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L'E3 Cast, le podcast de Grenoble INP Ense3

"Mettre la science au service des problématiques"

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16min |19/04/2024
Play
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L'E3 Cast, le podcast de Grenoble INP Ense3

"Mettre la science au service des problématiques"

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16min |19/04/2024
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Description

Dans ce huitième et avant dernier épisode de la deuxième saison de L'E³ Cast, on vous emmène à la rencontre d'Olga Rouchouze, diplômée 2021 de l'école !


Après un DUT Mesures Physiques, Olga rejoint la filière en alternance de l'Ense³ : Génie électrique et énergétique. Elle réalise également un semestre en échange à KTH, une prestigieuse école d'ingénieur de Stockholm. Passionnée de musique et d'évènementiel, elle fait ses études sous le statut d'Artiste de Haut Niveau et s'engage également dans plusieurs associations de l'école et de Grenoble INP afin d'organiser des évènements incontournables de la vie étudiante (Gala de l'Ense³, Ol'inpiades, barbecue de fin d'année, Gala de Grenoble INP, etc.)

Elle est aujourd'hui en thèse au G2ELab, et travaille sur l'économie comportementale en s'intéressant à comment impliquer l'humain sur la consommation raisonnable et consciente de l'énergie.


Nous vous invitons à écouter cet épisode pour en savoir plus sur le parcours particulièrement riche d'Olga !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans la deuxième saison de L'E3 Cast, le podcast de Grenoble INP Ense3. Une fois par mois, notre école d'ingénieurs spécialisée dans l'énergie, l'eau et l'environnement nous emmène à la rencontre de ces anciens élèves. On vous présentera des profils et des parcours très différents les uns des autres, mais qui sont tous très inspirants. Et nous sommes vraiment fiers de partager avec vous les expériences et les souvenirs de nos diplômés. Aujourd'hui, on vous emmène à la rencontre de Olga Rouchouz, diplômée en 2021 à l'Ense3 Cube. Tout juste sortie de l'école, elle a souhaité poursuivre dans le domaine de la recherche. Aujourd'hui en thèse, elle est passée par de multiples formations professionnalisantes avant d'en arriver là. Elle nous raconte tout dans cet avant-dernier épisode. Bonne écoute ! Bonjour Olga !

  • Speaker #1

    Bonjour !

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de la deuxième saison de L'E3 Cast. Merci. Aujourd'hui, on va parler de ton parcours à Grenoble INP Ense3 et depuis que tu as obtenu ton diplôme en 2021. Alors, tu es la cadette de cette saison. C'est toi, le plus jeune diplômé qu'on a l'honneur de recevoir sur ce podcast. Super. Avec plaisir en tout cas.

  • Speaker #1

    Plaisir partagé.

  • Speaker #0

    Avant qu'on commence, est-ce que tu peux s'il te plaît te présenter, mais sans parler du côté pro ou du côté universitaire ? Oui.

  • Speaker #1

    Alors bonjour à tous, moi c'est Olga, j'ai 25 ans, je suis une musicienne passionnée et j'aime bien aussi m'investir dans l'associatif, en particulier dans l'événementiel pour les étudiants.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu fais comme musique ?

  • Speaker #1

    Je fais beaucoup de classiques, du piano et du violon. soit en orchestre, soit en petit comité, donc en musique de chambre. Et j'adore ça.

  • Speaker #0

    Très bien. Je pense qu'on va en reparler aussi.

  • Speaker #1

    Oui, avec plaisir.

  • Speaker #0

    Tu as commencé tes études par un DUT mesures physiques à l'Université Grenoble-Alpes.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui t'a donné envie de continuer ensuite en école d'ingénieur ?

  • Speaker #1

    Alors, ce qui m'a donné envie de continuer en école d'ingé, c'était de pouvoir résoudre des problèmes techniques qui répondent aux enjeux climatiques et... sociotechniques actuelles qu'on rencontre dans toute la société. C'était vraiment mettre la science au service de ces problématiques qu'on trouve dans tous les domaines. Et après, il y avait aussi l'aspect d'alternance qui m'a vraiment attirée à l'Ense3, où on pouvait mettre directement nos compétences en application et du coup en grandissant au fur et à mesure de nos études.

  • Speaker #0

    Justement, parle-nous de ton alternance. Peut-être aussi pour ton parcours à l'école ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai choisi cette filière en alternance pour l'attrait qu'elle m'apportait sur le génie électrique et énergétique. C'est l'intitulé de la filière. Et après l'alternance, j'ai décidé de la faire en recherche. Ce n'est pas très commun. J'étais au CEA, juste derrière. Donc d'abord, j'étais dans un laboratoire sur le stockage thermique pour les centrales solaires. Et puis après, j'ai switché sur de la caractérisation électrique de composants de puissance. Donc plus sur du génie électrique cette fois. C'était trois ans où vraiment on mettait en œuvre des tests de caractérisation. C'était vraiment de la recherche, donc c'est des prototypes. C'est beaucoup de crash-test, de voir qu'est-ce qui marche, qu'est-ce qui ne marche pas. D'abord à l'échelle du coût de la recherche, puis après on évolue vers des... des plus grandes échelles pour voir ce qu'on peut mettre en place et démocratiser ces utilisations.

  • Speaker #0

    Tu savais déjà que tu avais envie de faire de la recherche ?

  • Speaker #1

    Alors j'avais eu cette idée dans un coin de la tête depuis que j'étais ingénieure et je pense aussi par l'éducation que mes parents m'avaient donnée. Mais après je n'étais pas sûre de vouloir faire une thèse, je n'ai pas toujours eu cette certitude en tout cas. Puis en fait je m'en suis aperçue que ça m'avait un peu manqué dans la suite de mon parcours pendant mon double diplôme à GEM. J'ai eu envie d'y remettre un pied, mais je ne sais pas si j'en ferai toute ma vie.

  • Speaker #0

    D'accord. Il y a des étudiants en fait en BUT qui hésitent à rentrer en école d'ingénieur. Toi, c'est un pas que tu as fait. Qu'est-ce que tu pourrais leur donner comme conseil ? Qu'est-ce que tu pourrais dire pour les convaincre ?

  • Speaker #1

    Alors le premier conseil, je pense, c'est de vraiment bien s'informer, se renseigner sur tous les programmes qui existent en France. Ou à l'étranger même, ça peut se faire aussi. Parce qu'il y a vraiment tout qui se fait en termes de spécialité, de cursus, sur les thématiques qui sont abordées par les écoles, les engagements aussi des écoles qui sont pris. Un truc aussi que j'avais beaucoup regardé, c'était les possibilités de départ à l'étranger pendant l'alternance. C'était assez important pour moi d'avoir cette option-là. Et après, tout ce qui est double diplôme, ça peut être important. Et après, je sais qu'il y a beaucoup de gens qui regardent aussi l'aspect associatif vie étudiante. et qui pèse pas mal.

  • Speaker #0

    Et qui est assez puissant en école d'ingénieur.

  • Speaker #1

    Voilà, surtout à l'Ense3. Effectivement.

  • Speaker #0

    Tu parlais de l'étranger parce que tu as réalisé un semestre à l'étranger. Tu es allée dans une université suédoise. Alors raconte-nous un peu comment ça s'est passé.

  • Speaker #1

    Alors ça s'est super bien passé. Je suis partie à KTH à Stockholm. C'était vraiment l'université qui me plaisait parce que c'est là où j'ai vraiment trouvé les cours qui me parlaient et qui pour moi complétaient au mieux mon diplôme sur tout ce qui était politique énergétique, géopolitique des ressources, écologie politique aussi. Et ça a donné vraiment une nouvelle dimension et c'est ce qui m'a permis de vraiment définir un peu plus mon parcours pro. et de me décider sur mon diplôme, sur ma poursuite d'emploi.

  • Speaker #0

    Et comment c'était alors la vie suédoise ?

  • Speaker #1

    C'était super. Au niveau des études, c'est vraiment une pédagogie qui est différente de la France. Et du coup, c'était hyper intéressant. C'est beaucoup plus en autonomie. Et c'est vraiment où on se forge un esprit critique, où on apprend à faire des recherches par nous-mêmes, à se renseigner, à apprendre beaucoup des autres aussi. Donc c'était hyper enrichissant à ce niveau-là. Et sinon, la vie en Suède, c'est très paisible. C'est la nature au cœur de tout, de la ville. J'ai vraiment aimé découvrir ce pays, cette culture. Si vous avez l'opportunité de partir à l'étranger, profitez-en et n'hésitez pas.

  • Speaker #0

    C'est toujours une expérience incroyable.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Tu es également très investie dans différentes associations. Est-ce que tu peux nous parler de ton engagement associatif, et notamment au cœur du grand cercle de Grenoble INP ?

  • Speaker #1

    Exactement. Alors, dans un premier temps, j'ai commencé par faire des associations à l'école, notamment le gala de l'Ense3 qui m'avait vraiment beaucoup plu. J'ai décidé de rejoindre le Grand Cercle pour avoir cette dimension du rayonnement de Grenoble INP et de toucher un maximum d'étudiants sur la diversité des événements qu'on propose, donc aussi bien des soirées, un gala, les Olympiades, des conférences. Donc vraiment d'avoir un panel d'événements qui répondent au maximum d'attente des étudiants.

  • Speaker #0

    T'avais envie de t'engager, de bouger et d'organiser plein de choses.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. C'est vraiment l'événementiel qui me parle le plus. Et après, de coordonner la vie associative dans Grenoble INP, qui est très riche et très variée, et de mettre en relation les différentes assos, de faire que les gens se rencontrent, exactement. Et qu'il y ait tout ça qui se mette en place.

  • Speaker #0

    Tu as également le statut d'artiste, enfin tu avais, pardon, le statut d'artiste de haut niveau. Alors, en quoi ça consiste exactement ?

