- Speaker #0
Je vous souhaite la bienvenue dans ce nouvel épisode de L'Autre Potentiel, j'ose ma différence. Si vous nous rejoignez et que vous n'avez pas écouté l'épisode de la semaine passée, je vous propose d'aller refaire un retour en arrière et d'écouter la première partie de cette interview avec Chris Stéphanie. Aujourd'hui, on va poursuivre notre exploration, cette exploration des chemins de vie hors normes, là où la différence devient une force. Et dans cette suite, on va aller un peu plus loin, on va parler de résilience, d'identité, de transformation intérieure, mais surtout, on va mettre en lumière les ressources, souvent invisibles, de ceux qui osent sortir des cases. Parce que chaque parcours singulier porte en lui une clé pour s'aligner, se libérer et inspirer les autres potentiels. Tu as beaucoup utilisé le mot « accepter » depuis le début, et on a eu cette discussion le samedi soir de l'événement, où tu me dis « j'en ai marre que les gens parlent de tolérance, pour moi c'est l'acceptation » . C'est quoi la différence entre « tolérer » et « accepter » ?
- Speaker #1
Alors, il faudrait que je reprenne mes définitions exactement, je les ai oubliées. La tolérance, je vais faire dans le gros, la tolérance c'est le fait... de laisser de la place à quelqu'un qui n'a pas les valeurs que l'on partage, mais sans lui donner une validation. D'accord ? Par exemple, on va prendre un exemple, on va grossir un peu la chose. Marc, je te tolère parce que tu es hétéro. Tu vois, c'est-à-dire qu'en gros, je veux bien discuter avec toi, mais ne rentre pas trop dans mon cercle quand même, parce que ta différence, elle me dérange. D'accord ? Donc c'est ça la tolérance. La tolérance aussi un peu plus grandie aujourd'hui, ça va être « Ah oui, Marc, il a un enfant gay, mais moi ça ne me dérange absolument pas, il n'y a aucun souci. Bon après, tant qu'il ne vient pas me toucher les fesses ou m'embêter un petit peu, tu sais. » Tu vois, c'est ça le mot tolérance. C'est-à-dire qu'il y a toujours une condition derrière. L'acceptation. Moi, je vais me parler d'acceptance. C'est un mot qu'on invente parce que ça ressemble à tolérance-acceptance. L'acceptation, c'est le fait d'accepter la personne telle qu'elle est et de lui laisser le droit à la validation. C'est-à-dire qu'on accepte le fait que c'est l'autre qui doit valider, qui elle est, point, terminé. Et on l'accepte dans son entièreté. Et c'est super important parce que tant qu'on se cache derrière le mot tolérance, on n'accepte pas de voir les vraies problématiques que l'on a dans notre vie. Et là, je ne parle pas que de la communauté LGBTQIA+. Je parle aussi du sexisme, je parle aussi du racisme. Je parle de l'intégration en général de tout le monde, en fait. Chaque petite différence, c'est comme ça. Donc aujourd'hui, c'est mon combat. L'acceptation et stop à ce que l'on appelle la tolérance. C'est une étape, la tolérance, je la comprends totalement. Mais je pense qu'on peut mieux faire. On peut vraiment mieux faire.
- Speaker #0
En t'entendant, je me disais, en fait, la tolérance... En fait, on éclaire encore les différences, on tolère les différences. Dans l'acceptation, est-ce qu'on ne passe pas à un niveau au-dessus où on ne voit même plus les différences ? On voit en fait nos similitudes, nos ressources.
- Speaker #1
Je pense qu'on voit autant nos différences que nos similitudes. Je pense que dans l'acceptation, on est simplement tous à égalité. C'est ce que je vois. C'est Philippe Catherine. Si on vivait tous nus... Tu vois, il y aurait beaucoup moins d'inégalités. Mais c'est un peu le principe. Oui, c'est ça. C'est que pour moi, les différences, encore une fois, ce n'est pas quelque chose que l'on doit cacher. C'est quelque chose dont on doit être fier. Les différences, c'est un petit peu comme des petites étincelles que l'on a autour de nous, tu sais, qui font que l'on brille véritablement. Et moi, ce que je veux, c'est rallumer ces petites étincelles partout, à tout le monde, pour qu'on puisse briller de nos différences. Et quand on sera tous en train de briller par nos différences aussi, ça nous fera un point commun et on pourra tous se rassembler.
- Speaker #0
Ça ne peut que me parler, là, c'est quelque chose. Et du coup, c'est quoi ta façon de briller à toi ?
