undefined cover
undefined cover
#59 - Temps mort cover
#59 - Temps mort cover
L'Horreur Du Dimanche

#59 - Temps mort

#59 - Temps mort

1h39 |12/10/2025
Play
undefined cover
undefined cover
#59 - Temps mort cover
#59 - Temps mort cover
L'Horreur Du Dimanche

#59 - Temps mort

#59 - Temps mort

1h39 |12/10/2025
Play

Description

Aujourd'hui les froussards on parle d'horreur, du temps, boucles et paradoxes temporelles.


Les films de l'épisode :

- 2'58" Caddo Lake [Celine Held & Logan George]

- 22'32" Memento [Christopher Nolan]

- 47'32" Ne vous retournez pas [Nicolas Roeg]

- 71'15" Pandorum [Christian Alvart]


Quelques recos (92'20") :

- Lola nous sort sa reco masterpiece, le Sterimar, un spray nasal à l'eau de mer, parfait quand vous êtes malade.

- Léo recommande la chaine Histoires Crépues, qui raconte l'histoire coloniale.

- Thomas a été voir un concert AU Trabendo, l'artiste Blondshell états-unienne qui fait du rock indé.

- Camille recommande Potochkime, un groupe français post-punk, qu'elle a vu AU Badamoum.


ET BOUH !


⚠️ Attention aux spoilers ⚠️


Réalisation et musique : Brice Thierion

Identité visuelle : Noah Ballul


Pour nous aider n'hésitez pas à nous suivre @lhorreurdudimanche, à vous abonner et à mettre des étoiles sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Podcast Addict, ...😍


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #3

    Le retour du dimanche Le retour du dimanche Le retour du dimanche

  • Speaker #0

    Salut les gens ça va ? Salut les gens, ça va ?

  • Speaker #1

    Ouais ouais ouais ouais ouais ouais ouais Ouais ouais ouais !

  • Speaker #0

    Bah oui nous ça va c'est la forme on est jamais fatigué de regarder douze films en dix jours en plus de nos boulots respectifs qui nous volent nos vies Ouais Non non pas de problème Bah oui, nous ça va, c'est la forme, on n'est jamais fatigué de regarder 12 films en 10 jours, en plus de nos boulots respectifs, qui nous volent nos vies. Non, non, pas de problème. Bienvenue dans l'horreur du dimanche, Bienvenue dans l'horreur du dimanche, le podcast de la bonne humeur et du seum, le podcast de la bonne humeur et du seum, le podcast des films qui collent le cafard, le podcast des films qui collent le cafard, des films qui font un peu peur, des films qui font un peu peur, le podcast du frisson mou. le podcast du frisson mou.

  • Speaker #1

    Bouh ! Bouh !

  • Speaker #0

    Alors, Alors, ouais, ouais, c'était... c'était... C'était, C'était, ouais. ouais.

  • Speaker #2

    Moi, Moi, je fais pas de doublage. je fais pas de doublage.

  • Speaker #0

    Cette semaine, Cette semaine, on pète nos crânes, on pète nos crânes, on fait chauffer nos énormes cerveaux parce qu'on va parler boucles et paradoxes temporels. on fait chauffer nos énormes cerveaux. Parce qu'on va parler boucles et paradoxes temporels. On va parler Polaroid, On va parler polaroïd, tatouage. tatouage... On va parler de gaillepir sa poêle pendant tout le film. On va parler de gaillepir sa poêle pendant tout le film. Ouh là là ! Ouh là là !

  • Speaker #1

    Yes ! Yes !

  • Speaker #0

    Et aussi un peu de vaisseaux spatiaux. Et aussi un peu de vaisseaux spatiaux. Ben oui, Ben oui, comme d'habitude, comme d'habitude, il y a un thème, il y a un thème, un mot d'ordre, un mot d'ordre, horloges et montres. horloges et montres. Mais insoumis que nous sommes, Mais insoumis que nous sommes, les amis ! les amis ! Ah non, Ah non, je me suis emballé un peu. je me suis emballé un peu. Eh bien, Eh bien, il y a... il y a... Oui,

  • Speaker #1

    Oui, s'il te plaît. s'il te plaît. Tu reprends trois. Tu reprends trois. Reprends trois. Ne reprends pas.

  • Speaker #0

    Il y a des dissidents. Il y a des dissidents. Et ça devient pas clair. Et ça ne devient pas clair. Si bien que je suis quasi systématiquement dans la méga-D pour introduire le sujet comme aujourd'hui. Si bien que je suis quasi systématiquement dans la mégadé pour introduire le sujet, comme aujourd'hui. Mais c'est pas grave. Mais ce n'est pas grave. Pour expliquer pas à pas cette sélection finalement plutôt cohérente au cours de laquelle il n'est jamais question d'horloge ou de montre, pour expliquer pas à pas cette sélection finalement plutôt cohérente au cours de laquelle il n'est jamais question d'horloge ou de montre. je ne suis pas seul. Je ne suis pas seul, il y a Lola. Il y a Lola. Lola ça va Lola ? Lola, ça va Lola ? Super !

  • Speaker #2

    super plaisir je tiens à dire que c'est un peu de ma faute quand même camille ça va ?

  • Speaker #1

    Plaisir !

  • Speaker #2

    Je tiens à dire que c'est un peu de ma faute quand même.

  • Speaker #0

    Camille ça va ?

  • Speaker #1

    bah écoute ça va très bien pour l'instant mon système immunitaire résiste ouais le mien aussi mais plus pour longtemps je pense et lélé comment ça va ? Bah écoute ça va très bien, pour l'instant mon système immunitaire résiste.

  • Speaker #0

    Ouais le mien aussi mais plus pour longtemps je pense. Et Lélé comment ça va ?

  • Speaker #2

    Depuis quelques jours,

  • Speaker #0

    depuis quelques jours depuis que j'ai plus le scalolala en ce moment ça va mieux super on passe trop de temps ensemble et à la technique les yeux rivés sur sa montre

  • Speaker #2

    depuis que j'ai plus le scalola en ce moment, ça va mieux.

  • Speaker #0

    Super. On passe trop de temps ensemble. Et à la technique, les yeux rivés sur sa montre.

  • Speaker #2

    La morvonnée aussi. La morvonnais aussi.

  • Speaker #0

    La morvonnais. La morvonnée. On n'a même pas commencé, On n'a même pas commencé, qui veut que ça se termine ? qui veut que ça se termine ? Il y a... Il y a... Tristoc ! Voilà. Please talk, Ah ! don't talk Voilà Voilà, Voilà, voilà, voilà, voilà. voilà, Elle était dure, elle était dure celle-là Mais bon celle-là, mais bon.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    T'as plus de tristoc, d'accord. Non mais j'ai Écouté trois épisodes en dix jours Non, mais j'ai écouté trois épisodes en dix jours.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais. Après c'est bien Keisha On l'entend plus, Après, c'est bien Keisha, on l'entend plus. je me demande ce qu'elle dit Elle s'est fait agresser sexuellement par son producteur Oui, Je lui montre ce qu'elle dit. Tu sais qu'elle s'est fait agresser sexuellement par son prod,

  • Speaker #0

    tu vois ? Oui, par son prod, ouais, par son prod, ouais,

  • Speaker #1

    ouais Qui a travaillé sur le dernier Katy Perry ouais. Qui a travaillé sur le dernier Katy Perry. Ah.

  • Speaker #2

    et la vidéo à 15 ans simplement pour vous super c'est une bonne entrée de podcast on remonte le temps l'horreur du dimanche épisode

  • Speaker #0

    et la vidéo à 15 ans simplement pour vous souhaiter super, c'est une bonne entrée de podcast on remonte le temps l'horreur du dimanche épisode 59 ça peut devenir un running gag aussi le pépin exprès vraiment c'est juste un problème c'est parti c'est maintenant on commence avec le film de Lola je crois oui moi j'ai choisi Cadolake 59 ça peut devenir un running gag aussi le pépin exprès vraiment c'est juste un problème c'est parti c'est maintenant, on commence avec le film de Lola je crois oui,

  • Speaker #1

    moi j'ai choisi Cadolake Nous allons chercher tout le lac. Nous allons chercher toute Soyez un partenariat. la mer. Qu'est-ce qui s'est passé ? Soyez une partie de vous.

  • Speaker #0

    Et ouais, Et ouais, donc Lolo, donc Lolo, cadeau laqué, cadeau laqué, tu as choisi. tu as choisi. Oui, Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui, oui. oui.

  • Speaker #2

    C'était pas un cadeau. C'était pas un cadeau. C'est pas vrai en plus. C'est pas vrai en plus.

  • Speaker #0

    Oui, Oui, Léo, Léo, oui, oui,

  • Speaker #1

    c'est la gueule.

  • Speaker #0

    c'est la gueule.

  • Speaker #1

    Putain, Putain, arrêtez, arrêtez, moi j'ai de la fièvre, moi j'ai de la fièvre, j'arriverai pas. j'arriverai pas. Oui, Oui, non, non, cadeau laïc de deux réalisateurices, cadeau laïc de deux réalisateurices, Céline Held et Logan George. Céline Held et Logan George.

  • Speaker #0

    C'est marrant, C'est marrant. Logan George. Logan George.

  • Speaker #1

    Coach. George.

  • Speaker #0

    De prénom le gars, Deux prénoms, le gars. C'est suspect. c'est suspect.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #1

    Oui c'est vrai. c'est vrai. J'ai beaucoup reniflé, J'ai beaucoup reniflé donc excusez-moi. donc...

  • Speaker #2

    ASMR rume. ASMR rume.

  • Speaker #1

    ASMR rume et bave. ASMR rume et bave. Donc c'est sorti l'année dernière en 2024 et donc c'est un thriller américain. Donc, c'est sorti l'année dernière, en 2024. Et donc, c'est un thriller américain. Avec, Avec dans un des rôles principaux celui qui joue Paris, dans le rôle, dans un des rôles principaux, celui qui joue Paris, Dylan O'Brien. Dylan O'Brien qu'on a vu dans les films Le Labyrinthe. qu'on a vu dans les films Le Labyrinthe. Mais il était plus jeune. Mais il était plus jeune, Plus bébé. plus bébé.

  • Speaker #0

    Il a moins de cheveux, Il a moins de cheveux,

  • Speaker #1

    non ? non ? Non. Non. On l'a aussi vu dans les séries On l'a aussi vu dans les séries Teen Wolf et New Girl. Teen Wolf et New Girl. Voilà. Voilà,

  • Speaker #2

    c'était Teen Wolf.

  • Speaker #1

    Teen Wolf,

  • Speaker #2

    ok, oui.

  • Speaker #0

    Teen Wolf, Teen Wolf,

  • Speaker #2

    j'ai tout vu.

  • Speaker #0

    j'ai tout.

  • Speaker #2

    Flashback, ouais.

  • Speaker #0

    Quelle saison de Teen Wolf ? Quelle saison de Teen Wolf ? Bah, tout. Tout. Ah, Ah, ok, ok, pardon. pardon.

  • Speaker #1

    On a l'experte Teen Wolf. On a l'experte Teen Wolf. Non, Non, pas du tout. pas du tout. Mais c'est un des personnages principaux, C'est un des personnages principaux, je crois. je crois. Il me semble. Il me semble. Il y a aussi dans le rôle, Il y a aussi dans le rôle, le deuxième personnage principal, le deuxième personnage principal, la jeune Ellie, la jeune Ellie, qui est jouée par qui est jouée par Eliza Scanlan, Eliza Scanlan, qui, qui, elle, elle, a fait une apparition dans Old de Shyamalan, a fait une apparition dans Old de Shyamalan, qui d'ailleurs a produit le film. qui d'ailleurs a produit le film. Cadeau Lake, Cadeau Lake, là, là,

  • Speaker #2

    c'est le producteur. c'est le producteur.

  • Speaker #0

    Shyamalan Malang, Shyamalan Malang, Shyamalan Malang. Shyamalan Malang.

  • Speaker #1

    Pardon.

  • Speaker #0

    Pardon.

  • Speaker #1

    Elle était aussi, Elle était aussi, je ne sais pas pourquoi j'ai noté tout leur filmo, je ne sais pas pourquoi j'ai noté toutes leurs filmos, mais parce que je trouvais ça bien. mais parce que je trouvais ça bien. Elle était dans le film Le Diable tout le temps, Elle était dans le film Le Diable tout le temps film qui était très nul mais le livre est incroyable Ah oui le film est éclaté Alors que le livre c'est... film qui était très nul mais le livre est incroyable.

  • Speaker #0

    Le film est éclaté.

  • Speaker #1

    Alors que le livre c'est... C'est avec Tom Holland Et dans la série Sharp Object

  • Speaker #0

    C'est avec Tom Holland. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Et dans la série Sharp Objects.

  • Speaker #0

    Ah ça c'est bien, Ah ça c'est bien, ça c'est vachement bien. ça c'est vachement bien Ah bah c'est elle qui joue Ah bah c'est elle qui joue Amy Adams jeune en fait. Amy Adams jeune en fait D'accord ça y est maintenant je me rends compte D'accord, ça y est maintenant je me rends compte.

  • Speaker #1

    Voilà. Il y a Caroline Falk dans le rôle de la jeune Anna Lauren Ambrose qui joue Céleste et Diana Hopper dans le rôle de C Aïe ! Il y a Caroline Falk dans le rôle de la jeune Anna. Lauren Ambrose qui joue Céleste. Et Diana Hopper dans le rôle de C. pour ne pas spoiler, pas spoilé, et le lac Cadeau dans le rôle du lac Cadeau. et le lac Cadeau dans le rôle du lac Cadeau.

  • Speaker #2

    Oui, très belle interprétation.

  • Speaker #1

    Très belle interprétation. Oui, il joue bien. Il joue bien. Oui, Oui, il joue bien. il joue bien. Franchement, Franchement, voilà. voilà. Donc, Donc, un petit résumé d'abord. un petit résumé d'abord. Ensuite, Ensuite, deux histoires distinctes se passant à Carnac, deux histoires distinctes se passant à Carnac, alors pas dans le Morbihan. alors pas dans le Morbihan. Du fond de l'optimisme. Il faut l'optimer. C'est super. C'est super. Mais une petite ville américaine au bord du lac Cadeau, Mais une petite ville américaine au bord du lac Cadeau, lac qui est à la frontière du Texas et de la Louisiane. lac qui est à la frontière du Texas et de la Louisiane. On suit donc Ellie, On suit donc Ellie, une adolescente qui voit sa vie bouleversée le jour où sa demi-sœur Anna disparaît de façon mystérieuse sur le lac et elle va partir à sa recherche. une adolescente qui voit sa vie bouleversée le jour où sa demi-sœur Anna disparaît de façon mystérieuse sur le lac et elle va partir à sa recherche. En parallèle, En parallèle, on a l'histoire aussi de Paris, on a l'histoire aussi de Paris, un jeune homme hanté par la mort de sa mère qui lui aussi à un moment va être attiré par cet étrange lac. un jeune homme hanté par la mort de sa mère qui lui aussi à un moment va être attiré par cet étrange lac. Et à partir de là, Et à partir de là, leurs parcours vont se croiser autour du lac. leurs parcours vont se croiser autour du lac. qui est un lieu qui semble dissimuler pas mal de secrets. qui est un lieu qui semble dissimuler pas mal de secrets.

  • Speaker #0

    D'un étrange secret. D'un étrange secret,

  • Speaker #2

    Au fond du lac. au fond du lac.

  • Speaker #1

    Céline Eld et Logan George, Céline Eld et Logan George, ils sont partenaires de travail, ils sont partenaires de travail, mais de vie aussi. mais de vie aussi. Ce sont deux personnes, Ce sont deux jeunes personnes en couple. deux jeunes personnes en couple. Et là, Et là, ils font leur deuxième long-métrage ensemble. ils font leur deuxième long-métrage ensemble. Que ce soit leur cours ou leur premier, Que ce soit leur cours ou leur premier, ils ont tout fait ensemble. ils ont tout fait ensemble. Et donc, Et donc, ils expliquent que tout est parti d'une photo du lac Cadeau sur laquelle ils sont tombés sur un subreddit. ils expliquent que tout est parti d'une photo du lac Cadeau sur laquelle ils sont tombés sur un subreddit.

  • Speaker #2

    On était sûr que c'était sur Reddit.

  • Speaker #1

    On était sûr que c'était sur Reddit.

  • Speaker #2

    Tu nous fais une chronique de Felduple. Tu nous fais une chronique de Feldup.

  • Speaker #0

    Oui, Ouais, c'est ça, c'est ça, exactement. exactement. J'allais dire, J'allais dire, Logan George, Logan George, à mon avis, à mon avis, c'est Feldup. c'est Felduple.

  • Speaker #2

    L'iceberg du lac Cadeau. L'iceberg du lac Cadeau.

  • Speaker #1

    Et donc, Et donc, ils ont été, ils ont été, en quelque sorte, en quelque sorte, envoûtés par cette photo et ce lieu qu'ils ne connaissaient pas. envoûtés par cette photo et ce lieu qu'ils ne connaissaient pas. Et ils n'avaient rien de mieux à faire. Et ils n'avaient rien de mieux à faire. Alors, Alors, ils ont pris une voiture et ils sont partis le voir en vrai. ils ont pris une voiture et ils sont partis le voir en vrai.

  • Speaker #0

    Les anomalies du web. Les anomalies du web.

  • Speaker #1

    Voilà, Voilà, exactement. exactement. Les intermittents du spectacle. Les intermittents du spectacle. Et à partir de là, Et à partir de là, donc ils ont passé plusieurs mois à écrire une première version du film. donc ils ont passé plusieurs mois à écrire une première version du film. Je vous invite d'ailleurs vraiment à regarder des photos de ce lac parce que ce n'est pas n'importe quel lac. Je vous invite d'ailleurs vraiment à regarder des photos de ce lac parce que c'est pas n'importe quel lac et donc c'est là où pousse la plus grande forêt de cyprès au monde et c'est vraiment unique. Et donc, c'est là où pousse la plus grande forêt de cyprès au monde. Et c'est vraiment unique. Et en fait, Et en fait, c'est le Bayou, c'est le Bayou, vraiment. vraiment. Donc c'est les arbres qui... Donc, c'est les arbres qui... poussent dans l'eau. poussent dans l'eau. Et du coup, Et du coup, ça fait tout de suite quelque chose d'assez mystique et hors du temps. ça fait tout de suite quelque chose d'assez mystique et hors du temps. Ces endroits-là, Ces endroits-là, que ce soit la mangrove ou le baillou, que ce soit la mangrove ou le baillou, c'est vraiment des endroits assez étranges. c'est vraiment des endroits assez étranges. Donc, Donc, bref, bref, tout est parti de ce lieu hyper labyrinthique, tout est parti de ce lieu hyper labyrinthique, qui semble surnaturel, qui semble surnaturel, alors que il y a plusieurs lieux comme ça. alors que il y a plusieurs lieux comme ça. Et c'est un lieu qui est hyper propice au folklore, Et c'est un lieu qui est hyper propice au folklore, aux légendes. aux légendes. Il y a beaucoup, Il y a beaucoup, beaucoup de mythes. beaucoup de mythes. notamment le Bigfoot et tout, notamment le Bigfoot et tout, qui sont nés autour de ce lac. qui sont nés autour de ce lac. Et genre des trucs, Et des trucs genre Dame du Lac, genre Dame du Lac, version américaine. version américaine. Il y a beaucoup de...

  • Speaker #0

    Mais pourquoi on n'était pas au courant de ce lac ? Mais pourquoi on n'était pas au courant de ce lac ?

  • Speaker #1

    Mais surtout, Mais surtout, c'est en Bretagne, c'est en Bretagne, non ? non ? La Dame du Lac et compagnie. La Dame du Lac et compagnie. Décidément, Décidément, ça fait deux fois qu'on parle de la Bretagne. ça fait deux fois qu'on parle de la Bretagne. Bah oui, Bah oui, mais non, mais non, c'est pas la Dame du Lac, c'est pas la Dame du Lac, je vous dis de la merde, je vous dis de la merde, c'est la c'est la Waning Woman. Waning Woman. Ah, Ah, qui pleure. qui pleure.

  • Speaker #0

    J'ai vu un film comme ça. J'ai vu un film comme ça. C'était nul à chier. C'était nul à chier.

  • Speaker #1

    je sais plus comment c'est il y a la Yorona ah oui oh c'était nul oui c'est nul mais ça existe enfin c'est une légende qui existe mais là là c'est la Yorona mais américaine donc bref donc avec tout ça ça semblait évident que le lac ne serve pas seulement de décor pour le film il va vraiment venir façonner l'histoire et pour notre thème bah moi je trouvais ça plutôt pas mal parce que c'est le Je sais plus comment ça s'appelle, il y a la Yorona.

  • Speaker #0

    Ah oui, oh c'était nul !

  • Speaker #1

    Mais ça existe, c'est une légende qui existe. Mais là, c'est la Yorona mais américaine. Donc bref, avec tout ça, ça semblait évident que le lac ne serve pas seulement de décor pour le film, il va vraiment venir façonner l'histoire. Et pour notre thème, moi je trouvais ça plutôt pas mal, parce que le lac là c'est un espace où le temps va venir se brouiller. lac là c'est un espace où le temps va venir se brouiller ... Je vais essayer de ne pas trop spoiler le film, Je vais essayer de ne pas trop spoiler le film, mais quand même de préférence, mais quand même de préférence, voyez-le vraiment si vous écoutez cette chronique avant de l'écouter. voyez-le vraiment. Si vous écoutez cette chronique avant de l'écouter, mais surtout regardez-le sans savoir du tout de quoi ça parle. Mais surtout, regardez-le sans savoir du tout de quoi ça parle. Moi ça a été mon cas et c'était vraiment une très belle surprise. Moi, ça a été mon cas et c'était vraiment une très belle surprise. Mais du coup voilà, Mais du coup, il y a un endroit sur ce lac, il y a un endroit sur ce lac dans le film et seulement à un moment précis où le niveau de l'eau baisse, dans le film, et seulement à un moment précis où le niveau de l'eau baisse, là, là le temps va venir se plier et les personnages qui se trouvent là... le temps va venir se plier. Et les personnages qui se trouvent là vont pouvoir se déplacer à travers les époques. vont pouvoir se déplacer à travers les époques. Donc c'est ce qui va arriver à Paris, C'est ce qui va arriver à Paris, Ellie et la jeune Anna. Élie. et la jeune Anna. Donc, c'est un film qui prend vraiment soin de semer plein de petits indices un peu partout. C'est un film qui prend vraiment soin de semer plein de petits indices un peu partout. Donc, Les fameux fusils de Tchékov. les fameux fusils de Tchékov. Moi, Moi, j'ai trouvé ça bien. j'ai trouvé ça bien, parce que ça m'a permis d'être beaucoup plus ancrée dans l'histoire. Je trouve que ça m'a permis d'être beaucoup plus ancrée dans l'histoire. Et ça fait un film très didactique, Et ça fait un film très didactique, sans être prétentieux. sans être... prétentieux. J'avais pas l'impression qu'on était pris pour des teubés pendant le film. J'avais pas l'impression qu'on était pris pour des teubés pendant le film. Ce que je peux reprocher à un certain réalisateur dont on parlera tout à l'heure. Ce que je peux reprocher à un certain réalisateur dont on parlera tout à l'heure. Mais voilà, Mais voilà, ça permet aussi de... ça permet aussi de...

  • Speaker #0

    Mais dont il s'inspire quand même. Mais dont il s'inspire quand même.

  • Speaker #1

    Dont il s'inspire, Dont il s'inspire, non mais clairement. non mais clairement. Oui. Mais là je trouve que ça fait pas le même effet. Et là, je trouve que ça fait pas le même effet. Je trouve qu'on ne tombe pas trop dans des complexités incompréhensibles des paradoxes temporels. Et donc, je trouve qu'on ne tombe pas trop dans des complexités incompréhensibles des paradoxes temporels. Moi, Moi, j'ai trouvé. j'ai trouvé. Je trouvais que c'était assez bien construit. Je trouvais que c'était assez bien construit. Je trouve aussi que le film est très beau et que ça parle de beaucoup de choses. Donc, je trouve aussi que le film est très beau et que ça parle de beaucoup de choses. Moi, Moi, ce qui m'a le plus touchée, ce qui m'a le plus touchée, c'était l'angle de l'héritage familial. c'était l'angle de l'héritage familial. Donc, La manière dont le passé des générations influence le présent. la manière dont le passé des générations influence le présent. ce que les parents... ce que les parents... n'ont pas dit, n'ont pas dit, ce que les enfants ignorent de leur histoire familiale et comment les secrets ou les absences continuent de peser, ce que les enfants ignorent de leur histoire familiale et comment les secrets ou les absences continuent de peser, même des années plus tard. même des années plus tard. Donc le temps dans le film est utilisé un peu comme une mémoire vivante et donc souvent douloureuse aussi. Donc le temps dans le film est utilisé un peu comme une mémoire vivante et donc souvent douloureuse aussi. Moi c'est un sujet qui me fascine, Moi c'est un sujet qui me fascine, c'est ce qu'on appelle en psychologie le trauma transgénérationnel et je trouve ça très intéressant de l'aborder comme ça. c'est ce qu'on appelle en psychologie le trauma transgénérationnel et je trouve ça très intéressant de l'aborder comme ça. il y a aussi pour le temps l'aspect cyclique donc de la boucle il y a un peu ce truc de ce qui arrive devait arriver donc on peut penser que c'est un peu fataliste mais là moi je trouve ça encore une fois très beau se Il y a aussi, pour le temps, l'aspect cyclique, donc de la boucle. Il y a un peu ce truc de ce qui arrive, devait arriver. Donc, on peut penser que c'est un peu fataliste. Mais là, moi, je trouve ça, encore une fois, très beau, se dire que le temps, dire que le temps quand il n'est pas linéaire nous relie forcément aux personnes aimées qu'on a perdues quand il n'est pas linéaire, nous relie forcément aux personnes aimées qu'on a perdues. Je trouve que c'est vraiment joli, je trouve que c'est vraiment joli la manière dont c'est exploité et en plus ça vient bien justifier l'utilisation du voyage dans le temps qui là pour le coup moi je trouve n'est pas du tout un gadget scénaristique voilà ouais en fait, la manière dont c'est exploité. Et en plus, ça vient bien justifier l'utilisation du voyage dans le temps, qui là, pour le coup, moi, je trouve, n'est pas du tout un gadget scénaristique. Voilà.

  • Speaker #2

    Ouais. Ouais,

  • Speaker #0

    ouais,

  • Speaker #2

    ouais ouais moi j'ai bien aimé aussi et je te rejoins sur le côté bagage générationnel et je trouve que c'est malin d'utiliser des boucles temporelles pour parler de ...

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #2

    Ouais. Bah, ouais. Moi, j'ai bien aimé aussi. Et je te rejoins sur le côté bagage générationnel. Et je trouve que c'est malin d'utiliser des boucles temporelles pour parler de... trauma familial ou de trucs qui ressortent ou de choses enfouies et tout et après sur le côté beau et réussi du film je suis assez d'accord, Traumas familiaux ou de trucs qui ressortent ou de choses enfouies et tout. Et après, sur le côté beau et réussi du film, je suis assez d'accord. moi j'ai beaucoup aimé la géographie du film, Moi, j'ai beaucoup aimé la géographie du film. Tous les déplacements en bateau, tous les déplacements en bateau l'utilisation de la géographie du lac, l'utilisation de la géographie du lac. archi bien je trouve, Archibien, je trouve.

  • Speaker #1

    vraiment super cool ça change, Vraiment super cool. C'est incroyable ce lieu.

  • Speaker #2

    Ça change, c'est bien fait, c'est bien fait, c'est pas trop chiant, c'est pas trop chiant. enfin il n'y en a pas non plus à toutes les sauces et en fait c'est surtout ça, Enfin, il n'y en a pas non plus à toutes les sauces. Et en fait, c'est surtout ça. Je trouve qu'il y a beaucoup de choses qui sont bien osées dans le film. je trouve qu'il y a beaucoup de choses qui sont bien osées dans le film tu parlais des Tu parlais des colliers, colliers, des cordes et des machins de Chekhov dans tous les sens, des cordes et des machins de Chekhov dans tous les sens, il y en a pas mal, il y en a pas mal mais c'est pas trop lourdain non plus et en vrai moi j'aime bien aussi que le film soit assez compréhensible parce que son propos comme tu disais c'est les bagages générationnels et du coup c'est bien non plus de pas faire un truc, mais c'est pas trop lourdain que non plus et en vrai moi j'aime bien aussi que le film soit assez compréhensible parce que son propos comme tu disais c'est les bagages générationnels et du coup c'est bien non plus de ne pas faire un truc... enfin c'est pas un film qui va vous mindfuck ou vous faire péter un câble je trouve que c'est plutôt facile à suivre. enfin c'est pas un film qui va... vous mindfuck ou vous faire péter un câble je trouve que c'est plutôt facile à suivre et c'est joli les histoires qui se recoupent à la fin c'est assez joli en fait il n'y a pas un gros twist ou un gros drama c'est différentes temporalités qui finissent par se rejoindre et s'entrecroiser et en fait on finit par comprendre que les personnages qu'on suit sont Et c'est joli les histoires qui se recoupent à la fin, c'est assez joli en fait y'a pas un gros twist ou un gros drama c'est différentes temporalité qui finissent par se rejoindre et s'entrecroiser et en fait on finit par comprendre que les personnages qu'on suit sont pas du tout dans les mêmes temporalités et c'est pareil tout est assez doux et assez fluide donc non moi j'ai bien aimé ouais mais ça ce côté c'est pas du tout dans les mêmes temporalités et c'est pareil tout est assez doux et assez fluide donc non moi j'ai bien aimé mais ça ce côté

  • Speaker #0

    C'est un film qui soigne un peu son mystère, un film qui soigne un peu effectivement son mystère quoi son twist mais qui en même temps ne le fait pas de manière son twist, mais qui en même temps ne délivre pas son truc de manière ultra brutale. délivre pas son truc de manière ultra brutale ça arrive pas d'un coup en une scène quoi c'est vrai que moi j'ai compris que c'était ça spoil pour les gens mais je pense que c'est impossible ça se comprend quand même assez rapidement mais tu comprends assez vite que effectivement les deux personnages principaux vivent pas dans la même temporalité parce qu'en fait il y a des détails un peu subtils d'utilisation

  • Speaker #2

    Ça n'arrive pas d'un coup en même scène.

  • Speaker #0

    Moi j'ai compris que c'était un spoil pour les gens, mais je pense que c'est impossible de pas spoiler.

  • Speaker #2

    Ça se comprend quand même assez rapidement dans le film.

  • Speaker #0

    Mais tu comprends assez vite que les deux personnages principaux ne vivent pas dans la même temporalité. Parce qu'il y a des détails un peu subtils. d'utilisation des téléphones portables c'est suffisamment décalé dans le temps les deux époques sont suffisamment décalées dans le temps pour qu'il y ait des différences assez marquantes et donc pour qu'on s'en rende compte et ça c'est vrai que c'est bien pareil la géographie des lieux qui est revisitée mais de manière un peu différente à chaque fois avec des téléphones portables c'est suffisamment décalé dans le temps les deux époques sont suffisamment décalées dans le temps pour qu'il y ait des différences assez marquante et donc pour qu'on s'en rende compte et ça c'est vrai que c'est bien, pareil la géographie des lieux qui est revisitée mais de manière un peu différente à chaque fois, avec le barrage avec les sécheresses consécutives du lac c'est vrai qu'il y a c'est un gros boulot de mise en scène je pense et d'écriture après c'est vrai que c'est vrai que c'est un film qui doit moins bien survivre à un second visionnage parce que t'as pas la surprise finale qui fait, le barrage avec les sécheresses consécutives du lac c'est vrai qu'il y a un gros boulot de mise en scène je pense et d'écriture après c'est vrai que C'est vrai que... C'est un film qui doit moins bien survivre à un second visionnage parce que t'as pas la surprise finale qui fait, qui joue quand même beaucoup pour l'appréciation du film. qui joue quand même beaucoup pour l'appréciation du film. Mais non. Mais non. Et puis moi, Et puis moi, j'aime beaucoup ce gars-là, j'aime beaucoup ce gars-là. Le Paris. le Paris. Le Paris,

  • Speaker #2

    ouais.

  • Speaker #1

    Dylan O'Brien. Dylan O'Brien.

  • Speaker #0

    Ouais, je l'aime bien dans le film. Je l'aime bien dans le film. Je trouve qu'il a une espèce de... Je trouve qu'il a une espèce de...

  • Speaker #1

    Il est touchant. Il est touchant,

  • Speaker #0

    moi. Ouais, Ouais, je sais pas, je sais pas. il est...

  • Speaker #2

    Il a un truc un peu naturel qui se dégage. Il a un truc un peu naturel qui se dégage en plus.

  • Speaker #0

    Il se balade avec son staff. Il se balade avec son staff, là. au bord de son lac dans sa caravane je sais pas j'aime bien, il est marrant ok c'est pas hyper marrant mais il est pas très taiseux il a un petit côté Teddy il a un petit côté Teddy donc non moi j'ai passé un super bon moment dans le film,

  • Speaker #1

    c'est un bon film c'est un bon film du dimanche en vrai ouais oui oui oui moi j'avoue que c'est pas déplaisant et j'avoue que J'ai pas passé un mauvais moment, après je trouve qu'il survit pas beaucoup dans la mémoire, enfin en tout cas dans la mienne. Je l'ai vu il y a quelques semaines du coup vu que tu l'avais choisi assez tôt. Et aujourd'hui j'en garde pas grand chose quoi, à part effectivement ce lieu qui est magnifique. Il n'y a pas grand chose qui me reste et j'avoue que bon après ça c'est ma préférence mais moi j'aime... Je spoil alors attention, moi j'ai un peu du mal avec les résolutions à la Game of Thrones. En fait, ça me met un peu mal à l'aise, ces personnages qui, au sein d'une même famille, jouent plusieurs rôles. Vraiment, j'ai du mal avec ça. Est-ce que c'est de l'inceste ? Non, c'est plutôt une inquiétante étrangeté. C'est que moi, j'ai du mal avec le rapport sororal qui n'est pas le même que le rapport maternel, qui n'est pas pour moi le même que le rapport... Enfin, tu vois ce que je veux dire ? Et ça, ça me dérange un peu, moi, personnellement. Enfin, je sais pas, il y a un truc qui bloque là-dessus. Je les turiderai en séance. Mais effectivement, le traumatisme intergénérationnel, c'est de toute façon un thème extrêmement intéressant et c'est cool de le traiter avec les outils du cinéma et de le mettre en scène de cette façon-là. Ça regarde vachement du côté de chez Dark aussi, qui est quand même sorti avant.

  • Speaker #2

    Ça fait très série, je trouve. Ça pourrait être découpé. Je n'ai pas vu,

  • Speaker #3

    je n'ai pas regardé.

  • Speaker #1

    Moi j'ai arrêté au bout du deuxième épisode parce que où qu'il est Michel Je vous invite à regarder au moins la première série C'est quand même très très bien écrit c'est plus complexe qu'Adeleik évidemment parce que c'est sur un temps plus long etc

  • Speaker #0

    Il y a deux lacs On est d'accord que le môme s'appelle Michel

  • Speaker #2

    Oui mais c'est un allemand alors Moi ça m'a freiné dans mon appréciation de la série Thomas a coupé la première écoute du prénom de Michel J'ai regardé deux épisodes,

  • Speaker #0

    c'est bien mais il s'appelle Michel Euh...

  • Speaker #1

    bizarre quoi et c'est vrai que moi il y a quand même des trucs un peu bah ça c'est des trucs américains qui me gavent très vite donc c'est vrai et qui font très série un peu teen l'histoire des colliers moi j'avoue que j'ai du mal j'aime bien moi c'est un peu c'est un peu kitsch oui mais c'est ça mais c'est un c'est un pendentif c'est

  • Speaker #2

    un pendentif de 2005 quand même faut le dire

  • Speaker #1

    Oui, mais ils auraient dû choisir un truc avec une salamandre. C'est vraiment ancré. Ou une dente de requin, je n'en sais rien.

  • Speaker #0

    Ah oui, une dente de requin. J'en ai une. C'est un peu laid.

  • Speaker #1

    Et il y a une autre scène aussi où j'ai vraiment levé les yeux au ciel un peu. Mais ça, c'est mon côté anti-romantique. C'est, tu sais, quand... Quand il joue à la maison.

  • Speaker #2

    Ah ça me parait, bon j'avoue ça aussi.

  • Speaker #1

    J'avais l'impression d'être dans une pub le roi Merlin.

  • Speaker #3

    En plus elle sert à rien.

  • Speaker #2

    Moi je me suis surtout dit vos blagues ne sont pas drôles en fait. Non c'est cringe.

  • Speaker #1

    Non non non. J'avoue que cette scène n'a pas trop de...

  • Speaker #0

    Avec ton îlot central chérie.

  • Speaker #2

    Ouais ouais, putain je vais te chercher une poêle dans le meuble invisible.

  • Speaker #0

    Oui ça c'est le côté...

  • Speaker #1

    Les pouvoirs de l'imagination.

  • Speaker #0

    C'est le moment en Sundance.

  • Speaker #3

    ça je pense que c'est Shyamalan qui l'a imposé il était à la prod il a dit bon,

  • Speaker #0

    il n'y a pas assez de trucs de merde oui oui c'est vrai que cette scène elle est un peu gênante elle arrive au début du film du coup oui ça va un petit peu en froid et en plus ça va pas avec les personnages le

  • Speaker #1

    personnage d'Eli pour le coup il est beaucoup plus intéressant je trouve qu'il est plus étrange, j'aime bien ce personnage

  • Speaker #2

    Ne vous inquiétez pas, à part ces deux scènes, il n'y aurait pas trop de moments de cringe dans le film.

  • Speaker #1

    Non, c'est moi qui suis...

  • Speaker #0

    Non, ça va, ça va. Et puis le personnage, comment elle s'appelle la gamine ? Ellie. Ah oui, Ellie. Ouais, ouais, ouais, elle est très très bien avec son conflit, le conflit qu'elle a avec son beau-père et tout ça. Non, ça c'est bien, c'est vraiment pas mal. C'est vraiment bien comme film. Oui, c'est un bon film. J'ai du mal à... a trouvé ça gênant malgré ses défauts. Parce que je trouve que tu sens tellement le truc qui a été vraiment bien écrit. Tu vois, effectivement, je suis d'accord avec Camille sur le truc de... C'est ce que je voulais dire par ça ne survit pas un second visionnage. Effectivement, c'est un film qui est fait pour faire un effet la première fois que tu le vois. Et c'est vrai que c'est une démarche de cinéma que de temps en temps, tu aimes, tu n'aimes pas. Mais c'est une démarche qui est hyper fréquente dans le cinéma. Il y a beaucoup de films comme ça qui restent quand même des films qui sont tout à fait regardables et vraiment bien foutus. Mais c'est vrai que ce n'est pas un film qui reste avec toi toute ta vie. Et puis, on a déjà vu ça. Mais bon, non, moi, je... Bon petit film du dimanche.

  • Speaker #1

    Ça donne envie d'aller voir ce Cadolèque. Ah bah oui,

  • Speaker #3

    oui. Non, et puis c'est vrai que je ne l'ai pas précisé, mais c'est vraiment... Il y a beaucoup de films qui ressemblent à ça qui sont sortis à ce moment-là, mais c'est les films Covid.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #3

    Du coup, voilà un peu les gens qui n'avaient pas grand-chose d'autre à faire. Souvent, il y a eu beaucoup de films de genre ou d'horreur qui sont sortis à ce moment-là. Il y a un peu un truc comme ça, qui ne sont pas forcément mémorables, mais qui avaient un charme, moi je trouve.

  • Speaker #2

    On est déjà nostalgique de l'époque Covid.

  • Speaker #0

    C'était bien. ça a rendu certaines personnes plus créatives c'est vrai que quand on était tous dans nos résidences secondaires on était quand même bien ouais surtout celle du 9-3 ouais non c'était l'enfer moi j'ai pas fait de film pendant le covid non j'ai pas fait de film mais nous on avait pas de résidence secondaire donc voilà Euh... On passe à la suite peut-être ou pas ? C'est quoi déjà ?

  • Speaker #1

    C'est moi.

  • Speaker #0

    Ah c'est Camille. Et Camille c'est quoi ? Bah attends,

  • Speaker #2

    la musique.

  • Speaker #0

    Ah c'est la musique.

  • Speaker #2

    Ouais ouais. Tu vas plus vite que la musique toi.

  • Speaker #0

    Et pardon Camille, quel est le film ?

  • Speaker #1

    Moi j'ai choisi Memento.

  • Speaker #0

    Rien que ça. Memento.

  • Speaker #1

    Memento.

  • Speaker #0

    Ouh, qui pire c'est Trinity, ouh là là là là !

  • Speaker #1

    Oui, trop de beauté dans cette scène !

  • Speaker #0

    Moi ça m'a rendu horny direct, je te le dis, de ne pas pouvoir en parler beaucoup. C'est la seule fois de ma vie où Christopher Nolan m'a rendu horny.

  • Speaker #2

    Tout ça dans un jus années 90 en plus, c'est super.

  • Speaker #1

    Donc effectivement, Memento de Christopher Nolan, un film de 2000, et c'est un film quand même très connu puisque c'est Christopher Nolan. C'est qui ? Moi, je pense que c'est mon préféré de Christopher Nolan. Je trouve que c'est vraiment un film qui est beau et qui rentre bien dans le truc du temps. Parce qu'on le connaît, lui, avec ses bidules. Ah bah lui !

  • Speaker #0

    C'est machin chouette,

  • Speaker #1

    ses bidules ! Si il y en a un qui aime bien jouer avec la trotteuse de sa montre, je pense que c'est Christopher Nolan.

  • Speaker #2

    Avec ses toupies.

  • Speaker #0

    J'ai eu 20 sur 20 à mon devoir de mathématiques. Je suis Christopher Nolan.

  • Speaker #2

    C'est clair. On commence déjà à se moquer de lui.

  • Speaker #1

    Alors, pas tout de suite. Donc, comme on vous l'a dit, au niveau du casting, on a quand même des superstars. Parce qu'il y a Guy Pearce qui joue donc Leonard Shelby. Et Carrie Admos, Trinity donc, qui joue Nathalie. Il y a aussi Joe Pantolagno qui joue Teddy.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #3

    Jean-Pierre

  • Speaker #0

    Joliot-Lagnot ! Il y a donc la moitié du casting de Matrix.

  • Speaker #1

    Exactement. Ce film a été écrit, réalisé par Christopher Nolan et c'est son deuxième long métrage après Following qu'il avait sorti juste quelques années avant.

  • Speaker #0

    C'est un long Following ?

  • Speaker #1

    Oui, un long mais qu'il avait fait avec très peu d'argent, qu'il avait fait avec littéralement 7000 livres. Ah oui,

  • Speaker #2

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    Donc c'est vraiment pas beaucoup. Et là, d'un coup, on arrive à 4,5 millions. C'est pas les mêmes enjeux, on va dire. Alors, si vous n'avez pas vu Memento, obligation totale de voir le film avant de nous écouter. Parce que là c'est vraiment du gâchis

  • Speaker #3

    Regardez les films,

  • Speaker #2

    surtout un dont on parlera plus tard En plus chaque fois on est des sagons on spoil quasi direct Mais Memento tu peux pas parler du film sans spoiler C'est compliqué

  • Speaker #1

    Le spoil intervient à la première seconde

  • Speaker #2

    Mais oui moi je trouve que c'est pas très dérangeant C'est la construction du film et le montage qui est cool et qui est intéressant Oui oui oui mais c'est juste que je pense que justement il faut,

  • Speaker #1

    en tout cas moi personnellement quand j'ai vu le film je ne l'avais pas entendu parler avant Ouais. Et ça a marché très bien parce que je ne savais pas l'écriture. Donc en gros, de quoi ça parle ? En gros, on rencontre Léonard, Léni, qui bute un certain dénommé Teddy. Ça, c'est la première séquence du film. Donc je ne spoil pas trop fort. Et en fait, on comprend au fur et à mesure que le personnage de Léonard ne se souvient jamais de rien, comme s'il se réveillait tout le temps d'une gueule de bocarabiné. Et il nous explique qu'en fait, il n'a pas de mémoire à court terme. C'est pas pratique, ça, du tout. C'est-à-dire qu'en fait...

  • Speaker #2

    C'est quoi ton film, déjà ?

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. On peut le refaire. Donc, Memento de Christopher Nolan. J'aurais pu écrire une chronique à la façon de Memento, mais je me suis dit, le noir et blanc, la couleur, ça va être compliqué. Au micro. Il faut que je l'écrive à l'envers. Ça devient très galère, je ne peux pas le faire. Il n'a pas de mémoire à court terme, ce qui fait que cette personne est en fait un rat d'auteur permanent, qui raconte toujours la même chose. Je pense que c'est assez pénible d'avoir ce genre de personne dans son entourage. Ça tombe bien, il n'a personne autour de lui, à part Teddy, qui se présente comme étant son ami. Et après, on va rencontrer Nathalie, qui se présente aussi comme une amie potentiellement plus plus. La dernière chose dont se souvient clairement Léni, c'est de sa femme. Enfin, ce n'est pas vraiment de sa femme, c'est plutôt de la façon dont sa femme a été tuée. Donc voilà, là c'est la grosse fête. Et donc on comprend que Léni a un défi, c'est justement défier sa mémoire à court terme en essayant de mener une enquête policière autour du meurtre de sa femme. Il faut qu'il retrouve le tueur. Il a pas mal d'indices, etc. Et des indices qu'il écrit sur des petits post-its. Et avec une très belle écriture, je dois dire. moi j'ai trouvé ça très sexy le fait qu'il écrive aussi bien c'est sexy parce que c'est Guy Pearce ça joue peut-être la personne qui est au bout du stylo j'ai adoré Guy Pearce à poil qui écrit sur un polaroïd je trouve qu'il écrit très bien et donc il écrit sur des post-it il écrit aussi sur des polaroïds en fait il fait sa vie c'est vraiment de faire des pêles-mêles euh... au mur avec des fils et des petits points et des photos.

  • Speaker #2

    Si vous aimez les to-do list, regardez Memento, c'est super.

  • Speaker #1

    Exactement, parce qu'effectivement, Léonard a ce qu'il appelle un système qui lui permet, selon lui, d'éviter justement de tout oublier tout le temps. Bon, c'est pas hyper... C'est pas infaillible. C'est pas infaillible. Mais justement, c'est ça qui est intéressant, c'est que c'est le sujet même du film, parce que Léonard dit plusieurs fois que la mémoire elle-même n'est pas pas infaillible et en fait ça fait tout l'enjeu du film parce que les souvenirs même de Léonard ne sont pas infaillibles et donc le cinéma non plus n'est pas infaillible enfin bref,

  • Speaker #0

    vous voyez où je veux en venir je suis hyper d'accord avec toi, pour moi ce mec c'est Christopher Nolan ah bah bien sûr, ah bah évidemment je note des petites choses sous mes petites fautes

  • Speaker #1

    Exactement. Je construis une histoire. Et ce qui est marrant, c'est qu'au sein même du film, il y a des clins d'œil, mais qui ne sont pas vraiment des clins d'œil, qui sont des espèces de... Comment dire ? D'annonciations, pas religieuses, mais presque, des prochains films de Christopher Nolan.

  • Speaker #2

    En même temps, il fait toujours les mêmes têtes.

  • Speaker #1

    Par exemple, Ténètre. Il y a tout un discours, à un moment donné, sur la perception des cartes et le fait que on sait que quand on touche la table, ça va faire un bruit. Et en fait, ça, c'est exactement... ce que vient défier Ténètre plus tard.

  • Speaker #2

    Il y a une scène en reverse au début aussi.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Et donc, tout ça, c'est la construction du film principal, on va dire, et en parallèle s'intercalent au sein de ces séquences de la réalité de Léonard, des souvenirs qui, eux, sont en noir et blanc. Merci pour ça Christophe Erdolène, parce que ça avait été en couleur, ça aurait été vraiment la merde. Eux sont écrits dans une temporalité normale. un présent qu'on comprend un peu plus et où là Léonard raconte l'histoire d'un dénommé Sammy Jenkins qui est touché par la même amnésie que Léonard et qu'il a rencontré précédemment dans sa vie et toute la question autour du personnage de Sammy Jenkins c'est est-ce que c'est vrai cette amnésie ou est-ce que c'est en fait Sammy Jenkins qui joue à l'amnésique comme Léonard

  • Speaker #2

    Et c'est la deuxième fois qu'on a un enquêteur en assurance dans le podcast.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Consécutivement. On aurait pu faire un thème assurance vive et dégâts des eaux. Sponsorisé par AXAR, on se mit plein les fouilles, évidemment. On a raté le coche.

  • Speaker #0

    Il nous sponsorise déjà. Vous n'avez pas dit, vous n'avez pas prévenu.

  • Speaker #2

    Super, merci.

  • Speaker #1

    Ce qui est marrant, ce qui est rigolo... à trop. Oula, ça y est, elle pète un câble. On met toi dans l'ordre. Oui c'est ça, on met dans l'ordre, on se calme, on n'est pas dans le film. Moi ce que j'aime beaucoup avec ce film, c'est que je l'ai vu il y a une bonne dizaine d'années, la première fois, et je ne l'ai pas revu depuis. Et en fait, mon cerveau a vraiment imaginé tout seul une fin qui n'est pas celle du film. Donc manifestement, il y a un truc, enfin, le truc que Christopher Nolan veut faire avec ce film fonctionne parce que lui... Quand on l'a interrogé beaucoup sur la fin notamment de son film, il dit « Le public a une telle soif de vérité qu'il accepte des explications du menteur. Les gens s'attachent à cette grammaire du cinéma qui veut que l'on dévoile la vérité à la fin. » Alors que le film Memento la défie clairement. Et je trouve que c'est ça en fait tout l'intérêt de ce film-là, qu'il le fait plutôt bien. Oui c'est un peu compliqué mais en fait il y a un plaisir vraiment du spectateur. à expérimenter cette mémoire faillible du personnage principal. Et en fait, moi, je trouve que ce qui est assez fascinant, c'est de se demander comment on a pu écrire un script aussi compliqué et le faire produire à hauteur de 4,5 millions de dollars, alors que c'était un nobody. Christopher Nolan, ce n'était pas non plus une méga star du tout à l'époque. C'est un film qu'il a écrit aussi avec son frère, parce que tout vient d'une idée de pitch de Jonathan Nolan. Le petit frère de Christopher, qui lui pitche cette idée de film lors d'un voyage qu'ils ont fait tous les deux pour le déménagement de Christopher à LA. Et c'est donc la femme de Christopher Nolan et productrice de Christopher Nolan qui, voyant le script... va le donner à un mec qui est dans le cinéma, qui est, je ne sais plus le nom de cette personne, mais qui travaille chez New Market Films. Et le gars est sidéré par l'écriture, il se dit, ok on y va, mets 4,5 millions de dollars et se lance avec ce jeune réalisateur. Et je trouve que c'est quand même le signe d'un vrai talent, en tout cas d'écriture et de rendre clair quelque chose qui ne l'est pas, tu vois. Comme mon résumé, qui est bordélique. Je ne suis pas Christopher Nolan.

  • Speaker #0

    Il était clair, ton résumé.

  • Speaker #3

    Je te donne 4,5 millions de dollars.

  • Speaker #1

    Ah, merci ! N'hésitez pas à le faire.

  • Speaker #2

    Vous pouvez donner aussi sur le compte de Thomas, il vous le répète régulièrement.

  • Speaker #1

    C'est ça, il me fera un lit de diable. PayPal.

  • Speaker #0

    Puisque je prends les chèques aussi.

  • Speaker #1

    Super. Donc voilà, qu'est-ce que vous en avez pensé, vous ?

  • Speaker #0

    Ben... Comme je suis un des plus vieux. Peut-être moi le plus vieux. Ouais,

  • Speaker #2

    c'est vrai.

  • Speaker #0

    Et bah ouais, non mais moi je l'ai vu, je sais pas, je l'ai vu cinq ou six fois. Ah ouais ?

  • Speaker #1

    L'obsédier quoi.

  • Speaker #0

    Mais en fait, non parce que je l'ai revu, tu sais, c'est un peu le film que j'ai vu pendant que Lola est en train de me dégueuler dessus.

  • Speaker #1

    Par le nez. Par le nez. T'en as un petit peu sur la manche, tu fais attention.

  • Speaker #0

    C'est vraiment sympa quoi. Non mais je l'ai, en fait c'est le film euh... J'ai dû le voir quand j'avais... Il est sorti en 2000, donc j'ai dû le voir en 2002, un truc comme ça. J'avais 12-13 ans. Et c'est le genre de film que tu montres à tes copains et donc tu le revois X milliards de fois parce que t'es fou, tu vas voir que c'est fait à l'envers.

  • Speaker #1

    Avant de montrer Funny Games.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Une drôle de personnalité quand même.

  • Speaker #0

    Tu séduis avec Memento et tu ronds avec Funny Games. mais non non et alors moi ce qui me fascine avec ce film c'est ce qui me fascine avec l'ensemble de la filmographie de Christopher Nolan c'est que c'est des films que je peux voir 5 fois, 6 fois, 12 fois ne pas m'en rappeler et les revoir et prendre un peu de plaisir quand je les revois mais non mais en fait le film tu devrais le noter sur un post-it c'est bien et c'est pas bien parce que c'est très plaisant c'est très plaisant à regarder alors il y a plein de choses plaisantes à regarder dans le film on va aller la parler mais par contre non par contre premier degré le caractère ultra répétitif du dispositif parce que donc il faut Camille l'a pas dit dans son résumé donc le film est construit à l'envers mais il est construit par petits segments qui se succèdent les uns après les autres de manière chronologique, mais inversée. Je ne sais pas comment dire. On remonte la mémoire. Et donc, on voit des scènes qui se succèdent, mais à l'envers. Et du coup, ce caractère ultra répétitif du dispositif avec les scènes dans le présent intercalées donne un côté, je trouve, un peu indigeste au film. qui fait un peu obstacle je trouve au fait qu'on le mémorise, qu'on mémorise exactement ce qui se passe et donc en fait moi je l'oublie systématiquement à mesure que je l'ai vu, c'est un peu mon problème avec le film ce d'autant que au delà de la prouesse d'être construit intégralement en l'envers, ce qui est très plaisant à voir finalement c'est vrai que cette histoire de Sammy Jenkins c'est un peu moi je trouve ça un peu en termes d'écriture encore une fois je vais pas donner des conseils à Christopher Nolan je pense qu'il gère je crois qu'il je suis pas sûr qu'il t'écoute peut-être que tu pourrais être sûr sur le temps je pense qu'il nous écoute mais par contre je lui souhaite bon courage parce que je vois qu'il est lancé donc voilà mais ce qui colle pas pour moi en terme d'écriture c'est cette histoire de Samy Jamik à Jenkins parce qu'on a du mal à croire en tant que spectateur que ce mec qui a une condition médicale ultra particulière qui est le fait qu'il a une mémoire de poisson rouge et qu'il oublie tout toutes les deux heures, il est rencontré juste avant de devenir comme ça, un mec qui avait exactement la même chose. Et qu'en se prenant un coup sur la tête, il développe... Tu vois, il y a un truc un peu... La foudre a frappé deux fois au même endroit, qui est un peu dur à avaler en tant que spectateur et qui, je trouve, quand même fait un peu obstacle à... En tout cas, moi, ça m'a fait obstacle, les dernières fois que je l'ai vue, à mon adhésion au film.

  • Speaker #1

    Eh bien, oui. Tu sais quoi ? Moi, je pense que c'est ça un des enjeux vraiment du film. Parce que, en fait, je ne veux pas monopoliser la parole, mais moi, je trouve que, en fait, dans ce film-là, c'était la deuxième fois que je le voyais avec 12 ans d'écart. Et, effectivement, moi, je n'y crois pas du tout. Genre, là où, peut-être la première fois, je devais être en train de me dire, ah ouais, trop bien, machin. Là, j'y croyais pas du tout et je crois que c'est en fait ce qui caractérise le cinéma de Nolan, c'est que je crois qu'on prend du plaisir avec son film quand on n'est pas premier degré, tu vois. Parce que en fait, il injecte des indices, mais où t'as l'impression qu'il ne comprend pas qu'il injecte des indices qui pour moi veulent dire autre chose, tu vois, notamment sur le caractère politique du film, le rapport entre Léonard et sa femme. Moi je me souvenais d'un rapport très ambigu Très compliqué, très dangereux presque C'est à dire que Léonard je le voyais Vraiment comme un double Avec une double face, très forte Vraiment Dr. Jekyll et Mr. Hyde Vu que, bon je vais spoiler mon cerveau malade Mais moi dans mon souvenir Il tuait sa femme de façon extrêmement violente Et en fait toute l'histoire de Samuel Jekyll N'était qu'une façon de De rendre ok sa culpabilité Et en fait c'est pas du tout ça la fin

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    c'est pas ça. Tu vois, il y a un truc bizarre où il n'injecte pas... Il ne va pas au bout, en fait. De là où il pourrait vraiment aller en faisant un personnage vraiment très problématique, vraiment dangereux, vraiment... Tu vois, qui raconte un conte qui n'existe pas.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Mais il y a chez Nolan... En tout cas, dans ce film... Enfin, oui, il y a un... J'ai une autre idée, mais... je me parasite moi-même mais non mais il y a effectivement chez ce gars t'as l'impression qu'il limite sa manière de faire du cinéma à comment dire une espèce d'exposition de ses grandes capacités de compteur capable de créer un système où tout fonctionne où tout s'imbrique tout ça jusqu'à l'outrance totale qui est Ténètre où je suis sûr que Ténètre fonctionne très bien Mais au bout d'un moment, j'en avais plus rien à foutre que ça fonctionne très bien parce que le film me gave. Et donc, il n'y a pas ça dans Memento. Eh bien, moi,

  • Speaker #2

    je trouve que si.

  • Speaker #0

    Non, mais il y a moins ça. Il y a moins ça.

  • Speaker #2

    Il y a moins ça, mais...

  • Speaker #0

    Vas-y, pardon, Lélé. Moi,

  • Speaker #2

    je vois les trucs qui me saoulent dans les autres films de Nolan. Et en vrai, moi, le côté film concept, où en fait, je construis un système giga complexe. Mais t'inquiète, tu vas finir par comprendre si t'es vraiment attentif au truc et tout. Et en fait, juste moi, je trouve que je me suis fait chier, en fait, vraiment sévère.

  • Speaker #0

    Ouais, tu l'avais déjà vu ou pas ?

  • Speaker #2

    Je l'avais jamais vu.

  • Speaker #0

    Ah, tu l'avais jamais vu.

  • Speaker #2

    C'est-à-dire que...

  • Speaker #1

    T'as fait aucun plaisir à...

