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L'Eveil des Consciences

REDIFF- Best-Of #123 La réalisation c'est cesser d'entretenir nos mécanismes de survie ! Jean-Philippe Brébion

REDIFF- Best-Of #123 La réalisation c'est cesser d'entretenir nos mécanismes de survie ! Jean-Philippe Brébion

43min |01/10/2024
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Description

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Un épisode au sujet de la vie, de la réalisation de soi. Une interview passionnante, inspirée de son ouvrage le Nouveau Paradigme de la Réalisation de soi des éditions Quintessence.

Un épisode qui nous invite à expérimenter car la vie n’est que pure expérimentation. 
Jean-Philippe Brébion, nous invite à ne pas le croire mais à s’abandonner à la vie en expérimentant et en étant dans cette présence. 

"S’accueillir tel que nous sommes !" 🧬🫀


Qui est mon invité?


Jean-Philippe Brébion est le concepteur de la Bioanalogie et conférencier international. Auteur du best seller « l’emprunte de naissance » qui est devenu une référence dans le domaine du développement personnel. Dans cet échange, nous mettrons à l’honneur le nouveau paradigme de la réalisation de soi, un ouvrage présentant le manifeste du nouveau paradigme de la réalisation de soi : 

Les thèmes abordés:


✨ il n’est qu’un univers: nous même 
✨l’expansion est voie 
✨tout constat est cohérence 
✨ la réalité est l’idéal 
✨ la vie est expérimentation 
✨l’amour est un constat 
✨ l’extérieur est nous même 
✨la présence est action 
✨ le manque est vital


Quelques citations du podcast:

" Chaque évènement qui nous touche ne parle que de nous et l'autre n'est que le reflet de nous"

"Cessons d'entretenir nos mécanismes de survie afin de nous réaliser"

"Adhérer à la réalité telle qu'elle est"

" Il n'y a pas de but à atteindre dans la réalisation"


J'espère que cette écoute éveillera ta conscience et te donnera de l'énergie positive! 


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Très belle écoute!
A bientôt, 
Evelyne


#soi #paradigme #mécanisme


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à la communauté des consciences qui s'éveille. Chaque mercredi matin, écoutez une interview exclusive avec un intervenant passionné par le mieux-être, alliant un équilibre entre l'âme, le corps et l'esprit. Des personnes en quête de sens porteront leur voix au micro du podcast pour vous apporter une meilleure connaissance de vous-même, des autres et de l'environnement. Il y aura aussi bien des thérapeutes que des médecins, des auteurs, mais pas que, puisqu'il y aura aussi des artistes, des réalisateurs, des journalistes et des porteurs de projets sens. Mon objectif est qu'après chaque interview, votre énergie se sente décuplée, que vous soyez robusté pour croire en vos rêves et pour continuer votre cheminement personnel. Je m'appelle Evelyne Danglot, je suis professeure de français et langues étrangères, mais aussi passionnée par le fonctionnement de l'humain, un brin idéaliste et rêveuse. Je suis convaincue que nous sommes des êtres illimités et que nous pouvons transcender toutes nos croyances limitantes pour arriver à une meilleure version de nous-mêmes sur Terre. Pour soutenir ce projet sens, vous pouvez vous abonner au podcast pour suivre tous les épisodes, vous abonner à la newsletter sur le lien Linktranbio via le compte Instagram ou Facebook, nous suivre sur les réseaux mais aussi faire un don ou commander un Zafu ou Bolster de la marque Consciousness, fabrication française et produit de grande qualité assurée. Très belle écoute, à bientôt ! Bonjour aux consciences qui s'éveillent ! Aujourd'hui, je suis très contente d'être aux côtés de Jean-Philippe Rebion. Bonjour Jean-Philippe !

  • Speaker #1

    Bonjour Evelyne, je suis ravi que tu m'accueilles dans ta belle émission et je suis ravi de participer à l'éveil des consciences, vraiment.

  • Speaker #0

    Merci d'être là. Alors, Jean-Philippe, justement pour les personnes qui ne te connaissent pas encore, je voudrais te présenter. Tu es le concepteur de la bioanalogie et l'auteur de nombreux ouvrages dont l'empreinte de naissance. Pour mener à bien cette interview, on va vraiment se baser cette fois-ci sur ton dernier ouvrage intitulé Nouveau Paradigme de la réalisation de soi présenté aux éditions Quintessence. Donc, dans cet ouvrage, tu nous proposes de considérer que chacun de nous est un univers unique, original, singulier, dans un présent permanent. Dans un premier temps, ma question, c'était de te demander est-ce que tu peux nous parler un peu du cheminement qui t'a mené, justement, vers l'écriture de cet ouvrage ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. D'abord, c'est toute mon histoire de vie. Moi, je suis initié d'une famille qui était catholique, très bien. À cinq ans, je voulais même être curé, donc j'avais vraiment une vocation spirituelle. Et puis, bien évidemment, ça m'a passé dans le sens que ce que je ne comprenais pas, c'est que ma famille et les gens que je rencontrais fassent une séparation entre le ciel et la terre, qui est le bien et le mal. Et vraiment. J'allais dire que ma première grande réflexion sur le monde, c'était l'idée de croire au bien et au mal. Et donc de cette interprétation, ce clivage. Et en fait, j'ai fait des études de kiné, d'ostéo, de médecine chinoise, et j'ai toujours abordé l'humain dans une totalité. C'est-à-dire que nous sommes en même temps le ciel et la terre, nous sommes en même temps le spirituel et le matériel, le biologique, l'être et la matière. Je pense toujours à cette réflexion de Teilhard de Chardin quand il dit nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle, nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine Et c'est vraiment ça, il n'y a pas de séparation entre l'être, nous sommes cette une véridique. Et ce qui fait que... En effet, dans tout mon parcours, tu as parlé de l'empreinte de naissance, ça a été le premier livre que j'ai écrit il y a une vingtaine d'années maintenant, et qui marche très bien, qui continue de marcher très bien. On a dépassé les 100 000 exemplaires. C'est un livre qui fonctionne bien et qui est vraiment cette structure unique de notre naissance, qui va donner ces programmes de naissance qui ne sont ni positifs ni négatifs. Et je le dis parce que... Beaucoup de gens utilisent l'empreinte de naissance avec cette idée qu'il faut déprogrammer des choses. Il n'y a rien à déprogrammer. Il y a de comprendre que derrière ces événements que l'embryon a enregistrés, il y a un principe neutre qui est là. Il y a un principe neutre et c'est ce principe neutre qui est le support, soit de notre créativité, soit de notre survie. Et donc, ça m'a permis de développer, de comprendre cette empreinte de naissance, de découvrir un cycle de 27 mois. ainsi que le structurel de 27 mois. Ensuite, ça m'a amené à découvrir des clés de naissance, c'est-à-dire des archétypes de fonctionnement de notre inscription spatio-temporelle. C'est-à-dire que... Notre existence est une inscription dans le temps et dans l'espace. Et toute notre biologie va gérer ce temps et cet espace. Et quand on parle de l'inconscient, l'inconscient, c'est cet inconscient biologique, animal, qui assure la survie, c'est-à-dire qui lui entretient l'idée du temps et de l'espace, c'est-à-dire de faire en sorte que, pour l'animal, comment, dans le temps, et concrètement, l'espèce va se perpétuer. Et on s'aperçoit que tous nos clivages, toutes nos souffrances sont parce que nous donnons la priorité à la biologie et à la bête qui va entretenir cette surface. Et nous sommes dans une illusion de la rencontre avec la vie et de l'interprétation de la vie. Mais l'être, lui, il est. L'être, il est. Et ça, c'est mon animal qui est à bois. L'être, il est. Et il est hors du temps et de l'espace, il est. Et il se révèle à travers justement toute cette biologie. Et en fait, ça m'a amené à formaliser le fait que nous sommes un univers unique, original et singulier. Ça veut dire que notre existence, si on est sur le plan le plus pratico-pratique, je ne tiens pas du tout compte d'interprétation de l'âme qui s'incarne ou pas, qui choisit, restons le plus pratico-pratique, notre existence, elle commence… au moment de notre conception, au moment de la rencontre au vu du spermatozoïde. Et cette existence, elle est faite de l'histoire de nos parents, de grands-parents, de tout le transgénérationnel, et ça remonte comme ça jusqu'à l'origine de l'humanité, à l'origine de l'animal, du végétal, du minéral, jusqu'au Big Bang. C'est-à-dire qu'entre notre conception et le Big Bang, enlève un seul élément, tu n'as pas d'existence. donc déjà ça veut dire qu'il n'y a pas un élément qui est plus important qu'un autre il n'y a pas un aïeux qui est plus important qu'un autre puisque un seul disparaît c'est la totalité qui disparaît et cette existence c'est une expérimentation et je citais Teilhard Charlin tout à l'heure et une de ses phrases aussi c'était la vie est expérimentation c'est pas un résultat et lui qui était un jésuite C'est la première fois que j'entendais de la part d'un catholique dire la vie est expérimentation C'était au contraire. Et c'est une expérimentation. Et cette expérimentation, elle est unique. Elle est unique, il n'y en a pas deux. Elle est originale, c'est-à-dire que c'est la première fois. Et elle est singulière, c'est qu'elle n'est pas reproductive. On ne peut pas reproduire. Voilà. Ce qui fait qu'à partir de là... Nous avons à prendre conscience que nous sommes cette expérimentation unique, originelle et singulière. Et à partir de là, qu'est-ce que ça veut dire de vouloir être reconnu ? Si je veux être reconnu, je mets plus d'importance, c'est de la survie. Je mets plus de valeur à la reconnaissance qu'à ce que je suis. Qu'est-ce que ça veut dire de suivre une voie ? Suivre une voie, toute voie, par définition, elle ne conduit pas vers toi. Elle conduit ailleurs que vers toi. Donc la voile est derrière. Qu'est-ce que ça veut dire d'interpréter le monde comme incohérent ? Ou qu'est-ce que ça veut dire de se mettre dans un rôle, dans un personnage ? Et ça ne veut rien dire, parce que ça veut dire qu'on pense qu'il faudrait être mieux que ce que je suis. Qu'est-ce que ça veut dire d'être dans un idéal ? L'idéal n'est pas la réalité, etc. Ce sont les neuf points que j'ai développés. Qu'est-ce que ça veut dire ? J'en ai dit quatre. Si je dis le cinquième, c'est qu'est-ce que ça veut dire de vouloir un résultat ? Si je veux un résultat, c'est si je recrue une inscription dans le temps et dans l'espace, et la vie s'arrête. La vie, c'est un souffle permanent. Qu'est-ce que ça veut dire de vouloir être aimé ? De donner de l'amour, recevoir de l'amour ? Mais non, l'amour, ça ne se donne pas. Je veux bien donner de l'amour, tu me donnes de l'amour, c'est très gentil, mais ça ne change rien. L'amour, c'est un constat qui se fait quand justement on est dans cette expérimentation unique, originale et singulière. Qu'est-ce que ça veut dire de donner du sens à notre vie ? Il faut toujours donner du sens à notre vie. Si je veux donner du sens à ma vie, je ne peux donner comme sens que ce que je connais. Et ce que je connais, c'est mon passé. Donc, chaque fois que je veux donner du sens à ma vie, c'est pour réparer mon passé. En fait, on n'a pas à donner du sens à notre vie, on a à laisser la vie prendre sens dans cette expérimentation. Et là, on est dans cette découverte permanente. Qu'est-ce que ça veut dire d'être accroché à une intention ou d'un jugement, d'interpréter l'extérieur comme positif ou négatif ? On se coupe de cette présence et on s'aperçoit qu'entre nous, dans cette présence, dans cet accueil bienveillant de ce que je suis, alors on découvre que c'est plus nous qui agissons, c'est la vie qui œuvre à travers nous. Et le neuvième point, c'est qu'est-ce que ça veut dire d'être dans cette illusion du manque ? Est-ce que nous sommes à une totalité ? Une totalité, ça veut dire que ce corps, est-ce que ce corps peut exister seul ? Non, ce corps ne peut pas exister seul. Il existe que dans la relation avec l'extérieur à ce corps. Est-ce que l'extérieur à ce corps peut exister seul ? Eh bien non ! L'extérieur de ce corps ne peut exister que dans la relation avec ce corps. Est-ce que la relation entre les deux peut exister seule ? Non. Donc, en fait, il n'est qu'un univers nous-mêmes qui est cette expérimentation de cette biologie avec la totalité du monde extérieur. Et cette expérimentation, c'est une expérimentation de la totalité. Donc, voilà ces neuf points que j'ai développés dans ce dernier livre qui sont les neuf points clés que j'ai nommés ce manifeste de l'homme conscient, les neuf points clés de l'homme conscient. qui sont vraiment... On ne peut pas parler de la conscience. Je veux dire que la dernière fois, je faisais une conférence sur en quoi l'approche quantique vient nourrir notre spiritualité. Et j'ai commencé en disant, écoutez, je ne suis pas scientifique, je ne connais rien à la physique quantique. Donc, voilà. Et puis la conscience, on ne peut pas en parler. Donc, en fait, simplement, c'est de voir en quoi, justement, toutes ces découvertes sur l'approche quantique Ça vient mettre à mal nos notions de temps et d'espace et de voir qu'on ne peut plus les cautionner. Et c'est ce qui nous permet de cesser de les entretenir. Et en cessant d'entretenir ces notions de temps et d'espace, cette survie, la vie se révèle, la conscience se révèle. Voilà.

  • Speaker #0

    Il y avait aussi quelque chose que tu cites, en fait, je trouvais que c'était intéressant. Tu expliques en fait que la conscience ne se comprend pas, elle l'est.

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Ça veut dire que toute interprétation que je peux avoir de l'au-delà, prenons de l'au-delà, toute interprétation que je peux avoir est forcément une illusion, puisque je le nomme avec des notions de temps et d'espace. Donc, la façon que j'ai d'en parler... C'est une façon qui fait référence à la dualité. Parce que si je parle de réincarnation, et pourtant si je parle d'âme, je reste encore dans un clivage, et dans une interprétation duelle. Et tant que je suis dans la pensée, je ne suis pas dans la conscience. La conscience, ça se vit, et tu ne peux pas le nommer. On peut expérimenter d'être plus conscient. Tu comprends ? On peut expérimenter. Tous les mardis à midi, je propose un quart d'heure de ce que j'appelais l'instant gravitation. C'est ouvert à tous, vraiment. C'est juste d'être présent là où mon corps est en contact avec la Terre, là où je suis porté. Et juste d'être présent dans cette rencontre entre le corps et la Terre. Et puis de scanner de haut en bas où est-ce que j'entretiens une tension. Et je cesse de l'entretenir. Et plus je vais cesser de l'entretenir, plus j'adhère. Et plus je suis dans cette tension. de présence, moins il y a de pensée et la conscience se révèle. Donc oui, la conscience est. Et c'est ça le nouveau paradigme. C'est qu'il n'y a pas de pont entre l'ancien et le nouveau. On ne peut pas faire de lien entre les deux. Il n'y a pas de pont. Il n'y a qu'une expérimentation. Donc on peut dire ce que n'est pas la conscience, on ne peut plus le faire.

  • Speaker #0

    D'accord. Mais d'ailleurs, justement, j'avais une question. Est-ce que tu pourrais peut-être résumer aux auditeurs, aux auditrices, mais qu'est-ce qu'un paradigme ? Comment est-ce que tu pourrais le définir ?

  • Speaker #1

    Un paradigme, c'est une conception cohérente du monde. C'est-à-dire que si tu veux, la conception que nous avons de l'univers, Elle est avec des notions de temps et d'espace. Je veux dire que l'origine de l'univers dans lequel nous vivons, je ne parle pas de... C'est la première loi de cet univers, c'est cette rencontre temps et espace. C'est ce que je résume dans cette... C'est une rencontre, dans cette baguette, une rencontre de temps et espace. Mais nous, nous interprétons... nous interprétons, nous séparons le temps de l'espace de la rencontre. Alors que tout ça, c'est un continuum, c'est qu'une seule et même réalité. Ce n'est pas trois plans, c'est une seule et même réalité. Et le paradigme, c'est ce paradigme qui était nommé en astrologie par l'ère du poisson. Elle est en astrologie vers du poisson, c'est-à-dire qu'il y a la voie des maîtres, le maître qui enseigne et ça se transmet de maître à disciple et de disciple à maître. C'est-à-dire dans le sens où il y a une voie à suivre. C'est ça l'ancien paradigme. Il y a une voie à suivre, il y a un cheminement, il y a une progression, il y a une amélioration. Et ce nouveau paradigme ne se conçoit pas. Il se vit, et je pense que quand tu parles de l'éveil des consciences, parce que c'est vraiment ça, la conscience, on ne peut pas en parler. Et c'est ce paradigme qui n'est pas accessible par la pensée, qui est accessible seulement par l'expérimentation. Je veux dire, quand tu es en présence, en méditation, il y a quelque chose qui œuvre. Est-ce que tu peux le définir ? Non. Enfin, moi, je ne peux pas.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    C'est. Non. Mais tu sais que tu es là.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que partager une expérience, je pense qu'il faut vraiment la vivre. L'expérience et la méditation, plutôt que des mots, c'est difficile de transmettre une expérience, voire impossible.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas possible. On ne peut que témoigner. Oui. Tu témoignes. En vivant, en étant toi, Evelyne, en animant l'éveil des consciences, en étant ce que tu es, ça témoigne. Ça témoigne. Ça témoigne d'une expérimentation. Et c'est ce témoignage qui nourrit. C'est parce que tu fais ce que tu dis, ça ne dépend pas de ta volonté. C'est d'être toi dans cette intégrité. Ça témoigne. Et donc, c'est pour ça que c'est cette invitation à ce que chacun vienne se respecter dans l'univers unique, original et singulier qu'il est. Il n'y a aucune vérité extérieure à nous. Il n'est qu'une vérité nous-mêmes. Il n'y a pas de vérité extérieure. C'est ça le nouveau paradigme. C'est pour ça que la définition des sept points clés définissent ce que n'est pas la conscience. Tu comprends ? Il n'est qu'une vérité nous-mêmes. Il n'y a pas de voie à suivre, c'est l'expansion qui est voie, le chaos et cohérence, etc.

  • Speaker #0

    C'est hyper. Merci beaucoup. Mais justement, tout à l'heure, tu nous en parlais aussi, mais en fait, tu nous proposes aussi au travers de cet ouvrage d'observer les paramètres avec lesquels on perçoit notre réalité. Et donc, tu expliques aussi ce qu'est le chemin de la réalisation de soi, qu'il n'est pas tracé d'avance. Est-ce que tu peux nous en dire plus à ce sujet ? Je ne sais pas si j'ai été claire dans ma formulation, mais c'est vrai que…

  • Speaker #1

    Il s'en perçoit ce que tu veux dire. En fait, je ne veux pas prendre le contre-pied de ce que tu viens de dire, mais la réalisation de soi ne passe pas par un chemin à suivre.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ce que tu dis.

  • Speaker #1

    Mais le chemin est derrière.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu es… Tu es tout ce que tu as cheminé. Donc, nous sommes tout ce que nous avons fait depuis notre existence. Et c'est d'adhérer à ce constat qui fait que l'on se réalise. Un des... Très souvent, et ce n'est pas du tout pour être provocateur, que je le dis, ce n'est pas du tout mon esprit d'être provocateur, mais malheureusement, quand on dit des phrases... Il n'y a pas à s'améliorer. Tu commences. Non. C'est lorsque nous nous accueillons tels que nous sommes. Je veux dire, tout ce que tu as fait depuis que tu existes, chapeau Evelyne, tu es vivante, survivante. On est tous survivants. Et donc, c'est exactement ce qu'il fallait faire pour être survivant aujourd'hui. Et on n'est pas du tout sûr, la biologie n'est pas du tout sûre que si j'avais fait autrement, je serais encore survivant aujourd'hui. Donc, il n'y a aucune erreur. Nous n'avons fait aucune erreur. Et ce que nous avons à faire, ça c'est très important, nous n'avons fait aucune erreur. Parce que si je dis que j'ai fait une erreur, c'est que je veux un autre passé que celui que j'ai eu. Donc ça y est, je me mets dans des notions de temps et d'espace et je me coupe de cette réalisation. Et cette réalisation, c'est un constat. C'est quand je choisis de répondre à ce que je suis tel que je suis. Et c'est pour ça que quand on parle tout de suite, quand je dis ce que tu constates là tout de suite, est-ce que c'est du présent ? Alors les gens vont dire non, c'est du présent. Et non, ce n'est pas du présent, c'est du passé. Ce que nous constatons, c'est déjà du passé. C'est déjà du passé. Est-ce que ça, je peux le changer ? Ce que je viens de constater, non. Je peux vouloir autre chose, mais je ne peux pas changer ce qui est. Et la réalisation de soi, c'est d'adhérer complètement à ce qui est, c'est choisir d'adhérer à ce qui est, sans aucun jugement, sans aucune interprétation, et de laisser la vie œuvrer. Et c'est là où la vie, elle prend sens. Et c'est pour ça que je dis qu'il n'y a pas à s'améliorer. Et quand on s'accueille tel que l'on est, dans toute notre humanité, alors ça évolue. Et c'est différent de l'amélioration. Si je veux m'améliorer, c'est que je me rejette.

