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Les graphismes dans le jeu vidéo

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09min |03/08/2024
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Description

Noël 1995 a été un grand moment pour moi.
La Nintendo 64, ma première console de salon, est rentrée dans ma vie et m'a suivi pendant de nombreuses années.


Aujourd'hui je vous propose de réfléchir avec moi à ce medium que j'affectionne particulièrement: le jeu vidéo.

Et je vous invite à réfléchir ensemble à la question suivante: pourquoi les représentations graphiques de ces oeuvres vidéo-ludiques tombent si rapidement dans la désuétude la plus totale.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello. Mes premiers souvenirs de jeux vidéo remontent à une époque où ces derniers fonctionnaient sur des cassettes audio. Je n'en garde pour souvenir qu'un amas de pixels en noir et blanc, mais c'est pourtant à ce moment de ma vie que le jeu vidéo a planté les graines d'une passion qui persiste, quand et quelques années plus tard. C'est à Noël, en 1997, que tout a vraiment changé pour moi. C'est à cette occasion que j'ai reçu ma première console, la Nintendo 64. Cette console a, pour toujours, transformé mon rapport aux jeux vidéo, en particulier grâce à la 3D et à la liberté qu'elle offrait. Des jeux comme Super Mario 64 m'ont ouvert un nouveau monde de possibilités et d'immersion. A l'époque, j'observais ces jeux avec une admiration et une ignorance quant à la complexité de mettre sur pied de tels objets d'art. Aujourd'hui, je me retrouve à la fois dans le monde de la vidéo, mais aussi dans le monde de la vidéo. tourne vers les pixels des Atari et les quelques polygones de la Nintendo 64 et je m'interroge. L'enfant que j'étais était subjugué par les graphismes et la beauté de ces jeux. L'adulte que je suis, lui, sourit. Mais alors, comment expliquer que ces jeux puissent tomber dans la désuétude en l'espace de quelques décennies seulement ? Aujourd'hui, je vous propose que l'on réfléchisse ensemble à ce que veut dire le beau dans le jeu vidéo. Bienvenue dans l'épisode précédent. En 1995, les jeux vidéo connaissaient une véritable évolution technique. Les consoles, comme la PlayStation de Sony et la Nintendo 64, ont apporté une véritable révolution graphique, mais ont également chamboulé la manière dont on vendait le jeu vidéo. on découvre un véritable marketing de qualité qui ne cessera alors de se développer. Côté jeu, difficile de faire des choix. Mais pour ceux qui ont connu l'époque, impossible d'oublier Mario 64 ou encore Resident Evil, tant la qualité de la production venait mettre des baffes à tout ce qui avait été alors fait. Pourquoi ça semblait si révolutionnaire ? Selon Mark J.P. Wolf dans son livre The Video Game Explosion, A History from Pong, To PlayStation and Beyond, et je vous jure que c'est le titre du bouquin, Les limitations matérielles de cette époque ont poussé les développeurs à être extrêmement créatifs avec les ressources disponibles. Déjà, il y avait les limites techniques hyper présentes. Les développeurs travaillaient avec des contraintes matérielles strictes. La puissance de calcul et la mémoire étaient limitées, ce qui signifie qu'ils devaient optimiser chaque pixel et chaque polygone. Les cartes graphiques avaient une capacité de traitement limitée et il était impératif que les jeux de l'époque s'adaptent à ces restrictions. Pour contourner ces limites, il faut souligner que les développeurs ont fait preuve d'une créativité incroyable. Il a fallu penser le jeu vidéo et inventer des techniques. Les textures pré-rendues, les angles de caméra fixes et les astuces de programmation permettaient de créer des environnements immersifs malgré les contraintes. Par exemple, Resident Evil dont on parlait tout à l'heure, utilisait des arrière-plans pré-rendus pour économiser des ressources, créant ainsi une atmosphère plus immersive. Comme moi, la chance de découvrir Resident Evil dans les années 90, vous savez très bien ce que vous avez ressenti. Oui, je parle de cette petite goutte de sueur dans le bas du dos. En regardant ces jeux aujourd'hui, que voit-on ? Des graphismes pixelisés, des textures qui bavent, des modèles 3D rudimentaires. Pourtant, ils ont été un passage incontournable pour en arriver où nous en sommes aujourd'hui. Un jeu moderne comme The Last of Us Part II, que j'ai beaucoup apprécié, et Cyberpunk 2077, que j'ai bien aimé, offrent des graphismes ultra réalistes. Ces deux jeux répondent à une exigence absolue des joueurs d'aujourd'hui. Mais pourquoi sommes-nous devenus tellement plus exigeants ? D'abord, la technologie a grandement évolué. Les cartes graphiques modernes, les processeurs puissants et les moteurs de jeu comme Unreal Engine ou Unity permettent des détails incroyables et des mondes vastes et réalistes. Les avancées technologiques ont transformé l'industrie du jeu vidéo. Les progrès en matière de rendu