  • Speaker #2

    Si, si, c'est agréable. Je trouve qu'il y a plein de trucs qui sont très chouettes. J'aime bien le délire des tatouages. J'aime bien l'incarnation des personnages, c'est pas mal. Il y a des trucs qui sont chouettes. J'aime bien le montage, c'est cool aussi. mais en fait c'est un film concept et du coup l'histoire j'en ai rien à péter Et au bout d'un moment, la succession de montages à l'envers, c'est très répétitif je trouve. Oui c'est vrai.

  • Speaker #1

    Après franchement,

  • Speaker #2

    moi arrivé à la moitié du film, j'ai failli m'endormir.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'au bout d'une heure et demie,

  • Speaker #0

    tu sors d'un peu marre. Je pense que le découvrir maintenant, quand t'as vu d'autres choses, c'est un peu compliqué.

  • Speaker #2

    Ouais mais tu vois, c'est les mêmes reproches que je peux faire à ces films plus récents. Je ressens la même chose. Donc là,

  • Speaker #0

    ça passe un peu mieux. La pilule,

  • Speaker #2

    parce qu'il y a le côté Guy Pearce. le jeu est assez fou et il y a cette ambiance assez cool en plus années 90 le film est vraiment chouette il y a un côté un peu ASMR avec certaines séquences mais je me suis quand même un peu fait chier sévère c'est où que tu as vu de l'ASMR ? Je sais pas, les rituels quotidiens qu'il a, par exemple, la façon dont il fait, c'est assez doux, en fait, finalement, et je sais pas.

  • Speaker #3

    J'ai pas été bouleversé par...

  • Speaker #1

    Et puis la voix sur les noirs et blancs,

  • Speaker #0

    la narrateur de Guy Pearce.

  • Speaker #2

    Puis c'est amusant à suivre, enfin je sais pas, il trouve qu'il y a un truc assez apaisant dans ce film, en fait, mais je sais pas.

  • Speaker #0

    Et la teinture blonde de Guy Pearce, c'est trop stylé. Je regrette cette époque.

  • Speaker #2

    Mais ça revient, tu peux faire ça,

  • Speaker #0

    si tu veux. Tu peux faire ça ?

  • Speaker #3

    le prochain épisode,

  • Speaker #1

    j'ai hâte de voir Thomas pour Halloween yes ouais,

  • Speaker #3

    moi c'est un peu un mélange de vous trois je suis à peu près dans la même situation que Camille je pense que je l'ai vu il y a 10 ans aussi, et moi c'était le premier Nolan que je voyais je pense je savais même pas qui c'était du coup il y avait un peu cet effet wow genre j'avais jamais vu ça j'en avais vraiment un souvenir de dingue Du coup, j'étais trop contente de le

  • Speaker #0

    Mais là, en ayant vu d'autres films, et d'autres films de Nolan aussi, il y a un peu, ça rejoint ce que disait Thomas, ou même Léo, et ce que je disais avant aussi, moi j'ai du mal avec son cinéma que je trouve un peu pompeux. Moi j'ai l'impression tout le temps qu'il me dit que je suis conne, Nolan dans ses films, et peut-être que je le suis. Je t'en réponds à ça Non mais tu sais t'as toujours l'impression de pas avoir la lumière qui clignote c'est la première fois que j'ai vu le film encore une fois c'était novateur je découvrais un truc de ouf et Nola n'avait pas fait encore de film comme ça mais là je trouve que maintenant j'ai pris beaucoup moins de plaisir et Comme Camille, j'en avais un souvenir complètement différent. Je ne me souvenais pas du tout de cette fin-là, ce twist. Évidemment, il y a des trucs qui marchent. Et évidemment, c'est hyper bien écrit. Pour avoir un résultat final comme ça, le mec a clairement du talent. Mais je trouve qu'il nous dit un peu trop qu'il a beaucoup de talent. Et qu'il va faire... Il va tout faire pour...

  • Speaker #1

    Il a beaucoup de talent pour écrire, mais il oublie un peu le reste.

  • Speaker #2

    C'est pas parce que c'est malin que ça en fait un truc... Je sais pas. Moi, c'est un peu ça la sensation que j'ai.

  • Speaker #3

    Je suis d'accord, mais dans Memento, je trouve qu'il s'en sort bien parce que son côté architecte, qui peut devenir un peu froid au fur et à mesure. Parce que c'est pas les mêmes moyens qu'il a maintenant. C'est vraiment des espèces de monuments qu'il érige. Alors que là, c'est un film un peu plus... lié je trouve à la jeunesse aussi je trouve qu'il y a un élan un peu plus crade qui m'intéresse plus je suis comme toi,

  • Speaker #0

    pour moi c'est mon film préféré moi j'adore les Batman j'ai bien aimé Open My Eye moi je suis vraiment basique j'aime bien Interstellar ah oui j'avais bien aimé aussi Interstellar ouais ouais

  • Speaker #3

    Oui, de toute façon, c'est pas un mauvais réalisateur. C'est juste que je trouve qu'effectivement, là où il peut se perdre un peu maintenant dans du bavardage, dans Memento, il y a un truc, une pulsion, qui pour moi est plus intéressante. Qui déjà est très conceptuelle. Oui,

  • Speaker #0

    voilà, et qui annonce la suite de ce qu'il va faire, à savoir un peu nous dire tout le temps qu'on est teubés, tu vois. Moi, je te jure, j'ai vraiment l'impression...

  • Speaker #1

    Alors qu'il n'est pas si intelligent que ça.

  • Speaker #0

    Je sais pas, moi, qui est-ce qu'il a fait comme étude.

  • Speaker #1

    Non mais...

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il a un très gros cerveau ?

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il a un gros crâne ? Est-ce qu'il a un gros crâne, Christophe ? Non mais... Moi je voulais juste défendre le film effectivement sur le côté élan, pulsion, élan de la jeunesse, pulsion et tout ça. C'est vrai que c'est un film qui se perd moins dans les... Parce que là maintenant quand même il fait des trucs insupportables avec la mise en scène. c'est des... des personnages qui parlent avec des caméras qui tournent autour, il le fait en permanence. Et là, il ne le fait pas du tout. Dans Memento, il y a effectivement quand même... C'est plus punk. Ouais, alors doucement. Mais il y a une forme d'efficacité quand même et de film un peu plus à l'os que... Film à l'os, voilà.

  • Speaker #2

    Bienvenue sur le France Q.

  • Speaker #3

    Mais non, ouais.

  • Speaker #1

    avec de la mort ça reste quand même un peu crado c'est ça c'est un peu plus tenu c'est bien il faut dire des trucs sur le film j'ai plus de tendresse vis-à-vis de Memento que vis-à-vis de Ténède moi j'adore Batman je sais pas trop quoi en penser sa trilogie Batman je trouve qu'il fait un truc intéressant avec le premier et... Bon,

  • Speaker #0

    fais pas un podcast sur Batman. Parce que là, je te sentais partir. Tu étais en train de regarder.

  • Speaker #1

    Tu sais, quand je pars comme ça et que je regarde dans le vide, en général, ma phrase ne se termine pas.

  • Speaker #2

    C'est une transition toute trouvée.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en plus, ça va être à mon tour, là, je crois.

  • Speaker #3

    Oui.

  • Speaker #1

    Maestro, musique. Non, c'est bon, on a tout ce qu'il faut.

  • Speaker #3

    Merci Diane.

  • Speaker #2

    J'aurais bien une bière en fait, Diane, s'il te plaît.

  • Speaker #3

    Ah bah super, les coulisses.

  • Speaker #0

    Sans alcool.

  • Speaker #1

    Ah si, c'est vrai.

  • Speaker #3

    Moi oui.

  • Speaker #1

    Si ça ne vous dérange pas, je vais vous parler de Ne vous retournez pas à Don't Look Back.

  • Speaker #3

    Don't look now !

  • Speaker #1

    Don't look back in anger ! Don't look now c'est le film ! Attends, pardon, je savais pas qu'on avait repris.

  • Speaker #3

    C'est le lac qui est à chaque fois l'extrait ponctue.

  • Speaker #1

    Ah le respect est mort. C'est vraiment...

  • Speaker #0

    En plus je m'éloigne à fond.

  • Speaker #1

    Ah puis t'as qu'à ouvrir pendant qu'il y a les camions poubelles qui passent.

  • Speaker #3

    Elle a plus de casque !

  • Speaker #1

    Le professionnalisme dans toute sa...

  • Speaker #3

    Je pense qu'on est prêts pour France Culture, effectivement. Là, on y est.

  • Speaker #0

    France Culture. Toutes mes excuses.

  • Speaker #1

    Écoutez ça, écoutez ça. Guillaume Erner, la machin, tiens.

  • Speaker #3

    Qu'est-ce qu'il dit ?

  • Speaker #1

    C'est France Culture, Guillaume Erner ? Non, je sais plus. Bon, allez. On s'en fout. De toute façon, je l'aime pas.

  • Speaker #3

    On les embrasse.

  • Speaker #1

    Ne vous retournez pas, c'est un film de Nicolas Rugg qui est un cinéaste britannique important très important, qui est souvent même un peu rapproché de Ken Russell parce qu'ils sont tous les deux britanniques ils ont fait des films à peu près à la même époque et puis ils ont tous les deux un cinéma avec des propositions formelles un peu audacieuses de... Ces deux cinéastes qui ont un peu brisé les codes traditionnels du récit. Et Nicolas Sreug, lui, il l'a beaucoup fait en développant la question, le thème de la perception du temps dans ses différents films. Alors, ne vous retournez pas son troisième long métrage. Et avant ça, avant d'être cinéaste, il a été chef opérateur, notamment de Truffaut. Donc, c'est quelqu'un qui a...

  • Speaker #3

    Rien que ça.

  • Speaker #1

    C'est quelqu'un qui a beaucoup, beaucoup, beaucoup bossé avant de réaliser ses propres films. Et ça se sent que c'est quelqu'un qui avait une énorme expérience du cinéma avant de se lancer lui-même dans la réalisation. Donc, ça sort en 1973 et c'est avec Donald Sutherland, le père à Kieffer et Julie Christie. Julie Christy qu'on a retrouvée chez Truffaut aussi une grande actrice de l'époque et donc je ne vais pas vous faire la filmographie exhaustive de ces deux comédiens exceptionnels Donald Sutherland il a eu une belle moustache il a eu une longévité importante au cinéma et une belle moustache dans Hunger Games il va être content il est content bon bref Merci.

  • Speaker #3

    N'hésitez pas à commander vos monographies.

  • Speaker #1

    C'est moi qui vous la fais.

  • Speaker #3

    Je vais sentir le pire film.

  • Speaker #1

    Donc il va falloir être interactif, me couper pendant cette présentation, parce que c'est un film, j'ai absolument pas l'ambition de faire quelque chose d'exhaustif à propos de Ne vous retournez pas, qui est un film que j'ai toujours pas... Compris. Compris, et dont j'ai toujours pas saisi tous les... Toutes les thématiques et tous les enjeux cachés à l'intérieur de ce film qui est un peu un film somme de Nicolas Sreug. Donc ça débute, ne vous retournez pas, par une scène qui est extrêmement douloureuse dont on vient d'entendre un extrait. Alors Johnny et Laura, c'est un couple, ils sont à l'intérieur d'une grande maison et Johnny, lui, étudie des photos de son prochain chantier à venir, la rénovation d'une église à Venise. Laura, elle lui fait dos. elle est en train de lire des bouquins elle cherche une preuve que la terre n'est pas plate une preuve suffisamment convaincante pour un enfant pour qu'un enfant le comprenne et dehors c'est la campagne anglaise Christine, la fille de John et Laura joue au bord d'une mare habillée d'un ciré rouge alors qu'il ne pleut pas trop beau la panoplie complète avec les bottes rouges aussi et à l'intérieur John renverse de l'eau sur la photo de l'intérieur d'église qu'il était en train d'étudier et Et sur cette photo, on peut voir de dos une personne de la taille d'un enfant, habillée également d'un ciré rouge, comme leur fille qui est dehors. La goutte d'eau qui tombe sur la photographie tombe sur le ciré rouge de la personne qui est de dos et dessine en coulant un arc de cercle rouge assez éclatant. Et sans qu'il ne se passe rien de plus, John perçoit dans cet accident l'indice, il perçoit un signe, le signe que sa fille est en danger. Et donc il se précipite dehors sans qu'on comprenne très très bien pourquoi et à son arrivée, il découvre sa fille Christine, sa jeune fille Christine, noyée dans la mare qui est dehors. Et donc la scène est absolument glaçante, on le voit plonger, récupérer le cadavre. de sa gamine avec ce qui peut paraître, ce qu'on a entendu, quand on regarde le film, un peu désuet, mais en tout cas, un redoublage de la scène. Il y a très peu de bruitages. Il y a juste ce grand cri de Donald Sutherland. Et on l'entend quoi ? Comment on pourrait qualifier ça ? On l'entend grogné, un peu. Parce qu'on est, en fait, le but de ça, c'est d'être à l'intérieur du personnage de John. Donc, voilà. Cette scène dure à peu près 7 minutes. Et en fait, quand on regarde bien, quand on la revoit après avoir vu le film, on comprend que le film est déjà terminé au bout de ces 7 minutes. Mais c'est là qu'il va commencer. C'est juste après qu'il commence. Et donc, il commence juste après. On retrouve John et Laura à Venise, quelques mois après, on imagine, quelques mois après le décès de leur fille. Ils tentent de se reconstruire. Un peu comme John qui rénove des églises qui tombent en ruines, ruines qui ne manqueront pas de le tuer à un moment donné, ou le tueront, en fait, on ne sait pas trop, il y a une ambiguïté là-dessus. Et Laura, elle, rencontre au cours d'un dîner un couple de femmes dont l'une, qui est aveugle, se prétend médium, et lui dit pouvoir voir le fantôme de Christine. Elle lui dit que le fantôme de Christine, il est avec eux et il les préviendrait qu'un drame arriverait s'ils restaient, John et Laura, à Venise. Elle leur dit également que John est en danger, en danger de mort. Alors Laura, elle, est transformée par cette rencontre parce qu'elle trouve un moyen de faire face au deuil de sa fille en se disant qu'elle est avec eux et qu'elle essaye de les protéger. Et John, lui, il reste sceptique. Et la suite du film est compliquée. En fait, la suite du film, la narration n'est pas linéaire. Donc, c'est un peu compliqué à vous résumer. Mais John s'enfonce, lui, un peu dans une espèce de folie. Il s'enfonce un peu dans les rues de Venise. Dans les rues, d'ailleurs, le film est filmé intégralement à Venise en hiver. Et on le voit déambuler dans les rues sinueuses, rattrapé par sa culpabilité et son chagrin. Et on le voit également être témoin, comme nous, de signes qui lui annoncent l'inévitable et que lui ne semble pas du tout percevoir, un peu comme nous. En fait, on a un peu de mal à comprendre ce qu'on voit. Alors, il y a plein de trucs, pêle-mêle, comme ça, balancé. Il y a la couleur rouge, qui est un motif répété dans le film, l'eau. Et puis, il y a des trucs plus explicites, comme le ciré rouge qui revient à plusieurs reprises. Il y a également les statues, le verre brisé. toute une... Une pléthore de symboles qui sont déployés, matraqués et qu'on reçoit sans savoir très bien quoi en faire.

  • Speaker #2

    Même des cadavres repêchés dans l'eau.

  • Speaker #1

    Il y a tout un tas de signes, de symboles qui le renvoient à la mort de sa fille et à son destin à lui. Alors, comme je l'ai dit, je n'ai absolument pas la prétention de pouvoir expliquer ce film, l'analyser de manière exhaustive et encore moins de façon pertinente, parce que c'est une œuvre somme, une forme quand même, à mon sens, de chef d'œuvre formelle, de la photo à la musique, qui est composée par un monsieur qui s'appelle Pino Donaggio, qui lui, c'était son premier travail au cinéma et qui a par la suite eu tellement de succès qu'il a collaboré avec Brian De Palma et Dario Argento.

  • Speaker #2

    Tu m'étonnes. Oui,

  • Speaker #1

    oui. Un que ça. la grande force du film et ce qui est un peu assez incroyable au delà de la performance des acteurs, de la lumière de toutes les caractéristiques techniques que peut avoir ce film, c'est le montage le montage qui est d'une grande intelligence et qui permet de distiller des indices, de montrer des signes tels qu'ils sont perçus par le couple et en particulier par John mais surtout et c'est là pour moi que c'est assez fort Parce que ce montage permet à Rug de déployer une intrigue non linéaire, non linéaire chronologiquement, j'entends. Et donc voilà, qu'est-ce que je pourrais vous donner comme exemple de choses qui sont racontées de manière non linéaire dans le film ? Moi je pense à cette scène de sexe qui est absolument incroyable, qui arrive au bout de 30 minutes de film et qui est à la fois une scène de rencontre et une scène d'au revoir, on a l'impression. forme de première et de dernière fois parce qu'on les voit faire l'amour et on les voit en parallèle se rhabiller. Donc c'est un peu perturbant, il y a quelque chose d'assez étrange dans cette scène qui est très très belle. Et puis je pourrais aussi vous parler de cette fin où l'ensemble des points de l'intrigue semblent se connecter mais pas complètement. Pas comme chez Christopher Nolan, pas de façon mathématique et pas de manière systémique, on n'a pas l'impression de quelque chose qui a... qui roule très bien et qui marche très bien, qui est parfaitement explicable, mais ça se connecte de manière un peu sensorielle. Et à la fin, moi je me sens, c'est plusieurs fois que je le vois, mais je me sens toujours un peu comme si j'avais été dépassé par ce que je venais de voir, sans avoir vraiment de prise, sans que je puisse m'accrocher à quelque chose de façon sûre, et c'est pas moi qui ai le contrôle en fait. Alors j'ai bien conscience, moi je vous en parle comme ça du film, mais je me rends bien compte que c'est un peu... C'est un peu ridicule d'en parler comme ça, parce que je ne vous donne pas d'analyse très claire. Mais réduire, ne vous retournez pas à des acteurs, des actrices, de la lumière et du son, c'est un peu difficile, parce que le film a un effet, en tout cas sur moi, qui dépasse largement ça. Et je terminerai par dire que c'est une double tragédie. Et là, je révèle, moi, ce qu'est mon interprétation de l'intrigue du film. c'est une double tragédie parce que c'est une fille qui meurt pour prévenir son père de sa mort à venir sans parvenir à le sauver et lorsque lui dans le même temps consent à aller vers sa propre mort pour avoir l'occasion manquée de la sauver et c'est à la fin que je pense qu'on peut comprendre ça et qu'il y a cette notion de non-linéarité du temps qui connecte des gens qui sont morts dans le...

  • Speaker #0

    Comme dans Cadouley.

  • Speaker #1

    Comme dans Cadoulec, mais... Il y a ce motif du cercle. C'est un film où il y a beaucoup de symbolique. C'est un film où je pense que tu peux passer 4h30 à faire l'exégèse du moindre bout de chemise rouge qui passe dans une rue de Venise. Il y a beaucoup de choses à dire. Il y a énormément de choses, mais je pense qu'il faut le recevoir. Il faut le voir et il faut aller au bout de l'expérience. Pour moi, c'est un film qui me fait toujours forte impression. J'ai encore pleuré à la fin. Je pleure à la fin.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est full of psychanalyse. Je ne sais pas ce que tu en as pensé, Camille. Mais oui, c'est très bien. Moi, pareil, je ne suis pas sûre d'avoir tout saisi. Tellement il y a de choses qui nous proposent. Le film est dur. Pas si longtemps que ça en plus.

  • Speaker #1

    Durait 1h45.

  • Speaker #0

    J'ai l'impression d'un raz-de-marée de trucs. C'est hyper beau et c'est vraiment construit comme une tragédie grecque. Le destin est fixé dès le départ. Il est voué à mourir. Je n'avais pas eu cette réflexion sur la fin qui est vachement intéressante je trouve. Je ne sais pas si c'est exactement ça. Je ne sais pas non plus. Parce que cette petite... Enfin, c'est... espèce de monstre à la fin qu'on voit je sais pas trop ce que c'est, est-ce que c'est pas un peu aussi le truc de Freud, du coup j'oublie tout le temps le mot allemand L'inquiétante étrangeté, je pense qu'il y a un peu de ça forcément. Moi j'ai adoré les déambulations dans les rues de Venise, qui est connue pour ses canaux, donc pour l'eau, de ce côté aquatique hyper organique, une ville un peu vivante aussi. Et j'ai eu l'impression qu'ils revenaient les deux pour se réconforter, qui venait à Venise un peu... comme refuge mais Venise serait un peu comme le ventre maternel il y a un truc un peu avec le liquide et tout, j'ai l'impression qu'il y a énormément de trucs et en même temps il meurt là-bas donc c'est un peu...

  • Speaker #2

    Moi je trouve que ça fait vachement ville morte le fait de le filmer en hiver et de pas filmer ça comme une carte postale avec toute la décrépitude des maisons le fait que ce soit une vie qui soit sur le fil en permanence que tu doives tout réparer tout le temps à cause de l'humidité et de la flotte je trouve que tous ces bâtiments il y a beaucoup l'accent qui est mis sur des crépides et façades.

  • Speaker #0

    Sur la mort,

  • Speaker #2

    oui. Et du coup,

  • Speaker #0

    c'est pas...

  • Speaker #2

    C'est plus une ville vanité presque, comment c'est filmé, je trouve, que vivante.

  • Speaker #3

    Moi, je trouve que c'est un des films dans lesquels Venise est le mieux filmé. Il y a vraiment des plans exceptionnels sur les enchaînements de ruelles avec les ponts qui, en fait, deviennent terrifiants parce qu'il n'y a aucune vue, aucun horizon perceptible. Tu vois, tout rouvre sur une nouvelle... Un vrai labyrinthe, quoi, qui est très anxiogène, avec des personnages qui se cherchent et ne se trouvent pas. Moi, je trouve qu'effectivement, c'est un film immense dans ce qu'il propose, dans l'interprétation qu'on peut en avoir. En fait, je pense que c'est le film parfait pour faire une analyse. Non, mais vraiment, tu vois, c'est un film dans lequel tu peux faire ça. Et en plus, c'est inspiré aussi d'une nouvelle de Daphné Dumaurier. qui est une immense romancière britannique, qui avait écrit aussi Rebecca. Les oiseaux. Et moi, je trouve qu'il y a un truc chez elle, dans son écriture, qui est toujours sur cette idée du vivant et du mort, qui n'arrête pas de se rencontrer, de se séparer et tout ça. Tu vois, Lola, quand tu dis tragédie grecque, je trouve que c'est extrêmement juste, parce que le personnage d'Ether, qui est aveugle, fait penser à une sorte de parc. qui voit l'avenir en même temps qui emprunte à la mythologie moi ce qui m'a vachement touchée dans le film c'est le rapport du couple après le deuil on avait déjà eu on avait parlé de Antéchrist c'est pas du tout la même façon de le traiter mais c'est quand même je trouve qu'il y a plein de thèmes qui se répondent beaucoup sur comment un couple survit à la disparition de son enfant et je trouve que dans ce film là il y a un tuto Parce que lui, Johnny, il vient quand même à Venise pour restaurer. Donc il y a vraiment cette idée aussi qu'il faut qu'il se retrouve après la mort de cet enfant. Et là où c'est génial, c'est qu'au-delà des symboles, c'est des symboles qui sont toujours faux. C'est des faux semblants permanents. C'est des espèces de duos, mais qui n'en sont pas du tout. Et qui viennent toujours... nous faire croire qu'il va se passer quelque chose qui en fait n'est pas la réalité.

  • Speaker #2

    D'ailleurs, il y a énormément de scènes de miroirs dans le film, tout le temps. Et moi, je suis assez d'accord sur le rapport entre les personnages suite à la mort de leur enfant. Il y a quelque chose qui est... Pardon, je l'ai la semouche.

  • Speaker #3

    Elle est en sanglots.

  • Speaker #2

    Et même, la scène de la salle de bain qui intervient au début du film dans l'hôtel, je trouve qu'il y a quelque chose de très doux. dans la manière de mettre en scène les personnages leurs relations, même entre eux et surtout leurs relations vis-à-vis de la mort de leur enfant et je sais pas, je trouve que c'est hyper juste

  • Speaker #3

    Ouais, c'est très très beau et c'est aussi, je trouve ce que vous avez dit par rapport à l'élément aquatique c'est quand même très intéressant parce que moi je trouve que le deuil en tout cas ça s'apparente je trouve à la question du moi en tout cas, personnellement expérimenté beaucoup sous la forme d'un lac dans lequel tu t'immerges et t'as l'impression que tu peux pas remonter et en fait au moment où tu te remontes tu regardes le lac et il est toujours là mais la sensation avec l'eau c'est pas la même et donc je trouve que la surface de l'eau dans le film c'est fantastique, c'est très émotionnel comme tu dis, ça nous rappelle plein de choses peut-être le vent de la mer peut-être d'autres choses, il y a une fluidité du montage qui répond à ça Merci. Franchement, fantastique.

  • Speaker #2

    C'est très, très beau. Le montage, je trouve que dès le début du film, tu as cette scène au restaurant où la table se renverse et du coup, elle tombe. Et en fait, toutes ces scènes de mort imminente ou de panique, elles sont montées avec quelque chose de non linéaire. Tu reviens un peu avant sur le cut d'après. Et c'est un peu perturbant au début. Et en fait, je trouve que c'est vraiment incroyable. Plus tu avances dans le film et plus ce montage, je voyais, il est saisissant.

  • Speaker #3

    Il y a énormément le motif de la chute. les personnages n'arrêtent pas de chuter ou alors on nous explique même le père d'un des ouvriers qui bosse avec Johnny explique que son père est mort d'une chute tout le monde tombe dans ce film et je trouve ça hyper intéressant sur la question de la mort et de ce qu'on fait avec ça

  • Speaker #0

    C'est un film dans lequel on peut mettre énormément de choses. C'est un peu dur de le traiter, je trouve, comme ça. Moi, je trouve qu'il y a un côté, il y a des milliards de vidéos essais sur Ne vous retournez pas. Et donc, je pense vraiment, pour les gens qui écoutent et qui ne l'ont pas vu, je pense vraiment que c'est un film dont il est essentiel de faire l'expérience et de ne pas spécialement... En tout cas, de se détacher de la volonté de comprendre. Moi, mon interprétation, c'est celle-là, je vous l'ai dit. C'est que lui, elle meurt pour le sauver, et lui accepte de mourir plus tard pour avoir l'occasion de pouvoir la sauver. Mais finalement, dire ça, c'est faire une somme de l'addition de tout ce qu'il y a dans le film, mais qui n'est pas forcément... Enfin voilà qui... peut ne pas être faite et je pense que le film peut s'apprécier juste en se laissant porter par le montage. Je pense que moi j'ai toujours du mal, je déteste faire la chasse au symbole dans un film parce que je trouve que ça me gonfle. Et là je trouve que le film n'incite pas à le faire non plus, le film le délivre de manière assez organique. Il l'incite quand même un peu. Non mais en fait il te l'imprime. c'est à dire que ça se répète suffisamment je trouve que les motifs se répètent suffisamment pour que t'aies pas à le chercher pour qu'en fait ça te tombe un peu dessus et moi c'est ça que je trouve assez paisible quand on le regarde, il y a suffisamment d'étrangeté aussi pour être il y a des personnages dont j'ai toujours pas compris la fonction exacte le personnage du policier le personnage de l'évêque qui incarne un peu peut-être la raison, la rationalité ou je sais pas, que lui il vient chercher quand il est en train de perdre pied et donc il va voir l'évêque,

  • Speaker #1

    il va voir le flic peut-être et en même temps on peut la fausseter parce qu'avec les costumes et la tenue de cet évêque et la manière de se comporter, enfin il y a Yves, ça mélange plein de trucs voilà,

  • Speaker #0

    et donc mais ces personnages créent une sensation d'étrangeté,

  • Speaker #2

    de trucs et en même temps c'est assez doux quoi c'est assez apaisé comme film oui c'est vrai que c'est pas une chasse au trésor justement c'est là où c'est très fort c'est qu'il n'y a pas trop de fusils de Chekhov en fait il n'y en a pas Oui. Il y a juste, comme tu dis, des motifs qui se répètent et qui attaquent l'œil, ne serait-ce que la couleur rouge qui se mise d'un seul coup et qui fait que ton cerveau fait des liens entre les choses, mais ce n'est pas imposé du tout. Et puis c'est multi... Enfin, sémique. Polysémique, on dit. C'est ça.

  • Speaker #3

    Après, ce n'est pas un film simple non plus, quand même, à préciser. Ça ne se regarde pas comme ça, en posant son cerveau à côté. Moi, je ne le trouve pas. C'est un film qui vaut la peine d'être regardé en étant concentré, je trouve,

  • Speaker #1

    en faisant attention. Ça vaut la peine, mais c'est pas du tout un digest, je trouve. Non,

  • Speaker #3

    c'est pas un digest, mais c'est pas...

  • Speaker #0

    C'est pas Ténètre.

  • Speaker #1

    C'est pas Ténètre.

  • Speaker #3

    Lui aussi, il a un gros cerveau, Nicolas Sraud.

  • Speaker #1

    Il a un grand cœur aussi.

  • Speaker #3

    Mais non, c'est pas... C'est pas Kado Lake, quoi.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #3

    Qui est beaucoup mieux. Qui est beaucoup mieux. Non, non, mais c'est... Vous avez compris,

  • Speaker #1

    quoi. C'est Venice Lake, voilà.

  • Speaker #2

    je crois que il est temps de de faire une transition tu parlais de grand coeur et de gros cerveau on va passer à la suite il

  • Speaker #1

    va falloir passer à la suite

  • Speaker #0

    Bah oui, gros coeur, gros cerveau Ouais Finalement Léo, est-ce que c'est pas le meilleur résumé qu'on puisse faire du film que t'as choisi ?

  • Speaker #1

    Si, bah là on va passer sur la partie divertissement entertainment pur de la soirée avec Pandorum ... Sous-

  • Speaker #0

    Bonjour ?

  • Speaker #2

    Quelqu'un est passé ici.

  • Speaker #1

    Ne bouge pas. Tu te réveilles. Oui. Tu ne le feras jamais. Ces choses là-bas... Ils ne me voient pas être humain.

  • Speaker #2

    Ils sont rapides.

  • Speaker #1

    Je suis plus fort que vous le savez. Ils viennent après vous,

  • Speaker #0

    vous coupez. Vous coupez et vous ne regardez pas. Aidez-moi ! Qu'est-ce qui s'est passé avec nous ?

  • Speaker #1

    Et non,

  • Speaker #0

    ce n'est pas le concours du petit cochon.

  • Speaker #1

    Du meilleur montage de dialogue.

  • Speaker #2

    C'est vraiment super. Prenez un de l'Iprane, vraiment. C'est sponsorisé par Durofen. Ça prend la tête.

  • Speaker #3

    Moi, je me suis dit que c'était un film que notre père il adorait.

  • Speaker #1

    Ah bon ? Tu crois ? Si tu nous écoutes, franchement, regarde-le.

  • Speaker #2

    On continue dans la psychanalyse.

  • Speaker #1

    ah là là là là là ah là là là là là là bah décidément moi je vous gâte en ce début de saison de l'horreur du dimanche et ouais un petit bijou méconnu de Space Horror un film à en faire palir Event Horizon et d'ailleurs sachez que c'est initialement Pandorum que je voulais prendre à la place d'Event Horizon mais une fois n'est pas coutume j'avais confondu les films donc je vous le recale C'est sympa

  • Speaker #2

    C'est vraiment plaisir d'offrir

  • Speaker #1

    Voilà pour votre plus grand plaisir Ce soir on parle de Pandorum Sorti en 2009 Un film réalisé par Christiane Halvart Que vous connaissez sûrement pour Les chiens de Berlin Bien sûr Mission Istanbul Ok, c'est pas grave. Pandorum, un film produit, pour que vous vous raccrochiez, par Paul W.S. Anderson,

  • Speaker #0

    le producteur de Horizon.

  • Speaker #1

    Et aussi le chum de Mila Jovovich. Voilà, c'est super. Bon allez, j'arrête parce que je m'emporte.

  • Speaker #2

    Name dropping ? Attends,

  • Speaker #3

    le réalisateur c'est le mec de Mila Jovovich ? Non, Paul W.S.

  • Speaker #0

    Anderson, le producteur.

  • Speaker #3

    Ah oui,

  • Speaker #1

    d'accord. Enfin oui, le producteur du film. On voit les liens avec Event Horizon d'ailleurs. Pandorum, c'est un peu une... Je vais le dire plusieurs fois.

  • Speaker #2

    J'adore quand c'est la masterclass de Léo.

  • Speaker #1

    C'est un peu une version SF de quand tu snousses ton réveil le matin et que tu te réveilles trois jours après avec de la bave sur ton oreiller. Et du coup, je viens de spoiler intégralement le film quasiment. C'est super. Sauf que là, c'est à bord d'un vaisseau spatial. L'Elysium, sorte d'arche de Noé pour les derniers survivants humains en route vers une nouvelle Terre promise. Ouais, bon, ben voilà. un autre spoil, mais tout le monde le comprend dès les 30 premières secondes du film, sauf qu'après on essaie de nous faire croire que c'est un twist. On l'avait très bien compris.

  • Speaker #0

    Ouais, il y a plein d'autres twists, cela dit.

  • Speaker #1

    Il y a plein de twists.

  • Speaker #3

    Oui, c'est foireux twist.

  • Speaker #1

    C'est foireux,

  • Speaker #2

    foireux twist.

  • Speaker #1

    Tout commence lorsque le caporal Bower et le lieutenant Payton, interprétés respectivement par Ben Foster et Dennis Quaid, deux membres de l'équipe de vol du vaisseau, se réveillent d'un visiblement long et pénible hypnose. hyper sommeil, hyper giga turbo sommeil. L'astase dans Pandorum, c'est pénible. Beaucoup plus que dans Alien. Mûs de peau, vomito, croûte de pu et amnésie au programme.

  • Speaker #0

    Mais gros abdos aussi.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    ils n'ont pas perdu leur sclérose.

  • Speaker #1

    Magnifique.

  • Speaker #0

    On ne voit pas les pecs à Denis.

  • Speaker #1

    Non,

  • Speaker #2

    à Denis, on ne le voit pas beaucoup. De toute façon,

  • Speaker #1

    en mouvement. Les slips du futur, quand même. Ah oui,

  • Speaker #2

    c'est vrai qu'ils sont en slop.

  • Speaker #0

    On voit bien les pecs à Ben.

  • Speaker #1

    Lola nous a envoyé des super photos.

  • Speaker #0

    Des beaux screens, oui.

  • Speaker #1

    Et pendant cet hyper-sommeil, on peut aussi être touché par le syndrome du Pandorum. C'est le nom du film. Sorte de délirium très moins paranoïaque lié à l'hypersommeil. Ouais, sans alcool. Après, on sait pas dans quoi ils sont conservés dans leur petit tube. C'est vrai.

  • Speaker #2

    La vodka.

  • Speaker #1

    Et vu que c'est le titre du film, vous vous en doutez, ça a son importance. On y reviendra ou pas, si on en a flemme. En tout cas, les deux Boog sont très désorientés. Les autres membres de leur équipe ne sont plus dans leur petit caisson et personne ne vient leur annoncer la relève. Le vaisseau semble à l'abandon depuis belle lurette. Et comme dans Event Horizon, un problème avec le réacteur entraîne une sorte de reboot occasionnel du vaisseau qui viendra régulièrement sauver les miches ou mettre dans l'embarras notre petite compagnie.

  • Speaker #3

    C'est vrai que c'est à peu près le même scénario.

  • Speaker #1

    C'est à peu près le même scénario pour l'instant. Pour l'instant,

  • Speaker #3

    si scénario il y a,

  • Speaker #1

    mais en tout cas,

  • Speaker #3

    de ce que je me souviens d'Event Horizon.

  • Speaker #0

    Ouais, mais dans Event Horizon, il y a une porte vers l'enfer.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est Hellraiser dans l'espace, Event Horizon. En tout cas, très vite, un nouveau problème saute à la gorge de Bauer, caporal Bauer. Des aliens gobelins cosmiques semblent avoir envahi le vaisseau.

  • Speaker #2

    C'est vrai que c'est un problème.

  • Speaker #1

    C'est un problème. Et ces petits gobelins festoient des délicieux colons humains congelés dans leur tube à la manière de Mozartique Picard. lors de ses pérégrinations dans ce couloir. Vaisseau Fantôme, très jeux vidéesque je trouve, un peu la manière de Dead Space, notre paladin Bower,

  • Speaker #3

    toujours vidé,

  • Speaker #1

    ça fait plus peur Dead Space le paladin Bower

  • Speaker #0

    Sozi d'Emmanuel Macron,

  • Speaker #1

    quasiment officiel avec des abdos alors le film c'est Macron dans l'espace c'est un peu le seigneur des anneaux pour moi c'était ma take,

  • Speaker #0

    pour moi c'est la communauté de l'anneau dans l'espace en tout cas notre paladin Bower,

  • Speaker #1

    toujours guidé par le mage Merci. Peyton, rencontrera des compagnons et compagnonnes de route, Nadia, survivante ninja aguerri, et Man, tracker de gobelins impitoyable.

  • Speaker #0

    Qui ne parle pas.

  • Speaker #1

    Qui ne parle vietnamien, mais tout le monde a décidé de s'en foutre.

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #2

    mais je n'ai même pas traduit dans les sous-titres.

  • Speaker #1

    C'est une blague dans le film, donc c'est super. Merci beaucoup. Notre charmante communauté du vaisseau, Thomas.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #1

    Comme tu aimes à l'appeler. s'unit autour d'une grande quête commune, faire un contrôle altéchap sur le réacteur, redémarrer le vaisseau pour atteindre enfin la planète Tannis, futur berceau de la nouvelle humanité. Mais évidemment, tout ne se passe pas comme prévu, parce qu'il y a des gobelins de...

  • Speaker #2

    Cosmique,

  • Speaker #1

    voilà,

  • Speaker #2

    mangeant, tueur d'enfants.

  • Speaker #1

    Et aussi, surtout, parce que nos héros semblent avoir dormi beaucoup plus longtemps que prévu. Assez longtemps pour que toute leur certitude soit remise en question. D'où viennent vraiment les Space Goblins ? Combien de temps s'est écoulé depuis leur départ ? Où se trouve le vaisseau fantôme ? Y aura-t-il un Pandorum 2 ? Et peut-on guérir du syndrome Pandoreur avec de l'ocylo-cocinum ou un traitement homéopathique ?

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce qu'on mange ?

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qu'on mange dans ce vaisseau ?

  • Speaker #0

    Ils se demandent souvent qu'est-ce qu'on mange.

  • Speaker #1

    Et voilà, qu'est-ce qu'on mange. Et je finirais par une citation que je trouve très à propos. L'homme est un gobelin de l'espace pour l'homme. C'est un peu le propos du film. Oui. c'est vrai c'est vrai mais ouais ouais c'est bien t'as oublié de mentionner l'intervention incroyable de Norman Reedus quand même oui il y a Norman Reedus qui est quand même le meilleur acteur du film qu'on voit à 30 secondes ouais c'est ça et après qui se fait trucider par les petits gobelins de l'espace ouais c'est vrai c'est lui non mais c'est un film pour lequel j'ai de l'affection mais comme Event Horizon parce que c'est de la merde non j'adore ça je sais pas je trouve que c'est un bon film de hard SF un peu naze Mais j'aime bien les décors, j'aime bien, c'est poisseux, c'est...

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est rigolo. Moi j'aime bien le côté couloir jeu vidéo, comme ça, je trouve que le film est très efficace. Il y a des scènes que je trouve absolument ouf, genre quand il y a une petite capsule de survie qui sort et qu'il y a des gobelins qui mangent le gars qui est à l'intérieur. Incroyable. J'aime bien le boug qui est enfermé dans une espèce de silo depuis je sais pas combien d'années, qui essaie de les manger. J'aime plein de trucs dans ce film, mais je sais que c'est naze et un peu craignos sur plein de points. Mais je sais pas, il y a un peu ce côté cinémabice ou série B que je trouve très très plaisant. Et comme quoi, avec 3 francs 6 sous et un scénario de merde, on peut faire un film divertissant. Et voilà.

  • Speaker #3

    Moi je suis d'accord, c'est divertissant en vrai. Moi j'aime bien quand tu nous ressors des films comme ça, je suis contente parce que je passe en général un bon moment où je pose mon cerveau. Pas comme les autres films.

  • Speaker #0

    Moi c'est ça que j'aime avec Léo, c'est qu'il passe son temps à nous out-walker. Et ils nous lâchent Pandorum. Et là on est là, mais mec, tu vas faire quoi ?

  • Speaker #2

    Tu vas trouver par terre ? Surtout sur le thème du temps, c'est quoi le rapport avec le temps ? C'est le fait qu'ils aient pioncé longtemps ?

  • Speaker #0

    C'est que le film passe très vite, parce que c'est très bien.

  • Speaker #2

    Oui c'est vrai.

  • Speaker #1

    Le rapport avec le temps, c'est le spoil, c'est qu'en fait ils ont dormi. 900 ans quasiment, au lieu de shift de deux ans en fait.

  • Speaker #2

    Mais pourquoi ils ont pas une putain d'horloge dans leur truc là ?

  • Speaker #1

    Parce que ça ne marche pas comme ça, le vaisseau est tombé en panne à cause...

  • Speaker #0

    Parce que une pile de montres, ça dure pas aussi longtemps. Ils avaient pensé à tout ça.

  • Speaker #1

    Et ils ont quand même des rasoirs du futur, des rasoirs laser, je sais pas si vous avez vu le film. Mais ils ont quand même toujours gardé le système de dynamo pour alimenter des ordinateurs et tout quoi. Donc j'aime bien.

  • Speaker #2

    La dynamo est trop bien.

  • Speaker #3

    Les créatures moi j'aime bien, je trouve c'est... Je trouve ça pas mal. Ça change des aliens.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux nous expliquer ?

  • Speaker #2

    De quoi ? D'où ils sortent ces trucs ? Parce que moi, j'ai pas très bien saisi. C'est des sortes de mutations. Oui, oui. Ah oui ? Mais pourquoi ?

  • Speaker #1

    En fait, pour aller sur Tannis, cette planète, il fallait que les êtres humains s'adaptent à leur nouvel environnement, qui n'est pas exactement le même que celui de la Terre. C'est vrai. Ils auront injecté dans le sang un agent mutagène.

  • Speaker #0

    Qui leur permet de s'adapter à l'environnement.

  • Speaker #1

    À l'environnement dans lequel ils se trouvent, sauf que... Donc sont rebouffés. Sauf qu'ils ont été décongelés trop tôt.

  • Speaker #0

    dans le vaisseau bloqué et du coup ils se sont adaptés à l'environnement en vase clos du vaisseau ils sont allés décocher ils se sont adaptés à l'environnement d'où le côté gobelins,

  • Speaker #2

    catacombes complètement blanc parce qu'il n'y a pas de rayon du soleil d'accord d'accord tout fait sens avec ce petit enfant gobelin qu'on pense très mignon elle est mignonne la choupinette Je l'en chise, non.

  • Speaker #1

    Non, mais j'aime bien, la simplicité du scénario est très efficace.

  • Speaker #3

    Ah bah ça c'est simple, ça c'est sûr. Mais moi je regrette qu'ils aient pas développé le syndrome du Pandorome, qui est quand même le titre du film. Parce qu'en fait, on n'en a rien à cirer de ce que c'est que le Pandorome.

  • Speaker #1

    C'est l'explication de pourquoi il y a un gars qui a décongelé tout le monde, quoi. Mais c'est tout.

  • Speaker #2

    Mais c'est Denis Quaid, t'as pas... Oui, zinzin, total.

  • Speaker #1

    Il est un peu comme un chauvin.

  • Speaker #3

    Oui mais j'ai pas compris cette histoire Où il a éjecté tout le monde du vaisseau

  • Speaker #1

    Non ça c'est un autre vaisseau avant

  • Speaker #3

    Ah d'accord, c'est pas le même vaisseau.

  • Speaker #0

    C'est pas clair.

  • Speaker #3

    Faudrait peut-être que je le vois.

  • Speaker #1

    En gros, il te présente le syndrome du Pandorum en te disant il y a tard l'ancien, les années, quelqu'un atteint du syndrome du Pandorum a fait éjecter toutes les capsules de sauvetage du vaisseau.

  • Speaker #2

    Manifestement, ils ont bien retenu la leçon.

  • Speaker #1

    Et parce qu'ils n'ont pas résolu le problème en envoyant des gens à l'autre bout du cosmos. Donc ce qui devait arriver, arrive à des gobelins de l'espace.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai. C'est chiadé.

  • Speaker #3

    Ça rejoint tous les films dont on parlait avant. Un peu le truc de fatalité.

  • Speaker #0

    De trauma transgénérationnel. Moi,

  • Speaker #2

    je retiens un rapport avec le loup.

  • Speaker #0

    Moi, j'aime bien ce film parce que je l'ai regardé dans mon bain. Et du coup... J'ai remis de l'eau régulièrement. Vas-y, continue. Le problème, c'est que j'ai arrêté de suivre l'histoire parce que j'étais trop en train d'essayer de copier-coller le truc sur Le Seigneur des Anneaux. Lui, c'est Saruman. Lui c'est Gandalf, lui c'est Monsieur Frodo.

  • Speaker #1

    C'est les mines de la Moria, il y a des gobelins dedans qui les attaquent. Ils font du parcours.

  • Speaker #0

    Ils font du parcours, ouais. Je comprends ce que t'aimes bien dans le film et j'ai un peu honte de dire que j'aime bien ça aussi. Après, j'en vois quand même les limites du dispositif.

  • Speaker #1

    Ah oui, on les voit bien les limites du dispositif.

  • Speaker #0

    Voilà. C'est vrai que s'ils avaient eu 4000 dollars au lieu de 2000 dollars, ils auraient pu faire un truc peut-être un peu plus propre.

  • Speaker #1

    Moi, je trouve que les décors sont canons. C'est peut-être juste moi. Toi,

  • Speaker #2

    t'es fan de Cube, alors effectivement. Niveau décors, on n'est pas loin.

  • Speaker #1

    Je suis fan de Cube et de Matrix. Et je trouve qu'il y a un truc... Ah non,

  • Speaker #0

    tu vas te calmer tout de suite.

  • Speaker #1

    Je trouve qu'il y a un truc.

  • Speaker #0

    Autant Cube, t'as le droit de le tracher. Matrix, wow.

  • Speaker #2

    On va le mettre en ultra-sommeil, là, parce qu'il est n'importe quoi.

  • Speaker #3

    Moi, je suis d'accord que je trouve que les espaces, ils sont pas mal. Je te rejoins pas pour Matrix, mais je trouve qu'il y a un truc de l'espace qui est... En fait, je pense que ce que t'aimes bien, c'est le côté jeu vidéo. Oui,

  • Speaker #1

    j'adore ce film pour le côté jeu vidéo. Pour moi, ça pourrait vraiment être un super jeu vidéo, mais très bien, de très bonne facture.

  • Speaker #0

    Parce que Dead Space, c'est vachement moins con.

  • Speaker #1

    C'est vachement... Ouais, c'est un peu surcomplexifié pour rien aussi, mais oui, il y a ce côté Dead Space de quelqu'un qui avance dans un couloir et... Et c'est vraiment un vaisseau tentaculaire et gigantesque, mais il y a un putain de couloir. Et du coup, il avance dedans, il y a des monstres, il y a des lumières qui clignotent, il y a des bruits bizarres, et voilà. Et puis,

  • Speaker #0

    il y a le personnage principal qui est quand même une espèce de faf trop bizarre, lui qui engueule tout le monde. Alors, excusez-moi, toi la femme,

  • Speaker #1

    et toi le vietnamien,

  • Speaker #0

    vous allez vous calmer, on va travailler ensemble pour euh Parce que moi, j'ai un travail à faire. Moi, je bosse ici.

  • Speaker #1

    Et j'ai un fusil anti-émeute aussi.

  • Speaker #0

    C'est exceptionnel.

  • Speaker #2

    Le mec vient de se réveiller. Et surtout,

  • Speaker #1

    avec Peyton, ils doivent retrouver leur femme qu'ils ont congelée en arrivant dans le vaisseau aussi.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'on peut parler des flashbacks sur la femme ? Ah, c'est terrible.

  • Speaker #0

    Elle, elle est allongée lassivement.

  • Speaker #2

    Elle est dans un espace surexposé. Blondinette comme pas deux. Avec une peau parfaite. On dirait une mannequin la redoute qui, je sais pas, vend un matelas ou je ne sais quoi, elle ne se lève pas, jamais.

  • Speaker #0

    On lui a dit, écoute, allonge-toi là, sois belle et ne dis rien.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vraiment... c'est l'imaginaire débile. Mais bon, c'est pas grave. Et puis surtout, moi j'avais noté la présence d'un grand acteur, Cam Gigandet, qu'on avait vu dans Twilight. Ah !

  • Speaker #0

    C'est lequel ? C'est le cuisinier ?

  • Speaker #2

    C'est le jeune qui se fait accoucher par les tuyaux.

  • Speaker #1

    Ah oui, la partie spizo de Peyton. Ah ouais,

  • Speaker #0

    d'accord. C'est Saruman.

  • Speaker #2

    Et bien lui, c'est James de Twilight. Celui qui voulait bouffer Bella.

  • Speaker #1

    Je me suis dit,

  • Speaker #2

    je ne sais pas pour rien qu'il a choisi ce film.

  • Speaker #1

    En fait, tout se recoupait. On parlait tout à l'heure de déterminisme, mais en fait, c'était obligé que je parle de ce film à un moment. En fait,

  • Speaker #2

    ta vie ressemble à Dante le Cunard. Ne vous retournez pas tout de suite, tout le temps.

  • Speaker #1

    Avec Dante le Cunard, il y a des gobelins aussi.

  • Speaker #0

    C'est vrai. On n'a pas parlé, parce que je pense qu'il faut le signaler, le personnage du cuisinier. Le cuisinier qui les pend par les pieds et qui avant de les mettre à mort décide de leur expliquer sur des fresques murales C'est génial,

  • Speaker #1

    j'adore cette séquence La grotte de Lascaux Mais en plus c'est un truc que tu as compris dès le début du film Moi j'avais pas compris,

  • Speaker #0

    heureusement qu'il a expliqué

  • Speaker #1

    La scène d'intro du film c'est le message radio envoyé depuis la terre avec les officiers en deck Ouais ouais mais...

  • Speaker #0

    Moi j'avais oublié cette scène en fait, c'est là le piège du film, c'est à dire que après il y a...

  • Speaker #3

    C'est comme

  • Speaker #1

    Memento.

  • Speaker #0

    Après on voit Emmanuel Macron avec des abdos qui se réveillent et qui se rasent avec un rasoir du futur, qui devient fasciste au bout de cinq minutes. Et c'est donc, voilà moi j'étais un peu trop, ça faisait trop d'émotions.

  • Speaker #3

    Mais il ne ressemble pas du tout à Emmanuel Macron.

  • Speaker #1

    je vois ce qu'il veut dire mais en même temps il vous parle dans le film Seigneur des Anneaux dans l'espace avec Emmanuel Macron c'est un peu confus rien pour ça,

  • Speaker #3

    faut le voir c'est vrai que moi ça me donne envie

  • Speaker #2

    et bien moi je tiens à signaler le rôle de composition de Denis Squade qui hurle tout le film dans le toki dans l'oreillette en disant répondez-moi répondez-moi parce que il ne bouge pas de sa putain de place il appuie sur des boutons il est sur une chaise tournante il se déplace en roulant il fait que ça du film pendant que l'autre il est en train de traverser de risquer sa vie à chaque seconde et t'as l'autre qui est en train de gueuler dans le toki moi je t'aurais jeté l'oreillette depuis longtemps parce que je voudrais merde oui parce que c'est vrai que finalement

  • Speaker #0

    Finalement, il part, il passe de l'autre côté, il passe par les tuyaux, et après, c'est fini, il ne se revoit plus.

  • Speaker #1

    Non, mais écoutez, un film à voir.

  • Speaker #2

    Effectivement, ça appelle à un panorama de la fin. C'est une fin ouverte.

  • Speaker #1

    Alors, la fin est pénible, visuellement et scénaristiquement. Ah bon ? Tu trouves ? C'est vraiment un peu la goutte de trop,

  • Speaker #2

    comme on ne peut pas se le cacher.

  • Speaker #1

    On aurait pu couper le film avant.

  • Speaker #2

    Mais surtout je me suis demandé mais qu'est ce qu'ils imaginent du coup parce que les gobelins méchants ils sont toujours à l'intérieur du médium ?

  • Speaker #1

    Oui mais ils sont pas dans les capsules de...

  • Speaker #2

    Ouais ouais bah qu'ils vont bien trouver une porte de sortie au bout d'un moment je pense et machin.

  • Speaker #3

    Mais ce sera le thème du 2.

  • Speaker #1

    Le thème du 2 ouais c'est la guerre sur la planète entre les gobelins et les humains.

  • Speaker #0

    Exactement comme le tour du roi. Non les deux tours.

  • Speaker #1

    Le tour du roi.

  • Speaker #2

    Le tour du roi.

  • Speaker #0

    Oh merde !

  • Speaker #2

    On est au puits du fou !

  • Speaker #1

    On aura les spin-off, le Hobbit aussi, etc. Non mais j'ai hâte, j'ai extrêmement hâte.

  • Speaker #2

    Il n'y a pas de projet j'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Non bah...

  • Speaker #2

    Ça coince au niveau des financements.

  • Speaker #0

    Ils sont en hyper-sommeil.

  • Speaker #1

    Non mais c'est un film à voir en diptyque avec Event Horizon. Si on propose H.M. Allen peut-être ? C'est vraiment, il faut voir les deux je pense.

  • Speaker #2

    Oui je pense qu'il faut que tu sois programmateur. On va essayer de contacter un cinéma indépendant et tu vas faire la nuit de Léo et tu vas nous montrer trois films à la suite de Space Horror qui ont des liens. Et on verra qui survit.

  • Speaker #0

    Ça, avec 30 jours de nuit, tu mets après. Et c'est bien, quoi. Non,

  • Speaker #1

    mais... J'aime bien vous sortir des petits films.

  • Speaker #3

    30 jours de nuit, c'est un chef-d'oeuvre.

  • Speaker #0

    C'est vrai que... C'est le seul truc qui manque à Pandorum, c'est les doudounes. C'est ce que je vous ai dit dans notre conversation. Ça manque un peu de doudounes. Aucun film n'est parfait.

  • Speaker #2

    Oui, c'est bien parce que c'est un film monde, un peu comme Virus, que tu nous avais montré récemment, avec une charmante allemande qui parle de Berlin.

  • Speaker #0

    Ah oui, Nadia. Oui, Nadia.

  • Speaker #2

    Mais qui parle un anglais parfait par contre. Contrairement au Thaïlandais qui ne fait pas d'efforts.

  • Speaker #3

    Vietnamien.

  • Speaker #0

    Vietnamien, Thaïlandien. Est-ce qu'on le sait ?

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    il est Vietnamien. Il parle Vietnamien. Ah bon ? En fait, quelqu'un comprend et dit non mais il parle Vietnamien en fait.

  • Speaker #0

    Ah ok. C'est tout ce qu'on saura de ce personnage.

  • Speaker #1

    Ils ont mis plein de personnes ensemble dans ce vaisseau, visiblement sans...

  • Speaker #2

    Moyen de communication. Ils n'ont pas pensé à un Duolingo pendant l'hypersomalie.

  • Speaker #0

    Pas de pile dans le réveil, pas de Google Trad, mais par contre, oui, on ne déconne pas sur les rasoirs laser. Parce que...

  • Speaker #2

    Parce que l'humanité sera ménaine ou ne sera pas.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement.

  • Speaker #1

    C'est une bonne conclusion pour Pandorum. Voilà. Super.

  • Speaker #2

    pour d'autres On a d'autres des films comme ça Léo, moi j'essaye de voir jusqu'où ce bourbier va nous mener.

  • Speaker #1

    Je peux vous en trouver d'autres mais il n'y a pas de soucis.

  • Speaker #2

    Mais c'est peut-être pas obligé après.

  • Speaker #1

    Non mais ça me fait plaisir, je suis très content de revoir ton film à chaque fois.

  • Speaker #3

    Non mais ça fait un peu de légèreté.

  • Speaker #1

    Bah bien sûr.

  • Speaker #0

    Hyper compliqué.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est sûr que de retourner pas à Pandorum, je sais pas, vous pouvez vous faire le grand écart, mais peut-être pas à la suite quoi. Enfin voilà, ça crée une forme de dissonance cognitive, je sais pas. Bizarre.

  • Speaker #1

    De Pandorum.

  • Speaker #0

    Oui, de Pandorum. Ben oui. De Pandorum. Après, tu... Bon, écoutez, ça fait quatre films qu'on parle et maintenant, ça va être l'heure d'y aller. Ça va être l'heure d'aller se coucher. Pépé, il est fatigué. Donc, avant de se quitter, il est... Nous allons suivre... Nous allons... Comment dire ?

  • Speaker #3

    respecter,

  • Speaker #0

    honorer la tradition qui est de recommander une activité un produit culturel une expo un film, quelque chose à faire le dimanche quand on s'emmerde et qu'il fait pas beau comme dimanche dernier Qui a fait ses devoirs ? Parce que ça, c'est le moment où personne n'a jamais... Tout le monde me regarde avec des yeux de merveille. Personne n'a jamais rien préparé. Et c'est là que Lola dit...

  • Speaker #3

    Conjette ! Ça sera beaucoup mieux cette fois-ci. Je recommande un produit non pas culturel, mais un produit. Le Sterimar. Ah,

  • Speaker #1

    c'était impossible.

  • Speaker #0

    J'ai eu peur.

  • Speaker #3

    T'as cru que j'allais dire quoi ?

  • Speaker #0

    Stérilet, j'allais dire putain Bah pourquoi pas

  • Speaker #2

    Si vous le tolérez, pourquoi pas

  • Speaker #0

    J'allais dire les recours c'est de plus en plus random

  • Speaker #3

    Non j'ai pas de recours en vrai Je suis malade donc je me mets du spray Nozal à l'eau de mer

  • Speaker #0

    Bon ok

  • Speaker #2

    Tu connais pas le nose buddy ?

  • Speaker #3

    Non c'est quoi ?

  • Speaker #2

    Je vais t'en offrir un Le nose buddy c'est comme un arrosoir que tu mets dans ton nez Merci. Ah oui, la trompette là ! Ah bah j'en ai eu ! Avec de l'eau, avec un peu de sel.

  • Speaker #3

    Vous arrivez.

  • Speaker #2

    Au chaud, un peu de sel. Très efficace. Ouais,

  • Speaker #3

    c'est bien. En complément avec du stérimar.