  • Speaker #1

    Alors le statut d'artiste de haut niveau, c'est vraiment quelque chose qui m'a beaucoup aidée, en tout cas, ça m'a vraiment... C'était aussi un moteur de motivation d'un autre côté, parce que c'était mon sas de décompression, en fait, après mes journées de cours, tout simplement. Et c'était aussi... Pour moi, c'était un des piliers sur lesquels je ne pouvais pas faire une croix en rentrant en études sup. Donc d'abord, à l'UIT, on a un accompagnement pédagogique qui est vraiment très personnalisé, parce qu'on n'était que trois dans ma promo. J'étais la seule artiste et j'étais avec deux sportifs. Et on avait des cours particuliers, quand on était en stage ou en académie, qui nous permettaient de rattraper tous ces cours. C'est un programme très personnalisé qui nous permettait de décaler nos TP, nos partiels quand il y avait besoin. Et donc, c'était vraiment top d'avoir aussi cette équipe pédagogique à notre service qui était hyper à l'écoute. Donc, vraiment, merci à eux parce que c'était top. Et après, quand je suis rentrée en école d'Angers, c'était... Du coup, j'avais un aménagement pédagogique qui me permettait d'avoir des ECTS en moins qui étaient récupérés sur le conservatoire. Et après, j'avais la fondation Bonobien de paix, bien sûr. qui m'a aidée financièrement et aussi pas mal logistiquement sur l'organisation de mes séjours à l'étranger.

  • Speaker #0

    Eh bien, bravo. Super. C'est vraiment génial, tout ça. Et on arrive en fait au moment où tu as fini ton cursus à l'entretien.

  • Speaker #1

    Exactement. Oui.

  • Speaker #0

    Et là, en fait, tu es repartie dans un master spécialisé Management et marché de l'énergie. C'est ça. C'est Économie de l'énergie aussi, proposée par... J'aime, comme tu nous disais tout à l'heure, Grenoble École de Management et Grenoble INPN C3. Pourquoi est-ce que tu as continué tes études ? Pourquoi est-ce que tu es repartie dans un master spécialisé ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai décidé de faire un master spécialisé parce que je ne me sentais pas prête à affronter le monde du travail, de l'industrie comme ça, avec les armes d'une ingénieure. Je me suis dit que j'avais besoin de cette appétence sur tout ce qui était approche financière, commerciale. sur la chaîne de l'énergie. Donc, c'était vraiment quelque chose que j'avais envie d'approfondir, que j'avais un peu amorcé avec KTH, mais que j'avais besoin d'approfondir. Et après, il y avait ce truc aussi que ce Master's P proposait du coup une alternance dans l'industrie. Et j'avais envie d'y mettre les pieds. J'étais chez Vika et je travaillais sur le développement de projets solaires sur leur foncier, donc tout ce qui était valorisation de leur terrain. Et c'était super intéressant. Donc, c'était vraiment d'avoir... Tout ce qui est stratégie de la transition énergétique, comment on aborde, comment on la finance au niveau des grosses entreprises.

  • Speaker #0

    Tu aurais regretté de ne pas l'avoir fait ?

  • Speaker #1

    Là, je me dis, vu ce que ça m'a apporté en compétences, je suis très contente de l'avoir fait.

  • Speaker #0

    Très bien. Aujourd'hui, tu es en thèse au G2E Lab. C'est le laboratoire de génie électrique dont les locaux sont... Nous sommes également ici dans notre bâtiment, à GrEn-ER. Alors, quel est ton sujet de recherche ?

  • Speaker #1

    Alors, mon sujet de recherche, c'est comprendre les dynamiques de consommation des ménages, des particuliers, dans le cadre de l'autoconsommation collective, bien sûr, pour comprendre quels leviers on a pour inciter les gens à mieux consommer au bon moment, pour maximiser tout ce qui est taux d'autoconsommation, d'autoproduction, et comment on peut mobiliser un potentiel de flexibilité sur le réseau via l'application de signaux de nudge. Donc, c'est de l'économie comportementale. Et c'est vraiment comment on implique l'homme, enfin l'humain, sur la consommation raisonnable et consciente de l'énergie.

  • Speaker #0

    Très clair, c'est très bien. Je m'en profite pour dire que dans le prochain épisode... On recevra Marie-Cécile Alvarez, qui est entre autres chercheuse à G2 The Lab.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et elle nous fera un beau portrait d'elle, très complet, j'imagine. Et est-ce que globalement, tu peux nous présenter le labo de manière générale ? Nous expliquer ce qui s'y passe, s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Donc le G2 The Lab, c'est un gros laboratoire de génie électrique, très reconnu en France de par les... La diversité des thématiques qui sont étudiées. C'est vraiment étudier toute la chaîne de l'électricité, si je ne me trompe pas, donc vraiment du composant, en partant de l'étude de matériaux qu'on utilise dans le génie électrique, jusqu'à tout ce qui est stabilité des réseaux. Donc c'est vraiment sur toute la chaîne, en passant par l'électronique de puissance, du...

  • Speaker #0

    du comportement.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Ce que je fais moi, voilà. Donc, c'est vraiment tout ce qu'il y a un peu au service de la transition énergétique, mais avec l'approche génie électrique.

  • Speaker #0

    Voilà. Ok, très bien, c'est très clair. Je te remercie. Après ta thèse, comment est-ce que tu te projettes ? Qu'est-ce que tu souhaites faire ensuite ?

  • Speaker #1

    Alors, ce n'est pas encore tout décidé. Tout n'est pas décidé. La première question,

  • Speaker #0

    c'est as-tu déjà une idée ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai plusieurs idées même. Oui, oui, bien sûr. Tout n'est pas figé parce qu'il peut se passer beaucoup de choses pendant une thèse. On verra comment ça se passe aussi sur les deux ans et demi qui me restent. La première idée qui me vient à l'esprit, c'est de peut-être retourner plutôt dans l'industrie dans un premier temps. Parce que c'est là où il y a un gros levier pour moi, où il y a un potentiel à solliciter et à mobiliser pour faire bouger les choses, pour faire évoluer sur tout ce qui est transition énergétique dans l'industrie. Je sais qu'il y a un énorme potentiel de l'intégration des ENR à ce niveau-là. Bien sûr. Donc ça me parle. Et après, il y a aussi ce côté enseignement qui me tiraille un peu, que j'ai découvert cette année. Et je me dis que j'aimerais bien avoir cette formation un peu plus pédagogique et d'apprendre à la fois auprès des autres et d'apprendre aux autres sur tout ce qui est transition énergétique. Donc voilà, il y a plusieurs choses à voir.

  • Speaker #0

    Que tu souhaites faire ? Il faut les faire dans l'ordre.

  • Speaker #1

    Écoute, ça va commencer à se faire.

  • Speaker #0

    Tu donnes déjà des cours, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'était le gros pari de cette année. C'était d'avoir des anciens collègues élèves, des amis de promo en élèves. Et c'était vraiment hyper intéressant comme expérience. Parce que pour le coup, c'était le cours d'ingénierie de la transition énergétique. La transition, pardon. Et c'était sur une approche avec des projets. Donc, les gens arrivent avec un bagage d'informations. Et du coup, on apprend auprès des élèves. Et on essaye de leur apprendre sur la méthodologie, comment on peut avoir un regard critique sur les projets, sur tout ce qui est... En fait, comment on résume le métier d'ingénieur ? Est-ce qu'on doit se placer en tant que... Avec une conscience citoyenne, est-ce qu'on doit prendre parti ? Est-ce qu'on peut répondre à tous les appels d'offres ? Voilà, donc un peu avoir un esprit critique sur notre travail.

  • Speaker #0

    D'accord, excellent.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Très bien. Est-ce que... Tu conseillerais aux étudiants d'aller en thèse ?

  • Speaker #1

    Je conseille à ceux qui ont envie et qui ont cette curiosité, oui. Après, il y a plein de profils qui ne correspondent pas forcément à cette poursuite, on va dire, d'études et d'emplois. Mais si c'est quelque chose qui vous titille un peu l'esprit, qui attise votre curiosité, vous sentez qu'il y a quelque chose à faire sur un sujet qui vous plaît, vraiment pour moi, c'est le premier truc, c'est que le sujet, il doit un peu venir de vous et vous devez le façonner à votre image. foncer. Exactement.

  • Speaker #0

    Avant de terminer sur la question signature, je voulais savoir si tu as rencontré des difficultés dans ton parcours, et si oui, comment est-ce que tu les as surmontées ?

  • Speaker #1

    Tes difficultés, on en a tous, mais d'ordre un peu moins important. Moi, je pense que j'ai eu la chance d'être très bien entourée par mon équipe pédagogique et par la Fondation, en particulier sur tout ce qui était aménagement de parcours. Je n'ai pas eu de grosses difficultés. Le moment le plus dur, en tout cas, c'était vraiment pendant le Covid. On avait tous les cours en distanciel. C'était le grand bain, mais aussi bien pour les enseignants que pour nous. Donc, c'était ça le moment le plus difficile. Mais après, le mieux, c'est d'en parler à l'équipe qui est à disposition, qui était très à l'écoute pour le coup. Donc, non, je n'ai pas vraiment eu de grosses difficultés à ce niveau-là.

  • Speaker #0

    Très bien. La question signature de cette saison et pour finir ce podcast si tu devais nous raconter un souvenir de l'école, peut-être le meilleur lequel est-ce que ce serait ?

  • Speaker #1

    C'est dur de faire le tri comme ça un très bon moment en tout cas et je pense qu'il y a beaucoup d'élèves qui seront d'accord avec moi c'est les Olympiades chaque année c'est vraiment l'effervescence l'effervescence dans tous les sens tout le monde s'implique à son niveau sur différents trucs et je pense que C'est super et c'est quelque chose qui rapproche un peu tout le monde, je trouve, sur des valeurs communes, donc tout ce qui est esprit d'équipe. Et moi, je trouve que c'est très bien de commencer avec cet événement au début de l'année, à la fois pour les nouvelles promos qui arrivent à l'école et qui ont besoin de voir un peu ce que c'est l'école de l'Ense3. Et après, le groupe de Grenoble INP, ça permet d'avoir une bonne idée de la dimension de ce qu'on peut faire à Grenoble INP.

  • Speaker #0

    Exactement. et bah je te remercie beaucoup merci à vous bonne continuation bon parcours parce qu'il faut commencer exactement c'est pas fini et plein de bonnes choses merci beaucoup bonne journée Merci d'avoir écouté l'E3 Cast et rendez-vous le mois prochain pour un nouvel épisode à la rencontre d'anciens étudiants qui vous raconteront leur parcours. Pour faire vivre ce podcast, n'oubliez pas de le liker, de le partager et d'en parler un maximum autour de vous. À bientôt !