graphique, de traitement de la lumière, des ombres et les animations permettent de créer des environnements hyper réalistes. Il y a également un sujet d'immersion. Alors attention, tous les jeux... n'ont pas besoin de graphismes hyper réalistes. Il y a des jeux en 2D qui sont sublimes, c'est évident, et je trouverais toujours plus de charme à un petit jeu 1D dont la direction artistique est travaillée plutôt qu'à un énorme jeu 3D bâclé. Mais, à partir du moment où un studio de développement met le cap sur la création d'un jeu à l'ambition graphique marquée, les joueurs attendent maintenant de ces jeux qu'ils leur offrent une immersion totale. Cela signifie des textures, haute résolution, des effets de lumière dynamique et des animations réalistes. Cette demande pour un réalisme accru pousse les développeurs à investir massivement dans la technologie graphique. Par exemple, les jeux utilisent désormais des techniques comme le raytracing pour simuler des effets de lumière réalistes. Et avec l'abondance de contenus disponibles, notamment en ligne, les joueurs peuvent désormais facilement comparer les graphismes de ces différents jeux, ce qui pousse les développeurs à constamment améliorer leur offre. La concurrence entre les studios de jeux vidéo est féroce et offrir des graphismes de pointe, c'est devenu un moyen clé de se démarquer. Ok, maintenant je pose la question qui fâche. Pourquoi ce qui était sublime en 1995 avec Super Mario 64 peut sembler désuet aujourd'hui ? En 1995, le simple fait de voir des environnements en 3D était impressionnant. Pourquoi ? Parce que c'était nouveau, c'était du jamais vu. Aujourd'hui, nous attendons des niveaux de détail beaucoup plus élevés comme je vous l'ai dit. Nos attentes ont évolué avec la technologie. Ce qui était une innovation hier est devenu la norme. aujourd'hui. Ça c'est un constat basique et je pense irréfutable. Ensuite, les avancées rapides en technologie ont rendu les anciennes méthodes obsolètes. Ce qui était autrefois innovant est maintenant vu comme une étape primitive dans une évolution continue. Les nouvelles techniques de rendu et de modélisation ont permis des graphismes de plus en plus réalistes. Pour autant, ce qui est intéressant c'est que pour beaucoup... Les graphismes de l'époque évoquent une nostalgie et une affection particulière. Ils rappellent une époque où chaque nouvelle avancée semblait magique. Bien que ces graphismes puissent sembler datés aujourd'hui, ceux qui ont vécu l'apparition de ces innovations ne nieront pas une forme de nostalgie. Mais alors si en l'espace de 30 ans, nos goûts et nos exigences ont autant changé, pourquoi admirons-nous encore les œuvres d'art classique de plusieurs siècles ? alors que nous trouvons souvent les graphismes des jeux vidéo anciens dégueulasses. D'abord, je pense que les œuvres d'art classiques comme celle de la Renaissance ont une esthétique qui transcende le temps. On ne peut pas réfuter que cet art a su capturer une vérité et une technicité qui troublent encore des siècles plus tard. Ces toiles sont appréciées pour leur beauté, leur technique et leur capacité à capturer l'essence de l'humanité. Elle représente des sommets de la technique artistique qui restent admirés aujourd'hui. Par ailleurs, cet art, la peinture que je prends pour exemple, a une histoire que l'on pourrait estimer à à peu près 40 000 ans si l'on considère les peintures préhistoriques. On parle donc d'une évolution de 40 000 ans pour cet art. Les jeux vidéo, de leur côté, c'est un médium qui est relativement jeune si l'on considère les apparitions dans les années 60. La question se pose, les graphismes ultra réalistes sont-ils toujours nécessaires pour créer un jeu captivant ? Certains des jeux les plus acclamés de ces dernières années, comme Undertale ou Celeste, utilisent des styles graphiques simples mais efficaces, prouvant que le gameplay et l'histoire peuvent parfois surpasser la nécessité de graphisme de pointe. Le graphisme des jeux peut amplement arriver en seconde position lorsqu'il s'agit de définir les qualités de ces derniers. Ok, donc on a compris où on avait mis les pieds. Dans une forme d'art, jeune, très très jeune, dont on a assisté émerveillé à la naissance et dont on contemple actuellement l'adolescence. Les graphismes des jeux vidéo ont parcouru un long chemin depuis ce Noël 1995 où j'ai été soufflé par quelques MHz qui sortaient de ma Nintendo 64 flambant neuve. Ce qui était sublime à l'époque peut sembler désuet aujourd'hui. mais c'est cette progression qui nous a permis d'atteindre les sommets actuels. Aujourd'hui, je vois l'évolution des graphismes comme un témoignage de l'innovation constante et des attentes croissantes des joueurs. Chaque copie vendue laisse une empreinte sur la rétine d'un joueur, ce même joueur devenant alors à son tour le projecteur de l'art auquel il participe. Vous avez écouté l'épisode précédent consacré au graphisme dans le jeu vidéo. A bientôt.