- Speaker #1
Ah, ma façon de briller, c'est de montrer l'exemple. Je pense que c'est de montrer l'exemple et ce n'est pas une tâche facile. Ce que j'aime pour briller, c'est montrer que chaque facette de moi, je lui donne un espace. Je prends un exemple tout bête, je suis aussi drag queen. C'est-à-dire que tu m'as vu comme ça, moi, avec ma grosse barbe, mes lunettes, etc. Mais oui, après trois heures de maquillage, tu me reconnaîtrais un peu quand même, parce que je ne change pas non plus trop, trop, trop. Mais j'ai mon alter ego, en fait, qui est une partie de moi. Alors, contrairement à beaucoup de drag queens qui font ça pour le spectacle, moi, c'est une partie de moi, véritablement. C'est mon côté féminin qui est extrêmement dans le spectacle, dans tout ce qui est brillant, dans tout ce qui est étincelant et plein de bienveillance. Et mon alter ego s'appelle Grasse de Bruxelles. Et grâce avec deux S. Parce que grâce, c'est parce que la grossophobie. Tu vois ? Parce que j'ai été beaucoup plus costaud que maintenant. Et j'ai vécu aussi beaucoup de grossophobie. Quand je te disais qu'il y avait eu 1000 demandes. Mais du coup, par mon personnage féminin qui laisse entrevoir toutes les parties de Grèce qui dépassent de mon corset, etc. C'est une façon pour moi d'aller amener... énormément de bienveillance, d'aller amener de la reconnaissance, d'exprimer ce qui brille le plus en moi, le côté scénique, en fait, simplement. Et j'adore faire ça. Et récemment, j'ai fait ça, merci David Jean-Mott, d'ailleurs, pour ça, qui m'a invité sur la scène du Théâtre de Mons pour les Restos du Riz. Donc, j'ai pu partager la scène avec plein d'humoristes. Et du coup, j'ai partagé aussi tout mon coaching pendant toutes les coulisses, ça, ça tient à le dire. et briller sur scène. Et ce qui était génial, c'est que je leur ai offert un moment de variété, on va dire simplement, un moment où ils ont pu rigoler, un moment où ils se sont dit « Waouh, pas mal le look ! » Et surtout, j'ai pu offrir une tribune à toutes les personnes LGBTQIA+, précaires, qui aujourd'hui ont du mal à aller demander de l'aide, notamment alimentaire, parce qu'ils ont peur d'être encore plus discriminés du fait qu'ils soient déjà précaires, et en plus... LGBTQIA+. Et c'est des gens qui ne vont pas chercher de l'aide au Resto du Coeur, notamment. Et bien, le fait d'être là, d'être présent, de briller de cette façon-là, on a réussi à prendre toutes ces étincelles et les braquer sur une minorité qui est complètement invisible. C'est comme ça que je brille. C'est ce que j'aime faire.
- Speaker #0
Ok. Et justement, qu'est-ce que tu fais aujourd'hui ? Parce que, moi, je dis toujours que notre histoire détermine ce qu'on veut. devenir. Si on regarde ton histoire, elle est très riche, elle a plein de rebondissements, elle a beaucoup de souffrance aussi, si j'ai bien compris. Donc aujourd'hui, qui est-ce que tu es devenu fondamentalement et quel est ton combat ?
- Speaker #1
Aujourd'hui, je suis en plein changement. Je pense que la vie est une éternelle évolution. Aujourd'hui, je suis devenu pleinement moi. Je pense que depuis le Covid, Pendant que j'ai eu la chance de rencontrer quelqu'un qui m'a vraiment montré le potentiel que j'avais, j'ai monté mon magasin, j'ai monté mon bar par la suite. Aujourd'hui, je suis un entrepreneur avant tout, avec le magasin et avec le bar. On a réussi à mettre mon mari aussi au travail. Enfin, au travail, non pas qu'il n'était pas au travail avant. On a ouvert un troisième commerce pour lui, pour qu'il ne devienne personne, pour l'aider, lui, à faire son chemin de vie. Et aujourd'hui, je suis arrivé à une étape où je passe tout. mes diplômes de coach de vie parce que je veux vraiment accompagner les gens à briller avec leurs différences et non pas malgré leurs différences. Et ça, ça devient, comment te dire, mon côté hyper émotif, mon côté, comment il s'appelle ça, TTH, fait qu'on est hyper actif. On est tout le temps en train de bouger, tout le temps en train de faire quelque chose. On a toujours envie de faire quelque chose de différent, de nouveau. Le magasin est là, le bar est là. J'ai envie, j'ai la radio aussi, j'ai les médias que je veux développer davantage. Mais j'ai vraiment maintenant envie de donner au monde ce que le monde a pu m'apporter de plus merveilleux.
- Speaker #0
Qu'est-ce qui t'a apporté ce monde de plus merveilleux ?