Description

Dans ce huitième et avant dernier épisode de la deuxième saison de L'E³ Cast, on vous emmène à la rencontre d'Olga Rouchouze, diplômée 2021 de l'école !


Après un DUT Mesures Physiques, Olga rejoint la filière en alternance de l'Ense³ : Génie électrique et énergétique. Elle réalise également un semestre en échange à KTH, une prestigieuse école d'ingénieur de Stockholm. Passionnée de musique et d'évènementiel, elle fait ses études sous le statut d'Artiste de Haut Niveau et s'engage également dans plusieurs associations de l'école et de Grenoble INP afin d'organiser des évènements incontournables de la vie étudiante (Gala de l'Ense³, Ol'inpiades, barbecue de fin d'année, Gala de Grenoble INP, etc.)

Elle est aujourd'hui en thèse au G2ELab, et travaille sur l'économie comportementale en s'intéressant à comment impliquer l'humain sur la consommation raisonnable et consciente de l'énergie.


Nous vous invitons à écouter cet épisode pour en savoir plus sur le parcours particulièrement riche d'Olga !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans la deuxième saison de L'E3 Cast, le podcast de Grenoble INP Ense3. Une fois par mois, notre école d'ingénieurs spécialisée dans l'énergie, l'eau et l'environnement nous emmène à la rencontre de ces anciens élèves. On vous présentera des profils et des parcours très différents les uns des autres, mais qui sont tous très inspirants. Et nous sommes vraiment fiers de partager avec vous les expériences et les souvenirs de nos diplômés. Aujourd'hui, on vous emmène à la rencontre de Olga Rouchouz, diplômée en 2021 à l'Ense3 Cube. Tout juste sortie de l'école, elle a souhaité poursuivre dans le domaine de la recherche. Aujourd'hui en thèse, elle est passée par de multiples formations professionnalisantes avant d'en arriver là. Elle nous raconte tout dans cet avant-dernier épisode. Bonne écoute ! Bonjour Olga !

  • Speaker #1

    Bonjour !

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de la deuxième saison de L'E3 Cast. Merci. Aujourd'hui, on va parler de ton parcours à Grenoble INP Ense3 et depuis que tu as obtenu ton diplôme en 2021. Alors, tu es la cadette de cette saison. C'est toi, le plus jeune diplômé qu'on a l'honneur de recevoir sur ce podcast. Super. Avec plaisir en tout cas.

  • Speaker #1

    Plaisir partagé.

  • Speaker #0

    Avant qu'on commence, est-ce que tu peux s'il te plaît te présenter, mais sans parler du côté pro ou du côté universitaire ? Oui.

  • Speaker #1

    Alors bonjour à tous, moi c'est Olga, j'ai 25 ans, je suis une musicienne passionnée et j'aime bien aussi m'investir dans l'associatif, en particulier dans l'événementiel pour les étudiants.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu fais comme musique ?

  • Speaker #1

    Je fais beaucoup de classiques, du piano et du violon. soit en orchestre, soit en petit comité, donc en musique de chambre. Et j'adore ça.

  • Speaker #0

    Très bien. Je pense qu'on va en reparler aussi.

  • Speaker #1

    Oui, avec plaisir.

  • Speaker #0

    Tu as commencé tes études par un DUT mesures physiques à l'Université Grenoble-Alpes.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui t'a donné envie de continuer ensuite en école d'ingénieur ?

  • Speaker #1

    Alors, ce qui m'a donné envie de continuer en école d'ingé, c'était de pouvoir résoudre des problèmes techniques qui répondent aux enjeux climatiques et... sociotechniques actuelles qu'on rencontre dans toute la société. C'était vraiment mettre la science au service de ces problématiques qu'on trouve dans tous les domaines. Et après, il y avait aussi l'aspect d'alternance qui m'a vraiment attirée à l'Ense3, où on pouvait mettre directement nos compétences en application et du coup en grandissant au fur et à mesure de nos études.

  • Speaker #0

    Justement, parle-nous de ton alternance. Peut-être aussi pour ton parcours à l'école ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai choisi cette filière en alternance pour l'attrait qu'elle m'apportait sur le génie électrique et énergétique. C'est l'intitulé de la filière. Et après l'alternance, j'ai décidé de la faire en recherche. Ce n'est pas très commun. J'étais au CEA, juste derrière. Donc d'abord, j'étais dans un laboratoire sur le stockage thermique pour les centrales solaires. Et puis après, j'ai switché sur de la caractérisation électrique de composants de puissance. Donc plus sur du génie électrique cette fois. C'était trois ans où vraiment on mettait en œuvre des tests de caractérisation. C'était vraiment de la recherche, donc c'est des prototypes. C'est beaucoup de crash-test, de voir qu'est-ce qui marche, qu'est-ce qui ne marche pas. D'abord à l'échelle du coût de la recherche, puis après on évolue vers des... des plus grandes échelles pour voir ce qu'on peut mettre en place et démocratiser ces utilisations.

  • Speaker #0

    Tu savais déjà que tu avais envie de faire de la recherche ?

  • Speaker #1

    Alors j'avais eu cette idée dans un coin de la tête depuis que j'étais ingénieure et je pense aussi par l'éducation que mes parents m'avaient donnée. Mais après je n'étais pas sûre de vouloir faire une thèse, je n'ai pas toujours eu cette certitude en tout cas. Puis en fait je m'en suis aperçue que ça m'avait un peu manqué dans la suite de mon parcours pendant mon double diplôme à GEM. J'ai eu envie d'y remettre un pied, mais je ne sais pas si j'en ferai toute ma vie.

  • Speaker #0

    D'accord. Il y a des étudiants en fait en BUT qui hésitent à rentrer en école d'ingénieur. Toi, c'est un pas que tu as fait. Qu'est-ce que tu pourrais leur donner comme conseil ? Qu'est-ce que tu pourrais dire pour les convaincre ?

  • Speaker #1

    Alors le premier conseil, je pense, c'est de vraiment bien s'informer, se renseigner sur tous les programmes qui existent en France. Ou à l'étranger même, ça peut se faire aussi. Parce qu'il y a vraiment tout qui se fait en termes de spécialité, de cursus, sur les thématiques qui sont abordées par les écoles, les engagements aussi des écoles qui sont pris. Un truc aussi que j'avais beaucoup regardé, c'était les possibilités de départ à l'étranger pendant l'alternance. C'était assez important pour moi d'avoir cette option-là. Et après, tout ce qui est double diplôme, ça peut être important. Et après, je sais qu'il y a beaucoup de gens qui regardent aussi l'aspect associatif vie étudiante. et qui pèse pas mal.

  • Speaker #0

    Et qui est assez puissant en école d'ingénieur.

  • Speaker #1

    Voilà, surtout à l'Ense3. Effectivement.

  • Speaker #0

    Tu parlais de l'étranger parce que tu as réalisé un semestre à l'étranger. Tu es allée dans une université suédoise. Alors raconte-nous un peu comment ça s'est passé.

  • Speaker #1

    Alors ça s'est super bien passé. Je suis partie à KTH à Stockholm. C'était vraiment l'université qui me plaisait parce que c'est là où j'ai vraiment trouvé les cours qui me parlaient et qui pour moi complétaient au mieux mon diplôme sur tout ce qui était politique énergétique, géopolitique des ressources, écologie politique aussi. Et ça a donné vraiment une nouvelle dimension et c'est ce qui m'a permis de vraiment définir un peu plus mon parcours pro. et de me décider sur mon diplôme, sur ma poursuite d'emploi.

  • Speaker #0

    Et comment c'était alors la vie suédoise ?

  • Speaker #1

    C'était super. Au niveau des études, c'est vraiment une pédagogie qui est différente de la France. Et du coup, c'était hyper intéressant. C'est beaucoup plus en autonomie. Et c'est vraiment où on se forge un esprit critique, où on apprend à faire des recherches par nous-mêmes, à se renseigner, à apprendre beaucoup des autres aussi. Donc c'était hyper enrichissant à ce niveau-là. Et sinon, la vie en Suède, c'est très paisible. C'est la nature au cœur de tout, de la ville. J'ai vraiment aimé découvrir ce pays, cette culture. Si vous avez l'opportunité de partir à l'étranger, profitez-en et n'hésitez pas.

  • Speaker #0

    C'est toujours une expérience incroyable.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Tu es également très investie dans différentes associations. Est-ce que tu peux nous parler de ton engagement associatif, et notamment au cœur du grand cercle de Grenoble INP ?

  • Speaker #1

    Exactement. Alors, dans un premier temps, j'ai commencé par faire des associations à l'école, notamment le gala de l'Ense3 qui m'avait vraiment beaucoup plu. J'ai décidé de rejoindre le Grand Cercle pour avoir cette dimension du rayonnement de Grenoble INP et de toucher un maximum d'étudiants sur la diversité des événements qu'on propose, donc aussi bien des soirées, un gala, les Olympiades, des conférences. Donc vraiment d'avoir un panel d'événements qui répondent au maximum d'attente des étudiants.

  • Speaker #0

    T'avais envie de t'engager, de bouger et d'organiser plein de choses.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. C'est vraiment l'événementiel qui me parle le plus. Et après, de coordonner la vie associative dans Grenoble INP, qui est très riche et très variée, et de mettre en relation les différentes assos, de faire que les gens se rencontrent, exactement. Et qu'il y ait tout ça qui se mette en place.

  • Speaker #0

    Tu as également le statut d'artiste, enfin tu avais, pardon, le statut d'artiste de haut niveau. Alors, en quoi ça consiste exactement ?