Description

Noël 1995 a été un grand moment pour moi.
La Nintendo 64, ma première console de salon, est rentrée dans ma vie et m'a suivi pendant de nombreuses années.


Aujourd'hui je vous propose de réfléchir avec moi à ce medium que j'affectionne particulièrement: le jeu vidéo.

Et je vous invite à réfléchir ensemble à la question suivante: pourquoi les représentations graphiques de ces oeuvres vidéo-ludiques tombent si rapidement dans la désuétude la plus totale.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello. Mes premiers souvenirs de jeux vidéo remontent à une époque où ces derniers fonctionnaient sur des cassettes audio. Je n'en garde pour souvenir qu'un amas de pixels en noir et blanc, mais c'est pourtant à ce moment de ma vie que le jeu vidéo a planté les graines d'une passion qui persiste, quand et quelques années plus tard. C'est à Noël, en 1997, que tout a vraiment changé pour moi. C'est à cette occasion que j'ai reçu ma première console, la Nintendo 64. Cette console a, pour toujours, transformé mon rapport aux jeux vidéo, en particulier grâce à la 3D et à la liberté qu'elle offrait. Des jeux comme Super Mario 64 m'ont ouvert un nouveau monde de possibilités et d'immersion. A l'époque, j'observais ces jeux avec une admiration et une ignorance quant à la complexité de mettre sur pied de tels objets d'art. Aujourd'hui, je me retrouve à la fois dans le monde de la vidéo, mais aussi dans le monde de la vidéo. tourne vers les pixels des Atari et les quelques polygones de la Nintendo 64 et je m'interroge. L'enfant que j'étais était subjugué par les graphismes et la beauté de ces jeux. L'adulte que je suis, lui, sourit. Mais alors, comment expliquer que ces jeux puissent tomber dans la désuétude en l'espace de quelques décennies seulement ? Aujourd'hui, je vous propose que l'on réfléchisse ensemble à ce que veut dire le beau dans le jeu vidéo. Bienvenue dans l'épisode précédent. En 1995, les jeux vidéo connaissaient une véritable évolution technique. Les consoles, comme la PlayStation de Sony et la Nintendo 64, ont apporté une véritable révolution graphique, mais ont également chamboulé la manière dont on vendait le jeu vidéo. on découvre un véritable marketing de qualité qui ne cessera alors de se développer. Côté jeu, difficile de faire des choix. Mais pour ceux qui ont connu l'époque, impossible d'oublier Mario 64 ou encore Resident Evil, tant la qualité de la production venait mettre des baffes à tout ce qui avait été alors fait. Pourquoi ça semblait si révolutionnaire ? Selon Mark J.P. Wolf dans son livre The Video Game Explosion, A History from Pong, To PlayStation and Beyond, et je vous jure que c'est le titre du bouquin, Les limitations matérielles de cette époque ont poussé les développeurs à être extrêmement créatifs avec les ressources disponibles. Déjà, il y avait les limites techniques hyper présentes. Les développeurs travaillaient avec des contraintes matérielles strictes. La puissance de calcul et la mémoire étaient limitées, ce qui signifie qu'ils devaient optimiser chaque pixel et chaque polygone. Les cartes graphiques avaient une capacité de traitement limitée et il était impératif que les jeux de l'époque s'adaptent à ces restrictions. Pour contourner ces limites, il faut souligner que les développeurs ont fait preuve d'une créativité incroyable. Il a fallu penser le jeu vidéo et inventer des techniques. Les textures pré-rendues, les angles de caméra fixes et les astuces de programmation permettaient de créer des environnements immersifs malgré les contraintes. Par exemple, Resident Evil dont on parlait tout à l'heure, utilisait des arrière-plans pré-rendus pour économiser des ressources, créant ainsi une atmosphère plus immersive. Comme moi, la chance de découvrir Resident Evil dans les années 90, vous savez très bien ce que vous avez ressenti. Oui, je parle de cette petite goutte de sueur dans le bas du dos. En regardant ces jeux aujourd'hui, que voit-on ? Des graphismes pixelisés, des textures qui bavent, des modèles 3D rudimentaires. Pourtant, ils ont été un passage incontournable pour en arriver où nous en sommes aujourd'hui. Un jeu moderne comme The Last of Us Part II, que j'ai beaucoup apprécié, et Cyberpunk 2077, que j'ai bien aimé, offrent des graphismes ultra réalistes. Ces deux jeux répondent à une exigence absolue des joueurs d'aujourd'hui. Mais pourquoi sommes-nous devenus tellement plus exigeants ? D'abord, la technologie a grandement évolué. Les cartes graphiques modernes, les processeurs puissants et les moteurs de jeu comme Unreal Engine ou Unity permettent des détails incroyables et des mondes vastes et réalistes. Les avancées technologiques ont transformé l'industrie du jeu vidéo. Les progrès en matière de rendu graphique, de traitement de la lumière, des ombres et les animations permettent de créer des environnements