  • Speaker #0

    Bah voilà, ça fait une grosse recours. Le stérimar, le stérilet, le nosebuddy. Bon. Lélé, toi t'as fêté de voir ?

  • Speaker #1

    Ouais, je crois que j'avais pas recommandé, mais c'est une chaîne YouTube que je regarde beaucoup. depuis quelques temps mais pas si longtemps que ça c'est histoire crépue je suis là bas si bien sûr et si vous connaissez et trop trop bien gtf de l'uga historique avec des invités de fou et des journalistes de vous renseigner sur une partie d'histoire qui est pas beaucoup enseigner en fait dans les parcours d'éducation publique, sur la décolonisation notamment, et plein d'éducation comme ça, c'est hyper bien fait. Ça se regarde très facilement, il y a des intervenants et des intervenantes qui bossent dans la recherche. On recherche en histoire, en entrepôt, en plein de trucs et tout. Et c'est super chouette.

  • Speaker #0

    C'est didactique.

  • Speaker #1

    C'est très cool. On apprend plein de choses et on les retient. Donc je pense que si on les retient, c'est que c'est bien fait.

  • Speaker #3

    Putain, la maroco à côté, elle est nulle.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu veux que je te lise ?

  • Speaker #3

    J'ai la fièvre. Je ne peux pas tout faire.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai été voir un concert. Oui. à Trabendo au Trabendo je sais pas je sais pas comment qu'on dit et c'était vachement bien à Zénith à Cigale allez c'est bon c'est bon je peux plus parler j'arrive plus fatigué c'était Blondchel une artiste états-unienne qui fait du rock indé c'est bien, elle avait sorti un deuxième album je l'avais peut-être déjà recommandé mais du coup je l'ai vu sur scène c'était bien ça m'a fait grand effet ça me dégoûte non mais surtout je me suis dit que c'était pas pareil la musique en concert et la musique pas en concert ah c'est bien, c'est intéressant dis donc c'est bien heureusement que t'as pas fait la même analyse pour ne vous retournez pas c'est un parfait exemple parce que les albums sont bien mais il y a Il y a une espèce de noirceur qui te contamine beaucoup quand tu la vois sur scène que tu n'as pas forcément quand tu écoutes l'album. Et c'est vrai que le concert permet d'éclairer l'écoute des albums qui sont très bons, les deux. Donc, c'était vachement bien. Très belle performance sur scène. Moi, ça m'a vraiment... Je ne sais pas, ça m'a fait un peu pleurer. Oui, c'est ce que tu veux dire. En ce moment, je ne sais pas. En tout cas, ça m'a attrapé. La première partie du set, j'étais comme un dingue. Donc non, c'est très bien. Une artiste à suivre. Blondchelle.

  • Speaker #2

    Camille. Oui, moi aussi, je suis allée à un conseil et je vous recommande... Donc moi, je l'ai vue à Badaboom. Et je vous recommande chaleureusement d'écouter Potoshkin, un groupe français post-punk. Très très énervés, c'est la version dark gothique de Ascendant Vierge. Et en plus ils sont extrêmement sympas parce que j'ai eu la chance de discuter avec eux. Enfin bref...

  • Speaker #3

    Tu leur as parlé de l'horreur de dimanche ?

  • Speaker #2

    Non, c'est pas le premier truc.

  • Speaker #0

    Non, j'avais envie de faire bonne impression.

  • Speaker #2

    Non, je leur ai demandé leur prochaine date. Et figurez-vous qu'ils sont sortis un nouvel album le 10 octobre. D'après mes calculs, ça devrait être à peu près au moment où on sort cet épisode. Donc allez soutenir Potoshkin, c'est vraiment incroyable.

  • Speaker #0

    Si vous arrivez à l'écrire.

  • Speaker #2

    Bon, ça va, c'est pas compliqué.

  • Speaker #0

    Comme ça se prononce. Oui.

  • Speaker #2

    Potoshkin. P-O-T-O-C-H-K-I-N-E.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Autoshkin. Bah ouais.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #3

    Estérimar, c'est pareil, c'est facile à écrire.

  • Speaker #1

    S-T-E-R-I-M-A-R.

  • Speaker #2

    Ding ding ding ding ding.

  • Speaker #1

    Oh,

  • Speaker #2

    Motus.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous voulez que je dise ?

  • Speaker #1

    Ouais, ça signe la fin, non ?

  • Speaker #0

    J'ai plus rien à dire. On va aller se coucher. 59 épisodes et vous voyez où j'en suis. Je sais pas s'il y aura un centième, je vous le dis. Je vous le dis, parti comme ça, moi. Bon. En attendant, merci de nous avoir écoutés. Enfin, surtout, merci si vous mettez des... Ça fait longtemps que je n'ai pas engueulé un peu les gens. Il faut mettre les étoiles, il faut mettre les commentaires, il faut aller soutenir la page Instagram en s'abonnant. Parce que ça nous permet d'être de plus en plus écoutés. Et si vous ne le faites pas, eh bien, vous êtes des mauvaises personnes. Mais bon, on vous tolère. Vous avez le droit d'écouter quand même. Non mais sérieux, faites-le, c'est gentil, ça nous fait plaisir. Ça coûte rien. Voilà. Et puis, dans tous les cas, on se retrouve dans deux semaines. Et voilà, c'est toujours un plaisir. Bisous. Ciao.

  • Speaker #1

    Plein de bisous. Au revoir.

Description

Aujourd'hui les froussards on parle d'horreur, du temps, boucles et paradoxes temporelles.


Les films de l'épisode :

- 2'58" Caddo Lake [Celine Held & Logan George]

- 22'32" Memento [Christopher Nolan]

- 47'32" Ne vous retournez pas [Nicolas Roeg]

- 71'15" Pandorum [Christian Alvart]


Quelques recos (92'20") :

- Lola nous sort sa reco masterpiece, le Sterimar, un spray nasal à l'eau de mer, parfait quand vous êtes malade.

- Léo recommande la chaine Histoires Crépues, qui raconte l'histoire coloniale.

- Thomas a été voir un concert AU Trabendo, l'artiste Blondshell états-unienne qui fait du rock indé.

- Camille recommande Potochkime, un groupe français post-punk, qu'elle a vu AU Badamoum.


ET BOUH !


⚠️ Attention aux spoilers ⚠️


Réalisation et musique : Brice Thierion

Identité visuelle : Noah Ballul


Pour nous aider n'hésitez pas à nous suivre @lhorreurdudimanche, à vous abonner et à mettre des étoiles sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Podcast Addict, ...😍


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #3

    Le retour du dimanche Le retour du dimanche Le retour du dimanche

  • Speaker #0

    Salut les gens ça va ? Salut les gens, ça va ?

  • Speaker #1

    Ouais ouais ouais ouais ouais ouais ouais Ouais ouais ouais !

  • Speaker #0

    Bah oui nous ça va c'est la forme on est jamais fatigué de regarder douze films en dix jours en plus de nos boulots respectifs qui nous volent nos vies Ouais Non non pas de problème Bah oui, nous ça va, c'est la forme, on n'est jamais fatigué de regarder 12 films en 10 jours, en plus de nos boulots respectifs, qui nous volent nos vies. Non, non, pas de problème. Bienvenue dans l'horreur du dimanche, Bienvenue dans l'horreur du dimanche, le podcast de la bonne humeur et du seum, le podcast de la bonne humeur et du seum, le podcast des films qui collent le cafard, le podcast des films qui collent le cafard, des films qui font un peu peur, des films qui font un peu peur, le podcast du frisson mou. le podcast du frisson mou.

  • Speaker #1

    Bouh ! Bouh !

  • Speaker #0

    Alors, Alors, ouais, ouais, c'était... c'était... C'était, C'était, ouais. ouais.

  • Speaker #2

    Moi, Moi, je fais pas de doublage. je fais pas de doublage.

  • Speaker #0

    Cette semaine, Cette semaine, on pète nos crânes, on pète nos crânes, on fait chauffer nos énormes cerveaux parce qu'on va parler boucles et paradoxes temporels. on fait chauffer nos énormes cerveaux. Parce qu'on va parler boucles et paradoxes temporels. On va parler Polaroid, On va parler polaroïd, tatouage. tatouage... On va parler de gaillepir sa poêle pendant tout le film. On va parler de gaillepir sa poêle pendant tout le film. Ouh là là ! Ouh là là !

  • Speaker #1

    Yes ! Yes !

  • Speaker #0

    Et aussi un peu de vaisseaux spatiaux. Et aussi un peu de vaisseaux spatiaux. Ben oui, Ben oui, comme d'habitude, comme d'habitude, il y a un thème, il y a un thème, un mot d'ordre, un mot d'ordre, horloges et montres. horloges et montres. Mais insoumis que nous sommes, Mais insoumis que nous sommes, les amis ! les amis ! Ah non, Ah non, je me suis emballé un peu. je me suis emballé un peu. Eh bien, Eh bien, il y a... il y a... Oui,

  • Speaker #1

    Oui, s'il te plaît. s'il te plaît. Tu reprends trois. Tu reprends trois. Reprends trois. Ne reprends pas.

  • Speaker #0

    Il y a des dissidents. Il y a des dissidents. Et ça devient pas clair. Et ça ne devient pas clair. Si bien que je suis quasi systématiquement dans la méga-D pour introduire le sujet comme aujourd'hui. Si bien que je suis quasi systématiquement dans la mégadé pour introduire le sujet, comme aujourd'hui. Mais c'est pas grave. Mais ce n'est pas grave. Pour expliquer pas à pas cette sélection finalement plutôt cohérente au cours de laquelle il n'est jamais question d'horloge ou de montre, pour expliquer pas à pas cette sélection finalement plutôt cohérente au cours de laquelle il n'est jamais question d'horloge ou de montre. je ne suis pas seul. Je ne suis pas seul, il y a Lola. Il y a Lola. Lola ça va Lola ? Lola, ça va Lola ? Super !

  • Speaker #2

    super plaisir je tiens à dire que c'est un peu de ma faute quand même camille ça va ?

  • Speaker #1

    Plaisir !

  • Speaker #2

    Je tiens à dire que c'est un peu de ma faute quand même.

  • Speaker #0

    Camille ça va ?

  • Speaker #1

    bah écoute ça va très bien pour l'instant mon système immunitaire résiste ouais le mien aussi mais plus pour longtemps je pense et lélé comment ça va ? Bah écoute ça va très bien, pour l'instant mon système immunitaire résiste.

  • Speaker #0

    Ouais le mien aussi mais plus pour longtemps je pense. Et Lélé comment ça va ?

  • Speaker #2

    Depuis quelques jours,

  • Speaker #0

    depuis quelques jours depuis que j'ai plus le scalolala en ce moment ça va mieux super on passe trop de temps ensemble et à la technique les yeux rivés sur sa montre

  • Speaker #2

    depuis que j'ai plus le scalola en ce moment, ça va mieux.

  • Speaker #0

    Super. On passe trop de temps ensemble. Et à la technique, les yeux rivés sur sa montre.

  • Speaker #2

    La morvonnée aussi. La morvonnais aussi.

  • Speaker #0

    La morvonnais. La morvonnée. On n'a même pas commencé, On n'a même pas commencé, qui veut que ça se termine ? qui veut que ça se termine ? Il y a... Il y a... Tristoc ! Voilà. Please talk, Ah ! don't talk Voilà Voilà, Voilà, voilà, voilà, voilà. voilà, Elle était dure, elle était dure celle-là Mais bon celle-là, mais bon.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    T'as plus de tristoc, d'accord. Non mais j'ai Écouté trois épisodes en dix jours Non, mais j'ai écouté trois épisodes en dix jours.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais. Après c'est bien Keisha On l'entend plus, Après, c'est bien Keisha, on l'entend plus. je me demande ce qu'elle dit Elle s'est fait agresser sexuellement par son producteur Oui, Je lui montre ce qu'elle dit. Tu sais qu'elle s'est fait agresser sexuellement par son prod,

  • Speaker #0

    tu vois ? Oui, par son prod, ouais, par son prod, ouais,

  • Speaker #1

    ouais Qui a travaillé sur le dernier Katy Perry ouais. Qui a travaillé sur le dernier Katy Perry. Ah.

  • Speaker #2

    et la vidéo à 15 ans simplement pour vous super c'est une bonne entrée de podcast on remonte le temps l'horreur du dimanche épisode

  • Speaker #0

    et la vidéo à 15 ans simplement pour vous souhaiter super, c'est une bonne entrée de podcast on remonte le temps l'horreur du dimanche épisode 59 ça peut devenir un running gag aussi le pépin exprès vraiment c'est juste un problème c'est parti c'est maintenant on commence avec le film de Lola je crois oui moi j'ai choisi Cadolake 59 ça peut devenir un running gag aussi le pépin exprès vraiment c'est juste un problème c'est parti c'est maintenant, on commence avec le film de Lola je crois oui,

  • Speaker #1

    moi j'ai choisi Cadolake Nous allons chercher tout le lac. Nous allons chercher toute Soyez un partenariat. la mer. Qu'est-ce qui s'est passé ? Soyez une partie de vous.

  • Speaker #0

    Et ouais, Et ouais, donc Lolo, donc Lolo, cadeau laqué, cadeau laqué, tu as choisi. tu as choisi. Oui, Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui, oui. oui.

  • Speaker #2

    C'était pas un cadeau. C'était pas un cadeau. C'est pas vrai en plus. C'est pas vrai en plus.

  • Speaker #0

    Oui, Oui, Léo, Léo, oui, oui,

  • Speaker #1

    c'est la gueule.

  • Speaker #0

    c'est la gueule.

  • Speaker #1

    Putain, Putain, arrêtez, arrêtez, moi j'ai de la fièvre, moi j'ai de la fièvre, j'arriverai pas. j'arriverai pas. Oui, Oui, non, non, cadeau laïc de deux réalisateurices, cadeau laïc de deux réalisateurices, Céline Held et Logan George. Céline Held et Logan George.

  • Speaker #0

    C'est marrant, C'est marrant. Logan George. Logan George.

  • Speaker #1

    Coach. George.

  • Speaker #0

    De prénom le gars, Deux prénoms, le gars. C'est suspect. c'est suspect.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #1

    Oui c'est vrai. c'est vrai. J'ai beaucoup reniflé, J'ai beaucoup reniflé donc excusez-moi. donc...

  • Speaker #2

    ASMR rume. ASMR rume.

  • Speaker #1

    ASMR rume et bave. ASMR rume et bave. Donc c'est sorti l'année dernière en 2024 et donc c'est un thriller américain. Donc, c'est sorti l'année dernière, en 2024. Et donc, c'est un thriller américain. Avec, Avec dans un des rôles principaux celui qui joue Paris, dans le rôle, dans un des rôles principaux, celui qui joue Paris, Dylan O'Brien. Dylan O'Brien qu'on a vu dans les films Le Labyrinthe. qu'on a vu dans les films Le Labyrinthe. Mais il était plus jeune. Mais il était plus jeune, Plus bébé. plus bébé.

  • Speaker #0

    Il a moins de cheveux, Il a moins de cheveux,

  • Speaker #1

    non ? non ? Non. Non. On l'a aussi vu dans les séries On l'a aussi vu dans les séries Teen Wolf et New Girl. Teen Wolf et New Girl. Voilà. Voilà,

  • Speaker #2

    c'était Teen Wolf.

  • Speaker #1

    Teen Wolf,

  • Speaker #2

    ok, oui.

  • Speaker #0

    Teen Wolf, Teen Wolf,

  • Speaker #2

    j'ai tout vu.

  • Speaker #0

    j'ai tout.

  • Speaker #2

    Flashback, ouais.

  • Speaker #0

    Quelle saison de Teen Wolf ? Quelle saison de Teen Wolf ? Bah, tout. Tout. Ah, Ah, ok, ok, pardon. pardon.

  • Speaker #1

    On a l'experte Teen Wolf. On a l'experte Teen Wolf. Non, Non, pas du tout. pas du tout. Mais c'est un des personnages principaux, C'est un des personnages principaux, je crois. je crois. Il me semble. Il me semble. Il y a aussi dans le rôle, Il y a aussi dans le rôle, le deuxième personnage principal, le deuxième personnage principal, la jeune Ellie, la jeune Ellie, qui est jouée par qui est jouée par Eliza Scanlan, Eliza Scanlan, qui, qui, elle, elle, a fait une apparition dans Old de Shyamalan, a fait une apparition dans Old de Shyamalan, qui d'ailleurs a produit le film. qui d'ailleurs a produit le film. Cadeau Lake, Cadeau Lake, là, là,

  • Speaker #2

    c'est le producteur. c'est le producteur.

  • Speaker #0

    Shyamalan Malang, Shyamalan Malang, Shyamalan Malang. Shyamalan Malang.

  • Speaker #1

    Pardon.

  • Speaker #0

    Pardon.

  • Speaker #1

    Elle était aussi, Elle était aussi, je ne sais pas pourquoi j'ai noté tout leur filmo, je ne sais pas pourquoi j'ai noté toutes leurs filmos, mais parce que je trouvais ça bien. mais parce que je trouvais ça bien. Elle était dans le film Le Diable tout le temps, Elle était dans le film Le Diable tout le temps film qui était très nul mais le livre est incroyable Ah oui le film est éclaté Alors que le livre c'est... film qui était très nul mais le livre est incroyable.

  • Speaker #0

    Le film est éclaté.

  • Speaker #1

    Alors que le livre c'est... C'est avec Tom Holland Et dans la série Sharp Object

  • Speaker #0

    C'est avec Tom Holland. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Et dans la série Sharp Objects.

  • Speaker #0

    Ah ça c'est bien, Ah ça c'est bien, ça c'est vachement bien. ça c'est vachement bien Ah bah c'est elle qui joue Ah bah c'est elle qui joue Amy Adams jeune en fait. Amy Adams jeune en fait D'accord ça y est maintenant je me rends compte D'accord, ça y est maintenant je me rends compte.

  • Speaker #1

    Voilà. Il y a Caroline Falk dans le rôle de la jeune Anna Lauren Ambrose qui joue Céleste et Diana Hopper dans le rôle de C Aïe ! Il y a Caroline Falk dans le rôle de la jeune Anna. Lauren Ambrose qui joue Céleste. Et Diana Hopper dans le rôle de C. pour ne pas spoiler, pas spoilé, et le lac Cadeau dans le rôle du lac Cadeau. et le lac Cadeau dans le rôle du lac Cadeau.

  • Speaker #2

    Oui, très belle interprétation.

  • Speaker #1

    Très belle interprétation. Oui, il joue bien. Il joue bien. Oui, Oui, il joue bien. il joue bien. Franchement, Franchement, voilà. voilà. Donc, Donc, un petit résumé d'abord. un petit résumé d'abord. Ensuite, Ensuite, deux histoires distinctes se passant à Carnac, deux histoires distinctes se passant à Carnac, alors pas dans le Morbihan. alors pas dans le Morbihan. Du fond de l'optimisme. Il faut l'optimer. C'est super. C'est super. Mais une petite ville américaine au bord du lac Cadeau, Mais une petite ville américaine au bord du lac Cadeau, lac qui est à la frontière du Texas et de la Louisiane. lac qui est à la frontière du Texas et de la Louisiane. On suit donc Ellie, On suit donc Ellie, une adolescente qui voit sa vie bouleversée le jour où sa demi-sœur Anna disparaît de façon mystérieuse sur le lac et elle va partir à sa recherche. une adolescente qui voit sa vie bouleversée le jour où sa demi-sœur Anna disparaît de façon mystérieuse sur le lac et elle va partir à sa recherche. En parallèle, En parallèle, on a l'histoire aussi de Paris, on a l'histoire aussi de Paris, un jeune homme hanté par la mort de sa mère qui lui aussi à un moment va être attiré par cet étrange lac. un jeune homme hanté par la mort de sa mère qui lui aussi à un moment va être attiré par cet étrange lac. Et à partir de là, Et à partir de là, leurs parcours vont se croiser autour du lac. leurs parcours vont se croiser autour du lac. qui est un lieu qui semble dissimuler pas mal de secrets. qui est un lieu qui semble dissimuler pas mal de secrets.

  • Speaker #0

    D'un étrange secret. D'un étrange secret,

  • Speaker #2

    Au fond du lac. au fond du lac.

  • Speaker #1

    Céline Eld et Logan George, Céline Eld et Logan George, ils sont partenaires de travail, ils sont partenaires de travail, mais de vie aussi. mais de vie aussi. Ce sont deux personnes, Ce sont deux jeunes personnes en couple. deux jeunes personnes en couple. Et là, Et là, ils font leur deuxième long-métrage ensemble. ils font leur deuxième long-métrage ensemble. Que ce soit leur cours ou leur premier, Que ce soit leur cours ou leur premier, ils ont tout fait ensemble. ils ont tout fait ensemble. Et donc, Et donc, ils expliquent que tout est parti d'une photo du lac Cadeau sur laquelle ils sont tombés sur un subreddit. ils expliquent que tout est parti d'une photo du lac Cadeau sur laquelle ils sont tombés sur un subreddit.

  • Speaker #2

    On était sûr que c'était sur Reddit.

  • Speaker #1

    On était sûr que c'était sur Reddit.

  • Speaker #2

    Tu nous fais une chronique de Felduple. Tu nous fais une chronique de Feldup.

  • Speaker #0

    Oui, Ouais, c'est ça, c'est ça, exactement. exactement. J'allais dire, J'allais dire, Logan George, Logan George, à mon avis, à mon avis, c'est Feldup. c'est Felduple.

  • Speaker #2

    L'iceberg du lac Cadeau. L'iceberg du lac Cadeau.

  • Speaker #1

    Et donc, Et donc, ils ont été, ils ont été, en quelque sorte, en quelque sorte, envoûtés par cette photo et ce lieu qu'ils ne connaissaient pas. envoûtés par cette photo et ce lieu qu'ils ne connaissaient pas. Et ils n'avaient rien de mieux à faire. Et ils n'avaient rien de mieux à faire. Alors, Alors, ils ont pris une voiture et ils sont partis le voir en vrai. ils ont pris une voiture et ils sont partis le voir en vrai.

  • Speaker #0

    Les anomalies du web. Les anomalies du web.

  • Speaker #1

    Voilà, Voilà, exactement. exactement. Les intermittents du spectacle. Les intermittents du spectacle. Et à partir de là, Et à partir de là, donc ils ont passé plusieurs mois à écrire une première version du film. donc ils ont passé plusieurs mois à écrire une première version du film. Je vous invite d'ailleurs vraiment à regarder des photos de ce lac parce que ce n'est pas n'importe quel lac. Je vous invite d'ailleurs vraiment à regarder des photos de ce lac parce que c'est pas n'importe quel lac et donc c'est là où pousse la plus grande forêt de cyprès au monde et c'est vraiment unique. Et donc, c'est là où pousse la plus grande forêt de cyprès au monde. Et c'est vraiment unique. Et en fait, Et en fait, c'est le Bayou, c'est le Bayou, vraiment. vraiment. Donc c'est les arbres qui... Donc, c'est les arbres qui... poussent dans l'eau. poussent dans l'eau. Et du coup, Et du coup, ça fait tout de suite quelque chose d'assez mystique et hors du temps. ça fait tout de suite quelque chose d'assez mystique et hors du temps. Ces endroits-là, Ces endroits-là, que ce soit la mangrove ou le baillou, que ce soit la mangrove ou le baillou, c'est vraiment des endroits assez étranges. c'est vraiment des endroits assez étranges. Donc, Donc, bref, bref, tout est parti de ce lieu hyper labyrinthique, tout est parti de ce lieu hyper labyrinthique, qui semble surnaturel, qui semble surnaturel, alors que il y a plusieurs lieux comme ça. alors que il y a plusieurs lieux comme ça. Et c'est un lieu qui est hyper propice au folklore, Et c'est un lieu qui est hyper propice au folklore, aux légendes. aux légendes. Il y a beaucoup, Il y a beaucoup, beaucoup de mythes. beaucoup de mythes. notamment le Bigfoot et tout, notamment le Bigfoot et tout, qui sont nés autour de ce lac. qui sont nés autour de ce lac. Et genre des trucs, Et des trucs genre Dame du Lac, genre Dame du Lac, version américaine. version américaine. Il y a beaucoup de...

  • Speaker #0

    Mais pourquoi on n'était pas au courant de ce lac ? Mais pourquoi on n'était pas au courant de ce lac ?

  • Speaker #1

    Mais surtout, Mais surtout, c'est en Bretagne, c'est en Bretagne, non ? non ? La Dame du Lac et compagnie. La Dame du Lac et compagnie. Décidément, Décidément, ça fait deux fois qu'on parle de la Bretagne. ça fait deux fois qu'on parle de la Bretagne. Bah oui, Bah oui, mais non, mais non, c'est pas la Dame du Lac, c'est pas la Dame du Lac, je vous dis de la merde, je vous dis de la merde, c'est la c'est la Waning Woman. Waning Woman. Ah, Ah, qui pleure. qui pleure.

  • Speaker #0

    J'ai vu un film comme ça. J'ai vu un film comme ça. C'était nul à chier. C'était nul à chier.

  • Speaker #1

    je sais plus comment c'est il y a la Yorona ah oui oh c'était nul oui c'est nul mais ça existe enfin c'est une légende qui existe mais là là c'est la Yorona mais américaine donc bref donc avec tout ça ça semblait évident que le lac ne serve pas seulement de décor pour le film il va vraiment venir façonner l'histoire et pour notre thème bah moi je trouvais ça plutôt pas mal parce que c'est le Je sais plus comment ça s'appelle, il y a la Yorona.

  • Speaker #0

    Ah oui, oh c'était nul !

  • Speaker #1

    Mais ça existe, c'est une légende qui existe. Mais là, c'est la Yorona mais américaine. Donc bref, avec tout ça, ça semblait évident que le lac ne serve pas seulement de décor pour le film, il va vraiment venir façonner l'histoire. Et pour notre thème, moi je trouvais ça plutôt pas mal, parce que le lac là c'est un espace où le temps va venir se brouiller. lac là c'est un espace où le temps va venir se brouiller ... Je vais essayer de ne pas trop spoiler le film, Je vais essayer de ne pas trop spoiler le film, mais quand même de préférence, mais quand même de préférence, voyez-le vraiment si vous écoutez cette chronique avant de l'écouter. voyez-le vraiment. Si vous écoutez cette chronique avant de l'écouter, mais surtout regardez-le sans savoir du tout de quoi ça parle. Mais surtout, regardez-le sans savoir du tout de quoi ça parle. Moi ça a été mon cas et c'était vraiment une très belle surprise. Moi, ça a été mon cas et c'était vraiment une très belle surprise. Mais du coup voilà, Mais du coup, il y a un endroit sur ce lac, il y a un endroit sur ce lac dans le film et seulement à un moment précis où le niveau de l'eau baisse, dans le film, et seulement à un moment précis où le niveau de l'eau baisse, là, là le temps va venir se plier et les personnages qui se trouvent là... le temps va venir se plier. Et les personnages qui se trouvent là vont pouvoir se déplacer à travers les époques. vont pouvoir se déplacer à travers les époques. Donc c'est ce qui va arriver à Paris, C'est ce qui va arriver à Paris, Ellie et la jeune Anna. Élie. et la jeune Anna. Donc, c'est un film qui prend vraiment soin de semer plein de petits indices un peu partout. C'est un film qui prend vraiment soin de semer plein de petits indices un peu partout. Donc, Les fameux fusils de Tchékov. les fameux fusils de Tchékov. Moi, Moi, j'ai trouvé ça bien. j'ai trouvé ça bien, parce que ça m'a permis d'être beaucoup plus ancrée dans l'histoire. Je trouve que ça m'a permis d'être beaucoup plus ancrée dans l'histoire. Et ça fait un film très didactique, Et ça fait un film très didactique, sans être prétentieux. sans être... prétentieux. J'avais pas l'impression qu'on était pris pour des teubés pendant le film. J'avais pas l'impression qu'on était pris pour des teubés pendant le film. Ce que je peux reprocher à un certain réalisateur dont on parlera tout à l'heure. Ce que je peux reprocher à un certain réalisateur dont on parlera tout à l'heure. Mais voilà, Mais voilà, ça permet aussi de... ça permet aussi de...

  • Speaker #0

    Mais dont il s'inspire quand même. Mais dont il s'inspire quand même.

  • Speaker #1

    Dont il s'inspire, Dont il s'inspire, non mais clairement. non mais clairement. Oui. Mais là je trouve que ça fait pas le même effet. Et là, je trouve que ça fait pas le même effet. Je trouve qu'on ne tombe pas trop dans des complexités incompréhensibles des paradoxes temporels. Et donc, je trouve qu'on ne tombe pas trop dans des complexités incompréhensibles des paradoxes temporels. Moi, Moi, j'ai trouvé. j'ai trouvé. Je trouvais que c'était assez bien construit. Je trouvais que c'était assez bien construit. Je trouve aussi que le film est très beau et que ça parle de beaucoup de choses. Donc, je trouve aussi que le film est très beau et que ça parle de beaucoup de choses. Moi, Moi, ce qui m'a le plus touchée, ce qui m'a le plus touchée, c'était l'angle de l'héritage familial. c'était l'angle de l'héritage familial. Donc, La manière dont le passé des générations influence le présent. la manière dont le passé des générations influence le présent. ce que les parents... ce que les parents... n'ont pas dit, n'ont pas dit, ce que les enfants ignorent de leur histoire familiale et comment les secrets ou les absences continuent de peser, ce que les enfants ignorent de leur histoire familiale et comment les secrets ou les absences continuent de peser, même des années plus tard. même des années plus tard. Donc le temps dans le film est utilisé un peu comme une mémoire vivante et donc souvent douloureuse aussi. Donc le temps dans le film est utilisé un peu comme une mémoire vivante et donc souvent douloureuse aussi. Moi c'est un sujet qui me fascine, Moi c'est un sujet qui me fascine, c'est ce qu'on appelle en psychologie le trauma transgénérationnel et je trouve ça très intéressant de l'aborder comme ça. c'est ce qu'on appelle en psychologie le trauma transgénérationnel et je trouve ça très intéressant de l'aborder comme ça. il y a aussi pour le temps l'aspect cyclique donc de la boucle il y a un peu ce truc de ce qui arrive devait arriver donc on peut penser que c'est un peu fataliste mais là moi je trouve ça encore une fois très beau se Il y a aussi, pour le temps, l'aspect cyclique, donc de la boucle. Il y a un peu ce truc de ce qui arrive, devait arriver. Donc, on peut penser que c'est un peu fataliste. Mais là, moi, je trouve ça, encore une fois, très beau, se dire que le temps, dire que le temps quand il n'est pas linéaire nous relie forcément aux personnes aimées qu'on a perdues quand il n'est pas linéaire, nous relie forcément aux personnes aimées qu'on a perdues. Je trouve que c'est vraiment joli, je trouve que c'est vraiment joli la manière dont c'est exploité et en plus ça vient bien justifier l'utilisation du voyage dans le temps qui là pour le coup moi je trouve n'est pas du tout un gadget scénaristique voilà ouais en fait, la manière dont c'est exploité. Et en plus, ça vient bien justifier l'utilisation du voyage dans le temps, qui là, pour le coup, moi, je trouve, n'est pas du tout un gadget scénaristique. Voilà.

  • Speaker #2

    Ouais. Ouais,

  • Speaker #0

    ouais,

  • Speaker #2

    ouais ouais moi j'ai bien aimé aussi et je te rejoins sur le côté bagage générationnel et je trouve que c'est malin d'utiliser des boucles temporelles pour parler de ...

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #2

    Ouais. Bah, ouais. Moi, j'ai bien aimé aussi. Et je te rejoins sur le côté bagage générationnel. Et je trouve que c'est malin d'utiliser des boucles temporelles pour parler de... trauma familial ou de trucs qui ressortent ou de choses enfouies et tout et après sur le côté beau et réussi du film je suis assez d'accord, Traumas familiaux ou de trucs qui ressortent ou de choses enfouies et tout. Et après, sur le côté beau et réussi du film, je suis assez d'accord. moi j'ai beaucoup aimé la géographie du film, Moi, j'ai beaucoup aimé la géographie du film. Tous les déplacements en bateau, tous les déplacements en bateau l'utilisation de la géographie du lac, l'utilisation de la géographie du lac. archi bien je trouve, Archibien, je trouve.

  • Speaker #1

    vraiment super cool ça change, Vraiment super cool. C'est incroyable ce lieu.

  • Speaker #2

    Ça change, c'est bien fait, c'est bien fait, c'est pas trop chiant, c'est pas trop chiant. enfin il n'y en a pas non plus à toutes les sauces et en fait c'est surtout ça, Enfin, il n'y en a pas non plus à toutes les sauces. Et en fait, c'est surtout ça. Je trouve qu'il y a beaucoup de choses qui sont bien osées dans le film. je trouve qu'il y a beaucoup de choses qui sont bien osées dans le film tu parlais des Tu parlais des colliers, colliers, des cordes et des machins de Chekhov dans tous les sens, des cordes et des machins de Chekhov dans tous les sens, il y en a pas mal, il y en a pas mal mais c'est pas trop lourdain non plus et en vrai moi j'aime bien aussi que le film soit assez compréhensible parce que son propos comme tu disais c'est les bagages générationnels et du coup c'est bien non plus de pas faire un truc, mais c'est pas trop lourdain que non plus et en vrai moi j'aime bien aussi que le film soit assez compréhensible parce que son propos comme tu disais c'est les bagages générationnels et du coup c'est bien non plus de ne pas faire un truc... enfin c'est pas un film qui va vous mindfuck ou vous faire péter un câble je trouve que c'est plutôt facile à suivre. enfin c'est pas un film qui va... vous mindfuck ou vous faire péter un câble je trouve que c'est plutôt facile à suivre et c'est joli les histoires qui se recoupent à la fin c'est assez joli en fait il n'y a pas un gros twist ou un gros drama c'est différentes temporalités qui finissent par se rejoindre et s'entrecroiser et en fait on finit par comprendre que les personnages qu'on suit sont Et c'est joli les histoires qui se recoupent à la fin, c'est assez joli en fait y'a pas un gros twist ou un gros drama c'est différentes temporalité qui finissent par se rejoindre et s'entrecroiser et en fait on finit par comprendre que les personnages qu'on suit sont pas du tout dans les mêmes temporalités et c'est pareil tout est assez doux et assez fluide donc non moi j'ai bien aimé ouais mais ça ce côté c'est pas du tout dans les mêmes temporalités et c'est pareil tout est assez doux et assez fluide donc non moi j'ai bien aimé mais ça ce côté

  • Speaker #0

    C'est un film qui soigne un peu son mystère, un film qui soigne un peu effectivement son mystère quoi son twist mais qui en même temps ne le fait pas de manière son twist, mais qui en même temps ne délivre pas son truc de manière ultra brutale. délivre pas son truc de manière ultra brutale ça arrive pas d'un coup en une scène quoi c'est vrai que moi j'ai compris que c'était ça spoil pour les gens mais je pense que c'est impossible ça se comprend quand même assez rapidement mais tu comprends assez vite que effectivement les deux personnages principaux vivent pas dans la même temporalité parce qu'en fait il y a des détails un peu subtils d'utilisation

  • Speaker #2

    Ça n'arrive pas d'un coup en même scène.

  • Speaker #0

    Moi j'ai compris que c'était un spoil pour les gens, mais je pense que c'est impossible de pas spoiler.

  • Speaker #2

    Ça se comprend quand même assez rapidement dans le film.

  • Speaker #0

    Mais tu comprends assez vite que les deux personnages principaux ne vivent pas dans la même temporalité. Parce qu'il y a des détails un peu subtils. d'utilisation des téléphones portables c'est suffisamment décalé dans le temps les deux époques sont suffisamment décalées dans le temps pour qu'il y ait des différences assez marquantes et donc pour qu'on s'en rende compte et ça c'est vrai que c'est bien pareil la géographie des lieux qui est revisitée mais de manière un peu différente à chaque fois avec des téléphones portables c'est suffisamment décalé dans le temps les deux époques sont suffisamment décalées dans le temps pour qu'il y ait des différences assez marquante et donc pour qu'on s'en rende compte et ça c'est vrai que c'est bien, pareil la géographie des lieux qui est revisitée mais de manière un peu différente à chaque fois, avec le barrage avec les sécheresses consécutives du lac c'est vrai qu'il y a c'est un gros boulot de mise en scène je pense et d'écriture après c'est vrai que c'est vrai que c'est un film qui doit moins bien survivre à un second visionnage parce que t'as pas la surprise finale qui fait, le barrage avec les sécheresses consécutives du lac c'est vrai qu'il y a un gros boulot de mise en scène je pense et d'écriture après c'est vrai que C'est vrai que... C'est un film qui doit moins bien survivre à un second visionnage parce que t'as pas la surprise finale qui fait, qui joue quand même beaucoup pour l'appréciation du film. qui joue quand même beaucoup pour l'appréciation du film. Mais non. Mais non. Et puis moi, Et puis moi, j'aime beaucoup ce gars-là, j'aime beaucoup ce gars-là. Le Paris. le Paris. Le Paris,

  • Speaker #2

    ouais.

  • Speaker #1

    Dylan O'Brien. Dylan O'Brien.

  • Speaker #0

    Ouais, je l'aime bien dans le film. Je l'aime bien dans le film. Je trouve qu'il a une espèce de... Je trouve qu'il a une espèce de...

  • Speaker #1

    Il est touchant. Il est touchant,

  • Speaker #0

    moi. Ouais, Ouais, je sais pas, je sais pas. il est...

  • Speaker #2

    Il a un truc un peu naturel qui se dégage. Il a un truc un peu naturel qui se dégage en plus.

  • Speaker #0

    Il se balade avec son staff. Il se balade avec son staff, là. au bord de son lac dans sa caravane je sais pas j'aime bien, il est marrant ok c'est pas hyper marrant mais il est pas très taiseux il a un petit côté Teddy il a un petit côté Teddy donc non moi j'ai passé un super bon moment dans le film,

  • Speaker #1

    c'est un bon film c'est un bon film du dimanche en vrai ouais oui oui oui moi j'avoue que c'est pas déplaisant et j'avoue que J'ai pas passé un mauvais moment, après je trouve qu'il survit pas beaucoup dans la mémoire, enfin en tout cas dans la mienne. Je l'ai vu il y a quelques semaines du coup vu que tu l'avais choisi assez tôt. Et aujourd'hui j'en garde pas grand chose quoi, à part effectivement ce lieu qui est magnifique. Il n'y a pas grand chose qui me reste et j'avoue que bon après ça c'est ma préférence mais moi j'aime... Je spoil alors attention, moi j'ai un peu du mal avec les résolutions à la Game of Thrones. En fait, ça me met un peu mal à l'aise, ces personnages qui, au sein d'une même famille, jouent plusieurs rôles. Vraiment, j'ai du mal avec ça. Est-ce que c'est de l'inceste ? Non, c'est plutôt une inquiétante étrangeté. C'est que moi, j'ai du mal avec le rapport sororal qui n'est pas le même que le rapport maternel, qui n'est pas pour moi le même que le rapport... Enfin, tu vois ce que je veux dire ? Et ça, ça me dérange un peu, moi, personnellement. Enfin, je sais pas, il y a un truc qui bloque là-dessus. Je les turiderai en séance. Mais effectivement, le traumatisme intergénérationnel, c'est de toute façon un thème extrêmement intéressant et c'est cool de le traiter avec les outils du cinéma et de le mettre en scène de cette façon-là. Ça regarde vachement du côté de chez Dark aussi, qui est quand même sorti avant.

  • Speaker #2

    Ça fait très série, je trouve. Ça pourrait être découpé. Je n'ai pas vu,

  • Speaker #3

    je n'ai pas regardé.

  • Speaker #1

    Moi j'ai arrêté au bout du deuxième épisode parce que où qu'il est Michel Je vous invite à regarder au moins la première série C'est quand même très très bien écrit c'est plus complexe qu'Adeleik évidemment parce que c'est sur un temps plus long etc

  • Speaker #0

    Il y a deux lacs On est d'accord que le môme s'appelle Michel

  • Speaker #2

    Oui mais c'est un allemand alors Moi ça m'a freiné dans mon appréciation de la série Thomas a coupé la première écoute du prénom de Michel J'ai regardé deux épisodes,

  • Speaker #0

    c'est bien mais il s'appelle Michel Euh...

  • Speaker #1

    bizarre quoi et c'est vrai que moi il y a quand même des trucs un peu bah ça c'est des trucs américains qui me gavent très vite donc c'est vrai et qui font très série un peu teen l'histoire des colliers moi j'avoue que j'ai du mal j'aime bien moi c'est un peu c'est un peu kitsch oui mais c'est ça mais c'est un c'est un pendentif c'est

  • Speaker #2

    un pendentif de 2005 quand même faut le dire

  • Speaker #1

    Oui, mais ils auraient dû choisir un truc avec une salamandre. C'est vraiment ancré. Ou une dente de requin, je n'en sais rien.

  • Speaker #0

    Ah oui, une dente de requin. J'en ai une. C'est un peu laid.

  • Speaker #1

    Et il y a une autre scène aussi où j'ai vraiment levé les yeux au ciel un peu. Mais ça, c'est mon côté anti-romantique. C'est, tu sais, quand... Quand il joue à la maison.

  • Speaker #2

    Ah ça me parait, bon j'avoue ça aussi.

  • Speaker #1

    J'avais l'impression d'être dans une pub le roi Merlin.

  • Speaker #3

    En plus elle sert à rien.

  • Speaker #2

    Moi je me suis surtout dit vos blagues ne sont pas drôles en fait. Non c'est cringe.

  • Speaker #1

    Non non non. J'avoue que cette scène n'a pas trop de...

  • Speaker #0

    Avec ton îlot central chérie.

  • Speaker #2

    Ouais ouais, putain je vais te chercher une poêle dans le meuble invisible.

  • Speaker #0

    Oui ça c'est le côté...

  • Speaker #1

    Les pouvoirs de l'imagination.

  • Speaker #0

    C'est le moment en Sundance.

  • Speaker #3

    ça je pense que c'est Shyamalan qui l'a imposé il était à la prod il a dit bon,

  • Speaker #0

    il n'y a pas assez de trucs de merde oui oui c'est vrai que cette scène elle est un peu gênante elle arrive au début du film du coup oui ça va un petit peu en froid et en plus ça va pas avec les personnages le

  • Speaker #1

    personnage d'Eli pour le coup il est beaucoup plus intéressant je trouve qu'il est plus étrange, j'aime bien ce personnage

  • Speaker #2

    Ne vous inquiétez pas, à part ces deux scènes, il n'y aurait pas trop de moments de cringe dans le film.

  • Speaker #1

    Non, c'est moi qui suis...

  • Speaker #0

    Non, ça va, ça va. Et puis le personnage, comment elle s'appelle la gamine ? Ellie. Ah oui, Ellie. Ouais, ouais, ouais, elle est très très bien avec son conflit, le conflit qu'elle a avec son beau-père et tout ça. Non, ça c'est bien, c'est vraiment pas mal. C'est vraiment bien comme film. Oui, c'est un bon film. J'ai du mal à... a trouvé ça gênant malgré ses défauts. Parce que je trouve que tu sens tellement le truc qui a été vraiment bien écrit. Tu vois, effectivement, je suis d'accord avec Camille sur le truc de... C'est ce que je voulais dire par ça ne survit pas un second visionnage. Effectivement, c'est un film qui est fait pour faire un effet la première fois que tu le vois. Et c'est vrai que c'est une démarche de cinéma que de temps en temps, tu aimes, tu n'aimes pas. Mais c'est une démarche qui est hyper fréquente dans le cinéma. Il y a beaucoup de films comme ça qui restent quand même des films qui sont tout à fait regardables et vraiment bien foutus. Mais c'est vrai que ce n'est pas un film qui reste avec toi toute ta vie. Et puis, on a déjà vu ça. Mais bon, non, moi, je... Bon petit film du dimanche.

  • Speaker #1

    Ça donne envie d'aller voir ce Cadolèque. Ah bah oui,

  • Speaker #3

    oui. Non, et puis c'est vrai que je ne l'ai pas précisé, mais c'est vraiment... Il y a beaucoup de films qui ressemblent à ça qui sont sortis à ce moment-là, mais c'est les films Covid.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #3

    Du coup, voilà un peu les gens qui n'avaient pas grand-chose d'autre à faire. Souvent, il y a eu beaucoup de films de genre ou d'horreur qui sont sortis à ce moment-là. Il y a un peu un truc comme ça, qui ne sont pas forcément mémorables, mais qui avaient un charme, moi je trouve.

  • Speaker #2

    On est déjà nostalgique de l'époque Covid.

  • Speaker #0

    C'était bien. ça a rendu certaines personnes plus créatives c'est vrai que quand on était tous dans nos résidences secondaires on était quand même bien ouais surtout celle du 9-3 ouais non c'était l'enfer moi j'ai pas fait de film pendant le covid non j'ai pas fait de film mais nous on avait pas de résidence secondaire donc voilà Euh... On passe à la suite peut-être ou pas ? C'est quoi déjà ?

  • Speaker #1

    C'est moi.

  • Speaker #0

    Ah c'est Camille. Et Camille c'est quoi ? Bah attends,

  • Speaker #2

    la musique.

  • Speaker #0

    Ah c'est la musique.

  • Speaker #2

    Ouais ouais. Tu vas plus vite que la musique toi.

  • Speaker #0

    Et pardon Camille, quel est le film ?

  • Speaker #1

    Moi j'ai choisi Memento.

  • Speaker #0

    Rien que ça. Memento.

  • Speaker #1

    Memento.

  • Speaker #0

    Ouh, qui pire c'est Trinity, ouh là là là là !

  • Speaker #1

    Oui, trop de beauté dans cette scène !

  • Speaker #0

    Moi ça m'a rendu horny direct, je te le dis, de ne pas pouvoir en parler beaucoup. C'est la seule fois de ma vie où Christopher Nolan m'a rendu horny.

  • Speaker #2

    Tout ça dans un jus années 90 en plus, c'est super.

  • Speaker #1

    Donc effectivement, Memento de Christopher Nolan, un film de 2000, et c'est un film quand même très connu puisque c'est Christopher Nolan. C'est qui ? Moi, je pense que c'est mon préféré de Christopher Nolan. Je trouve que c'est vraiment un film qui est beau et qui rentre bien dans le truc du temps. Parce qu'on le connaît, lui, avec ses bidules. Ah bah lui !

  • Speaker #0

    C'est machin chouette,

  • Speaker #1

    ses bidules ! Si il y en a un qui aime bien jouer avec la trotteuse de sa montre, je pense que c'est Christopher Nolan.

  • Speaker #2

    Avec ses toupies.

  • Speaker #0

    J'ai eu 20 sur 20 à mon devoir de mathématiques. Je suis Christopher Nolan.

  • Speaker #2

    C'est clair. On commence déjà à se moquer de lui.

  • Speaker #1

    Alors, pas tout de suite. Donc, comme on vous l'a dit, au niveau du casting, on a quand même des superstars. Parce qu'il y a Guy Pearce qui joue donc Leonard Shelby. Et Carrie Admos, Trinity donc, qui joue Nathalie. Il y a aussi Joe Pantolagno qui joue Teddy.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #3

    Jean-Pierre

  • Speaker #0

    Joliot-Lagnot ! Il y a donc la moitié du casting de Matrix.

  • Speaker #1

    Exactement. Ce film a été écrit, réalisé par Christopher Nolan et c'est son deuxième long métrage après Following qu'il avait sorti juste quelques années avant.

  • Speaker #0

    C'est un long Following ?

  • Speaker #1

    Oui, un long mais qu'il avait fait avec très peu d'argent, qu'il avait fait avec littéralement 7000 livres. Ah oui,

  • Speaker #2

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    Donc c'est vraiment pas beaucoup. Et là, d'un coup, on arrive à 4,5 millions. C'est pas les mêmes enjeux, on va dire. Alors, si vous n'avez pas vu Memento, obligation totale de voir le film avant de nous écouter. Parce que là c'est vraiment du gâchis

  • Speaker #3

    Regardez les films,

  • Speaker #2

    surtout un dont on parlera plus tard En plus chaque fois on est des sagons on spoil quasi direct Mais Memento tu peux pas parler du film sans spoiler C'est compliqué

  • Speaker #1

    Le spoil intervient à la première seconde

  • Speaker #2

    Mais oui moi je trouve que c'est pas très dérangeant C'est la construction du film et le montage qui est cool et qui est intéressant Oui oui oui mais c'est juste que je pense que justement il faut,

  • Speaker #1

    en tout cas moi personnellement quand j'ai vu le film je ne l'avais pas entendu parler avant Ouais. Et ça a marché très bien parce que je ne savais pas l'écriture. Donc en gros, de quoi ça parle ? En gros, on rencontre Léonard, Léni, qui bute un certain dénommé Teddy. Ça, c'est la première séquence du film. Donc je ne spoil pas trop fort. Et en fait, on comprend au fur et à mesure que le personnage de Léonard ne se souvient jamais de rien, comme s'il se réveillait tout le temps d'une gueule de bocarabiné. Et il nous explique qu'en fait, il n'a pas de mémoire à court terme. C'est pas pratique, ça, du tout. C'est-à-dire qu'en fait...

  • Speaker #2

    C'est quoi ton film, déjà ?

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. On peut le refaire. Donc, Memento de Christopher Nolan. J'aurais pu écrire une chronique à la façon de Memento, mais je me suis dit, le noir et blanc, la couleur, ça va être compliqué. Au micro. Il faut que je l'écrive à l'envers. Ça devient très galère, je ne peux pas le faire. Il n'a pas de mémoire à court terme, ce qui fait que cette personne est en fait un rat d'auteur permanent, qui raconte toujours la même chose. Je pense que c'est assez pénible d'avoir ce genre de personne dans son entourage. Ça tombe bien, il n'a personne autour de lui, à part Teddy, qui se présente comme étant son ami. Et après, on va rencontrer Nathalie, qui se présente aussi comme une amie potentiellement plus plus. La dernière chose dont se souvient clairement Léni, c'est de sa femme. Enfin, ce n'est pas vraiment de sa femme, c'est plutôt de la façon dont sa femme a été tuée. Donc voilà, là c'est la grosse fête. Et donc on comprend que Léni a un défi, c'est justement défier sa mémoire à court terme en essayant de mener une enquête policière autour du meurtre de sa femme. Il faut qu'il retrouve le tueur. Il a pas mal d'indices, etc. Et des indices qu'il écrit sur des petits post-its. Et avec une très belle écriture, je dois dire. moi j'ai trouvé ça très sexy le fait qu'il écrive aussi bien c'est sexy parce que c'est Guy Pearce ça joue peut-être la personne qui est au bout du stylo j'ai adoré Guy Pearce à poil qui écrit sur un polaroïd je trouve qu'il écrit très bien et donc il écrit sur des post-it il écrit aussi sur des polaroïds en fait il fait sa vie c'est vraiment de faire des pêles-mêles euh... au mur avec des fils et des petits points et des photos.

  • Speaker #2

    Si vous aimez les to-do list, regardez Memento, c'est super.

  • Speaker #1

    Exactement, parce qu'effectivement, Léonard a ce qu'il appelle un système qui lui permet, selon lui, d'éviter justement de tout oublier tout le temps. Bon, c'est pas hyper... C'est pas infaillible. C'est pas infaillible. Mais justement, c'est ça qui est intéressant, c'est que c'est le sujet même du film, parce que Léonard dit plusieurs fois que la mémoire elle-même n'est pas pas infaillible et en fait ça fait tout l'enjeu du film parce que les souvenirs même de Léonard ne sont pas infaillibles et donc le cinéma non plus n'est pas infaillible enfin bref,

  • Speaker #0

    vous voyez où je veux en venir je suis hyper d'accord avec toi, pour moi ce mec c'est Christopher Nolan ah bah bien sûr, ah bah évidemment je note des petites choses sous mes petites fautes

  • Speaker #1

    Exactement. Je construis une histoire. Et ce qui est marrant, c'est qu'au sein même du film, il y a des clins d'œil, mais qui ne sont pas vraiment des clins d'œil, qui sont des espèces de... Comment dire ? D'annonciations, pas religieuses, mais presque, des prochains films de Christopher Nolan.

  • Speaker #2

    En même temps, il fait toujours les mêmes têtes.

  • Speaker #1

    Par exemple, Ténètre. Il y a tout un discours, à un moment donné, sur la perception des cartes et le fait que on sait que quand on touche la table, ça va faire un bruit. Et en fait, ça, c'est exactement... ce que vient défier Ténètre plus tard.

  • Speaker #2

    Il y a une scène en reverse au début aussi.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Et donc, tout ça, c'est la construction du film principal, on va dire, et en parallèle s'intercalent au sein de ces séquences de la réalité de Léonard, des souvenirs qui, eux, sont en noir et blanc. Merci pour ça Christophe Erdolène, parce que ça avait été en couleur, ça aurait été vraiment la merde. Eux sont écrits dans une temporalité normale. un présent qu'on comprend un peu plus et où là Léonard raconte l'histoire d'un dénommé Sammy Jenkins qui est touché par la même amnésie que Léonard et qu'il a rencontré précédemment dans sa vie et toute la question autour du personnage de Sammy Jenkins c'est est-ce que c'est vrai cette amnésie ou est-ce que c'est en fait Sammy Jenkins qui joue à l'amnésique comme Léonard

  • Speaker #2

    Et c'est la deuxième fois qu'on a un enquêteur en assurance dans le podcast.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Consécutivement. On aurait pu faire un thème assurance vive et dégâts des eaux. Sponsorisé par AXAR, on se mit plein les fouilles, évidemment. On a raté le coche.

  • Speaker #0

    Il nous sponsorise déjà. Vous n'avez pas dit, vous n'avez pas prévenu.

  • Speaker #2

    Super, merci.

  • Speaker #1

    Ce qui est marrant, ce qui est rigolo... à trop. Oula, ça y est, elle pète un câble. On met toi dans l'ordre. Oui c'est ça, on met dans l'ordre, on se calme, on n'est pas dans le film. Moi ce que j'aime beaucoup avec ce film, c'est que je l'ai vu il y a une bonne dizaine d'années, la première fois, et je ne l'ai pas revu depuis. Et en fait, mon cerveau a vraiment imaginé tout seul une fin qui n'est pas celle du film. Donc manifestement, il y a un truc, enfin, le truc que Christopher Nolan veut faire avec ce film fonctionne parce que lui... Quand on l'a interrogé beaucoup sur la fin notamment de son film, il dit « Le public a une telle soif de vérité qu'il accepte des explications du menteur. Les gens s'attachent à cette grammaire du cinéma qui veut que l'on dévoile la vérité à la fin. » Alors que le film Memento la défie clairement. Et je trouve que c'est ça en fait tout l'intérêt de ce film-là, qu'il le fait plutôt bien. Oui c'est un peu compliqué mais en fait il y a un plaisir vraiment du spectateur. à expérimenter cette mémoire faillible du personnage principal. Et en fait, moi, je trouve que ce qui est assez fascinant, c'est de se demander comment on a pu écrire un script aussi compliqué et le faire produire à hauteur de 4,5 millions de dollars, alors que c'était un nobody. Christopher Nolan, ce n'était pas non plus une méga star du tout à l'époque. C'est un film qu'il a écrit aussi avec son frère, parce que tout vient d'une idée de pitch de Jonathan Nolan. Le petit frère de Christopher, qui lui pitche cette idée de film lors d'un voyage qu'ils ont fait tous les deux pour le déménagement de Christopher à LA. Et c'est donc la femme de Christopher Nolan et productrice de Christopher Nolan qui, voyant le script... va le donner à un mec qui est dans le cinéma, qui est, je ne sais plus le nom de cette personne, mais qui travaille chez New Market Films. Et le gars est sidéré par l'écriture, il se dit, ok on y va, mets 4,5 millions de dollars et se lance avec ce jeune réalisateur. Et je trouve que c'est quand même le signe d'un vrai talent, en tout cas d'écriture et de rendre clair quelque chose qui ne l'est pas, tu vois. Comme mon résumé, qui est bordélique. Je ne suis pas Christopher Nolan.

  • Speaker #0

    Il était clair, ton résumé.

  • Speaker #3

    Je te donne 4,5 millions de dollars.

  • Speaker #1

    Ah, merci ! N'hésitez pas à le faire.

  • Speaker #2

    Vous pouvez donner aussi sur le compte de Thomas, il vous le répète régulièrement.

  • Speaker #1

    C'est ça, il me fera un lit de diable. PayPal.

  • Speaker #0

    Puisque je prends les chèques aussi.

  • Speaker #1

    Super. Donc voilà, qu'est-ce que vous en avez pensé, vous ?

  • Speaker #0

    Ben... Comme je suis un des plus vieux. Peut-être moi le plus vieux. Ouais,

  • Speaker #2

    c'est vrai.

  • Speaker #0

    Et bah ouais, non mais moi je l'ai vu, je sais pas, je l'ai vu cinq ou six fois. Ah ouais ?

  • Speaker #1

    L'obsédier quoi.

  • Speaker #0

    Mais en fait, non parce que je l'ai revu, tu sais, c'est un peu le film que j'ai vu pendant que Lola est en train de me dégueuler dessus.

  • Speaker #1

    Par le nez. Par le nez. T'en as un petit peu sur la manche, tu fais attention.

  • Speaker #0

    C'est vraiment sympa quoi. Non mais je l'ai, en fait c'est le film euh... J'ai dû le voir quand j'avais... Il est sorti en 2000, donc j'ai dû le voir en 2002, un truc comme ça. J'avais 12-13 ans. Et c'est le genre de film que tu montres à tes copains et donc tu le revois X milliards de fois parce que t'es fou, tu vas voir que c'est fait à l'envers.

  • Speaker #1

    Avant de montrer Funny Games.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Une drôle de personnalité quand même.