  • Speaker #1

    Alors le statut d'artiste de haut niveau, c'est vraiment quelque chose qui m'a beaucoup aidée, en tout cas, ça m'a vraiment... C'était aussi un moteur de motivation d'un autre côté, parce que c'était mon sas de décompression, en fait, après mes journées de cours, tout simplement. Et c'était aussi... Pour moi, c'était un des piliers sur lesquels je ne pouvais pas faire une croix en rentrant en études sup. Donc d'abord, à l'UIT, on a un accompagnement pédagogique qui est vraiment très personnalisé, parce qu'on n'était que trois dans ma promo. J'étais la seule artiste et j'étais avec deux sportifs. Et on avait des cours particuliers, quand on était en stage ou en académie, qui nous permettaient de rattraper tous ces cours. C'est un programme très personnalisé qui nous permettait de décaler nos TP, nos partiels quand il y avait besoin. Et donc, c'était vraiment top d'avoir aussi cette équipe pédagogique à notre service qui était hyper à l'écoute. Donc, vraiment, merci à eux parce que c'était top. Et après, quand je suis rentrée en école d'Angers, c'était... Du coup, j'avais un aménagement pédagogique qui me permettait d'avoir des ECTS en moins qui étaient récupérés sur le conservatoire. Et après, j'avais la fondation Bonobien de paix, bien sûr. qui m'a aidée financièrement et aussi pas mal logistiquement sur l'organisation de mes séjours à l'étranger.

  • Speaker #0

    Eh bien, bravo. Super. C'est vraiment génial, tout ça. Et on arrive en fait au moment où tu as fini ton cursus à l'entretien.

  • Speaker #1

    Exactement. Oui.

  • Speaker #0

    Et là, en fait, tu es repartie dans un master spécialisé Management et marché de l'énergie. C'est ça. C'est Économie de l'énergie aussi, proposée par... J'aime, comme tu nous disais tout à l'heure, Grenoble École de Management et Grenoble INPN C3. Pourquoi est-ce que tu as continué tes études ? Pourquoi est-ce que tu es repartie dans un master spécialisé ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai décidé de faire un master spécialisé parce que je ne me sentais pas prête à affronter le monde du travail, de l'industrie comme ça, avec les armes d'une ingénieure. Je me suis dit que j'avais besoin de cette appétence sur tout ce qui était approche financière, commerciale. sur la chaîne de l'énergie. Donc, c'était vraiment quelque chose que j'avais envie d'approfondir, que j'avais un peu amorcé avec KTH, mais que j'avais besoin d'approfondir. Et après, il y avait ce truc aussi que ce Master's P proposait du coup une alternance dans l'industrie. Et j'avais envie d'y mettre les pieds. J'étais chez Vika et je travaillais sur le développement de projets solaires sur leur foncier, donc tout ce qui était valorisation de leur terrain. Et c'était super intéressant. Donc, c'était vraiment d'avoir... Tout ce qui est stratégie de la transition énergétique, comment on aborde, comment on la finance au niveau des grosses entreprises.

  • Speaker #0

    Tu aurais regretté de ne pas l'avoir fait ?

  • Speaker #1

    Là, je me dis, vu ce que ça m'a apporté en compétences, je suis très contente de l'avoir fait.

  • Speaker #0

    Très bien. Aujourd'hui, tu es en thèse au G2E Lab. C'est le laboratoire de génie électrique dont les locaux sont... Nous sommes également ici dans notre bâtiment, à GrEn-ER. Alors, quel est ton sujet de recherche ?

  • Speaker #1

    Alors, mon sujet de recherche, c'est comprendre les dynamiques de consommation des ménages, des particuliers, dans le cadre de l'autoconsommation collective, bien sûr, pour comprendre quels leviers on a pour inciter les gens à mieux consommer au bon moment, pour maximiser tout ce qui est taux d'autoconsommation, d'autoproduction, et comment on peut mobiliser un potentiel de flexibilité sur le réseau via l'application de signaux de nudge. Donc, c'est de l'économie comportementale. Et c'est vraiment comment on implique l'homme, enfin l'humain, sur la consommation raisonnable et consciente de l'énergie.

  • Speaker #0

    Très clair, c'est très bien. Je m'en profite pour dire que dans le prochain épisode... On recevra Marie-Cécile Alvarez, qui est entre autres chercheuse à G2 The Lab.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et elle nous fera un beau portrait d'elle, très complet, j'imagine. Et est-ce que globalement, tu peux nous présenter le labo de manière générale ? Nous expliquer ce qui s'y passe, s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Donc le G2 The Lab, c'est un gros laboratoire de génie électrique, très reconnu en France de par les... La diversité des thématiques qui sont étudiées. C'est vraiment étudier toute la chaîne de l'électricité, si je ne me trompe pas, donc vraiment du composant, en partant de l'étude de matériaux qu'on utilise dans le génie électrique, jusqu'à tout ce qui est stabilité des réseaux. Donc c'est vraiment sur toute la chaîne, en passant par l'électronique de puissance, du...

  • Speaker #0

    du comportement.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Ce que je fais moi, voilà. Donc, c'est vraiment tout ce qu'il y a un peu au service de la transition énergétique, mais avec l'approche génie électrique.

  • Speaker #0

    Voilà. Ok, très bien, c'est très clair. Je te remercie. Après ta thèse, comment est-ce que tu te projettes ? Qu'est-ce que tu souhaites faire ensuite ?

  • Speaker #1

    Alors, ce n'est pas encore tout décidé. Tout n'est pas décidé. La première question,

  • Speaker #0

    c'est as-tu déjà une idée ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai plusieurs idées même. Oui, oui, bien sûr. Tout n'est pas figé parce qu'il peut se passer beaucoup de choses pendant une thèse. On verra comment ça se passe aussi sur les deux ans et demi qui me restent. La première idée qui me vient à l'esprit, c'est de peut-être retourner plutôt dans l'industrie dans un premier temps. Parce que c'est là où il y a un gros levier pour moi, où il y a un potentiel à solliciter et à mobiliser pour faire bouger les choses, pour faire évoluer sur tout ce qui est transition énergétique dans l'industrie. Je sais qu'il y a un énorme potentiel de l'intégration des ENR à ce niveau-là. Bien sûr. Donc ça me parle. Et après, il y a aussi ce côté enseignement qui me tiraille un peu, que j'ai découvert cette année. Et je me dis que j'aimerais bien avoir cette formation un peu plus pédagogique et d'apprendre à la fois auprès des autres et d'apprendre aux autres sur tout ce qui est transition énergétique. Donc voilà, il y a plusieurs choses à voir.

  • Speaker #0

    Que tu souhaites faire ? Il faut les faire dans l'ordre.

  • Speaker #1

    Écoute, ça va commencer à se faire.

  • Speaker #0

    Tu donnes déjà des cours, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'était le gros pari de cette année. C'était d'avoir des anciens collègues élèves, des amis de promo en élèves. Et c'était vraiment hyper intéressant comme expérience. Parce que pour le coup, c'était le cours d'ingénierie de la transition énergétique. La transition, pardon. Et c'était sur une approche avec des projets. Donc, les gens arrivent avec un bagage d'informations. Et du coup, on apprend auprès des élèves. Et on essaye de leur apprendre sur la méthodologie, comment on peut avoir un regard critique sur les projets, sur tout ce qui est... En fait, comment on résume le métier d'ingénieur ? Est-ce qu'on doit se placer en tant que... Avec une conscience citoyenne, est-ce qu'on doit prendre parti ? Est-ce qu'on peut répondre à tous les appels d'offres ? Voilà, donc un peu avoir un esprit critique sur notre travail.

  • Speaker #0

    D'accord, excellent.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Très bien. Est-ce que... Tu conseillerais aux étudiants d'aller en thèse ?

  • Speaker #1

    Je conseille à ceux qui ont envie et qui ont cette curiosité, oui. Après, il y a plein de profils qui ne correspondent pas forcément à cette poursuite, on va dire, d'études et d'emplois. Mais si c'est quelque chose qui vous titille un peu l'esprit, qui attise votre curiosité, vous sentez qu'il y a quelque chose à faire sur un sujet qui vous plaît, vraiment pour moi, c'est le premier truc, c'est que le sujet, il doit un peu venir de vous et vous devez le façonner à votre image. foncer. Exactement.

  • Speaker #0

    Avant de terminer sur la question signature, je voulais savoir si tu as rencontré des difficultés dans ton parcours, et si oui, comment est-ce que tu les as surmontées ?

  • Speaker #1

    Tes difficultés, on en a tous, mais d'ordre un peu moins important. Moi, je pense que j'ai eu la chance d'être très bien entourée par mon équipe pédagogique et par la Fondation, en particulier sur tout ce qui était aménagement de parcours. Je n'ai pas eu de grosses difficultés. Le moment le plus dur, en tout cas, c'était vraiment pendant le Covid. On avait tous les cours en distanciel. C'était le grand bain, mais aussi bien pour les enseignants que pour nous. Donc, c'était ça le moment le plus difficile. Mais après, le mieux, c'est d'en parler à l'équipe qui est à disposition, qui était très à l'écoute pour le coup. Donc, non, je n'ai pas vraiment eu de grosses difficultés à ce niveau-là.

  • Speaker #0

    Très bien. La question signature de cette saison et pour finir ce podcast si tu devais nous raconter un souvenir de l'école, peut-être le meilleur lequel est-ce que ce serait ?

  • Speaker #1

    C'est dur de faire le tri comme ça un très bon moment en tout cas et je pense qu'il y a beaucoup d'élèves qui seront d'accord avec moi c'est les Olympiades chaque année c'est vraiment l'effervescence l'effervescence dans tous les sens tout le monde s'implique à son niveau sur différents trucs et je pense que C'est super et c'est quelque chose qui rapproche un peu tout le monde, je trouve, sur des valeurs communes, donc tout ce qui est esprit d'équipe. Et moi, je trouve que c'est très bien de commencer avec cet événement au début de l'année, à la fois pour les nouvelles promos qui arrivent à l'école et qui ont besoin de voir un peu ce que c'est l'école de l'Ense3. Et après, le groupe de Grenoble INP, ça permet d'avoir une bonne idée de la dimension de ce qu'on peut faire à Grenoble INP.

  • Speaker #0

    Exactement. et bah je te remercie beaucoup merci à vous bonne continuation bon parcours parce qu'il faut commencer exactement c'est pas fini et plein de bonnes choses merci beaucoup bonne journée Merci d'avoir écouté l'E3 Cast et rendez-vous le mois prochain pour un nouvel épisode à la rencontre d'anciens étudiants qui vous raconteront leur parcours. Pour faire vivre ce podcast, n'oubliez pas de le liker, de le partager et d'en parler un maximum autour de vous. À bientôt !