hyper réalistes. Il y a également un sujet d'immersion. Alors attention, tous les jeux... n'ont pas besoin de graphismes hyper réalistes. Il y a des jeux en 2D qui sont sublimes, c'est évident, et je trouverais toujours plus de charme à un petit jeu 1D dont la direction artistique est travaillée plutôt qu'à un énorme jeu 3D bâclé. Mais, à partir du moment où un studio de développement met le cap sur la création d'un jeu à l'ambition graphique marquée, les joueurs attendent maintenant de ces jeux qu'ils leur offrent une immersion totale. Cela signifie des textures, haute résolution, des effets de lumière dynamique et des animations réalistes. Cette demande pour un réalisme accru pousse les développeurs à investir massivement dans la technologie graphique. Par exemple, les jeux utilisent désormais des techniques comme le raytracing pour simuler des effets de lumière réalistes. Et avec l'abondance de contenus disponibles, notamment en ligne, les joueurs peuvent désormais facilement comparer les graphismes de ces différents jeux, ce qui pousse les développeurs à constamment améliorer leur offre. La concurrence entre les studios de jeux vidéo est féroce et offrir des graphismes de pointe, c'est devenu un moyen clé de se démarquer. Ok, maintenant je pose la question qui fâche. Pourquoi ce qui était sublime en 1995 avec Super Mario 64 peut sembler désuet aujourd'hui ? En 1995, le simple fait de voir des environnements en 3D était impressionnant. Pourquoi ? Parce que c'était nouveau, c'était du jamais vu. Aujourd'hui, nous attendons des niveaux de détail beaucoup plus élevés comme je vous l'ai dit. Nos attentes ont évolué avec la technologie. Ce qui était une innovation hier est devenu la norme. aujourd'hui. Ça c'est un constat basique et je pense irréfutable. Ensuite, les avancées rapides en technologie ont rendu les anciennes méthodes obsolètes. Ce qui était autrefois innovant est maintenant vu comme une étape primitive dans une évolution continue. Les nouvelles techniques de rendu et de modélisation ont permis des graphismes de plus en plus réalistes. Pour autant, ce qui est intéressant c'est que pour beaucoup... Les graphismes de l'époque évoquent une nostalgie et une affection particulière. Ils rappellent une époque où chaque nouvelle avancée semblait magique. Bien que ces graphismes puissent sembler datés aujourd'hui, ceux qui ont vécu l'apparition de ces innovations ne nieront pas une forme de nostalgie. Mais alors si en l'espace de 30 ans, nos goûts et nos exigences ont autant changé, pourquoi admirons-nous encore les œuvres d'art classique de plusieurs siècles ? alors que nous trouvons souvent les graphismes des jeux vidéo anciens dégueulasses. D'abord, je pense que les œuvres d'art classiques comme celle de la Renaissance ont une esthétique qui transcende le temps. On ne peut pas réfuter que cet art a su capturer une vérité et une technicité qui troublent encore des siècles plus tard. Ces toiles sont appréciées pour leur beauté, leur technique et leur capacité à capturer l'essence de l'humanité. Elle représente des sommets de la technique artistique qui restent admirés aujourd'hui. Par ailleurs, cet art, la peinture que je prends pour exemple, a une histoire que l'on pourrait estimer à à peu près 40 000 ans si l'on considère les peintures préhistoriques. On parle donc d'une évolution de 40 000 ans pour cet art. Les jeux vidéo, de leur côté, c'est un médium qui est relativement jeune si l'on considère les apparitions dans les années 60. La question se pose, les graphismes ultra réalistes sont-ils toujours nécessaires pour créer un jeu captivant ? Certains des jeux les plus acclamés de ces dernières années, comme Undertale ou Celeste, utilisent des styles graphiques simples mais efficaces, prouvant que le gameplay et l'histoire peuvent parfois surpasser la nécessité de graphisme de pointe. Le graphisme des jeux peut amplement arriver en seconde position lorsqu'il s'agit de définir les qualités de ces derniers. Ok, donc on a compris où on avait mis les pieds. Dans une forme d'art, jeune, très très jeune, dont on a assisté émerveillé à la naissance et dont on contemple actuellement l'adolescence. Les graphismes des jeux vidéo ont parcouru un long chemin depuis ce Noël 1995 où j'ai été soufflé par quelques MHz qui sortaient de ma Nintendo 64 flambant neuve. Ce qui était sublime à l'époque peut sembler désuet aujourd'hui. mais c'est cette progression qui nous a permis d'atteindre les sommets actuels. Aujourd'hui, je vois l'évolution des graphismes comme un témoignage de l'innovation constante et des attentes croissantes des joueurs. Chaque copie vendue laisse une empreinte sur la rétine d'un joueur, ce même joueur devenant alors à son tour le projecteur de l'art auquel il participe. Vous avez écouté l'épisode précédent consacré au graphisme dans le jeu vidéo. A bientôt.