  • Speaker #0

    Complètement, oui. Mais effectivement, ça me parle aussi, tu sais, quand tu partages justement ces neuf points du manifeste, tu expliques aussi que finalement, la réalité, c'est l'idéal. Mais dans la plupart des cas, en fait, on veut toujours rejeter une réalité pour un idéal. Et ça m'a fait penser à l'ère dans laquelle on vit aussi avec l'effervescence des réseaux sociaux. ce modèle de perfection qui nous est montré, alors que ce n'est pas la réalité.

  • Speaker #1

    Absolument, absolument. Tu sais, en 2024, je vais sortir un petit livre qui s'appelle Les dix commandements ne sont pas ce que vous croyez Et il y en a un qui est Tu ne tueras pas Alors bien sûr, ça veut dire Tu ne tueras pas ton voisin mais ce n'est pas la peine de faire tout ça. C'est Tu ne diras pas non à la réalité C'est ça ce qui est important, c'est de cesser de tuer la réalité. C'est donc d'adhérer à la réalité telle qu'elle est. Chaque fois je dis Oh non, ça y est, je veux autre chose. Et comment on le fait spontanément ? Alors, ce n'est pas grave de le faire, c'est juste de voir que nous le faisons. Et en voyant que nous le faisons, on peut cesser de l'entretenir. Et c'est pour ça que, pour moi, la réalisation, il n'y a pas de but à atteindre. C'est de cesser d'entretenir nos mécanismes de survie. Et c'est lorsqu'on cesse d'entretenir ses mécanismes de survie que sa vie, que la vie, elle œuvre. Et la survie, c'est dans des actions, quand je suis dans une attente. Donc, je fais référence au temps. Quand je suis accroché à une attente, quand je suis accroché à un résultat, là, je fais référence à l'action. Et quand je suis accroché à une intention de changer ce qui est, ou un jugement de changer ce qui est, tant que j'agis de cette façon-là, je suis dans la survie. Je peux me repérer.

  • Speaker #0

    Mais, donc, le fait d'être principalement, enfin, dans ce mode survie, Est-ce que ça, ce serait justement la conséquence de maladies, de choses qui se stockent dans notre corps et qui nous figent ?

  • Speaker #1

    C'est exact. J'ai écrit un livre qui s'appelle, je te le montre, qui est là, qui s'appelle Le grand livre de la guérison où j'ai pris tous les systèmes dedans. Où, pour moi, le… La pathologie, le symptôme, est l'expression matérielle dans le temps, dans l'espace, de ce que nous ne savons pas intégrer en conscience. Et en effet, ça veut dire que quand je vis, je vais interpréter les événements extérieurs en positifs ou négatifs. C'est-à-dire qu'en disant ça, ce qui est bon, je vais vouloir retirer, ce qui est mauvais, je vais vouloir le rejeter. Et en fait, c'est parce que c'est la fonction animale. Et, alors, par exemple, que ce soit sur, on parle de territoire, quelqu'un qui veut prendre ma place et je veux me battre pour remonter, je vais remonter au territoire. Je ne sais pas le gérer en conscience, alors la biologie va le faire pour moi. Ça veut dire que, regarde, tout simplement... je ne sais pas, tu as une conférence importante, un événement, puis tu as le trac. Qu'est-ce que je fais ? J'ai envie d'uriner. Oh, vite, vite, il faut que je fasse pipi. Ça veut dire quoi ? C'est que consciemment, je ne sais pas marquer mon territoire, donc je ne sais pas le faire en consens, je vais le faire en biologie. Donc là, c'est pour des petits symptômes, tout ça. Et on le voit, c'est très simple. Et toutes les pathologies expriment... Ce que nous ne savons pas, vivre en conscience. J'ai beaucoup travaillé, j'ai fait beaucoup d'ateliers avec des personnes qui ont des sclérose en plaques, qui est une pathologie neurologique. Et en fait, toutes, sans exception de tous ceux que j'ai rencontrés, Toutes ces personnes-là ont dans leur histoire le désir de se mettre dans un rôle, dans une place, dans une fonction où ils n'ont rien à faire. Ça veut dire que mon père est décédé, alors je vais aller vivre près de ma mère pour ne pas la laisser seule. Je m'oblige à une fonction. Mon beau-frère gagne tant d'argent, je veux gagner plus que lui. J'existe, voilà. Toutes mes… jamais. Et en fait, quel est le symptôme principal ? Je dégrossis très vite. de la sclérose en plaques, c'est je ne peux pas me tenir debout, je ne peux pas me tenir debout ici, mon système neurologique, je ne peux plus me tenir debout Et ma biologie me dit tu n'as rien à faire ici Et ça devient passionnant, donc tu n'as pas de rôle à jouer, tu n'as pas de fonction. Et donc dans tout ce livre, le grand livre de la guérison, j'ai nommé le talent créatif, ce que j'ai appelé le talent créatif de toutes les pathologies. Et ça devient passionnant de voir que le symptôme devient mon meilleur ami. Mais le symptôme, il est… issu de mon inconscient biologique parce que je ne sais pas gérer en conscience la situation.

  • Speaker #0

    D'accord. Super intéressant. Merci beaucoup pour ces explications. C'est même passionnant. Mais il y a aussi… Donc, tout à l'heure, tu expliquais justement… Enfin, tu parlais de notre naissance, cette empreinte, quand on naît. Et en fait, il y avait aussi un passage qui était super intéressant. C'est quand tu expliques qu'à une époque… on était encore en franc, quand, voilà, pour justement inciter les personnes à avoir un troisième enfant, on leur proposait de l'argent. Donc,

  • Speaker #1

    ils sont juste... C'était sous le gilet de carte d'Estaing. Donc, ça va dire si tu veux. Ce qui est important, l'imprégnation, ça veut dire que l'embryon enregistre l'émotionnel des parents.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    À mon sens, et ça n'engage que moi, là aussi, c'est la vision de la biologie, jusqu'à neuf mois de vie, l'embryon n'est pas autonome psychologiquement, il n'est que l'expression biologique de l'émotionnel des parents. Et c'est très important, on dirait que c'est à 9 mois de vie, 9 mois après avoir coupé le cordon, que l'enfant n'est plus sous le système hormonal de la mère. Alors, ça n'empêche pas qu'on dit quand on fait de la pneumomie, des choses comme ça, on dit Ah, mais il est conscient ! C'est la relation avec la mère via l'enfant, mais ce n'est pas le propre de l'enfant, c'est l'expression de la mère qui est en relation avec son enfant, dans cette vie. Et c'est très beau, c'est un magnifique travail, je pense, qui permet d'intégrer ça. Et ce qui fait que cet enfant, dans l'émotionnel, il va rapporter tant, il va rapporter une somme. Très bien, parfait. Donc, ça veut dire que la programmation, c'est j'existe que dans une valeur équivalente. Tu comprends ? Oui. Donc, ça veut dire que toute ma vie, pour survivre, je vais… je vais être dans cette idée qu'il faut avoir de la valeur, une valeur extérieure. Et en fait, ça, c'est quand on l'interprète dans vouloir réparer l'histoire des parents, où je vais vouloir avoir de l'argent parce que je vaux l'argent que j'ai, tu vois, et ça me donne une existence, c'est existentiel. Autrement, en conscience, c'est quoi ? C'est reconnaître la valeur de notre existence. Et cette valeur, elle n'est plus à l'extérieur de nous, elle est dans... l'adhésion à ce que nous sommes. C'est ça, ce passage de la survie à la vie. Donc oui, c'était en effet les enfants jusqu'à... Enfin, il y avait une prime qui était donnée.

  • Speaker #0

    Ok, alors je voulais aussi revenir sur... Alors peut-être pas les neuf points en détail du manifeste, mais allez, on a déjà cité quelques... On en a cité quand même pas mal. Peut-être que vous pourriez nous... partager justement. Je trouvais que c'était beau. L'amour est un constat. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. C'est le sixième point du manifeste. L'amour est un constat. On est tellement dans cette idée que... Allez, je t'envoie plein de pensées positives, Evelyne. Super, c'est gentil. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que j'entretiens l'idée que les événements qui peuvent m'arriver peuvent être négatifs. Et donc, ça veut dire qu'à ce moment-là, je reste dans cette histoire de survie, de clivage entre l'extérieur et ce que je suis.

  • Speaker #0

    Oui. Donc c'est pour ça qu'à ce moment-là, je t'envoie plein d'amour. Parfait, merci, ça me fait du bien. C'est sûr, ça ne fait pas de mal de savoir qu'on m'aime. Alors on m'aime, ça me rassure parce que moi, je ne sais pas m'aimer. Je demande aux autres de m'aimer parce que moi, je ne sais pas le faire. Et donc, il y a tous ces mouvements, on envoie plein de pensées positives, très bien. C'est très bien que ça se fasse. Je n'ai aucun problème avec ça, mais il ne faut pas oublier qu'on entretient ce clivage. qu'il y a des choses négatives et que l'événement qui arrive est un événement négatif. Non, non. Chaque événement qui nous touche ne parle que de nous. Et l'autre n'est que nous-mêmes. C'est-à-dire, dans le sens, ce qui nous touche. Et ce qui fait que, là, on est dans cette idée de clivage, de l'amour. Il faut s'aimer, il faut donner de l'amour. Et c'est toute notre éducation judéo-chrétienne. Mais l'amour, c'est un constat qui se fait lorsque, justement, et regarde, dès le moment où... je me choisis tel que je suis, là où je suis, sans vouloir jouer de rôle, sans être dans un pouvoir, dans un... Ça aime. Ça aime. Ça aime. Donc ça veut dire que là, je peux être en relation avec toi. Je ne suis pas en train de être responsable de mon bonheur ou de mon malheur. Oh, elle ne m'aime pas et je veux qu'elle m'aime. Ou ce n'est pas gentil ce qu'elle m'a dit, ça ne me fait pas... Non, ça aime. Et là, on est véritablement dans l'amour. Parce que chacun est lui-même. et qu'on n'est pas en train de vouloir utiliser l'autre pour survivre. Dans ce sens où pour moi, l'amour est un constat. L'amour est. C'est nous qui nous privons de l'amour en survivant. Ça ne se fabrique pas l'amour. Ça ne se crée pas. L'amour est comme la conscience est. Le souffle est. L'accomplissement est. Tout est accompli. Mais nous nous privons de cela en survivant. Je parlais du livre sur les dix commandements que je suis en train d'interpréter à la façon biologique. Dans les enseignements, quand Moïse va récupérer les tables de la loi, Dieu lui dit Je suis ton éternel, celui qui t'a libéré de la maison de l'esclavage Ça veut dire que l'homme est libre, mais il ne le sait pas. Et nous avons le choix, soit de continuer à vouloir résoudre un problème, de survie, de comment je vais entretenir ce corps encore le plus longtemps possible, et qu'après ma propre disparition, oui, mais il restera un livre de moi, il restera ça de moi, il restera mes enfants, mes petits-enfants, très bien, parfait. Ça, c'est de la survie. Donc, on a le choix soit de vouloir survivre, soit de choisir la conscience. Et la conscience, c'est ça ce nouveau paradigme, c'est de s'en remettre. à cet abandon, cette expérimentation dans un abandon total. Et c'est ça pour moi la conscience.

  • Speaker #1

    Oui, puis finalement, être dans l'abandon, c'est ne pas se raccrocher à quelque chose, parce que bien souvent c'est le mental qui, lors d'un projet par exemple, veut que ça aille vite, veut avoir des résultats, alors que finalement… Est-ce que vraiment c'est ça le chemin ? Non, puisque c'est l'instant qui compte, c'est l'expérience, comme tu disais. Je trouvais que c'était super de le redire, justement.

  • Speaker #0

    Oui, et c'est vrai. Si je veux m'accrocher à quelque chose, c'est que je veux saisir une forme. Donc, je crée une autre inscription dans le temps et dans l'espace, en dehors de moi. Alors qu'il n'y a qu'une seule, il n'y a qu'un univers unique, le mien, il n'y a qu'une seule inscription dans le temps et dans l'espace, c'est l'expérimentation. Le jour où ce corps disparaît, c'est l'univers qui disparaît. chacun peut le dire, parce que cette expérimentation n'a jamais existé dans l'univers donc c'est vraiment un long paradigme de regarder totalement différemment oui,

  • Speaker #1

    mais d'ailleurs tu cites aussi, alors passé et futur ne sont pas chronologiques mais appartiennent à une seule et même réalité donc celle du présent, il me semble que c'est Gandhi qui citait ça alors oui,

  • Speaker #0

    et puis on a plusieurs, oui oui bien sûr mais en effet Gandhi disait Mais je veux dire que, regarde, tout à l'heure, quand je t'ai dit ce qu'on constate tout de suite, est-ce que c'est du présent ? Non, c'est du passé. Et de vouloir parler du futur, je veux dire que le futur, si je te parle du futur qui va arriver dans trois secondes, si je t'en parle, excuse-moi, il est déjà passé.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    Ça veut dire que passé et futur n'existent que dans le présent, mais n'ont aucune réalité propre. Souvent, je prends l'image, pour comprendre ça, je prends l'image d'un courant d'air. Un courant d'air, c'est quoi ? C'est un souffle. entre du froid et du chaud. D'accord ? L'air chaud monte, ça c'est bien. Mais est-ce que le chaud existe tout seul ? Non. Est-ce que le souffle existe tout seul ? Non. Est-ce que le froid existe tout seul ? Donc en fait, un courant d'air, c'est trois plans, et c'est ce que j'appelais la loi du principe, trois plans qui ne sont pas reliés entre eux, mais qui ne sont pas séparés, qui appartiennent à une seule et même réalité, et qui ont en commun... un principe neutre, immatériel, insaisissable. Et la vie, c'est ça. C'est une existence avec un principe neutre, immatériel, insaisissable. Et c'est là où nous amène la physique quantique, dans des espaces qui n'ont ni avant ni après. Et c'est pour ça que la vie, elle est au présent. Mais pour moi, on ne change pas notre futur, on change notre présent. Le futur n'a pas de réalité propre. Et si tu reviens dans la dualité, tu dis oui, mais parce que justement je me suis choisi aujourd'hui, ça change la façon de vivre après Oui, mais ta façon de vivre après n'existe pas encore, il n'est que le présent.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Mais après, il est vrai que les choix et les actions que nous allons faire là maintenant… auront tout de même des conséquences pour un futur qui n'existe pas encore.

  • Speaker #0

    L'important, c'est ce présent. Oui. La vie, elle ne se passe au présent. Est-ce que je vais être vivant dans trois secondes ? Je ne sais pas. La vie, c'est là. Et c'est justement, c'est cette expérimentation de oser. cette expérimentation de l'insaisissable. Je nomme régulièrement Schwaller de Lubick, que j'aimais beaucoup, qui est un scientifique, égyptologue, mystique et tout, et qui à la fin de sa vie dit à propos du réel il ne faut rien imaginer, il faut se taire et écouter dans le silence, sans vouloir voir, et accepter le rien, car ce que l'humain appelle le rien, c'est cela qui est réalité. Ce que l'humain appelle le rien, c'est sa qualité. Et ça, c'est magique. C'est exactement ça. La vie, c'est insaisissable. Et on ne peut rien en dire. Et plus on...

  • Speaker #1

    Oui, vas-y, Jean-Philippe.

  • Speaker #0

    Et plus on en parle, plus on se prive de cette expérience. Quand j'avais rencontré, je ne sais pas pourquoi je cite beaucoup en ce moment, en Inde, en 1981, un Nisargadatta Maharaj, qui était un homme qui avait écrit un livre Je suis qui est connu très bien. Un sage que j'ai rencontré dans la rue la plus sordide de Bombay, Folkland Road, la rue des prostituées. Il vivait dans une toute petite pièce. Il était à quelques mois de sa mort. Et quand on lui posait la question d'où vient l'ignorance, il disait de la connaissance. Et c'est ça, de vouloir en permanence, vouloir résoudre des choses. modifier les choses, apprendre, il y a à expérimenter, mais ce n'est pas de nourrir une connaissance.

  • Speaker #1

    Très inspirant. Alors, Jean-Philippe, justement, pour terminer cette belle interview aussi, je voulais revenir sur le dernier point du manifeste, le neuvième point, quand tu dis le manque est vital Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #0

    Je comprends. Je comprends que c'est incompréhensible comme phrase. Simplement, c'est que ce stylo Il a une forme. Mais ce stylo n'a pas la forme de cette baguette, qui elle-même n'a pas la forme de ce verre. Donc, est-ce qu'une existence peut avoir en même temps la forme d'un verre, la forme d'une baguette, la forme d'un stylo ? Je ne peux pas voir. Obligatoirement, pour exister, il faut prendre forme. Et cette forme n'est pas toutes les autres formes. Et par contre, cette forme, ce stylo-là, il n'a pas d'existence propre, il n'est que dans la relation, et il est en relation avec la totalité du reste de l'univers. Ce qui veut dire que le manque est vital, il est vital de choisir de manquer à tout le reste pour être pleinement vivant. De ne pas vouloir être... Ah oui, mais elle sait plein de choses, Evelyne, j'aimerais tellement savoir ce qu'elle fait. Ah, elle fait ça, j'aimerais tellement. Et puis moi, oh, elle a eu des parents gentils, oui, là, du... Ça y est, j'aurais voulu avoir des parents comme ça. C'est fini. C'est. Ça veut dire que... il est vital de choisir le constat qui est là. Et par définition, ce constat n'est pas toutes les autres possibilités.

  • Speaker #1

    Complètement, d'où le manque.

  • Speaker #0

    Et c'est ça. Qu'est-ce que je fais quand je m'en remets à la vie ? Quand on est dans une reddition totale, quand on s'abandonne à la vie ? On sort de cette illusion du manque, mais on choisit de manquer à tout le reste. Et c'est en manquant à tout le reste qu'on est pleinement dans cette présence.

  • Speaker #1

    Complètement Rien que ça fait du bien d'entendre ces paroles

  • Speaker #0

    Comprends bien Evelyne que je suis le premier à avoir des moments de survie où je ne suis pas d'accord mais de cesser de l'entretenir c'est ça qui est important je viens de voir que là j'aurais voulu être reconnu, ok j'arrête je cesse de l'entretenir je cesse de l'entretenir il n'y a pas de modèle à atteindre il y a s'accueillir tel que nous sommes On a le droit de survivre, c'est ce qui nous permet d'être survivants aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui, après, c'est ça, c'est une pratique finalement, c'est vraiment revenir aussi à soi quand on voit que l'esprit peut-être part, ou vagabonde, ou voyage.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça, de revenir au présent.

  • Speaker #1

    Forme de pleine conscience, de méditation.

  • Speaker #0

    Oui, et juste, je ferai une petite réserve sur le mot pleine conscience. Il n'y a pas de pleine ou… Une forme de conscience. Parce que la pleine conscience, on est encore dans un quantitatif. C'est un vocabulaire où j'ai du mal, dans le sens, ça entretient cette idée qu'il y a une pleine et une moins pleine conscience. Non, non, la conscience est.

  • Speaker #1

    Conscience, une conscience,

  • Speaker #0

    une présence.

  • Speaker #1

    En tout cas, merci beaucoup Jean-Philippe. Alors, est-ce que peut-être tu aurais un dernier mot à dire, à partager aux consciences qui s'éveillent ? Alors, ce que tu veux.

  • Speaker #0

    Alors, écoute, je vais... je ne vais pas du tout être original à la fin de chaque livre de chaque conférence je termine par surtout ne me croyez pas expérimenter il n'y a rien à croire il y a juste à expérimenter alors

  • Speaker #1

    expérimentons exactement merci beaucoup en tout cas pour ce partage riche d'informations et puis d'expérimentation aussi On peut retrouver ton dernier ouvrage dans toutes les librairies de France.

  • Speaker #0

    Absolument. Voilà,

  • Speaker #1

    en ligne. Et puis, tu donnes aussi pas mal de conférences. Tu es encore très actif.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Alors, sur le site de Bianalogie, c'est bianalogie.com. Il y a toutes les informations. tous les endroits où je suis, les conférences, les livres, les vidéos, un tas de choses. Et puis tous les mardis, c'est ouvert à tous, c'est gratuit, le mardi à midi, de midi à midi et quart, un instant de gravitation.

  • Speaker #1

    Donc n'hésitez vraiment pas, en tout cas, je mettrai bien sûr tous les liens en bio, si vous souhaitez retrouver Jean-Philippe, c'est possible. On a aussi un merveilleux outil, les réseaux, qui nous aident aussi à rester en lien. et à se tenir informé aussi de toutes les actualités. En tout cas, je vous souhaite de passer une très bonne journée parce que le podcast est toujours posté le matin pour commencer une bonne journée, sur une bonne énergie. Et merci encore Jean-Philippe et à bientôt.