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Description

Dans ce huitième et avant dernier épisode de la deuxième saison de L'E³ Cast, on vous emmène à la rencontre d'Olga Rouchouze, diplômée 2021 de l'école !


Après un DUT Mesures Physiques, Olga rejoint la filière en alternance de l'Ense³ : Génie électrique et énergétique. Elle réalise également un semestre en échange à KTH, une prestigieuse école d'ingénieur de Stockholm. Passionnée de musique et d'évènementiel, elle fait ses études sous le statut d'Artiste de Haut Niveau et s'engage également dans plusieurs associations de l'école et de Grenoble INP afin d'organiser des évènements incontournables de la vie étudiante (Gala de l'Ense³, Ol'inpiades, barbecue de fin d'année, Gala de Grenoble INP, etc.)

Elle est aujourd'hui en thèse au G2ELab, et travaille sur l'économie comportementale en s'intéressant à comment impliquer l'humain sur la consommation raisonnable et consciente de l'énergie.


Nous vous invitons à écouter cet épisode pour en savoir plus sur le parcours particulièrement riche d'Olga !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans la deuxième saison de L'E3 Cast, le podcast de Grenoble INP Ense3. Une fois par mois, notre école d'ingénieurs spécialisée dans l'énergie, l'eau et l'environnement nous emmène à la rencontre de ces anciens élèves. On vous présentera des profils et des parcours très différents les uns des autres, mais qui sont tous très inspirants. Et nous sommes vraiment fiers de partager avec vous les expériences et les souvenirs de nos diplômés. Aujourd'hui, on vous emmène à la rencontre de Olga Rouchouz, diplômée en 2021 à l'Ense3 Cube. Tout juste sortie de l'école, elle a souhaité poursuivre dans le domaine de la recherche. Aujourd'hui en thèse, elle est passée par de multiples formations professionnalisantes avant d'en arriver là. Elle nous raconte tout dans cet avant-dernier épisode. Bonne écoute ! Bonjour Olga !

  • Speaker #1

    Bonjour !

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de la deuxième saison de L'E3 Cast. Merci. Aujourd'hui, on va parler de ton parcours à Grenoble INP Ense3 et depuis que tu as obtenu ton diplôme en 2021. Alors, tu es la cadette de cette saison. C'est toi, le plus jeune diplômé qu'on a l'honneur de recevoir sur ce podcast. Super. Avec plaisir en tout cas.

  • Speaker #1

    Plaisir partagé.

  • Speaker #0

    Avant qu'on commence, est-ce que tu peux s'il te plaît te présenter, mais sans parler du côté pro ou du côté universitaire ? Oui.

  • Speaker #1

    Alors bonjour à tous, moi c'est Olga, j'ai 25 ans, je suis une musicienne passionnée et j'aime bien aussi m'investir dans l'associatif, en particulier dans l'événementiel pour les étudiants.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu fais comme musique ?

  • Speaker #1

    Je fais beaucoup de classiques, du piano et du violon. soit en orchestre, soit en petit comité, donc en musique de chambre. Et j'adore ça.

  • Speaker #0

    Très bien. Je pense qu'on va en reparler aussi.

  • Speaker #1

    Oui, avec plaisir.

  • Speaker #0

    Tu as commencé tes études par un DUT mesures physiques à l'Université Grenoble-Alpes.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui t'a donné envie de continuer ensuite en école d'ingénieur ?

  • Speaker #1

    Alors, ce qui m'a donné envie de continuer en école d'ingé, c'était de pouvoir résoudre des problèmes techniques qui répondent aux enjeux climatiques et... sociotechniques actuelles qu'on rencontre dans toute la société. C'était vraiment mettre la science au service de ces problématiques qu'on trouve dans tous les domaines. Et après, il y avait aussi l'aspect d'alternance qui m'a vraiment attirée à l'Ense3, où on pouvait mettre directement nos compétences en application et du coup en grandissant au fur et à mesure de nos études.

  • Speaker #0

    Justement, parle-nous de ton alternance. Peut-être aussi pour ton parcours à l'école ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai choisi cette filière en alternance pour l'attrait qu'elle m'apportait sur le génie électrique et énergétique. C'est l'intitulé de la filière. Et après l'alternance, j'ai décidé de la faire en recherche. Ce n'est pas très commun. J'étais au CEA, juste derrière. Donc d'abord, j'étais dans un laboratoire sur le stockage thermique pour les centrales solaires. Et puis après, j'ai switché sur de la caractérisation électrique de composants de puissance. Donc plus sur du génie électrique cette fois. C'était trois ans où vraiment on mettait en œuvre des tests de caractérisation. C'était vraiment de la recherche, donc c'est des prototypes. C'est beaucoup de crash-test, de voir qu'est-ce qui marche, qu'est-ce qui ne marche pas. D'abord à l'échelle du coût de la recherche, puis après on évolue vers des... des plus grandes échelles pour voir ce qu'on peut mettre en place et démocratiser ces utilisations.

  • Speaker #0

    Tu savais déjà que tu avais envie de faire de la recherche ?

  • Speaker #1

    Alors j'avais eu cette idée dans un coin de la tête depuis que j'étais ingénieure et je pense aussi par l'éducation que mes parents m'avaient donnée. Mais après je n'étais pas sûre de vouloir faire une thèse, je n'ai pas toujours eu cette certitude en tout cas. Puis en fait je m'en suis aperçue que ça m'avait un peu manqué dans la suite de mon parcours pendant mon double diplôme à GEM. J'ai eu envie d'y remettre un pied, mais je ne sais pas si j'en ferai toute ma vie.

  • Speaker #0

    D'accord. Il y a des étudiants en fait en BUT qui hésitent à rentrer en école d'ingénieur. Toi, c'est un pas que tu as fait. Qu'est-ce que tu pourrais leur donner comme conseil ? Qu'est-ce que tu pourrais dire pour les convaincre ?

  • Speaker #1

    Alors le premier conseil, je pense, c'est de vraiment bien s'informer, se renseigner sur tous les programmes qui existent en France. Ou à l'étranger même, ça peut se faire aussi. Parce qu'il y a vraiment tout qui se fait en termes de spécialité, de cursus, sur les thématiques qui sont abordées par les écoles, les engagements aussi des écoles qui sont pris. Un truc aussi que j'avais beaucoup regardé, c'était les possibilités de départ à l'étranger pendant l'alternance. C'était assez important pour moi d'avoir cette option-là. Et après, tout ce qui est double diplôme, ça peut être important. Et après, je sais qu'il y a beaucoup de gens qui regardent aussi l'aspect associatif vie étudiante. et qui pèse pas mal.

  • Speaker #0

    Et qui est assez puissant en école d'ingénieur.

  • Speaker #1

    Voilà, surtout à l'Ense3. Effectivement.

  • Speaker #0

    Tu parlais de l'étranger parce que tu as réalisé un semestre à l'étranger. Tu es allée dans une université suédoise. Alors raconte-nous un peu comment ça s'est passé.

  • Speaker #1

    Alors ça s'est super bien passé. Je suis partie à KTH à Stockholm. C'était vraiment l'université qui me plaisait parce que c'est là où j'ai vraiment trouvé les cours qui me parlaient et qui pour moi complétaient au mieux mon diplôme sur tout ce qui était politique énergétique, géopolitique des ressources, écologie politique aussi. Et ça a donné vraiment une nouvelle dimension et c'est ce qui m'a permis de vraiment définir un peu plus mon parcours pro. et de me décider sur mon diplôme, sur ma poursuite d'emploi.

  • Speaker #0

    Et comment c'était alors la vie suédoise ?

  • Speaker #1

    C'était super. Au niveau des études, c'est vraiment une pédagogie qui est différente de la France. Et du coup, c'était hyper intéressant. C'est beaucoup plus en autonomie. Et c'est vraiment où on se forge un esprit critique, où on apprend à faire des recherches par nous-mêmes, à se renseigner, à apprendre beaucoup des autres aussi. Donc c'était hyper enrichissant à ce niveau-là. Et sinon, la vie en Suède, c'est très paisible. C'est la nature au cœur de tout, de la ville. J'ai vraiment aimé découvrir ce pays, cette culture. Si vous avez l'opportunité de partir à l'étranger, profitez-en et n'hésitez pas.

  • Speaker #0

    C'est toujours une expérience incroyable.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Tu es également très investie dans différentes associations. Est-ce que tu peux nous parler de ton engagement associatif, et notamment au cœur du grand cercle de Grenoble INP ?

  • Speaker #1

    Exactement. Alors, dans un premier temps, j'ai commencé par faire des associations à l'école, notamment le gala de l'Ense3 qui m'avait vraiment beaucoup plu. J'ai décidé de rejoindre le Grand Cercle pour avoir cette dimension du rayonnement de Grenoble INP et de toucher un maximum d'étudiants sur la diversité des événements qu'on propose, donc aussi bien des soirées, un gala, les Olympiades, des conférences. Donc vraiment d'avoir un panel d'événements qui répondent au maximum d'attente des étudiants.

  • Speaker #0

    T'avais envie de t'engager, de bouger et d'organiser plein de choses.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. C'est vraiment l'événementiel qui me parle le plus. Et après, de coordonner la vie associative dans Grenoble INP, qui est très riche et très variée, et de mettre en relation les différentes assos, de faire que les gens se rencontrent, exactement. Et qu'il y ait tout ça qui se mette en place.

  • Speaker #0

    Tu as également le statut d'artiste, enfin tu avais, pardon, le statut d'artiste de haut niveau. Alors, en quoi ça consiste exactement ?