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Description

Noël 1995 a été un grand moment pour moi.
La Nintendo 64, ma première console de salon, est rentrée dans ma vie et m'a suivi pendant de nombreuses années.


Aujourd'hui je vous propose de réfléchir avec moi à ce medium que j'affectionne particulièrement: le jeu vidéo.

Et je vous invite à réfléchir ensemble à la question suivante: pourquoi les représentations graphiques de ces oeuvres vidéo-ludiques tombent si rapidement dans la désuétude la plus totale.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello. Mes premiers souvenirs de jeux vidéo remontent à une époque où ces derniers fonctionnaient sur des cassettes audio. Je n'en garde pour souvenir qu'un amas de pixels en noir et blanc, mais c'est pourtant à ce moment de ma vie que le jeu vidéo a planté les graines d'une passion qui persiste, quand et quelques années plus tard. C'est à Noël, en 1997, que tout a vraiment changé pour moi. C'est à cette occasion que j'ai reçu ma première console, la Nintendo 64. Cette console a, pour toujours, transformé mon rapport aux jeux vidéo, en particulier grâce à la 3D et à la liberté qu'elle offrait. Des jeux comme Super Mario 64 m'ont ouvert un nouveau monde de possibilités et d'immersion. A l'époque, j'observais ces jeux avec une admiration et une ignorance quant à la complexité de mettre sur pied de tels objets d'art. Aujourd'hui, je me retrouve à la fois dans le monde de la vidéo, mais aussi dans le monde de la vidéo. tourne vers les pixels des Atari et les quelques polygones de la Nintendo 64 et je m'interroge. L'enfant que j'étais était subjugué par les graphismes et la beauté de ces jeux. L'adulte que je suis, lui, sourit. Mais alors, comment expliquer que ces jeux puissent tomber dans la désuétude en l'espace de quelques décennies seulement ? Aujourd'hui, je vous propose que l'on réfléchisse ensemble à ce que veut dire le beau dans le jeu vidéo. Bienvenue dans l'épisode précédent. En 1995, les jeux vidéo connaissaient une véritable évolution technique. Les consoles, comme la PlayStation de Sony et la Nintendo 64, ont apporté une véritable révolution graphique, mais ont également chamboulé la manière dont on vendait le jeu vidéo. on découvre un véritable marketing de qualité qui ne cessera alors de se développer. Côté jeu, difficile de faire des choix. Mais pour ceux qui ont connu l'époque, impossible d'oublier Mario 64 ou encore Resident Evil, tant la qualité de la production venait mettre des baffes à tout ce qui avait été alors fait. Pourquoi ça semblait si révolutionnaire ? Selon Mark J.P. Wolf dans son livre The Video Game Explosion, A History from Pong, To PlayStation and Beyond, et je vous jure que c'est le titre du bouquin, Les limitations matérielles de cette époque ont poussé les développeurs à être extrêmement créatifs avec les ressources disponibles. Déjà, il y avait les limites techniques hyper présentes. Les développeurs travaillaient avec des contraintes matérielles strictes. La puissance de calcul et la mémoire étaient limitées, ce qui signifie qu'ils devaient optimiser chaque pixel et chaque polygone. Les cartes graphiques avaient une capacité de traitement limitée et il était impératif que les jeux de l'époque s'adaptent à ces restrictions. Pour contourner ces limites, il faut souligner que les développeurs ont fait preuve d'une créativité incroyable. Il a fallu penser le jeu vidéo et inventer des techniques. Les textures pré-rendues, les angles de caméra fixes et les astuces de programmation permettaient de créer des environnements immersifs malgré les contraintes. Par exemple, Resident Evil dont on parlait tout à l'heure, utilisait des arrière-plans pré-rendus pour économiser des ressources, créant ainsi une atmosphère plus immersive. Comme moi, la chance de découvrir Resident Evil dans les années 90, vous savez très bien ce que vous avez ressenti. Oui, je parle de cette petite goutte de sueur dans le bas du dos. En regardant ces jeux aujourd'hui, que voit-on ? Des graphismes pixelisés, des textures qui bavent, des modèles 3D rudimentaires. Pourtant, ils ont été un passage incontournable pour en arriver où nous en sommes aujourd'hui. Un jeu moderne comme The Last of Us Part II, que j'ai beaucoup apprécié, et Cyberpunk 2077, que j'ai bien aimé, offrent des graphismes ultra réalistes. Ces deux jeux répondent à une exigence absolue des joueurs d'aujourd'hui. Mais pourquoi sommes-nous devenus tellement plus exigeants ? D'abord, la technologie a grandement évolué. Les cartes graphiques modernes, les processeurs puissants et les moteurs de jeu comme Unreal Engine ou Unity permettent des détails incroyables et des mondes vastes et réalistes. Les avancées technologiques ont transformé l'industrie du jeu vidéo. Les progrès en matière de rendu graphique, de traitement de la lumière, des ombres et les animations permettent