  • Speaker #0

    Merci Evelyne pour ton accueil, c'était un vrai plaisir. À bientôt. Au revoir.

Description

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Un épisode au sujet de la vie, de la réalisation de soi. Une interview passionnante, inspirée de son ouvrage le Nouveau Paradigme de la Réalisation de soi des éditions Quintessence.

Un épisode qui nous invite à expérimenter car la vie n’est que pure expérimentation. 
Jean-Philippe Brébion, nous invite à ne pas le croire mais à s’abandonner à la vie en expérimentant et en étant dans cette présence. 

"S’accueillir tel que nous sommes !" 🧬🫀


Qui est mon invité?


Jean-Philippe Brébion est le concepteur de la Bioanalogie et conférencier international. Auteur du best seller « l’emprunte de naissance » qui est devenu une référence dans le domaine du développement personnel. Dans cet échange, nous mettrons à l’honneur le nouveau paradigme de la réalisation de soi, un ouvrage présentant le manifeste du nouveau paradigme de la réalisation de soi : 

Les thèmes abordés:


✨ il n’est qu’un univers: nous même 
✨l’expansion est voie 
✨tout constat est cohérence 
✨ la réalité est l’idéal 
✨ la vie est expérimentation 
✨l’amour est un constat 
✨ l’extérieur est nous même 
✨la présence est action 
✨ le manque est vital


Quelques citations du podcast:

" Chaque évènement qui nous touche ne parle que de nous et l'autre n'est que le reflet de nous"

"Cessons d'entretenir nos mécanismes de survie afin de nous réaliser"

"Adhérer à la réalité telle qu'elle est"

" Il n'y a pas de but à atteindre dans la réalisation"


J'espère que cette écoute éveillera ta conscience et te donnera de l'énergie positive! 


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Très belle écoute!
A bientôt, 
Evelyne


#soi #paradigme #mécanisme


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à la communauté des consciences qui s'éveille. Chaque mercredi matin, écoutez une interview exclusive avec un intervenant passionné par le mieux-être, alliant un équilibre entre l'âme, le corps et l'esprit. Des personnes en quête de sens porteront leur voix au micro du podcast pour vous apporter une meilleure connaissance de vous-même, des autres et de l'environnement. Il y aura aussi bien des thérapeutes que des médecins, des auteurs, mais pas que, puisqu'il y aura aussi des artistes, des réalisateurs, des journalistes et des porteurs de projets sens. Mon objectif est qu'après chaque interview, votre énergie se sente décuplée, que vous soyez robusté pour croire en vos rêves et pour continuer votre cheminement personnel. Je m'appelle Evelyne Danglot, je suis professeure de français et langues étrangères, mais aussi passionnée par le fonctionnement de l'humain, un brin idéaliste et rêveuse. Je suis convaincue que nous sommes des êtres illimités et que nous pouvons transcender toutes nos croyances limitantes pour arriver à une meilleure version de nous-mêmes sur Terre. Pour soutenir ce projet sens, vous pouvez vous abonner au podcast pour suivre tous les épisodes, vous abonner à la newsletter sur le lien Linktranbio via le compte Instagram ou Facebook, nous suivre sur les réseaux mais aussi faire un don ou commander un Zafu ou Bolster de la marque Consciousness, fabrication française et produit de grande qualité assurée. Très belle écoute, à bientôt ! Bonjour aux consciences qui s'éveillent ! Aujourd'hui, je suis très contente d'être aux côtés de Jean-Philippe Rebion. Bonjour Jean-Philippe !

  • Speaker #1

    Bonjour Evelyne, je suis ravi que tu m'accueilles dans ta belle émission et je suis ravi de participer à l'éveil des consciences, vraiment.

  • Speaker #0

    Merci d'être là. Alors, Jean-Philippe, justement pour les personnes qui ne te connaissent pas encore, je voudrais te présenter. Tu es le concepteur de la bioanalogie et l'auteur de nombreux ouvrages dont l'empreinte de naissance. Pour mener à bien cette interview, on va vraiment se baser cette fois-ci sur ton dernier ouvrage intitulé Nouveau Paradigme de la réalisation de soi présenté aux éditions Quintessence. Donc, dans cet ouvrage, tu nous proposes de considérer que chacun de nous est un univers unique, original, singulier, dans un présent permanent. Dans un premier temps, ma question, c'était de te demander est-ce que tu peux nous parler un peu du cheminement qui t'a mené, justement, vers l'écriture de cet ouvrage ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. D'abord, c'est toute mon histoire de vie. Moi, je suis initié d'une famille qui était catholique, très bien. À cinq ans, je voulais même être curé, donc j'avais vraiment une vocation spirituelle. Et puis, bien évidemment, ça m'a passé dans le sens que ce que je ne comprenais pas, c'est que ma famille et les gens que je rencontrais fassent une séparation entre le ciel et la terre, qui est le bien et le mal. Et vraiment. J'allais dire que ma première grande réflexion sur le monde, c'était l'idée de croire au bien et au mal. Et donc de cette interprétation, ce clivage. Et en fait, j'ai fait des études de kiné, d'ostéo, de médecine chinoise, et j'ai toujours abordé l'humain dans une totalité. C'est-à-dire que nous sommes en même temps le ciel et la terre, nous sommes en même temps le spirituel et le matériel, le biologique, l'être et la matière. Je pense toujours à cette réflexion de Teilhard de Chardin quand il dit nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle, nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine Et c'est vraiment ça, il n'y a pas de séparation entre l'être, nous sommes cette une véridique. Et ce qui fait que... En effet, dans tout mon parcours, tu as parlé de l'empreinte de naissance, ça a été le premier livre que j'ai écrit il y a une vingtaine d'années maintenant, et qui marche très bien, qui continue de marcher très bien. On a dépassé les 100 000 exemplaires. C'est un livre qui fonctionne bien et qui est vraiment cette structure unique de notre naissance, qui va donner ces programmes de naissance qui ne sont ni positifs ni négatifs. Et je le dis parce que... Beaucoup de gens utilisent l'empreinte de naissance avec cette idée qu'il faut déprogrammer des choses. Il n'y a rien à déprogrammer. Il y a de comprendre que derrière ces événements que l'embryon a enregistrés, il y a un principe neutre qui est là. Il y a un principe neutre et c'est ce principe neutre qui est le support, soit de notre créativité, soit de notre survie. Et donc, ça m'a permis de développer, de comprendre cette empreinte de naissance, de découvrir un cycle de 27 mois. ainsi que le structurel de 27 mois. Ensuite, ça m'a amené à découvrir des clés de naissance, c'est-à-dire des archétypes de fonctionnement de notre inscription spatio-temporelle. C'est-à-dire que... Notre existence est une inscription dans le temps et dans l'espace. Et toute notre biologie va gérer ce temps et cet espace. Et quand on parle de l'inconscient, l'inconscient, c'est cet inconscient biologique, animal, qui assure la survie, c'est-à-dire qui lui entretient l'idée du temps et de l'espace, c'est-à-dire de faire en sorte que, pour l'animal, comment, dans le temps, et concrètement, l'espèce va se perpétuer. Et on s'aperçoit que tous nos clivages, toutes nos souffrances sont parce que nous donnons la priorité à la biologie et à la bête qui va entretenir cette surface. Et nous sommes dans une illusion de la rencontre avec la vie et de l'interprétation de la vie. Mais l'être, lui, il est. L'être, il est. Et ça, c'est mon animal qui est à bois. L'être, il est. Et il est hors du temps et de l'espace, il est. Et il se révèle à travers justement toute cette biologie. Et en fait, ça m'a amené à formaliser le fait que nous sommes un univers unique, original et singulier. Ça veut dire que notre existence, si on est sur le plan le plus pratico-pratique, je ne tiens pas du tout compte d'interprétation de l'âme qui s'incarne ou pas, qui choisit, restons le plus pratico-pratique, notre existence, elle commence… au moment de notre conception, au moment de la rencontre au vu du spermatozoïde. Et cette existence, elle est faite de l'histoire de nos parents, de grands-parents, de tout le transgénérationnel, et ça remonte comme ça jusqu'à l'origine de l'humanité, à l'origine de l'animal, du végétal, du minéral, jusqu'au Big Bang. C'est-à-dire qu'entre notre conception et le Big Bang, enlève un seul élément, tu n'as pas d'existence. donc déjà ça veut dire qu'il n'y a pas un élément qui est plus important qu'un autre il n'y a pas un aïeux qui est plus important qu'un autre puisque un seul disparaît c'est la totalité qui disparaît et cette existence c'est une expérimentation et je citais Teilhard Charlin tout à l'heure et une de ses phrases aussi c'était la vie est expérimentation c'est pas un résultat et lui qui était un jésuite C'est la première fois que j'entendais de la part d'un catholique dire la vie est expérimentation C'était au contraire. Et c'est une expérimentation. Et cette expérimentation, elle est unique. Elle est unique, il n'y en a pas deux. Elle est originale, c'est-à-dire que c'est la première fois. Et elle est singulière, c'est qu'elle n'est pas reproductive. On ne peut pas reproduire. Voilà. Ce qui fait qu'à partir de là... Nous avons à prendre conscience que nous sommes cette expérimentation unique, originelle et singulière. Et à partir de là, qu'est-ce que ça veut dire de vouloir être reconnu ? Si je veux être reconnu, je mets plus d'importance, c'est de la survie. Je mets plus de valeur à la reconnaissance qu'à ce que je suis. Qu'est-ce que ça veut dire de suivre une voie ? Suivre une voie, toute voie, par définition, elle ne conduit pas vers toi. Elle conduit ailleurs que vers toi. Donc la voile est derrière. Qu'est-ce que ça veut dire d'interpréter le monde comme incohérent ? Ou qu'est-ce que ça veut dire de se mettre dans un rôle, dans un personnage ? Et ça ne veut rien dire, parce que ça veut dire qu'on pense qu'il faudrait être mieux que ce que je suis. Qu'est-ce que ça veut dire d'être dans un idéal ? L'idéal n'est pas la réalité, etc. Ce sont les neuf points que j'ai développés. Qu'est-ce que ça veut dire ? J'en ai dit quatre. Si je dis le cinquième, c'est qu'est-ce que ça veut dire de vouloir un résultat ? Si je veux un résultat, c'est si je recrue une inscription dans le temps et dans l'espace, et la vie s'arrête. La vie, c'est un souffle permanent. Qu'est-ce que ça veut dire de vouloir être aimé ? De donner de l'amour, recevoir de l'amour ? Mais non, l'amour, ça ne se donne pas. Je veux bien donner de l'amour, tu me donnes de l'amour, c'est très gentil, mais ça ne change rien. L'amour, c'est un constat qui se fait quand justement on est dans cette expérimentation unique, originale et singulière. Qu'est-ce que ça veut dire de donner du sens à notre vie ? Il faut toujours donner du sens à notre vie. Si je veux donner du sens à ma vie, je ne peux donner comme sens que ce que je connais. Et ce que je connais, c'est mon passé. Donc, chaque fois que je veux donner du sens à ma vie, c'est pour réparer mon passé. En fait, on n'a pas à donner du sens à notre vie, on a à laisser la vie prendre sens dans cette expérimentation. Et là, on est dans cette découverte permanente. Qu'est-ce que ça veut dire d'être accroché à une intention ou d'un jugement, d'interpréter l'extérieur comme positif ou négatif ? On se coupe de cette présence et on s'aperçoit qu'entre nous, dans cette présence, dans cet accueil bienveillant de ce que je suis, alors on découvre que c'est plus nous qui agissons, c'est la vie qui œuvre à travers nous. Et le neuvième point, c'est qu'est-ce que ça veut dire d'être dans cette illusion du manque ? Est-ce que nous sommes à une totalité ? Une totalité, ça veut dire que ce corps, est-ce que ce corps peut exister seul ? Non, ce corps ne peut pas exister seul. Il existe que dans la relation avec l'extérieur à ce corps. Est-ce que l'extérieur à ce corps peut exister seul ? Eh bien non ! L'extérieur de ce corps ne peut exister que dans la relation avec ce corps. Est-ce que la relation entre les deux peut exister seule ? Non. Donc, en fait, il n'est qu'un univers nous-mêmes qui est cette expérimentation de cette biologie avec la totalité du monde extérieur. Et cette expérimentation, c'est une expérimentation de la totalité. Donc, voilà ces neuf points que j'ai développés dans ce dernier livre qui sont les neuf points clés que j'ai nommés ce manifeste de l'homme conscient, les neuf points clés de l'homme conscient. qui sont vraiment... On ne peut pas parler de la conscience. Je veux dire que la dernière fois, je faisais une conférence sur en quoi l'approche quantique vient nourrir notre spiritualité. Et j'ai commencé en disant, écoutez, je ne suis pas scientifique, je ne connais rien à la physique quantique. Donc, voilà. Et puis la conscience, on ne peut pas en parler. Donc, en fait, simplement, c'est de voir en quoi, justement, toutes ces découvertes sur l'approche quantique Ça vient mettre à mal nos notions de temps et d'espace et de voir qu'on ne peut plus les cautionner. Et c'est ce qui nous permet de cesser de les entretenir. Et en cessant d'entretenir ces notions de temps et d'espace, cette survie, la vie se révèle, la conscience se révèle. Voilà.

  • Speaker #0

    Il y avait aussi quelque chose que tu cites, en fait, je trouvais que c'était intéressant. Tu expliques en fait que la conscience ne se comprend pas, elle l'est.

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Ça veut dire que toute interprétation que je peux avoir de l'au-delà, prenons de l'au-delà, toute interprétation que je peux avoir est forcément une illusion, puisque je le nomme avec des notions de temps et d'espace. Donc, la façon que j'ai d'en parler... C'est une façon qui fait référence à la dualité. Parce que si je parle de réincarnation, et pourtant si je parle d'âme, je reste encore dans un clivage, et dans une interprétation duelle. Et tant que je suis dans la pensée, je ne suis pas dans la conscience. La conscience, ça se vit, et tu ne peux pas le nommer. On peut expérimenter d'être plus conscient. Tu comprends ? On peut expérimenter. Tous les mardis à midi, je propose un quart d'heure de ce que j'appelais l'instant gravitation. C'est ouvert à tous, vraiment. C'est juste d'être présent là où mon corps est en contact avec la Terre, là où je suis porté. Et juste d'être présent dans cette rencontre entre le corps et la Terre. Et puis de scanner de haut en bas où est-ce que j'entretiens une tension. Et je cesse de l'entretenir. Et plus je vais cesser de l'entretenir, plus j'adhère. Et plus je suis dans cette tension. de présence, moins il y a de pensée et la conscience se révèle. Donc oui, la conscience est. Et c'est ça le nouveau paradigme. C'est qu'il n'y a pas de pont entre l'ancien et le nouveau. On ne peut pas faire de lien entre les deux. Il n'y a pas de pont. Il n'y a qu'une expérimentation. Donc on peut dire ce que n'est pas la conscience, on ne peut plus le faire.

  • Speaker #0

    D'accord. Mais d'ailleurs, justement, j'avais une question. Est-ce que tu pourrais peut-être résumer aux auditeurs, aux auditrices, mais qu'est-ce qu'un paradigme ? Comment est-ce que tu pourrais le définir ?

  • Speaker #1

    Un paradigme, c'est une conception cohérente du monde. C'est-à-dire que si tu veux, la conception que nous avons de l'univers, Elle est avec des notions de temps et d'espace. Je veux dire que l'origine de l'univers dans lequel nous vivons, je ne parle pas de... C'est la première loi de cet univers, c'est cette rencontre temps et espace. C'est ce que je résume dans cette... C'est une rencontre, dans cette baguette, une rencontre de temps et espace. Mais nous, nous interprétons... nous interprétons, nous séparons le temps de l'espace de la rencontre. Alors que tout ça, c'est un continuum, c'est qu'une seule et même réalité. Ce n'est pas trois plans, c'est une seule et même réalité. Et le paradigme, c'est ce paradigme qui était nommé en astrologie par l'ère du poisson. Elle est en astrologie vers du poisson, c'est-à-dire qu'il y a la voie des maîtres, le maître qui enseigne et ça se transmet de maître à disciple et de disciple à maître. C'est-à-dire dans le sens où il y a une voie à suivre. C'est ça l'ancien paradigme. Il y a une voie à suivre, il y a un cheminement, il y a une progression, il y a une amélioration. Et ce nouveau paradigme ne se conçoit pas. Il se vit, et je pense que quand tu parles de l'éveil des consciences, parce que c'est vraiment ça, la conscience, on ne peut pas en parler. Et c'est ce paradigme qui n'est pas accessible par la pensée, qui est accessible seulement par l'expérimentation. Je veux dire, quand tu es en présence, en méditation, il y a quelque chose qui œuvre. Est-ce que tu peux le définir ? Non. Enfin, moi, je ne peux pas.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    C'est. Non. Mais tu sais que tu es là.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que partager une expérience, je pense qu'il faut vraiment la vivre. L'expérience et la méditation, plutôt que des mots, c'est difficile de transmettre une expérience, voire impossible.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas possible. On ne peut que témoigner. Oui. Tu témoignes. En vivant, en étant toi, Evelyne, en animant l'éveil des consciences, en étant ce que tu es, ça témoigne. Ça témoigne. Ça témoigne d'une expérimentation. Et c'est ce témoignage qui nourrit. C'est parce que tu fais ce que tu dis, ça ne dépend pas de ta volonté. C'est d'être toi dans cette intégrité. Ça témoigne. Et donc, c'est pour ça que c'est cette invitation à ce que chacun vienne se respecter dans l'univers unique, original et singulier qu'il est. Il n'y a aucune vérité extérieure à nous. Il n'est qu'une vérité nous-mêmes. Il n'y a pas de vérité extérieure. C'est ça le nouveau paradigme. C'est pour ça que la définition des sept points clés définissent ce que n'est pas la conscience. Tu comprends ? Il n'est qu'une vérité nous-mêmes. Il n'y a pas de voie à suivre, c'est l'expansion qui est voie, le chaos et cohérence, etc.

  • Speaker #0

    C'est hyper. Merci beaucoup. Mais justement, tout à l'heure, tu nous en parlais aussi, mais en fait, tu nous proposes aussi au travers de cet ouvrage d'observer les paramètres avec lesquels on perçoit notre réalité. Et donc, tu expliques aussi ce qu'est le chemin de la réalisation de soi, qu'il n'est pas tracé d'avance. Est-ce que tu peux nous en dire plus à ce sujet ? Je ne sais pas si j'ai été claire dans ma formulation, mais c'est vrai que…

  • Speaker #1

    Il s'en perçoit ce que tu veux dire. En fait, je ne veux pas prendre le contre-pied de ce que tu viens de dire, mais la réalisation de soi ne passe pas par un chemin à suivre.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ce que tu dis.

  • Speaker #1

    Mais le chemin est derrière.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu es… Tu es tout ce que tu as cheminé. Donc, nous sommes tout ce que nous avons fait depuis notre existence. Et c'est d'adhérer à ce constat qui fait que l'on se réalise. Un des... Très souvent, et ce n'est pas du tout pour être provocateur, que je le dis, ce n'est pas du tout mon esprit d'être provocateur, mais malheureusement, quand on dit des phrases... Il n'y a pas à s'améliorer. Tu commences. Non. C'est lorsque nous nous accueillons tels que nous sommes. Je veux dire, tout ce que tu as fait depuis que tu existes, chapeau Evelyne, tu es vivante, survivante. On est tous survivants. Et donc, c'est exactement ce qu'il fallait faire pour être survivant aujourd'hui. Et on n'est pas du tout sûr, la biologie n'est pas du tout sûre que si j'avais fait autrement, je serais encore survivant aujourd'hui. Donc, il n'y a aucune erreur. Nous n'avons fait aucune erreur. Et ce que nous avons à faire, ça c'est très important, nous n'avons fait aucune erreur. Parce que si je dis que j'ai fait une erreur, c'est que je veux un autre passé que celui que j'ai eu. Donc ça y est, je me mets dans des notions de temps et d'espace et je me coupe de cette réalisation. Et cette réalisation, c'est un constat. C'est quand je choisis de répondre à ce que je suis tel que je suis. Et c'est pour ça que quand on parle tout de suite, quand je dis ce que tu constates là tout de suite, est-ce que c'est du présent ? Alors les gens vont dire non, c'est du présent. Et non, ce n'est pas du présent, c'est du passé. Ce que nous constatons, c'est déjà du passé. C'est déjà du passé. Est-ce que ça, je peux le changer ? Ce que je viens de constater, non. Je peux vouloir autre chose, mais je ne peux pas changer ce qui est. Et la réalisation de soi, c'est d'adhérer complètement à ce qui est, c'est choisir d'adhérer à ce qui est, sans aucun jugement, sans aucune interprétation, et de laisser la vie œuvrer. Et c'est là où la vie, elle prend sens. Et c'est pour ça que je dis qu'il n'y a pas à s'améliorer. Et quand on s'accueille tel que l'on est, dans toute notre humanité, alors ça évolue. Et c'est différent de l'amélioration. Si je veux m'améliorer, c'est que je me rejette.