- Speaker #1
Regarde, je suis moi-même aujourd'hui. Il m'a mis sur ta route. Tu vois, il me permet de faire ce podcast aujourd'hui. Il me permet de parler de tous ces gens qui sont invisibles et de leur expliquer que non, ils ne sont pas seuls. La vie, elle m'a offert le droit de... m'accepter tel que je suis, de m'aimer dans mon corps. Ce n'est pas toujours évident, je ne veux pas te mentir. Des fois aussi, c'est dur de me regarder dans un miroir comme tout le monde. Mais quand je vois qui j'étais à l'âge de 12 ans, introverti, renfermé, mais à un point maladif, mal dans ma peau, le nombre de fois où j'ai voulu passer à l'acte et dire au revoir. Et aujourd'hui, où est-ce que j'en suis ? « Waouh, quand même, je dois… » À un moment donné, tu sais, j'écris dans un petit cahier tous les jours ce que je fais, ce que je ressens, etc. Et des fois, je reprends des pages en arrière et je regarde où est-ce que j'en étais il y a 10 ans et où est-ce que j'en suis aujourd'hui. Et chaque jour, je me dis qu'en fait, finalement, je peux faire ça juste sur 24 heures. Tous les jours, j'apprends quelque chose. Tous les jours, j'évolue. Tous les jours, je fais des rencontres extraordinaires. Tous les jours, il m'arrive quelque chose de merveilleux. Et tous les jours, je me réveille. C'est un miracle pour moi. Déjà, la vie est un miracle. Ça, c'est encore autre chose. Oui, je suis heureux tous les jours de m'apercevoir de ce que le monde a fait de beau. Et je me lève heureux de savoir qu'aujourd'hui, il y a des gens pour m'écouter, écouter ce que je propose et se dire, on a peut-être besoin de se remettre en question et d'ouvrir les bras davantage à cette communauté.
- Speaker #0
Qu'est-ce que tu aurais envie de dire à ce petit garçon de 12 ans qui était meurtri, introverti ? Qu'est-ce que tu lui dirais, là, si tu pouvais le rencontrer ?
- Speaker #1
Tu existes. Tu existes. Juste ces deux mots-là. Après, le reste, la vie, change pas ton chemin. Si je veux en arriver là maintenant, il faut bien que le chemin s'efface. Mais juste rappelle-toi que tu existes et que... Dans toutes les ombres, dans tous les moments noirs de ta vie, il y aura toujours une étoile qui va briller et qui va te montrer un chemin. Juste ça.
- Speaker #0
Et si ce petit garçon venait à ta rencontre et avait un message à te donner, il te dirait quoi ?
- Speaker #1
Oh, mais qu'est-ce que t'es devenu un vieux con ! Si ce petit garçon venait à aujourd'hui... Ok, je n'avais pas vu des choses comme ça, il me dirait. Je pense qu'il... Ah ouais, ok, d'accord. Mais oui, oui, oui. Oui, il serait surpris par... Il serait surpris par le choix de mon mari, par exemple. Oui, il serait surpris par plein de choses. Il me dirait, mais pourtant, tu regardais que les rugbymans, on a des soeurs frères. Pourquoi avec un belge maintenant ?
- Speaker #0
D'où le fait que tu aies un Belgique, j'ai compris.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Je vois, là, j'ai devant moi le post que tu as posté sur LinkedIn il y a cinq jours.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Où tu mets, depuis l'arrière d'un comptoir, derrière une caisse, dans un coin de salle, ou entre deux confidences de vestiaire, j'ai entendu les douleurs muettes, les « je me sens de trop » , les « je veux juste respirer librement » . Je suis épuisé d'exister à moitié. Quand j'ai lu ces quelques lignes, je me dis que ça peut tellement correspondre à plein de monde. Parce que mes clients, les autres potentiels, et donc les LGBTQIA+, ce sont aussi des autres potentiels, clairement, qui doivent oser leur différence, qui se sentent de trop, qui veulent respirer librement. D'ailleurs, il y a une question qui me vient. Je me dis tiens, est-ce qu'il y a beaucoup d'autres potentiels au sens où moi, je le tenais jusque maintenant dans cette communauté ? Parce que je me dis, il faut avoir l'esprit ouvert, l'esprit, déjà une bonne connaissance de la différence. Je ne sais pas, je me pose cette question-là tout d'un coup. Parce que tu dis, toi, tu es à haut potentiel.