de créer des environnements hyper réalistes. Il y a également un sujet d'immersion. Alors attention, tous les jeux... n'ont pas besoin de graphismes hyper réalistes. Il y a des jeux en 2D qui sont sublimes, c'est évident, et je trouverais toujours plus de charme à un petit jeu 1D dont la direction artistique est travaillée plutôt qu'à un énorme jeu 3D bâclé. Mais, à partir du moment où un studio de développement met le cap sur la création d'un jeu à l'ambition graphique marquée, les joueurs attendent maintenant de ces jeux qu'ils leur offrent une immersion totale. Cela signifie des textures, haute résolution, des effets de lumière dynamique et des animations réalistes. Cette demande pour un réalisme accru pousse les développeurs à investir massivement dans la technologie graphique. Par exemple, les jeux utilisent désormais des techniques comme le raytracing pour simuler des effets de lumière réalistes. Et avec l'abondance de contenus disponibles, notamment en ligne, les joueurs peuvent désormais facilement comparer les graphismes de ces différents jeux, ce qui pousse les développeurs à constamment améliorer leur offre. La concurrence entre les studios de jeux vidéo est féroce et offrir des graphismes de pointe, c'est devenu un moyen clé de se démarquer. Ok, maintenant je pose la question qui fâche. Pourquoi ce qui était sublime en 1995 avec Super Mario 64 peut sembler désuet aujourd'hui ? En 1995, le simple fait de voir des environnements en 3D était impressionnant. Pourquoi ? Parce que c'était nouveau, c'était du jamais vu. Aujourd'hui, nous attendons des niveaux de détail beaucoup plus élevés comme je vous l'ai dit. Nos attentes ont évolué avec la technologie. Ce qui était une innovation hier est devenu la norme. aujourd'hui. Ça c'est un constat basique et je pense irréfutable. Ensuite, les avancées rapides en technologie ont rendu les anciennes méthodes obsolètes. Ce qui était autrefois innovant est maintenant vu comme une étape primitive dans une évolution continue. Les nouvelles techniques de rendu et de modélisation ont permis des graphismes de plus en plus réalistes. Pour autant, ce qui est intéressant c'est que pour beaucoup... Les graphismes de l'époque évoquent une nostalgie et une affection particulière. Ils rappellent une époque où chaque nouvelle avancée semblait magique. Bien que ces graphismes puissent sembler datés aujourd'hui, ceux qui ont vécu l'apparition de ces innovations ne nieront pas une forme de nostalgie. Mais alors si en l'espace de 30 ans, nos goûts et nos exigences ont autant changé, pourquoi admirons-nous encore les œuvres d'art classique de plusieurs siècles ? alors que nous trouvons souvent les graphismes des jeux vidéo anciens dégueulasses. D'abord, je pense que les œuvres d'art classiques comme celle de la Renaissance ont une esthétique qui transcende le temps. On ne peut pas réfuter que cet art a su capturer une vérité et une technicité qui troublent encore des siècles plus tard. Ces toiles sont appréciées pour leur beauté, leur technique et leur capacité à capturer l'essence de l'humanité. Elle représente des sommets de la technique artistique qui restent admirés aujourd'hui. Par ailleurs, cet art, la peinture que je prends pour exemple, a une histoire que l'on pourrait estimer à à peu près 40 000 ans si l'on considère les peintures préhistoriques. On parle donc d'une évolution de 40 000 ans pour cet art. Les jeux vidéo, de leur côté, c'est un médium qui est relativement jeune si l'on considère les apparitions dans les années 60. La question se pose, les graphismes ultra réalistes sont-ils toujours nécessaires pour créer un jeu captivant ? Certains des jeux les plus acclamés de ces dernières années, comme Undertale ou Celeste, utilisent des styles graphiques simples mais efficaces, prouvant que le gameplay et l'histoire peuvent parfois surpasser la nécessité de graphisme de pointe. Le graphisme des jeux peut amplement arriver en seconde position lorsqu'il s'agit de définir les qualités de ces derniers. Ok, donc on a compris où on avait mis les pieds. Dans une forme d'art, jeune, très très jeune, dont on a assisté émerveillé à la naissance et dont on contemple actuellement l'adolescence. Les graphismes des jeux vidéo ont parcouru un long chemin depuis ce Noël 1995 où j'ai été soufflé par quelques MHz qui sortaient de ma Nintendo 64 flambant neuve. Ce qui était sublime à l'époque peut sembler désuet aujourd'hui. mais c'est cette progression qui nous a permis d'atteindre les sommets actuels. Aujourd'hui, je vois l'évolution des graphismes comme un témoignage de l'innovation constante et des attentes croissantes des joueurs. Chaque copie vendue laisse une empreinte sur la rétine d'un joueur, ce même joueur devenant alors à son tour le projecteur de l'art auquel il participe. Vous avez écouté l'épisode précédent consacré au graphisme dans le jeu vidéo. A bientôt.