  • Speaker #0

    Complètement, oui. Mais effectivement, ça me parle aussi, tu sais, quand tu partages justement ces neuf points du manifeste, tu expliques aussi que finalement, la réalité, c'est l'idéal. Mais dans la plupart des cas, en fait, on veut toujours rejeter une réalité pour un idéal. Et ça m'a fait penser à l'ère dans laquelle on vit aussi avec l'effervescence des réseaux sociaux. ce modèle de perfection qui nous est montré, alors que ce n'est pas la réalité.

  • Speaker #1

    Absolument, absolument. Tu sais, en 2024, je vais sortir un petit livre qui s'appelle Les dix commandements ne sont pas ce que vous croyez Et il y en a un qui est Tu ne tueras pas Alors bien sûr, ça veut dire Tu ne tueras pas ton voisin mais ce n'est pas la peine de faire tout ça. C'est Tu ne diras pas non à la réalité C'est ça ce qui est important, c'est de cesser de tuer la réalité. C'est donc d'adhérer à la réalité telle qu'elle est. Chaque fois je dis Oh non, ça y est, je veux autre chose. Et comment on le fait spontanément ? Alors, ce n'est pas grave de le faire, c'est juste de voir que nous le faisons. Et en voyant que nous le faisons, on peut cesser de l'entretenir. Et c'est pour ça que, pour moi, la réalisation, il n'y a pas de but à atteindre. C'est de cesser d'entretenir nos mécanismes de survie. Et c'est lorsqu'on cesse d'entretenir ses mécanismes de survie que sa vie, que la vie, elle œuvre. Et la survie, c'est dans des actions, quand je suis dans une attente. Donc, je fais référence au temps. Quand je suis accroché à une attente, quand je suis accroché à un résultat, là, je fais référence à l'action. Et quand je suis accroché à une intention de changer ce qui est, ou un jugement de changer ce qui est, tant que j'agis de cette façon-là, je suis dans la survie. Je peux me repérer.

  • Speaker #0

    Mais, donc, le fait d'être principalement, enfin, dans ce mode survie, Est-ce que ça, ce serait justement la conséquence de maladies, de choses qui se stockent dans notre corps et qui nous figent ?

  • Speaker #1

    C'est exact. J'ai écrit un livre qui s'appelle, je te le montre, qui est là, qui s'appelle Le grand livre de la guérison où j'ai pris tous les systèmes dedans. Où, pour moi, le… La pathologie, le symptôme, est l'expression matérielle dans le temps, dans l'espace, de ce que nous ne savons pas intégrer en conscience. Et en effet, ça veut dire que quand je vis, je vais interpréter les événements extérieurs en positifs ou négatifs. C'est-à-dire qu'en disant ça, ce qui est bon, je vais vouloir retirer, ce qui est mauvais, je vais vouloir le rejeter. Et en fait, c'est parce que c'est la fonction animale. Et, alors, par exemple, que ce soit sur, on parle de territoire, quelqu'un qui veut prendre ma place et je veux me battre pour remonter, je vais remonter au territoire. Je ne sais pas le gérer en conscience, alors la biologie va le faire pour moi. Ça veut dire que, regarde, tout simplement... je ne sais pas, tu as une conférence importante, un événement, puis tu as le trac. Qu'est-ce que je fais ? J'ai envie d'uriner. Oh, vite, vite, il faut que je fasse pipi. Ça veut dire quoi ? C'est que consciemment, je ne sais pas marquer mon territoire, donc je ne sais pas le faire en consens, je vais le faire en biologie. Donc là, c'est pour des petits symptômes, tout ça. Et on le voit, c'est très simple. Et toutes les pathologies expriment... Ce que nous ne savons pas, vivre en conscience. J'ai beaucoup travaillé, j'ai fait beaucoup d'ateliers avec des personnes qui ont des sclérose en plaques, qui est une pathologie neurologique. Et en fait, toutes, sans exception de tous ceux que j'ai rencontrés, Toutes ces personnes-là ont dans leur histoire le désir de se mettre dans un rôle, dans une place, dans une fonction où ils n'ont rien à faire. Ça veut dire que mon père est décédé, alors je vais aller vivre près de ma mère pour ne pas la laisser seule. Je m'oblige à une fonction. Mon beau-frère gagne tant d'argent, je veux gagner plus que lui. J'existe, voilà. Toutes mes… jamais. Et en fait, quel est le symptôme principal ? Je dégrossis très vite. de la sclérose en plaques, c'est je ne peux pas me tenir debout, je ne peux pas me tenir debout ici, mon système neurologique, je ne peux plus me tenir debout Et ma biologie me dit tu n'as rien à faire ici Et ça devient passionnant, donc tu n'as pas de rôle à jouer, tu n'as pas de fonction. Et donc dans tout ce livre, le grand livre de la guérison, j'ai nommé le talent créatif, ce que j'ai appelé le talent créatif de toutes les pathologies. Et ça devient passionnant de voir que le symptôme devient mon meilleur ami. Mais le symptôme, il est… issu de mon inconscient biologique parce que je ne sais pas gérer en conscience la situation.

  • Speaker #0

    D'accord. Super intéressant. Merci beaucoup pour ces explications. C'est même passionnant. Mais il y a aussi… Donc, tout à l'heure, tu expliquais justement… Enfin, tu parlais de notre naissance, cette empreinte, quand on naît. Et en fait, il y avait aussi un passage qui était super intéressant. C'est quand tu expliques qu'à une époque… on était encore en franc, quand, voilà, pour justement inciter les personnes à avoir un troisième enfant, on leur proposait de l'argent. Donc,

  • Speaker #1

    ils sont juste... C'était sous le gilet de carte d'Estaing. Donc, ça va dire si tu veux. Ce qui est important, l'imprégnation, ça veut dire que l'embryon enregistre l'émotionnel des parents.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    À mon sens, et ça n'engage que moi, là aussi, c'est la vision de la biologie, jusqu'à neuf mois de vie, l'embryon n'est pas autonome psychologiquement, il n'est que l'expression biologique de l'émotionnel des parents. Et c'est très important, on dirait que c'est à 9 mois de vie, 9 mois après avoir coupé le cordon, que l'enfant n'est plus sous le système hormonal de la mère. Alors, ça n'empêche pas qu'on dit quand on fait de la pneumomie, des choses comme ça, on dit Ah, mais il est conscient ! C'est la relation avec la mère via l'enfant, mais ce n'est pas le propre de l'enfant, c'est l'expression de la mère qui est en relation avec son enfant, dans cette vie. Et c'est très beau, c'est un magnifique travail, je pense, qui permet d'intégrer ça. Et ce qui fait que cet enfant, dans l'émotionnel, il va rapporter tant, il va rapporter une somme. Très bien, parfait. Donc, ça veut dire que la programmation, c'est j'existe que dans une valeur équivalente. Tu comprends ? Oui. Donc, ça veut dire que toute ma vie, pour survivre, je vais… je vais être dans cette idée qu'il faut avoir de la valeur, une valeur extérieure. Et en fait, ça, c'est quand on l'interprète dans vouloir réparer l'histoire des parents, où je vais vouloir avoir de l'argent parce que je vaux l'argent que j'ai, tu vois, et ça me donne une existence, c'est existentiel. Autrement, en conscience, c'est quoi ? C'est reconnaître la valeur de notre existence. Et cette valeur, elle n'est plus à l'extérieur de nous, elle est dans... l'adhésion à ce que nous sommes. C'est ça, ce passage de la survie à la vie. Donc oui, c'était en effet les enfants jusqu'à... Enfin, il y avait une prime qui était donnée.

  • Speaker #0

    Ok, alors je voulais aussi revenir sur... Alors peut-être pas les neuf points en détail du manifeste, mais allez, on a déjà cité quelques... On en a cité quand même pas mal. Peut-être que vous pourriez nous... partager justement. Je trouvais que c'était beau. L'amour est un constat. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. C'est le sixième point du manifeste. L'amour est un constat. On est tellement dans cette idée que... Allez, je t'envoie plein de pensées positives, Evelyne. Super, c'est gentil. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que j'entretiens l'idée que les événements qui peuvent m'arriver peuvent être négatifs. Et donc, ça veut dire qu'à ce moment-là, je reste dans cette histoire de survie, de clivage entre l'extérieur et ce que je suis.

  • Speaker #0

    Oui. Donc c'est pour ça qu'à ce moment-là, je t'envoie plein d'amour. Parfait, merci, ça me fait du bien. C'est sûr, ça ne fait pas de mal de savoir qu'on m'aime. Alors on m'aime, ça me rassure parce que moi, je ne sais pas m'aimer. Je demande aux autres de m'aimer parce que moi, je ne sais pas le faire. Et donc, il y a tous ces mouvements, on envoie plein de pensées positives, très bien. C'est très bien que ça se fasse. Je n'ai aucun problème avec ça, mais il ne faut pas oublier qu'on entretient ce clivage. qu'il y a des choses négatives et que l'événement qui arrive est un événement négatif. Non, non. Chaque événement qui nous touche ne parle que de nous. Et l'autre n'est que nous-mêmes. C'est-à-dire, dans le sens, ce qui nous touche. Et ce qui fait que, là, on est dans cette idée de clivage, de l'amour. Il faut s'aimer, il faut donner de l'amour. Et c'est toute notre éducation judéo-chrétienne. Mais l'amour, c'est un constat qui se fait lorsque, justement, et regarde, dès le moment où... je me choisis tel que je suis, là où je suis, sans vouloir jouer de rôle, sans être dans un pouvoir, dans un... Ça aime. Ça aime. Ça aime. Donc ça veut dire que là, je peux être en relation avec toi. Je ne suis pas en train de être responsable de mon bonheur ou de mon malheur. Oh, elle ne m'aime pas et je veux qu'elle m'aime. Ou ce n'est pas gentil ce qu'elle m'a dit, ça ne me fait pas... Non, ça aime. Et là, on est véritablement dans l'amour. Parce que chacun est lui-même. et qu'on n'est pas en train de vouloir utiliser l'autre pour survivre. Dans ce sens où pour moi, l'amour est un constat. L'amour est. C'est nous qui nous privons de l'amour en survivant. Ça ne se fabrique pas l'amour. Ça ne se crée pas. L'amour est comme la conscience est. Le souffle est. L'accomplissement est. Tout est accompli. Mais nous nous privons de cela en survivant. Je parlais du livre sur les dix commandements que je suis en train d'interpréter à la façon biologique. Dans les enseignements, quand Moïse va récupérer les tables de la loi, Dieu lui dit Je suis ton éternel, celui qui t'a libéré de la maison de l'esclavage Ça veut dire que l'homme est libre, mais il ne le sait pas. Et nous avons le choix, soit de continuer à vouloir résoudre un problème, de survie, de comment je vais entretenir ce corps encore le plus longtemps possible, et qu'après ma propre disparition, oui, mais il restera un livre de moi, il restera ça de moi, il restera mes enfants, mes petits-enfants, très bien, parfait. Ça, c'est de la survie. Donc, on a le choix soit de vouloir survivre, soit de choisir la conscience. Et la conscience, c'est ça ce nouveau paradigme, c'est de s'en remettre. à cet abandon, cette expérimentation dans un abandon total. Et c'est ça pour moi la conscience.

  • Speaker #1

    Oui, puis finalement, être dans l'abandon, c'est ne pas se raccrocher à quelque chose, parce que bien souvent c'est le mental qui, lors d'un projet par exemple, veut que ça aille vite, veut avoir des résultats, alors que finalement… Est-ce que vraiment c'est ça le chemin ? Non, puisque c'est l'instant qui compte, c'est l'expérience, comme tu disais. Je trouvais que c'était super de le redire, justement.

  • Speaker #0

    Oui, et c'est vrai. Si je veux m'accrocher à quelque chose, c'est que je veux saisir une forme. Donc, je crée une autre inscription dans le temps et dans l'espace, en dehors de moi. Alors qu'il n'y a qu'une seule, il n'y a qu'un univers unique, le mien, il n'y a qu'une seule inscription dans le temps et dans l'espace, c'est l'expérimentation. Le jour où ce corps disparaît, c'est l'univers qui disparaît. chacun peut le dire, parce que cette expérimentation n'a jamais existé dans l'univers donc c'est vraiment un long paradigme de regarder totalement différemment oui,

  • Speaker #1

    mais d'ailleurs tu cites aussi, alors passé et futur ne sont pas chronologiques mais appartiennent à une seule et même réalité donc celle du présent, il me semble que c'est Gandhi qui citait ça alors oui,

  • Speaker #0

    et puis on a plusieurs, oui oui bien sûr mais en effet Gandhi disait Mais je veux dire que, regarde, tout à l'heure, quand je t'ai dit ce qu'on constate tout de suite, est-ce que c'est du présent ? Non, c'est du passé. Et de vouloir parler du futur, je veux dire que le futur, si je te parle du futur qui va arriver dans trois secondes, si je t'en parle, excuse-moi, il est déjà passé.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    Ça veut dire que passé et futur n'existent que dans le présent, mais n'ont aucune réalité propre. Souvent, je prends l'image, pour comprendre ça, je prends l'image d'un courant d'air. Un courant d'air, c'est quoi ? C'est un souffle. entre du froid et du chaud. D'accord ? L'air chaud monte, ça c'est bien. Mais est-ce que le chaud existe tout seul ? Non. Est-ce que le souffle existe tout seul ? Non. Est-ce que le froid existe tout seul ? Donc en fait, un courant d'air, c'est trois plans, et c'est ce que j'appelais la loi du principe, trois plans qui ne sont pas reliés entre eux, mais qui ne sont pas séparés, qui appartiennent à une seule et même réalité, et qui ont en commun... un principe neutre, immatériel, insaisissable. Et la vie, c'est ça. C'est une existence avec un principe neutre, immatériel, insaisissable. Et c'est là où nous amène la physique quantique, dans des espaces qui n'ont ni avant ni après. Et c'est pour ça que la vie, elle est au présent. Mais pour moi, on ne change pas notre futur, on change notre présent. Le futur n'a pas de réalité propre. Et si tu reviens dans la dualité, tu dis oui, mais parce que justement je me suis choisi aujourd'hui, ça change la façon de vivre après Oui, mais ta façon de vivre après n'existe pas encore, il n'est que le présent.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Mais après, il est vrai que les choix et les actions que nous allons faire là maintenant… auront tout de même des conséquences pour un futur qui n'existe pas encore.

  • Speaker #0

    L'important, c'est ce présent. Oui. La vie, elle ne se passe au présent. Est-ce que je vais être vivant dans trois secondes ? Je ne sais pas. La vie, c'est là. Et c'est justement, c'est cette expérimentation de oser. cette expérimentation de l'insaisissable. Je nomme régulièrement Schwaller de Lubick, que j'aimais beaucoup, qui est un scientifique, égyptologue, mystique et tout, et qui à la fin de sa vie dit à propos du réel il ne faut rien imaginer, il faut se taire et écouter dans le silence, sans vouloir voir, et accepter le rien, car ce que l'humain appelle le rien, c'est cela qui est réalité. Ce que l'humain appelle le rien, c'est sa qualité. Et ça, c'est magique. C'est exactement ça. La vie, c'est insaisissable. Et on ne peut rien en dire. Et plus on...

  • Speaker #1

    Oui, vas-y, Jean-Philippe.

  • Speaker #0

    Et plus on en parle, plus on se prive de cette expérience. Quand j'avais rencontré, je ne sais pas pourquoi je cite beaucoup en ce moment, en Inde, en 1981, un Nisargadatta Maharaj, qui était un homme qui avait écrit un livre Je suis qui est connu très bien. Un sage que j'ai rencontré dans la rue la plus sordide de Bombay, Folkland Road, la rue des prostituées. Il vivait dans une toute petite pièce. Il était à quelques mois de sa mort. Et quand on lui posait la question d'où vient l'ignorance, il disait de la connaissance. Et c'est ça, de vouloir en permanence, vouloir résoudre des choses. modifier les choses, apprendre, il y a à expérimenter, mais ce n'est pas de nourrir une connaissance.

  • Speaker #1

    Très inspirant. Alors, Jean-Philippe, justement, pour terminer cette belle interview aussi, je voulais revenir sur le dernier point du manifeste, le neuvième point, quand tu dis le manque est vital Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #0

    Je comprends. Je comprends que c'est incompréhensible comme phrase. Simplement, c'est que ce stylo Il a une forme. Mais ce stylo n'a pas la forme de cette baguette, qui elle-même n'a pas la forme de ce verre. Donc, est-ce qu'une existence peut avoir en même temps la forme d'un verre, la forme d'une baguette, la forme d'un stylo ? Je ne peux pas voir. Obligatoirement, pour exister, il faut prendre forme. Et cette forme n'est pas toutes les autres formes. Et par contre, cette forme, ce stylo-là, il n'a pas d'existence propre, il n'est que dans la relation, et il est en relation avec la totalité du reste de l'univers. Ce qui veut dire que le manque est vital, il est vital de choisir de manquer à tout le reste pour être pleinement vivant. De ne pas vouloir être... Ah oui, mais elle sait plein de choses, Evelyne, j'aimerais tellement savoir ce qu'elle fait. Ah, elle fait ça, j'aimerais tellement. Et puis moi, oh, elle a eu des parents gentils, oui, là, du... Ça y est, j'aurais voulu avoir des parents comme ça. C'est fini. C'est. Ça veut dire que... il est vital de choisir le constat qui est là. Et par définition, ce constat n'est pas toutes les autres possibilités.

  • Speaker #1

    Complètement, d'où le manque.

  • Speaker #0

    Et c'est ça. Qu'est-ce que je fais quand je m'en remets à la vie ? Quand on est dans une reddition totale, quand on s'abandonne à la vie ? On sort de cette illusion du manque, mais on choisit de manquer à tout le reste. Et c'est en manquant à tout le reste qu'on est pleinement dans cette présence.

  • Speaker #1

    Complètement Rien que ça fait du bien d'entendre ces paroles

  • Speaker #0

    Comprends bien Evelyne que je suis le premier à avoir des moments de survie où je ne suis pas d'accord mais de cesser de l'entretenir c'est ça qui est important je viens de voir que là j'aurais voulu être reconnu, ok j'arrête je cesse de l'entretenir je cesse de l'entretenir il n'y a pas de modèle à atteindre il y a s'accueillir tel que nous sommes On a le droit de survivre, c'est ce qui nous permet d'être survivants aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui, après, c'est ça, c'est une pratique finalement, c'est vraiment revenir aussi à soi quand on voit que l'esprit peut-être part, ou vagabonde, ou voyage.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça, de revenir au présent.

  • Speaker #1

    Forme de pleine conscience, de méditation.

  • Speaker #0

    Oui, et juste, je ferai une petite réserve sur le mot pleine conscience. Il n'y a pas de pleine ou… Une forme de conscience. Parce que la pleine conscience, on est encore dans un quantitatif. C'est un vocabulaire où j'ai du mal, dans le sens, ça entretient cette idée qu'il y a une pleine et une moins pleine conscience. Non, non, la conscience est.

  • Speaker #1

    Conscience, une conscience,

  • Speaker #0

    une présence.

  • Speaker #1

    En tout cas, merci beaucoup Jean-Philippe. Alors, est-ce que peut-être tu aurais un dernier mot à dire, à partager aux consciences qui s'éveillent ? Alors, ce que tu veux.

  • Speaker #0

    Alors, écoute, je vais... je ne vais pas du tout être original à la fin de chaque livre de chaque conférence je termine par surtout ne me croyez pas expérimenter il n'y a rien à croire il y a juste à expérimenter alors

  • Speaker #1

    expérimentons exactement merci beaucoup en tout cas pour ce partage riche d'informations et puis d'expérimentation aussi On peut retrouver ton dernier ouvrage dans toutes les librairies de France.

  • Speaker #0

    Absolument. Voilà,

  • Speaker #1

    en ligne. Et puis, tu donnes aussi pas mal de conférences. Tu es encore très actif.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Alors, sur le site de Bianalogie, c'est bianalogie.com. Il y a toutes les informations. tous les endroits où je suis, les conférences, les livres, les vidéos, un tas de choses. Et puis tous les mardis, c'est ouvert à tous, c'est gratuit, le mardi à midi, de midi à midi et quart, un instant de gravitation.

  • Speaker #1

    Donc n'hésitez vraiment pas, en tout cas, je mettrai bien sûr tous les liens en bio, si vous souhaitez retrouver Jean-Philippe, c'est possible. On a aussi un merveilleux outil, les réseaux, qui nous aident aussi à rester en lien. et à se tenir informé aussi de toutes les actualités. En tout cas, je vous souhaite de passer une très bonne journée parce que le podcast est toujours posté le matin pour commencer une bonne journée, sur une bonne énergie. Et merci encore Jean-Philippe et à bientôt.

