ceux qui ont fait des études supérieures, en fait, ont terminé en première CES. avec de très bons résultats, donc ils n'ont pas de seconde cesse. Donc ça, c'est déjà chambial, parce qu'en psycho, on s'exprime sûrement, évident. Et pour une en plus, qui a terminé avec des magnifiques points également en première cesse, moi je me rappelle qu'on était arrivés complètement en décrochage, et à se dire, moi quand j'ai fini la SMAC, je me tape une caravane, et je fais le retour de Europe, et on fait à la fin de l'année, c'était, ah non, je fais des études, je me lance comme éducatrice spécialisée. Il y a des cartonnes, elle adore. Elle est métamorphosée, donc elle s'est vraiment épanouie. On en a un autre qui, lui, Thibaut, qui fait l'IFAPME en mécanique. Et lui aussi, il dit, ouais, pour les études, je me rappelle, je lui ai encadré un décrochage complet au collège, il vient chez nous. Et alors, surtout, et encore, il m'envoie parfois des messages, parfois pour mes émotions, il était très en colère. Je pense à toi, et alors, je gère mes émotions, je respire un bon coup, et je ne me nerve pas. Et il m'a déjà dit plein de fois que c'est le meilleur investissement qu'il ait pu faire. Et dès qu'il a fini l'IFAPME, il veut faire des études supérieures pour avoir un bagage plus important. Oui, non, et en fait, c'est génial de voir leur parcours parce qu'ils osent être humains.

  • Speaker #0

    Ils ne sont plus en rejet. Oui. Quelque chose, ils sont... Voilà, ils ne veulent plus s'éloigner d'un truc qu'ils ne veulent plus. Alors, du coup, je pars en caravane.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Je ne fais plus rien de l'autre. Ils ne sont plus dans la fuite. Ils vont vers quelque chose qui leur porte. Et là, ils sont prêts à faire des études. C'est exactement la même chose en coaching d'orientation. J'ai parfois des jeunes qui me disent... Déjà je peux dire que je ne veux pas faire d'études donc ça limitera le choix. Je dis toujours oui, oui, ça ira bien. Et c'est fou qu'une fois qu'ils ont un projet et qu'il faut faire des études, et parfois pas des marques, ils disent j'y vais. Et effectivement ils réussissent. Ils réussissent,

  • Speaker #1

    oui tout à fait. C'est ça qui est génial. Et donc quand je les ai vus, enfin les retours sont juste magnifiques. Et donc quand tu les vois, tu te dis waouh, c'est vrai que... C'est fatigant parce que d'avoir à la fois la smile à créer, plus le collège, plus la famille, les enfants, le mari, etc. La famille est complètement négligée. Depuis deux ans, ma vie sociale, familiale et même avec les amis est négligée. Mais quand on le voit, on se dit Waouh ! Allez, je sais pourquoi je le fais !

  • Speaker #0

    Donc la balance énergie, elle est encore bonne ?

  • Speaker #1

    Elle est encore bonne, évidemment.

  • Speaker #0

    C'est l'intention à la France !

  • Speaker #1

    Je pense beaucoup à mes mantras, tu sais. Avec Stéphane, on a régulièrement été très, très limite, on a une fatigue énergique parce que tout est encore à fait, en fait, c'est notre deuxième année, donc on n'a aucun automatisme, aucun process, on met tout ça en place. Et donc, c'est ça aussi qui est super important, de pouvoir vraiment pouvoir faire totalement confiance dans l'autre. Donc ça, c'est vraiment génial, c'est qu'ici, à

  • Speaker #0

    on s'est fait une petite évaluation en fin d'année et ce qui revient vraiment, vraiment partout de chez nous cinq, c'est confiance dans les autres et ça, c'est super important. On peut dire les choses et par contre, oui, c'est dans notre organisation, elle va être un peu améliorée.

  • Speaker #1

    Sinon, ça ne serait pas marrant si tout roulait du premier coup. Une chose qu'on n'a pas encore parlé, c'est qu'en plus de tout ça, je sais que vous organisez des conférences ouvertes à tout public. Oui. Les thèmes sont... Je n'ai pas encore pu assister à une conférence. Parce qu'à chaque fois... À chaque fois, je voulais venir et j'avais autre chose de prévu. Mais je trouve ça génial, en fait. Les différents thèmes que vous avez brossés, inviter des personnes, c'est super intéressant. Et pour les jeunes, pour les parents aussi, mais aussi pour toute personne qui vient être intéressée par eux.

  • Speaker #0

    Et les sujets sont différents, parce que ça peut être aussi bien, c'est comment on crée son side business, ça peut être du networking. Donc là, on est plus dans l'entrepreneuriat, mais c'était également avec Brieux sur les clés biologiques pour comprendre les maladies. On va aussi faire une dégustation de bière l'année prochaine. Ah,

  • Speaker #1

    mais là,

  • Speaker #0

    ça va. Ah, ça va. On a, oui, on fait des conférences. Notre but, évidemment, en bas, c'est aussi, bien sûr, c'est de se faire... connaître parce que c'est une manière de faire connaître la SMASchool, parce que comme ça, on peut aussi donner une plus-value aux gens. Et alors, c'est aussi l'occasion pour nos élèves, en fait, d'apprendre à parler en public. Les compétences orales sont très développées à la SMASchool, donc on leur apprend à parler en public avec la posture, etc. Et donc, en fait, ce sont les élèves qui vont accueillir les gens lors de la conférence, qui vont également, pour certains, prendre le micro quand les gens sont assis pour débuter la conférence, pour présenter la SMASchool. pour présenter le guide, pour présenter l'orateur, et de pouvoir mettre ça sur un CV, de dire, ben voilà, j'ai parlé, Jérémy Van Den Bosch, il y avait 80 personnes, donc de dire, ben voilà, j'ai parlé, j'ai aidé à réaliser des conférences, et je parle devant 80 personnes, c'est quand même pas mal quand on a 17 ans.