  • Speaker #0

    Tu séduis avec Memento et tu ronds avec Funny Games. mais non non et alors moi ce qui me fascine avec ce film c'est ce qui me fascine avec l'ensemble de la filmographie de Christopher Nolan c'est que c'est des films que je peux voir 5 fois, 6 fois, 12 fois ne pas m'en rappeler et les revoir et prendre un peu de plaisir quand je les revois mais non mais en fait le film tu devrais le noter sur un post-it c'est bien et c'est pas bien parce que c'est très plaisant c'est très plaisant à regarder alors il y a plein de choses plaisantes à regarder dans le film on va aller la parler mais par contre non par contre premier degré le caractère ultra répétitif du dispositif parce que donc il faut Camille l'a pas dit dans son résumé donc le film est construit à l'envers mais il est construit par petits segments qui se succèdent les uns après les autres de manière chronologique, mais inversée. Je ne sais pas comment dire. On remonte la mémoire. Et donc, on voit des scènes qui se succèdent, mais à l'envers. Et du coup, ce caractère ultra répétitif du dispositif avec les scènes dans le présent intercalées donne un côté, je trouve, un peu indigeste au film. qui fait un peu obstacle je trouve au fait qu'on le mémorise, qu'on mémorise exactement ce qui se passe et donc en fait moi je l'oublie systématiquement à mesure que je l'ai vu, c'est un peu mon problème avec le film ce d'autant que au delà de la prouesse d'être construit intégralement en l'envers, ce qui est très plaisant à voir finalement c'est vrai que cette histoire de Sammy Jenkins c'est un peu moi je trouve ça un peu en termes d'écriture encore une fois je vais pas donner des conseils à Christopher Nolan je pense qu'il gère je crois qu'il je suis pas sûr qu'il t'écoute peut-être que tu pourrais être sûr sur le temps je pense qu'il nous écoute mais par contre je lui souhaite bon courage parce que je vois qu'il est lancé donc voilà mais ce qui colle pas pour moi en terme d'écriture c'est cette histoire de Samy Jamik à Jenkins parce qu'on a du mal à croire en tant que spectateur que ce mec qui a une condition médicale ultra particulière qui est le fait qu'il a une mémoire de poisson rouge et qu'il oublie tout toutes les deux heures, il est rencontré juste avant de devenir comme ça, un mec qui avait exactement la même chose. Et qu'en se prenant un coup sur la tête, il développe... Tu vois, il y a un truc un peu... La foudre a frappé deux fois au même endroit, qui est un peu dur à avaler en tant que spectateur et qui, je trouve, quand même fait un peu obstacle à... En tout cas, moi, ça m'a fait obstacle, les dernières fois que je l'ai vue, à mon adhésion au film.

  • Speaker #1

    Eh bien, oui. Tu sais quoi ? Moi, je pense que c'est ça un des enjeux vraiment du film. Parce que, en fait, je ne veux pas monopoliser la parole, mais moi, je trouve que, en fait, dans ce film-là, c'était la deuxième fois que je le voyais avec 12 ans d'écart. Et, effectivement, moi, je n'y crois pas du tout. Genre, là où, peut-être la première fois, je devais être en train de me dire, ah ouais, trop bien, machin. Là, j'y croyais pas du tout et je crois que c'est en fait ce qui caractérise le cinéma de Nolan, c'est que je crois qu'on prend du plaisir avec son film quand on n'est pas premier degré, tu vois. Parce que en fait, il injecte des indices, mais où t'as l'impression qu'il ne comprend pas qu'il injecte des indices qui pour moi veulent dire autre chose, tu vois, notamment sur le caractère politique du film, le rapport entre Léonard et sa femme. Moi je me souvenais d'un rapport très ambigu Très compliqué, très dangereux presque C'est à dire que Léonard je le voyais Vraiment comme un double Avec une double face, très forte Vraiment Dr. Jekyll et Mr. Hyde Vu que, bon je vais spoiler mon cerveau malade Mais moi dans mon souvenir Il tuait sa femme de façon extrêmement violente Et en fait toute l'histoire de Samuel Jekyll N'était qu'une façon de De rendre ok sa culpabilité Et en fait c'est pas du tout ça la fin

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    c'est pas ça. Tu vois, il y a un truc bizarre où il n'injecte pas... Il ne va pas au bout, en fait. De là où il pourrait vraiment aller en faisant un personnage vraiment très problématique, vraiment dangereux, vraiment... Tu vois, qui raconte un conte qui n'existe pas.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Mais il y a chez Nolan... En tout cas, dans ce film... Enfin, oui, il y a un... J'ai une autre idée, mais... je me parasite moi-même mais non mais il y a effectivement chez ce gars t'as l'impression qu'il limite sa manière de faire du cinéma à comment dire une espèce d'exposition de ses grandes capacités de compteur capable de créer un système où tout fonctionne où tout s'imbrique tout ça jusqu'à l'outrance totale qui est Ténètre où je suis sûr que Ténètre fonctionne très bien Mais au bout d'un moment, j'en avais plus rien à foutre que ça fonctionne très bien parce que le film me gave. Et donc, il n'y a pas ça dans Memento. Eh bien, moi,

  • Speaker #2

    je trouve que si.

  • Speaker #0

    Non, mais il y a moins ça. Il y a moins ça.

  • Speaker #2

    Il y a moins ça, mais...

  • Speaker #0

    Vas-y, pardon, Lélé. Moi,

  • Speaker #2

    je vois les trucs qui me saoulent dans les autres films de Nolan. Et en vrai, moi, le côté film concept, où en fait, je construis un système giga complexe. Mais t'inquiète, tu vas finir par comprendre si t'es vraiment attentif au truc et tout. Et en fait, juste moi, je trouve que je me suis fait chier, en fait, vraiment sévère.

  • Speaker #0

    Ouais, tu l'avais déjà vu ou pas ?

  • Speaker #2

    Je l'avais jamais vu.

  • Speaker #0

    Ah, tu l'avais jamais vu.

  • Speaker #2

    C'est-à-dire que...

  • Speaker #1

    T'as fait aucun plaisir à...

  • Speaker #2

    Si, si, c'est agréable. Je trouve qu'il y a plein de trucs qui sont très chouettes. J'aime bien le délire des tatouages. J'aime bien l'incarnation des personnages, c'est pas mal. Il y a des trucs qui sont chouettes. J'aime bien le montage, c'est cool aussi. mais en fait c'est un film concept et du coup l'histoire j'en ai rien à péter Et au bout d'un moment, la succession de montages à l'envers, c'est très répétitif je trouve. Oui c'est vrai.

  • Speaker #1

    Après franchement,

  • Speaker #2

    moi arrivé à la moitié du film, j'ai failli m'endormir.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'au bout d'une heure et demie,

  • Speaker #0

    tu sors d'un peu marre. Je pense que le découvrir maintenant, quand t'as vu d'autres choses, c'est un peu compliqué.

  • Speaker #2

    Ouais mais tu vois, c'est les mêmes reproches que je peux faire à ces films plus récents. Je ressens la même chose. Donc là,

  • Speaker #0

    ça passe un peu mieux. La pilule,

  • Speaker #2

    parce qu'il y a le côté Guy Pearce. le jeu est assez fou et il y a cette ambiance assez cool en plus années 90 le film est vraiment chouette il y a un côté un peu ASMR avec certaines séquences mais je me suis quand même un peu fait chier sévère c'est où que tu as vu de l'ASMR ? Je sais pas, les rituels quotidiens qu'il a, par exemple, la façon dont il fait, c'est assez doux, en fait, finalement, et je sais pas.

  • Speaker #3

    J'ai pas été bouleversé par...

  • Speaker #1

    Et puis la voix sur les noirs et blancs,

  • Speaker #0

    la narrateur de Guy Pearce.

  • Speaker #2

    Puis c'est amusant à suivre, enfin je sais pas, il trouve qu'il y a un truc assez apaisant dans ce film, en fait, mais je sais pas.

  • Speaker #0

    Et la teinture blonde de Guy Pearce, c'est trop stylé. Je regrette cette époque.

  • Speaker #2

    Mais ça revient, tu peux faire ça,

  • Speaker #0

    si tu veux. Tu peux faire ça ?

  • Speaker #3

    le prochain épisode,

  • Speaker #1

    j'ai hâte de voir Thomas pour Halloween yes ouais,

  • Speaker #3

    moi c'est un peu un mélange de vous trois je suis à peu près dans la même situation que Camille je pense que je l'ai vu il y a 10 ans aussi, et moi c'était le premier Nolan que je voyais je pense je savais même pas qui c'était du coup il y avait un peu cet effet wow genre j'avais jamais vu ça j'en avais vraiment un souvenir de dingue Du coup, j'étais trop contente de le

  • Speaker #0

    Mais là, en ayant vu d'autres films, et d'autres films de Nolan aussi, il y a un peu, ça rejoint ce que disait Thomas, ou même Léo, et ce que je disais avant aussi, moi j'ai du mal avec son cinéma que je trouve un peu pompeux. Moi j'ai l'impression tout le temps qu'il me dit que je suis conne, Nolan dans ses films, et peut-être que je le suis. Je t'en réponds à ça Non mais tu sais t'as toujours l'impression de pas avoir la lumière qui clignote c'est la première fois que j'ai vu le film encore une fois c'était novateur je découvrais un truc de ouf et Nola n'avait pas fait encore de film comme ça mais là je trouve que maintenant j'ai pris beaucoup moins de plaisir et Comme Camille, j'en avais un souvenir complètement différent. Je ne me souvenais pas du tout de cette fin-là, ce twist. Évidemment, il y a des trucs qui marchent. Et évidemment, c'est hyper bien écrit. Pour avoir un résultat final comme ça, le mec a clairement du talent. Mais je trouve qu'il nous dit un peu trop qu'il a beaucoup de talent. Et qu'il va faire... Il va tout faire pour...

  • Speaker #1

    Il a beaucoup de talent pour écrire, mais il oublie un peu le reste.

  • Speaker #2

    C'est pas parce que c'est malin que ça en fait un truc... Je sais pas. Moi, c'est un peu ça la sensation que j'ai.

  • Speaker #3

    Je suis d'accord, mais dans Memento, je trouve qu'il s'en sort bien parce que son côté architecte, qui peut devenir un peu froid au fur et à mesure. Parce que c'est pas les mêmes moyens qu'il a maintenant. C'est vraiment des espèces de monuments qu'il érige. Alors que là, c'est un film un peu plus... lié je trouve à la jeunesse aussi je trouve qu'il y a un élan un peu plus crade qui m'intéresse plus je suis comme toi,

  • Speaker #0

    pour moi c'est mon film préféré moi j'adore les Batman j'ai bien aimé Open My Eye moi je suis vraiment basique j'aime bien Interstellar ah oui j'avais bien aimé aussi Interstellar ouais ouais

  • Speaker #3

    Oui, de toute façon, c'est pas un mauvais réalisateur. C'est juste que je trouve qu'effectivement, là où il peut se perdre un peu maintenant dans du bavardage, dans Memento, il y a un truc, une pulsion, qui pour moi est plus intéressante. Qui déjà est très conceptuelle. Oui,

  • Speaker #0

    voilà, et qui annonce la suite de ce qu'il va faire, à savoir un peu nous dire tout le temps qu'on est teubés, tu vois. Moi, je te jure, j'ai vraiment l'impression...

  • Speaker #1

    Alors qu'il n'est pas si intelligent que ça.

  • Speaker #0

    Je sais pas, moi, qui est-ce qu'il a fait comme étude.

  • Speaker #1

    Non mais...

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il a un très gros cerveau ?

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il a un gros crâne ? Est-ce qu'il a un gros crâne, Christophe ? Non mais... Moi je voulais juste défendre le film effectivement sur le côté élan, pulsion, élan de la jeunesse, pulsion et tout ça. C'est vrai que c'est un film qui se perd moins dans les... Parce que là maintenant quand même il fait des trucs insupportables avec la mise en scène. c'est des... des personnages qui parlent avec des caméras qui tournent autour, il le fait en permanence. Et là, il ne le fait pas du tout. Dans Memento, il y a effectivement quand même... C'est plus punk. Ouais, alors doucement. Mais il y a une forme d'efficacité quand même et de film un peu plus à l'os que... Film à l'os, voilà.

  • Speaker #2

    Bienvenue sur le France Q.

  • Speaker #3

    Mais non, ouais.

  • Speaker #1

    avec de la mort ça reste quand même un peu crado c'est ça c'est un peu plus tenu c'est bien il faut dire des trucs sur le film j'ai plus de tendresse vis-à-vis de Memento que vis-à-vis de Ténède moi j'adore Batman je sais pas trop quoi en penser sa trilogie Batman je trouve qu'il fait un truc intéressant avec le premier et... Bon,

  • Speaker #0

    fais pas un podcast sur Batman. Parce que là, je te sentais partir. Tu étais en train de regarder.

  • Speaker #1

    Tu sais, quand je pars comme ça et que je regarde dans le vide, en général, ma phrase ne se termine pas.

  • Speaker #2

    C'est une transition toute trouvée.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en plus, ça va être à mon tour, là, je crois.

  • Speaker #3

    Oui.

  • Speaker #1

    Maestro, musique. Non, c'est bon, on a tout ce qu'il faut.

  • Speaker #3

    Merci Diane.

  • Speaker #2

    J'aurais bien une bière en fait, Diane, s'il te plaît.

  • Speaker #3

    Ah bah super, les coulisses.

  • Speaker #0

    Sans alcool.

  • Speaker #1

    Ah si, c'est vrai.

  • Speaker #3

    Moi oui.

  • Speaker #1

    Si ça ne vous dérange pas, je vais vous parler de Ne vous retournez pas à Don't Look Back.

  • Speaker #3

    Don't look now !

  • Speaker #1

    Don't look back in anger ! Don't look now c'est le film ! Attends, pardon, je savais pas qu'on avait repris.

  • Speaker #3

    C'est le lac qui est à chaque fois l'extrait ponctue.

  • Speaker #1

    Ah le respect est mort. C'est vraiment...

  • Speaker #0

    En plus je m'éloigne à fond.

  • Speaker #1

    Ah puis t'as qu'à ouvrir pendant qu'il y a les camions poubelles qui passent.

  • Speaker #3

    Elle a plus de casque !

  • Speaker #1

    Le professionnalisme dans toute sa...

  • Speaker #3

    Je pense qu'on est prêts pour France Culture, effectivement. Là, on y est.

  • Speaker #0

    France Culture. Toutes mes excuses.

  • Speaker #1

    Écoutez ça, écoutez ça. Guillaume Erner, la machin, tiens.

  • Speaker #3

    Qu'est-ce qu'il dit ?

  • Speaker #1

    C'est France Culture, Guillaume Erner ? Non, je sais plus. Bon, allez. On s'en fout. De toute façon, je l'aime pas.

  • Speaker #3

    On les embrasse.

  • Speaker #1

    Ne vous retournez pas, c'est un film de Nicolas Rugg qui est un cinéaste britannique important très important, qui est souvent même un peu rapproché de Ken Russell parce qu'ils sont tous les deux britanniques ils ont fait des films à peu près à la même époque et puis ils ont tous les deux un cinéma avec des propositions formelles un peu audacieuses de... Ces deux cinéastes qui ont un peu brisé les codes traditionnels du récit. Et Nicolas Sreug, lui, il l'a beaucoup fait en développant la question, le thème de la perception du temps dans ses différents films. Alors, ne vous retournez pas son troisième long métrage. Et avant ça, avant d'être cinéaste, il a été chef opérateur, notamment de Truffaut. Donc, c'est quelqu'un qui a...

  • Speaker #3

    Rien que ça.

  • Speaker #1

    C'est quelqu'un qui a beaucoup, beaucoup, beaucoup bossé avant de réaliser ses propres films. Et ça se sent que c'est quelqu'un qui avait une énorme expérience du cinéma avant de se lancer lui-même dans la réalisation. Donc, ça sort en 1973 et c'est avec Donald Sutherland, le père à Kieffer et Julie Christie. Julie Christy qu'on a retrouvée chez Truffaut aussi une grande actrice de l'époque et donc je ne vais pas vous faire la filmographie exhaustive de ces deux comédiens exceptionnels Donald Sutherland il a eu une belle moustache il a eu une longévité importante au cinéma et une belle moustache dans Hunger Games il va être content il est content bon bref Merci.

  • Speaker #3

    N'hésitez pas à commander vos monographies.

  • Speaker #1

    C'est moi qui vous la fais.

  • Speaker #3

    Je vais sentir le pire film.

  • Speaker #1

    Donc il va falloir être interactif, me couper pendant cette présentation, parce que c'est un film, j'ai absolument pas l'ambition de faire quelque chose d'exhaustif à propos de Ne vous retournez pas, qui est un film que j'ai toujours pas... Compris. Compris, et dont j'ai toujours pas saisi tous les... Toutes les thématiques et tous les enjeux cachés à l'intérieur de ce film qui est un peu un film somme de Nicolas Sreug. Donc ça débute, ne vous retournez pas, par une scène qui est extrêmement douloureuse dont on vient d'entendre un extrait. Alors Johnny et Laura, c'est un couple, ils sont à l'intérieur d'une grande maison et Johnny, lui, étudie des photos de son prochain chantier à venir, la rénovation d'une église à Venise. Laura, elle lui fait dos. elle est en train de lire des bouquins elle cherche une preuve que la terre n'est pas plate une preuve suffisamment convaincante pour un enfant pour qu'un enfant le comprenne et dehors c'est la campagne anglaise Christine, la fille de John et Laura joue au bord d'une mare habillée d'un ciré rouge alors qu'il ne pleut pas trop beau la panoplie complète avec les bottes rouges aussi et à l'intérieur John renverse de l'eau sur la photo de l'intérieur d'église qu'il était en train d'étudier et Et sur cette photo, on peut voir de dos une personne de la taille d'un enfant, habillée également d'un ciré rouge, comme leur fille qui est dehors. La goutte d'eau qui tombe sur la photographie tombe sur le ciré rouge de la personne qui est de dos et dessine en coulant un arc de cercle rouge assez éclatant. Et sans qu'il ne se passe rien de plus, John perçoit dans cet accident l'indice, il perçoit un signe, le signe que sa fille est en danger. Et donc il se précipite dehors sans qu'on comprenne très très bien pourquoi et à son arrivée, il découvre sa fille Christine, sa jeune fille Christine, noyée dans la mare qui est dehors. Et donc la scène est absolument glaçante, on le voit plonger, récupérer le cadavre. de sa gamine avec ce qui peut paraître, ce qu'on a entendu, quand on regarde le film, un peu désuet, mais en tout cas, un redoublage de la scène. Il y a très peu de bruitages. Il y a juste ce grand cri de Donald Sutherland. Et on l'entend quoi ? Comment on pourrait qualifier ça ? On l'entend grogné, un peu. Parce qu'on est, en fait, le but de ça, c'est d'être à l'intérieur du personnage de John. Donc, voilà. Cette scène dure à peu près 7 minutes. Et en fait, quand on regarde bien, quand on la revoit après avoir vu le film, on comprend que le film est déjà terminé au bout de ces 7 minutes. Mais c'est là qu'il va commencer. C'est juste après qu'il commence. Et donc, il commence juste après. On retrouve John et Laura à Venise, quelques mois après, on imagine, quelques mois après le décès de leur fille. Ils tentent de se reconstruire. Un peu comme John qui rénove des églises qui tombent en ruines, ruines qui ne manqueront pas de le tuer à un moment donné, ou le tueront, en fait, on ne sait pas trop, il y a une ambiguïté là-dessus. Et Laura, elle, rencontre au cours d'un dîner un couple de femmes dont l'une, qui est aveugle, se prétend médium, et lui dit pouvoir voir le fantôme de Christine. Elle lui dit que le fantôme de Christine, il est avec eux et il les préviendrait qu'un drame arriverait s'ils restaient, John et Laura, à Venise. Elle leur dit également que John est en danger, en danger de mort. Alors Laura, elle, est transformée par cette rencontre parce qu'elle trouve un moyen de faire face au deuil de sa fille en se disant qu'elle est avec eux et qu'elle essaye de les protéger. Et John, lui, il reste sceptique. Et la suite du film est compliquée. En fait, la suite du film, la narration n'est pas linéaire. Donc, c'est un peu compliqué à vous résumer. Mais John s'enfonce, lui, un peu dans une espèce de folie. Il s'enfonce un peu dans les rues de Venise. Dans les rues, d'ailleurs, le film est filmé intégralement à Venise en hiver. Et on le voit déambuler dans les rues sinueuses, rattrapé par sa culpabilité et son chagrin. Et on le voit également être témoin, comme nous, de signes qui lui annoncent l'inévitable et que lui ne semble pas du tout percevoir, un peu comme nous. En fait, on a un peu de mal à comprendre ce qu'on voit. Alors, il y a plein de trucs, pêle-mêle, comme ça, balancé. Il y a la couleur rouge, qui est un motif répété dans le film, l'eau. Et puis, il y a des trucs plus explicites, comme le ciré rouge qui revient à plusieurs reprises. Il y a également les statues, le verre brisé. toute une... Une pléthore de symboles qui sont déployés, matraqués et qu'on reçoit sans savoir très bien quoi en faire.

  • Speaker #2

    Même des cadavres repêchés dans l'eau.

  • Speaker #1

    Il y a tout un tas de signes, de symboles qui le renvoient à la mort de sa fille et à son destin à lui. Alors, comme je l'ai dit, je n'ai absolument pas la prétention de pouvoir expliquer ce film, l'analyser de manière exhaustive et encore moins de façon pertinente, parce que c'est une œuvre somme, une forme quand même, à mon sens, de chef d'œuvre formelle, de la photo à la musique, qui est composée par un monsieur qui s'appelle Pino Donaggio, qui lui, c'était son premier travail au cinéma et qui a par la suite eu tellement de succès qu'il a collaboré avec Brian De Palma et Dario Argento.

  • Speaker #2

    Tu m'étonnes. Oui,

  • Speaker #1

    oui. Un que ça. la grande force du film et ce qui est un peu assez incroyable au delà de la performance des acteurs, de la lumière de toutes les caractéristiques techniques que peut avoir ce film, c'est le montage le montage qui est d'une grande intelligence et qui permet de distiller des indices, de montrer des signes tels qu'ils sont perçus par le couple et en particulier par John mais surtout et c'est là pour moi que c'est assez fort Parce que ce montage permet à Rug de déployer une intrigue non linéaire, non linéaire chronologiquement, j'entends. Et donc voilà, qu'est-ce que je pourrais vous donner comme exemple de choses qui sont racontées de manière non linéaire dans le film ? Moi je pense à cette scène de sexe qui est absolument incroyable, qui arrive au bout de 30 minutes de film et qui est à la fois une scène de rencontre et une scène d'au revoir, on a l'impression. forme de première et de dernière fois parce qu'on les voit faire l'amour et on les voit en parallèle se rhabiller. Donc c'est un peu perturbant, il y a quelque chose d'assez étrange dans cette scène qui est très très belle. Et puis je pourrais aussi vous parler de cette fin où l'ensemble des points de l'intrigue semblent se connecter mais pas complètement. Pas comme chez Christopher Nolan, pas de façon mathématique et pas de manière systémique, on n'a pas l'impression de quelque chose qui a... qui roule très bien et qui marche très bien, qui est parfaitement explicable, mais ça se connecte de manière un peu sensorielle. Et à la fin, moi je me sens, c'est plusieurs fois que je le vois, mais je me sens toujours un peu comme si j'avais été dépassé par ce que je venais de voir, sans avoir vraiment de prise, sans que je puisse m'accrocher à quelque chose de façon sûre, et c'est pas moi qui ai le contrôle en fait. Alors j'ai bien conscience, moi je vous en parle comme ça du film, mais je me rends bien compte que c'est un peu... C'est un peu ridicule d'en parler comme ça, parce que je ne vous donne pas d'analyse très claire. Mais réduire, ne vous retournez pas à des acteurs, des actrices, de la lumière et du son, c'est un peu difficile, parce que le film a un effet, en tout cas sur moi, qui dépasse largement ça. Et je terminerai par dire que c'est une double tragédie. Et là, je révèle, moi, ce qu'est mon interprétation de l'intrigue du film. c'est une double tragédie parce que c'est une fille qui meurt pour prévenir son père de sa mort à venir sans parvenir à le sauver et lorsque lui dans le même temps consent à aller vers sa propre mort pour avoir l'occasion manquée de la sauver et c'est à la fin que je pense qu'on peut comprendre ça et qu'il y a cette notion de non-linéarité du temps qui connecte des gens qui sont morts dans le...

  • Speaker #0

    Comme dans Cadouley.

  • Speaker #1

    Comme dans Cadoulec, mais... Il y a ce motif du cercle. C'est un film où il y a beaucoup de symbolique. C'est un film où je pense que tu peux passer 4h30 à faire l'exégèse du moindre bout de chemise rouge qui passe dans une rue de Venise. Il y a beaucoup de choses à dire. Il y a énormément de choses, mais je pense qu'il faut le recevoir. Il faut le voir et il faut aller au bout de l'expérience. Pour moi, c'est un film qui me fait toujours forte impression. J'ai encore pleuré à la fin. Je pleure à la fin.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est full of psychanalyse. Je ne sais pas ce que tu en as pensé, Camille. Mais oui, c'est très bien. Moi, pareil, je ne suis pas sûre d'avoir tout saisi. Tellement il y a de choses qui nous proposent. Le film est dur. Pas si longtemps que ça en plus.

  • Speaker #1

    Durait 1h45.

  • Speaker #0

    J'ai l'impression d'un raz-de-marée de trucs. C'est hyper beau et c'est vraiment construit comme une tragédie grecque. Le destin est fixé dès le départ. Il est voué à mourir. Je n'avais pas eu cette réflexion sur la fin qui est vachement intéressante je trouve. Je ne sais pas si c'est exactement ça. Je ne sais pas non plus. Parce que cette petite... Enfin, c'est... espèce de monstre à la fin qu'on voit je sais pas trop ce que c'est, est-ce que c'est pas un peu aussi le truc de Freud, du coup j'oublie tout le temps le mot allemand L'inquiétante étrangeté, je pense qu'il y a un peu de ça forcément. Moi j'ai adoré les déambulations dans les rues de Venise, qui est connue pour ses canaux, donc pour l'eau, de ce côté aquatique hyper organique, une ville un peu vivante aussi. Et j'ai eu l'impression qu'ils revenaient les deux pour se réconforter, qui venait à Venise un peu... comme refuge mais Venise serait un peu comme le ventre maternel il y a un truc un peu avec le liquide et tout, j'ai l'impression qu'il y a énormément de trucs et en même temps il meurt là-bas donc c'est un peu...

  • Speaker #2

    Moi je trouve que ça fait vachement ville morte le fait de le filmer en hiver et de pas filmer ça comme une carte postale avec toute la décrépitude des maisons le fait que ce soit une vie qui soit sur le fil en permanence que tu doives tout réparer tout le temps à cause de l'humidité et de la flotte je trouve que tous ces bâtiments il y a beaucoup l'accent qui est mis sur des crépides et façades.

  • Speaker #0

    Sur la mort,

  • Speaker #2

    oui. Et du coup,

  • Speaker #0

    c'est pas...

  • Speaker #2

    C'est plus une ville vanité presque, comment c'est filmé, je trouve, que vivante.

  • Speaker #3

    Moi, je trouve que c'est un des films dans lesquels Venise est le mieux filmé. Il y a vraiment des plans exceptionnels sur les enchaînements de ruelles avec les ponts qui, en fait, deviennent terrifiants parce qu'il n'y a aucune vue, aucun horizon perceptible. Tu vois, tout rouvre sur une nouvelle... Un vrai labyrinthe, quoi, qui est très anxiogène, avec des personnages qui se cherchent et ne se trouvent pas. Moi, je trouve qu'effectivement, c'est un film immense dans ce qu'il propose, dans l'interprétation qu'on peut en avoir. En fait, je pense que c'est le film parfait pour faire une analyse. Non, mais vraiment, tu vois, c'est un film dans lequel tu peux faire ça. Et en plus, c'est inspiré aussi d'une nouvelle de Daphné Dumaurier. qui est une immense romancière britannique, qui avait écrit aussi Rebecca. Les oiseaux. Et moi, je trouve qu'il y a un truc chez elle, dans son écriture, qui est toujours sur cette idée du vivant et du mort, qui n'arrête pas de se rencontrer, de se séparer et tout ça. Tu vois, Lola, quand tu dis tragédie grecque, je trouve que c'est extrêmement juste, parce que le personnage d'Ether, qui est aveugle, fait penser à une sorte de parc. qui voit l'avenir en même temps qui emprunte à la mythologie moi ce qui m'a vachement touchée dans le film c'est le rapport du couple après le deuil on avait déjà eu on avait parlé de Antéchrist c'est pas du tout la même façon de le traiter mais c'est quand même je trouve qu'il y a plein de thèmes qui se répondent beaucoup sur comment un couple survit à la disparition de son enfant et je trouve que dans ce film là il y a un tuto Parce que lui, Johnny, il vient quand même à Venise pour restaurer. Donc il y a vraiment cette idée aussi qu'il faut qu'il se retrouve après la mort de cet enfant. Et là où c'est génial, c'est qu'au-delà des symboles, c'est des symboles qui sont toujours faux. C'est des faux semblants permanents. C'est des espèces de duos, mais qui n'en sont pas du tout. Et qui viennent toujours... nous faire croire qu'il va se passer quelque chose qui en fait n'est pas la réalité.

  • Speaker #2

    D'ailleurs, il y a énormément de scènes de miroirs dans le film, tout le temps. Et moi, je suis assez d'accord sur le rapport entre les personnages suite à la mort de leur enfant. Il y a quelque chose qui est... Pardon, je l'ai la semouche.

  • Speaker #3

    Elle est en sanglots.

  • Speaker #2

    Et même, la scène de la salle de bain qui intervient au début du film dans l'hôtel, je trouve qu'il y a quelque chose de très doux. dans la manière de mettre en scène les personnages leurs relations, même entre eux et surtout leurs relations vis-à-vis de la mort de leur enfant et je sais pas, je trouve que c'est hyper juste

  • Speaker #3

    Ouais, c'est très très beau et c'est aussi, je trouve ce que vous avez dit par rapport à l'élément aquatique c'est quand même très intéressant parce que moi je trouve que le deuil en tout cas ça s'apparente je trouve à la question du moi en tout cas, personnellement expérimenté beaucoup sous la forme d'un lac dans lequel tu t'immerges et t'as l'impression que tu peux pas remonter et en fait au moment où tu te remontes tu regardes le lac et il est toujours là mais la sensation avec l'eau c'est pas la même et donc je trouve que la surface de l'eau dans le film c'est fantastique, c'est très émotionnel comme tu dis, ça nous rappelle plein de choses peut-être le vent de la mer peut-être d'autres choses, il y a une fluidité du montage qui répond à ça Merci. Franchement, fantastique.

  • Speaker #2

    C'est très, très beau. Le montage, je trouve que dès le début du film, tu as cette scène au restaurant où la table se renverse et du coup, elle tombe. Et en fait, toutes ces scènes de mort imminente ou de panique, elles sont montées avec quelque chose de non linéaire. Tu reviens un peu avant sur le cut d'après. Et c'est un peu perturbant au début. Et en fait, je trouve que c'est vraiment incroyable. Plus tu avances dans le film et plus ce montage, je voyais, il est saisissant.

  • Speaker #3

    Il y a énormément le motif de la chute. les personnages n'arrêtent pas de chuter ou alors on nous explique même le père d'un des ouvriers qui bosse avec Johnny explique que son père est mort d'une chute tout le monde tombe dans ce film et je trouve ça hyper intéressant sur la question de la mort et de ce qu'on fait avec ça

  • Speaker #0

    C'est un film dans lequel on peut mettre énormément de choses. C'est un peu dur de le traiter, je trouve, comme ça. Moi, je trouve qu'il y a un côté, il y a des milliards de vidéos essais sur Ne vous retournez pas. Et donc, je pense vraiment, pour les gens qui écoutent et qui ne l'ont pas vu, je pense vraiment que c'est un film dont il est essentiel de faire l'expérience et de ne pas spécialement... En tout cas, de se détacher de la volonté de comprendre. Moi, mon interprétation, c'est celle-là, je vous l'ai dit. C'est que lui, elle meurt pour le sauver, et lui accepte de mourir plus tard pour avoir l'occasion de pouvoir la sauver. Mais finalement, dire ça, c'est faire une somme de l'addition de tout ce qu'il y a dans le film, mais qui n'est pas forcément... Enfin voilà qui... peut ne pas être faite et je pense que le film peut s'apprécier juste en se laissant porter par le montage. Je pense que moi j'ai toujours du mal, je déteste faire la chasse au symbole dans un film parce que je trouve que ça me gonfle. Et là je trouve que le film n'incite pas à le faire non plus, le film le délivre de manière assez organique. Il l'incite quand même un peu. Non mais en fait il te l'imprime. c'est à dire que ça se répète suffisamment je trouve que les motifs se répètent suffisamment pour que t'aies pas à le chercher pour qu'en fait ça te tombe un peu dessus et moi c'est ça que je trouve assez paisible quand on le regarde, il y a suffisamment d'étrangeté aussi pour être il y a des personnages dont j'ai toujours pas compris la fonction exacte le personnage du policier le personnage de l'évêque qui incarne un peu peut-être la raison, la rationalité ou je sais pas, que lui il vient chercher quand il est en train de perdre pied et donc il va voir l'évêque,

  • Speaker #1

    il va voir le flic peut-être et en même temps on peut la fausseter parce qu'avec les costumes et la tenue de cet évêque et la manière de se comporter, enfin il y a Yves, ça mélange plein de trucs voilà,

  • Speaker #0

    et donc mais ces personnages créent une sensation d'étrangeté,

  • Speaker #2

    de trucs et en même temps c'est assez doux quoi c'est assez apaisé comme film oui c'est vrai que c'est pas une chasse au trésor justement c'est là où c'est très fort c'est qu'il n'y a pas trop de fusils de Chekhov en fait il n'y en a pas Oui. Il y a juste, comme tu dis, des motifs qui se répètent et qui attaquent l'œil, ne serait-ce que la couleur rouge qui se mise d'un seul coup et qui fait que ton cerveau fait des liens entre les choses, mais ce n'est pas imposé du tout. Et puis c'est multi... Enfin, sémique. Polysémique, on dit. C'est ça.

  • Speaker #3

    Après, ce n'est pas un film simple non plus, quand même, à préciser. Ça ne se regarde pas comme ça, en posant son cerveau à côté. Moi, je ne le trouve pas. C'est un film qui vaut la peine d'être regardé en étant concentré, je trouve,

  • Speaker #1

    en faisant attention. Ça vaut la peine, mais c'est pas du tout un digest, je trouve. Non,

  • Speaker #3

    c'est pas un digest, mais c'est pas...

  • Speaker #0

    C'est pas Ténètre.

  • Speaker #1

    C'est pas Ténètre.

  • Speaker #3

    Lui aussi, il a un gros cerveau, Nicolas Sraud.

  • Speaker #1

    Il a un grand cœur aussi.

  • Speaker #3

    Mais non, c'est pas... C'est pas Kado Lake, quoi.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #3

    Qui est beaucoup mieux. Qui est beaucoup mieux. Non, non, mais c'est... Vous avez compris,

  • Speaker #1

    quoi. C'est Venice Lake, voilà.

  • Speaker #2

    je crois que il est temps de de faire une transition tu parlais de grand coeur et de gros cerveau on va passer à la suite il

  • Speaker #1

    va falloir passer à la suite

  • Speaker #0

    Bah oui, gros coeur, gros cerveau Ouais Finalement Léo, est-ce que c'est pas le meilleur résumé qu'on puisse faire du film que t'as choisi ?

  • Speaker #1

    Si, bah là on va passer sur la partie divertissement entertainment pur de la soirée avec Pandorum ... Sous-

  • Speaker #0

    Bonjour ?

  • Speaker #2

    Quelqu'un est passé ici.

  • Speaker #1

    Ne bouge pas. Tu te réveilles. Oui. Tu ne le feras jamais. Ces choses là-bas... Ils ne me voient pas être humain.

  • Speaker #2

    Ils sont rapides.

  • Speaker #1

    Je suis plus fort que vous le savez. Ils viennent après vous,

  • Speaker #0

    vous coupez. Vous coupez et vous ne regardez pas. Aidez-moi ! Qu'est-ce qui s'est passé avec nous ?

  • Speaker #1

    Et non,

  • Speaker #0

    ce n'est pas le concours du petit cochon.

  • Speaker #1

    Du meilleur montage de dialogue.

  • Speaker #2

    C'est vraiment super. Prenez un de l'Iprane, vraiment. C'est sponsorisé par Durofen. Ça prend la tête.

  • Speaker #3

    Moi, je me suis dit que c'était un film que notre père il adorait.

  • Speaker #1

    Ah bon ? Tu crois ? Si tu nous écoutes, franchement, regarde-le.

  • Speaker #2

    On continue dans la psychanalyse.

  • Speaker #1

    ah là là là là là ah là là là là là là bah décidément moi je vous gâte en ce début de saison de l'horreur du dimanche et ouais un petit bijou méconnu de Space Horror un film à en faire palir Event Horizon et d'ailleurs sachez que c'est initialement Pandorum que je voulais prendre à la place d'Event Horizon mais une fois n'est pas coutume j'avais confondu les films donc je vous le recale C'est sympa

  • Speaker #2

    C'est vraiment plaisir d'offrir

  • Speaker #1

    Voilà pour votre plus grand plaisir Ce soir on parle de Pandorum Sorti en 2009 Un film réalisé par Christiane Halvart Que vous connaissez sûrement pour Les chiens de Berlin Bien sûr Mission Istanbul Ok, c'est pas grave. Pandorum, un film produit, pour que vous vous raccrochiez, par Paul W.S. Anderson,

  • Speaker #0

    le producteur de Horizon.

  • Speaker #1

    Et aussi le chum de Mila Jovovich. Voilà, c'est super. Bon allez, j'arrête parce que je m'emporte.

  • Speaker #2

    Name dropping ? Attends,

  • Speaker #3

    le réalisateur c'est le mec de Mila Jovovich ? Non, Paul W.S.

  • Speaker #0

    Anderson, le producteur.

  • Speaker #3

    Ah oui,

  • Speaker #1

    d'accord. Enfin oui, le producteur du film. On voit les liens avec Event Horizon d'ailleurs. Pandorum, c'est un peu une... Je vais le dire plusieurs fois.

  • Speaker #2

    J'adore quand c'est la masterclass de Léo.

  • Speaker #1

    C'est un peu une version SF de quand tu snousses ton réveil le matin et que tu te réveilles trois jours après avec de la bave sur ton oreiller. Et du coup, je viens de spoiler intégralement le film quasiment. C'est super. Sauf que là, c'est à bord d'un vaisseau spatial. L'Elysium, sorte d'arche de Noé pour les derniers survivants humains en route vers une nouvelle Terre promise. Ouais, bon, ben voilà. un autre spoil, mais tout le monde le comprend dès les 30 premières secondes du film, sauf qu'après on essaie de nous faire croire que c'est un twist. On l'avait très bien compris.

  • Speaker #0

    Ouais, il y a plein d'autres twists, cela dit.

  • Speaker #1

    Il y a plein de twists.

  • Speaker #3

    Oui, c'est foireux twist.

  • Speaker #1

    C'est foireux,

  • Speaker #2

    foireux twist.

  • Speaker #1

    Tout commence lorsque le caporal Bower et le lieutenant Payton, interprétés respectivement par Ben Foster et Dennis Quaid, deux membres de l'équipe de vol du vaisseau, se réveillent d'un visiblement long et pénible hypnose. hyper sommeil, hyper giga turbo sommeil. L'astase dans Pandorum, c'est pénible. Beaucoup plus que dans Alien. Mûs de peau, vomito, croûte de pu et amnésie au programme.

  • Speaker #0

    Mais gros abdos aussi.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    ils n'ont pas perdu leur sclérose.

  • Speaker #1

    Magnifique.

  • Speaker #0

    On ne voit pas les pecs à Denis.

  • Speaker #1

    Non,

  • Speaker #2

    à Denis, on ne le voit pas beaucoup. De toute façon,

  • Speaker #1

    en mouvement. Les slips du futur, quand même. Ah oui,

  • Speaker #2

    c'est vrai qu'ils sont en slop.

  • Speaker #0

    On voit bien les pecs à Ben.

  • Speaker #1

    Lola nous a envoyé des super photos.

  • Speaker #0

    Des beaux screens, oui.

  • Speaker #1

    Et pendant cet hyper-sommeil, on peut aussi être touché par le syndrome du Pandorum. C'est le nom du film. Sorte de délirium très moins paranoïaque lié à l'hypersommeil. Ouais, sans alcool. Après, on sait pas dans quoi ils sont conservés dans leur petit tube. C'est vrai.

  • Speaker #2

    La vodka.

  • Speaker #1

    Et vu que c'est le titre du film, vous vous en doutez, ça a son importance. On y reviendra ou pas, si on en a flemme. En tout cas, les deux Boog sont très désorientés. Les autres membres de leur équipe ne sont plus dans leur petit caisson et personne ne vient leur annoncer la relève. Le vaisseau semble à l'abandon depuis belle lurette. Et comme dans Event Horizon, un problème avec le réacteur entraîne une sorte de reboot occasionnel du vaisseau qui viendra régulièrement sauver les miches ou mettre dans l'embarras notre petite compagnie.

  • Speaker #3

    C'est vrai que c'est à peu près le même scénario.

  • Speaker #1

    C'est à peu près le même scénario pour l'instant. Pour l'instant,

  • Speaker #3

    si scénario il y a,

  • Speaker #1

    mais en tout cas,

  • Speaker #3

    de ce que je me souviens d'Event Horizon.

  • Speaker #0

    Ouais, mais dans Event Horizon, il y a une porte vers l'enfer.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est Hellraiser dans l'espace, Event Horizon. En tout cas, très vite, un nouveau problème saute à la gorge de Bauer, caporal Bauer. Des aliens gobelins cosmiques semblent avoir envahi le vaisseau.

  • Speaker #2

    C'est vrai que c'est un problème.

  • Speaker #1

    C'est un problème. Et ces petits gobelins festoient des délicieux colons humains congelés dans leur tube à la manière de Mozartique Picard. lors de ses pérégrinations dans ce couloir. Vaisseau Fantôme, très jeux vidéesque je trouve, un peu la manière de Dead Space, notre paladin Bower,

  • Speaker #3

    toujours vidé,

  • Speaker #1

    ça fait plus peur Dead Space le paladin Bower

  • Speaker #0

    Sozi d'Emmanuel Macron,

  • Speaker #1

    quasiment officiel avec des abdos alors le film c'est Macron dans l'espace c'est un peu le seigneur des anneaux pour moi c'était ma take,

  • Speaker #0

    pour moi c'est la communauté de l'anneau dans l'espace en tout cas notre paladin Bower,

  • Speaker #1

    toujours guidé par le mage Merci. Peyton, rencontrera des compagnons et compagnonnes de route, Nadia, survivante ninja aguerri, et Man, tracker de gobelins impitoyable.

  • Speaker #0

    Qui ne parle pas.

  • Speaker #1

    Qui ne parle vietnamien, mais tout le monde a décidé de s'en foutre.

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #2

    mais je n'ai même pas traduit dans les sous-titres.

  • Speaker #1

    C'est une blague dans le film, donc c'est super. Merci beaucoup. Notre charmante communauté du vaisseau, Thomas.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #1

    Comme tu aimes à l'appeler. s'unit autour d'une grande quête commune, faire un contrôle altéchap sur le réacteur, redémarrer le vaisseau pour atteindre enfin la planète Tannis, futur berceau de la nouvelle humanité. Mais évidemment, tout ne se passe pas comme prévu, parce qu'il y a des gobelins de...

  • Speaker #2

    Cosmique,

  • Speaker #1

    voilà,

  • Speaker #2

    mangeant, tueur d'enfants.

  • Speaker #1

    Et aussi, surtout, parce que nos héros semblent avoir dormi beaucoup plus longtemps que prévu. Assez longtemps pour que toute leur certitude soit remise en question. D'où viennent vraiment les Space Goblins ? Combien de temps s'est écoulé depuis leur départ ? Où se trouve le vaisseau fantôme ? Y aura-t-il un Pandorum 2 ? Et peut-on guérir du syndrome Pandoreur avec de l'ocylo-cocinum ou un traitement homéopathique ?

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce qu'on mange ?

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qu'on mange dans ce vaisseau ?

  • Speaker #0

    Ils se demandent souvent qu'est-ce qu'on mange.

  • Speaker #1

    Et voilà, qu'est-ce qu'on mange. Et je finirais par une citation que je trouve très à propos. L'homme est un gobelin de l'espace pour l'homme. C'est un peu le propos du film. Oui. c'est vrai c'est vrai mais ouais ouais c'est bien t'as oublié de mentionner l'intervention incroyable de Norman Reedus quand même oui il y a Norman Reedus qui est quand même le meilleur acteur du film qu'on voit à 30 secondes ouais c'est ça et après qui se fait trucider par les petits gobelins de l'espace ouais c'est vrai c'est lui non mais c'est un film pour lequel j'ai de l'affection mais comme Event Horizon parce que c'est de la merde non j'adore ça je sais pas je trouve que c'est un bon film de hard SF un peu naze Mais j'aime bien les décors, j'aime bien, c'est poisseux, c'est...

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est rigolo. Moi j'aime bien le côté couloir jeu vidéo, comme ça, je trouve que le film est très efficace. Il y a des scènes que je trouve absolument ouf, genre quand il y a une petite capsule de survie qui sort et qu'il y a des gobelins qui mangent le gars qui est à l'intérieur. Incroyable. J'aime bien le boug qui est enfermé dans une espèce de silo depuis je sais pas combien d'années, qui essaie de les manger. J'aime plein de trucs dans ce film, mais je sais que c'est naze et un peu craignos sur plein de points. Mais je sais pas, il y a un peu ce côté cinémabice ou série B que je trouve très très plaisant. Et comme quoi, avec 3 francs 6 sous et un scénario de merde, on peut faire un film divertissant. Et voilà.

  • Speaker #3

    Moi je suis d'accord, c'est divertissant en vrai. Moi j'aime bien quand tu nous ressors des films comme ça, je suis contente parce que je passe en général un bon moment où je pose mon cerveau. Pas comme les autres films.

  • Speaker #0

    Moi c'est ça que j'aime avec Léo, c'est qu'il passe son temps à nous out-walker. Et ils nous lâchent Pandorum. Et là on est là, mais mec, tu vas faire quoi ?

  • Speaker #2

    Tu vas trouver par terre ? Surtout sur le thème du temps, c'est quoi le rapport avec le temps ? C'est le fait qu'ils aient pioncé longtemps ?

  • Speaker #0

    C'est que le film passe très vite, parce que c'est très bien.

  • Speaker #2

    Oui c'est vrai.

  • Speaker #1

    Le rapport avec le temps, c'est le spoil, c'est qu'en fait ils ont dormi. 900 ans quasiment, au lieu de shift de deux ans en fait.

  • Speaker #2

    Mais pourquoi ils ont pas une putain d'horloge dans leur truc là ?

  • Speaker #1

    Parce que ça ne marche pas comme ça, le vaisseau est tombé en panne à cause...

  • Speaker #0

    Parce que une pile de montres, ça dure pas aussi longtemps. Ils avaient pensé à tout ça.

  • Speaker #1

    Et ils ont quand même des rasoirs du futur, des rasoirs laser, je sais pas si vous avez vu le film. Mais ils ont quand même toujours gardé le système de dynamo pour alimenter des ordinateurs et tout quoi. Donc j'aime bien.

  • Speaker #2

    La dynamo est trop bien.

  • Speaker #3

    Les créatures moi j'aime bien, je trouve c'est... Je trouve ça pas mal. Ça change des aliens.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux nous expliquer ?

  • Speaker #2

    De quoi ? D'où ils sortent ces trucs ? Parce que moi, j'ai pas très bien saisi. C'est des sortes de mutations. Oui, oui. Ah oui ? Mais pourquoi ?

  • Speaker #1

    En fait, pour aller sur Tannis, cette planète, il fallait que les êtres humains s'adaptent à leur nouvel environnement, qui n'est pas exactement le même que celui de la Terre. C'est vrai. Ils auront injecté dans le sang un agent mutagène.

  • Speaker #0

    Qui leur permet de s'adapter à l'environnement.

  • Speaker #1

    À l'environnement dans lequel ils se trouvent, sauf que... Donc sont rebouffés. Sauf qu'ils ont été décongelés trop tôt.

  • Speaker #0

    dans le vaisseau bloqué et du coup ils se sont adaptés à l'environnement en vase clos du vaisseau ils sont allés décocher ils se sont adaptés à l'environnement d'où le côté gobelins,

  • Speaker #2

    catacombes complètement blanc parce qu'il n'y a pas de rayon du soleil d'accord d'accord tout fait sens avec ce petit enfant gobelin qu'on pense très mignon elle est mignonne la choupinette Je l'en chise, non.

  • Speaker #1

    Non, mais j'aime bien, la simplicité du scénario est très efficace.

  • Speaker #3

    Ah bah ça c'est simple, ça c'est sûr. Mais moi je regrette qu'ils aient pas développé le syndrome du Pandorome, qui est quand même le titre du film. Parce qu'en fait, on n'en a rien à cirer de ce que c'est que le Pandorome.

  • Speaker #1

    C'est l'explication de pourquoi il y a un gars qui a décongelé tout le monde, quoi. Mais c'est tout.

  • Speaker #2

    Mais c'est Denis Quaid, t'as pas... Oui, zinzin, total.

  • Speaker #1

    Il est un peu comme un chauvin.

  • Speaker #3

    Oui mais j'ai pas compris cette histoire Où il a éjecté tout le monde du vaisseau

  • Speaker #1

    Non ça c'est un autre vaisseau avant

  • Speaker #3

    Ah d'accord, c'est pas le même vaisseau.

  • Speaker #0

    C'est pas clair.

  • Speaker #3

    Faudrait peut-être que je le vois.

  • Speaker #1

    En gros, il te présente le syndrome du Pandorum en te disant il y a tard l'ancien, les années, quelqu'un atteint du syndrome du Pandorum a fait éjecter toutes les capsules de sauvetage du vaisseau.

  • Speaker #2

    Manifestement, ils ont bien retenu la leçon.

  • Speaker #1

    Et parce qu'ils n'ont pas résolu le problème en envoyant des gens à l'autre bout du cosmos. Donc ce qui devait arriver, arrive à des gobelins de l'espace.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai. C'est chiadé.

  • Speaker #3

    Ça rejoint tous les films dont on parlait avant. Un peu le truc de fatalité.

  • Speaker #0

    De trauma transgénérationnel. Moi,

  • Speaker #2

    je retiens un rapport avec le loup.

  • Speaker #0

    Moi, j'aime bien ce film parce que je l'ai regardé dans mon bain. Et du coup... J'ai remis de l'eau régulièrement. Vas-y, continue. Le problème, c'est que j'ai arrêté de suivre l'histoire parce que j'étais trop en train d'essayer de copier-coller le truc sur Le Seigneur des Anneaux. Lui, c'est Saruman. Lui c'est Gandalf, lui c'est Monsieur Frodo.

  • Speaker #1

    C'est les mines de la Moria, il y a des gobelins dedans qui les attaquent. Ils font du parcours.

  • Speaker #0

    Ils font du parcours, ouais. Je comprends ce que t'aimes bien dans le film et j'ai un peu honte de dire que j'aime bien ça aussi. Après, j'en vois quand même les limites du dispositif.

  • Speaker #1

    Ah oui, on les voit bien les limites du dispositif.

  • Speaker #0

    Voilà. C'est vrai que s'ils avaient eu 4000 dollars au lieu de 2000 dollars, ils auraient pu faire un truc peut-être un peu plus propre.

  • Speaker #1

    Moi, je trouve que les décors sont canons. C'est peut-être juste moi. Toi,

  • Speaker #2

    t'es fan de Cube, alors effectivement. Niveau décors, on n'est pas loin.

  • Speaker #1

    Je suis fan de Cube et de Matrix. Et je trouve qu'il y a un truc... Ah non,

  • Speaker #0

    tu vas te calmer tout de suite.

  • Speaker #1

    Je trouve qu'il y a un truc.

  • Speaker #0

    Autant Cube, t'as le droit de le tracher. Matrix, wow.

  • Speaker #2

    On va le mettre en ultra-sommeil, là, parce qu'il est n'importe quoi.

  • Speaker #3

    Moi, je suis d'accord que je trouve que les espaces, ils sont pas mal. Je te rejoins pas pour Matrix, mais je trouve qu'il y a un truc de l'espace qui est... En fait, je pense que ce que t'aimes bien, c'est le côté jeu vidéo. Oui,

  • Speaker #1

    j'adore ce film pour le côté jeu vidéo. Pour moi, ça pourrait vraiment être un super jeu vidéo, mais très bien, de très bonne facture.

  • Speaker #0

    Parce que Dead Space, c'est vachement moins con.

  • Speaker #1

    C'est vachement... Ouais, c'est un peu surcomplexifié pour rien aussi, mais oui, il y a ce côté Dead Space de quelqu'un qui avance dans un couloir et... Et c'est vraiment un vaisseau tentaculaire et gigantesque, mais il y a un putain de couloir. Et du coup, il avance dedans, il y a des monstres, il y a des lumières qui clignotent, il y a des bruits bizarres, et voilà. Et puis,

  • Speaker #0

    il y a le personnage principal qui est quand même une espèce de faf trop bizarre, lui qui engueule tout le monde. Alors, excusez-moi, toi la femme,

  • Speaker #1

    et toi le vietnamien,

  • Speaker #0

    vous allez vous calmer, on va travailler ensemble pour euh Parce que moi, j'ai un travail à faire. Moi, je bosse ici.

  • Speaker #1

    Et j'ai un fusil anti-émeute aussi.

  • Speaker #0

    C'est exceptionnel.

  • Speaker #2

    Le mec vient de se réveiller. Et surtout,

  • Speaker #1

    avec Peyton, ils doivent retrouver leur femme qu'ils ont congelée en arrivant dans le vaisseau aussi.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'on peut parler des flashbacks sur la femme ? Ah, c'est terrible.

  • Speaker #0

    Elle, elle est allongée lassivement.

  • Speaker #2

    Elle est dans un espace surexposé. Blondinette comme pas deux. Avec une peau parfaite. On dirait une mannequin la redoute qui, je sais pas, vend un matelas ou je ne sais quoi, elle ne se lève pas, jamais.

  • Speaker #0

    On lui a dit, écoute, allonge-toi là, sois belle et ne dis rien.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vraiment... c'est l'imaginaire débile. Mais bon, c'est pas grave. Et puis surtout, moi j'avais noté la présence d'un grand acteur, Cam Gigandet, qu'on avait vu dans Twilight. Ah !

  • Speaker #0

    C'est lequel ? C'est le cuisinier ?

  • Speaker #2

    C'est le jeune qui se fait accoucher par les tuyaux.

  • Speaker #1

    Ah oui, la partie spizo de Peyton. Ah ouais,

  • Speaker #0

    d'accord. C'est Saruman.

  • Speaker #2

    Et bien lui, c'est James de Twilight. Celui qui voulait bouffer Bella.

  • Speaker #1

    Je me suis dit,

  • Speaker #2

    je ne sais pas pour rien qu'il a choisi ce film.

  • Speaker #1

    En fait, tout se recoupait. On parlait tout à l'heure de déterminisme, mais en fait, c'était obligé que je parle de ce film à un moment. En fait,

  • Speaker #2

    ta vie ressemble à Dante le Cunard. Ne vous retournez pas tout de suite, tout le temps.

  • Speaker #1

    Avec Dante le Cunard, il y a des gobelins aussi.

  • Speaker #0

    C'est vrai. On n'a pas parlé, parce que je pense qu'il faut le signaler, le personnage du cuisinier. Le cuisinier qui les pend par les pieds et qui avant de les mettre à mort décide de leur expliquer sur des fresques murales C'est génial,

  • Speaker #1

    j'adore cette séquence La grotte de Lascaux Mais en plus c'est un truc que tu as compris dès le début du film Moi j'avais pas compris,

  • Speaker #0

    heureusement qu'il a expliqué

  • Speaker #1

    La scène d'intro du film c'est le message radio envoyé depuis la terre avec les officiers en deck Ouais ouais mais...

  • Speaker #0

    Moi j'avais oublié cette scène en fait, c'est là le piège du film, c'est à dire que après il y a...

  • Speaker #3

    C'est comme

  • Speaker #1

    Memento.

  • Speaker #0

    Après on voit Emmanuel Macron avec des abdos qui se réveillent et qui se rasent avec un rasoir du futur, qui devient fasciste au bout de cinq minutes. Et c'est donc, voilà moi j'étais un peu trop, ça faisait trop d'émotions.

  • Speaker #3

    Mais il ne ressemble pas du tout à Emmanuel Macron.

  • Speaker #1

    je vois ce qu'il veut dire mais en même temps il vous parle dans le film Seigneur des Anneaux dans l'espace avec Emmanuel Macron c'est un peu confus rien pour ça,

  • Speaker #3

    faut le voir c'est vrai que moi ça me donne envie

  • Speaker #2

    et bien moi je tiens à signaler le rôle de composition de Denis Squade qui hurle tout le film dans le toki dans l'oreillette en disant répondez-moi répondez-moi parce que il ne bouge pas de sa putain de place il appuie sur des boutons il est sur une chaise tournante il se déplace en roulant il fait que ça du film pendant que l'autre il est en train de traverser de risquer sa vie à chaque seconde et t'as l'autre qui est en train de gueuler dans le toki moi je t'aurais jeté l'oreillette depuis longtemps parce que je voudrais merde oui parce que c'est vrai que finalement

  • Speaker #0

    Finalement, il part, il passe de l'autre côté, il passe par les tuyaux, et après, c'est fini, il ne se revoit plus.

  • Speaker #1

    Non, mais écoutez, un film à voir.

  • Speaker #2

    Effectivement, ça appelle à un panorama de la fin. C'est une fin ouverte.

  • Speaker #1

    Alors, la fin est pénible, visuellement et scénaristiquement. Ah bon ? Tu trouves ? C'est vraiment un peu la goutte de trop,

  • Speaker #2

    comme on ne peut pas se le cacher.

  • Speaker #1

    On aurait pu couper le film avant.

  • Speaker #2

    Mais surtout je me suis demandé mais qu'est ce qu'ils imaginent du coup parce que les gobelins méchants ils sont toujours à l'intérieur du médium ?

  • Speaker #1

    Oui mais ils sont pas dans les capsules de...

  • Speaker #2

    Ouais ouais bah qu'ils vont bien trouver une porte de sortie au bout d'un moment je pense et machin.

  • Speaker #3

    Mais ce sera le thème du 2.

  • Speaker #1

    Le thème du 2 ouais c'est la guerre sur la planète entre les gobelins et les humains.

  • Speaker #0

    Exactement comme le tour du roi. Non les deux tours.

  • Speaker #1

    Le tour du roi.

  • Speaker #2

    Le tour du roi.

  • Speaker #0

    Oh merde !

  • Speaker #2

    On est au puits du fou !

  • Speaker #1

    On aura les spin-off, le Hobbit aussi, etc. Non mais j'ai hâte, j'ai extrêmement hâte.

  • Speaker #2

    Il n'y a pas de projet j'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Non bah...

  • Speaker #2

    Ça coince au niveau des financements.

  • Speaker #0

    Ils sont en hyper-sommeil.

  • Speaker #1

    Non mais c'est un film à voir en diptyque avec Event Horizon. Si on propose H.M. Allen peut-être ? C'est vraiment, il faut voir les deux je pense.

  • Speaker #2

    Oui je pense qu'il faut que tu sois programmateur. On va essayer de contacter un cinéma indépendant et tu vas faire la nuit de Léo et tu vas nous montrer trois films à la suite de Space Horror qui ont des liens. Et on verra qui survit.