  • Speaker #1

    Alors le statut d'artiste de haut niveau, c'est vraiment quelque chose qui m'a beaucoup aidée, en tout cas, ça m'a vraiment... C'était aussi un moteur de motivation d'un autre côté, parce que c'était mon sas de décompression, en fait, après mes journées de cours, tout simplement. Et c'était aussi... Pour moi, c'était un des piliers sur lesquels je ne pouvais pas faire une croix en rentrant en études sup. Donc d'abord, à l'UIT, on a un accompagnement pédagogique qui est vraiment très personnalisé, parce qu'on n'était que trois dans ma promo. J'étais la seule artiste et j'étais avec deux sportifs. Et on avait des cours particuliers, quand on était en stage ou en académie, qui nous permettaient de rattraper tous ces cours. C'est un programme très personnalisé qui nous permettait de décaler nos TP, nos partiels quand il y avait besoin. Et donc, c'était vraiment top d'avoir aussi cette équipe pédagogique à notre service qui était hyper à l'écoute. Donc, vraiment, merci à eux parce que c'était top. Et après, quand je suis rentrée en école d'Angers, c'était... Du coup, j'avais un aménagement pédagogique qui me permettait d'avoir des ECTS en moins qui étaient récupérés sur le conservatoire. Et après, j'avais la fondation Bonobien de paix, bien sûr. qui m'a aidée financièrement et aussi pas mal logistiquement sur l'organisation de mes séjours à l'étranger.

  • Speaker #0

    Eh bien, bravo. Super. C'est vraiment génial, tout ça. Et on arrive en fait au moment où tu as fini ton cursus à l'entretien.

  • Speaker #1

    Exactement. Oui.

  • Speaker #0

    Et là, en fait, tu es repartie dans un master spécialisé Management et marché de l'énergie. C'est ça. C'est Économie de l'énergie aussi, proposée par... J'aime, comme tu nous disais tout à l'heure, Grenoble École de Management et Grenoble INPN C3. Pourquoi est-ce que tu as continué tes études ? Pourquoi est-ce que tu es repartie dans un master spécialisé ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai décidé de faire un master spécialisé parce que je ne me sentais pas prête à affronter le monde du travail, de l'industrie comme ça, avec les armes d'une ingénieure. Je me suis dit que j'avais besoin de cette appétence sur tout ce qui était approche financière, commerciale. sur la chaîne de l'énergie. Donc, c'était vraiment quelque chose que j'avais envie d'approfondir, que j'avais un peu amorcé avec KTH, mais que j'avais besoin d'approfondir. Et après, il y avait ce truc aussi que ce Master's P proposait du coup une alternance dans l'industrie. Et j'avais envie d'y mettre les pieds. J'étais chez Vika et je travaillais sur le développement de projets solaires sur leur foncier, donc tout ce qui était valorisation de leur terrain. Et c'était super intéressant. Donc, c'était vraiment d'avoir... Tout ce qui est stratégie de la transition énergétique, comment on aborde, comment on la finance au niveau des grosses entreprises.

  • Speaker #0

    Tu aurais regretté de ne pas l'avoir fait ?

  • Speaker #1

    Là, je me dis, vu ce que ça m'a apporté en compétences, je suis très contente de l'avoir fait.

  • Speaker #0

    Très bien. Aujourd'hui, tu es en thèse au G2E Lab. C'est le laboratoire de génie électrique dont les locaux sont... Nous sommes également ici dans notre bâtiment, à GrEn-ER. Alors, quel est ton sujet de recherche ?

  • Speaker #1

    Alors, mon sujet de recherche, c'est comprendre les dynamiques de consommation des ménages, des particuliers, dans le cadre de l'autoconsommation collective, bien sûr, pour comprendre quels leviers on a pour inciter les gens à mieux consommer au bon moment, pour maximiser tout ce qui est taux d'autoconsommation, d'autoproduction, et comment on peut mobiliser un potentiel de flexibilité sur le réseau via l'application de signaux de nudge. Donc, c'est de l'économie comportementale. Et c'est vraiment comment on implique l'homme, enfin l'humain, sur la consommation raisonnable et consciente de l'énergie.

  • Speaker #0

    Très clair, c'est très bien. Je m'en profite pour dire que dans le prochain épisode... On recevra Marie-Cécile Alvarez, qui est entre autres chercheuse à G2 The Lab.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et elle nous fera un beau portrait d'elle, très complet, j'imagine. Et est-ce que globalement, tu peux nous présenter le labo de manière générale ? Nous expliquer ce qui s'y passe, s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Donc le G2 The Lab, c'est un gros laboratoire de génie électrique, très reconnu en France de par les... La diversité des thématiques qui sont étudiées. C'est vraiment étudier toute la chaîne de l'électricité, si je ne me trompe pas, donc vraiment du composant, en partant de l'étude de matériaux qu'on utilise dans le génie électrique, jusqu'à tout ce qui est stabilité des réseaux. Donc c'est vraiment sur toute la chaîne, en passant par l'électronique de puissance, du...

  • Speaker #0

    du comportement.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Ce que je fais moi, voilà. Donc, c'est vraiment tout ce qu'il y a un peu au service de la transition énergétique, mais avec l'approche génie électrique.

  • Speaker #0

    Voilà. Ok, très bien, c'est très clair. Je te remercie. Après ta thèse, comment est-ce que tu te projettes ? Qu'est-ce que tu souhaites faire ensuite ?

  • Speaker #1

    Alors, ce n'est pas encore tout décidé. Tout n'est pas décidé. La première question,

  • Speaker #0

    c'est as-tu déjà une idée ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai plusieurs idées même. Oui, oui, bien sûr. Tout n'est pas figé parce qu'il peut se passer beaucoup de choses pendant une thèse. On verra comment ça se passe aussi sur les deux ans et demi qui me restent. La première idée qui me vient à l'esprit, c'est de peut-être retourner plutôt dans l'industrie dans un premier temps. Parce que c'est là où il y a un gros levier pour moi, où il y a un potentiel à solliciter et à mobiliser pour faire bouger les choses, pour faire évoluer sur tout ce qui est transition énergétique dans l'industrie. Je sais qu'il y a un énorme potentiel de l'intégration des ENR à ce niveau-là. Bien sûr. Donc ça me parle. Et après, il y a aussi ce côté enseignement qui me tiraille un peu, que j'ai découvert cette année. Et je me dis que j'aimerais bien avoir cette formation un peu plus pédagogique et d'apprendre à la fois auprès des autres et d'apprendre aux autres sur tout ce qui est transition énergétique. Donc voilà, il y a plusieurs choses à voir.

  • Speaker #0

    Que tu souhaites faire ? Il faut les faire dans l'ordre.

  • Speaker #1

    Écoute, ça va commencer à se faire.

  • Speaker #0

    Tu donnes déjà des cours, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'était le gros pari de cette année. C'était d'avoir des anciens collègues élèves, des amis de promo en élèves. Et c'était vraiment hyper intéressant comme expérience. Parce que pour le coup, c'était le cours d'ingénierie de la transition énergétique. La transition, pardon. Et c'était sur une approche avec des projets. Donc, les gens arrivent avec un bagage d'informations. Et du coup, on apprend auprès des élèves. Et on essaye de leur apprendre sur la méthodologie, comment on peut avoir un regard critique sur les projets, sur tout ce qui est... En fait, comment on résume le métier d'ingénieur ? Est-ce qu'on doit se placer en tant que... Avec une conscience citoyenne, est-ce qu'on doit prendre parti ? Est-ce qu'on peut répondre à tous les appels d'offres ? Voilà, donc un peu avoir un esprit critique sur notre travail.

  • Speaker #0

    D'accord, excellent.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Très bien. Est-ce que... Tu conseillerais aux étudiants d'aller en thèse ?

  • Speaker #1

    Je conseille à ceux qui ont envie et qui ont cette curiosité, oui. Après, il y a plein de profils qui ne correspondent pas forcément à cette poursuite, on va dire, d'études et d'emplois. Mais si c'est quelque chose qui vous titille un peu l'esprit, qui attise votre curiosité, vous sentez qu'il y a quelque chose à faire sur un sujet qui vous plaît, vraiment pour moi, c'est le premier truc, c'est que le sujet, il doit un peu venir de vous et vous devez le façonner à votre image. foncer. Exactement.

  • Speaker #0

    Avant de terminer sur la question signature, je voulais savoir si tu as rencontré des difficultés dans ton parcours, et si oui, comment est-ce que tu les as surmontées ?

  • Speaker #1

    Tes difficultés, on en a tous, mais d'ordre un peu moins important. Moi, je pense que j'ai eu la chance d'être très bien entourée par mon équipe pédagogique et par la Fondation, en particulier sur tout ce qui était aménagement de parcours. Je n'ai pas eu de grosses difficultés. Le moment le plus dur, en tout cas, c'était vraiment pendant le Covid. On avait tous les cours en distanciel. C'était le grand bain, mais aussi bien pour les enseignants que pour nous. Donc, c'était ça le moment le plus difficile. Mais après, le mieux, c'est d'en parler à l'équipe qui est à disposition, qui était très à l'écoute pour le coup. Donc, non, je n'ai pas vraiment eu de grosses difficultés à ce niveau-là.

  • Speaker #0

    Très bien. La question signature de cette saison et pour finir ce podcast si tu devais nous raconter un souvenir de l'école, peut-être le meilleur lequel est-ce que ce serait ?

  • Speaker #1

    C'est dur de faire le tri comme ça un très bon moment en tout cas et je pense qu'il y a beaucoup d'élèves qui seront d'accord avec moi c'est les Olympiades chaque année c'est vraiment l'effervescence l'effervescence dans tous les sens tout le monde s'implique à son niveau sur différents trucs et je pense que C'est super et c'est quelque chose qui rapproche un peu tout le monde, je trouve, sur des valeurs communes, donc tout ce qui est esprit d'équipe. Et moi, je trouve que c'est très bien de commencer avec cet événement au début de l'année, à la fois pour les nouvelles promos qui arrivent à l'école et qui ont besoin de voir un peu ce que c'est l'école de l'Ense3. Et après, le groupe de Grenoble INP, ça permet d'avoir une bonne idée de la dimension de ce qu'on peut faire à Grenoble INP.

  • Speaker #0

    Exactement. et bah je te remercie beaucoup merci à vous bonne continuation bon parcours parce qu'il faut commencer exactement c'est pas fini et plein de bonnes choses merci beaucoup bonne journée Merci d'avoir écouté l'E3 Cast et rendez-vous le mois prochain pour un nouvel épisode à la rencontre d'anciens étudiants qui vous raconteront leur parcours. Pour faire vivre ce podcast, n'oubliez pas de le liker, de le partager et d'en parler un maximum autour de vous. À bientôt !