  • Speaker #0

    Merci Evelyne pour ton accueil, c'était un vrai plaisir. À bientôt. Au revoir.

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Un épisode au sujet de la vie, de la réalisation de soi. Une interview passionnante, inspirée de son ouvrage le Nouveau Paradigme de la Réalisation de soi des éditions Quintessence.

Un épisode qui nous invite à expérimenter car la vie n’est que pure expérimentation. 
Jean-Philippe Brébion, nous invite à ne pas le croire mais à s’abandonner à la vie en expérimentant et en étant dans cette présence. 

"S’accueillir tel que nous sommes !" 🧬🫀


Qui est mon invité?


Jean-Philippe Brébion est le concepteur de la Bioanalogie et conférencier international. Auteur du best seller « l’emprunte de naissance » qui est devenu une référence dans le domaine du développement personnel. Dans cet échange, nous mettrons à l’honneur le nouveau paradigme de la réalisation de soi, un ouvrage présentant le manifeste du nouveau paradigme de la réalisation de soi : 

Les thèmes abordés:


✨ il n’est qu’un univers: nous même 
✨l’expansion est voie 
✨tout constat est cohérence 
✨ la réalité est l’idéal 
✨ la vie est expérimentation 
✨l’amour est un constat 
✨ l’extérieur est nous même 
✨la présence est action 
✨ le manque est vital


Quelques citations du podcast:

" Chaque évènement qui nous touche ne parle que de nous et l'autre n'est que le reflet de nous"

"Cessons d'entretenir nos mécanismes de survie afin de nous réaliser"

"Adhérer à la réalité telle qu'elle est"

" Il n'y a pas de but à atteindre dans la réalisation"


J'espère que cette écoute éveillera ta conscience et te donnera de l'énergie positive! 


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Très belle écoute!
A bientôt, 
Evelyne


#soi #paradigme #mécanisme


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à la communauté des consciences qui s'éveille. Chaque mercredi matin, écoutez une interview exclusive avec un intervenant passionné par le mieux-être, alliant un équilibre entre l'âme, le corps et l'esprit. Des personnes en quête de sens porteront leur voix au micro du podcast pour vous apporter une meilleure connaissance de vous-même, des autres et de l'environnement. Il y aura aussi bien des thérapeutes que des médecins, des auteurs, mais pas que, puisqu'il y aura aussi des artistes, des réalisateurs, des journalistes et des porteurs de projets sens. Mon objectif est qu'après chaque interview, votre énergie se sente décuplée, que vous soyez robusté pour croire en vos rêves et pour continuer votre cheminement personnel. Je m'appelle Evelyne Danglot, je suis professeure de français et langues étrangères, mais aussi passionnée par le fonctionnement de l'humain, un brin idéaliste et rêveuse. Je suis convaincue que nous sommes des êtres illimités et que nous pouvons transcender toutes nos croyances limitantes pour arriver à une meilleure version de nous-mêmes sur Terre. Pour soutenir ce projet sens, vous pouvez vous abonner au podcast pour suivre tous les épisodes, vous abonner à la newsletter sur le lien Linktranbio via le compte Instagram ou Facebook, nous suivre sur les réseaux mais aussi faire un don ou commander un Zafu ou Bolster de la marque Consciousness, fabrication française et produit de grande qualité assurée. Très belle écoute, à bientôt ! Bonjour aux consciences qui s'éveillent ! Aujourd'hui, je suis très contente d'être aux côtés de Jean-Philippe Rebion. Bonjour Jean-Philippe !

  • Speaker #1

    Bonjour Evelyne, je suis ravi que tu m'accueilles dans ta belle émission et je suis ravi de participer à l'éveil des consciences, vraiment.

  • Speaker #0

    Merci d'être là. Alors, Jean-Philippe, justement pour les personnes qui ne te connaissent pas encore, je voudrais te présenter. Tu es le concepteur de la bioanalogie et l'auteur de nombreux ouvrages dont l'empreinte de naissance. Pour mener à bien cette interview, on va vraiment se baser cette fois-ci sur ton dernier ouvrage intitulé Nouveau Paradigme de la réalisation de soi présenté aux éditions Quintessence. Donc, dans cet ouvrage, tu nous proposes de considérer que chacun de nous est un univers unique, original, singulier, dans un présent permanent. Dans un premier temps, ma question, c'était de te demander est-ce que tu peux nous parler un peu du cheminement qui t'a mené, justement, vers l'écriture de cet ouvrage ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. D'abord, c'est toute mon histoire de vie. Moi, je suis initié d'une famille qui était catholique, très bien. À cinq ans, je voulais même être curé, donc j'avais vraiment une vocation spirituelle. Et puis, bien évidemment, ça m'a passé dans le sens que ce que je ne comprenais pas, c'est que ma famille et les gens que je rencontrais fassent une séparation entre le ciel et la terre, qui est le bien et le mal. Et vraiment. J'allais dire que ma première grande réflexion sur le monde, c'était l'idée de croire au bien et au mal. Et donc de cette interprétation, ce clivage. Et en fait, j'ai fait des études de kiné, d'ostéo, de médecine chinoise, et j'ai toujours abordé l'humain dans une totalité. C'est-à-dire que nous sommes en même temps le ciel et la terre, nous sommes en même temps le spirituel et le matériel, le biologique, l'être et la matière. Je pense toujours à cette réflexion de Teilhard de Chardin quand il dit nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle, nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine Et c'est vraiment ça, il n'y a pas de séparation entre l'être, nous sommes cette une véridique. Et ce qui fait que... En effet, dans tout mon parcours, tu as parlé de l'empreinte de naissance, ça a été le premier livre que j'ai écrit il y a une vingtaine d'années maintenant, et qui marche très bien, qui continue de marcher très bien. On a dépassé les 100 000 exemplaires. C'est un livre qui fonctionne bien et qui est vraiment cette structure unique de notre naissance, qui va donner ces programmes de naissance qui ne sont ni positifs ni négatifs. Et je le dis parce que... Beaucoup de gens utilisent l'empreinte de naissance avec cette idée qu'il faut déprogrammer des choses. Il n'y a rien à déprogrammer. Il y a de comprendre que derrière ces événements que l'embryon a enregistrés, il y a un principe neutre qui est là. Il y a un principe neutre et c'est ce principe neutre qui est le support, soit de notre créativité, soit de notre survie. Et donc, ça m'a permis de développer, de comprendre cette empreinte de naissance, de découvrir un cycle de 27 mois. ainsi que le structurel de 27 mois. Ensuite, ça m'a amené à découvrir des clés de naissance, c'est-à-dire des archétypes de fonctionnement de notre inscription spatio-temporelle. C'est-à-dire que... Notre existence est une inscription dans le temps et dans l'espace. Et toute notre biologie va gérer ce temps et cet espace. Et quand on parle de l'inconscient, l'inconscient, c'est cet inconscient biologique, animal, qui assure la survie, c'est-à-dire qui lui entretient l'idée du temps et de l'espace, c'est-à-dire de faire en sorte que, pour l'animal, comment, dans le temps, et concrètement, l'espèce va se perpétuer. Et on s'aperçoit que tous nos clivages, toutes nos souffrances sont parce que nous donnons la priorité à la biologie et à la bête qui va entretenir cette surface. Et nous sommes dans une illusion de la rencontre avec la vie et de l'interprétation de la vie. Mais l'être, lui, il est. L'être, il est. Et ça, c'est mon animal qui est à bois. L'être, il est. Et il est hors du temps et de l'espace, il est. Et il se révèle à travers justement toute cette biologie. Et en fait, ça m'a amené à formaliser le fait que nous sommes un univers unique, original et singulier. Ça veut dire que notre existence, si on est sur le plan le plus pratico-pratique, je ne tiens pas du tout compte d'interprétation de l'âme qui s'incarne ou pas, qui choisit, restons le plus pratico-pratique, notre existence, elle commence… au moment de notre conception, au moment de la rencontre au vu du spermatozoïde. Et cette existence, elle est faite de l'histoire de nos parents, de grands-parents, de tout le transgénérationnel, et ça remonte comme ça jusqu'à l'origine de l'humanité, à l'origine de l'animal, du végétal, du minéral, jusqu'au Big Bang. C'est-à-dire qu'entre notre conception et le Big Bang, enlève un seul élément, tu n'as pas d'existence. donc déjà ça veut dire qu'il n'y a pas un élément qui est plus important qu'un autre il n'y a pas un aïeux qui est plus important qu'un autre puisque un seul disparaît c'est la totalité qui disparaît et cette existence c'est une expérimentation et je citais Teilhard Charlin tout à l'heure et une de ses phrases aussi c'était la vie est expérimentation c'est pas un résultat et lui qui était un jésuite C'est la première fois que j'entendais de la part d'un catholique dire la vie est expérimentation C'était au contraire. Et c'est une expérimentation. Et cette expérimentation, elle est unique. Elle est unique, il n'y en a pas deux. Elle est originale, c'est-à-dire que c'est la première fois. Et elle est singulière, c'est qu'elle n'est pas reproductive. On ne peut pas reproduire. Voilà. Ce qui fait qu'à partir de là... Nous avons à prendre conscience que nous sommes cette expérimentation unique, originelle et singulière. Et à partir de là, qu'est-ce que ça veut dire de vouloir être reconnu ? Si je veux être reconnu, je mets plus d'importance, c'est de la survie. Je mets plus de valeur à la reconnaissance qu'à ce que je suis. Qu'est-ce que ça veut dire de suivre une voie ? Suivre une voie, toute voie, par définition, elle ne conduit pas vers toi. Elle conduit ailleurs que vers toi. Donc la voile est derrière. Qu'est-ce que ça veut dire d'interpréter le monde comme incohérent ? Ou qu'est-ce que ça veut dire de se mettre dans un rôle, dans un personnage ? Et ça ne veut rien dire, parce que ça veut dire qu'on pense qu'il faudrait être mieux que ce que je suis. Qu'est-ce que ça veut dire d'être dans un idéal ? L'idéal n'est pas la réalité, etc. Ce sont les neuf points que j'ai développés. Qu'est-ce que ça veut dire ? J'en ai dit quatre. Si je dis le cinquième, c'est qu'est-ce que ça veut dire de vouloir un résultat ? Si je veux un résultat, c'est si je recrue une inscription dans le temps et dans l'espace, et la vie s'arrête. La vie, c'est un souffle permanent. Qu'est-ce que ça veut dire de vouloir être aimé ? De donner de l'amour, recevoir de l'amour ? Mais non, l'amour, ça ne se donne pas. Je veux bien donner de l'amour, tu me donnes de l'amour, c'est très gentil, mais ça ne change rien. L'amour, c'est un constat qui se fait quand justement on est dans cette expérimentation unique, originale et singulière. Qu'est-ce que ça veut dire de donner du sens à notre vie ? Il faut toujours donner du sens à notre vie. Si je veux donner du sens à ma vie, je ne peux donner comme sens que ce que je connais. Et ce que je connais, c'est mon passé. Donc, chaque fois que je veux donner du sens à ma vie, c'est pour réparer mon passé. En fait, on n'a pas à donner du sens à notre vie, on a à laisser la vie prendre sens dans cette expérimentation. Et là, on est dans cette découverte permanente. Qu'est-ce que ça veut dire d'être accroché à une intention ou d'un jugement, d'interpréter l'extérieur comme positif ou négatif ? On se coupe de cette présence et on s'aperçoit qu'entre nous, dans cette présence, dans cet accueil bienveillant de ce que je suis, alors on découvre que c'est plus nous qui agissons, c'est la vie qui œuvre à travers nous. Et le neuvième point, c'est qu'est-ce que ça veut dire d'être dans cette illusion du manque ? Est-ce que nous sommes à une totalité ? Une totalité, ça veut dire que ce corps, est-ce que ce corps peut exister seul ? Non, ce corps ne peut pas exister seul. Il existe que dans la relation avec l'extérieur à ce corps. Est-ce que l'extérieur à ce corps peut exister seul ? Eh bien non ! L'extérieur de ce corps ne peut exister que dans la relation avec ce corps. Est-ce que la relation entre les deux peut exister seule ? Non. Donc, en fait, il n'est qu'un univers nous-mêmes qui est cette expérimentation de cette biologie avec la totalité du monde extérieur. Et cette expérimentation, c'est une expérimentation de la totalité. Donc, voilà ces neuf points que j'ai développés dans ce dernier livre qui sont les neuf points clés que j'ai nommés ce manifeste de l'homme conscient, les neuf points clés de l'homme conscient. qui sont vraiment... On ne peut pas parler de la conscience. Je veux dire que la dernière fois, je faisais une conférence sur en quoi l'approche quantique vient nourrir notre spiritualité. Et j'ai commencé en disant, écoutez, je ne suis pas scientifique, je ne connais rien à la physique quantique. Donc, voilà. Et puis la conscience, on ne peut pas en parler. Donc, en fait, simplement, c'est de voir en quoi, justement, toutes ces découvertes sur l'approche quantique Ça vient mettre à mal nos notions de temps et d'espace et de voir qu'on ne peut plus les cautionner. Et c'est ce qui nous permet de cesser de les entretenir. Et en cessant d'entretenir ces notions de temps et d'espace, cette survie, la vie se révèle, la conscience se révèle. Voilà.

  • Speaker #0

    Il y avait aussi quelque chose que tu cites, en fait, je trouvais que c'était intéressant. Tu expliques en fait que la conscience ne se comprend pas, elle l'est.

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Ça veut dire que toute interprétation que je peux avoir de l'au-delà, prenons de l'au-delà, toute interprétation que je peux avoir est forcément une illusion, puisque je le nomme avec des notions de temps et d'espace. Donc, la façon que j'ai d'en parler... C'est une façon qui fait référence à la dualité. Parce que si je parle de réincarnation, et pourtant si je parle d'âme, je reste encore dans un clivage, et dans une interprétation duelle. Et tant que je suis dans la pensée, je ne suis pas dans la conscience. La conscience, ça se vit, et tu ne peux pas le nommer. On peut expérimenter d'être plus conscient. Tu comprends ? On peut expérimenter. Tous les mardis à midi, je propose un quart d'heure de ce que j'appelais l'instant gravitation. C'est ouvert à tous, vraiment. C'est juste d'être présent là où mon corps est en contact avec la Terre, là où je suis porté. Et juste d'être présent dans cette rencontre entre le corps et la Terre. Et puis de scanner de haut en bas où est-ce que j'entretiens une tension. Et je cesse de l'entretenir. Et plus je vais cesser de l'entretenir, plus j'adhère. Et plus je suis dans cette tension. de présence, moins il y a de pensée et la conscience se révèle. Donc oui, la conscience est. Et c'est ça le nouveau paradigme. C'est qu'il n'y a pas de pont entre l'ancien et le nouveau. On ne peut pas faire de lien entre les deux. Il n'y a pas de pont. Il n'y a qu'une expérimentation. Donc on peut dire ce que n'est pas la conscience, on ne peut plus le faire.

  • Speaker #0

    D'accord. Mais d'ailleurs, justement, j'avais une question. Est-ce que tu pourrais peut-être résumer aux auditeurs, aux auditrices, mais qu'est-ce qu'un paradigme ? Comment est-ce que tu pourrais le définir ?

  • Speaker #1

    Un paradigme, c'est une conception cohérente du monde. C'est-à-dire que si tu veux, la conception que nous avons de l'univers, Elle est avec des notions de temps et d'espace. Je veux dire que l'origine de l'univers dans lequel nous vivons, je ne parle pas de... C'est la première loi de cet univers, c'est cette rencontre temps et espace. C'est ce que je résume dans cette... C'est une rencontre, dans cette baguette, une rencontre de temps et espace. Mais nous, nous interprétons... nous interprétons, nous séparons le temps de l'espace de la rencontre. Alors que tout ça, c'est un continuum, c'est qu'une seule et même réalité. Ce n'est pas trois plans, c'est une seule et même réalité. Et le paradigme, c'est ce paradigme qui était nommé en astrologie par l'ère du poisson. Elle est en astrologie vers du poisson, c'est-à-dire qu'il y a la voie des maîtres, le maître qui enseigne et ça se transmet de maître à disciple et de disciple à maître. C'est-à-dire dans le sens où il y a une voie à suivre. C'est ça l'ancien paradigme. Il y a une voie à suivre, il y a un cheminement, il y a une progression, il y a une amélioration. Et ce nouveau paradigme ne se conçoit pas. Il se vit, et je pense que quand tu parles de l'éveil des consciences, parce que c'est vraiment ça, la conscience, on ne peut pas en parler. Et c'est ce paradigme qui n'est pas accessible par la pensée, qui est accessible seulement par l'expérimentation. Je veux dire, quand tu es en présence, en méditation, il y a quelque chose qui œuvre. Est-ce que tu peux le définir ? Non. Enfin, moi, je ne peux pas.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    C'est. Non. Mais tu sais que tu es là.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que partager une expérience, je pense qu'il faut vraiment la vivre. L'expérience et la méditation, plutôt que des mots, c'est difficile de transmettre une expérience, voire impossible.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas possible. On ne peut que témoigner. Oui. Tu témoignes. En vivant, en étant toi, Evelyne, en animant l'éveil des consciences, en étant ce que tu es, ça témoigne. Ça témoigne. Ça témoigne d'une expérimentation. Et c'est ce témoignage qui nourrit. C'est parce que tu fais ce que tu dis, ça ne dépend pas de ta volonté. C'est d'être toi dans cette intégrité. Ça témoigne. Et donc, c'est pour ça que c'est cette invitation à ce que chacun vienne se respecter dans l'univers unique, original et singulier qu'il est. Il n'y a aucune vérité extérieure à nous. Il n'est qu'une vérité nous-mêmes. Il n'y a pas de vérité extérieure. C'est ça le nouveau paradigme. C'est pour ça que la définition des sept points clés définissent ce que n'est pas la conscience. Tu comprends ? Il n'est qu'une vérité nous-mêmes. Il n'y a pas de voie à suivre, c'est l'expansion qui est voie, le chaos et cohérence, etc.

  • Speaker #0

    C'est hyper. Merci beaucoup. Mais justement, tout à l'heure, tu nous en parlais aussi, mais en fait, tu nous proposes aussi au travers de cet ouvrage d'observer les paramètres avec lesquels on perçoit notre réalité. Et donc, tu expliques aussi ce qu'est le chemin de la réalisation de soi, qu'il n'est pas tracé d'avance. Est-ce que tu peux nous en dire plus à ce sujet ? Je ne sais pas si j'ai été claire dans ma formulation, mais c'est vrai que…

  • Speaker #1

    Il s'en perçoit ce que tu veux dire. En fait, je ne veux pas prendre le contre-pied de ce que tu viens de dire, mais la réalisation de soi ne passe pas par un chemin à suivre.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ce que tu dis.

  • Speaker #1

    Mais le chemin est derrière.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu es… Tu es tout ce que tu as cheminé. Donc, nous sommes tout ce que nous avons fait depuis notre existence. Et c'est d'adhérer à ce constat qui fait que l'on se réalise. Un des... Très souvent, et ce n'est pas du tout pour être provocateur, que je le dis, ce n'est pas du tout mon esprit d'être provocateur, mais malheureusement, quand on dit des phrases... Il n'y a pas à s'améliorer. Tu commences. Non. C'est lorsque nous nous accueillons tels que nous sommes. Je veux dire, tout ce que tu as fait depuis que tu existes, chapeau Evelyne, tu es vivante, survivante. On est tous survivants. Et donc, c'est exactement ce qu'il fallait faire pour être survivant aujourd'hui. Et on n'est pas du tout sûr, la biologie n'est pas du tout sûre que si j'avais fait autrement, je serais encore survivant aujourd'hui. Donc, il n'y a aucune erreur. Nous n'avons fait aucune erreur. Et ce que nous avons à faire, ça c'est très important, nous n'avons fait aucune erreur. Parce que si je dis que j'ai fait une erreur, c'est que je veux un autre passé que celui que j'ai eu. Donc ça y est, je me mets dans des notions de temps et d'espace et je me coupe de cette réalisation. Et cette réalisation, c'est un constat. C'est quand je choisis de répondre à ce que je suis tel que je suis. Et c'est pour ça que quand on parle tout de suite, quand je dis ce que tu constates là tout de suite, est-ce que c'est du présent ? Alors les gens vont dire non, c'est du présent. Et non, ce n'est pas du présent, c'est du passé. Ce que nous constatons, c'est déjà du passé. C'est déjà du passé. Est-ce que ça, je peux le changer ? Ce que je viens de constater, non. Je peux vouloir autre chose, mais je ne peux pas changer ce qui est. Et la réalisation de soi, c'est d'adhérer complètement à ce qui est, c'est choisir d'adhérer à ce qui est, sans aucun jugement, sans aucune interprétation, et de laisser la vie œuvrer. Et c'est là où la vie, elle prend sens. Et c'est pour ça que je dis qu'il n'y a pas à s'améliorer. Et quand on s'accueille tel que l'on est, dans toute notre humanité, alors ça évolue. Et c'est différent de l'amélioration. Si je veux m'améliorer, c'est que je me rejette.