  • Speaker #0

    Ça, avec 30 jours de nuit, tu mets après. Et c'est bien, quoi. Non,

  • Speaker #1

    mais... J'aime bien vous sortir des petits films.

  • Speaker #3

    30 jours de nuit, c'est un chef-d'oeuvre.

  • Speaker #0

    C'est vrai que... C'est le seul truc qui manque à Pandorum, c'est les doudounes. C'est ce que je vous ai dit dans notre conversation. Ça manque un peu de doudounes. Aucun film n'est parfait.

  • Speaker #2

    Oui, c'est bien parce que c'est un film monde, un peu comme Virus, que tu nous avais montré récemment, avec une charmante allemande qui parle de Berlin.

  • Speaker #0

    Ah oui, Nadia. Oui, Nadia.

  • Speaker #2

    Mais qui parle un anglais parfait par contre. Contrairement au Thaïlandais qui ne fait pas d'efforts.

  • Speaker #3

    Vietnamien.

  • Speaker #0

    Vietnamien, Thaïlandien. Est-ce qu'on le sait ?

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    il est Vietnamien. Il parle Vietnamien. Ah bon ? En fait, quelqu'un comprend et dit non mais il parle Vietnamien en fait.

  • Speaker #0

    Ah ok. C'est tout ce qu'on saura de ce personnage.

  • Speaker #1

    Ils ont mis plein de personnes ensemble dans ce vaisseau, visiblement sans...

  • Speaker #2

    Moyen de communication. Ils n'ont pas pensé à un Duolingo pendant l'hypersomalie.

  • Speaker #0

    Pas de pile dans le réveil, pas de Google Trad, mais par contre, oui, on ne déconne pas sur les rasoirs laser. Parce que...

  • Speaker #2

    Parce que l'humanité sera ménaine ou ne sera pas.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement.

  • Speaker #1

    C'est une bonne conclusion pour Pandorum. Voilà. Super.

  • Speaker #2

    pour d'autres On a d'autres des films comme ça Léo, moi j'essaye de voir jusqu'où ce bourbier va nous mener.

  • Speaker #1

    Je peux vous en trouver d'autres mais il n'y a pas de soucis.

  • Speaker #2

    Mais c'est peut-être pas obligé après.

  • Speaker #1

    Non mais ça me fait plaisir, je suis très content de revoir ton film à chaque fois.

  • Speaker #3

    Non mais ça fait un peu de légèreté.

  • Speaker #1

    Bah bien sûr.

  • Speaker #0

    Hyper compliqué.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est sûr que de retourner pas à Pandorum, je sais pas, vous pouvez vous faire le grand écart, mais peut-être pas à la suite quoi. Enfin voilà, ça crée une forme de dissonance cognitive, je sais pas. Bizarre.

  • Speaker #1

    De Pandorum.

  • Speaker #0

    Oui, de Pandorum. Ben oui. De Pandorum. Après, tu... Bon, écoutez, ça fait quatre films qu'on parle et maintenant, ça va être l'heure d'y aller. Ça va être l'heure d'aller se coucher. Pépé, il est fatigué. Donc, avant de se quitter, il est... Nous allons suivre... Nous allons... Comment dire ?

  • Speaker #3

    respecter,

  • Speaker #0

    honorer la tradition qui est de recommander une activité un produit culturel une expo un film, quelque chose à faire le dimanche quand on s'emmerde et qu'il fait pas beau comme dimanche dernier Qui a fait ses devoirs ? Parce que ça, c'est le moment où personne n'a jamais... Tout le monde me regarde avec des yeux de merveille. Personne n'a jamais rien préparé. Et c'est là que Lola dit...

  • Speaker #3

    Conjette ! Ça sera beaucoup mieux cette fois-ci. Je recommande un produit non pas culturel, mais un produit. Le Sterimar. Ah,

  • Speaker #1

    c'était impossible.

  • Speaker #0

    J'ai eu peur.

  • Speaker #3

    T'as cru que j'allais dire quoi ?

  • Speaker #0

    Stérilet, j'allais dire putain Bah pourquoi pas

  • Speaker #2

    Si vous le tolérez, pourquoi pas

  • Speaker #0

    J'allais dire les recours c'est de plus en plus random

  • Speaker #3

    Non j'ai pas de recours en vrai Je suis malade donc je me mets du spray Nozal à l'eau de mer

  • Speaker #0

    Bon ok

  • Speaker #2

    Tu connais pas le nose buddy ?

  • Speaker #3

    Non c'est quoi ?

  • Speaker #2

    Je vais t'en offrir un Le nose buddy c'est comme un arrosoir que tu mets dans ton nez Merci. Ah oui, la trompette là ! Ah bah j'en ai eu ! Avec de l'eau, avec un peu de sel.

  • Speaker #3

    Vous arrivez.

  • Speaker #2

    Au chaud, un peu de sel. Très efficace. Ouais,

  • Speaker #3

    c'est bien. En complément avec du stérimar.

  • Speaker #0

    Bah voilà, ça fait une grosse recours. Le stérimar, le stérilet, le nosebuddy. Bon. Lélé, toi t'as fêté de voir ?

  • Speaker #1

    Ouais, je crois que j'avais pas recommandé, mais c'est une chaîne YouTube que je regarde beaucoup. depuis quelques temps mais pas si longtemps que ça c'est histoire crépue je suis là bas si bien sûr et si vous connaissez et trop trop bien gtf de l'uga historique avec des invités de fou et des journalistes de vous renseigner sur une partie d'histoire qui est pas beaucoup enseigner en fait dans les parcours d'éducation publique, sur la décolonisation notamment, et plein d'éducation comme ça, c'est hyper bien fait. Ça se regarde très facilement, il y a des intervenants et des intervenantes qui bossent dans la recherche. On recherche en histoire, en entrepôt, en plein de trucs et tout. Et c'est super chouette.

  • Speaker #0

    C'est didactique.

  • Speaker #1

    C'est très cool. On apprend plein de choses et on les retient. Donc je pense que si on les retient, c'est que c'est bien fait.

  • Speaker #3

    Putain, la maroco à côté, elle est nulle.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu veux que je te lise ?

  • Speaker #3

    J'ai la fièvre. Je ne peux pas tout faire.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai été voir un concert. Oui. à Trabendo au Trabendo je sais pas je sais pas comment qu'on dit et c'était vachement bien à Zénith à Cigale allez c'est bon c'est bon je peux plus parler j'arrive plus fatigué c'était Blondchel une artiste états-unienne qui fait du rock indé c'est bien, elle avait sorti un deuxième album je l'avais peut-être déjà recommandé mais du coup je l'ai vu sur scène c'était bien ça m'a fait grand effet ça me dégoûte non mais surtout je me suis dit que c'était pas pareil la musique en concert et la musique pas en concert ah c'est bien, c'est intéressant dis donc c'est bien heureusement que t'as pas fait la même analyse pour ne vous retournez pas c'est un parfait exemple parce que les albums sont bien mais il y a Il y a une espèce de noirceur qui te contamine beaucoup quand tu la vois sur scène que tu n'as pas forcément quand tu écoutes l'album. Et c'est vrai que le concert permet d'éclairer l'écoute des albums qui sont très bons, les deux. Donc, c'était vachement bien. Très belle performance sur scène. Moi, ça m'a vraiment... Je ne sais pas, ça m'a fait un peu pleurer. Oui, c'est ce que tu veux dire. En ce moment, je ne sais pas. En tout cas, ça m'a attrapé. La première partie du set, j'étais comme un dingue. Donc non, c'est très bien. Une artiste à suivre. Blondchelle.

  • Speaker #2

    Camille. Oui, moi aussi, je suis allée à un conseil et je vous recommande... Donc moi, je l'ai vue à Badaboom. Et je vous recommande chaleureusement d'écouter Potoshkin, un groupe français post-punk. Très très énervés, c'est la version dark gothique de Ascendant Vierge. Et en plus ils sont extrêmement sympas parce que j'ai eu la chance de discuter avec eux. Enfin bref...

  • Speaker #3

    Tu leur as parlé de l'horreur de dimanche ?

  • Speaker #2

    Non, c'est pas le premier truc.

  • Speaker #0

    Non, j'avais envie de faire bonne impression.

  • Speaker #2

    Non, je leur ai demandé leur prochaine date. Et figurez-vous qu'ils sont sortis un nouvel album le 10 octobre. D'après mes calculs, ça devrait être à peu près au moment où on sort cet épisode. Donc allez soutenir Potoshkin, c'est vraiment incroyable.

  • Speaker #0

    Si vous arrivez à l'écrire.

  • Speaker #2

    Bon, ça va, c'est pas compliqué.

  • Speaker #0

    Comme ça se prononce. Oui.

  • Speaker #2

    Potoshkin. P-O-T-O-C-H-K-I-N-E.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Autoshkin. Bah ouais.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #3

    Estérimar, c'est pareil, c'est facile à écrire.

  • Speaker #1

    S-T-E-R-I-M-A-R.

  • Speaker #2

    Ding ding ding ding ding.

  • Speaker #1

    Oh,

  • Speaker #2

    Motus.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous voulez que je dise ?

  • Speaker #1

    Ouais, ça signe la fin, non ?

  • Speaker #0

    J'ai plus rien à dire. On va aller se coucher. 59 épisodes et vous voyez où j'en suis. Je sais pas s'il y aura un centième, je vous le dis. Je vous le dis, parti comme ça, moi. Bon. En attendant, merci de nous avoir écoutés. Enfin, surtout, merci si vous mettez des... Ça fait longtemps que je n'ai pas engueulé un peu les gens. Il faut mettre les étoiles, il faut mettre les commentaires, il faut aller soutenir la page Instagram en s'abonnant. Parce que ça nous permet d'être de plus en plus écoutés. Et si vous ne le faites pas, eh bien, vous êtes des mauvaises personnes. Mais bon, on vous tolère. Vous avez le droit d'écouter quand même. Non mais sérieux, faites-le, c'est gentil, ça nous fait plaisir. Ça coûte rien. Voilà. Et puis, dans tous les cas, on se retrouve dans deux semaines. Et voilà, c'est toujours un plaisir. Bisous. Ciao.

  • Speaker #1

    Plein de bisous. Au revoir.

Share

Embed

You may also like

Description

Aujourd'hui les froussards on parle d'horreur, du temps, boucles et paradoxes temporelles.


Les films de l'épisode :

- 2'58" Caddo Lake [Celine Held & Logan George]

- 22'32" Memento [Christopher Nolan]

- 47'32" Ne vous retournez pas [Nicolas Roeg]

- 71'15" Pandorum [Christian Alvart]


Quelques recos (92'20") :

- Lola nous sort sa reco masterpiece, le Sterimar, un spray nasal à l'eau de mer, parfait quand vous êtes malade.

- Léo recommande la chaine Histoires Crépues, qui raconte l'histoire coloniale.

- Thomas a été voir un concert AU Trabendo, l'artiste Blondshell états-unienne qui fait du rock indé.

- Camille recommande Potochkime, un groupe français post-punk, qu'elle a vu AU Badamoum.


ET BOUH !


⚠️ Attention aux spoilers ⚠️


Réalisation et musique : Brice Thierion

Identité visuelle : Noah Ballul


Pour nous aider n'hésitez pas à nous suivre @lhorreurdudimanche, à vous abonner et à mettre des étoiles sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Podcast Addict, ...😍


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #3

    Le retour du dimanche Le retour du dimanche Le retour du dimanche

  • Speaker #0

    Salut les gens ça va ? Salut les gens, ça va ?

  • Speaker #1

    Ouais ouais ouais ouais ouais ouais ouais Ouais ouais ouais !

  • Speaker #0

    Bah oui nous ça va c'est la forme on est jamais fatigué de regarder douze films en dix jours en plus de nos boulots respectifs qui nous volent nos vies Ouais Non non pas de problème Bah oui, nous ça va, c'est la forme, on n'est jamais fatigué de regarder 12 films en 10 jours, en plus de nos boulots respectifs, qui nous volent nos vies. Non, non, pas de problème. Bienvenue dans l'horreur du dimanche, Bienvenue dans l'horreur du dimanche, le podcast de la bonne humeur et du seum, le podcast de la bonne humeur et du seum, le podcast des films qui collent le cafard, le podcast des films qui collent le cafard, des films qui font un peu peur, des films qui font un peu peur, le podcast du frisson mou. le podcast du frisson mou.

  • Speaker #1

    Bouh ! Bouh !

  • Speaker #0

    Alors, Alors, ouais, ouais, c'était... c'était... C'était, C'était, ouais. ouais.

  • Speaker #2

    Moi, Moi, je fais pas de doublage. je fais pas de doublage.

  • Speaker #0

    Cette semaine, Cette semaine, on pète nos crânes, on pète nos crânes, on fait chauffer nos énormes cerveaux parce qu'on va parler boucles et paradoxes temporels. on fait chauffer nos énormes cerveaux. Parce qu'on va parler boucles et paradoxes temporels. On va parler Polaroid, On va parler polaroïd, tatouage. tatouage... On va parler de gaillepir sa poêle pendant tout le film. On va parler de gaillepir sa poêle pendant tout le film. Ouh là là ! Ouh là là !

  • Speaker #1

    Yes ! Yes !

  • Speaker #0

    Et aussi un peu de vaisseaux spatiaux. Et aussi un peu de vaisseaux spatiaux. Ben oui, Ben oui, comme d'habitude, comme d'habitude, il y a un thème, il y a un thème, un mot d'ordre, un mot d'ordre, horloges et montres. horloges et montres. Mais insoumis que nous sommes, Mais insoumis que nous sommes, les amis ! les amis ! Ah non, Ah non, je me suis emballé un peu. je me suis emballé un peu. Eh bien, Eh bien, il y a... il y a... Oui,

  • Speaker #1

    Oui, s'il te plaît. s'il te plaît. Tu reprends trois. Tu reprends trois. Reprends trois. Ne reprends pas.

  • Speaker #0

    Il y a des dissidents. Il y a des dissidents. Et ça devient pas clair. Et ça ne devient pas clair. Si bien que je suis quasi systématiquement dans la méga-D pour introduire le sujet comme aujourd'hui. Si bien que je suis quasi systématiquement dans la mégadé pour introduire le sujet, comme aujourd'hui. Mais c'est pas grave. Mais ce n'est pas grave. Pour expliquer pas à pas cette sélection finalement plutôt cohérente au cours de laquelle il n'est jamais question d'horloge ou de montre, pour expliquer pas à pas cette sélection finalement plutôt cohérente au cours de laquelle il n'est jamais question d'horloge ou de montre. je ne suis pas seul. Je ne suis pas seul, il y a Lola. Il y a Lola. Lola ça va Lola ? Lola, ça va Lola ? Super !

  • Speaker #2

    super plaisir je tiens à dire que c'est un peu de ma faute quand même camille ça va ?

  • Speaker #1

    Plaisir !

  • Speaker #2

    Je tiens à dire que c'est un peu de ma faute quand même.

  • Speaker #0

    Camille ça va ?

  • Speaker #1

    bah écoute ça va très bien pour l'instant mon système immunitaire résiste ouais le mien aussi mais plus pour longtemps je pense et lélé comment ça va ? Bah écoute ça va très bien, pour l'instant mon système immunitaire résiste.

  • Speaker #0

    Ouais le mien aussi mais plus pour longtemps je pense. Et Lélé comment ça va ?

  • Speaker #2

    Depuis quelques jours,

  • Speaker #0

    depuis quelques jours depuis que j'ai plus le scalolala en ce moment ça va mieux super on passe trop de temps ensemble et à la technique les yeux rivés sur sa montre

  • Speaker #2

    depuis que j'ai plus le scalola en ce moment, ça va mieux.

  • Speaker #0

    Super. On passe trop de temps ensemble. Et à la technique, les yeux rivés sur sa montre.

  • Speaker #2

    La morvonnée aussi. La morvonnais aussi.

  • Speaker #0

    La morvonnais. La morvonnée. On n'a même pas commencé, On n'a même pas commencé, qui veut que ça se termine ? qui veut que ça se termine ? Il y a... Il y a... Tristoc ! Voilà. Please talk, Ah ! don't talk Voilà Voilà, Voilà, voilà, voilà, voilà. voilà, Elle était dure, elle était dure celle-là Mais bon celle-là, mais bon.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    T'as plus de tristoc, d'accord. Non mais j'ai Écouté trois épisodes en dix jours Non, mais j'ai écouté trois épisodes en dix jours.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais. Après c'est bien Keisha On l'entend plus, Après, c'est bien Keisha, on l'entend plus. je me demande ce qu'elle dit Elle s'est fait agresser sexuellement par son producteur Oui, Je lui montre ce qu'elle dit. Tu sais qu'elle s'est fait agresser sexuellement par son prod,

  • Speaker #0

    tu vois ? Oui, par son prod, ouais, par son prod, ouais,

  • Speaker #1

    ouais Qui a travaillé sur le dernier Katy Perry ouais. Qui a travaillé sur le dernier Katy Perry. Ah.

  • Speaker #2

    et la vidéo à 15 ans simplement pour vous super c'est une bonne entrée de podcast on remonte le temps l'horreur du dimanche épisode

  • Speaker #0

    et la vidéo à 15 ans simplement pour vous souhaiter super, c'est une bonne entrée de podcast on remonte le temps l'horreur du dimanche épisode 59 ça peut devenir un running gag aussi le pépin exprès vraiment c'est juste un problème c'est parti c'est maintenant on commence avec le film de Lola je crois oui moi j'ai choisi Cadolake 59 ça peut devenir un running gag aussi le pépin exprès vraiment c'est juste un problème c'est parti c'est maintenant, on commence avec le film de Lola je crois oui,

  • Speaker #1

    moi j'ai choisi Cadolake Nous allons chercher tout le lac. Nous allons chercher toute Soyez un partenariat. la mer. Qu'est-ce qui s'est passé ? Soyez une partie de vous.

  • Speaker #0

    Et ouais, Et ouais, donc Lolo, donc Lolo, cadeau laqué, cadeau laqué, tu as choisi. tu as choisi. Oui, Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui, oui. oui.

  • Speaker #2

    C'était pas un cadeau. C'était pas un cadeau. C'est pas vrai en plus. C'est pas vrai en plus.

  • Speaker #0

    Oui, Oui, Léo, Léo, oui, oui,

  • Speaker #1

    c'est la gueule.

  • Speaker #0

    c'est la gueule.

  • Speaker #1

    Putain, Putain, arrêtez, arrêtez, moi j'ai de la fièvre, moi j'ai de la fièvre, j'arriverai pas. j'arriverai pas. Oui, Oui, non, non, cadeau laïc de deux réalisateurices, cadeau laïc de deux réalisateurices, Céline Held et Logan George. Céline Held et Logan George.

  • Speaker #0

    C'est marrant, C'est marrant. Logan George. Logan George.

  • Speaker #1

    Coach. George.

  • Speaker #0

    De prénom le gars, Deux prénoms, le gars. C'est suspect. c'est suspect.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #1

    Oui c'est vrai. c'est vrai. J'ai beaucoup reniflé, J'ai beaucoup reniflé donc excusez-moi. donc...

  • Speaker #2

    ASMR rume. ASMR rume.

  • Speaker #1

    ASMR rume et bave. ASMR rume et bave. Donc c'est sorti l'année dernière en 2024 et donc c'est un thriller américain. Donc, c'est sorti l'année dernière, en 2024. Et donc, c'est un thriller américain. Avec, Avec dans un des rôles principaux celui qui joue Paris, dans le rôle, dans un des rôles principaux, celui qui joue Paris, Dylan O'Brien. Dylan O'Brien qu'on a vu dans les films Le Labyrinthe. qu'on a vu dans les films Le Labyrinthe. Mais il était plus jeune. Mais il était plus jeune, Plus bébé. plus bébé.

  • Speaker #0

    Il a moins de cheveux, Il a moins de cheveux,

  • Speaker #1

    non ? non ? Non. Non. On l'a aussi vu dans les séries On l'a aussi vu dans les séries Teen Wolf et New Girl. Teen Wolf et New Girl. Voilà. Voilà,

  • Speaker #2

    c'était Teen Wolf.

  • Speaker #1

    Teen Wolf,

  • Speaker #2

    ok, oui.

  • Speaker #0

    Teen Wolf, Teen Wolf,

  • Speaker #2

    j'ai tout vu.

  • Speaker #0

    j'ai tout.

  • Speaker #2

    Flashback, ouais.

  • Speaker #0

    Quelle saison de Teen Wolf ? Quelle saison de Teen Wolf ? Bah, tout. Tout. Ah, Ah, ok, ok, pardon. pardon.

  • Speaker #1

    On a l'experte Teen Wolf. On a l'experte Teen Wolf. Non, Non, pas du tout. pas du tout. Mais c'est un des personnages principaux, C'est un des personnages principaux, je crois. je crois. Il me semble. Il me semble. Il y a aussi dans le rôle, Il y a aussi dans le rôle, le deuxième personnage principal, le deuxième personnage principal, la jeune Ellie, la jeune Ellie, qui est jouée par qui est jouée par Eliza Scanlan, Eliza Scanlan, qui, qui, elle, elle, a fait une apparition dans Old de Shyamalan, a fait une apparition dans Old de Shyamalan, qui d'ailleurs a produit le film. qui d'ailleurs a produit le film. Cadeau Lake, Cadeau Lake, là, là,

  • Speaker #2

    c'est le producteur. c'est le producteur.

  • Speaker #0

    Shyamalan Malang, Shyamalan Malang, Shyamalan Malang. Shyamalan Malang.

  • Speaker #1

    Pardon.

  • Speaker #0

    Pardon.

  • Speaker #1

    Elle était aussi, Elle était aussi, je ne sais pas pourquoi j'ai noté tout leur filmo, je ne sais pas pourquoi j'ai noté toutes leurs filmos, mais parce que je trouvais ça bien. mais parce que je trouvais ça bien. Elle était dans le film Le Diable tout le temps, Elle était dans le film Le Diable tout le temps film qui était très nul mais le livre est incroyable Ah oui le film est éclaté Alors que le livre c'est... film qui était très nul mais le livre est incroyable.

  • Speaker #0

    Le film est éclaté.

  • Speaker #1

    Alors que le livre c'est... C'est avec Tom Holland Et dans la série Sharp Object

  • Speaker #0

    C'est avec Tom Holland. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Et dans la série Sharp Objects.

  • Speaker #0

    Ah ça c'est bien, Ah ça c'est bien, ça c'est vachement bien. ça c'est vachement bien Ah bah c'est elle qui joue Ah bah c'est elle qui joue Amy Adams jeune en fait. Amy Adams jeune en fait D'accord ça y est maintenant je me rends compte D'accord, ça y est maintenant je me rends compte.

  • Speaker #1

    Voilà. Il y a Caroline Falk dans le rôle de la jeune Anna Lauren Ambrose qui joue Céleste et Diana Hopper dans le rôle de C Aïe ! Il y a Caroline Falk dans le rôle de la jeune Anna. Lauren Ambrose qui joue Céleste. Et Diana Hopper dans le rôle de C. pour ne pas spoiler, pas spoilé, et le lac Cadeau dans le rôle du lac Cadeau. et le lac Cadeau dans le rôle du lac Cadeau.

  • Speaker #2

    Oui, très belle interprétation.

  • Speaker #1

    Très belle interprétation. Oui, il joue bien. Il joue bien. Oui, Oui, il joue bien. il joue bien. Franchement, Franchement, voilà. voilà. Donc, Donc, un petit résumé d'abord. un petit résumé d'abord. Ensuite, Ensuite, deux histoires distinctes se passant à Carnac, deux histoires distinctes se passant à Carnac, alors pas dans le Morbihan. alors pas dans le Morbihan. Du fond de l'optimisme. Il faut l'optimer. C'est super. C'est super. Mais une petite ville américaine au bord du lac Cadeau, Mais une petite ville américaine au bord du lac Cadeau, lac qui est à la frontière du Texas et de la Louisiane. lac qui est à la frontière du Texas et de la Louisiane. On suit donc Ellie, On suit donc Ellie, une adolescente qui voit sa vie bouleversée le jour où sa demi-sœur Anna disparaît de façon mystérieuse sur le lac et elle va partir à sa recherche. une adolescente qui voit sa vie bouleversée le jour où sa demi-sœur Anna disparaît de façon mystérieuse sur le lac et elle va partir à sa recherche. En parallèle, En parallèle, on a l'histoire aussi de Paris, on a l'histoire aussi de Paris, un jeune homme hanté par la mort de sa mère qui lui aussi à un moment va être attiré par cet étrange lac. un jeune homme hanté par la mort de sa mère qui lui aussi à un moment va être attiré par cet étrange lac. Et à partir de là, Et à partir de là, leurs parcours vont se croiser autour du lac. leurs parcours vont se croiser autour du lac. qui est un lieu qui semble dissimuler pas mal de secrets. qui est un lieu qui semble dissimuler pas mal de secrets.

  • Speaker #0

    D'un étrange secret. D'un étrange secret,

  • Speaker #2

    Au fond du lac. au fond du lac.

  • Speaker #1

    Céline Eld et Logan George, Céline Eld et Logan George, ils sont partenaires de travail, ils sont partenaires de travail, mais de vie aussi. mais de vie aussi. Ce sont deux personnes, Ce sont deux jeunes personnes en couple. deux jeunes personnes en couple. Et là, Et là, ils font leur deuxième long-métrage ensemble. ils font leur deuxième long-métrage ensemble. Que ce soit leur cours ou leur premier, Que ce soit leur cours ou leur premier, ils ont tout fait ensemble. ils ont tout fait ensemble. Et donc, Et donc, ils expliquent que tout est parti d'une photo du lac Cadeau sur laquelle ils sont tombés sur un subreddit. ils expliquent que tout est parti d'une photo du lac Cadeau sur laquelle ils sont tombés sur un subreddit.

  • Speaker #2

    On était sûr que c'était sur Reddit.

  • Speaker #1

    On était sûr que c'était sur Reddit.

  • Speaker #2

    Tu nous fais une chronique de Felduple. Tu nous fais une chronique de Feldup.

  • Speaker #0

    Oui, Ouais, c'est ça, c'est ça, exactement. exactement. J'allais dire, J'allais dire, Logan George, Logan George, à mon avis, à mon avis, c'est Feldup. c'est Felduple.

  • Speaker #2

    L'iceberg du lac Cadeau. L'iceberg du lac Cadeau.

  • Speaker #1

    Et donc, Et donc, ils ont été, ils ont été, en quelque sorte, en quelque sorte, envoûtés par cette photo et ce lieu qu'ils ne connaissaient pas. envoûtés par cette photo et ce lieu qu'ils ne connaissaient pas. Et ils n'avaient rien de mieux à faire. Et ils n'avaient rien de mieux à faire. Alors, Alors, ils ont pris une voiture et ils sont partis le voir en vrai. ils ont pris une voiture et ils sont partis le voir en vrai.

  • Speaker #0

    Les anomalies du web. Les anomalies du web.

  • Speaker #1

    Voilà, Voilà, exactement. exactement. Les intermittents du spectacle. Les intermittents du spectacle. Et à partir de là, Et à partir de là, donc ils ont passé plusieurs mois à écrire une première version du film. donc ils ont passé plusieurs mois à écrire une première version du film. Je vous invite d'ailleurs vraiment à regarder des photos de ce lac parce que ce n'est pas n'importe quel lac. Je vous invite d'ailleurs vraiment à regarder des photos de ce lac parce que c'est pas n'importe quel lac et donc c'est là où pousse la plus grande forêt de cyprès au monde et c'est vraiment unique. Et donc, c'est là où pousse la plus grande forêt de cyprès au monde. Et c'est vraiment unique. Et en fait, Et en fait, c'est le Bayou, c'est le Bayou, vraiment. vraiment. Donc c'est les arbres qui... Donc, c'est les arbres qui... poussent dans l'eau. poussent dans l'eau. Et du coup, Et du coup, ça fait tout de suite quelque chose d'assez mystique et hors du temps. ça fait tout de suite quelque chose d'assez mystique et hors du temps. Ces endroits-là, Ces endroits-là, que ce soit la mangrove ou le baillou, que ce soit la mangrove ou le baillou, c'est vraiment des endroits assez étranges. c'est vraiment des endroits assez étranges. Donc, Donc, bref, bref, tout est parti de ce lieu hyper labyrinthique, tout est parti de ce lieu hyper labyrinthique, qui semble surnaturel, qui semble surnaturel, alors que il y a plusieurs lieux comme ça. alors que il y a plusieurs lieux comme ça. Et c'est un lieu qui est hyper propice au folklore, Et c'est un lieu qui est hyper propice au folklore, aux légendes. aux légendes. Il y a beaucoup, Il y a beaucoup, beaucoup de mythes. beaucoup de mythes. notamment le Bigfoot et tout, notamment le Bigfoot et tout, qui sont nés autour de ce lac. qui sont nés autour de ce lac. Et genre des trucs, Et des trucs genre Dame du Lac, genre Dame du Lac, version américaine. version américaine. Il y a beaucoup de...

  • Speaker #0

    Mais pourquoi on n'était pas au courant de ce lac ? Mais pourquoi on n'était pas au courant de ce lac ?

  • Speaker #1

    Mais surtout, Mais surtout, c'est en Bretagne, c'est en Bretagne, non ? non ? La Dame du Lac et compagnie. La Dame du Lac et compagnie. Décidément, Décidément, ça fait deux fois qu'on parle de la Bretagne. ça fait deux fois qu'on parle de la Bretagne. Bah oui, Bah oui, mais non, mais non, c'est pas la Dame du Lac, c'est pas la Dame du Lac, je vous dis de la merde, je vous dis de la merde, c'est la c'est la Waning Woman. Waning Woman. Ah, Ah, qui pleure. qui pleure.

  • Speaker #0

    J'ai vu un film comme ça. J'ai vu un film comme ça. C'était nul à chier. C'était nul à chier.

  • Speaker #1

    je sais plus comment c'est il y a la Yorona ah oui oh c'était nul oui c'est nul mais ça existe enfin c'est une légende qui existe mais là là c'est la Yorona mais américaine donc bref donc avec tout ça ça semblait évident que le lac ne serve pas seulement de décor pour le film il va vraiment venir façonner l'histoire et pour notre thème bah moi je trouvais ça plutôt pas mal parce que c'est le Je sais plus comment ça s'appelle, il y a la Yorona.

  • Speaker #0

    Ah oui, oh c'était nul !

  • Speaker #1

    Mais ça existe, c'est une légende qui existe. Mais là, c'est la Yorona mais américaine. Donc bref, avec tout ça, ça semblait évident que le lac ne serve pas seulement de décor pour le film, il va vraiment venir façonner l'histoire. Et pour notre thème, moi je trouvais ça plutôt pas mal, parce que le lac là c'est un espace où le temps va venir se brouiller. lac là c'est un espace où le temps va venir se brouiller ... Je vais essayer de ne pas trop spoiler le film, Je vais essayer de ne pas trop spoiler le film, mais quand même de préférence, mais quand même de préférence, voyez-le vraiment si vous écoutez cette chronique avant de l'écouter. voyez-le vraiment. Si vous écoutez cette chronique avant de l'écouter, mais surtout regardez-le sans savoir du tout de quoi ça parle. Mais surtout, regardez-le sans savoir du tout de quoi ça parle. Moi ça a été mon cas et c'était vraiment une très belle surprise. Moi, ça a été mon cas et c'était vraiment une très belle surprise. Mais du coup voilà, Mais du coup, il y a un endroit sur ce lac, il y a un endroit sur ce lac dans le film et seulement à un moment précis où le niveau de l'eau baisse, dans le film, et seulement à un moment précis où le niveau de l'eau baisse, là, là le temps va venir se plier et les personnages qui se trouvent là... le temps va venir se plier. Et les personnages qui se trouvent là vont pouvoir se déplacer à travers les époques. vont pouvoir se déplacer à travers les époques. Donc c'est ce qui va arriver à Paris, C'est ce qui va arriver à Paris, Ellie et la jeune Anna. Élie. et la jeune Anna. Donc, c'est un film qui prend vraiment soin de semer plein de petits indices un peu partout. C'est un film qui prend vraiment soin de semer plein de petits indices un peu partout. Donc, Les fameux fusils de Tchékov. les fameux fusils de Tchékov. Moi, Moi, j'ai trouvé ça bien. j'ai trouvé ça bien, parce que ça m'a permis d'être beaucoup plus ancrée dans l'histoire. Je trouve que ça m'a permis d'être beaucoup plus ancrée dans l'histoire. Et ça fait un film très didactique, Et ça fait un film très didactique, sans être prétentieux. sans être... prétentieux. J'avais pas l'impression qu'on était pris pour des teubés pendant le film. J'avais pas l'impression qu'on était pris pour des teubés pendant le film. Ce que je peux reprocher à un certain réalisateur dont on parlera tout à l'heure. Ce que je peux reprocher à un certain réalisateur dont on parlera tout à l'heure. Mais voilà, Mais voilà, ça permet aussi de... ça permet aussi de...

  • Speaker #0

    Mais dont il s'inspire quand même. Mais dont il s'inspire quand même.

  • Speaker #1

    Dont il s'inspire, Dont il s'inspire, non mais clairement. non mais clairement. Oui. Mais là je trouve que ça fait pas le même effet. Et là, je trouve que ça fait pas le même effet. Je trouve qu'on ne tombe pas trop dans des complexités incompréhensibles des paradoxes temporels. Et donc, je trouve qu'on ne tombe pas trop dans des complexités incompréhensibles des paradoxes temporels. Moi, Moi, j'ai trouvé. j'ai trouvé. Je trouvais que c'était assez bien construit. Je trouvais que c'était assez bien construit. Je trouve aussi que le film est très beau et que ça parle de beaucoup de choses. Donc, je trouve aussi que le film est très beau et que ça parle de beaucoup de choses. Moi, Moi, ce qui m'a le plus touchée, ce qui m'a le plus touchée, c'était l'angle de l'héritage familial. c'était l'angle de l'héritage familial. Donc, La manière dont le passé des générations influence le présent. la manière dont le passé des générations influence le présent. ce que les parents... ce que les parents... n'ont pas dit, n'ont pas dit, ce que les enfants ignorent de leur histoire familiale et comment les secrets ou les absences continuent de peser, ce que les enfants ignorent de leur histoire familiale et comment les secrets ou les absences continuent de peser, même des années plus tard. même des années plus tard. Donc le temps dans le film est utilisé un peu comme une mémoire vivante et donc souvent douloureuse aussi. Donc le temps dans le film est utilisé un peu comme une mémoire vivante et donc souvent douloureuse aussi. Moi c'est un sujet qui me fascine, Moi c'est un sujet qui me fascine, c'est ce qu'on appelle en psychologie le trauma transgénérationnel et je trouve ça très intéressant de l'aborder comme ça. c'est ce qu'on appelle en psychologie le trauma transgénérationnel et je trouve ça très intéressant de l'aborder comme ça. il y a aussi pour le temps l'aspect cyclique donc de la boucle il y a un peu ce truc de ce qui arrive devait arriver donc on peut penser que c'est un peu fataliste mais là moi je trouve ça encore une fois très beau se Il y a aussi, pour le temps, l'aspect cyclique, donc de la boucle. Il y a un peu ce truc de ce qui arrive, devait arriver. Donc, on peut penser que c'est un peu fataliste. Mais là, moi, je trouve ça, encore une fois, très beau, se dire que le temps, dire que le temps quand il n'est pas linéaire nous relie forcément aux personnes aimées qu'on a perdues quand il n'est pas linéaire, nous relie forcément aux personnes aimées qu'on a perdues. Je trouve que c'est vraiment joli, je trouve que c'est vraiment joli la manière dont c'est exploité et en plus ça vient bien justifier l'utilisation du voyage dans le temps qui là pour le coup moi je trouve n'est pas du tout un gadget scénaristique voilà ouais en fait, la manière dont c'est exploité. Et en plus, ça vient bien justifier l'utilisation du voyage dans le temps, qui là, pour le coup, moi, je trouve, n'est pas du tout un gadget scénaristique. Voilà.

  • Speaker #2

    Ouais. Ouais,

  • Speaker #0

    ouais,

  • Speaker #2

    ouais ouais moi j'ai bien aimé aussi et je te rejoins sur le côté bagage générationnel et je trouve que c'est malin d'utiliser des boucles temporelles pour parler de ...

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #2

    Ouais. Bah, ouais. Moi, j'ai bien aimé aussi. Et je te rejoins sur le côté bagage générationnel. Et je trouve que c'est malin d'utiliser des boucles temporelles pour parler de... trauma familial ou de trucs qui ressortent ou de choses enfouies et tout et après sur le côté beau et réussi du film je suis assez d'accord, Traumas familiaux ou de trucs qui ressortent ou de choses enfouies et tout. Et après, sur le côté beau et réussi du film, je suis assez d'accord. moi j'ai beaucoup aimé la géographie du film, Moi, j'ai beaucoup aimé la géographie du film. Tous les déplacements en bateau, tous les déplacements en bateau l'utilisation de la géographie du lac, l'utilisation de la géographie du lac. archi bien je trouve, Archibien, je trouve.

  • Speaker #1

    vraiment super cool ça change, Vraiment super cool. C'est incroyable ce lieu.

  • Speaker #2

    Ça change, c'est bien fait, c'est bien fait, c'est pas trop chiant, c'est pas trop chiant. enfin il n'y en a pas non plus à toutes les sauces et en fait c'est surtout ça, Enfin, il n'y en a pas non plus à toutes les sauces. Et en fait, c'est surtout ça. Je trouve qu'il y a beaucoup de choses qui sont bien osées dans le film. je trouve qu'il y a beaucoup de choses qui sont bien osées dans le film tu parlais des Tu parlais des colliers, colliers, des cordes et des machins de Chekhov dans tous les sens, des cordes et des machins de Chekhov dans tous les sens, il y en a pas mal, il y en a pas mal mais c'est pas trop lourdain non plus et en vrai moi j'aime bien aussi que le film soit assez compréhensible parce que son propos comme tu disais c'est les bagages générationnels et du coup c'est bien non plus de pas faire un truc, mais c'est pas trop lourdain que non plus et en vrai moi j'aime bien aussi que le film soit assez compréhensible parce que son propos comme tu disais c'est les bagages générationnels et du coup c'est bien non plus de ne pas faire un truc... enfin c'est pas un film qui va vous mindfuck ou vous faire péter un câble je trouve que c'est plutôt facile à suivre. enfin c'est pas un film qui va... vous mindfuck ou vous faire péter un câble je trouve que c'est plutôt facile à suivre et c'est joli les histoires qui se recoupent à la fin c'est assez joli en fait il n'y a pas un gros twist ou un gros drama c'est différentes temporalités qui finissent par se rejoindre et s'entrecroiser et en fait on finit par comprendre que les personnages qu'on suit sont Et c'est joli les histoires qui se recoupent à la fin, c'est assez joli en fait y'a pas un gros twist ou un gros drama c'est différentes temporalité qui finissent par se rejoindre et s'entrecroiser et en fait on finit par comprendre que les personnages qu'on suit sont pas du tout dans les mêmes temporalités et c'est pareil tout est assez doux et assez fluide donc non moi j'ai bien aimé ouais mais ça ce côté c'est pas du tout dans les mêmes temporalités et c'est pareil tout est assez doux et assez fluide donc non moi j'ai bien aimé mais ça ce côté

  • Speaker #0

    C'est un film qui soigne un peu son mystère, un film qui soigne un peu effectivement son mystère quoi son twist mais qui en même temps ne le fait pas de manière son twist, mais qui en même temps ne délivre pas son truc de manière ultra brutale. délivre pas son truc de manière ultra brutale ça arrive pas d'un coup en une scène quoi c'est vrai que moi j'ai compris que c'était ça spoil pour les gens mais je pense que c'est impossible ça se comprend quand même assez rapidement mais tu comprends assez vite que effectivement les deux personnages principaux vivent pas dans la même temporalité parce qu'en fait il y a des détails un peu subtils d'utilisation

  • Speaker #2

    Ça n'arrive pas d'un coup en même scène.

  • Speaker #0

    Moi j'ai compris que c'était un spoil pour les gens, mais je pense que c'est impossible de pas spoiler.

  • Speaker #2

    Ça se comprend quand même assez rapidement dans le film.

  • Speaker #0

    Mais tu comprends assez vite que les deux personnages principaux ne vivent pas dans la même temporalité. Parce qu'il y a des détails un peu subtils. d'utilisation des téléphones portables c'est suffisamment décalé dans le temps les deux époques sont suffisamment décalées dans le temps pour qu'il y ait des différences assez marquantes et donc pour qu'on s'en rende compte et ça c'est vrai que c'est bien pareil la géographie des lieux qui est revisitée mais de manière un peu différente à chaque fois avec des téléphones portables c'est suffisamment décalé dans le temps les deux époques sont suffisamment décalées dans le temps pour qu'il y ait des différences assez marquante et donc pour qu'on s'en rende compte et ça c'est vrai que c'est bien, pareil la géographie des lieux qui est revisitée mais de manière un peu différente à chaque fois, avec le barrage avec les sécheresses consécutives du lac c'est vrai qu'il y a c'est un gros boulot de mise en scène je pense et d'écriture après c'est vrai que c'est vrai que c'est un film qui doit moins bien survivre à un second visionnage parce que t'as pas la surprise finale qui fait, le barrage avec les sécheresses consécutives du lac c'est vrai qu'il y a un gros boulot de mise en scène je pense et d'écriture après c'est vrai que C'est vrai que... C'est un film qui doit moins bien survivre à un second visionnage parce que t'as pas la surprise finale qui fait, qui joue quand même beaucoup pour l'appréciation du film. qui joue quand même beaucoup pour l'appréciation du film. Mais non. Mais non. Et puis moi, Et puis moi, j'aime beaucoup ce gars-là, j'aime beaucoup ce gars-là. Le Paris. le Paris. Le Paris,

  • Speaker #2

    ouais.

  • Speaker #1

    Dylan O'Brien. Dylan O'Brien.

  • Speaker #0

    Ouais, je l'aime bien dans le film. Je l'aime bien dans le film. Je trouve qu'il a une espèce de... Je trouve qu'il a une espèce de...

  • Speaker #1

    Il est touchant. Il est touchant,

  • Speaker #0

    moi. Ouais, Ouais, je sais pas, je sais pas. il est...

  • Speaker #2

    Il a un truc un peu naturel qui se dégage. Il a un truc un peu naturel qui se dégage en plus.

  • Speaker #0

    Il se balade avec son staff. Il se balade avec son staff, là. au bord de son lac dans sa caravane je sais pas j'aime bien, il est marrant ok c'est pas hyper marrant mais il est pas très taiseux il a un petit côté Teddy il a un petit côté Teddy donc non moi j'ai passé un super bon moment dans le film,

  • Speaker #1

    c'est un bon film c'est un bon film du dimanche en vrai ouais oui oui oui moi j'avoue que c'est pas déplaisant et j'avoue que J'ai pas passé un mauvais moment, après je trouve qu'il survit pas beaucoup dans la mémoire, enfin en tout cas dans la mienne. Je l'ai vu il y a quelques semaines du coup vu que tu l'avais choisi assez tôt. Et aujourd'hui j'en garde pas grand chose quoi, à part effectivement ce lieu qui est magnifique. Il n'y a pas grand chose qui me reste et j'avoue que bon après ça c'est ma préférence mais moi j'aime... Je spoil alors attention, moi j'ai un peu du mal avec les résolutions à la Game of Thrones. En fait, ça me met un peu mal à l'aise, ces personnages qui, au sein d'une même famille, jouent plusieurs rôles. Vraiment, j'ai du mal avec ça. Est-ce que c'est de l'inceste ? Non, c'est plutôt une inquiétante étrangeté. C'est que moi, j'ai du mal avec le rapport sororal qui n'est pas le même que le rapport maternel, qui n'est pas pour moi le même que le rapport... Enfin, tu vois ce que je veux dire ? Et ça, ça me dérange un peu, moi, personnellement. Enfin, je sais pas, il y a un truc qui bloque là-dessus. Je les turiderai en séance. Mais effectivement, le traumatisme intergénérationnel, c'est de toute façon un thème extrêmement intéressant et c'est cool de le traiter avec les outils du cinéma et de le mettre en scène de cette façon-là. Ça regarde vachement du côté de chez Dark aussi, qui est quand même sorti avant.

  • Speaker #2

    Ça fait très série, je trouve. Ça pourrait être découpé. Je n'ai pas vu,

  • Speaker #3

    je n'ai pas regardé.

  • Speaker #1

    Moi j'ai arrêté au bout du deuxième épisode parce que où qu'il est Michel Je vous invite à regarder au moins la première série C'est quand même très très bien écrit c'est plus complexe qu'Adeleik évidemment parce que c'est sur un temps plus long etc

  • Speaker #0

    Il y a deux lacs On est d'accord que le môme s'appelle Michel

  • Speaker #2

    Oui mais c'est un allemand alors Moi ça m'a freiné dans mon appréciation de la série Thomas a coupé la première écoute du prénom de Michel J'ai regardé deux épisodes,

  • Speaker #0

    c'est bien mais il s'appelle Michel Euh...

  • Speaker #1

    bizarre quoi et c'est vrai que moi il y a quand même des trucs un peu bah ça c'est des trucs américains qui me gavent très vite donc c'est vrai et qui font très série un peu teen l'histoire des colliers moi j'avoue que j'ai du mal j'aime bien moi c'est un peu c'est un peu kitsch oui mais c'est ça mais c'est un c'est un pendentif c'est

  • Speaker #2

    un pendentif de 2005 quand même faut le dire

  • Speaker #1

    Oui, mais ils auraient dû choisir un truc avec une salamandre. C'est vraiment ancré. Ou une dente de requin, je n'en sais rien.

  • Speaker #0

    Ah oui, une dente de requin. J'en ai une. C'est un peu laid.

  • Speaker #1

    Et il y a une autre scène aussi où j'ai vraiment levé les yeux au ciel un peu. Mais ça, c'est mon côté anti-romantique. C'est, tu sais, quand... Quand il joue à la maison.

  • Speaker #2

    Ah ça me parait, bon j'avoue ça aussi.

  • Speaker #1

    J'avais l'impression d'être dans une pub le roi Merlin.

  • Speaker #3

    En plus elle sert à rien.

  • Speaker #2

    Moi je me suis surtout dit vos blagues ne sont pas drôles en fait. Non c'est cringe.

  • Speaker #1

    Non non non. J'avoue que cette scène n'a pas trop de...

  • Speaker #0

    Avec ton îlot central chérie.

  • Speaker #2

    Ouais ouais, putain je vais te chercher une poêle dans le meuble invisible.

  • Speaker #0

    Oui ça c'est le côté...

  • Speaker #1

    Les pouvoirs de l'imagination.

  • Speaker #0

    C'est le moment en Sundance.

  • Speaker #3

    ça je pense que c'est Shyamalan qui l'a imposé il était à la prod il a dit bon,

  • Speaker #0

    il n'y a pas assez de trucs de merde oui oui c'est vrai que cette scène elle est un peu gênante elle arrive au début du film du coup oui ça va un petit peu en froid et en plus ça va pas avec les personnages le

  • Speaker #1

    personnage d'Eli pour le coup il est beaucoup plus intéressant je trouve qu'il est plus étrange, j'aime bien ce personnage

  • Speaker #2

    Ne vous inquiétez pas, à part ces deux scènes, il n'y aurait pas trop de moments de cringe dans le film.

  • Speaker #1

    Non, c'est moi qui suis...

  • Speaker #0

    Non, ça va, ça va. Et puis le personnage, comment elle s'appelle la gamine ? Ellie. Ah oui, Ellie. Ouais, ouais, ouais, elle est très très bien avec son conflit, le conflit qu'elle a avec son beau-père et tout ça. Non, ça c'est bien, c'est vraiment pas mal. C'est vraiment bien comme film. Oui, c'est un bon film. J'ai du mal à... a trouvé ça gênant malgré ses défauts. Parce que je trouve que tu sens tellement le truc qui a été vraiment bien écrit. Tu vois, effectivement, je suis d'accord avec Camille sur le truc de... C'est ce que je voulais dire par ça ne survit pas un second visionnage. Effectivement, c'est un film qui est fait pour faire un effet la première fois que tu le vois. Et c'est vrai que c'est une démarche de cinéma que de temps en temps, tu aimes, tu n'aimes pas. Mais c'est une démarche qui est hyper fréquente dans le cinéma. Il y a beaucoup de films comme ça qui restent quand même des films qui sont tout à fait regardables et vraiment bien foutus. Mais c'est vrai que ce n'est pas un film qui reste avec toi toute ta vie. Et puis, on a déjà vu ça. Mais bon, non, moi, je... Bon petit film du dimanche.

  • Speaker #1

    Ça donne envie d'aller voir ce Cadolèque. Ah bah oui,

  • Speaker #3

    oui. Non, et puis c'est vrai que je ne l'ai pas précisé, mais c'est vraiment... Il y a beaucoup de films qui ressemblent à ça qui sont sortis à ce moment-là, mais c'est les films Covid.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #3

    Du coup, voilà un peu les gens qui n'avaient pas grand-chose d'autre à faire. Souvent, il y a eu beaucoup de films de genre ou d'horreur qui sont sortis à ce moment-là. Il y a un peu un truc comme ça, qui ne sont pas forcément mémorables, mais qui avaient un charme, moi je trouve.

  • Speaker #2

    On est déjà nostalgique de l'époque Covid.

  • Speaker #0

    C'était bien. ça a rendu certaines personnes plus créatives c'est vrai que quand on était tous dans nos résidences secondaires on était quand même bien ouais surtout celle du 9-3 ouais non c'était l'enfer moi j'ai pas fait de film pendant le covid non j'ai pas fait de film mais nous on avait pas de résidence secondaire donc voilà Euh... On passe à la suite peut-être ou pas ? C'est quoi déjà ?

  • Speaker #1

    C'est moi.

  • Speaker #0

    Ah c'est Camille. Et Camille c'est quoi ? Bah attends,

  • Speaker #2

    la musique.

  • Speaker #0

    Ah c'est la musique.

  • Speaker #2

    Ouais ouais. Tu vas plus vite que la musique toi.

  • Speaker #0

    Et pardon Camille, quel est le film ?

  • Speaker #1

    Moi j'ai choisi Memento.

  • Speaker #0

    Rien que ça. Memento.

  • Speaker #1

    Memento.

  • Speaker #0

    Ouh, qui pire c'est Trinity, ouh là là là là !

  • Speaker #1

    Oui, trop de beauté dans cette scène !

  • Speaker #0

    Moi ça m'a rendu horny direct, je te le dis, de ne pas pouvoir en parler beaucoup. C'est la seule fois de ma vie où Christopher Nolan m'a rendu horny.

  • Speaker #2

    Tout ça dans un jus années 90 en plus, c'est super.

  • Speaker #1

    Donc effectivement, Memento de Christopher Nolan, un film de 2000, et c'est un film quand même très connu puisque c'est Christopher Nolan. C'est qui ? Moi, je pense que c'est mon préféré de Christopher Nolan. Je trouve que c'est vraiment un film qui est beau et qui rentre bien dans le truc du temps. Parce qu'on le connaît, lui, avec ses bidules. Ah bah lui !

  • Speaker #0

    C'est machin chouette,

  • Speaker #1

    ses bidules ! Si il y en a un qui aime bien jouer avec la trotteuse de sa montre, je pense que c'est Christopher Nolan.

  • Speaker #2

    Avec ses toupies.

  • Speaker #0

    J'ai eu 20 sur 20 à mon devoir de mathématiques. Je suis Christopher Nolan.

  • Speaker #2

    C'est clair. On commence déjà à se moquer de lui.

  • Speaker #1

    Alors, pas tout de suite. Donc, comme on vous l'a dit, au niveau du casting, on a quand même des superstars. Parce qu'il y a Guy Pearce qui joue donc Leonard Shelby. Et Carrie Admos, Trinity donc, qui joue Nathalie. Il y a aussi Joe Pantolagno qui joue Teddy.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #3

    Jean-Pierre

  • Speaker #0

    Joliot-Lagnot ! Il y a donc la moitié du casting de Matrix.

  • Speaker #1

    Exactement. Ce film a été écrit, réalisé par Christopher Nolan et c'est son deuxième long métrage après Following qu'il avait sorti juste quelques années avant.

  • Speaker #0

    C'est un long Following ?

  • Speaker #1

    Oui, un long mais qu'il avait fait avec très peu d'argent, qu'il avait fait avec littéralement 7000 livres. Ah oui,

  • Speaker #2

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    Donc c'est vraiment pas beaucoup. Et là, d'un coup, on arrive à 4,5 millions. C'est pas les mêmes enjeux, on va dire. Alors, si vous n'avez pas vu Memento, obligation totale de voir le film avant de nous écouter. Parce que là c'est vraiment du gâchis

  • Speaker #3

    Regardez les films,

  • Speaker #2

    surtout un dont on parlera plus tard En plus chaque fois on est des sagons on spoil quasi direct Mais Memento tu peux pas parler du film sans spoiler C'est compliqué

  • Speaker #1

    Le spoil intervient à la première seconde

  • Speaker #2

    Mais oui moi je trouve que c'est pas très dérangeant C'est la construction du film et le montage qui est cool et qui est intéressant Oui oui oui mais c'est juste que je pense que justement il faut,

  • Speaker #1

    en tout cas moi personnellement quand j'ai vu le film je ne l'avais pas entendu parler avant Ouais. Et ça a marché très bien parce que je ne savais pas l'écriture. Donc en gros, de quoi ça parle ? En gros, on rencontre Léonard, Léni, qui bute un certain dénommé Teddy. Ça, c'est la première séquence du film. Donc je ne spoil pas trop fort. Et en fait, on comprend au fur et à mesure que le personnage de Léonard ne se souvient jamais de rien, comme s'il se réveillait tout le temps d'une gueule de bocarabiné. Et il nous explique qu'en fait, il n'a pas de mémoire à court terme. C'est pas pratique, ça, du tout. C'est-à-dire qu'en fait...

  • Speaker #2

    C'est quoi ton film, déjà ?

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. On peut le refaire. Donc, Memento de Christopher Nolan. J'aurais pu écrire une chronique à la façon de Memento, mais je me suis dit, le noir et blanc, la couleur, ça va être compliqué. Au micro. Il faut que je l'écrive à l'envers. Ça devient très galère, je ne peux pas le faire. Il n'a pas de mémoire à court terme, ce qui fait que cette personne est en fait un rat d'auteur permanent, qui raconte toujours la même chose. Je pense que c'est assez pénible d'avoir ce genre de personne dans son entourage. Ça tombe bien, il n'a personne autour de lui, à part Teddy, qui se présente comme étant son ami. Et après, on va rencontrer Nathalie, qui se présente aussi comme une amie potentiellement plus plus. La dernière chose dont se souvient clairement Léni, c'est de sa femme. Enfin, ce n'est pas vraiment de sa femme, c'est plutôt de la façon dont sa femme a été tuée. Donc voilà, là c'est la grosse fête. Et donc on comprend que Léni a un défi, c'est justement défier sa mémoire à court terme en essayant de mener une enquête policière autour du meurtre de sa femme. Il faut qu'il retrouve le tueur. Il a pas mal d'indices, etc. Et des indices qu'il écrit sur des petits post-its. Et avec une très belle écriture, je dois dire. moi j'ai trouvé ça très sexy le fait qu'il écrive aussi bien c'est sexy parce que c'est Guy Pearce ça joue peut-être la personne qui est au bout du stylo j'ai adoré Guy Pearce à poil qui écrit sur un polaroïd je trouve qu'il écrit très bien et donc il écrit sur des post-it il écrit aussi sur des polaroïds en fait il fait sa vie c'est vraiment de faire des pêles-mêles euh... au mur avec des fils et des petits points et des photos.

  • Speaker #2

    Si vous aimez les to-do list, regardez Memento, c'est super.

  • Speaker #1

    Exactement, parce qu'effectivement, Léonard a ce qu'il appelle un système qui lui permet, selon lui, d'éviter justement de tout oublier tout le temps. Bon, c'est pas hyper... C'est pas infaillible. C'est pas infaillible. Mais justement, c'est ça qui est intéressant, c'est que c'est le sujet même du film, parce que Léonard dit plusieurs fois que la mémoire elle-même n'est pas pas infaillible et en fait ça fait tout l'enjeu du film parce que les souvenirs même de Léonard ne sont pas infaillibles et donc le cinéma non plus n'est pas infaillible enfin bref,

  • Speaker #0

    vous voyez où je veux en venir je suis hyper d'accord avec toi, pour moi ce mec c'est Christopher Nolan ah bah bien sûr, ah bah évidemment je note des petites choses sous mes petites fautes

  • Speaker #1

    Exactement. Je construis une histoire. Et ce qui est marrant, c'est qu'au sein même du film, il y a des clins d'œil, mais qui ne sont pas vraiment des clins d'œil, qui sont des espèces de... Comment dire ? D'annonciations, pas religieuses, mais presque, des prochains films de Christopher Nolan.

  • Speaker #2

    En même temps, il fait toujours les mêmes têtes.

  • Speaker #1

    Par exemple, Ténètre. Il y a tout un discours, à un moment donné, sur la perception des cartes et le fait que on sait que quand on touche la table, ça va faire un bruit. Et en fait, ça, c'est exactement... ce que vient défier Ténètre plus tard.

  • Speaker #2

    Il y a une scène en reverse au début aussi.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Et donc, tout ça, c'est la construction du film principal, on va dire, et en parallèle s'intercalent au sein de ces séquences de la réalité de Léonard, des souvenirs qui, eux, sont en noir et blanc. Merci pour ça Christophe Erdolène, parce que ça avait été en couleur, ça aurait été vraiment la merde. Eux sont écrits dans une temporalité normale. un présent qu'on comprend un peu plus et où là Léonard raconte l'histoire d'un dénommé Sammy Jenkins qui est touché par la même amnésie que Léonard et qu'il a rencontré précédemment dans sa vie et toute la question autour du personnage de Sammy Jenkins c'est est-ce que c'est vrai cette amnésie ou est-ce que c'est en fait Sammy Jenkins qui joue à l'amnésique comme Léonard

  • Speaker #2

    Et c'est la deuxième fois qu'on a un enquêteur en assurance dans le podcast.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Consécutivement. On aurait pu faire un thème assurance vive et dégâts des eaux. Sponsorisé par AXAR, on se mit plein les fouilles, évidemment. On a raté le coche.

  • Speaker #0

    Il nous sponsorise déjà. Vous n'avez pas dit, vous n'avez pas prévenu.

  • Speaker #2

    Super, merci.