Description

Dans ce huitième et avant dernier épisode de la deuxième saison de L'E³ Cast, on vous emmène à la rencontre d'Olga Rouchouze, diplômée 2021 de l'école !


Après un DUT Mesures Physiques, Olga rejoint la filière en alternance de l'Ense³ : Génie électrique et énergétique. Elle réalise également un semestre en échange à KTH, une prestigieuse école d'ingénieur de Stockholm. Passionnée de musique et d'évènementiel, elle fait ses études sous le statut d'Artiste de Haut Niveau et s'engage également dans plusieurs associations de l'école et de Grenoble INP afin d'organiser des évènements incontournables de la vie étudiante (Gala de l'Ense³, Ol'inpiades, barbecue de fin d'année, Gala de Grenoble INP, etc.)

Elle est aujourd'hui en thèse au G2ELab, et travaille sur l'économie comportementale en s'intéressant à comment impliquer l'humain sur la consommation raisonnable et consciente de l'énergie.


Nous vous invitons à écouter cet épisode pour en savoir plus sur le parcours particulièrement riche d'Olga !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans la deuxième saison de L'E3 Cast, le podcast de Grenoble INP Ense3. Une fois par mois, notre école d'ingénieurs spécialisée dans l'énergie, l'eau et l'environnement nous emmène à la rencontre de ces anciens élèves. On vous présentera des profils et des parcours très différents les uns des autres, mais qui sont tous très inspirants. Et nous sommes vraiment fiers de partager avec vous les expériences et les souvenirs de nos diplômés. Aujourd'hui, on vous emmène à la rencontre de Olga Rouchouz, diplômée en 2021 à l'Ense3 Cube. Tout juste sortie de l'école, elle a souhaité poursuivre dans le domaine de la recherche. Aujourd'hui en thèse, elle est passée par de multiples formations professionnalisantes avant d'en arriver là. Elle nous raconte tout dans cet avant-dernier épisode. Bonne écoute ! Bonjour Olga !

  • Speaker #1

    Bonjour !

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de la deuxième saison de L'E3 Cast. Merci. Aujourd'hui, on va parler de ton parcours à Grenoble INP Ense3 et depuis que tu as obtenu ton diplôme en 2021. Alors, tu es la cadette de cette saison. C'est toi, le plus jeune diplômé qu'on a l'honneur de recevoir sur ce podcast. Super. Avec plaisir en tout cas.

  • Speaker #1

    Plaisir partagé.

  • Speaker #0

    Avant qu'on commence, est-ce que tu peux s'il te plaît te présenter, mais sans parler du côté pro ou du côté universitaire ? Oui.

  • Speaker #1

    Alors bonjour à tous, moi c'est Olga, j'ai 25 ans, je suis une musicienne passionnée et j'aime bien aussi m'investir dans l'associatif, en particulier dans l'événementiel pour les étudiants.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu fais comme musique ?

  • Speaker #1

    Je fais beaucoup de classiques, du piano et du violon. soit en orchestre, soit en petit comité, donc en musique de chambre. Et j'adore ça.

  • Speaker #0

    Très bien. Je pense qu'on va en reparler aussi.

  • Speaker #1

    Oui, avec plaisir.

  • Speaker #0

    Tu as commencé tes études par un DUT mesures physiques à l'Université Grenoble-Alpes.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui t'a donné envie de continuer ensuite en école d'ingénieur ?

  • Speaker #1

    Alors, ce qui m'a donné envie de continuer en école d'ingé, c'était de pouvoir résoudre des problèmes techniques qui répondent aux enjeux climatiques et... sociotechniques actuelles qu'on rencontre dans toute la société. C'était vraiment mettre la science au service de ces problématiques qu'on trouve dans tous les domaines. Et après, il y avait aussi l'aspect d'alternance qui m'a vraiment attirée à l'Ense3, où on pouvait mettre directement nos compétences en application et du coup en grandissant au fur et à mesure de nos études.

  • Speaker #0

    Justement, parle-nous de ton alternance. Peut-être aussi pour ton parcours à l'école ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai choisi cette filière en alternance pour l'attrait qu'elle m'apportait sur le génie électrique et énergétique. C'est l'intitulé de la filière. Et après l'alternance, j'ai décidé de la faire en recherche. Ce n'est pas très commun. J'étais au CEA, juste derrière. Donc d'abord, j'étais dans un laboratoire sur le stockage thermique pour les centrales solaires. Et puis après, j'ai switché sur de la caractérisation électrique de composants de puissance. Donc plus sur du génie électrique cette fois. C'était trois ans où vraiment on mettait en œuvre des tests de caractérisation. C'était vraiment de la recherche, donc c'est des prototypes. C'est beaucoup de crash-test, de voir qu'est-ce qui marche, qu'est-ce qui ne marche pas. D'abord à l'échelle du coût de la recherche, puis après on évolue vers des... des plus grandes échelles pour voir ce qu'on peut mettre en place et démocratiser ces utilisations.

  • Speaker #0

    Tu savais déjà que tu avais envie de faire de la recherche ?

  • Speaker #1

    Alors j'avais eu cette idée dans un coin de la tête depuis que j'étais ingénieure et je pense aussi par l'éducation que mes parents m'avaient donnée. Mais après je n'étais pas sûre de vouloir faire une thèse, je n'ai pas toujours eu cette certitude en tout cas. Puis en fait je m'en suis aperçue que ça m'avait un peu manqué dans la suite de mon parcours pendant mon double diplôme à GEM. J'ai eu envie d'y remettre un pied, mais je ne sais pas si j'en ferai toute ma vie.

  • Speaker #0

    D'accord. Il y a des étudiants en fait en BUT qui hésitent à rentrer en école d'ingénieur. Toi, c'est un pas que tu as fait. Qu'est-ce que tu pourrais leur donner comme conseil ? Qu'est-ce que tu pourrais dire pour les convaincre ?

  • Speaker #1

    Alors le premier conseil, je pense, c'est de vraiment bien s'informer, se renseigner sur tous les programmes qui existent en France. Ou à l'étranger même, ça peut se faire aussi. Parce qu'il y a vraiment tout qui se fait en termes de spécialité, de cursus, sur les thématiques qui sont abordées par les écoles, les engagements aussi des écoles qui sont pris. Un truc aussi que j'avais beaucoup regardé, c'était les possibilités de départ à l'étranger pendant l'alternance. C'était assez important pour moi d'avoir cette option-là. Et après, tout ce qui est double diplôme, ça peut être important. Et après, je sais qu'il y a beaucoup de gens qui regardent aussi l'aspect associatif vie étudiante. et qui pèse pas mal.

  • Speaker #0

    Et qui est assez puissant en école d'ingénieur.

  • Speaker #1

    Voilà, surtout à l'Ense3. Effectivement.

  • Speaker #0

    Tu parlais de l'étranger parce que tu as réalisé un semestre à l'étranger. Tu es allée dans une université suédoise. Alors raconte-nous un peu comment ça s'est passé.

  • Speaker #1

    Alors ça s'est super bien passé. Je suis partie à KTH à Stockholm. C'était vraiment l'université qui me plaisait parce que c'est là où j'ai vraiment trouvé les cours qui me parlaient et qui pour moi complétaient au mieux mon diplôme sur tout ce qui était politique énergétique, géopolitique des ressources, écologie politique aussi. Et ça a donné vraiment une nouvelle dimension et c'est ce qui m'a permis de vraiment définir un peu plus mon parcours pro. et de me décider sur mon diplôme, sur ma poursuite d'emploi.

  • Speaker #0

    Et comment c'était alors la vie suédoise ?

  • Speaker #1

    C'était super. Au niveau des études, c'est vraiment une pédagogie qui est différente de la France. Et du coup, c'était hyper intéressant. C'est beaucoup plus en autonomie. Et c'est vraiment où on se forge un esprit critique, où on apprend à faire des recherches par nous-mêmes, à se renseigner, à apprendre beaucoup des autres aussi. Donc c'était hyper enrichissant à ce niveau-là. Et sinon, la vie en Suède, c'est très paisible. C'est la nature au cœur de tout, de la ville. J'ai vraiment aimé découvrir ce pays, cette culture. Si vous avez l'opportunité de partir à l'étranger, profitez-en et n'hésitez pas.

  • Speaker #0

    C'est toujours une expérience incroyable.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Tu es également très investie dans différentes associations. Est-ce que tu peux nous parler de ton engagement associatif, et notamment au cœur du grand cercle de Grenoble INP ?

  • Speaker #1

    Exactement. Alors, dans un premier temps, j'ai commencé par faire des associations à l'école, notamment le gala de l'Ense3 qui m'avait vraiment beaucoup plu. J'ai décidé de rejoindre le Grand Cercle pour avoir cette dimension du rayonnement de Grenoble INP et de toucher un maximum d'étudiants sur la diversité des événements qu'on propose, donc aussi bien des soirées, un gala, les Olympiades, des conférences. Donc vraiment d'avoir un panel d'événements qui répondent au maximum d'attente des étudiants.

  • Speaker #0

    T'avais envie de t'engager, de bouger et d'organiser plein de choses.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. C'est vraiment l'événementiel qui me parle le plus. Et après, de coordonner la vie associative dans Grenoble INP, qui est très riche et très variée, et de mettre en relation les différentes assos, de faire que les gens se rencontrent, exactement. Et qu'il y ait tout ça qui se mette en place.

  • Speaker #0

    Tu as également le statut d'artiste, enfin tu avais, pardon, le statut d'artiste de haut niveau. Alors, en quoi ça consiste exactement ?