Description

Noël 1995 a été un grand moment pour moi.
La Nintendo 64, ma première console de salon, est rentrée dans ma vie et m'a suivi pendant de nombreuses années.


Aujourd'hui je vous propose de réfléchir avec moi à ce medium que j'affectionne particulièrement: le jeu vidéo.

Et je vous invite à réfléchir ensemble à la question suivante: pourquoi les représentations graphiques de ces oeuvres vidéo-ludiques tombent si rapidement dans la désuétude la plus totale.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello. Mes premiers souvenirs de jeux vidéo remontent à une époque où ces derniers fonctionnaient sur des cassettes audio. Je n'en garde pour souvenir qu'un amas de pixels en noir et blanc, mais c'est pourtant à ce moment de ma vie que le jeu vidéo a planté les graines d'une passion qui persiste, quand et quelques années plus tard. C'est à Noël, en 1997, que tout a vraiment changé pour moi. C'est à cette occasion que j'ai reçu ma première console, la Nintendo 64. Cette console a, pour toujours, transformé mon rapport aux jeux vidéo, en particulier grâce à la 3D et à la liberté qu'elle offrait. Des jeux comme Super Mario 64 m'ont ouvert un nouveau monde de possibilités et d'immersion. A l'époque, j'observais ces jeux avec une admiration et une ignorance quant à la complexité de mettre sur pied de tels objets d'art. Aujourd'hui, je me retrouve à la fois dans le monde de la vidéo, mais aussi dans le monde de la vidéo. tourne vers les pixels des Atari et les quelques polygones de la Nintendo 64 et je m'interroge. L'enfant que j'étais était subjugué par les graphismes et la beauté de ces jeux. L'adulte que je suis, lui, sourit. Mais alors, comment expliquer que ces jeux puissent tomber dans la désuétude en l'espace de quelques décennies seulement ? Aujourd'hui, je vous propose que l'on réfléchisse ensemble à ce que veut dire le beau dans le jeu vidéo. Bienvenue dans l'épisode précédent. En 1995, les jeux vidéo connaissaient une véritable évolution technique. Les consoles, comme la PlayStation de Sony et la Nintendo 64, ont apporté une véritable révolution graphique, mais ont également chamboulé la manière dont on vendait le jeu vidéo. on découvre un véritable marketing de qualité qui ne cessera alors de se développer. Côté jeu, difficile de faire des choix. Mais pour ceux qui ont connu l'époque, impossible d'oublier Mario 64 ou encore Resident Evil, tant la qualité de la production venait mettre des baffes à tout ce qui avait été alors fait. Pourquoi ça semblait si révolutionnaire ? Selon Mark J.P. Wolf dans son livre The Video Game Explosion, A History from Pong, To PlayStation and Beyond, et je vous jure que c'est le titre du bouquin, Les limitations matérielles de cette époque ont poussé les développeurs à être extrêmement créatifs avec les ressources disponibles. Déjà, il y avait les limites techniques hyper présentes. Les développeurs travaillaient avec des contraintes matérielles strictes. La puissance de calcul et la mémoire étaient limitées, ce qui signifie qu'ils devaient optimiser chaque pixel et chaque polygone. Les cartes graphiques avaient une capacité de traitement limitée et il était impératif que les jeux de l'époque s'adaptent à ces restrictions. Pour contourner ces limites, il faut souligner que les développeurs ont fait preuve d'une créativité incroyable. Il a fallu penser le jeu vidéo et inventer des techniques. Les textures pré-rendues, les angles de caméra fixes et les astuces de programmation permettaient de créer des environnements immersifs malgré les contraintes. Par exemple, Resident Evil dont on parlait tout à l'heure, utilisait des arrière-plans pré-rendus pour économiser des ressources, créant ainsi une atmosphère plus immersive. Comme moi, la chance de découvrir Resident Evil dans les années 90, vous savez très bien ce que vous avez ressenti. Oui, je parle de cette petite goutte de sueur dans le bas du dos. En regardant ces jeux aujourd'hui, que voit-on ? Des graphismes pixelisés, des textures qui bavent, des modèles 3D rudimentaires. Pourtant, ils ont été un passage incontournable pour en arriver où nous en sommes aujourd'hui. Un jeu moderne comme The Last of Us Part II, que j'ai beaucoup apprécié, et Cyberpunk 2077, que j'ai bien aimé, offrent des graphismes ultra réalistes. Ces deux jeux répondent à une exigence absolue des joueurs d'aujourd'hui. Mais pourquoi sommes-nous devenus tellement plus exigeants ? D'abord, la technologie a grandement évolué. Les cartes graphiques modernes, les processeurs puissants et les moteurs de jeu comme Unreal Engine ou Unity permettent des détails incroyables et des mondes vastes et réalistes. Les avancées technologiques ont transformé l'industrie du jeu vidéo. Les progrès en matière de rendu graphique, de traitement de la lumière, des ombres et les animations permettent de créer des environnements hyper réalistes. Il y a