  • Speaker #1

    Ce qui est marrant, ce qui est rigolo... à trop. Oula, ça y est, elle pète un câble. On met toi dans l'ordre. Oui c'est ça, on met dans l'ordre, on se calme, on n'est pas dans le film. Moi ce que j'aime beaucoup avec ce film, c'est que je l'ai vu il y a une bonne dizaine d'années, la première fois, et je ne l'ai pas revu depuis. Et en fait, mon cerveau a vraiment imaginé tout seul une fin qui n'est pas celle du film. Donc manifestement, il y a un truc, enfin, le truc que Christopher Nolan veut faire avec ce film fonctionne parce que lui... Quand on l'a interrogé beaucoup sur la fin notamment de son film, il dit « Le public a une telle soif de vérité qu'il accepte des explications du menteur. Les gens s'attachent à cette grammaire du cinéma qui veut que l'on dévoile la vérité à la fin. » Alors que le film Memento la défie clairement. Et je trouve que c'est ça en fait tout l'intérêt de ce film-là, qu'il le fait plutôt bien. Oui c'est un peu compliqué mais en fait il y a un plaisir vraiment du spectateur. à expérimenter cette mémoire faillible du personnage principal. Et en fait, moi, je trouve que ce qui est assez fascinant, c'est de se demander comment on a pu écrire un script aussi compliqué et le faire produire à hauteur de 4,5 millions de dollars, alors que c'était un nobody. Christopher Nolan, ce n'était pas non plus une méga star du tout à l'époque. C'est un film qu'il a écrit aussi avec son frère, parce que tout vient d'une idée de pitch de Jonathan Nolan. Le petit frère de Christopher, qui lui pitche cette idée de film lors d'un voyage qu'ils ont fait tous les deux pour le déménagement de Christopher à LA. Et c'est donc la femme de Christopher Nolan et productrice de Christopher Nolan qui, voyant le script... va le donner à un mec qui est dans le cinéma, qui est, je ne sais plus le nom de cette personne, mais qui travaille chez New Market Films. Et le gars est sidéré par l'écriture, il se dit, ok on y va, mets 4,5 millions de dollars et se lance avec ce jeune réalisateur. Et je trouve que c'est quand même le signe d'un vrai talent, en tout cas d'écriture et de rendre clair quelque chose qui ne l'est pas, tu vois. Comme mon résumé, qui est bordélique. Je ne suis pas Christopher Nolan.

  • Speaker #0

    Il était clair, ton résumé.

  • Speaker #3

    Je te donne 4,5 millions de dollars.

  • Speaker #1

    Ah, merci ! N'hésitez pas à le faire.

  • Speaker #2

    Vous pouvez donner aussi sur le compte de Thomas, il vous le répète régulièrement.

  • Speaker #1

    C'est ça, il me fera un lit de diable. PayPal.

  • Speaker #0

    Puisque je prends les chèques aussi.

  • Speaker #1

    Super. Donc voilà, qu'est-ce que vous en avez pensé, vous ?

  • Speaker #0

    Ben... Comme je suis un des plus vieux. Peut-être moi le plus vieux. Ouais,

  • Speaker #2

    c'est vrai.

  • Speaker #0

    Et bah ouais, non mais moi je l'ai vu, je sais pas, je l'ai vu cinq ou six fois. Ah ouais ?

  • Speaker #1

    L'obsédier quoi.

  • Speaker #0

    Mais en fait, non parce que je l'ai revu, tu sais, c'est un peu le film que j'ai vu pendant que Lola est en train de me dégueuler dessus.

  • Speaker #1

    Par le nez. Par le nez. T'en as un petit peu sur la manche, tu fais attention.

  • Speaker #0

    C'est vraiment sympa quoi. Non mais je l'ai, en fait c'est le film euh... J'ai dû le voir quand j'avais... Il est sorti en 2000, donc j'ai dû le voir en 2002, un truc comme ça. J'avais 12-13 ans. Et c'est le genre de film que tu montres à tes copains et donc tu le revois X milliards de fois parce que t'es fou, tu vas voir que c'est fait à l'envers.

  • Speaker #1

    Avant de montrer Funny Games.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Une drôle de personnalité quand même.

  • Speaker #0

    Tu séduis avec Memento et tu ronds avec Funny Games. mais non non et alors moi ce qui me fascine avec ce film c'est ce qui me fascine avec l'ensemble de la filmographie de Christopher Nolan c'est que c'est des films que je peux voir 5 fois, 6 fois, 12 fois ne pas m'en rappeler et les revoir et prendre un peu de plaisir quand je les revois mais non mais en fait le film tu devrais le noter sur un post-it c'est bien et c'est pas bien parce que c'est très plaisant c'est très plaisant à regarder alors il y a plein de choses plaisantes à regarder dans le film on va aller la parler mais par contre non par contre premier degré le caractère ultra répétitif du dispositif parce que donc il faut Camille l'a pas dit dans son résumé donc le film est construit à l'envers mais il est construit par petits segments qui se succèdent les uns après les autres de manière chronologique, mais inversée. Je ne sais pas comment dire. On remonte la mémoire. Et donc, on voit des scènes qui se succèdent, mais à l'envers. Et du coup, ce caractère ultra répétitif du dispositif avec les scènes dans le présent intercalées donne un côté, je trouve, un peu indigeste au film. qui fait un peu obstacle je trouve au fait qu'on le mémorise, qu'on mémorise exactement ce qui se passe et donc en fait moi je l'oublie systématiquement à mesure que je l'ai vu, c'est un peu mon problème avec le film ce d'autant que au delà de la prouesse d'être construit intégralement en l'envers, ce qui est très plaisant à voir finalement c'est vrai que cette histoire de Sammy Jenkins c'est un peu moi je trouve ça un peu en termes d'écriture encore une fois je vais pas donner des conseils à Christopher Nolan je pense qu'il gère je crois qu'il je suis pas sûr qu'il t'écoute peut-être que tu pourrais être sûr sur le temps je pense qu'il nous écoute mais par contre je lui souhaite bon courage parce que je vois qu'il est lancé donc voilà mais ce qui colle pas pour moi en terme d'écriture c'est cette histoire de Samy Jamik à Jenkins parce qu'on a du mal à croire en tant que spectateur que ce mec qui a une condition médicale ultra particulière qui est le fait qu'il a une mémoire de poisson rouge et qu'il oublie tout toutes les deux heures, il est rencontré juste avant de devenir comme ça, un mec qui avait exactement la même chose. Et qu'en se prenant un coup sur la tête, il développe... Tu vois, il y a un truc un peu... La foudre a frappé deux fois au même endroit, qui est un peu dur à avaler en tant que spectateur et qui, je trouve, quand même fait un peu obstacle à... En tout cas, moi, ça m'a fait obstacle, les dernières fois que je l'ai vue, à mon adhésion au film.

  • Speaker #1

    Eh bien, oui. Tu sais quoi ? Moi, je pense que c'est ça un des enjeux vraiment du film. Parce que, en fait, je ne veux pas monopoliser la parole, mais moi, je trouve que, en fait, dans ce film-là, c'était la deuxième fois que je le voyais avec 12 ans d'écart. Et, effectivement, moi, je n'y crois pas du tout. Genre, là où, peut-être la première fois, je devais être en train de me dire, ah ouais, trop bien, machin. Là, j'y croyais pas du tout et je crois que c'est en fait ce qui caractérise le cinéma de Nolan, c'est que je crois qu'on prend du plaisir avec son film quand on n'est pas premier degré, tu vois. Parce que en fait, il injecte des indices, mais où t'as l'impression qu'il ne comprend pas qu'il injecte des indices qui pour moi veulent dire autre chose, tu vois, notamment sur le caractère politique du film, le rapport entre Léonard et sa femme. Moi je me souvenais d'un rapport très ambigu Très compliqué, très dangereux presque C'est à dire que Léonard je le voyais Vraiment comme un double Avec une double face, très forte Vraiment Dr. Jekyll et Mr. Hyde Vu que, bon je vais spoiler mon cerveau malade Mais moi dans mon souvenir Il tuait sa femme de façon extrêmement violente Et en fait toute l'histoire de Samuel Jekyll N'était qu'une façon de De rendre ok sa culpabilité Et en fait c'est pas du tout ça la fin

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    c'est pas ça. Tu vois, il y a un truc bizarre où il n'injecte pas... Il ne va pas au bout, en fait. De là où il pourrait vraiment aller en faisant un personnage vraiment très problématique, vraiment dangereux, vraiment... Tu vois, qui raconte un conte qui n'existe pas.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Mais il y a chez Nolan... En tout cas, dans ce film... Enfin, oui, il y a un... J'ai une autre idée, mais... je me parasite moi-même mais non mais il y a effectivement chez ce gars t'as l'impression qu'il limite sa manière de faire du cinéma à comment dire une espèce d'exposition de ses grandes capacités de compteur capable de créer un système où tout fonctionne où tout s'imbrique tout ça jusqu'à l'outrance totale qui est Ténètre où je suis sûr que Ténètre fonctionne très bien Mais au bout d'un moment, j'en avais plus rien à foutre que ça fonctionne très bien parce que le film me gave. Et donc, il n'y a pas ça dans Memento. Eh bien, moi,

  • Speaker #2

    je trouve que si.

  • Speaker #0

    Non, mais il y a moins ça. Il y a moins ça.

  • Speaker #2

    Il y a moins ça, mais...

  • Speaker #0

    Vas-y, pardon, Lélé. Moi,

  • Speaker #2

    je vois les trucs qui me saoulent dans les autres films de Nolan. Et en vrai, moi, le côté film concept, où en fait, je construis un système giga complexe. Mais t'inquiète, tu vas finir par comprendre si t'es vraiment attentif au truc et tout. Et en fait, juste moi, je trouve que je me suis fait chier, en fait, vraiment sévère.

  • Speaker #0

    Ouais, tu l'avais déjà vu ou pas ?

  • Speaker #2

    Je l'avais jamais vu.

  • Speaker #0

    Ah, tu l'avais jamais vu.

  • Speaker #2

    C'est-à-dire que...

  • Speaker #1

    T'as fait aucun plaisir à...

  • Speaker #2

    Si, si, c'est agréable. Je trouve qu'il y a plein de trucs qui sont très chouettes. J'aime bien le délire des tatouages. J'aime bien l'incarnation des personnages, c'est pas mal. Il y a des trucs qui sont chouettes. J'aime bien le montage, c'est cool aussi. mais en fait c'est un film concept et du coup l'histoire j'en ai rien à péter Et au bout d'un moment, la succession de montages à l'envers, c'est très répétitif je trouve. Oui c'est vrai.

  • Speaker #1

    Après franchement,

  • Speaker #2

    moi arrivé à la moitié du film, j'ai failli m'endormir.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'au bout d'une heure et demie,

  • Speaker #0

    tu sors d'un peu marre. Je pense que le découvrir maintenant, quand t'as vu d'autres choses, c'est un peu compliqué.

  • Speaker #2

    Ouais mais tu vois, c'est les mêmes reproches que je peux faire à ces films plus récents. Je ressens la même chose. Donc là,

  • Speaker #0

    ça passe un peu mieux. La pilule,

  • Speaker #2

    parce qu'il y a le côté Guy Pearce. le jeu est assez fou et il y a cette ambiance assez cool en plus années 90 le film est vraiment chouette il y a un côté un peu ASMR avec certaines séquences mais je me suis quand même un peu fait chier sévère c'est où que tu as vu de l'ASMR ? Je sais pas, les rituels quotidiens qu'il a, par exemple, la façon dont il fait, c'est assez doux, en fait, finalement, et je sais pas.

  • Speaker #3

    J'ai pas été bouleversé par...

  • Speaker #1

    Et puis la voix sur les noirs et blancs,

  • Speaker #0

    la narrateur de Guy Pearce.

  • Speaker #2

    Puis c'est amusant à suivre, enfin je sais pas, il trouve qu'il y a un truc assez apaisant dans ce film, en fait, mais je sais pas.

  • Speaker #0

    Et la teinture blonde de Guy Pearce, c'est trop stylé. Je regrette cette époque.

  • Speaker #2

    Mais ça revient, tu peux faire ça,

  • Speaker #0

    si tu veux. Tu peux faire ça ?

  • Speaker #3

    le prochain épisode,

  • Speaker #1

    j'ai hâte de voir Thomas pour Halloween yes ouais,

  • Speaker #3

    moi c'est un peu un mélange de vous trois je suis à peu près dans la même situation que Camille je pense que je l'ai vu il y a 10 ans aussi, et moi c'était le premier Nolan que je voyais je pense je savais même pas qui c'était du coup il y avait un peu cet effet wow genre j'avais jamais vu ça j'en avais vraiment un souvenir de dingue Du coup, j'étais trop contente de le

  • Speaker #0

    Mais là, en ayant vu d'autres films, et d'autres films de Nolan aussi, il y a un peu, ça rejoint ce que disait Thomas, ou même Léo, et ce que je disais avant aussi, moi j'ai du mal avec son cinéma que je trouve un peu pompeux. Moi j'ai l'impression tout le temps qu'il me dit que je suis conne, Nolan dans ses films, et peut-être que je le suis. Je t'en réponds à ça Non mais tu sais t'as toujours l'impression de pas avoir la lumière qui clignote c'est la première fois que j'ai vu le film encore une fois c'était novateur je découvrais un truc de ouf et Nola n'avait pas fait encore de film comme ça mais là je trouve que maintenant j'ai pris beaucoup moins de plaisir et Comme Camille, j'en avais un souvenir complètement différent. Je ne me souvenais pas du tout de cette fin-là, ce twist. Évidemment, il y a des trucs qui marchent. Et évidemment, c'est hyper bien écrit. Pour avoir un résultat final comme ça, le mec a clairement du talent. Mais je trouve qu'il nous dit un peu trop qu'il a beaucoup de talent. Et qu'il va faire... Il va tout faire pour...

  • Speaker #1

    Il a beaucoup de talent pour écrire, mais il oublie un peu le reste.

  • Speaker #2

    C'est pas parce que c'est malin que ça en fait un truc... Je sais pas. Moi, c'est un peu ça la sensation que j'ai.

  • Speaker #3

    Je suis d'accord, mais dans Memento, je trouve qu'il s'en sort bien parce que son côté architecte, qui peut devenir un peu froid au fur et à mesure. Parce que c'est pas les mêmes moyens qu'il a maintenant. C'est vraiment des espèces de monuments qu'il érige. Alors que là, c'est un film un peu plus... lié je trouve à la jeunesse aussi je trouve qu'il y a un élan un peu plus crade qui m'intéresse plus je suis comme toi,

  • Speaker #0

    pour moi c'est mon film préféré moi j'adore les Batman j'ai bien aimé Open My Eye moi je suis vraiment basique j'aime bien Interstellar ah oui j'avais bien aimé aussi Interstellar ouais ouais

  • Speaker #3

    Oui, de toute façon, c'est pas un mauvais réalisateur. C'est juste que je trouve qu'effectivement, là où il peut se perdre un peu maintenant dans du bavardage, dans Memento, il y a un truc, une pulsion, qui pour moi est plus intéressante. Qui déjà est très conceptuelle. Oui,

  • Speaker #0

    voilà, et qui annonce la suite de ce qu'il va faire, à savoir un peu nous dire tout le temps qu'on est teubés, tu vois. Moi, je te jure, j'ai vraiment l'impression...

  • Speaker #1

    Alors qu'il n'est pas si intelligent que ça.

  • Speaker #0

    Je sais pas, moi, qui est-ce qu'il a fait comme étude.

  • Speaker #1

    Non mais...

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il a un très gros cerveau ?

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il a un gros crâne ? Est-ce qu'il a un gros crâne, Christophe ? Non mais... Moi je voulais juste défendre le film effectivement sur le côté élan, pulsion, élan de la jeunesse, pulsion et tout ça. C'est vrai que c'est un film qui se perd moins dans les... Parce que là maintenant quand même il fait des trucs insupportables avec la mise en scène. c'est des... des personnages qui parlent avec des caméras qui tournent autour, il le fait en permanence. Et là, il ne le fait pas du tout. Dans Memento, il y a effectivement quand même... C'est plus punk. Ouais, alors doucement. Mais il y a une forme d'efficacité quand même et de film un peu plus à l'os que... Film à l'os, voilà.

  • Speaker #2

    Bienvenue sur le France Q.

  • Speaker #3

    Mais non, ouais.

  • Speaker #1

    avec de la mort ça reste quand même un peu crado c'est ça c'est un peu plus tenu c'est bien il faut dire des trucs sur le film j'ai plus de tendresse vis-à-vis de Memento que vis-à-vis de Ténède moi j'adore Batman je sais pas trop quoi en penser sa trilogie Batman je trouve qu'il fait un truc intéressant avec le premier et... Bon,

  • Speaker #0

    fais pas un podcast sur Batman. Parce que là, je te sentais partir. Tu étais en train de regarder.

  • Speaker #1

    Tu sais, quand je pars comme ça et que je regarde dans le vide, en général, ma phrase ne se termine pas.

  • Speaker #2

    C'est une transition toute trouvée.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en plus, ça va être à mon tour, là, je crois.

  • Speaker #3

    Oui.

  • Speaker #1

    Maestro, musique. Non, c'est bon, on a tout ce qu'il faut.

  • Speaker #3

    Merci Diane.

  • Speaker #2

    J'aurais bien une bière en fait, Diane, s'il te plaît.

  • Speaker #3

    Ah bah super, les coulisses.

  • Speaker #0

    Sans alcool.

  • Speaker #1

    Ah si, c'est vrai.

  • Speaker #3

    Moi oui.

  • Speaker #1

    Si ça ne vous dérange pas, je vais vous parler de Ne vous retournez pas à Don't Look Back.

  • Speaker #3

    Don't look now !

  • Speaker #1

    Don't look back in anger ! Don't look now c'est le film ! Attends, pardon, je savais pas qu'on avait repris.

  • Speaker #3

    C'est le lac qui est à chaque fois l'extrait ponctue.

  • Speaker #1

    Ah le respect est mort. C'est vraiment...

  • Speaker #0

    En plus je m'éloigne à fond.

  • Speaker #1

    Ah puis t'as qu'à ouvrir pendant qu'il y a les camions poubelles qui passent.

  • Speaker #3

    Elle a plus de casque !

  • Speaker #1

    Le professionnalisme dans toute sa...

  • Speaker #3

    Je pense qu'on est prêts pour France Culture, effectivement. Là, on y est.

  • Speaker #0

    France Culture. Toutes mes excuses.

  • Speaker #1

    Écoutez ça, écoutez ça. Guillaume Erner, la machin, tiens.

  • Speaker #3

    Qu'est-ce qu'il dit ?

  • Speaker #1

    C'est France Culture, Guillaume Erner ? Non, je sais plus. Bon, allez. On s'en fout. De toute façon, je l'aime pas.

  • Speaker #3

    On les embrasse.

  • Speaker #1

    Ne vous retournez pas, c'est un film de Nicolas Rugg qui est un cinéaste britannique important très important, qui est souvent même un peu rapproché de Ken Russell parce qu'ils sont tous les deux britanniques ils ont fait des films à peu près à la même époque et puis ils ont tous les deux un cinéma avec des propositions formelles un peu audacieuses de... Ces deux cinéastes qui ont un peu brisé les codes traditionnels du récit. Et Nicolas Sreug, lui, il l'a beaucoup fait en développant la question, le thème de la perception du temps dans ses différents films. Alors, ne vous retournez pas son troisième long métrage. Et avant ça, avant d'être cinéaste, il a été chef opérateur, notamment de Truffaut. Donc, c'est quelqu'un qui a...

  • Speaker #3

    Rien que ça.

  • Speaker #1

    C'est quelqu'un qui a beaucoup, beaucoup, beaucoup bossé avant de réaliser ses propres films. Et ça se sent que c'est quelqu'un qui avait une énorme expérience du cinéma avant de se lancer lui-même dans la réalisation. Donc, ça sort en 1973 et c'est avec Donald Sutherland, le père à Kieffer et Julie Christie. Julie Christy qu'on a retrouvée chez Truffaut aussi une grande actrice de l'époque et donc je ne vais pas vous faire la filmographie exhaustive de ces deux comédiens exceptionnels Donald Sutherland il a eu une belle moustache il a eu une longévité importante au cinéma et une belle moustache dans Hunger Games il va être content il est content bon bref Merci.

  • Speaker #3

    N'hésitez pas à commander vos monographies.

  • Speaker #1

    C'est moi qui vous la fais.

  • Speaker #3

    Je vais sentir le pire film.

  • Speaker #1

    Donc il va falloir être interactif, me couper pendant cette présentation, parce que c'est un film, j'ai absolument pas l'ambition de faire quelque chose d'exhaustif à propos de Ne vous retournez pas, qui est un film que j'ai toujours pas... Compris. Compris, et dont j'ai toujours pas saisi tous les... Toutes les thématiques et tous les enjeux cachés à l'intérieur de ce film qui est un peu un film somme de Nicolas Sreug. Donc ça débute, ne vous retournez pas, par une scène qui est extrêmement douloureuse dont on vient d'entendre un extrait. Alors Johnny et Laura, c'est un couple, ils sont à l'intérieur d'une grande maison et Johnny, lui, étudie des photos de son prochain chantier à venir, la rénovation d'une église à Venise. Laura, elle lui fait dos. elle est en train de lire des bouquins elle cherche une preuve que la terre n'est pas plate une preuve suffisamment convaincante pour un enfant pour qu'un enfant le comprenne et dehors c'est la campagne anglaise Christine, la fille de John et Laura joue au bord d'une mare habillée d'un ciré rouge alors qu'il ne pleut pas trop beau la panoplie complète avec les bottes rouges aussi et à l'intérieur John renverse de l'eau sur la photo de l'intérieur d'église qu'il était en train d'étudier et Et sur cette photo, on peut voir de dos une personne de la taille d'un enfant, habillée également d'un ciré rouge, comme leur fille qui est dehors. La goutte d'eau qui tombe sur la photographie tombe sur le ciré rouge de la personne qui est de dos et dessine en coulant un arc de cercle rouge assez éclatant. Et sans qu'il ne se passe rien de plus, John perçoit dans cet accident l'indice, il perçoit un signe, le signe que sa fille est en danger. Et donc il se précipite dehors sans qu'on comprenne très très bien pourquoi et à son arrivée, il découvre sa fille Christine, sa jeune fille Christine, noyée dans la mare qui est dehors. Et donc la scène est absolument glaçante, on le voit plonger, récupérer le cadavre. de sa gamine avec ce qui peut paraître, ce qu'on a entendu, quand on regarde le film, un peu désuet, mais en tout cas, un redoublage de la scène. Il y a très peu de bruitages. Il y a juste ce grand cri de Donald Sutherland. Et on l'entend quoi ? Comment on pourrait qualifier ça ? On l'entend grogné, un peu. Parce qu'on est, en fait, le but de ça, c'est d'être à l'intérieur du personnage de John. Donc, voilà. Cette scène dure à peu près 7 minutes. Et en fait, quand on regarde bien, quand on la revoit après avoir vu le film, on comprend que le film est déjà terminé au bout de ces 7 minutes. Mais c'est là qu'il va commencer. C'est juste après qu'il commence. Et donc, il commence juste après. On retrouve John et Laura à Venise, quelques mois après, on imagine, quelques mois après le décès de leur fille. Ils tentent de se reconstruire. Un peu comme John qui rénove des églises qui tombent en ruines, ruines qui ne manqueront pas de le tuer à un moment donné, ou le tueront, en fait, on ne sait pas trop, il y a une ambiguïté là-dessus. Et Laura, elle, rencontre au cours d'un dîner un couple de femmes dont l'une, qui est aveugle, se prétend médium, et lui dit pouvoir voir le fantôme de Christine. Elle lui dit que le fantôme de Christine, il est avec eux et il les préviendrait qu'un drame arriverait s'ils restaient, John et Laura, à Venise. Elle leur dit également que John est en danger, en danger de mort. Alors Laura, elle, est transformée par cette rencontre parce qu'elle trouve un moyen de faire face au deuil de sa fille en se disant qu'elle est avec eux et qu'elle essaye de les protéger. Et John, lui, il reste sceptique. Et la suite du film est compliquée. En fait, la suite du film, la narration n'est pas linéaire. Donc, c'est un peu compliqué à vous résumer. Mais John s'enfonce, lui, un peu dans une espèce de folie. Il s'enfonce un peu dans les rues de Venise. Dans les rues, d'ailleurs, le film est filmé intégralement à Venise en hiver. Et on le voit déambuler dans les rues sinueuses, rattrapé par sa culpabilité et son chagrin. Et on le voit également être témoin, comme nous, de signes qui lui annoncent l'inévitable et que lui ne semble pas du tout percevoir, un peu comme nous. En fait, on a un peu de mal à comprendre ce qu'on voit. Alors, il y a plein de trucs, pêle-mêle, comme ça, balancé. Il y a la couleur rouge, qui est un motif répété dans le film, l'eau. Et puis, il y a des trucs plus explicites, comme le ciré rouge qui revient à plusieurs reprises. Il y a également les statues, le verre brisé. toute une... Une pléthore de symboles qui sont déployés, matraqués et qu'on reçoit sans savoir très bien quoi en faire.

  • Speaker #2

    Même des cadavres repêchés dans l'eau.

  • Speaker #1

    Il y a tout un tas de signes, de symboles qui le renvoient à la mort de sa fille et à son destin à lui. Alors, comme je l'ai dit, je n'ai absolument pas la prétention de pouvoir expliquer ce film, l'analyser de manière exhaustive et encore moins de façon pertinente, parce que c'est une œuvre somme, une forme quand même, à mon sens, de chef d'œuvre formelle, de la photo à la musique, qui est composée par un monsieur qui s'appelle Pino Donaggio, qui lui, c'était son premier travail au cinéma et qui a par la suite eu tellement de succès qu'il a collaboré avec Brian De Palma et Dario Argento.

  • Speaker #2

    Tu m'étonnes. Oui,

  • Speaker #1

    oui. Un que ça. la grande force du film et ce qui est un peu assez incroyable au delà de la performance des acteurs, de la lumière de toutes les caractéristiques techniques que peut avoir ce film, c'est le montage le montage qui est d'une grande intelligence et qui permet de distiller des indices, de montrer des signes tels qu'ils sont perçus par le couple et en particulier par John mais surtout et c'est là pour moi que c'est assez fort Parce que ce montage permet à Rug de déployer une intrigue non linéaire, non linéaire chronologiquement, j'entends. Et donc voilà, qu'est-ce que je pourrais vous donner comme exemple de choses qui sont racontées de manière non linéaire dans le film ? Moi je pense à cette scène de sexe qui est absolument incroyable, qui arrive au bout de 30 minutes de film et qui est à la fois une scène de rencontre et une scène d'au revoir, on a l'impression. forme de première et de dernière fois parce qu'on les voit faire l'amour et on les voit en parallèle se rhabiller. Donc c'est un peu perturbant, il y a quelque chose d'assez étrange dans cette scène qui est très très belle. Et puis je pourrais aussi vous parler de cette fin où l'ensemble des points de l'intrigue semblent se connecter mais pas complètement. Pas comme chez Christopher Nolan, pas de façon mathématique et pas de manière systémique, on n'a pas l'impression de quelque chose qui a... qui roule très bien et qui marche très bien, qui est parfaitement explicable, mais ça se connecte de manière un peu sensorielle. Et à la fin, moi je me sens, c'est plusieurs fois que je le vois, mais je me sens toujours un peu comme si j'avais été dépassé par ce que je venais de voir, sans avoir vraiment de prise, sans que je puisse m'accrocher à quelque chose de façon sûre, et c'est pas moi qui ai le contrôle en fait. Alors j'ai bien conscience, moi je vous en parle comme ça du film, mais je me rends bien compte que c'est un peu... C'est un peu ridicule d'en parler comme ça, parce que je ne vous donne pas d'analyse très claire. Mais réduire, ne vous retournez pas à des acteurs, des actrices, de la lumière et du son, c'est un peu difficile, parce que le film a un effet, en tout cas sur moi, qui dépasse largement ça. Et je terminerai par dire que c'est une double tragédie. Et là, je révèle, moi, ce qu'est mon interprétation de l'intrigue du film. c'est une double tragédie parce que c'est une fille qui meurt pour prévenir son père de sa mort à venir sans parvenir à le sauver et lorsque lui dans le même temps consent à aller vers sa propre mort pour avoir l'occasion manquée de la sauver et c'est à la fin que je pense qu'on peut comprendre ça et qu'il y a cette notion de non-linéarité du temps qui connecte des gens qui sont morts dans le...

  • Speaker #0

    Comme dans Cadouley.

  • Speaker #1

    Comme dans Cadoulec, mais... Il y a ce motif du cercle. C'est un film où il y a beaucoup de symbolique. C'est un film où je pense que tu peux passer 4h30 à faire l'exégèse du moindre bout de chemise rouge qui passe dans une rue de Venise. Il y a beaucoup de choses à dire. Il y a énormément de choses, mais je pense qu'il faut le recevoir. Il faut le voir et il faut aller au bout de l'expérience. Pour moi, c'est un film qui me fait toujours forte impression. J'ai encore pleuré à la fin. Je pleure à la fin.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est full of psychanalyse. Je ne sais pas ce que tu en as pensé, Camille. Mais oui, c'est très bien. Moi, pareil, je ne suis pas sûre d'avoir tout saisi. Tellement il y a de choses qui nous proposent. Le film est dur. Pas si longtemps que ça en plus.

  • Speaker #1

    Durait 1h45.

  • Speaker #0

    J'ai l'impression d'un raz-de-marée de trucs. C'est hyper beau et c'est vraiment construit comme une tragédie grecque. Le destin est fixé dès le départ. Il est voué à mourir. Je n'avais pas eu cette réflexion sur la fin qui est vachement intéressante je trouve. Je ne sais pas si c'est exactement ça. Je ne sais pas non plus. Parce que cette petite... Enfin, c'est... espèce de monstre à la fin qu'on voit je sais pas trop ce que c'est, est-ce que c'est pas un peu aussi le truc de Freud, du coup j'oublie tout le temps le mot allemand L'inquiétante étrangeté, je pense qu'il y a un peu de ça forcément. Moi j'ai adoré les déambulations dans les rues de Venise, qui est connue pour ses canaux, donc pour l'eau, de ce côté aquatique hyper organique, une ville un peu vivante aussi. Et j'ai eu l'impression qu'ils revenaient les deux pour se réconforter, qui venait à Venise un peu... comme refuge mais Venise serait un peu comme le ventre maternel il y a un truc un peu avec le liquide et tout, j'ai l'impression qu'il y a énormément de trucs et en même temps il meurt là-bas donc c'est un peu...

  • Speaker #2

    Moi je trouve que ça fait vachement ville morte le fait de le filmer en hiver et de pas filmer ça comme une carte postale avec toute la décrépitude des maisons le fait que ce soit une vie qui soit sur le fil en permanence que tu doives tout réparer tout le temps à cause de l'humidité et de la flotte je trouve que tous ces bâtiments il y a beaucoup l'accent qui est mis sur des crépides et façades.

  • Speaker #0

    Sur la mort,

  • Speaker #2

    oui. Et du coup,

  • Speaker #0

    c'est pas...

  • Speaker #2

    C'est plus une ville vanité presque, comment c'est filmé, je trouve, que vivante.

  • Speaker #3

    Moi, je trouve que c'est un des films dans lesquels Venise est le mieux filmé. Il y a vraiment des plans exceptionnels sur les enchaînements de ruelles avec les ponts qui, en fait, deviennent terrifiants parce qu'il n'y a aucune vue, aucun horizon perceptible. Tu vois, tout rouvre sur une nouvelle... Un vrai labyrinthe, quoi, qui est très anxiogène, avec des personnages qui se cherchent et ne se trouvent pas. Moi, je trouve qu'effectivement, c'est un film immense dans ce qu'il propose, dans l'interprétation qu'on peut en avoir. En fait, je pense que c'est le film parfait pour faire une analyse. Non, mais vraiment, tu vois, c'est un film dans lequel tu peux faire ça. Et en plus, c'est inspiré aussi d'une nouvelle de Daphné Dumaurier. qui est une immense romancière britannique, qui avait écrit aussi Rebecca. Les oiseaux. Et moi, je trouve qu'il y a un truc chez elle, dans son écriture, qui est toujours sur cette idée du vivant et du mort, qui n'arrête pas de se rencontrer, de se séparer et tout ça. Tu vois, Lola, quand tu dis tragédie grecque, je trouve que c'est extrêmement juste, parce que le personnage d'Ether, qui est aveugle, fait penser à une sorte de parc. qui voit l'avenir en même temps qui emprunte à la mythologie moi ce qui m'a vachement touchée dans le film c'est le rapport du couple après le deuil on avait déjà eu on avait parlé de Antéchrist c'est pas du tout la même façon de le traiter mais c'est quand même je trouve qu'il y a plein de thèmes qui se répondent beaucoup sur comment un couple survit à la disparition de son enfant et je trouve que dans ce film là il y a un tuto Parce que lui, Johnny, il vient quand même à Venise pour restaurer. Donc il y a vraiment cette idée aussi qu'il faut qu'il se retrouve après la mort de cet enfant. Et là où c'est génial, c'est qu'au-delà des symboles, c'est des symboles qui sont toujours faux. C'est des faux semblants permanents. C'est des espèces de duos, mais qui n'en sont pas du tout. Et qui viennent toujours... nous faire croire qu'il va se passer quelque chose qui en fait n'est pas la réalité.

  • Speaker #2

    D'ailleurs, il y a énormément de scènes de miroirs dans le film, tout le temps. Et moi, je suis assez d'accord sur le rapport entre les personnages suite à la mort de leur enfant. Il y a quelque chose qui est... Pardon, je l'ai la semouche.

  • Speaker #3

    Elle est en sanglots.

  • Speaker #2

    Et même, la scène de la salle de bain qui intervient au début du film dans l'hôtel, je trouve qu'il y a quelque chose de très doux. dans la manière de mettre en scène les personnages leurs relations, même entre eux et surtout leurs relations vis-à-vis de la mort de leur enfant et je sais pas, je trouve que c'est hyper juste

  • Speaker #3

    Ouais, c'est très très beau et c'est aussi, je trouve ce que vous avez dit par rapport à l'élément aquatique c'est quand même très intéressant parce que moi je trouve que le deuil en tout cas ça s'apparente je trouve à la question du moi en tout cas, personnellement expérimenté beaucoup sous la forme d'un lac dans lequel tu t'immerges et t'as l'impression que tu peux pas remonter et en fait au moment où tu te remontes tu regardes le lac et il est toujours là mais la sensation avec l'eau c'est pas la même et donc je trouve que la surface de l'eau dans le film c'est fantastique, c'est très émotionnel comme tu dis, ça nous rappelle plein de choses peut-être le vent de la mer peut-être d'autres choses, il y a une fluidité du montage qui répond à ça Merci. Franchement, fantastique.

  • Speaker #2

    C'est très, très beau. Le montage, je trouve que dès le début du film, tu as cette scène au restaurant où la table se renverse et du coup, elle tombe. Et en fait, toutes ces scènes de mort imminente ou de panique, elles sont montées avec quelque chose de non linéaire. Tu reviens un peu avant sur le cut d'après. Et c'est un peu perturbant au début. Et en fait, je trouve que c'est vraiment incroyable. Plus tu avances dans le film et plus ce montage, je voyais, il est saisissant.

  • Speaker #3

    Il y a énormément le motif de la chute. les personnages n'arrêtent pas de chuter ou alors on nous explique même le père d'un des ouvriers qui bosse avec Johnny explique que son père est mort d'une chute tout le monde tombe dans ce film et je trouve ça hyper intéressant sur la question de la mort et de ce qu'on fait avec ça

  • Speaker #0

    C'est un film dans lequel on peut mettre énormément de choses. C'est un peu dur de le traiter, je trouve, comme ça. Moi, je trouve qu'il y a un côté, il y a des milliards de vidéos essais sur Ne vous retournez pas. Et donc, je pense vraiment, pour les gens qui écoutent et qui ne l'ont pas vu, je pense vraiment que c'est un film dont il est essentiel de faire l'expérience et de ne pas spécialement... En tout cas, de se détacher de la volonté de comprendre. Moi, mon interprétation, c'est celle-là, je vous l'ai dit. C'est que lui, elle meurt pour le sauver, et lui accepte de mourir plus tard pour avoir l'occasion de pouvoir la sauver. Mais finalement, dire ça, c'est faire une somme de l'addition de tout ce qu'il y a dans le film, mais qui n'est pas forcément... Enfin voilà qui... peut ne pas être faite et je pense que le film peut s'apprécier juste en se laissant porter par le montage. Je pense que moi j'ai toujours du mal, je déteste faire la chasse au symbole dans un film parce que je trouve que ça me gonfle. Et là je trouve que le film n'incite pas à le faire non plus, le film le délivre de manière assez organique. Il l'incite quand même un peu. Non mais en fait il te l'imprime. c'est à dire que ça se répète suffisamment je trouve que les motifs se répètent suffisamment pour que t'aies pas à le chercher pour qu'en fait ça te tombe un peu dessus et moi c'est ça que je trouve assez paisible quand on le regarde, il y a suffisamment d'étrangeté aussi pour être il y a des personnages dont j'ai toujours pas compris la fonction exacte le personnage du policier le personnage de l'évêque qui incarne un peu peut-être la raison, la rationalité ou je sais pas, que lui il vient chercher quand il est en train de perdre pied et donc il va voir l'évêque,

  • Speaker #1

    il va voir le flic peut-être et en même temps on peut la fausseter parce qu'avec les costumes et la tenue de cet évêque et la manière de se comporter, enfin il y a Yves, ça mélange plein de trucs voilà,

  • Speaker #0

    et donc mais ces personnages créent une sensation d'étrangeté,

  • Speaker #2

    de trucs et en même temps c'est assez doux quoi c'est assez apaisé comme film oui c'est vrai que c'est pas une chasse au trésor justement c'est là où c'est très fort c'est qu'il n'y a pas trop de fusils de Chekhov en fait il n'y en a pas Oui. Il y a juste, comme tu dis, des motifs qui se répètent et qui attaquent l'œil, ne serait-ce que la couleur rouge qui se mise d'un seul coup et qui fait que ton cerveau fait des liens entre les choses, mais ce n'est pas imposé du tout. Et puis c'est multi... Enfin, sémique. Polysémique, on dit. C'est ça.

  • Speaker #3

    Après, ce n'est pas un film simple non plus, quand même, à préciser. Ça ne se regarde pas comme ça, en posant son cerveau à côté. Moi, je ne le trouve pas. C'est un film qui vaut la peine d'être regardé en étant concentré, je trouve,

  • Speaker #1

    en faisant attention. Ça vaut la peine, mais c'est pas du tout un digest, je trouve. Non,

  • Speaker #3

    c'est pas un digest, mais c'est pas...

  • Speaker #0

    C'est pas Ténètre.

  • Speaker #1

    C'est pas Ténètre.

  • Speaker #3

    Lui aussi, il a un gros cerveau, Nicolas Sraud.

  • Speaker #1

    Il a un grand cœur aussi.

  • Speaker #3

    Mais non, c'est pas... C'est pas Kado Lake, quoi.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #3

    Qui est beaucoup mieux. Qui est beaucoup mieux. Non, non, mais c'est... Vous avez compris,

  • Speaker #1

    quoi. C'est Venice Lake, voilà.

  • Speaker #2

    je crois que il est temps de de faire une transition tu parlais de grand coeur et de gros cerveau on va passer à la suite il

  • Speaker #1

    va falloir passer à la suite

  • Speaker #0

    Bah oui, gros coeur, gros cerveau Ouais Finalement Léo, est-ce que c'est pas le meilleur résumé qu'on puisse faire du film que t'as choisi ?

  • Speaker #1

    Si, bah là on va passer sur la partie divertissement entertainment pur de la soirée avec Pandorum ... Sous-

  • Speaker #0

    Bonjour ?

  • Speaker #2

    Quelqu'un est passé ici.

  • Speaker #1

    Ne bouge pas. Tu te réveilles. Oui. Tu ne le feras jamais. Ces choses là-bas... Ils ne me voient pas être humain.

  • Speaker #2

    Ils sont rapides.

  • Speaker #1

    Je suis plus fort que vous le savez. Ils viennent après vous,

  • Speaker #0

    vous coupez. Vous coupez et vous ne regardez pas. Aidez-moi ! Qu'est-ce qui s'est passé avec nous ?

  • Speaker #1

    Et non,

  • Speaker #0

    ce n'est pas le concours du petit cochon.

  • Speaker #1

    Du meilleur montage de dialogue.

  • Speaker #2

    C'est vraiment super. Prenez un de l'Iprane, vraiment. C'est sponsorisé par Durofen. Ça prend la tête.

  • Speaker #3

    Moi, je me suis dit que c'était un film que notre père il adorait.

  • Speaker #1

    Ah bon ? Tu crois ? Si tu nous écoutes, franchement, regarde-le.

  • Speaker #2

    On continue dans la psychanalyse.

  • Speaker #1

    ah là là là là là ah là là là là là là bah décidément moi je vous gâte en ce début de saison de l'horreur du dimanche et ouais un petit bijou méconnu de Space Horror un film à en faire palir Event Horizon et d'ailleurs sachez que c'est initialement Pandorum que je voulais prendre à la place d'Event Horizon mais une fois n'est pas coutume j'avais confondu les films donc je vous le recale C'est sympa

  • Speaker #2

    C'est vraiment plaisir d'offrir

  • Speaker #1

    Voilà pour votre plus grand plaisir Ce soir on parle de Pandorum Sorti en 2009 Un film réalisé par Christiane Halvart Que vous connaissez sûrement pour Les chiens de Berlin Bien sûr Mission Istanbul Ok, c'est pas grave. Pandorum, un film produit, pour que vous vous raccrochiez, par Paul W.S. Anderson,

  • Speaker #0

    le producteur de Horizon.

  • Speaker #1

    Et aussi le chum de Mila Jovovich. Voilà, c'est super. Bon allez, j'arrête parce que je m'emporte.

  • Speaker #2

    Name dropping ? Attends,

  • Speaker #3

    le réalisateur c'est le mec de Mila Jovovich ? Non, Paul W.S.

  • Speaker #0

    Anderson, le producteur.

  • Speaker #3

    Ah oui,

  • Speaker #1

    d'accord. Enfin oui, le producteur du film. On voit les liens avec Event Horizon d'ailleurs. Pandorum, c'est un peu une... Je vais le dire plusieurs fois.

  • Speaker #2

    J'adore quand c'est la masterclass de Léo.

  • Speaker #1

    C'est un peu une version SF de quand tu snousses ton réveil le matin et que tu te réveilles trois jours après avec de la bave sur ton oreiller. Et du coup, je viens de spoiler intégralement le film quasiment. C'est super. Sauf que là, c'est à bord d'un vaisseau spatial. L'Elysium, sorte d'arche de Noé pour les derniers survivants humains en route vers une nouvelle Terre promise. Ouais, bon, ben voilà. un autre spoil, mais tout le monde le comprend dès les 30 premières secondes du film, sauf qu'après on essaie de nous faire croire que c'est un twist. On l'avait très bien compris.

  • Speaker #0

    Ouais, il y a plein d'autres twists, cela dit.

  • Speaker #1

    Il y a plein de twists.

  • Speaker #3

    Oui, c'est foireux twist.

  • Speaker #1

    C'est foireux,

  • Speaker #2

    foireux twist.

  • Speaker #1

    Tout commence lorsque le caporal Bower et le lieutenant Payton, interprétés respectivement par Ben Foster et Dennis Quaid, deux membres de l'équipe de vol du vaisseau, se réveillent d'un visiblement long et pénible hypnose. hyper sommeil, hyper giga turbo sommeil. L'astase dans Pandorum, c'est pénible. Beaucoup plus que dans Alien. Mûs de peau, vomito, croûte de pu et amnésie au programme.

  • Speaker #0

    Mais gros abdos aussi.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    ils n'ont pas perdu leur sclérose.

  • Speaker #1

    Magnifique.

  • Speaker #0

    On ne voit pas les pecs à Denis.

  • Speaker #1

    Non,

  • Speaker #2

    à Denis, on ne le voit pas beaucoup. De toute façon,

  • Speaker #1

    en mouvement. Les slips du futur, quand même. Ah oui,

  • Speaker #2

    c'est vrai qu'ils sont en slop.

  • Speaker #0

    On voit bien les pecs à Ben.

  • Speaker #1

    Lola nous a envoyé des super photos.

  • Speaker #0

    Des beaux screens, oui.

  • Speaker #1

    Et pendant cet hyper-sommeil, on peut aussi être touché par le syndrome du Pandorum. C'est le nom du film. Sorte de délirium très moins paranoïaque lié à l'hypersommeil. Ouais, sans alcool. Après, on sait pas dans quoi ils sont conservés dans leur petit tube. C'est vrai.

  • Speaker #2

    La vodka.

  • Speaker #1

    Et vu que c'est le titre du film, vous vous en doutez, ça a son importance. On y reviendra ou pas, si on en a flemme. En tout cas, les deux Boog sont très désorientés. Les autres membres de leur équipe ne sont plus dans leur petit caisson et personne ne vient leur annoncer la relève. Le vaisseau semble à l'abandon depuis belle lurette. Et comme dans Event Horizon, un problème avec le réacteur entraîne une sorte de reboot occasionnel du vaisseau qui viendra régulièrement sauver les miches ou mettre dans l'embarras notre petite compagnie.

  • Speaker #3

    C'est vrai que c'est à peu près le même scénario.

  • Speaker #1

    C'est à peu près le même scénario pour l'instant. Pour l'instant,

  • Speaker #3

    si scénario il y a,

  • Speaker #1

    mais en tout cas,

  • Speaker #3

    de ce que je me souviens d'Event Horizon.

  • Speaker #0

    Ouais, mais dans Event Horizon, il y a une porte vers l'enfer.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est Hellraiser dans l'espace, Event Horizon. En tout cas, très vite, un nouveau problème saute à la gorge de Bauer, caporal Bauer. Des aliens gobelins cosmiques semblent avoir envahi le vaisseau.

  • Speaker #2

    C'est vrai que c'est un problème.

  • Speaker #1

    C'est un problème. Et ces petits gobelins festoient des délicieux colons humains congelés dans leur tube à la manière de Mozartique Picard. lors de ses pérégrinations dans ce couloir. Vaisseau Fantôme, très jeux vidéesque je trouve, un peu la manière de Dead Space, notre paladin Bower,

  • Speaker #3

    toujours vidé,

  • Speaker #1

    ça fait plus peur Dead Space le paladin Bower

  • Speaker #0

    Sozi d'Emmanuel Macron,

  • Speaker #1

    quasiment officiel avec des abdos alors le film c'est Macron dans l'espace c'est un peu le seigneur des anneaux pour moi c'était ma take,

  • Speaker #0

    pour moi c'est la communauté de l'anneau dans l'espace en tout cas notre paladin Bower,

  • Speaker #1

    toujours guidé par le mage Merci. Peyton, rencontrera des compagnons et compagnonnes de route, Nadia, survivante ninja aguerri, et Man, tracker de gobelins impitoyable.

  • Speaker #0

    Qui ne parle pas.

  • Speaker #1

    Qui ne parle vietnamien, mais tout le monde a décidé de s'en foutre.

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #2

    mais je n'ai même pas traduit dans les sous-titres.

  • Speaker #1

    C'est une blague dans le film, donc c'est super. Merci beaucoup. Notre charmante communauté du vaisseau, Thomas.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #1

    Comme tu aimes à l'appeler. s'unit autour d'une grande quête commune, faire un contrôle altéchap sur le réacteur, redémarrer le vaisseau pour atteindre enfin la planète Tannis, futur berceau de la nouvelle humanité. Mais évidemment, tout ne se passe pas comme prévu, parce qu'il y a des gobelins de...

  • Speaker #2

    Cosmique,

  • Speaker #1

    voilà,

  • Speaker #2

    mangeant, tueur d'enfants.

  • Speaker #1

    Et aussi, surtout, parce que nos héros semblent avoir dormi beaucoup plus longtemps que prévu. Assez longtemps pour que toute leur certitude soit remise en question. D'où viennent vraiment les Space Goblins ? Combien de temps s'est écoulé depuis leur départ ? Où se trouve le vaisseau fantôme ? Y aura-t-il un Pandorum 2 ? Et peut-on guérir du syndrome Pandoreur avec de l'ocylo-cocinum ou un traitement homéopathique ?

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce qu'on mange ?

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qu'on mange dans ce vaisseau ?

  • Speaker #0

    Ils se demandent souvent qu'est-ce qu'on mange.

  • Speaker #1

    Et voilà, qu'est-ce qu'on mange. Et je finirais par une citation que je trouve très à propos. L'homme est un gobelin de l'espace pour l'homme. C'est un peu le propos du film. Oui. c'est vrai c'est vrai mais ouais ouais c'est bien t'as oublié de mentionner l'intervention incroyable de Norman Reedus quand même oui il y a Norman Reedus qui est quand même le meilleur acteur du film qu'on voit à 30 secondes ouais c'est ça et après qui se fait trucider par les petits gobelins de l'espace ouais c'est vrai c'est lui non mais c'est un film pour lequel j'ai de l'affection mais comme Event Horizon parce que c'est de la merde non j'adore ça je sais pas je trouve que c'est un bon film de hard SF un peu naze Mais j'aime bien les décors, j'aime bien, c'est poisseux, c'est...

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est rigolo. Moi j'aime bien le côté couloir jeu vidéo, comme ça, je trouve que le film est très efficace. Il y a des scènes que je trouve absolument ouf, genre quand il y a une petite capsule de survie qui sort et qu'il y a des gobelins qui mangent le gars qui est à l'intérieur. Incroyable. J'aime bien le boug qui est enfermé dans une espèce de silo depuis je sais pas combien d'années, qui essaie de les manger. J'aime plein de trucs dans ce film, mais je sais que c'est naze et un peu craignos sur plein de points. Mais je sais pas, il y a un peu ce côté cinémabice ou série B que je trouve très très plaisant. Et comme quoi, avec 3 francs 6 sous et un scénario de merde, on peut faire un film divertissant. Et voilà.

  • Speaker #3

    Moi je suis d'accord, c'est divertissant en vrai. Moi j'aime bien quand tu nous ressors des films comme ça, je suis contente parce que je passe en général un bon moment où je pose mon cerveau. Pas comme les autres films.

  • Speaker #0

    Moi c'est ça que j'aime avec Léo, c'est qu'il passe son temps à nous out-walker. Et ils nous lâchent Pandorum. Et là on est là, mais mec, tu vas faire quoi ?

  • Speaker #2

    Tu vas trouver par terre ? Surtout sur le thème du temps, c'est quoi le rapport avec le temps ? C'est le fait qu'ils aient pioncé longtemps ?

  • Speaker #0

    C'est que le film passe très vite, parce que c'est très bien.

  • Speaker #2

    Oui c'est vrai.

  • Speaker #1

    Le rapport avec le temps, c'est le spoil, c'est qu'en fait ils ont dormi. 900 ans quasiment, au lieu de shift de deux ans en fait.

  • Speaker #2

    Mais pourquoi ils ont pas une putain d'horloge dans leur truc là ?

  • Speaker #1

    Parce que ça ne marche pas comme ça, le vaisseau est tombé en panne à cause...

  • Speaker #0

    Parce que une pile de montres, ça dure pas aussi longtemps. Ils avaient pensé à tout ça.

  • Speaker #1

    Et ils ont quand même des rasoirs du futur, des rasoirs laser, je sais pas si vous avez vu le film. Mais ils ont quand même toujours gardé le système de dynamo pour alimenter des ordinateurs et tout quoi. Donc j'aime bien.

  • Speaker #2

    La dynamo est trop bien.

  • Speaker #3

    Les créatures moi j'aime bien, je trouve c'est... Je trouve ça pas mal. Ça change des aliens.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux nous expliquer ?

  • Speaker #2

    De quoi ? D'où ils sortent ces trucs ? Parce que moi, j'ai pas très bien saisi. C'est des sortes de mutations. Oui, oui. Ah oui ? Mais pourquoi ?

  • Speaker #1

    En fait, pour aller sur Tannis, cette planète, il fallait que les êtres humains s'adaptent à leur nouvel environnement, qui n'est pas exactement le même que celui de la Terre. C'est vrai. Ils auront injecté dans le sang un agent mutagène.

  • Speaker #0

    Qui leur permet de s'adapter à l'environnement.

  • Speaker #1

    À l'environnement dans lequel ils se trouvent, sauf que... Donc sont rebouffés. Sauf qu'ils ont été décongelés trop tôt.

  • Speaker #0

    dans le vaisseau bloqué et du coup ils se sont adaptés à l'environnement en vase clos du vaisseau ils sont allés décocher ils se sont adaptés à l'environnement d'où le côté gobelins,

  • Speaker #2

    catacombes complètement blanc parce qu'il n'y a pas de rayon du soleil d'accord d'accord tout fait sens avec ce petit enfant gobelin qu'on pense très mignon elle est mignonne la choupinette Je l'en chise, non.

  • Speaker #1

    Non, mais j'aime bien, la simplicité du scénario est très efficace.

  • Speaker #3

    Ah bah ça c'est simple, ça c'est sûr. Mais moi je regrette qu'ils aient pas développé le syndrome du Pandorome, qui est quand même le titre du film. Parce qu'en fait, on n'en a rien à cirer de ce que c'est que le Pandorome.

  • Speaker #1

    C'est l'explication de pourquoi il y a un gars qui a décongelé tout le monde, quoi. Mais c'est tout.

  • Speaker #2

    Mais c'est Denis Quaid, t'as pas... Oui, zinzin, total.

  • Speaker #1

    Il est un peu comme un chauvin.

  • Speaker #3

    Oui mais j'ai pas compris cette histoire Où il a éjecté tout le monde du vaisseau

  • Speaker #1

    Non ça c'est un autre vaisseau avant

  • Speaker #3

    Ah d'accord, c'est pas le même vaisseau.

  • Speaker #0

    C'est pas clair.

  • Speaker #3

    Faudrait peut-être que je le vois.

  • Speaker #1

    En gros, il te présente le syndrome du Pandorum en te disant il y a tard l'ancien, les années, quelqu'un atteint du syndrome du Pandorum a fait éjecter toutes les capsules de sauvetage du vaisseau.

  • Speaker #2

    Manifestement, ils ont bien retenu la leçon.

  • Speaker #1

    Et parce qu'ils n'ont pas résolu le problème en envoyant des gens à l'autre bout du cosmos. Donc ce qui devait arriver, arrive à des gobelins de l'espace.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai. C'est chiadé.

  • Speaker #3

    Ça rejoint tous les films dont on parlait avant. Un peu le truc de fatalité.

  • Speaker #0

    De trauma transgénérationnel. Moi,

  • Speaker #2

    je retiens un rapport avec le loup.

  • Speaker #0

    Moi, j'aime bien ce film parce que je l'ai regardé dans mon bain. Et du coup... J'ai remis de l'eau régulièrement. Vas-y, continue. Le problème, c'est que j'ai arrêté de suivre l'histoire parce que j'étais trop en train d'essayer de copier-coller le truc sur Le Seigneur des Anneaux. Lui, c'est Saruman. Lui c'est Gandalf, lui c'est Monsieur Frodo.

  • Speaker #1

    C'est les mines de la Moria, il y a des gobelins dedans qui les attaquent. Ils font du parcours.

  • Speaker #0

    Ils font du parcours, ouais. Je comprends ce que t'aimes bien dans le film et j'ai un peu honte de dire que j'aime bien ça aussi. Après, j'en vois quand même les limites du dispositif.

  • Speaker #1

    Ah oui, on les voit bien les limites du dispositif.

  • Speaker #0

    Voilà. C'est vrai que s'ils avaient eu 4000 dollars au lieu de 2000 dollars, ils auraient pu faire un truc peut-être un peu plus propre.

  • Speaker #1

    Moi, je trouve que les décors sont canons. C'est peut-être juste moi. Toi,

  • Speaker #2

    t'es fan de Cube, alors effectivement. Niveau décors, on n'est pas loin.

  • Speaker #1

    Je suis fan de Cube et de Matrix. Et je trouve qu'il y a un truc... Ah non,

  • Speaker #0

    tu vas te calmer tout de suite.

  • Speaker #1

    Je trouve qu'il y a un truc.

  • Speaker #0

    Autant Cube, t'as le droit de le tracher. Matrix, wow.

  • Speaker #2

    On va le mettre en ultra-sommeil, là, parce qu'il est n'importe quoi.

  • Speaker #3

    Moi, je suis d'accord que je trouve que les espaces, ils sont pas mal. Je te rejoins pas pour Matrix, mais je trouve qu'il y a un truc de l'espace qui est... En fait, je pense que ce que t'aimes bien, c'est le côté jeu vidéo. Oui,

  • Speaker #1

    j'adore ce film pour le côté jeu vidéo. Pour moi, ça pourrait vraiment être un super jeu vidéo, mais très bien, de très bonne facture.

  • Speaker #0

    Parce que Dead Space, c'est vachement moins con.

  • Speaker #1

    C'est vachement... Ouais, c'est un peu surcomplexifié pour rien aussi, mais oui, il y a ce côté Dead Space de quelqu'un qui avance dans un couloir et... Et c'est vraiment un vaisseau tentaculaire et gigantesque, mais il y a un putain de couloir. Et du coup, il avance dedans, il y a des monstres, il y a des lumières qui clignotent, il y a des bruits bizarres, et voilà. Et puis,

  • Speaker #0

    il y a le personnage principal qui est quand même une espèce de faf trop bizarre, lui qui engueule tout le monde. Alors, excusez-moi, toi la femme,

  • Speaker #1

    et toi le vietnamien,

  • Speaker #0

    vous allez vous calmer, on va travailler ensemble pour euh Parce que moi, j'ai un travail à faire. Moi, je bosse ici.

  • Speaker #1

    Et j'ai un fusil anti-émeute aussi.

  • Speaker #0

    C'est exceptionnel.

  • Speaker #2

    Le mec vient de se réveiller. Et surtout,

  • Speaker #1

    avec Peyton, ils doivent retrouver leur femme qu'ils ont congelée en arrivant dans le vaisseau aussi.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'on peut parler des flashbacks sur la femme ? Ah, c'est terrible.

  • Speaker #0

    Elle, elle est allongée lassivement.

  • Speaker #2

    Elle est dans un espace surexposé. Blondinette comme pas deux. Avec une peau parfaite. On dirait une mannequin la redoute qui, je sais pas, vend un matelas ou je ne sais quoi, elle ne se lève pas, jamais.

  • Speaker #0

    On lui a dit, écoute, allonge-toi là, sois belle et ne dis rien.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vraiment... c'est l'imaginaire débile. Mais bon, c'est pas grave. Et puis surtout, moi j'avais noté la présence d'un grand acteur, Cam Gigandet, qu'on avait vu dans Twilight. Ah !

  • Speaker #0

    C'est lequel ? C'est le cuisinier ?

  • Speaker #2

    C'est le jeune qui se fait accoucher par les tuyaux.

  • Speaker #1

    Ah oui, la partie spizo de Peyton. Ah ouais,

  • Speaker #0

    d'accord. C'est Saruman.

  • Speaker #2

    Et bien lui, c'est James de Twilight. Celui qui voulait bouffer Bella.