- Speaker #1
Est-ce qu'il y a d'autres hauts potentiels dans la communauté ? La communauté est tellement riche de différences qu'aujourd'hui on assiste à la naissance de nouveaux potentiels, on assiste à la naissance tous les jours d'une variation, de quelque chose qu'on n'avait pas imaginé il y a encore peut-être une semaine, ou un an, ou même vingt ans. C'est extraordinaire. Aujourd'hui quand on parle du genre, Moi, je viens de parler de l'éventail des genres. Parce que tout le monde pense, et puis, notre ami, notre ami, donc il n'est pas du tout notre ami. Donald Trump veut nous faire penser qu'il n'y a plus que deux genres. Il y a les hommes, il y a les femmes, point terminé. L'éventail des genres est extraordinaire. Alors, cet éventail des genres, on a... L'homme, on a la femme, on a les personnes transgenres, c'est-à-dire qui sont nées dans un genre et qui vont choisir de vivre dans un autre genre. Et je ne parle pas d'opérations chirurgicales, je parle vraiment du genre en général. On va avoir les personnes non-binaires, qui ne se sentent pas correspondre ni à l'un ni à l'autre. Et est-ce que tout ce langage est compréhensible par le commun des mortels ? Peut-être pas, sûrement pas même. Est-ce que tout esprit ouvert peut comprendre ça ? Non, on ne pourra jamais le comprendre, on n'est pas dans la tête de ceux qui le vivent. Par contre, est-ce qu'on se doit de l'accepter ? Oui. Qu'est-ce que ça nous change ? Qu'est-ce que ça nous change d'aider quelqu'un à se sentir bien dans le genre qui est le sien, dans la sexualité qui est la sienne, dans la sentimentalité qui est la sienne ? Voilà, c'est simplement ça. Donc oui, des hauts potentiels, il y en a des nouveaux tous les jours. Quand je vois, tu sais, je dis souvent, quand je rencontre quelqu'un qui a des difficultés à exister dans son travail, dans sa famille, à l'âge de 30 ou 35 ans, je lui dis... Tu te rends compte de tout ce que tu as traversé pour arriver là où tu es aujourd'hui ? Est-ce que tu te rends compte de toute l'énergie que tu as dû développer pour subir en silence la discrimination, l'écrasement, le manque de reconnaissance ? Est-ce que tu te rends compte de l'énergie dont tu as eu besoin pour garder ta porte de placard fermée au moment où il le fallait ? Mais prends toute cette énergie, additionne-la simplement. Tu te rends compte maintenant que tu as plus en toi d'énergie que le commun des mortels ? Si ça, ce n'est pas un haut potentiel, je ne sais pas ce que c'est.
- Speaker #0
J'ai envie d'applaudir, je l'adhère. J'aime bien cette idée qu'il y a des nouveaux potentiels chaque... chaque jour, c'est vraiment une belle vision, je vais la garder.
- Speaker #1
Si tu veux,
- Speaker #0
mais on doit se féliciter avec moi parce que c'est top.
- Speaker #1
On doit se féliciter de ça, on doit se féliciter de tout. Et même des fois, quand vous voyez quelqu'un qui a peut-être quelque chose qui vous dérange, et je ne parle pas de l'irrespect, attention. Dites-vous que chaque différence... Mais mon Dieu, imagine... Tu sais, prends l'exemple des ordinateurs. Tu prends les ordinateurs dans les années 80, il y avait combien de couleurs sur un ordinateur ? Deux, le noir, le blanc. C'est ce que j'allais dire. Dans les années 90, on est passé à quatre couleurs. Et puis après, on est passé à 16 couleurs. Et aujourd'hui, il y a des millions de couleurs. C'est pas beau ça ?
- Speaker #0
C'est une super métaphore. Qu'est-ce que tous ces nouveaux potentiels, ces milliers de couleurs peuvent apporter au monde ?
- Speaker #1
Un changement radical de tout notre système. Mais là, je ne vais pas faire de la politique, du tout. Je parle simplement du rapport que l'on a à l'humain. Simplement ça. apprendre à prendre en compte chaque personne chaque étoile qui brille sur la terre je parle pas du ciel si on prend chaque différence en compte chaque au potentiel en compte qu'on arrive à travailler en prenant le meilleur de chacun de nous et même plus que ça en prenant chacun de nous dans son entièreté je pense que le monde peut faire vraiment une évolution extraordinaire on a l'impression déjà d'avoir fait une évolution aujourd'hui on On se contente de parler d'évolution en montrant toute l'évolution technique que l'on a. Technologique, plutôt. La technologie, c'est une chose, c'est merveilleux, c'est extraordinaire, mais si elle est à notre service, elle est quand même bien meilleure, et si nous sommes nous-mêmes à notre service, c'est encore mieux. C'est-à-dire que c'est un ensemble de choses. Donc oui, aujourd'hui, tout ça ensemble, ça peut créer, et on en est loin. Là, je vais traiter le portrait un peu plus dark, mais on en est très loin. Et pourquoi je sais qu'on a tout ça à apporter au monde ? Est-ce que tu as vu le nombre d'ennemis qu'on a ? Est-ce que tu as vu, aujourd'hui, on veut rassembler des foules à travers la haine ? Qu'est-ce qu'on fait ? On va taper sur les transgenres. Les transgenres qui représentent moins de 1% de la population mondiale. C'est génialissime. C'est de montrer à quel point on doit être important, puisqu'on nous met directement en avant. Il y en a marre du... Ça, c'est très drôle. Il y en a marre du wokisme. Wokisme. Mot qui exprime simplement l'évolution naturelle d'une société, l'éveil de la société, qui est un mot récupéré par les haineux pour faire penser que c'est un gros mot et qui va détruire tout le monde. Alors que c'est simplement l'évolution, la traduction de l'évolution. Oui, quand tu vois le nombre de gens qui passent leur temps à taper sur les minorités, à taper sur les lois qui protègent les minorités, et à taper sur l'évolution, évidemment qu'on est en train de faire quelque chose de grand. Évidemment. Et aujourd'hui, pour tous ceux qui nous écoutent, j'ai envie de vous dire, vous êtes tous... des êtres extraordinaires. Vous êtes tous des personnes brillantes qui ont le droit d'exister et qui, tous ensemble, peuvent entamer une vraie révolution. Et franchement, mais allez-y ! Allez-y, foncez dans le tas, mais avec de la bienveillance. La colère n'amène aucun résultat.