  • Speaker #1

    Alors le statut d'artiste de haut niveau, c'est vraiment quelque chose qui m'a beaucoup aidée, en tout cas, ça m'a vraiment... C'était aussi un moteur de motivation d'un autre côté, parce que c'était mon sas de décompression, en fait, après mes journées de cours, tout simplement. Et c'était aussi... Pour moi, c'était un des piliers sur lesquels je ne pouvais pas faire une croix en rentrant en études sup. Donc d'abord, à l'UIT, on a un accompagnement pédagogique qui est vraiment très personnalisé, parce qu'on n'était que trois dans ma promo. J'étais la seule artiste et j'étais avec deux sportifs. Et on avait des cours particuliers, quand on était en stage ou en académie, qui nous permettaient de rattraper tous ces cours. C'est un programme très personnalisé qui nous permettait de décaler nos TP, nos partiels quand il y avait besoin. Et donc, c'était vraiment top d'avoir aussi cette équipe pédagogique à notre service qui était hyper à l'écoute. Donc, vraiment, merci à eux parce que c'était top. Et après, quand je suis rentrée en école d'Angers, c'était... Du coup, j'avais un aménagement pédagogique qui me permettait d'avoir des ECTS en moins qui étaient récupérés sur le conservatoire. Et après, j'avais la fondation Bonobien de paix, bien sûr. qui m'a aidée financièrement et aussi pas mal logistiquement sur l'organisation de mes séjours à l'étranger.

  • Speaker #0

    Eh bien, bravo. Super. C'est vraiment génial, tout ça. Et on arrive en fait au moment où tu as fini ton cursus à l'entretien.

  • Speaker #1

    Exactement. Oui.

  • Speaker #0

    Et là, en fait, tu es repartie dans un master spécialisé Management et marché de l'énergie. C'est ça. C'est Économie de l'énergie aussi, proposée par... J'aime, comme tu nous disais tout à l'heure, Grenoble École de Management et Grenoble INPN C3. Pourquoi est-ce que tu as continué tes études ? Pourquoi est-ce que tu es repartie dans un master spécialisé ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai décidé de faire un master spécialisé parce que je ne me sentais pas prête à affronter le monde du travail, de l'industrie comme ça, avec les armes d'une ingénieure. Je me suis dit que j'avais besoin de cette appétence sur tout ce qui était approche financière, commerciale. sur la chaîne de l'énergie. Donc, c'était vraiment quelque chose que j'avais envie d'approfondir, que j'avais un peu amorcé avec KTH, mais que j'avais besoin d'approfondir. Et après, il y avait ce truc aussi que ce Master's P proposait du coup une alternance dans l'industrie. Et j'avais envie d'y mettre les pieds. J'étais chez Vika et je travaillais sur le développement de projets solaires sur leur foncier, donc tout ce qui était valorisation de leur terrain. Et c'était super intéressant. Donc, c'était vraiment d'avoir... Tout ce qui est stratégie de la transition énergétique, comment on aborde, comment on la finance au niveau des grosses entreprises.

  • Speaker #0

    Tu aurais regretté de ne pas l'avoir fait ?

  • Speaker #1

    Là, je me dis, vu ce que ça m'a apporté en compétences, je suis très contente de l'avoir fait.

  • Speaker #0

    Très bien. Aujourd'hui, tu es en thèse au G2E Lab. C'est le laboratoire de génie électrique dont les locaux sont... Nous sommes également ici dans notre bâtiment, à GrEn-ER. Alors, quel est ton sujet de recherche ?

  • Speaker #1

    Alors, mon sujet de recherche, c'est comprendre les dynamiques de consommation des ménages, des particuliers, dans le cadre de l'autoconsommation collective, bien sûr, pour comprendre quels leviers on a pour inciter les gens à mieux consommer au bon moment, pour maximiser tout ce qui est taux d'autoconsommation, d'autoproduction, et comment on peut mobiliser un potentiel de flexibilité sur le réseau via l'application de signaux de nudge. Donc, c'est de l'économie comportementale. Et c'est vraiment comment on implique l'homme, enfin l'humain, sur la consommation raisonnable et consciente de l'énergie.

  • Speaker #0

    Très clair, c'est très bien. Je m'en profite pour dire que dans le prochain épisode... On recevra Marie-Cécile Alvarez, qui est entre autres chercheuse à G2 The Lab.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et elle nous fera un beau portrait d'elle, très complet, j'imagine. Et est-ce que globalement, tu peux nous présenter le labo de manière générale ? Nous expliquer ce qui s'y passe, s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Donc le G2 The Lab, c'est un gros laboratoire de génie électrique, très reconnu en France de par les... La diversité des thématiques qui sont étudiées. C'est vraiment étudier toute la chaîne de l'électricité, si je ne me trompe pas, donc vraiment du composant, en partant de l'étude de matériaux qu'on utilise dans le génie électrique, jusqu'à tout ce qui est stabilité des réseaux. Donc c'est vraiment sur toute la chaîne, en passant par l'électronique de puissance, du...

  • Speaker #0

    du comportement.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. Ce que je fais moi, voilà. Donc, c'est vraiment tout ce qu'il y a un peu au service de la transition énergétique, mais avec l'approche génie électrique.

  • Speaker #0

    Voilà. Ok, très bien, c'est très clair. Je te remercie. Après ta thèse, comment est-ce que tu te projettes ? Qu'est-ce que tu souhaites faire ensuite ?

  • Speaker #1

    Alors, ce n'est pas encore tout décidé. Tout n'est pas décidé. La première question,

  • Speaker #0

    c'est as-tu déjà une idée ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai plusieurs idées même. Oui, oui, bien sûr. Tout n'est pas figé parce qu'il peut se passer beaucoup de choses pendant une thèse. On verra comment ça se passe aussi sur les deux ans et demi qui me restent. La première idée qui me vient à l'esprit, c'est de peut-être retourner plutôt dans l'industrie dans un premier temps. Parce que c'est là où il y a un gros levier pour moi, où il y a un potentiel à solliciter et à mobiliser pour faire bouger les choses, pour faire évoluer sur tout ce qui est transition énergétique dans l'industrie. Je sais qu'il y a un énorme potentiel de l'intégration des ENR à ce niveau-là. Bien sûr. Donc ça me parle. Et après, il y a aussi ce côté enseignement qui me tiraille un peu, que j'ai découvert cette année. Et je me dis que j'aimerais bien avoir cette formation un peu plus pédagogique et d'apprendre à la fois auprès des autres et d'apprendre aux autres sur tout ce qui est transition énergétique. Donc voilà, il y a plusieurs choses à voir.

  • Speaker #0

    Que tu souhaites faire ? Il faut les faire dans l'ordre.

  • Speaker #1

    Écoute, ça va commencer à se faire.

  • Speaker #0

    Tu donnes déjà des cours, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'était le gros pari de cette année. C'était d'avoir des anciens collègues élèves, des amis de promo en élèves. Et c'était vraiment hyper intéressant comme expérience. Parce que pour le coup, c'était le cours d'ingénierie de la transition énergétique. La transition, pardon. Et c'était sur une approche avec des projets. Donc, les gens arrivent avec un bagage d'informations. Et du coup, on apprend auprès des élèves. Et on essaye de leur apprendre sur la méthodologie, comment on peut avoir un regard critique sur les projets, sur tout ce qui est... En fait, comment on résume le métier d'ingénieur ? Est-ce qu'on doit se placer en tant que... Avec une conscience citoyenne, est-ce qu'on doit prendre parti ? Est-ce qu'on peut répondre à tous les appels d'offres ? Voilà, donc un peu avoir un esprit critique sur notre travail.

  • Speaker #0

    D'accord, excellent.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Très bien. Est-ce que... Tu conseillerais aux étudiants d'aller en thèse ?

  • Speaker #1

    Je conseille à ceux qui ont envie et qui ont cette curiosité, oui. Après, il y a plein de profils qui ne correspondent pas forcément à cette poursuite, on va dire, d'études et d'emplois. Mais si c'est quelque chose qui vous titille un peu l'esprit, qui attise votre curiosité, vous sentez qu'il y a quelque chose à faire sur un sujet qui vous plaît, vraiment pour moi, c'est le premier truc, c'est que le sujet, il doit un peu venir de vous et vous devez le façonner à votre image. foncer. Exactement.

  • Speaker #0

    Avant de terminer sur la question signature, je voulais savoir si tu as rencontré des difficultés dans ton parcours, et si oui, comment est-ce que tu les as surmontées ?

  • Speaker #1

    Tes difficultés, on en a tous, mais d'ordre un peu moins important. Moi, je pense que j'ai eu la chance d'être très bien entourée par mon équipe pédagogique et par la Fondation, en particulier sur tout ce qui était aménagement de parcours. Je n'ai pas eu de grosses difficultés. Le moment le plus dur, en tout cas, c'était vraiment pendant le Covid. On avait tous les cours en distanciel. C'était le grand bain, mais aussi bien pour les enseignants que pour nous. Donc, c'était ça le moment le plus difficile. Mais après, le mieux, c'est d'en parler à l'équipe qui est à disposition, qui était très à l'écoute pour le coup. Donc, non, je n'ai pas vraiment eu de grosses difficultés à ce niveau-là.

  • Speaker #0

    Très bien. La question signature de cette saison et pour finir ce podcast si tu devais nous raconter un souvenir de l'école, peut-être le meilleur lequel est-ce que ce serait ?

  • Speaker #1

    C'est dur de faire le tri comme ça un très bon moment en tout cas et je pense qu'il y a beaucoup d'élèves qui seront d'accord avec moi c'est les Olympiades chaque année c'est vraiment l'effervescence l'effervescence dans tous les sens tout le monde s'implique à son niveau sur différents trucs et je pense que C'est super et c'est quelque chose qui rapproche un peu tout le monde, je trouve, sur des valeurs communes, donc tout ce qui est esprit d'équipe. Et moi, je trouve que c'est très bien de commencer avec cet événement au début de l'année, à la fois pour les nouvelles promos qui arrivent à l'école et qui ont besoin de voir un peu ce que c'est l'école de l'Ense3. Et après, le groupe de Grenoble INP, ça permet d'avoir une bonne idée de la dimension de ce qu'on peut faire à Grenoble INP.

  • Speaker #0

    Exactement. et bah je te remercie beaucoup merci à vous bonne continuation bon parcours parce qu'il faut commencer exactement c'est pas fini et plein de bonnes choses merci beaucoup bonne journée Merci d'avoir écouté l'E3 Cast et rendez-vous le mois prochain pour un nouvel épisode à la rencontre d'anciens étudiants qui vous raconteront leur parcours. Pour faire vivre ce podcast, n'oubliez pas de le liker, de le partager et d'en parler un maximum autour de vous. À bientôt !

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