  • Speaker #0

    Complètement, oui. Mais effectivement, ça me parle aussi, tu sais, quand tu partages justement ces neuf points du manifeste, tu expliques aussi que finalement, la réalité, c'est l'idéal. Mais dans la plupart des cas, en fait, on veut toujours rejeter une réalité pour un idéal. Et ça m'a fait penser à l'ère dans laquelle on vit aussi avec l'effervescence des réseaux sociaux. ce modèle de perfection qui nous est montré, alors que ce n'est pas la réalité.

  • Speaker #1

    Absolument, absolument. Tu sais, en 2024, je vais sortir un petit livre qui s'appelle Les dix commandements ne sont pas ce que vous croyez Et il y en a un qui est Tu ne tueras pas Alors bien sûr, ça veut dire Tu ne tueras pas ton voisin mais ce n'est pas la peine de faire tout ça. C'est Tu ne diras pas non à la réalité C'est ça ce qui est important, c'est de cesser de tuer la réalité. C'est donc d'adhérer à la réalité telle qu'elle est. Chaque fois je dis Oh non, ça y est, je veux autre chose. Et comment on le fait spontanément ? Alors, ce n'est pas grave de le faire, c'est juste de voir que nous le faisons. Et en voyant que nous le faisons, on peut cesser de l'entretenir. Et c'est pour ça que, pour moi, la réalisation, il n'y a pas de but à atteindre. C'est de cesser d'entretenir nos mécanismes de survie. Et c'est lorsqu'on cesse d'entretenir ses mécanismes de survie que sa vie, que la vie, elle œuvre. Et la survie, c'est dans des actions, quand je suis dans une attente. Donc, je fais référence au temps. Quand je suis accroché à une attente, quand je suis accroché à un résultat, là, je fais référence à l'action. Et quand je suis accroché à une intention de changer ce qui est, ou un jugement de changer ce qui est, tant que j'agis de cette façon-là, je suis dans la survie. Je peux me repérer.

  • Speaker #0

    Mais, donc, le fait d'être principalement, enfin, dans ce mode survie, Est-ce que ça, ce serait justement la conséquence de maladies, de choses qui se stockent dans notre corps et qui nous figent ?

  • Speaker #1

    C'est exact. J'ai écrit un livre qui s'appelle, je te le montre, qui est là, qui s'appelle Le grand livre de la guérison où j'ai pris tous les systèmes dedans. Où, pour moi, le… La pathologie, le symptôme, est l'expression matérielle dans le temps, dans l'espace, de ce que nous ne savons pas intégrer en conscience. Et en effet, ça veut dire que quand je vis, je vais interpréter les événements extérieurs en positifs ou négatifs. C'est-à-dire qu'en disant ça, ce qui est bon, je vais vouloir retirer, ce qui est mauvais, je vais vouloir le rejeter. Et en fait, c'est parce que c'est la fonction animale. Et, alors, par exemple, que ce soit sur, on parle de territoire, quelqu'un qui veut prendre ma place et je veux me battre pour remonter, je vais remonter au territoire. Je ne sais pas le gérer en conscience, alors la biologie va le faire pour moi. Ça veut dire que, regarde, tout simplement... je ne sais pas, tu as une conférence importante, un événement, puis tu as le trac. Qu'est-ce que je fais ? J'ai envie d'uriner. Oh, vite, vite, il faut que je fasse pipi. Ça veut dire quoi ? C'est que consciemment, je ne sais pas marquer mon territoire, donc je ne sais pas le faire en consens, je vais le faire en biologie. Donc là, c'est pour des petits symptômes, tout ça. Et on le voit, c'est très simple. Et toutes les pathologies expriment... Ce que nous ne savons pas, vivre en conscience. J'ai beaucoup travaillé, j'ai fait beaucoup d'ateliers avec des personnes qui ont des sclérose en plaques, qui est une pathologie neurologique. Et en fait, toutes, sans exception de tous ceux que j'ai rencontrés, Toutes ces personnes-là ont dans leur histoire le désir de se mettre dans un rôle, dans une place, dans une fonction où ils n'ont rien à faire. Ça veut dire que mon père est décédé, alors je vais aller vivre près de ma mère pour ne pas la laisser seule. Je m'oblige à une fonction. Mon beau-frère gagne tant d'argent, je veux gagner plus que lui. J'existe, voilà. Toutes mes… jamais. Et en fait, quel est le symptôme principal ? Je dégrossis très vite. de la sclérose en plaques, c'est je ne peux pas me tenir debout, je ne peux pas me tenir debout ici, mon système neurologique, je ne peux plus me tenir debout Et ma biologie me dit tu n'as rien à faire ici Et ça devient passionnant, donc tu n'as pas de rôle à jouer, tu n'as pas de fonction. Et donc dans tout ce livre, le grand livre de la guérison, j'ai nommé le talent créatif, ce que j'ai appelé le talent créatif de toutes les pathologies. Et ça devient passionnant de voir que le symptôme devient mon meilleur ami. Mais le symptôme, il est… issu de mon inconscient biologique parce que je ne sais pas gérer en conscience la situation.

  • Speaker #0

    D'accord. Super intéressant. Merci beaucoup pour ces explications. C'est même passionnant. Mais il y a aussi… Donc, tout à l'heure, tu expliquais justement… Enfin, tu parlais de notre naissance, cette empreinte, quand on naît. Et en fait, il y avait aussi un passage qui était super intéressant. C'est quand tu expliques qu'à une époque… on était encore en franc, quand, voilà, pour justement inciter les personnes à avoir un troisième enfant, on leur proposait de l'argent. Donc,

  • Speaker #1

    ils sont juste... C'était sous le gilet de carte d'Estaing. Donc, ça va dire si tu veux. Ce qui est important, l'imprégnation, ça veut dire que l'embryon enregistre l'émotionnel des parents.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    À mon sens, et ça n'engage que moi, là aussi, c'est la vision de la biologie, jusqu'à neuf mois de vie, l'embryon n'est pas autonome psychologiquement, il n'est que l'expression biologique de l'émotionnel des parents. Et c'est très important, on dirait que c'est à 9 mois de vie, 9 mois après avoir coupé le cordon, que l'enfant n'est plus sous le système hormonal de la mère. Alors, ça n'empêche pas qu'on dit quand on fait de la pneumomie, des choses comme ça, on dit Ah, mais il est conscient ! C'est la relation avec la mère via l'enfant, mais ce n'est pas le propre de l'enfant, c'est l'expression de la mère qui est en relation avec son enfant, dans cette vie. Et c'est très beau, c'est un magnifique travail, je pense, qui permet d'intégrer ça. Et ce qui fait que cet enfant, dans l'émotionnel, il va rapporter tant, il va rapporter une somme. Très bien, parfait. Donc, ça veut dire que la programmation, c'est j'existe que dans une valeur équivalente. Tu comprends ? Oui. Donc, ça veut dire que toute ma vie, pour survivre, je vais… je vais être dans cette idée qu'il faut avoir de la valeur, une valeur extérieure. Et en fait, ça, c'est quand on l'interprète dans vouloir réparer l'histoire des parents, où je vais vouloir avoir de l'argent parce que je vaux l'argent que j'ai, tu vois, et ça me donne une existence, c'est existentiel. Autrement, en conscience, c'est quoi ? C'est reconnaître la valeur de notre existence. Et cette valeur, elle n'est plus à l'extérieur de nous, elle est dans... l'adhésion à ce que nous sommes. C'est ça, ce passage de la survie à la vie. Donc oui, c'était en effet les enfants jusqu'à... Enfin, il y avait une prime qui était donnée.

  • Speaker #0

    Ok, alors je voulais aussi revenir sur... Alors peut-être pas les neuf points en détail du manifeste, mais allez, on a déjà cité quelques... On en a cité quand même pas mal. Peut-être que vous pourriez nous... partager justement. Je trouvais que c'était beau. L'amour est un constat. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. C'est le sixième point du manifeste. L'amour est un constat. On est tellement dans cette idée que... Allez, je t'envoie plein de pensées positives, Evelyne. Super, c'est gentil. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que j'entretiens l'idée que les événements qui peuvent m'arriver peuvent être négatifs. Et donc, ça veut dire qu'à ce moment-là, je reste dans cette histoire de survie, de clivage entre l'extérieur et ce que je suis.

  • Speaker #0

    Oui. Donc c'est pour ça qu'à ce moment-là, je t'envoie plein d'amour. Parfait, merci, ça me fait du bien. C'est sûr, ça ne fait pas de mal de savoir qu'on m'aime. Alors on m'aime, ça me rassure parce que moi, je ne sais pas m'aimer. Je demande aux autres de m'aimer parce que moi, je ne sais pas le faire. Et donc, il y a tous ces mouvements, on envoie plein de pensées positives, très bien. C'est très bien que ça se fasse. Je n'ai aucun problème avec ça, mais il ne faut pas oublier qu'on entretient ce clivage. qu'il y a des choses négatives et que l'événement qui arrive est un événement négatif. Non, non. Chaque événement qui nous touche ne parle que de nous. Et l'autre n'est que nous-mêmes. C'est-à-dire, dans le sens, ce qui nous touche. Et ce qui fait que, là, on est dans cette idée de clivage, de l'amour. Il faut s'aimer, il faut donner de l'amour. Et c'est toute notre éducation judéo-chrétienne. Mais l'amour, c'est un constat qui se fait lorsque, justement, et regarde, dès le moment où... je me choisis tel que je suis, là où je suis, sans vouloir jouer de rôle, sans être dans un pouvoir, dans un... Ça aime. Ça aime. Ça aime. Donc ça veut dire que là, je peux être en relation avec toi. Je ne suis pas en train de être responsable de mon bonheur ou de mon malheur. Oh, elle ne m'aime pas et je veux qu'elle m'aime. Ou ce n'est pas gentil ce qu'elle m'a dit, ça ne me fait pas... Non, ça aime. Et là, on est véritablement dans l'amour. Parce que chacun est lui-même. et qu'on n'est pas en train de vouloir utiliser l'autre pour survivre. Dans ce sens où pour moi, l'amour est un constat. L'amour est. C'est nous qui nous privons de l'amour en survivant. Ça ne se fabrique pas l'amour. Ça ne se crée pas. L'amour est comme la conscience est. Le souffle est. L'accomplissement est. Tout est accompli. Mais nous nous privons de cela en survivant. Je parlais du livre sur les dix commandements que je suis en train d'interpréter à la façon biologique. Dans les enseignements, quand Moïse va récupérer les tables de la loi, Dieu lui dit Je suis ton éternel, celui qui t'a libéré de la maison de l'esclavage Ça veut dire que l'homme est libre, mais il ne le sait pas. Et nous avons le choix, soit de continuer à vouloir résoudre un problème, de survie, de comment je vais entretenir ce corps encore le plus longtemps possible, et qu'après ma propre disparition, oui, mais il restera un livre de moi, il restera ça de moi, il restera mes enfants, mes petits-enfants, très bien, parfait. Ça, c'est de la survie. Donc, on a le choix soit de vouloir survivre, soit de choisir la conscience. Et la conscience, c'est ça ce nouveau paradigme, c'est de s'en remettre. à cet abandon, cette expérimentation dans un abandon total. Et c'est ça pour moi la conscience.

  • Speaker #1

    Oui, puis finalement, être dans l'abandon, c'est ne pas se raccrocher à quelque chose, parce que bien souvent c'est le mental qui, lors d'un projet par exemple, veut que ça aille vite, veut avoir des résultats, alors que finalement… Est-ce que vraiment c'est ça le chemin ? Non, puisque c'est l'instant qui compte, c'est l'expérience, comme tu disais. Je trouvais que c'était super de le redire, justement.

  • Speaker #0

    Oui, et c'est vrai. Si je veux m'accrocher à quelque chose, c'est que je veux saisir une forme. Donc, je crée une autre inscription dans le temps et dans l'espace, en dehors de moi. Alors qu'il n'y a qu'une seule, il n'y a qu'un univers unique, le mien, il n'y a qu'une seule inscription dans le temps et dans l'espace, c'est l'expérimentation. Le jour où ce corps disparaît, c'est l'univers qui disparaît. chacun peut le dire, parce que cette expérimentation n'a jamais existé dans l'univers donc c'est vraiment un long paradigme de regarder totalement différemment oui,

  • Speaker #1

    mais d'ailleurs tu cites aussi, alors passé et futur ne sont pas chronologiques mais appartiennent à une seule et même réalité donc celle du présent, il me semble que c'est Gandhi qui citait ça alors oui,

  • Speaker #0

    et puis on a plusieurs, oui oui bien sûr mais en effet Gandhi disait Mais je veux dire que, regarde, tout à l'heure, quand je t'ai dit ce qu'on constate tout de suite, est-ce que c'est du présent ? Non, c'est du passé. Et de vouloir parler du futur, je veux dire que le futur, si je te parle du futur qui va arriver dans trois secondes, si je t'en parle, excuse-moi, il est déjà passé.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    Ça veut dire que passé et futur n'existent que dans le présent, mais n'ont aucune réalité propre. Souvent, je prends l'image, pour comprendre ça, je prends l'image d'un courant d'air. Un courant d'air, c'est quoi ? C'est un souffle. entre du froid et du chaud. D'accord ? L'air chaud monte, ça c'est bien. Mais est-ce que le chaud existe tout seul ? Non. Est-ce que le souffle existe tout seul ? Non. Est-ce que le froid existe tout seul ? Donc en fait, un courant d'air, c'est trois plans, et c'est ce que j'appelais la loi du principe, trois plans qui ne sont pas reliés entre eux, mais qui ne sont pas séparés, qui appartiennent à une seule et même réalité, et qui ont en commun... un principe neutre, immatériel, insaisissable. Et la vie, c'est ça. C'est une existence avec un principe neutre, immatériel, insaisissable. Et c'est là où nous amène la physique quantique, dans des espaces qui n'ont ni avant ni après. Et c'est pour ça que la vie, elle est au présent. Mais pour moi, on ne change pas notre futur, on change notre présent. Le futur n'a pas de réalité propre. Et si tu reviens dans la dualité, tu dis oui, mais parce que justement je me suis choisi aujourd'hui, ça change la façon de vivre après Oui, mais ta façon de vivre après n'existe pas encore, il n'est que le présent.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Mais après, il est vrai que les choix et les actions que nous allons faire là maintenant… auront tout de même des conséquences pour un futur qui n'existe pas encore.

  • Speaker #0

    L'important, c'est ce présent. Oui. La vie, elle ne se passe au présent. Est-ce que je vais être vivant dans trois secondes ? Je ne sais pas. La vie, c'est là. Et c'est justement, c'est cette expérimentation de oser. cette expérimentation de l'insaisissable. Je nomme régulièrement Schwaller de Lubick, que j'aimais beaucoup, qui est un scientifique, égyptologue, mystique et tout, et qui à la fin de sa vie dit à propos du réel il ne faut rien imaginer, il faut se taire et écouter dans le silence, sans vouloir voir, et accepter le rien, car ce que l'humain appelle le rien, c'est cela qui est réalité. Ce que l'humain appelle le rien, c'est sa qualité. Et ça, c'est magique. C'est exactement ça. La vie, c'est insaisissable. Et on ne peut rien en dire. Et plus on...

  • Speaker #1

    Oui, vas-y, Jean-Philippe.

  • Speaker #0

    Et plus on en parle, plus on se prive de cette expérience. Quand j'avais rencontré, je ne sais pas pourquoi je cite beaucoup en ce moment, en Inde, en 1981, un Nisargadatta Maharaj, qui était un homme qui avait écrit un livre Je suis qui est connu très bien. Un sage que j'ai rencontré dans la rue la plus sordide de Bombay, Folkland Road, la rue des prostituées. Il vivait dans une toute petite pièce. Il était à quelques mois de sa mort. Et quand on lui posait la question d'où vient l'ignorance, il disait de la connaissance. Et c'est ça, de vouloir en permanence, vouloir résoudre des choses. modifier les choses, apprendre, il y a à expérimenter, mais ce n'est pas de nourrir une connaissance.

  • Speaker #1

    Très inspirant. Alors, Jean-Philippe, justement, pour terminer cette belle interview aussi, je voulais revenir sur le dernier point du manifeste, le neuvième point, quand tu dis le manque est vital Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #0

    Je comprends. Je comprends que c'est incompréhensible comme phrase. Simplement, c'est que ce stylo Il a une forme. Mais ce stylo n'a pas la forme de cette baguette, qui elle-même n'a pas la forme de ce verre. Donc, est-ce qu'une existence peut avoir en même temps la forme d'un verre, la forme d'une baguette, la forme d'un stylo ? Je ne peux pas voir. Obligatoirement, pour exister, il faut prendre forme. Et cette forme n'est pas toutes les autres formes. Et par contre, cette forme, ce stylo-là, il n'a pas d'existence propre, il n'est que dans la relation, et il est en relation avec la totalité du reste de l'univers. Ce qui veut dire que le manque est vital, il est vital de choisir de manquer à tout le reste pour être pleinement vivant. De ne pas vouloir être... Ah oui, mais elle sait plein de choses, Evelyne, j'aimerais tellement savoir ce qu'elle fait. Ah, elle fait ça, j'aimerais tellement. Et puis moi, oh, elle a eu des parents gentils, oui, là, du... Ça y est, j'aurais voulu avoir des parents comme ça. C'est fini. C'est. Ça veut dire que... il est vital de choisir le constat qui est là. Et par définition, ce constat n'est pas toutes les autres possibilités.

  • Speaker #1

    Complètement, d'où le manque.

  • Speaker #0

    Et c'est ça. Qu'est-ce que je fais quand je m'en remets à la vie ? Quand on est dans une reddition totale, quand on s'abandonne à la vie ? On sort de cette illusion du manque, mais on choisit de manquer à tout le reste. Et c'est en manquant à tout le reste qu'on est pleinement dans cette présence.

  • Speaker #1

    Complètement Rien que ça fait du bien d'entendre ces paroles

  • Speaker #0

    Comprends bien Evelyne que je suis le premier à avoir des moments de survie où je ne suis pas d'accord mais de cesser de l'entretenir c'est ça qui est important je viens de voir que là j'aurais voulu être reconnu, ok j'arrête je cesse de l'entretenir je cesse de l'entretenir il n'y a pas de modèle à atteindre il y a s'accueillir tel que nous sommes On a le droit de survivre, c'est ce qui nous permet d'être survivants aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui, après, c'est ça, c'est une pratique finalement, c'est vraiment revenir aussi à soi quand on voit que l'esprit peut-être part, ou vagabonde, ou voyage.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça, de revenir au présent.

  • Speaker #1

    Forme de pleine conscience, de méditation.

  • Speaker #0

    Oui, et juste, je ferai une petite réserve sur le mot pleine conscience. Il n'y a pas de pleine ou… Une forme de conscience. Parce que la pleine conscience, on est encore dans un quantitatif. C'est un vocabulaire où j'ai du mal, dans le sens, ça entretient cette idée qu'il y a une pleine et une moins pleine conscience. Non, non, la conscience est.

  • Speaker #1

    Conscience, une conscience,

  • Speaker #0

    une présence.

  • Speaker #1

    En tout cas, merci beaucoup Jean-Philippe. Alors, est-ce que peut-être tu aurais un dernier mot à dire, à partager aux consciences qui s'éveillent ? Alors, ce que tu veux.

  • Speaker #0

    Alors, écoute, je vais... je ne vais pas du tout être original à la fin de chaque livre de chaque conférence je termine par surtout ne me croyez pas expérimenter il n'y a rien à croire il y a juste à expérimenter alors

  • Speaker #1

    expérimentons exactement merci beaucoup en tout cas pour ce partage riche d'informations et puis d'expérimentation aussi On peut retrouver ton dernier ouvrage dans toutes les librairies de France.

  • Speaker #0

    Absolument. Voilà,

  • Speaker #1

    en ligne. Et puis, tu donnes aussi pas mal de conférences. Tu es encore très actif.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Alors, sur le site de Bianalogie, c'est bianalogie.com. Il y a toutes les informations. tous les endroits où je suis, les conférences, les livres, les vidéos, un tas de choses. Et puis tous les mardis, c'est ouvert à tous, c'est gratuit, le mardi à midi, de midi à midi et quart, un instant de gravitation.

  • Speaker #1

    Donc n'hésitez vraiment pas, en tout cas, je mettrai bien sûr tous les liens en bio, si vous souhaitez retrouver Jean-Philippe, c'est possible. On a aussi un merveilleux outil, les réseaux, qui nous aident aussi à rester en lien. et à se tenir informé aussi de toutes les actualités. En tout cas, je vous souhaite de passer une très bonne journée parce que le podcast est toujours posté le matin pour commencer une bonne journée, sur une bonne énergie. Et merci encore Jean-Philippe et à bientôt.