- Speaker #0
Et donc, quand on a commencé, tu avais dit que tu donnerais l'explication, même si tu l'as donnée, à mon avis, en filigrane, le « touste » , c'est ça, « touste » ?
- Speaker #1
Oui. L'écriture inclusive, ça fait peur à énormément de monde, ça demande de changer plein de codes, etc. Et notamment dans la langue française, ça c'est le pire, parce que dans certaines langues étrangères, on n'a pas ce problème-là. Ça consiste à englober tout le monde et tous les genres. Lorsque tu dis « à toutes et à tous » , tu ne prends en compte que le genre féminin et le genre... masculin. Et même en utilisant ces deux mots-là, on va mettre en place l'idée que le masculin l'emportera sur le féminin lorsque tu as un homme et 150 femmes, on dira tous et non pas toutes. Lorsqu'on va dire tous, on va prendre chaque personne, chaque individu dans son entièreté. Un autre mot, je dis souvent c'est le. C-E-L-E-U-X Ça permet d'inclure celles et ceux. Mais bien au-delà. On est encore sur l'éventail des genres, sur l'éventail des hauts potentiels. Donc, ça permet de vraiment prendre tout le monde en compte. Est-ce qu'on doit le faire à tous les mots, avec des points, etc. ? Chacun peut le faire petit à petit. La langue française, on a une expression qui dit tout. Le poids des mots. Le poids des mots, c'est lourd de sens. Le poids des mots, ça veut dire que chaque mot... pèse quelque chose. Chaque mot est important, chaque mot est quelque chose qu'on a sur le dos et qui vient nous recroqueviller. C'est un jugement. Un mot, c'est comme ça, c'est quelque chose de difficile. Aujourd'hui, on a besoin d'alléger ça. On a besoin de donner davantage de place à des... à du vocabulaire qui soit plus inclusif et qui montre que au-delà d'être un poids, il peut être simplement quelque chose qui rassemble. Je pense au mot... On a beaucoup de personnes dans notre milieu, on a les auditeurs et on a les auditrices. Moi, je dis les auditorices.
- Speaker #0
Alors,
- Speaker #1
chère, c'est joli. Auditrice, bonjour. Exactement. Et c'est joli. Et c'est joli. Tous les mots comme ça, un petit peu, qui finissent en « heure » pour définir une profession ou n'importe quoi, plutôt qu'en « euse » à chaque fois, non, on contracte le tout. Auditrice, c'est joli. Il y a quelque chose... Il y a quelque chose qui se passe. Et pour tous ceux qui défendent la langue française, qui disent oui, mais OK, j'en reviens encore, on est une société en évolution. On ne parle pas le français, on n'écrit pas le français qu'on écrivait il y a 400 ans, 500 ans. Si on est capable de faire entrer le mot wesh dans un dictionnaire, on peut être largement capable de dire bonjour à tout. À la limite, j'ai juste envie de te dire une chose, de ne jamais oublier que... L'homophobie, la transphobie, la biphobie, quelle que soit la phobie, est toujours extrêmement liée au sexisme. Et ça, c'est super important parce qu'aujourd'hui, j'ai beaucoup de femmes qui viennent me voir en me disant « Oui, mais moi, je suis super doux, je suis gentil, j'ai un ami noir, j'ai un cousin homosexuel, j'ai un machin, etc. » Et qui croient du coup qu'elles n'ont absolument pas besoin. de parler plus inclusif, d'accompagnement, quoi que ce soit. C'est bon, tout est là. Et j'ai juste envie de leur dire, mesdames, vous êtes, comme nous, victimes du système. Le système, aujourd'hui, est un système patriarcal. Je sais que c'est dur à entendre. Je sais que certains le prennent comme une insulte. Ça n'en est pas une. C'est une échelle de privilèges, tout simplement. Ce sont des hommes hétéros qui mènent la barque. C'est comme ça. Mais ils la mènent depuis tellement longtemps. qu'aujourd'hui on ne se rend pas compte de petites discriminations qui sont cachées un peu partout dans notre société, et dont les femmes sont autant victimes que toutes les personnes différentes. Tu vois, je ne dis pas que LGBTQIA+, je dis toutes les personnes différentes. Voilà. Est-ce que ça te secoue ? Est-ce que ça te met des choses en tête ? Est-ce que ça te donne de la réflexion ?