également un sujet d'immersion. Alors attention, tous les jeux... n'ont pas besoin de graphismes hyper réalistes. Il y a des jeux en 2D qui sont sublimes, c'est évident, et je trouverais toujours plus de charme à un petit jeu 1D dont la direction artistique est travaillée plutôt qu'à un énorme jeu 3D bâclé. Mais, à partir du moment où un studio de développement met le cap sur la création d'un jeu à l'ambition graphique marquée, les joueurs attendent maintenant de ces jeux qu'ils leur offrent une immersion totale. Cela signifie des textures, haute résolution, des effets de lumière dynamique et des animations réalistes. Cette demande pour un réalisme accru pousse les développeurs à investir massivement dans la technologie graphique. Par exemple, les jeux utilisent désormais des techniques comme le raytracing pour simuler des effets de lumière réalistes. Et avec l'abondance de contenus disponibles, notamment en ligne, les joueurs peuvent désormais facilement comparer les graphismes de ces différents jeux, ce qui pousse les développeurs à constamment améliorer leur offre. La concurrence entre les studios de jeux vidéo est féroce et offrir des graphismes de pointe, c'est devenu un moyen clé de se démarquer. Ok, maintenant je pose la question qui fâche. Pourquoi ce qui était sublime en 1995 avec Super Mario 64 peut sembler désuet aujourd'hui ? En 1995, le simple fait de voir des environnements en 3D était impressionnant. Pourquoi ? Parce que c'était nouveau, c'était du jamais vu. Aujourd'hui, nous attendons des niveaux de détail beaucoup plus élevés comme je vous l'ai dit. Nos attentes ont évolué avec la technologie. Ce qui était une innovation hier est devenu la norme. aujourd'hui. Ça c'est un constat basique et je pense irréfutable. Ensuite, les avancées rapides en technologie ont rendu les anciennes méthodes obsolètes. Ce qui était autrefois innovant est maintenant vu comme une étape primitive dans une évolution continue. Les nouvelles techniques de rendu et de modélisation ont permis des graphismes de plus en plus réalistes. Pour autant, ce qui est intéressant c'est que pour beaucoup... Les graphismes de l'époque évoquent une nostalgie et une affection particulière. Ils rappellent une époque où chaque nouvelle avancée semblait magique. Bien que ces graphismes puissent sembler datés aujourd'hui, ceux qui ont vécu l'apparition de ces innovations ne nieront pas une forme de nostalgie. Mais alors si en l'espace de 30 ans, nos goûts et nos exigences ont autant changé, pourquoi admirons-nous encore les œuvres d'art classique de plusieurs siècles ? alors que nous trouvons souvent les graphismes des jeux vidéo anciens dégueulasses. D'abord, je pense que les œuvres d'art classiques comme celle de la Renaissance ont une esthétique qui transcende le temps. On ne peut pas réfuter que cet art a su capturer une vérité et une technicité qui troublent encore des siècles plus tard. Ces toiles sont appréciées pour leur beauté, leur technique et leur capacité à capturer l'essence de l'humanité. Elle représente des sommets de la technique artistique qui restent admirés aujourd'hui. Par ailleurs, cet art, la peinture que je prends pour exemple, a une histoire que l'on pourrait estimer à à peu près 40 000 ans si l'on considère les peintures préhistoriques. On parle donc d'une évolution de 40 000 ans pour cet art. Les jeux vidéo, de leur côté, c'est un médium qui est relativement jeune si l'on considère les apparitions dans les années 60. La question se pose, les graphismes ultra réalistes sont-ils toujours nécessaires pour créer un jeu captivant ? Certains des jeux les plus acclamés de ces dernières années, comme Undertale ou Celeste, utilisent des styles graphiques simples mais efficaces, prouvant que le gameplay et l'histoire peuvent parfois surpasser la nécessité de graphisme de pointe. Le graphisme des jeux peut amplement arriver en seconde position lorsqu'il s'agit de définir les qualités de ces derniers. Ok, donc on a compris où on avait mis les pieds. Dans une forme d'art, jeune, très très jeune, dont on a assisté émerveillé à la naissance et dont on contemple actuellement l'adolescence. Les graphismes des jeux vidéo ont parcouru un long chemin depuis ce Noël 1995 où j'ai été soufflé par quelques MHz qui sortaient de ma Nintendo 64 flambant neuve. Ce qui était sublime à l'époque peut sembler désuet aujourd'hui. mais c'est cette progression qui nous a permis d'atteindre les sommets actuels. Aujourd'hui, je vois l'évolution des graphismes comme un témoignage de l'innovation constante et des attentes croissantes des joueurs. Chaque copie vendue laisse une empreinte sur la rétine d'un joueur, ce même joueur devenant alors à son tour le projecteur de l'art auquel il participe. Vous avez écouté l'épisode précédent consacré au graphisme dans le jeu vidéo. A bientôt.

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