  • Speaker #0

    Merci Evelyne pour ton accueil, c'était un vrai plaisir. À bientôt. Au revoir.

Description

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Un épisode au sujet de la vie, de la réalisation de soi. Une interview passionnante, inspirée de son ouvrage le Nouveau Paradigme de la Réalisation de soi des éditions Quintessence.

Un épisode qui nous invite à expérimenter car la vie n’est que pure expérimentation. 
Jean-Philippe Brébion, nous invite à ne pas le croire mais à s’abandonner à la vie en expérimentant et en étant dans cette présence. 

"S’accueillir tel que nous sommes !" 🧬🫀


Qui est mon invité?


Jean-Philippe Brébion est le concepteur de la Bioanalogie et conférencier international. Auteur du best seller « l’emprunte de naissance » qui est devenu une référence dans le domaine du développement personnel. Dans cet échange, nous mettrons à l’honneur le nouveau paradigme de la réalisation de soi, un ouvrage présentant le manifeste du nouveau paradigme de la réalisation de soi : 

Les thèmes abordés:


✨ il n’est qu’un univers: nous même 
✨l’expansion est voie 
✨tout constat est cohérence 
✨ la réalité est l’idéal 
✨ la vie est expérimentation 
✨l’amour est un constat 
✨ l’extérieur est nous même 
✨la présence est action 
✨ le manque est vital


Quelques citations du podcast:

" Chaque évènement qui nous touche ne parle que de nous et l'autre n'est que le reflet de nous"

"Cessons d'entretenir nos mécanismes de survie afin de nous réaliser"

"Adhérer à la réalité telle qu'elle est"

" Il n'y a pas de but à atteindre dans la réalisation"


J'espère que cette écoute éveillera ta conscience et te donnera de l'énergie positive! 


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Très belle écoute!
A bientôt, 
Evelyne


#soi #paradigme #mécanisme


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à la communauté des consciences qui s'éveille. Chaque mercredi matin, écoutez une interview exclusive avec un intervenant passionné par le mieux-être, alliant un équilibre entre l'âme, le corps et l'esprit. Des personnes en quête de sens porteront leur voix au micro du podcast pour vous apporter une meilleure connaissance de vous-même, des autres et de l'environnement. Il y aura aussi bien des thérapeutes que des médecins, des auteurs, mais pas que, puisqu'il y aura aussi des artistes, des réalisateurs, des journalistes et des porteurs de projets sens. Mon objectif est qu'après chaque interview, votre énergie se sente décuplée, que vous soyez robusté pour croire en vos rêves et pour continuer votre cheminement personnel. Je m'appelle Evelyne Danglot, je suis professeure de français et langues étrangères, mais aussi passionnée par le fonctionnement de l'humain, un brin idéaliste et rêveuse. Je suis convaincue que nous sommes des êtres illimités et que nous pouvons transcender toutes nos croyances limitantes pour arriver à une meilleure version de nous-mêmes sur Terre. Pour soutenir ce projet sens, vous pouvez vous abonner au podcast pour suivre tous les épisodes, vous abonner à la newsletter sur le lien Linktranbio via le compte Instagram ou Facebook, nous suivre sur les réseaux mais aussi faire un don ou commander un Zafu ou Bolster de la marque Consciousness, fabrication française et produit de grande qualité assurée. Très belle écoute, à bientôt ! Bonjour aux consciences qui s'éveillent ! Aujourd'hui, je suis très contente d'être aux côtés de Jean-Philippe Rebion. Bonjour Jean-Philippe !

  • Speaker #1

    Bonjour Evelyne, je suis ravi que tu m'accueilles dans ta belle émission et je suis ravi de participer à l'éveil des consciences, vraiment.

  • Speaker #0

    Merci d'être là. Alors, Jean-Philippe, justement pour les personnes qui ne te connaissent pas encore, je voudrais te présenter. Tu es le concepteur de la bioanalogie et l'auteur de nombreux ouvrages dont l'empreinte de naissance. Pour mener à bien cette interview, on va vraiment se baser cette fois-ci sur ton dernier ouvrage intitulé Nouveau Paradigme de la réalisation de soi présenté aux éditions Quintessence. Donc, dans cet ouvrage, tu nous proposes de considérer que chacun de nous est un univers unique, original, singulier, dans un présent permanent. Dans un premier temps, ma question, c'était de te demander est-ce que tu peux nous parler un peu du cheminement qui t'a mené, justement, vers l'écriture de cet ouvrage ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. D'abord, c'est toute mon histoire de vie. Moi, je suis initié d'une famille qui était catholique, très bien. À cinq ans, je voulais même être curé, donc j'avais vraiment une vocation spirituelle. Et puis, bien évidemment, ça m'a passé dans le sens que ce que je ne comprenais pas, c'est que ma famille et les gens que je rencontrais fassent une séparation entre le ciel et la terre, qui est le bien et le mal. Et vraiment. J'allais dire que ma première grande réflexion sur le monde, c'était l'idée de croire au bien et au mal. Et donc de cette interprétation, ce clivage. Et en fait, j'ai fait des études de kiné, d'ostéo, de médecine chinoise, et j'ai toujours abordé l'humain dans une totalité. C'est-à-dire que nous sommes en même temps le ciel et la terre, nous sommes en même temps le spirituel et le matériel, le biologique, l'être et la matière. Je pense toujours à cette réflexion de Teilhard de Chardin quand il dit nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle, nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine Et c'est vraiment ça, il n'y a pas de séparation entre l'être, nous sommes cette une véridique. Et ce qui fait que... En effet, dans tout mon parcours, tu as parlé de l'empreinte de naissance, ça a été le premier livre que j'ai écrit il y a une vingtaine d'années maintenant, et qui marche très bien, qui continue de marcher très bien. On a dépassé les 100 000 exemplaires. C'est un livre qui fonctionne bien et qui est vraiment cette structure unique de notre naissance, qui va donner ces programmes de naissance qui ne sont ni positifs ni négatifs. Et je le dis parce que... Beaucoup de gens utilisent l'empreinte de naissance avec cette idée qu'il faut déprogrammer des choses. Il n'y a rien à déprogrammer. Il y a de comprendre que derrière ces événements que l'embryon a enregistrés, il y a un principe neutre qui est là. Il y a un principe neutre et c'est ce principe neutre qui est le support, soit de notre créativité, soit de notre survie. Et donc, ça m'a permis de développer, de comprendre cette empreinte de naissance, de découvrir un cycle de 27 mois. ainsi que le structurel de 27 mois. Ensuite, ça m'a amené à découvrir des clés de naissance, c'est-à-dire des archétypes de fonctionnement de notre inscription spatio-temporelle. C'est-à-dire que... Notre existence est une inscription dans le temps et dans l'espace. Et toute notre biologie va gérer ce temps et cet espace. Et quand on parle de l'inconscient, l'inconscient, c'est cet inconscient biologique, animal, qui assure la survie, c'est-à-dire qui lui entretient l'idée du temps et de l'espace, c'est-à-dire de faire en sorte que, pour l'animal, comment, dans le temps, et concrètement, l'espèce va se perpétuer. Et on s'aperçoit que tous nos clivages, toutes nos souffrances sont parce que nous donnons la priorité à la biologie et à la bête qui va entretenir cette surface. Et nous sommes dans une illusion de la rencontre avec la vie et de l'interprétation de la vie. Mais l'être, lui, il est. L'être, il est. Et ça, c'est mon animal qui est à bois. L'être, il est. Et il est hors du temps et de l'espace, il est. Et il se révèle à travers justement toute cette biologie. Et en fait, ça m'a amené à formaliser le fait que nous sommes un univers unique, original et singulier. Ça veut dire que notre existence, si on est sur le plan le plus pratico-pratique, je ne tiens pas du tout compte d'interprétation de l'âme qui s'incarne ou pas, qui choisit, restons le plus pratico-pratique, notre existence, elle commence… au moment de notre conception, au moment de la rencontre au vu du spermatozoïde. Et cette existence, elle est faite de l'histoire de nos parents, de grands-parents, de tout le transgénérationnel, et ça remonte comme ça jusqu'à l'origine de l'humanité, à l'origine de l'animal, du végétal, du minéral, jusqu'au Big Bang. C'est-à-dire qu'entre notre conception et le Big Bang, enlève un seul élément, tu n'as pas d'existence. donc déjà ça veut dire qu'il n'y a pas un élément qui est plus important qu'un autre il n'y a pas un aïeux qui est plus important qu'un autre puisque un seul disparaît c'est la totalité qui disparaît et cette existence c'est une expérimentation et je citais Teilhard Charlin tout à l'heure et une de ses phrases aussi c'était la vie est expérimentation c'est pas un résultat et lui qui était un jésuite C'est la première fois que j'entendais de la part d'un catholique dire la vie est expérimentation C'était au contraire. Et c'est une expérimentation. Et cette expérimentation, elle est unique. Elle est unique, il n'y en a pas deux. Elle est originale, c'est-à-dire que c'est la première fois. Et elle est singulière, c'est qu'elle n'est pas reproductive. On ne peut pas reproduire. Voilà. Ce qui fait qu'à partir de là... Nous avons à prendre conscience que nous sommes cette expérimentation unique, originelle et singulière. Et à partir de là, qu'est-ce que ça veut dire de vouloir être reconnu ? Si je veux être reconnu, je mets plus d'importance, c'est de la survie. Je mets plus de valeur à la reconnaissance qu'à ce que je suis. Qu'est-ce que ça veut dire de suivre une voie ? Suivre une voie, toute voie, par définition, elle ne conduit pas vers toi. Elle conduit ailleurs que vers toi. Donc la voile est derrière. Qu'est-ce que ça veut dire d'interpréter le monde comme incohérent ? Ou qu'est-ce que ça veut dire de se mettre dans un rôle, dans un personnage ? Et ça ne veut rien dire, parce que ça veut dire qu'on pense qu'il faudrait être mieux que ce que je suis. Qu'est-ce que ça veut dire d'être dans un idéal ? L'idéal n'est pas la réalité, etc. Ce sont les neuf points que j'ai développés. Qu'est-ce que ça veut dire ? J'en ai dit quatre. Si je dis le cinquième, c'est qu'est-ce que ça veut dire de vouloir un résultat ? Si je veux un résultat, c'est si je recrue une inscription dans le temps et dans l'espace, et la vie s'arrête. La vie, c'est un souffle permanent. Qu'est-ce que ça veut dire de vouloir être aimé ? De donner de l'amour, recevoir de l'amour ? Mais non, l'amour, ça ne se donne pas. Je veux bien donner de l'amour, tu me donnes de l'amour, c'est très gentil, mais ça ne change rien. L'amour, c'est un constat qui se fait quand justement on est dans cette expérimentation unique, originale et singulière. Qu'est-ce que ça veut dire de donner du sens à notre vie ? Il faut toujours donner du sens à notre vie. Si je veux donner du sens à ma vie, je ne peux donner comme sens que ce que je connais. Et ce que je connais, c'est mon passé. Donc, chaque fois que je veux donner du sens à ma vie, c'est pour réparer mon passé. En fait, on n'a pas à donner du sens à notre vie, on a à laisser la vie prendre sens dans cette expérimentation. Et là, on est dans cette découverte permanente. Qu'est-ce que ça veut dire d'être accroché à une intention ou d'un jugement, d'interpréter l'extérieur comme positif ou négatif ? On se coupe de cette présence et on s'aperçoit qu'entre nous, dans cette présence, dans cet accueil bienveillant de ce que je suis, alors on découvre que c'est plus nous qui agissons, c'est la vie qui œuvre à travers nous. Et le neuvième point, c'est qu'est-ce que ça veut dire d'être dans cette illusion du manque ? Est-ce que nous sommes à une totalité ? Une totalité, ça veut dire que ce corps, est-ce que ce corps peut exister seul ? Non, ce corps ne peut pas exister seul. Il existe que dans la relation avec l'extérieur à ce corps. Est-ce que l'extérieur à ce corps peut exister seul ? Eh bien non ! L'extérieur de ce corps ne peut exister que dans la relation avec ce corps. Est-ce que la relation entre les deux peut exister seule ? Non. Donc, en fait, il n'est qu'un univers nous-mêmes qui est cette expérimentation de cette biologie avec la totalité du monde extérieur. Et cette expérimentation, c'est une expérimentation de la totalité. Donc, voilà ces neuf points que j'ai développés dans ce dernier livre qui sont les neuf points clés que j'ai nommés ce manifeste de l'homme conscient, les neuf points clés de l'homme conscient. qui sont vraiment... On ne peut pas parler de la conscience. Je veux dire que la dernière fois, je faisais une conférence sur en quoi l'approche quantique vient nourrir notre spiritualité. Et j'ai commencé en disant, écoutez, je ne suis pas scientifique, je ne connais rien à la physique quantique. Donc, voilà. Et puis la conscience, on ne peut pas en parler. Donc, en fait, simplement, c'est de voir en quoi, justement, toutes ces découvertes sur l'approche quantique Ça vient mettre à mal nos notions de temps et d'espace et de voir qu'on ne peut plus les cautionner. Et c'est ce qui nous permet de cesser de les entretenir. Et en cessant d'entretenir ces notions de temps et d'espace, cette survie, la vie se révèle, la conscience se révèle. Voilà.

  • Speaker #0

    Il y avait aussi quelque chose que tu cites, en fait, je trouvais que c'était intéressant. Tu expliques en fait que la conscience ne se comprend pas, elle l'est.

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Ça veut dire que toute interprétation que je peux avoir de l'au-delà, prenons de l'au-delà, toute interprétation que je peux avoir est forcément une illusion, puisque je le nomme avec des notions de temps et d'espace. Donc, la façon que j'ai d'en parler... C'est une façon qui fait référence à la dualité. Parce que si je parle de réincarnation, et pourtant si je parle d'âme, je reste encore dans un clivage, et dans une interprétation duelle. Et tant que je suis dans la pensée, je ne suis pas dans la conscience. La conscience, ça se vit, et tu ne peux pas le nommer. On peut expérimenter d'être plus conscient. Tu comprends ? On peut expérimenter. Tous les mardis à midi, je propose un quart d'heure de ce que j'appelais l'instant gravitation. C'est ouvert à tous, vraiment. C'est juste d'être présent là où mon corps est en contact avec la Terre, là où je suis porté. Et juste d'être présent dans cette rencontre entre le corps et la Terre. Et puis de scanner de haut en bas où est-ce que j'entretiens une tension. Et je cesse de l'entretenir. Et plus je vais cesser de l'entretenir, plus j'adhère. Et plus je suis dans cette tension. de présence, moins il y a de pensée et la conscience se révèle. Donc oui, la conscience est. Et c'est ça le nouveau paradigme. C'est qu'il n'y a pas de pont entre l'ancien et le nouveau. On ne peut pas faire de lien entre les deux. Il n'y a pas de pont. Il n'y a qu'une expérimentation. Donc on peut dire ce que n'est pas la conscience, on ne peut plus le faire.

  • Speaker #0

    D'accord. Mais d'ailleurs, justement, j'avais une question. Est-ce que tu pourrais peut-être résumer aux auditeurs, aux auditrices, mais qu'est-ce qu'un paradigme ? Comment est-ce que tu pourrais le définir ?

  • Speaker #1

    Un paradigme, c'est une conception cohérente du monde. C'est-à-dire que si tu veux, la conception que nous avons de l'univers, Elle est avec des notions de temps et d'espace. Je veux dire que l'origine de l'univers dans lequel nous vivons, je ne parle pas de... C'est la première loi de cet univers, c'est cette rencontre temps et espace. C'est ce que je résume dans cette... C'est une rencontre, dans cette baguette, une rencontre de temps et espace. Mais nous, nous interprétons... nous interprétons, nous séparons le temps de l'espace de la rencontre. Alors que tout ça, c'est un continuum, c'est qu'une seule et même réalité. Ce n'est pas trois plans, c'est une seule et même réalité. Et le paradigme, c'est ce paradigme qui était nommé en astrologie par l'ère du poisson. Elle est en astrologie vers du poisson, c'est-à-dire qu'il y a la voie des maîtres, le maître qui enseigne et ça se transmet de maître à disciple et de disciple à maître. C'est-à-dire dans le sens où il y a une voie à suivre. C'est ça l'ancien paradigme. Il y a une voie à suivre, il y a un cheminement, il y a une progression, il y a une amélioration. Et ce nouveau paradigme ne se conçoit pas. Il se vit, et je pense que quand tu parles de l'éveil des consciences, parce que c'est vraiment ça, la conscience, on ne peut pas en parler. Et c'est ce paradigme qui n'est pas accessible par la pensée, qui est accessible seulement par l'expérimentation. Je veux dire, quand tu es en présence, en méditation, il y a quelque chose qui œuvre. Est-ce que tu peux le définir ? Non. Enfin, moi, je ne peux pas.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    C'est. Non. Mais tu sais que tu es là.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que partager une expérience, je pense qu'il faut vraiment la vivre. L'expérience et la méditation, plutôt que des mots, c'est difficile de transmettre une expérience, voire impossible.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas possible. On ne peut que témoigner. Oui. Tu témoignes. En vivant, en étant toi, Evelyne, en animant l'éveil des consciences, en étant ce que tu es, ça témoigne. Ça témoigne. Ça témoigne d'une expérimentation. Et c'est ce témoignage qui nourrit. C'est parce que tu fais ce que tu dis, ça ne dépend pas de ta volonté. C'est d'être toi dans cette intégrité. Ça témoigne. Et donc, c'est pour ça que c'est cette invitation à ce que chacun vienne se respecter dans l'univers unique, original et singulier qu'il est. Il n'y a aucune vérité extérieure à nous. Il n'est qu'une vérité nous-mêmes. Il n'y a pas de vérité extérieure. C'est ça le nouveau paradigme. C'est pour ça que la définition des sept points clés définissent ce que n'est pas la conscience. Tu comprends ? Il n'est qu'une vérité nous-mêmes. Il n'y a pas de voie à suivre, c'est l'expansion qui est voie, le chaos et cohérence, etc.

  • Speaker #0

    C'est hyper. Merci beaucoup. Mais justement, tout à l'heure, tu nous en parlais aussi, mais en fait, tu nous proposes aussi au travers de cet ouvrage d'observer les paramètres avec lesquels on perçoit notre réalité. Et donc, tu expliques aussi ce qu'est le chemin de la réalisation de soi, qu'il n'est pas tracé d'avance. Est-ce que tu peux nous en dire plus à ce sujet ? Je ne sais pas si j'ai été claire dans ma formulation, mais c'est vrai que…

  • Speaker #1

    Il s'en perçoit ce que tu veux dire. En fait, je ne veux pas prendre le contre-pied de ce que tu viens de dire, mais la réalisation de soi ne passe pas par un chemin à suivre.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ce que tu dis.

  • Speaker #1

    Mais le chemin est derrière.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu es… Tu es tout ce que tu as cheminé. Donc, nous sommes tout ce que nous avons fait depuis notre existence. Et c'est d'adhérer à ce constat qui fait que l'on se réalise. Un des... Très souvent, et ce n'est pas du tout pour être provocateur, que je le dis, ce n'est pas du tout mon esprit d'être provocateur, mais malheureusement, quand on dit des phrases... Il n'y a pas à s'améliorer. Tu commences. Non. C'est lorsque nous nous accueillons tels que nous sommes. Je veux dire, tout ce que tu as fait depuis que tu existes, chapeau Evelyne, tu es vivante, survivante. On est tous survivants. Et donc, c'est exactement ce qu'il fallait faire pour être survivant aujourd'hui. Et on n'est pas du tout sûr, la biologie n'est pas du tout sûre que si j'avais fait autrement, je serais encore survivant aujourd'hui. Donc, il n'y a aucune erreur. Nous n'avons fait aucune erreur. Et ce que nous avons à faire, ça c'est très important, nous n'avons fait aucune erreur. Parce que si je dis que j'ai fait une erreur, c'est que je veux un autre passé que celui que j'ai eu. Donc ça y est, je me mets dans des notions de temps et d'espace et je me coupe de cette réalisation. Et cette réalisation, c'est un constat. C'est quand je choisis de répondre à ce que je suis tel que je suis. Et c'est pour ça que quand on parle tout de suite, quand je dis ce que tu constates là tout de suite, est-ce que c'est du présent ? Alors les gens vont dire non, c'est du présent. Et non, ce n'est pas du présent, c'est du passé. Ce que nous constatons, c'est déjà du passé. C'est déjà du passé. Est-ce que ça, je peux le changer ? Ce que je viens de constater, non. Je peux vouloir autre chose, mais je ne peux pas changer ce qui est. Et la réalisation de soi, c'est d'adhérer complètement à ce qui est, c'est choisir d'adhérer à ce qui est, sans aucun jugement, sans aucune interprétation, et de laisser la vie œuvrer. Et c'est là où la vie, elle prend sens. Et c'est pour ça que je dis qu'il n'y a pas à s'améliorer. Et quand on s'accueille tel que l'on est, dans toute notre humanité, alors ça évolue. Et c'est différent de l'amélioration. Si je veux m'améliorer, c'est que je me rejette.