- Speaker #0
Oui, ça me donne de la réflexion, clairement. C'est tout ce que tu as dit. Depuis le début, il y a plein de pépites. Et j'espère d'ailleurs que les auditorices auront sélectionné et pris leurs pépites et pris avec elles ce qui les intéresse. Chris, tu m'as parlé et tu m'as dit que tu étais coach, coach de vie. Donc c'est quoi ton projet en tant que coach ?
- Speaker #1
Mon projet aujourd'hui c'est de lancer des formules différentes, quelque chose qui me tient vraiment à cœur, je suis en train de prendre le temps de tout construire actuellement. Il va y avoir plusieurs formules, je vais mettre en place plusieurs formules, il va y avoir des formules... Pour les personnes de la communauté LGBTQIA+, bien entendu, des accompagnements, des aides pour traiter la colère due à l'exclusion, pour parler de développement d'espaces, des espaces safe, pour parler de comment prendre sa place, que ce soit dans la famille, au sein des amis ou dans son travail. C'est super intéressant parce qu'aujourd'hui, on s'aperçoit qu'il y a énormément de personnes LGBTQIA+, dans les entreprises, qui sont... maltraitées, on va dire, sans parler de maltraitance physique, mais morale, et qui coûtent énormément aux entreprises. Mais ils ne coûtent pas du fait qu'ils soient LGBTQIA+. Ils coûtent parce qu'ils sont mal dans leur peau. Aujourd'hui, j'ai envie de les aider à se sentir mieux et à briller vraiment pour eux-mêmes, pour elles-mêmes, pardon, et pouvoir les réinsérer dans leur vie. Mais simplement dans leur travail, leur dire voilà, tu en es capable. Ce que je t'ai dit tout à l'heure sur les énergies, par exemple, accumulées au long de la vie. C'est ça, c'est la prise de conscience. Donc, il y aura cet accompagnement-là où je suis en train de penser à des accompagnements sur six séances, six semaines, pour pouvoir vraiment amener sur un chemin particulier. On va être aussi sur du coaching pour les personnes qui ont envie d'apprendre à être plus inclusives, pour accompagner ces gens qui veulent changer quelque chose dans leurs entreprises, dans leur façon de faire, dans leur vie de tous les jours. Après tout, coach de vie, c'est bien ça. C'est accompagner chaque personne dans les challenges qu'il y a. Y'a. T'as vu ? Y'a. Y'a. Et ça, c'est des choses qui m'intéressent énormément. Je vais mettre en place aussi des groupes. Je pense faire des groupes de six personnes dans lesquels on va pouvoir travailler davantage sur le comportement inclusif, sur comment discuter, comment se parler, réapprendre à... expliquer, réapprendre à faire part de ses émotions, réapprendre à faire un coming out. Des fois, on a besoin d'en faire plusieurs dans sa vie. C'est aussi ça, l'accompagnement. Je veux faire de l'accompagnement aussi des proches et des alliés. Les alliés, c'est ce que l'on appelle ceux qui veulent apprendre pour l'inclusion, pour la liberté et l'égalité. Des personnes comme toi, Marc, par exemple, qui sont coachs. Je prends un exemple très concret. Des personnes qui sont coachs, qui n'ont jamais imaginé prendre en compte l'inclusivité dans leur coaching. Ils n'ont jamais pensé que ça pouvait être important pour aider une femme à être elle-même, à prendre sa place dans le travail, ou d'avoir, par exemple, si tu as des clients qui sont LGBTQIA+, tu ne t'es jamais dit que les aborder d'une façon un peu différente pouvait les faire briller encore plus. Tu vois, c'est ça aussi. C'est accompagner tous ces alliés-là, et puis accompagner des parents de personnes qui viennent de faire leur coming out, ou des parents ou des personnes... de la famille, de personnes transgenres, pour les aider justement à rétablir une communication, les aider à prendre en compte tout cela, toutes ces différences. Et voilà, mon rôle aujourd'hui, c'est vraiment de partager avec toutes celles qui le veulent des outils réels pour briller déjà soi-même, mais aider notre entourage aussi, et changer la société, tout simplement. Parce que je suis assez clair.
- Speaker #0
Oui, c'est clair. Et je vais te mettre au challenge en une phrase. C'est quoi ton pourquoi ? Ce pourquoi profond, ce qui vient te chercher dans tes tripes ?
- Speaker #1
Mon pourquoi profond en une seule phrase. C'est toujours très compliqué de tout mettre en une seule phrase. Allez, deux phrases,
- Speaker #0
deux phrases si tu veux.
- Speaker #1
Je suis tolérant. Non, mon pourquoi, c'est permettre au monde de briller individuellement pour créer une belle collectivité.