  • Speaker #1

    J'avais pas conscience que les étudiants, les élèves de la SMACOL étaient impliqués dans ce concept, en dehors des heures scolaires, c'est le soir, donc ils s'investissent là-dedans, pour montrer la motivation qu'ils ont.

  • Speaker #0

    Mais ils sont là. Ah, on en a toujours qui sont là. Et qui sont parce que c'est mettre en pratique ce qu'ils apprennent, puisqu'on leur apprend à parler. Alors, lors des mini-entreprises, quand tu as les assemblées générales, ils doivent effectivement parler, présenter leur mini-entreprise devant 100 personnes ou plus ou moins, ça dépend. Mais c'est deux fois par an. Et là, ils ont aussi l'occasion de pouvoir aider dans les conférences à vraiment accueillir. Et c'est une compétence qui est essentielle dans la vie, que tu vas utiliser énormément. Et donc, ils peuvent déjà mettre ça aussi sur leur CV. En fait, c'est mettre en pratique un maximum pour donner sens.

  • Speaker #1

    Et je suis certain que tous les jeunes atypiques, au profil atypique, les hautes potentielles, comme je les appelle, ou les parents de ces jeunes qui sont aussi hautes potentielles, évidemment, ils doivent se dire, où est-ce qu'on trouve toutes les infos ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est sur le site, il y a smileschool.be, smileschool, c'est comme en anglais l'école du sourire, école.be. Et alors, sinon, on a également l'Instagram smileschoolbelgium. Et là, en fait, on retrouve tout dans les réels. On retrouve tous les petits films qui montrent toutes les activités très, très spécifiques et spéciales et uniques que l'on fait avec nos jeunes. Comme le brosse effectif qu'on joue à Bruxelles. Ou alors à la Caton, on a 24 heures pour proposer des doses digitaux à une entreprise. On a dormi à la Smile. À visiter la RTBF et pouvoir être journaliste radio pendant quelques heures en ayant accès aux dépêches, les mêmes dépêches que pour les journalistes. Donc voilà, c'est toutes des activités. En fait, c'est vraiment une école atypique pour des jeunes atypiques qui ont envie de se bouger.

  • Speaker #1

    Donc, merci.

  • Speaker #0

    Nous voilà.

  • Speaker #1

    J'ai envie de dire merci. Merci à tous ceux qui vont pouvoir bénéficier.

  • Speaker #0

    Merci à toi aussi, parce que tu nous aides par rapport à l'orientation, pour les aider à comprendre, savoir qui ils venaient. D'ailleurs, ma fille, elle a fait vraiment un grand détachement, parce qu'elle voulait être astrophysicienne. On rentre à la smile, à se dire, comme elle a vu, moi, c'est sûr, depuis mes 12 ans, 10 ans, j'ai envie de faire ça. Pas du tout, elle se lance dans la danse. Ça permet, je pense, ici récemment à Vincent, qui me disait, je ne ferai pas d'études. Et finalement, il va faire des fakes. Et c'est comme ça pour lui. plein de gens, ou bien dans ton accompagnement avec les différentes personnes qui t'aident, vous avez permis de conforter les idées pour certains. Je pense à Alice qui fait bien psycho. Et pour d'autres, c'est de dire, waouh, mais en fait, grâce à ça, j'évite... Moi, tu m'as évité 5 ans d'études, à payer 5 ans d'études, tu m'as fait pour rien. Et ça, c'est génial aussi. du moment qu'elle est heureuse donc merci aussi à toi pour ton soutien, pour ton temps,

  • Speaker #1

    pour la slide et nous t'invitons aussi pour faire une conférence d'ailleurs invitation acceptée et bien alors c'est le moment de nous quitter merci Marc merci Anne-France pour ton témoignage et tes partages je pense qu'il y a plein de petites pépites que les gens vont pouvoir dans ce podcast à écouter plusieurs fois d'ailleurs

  • Speaker #0

    Merci beaucoup en tout cas pour cette invitation. Mais oui, on partage le même pourquoi, le même why, la même valeur. Et donc voilà, quand on est passionné, c'est juste génial.

  • Speaker #1

    Alors j'espère que tout ce que nous avons partagé avec vous aujourd'hui, avec Anne-France, toutes les pépites que vous aurez pu récolter de cet entretien, bien que tout ça vous a donné les clés pour mieux comprendre, peut-être des clés qui ont résonné avec vous, si vous avez apprécié. Cet entretien, cette interview, n'hésitez pas à vous abonner pour ne pas louper les prochains. Et puis surtout, partagez-le à votre réseau. On va encore explorer beaucoup de choses ensemble, beaucoup d'entretiens à venir. Si vous connaissez des personnes ou si vous-même avez envie d'apporter votre unicité, votre potentialité, votre expérience, vos pépites à ce podcast, je vous invite. à me contacter à marc.coachingedécouverte.be

  • Speaker #0

    Merci Marc Golan. Avec plaisir. Merci Marc.

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