La poésie nomade d’Yvon LE MEN cover
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L'Expérience Poétique

La poésie nomade d’Yvon LE MEN

La poésie nomade d’Yvon LE MEN

09min |19/12/2022
Play
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Description

Je me souviens du 1er départ, en juillet 2002. Je n’ai pas encore 20 ans. La destination m’attire et m’inquiète. J’ai signé pour un an – un an d’échange universitaire à New Delhi. J’ai peur de ce que je vais trouver en débarquant : la pauvreté des bidonvilles, la densité des foules, la chaleur trop forte. J’ai peur de ne pas y arriver, de ne pas supporter, de ne pas être capable de m’adapter. En fait, l’Inde se révèlera une incroyable bonne surprise, le début d’une fascination qui me conduira à sillonner seule les 4 coins du pays, et plus tard les 4 coins du monde.

A l’heure des urgences écologiques, j’ai renoncé à voyager autant. Parfois, ça me manque. J’aimais arriver dans un nouveau lieu, renifler une ambiance, rencontrer des sourires, des paysages, des assiettes colorées. Pour retrouver cette sensation du dépaysement, le plaisir de dialoguer avec des personnes qui évoluent dans des univers dont je ne sais rien, je me tourne, encore, toujours, vers la poésie. Il y a l’œuvre de Blaise Cendrars par exemple, cet homme qui a eu un nombre incalculable de vies, et des aventures partout sur la planète. Et puis, il y a les textes plus récents de Yvon LE MEN.

Dans le recueil « un cri fendu en mille », publié en 2018 aux éditions Bruno Doucey, le poète breton, né en 1953, raconte ses expériences en Italie, au Portugal, en Allemagne, au Liban, à Haïti, au Mali, en Chine…. Ses mots sont ceux de la fraternité, du respect, de l’ouverture à l’altérité – et c’est vivifiant de parcourir le globe avec lui.

Fermez les yeux... 

... Écoutez la poésie nomade de Yvon LE MEN

“La poésie ne s’enseigne pas, elle s’écoute, se vit et s’en va”. 

 
Abonnez-vous pour écouter, toutes les deux semaines, un nouvel épisode.

 

Soutenez le podcast sur Tipeee . 

 

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Pour en savoir plus sur mon travail et vous abonner à ma newsletter, rendez-vous sur mon site : www.mathildevermer.fr 

 

Conception et lecture : Mathilde VERMER

Enregistrement et Montage : Mickaël GIUNTA

Design graphique : Adèle LAPARRA 

Accompagnement podcast : Collectif Pousse -  Caroline FRANQUET & Clémentine ROUX 

Photo : Mengliu Di, 2020


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Je me souviens du 1er départ, en juillet 2002. Je n’ai pas encore 20 ans. La destination m’attire et m’inquiète. J’ai signé pour un an – un an d’échange universitaire à New Delhi. J’ai peur de ce que je vais trouver en débarquant : la pauvreté des bidonvilles, la densité des foules, la chaleur trop forte. J’ai peur de ne pas y arriver, de ne pas supporter, de ne pas être capable de m’adapter. En fait, l’Inde se révèlera une incroyable bonne surprise, le début d’une fascination qui me conduira à sillonner seule les 4 coins du pays, et plus tard les 4 coins du monde.

A l’heure des urgences écologiques, j’ai renoncé à voyager autant. Parfois, ça me manque. J’aimais arriver dans un nouveau lieu, renifler une ambiance, rencontrer des sourires, des paysages, des assiettes colorées. Pour retrouver cette sensation du dépaysement, le plaisir de dialoguer avec des personnes qui évoluent dans des univers dont je ne sais rien, je me tourne, encore, toujours, vers la poésie. Il y a l’œuvre de Blaise Cendrars par exemple, cet homme qui a eu un nombre incalculable de vies, et des aventures partout sur la planète. Et puis, il y a les textes plus récents de Yvon LE MEN.

Dans le recueil « un cri fendu en mille », publié en 2018 aux éditions Bruno Doucey, le poète breton, né en 1953, raconte ses expériences en Italie, au Portugal, en Allemagne, au Liban, à Haïti, au Mali, en Chine…. Ses mots sont ceux de la fraternité, du respect, de l’ouverture à l’altérité – et c’est vivifiant de parcourir le globe avec lui.

Fermez les yeux... 

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“La poésie ne s’enseigne pas, elle s’écoute, se vit et s’en va”. 

 
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A l’heure des urgences écologiques, j’ai renoncé à voyager autant. Parfois, ça me manque. J’aimais arriver dans un nouveau lieu, renifler une ambiance, rencontrer des sourires, des paysages, des assiettes colorées. Pour retrouver cette sensation du dépaysement, le plaisir de dialoguer avec des personnes qui évoluent dans des univers dont je ne sais rien, je me tourne, encore, toujours, vers la poésie. Il y a l’œuvre de Blaise Cendrars par exemple, cet homme qui a eu un nombre incalculable de vies, et des aventures partout sur la planète. Et puis, il y a les textes plus récents de Yvon LE MEN.

Dans le recueil « un cri fendu en mille », publié en 2018 aux éditions Bruno Doucey, le poète breton, né en 1953, raconte ses expériences en Italie, au Portugal, en Allemagne, au Liban, à Haïti, au Mali, en Chine…. Ses mots sont ceux de la fraternité, du respect, de l’ouverture à l’altérité – et c’est vivifiant de parcourir le globe avec lui.

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Dans le recueil « un cri fendu en mille », publié en 2018 aux éditions Bruno Doucey, le poète breton, né en 1953, raconte ses expériences en Italie, au Portugal, en Allemagne, au Liban, à Haïti, au Mali, en Chine…. Ses mots sont ceux de la fraternité, du respect, de l’ouverture à l’altérité – et c’est vivifiant de parcourir le globe avec lui.

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