- Speaker #0
Bienvenue dans le club, du coup.
- Speaker #1
Je pense qu'on est nombreux et il y a tous ceux qui disent que le coach ne sert à rien, etc. Si vous saviez à quel point ça peut être utile, ne serait-ce que pour apprendre à s'aimer les uns les autres.
- Speaker #0
Déjà, s'aimer soi, c'est le bon début.
- Speaker #1
C'est la base.
- Speaker #0
C'est la base de la base. Je m'en rends de plus en plus compte. Juste l'amour de soi nous permet justement d'aller beaucoup plus vers les autres. Autre activité, magasin, bar, entrepreneur ?
- Speaker #1
Oui, le magasin s'appelle Spit It Out. Tu vois, c'est marrant, on en revient sur un sujet. Spit It Out, en français, ça veut dire crache le morceau. C'est juste parce que c'est un magasin fétichiste. C'est un magasin dans lequel on parle de sexualité, on parle de fétichisme des vêtements, cuir, latex, néoprène, etc. Le puppy play, tout le monde en parle aussi. C'est une pratique peu connue. Et c'est un endroit très safe où les personnes de la communauté, ou pas, peuvent venir parler de sexualité, peuvent venir parler...
- Speaker #0
sentimentalité, sexualité, fétichisme, en toute liberté. On a un petit salon d'ailleurs pour recevoir les gens. On peut essayer tout ce que l'on veut, on peut prendre tous les conseils que l'on veut. Et même des fois quand je ne sais pas, je sais où aller trouver les informations ou où rediriger les gens pour les aider à trouver leur solution. À côté de ça, juste à côté, et quand je dis à côté de ça, c'est vraiment littéral, c'est-à-dire la porte à côté du magasin, il y a un bar qui s'appelle L'Homo Erectus. Donc le plus vieux bar. LGBTQIA+, de Bruxelles, on a fêté les 25 ans, dont j'ai repris les rênes il y a deux ans, et on a gardé le nom Homo erectus pour vraiment symboliser l'évolution. Et ce qui était avant un bar plutôt gay, aujourd'hui, est un bar totalement ouvert à toute la communauté, quel que soit ton âge, ton origine, ta couleur de peau, ta religion, ta sexualité, ta sentimentalité, ou ton genre.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #2
Et, Il y a une autre question qui me vient du coup, parce qu'on en avait parlé, il me semble, que tu avais eu comme réaction des gens qui ne comprenaient pas cette idée de communauté, de devoir créer une communauté. Et je sais que ta réponse avait de nouveau été très percutante.
- Speaker #0
Communauté, c'est un ensemble de points communs que partagent des gens. Et il ne faut pas imaginer que c'est quelque chose de différent que cela. On confond souvent communauté et ghetto. Le ghetto, c'est lorsque l'on vient fermer. quelque chose. C'est une communauté aussi, mais elle va se fermer au monde extérieur et elle va rentrer finalement en lutte par rapport à tout ce qui existe autour. Oui, dans notre communauté, bien sûr qu'on a des gens qui luttent contre le système qu'il y a autour, mais à 99%, c'est une communauté qui est très ouverte et cette communauté, aujourd'hui, en a besoin parce que personne ne connaît mieux ton vécu que les personnes qui l'ont vécu. C'est une règle. On parle beaucoup des espaces en non-mixité depuis quelques années. Il faut savoir que ces espaces sont nécessaires pour certaines personnes qui ont du mal à pouvoir exister et s'exprimer en face de personnes qui sont vues comme des oppresseurs. Et là, tu vois que je ne le mets pas en inclusif.
- Speaker #2
Pourquoi ?
- Speaker #0
Je ne comprends pas. Une communauté, c'est avant tout et c'est ce qu'il faut retenir. Vraiment. un ensemble de personnes qui ont un point commun et qui ont décidé de s'entraider, de s'écouter et de s'accueillir. C'est simplement ça. C'est vraiment pas un outil de rejet. Il ne faut pas le voir ainsi. Et si vous le pensez, appelez-moi qu'on en discute.
- Speaker #2
Voilà, tu fais un pont vers ma question suivante. Pour les personnes qui seraient intéressées par ton accompagnement, Chris, où est-ce qu'on peut te trouver ?
- Speaker #0
Alors, vous venez me voir donc au numéro 3 et numéro 5 de la rue du marché au charbon à Bruxelles. Comme ça, on pourra boire un petit verre au bar. Pour ceux qui veulent, bien sûr, il y a le côté physique. Vous pouvez venir me voir sur les commerces. Le mieux, c'est de me contacter soit par LinkedIn.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #2
OK. Je mettrai le lien à ton profil.