  • Speaker #1

    Je me suis dit,

  • Speaker #2

    je ne sais pas pour rien qu'il a choisi ce film.

  • Speaker #1

    En fait, tout se recoupait. On parlait tout à l'heure de déterminisme, mais en fait, c'était obligé que je parle de ce film à un moment. En fait,

  • Speaker #2

    ta vie ressemble à Dante le Cunard. Ne vous retournez pas tout de suite, tout le temps.

  • Speaker #1

    Avec Dante le Cunard, il y a des gobelins aussi.

  • Speaker #0

    C'est vrai. On n'a pas parlé, parce que je pense qu'il faut le signaler, le personnage du cuisinier. Le cuisinier qui les pend par les pieds et qui avant de les mettre à mort décide de leur expliquer sur des fresques murales C'est génial,

  • Speaker #1

    j'adore cette séquence La grotte de Lascaux Mais en plus c'est un truc que tu as compris dès le début du film Moi j'avais pas compris,

  • Speaker #0

    heureusement qu'il a expliqué

  • Speaker #1

    La scène d'intro du film c'est le message radio envoyé depuis la terre avec les officiers en deck Ouais ouais mais...

  • Speaker #0

    Moi j'avais oublié cette scène en fait, c'est là le piège du film, c'est à dire que après il y a...

  • Speaker #3

    C'est comme

  • Speaker #1

    Memento.

  • Speaker #0

    Après on voit Emmanuel Macron avec des abdos qui se réveillent et qui se rasent avec un rasoir du futur, qui devient fasciste au bout de cinq minutes. Et c'est donc, voilà moi j'étais un peu trop, ça faisait trop d'émotions.

  • Speaker #3

    Mais il ne ressemble pas du tout à Emmanuel Macron.

  • Speaker #1

    je vois ce qu'il veut dire mais en même temps il vous parle dans le film Seigneur des Anneaux dans l'espace avec Emmanuel Macron c'est un peu confus rien pour ça,

  • Speaker #3

    faut le voir c'est vrai que moi ça me donne envie

  • Speaker #2

    et bien moi je tiens à signaler le rôle de composition de Denis Squade qui hurle tout le film dans le toki dans l'oreillette en disant répondez-moi répondez-moi parce que il ne bouge pas de sa putain de place il appuie sur des boutons il est sur une chaise tournante il se déplace en roulant il fait que ça du film pendant que l'autre il est en train de traverser de risquer sa vie à chaque seconde et t'as l'autre qui est en train de gueuler dans le toki moi je t'aurais jeté l'oreillette depuis longtemps parce que je voudrais merde oui parce que c'est vrai que finalement

  • Speaker #0

    Finalement, il part, il passe de l'autre côté, il passe par les tuyaux, et après, c'est fini, il ne se revoit plus.

  • Speaker #1

    Non, mais écoutez, un film à voir.

  • Speaker #2

    Effectivement, ça appelle à un panorama de la fin. C'est une fin ouverte.

  • Speaker #1

    Alors, la fin est pénible, visuellement et scénaristiquement. Ah bon ? Tu trouves ? C'est vraiment un peu la goutte de trop,

  • Speaker #2

    comme on ne peut pas se le cacher.

  • Speaker #1

    On aurait pu couper le film avant.

  • Speaker #2

    Mais surtout je me suis demandé mais qu'est ce qu'ils imaginent du coup parce que les gobelins méchants ils sont toujours à l'intérieur du médium ?

  • Speaker #1

    Oui mais ils sont pas dans les capsules de...

  • Speaker #2

    Ouais ouais bah qu'ils vont bien trouver une porte de sortie au bout d'un moment je pense et machin.

  • Speaker #3

    Mais ce sera le thème du 2.

  • Speaker #1

    Le thème du 2 ouais c'est la guerre sur la planète entre les gobelins et les humains.

  • Speaker #0

    Exactement comme le tour du roi. Non les deux tours.

  • Speaker #1

    Le tour du roi.

  • Speaker #2

    Le tour du roi.

  • Speaker #0

    Oh merde !

  • Speaker #2

    On est au puits du fou !

  • Speaker #1

    On aura les spin-off, le Hobbit aussi, etc. Non mais j'ai hâte, j'ai extrêmement hâte.

  • Speaker #2

    Il n'y a pas de projet j'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Non bah...

  • Speaker #2

    Ça coince au niveau des financements.

  • Speaker #0

    Ils sont en hyper-sommeil.

  • Speaker #1

    Non mais c'est un film à voir en diptyque avec Event Horizon. Si on propose H.M. Allen peut-être ? C'est vraiment, il faut voir les deux je pense.

  • Speaker #2

    Oui je pense qu'il faut que tu sois programmateur. On va essayer de contacter un cinéma indépendant et tu vas faire la nuit de Léo et tu vas nous montrer trois films à la suite de Space Horror qui ont des liens. Et on verra qui survit.

  • Speaker #0

    Ça, avec 30 jours de nuit, tu mets après. Et c'est bien, quoi. Non,

  • Speaker #1

    mais... J'aime bien vous sortir des petits films.

  • Speaker #3

    30 jours de nuit, c'est un chef-d'oeuvre.

  • Speaker #0

    C'est vrai que... C'est le seul truc qui manque à Pandorum, c'est les doudounes. C'est ce que je vous ai dit dans notre conversation. Ça manque un peu de doudounes. Aucun film n'est parfait.

  • Speaker #2

    Oui, c'est bien parce que c'est un film monde, un peu comme Virus, que tu nous avais montré récemment, avec une charmante allemande qui parle de Berlin.

  • Speaker #0

    Ah oui, Nadia. Oui, Nadia.

  • Speaker #2

    Mais qui parle un anglais parfait par contre. Contrairement au Thaïlandais qui ne fait pas d'efforts.

  • Speaker #3

    Vietnamien.

  • Speaker #0

    Vietnamien, Thaïlandien. Est-ce qu'on le sait ?

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    il est Vietnamien. Il parle Vietnamien. Ah bon ? En fait, quelqu'un comprend et dit non mais il parle Vietnamien en fait.

  • Speaker #0

    Ah ok. C'est tout ce qu'on saura de ce personnage.

  • Speaker #1

    Ils ont mis plein de personnes ensemble dans ce vaisseau, visiblement sans...

  • Speaker #2

    Moyen de communication. Ils n'ont pas pensé à un Duolingo pendant l'hypersomalie.

  • Speaker #0

    Pas de pile dans le réveil, pas de Google Trad, mais par contre, oui, on ne déconne pas sur les rasoirs laser. Parce que...

  • Speaker #2

    Parce que l'humanité sera ménaine ou ne sera pas.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement.

  • Speaker #1

    C'est une bonne conclusion pour Pandorum. Voilà. Super.

  • Speaker #2

    pour d'autres On a d'autres des films comme ça Léo, moi j'essaye de voir jusqu'où ce bourbier va nous mener.

  • Speaker #1

    Je peux vous en trouver d'autres mais il n'y a pas de soucis.

  • Speaker #2

    Mais c'est peut-être pas obligé après.

  • Speaker #1

    Non mais ça me fait plaisir, je suis très content de revoir ton film à chaque fois.

  • Speaker #3

    Non mais ça fait un peu de légèreté.

  • Speaker #1

    Bah bien sûr.

  • Speaker #0

    Hyper compliqué.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est sûr que de retourner pas à Pandorum, je sais pas, vous pouvez vous faire le grand écart, mais peut-être pas à la suite quoi. Enfin voilà, ça crée une forme de dissonance cognitive, je sais pas. Bizarre.

  • Speaker #1

    De Pandorum.

  • Speaker #0

    Oui, de Pandorum. Ben oui. De Pandorum. Après, tu... Bon, écoutez, ça fait quatre films qu'on parle et maintenant, ça va être l'heure d'y aller. Ça va être l'heure d'aller se coucher. Pépé, il est fatigué. Donc, avant de se quitter, il est... Nous allons suivre... Nous allons... Comment dire ?

  • Speaker #3

    respecter,

  • Speaker #0

    honorer la tradition qui est de recommander une activité un produit culturel une expo un film, quelque chose à faire le dimanche quand on s'emmerde et qu'il fait pas beau comme dimanche dernier Qui a fait ses devoirs ? Parce que ça, c'est le moment où personne n'a jamais... Tout le monde me regarde avec des yeux de merveille. Personne n'a jamais rien préparé. Et c'est là que Lola dit...

  • Speaker #3

    Conjette ! Ça sera beaucoup mieux cette fois-ci. Je recommande un produit non pas culturel, mais un produit. Le Sterimar. Ah,

  • Speaker #1

    c'était impossible.

  • Speaker #0

    J'ai eu peur.

  • Speaker #3

    T'as cru que j'allais dire quoi ?

  • Speaker #0

    Stérilet, j'allais dire putain Bah pourquoi pas

  • Speaker #2

    Si vous le tolérez, pourquoi pas

  • Speaker #0

    J'allais dire les recours c'est de plus en plus random

  • Speaker #3

    Non j'ai pas de recours en vrai Je suis malade donc je me mets du spray Nozal à l'eau de mer

  • Speaker #0

    Bon ok

  • Speaker #2

    Tu connais pas le nose buddy ?

  • Speaker #3

    Non c'est quoi ?

  • Speaker #2

    Je vais t'en offrir un Le nose buddy c'est comme un arrosoir que tu mets dans ton nez Merci. Ah oui, la trompette là ! Ah bah j'en ai eu ! Avec de l'eau, avec un peu de sel.

  • Speaker #3

    Vous arrivez.

  • Speaker #2

    Au chaud, un peu de sel. Très efficace. Ouais,

  • Speaker #3

    c'est bien. En complément avec du stérimar.

  • Speaker #0

    Bah voilà, ça fait une grosse recours. Le stérimar, le stérilet, le nosebuddy. Bon. Lélé, toi t'as fêté de voir ?

  • Speaker #1

    Ouais, je crois que j'avais pas recommandé, mais c'est une chaîne YouTube que je regarde beaucoup. depuis quelques temps mais pas si longtemps que ça c'est histoire crépue je suis là bas si bien sûr et si vous connaissez et trop trop bien gtf de l'uga historique avec des invités de fou et des journalistes de vous renseigner sur une partie d'histoire qui est pas beaucoup enseigner en fait dans les parcours d'éducation publique, sur la décolonisation notamment, et plein d'éducation comme ça, c'est hyper bien fait. Ça se regarde très facilement, il y a des intervenants et des intervenantes qui bossent dans la recherche. On recherche en histoire, en entrepôt, en plein de trucs et tout. Et c'est super chouette.

  • Speaker #0

    C'est didactique.

  • Speaker #1

    C'est très cool. On apprend plein de choses et on les retient. Donc je pense que si on les retient, c'est que c'est bien fait.

  • Speaker #3

    Putain, la maroco à côté, elle est nulle.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu veux que je te lise ?

  • Speaker #3

    J'ai la fièvre. Je ne peux pas tout faire.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai été voir un concert. Oui. à Trabendo au Trabendo je sais pas je sais pas comment qu'on dit et c'était vachement bien à Zénith à Cigale allez c'est bon c'est bon je peux plus parler j'arrive plus fatigué c'était Blondchel une artiste états-unienne qui fait du rock indé c'est bien, elle avait sorti un deuxième album je l'avais peut-être déjà recommandé mais du coup je l'ai vu sur scène c'était bien ça m'a fait grand effet ça me dégoûte non mais surtout je me suis dit que c'était pas pareil la musique en concert et la musique pas en concert ah c'est bien, c'est intéressant dis donc c'est bien heureusement que t'as pas fait la même analyse pour ne vous retournez pas c'est un parfait exemple parce que les albums sont bien mais il y a Il y a une espèce de noirceur qui te contamine beaucoup quand tu la vois sur scène que tu n'as pas forcément quand tu écoutes l'album. Et c'est vrai que le concert permet d'éclairer l'écoute des albums qui sont très bons, les deux. Donc, c'était vachement bien. Très belle performance sur scène. Moi, ça m'a vraiment... Je ne sais pas, ça m'a fait un peu pleurer. Oui, c'est ce que tu veux dire. En ce moment, je ne sais pas. En tout cas, ça m'a attrapé. La première partie du set, j'étais comme un dingue. Donc non, c'est très bien. Une artiste à suivre. Blondchelle.

  • Speaker #2

    Camille. Oui, moi aussi, je suis allée à un conseil et je vous recommande... Donc moi, je l'ai vue à Badaboom. Et je vous recommande chaleureusement d'écouter Potoshkin, un groupe français post-punk. Très très énervés, c'est la version dark gothique de Ascendant Vierge. Et en plus ils sont extrêmement sympas parce que j'ai eu la chance de discuter avec eux. Enfin bref...

  • Speaker #3

    Tu leur as parlé de l'horreur de dimanche ?

  • Speaker #2

    Non, c'est pas le premier truc.

  • Speaker #0

    Non, j'avais envie de faire bonne impression.

  • Speaker #2

    Non, je leur ai demandé leur prochaine date. Et figurez-vous qu'ils sont sortis un nouvel album le 10 octobre. D'après mes calculs, ça devrait être à peu près au moment où on sort cet épisode. Donc allez soutenir Potoshkin, c'est vraiment incroyable.

  • Speaker #0

    Si vous arrivez à l'écrire.

  • Speaker #2

    Bon, ça va, c'est pas compliqué.

  • Speaker #0

    Comme ça se prononce. Oui.

  • Speaker #2

    Potoshkin. P-O-T-O-C-H-K-I-N-E.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Autoshkin. Bah ouais.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #3

    Estérimar, c'est pareil, c'est facile à écrire.

  • Speaker #1

    S-T-E-R-I-M-A-R.

  • Speaker #2

    Ding ding ding ding ding.

  • Speaker #1

    Oh,

  • Speaker #2

    Motus.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous voulez que je dise ?

  • Speaker #1

    Ouais, ça signe la fin, non ?

  • Speaker #0

    J'ai plus rien à dire. On va aller se coucher. 59 épisodes et vous voyez où j'en suis. Je sais pas s'il y aura un centième, je vous le dis. Je vous le dis, parti comme ça, moi. Bon. En attendant, merci de nous avoir écoutés. Enfin, surtout, merci si vous mettez des... Ça fait longtemps que je n'ai pas engueulé un peu les gens. Il faut mettre les étoiles, il faut mettre les commentaires, il faut aller soutenir la page Instagram en s'abonnant. Parce que ça nous permet d'être de plus en plus écoutés. Et si vous ne le faites pas, eh bien, vous êtes des mauvaises personnes. Mais bon, on vous tolère. Vous avez le droit d'écouter quand même. Non mais sérieux, faites-le, c'est gentil, ça nous fait plaisir. Ça coûte rien. Voilà. Et puis, dans tous les cas, on se retrouve dans deux semaines. Et voilà, c'est toujours un plaisir. Bisous. Ciao.

  • Speaker #1

    Plein de bisous. Au revoir.

Description

Aujourd'hui les froussards on parle d'horreur, du temps, boucles et paradoxes temporelles.


Les films de l'épisode :

- 2'58" Caddo Lake [Celine Held & Logan George]

- 22'32" Memento [Christopher Nolan]

- 47'32" Ne vous retournez pas [Nicolas Roeg]

- 71'15" Pandorum [Christian Alvart]


Quelques recos (92'20") :

- Lola nous sort sa reco masterpiece, le Sterimar, un spray nasal à l'eau de mer, parfait quand vous êtes malade.

- Léo recommande la chaine Histoires Crépues, qui raconte l'histoire coloniale.

- Thomas a été voir un concert AU Trabendo, l'artiste Blondshell états-unienne qui fait du rock indé.

- Camille recommande Potochkime, un groupe français post-punk, qu'elle a vu AU Badamoum.


ET BOUH !


⚠️ Attention aux spoilers ⚠️


Réalisation et musique : Brice Thierion

Identité visuelle : Noah Ballul


Pour nous aider n'hésitez pas à nous suivre @lhorreurdudimanche, à vous abonner et à mettre des étoiles sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Podcast Addict, ...😍


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #3

    Le retour du dimanche Le retour du dimanche Le retour du dimanche

  • Speaker #0

    Salut les gens ça va ? Salut les gens, ça va ?

  • Speaker #1

    Ouais ouais ouais ouais ouais ouais ouais Ouais ouais ouais !

  • Speaker #0

    Bah oui nous ça va c'est la forme on est jamais fatigué de regarder douze films en dix jours en plus de nos boulots respectifs qui nous volent nos vies Ouais Non non pas de problème Bah oui, nous ça va, c'est la forme, on n'est jamais fatigué de regarder 12 films en 10 jours, en plus de nos boulots respectifs, qui nous volent nos vies. Non, non, pas de problème. Bienvenue dans l'horreur du dimanche, Bienvenue dans l'horreur du dimanche, le podcast de la bonne humeur et du seum, le podcast de la bonne humeur et du seum, le podcast des films qui collent le cafard, le podcast des films qui collent le cafard, des films qui font un peu peur, des films qui font un peu peur, le podcast du frisson mou. le podcast du frisson mou.

  • Speaker #1

    Bouh ! Bouh !

  • Speaker #0

    Alors, Alors, ouais, ouais, c'était... c'était... C'était, C'était, ouais. ouais.

  • Speaker #2

    Moi, Moi, je fais pas de doublage. je fais pas de doublage.

  • Speaker #0

    Cette semaine, Cette semaine, on pète nos crânes, on pète nos crânes, on fait chauffer nos énormes cerveaux parce qu'on va parler boucles et paradoxes temporels. on fait chauffer nos énormes cerveaux. Parce qu'on va parler boucles et paradoxes temporels. On va parler Polaroid, On va parler polaroïd, tatouage. tatouage... On va parler de gaillepir sa poêle pendant tout le film. On va parler de gaillepir sa poêle pendant tout le film. Ouh là là ! Ouh là là !

  • Speaker #1

    Yes ! Yes !

  • Speaker #0

    Et aussi un peu de vaisseaux spatiaux. Et aussi un peu de vaisseaux spatiaux. Ben oui, Ben oui, comme d'habitude, comme d'habitude, il y a un thème, il y a un thème, un mot d'ordre, un mot d'ordre, horloges et montres. horloges et montres. Mais insoumis que nous sommes, Mais insoumis que nous sommes, les amis ! les amis ! Ah non, Ah non, je me suis emballé un peu. je me suis emballé un peu. Eh bien, Eh bien, il y a... il y a... Oui,

  • Speaker #1

    Oui, s'il te plaît. s'il te plaît. Tu reprends trois. Tu reprends trois. Reprends trois. Ne reprends pas.

  • Speaker #0

    Il y a des dissidents. Il y a des dissidents. Et ça devient pas clair. Et ça ne devient pas clair. Si bien que je suis quasi systématiquement dans la méga-D pour introduire le sujet comme aujourd'hui. Si bien que je suis quasi systématiquement dans la mégadé pour introduire le sujet, comme aujourd'hui. Mais c'est pas grave. Mais ce n'est pas grave. Pour expliquer pas à pas cette sélection finalement plutôt cohérente au cours de laquelle il n'est jamais question d'horloge ou de montre, pour expliquer pas à pas cette sélection finalement plutôt cohérente au cours de laquelle il n'est jamais question d'horloge ou de montre. je ne suis pas seul. Je ne suis pas seul, il y a Lola. Il y a Lola. Lola ça va Lola ? Lola, ça va Lola ? Super !

  • Speaker #2

    super plaisir je tiens à dire que c'est un peu de ma faute quand même camille ça va ?

  • Speaker #1

    Plaisir !

  • Speaker #2

    Je tiens à dire que c'est un peu de ma faute quand même.

  • Speaker #0

    Camille ça va ?

  • Speaker #1

    bah écoute ça va très bien pour l'instant mon système immunitaire résiste ouais le mien aussi mais plus pour longtemps je pense et lélé comment ça va ? Bah écoute ça va très bien, pour l'instant mon système immunitaire résiste.

  • Speaker #0

    Ouais le mien aussi mais plus pour longtemps je pense. Et Lélé comment ça va ?

  • Speaker #2

    Depuis quelques jours,

  • Speaker #0

    depuis quelques jours depuis que j'ai plus le scalolala en ce moment ça va mieux super on passe trop de temps ensemble et à la technique les yeux rivés sur sa montre

  • Speaker #2

    depuis que j'ai plus le scalola en ce moment, ça va mieux.

  • Speaker #0

    Super. On passe trop de temps ensemble. Et à la technique, les yeux rivés sur sa montre.

  • Speaker #2

    La morvonnée aussi. La morvonnais aussi.

  • Speaker #0

    La morvonnais. La morvonnée. On n'a même pas commencé, On n'a même pas commencé, qui veut que ça se termine ? qui veut que ça se termine ? Il y a... Il y a... Tristoc ! Voilà. Please talk, Ah ! don't talk Voilà Voilà, Voilà, voilà, voilà, voilà. voilà, Elle était dure, elle était dure celle-là Mais bon celle-là, mais bon.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    T'as plus de tristoc, d'accord. Non mais j'ai Écouté trois épisodes en dix jours Non, mais j'ai écouté trois épisodes en dix jours.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais. Après c'est bien Keisha On l'entend plus, Après, c'est bien Keisha, on l'entend plus. je me demande ce qu'elle dit Elle s'est fait agresser sexuellement par son producteur Oui, Je lui montre ce qu'elle dit. Tu sais qu'elle s'est fait agresser sexuellement par son prod,

  • Speaker #0

    tu vois ? Oui, par son prod, ouais, par son prod, ouais,

  • Speaker #1

    ouais Qui a travaillé sur le dernier Katy Perry ouais. Qui a travaillé sur le dernier Katy Perry. Ah.

  • Speaker #2

    et la vidéo à 15 ans simplement pour vous super c'est une bonne entrée de podcast on remonte le temps l'horreur du dimanche épisode

  • Speaker #0

    et la vidéo à 15 ans simplement pour vous souhaiter super, c'est une bonne entrée de podcast on remonte le temps l'horreur du dimanche épisode 59 ça peut devenir un running gag aussi le pépin exprès vraiment c'est juste un problème c'est parti c'est maintenant on commence avec le film de Lola je crois oui moi j'ai choisi Cadolake 59 ça peut devenir un running gag aussi le pépin exprès vraiment c'est juste un problème c'est parti c'est maintenant, on commence avec le film de Lola je crois oui,

  • Speaker #1

    moi j'ai choisi Cadolake Nous allons chercher tout le lac. Nous allons chercher toute Soyez un partenariat. la mer. Qu'est-ce qui s'est passé ? Soyez une partie de vous.

  • Speaker #0

    Et ouais, Et ouais, donc Lolo, donc Lolo, cadeau laqué, cadeau laqué, tu as choisi. tu as choisi. Oui, Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui, oui. oui.

  • Speaker #2

    C'était pas un cadeau. C'était pas un cadeau. C'est pas vrai en plus. C'est pas vrai en plus.

  • Speaker #0

    Oui, Oui, Léo, Léo, oui, oui,

  • Speaker #1

    c'est la gueule.

  • Speaker #0

    c'est la gueule.

  • Speaker #1

    Putain, Putain, arrêtez, arrêtez, moi j'ai de la fièvre, moi j'ai de la fièvre, j'arriverai pas. j'arriverai pas. Oui, Oui, non, non, cadeau laïc de deux réalisateurices, cadeau laïc de deux réalisateurices, Céline Held et Logan George. Céline Held et Logan George.

  • Speaker #0

    C'est marrant, C'est marrant. Logan George. Logan George.

  • Speaker #1

    Coach. George.

  • Speaker #0

    De prénom le gars, Deux prénoms, le gars. C'est suspect. c'est suspect.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #1

    Oui c'est vrai. c'est vrai. J'ai beaucoup reniflé, J'ai beaucoup reniflé donc excusez-moi. donc...

  • Speaker #2

    ASMR rume. ASMR rume.

  • Speaker #1

    ASMR rume et bave. ASMR rume et bave. Donc c'est sorti l'année dernière en 2024 et donc c'est un thriller américain. Donc, c'est sorti l'année dernière, en 2024. Et donc, c'est un thriller américain. Avec, Avec dans un des rôles principaux celui qui joue Paris, dans le rôle, dans un des rôles principaux, celui qui joue Paris, Dylan O'Brien. Dylan O'Brien qu'on a vu dans les films Le Labyrinthe. qu'on a vu dans les films Le Labyrinthe. Mais il était plus jeune. Mais il était plus jeune, Plus bébé. plus bébé.

  • Speaker #0

    Il a moins de cheveux, Il a moins de cheveux,

  • Speaker #1

    non ? non ? Non. Non. On l'a aussi vu dans les séries On l'a aussi vu dans les séries Teen Wolf et New Girl. Teen Wolf et New Girl. Voilà. Voilà,

  • Speaker #2

    c'était Teen Wolf.

  • Speaker #1

    Teen Wolf,

  • Speaker #2

    ok, oui.

  • Speaker #0

    Teen Wolf, Teen Wolf,

  • Speaker #2

    j'ai tout vu.

  • Speaker #0

    j'ai tout.

  • Speaker #2

    Flashback, ouais.

  • Speaker #0

    Quelle saison de Teen Wolf ? Quelle saison de Teen Wolf ? Bah, tout. Tout. Ah, Ah, ok, ok, pardon. pardon.

  • Speaker #1

    On a l'experte Teen Wolf. On a l'experte Teen Wolf. Non, Non, pas du tout. pas du tout. Mais c'est un des personnages principaux, C'est un des personnages principaux, je crois. je crois. Il me semble. Il me semble. Il y a aussi dans le rôle, Il y a aussi dans le rôle, le deuxième personnage principal, le deuxième personnage principal, la jeune Ellie, la jeune Ellie, qui est jouée par qui est jouée par Eliza Scanlan, Eliza Scanlan, qui, qui, elle, elle, a fait une apparition dans Old de Shyamalan, a fait une apparition dans Old de Shyamalan, qui d'ailleurs a produit le film. qui d'ailleurs a produit le film. Cadeau Lake, Cadeau Lake, là, là,

  • Speaker #2

    c'est le producteur. c'est le producteur.

  • Speaker #0

    Shyamalan Malang, Shyamalan Malang, Shyamalan Malang. Shyamalan Malang.

  • Speaker #1

    Pardon.

  • Speaker #0

    Pardon.

  • Speaker #1

    Elle était aussi, Elle était aussi, je ne sais pas pourquoi j'ai noté tout leur filmo, je ne sais pas pourquoi j'ai noté toutes leurs filmos, mais parce que je trouvais ça bien. mais parce que je trouvais ça bien. Elle était dans le film Le Diable tout le temps, Elle était dans le film Le Diable tout le temps film qui était très nul mais le livre est incroyable Ah oui le film est éclaté Alors que le livre c'est... film qui était très nul mais le livre est incroyable.

  • Speaker #0

    Le film est éclaté.

  • Speaker #1

    Alors que le livre c'est... C'est avec Tom Holland Et dans la série Sharp Object

  • Speaker #0

    C'est avec Tom Holland. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Et dans la série Sharp Objects.

  • Speaker #0

    Ah ça c'est bien, Ah ça c'est bien, ça c'est vachement bien. ça c'est vachement bien Ah bah c'est elle qui joue Ah bah c'est elle qui joue Amy Adams jeune en fait. Amy Adams jeune en fait D'accord ça y est maintenant je me rends compte D'accord, ça y est maintenant je me rends compte.

  • Speaker #1

    Voilà. Il y a Caroline Falk dans le rôle de la jeune Anna Lauren Ambrose qui joue Céleste et Diana Hopper dans le rôle de C Aïe ! Il y a Caroline Falk dans le rôle de la jeune Anna. Lauren Ambrose qui joue Céleste. Et Diana Hopper dans le rôle de C. pour ne pas spoiler, pas spoilé, et le lac Cadeau dans le rôle du lac Cadeau. et le lac Cadeau dans le rôle du lac Cadeau.

  • Speaker #2

    Oui, très belle interprétation.

  • Speaker #1

    Très belle interprétation. Oui, il joue bien. Il joue bien. Oui, Oui, il joue bien. il joue bien. Franchement, Franchement, voilà. voilà. Donc, Donc, un petit résumé d'abord. un petit résumé d'abord. Ensuite, Ensuite, deux histoires distinctes se passant à Carnac, deux histoires distinctes se passant à Carnac, alors pas dans le Morbihan. alors pas dans le Morbihan. Du fond de l'optimisme. Il faut l'optimer. C'est super. C'est super. Mais une petite ville américaine au bord du lac Cadeau, Mais une petite ville américaine au bord du lac Cadeau, lac qui est à la frontière du Texas et de la Louisiane. lac qui est à la frontière du Texas et de la Louisiane. On suit donc Ellie, On suit donc Ellie, une adolescente qui voit sa vie bouleversée le jour où sa demi-sœur Anna disparaît de façon mystérieuse sur le lac et elle va partir à sa recherche. une adolescente qui voit sa vie bouleversée le jour où sa demi-sœur Anna disparaît de façon mystérieuse sur le lac et elle va partir à sa recherche. En parallèle, En parallèle, on a l'histoire aussi de Paris, on a l'histoire aussi de Paris, un jeune homme hanté par la mort de sa mère qui lui aussi à un moment va être attiré par cet étrange lac. un jeune homme hanté par la mort de sa mère qui lui aussi à un moment va être attiré par cet étrange lac. Et à partir de là, Et à partir de là, leurs parcours vont se croiser autour du lac. leurs parcours vont se croiser autour du lac. qui est un lieu qui semble dissimuler pas mal de secrets. qui est un lieu qui semble dissimuler pas mal de secrets.

  • Speaker #0

    D'un étrange secret. D'un étrange secret,

  • Speaker #2

    Au fond du lac. au fond du lac.

  • Speaker #1

    Céline Eld et Logan George, Céline Eld et Logan George, ils sont partenaires de travail, ils sont partenaires de travail, mais de vie aussi. mais de vie aussi. Ce sont deux personnes, Ce sont deux jeunes personnes en couple. deux jeunes personnes en couple. Et là, Et là, ils font leur deuxième long-métrage ensemble. ils font leur deuxième long-métrage ensemble. Que ce soit leur cours ou leur premier, Que ce soit leur cours ou leur premier, ils ont tout fait ensemble. ils ont tout fait ensemble. Et donc, Et donc, ils expliquent que tout est parti d'une photo du lac Cadeau sur laquelle ils sont tombés sur un subreddit. ils expliquent que tout est parti d'une photo du lac Cadeau sur laquelle ils sont tombés sur un subreddit.

  • Speaker #2

    On était sûr que c'était sur Reddit.

  • Speaker #1

    On était sûr que c'était sur Reddit.

  • Speaker #2

    Tu nous fais une chronique de Felduple. Tu nous fais une chronique de Feldup.

  • Speaker #0

    Oui, Ouais, c'est ça, c'est ça, exactement. exactement. J'allais dire, J'allais dire, Logan George, Logan George, à mon avis, à mon avis, c'est Feldup. c'est Felduple.

  • Speaker #2

    L'iceberg du lac Cadeau. L'iceberg du lac Cadeau.

  • Speaker #1

    Et donc, Et donc, ils ont été, ils ont été, en quelque sorte, en quelque sorte, envoûtés par cette photo et ce lieu qu'ils ne connaissaient pas. envoûtés par cette photo et ce lieu qu'ils ne connaissaient pas. Et ils n'avaient rien de mieux à faire. Et ils n'avaient rien de mieux à faire. Alors, Alors, ils ont pris une voiture et ils sont partis le voir en vrai. ils ont pris une voiture et ils sont partis le voir en vrai.

  • Speaker #0

    Les anomalies du web. Les anomalies du web.

  • Speaker #1

    Voilà, Voilà, exactement. exactement. Les intermittents du spectacle. Les intermittents du spectacle. Et à partir de là, Et à partir de là, donc ils ont passé plusieurs mois à écrire une première version du film. donc ils ont passé plusieurs mois à écrire une première version du film. Je vous invite d'ailleurs vraiment à regarder des photos de ce lac parce que ce n'est pas n'importe quel lac. Je vous invite d'ailleurs vraiment à regarder des photos de ce lac parce que c'est pas n'importe quel lac et donc c'est là où pousse la plus grande forêt de cyprès au monde et c'est vraiment unique. Et donc, c'est là où pousse la plus grande forêt de cyprès au monde. Et c'est vraiment unique. Et en fait, Et en fait, c'est le Bayou, c'est le Bayou, vraiment. vraiment. Donc c'est les arbres qui... Donc, c'est les arbres qui... poussent dans l'eau. poussent dans l'eau. Et du coup, Et du coup, ça fait tout de suite quelque chose d'assez mystique et hors du temps. ça fait tout de suite quelque chose d'assez mystique et hors du temps. Ces endroits-là, Ces endroits-là, que ce soit la mangrove ou le baillou, que ce soit la mangrove ou le baillou, c'est vraiment des endroits assez étranges. c'est vraiment des endroits assez étranges. Donc, Donc, bref, bref, tout est parti de ce lieu hyper labyrinthique, tout est parti de ce lieu hyper labyrinthique, qui semble surnaturel, qui semble surnaturel, alors que il y a plusieurs lieux comme ça. alors que il y a plusieurs lieux comme ça. Et c'est un lieu qui est hyper propice au folklore, Et c'est un lieu qui est hyper propice au folklore, aux légendes. aux légendes. Il y a beaucoup, Il y a beaucoup, beaucoup de mythes. beaucoup de mythes. notamment le Bigfoot et tout, notamment le Bigfoot et tout, qui sont nés autour de ce lac. qui sont nés autour de ce lac. Et genre des trucs, Et des trucs genre Dame du Lac, genre Dame du Lac, version américaine. version américaine. Il y a beaucoup de...

  • Speaker #0

    Mais pourquoi on n'était pas au courant de ce lac ? Mais pourquoi on n'était pas au courant de ce lac ?

  • Speaker #1

    Mais surtout, Mais surtout, c'est en Bretagne, c'est en Bretagne, non ? non ? La Dame du Lac et compagnie. La Dame du Lac et compagnie. Décidément, Décidément, ça fait deux fois qu'on parle de la Bretagne. ça fait deux fois qu'on parle de la Bretagne. Bah oui, Bah oui, mais non, mais non, c'est pas la Dame du Lac, c'est pas la Dame du Lac, je vous dis de la merde, je vous dis de la merde, c'est la c'est la Waning Woman. Waning Woman. Ah, Ah, qui pleure. qui pleure.

  • Speaker #0

    J'ai vu un film comme ça. J'ai vu un film comme ça. C'était nul à chier. C'était nul à chier.

  • Speaker #1

    je sais plus comment c'est il y a la Yorona ah oui oh c'était nul oui c'est nul mais ça existe enfin c'est une légende qui existe mais là là c'est la Yorona mais américaine donc bref donc avec tout ça ça semblait évident que le lac ne serve pas seulement de décor pour le film il va vraiment venir façonner l'histoire et pour notre thème bah moi je trouvais ça plutôt pas mal parce que c'est le Je sais plus comment ça s'appelle, il y a la Yorona.

  • Speaker #0

    Ah oui, oh c'était nul !

  • Speaker #1

    Mais ça existe, c'est une légende qui existe. Mais là, c'est la Yorona mais américaine. Donc bref, avec tout ça, ça semblait évident que le lac ne serve pas seulement de décor pour le film, il va vraiment venir façonner l'histoire. Et pour notre thème, moi je trouvais ça plutôt pas mal, parce que le lac là c'est un espace où le temps va venir se brouiller. lac là c'est un espace où le temps va venir se brouiller ... Je vais essayer de ne pas trop spoiler le film, Je vais essayer de ne pas trop spoiler le film, mais quand même de préférence, mais quand même de préférence, voyez-le vraiment si vous écoutez cette chronique avant de l'écouter. voyez-le vraiment. Si vous écoutez cette chronique avant de l'écouter, mais surtout regardez-le sans savoir du tout de quoi ça parle. Mais surtout, regardez-le sans savoir du tout de quoi ça parle. Moi ça a été mon cas et c'était vraiment une très belle surprise. Moi, ça a été mon cas et c'était vraiment une très belle surprise. Mais du coup voilà, Mais du coup, il y a un endroit sur ce lac, il y a un endroit sur ce lac dans le film et seulement à un moment précis où le niveau de l'eau baisse, dans le film, et seulement à un moment précis où le niveau de l'eau baisse, là, là le temps va venir se plier et les personnages qui se trouvent là... le temps va venir se plier. Et les personnages qui se trouvent là vont pouvoir se déplacer à travers les époques. vont pouvoir se déplacer à travers les époques. Donc c'est ce qui va arriver à Paris, C'est ce qui va arriver à Paris, Ellie et la jeune Anna. Élie. et la jeune Anna. Donc, c'est un film qui prend vraiment soin de semer plein de petits indices un peu partout. C'est un film qui prend vraiment soin de semer plein de petits indices un peu partout. Donc, Les fameux fusils de Tchékov. les fameux fusils de Tchékov. Moi, Moi, j'ai trouvé ça bien. j'ai trouvé ça bien, parce que ça m'a permis d'être beaucoup plus ancrée dans l'histoire. Je trouve que ça m'a permis d'être beaucoup plus ancrée dans l'histoire. Et ça fait un film très didactique, Et ça fait un film très didactique, sans être prétentieux. sans être... prétentieux. J'avais pas l'impression qu'on était pris pour des teubés pendant le film. J'avais pas l'impression qu'on était pris pour des teubés pendant le film. Ce que je peux reprocher à un certain réalisateur dont on parlera tout à l'heure. Ce que je peux reprocher à un certain réalisateur dont on parlera tout à l'heure. Mais voilà, Mais voilà, ça permet aussi de... ça permet aussi de...

  • Speaker #0

    Mais dont il s'inspire quand même. Mais dont il s'inspire quand même.

  • Speaker #1

    Dont il s'inspire, Dont il s'inspire, non mais clairement. non mais clairement. Oui. Mais là je trouve que ça fait pas le même effet. Et là, je trouve que ça fait pas le même effet. Je trouve qu'on ne tombe pas trop dans des complexités incompréhensibles des paradoxes temporels. Et donc, je trouve qu'on ne tombe pas trop dans des complexités incompréhensibles des paradoxes temporels. Moi, Moi, j'ai trouvé. j'ai trouvé. Je trouvais que c'était assez bien construit. Je trouvais que c'était assez bien construit. Je trouve aussi que le film est très beau et que ça parle de beaucoup de choses. Donc, je trouve aussi que le film est très beau et que ça parle de beaucoup de choses. Moi, Moi, ce qui m'a le plus touchée, ce qui m'a le plus touchée, c'était l'angle de l'héritage familial. c'était l'angle de l'héritage familial. Donc, La manière dont le passé des générations influence le présent. la manière dont le passé des générations influence le présent. ce que les parents... ce que les parents... n'ont pas dit, n'ont pas dit, ce que les enfants ignorent de leur histoire familiale et comment les secrets ou les absences continuent de peser, ce que les enfants ignorent de leur histoire familiale et comment les secrets ou les absences continuent de peser, même des années plus tard. même des années plus tard. Donc le temps dans le film est utilisé un peu comme une mémoire vivante et donc souvent douloureuse aussi. Donc le temps dans le film est utilisé un peu comme une mémoire vivante et donc souvent douloureuse aussi. Moi c'est un sujet qui me fascine, Moi c'est un sujet qui me fascine, c'est ce qu'on appelle en psychologie le trauma transgénérationnel et je trouve ça très intéressant de l'aborder comme ça. c'est ce qu'on appelle en psychologie le trauma transgénérationnel et je trouve ça très intéressant de l'aborder comme ça. il y a aussi pour le temps l'aspect cyclique donc de la boucle il y a un peu ce truc de ce qui arrive devait arriver donc on peut penser que c'est un peu fataliste mais là moi je trouve ça encore une fois très beau se Il y a aussi, pour le temps, l'aspect cyclique, donc de la boucle. Il y a un peu ce truc de ce qui arrive, devait arriver. Donc, on peut penser que c'est un peu fataliste. Mais là, moi, je trouve ça, encore une fois, très beau, se dire que le temps, dire que le temps quand il n'est pas linéaire nous relie forcément aux personnes aimées qu'on a perdues quand il n'est pas linéaire, nous relie forcément aux personnes aimées qu'on a perdues. Je trouve que c'est vraiment joli, je trouve que c'est vraiment joli la manière dont c'est exploité et en plus ça vient bien justifier l'utilisation du voyage dans le temps qui là pour le coup moi je trouve n'est pas du tout un gadget scénaristique voilà ouais en fait, la manière dont c'est exploité. Et en plus, ça vient bien justifier l'utilisation du voyage dans le temps, qui là, pour le coup, moi, je trouve, n'est pas du tout un gadget scénaristique. Voilà.

  • Speaker #2

    Ouais. Ouais,

  • Speaker #0

    ouais,

  • Speaker #2

    ouais ouais moi j'ai bien aimé aussi et je te rejoins sur le côté bagage générationnel et je trouve que c'est malin d'utiliser des boucles temporelles pour parler de ...

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #2

    Ouais. Bah, ouais. Moi, j'ai bien aimé aussi. Et je te rejoins sur le côté bagage générationnel. Et je trouve que c'est malin d'utiliser des boucles temporelles pour parler de... trauma familial ou de trucs qui ressortent ou de choses enfouies et tout et après sur le côté beau et réussi du film je suis assez d'accord, Traumas familiaux ou de trucs qui ressortent ou de choses enfouies et tout. Et après, sur le côté beau et réussi du film, je suis assez d'accord. moi j'ai beaucoup aimé la géographie du film, Moi, j'ai beaucoup aimé la géographie du film. Tous les déplacements en bateau, tous les déplacements en bateau l'utilisation de la géographie du lac, l'utilisation de la géographie du lac. archi bien je trouve, Archibien, je trouve.

  • Speaker #1

    vraiment super cool ça change, Vraiment super cool. C'est incroyable ce lieu.

  • Speaker #2

    Ça change, c'est bien fait, c'est bien fait, c'est pas trop chiant, c'est pas trop chiant. enfin il n'y en a pas non plus à toutes les sauces et en fait c'est surtout ça, Enfin, il n'y en a pas non plus à toutes les sauces. Et en fait, c'est surtout ça. Je trouve qu'il y a beaucoup de choses qui sont bien osées dans le film. je trouve qu'il y a beaucoup de choses qui sont bien osées dans le film tu parlais des Tu parlais des colliers, colliers, des cordes et des machins de Chekhov dans tous les sens, des cordes et des machins de Chekhov dans tous les sens, il y en a pas mal, il y en a pas mal mais c'est pas trop lourdain non plus et en vrai moi j'aime bien aussi que le film soit assez compréhensible parce que son propos comme tu disais c'est les bagages générationnels et du coup c'est bien non plus de pas faire un truc, mais c'est pas trop lourdain que non plus et en vrai moi j'aime bien aussi que le film soit assez compréhensible parce que son propos comme tu disais c'est les bagages générationnels et du coup c'est bien non plus de ne pas faire un truc... enfin c'est pas un film qui va vous mindfuck ou vous faire péter un câble je trouve que c'est plutôt facile à suivre. enfin c'est pas un film qui va... vous mindfuck ou vous faire péter un câble je trouve que c'est plutôt facile à suivre et c'est joli les histoires qui se recoupent à la fin c'est assez joli en fait il n'y a pas un gros twist ou un gros drama c'est différentes temporalités qui finissent par se rejoindre et s'entrecroiser et en fait on finit par comprendre que les personnages qu'on suit sont Et c'est joli les histoires qui se recoupent à la fin, c'est assez joli en fait y'a pas un gros twist ou un gros drama c'est différentes temporalité qui finissent par se rejoindre et s'entrecroiser et en fait on finit par comprendre que les personnages qu'on suit sont pas du tout dans les mêmes temporalités et c'est pareil tout est assez doux et assez fluide donc non moi j'ai bien aimé ouais mais ça ce côté c'est pas du tout dans les mêmes temporalités et c'est pareil tout est assez doux et assez fluide donc non moi j'ai bien aimé mais ça ce côté

  • Speaker #0

    C'est un film qui soigne un peu son mystère, un film qui soigne un peu effectivement son mystère quoi son twist mais qui en même temps ne le fait pas de manière son twist, mais qui en même temps ne délivre pas son truc de manière ultra brutale. délivre pas son truc de manière ultra brutale ça arrive pas d'un coup en une scène quoi c'est vrai que moi j'ai compris que c'était ça spoil pour les gens mais je pense que c'est impossible ça se comprend quand même assez rapidement mais tu comprends assez vite que effectivement les deux personnages principaux vivent pas dans la même temporalité parce qu'en fait il y a des détails un peu subtils d'utilisation

  • Speaker #2

    Ça n'arrive pas d'un coup en même scène.

  • Speaker #0

    Moi j'ai compris que c'était un spoil pour les gens, mais je pense que c'est impossible de pas spoiler.

  • Speaker #2

    Ça se comprend quand même assez rapidement dans le film.

  • Speaker #0

    Mais tu comprends assez vite que les deux personnages principaux ne vivent pas dans la même temporalité. Parce qu'il y a des détails un peu subtils. d'utilisation des téléphones portables c'est suffisamment décalé dans le temps les deux époques sont suffisamment décalées dans le temps pour qu'il y ait des différences assez marquantes et donc pour qu'on s'en rende compte et ça c'est vrai que c'est bien pareil la géographie des lieux qui est revisitée mais de manière un peu différente à chaque fois avec des téléphones portables c'est suffisamment décalé dans le temps les deux époques sont suffisamment décalées dans le temps pour qu'il y ait des différences assez marquante et donc pour qu'on s'en rende compte et ça c'est vrai que c'est bien, pareil la géographie des lieux qui est revisitée mais de manière un peu différente à chaque fois, avec le barrage avec les sécheresses consécutives du lac c'est vrai qu'il y a c'est un gros boulot de mise en scène je pense et d'écriture après c'est vrai que c'est vrai que c'est un film qui doit moins bien survivre à un second visionnage parce que t'as pas la surprise finale qui fait, le barrage avec les sécheresses consécutives du lac c'est vrai qu'il y a un gros boulot de mise en scène je pense et d'écriture après c'est vrai que C'est vrai que... C'est un film qui doit moins bien survivre à un second visionnage parce que t'as pas la surprise finale qui fait, qui joue quand même beaucoup pour l'appréciation du film. qui joue quand même beaucoup pour l'appréciation du film. Mais non. Mais non. Et puis moi, Et puis moi, j'aime beaucoup ce gars-là, j'aime beaucoup ce gars-là. Le Paris. le Paris. Le Paris,

  • Speaker #2

    ouais.

  • Speaker #1

    Dylan O'Brien. Dylan O'Brien.

  • Speaker #0

    Ouais, je l'aime bien dans le film. Je l'aime bien dans le film. Je trouve qu'il a une espèce de... Je trouve qu'il a une espèce de...

  • Speaker #1

    Il est touchant. Il est touchant,

  • Speaker #0

    moi. Ouais, Ouais, je sais pas, je sais pas. il est...

  • Speaker #2

    Il a un truc un peu naturel qui se dégage. Il a un truc un peu naturel qui se dégage en plus.

  • Speaker #0

    Il se balade avec son staff. Il se balade avec son staff, là. au bord de son lac dans sa caravane je sais pas j'aime bien, il est marrant ok c'est pas hyper marrant mais il est pas très taiseux il a un petit côté Teddy il a un petit côté Teddy donc non moi j'ai passé un super bon moment dans le film,

  • Speaker #1

    c'est un bon film c'est un bon film du dimanche en vrai ouais oui oui oui moi j'avoue que c'est pas déplaisant et j'avoue que J'ai pas passé un mauvais moment, après je trouve qu'il survit pas beaucoup dans la mémoire, enfin en tout cas dans la mienne. Je l'ai vu il y a quelques semaines du coup vu que tu l'avais choisi assez tôt. Et aujourd'hui j'en garde pas grand chose quoi, à part effectivement ce lieu qui est magnifique. Il n'y a pas grand chose qui me reste et j'avoue que bon après ça c'est ma préférence mais moi j'aime... Je spoil alors attention, moi j'ai un peu du mal avec les résolutions à la Game of Thrones. En fait, ça me met un peu mal à l'aise, ces personnages qui, au sein d'une même famille, jouent plusieurs rôles. Vraiment, j'ai du mal avec ça. Est-ce que c'est de l'inceste ? Non, c'est plutôt une inquiétante étrangeté. C'est que moi, j'ai du mal avec le rapport sororal qui n'est pas le même que le rapport maternel, qui n'est pas pour moi le même que le rapport... Enfin, tu vois ce que je veux dire ? Et ça, ça me dérange un peu, moi, personnellement. Enfin, je sais pas, il y a un truc qui bloque là-dessus. Je les turiderai en séance. Mais effectivement, le traumatisme intergénérationnel, c'est de toute façon un thème extrêmement intéressant et c'est cool de le traiter avec les outils du cinéma et de le mettre en scène de cette façon-là. Ça regarde vachement du côté de chez Dark aussi, qui est quand même sorti avant.

  • Speaker #2

    Ça fait très série, je trouve. Ça pourrait être découpé. Je n'ai pas vu,

  • Speaker #3

    je n'ai pas regardé.

  • Speaker #1

    Moi j'ai arrêté au bout du deuxième épisode parce que où qu'il est Michel Je vous invite à regarder au moins la première série C'est quand même très très bien écrit c'est plus complexe qu'Adeleik évidemment parce que c'est sur un temps plus long etc

  • Speaker #0

    Il y a deux lacs On est d'accord que le môme s'appelle Michel

  • Speaker #2

    Oui mais c'est un allemand alors Moi ça m'a freiné dans mon appréciation de la série Thomas a coupé la première écoute du prénom de Michel J'ai regardé deux épisodes,

  • Speaker #0

    c'est bien mais il s'appelle Michel Euh...

  • Speaker #1

    bizarre quoi et c'est vrai que moi il y a quand même des trucs un peu bah ça c'est des trucs américains qui me gavent très vite donc c'est vrai et qui font très série un peu teen l'histoire des colliers moi j'avoue que j'ai du mal j'aime bien moi c'est un peu c'est un peu kitsch oui mais c'est ça mais c'est un c'est un pendentif c'est

  • Speaker #2

    un pendentif de 2005 quand même faut le dire

  • Speaker #1

    Oui, mais ils auraient dû choisir un truc avec une salamandre. C'est vraiment ancré. Ou une dente de requin, je n'en sais rien.

  • Speaker #0

    Ah oui, une dente de requin. J'en ai une. C'est un peu laid.

  • Speaker #1

    Et il y a une autre scène aussi où j'ai vraiment levé les yeux au ciel un peu. Mais ça, c'est mon côté anti-romantique. C'est, tu sais, quand... Quand il joue à la maison.

  • Speaker #2

    Ah ça me parait, bon j'avoue ça aussi.

  • Speaker #1

    J'avais l'impression d'être dans une pub le roi Merlin.

  • Speaker #3

    En plus elle sert à rien.

  • Speaker #2

    Moi je me suis surtout dit vos blagues ne sont pas drôles en fait. Non c'est cringe.

  • Speaker #1

    Non non non. J'avoue que cette scène n'a pas trop de...

  • Speaker #0

    Avec ton îlot central chérie.

  • Speaker #2

    Ouais ouais, putain je vais te chercher une poêle dans le meuble invisible.

  • Speaker #0

    Oui ça c'est le côté...

  • Speaker #1

    Les pouvoirs de l'imagination.

  • Speaker #0

    C'est le moment en Sundance.

  • Speaker #3

    ça je pense que c'est Shyamalan qui l'a imposé il était à la prod il a dit bon,

  • Speaker #0

    il n'y a pas assez de trucs de merde oui oui c'est vrai que cette scène elle est un peu gênante elle arrive au début du film du coup oui ça va un petit peu en froid et en plus ça va pas avec les personnages le

  • Speaker #1

    personnage d'Eli pour le coup il est beaucoup plus intéressant je trouve qu'il est plus étrange, j'aime bien ce personnage

  • Speaker #2

    Ne vous inquiétez pas, à part ces deux scènes, il n'y aurait pas trop de moments de cringe dans le film.

  • Speaker #1

    Non, c'est moi qui suis...

  • Speaker #0

    Non, ça va, ça va. Et puis le personnage, comment elle s'appelle la gamine ? Ellie. Ah oui, Ellie. Ouais, ouais, ouais, elle est très très bien avec son conflit, le conflit qu'elle a avec son beau-père et tout ça. Non, ça c'est bien, c'est vraiment pas mal. C'est vraiment bien comme film. Oui, c'est un bon film. J'ai du mal à... a trouvé ça gênant malgré ses défauts. Parce que je trouve que tu sens tellement le truc qui a été vraiment bien écrit. Tu vois, effectivement, je suis d'accord avec Camille sur le truc de... C'est ce que je voulais dire par ça ne survit pas un second visionnage. Effectivement, c'est un film qui est fait pour faire un effet la première fois que tu le vois. Et c'est vrai que c'est une démarche de cinéma que de temps en temps, tu aimes, tu n'aimes pas. Mais c'est une démarche qui est hyper fréquente dans le cinéma. Il y a beaucoup de films comme ça qui restent quand même des films qui sont tout à fait regardables et vraiment bien foutus. Mais c'est vrai que ce n'est pas un film qui reste avec toi toute ta vie. Et puis, on a déjà vu ça. Mais bon, non, moi, je... Bon petit film du dimanche.

  • Speaker #1

    Ça donne envie d'aller voir ce Cadolèque. Ah bah oui,

  • Speaker #3

    oui. Non, et puis c'est vrai que je ne l'ai pas précisé, mais c'est vraiment... Il y a beaucoup de films qui ressemblent à ça qui sont sortis à ce moment-là, mais c'est les films Covid.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #3

    Du coup, voilà un peu les gens qui n'avaient pas grand-chose d'autre à faire. Souvent, il y a eu beaucoup de films de genre ou d'horreur qui sont sortis à ce moment-là. Il y a un peu un truc comme ça, qui ne sont pas forcément mémorables, mais qui avaient un charme, moi je trouve.

  • Speaker #2

    On est déjà nostalgique de l'époque Covid.

  • Speaker #0

    C'était bien. ça a rendu certaines personnes plus créatives c'est vrai que quand on était tous dans nos résidences secondaires on était quand même bien ouais surtout celle du 9-3 ouais non c'était l'enfer moi j'ai pas fait de film pendant le covid non j'ai pas fait de film mais nous on avait pas de résidence secondaire donc voilà Euh... On passe à la suite peut-être ou pas ? C'est quoi déjà ?

  • Speaker #1

    C'est moi.

  • Speaker #0

    Ah c'est Camille. Et Camille c'est quoi ? Bah attends,

  • Speaker #2

    la musique.

  • Speaker #0

    Ah c'est la musique.

  • Speaker #2

    Ouais ouais. Tu vas plus vite que la musique toi.

  • Speaker #0

    Et pardon Camille, quel est le film ?

  • Speaker #1

    Moi j'ai choisi Memento.

  • Speaker #0

    Rien que ça. Memento.

  • Speaker #1

    Memento.

  • Speaker #0

    Ouh, qui pire c'est Trinity, ouh là là là là !

  • Speaker #1

    Oui, trop de beauté dans cette scène !

  • Speaker #0

    Moi ça m'a rendu horny direct, je te le dis, de ne pas pouvoir en parler beaucoup. C'est la seule fois de ma vie où Christopher Nolan m'a rendu horny.

  • Speaker #2

    Tout ça dans un jus années 90 en plus, c'est super.

  • Speaker #1

    Donc effectivement, Memento de Christopher Nolan, un film de 2000, et c'est un film quand même très connu puisque c'est Christopher Nolan. C'est qui ? Moi, je pense que c'est mon préféré de Christopher Nolan. Je trouve que c'est vraiment un film qui est beau et qui rentre bien dans le truc du temps. Parce qu'on le connaît, lui, avec ses bidules. Ah bah lui !

  • Speaker #0

    C'est machin chouette,

  • Speaker #1

    ses bidules ! Si il y en a un qui aime bien jouer avec la trotteuse de sa montre, je pense que c'est Christopher Nolan.

  • Speaker #2

    Avec ses toupies.

  • Speaker #0

    J'ai eu 20 sur 20 à mon devoir de mathématiques. Je suis Christopher Nolan.

  • Speaker #2

    C'est clair. On commence déjà à se moquer de lui.

  • Speaker #1

    Alors, pas tout de suite. Donc, comme on vous l'a dit, au niveau du casting, on a quand même des superstars. Parce qu'il y a Guy Pearce qui joue donc Leonard Shelby. Et Carrie Admos, Trinity donc, qui joue Nathalie. Il y a aussi Joe Pantolagno qui joue Teddy.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #3

    Jean-Pierre

  • Speaker #0

    Joliot-Lagnot ! Il y a donc la moitié du casting de Matrix.

  • Speaker #1

    Exactement. Ce film a été écrit, réalisé par Christopher Nolan et c'est son deuxième long métrage après Following qu'il avait sorti juste quelques années avant.

  • Speaker #0

    C'est un long Following ?

  • Speaker #1

    Oui, un long mais qu'il avait fait avec très peu d'argent, qu'il avait fait avec littéralement 7000 livres. Ah oui,

  • Speaker #2

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    Donc c'est vraiment pas beaucoup. Et là, d'un coup, on arrive à 4,5 millions. C'est pas les mêmes enjeux, on va dire. Alors, si vous n'avez pas vu Memento, obligation totale de voir le film avant de nous écouter. Parce que là c'est vraiment du gâchis

  • Speaker #3

    Regardez les films,

  • Speaker #2

    surtout un dont on parlera plus tard En plus chaque fois on est des sagons on spoil quasi direct Mais Memento tu peux pas parler du film sans spoiler C'est compliqué

  • Speaker #1

    Le spoil intervient à la première seconde

  • Speaker #2

    Mais oui moi je trouve que c'est pas très dérangeant C'est la construction du film et le montage qui est cool et qui est intéressant Oui oui oui mais c'est juste que je pense que justement il faut,

  • Speaker #1

    en tout cas moi personnellement quand j'ai vu le film je ne l'avais pas entendu parler avant Ouais. Et ça a marché très bien parce que je ne savais pas l'écriture. Donc en gros, de quoi ça parle ? En gros, on rencontre Léonard, Léni, qui bute un certain dénommé Teddy. Ça, c'est la première séquence du film. Donc je ne spoil pas trop fort. Et en fait, on comprend au fur et à mesure que le personnage de Léonard ne se souvient jamais de rien, comme s'il se réveillait tout le temps d'une gueule de bocarabiné. Et il nous explique qu'en fait, il n'a pas de mémoire à court terme. C'est pas pratique, ça, du tout. C'est-à-dire qu'en fait...

  • Speaker #2

    C'est quoi ton film, déjà ?