  • Speaker #0

    Complètement, oui. Mais effectivement, ça me parle aussi, tu sais, quand tu partages justement ces neuf points du manifeste, tu expliques aussi que finalement, la réalité, c'est l'idéal. Mais dans la plupart des cas, en fait, on veut toujours rejeter une réalité pour un idéal. Et ça m'a fait penser à l'ère dans laquelle on vit aussi avec l'effervescence des réseaux sociaux. ce modèle de perfection qui nous est montré, alors que ce n'est pas la réalité.

  • Speaker #1

    Absolument, absolument. Tu sais, en 2024, je vais sortir un petit livre qui s'appelle Les dix commandements ne sont pas ce que vous croyez Et il y en a un qui est Tu ne tueras pas Alors bien sûr, ça veut dire Tu ne tueras pas ton voisin mais ce n'est pas la peine de faire tout ça. C'est Tu ne diras pas non à la réalité C'est ça ce qui est important, c'est de cesser de tuer la réalité. C'est donc d'adhérer à la réalité telle qu'elle est. Chaque fois je dis Oh non, ça y est, je veux autre chose. Et comment on le fait spontanément ? Alors, ce n'est pas grave de le faire, c'est juste de voir que nous le faisons. Et en voyant que nous le faisons, on peut cesser de l'entretenir. Et c'est pour ça que, pour moi, la réalisation, il n'y a pas de but à atteindre. C'est de cesser d'entretenir nos mécanismes de survie. Et c'est lorsqu'on cesse d'entretenir ses mécanismes de survie que sa vie, que la vie, elle œuvre. Et la survie, c'est dans des actions, quand je suis dans une attente. Donc, je fais référence au temps. Quand je suis accroché à une attente, quand je suis accroché à un résultat, là, je fais référence à l'action. Et quand je suis accroché à une intention de changer ce qui est, ou un jugement de changer ce qui est, tant que j'agis de cette façon-là, je suis dans la survie. Je peux me repérer.

  • Speaker #0

    Mais, donc, le fait d'être principalement, enfin, dans ce mode survie, Est-ce que ça, ce serait justement la conséquence de maladies, de choses qui se stockent dans notre corps et qui nous figent ?

  • Speaker #1

    C'est exact. J'ai écrit un livre qui s'appelle, je te le montre, qui est là, qui s'appelle Le grand livre de la guérison où j'ai pris tous les systèmes dedans. Où, pour moi, le… La pathologie, le symptôme, est l'expression matérielle dans le temps, dans l'espace, de ce que nous ne savons pas intégrer en conscience. Et en effet, ça veut dire que quand je vis, je vais interpréter les événements extérieurs en positifs ou négatifs. C'est-à-dire qu'en disant ça, ce qui est bon, je vais vouloir retirer, ce qui est mauvais, je vais vouloir le rejeter. Et en fait, c'est parce que c'est la fonction animale. Et, alors, par exemple, que ce soit sur, on parle de territoire, quelqu'un qui veut prendre ma place et je veux me battre pour remonter, je vais remonter au territoire. Je ne sais pas le gérer en conscience, alors la biologie va le faire pour moi. Ça veut dire que, regarde, tout simplement... je ne sais pas, tu as une conférence importante, un événement, puis tu as le trac. Qu'est-ce que je fais ? J'ai envie d'uriner. Oh, vite, vite, il faut que je fasse pipi. Ça veut dire quoi ? C'est que consciemment, je ne sais pas marquer mon territoire, donc je ne sais pas le faire en consens, je vais le faire en biologie. Donc là, c'est pour des petits symptômes, tout ça. Et on le voit, c'est très simple. Et toutes les pathologies expriment... Ce que nous ne savons pas, vivre en conscience. J'ai beaucoup travaillé, j'ai fait beaucoup d'ateliers avec des personnes qui ont des sclérose en plaques, qui est une pathologie neurologique. Et en fait, toutes, sans exception de tous ceux que j'ai rencontrés, Toutes ces personnes-là ont dans leur histoire le désir de se mettre dans un rôle, dans une place, dans une fonction où ils n'ont rien à faire. Ça veut dire que mon père est décédé, alors je vais aller vivre près de ma mère pour ne pas la laisser seule. Je m'oblige à une fonction. Mon beau-frère gagne tant d'argent, je veux gagner plus que lui. J'existe, voilà. Toutes mes… jamais. Et en fait, quel est le symptôme principal ? Je dégrossis très vite. de la sclérose en plaques, c'est je ne peux pas me tenir debout, je ne peux pas me tenir debout ici, mon système neurologique, je ne peux plus me tenir debout Et ma biologie me dit tu n'as rien à faire ici Et ça devient passionnant, donc tu n'as pas de rôle à jouer, tu n'as pas de fonction. Et donc dans tout ce livre, le grand livre de la guérison, j'ai nommé le talent créatif, ce que j'ai appelé le talent créatif de toutes les pathologies. Et ça devient passionnant de voir que le symptôme devient mon meilleur ami. Mais le symptôme, il est… issu de mon inconscient biologique parce que je ne sais pas gérer en conscience la situation.

  • Speaker #0

    D'accord. Super intéressant. Merci beaucoup pour ces explications. C'est même passionnant. Mais il y a aussi… Donc, tout à l'heure, tu expliquais justement… Enfin, tu parlais de notre naissance, cette empreinte, quand on naît. Et en fait, il y avait aussi un passage qui était super intéressant. C'est quand tu expliques qu'à une époque… on était encore en franc, quand, voilà, pour justement inciter les personnes à avoir un troisième enfant, on leur proposait de l'argent. Donc,

  • Speaker #1

    ils sont juste... C'était sous le gilet de carte d'Estaing. Donc, ça va dire si tu veux. Ce qui est important, l'imprégnation, ça veut dire que l'embryon enregistre l'émotionnel des parents.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    À mon sens, et ça n'engage que moi, là aussi, c'est la vision de la biologie, jusqu'à neuf mois de vie, l'embryon n'est pas autonome psychologiquement, il n'est que l'expression biologique de l'émotionnel des parents. Et c'est très important, on dirait que c'est à 9 mois de vie, 9 mois après avoir coupé le cordon, que l'enfant n'est plus sous le système hormonal de la mère. Alors, ça n'empêche pas qu'on dit quand on fait de la pneumomie, des choses comme ça, on dit Ah, mais il est conscient ! C'est la relation avec la mère via l'enfant, mais ce n'est pas le propre de l'enfant, c'est l'expression de la mère qui est en relation avec son enfant, dans cette vie. Et c'est très beau, c'est un magnifique travail, je pense, qui permet d'intégrer ça. Et ce qui fait que cet enfant, dans l'émotionnel, il va rapporter tant, il va rapporter une somme. Très bien, parfait. Donc, ça veut dire que la programmation, c'est j'existe que dans une valeur équivalente. Tu comprends ? Oui. Donc, ça veut dire que toute ma vie, pour survivre, je vais… je vais être dans cette idée qu'il faut avoir de la valeur, une valeur extérieure. Et en fait, ça, c'est quand on l'interprète dans vouloir réparer l'histoire des parents, où je vais vouloir avoir de l'argent parce que je vaux l'argent que j'ai, tu vois, et ça me donne une existence, c'est existentiel. Autrement, en conscience, c'est quoi ? C'est reconnaître la valeur de notre existence. Et cette valeur, elle n'est plus à l'extérieur de nous, elle est dans... l'adhésion à ce que nous sommes. C'est ça, ce passage de la survie à la vie. Donc oui, c'était en effet les enfants jusqu'à... Enfin, il y avait une prime qui était donnée.

  • Speaker #0

    Ok, alors je voulais aussi revenir sur... Alors peut-être pas les neuf points en détail du manifeste, mais allez, on a déjà cité quelques... On en a cité quand même pas mal. Peut-être que vous pourriez nous... partager justement. Je trouvais que c'était beau. L'amour est un constat. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. C'est le sixième point du manifeste. L'amour est un constat. On est tellement dans cette idée que... Allez, je t'envoie plein de pensées positives, Evelyne. Super, c'est gentil. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que j'entretiens l'idée que les événements qui peuvent m'arriver peuvent être négatifs. Et donc, ça veut dire qu'à ce moment-là, je reste dans cette histoire de survie, de clivage entre l'extérieur et ce que je suis.

  • Speaker #0

    Oui. Donc c'est pour ça qu'à ce moment-là, je t'envoie plein d'amour. Parfait, merci, ça me fait du bien. C'est sûr, ça ne fait pas de mal de savoir qu'on m'aime. Alors on m'aime, ça me rassure parce que moi, je ne sais pas m'aimer. Je demande aux autres de m'aimer parce que moi, je ne sais pas le faire. Et donc, il y a tous ces mouvements, on envoie plein de pensées positives, très bien. C'est très bien que ça se fasse. Je n'ai aucun problème avec ça, mais il ne faut pas oublier qu'on entretient ce clivage. qu'il y a des choses négatives et que l'événement qui arrive est un événement négatif. Non, non. Chaque événement qui nous touche ne parle que de nous. Et l'autre n'est que nous-mêmes. C'est-à-dire, dans le sens, ce qui nous touche. Et ce qui fait que, là, on est dans cette idée de clivage, de l'amour. Il faut s'aimer, il faut donner de l'amour. Et c'est toute notre éducation judéo-chrétienne. Mais l'amour, c'est un constat qui se fait lorsque, justement, et regarde, dès le moment où... je me choisis tel que je suis, là où je suis, sans vouloir jouer de rôle, sans être dans un pouvoir, dans un... Ça aime. Ça aime. Ça aime. Donc ça veut dire que là, je peux être en relation avec toi. Je ne suis pas en train de être responsable de mon bonheur ou de mon malheur. Oh, elle ne m'aime pas et je veux qu'elle m'aime. Ou ce n'est pas gentil ce qu'elle m'a dit, ça ne me fait pas... Non, ça aime. Et là, on est véritablement dans l'amour. Parce que chacun est lui-même. et qu'on n'est pas en train de vouloir utiliser l'autre pour survivre. Dans ce sens où pour moi, l'amour est un constat. L'amour est. C'est nous qui nous privons de l'amour en survivant. Ça ne se fabrique pas l'amour. Ça ne se crée pas. L'amour est comme la conscience est. Le souffle est. L'accomplissement est. Tout est accompli. Mais nous nous privons de cela en survivant. Je parlais du livre sur les dix commandements que je suis en train d'interpréter à la façon biologique. Dans les enseignements, quand Moïse va récupérer les tables de la loi, Dieu lui dit Je suis ton éternel, celui qui t'a libéré de la maison de l'esclavage Ça veut dire que l'homme est libre, mais il ne le sait pas. Et nous avons le choix, soit de continuer à vouloir résoudre un problème, de survie, de comment je vais entretenir ce corps encore le plus longtemps possible, et qu'après ma propre disparition, oui, mais il restera un livre de moi, il restera ça de moi, il restera mes enfants, mes petits-enfants, très bien, parfait. Ça, c'est de la survie. Donc, on a le choix soit de vouloir survivre, soit de choisir la conscience. Et la conscience, c'est ça ce nouveau paradigme, c'est de s'en remettre. à cet abandon, cette expérimentation dans un abandon total. Et c'est ça pour moi la conscience.

  • Speaker #1

    Oui, puis finalement, être dans l'abandon, c'est ne pas se raccrocher à quelque chose, parce que bien souvent c'est le mental qui, lors d'un projet par exemple, veut que ça aille vite, veut avoir des résultats, alors que finalement… Est-ce que vraiment c'est ça le chemin ? Non, puisque c'est l'instant qui compte, c'est l'expérience, comme tu disais. Je trouvais que c'était super de le redire, justement.

  • Speaker #0

    Oui, et c'est vrai. Si je veux m'accrocher à quelque chose, c'est que je veux saisir une forme. Donc, je crée une autre inscription dans le temps et dans l'espace, en dehors de moi. Alors qu'il n'y a qu'une seule, il n'y a qu'un univers unique, le mien, il n'y a qu'une seule inscription dans le temps et dans l'espace, c'est l'expérimentation. Le jour où ce corps disparaît, c'est l'univers qui disparaît. chacun peut le dire, parce que cette expérimentation n'a jamais existé dans l'univers donc c'est vraiment un long paradigme de regarder totalement différemment oui,

  • Speaker #1

    mais d'ailleurs tu cites aussi, alors passé et futur ne sont pas chronologiques mais appartiennent à une seule et même réalité donc celle du présent, il me semble que c'est Gandhi qui citait ça alors oui,

  • Speaker #0

    et puis on a plusieurs, oui oui bien sûr mais en effet Gandhi disait Mais je veux dire que, regarde, tout à l'heure, quand je t'ai dit ce qu'on constate tout de suite, est-ce que c'est du présent ? Non, c'est du passé. Et de vouloir parler du futur, je veux dire que le futur, si je te parle du futur qui va arriver dans trois secondes, si je t'en parle, excuse-moi, il est déjà passé.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    Ça veut dire que passé et futur n'existent que dans le présent, mais n'ont aucune réalité propre. Souvent, je prends l'image, pour comprendre ça, je prends l'image d'un courant d'air. Un courant d'air, c'est quoi ? C'est un souffle. entre du froid et du chaud. D'accord ? L'air chaud monte, ça c'est bien. Mais est-ce que le chaud existe tout seul ? Non. Est-ce que le souffle existe tout seul ? Non. Est-ce que le froid existe tout seul ? Donc en fait, un courant d'air, c'est trois plans, et c'est ce que j'appelais la loi du principe, trois plans qui ne sont pas reliés entre eux, mais qui ne sont pas séparés, qui appartiennent à une seule et même réalité, et qui ont en commun... un principe neutre, immatériel, insaisissable. Et la vie, c'est ça. C'est une existence avec un principe neutre, immatériel, insaisissable. Et c'est là où nous amène la physique quantique, dans des espaces qui n'ont ni avant ni après. Et c'est pour ça que la vie, elle est au présent. Mais pour moi, on ne change pas notre futur, on change notre présent. Le futur n'a pas de réalité propre. Et si tu reviens dans la dualité, tu dis oui, mais parce que justement je me suis choisi aujourd'hui, ça change la façon de vivre après Oui, mais ta façon de vivre après n'existe pas encore, il n'est que le présent.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Mais après, il est vrai que les choix et les actions que nous allons faire là maintenant… auront tout de même des conséquences pour un futur qui n'existe pas encore.

  • Speaker #0

    L'important, c'est ce présent. Oui. La vie, elle ne se passe au présent. Est-ce que je vais être vivant dans trois secondes ? Je ne sais pas. La vie, c'est là. Et c'est justement, c'est cette expérimentation de oser. cette expérimentation de l'insaisissable. Je nomme régulièrement Schwaller de Lubick, que j'aimais beaucoup, qui est un scientifique, égyptologue, mystique et tout, et qui à la fin de sa vie dit à propos du réel il ne faut rien imaginer, il faut se taire et écouter dans le silence, sans vouloir voir, et accepter le rien, car ce que l'humain appelle le rien, c'est cela qui est réalité. Ce que l'humain appelle le rien, c'est sa qualité. Et ça, c'est magique. C'est exactement ça. La vie, c'est insaisissable. Et on ne peut rien en dire. Et plus on...

  • Speaker #1

    Oui, vas-y, Jean-Philippe.

  • Speaker #0

    Et plus on en parle, plus on se prive de cette expérience. Quand j'avais rencontré, je ne sais pas pourquoi je cite beaucoup en ce moment, en Inde, en 1981, un Nisargadatta Maharaj, qui était un homme qui avait écrit un livre Je suis qui est connu très bien. Un sage que j'ai rencontré dans la rue la plus sordide de Bombay, Folkland Road, la rue des prostituées. Il vivait dans une toute petite pièce. Il était à quelques mois de sa mort. Et quand on lui posait la question d'où vient l'ignorance, il disait de la connaissance. Et c'est ça, de vouloir en permanence, vouloir résoudre des choses. modifier les choses, apprendre, il y a à expérimenter, mais ce n'est pas de nourrir une connaissance.

  • Speaker #1

    Très inspirant. Alors, Jean-Philippe, justement, pour terminer cette belle interview aussi, je voulais revenir sur le dernier point du manifeste, le neuvième point, quand tu dis le manque est vital Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #0

    Je comprends. Je comprends que c'est incompréhensible comme phrase. Simplement, c'est que ce stylo Il a une forme. Mais ce stylo n'a pas la forme de cette baguette, qui elle-même n'a pas la forme de ce verre. Donc, est-ce qu'une existence peut avoir en même temps la forme d'un verre, la forme d'une baguette, la forme d'un stylo ? Je ne peux pas voir. Obligatoirement, pour exister, il faut prendre forme. Et cette forme n'est pas toutes les autres formes. Et par contre, cette forme, ce stylo-là, il n'a pas d'existence propre, il n'est que dans la relation, et il est en relation avec la totalité du reste de l'univers. Ce qui veut dire que le manque est vital, il est vital de choisir de manquer à tout le reste pour être pleinement vivant. De ne pas vouloir être... Ah oui, mais elle sait plein de choses, Evelyne, j'aimerais tellement savoir ce qu'elle fait. Ah, elle fait ça, j'aimerais tellement. Et puis moi, oh, elle a eu des parents gentils, oui, là, du... Ça y est, j'aurais voulu avoir des parents comme ça. C'est fini. C'est. Ça veut dire que... il est vital de choisir le constat qui est là. Et par définition, ce constat n'est pas toutes les autres possibilités.

  • Speaker #1

    Complètement, d'où le manque.

  • Speaker #0

    Et c'est ça. Qu'est-ce que je fais quand je m'en remets à la vie ? Quand on est dans une reddition totale, quand on s'abandonne à la vie ? On sort de cette illusion du manque, mais on choisit de manquer à tout le reste. Et c'est en manquant à tout le reste qu'on est pleinement dans cette présence.

  • Speaker #1

    Complètement Rien que ça fait du bien d'entendre ces paroles

  • Speaker #0

    Comprends bien Evelyne que je suis le premier à avoir des moments de survie où je ne suis pas d'accord mais de cesser de l'entretenir c'est ça qui est important je viens de voir que là j'aurais voulu être reconnu, ok j'arrête je cesse de l'entretenir je cesse de l'entretenir il n'y a pas de modèle à atteindre il y a s'accueillir tel que nous sommes On a le droit de survivre, c'est ce qui nous permet d'être survivants aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui, après, c'est ça, c'est une pratique finalement, c'est vraiment revenir aussi à soi quand on voit que l'esprit peut-être part, ou vagabonde, ou voyage.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça, de revenir au présent.

  • Speaker #1

    Forme de pleine conscience, de méditation.

  • Speaker #0

    Oui, et juste, je ferai une petite réserve sur le mot pleine conscience. Il n'y a pas de pleine ou… Une forme de conscience. Parce que la pleine conscience, on est encore dans un quantitatif. C'est un vocabulaire où j'ai du mal, dans le sens, ça entretient cette idée qu'il y a une pleine et une moins pleine conscience. Non, non, la conscience est.

  • Speaker #1

    Conscience, une conscience,

  • Speaker #0

    une présence.

  • Speaker #1

    En tout cas, merci beaucoup Jean-Philippe. Alors, est-ce que peut-être tu aurais un dernier mot à dire, à partager aux consciences qui s'éveillent ? Alors, ce que tu veux.

  • Speaker #0

    Alors, écoute, je vais... je ne vais pas du tout être original à la fin de chaque livre de chaque conférence je termine par surtout ne me croyez pas expérimenter il n'y a rien à croire il y a juste à expérimenter alors

  • Speaker #1

    expérimentons exactement merci beaucoup en tout cas pour ce partage riche d'informations et puis d'expérimentation aussi On peut retrouver ton dernier ouvrage dans toutes les librairies de France.

  • Speaker #0

    Absolument. Voilà,

  • Speaker #1

    en ligne. Et puis, tu donnes aussi pas mal de conférences. Tu es encore très actif.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Alors, sur le site de Bianalogie, c'est bianalogie.com. Il y a toutes les informations. tous les endroits où je suis, les conférences, les livres, les vidéos, un tas de choses. Et puis tous les mardis, c'est ouvert à tous, c'est gratuit, le mardi à midi, de midi à midi et quart, un instant de gravitation.

  • Speaker #1

    Donc n'hésitez vraiment pas, en tout cas, je mettrai bien sûr tous les liens en bio, si vous souhaitez retrouver Jean-Philippe, c'est possible. On a aussi un merveilleux outil, les réseaux, qui nous aident aussi à rester en lien. et à se tenir informé aussi de toutes les actualités. En tout cas, je vous souhaite de passer une très bonne journée parce que le podcast est toujours posté le matin pour commencer une bonne journée, sur une bonne énergie. Et merci encore Jean-Philippe et à bientôt.

  • Speaker #0

    Merci Evelyne pour ton accueil, c'était un vrai plaisir. À bientôt. Au revoir.

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