- Speaker #0
Et on peut me contacter, bien entendu, aussi sur Instagram. C'est mes deux outils de communication favoris actuellement. C'est Instagram et LinkedIn. Instagram, c'est Grasse de Bruxelles, Grasse avec deux S, deux comme le chiffre de Bruxelles. Ça, je ne peux pas vous le faire mieux. C'est Instagram. C'est Instagram, tout à fait. Est-ce que je peux t'annoncer quelque chose ou pas ? Bien sûr. Je te donnerai mon mail pour ceux qui veulent me contacter par mail aussi, bien entendu. Ça fait des mois que je travaille dessus. Ça fait des semaines que je... galère à avancer, mais aujourd'hui je vais avoir besoin de beaucoup de monde parce que je compte lancer d'ici la fin de l'année une application. Une application de coaching et développement personnel qui sera destinée aux LGBT QIA+, et dont tout le contenu sera produit par des LGBTQIA+. C'est une application qui va s'appeler Rita+, alors Rita pour entre autres R de résilience. Le I de information, le T de transformation et le A de affirmation. D'accord ? Et Centrita, c'est aussi la sainte patronne des causes perdues que la communauté LGBTQIA+, se traîne depuis des années. Il faut le savoir. Donc voilà, c'est une application qui va pouvoir accompagner les gens du matin jusqu'au soir, jusqu'à les aider dans leur routine matinale pour prendre confiance en eux, apprendre les fameux exercices de « je m'aime » . ça va être une application qui va les aider aussi à définir leurs objectifs. C'est une application, en fait, c'est un petit coach personnel qu'on va pouvoir avoir dans sa poche, qui ne vient pas remplacer notre travail, bien entendu, mais qui vient... comment dire, apporter un petit plus à notre travail. Et je lance un crowdfunding, parce que figurez-vous qu'une application, ça vaut entre 30 et 50 000 euros. Donc, je suis en train de batailler sur Internet pour avoir droit à ouvrir un crowdfunding. Donc, pour toutes celles et ceux, là, je vais vraiment le séparer pour vraiment mettre du poids, qui veulent participer à ce projet et du coup, en échange, devenir les premiers utilisateurs. Mais restez vraiment connectés sur Instagram et sur LinkedIn parce que je vais avoir besoin de vous. Et ne pas oublier que c'est ensemble qu'on construit l'avenir et non pas juste les uns contre les autres. Donc oui, j'ai besoin de vous, je le dis clairement et je suis fier de savoir que vous allez répondre au présent. Écoute, à part ça, vous pouvez me retrouver sur Télésembre dans l'émission Gender Baby. qui est diffusé le 3e jeudi de chaque mois à 19h30, juste après le journal télévisé, avec Anthony Cujas et David Jean-Mott, où j'ai la chance de faire une petite chronique qui s'appelle le Quickie de Chris. Le Quickie de Chris, c'est deux minutes pour vous expliquer quelque chose de la communauté. Alors, parfois, c'est un peu sexuel. Parfois, c'est simplement du bon sens, du savoir à partager. Mais c'est toujours drôlissime. C'est sympathique, l'équipe, mais ça montre ça particulièrement bien. Et donc, il y a un quickie par mois sur Télécembre. Ça passe aussi sur toutes les autres chaînes locales belges. On peut le retrouver aussi, Gender Baby, sur Ovio, d'ailleurs, sur la plateforme Ovio. Et il y a certains quickies qui ne sont pas mis à l'antenne, qui sont gardés pour Instagram. Donc, moi, je serai vous. Je viendrai sur Instagram. Et à côté de ça, on peut me retrouver aussi les premiers et troisièmes lundis de chaque mois sur radiopanique.org ou à fmc105.3.4. 105.4 FM, pardon. Donc sur Radio Panique, j'ai une émission qui s'appelle Les Grosses Quêtes, qui dure 1h30, qui est diffusée à 22h30, donc le lundi, mais qui peut être réécoutée en podcast sans aucun souci. Et allez-y, il y a de la musique, on discute, il y a des invités, c'est drôle. C'est parfois un peu outrageant, mais juste pour venir taper l'intérieur du cerveau et faire qu'il y ait des bonnes réactions.
- Speaker #2
Ok, le côté provocateur.
- Speaker #0
Écoute, à un moment donné, le meilleur moyen de faire tomber la note coco, c'est de secouer le cocotier.
- Speaker #2
Voilà. On terminera sur ces belles paroles, j'ai l'impression.
- Speaker #0
Je t'en avais dit des choses.
- Speaker #2
Eh bien, Chris, je te remercie énormément pour ta générosité, tes partages, ton authenticité, ton combat, tes combats, tout ce que tu fais.
- Speaker #0
Je te remercie d'avoir...
- Speaker #2
Je vais te suivre de très près sur ces différents réseaux. Et je te dis à une prochaine fois.
- Speaker #0
Avec grand plaisir. J'attends de te recevoir au bar pour qu'on puisse partager nos points de vue.
- Speaker #2
Eh bien voilà, OK, le rendez-vous est pris.