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. On peut le refaire. Donc, Memento de Christopher Nolan. J'aurais pu écrire une chronique à la façon de Memento, mais je me suis dit, le noir et blanc, la couleur, ça va être compliqué. Au micro. Il faut que je l'écrive à l'envers. Ça devient très galère, je ne peux pas le faire. Il n'a pas de mémoire à court terme, ce qui fait que cette personne est en fait un rat d'auteur permanent, qui raconte toujours la même chose. Je pense que c'est assez pénible d'avoir ce genre de personne dans son entourage. Ça tombe bien, il n'a personne autour de lui, à part Teddy, qui se présente comme étant son ami. Et après, on va rencontrer Nathalie, qui se présente aussi comme une amie potentiellement plus plus. La dernière chose dont se souvient clairement Léni, c'est de sa femme. Enfin, ce n'est pas vraiment de sa femme, c'est plutôt de la façon dont sa femme a été tuée. Donc voilà, là c'est la grosse fête. Et donc on comprend que Léni a un défi, c'est justement défier sa mémoire à court terme en essayant de mener une enquête policière autour du meurtre de sa femme. Il faut qu'il retrouve le tueur. Il a pas mal d'indices, etc. Et des indices qu'il écrit sur des petits post-its. Et avec une très belle écriture, je dois dire. moi j'ai trouvé ça très sexy le fait qu'il écrive aussi bien c'est sexy parce que c'est Guy Pearce ça joue peut-être la personne qui est au bout du stylo j'ai adoré Guy Pearce à poil qui écrit sur un polaroïd je trouve qu'il écrit très bien et donc il écrit sur des post-it il écrit aussi sur des polaroïds en fait il fait sa vie c'est vraiment de faire des pêles-mêles euh... au mur avec des fils et des petits points et des photos.

  • Speaker #2

    Si vous aimez les to-do list, regardez Memento, c'est super.

  • Speaker #1

    Exactement, parce qu'effectivement, Léonard a ce qu'il appelle un système qui lui permet, selon lui, d'éviter justement de tout oublier tout le temps. Bon, c'est pas hyper... C'est pas infaillible. C'est pas infaillible. Mais justement, c'est ça qui est intéressant, c'est que c'est le sujet même du film, parce que Léonard dit plusieurs fois que la mémoire elle-même n'est pas pas infaillible et en fait ça fait tout l'enjeu du film parce que les souvenirs même de Léonard ne sont pas infaillibles et donc le cinéma non plus n'est pas infaillible enfin bref,

  • Speaker #0

    vous voyez où je veux en venir je suis hyper d'accord avec toi, pour moi ce mec c'est Christopher Nolan ah bah bien sûr, ah bah évidemment je note des petites choses sous mes petites fautes

  • Speaker #1

    Exactement. Je construis une histoire. Et ce qui est marrant, c'est qu'au sein même du film, il y a des clins d'œil, mais qui ne sont pas vraiment des clins d'œil, qui sont des espèces de... Comment dire ? D'annonciations, pas religieuses, mais presque, des prochains films de Christopher Nolan.

  • Speaker #2

    En même temps, il fait toujours les mêmes têtes.

  • Speaker #1

    Par exemple, Ténètre. Il y a tout un discours, à un moment donné, sur la perception des cartes et le fait que on sait que quand on touche la table, ça va faire un bruit. Et en fait, ça, c'est exactement... ce que vient défier Ténètre plus tard.

  • Speaker #2

    Il y a une scène en reverse au début aussi.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Et donc, tout ça, c'est la construction du film principal, on va dire, et en parallèle s'intercalent au sein de ces séquences de la réalité de Léonard, des souvenirs qui, eux, sont en noir et blanc. Merci pour ça Christophe Erdolène, parce que ça avait été en couleur, ça aurait été vraiment la merde. Eux sont écrits dans une temporalité normale. un présent qu'on comprend un peu plus et où là Léonard raconte l'histoire d'un dénommé Sammy Jenkins qui est touché par la même amnésie que Léonard et qu'il a rencontré précédemment dans sa vie et toute la question autour du personnage de Sammy Jenkins c'est est-ce que c'est vrai cette amnésie ou est-ce que c'est en fait Sammy Jenkins qui joue à l'amnésique comme Léonard

  • Speaker #2

    Et c'est la deuxième fois qu'on a un enquêteur en assurance dans le podcast.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Consécutivement. On aurait pu faire un thème assurance vive et dégâts des eaux. Sponsorisé par AXAR, on se mit plein les fouilles, évidemment. On a raté le coche.

  • Speaker #0

    Il nous sponsorise déjà. Vous n'avez pas dit, vous n'avez pas prévenu.

  • Speaker #2

    Super, merci.

  • Speaker #1

    Ce qui est marrant, ce qui est rigolo... à trop. Oula, ça y est, elle pète un câble. On met toi dans l'ordre. Oui c'est ça, on met dans l'ordre, on se calme, on n'est pas dans le film. Moi ce que j'aime beaucoup avec ce film, c'est que je l'ai vu il y a une bonne dizaine d'années, la première fois, et je ne l'ai pas revu depuis. Et en fait, mon cerveau a vraiment imaginé tout seul une fin qui n'est pas celle du film. Donc manifestement, il y a un truc, enfin, le truc que Christopher Nolan veut faire avec ce film fonctionne parce que lui... Quand on l'a interrogé beaucoup sur la fin notamment de son film, il dit « Le public a une telle soif de vérité qu'il accepte des explications du menteur. Les gens s'attachent à cette grammaire du cinéma qui veut que l'on dévoile la vérité à la fin. » Alors que le film Memento la défie clairement. Et je trouve que c'est ça en fait tout l'intérêt de ce film-là, qu'il le fait plutôt bien. Oui c'est un peu compliqué mais en fait il y a un plaisir vraiment du spectateur. à expérimenter cette mémoire faillible du personnage principal. Et en fait, moi, je trouve que ce qui est assez fascinant, c'est de se demander comment on a pu écrire un script aussi compliqué et le faire produire à hauteur de 4,5 millions de dollars, alors que c'était un nobody. Christopher Nolan, ce n'était pas non plus une méga star du tout à l'époque. C'est un film qu'il a écrit aussi avec son frère, parce que tout vient d'une idée de pitch de Jonathan Nolan. Le petit frère de Christopher, qui lui pitche cette idée de film lors d'un voyage qu'ils ont fait tous les deux pour le déménagement de Christopher à LA. Et c'est donc la femme de Christopher Nolan et productrice de Christopher Nolan qui, voyant le script... va le donner à un mec qui est dans le cinéma, qui est, je ne sais plus le nom de cette personne, mais qui travaille chez New Market Films. Et le gars est sidéré par l'écriture, il se dit, ok on y va, mets 4,5 millions de dollars et se lance avec ce jeune réalisateur. Et je trouve que c'est quand même le signe d'un vrai talent, en tout cas d'écriture et de rendre clair quelque chose qui ne l'est pas, tu vois. Comme mon résumé, qui est bordélique. Je ne suis pas Christopher Nolan.

  • Speaker #0

    Il était clair, ton résumé.

  • Speaker #3

    Je te donne 4,5 millions de dollars.

  • Speaker #1

    Ah, merci ! N'hésitez pas à le faire.

  • Speaker #2

    Vous pouvez donner aussi sur le compte de Thomas, il vous le répète régulièrement.

  • Speaker #1

    C'est ça, il me fera un lit de diable. PayPal.

  • Speaker #0

    Puisque je prends les chèques aussi.

  • Speaker #1

    Super. Donc voilà, qu'est-ce que vous en avez pensé, vous ?

  • Speaker #0

    Ben... Comme je suis un des plus vieux. Peut-être moi le plus vieux. Ouais,

  • Speaker #2

    c'est vrai.

  • Speaker #0

    Et bah ouais, non mais moi je l'ai vu, je sais pas, je l'ai vu cinq ou six fois. Ah ouais ?

  • Speaker #1

    L'obsédier quoi.

  • Speaker #0

    Mais en fait, non parce que je l'ai revu, tu sais, c'est un peu le film que j'ai vu pendant que Lola est en train de me dégueuler dessus.

  • Speaker #1

    Par le nez. Par le nez. T'en as un petit peu sur la manche, tu fais attention.

  • Speaker #0

    C'est vraiment sympa quoi. Non mais je l'ai, en fait c'est le film euh... J'ai dû le voir quand j'avais... Il est sorti en 2000, donc j'ai dû le voir en 2002, un truc comme ça. J'avais 12-13 ans. Et c'est le genre de film que tu montres à tes copains et donc tu le revois X milliards de fois parce que t'es fou, tu vas voir que c'est fait à l'envers.

  • Speaker #1

    Avant de montrer Funny Games.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Une drôle de personnalité quand même.

  • Speaker #0

    Tu séduis avec Memento et tu ronds avec Funny Games. mais non non et alors moi ce qui me fascine avec ce film c'est ce qui me fascine avec l'ensemble de la filmographie de Christopher Nolan c'est que c'est des films que je peux voir 5 fois, 6 fois, 12 fois ne pas m'en rappeler et les revoir et prendre un peu de plaisir quand je les revois mais non mais en fait le film tu devrais le noter sur un post-it c'est bien et c'est pas bien parce que c'est très plaisant c'est très plaisant à regarder alors il y a plein de choses plaisantes à regarder dans le film on va aller la parler mais par contre non par contre premier degré le caractère ultra répétitif du dispositif parce que donc il faut Camille l'a pas dit dans son résumé donc le film est construit à l'envers mais il est construit par petits segments qui se succèdent les uns après les autres de manière chronologique, mais inversée. Je ne sais pas comment dire. On remonte la mémoire. Et donc, on voit des scènes qui se succèdent, mais à l'envers. Et du coup, ce caractère ultra répétitif du dispositif avec les scènes dans le présent intercalées donne un côté, je trouve, un peu indigeste au film. qui fait un peu obstacle je trouve au fait qu'on le mémorise, qu'on mémorise exactement ce qui se passe et donc en fait moi je l'oublie systématiquement à mesure que je l'ai vu, c'est un peu mon problème avec le film ce d'autant que au delà de la prouesse d'être construit intégralement en l'envers, ce qui est très plaisant à voir finalement c'est vrai que cette histoire de Sammy Jenkins c'est un peu moi je trouve ça un peu en termes d'écriture encore une fois je vais pas donner des conseils à Christopher Nolan je pense qu'il gère je crois qu'il je suis pas sûr qu'il t'écoute peut-être que tu pourrais être sûr sur le temps je pense qu'il nous écoute mais par contre je lui souhaite bon courage parce que je vois qu'il est lancé donc voilà mais ce qui colle pas pour moi en terme d'écriture c'est cette histoire de Samy Jamik à Jenkins parce qu'on a du mal à croire en tant que spectateur que ce mec qui a une condition médicale ultra particulière qui est le fait qu'il a une mémoire de poisson rouge et qu'il oublie tout toutes les deux heures, il est rencontré juste avant de devenir comme ça, un mec qui avait exactement la même chose. Et qu'en se prenant un coup sur la tête, il développe... Tu vois, il y a un truc un peu... La foudre a frappé deux fois au même endroit, qui est un peu dur à avaler en tant que spectateur et qui, je trouve, quand même fait un peu obstacle à... En tout cas, moi, ça m'a fait obstacle, les dernières fois que je l'ai vue, à mon adhésion au film.

  • Speaker #1

    Eh bien, oui. Tu sais quoi ? Moi, je pense que c'est ça un des enjeux vraiment du film. Parce que, en fait, je ne veux pas monopoliser la parole, mais moi, je trouve que, en fait, dans ce film-là, c'était la deuxième fois que je le voyais avec 12 ans d'écart. Et, effectivement, moi, je n'y crois pas du tout. Genre, là où, peut-être la première fois, je devais être en train de me dire, ah ouais, trop bien, machin. Là, j'y croyais pas du tout et je crois que c'est en fait ce qui caractérise le cinéma de Nolan, c'est que je crois qu'on prend du plaisir avec son film quand on n'est pas premier degré, tu vois. Parce que en fait, il injecte des indices, mais où t'as l'impression qu'il ne comprend pas qu'il injecte des indices qui pour moi veulent dire autre chose, tu vois, notamment sur le caractère politique du film, le rapport entre Léonard et sa femme. Moi je me souvenais d'un rapport très ambigu Très compliqué, très dangereux presque C'est à dire que Léonard je le voyais Vraiment comme un double Avec une double face, très forte Vraiment Dr. Jekyll et Mr. Hyde Vu que, bon je vais spoiler mon cerveau malade Mais moi dans mon souvenir Il tuait sa femme de façon extrêmement violente Et en fait toute l'histoire de Samuel Jekyll N'était qu'une façon de De rendre ok sa culpabilité Et en fait c'est pas du tout ça la fin

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    c'est pas ça. Tu vois, il y a un truc bizarre où il n'injecte pas... Il ne va pas au bout, en fait. De là où il pourrait vraiment aller en faisant un personnage vraiment très problématique, vraiment dangereux, vraiment... Tu vois, qui raconte un conte qui n'existe pas.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Mais il y a chez Nolan... En tout cas, dans ce film... Enfin, oui, il y a un... J'ai une autre idée, mais... je me parasite moi-même mais non mais il y a effectivement chez ce gars t'as l'impression qu'il limite sa manière de faire du cinéma à comment dire une espèce d'exposition de ses grandes capacités de compteur capable de créer un système où tout fonctionne où tout s'imbrique tout ça jusqu'à l'outrance totale qui est Ténètre où je suis sûr que Ténètre fonctionne très bien Mais au bout d'un moment, j'en avais plus rien à foutre que ça fonctionne très bien parce que le film me gave. Et donc, il n'y a pas ça dans Memento. Eh bien, moi,

  • Speaker #2

    je trouve que si.

  • Speaker #0

    Non, mais il y a moins ça. Il y a moins ça.

  • Speaker #2

    Il y a moins ça, mais...

  • Speaker #0

    Vas-y, pardon, Lélé. Moi,

  • Speaker #2

    je vois les trucs qui me saoulent dans les autres films de Nolan. Et en vrai, moi, le côté film concept, où en fait, je construis un système giga complexe. Mais t'inquiète, tu vas finir par comprendre si t'es vraiment attentif au truc et tout. Et en fait, juste moi, je trouve que je me suis fait chier, en fait, vraiment sévère.

  • Speaker #0

    Ouais, tu l'avais déjà vu ou pas ?

  • Speaker #2

    Je l'avais jamais vu.

  • Speaker #0

    Ah, tu l'avais jamais vu.

  • Speaker #2

    C'est-à-dire que...

  • Speaker #1

    T'as fait aucun plaisir à...

  • Speaker #2

    Si, si, c'est agréable. Je trouve qu'il y a plein de trucs qui sont très chouettes. J'aime bien le délire des tatouages. J'aime bien l'incarnation des personnages, c'est pas mal. Il y a des trucs qui sont chouettes. J'aime bien le montage, c'est cool aussi. mais en fait c'est un film concept et du coup l'histoire j'en ai rien à péter Et au bout d'un moment, la succession de montages à l'envers, c'est très répétitif je trouve. Oui c'est vrai.

  • Speaker #1

    Après franchement,

  • Speaker #2

    moi arrivé à la moitié du film, j'ai failli m'endormir.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'au bout d'une heure et demie,

  • Speaker #0

    tu sors d'un peu marre. Je pense que le découvrir maintenant, quand t'as vu d'autres choses, c'est un peu compliqué.

  • Speaker #2

    Ouais mais tu vois, c'est les mêmes reproches que je peux faire à ces films plus récents. Je ressens la même chose. Donc là,

  • Speaker #0

    ça passe un peu mieux. La pilule,

  • Speaker #2

    parce qu'il y a le côté Guy Pearce. le jeu est assez fou et il y a cette ambiance assez cool en plus années 90 le film est vraiment chouette il y a un côté un peu ASMR avec certaines séquences mais je me suis quand même un peu fait chier sévère c'est où que tu as vu de l'ASMR ? Je sais pas, les rituels quotidiens qu'il a, par exemple, la façon dont il fait, c'est assez doux, en fait, finalement, et je sais pas.

  • Speaker #3

    J'ai pas été bouleversé par...

  • Speaker #1

    Et puis la voix sur les noirs et blancs,

  • Speaker #0

    la narrateur de Guy Pearce.

  • Speaker #2

    Puis c'est amusant à suivre, enfin je sais pas, il trouve qu'il y a un truc assez apaisant dans ce film, en fait, mais je sais pas.

  • Speaker #0

    Et la teinture blonde de Guy Pearce, c'est trop stylé. Je regrette cette époque.

  • Speaker #2

    Mais ça revient, tu peux faire ça,

  • Speaker #0

    si tu veux. Tu peux faire ça ?

  • Speaker #3

    le prochain épisode,

  • Speaker #1

    j'ai hâte de voir Thomas pour Halloween yes ouais,

  • Speaker #3

    moi c'est un peu un mélange de vous trois je suis à peu près dans la même situation que Camille je pense que je l'ai vu il y a 10 ans aussi, et moi c'était le premier Nolan que je voyais je pense je savais même pas qui c'était du coup il y avait un peu cet effet wow genre j'avais jamais vu ça j'en avais vraiment un souvenir de dingue Du coup, j'étais trop contente de le

  • Speaker #0

    Mais là, en ayant vu d'autres films, et d'autres films de Nolan aussi, il y a un peu, ça rejoint ce que disait Thomas, ou même Léo, et ce que je disais avant aussi, moi j'ai du mal avec son cinéma que je trouve un peu pompeux. Moi j'ai l'impression tout le temps qu'il me dit que je suis conne, Nolan dans ses films, et peut-être que je le suis. Je t'en réponds à ça Non mais tu sais t'as toujours l'impression de pas avoir la lumière qui clignote c'est la première fois que j'ai vu le film encore une fois c'était novateur je découvrais un truc de ouf et Nola n'avait pas fait encore de film comme ça mais là je trouve que maintenant j'ai pris beaucoup moins de plaisir et Comme Camille, j'en avais un souvenir complètement différent. Je ne me souvenais pas du tout de cette fin-là, ce twist. Évidemment, il y a des trucs qui marchent. Et évidemment, c'est hyper bien écrit. Pour avoir un résultat final comme ça, le mec a clairement du talent. Mais je trouve qu'il nous dit un peu trop qu'il a beaucoup de talent. Et qu'il va faire... Il va tout faire pour...

  • Speaker #1

    Il a beaucoup de talent pour écrire, mais il oublie un peu le reste.

  • Speaker #2

    C'est pas parce que c'est malin que ça en fait un truc... Je sais pas. Moi, c'est un peu ça la sensation que j'ai.

  • Speaker #3

    Je suis d'accord, mais dans Memento, je trouve qu'il s'en sort bien parce que son côté architecte, qui peut devenir un peu froid au fur et à mesure. Parce que c'est pas les mêmes moyens qu'il a maintenant. C'est vraiment des espèces de monuments qu'il érige. Alors que là, c'est un film un peu plus... lié je trouve à la jeunesse aussi je trouve qu'il y a un élan un peu plus crade qui m'intéresse plus je suis comme toi,

  • Speaker #0

    pour moi c'est mon film préféré moi j'adore les Batman j'ai bien aimé Open My Eye moi je suis vraiment basique j'aime bien Interstellar ah oui j'avais bien aimé aussi Interstellar ouais ouais

  • Speaker #3

    Oui, de toute façon, c'est pas un mauvais réalisateur. C'est juste que je trouve qu'effectivement, là où il peut se perdre un peu maintenant dans du bavardage, dans Memento, il y a un truc, une pulsion, qui pour moi est plus intéressante. Qui déjà est très conceptuelle. Oui,

  • Speaker #0

    voilà, et qui annonce la suite de ce qu'il va faire, à savoir un peu nous dire tout le temps qu'on est teubés, tu vois. Moi, je te jure, j'ai vraiment l'impression...

  • Speaker #1

    Alors qu'il n'est pas si intelligent que ça.

  • Speaker #0

    Je sais pas, moi, qui est-ce qu'il a fait comme étude.

  • Speaker #1

    Non mais...

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il a un très gros cerveau ?

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il a un gros crâne ? Est-ce qu'il a un gros crâne, Christophe ? Non mais... Moi je voulais juste défendre le film effectivement sur le côté élan, pulsion, élan de la jeunesse, pulsion et tout ça. C'est vrai que c'est un film qui se perd moins dans les... Parce que là maintenant quand même il fait des trucs insupportables avec la mise en scène. c'est des... des personnages qui parlent avec des caméras qui tournent autour, il le fait en permanence. Et là, il ne le fait pas du tout. Dans Memento, il y a effectivement quand même... C'est plus punk. Ouais, alors doucement. Mais il y a une forme d'efficacité quand même et de film un peu plus à l'os que... Film à l'os, voilà.

  • Speaker #2

    Bienvenue sur le France Q.

  • Speaker #3

    Mais non, ouais.

  • Speaker #1

    avec de la mort ça reste quand même un peu crado c'est ça c'est un peu plus tenu c'est bien il faut dire des trucs sur le film j'ai plus de tendresse vis-à-vis de Memento que vis-à-vis de Ténède moi j'adore Batman je sais pas trop quoi en penser sa trilogie Batman je trouve qu'il fait un truc intéressant avec le premier et... Bon,

  • Speaker #0

    fais pas un podcast sur Batman. Parce que là, je te sentais partir. Tu étais en train de regarder.

  • Speaker #1

    Tu sais, quand je pars comme ça et que je regarde dans le vide, en général, ma phrase ne se termine pas.

  • Speaker #2

    C'est une transition toute trouvée.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en plus, ça va être à mon tour, là, je crois.

  • Speaker #3

    Oui.

  • Speaker #1

    Maestro, musique. Non, c'est bon, on a tout ce qu'il faut.

  • Speaker #3

    Merci Diane.

  • Speaker #2

    J'aurais bien une bière en fait, Diane, s'il te plaît.

  • Speaker #3

    Ah bah super, les coulisses.

  • Speaker #0

    Sans alcool.

  • Speaker #1

    Ah si, c'est vrai.

  • Speaker #3

    Moi oui.

  • Speaker #1

    Si ça ne vous dérange pas, je vais vous parler de Ne vous retournez pas à Don't Look Back.

  • Speaker #3

    Don't look now !

  • Speaker #1

    Don't look back in anger ! Don't look now c'est le film ! Attends, pardon, je savais pas qu'on avait repris.

  • Speaker #3

    C'est le lac qui est à chaque fois l'extrait ponctue.

  • Speaker #1

    Ah le respect est mort. C'est vraiment...

  • Speaker #0

    En plus je m'éloigne à fond.

  • Speaker #1

    Ah puis t'as qu'à ouvrir pendant qu'il y a les camions poubelles qui passent.

  • Speaker #3

    Elle a plus de casque !

  • Speaker #1

    Le professionnalisme dans toute sa...

  • Speaker #3

    Je pense qu'on est prêts pour France Culture, effectivement. Là, on y est.

  • Speaker #0

    France Culture. Toutes mes excuses.

  • Speaker #1

    Écoutez ça, écoutez ça. Guillaume Erner, la machin, tiens.

  • Speaker #3

    Qu'est-ce qu'il dit ?

  • Speaker #1

    C'est France Culture, Guillaume Erner ? Non, je sais plus. Bon, allez. On s'en fout. De toute façon, je l'aime pas.

  • Speaker #3

    On les embrasse.

  • Speaker #1

    Ne vous retournez pas, c'est un film de Nicolas Rugg qui est un cinéaste britannique important très important, qui est souvent même un peu rapproché de Ken Russell parce qu'ils sont tous les deux britanniques ils ont fait des films à peu près à la même époque et puis ils ont tous les deux un cinéma avec des propositions formelles un peu audacieuses de... Ces deux cinéastes qui ont un peu brisé les codes traditionnels du récit. Et Nicolas Sreug, lui, il l'a beaucoup fait en développant la question, le thème de la perception du temps dans ses différents films. Alors, ne vous retournez pas son troisième long métrage. Et avant ça, avant d'être cinéaste, il a été chef opérateur, notamment de Truffaut. Donc, c'est quelqu'un qui a...

  • Speaker #3

    Rien que ça.

  • Speaker #1

    C'est quelqu'un qui a beaucoup, beaucoup, beaucoup bossé avant de réaliser ses propres films. Et ça se sent que c'est quelqu'un qui avait une énorme expérience du cinéma avant de se lancer lui-même dans la réalisation. Donc, ça sort en 1973 et c'est avec Donald Sutherland, le père à Kieffer et Julie Christie. Julie Christy qu'on a retrouvée chez Truffaut aussi une grande actrice de l'époque et donc je ne vais pas vous faire la filmographie exhaustive de ces deux comédiens exceptionnels Donald Sutherland il a eu une belle moustache il a eu une longévité importante au cinéma et une belle moustache dans Hunger Games il va être content il est content bon bref Merci.

  • Speaker #3

    N'hésitez pas à commander vos monographies.

  • Speaker #1

    C'est moi qui vous la fais.

  • Speaker #3

    Je vais sentir le pire film.

  • Speaker #1

    Donc il va falloir être interactif, me couper pendant cette présentation, parce que c'est un film, j'ai absolument pas l'ambition de faire quelque chose d'exhaustif à propos de Ne vous retournez pas, qui est un film que j'ai toujours pas... Compris. Compris, et dont j'ai toujours pas saisi tous les... Toutes les thématiques et tous les enjeux cachés à l'intérieur de ce film qui est un peu un film somme de Nicolas Sreug. Donc ça débute, ne vous retournez pas, par une scène qui est extrêmement douloureuse dont on vient d'entendre un extrait. Alors Johnny et Laura, c'est un couple, ils sont à l'intérieur d'une grande maison et Johnny, lui, étudie des photos de son prochain chantier à venir, la rénovation d'une église à Venise. Laura, elle lui fait dos. elle est en train de lire des bouquins elle cherche une preuve que la terre n'est pas plate une preuve suffisamment convaincante pour un enfant pour qu'un enfant le comprenne et dehors c'est la campagne anglaise Christine, la fille de John et Laura joue au bord d'une mare habillée d'un ciré rouge alors qu'il ne pleut pas trop beau la panoplie complète avec les bottes rouges aussi et à l'intérieur John renverse de l'eau sur la photo de l'intérieur d'église qu'il était en train d'étudier et Et sur cette photo, on peut voir de dos une personne de la taille d'un enfant, habillée également d'un ciré rouge, comme leur fille qui est dehors. La goutte d'eau qui tombe sur la photographie tombe sur le ciré rouge de la personne qui est de dos et dessine en coulant un arc de cercle rouge assez éclatant. Et sans qu'il ne se passe rien de plus, John perçoit dans cet accident l'indice, il perçoit un signe, le signe que sa fille est en danger. Et donc il se précipite dehors sans qu'on comprenne très très bien pourquoi et à son arrivée, il découvre sa fille Christine, sa jeune fille Christine, noyée dans la mare qui est dehors. Et donc la scène est absolument glaçante, on le voit plonger, récupérer le cadavre. de sa gamine avec ce qui peut paraître, ce qu'on a entendu, quand on regarde le film, un peu désuet, mais en tout cas, un redoublage de la scène. Il y a très peu de bruitages. Il y a juste ce grand cri de Donald Sutherland. Et on l'entend quoi ? Comment on pourrait qualifier ça ? On l'entend grogné, un peu. Parce qu'on est, en fait, le but de ça, c'est d'être à l'intérieur du personnage de John. Donc, voilà. Cette scène dure à peu près 7 minutes. Et en fait, quand on regarde bien, quand on la revoit après avoir vu le film, on comprend que le film est déjà terminé au bout de ces 7 minutes. Mais c'est là qu'il va commencer. C'est juste après qu'il commence. Et donc, il commence juste après. On retrouve John et Laura à Venise, quelques mois après, on imagine, quelques mois après le décès de leur fille. Ils tentent de se reconstruire. Un peu comme John qui rénove des églises qui tombent en ruines, ruines qui ne manqueront pas de le tuer à un moment donné, ou le tueront, en fait, on ne sait pas trop, il y a une ambiguïté là-dessus. Et Laura, elle, rencontre au cours d'un dîner un couple de femmes dont l'une, qui est aveugle, se prétend médium, et lui dit pouvoir voir le fantôme de Christine. Elle lui dit que le fantôme de Christine, il est avec eux et il les préviendrait qu'un drame arriverait s'ils restaient, John et Laura, à Venise. Elle leur dit également que John est en danger, en danger de mort. Alors Laura, elle, est transformée par cette rencontre parce qu'elle trouve un moyen de faire face au deuil de sa fille en se disant qu'elle est avec eux et qu'elle essaye de les protéger. Et John, lui, il reste sceptique. Et la suite du film est compliquée. En fait, la suite du film, la narration n'est pas linéaire. Donc, c'est un peu compliqué à vous résumer. Mais John s'enfonce, lui, un peu dans une espèce de folie. Il s'enfonce un peu dans les rues de Venise. Dans les rues, d'ailleurs, le film est filmé intégralement à Venise en hiver. Et on le voit déambuler dans les rues sinueuses, rattrapé par sa culpabilité et son chagrin. Et on le voit également être témoin, comme nous, de signes qui lui annoncent l'inévitable et que lui ne semble pas du tout percevoir, un peu comme nous. En fait, on a un peu de mal à comprendre ce qu'on voit. Alors, il y a plein de trucs, pêle-mêle, comme ça, balancé. Il y a la couleur rouge, qui est un motif répété dans le film, l'eau. Et puis, il y a des trucs plus explicites, comme le ciré rouge qui revient à plusieurs reprises. Il y a également les statues, le verre brisé. toute une... Une pléthore de symboles qui sont déployés, matraqués et qu'on reçoit sans savoir très bien quoi en faire.

  • Speaker #2

    Même des cadavres repêchés dans l'eau.

  • Speaker #1

    Il y a tout un tas de signes, de symboles qui le renvoient à la mort de sa fille et à son destin à lui. Alors, comme je l'ai dit, je n'ai absolument pas la prétention de pouvoir expliquer ce film, l'analyser de manière exhaustive et encore moins de façon pertinente, parce que c'est une œuvre somme, une forme quand même, à mon sens, de chef d'œuvre formelle, de la photo à la musique, qui est composée par un monsieur qui s'appelle Pino Donaggio, qui lui, c'était son premier travail au cinéma et qui a par la suite eu tellement de succès qu'il a collaboré avec Brian De Palma et Dario Argento.

  • Speaker #2

    Tu m'étonnes. Oui,

  • Speaker #1

    oui. Un que ça. la grande force du film et ce qui est un peu assez incroyable au delà de la performance des acteurs, de la lumière de toutes les caractéristiques techniques que peut avoir ce film, c'est le montage le montage qui est d'une grande intelligence et qui permet de distiller des indices, de montrer des signes tels qu'ils sont perçus par le couple et en particulier par John mais surtout et c'est là pour moi que c'est assez fort Parce que ce montage permet à Rug de déployer une intrigue non linéaire, non linéaire chronologiquement, j'entends. Et donc voilà, qu'est-ce que je pourrais vous donner comme exemple de choses qui sont racontées de manière non linéaire dans le film ? Moi je pense à cette scène de sexe qui est absolument incroyable, qui arrive au bout de 30 minutes de film et qui est à la fois une scène de rencontre et une scène d'au revoir, on a l'impression. forme de première et de dernière fois parce qu'on les voit faire l'amour et on les voit en parallèle se rhabiller. Donc c'est un peu perturbant, il y a quelque chose d'assez étrange dans cette scène qui est très très belle. Et puis je pourrais aussi vous parler de cette fin où l'ensemble des points de l'intrigue semblent se connecter mais pas complètement. Pas comme chez Christopher Nolan, pas de façon mathématique et pas de manière systémique, on n'a pas l'impression de quelque chose qui a... qui roule très bien et qui marche très bien, qui est parfaitement explicable, mais ça se connecte de manière un peu sensorielle. Et à la fin, moi je me sens, c'est plusieurs fois que je le vois, mais je me sens toujours un peu comme si j'avais été dépassé par ce que je venais de voir, sans avoir vraiment de prise, sans que je puisse m'accrocher à quelque chose de façon sûre, et c'est pas moi qui ai le contrôle en fait. Alors j'ai bien conscience, moi je vous en parle comme ça du film, mais je me rends bien compte que c'est un peu... C'est un peu ridicule d'en parler comme ça, parce que je ne vous donne pas d'analyse très claire. Mais réduire, ne vous retournez pas à des acteurs, des actrices, de la lumière et du son, c'est un peu difficile, parce que le film a un effet, en tout cas sur moi, qui dépasse largement ça. Et je terminerai par dire que c'est une double tragédie. Et là, je révèle, moi, ce qu'est mon interprétation de l'intrigue du film. c'est une double tragédie parce que c'est une fille qui meurt pour prévenir son père de sa mort à venir sans parvenir à le sauver et lorsque lui dans le même temps consent à aller vers sa propre mort pour avoir l'occasion manquée de la sauver et c'est à la fin que je pense qu'on peut comprendre ça et qu'il y a cette notion de non-linéarité du temps qui connecte des gens qui sont morts dans le...

  • Speaker #0

    Comme dans Cadouley.

  • Speaker #1

    Comme dans Cadoulec, mais... Il y a ce motif du cercle. C'est un film où il y a beaucoup de symbolique. C'est un film où je pense que tu peux passer 4h30 à faire l'exégèse du moindre bout de chemise rouge qui passe dans une rue de Venise. Il y a beaucoup de choses à dire. Il y a énormément de choses, mais je pense qu'il faut le recevoir. Il faut le voir et il faut aller au bout de l'expérience. Pour moi, c'est un film qui me fait toujours forte impression. J'ai encore pleuré à la fin. Je pleure à la fin.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est full of psychanalyse. Je ne sais pas ce que tu en as pensé, Camille. Mais oui, c'est très bien. Moi, pareil, je ne suis pas sûre d'avoir tout saisi. Tellement il y a de choses qui nous proposent. Le film est dur. Pas si longtemps que ça en plus.

  • Speaker #1

    Durait 1h45.

  • Speaker #0

    J'ai l'impression d'un raz-de-marée de trucs. C'est hyper beau et c'est vraiment construit comme une tragédie grecque. Le destin est fixé dès le départ. Il est voué à mourir. Je n'avais pas eu cette réflexion sur la fin qui est vachement intéressante je trouve. Je ne sais pas si c'est exactement ça. Je ne sais pas non plus. Parce que cette petite... Enfin, c'est... espèce de monstre à la fin qu'on voit je sais pas trop ce que c'est, est-ce que c'est pas un peu aussi le truc de Freud, du coup j'oublie tout le temps le mot allemand L'inquiétante étrangeté, je pense qu'il y a un peu de ça forcément. Moi j'ai adoré les déambulations dans les rues de Venise, qui est connue pour ses canaux, donc pour l'eau, de ce côté aquatique hyper organique, une ville un peu vivante aussi. Et j'ai eu l'impression qu'ils revenaient les deux pour se réconforter, qui venait à Venise un peu... comme refuge mais Venise serait un peu comme le ventre maternel il y a un truc un peu avec le liquide et tout, j'ai l'impression qu'il y a énormément de trucs et en même temps il meurt là-bas donc c'est un peu...

  • Speaker #2

    Moi je trouve que ça fait vachement ville morte le fait de le filmer en hiver et de pas filmer ça comme une carte postale avec toute la décrépitude des maisons le fait que ce soit une vie qui soit sur le fil en permanence que tu doives tout réparer tout le temps à cause de l'humidité et de la flotte je trouve que tous ces bâtiments il y a beaucoup l'accent qui est mis sur des crépides et façades.

  • Speaker #0

    Sur la mort,

  • Speaker #2

    oui. Et du coup,

  • Speaker #0

    c'est pas...

  • Speaker #2

    C'est plus une ville vanité presque, comment c'est filmé, je trouve, que vivante.

  • Speaker #3

    Moi, je trouve que c'est un des films dans lesquels Venise est le mieux filmé. Il y a vraiment des plans exceptionnels sur les enchaînements de ruelles avec les ponts qui, en fait, deviennent terrifiants parce qu'il n'y a aucune vue, aucun horizon perceptible. Tu vois, tout rouvre sur une nouvelle... Un vrai labyrinthe, quoi, qui est très anxiogène, avec des personnages qui se cherchent et ne se trouvent pas. Moi, je trouve qu'effectivement, c'est un film immense dans ce qu'il propose, dans l'interprétation qu'on peut en avoir. En fait, je pense que c'est le film parfait pour faire une analyse. Non, mais vraiment, tu vois, c'est un film dans lequel tu peux faire ça. Et en plus, c'est inspiré aussi d'une nouvelle de Daphné Dumaurier. qui est une immense romancière britannique, qui avait écrit aussi Rebecca. Les oiseaux. Et moi, je trouve qu'il y a un truc chez elle, dans son écriture, qui est toujours sur cette idée du vivant et du mort, qui n'arrête pas de se rencontrer, de se séparer et tout ça. Tu vois, Lola, quand tu dis tragédie grecque, je trouve que c'est extrêmement juste, parce que le personnage d'Ether, qui est aveugle, fait penser à une sorte de parc. qui voit l'avenir en même temps qui emprunte à la mythologie moi ce qui m'a vachement touchée dans le film c'est le rapport du couple après le deuil on avait déjà eu on avait parlé de Antéchrist c'est pas du tout la même façon de le traiter mais c'est quand même je trouve qu'il y a plein de thèmes qui se répondent beaucoup sur comment un couple survit à la disparition de son enfant et je trouve que dans ce film là il y a un tuto Parce que lui, Johnny, il vient quand même à Venise pour restaurer. Donc il y a vraiment cette idée aussi qu'il faut qu'il se retrouve après la mort de cet enfant. Et là où c'est génial, c'est qu'au-delà des symboles, c'est des symboles qui sont toujours faux. C'est des faux semblants permanents. C'est des espèces de duos, mais qui n'en sont pas du tout. Et qui viennent toujours... nous faire croire qu'il va se passer quelque chose qui en fait n'est pas la réalité.

  • Speaker #2

    D'ailleurs, il y a énormément de scènes de miroirs dans le film, tout le temps. Et moi, je suis assez d'accord sur le rapport entre les personnages suite à la mort de leur enfant. Il y a quelque chose qui est... Pardon, je l'ai la semouche.

  • Speaker #3

    Elle est en sanglots.

  • Speaker #2

    Et même, la scène de la salle de bain qui intervient au début du film dans l'hôtel, je trouve qu'il y a quelque chose de très doux. dans la manière de mettre en scène les personnages leurs relations, même entre eux et surtout leurs relations vis-à-vis de la mort de leur enfant et je sais pas, je trouve que c'est hyper juste

  • Speaker #3

    Ouais, c'est très très beau et c'est aussi, je trouve ce que vous avez dit par rapport à l'élément aquatique c'est quand même très intéressant parce que moi je trouve que le deuil en tout cas ça s'apparente je trouve à la question du moi en tout cas, personnellement expérimenté beaucoup sous la forme d'un lac dans lequel tu t'immerges et t'as l'impression que tu peux pas remonter et en fait au moment où tu te remontes tu regardes le lac et il est toujours là mais la sensation avec l'eau c'est pas la même et donc je trouve que la surface de l'eau dans le film c'est fantastique, c'est très émotionnel comme tu dis, ça nous rappelle plein de choses peut-être le vent de la mer peut-être d'autres choses, il y a une fluidité du montage qui répond à ça Merci. Franchement, fantastique.

  • Speaker #2

    C'est très, très beau. Le montage, je trouve que dès le début du film, tu as cette scène au restaurant où la table se renverse et du coup, elle tombe. Et en fait, toutes ces scènes de mort imminente ou de panique, elles sont montées avec quelque chose de non linéaire. Tu reviens un peu avant sur le cut d'après. Et c'est un peu perturbant au début. Et en fait, je trouve que c'est vraiment incroyable. Plus tu avances dans le film et plus ce montage, je voyais, il est saisissant.

  • Speaker #3

    Il y a énormément le motif de la chute. les personnages n'arrêtent pas de chuter ou alors on nous explique même le père d'un des ouvriers qui bosse avec Johnny explique que son père est mort d'une chute tout le monde tombe dans ce film et je trouve ça hyper intéressant sur la question de la mort et de ce qu'on fait avec ça

  • Speaker #0

    C'est un film dans lequel on peut mettre énormément de choses. C'est un peu dur de le traiter, je trouve, comme ça. Moi, je trouve qu'il y a un côté, il y a des milliards de vidéos essais sur Ne vous retournez pas. Et donc, je pense vraiment, pour les gens qui écoutent et qui ne l'ont pas vu, je pense vraiment que c'est un film dont il est essentiel de faire l'expérience et de ne pas spécialement... En tout cas, de se détacher de la volonté de comprendre. Moi, mon interprétation, c'est celle-là, je vous l'ai dit. C'est que lui, elle meurt pour le sauver, et lui accepte de mourir plus tard pour avoir l'occasion de pouvoir la sauver. Mais finalement, dire ça, c'est faire une somme de l'addition de tout ce qu'il y a dans le film, mais qui n'est pas forcément... Enfin voilà qui... peut ne pas être faite et je pense que le film peut s'apprécier juste en se laissant porter par le montage. Je pense que moi j'ai toujours du mal, je déteste faire la chasse au symbole dans un film parce que je trouve que ça me gonfle. Et là je trouve que le film n'incite pas à le faire non plus, le film le délivre de manière assez organique. Il l'incite quand même un peu. Non mais en fait il te l'imprime. c'est à dire que ça se répète suffisamment je trouve que les motifs se répètent suffisamment pour que t'aies pas à le chercher pour qu'en fait ça te tombe un peu dessus et moi c'est ça que je trouve assez paisible quand on le regarde, il y a suffisamment d'étrangeté aussi pour être il y a des personnages dont j'ai toujours pas compris la fonction exacte le personnage du policier le personnage de l'évêque qui incarne un peu peut-être la raison, la rationalité ou je sais pas, que lui il vient chercher quand il est en train de perdre pied et donc il va voir l'évêque,

  • Speaker #1

    il va voir le flic peut-être et en même temps on peut la fausseter parce qu'avec les costumes et la tenue de cet évêque et la manière de se comporter, enfin il y a Yves, ça mélange plein de trucs voilà,

  • Speaker #0

    et donc mais ces personnages créent une sensation d'étrangeté,

  • Speaker #2

    de trucs et en même temps c'est assez doux quoi c'est assez apaisé comme film oui c'est vrai que c'est pas une chasse au trésor justement c'est là où c'est très fort c'est qu'il n'y a pas trop de fusils de Chekhov en fait il n'y en a pas Oui. Il y a juste, comme tu dis, des motifs qui se répètent et qui attaquent l'œil, ne serait-ce que la couleur rouge qui se mise d'un seul coup et qui fait que ton cerveau fait des liens entre les choses, mais ce n'est pas imposé du tout. Et puis c'est multi... Enfin, sémique. Polysémique, on dit. C'est ça.

  • Speaker #3

    Après, ce n'est pas un film simple non plus, quand même, à préciser. Ça ne se regarde pas comme ça, en posant son cerveau à côté. Moi, je ne le trouve pas. C'est un film qui vaut la peine d'être regardé en étant concentré, je trouve,

  • Speaker #1

    en faisant attention. Ça vaut la peine, mais c'est pas du tout un digest, je trouve. Non,

  • Speaker #3

    c'est pas un digest, mais c'est pas...

  • Speaker #0

    C'est pas Ténètre.

  • Speaker #1

    C'est pas Ténètre.

  • Speaker #3

    Lui aussi, il a un gros cerveau, Nicolas Sraud.

  • Speaker #1

    Il a un grand cœur aussi.

  • Speaker #3

    Mais non, c'est pas... C'est pas Kado Lake, quoi.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #3

    Qui est beaucoup mieux. Qui est beaucoup mieux. Non, non, mais c'est... Vous avez compris,

  • Speaker #1

    quoi. C'est Venice Lake, voilà.

  • Speaker #2

    je crois que il est temps de de faire une transition tu parlais de grand coeur et de gros cerveau on va passer à la suite il

  • Speaker #1

    va falloir passer à la suite

  • Speaker #0

    Bah oui, gros coeur, gros cerveau Ouais Finalement Léo, est-ce que c'est pas le meilleur résumé qu'on puisse faire du film que t'as choisi ?

  • Speaker #1

    Si, bah là on va passer sur la partie divertissement entertainment pur de la soirée avec Pandorum ... Sous-

  • Speaker #0

    Bonjour ?

  • Speaker #2

    Quelqu'un est passé ici.

  • Speaker #1

    Ne bouge pas. Tu te réveilles. Oui. Tu ne le feras jamais. Ces choses là-bas... Ils ne me voient pas être humain.

  • Speaker #2

    Ils sont rapides.

  • Speaker #1

    Je suis plus fort que vous le savez. Ils viennent après vous,

  • Speaker #0

    vous coupez. Vous coupez et vous ne regardez pas. Aidez-moi ! Qu'est-ce qui s'est passé avec nous ?

  • Speaker #1

    Et non,

  • Speaker #0

    ce n'est pas le concours du petit cochon.

  • Speaker #1

    Du meilleur montage de dialogue.

  • Speaker #2

    C'est vraiment super. Prenez un de l'Iprane, vraiment. C'est sponsorisé par Durofen. Ça prend la tête.

  • Speaker #3

    Moi, je me suis dit que c'était un film que notre père il adorait.

  • Speaker #1

    Ah bon ? Tu crois ? Si tu nous écoutes, franchement, regarde-le.

  • Speaker #2

    On continue dans la psychanalyse.

  • Speaker #1

    ah là là là là là ah là là là là là là bah décidément moi je vous gâte en ce début de saison de l'horreur du dimanche et ouais un petit bijou méconnu de Space Horror un film à en faire palir Event Horizon et d'ailleurs sachez que c'est initialement Pandorum que je voulais prendre à la place d'Event Horizon mais une fois n'est pas coutume j'avais confondu les films donc je vous le recale C'est sympa

  • Speaker #2

    C'est vraiment plaisir d'offrir

  • Speaker #1

    Voilà pour votre plus grand plaisir Ce soir on parle de Pandorum Sorti en 2009 Un film réalisé par Christiane Halvart Que vous connaissez sûrement pour Les chiens de Berlin Bien sûr Mission Istanbul Ok, c'est pas grave. Pandorum, un film produit, pour que vous vous raccrochiez, par Paul W.S. Anderson,

  • Speaker #0

    le producteur de Horizon.

  • Speaker #1

    Et aussi le chum de Mila Jovovich. Voilà, c'est super. Bon allez, j'arrête parce que je m'emporte.

  • Speaker #2

    Name dropping ? Attends,

  • Speaker #3

    le réalisateur c'est le mec de Mila Jovovich ? Non, Paul W.S.

  • Speaker #0

    Anderson, le producteur.

  • Speaker #3

    Ah oui,

  • Speaker #1

    d'accord. Enfin oui, le producteur du film. On voit les liens avec Event Horizon d'ailleurs. Pandorum, c'est un peu une... Je vais le dire plusieurs fois.

  • Speaker #2

    J'adore quand c'est la masterclass de Léo.

  • Speaker #1

    C'est un peu une version SF de quand tu snousses ton réveil le matin et que tu te réveilles trois jours après avec de la bave sur ton oreiller. Et du coup, je viens de spoiler intégralement le film quasiment. C'est super. Sauf que là, c'est à bord d'un vaisseau spatial. L'Elysium, sorte d'arche de Noé pour les derniers survivants humains en route vers une nouvelle Terre promise. Ouais, bon, ben voilà. un autre spoil, mais tout le monde le comprend dès les 30 premières secondes du film, sauf qu'après on essaie de nous faire croire que c'est un twist. On l'avait très bien compris.

  • Speaker #0

    Ouais, il y a plein d'autres twists, cela dit.

  • Speaker #1

    Il y a plein de twists.

  • Speaker #3

    Oui, c'est foireux twist.

  • Speaker #1

    C'est foireux,

  • Speaker #2

    foireux twist.

  • Speaker #1

    Tout commence lorsque le caporal Bower et le lieutenant Payton, interprétés respectivement par Ben Foster et Dennis Quaid, deux membres de l'équipe de vol du vaisseau, se réveillent d'un visiblement long et pénible hypnose. hyper sommeil, hyper giga turbo sommeil. L'astase dans Pandorum, c'est pénible. Beaucoup plus que dans Alien. Mûs de peau, vomito, croûte de pu et amnésie au programme.

  • Speaker #0

    Mais gros abdos aussi.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    ils n'ont pas perdu leur sclérose.

  • Speaker #1

    Magnifique.

  • Speaker #0

    On ne voit pas les pecs à Denis.

  • Speaker #1

    Non,

  • Speaker #2

    à Denis, on ne le voit pas beaucoup. De toute façon,

  • Speaker #1

    en mouvement. Les slips du futur, quand même. Ah oui,

  • Speaker #2

    c'est vrai qu'ils sont en slop.

  • Speaker #0

    On voit bien les pecs à Ben.

  • Speaker #1

    Lola nous a envoyé des super photos.

  • Speaker #0

    Des beaux screens, oui.

  • Speaker #1

    Et pendant cet hyper-sommeil, on peut aussi être touché par le syndrome du Pandorum. C'est le nom du film. Sorte de délirium très moins paranoïaque lié à l'hypersommeil. Ouais, sans alcool. Après, on sait pas dans quoi ils sont conservés dans leur petit tube. C'est vrai.

  • Speaker #2

    La vodka.

  • Speaker #1

    Et vu que c'est le titre du film, vous vous en doutez, ça a son importance. On y reviendra ou pas, si on en a flemme. En tout cas, les deux Boog sont très désorientés. Les autres membres de leur équipe ne sont plus dans leur petit caisson et personne ne vient leur annoncer la relève. Le vaisseau semble à l'abandon depuis belle lurette. Et comme dans Event Horizon, un problème avec le réacteur entraîne une sorte de reboot occasionnel du vaisseau qui viendra régulièrement sauver les miches ou mettre dans l'embarras notre petite compagnie.

  • Speaker #3

    C'est vrai que c'est à peu près le même scénario.

  • Speaker #1

    C'est à peu près le même scénario pour l'instant. Pour l'instant,

  • Speaker #3

    si scénario il y a,

  • Speaker #1

    mais en tout cas,

  • Speaker #3

    de ce que je me souviens d'Event Horizon.

  • Speaker #0

    Ouais, mais dans Event Horizon, il y a une porte vers l'enfer.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est Hellraiser dans l'espace, Event Horizon. En tout cas, très vite, un nouveau problème saute à la gorge de Bauer, caporal Bauer. Des aliens gobelins cosmiques semblent avoir envahi le vaisseau.

  • Speaker #2

    C'est vrai que c'est un problème.

  • Speaker #1

    C'est un problème. Et ces petits gobelins festoient des délicieux colons humains congelés dans leur tube à la manière de Mozartique Picard. lors de ses pérégrinations dans ce couloir. Vaisseau Fantôme, très jeux vidéesque je trouve, un peu la manière de Dead Space, notre paladin Bower,

  • Speaker #3

    toujours vidé,

  • Speaker #1

    ça fait plus peur Dead Space le paladin Bower

  • Speaker #0

    Sozi d'Emmanuel Macron,

  • Speaker #1

    quasiment officiel avec des abdos alors le film c'est Macron dans l'espace c'est un peu le seigneur des anneaux pour moi c'était ma take,

  • Speaker #0

    pour moi c'est la communauté de l'anneau dans l'espace en tout cas notre paladin Bower,

  • Speaker #1

    toujours guidé par le mage Merci. Peyton, rencontrera des compagnons et compagnonnes de route, Nadia, survivante ninja aguerri, et Man, tracker de gobelins impitoyable.

  • Speaker #0

    Qui ne parle pas.

  • Speaker #1

    Qui ne parle vietnamien, mais tout le monde a décidé de s'en foutre.

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #2

    mais je n'ai même pas traduit dans les sous-titres.

  • Speaker #1

    C'est une blague dans le film, donc c'est super. Merci beaucoup. Notre charmante communauté du vaisseau, Thomas.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #1

    Comme tu aimes à l'appeler. s'unit autour d'une grande quête commune, faire un contrôle altéchap sur le réacteur, redémarrer le vaisseau pour atteindre enfin la planète Tannis, futur berceau de la nouvelle humanité. Mais évidemment, tout ne se passe pas comme prévu, parce qu'il y a des gobelins de...

  • Speaker #2

    Cosmique,

  • Speaker #1

    voilà,

  • Speaker #2

    mangeant, tueur d'enfants.

  • Speaker #1

    Et aussi, surtout, parce que nos héros semblent avoir dormi beaucoup plus longtemps que prévu. Assez longtemps pour que toute leur certitude soit remise en question. D'où viennent vraiment les Space Goblins ? Combien de temps s'est écoulé depuis leur départ ? Où se trouve le vaisseau fantôme ? Y aura-t-il un Pandorum 2 ? Et peut-on guérir du syndrome Pandoreur avec de l'ocylo-cocinum ou un traitement homéopathique ?

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce qu'on mange ?

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qu'on mange dans ce vaisseau ?

  • Speaker #0

    Ils se demandent souvent qu'est-ce qu'on mange.

  • Speaker #1

    Et voilà, qu'est-ce qu'on mange. Et je finirais par une citation que je trouve très à propos. L'homme est un gobelin de l'espace pour l'homme. C'est un peu le propos du film. Oui. c'est vrai c'est vrai mais ouais ouais c'est bien t'as oublié de mentionner l'intervention incroyable de Norman Reedus quand même oui il y a Norman Reedus qui est quand même le meilleur acteur du film qu'on voit à 30 secondes ouais c'est ça et après qui se fait trucider par les petits gobelins de l'espace ouais c'est vrai c'est lui non mais c'est un film pour lequel j'ai de l'affection mais comme Event Horizon parce que c'est de la merde non j'adore ça je sais pas je trouve que c'est un bon film de hard SF un peu naze Mais j'aime bien les décors, j'aime bien, c'est poisseux, c'est...

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est rigolo. Moi j'aime bien le côté couloir jeu vidéo, comme ça, je trouve que le film est très efficace. Il y a des scènes que je trouve absolument ouf, genre quand il y a une petite capsule de survie qui sort et qu'il y a des gobelins qui mangent le gars qui est à l'intérieur. Incroyable. J'aime bien le boug qui est enfermé dans une espèce de silo depuis je sais pas combien d'années, qui essaie de les manger. J'aime plein de trucs dans ce film, mais je sais que c'est naze et un peu craignos sur plein de points. Mais je sais pas, il y a un peu ce côté cinémabice ou série B que je trouve très très plaisant. Et comme quoi, avec 3 francs 6 sous et un scénario de merde, on peut faire un film divertissant. Et voilà.

  • Speaker #3

    Moi je suis d'accord, c'est divertissant en vrai. Moi j'aime bien quand tu nous ressors des films comme ça, je suis contente parce que je passe en général un bon moment où je pose mon cerveau. Pas comme les autres films.

  • Speaker #0

    Moi c'est ça que j'aime avec Léo, c'est qu'il passe son temps à nous out-walker. Et ils nous lâchent Pandorum. Et là on est là, mais mec, tu vas faire quoi ?

  • Speaker #2

    Tu vas trouver par terre ? Surtout sur le thème du temps, c'est quoi le rapport avec le temps ? C'est le fait qu'ils aient pioncé longtemps ?

  • Speaker #0

    C'est que le film passe très vite, parce que c'est très bien.

  • Speaker #2

    Oui c'est vrai.

  • Speaker #1

    Le rapport avec le temps, c'est le spoil, c'est qu'en fait ils ont dormi. 900 ans quasiment, au lieu de shift de deux ans en fait.

  • Speaker #2

    Mais pourquoi ils ont pas une putain d'horloge dans leur truc là ?

  • Speaker #1

    Parce que ça ne marche pas comme ça, le vaisseau est tombé en panne à cause...

  • Speaker #0

    Parce que une pile de montres, ça dure pas aussi longtemps. Ils avaient pensé à tout ça.

  • Speaker #1

    Et ils ont quand même des rasoirs du futur, des rasoirs laser, je sais pas si vous avez vu le film. Mais ils ont quand même toujours gardé le système de dynamo pour alimenter des ordinateurs et tout quoi. Donc j'aime bien.

  • Speaker #2

    La dynamo est trop bien.

  • Speaker #3

    Les créatures moi j'aime bien, je trouve c'est... Je trouve ça pas mal. Ça change des aliens.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux nous expliquer ?

  • Speaker #2

    De quoi ? D'où ils sortent ces trucs ? Parce que moi, j'ai pas très bien saisi. C'est des sortes de mutations. Oui, oui. Ah oui ? Mais pourquoi ?

  • Speaker #1

    En fait, pour aller sur Tannis, cette planète, il fallait que les êtres humains s'adaptent à leur nouvel environnement, qui n'est pas exactement le même que celui de la Terre. C'est vrai. Ils auront injecté dans le sang un agent mutagène.

  • Speaker #0

    Qui leur permet de s'adapter à l'environnement.

  • Speaker #1

    À l'environnement dans lequel ils se trouvent, sauf que... Donc sont rebouffés. Sauf qu'ils ont été décongelés trop tôt.

  • Speaker #0

    dans le vaisseau bloqué et du coup ils se sont adaptés à l'environnement en vase clos du vaisseau ils sont allés décocher ils se sont adaptés à l'environnement d'où le côté gobelins,

  • Speaker #2

    catacombes complètement blanc parce qu'il n'y a pas de rayon du soleil d'accord d'accord tout fait sens avec ce petit enfant gobelin qu'on pense très mignon elle est mignonne la choupinette Je l'en chise, non.

  • Speaker #1

    Non, mais j'aime bien, la simplicité du scénario est très efficace.

  • Speaker #3

    Ah bah ça c'est simple, ça c'est sûr. Mais moi je regrette qu'ils aient pas développé le syndrome du Pandorome, qui est quand même le titre du film. Parce qu'en fait, on n'en a rien à cirer de ce que c'est que le Pandorome.

  • Speaker #1

    C'est l'explication de pourquoi il y a un gars qui a décongelé tout le monde, quoi. Mais c'est tout.

  • Speaker #2

    Mais c'est Denis Quaid, t'as pas... Oui, zinzin, total.

  • Speaker #1

    Il est un peu comme un chauvin.

  • Speaker #3

    Oui mais j'ai pas compris cette histoire Où il a éjecté tout le monde du vaisseau

  • Speaker #1

    Non ça c'est un autre vaisseau avant

  • Speaker #3

    Ah d'accord, c'est pas le même vaisseau.

  • Speaker #0

    C'est pas clair.

  • Speaker #3

    Faudrait peut-être que je le vois.

  • Speaker #1

    En gros, il te présente le syndrome du Pandorum en te disant il y a tard l'ancien, les années, quelqu'un atteint du syndrome du Pandorum a fait éjecter toutes les capsules de sauvetage du vaisseau.

  • Speaker #2

    Manifestement, ils ont bien retenu la leçon.

  • Speaker #1

    Et parce qu'ils n'ont pas résolu le problème en envoyant des gens à l'autre bout du cosmos. Donc ce qui devait arriver, arrive à des gobelins de l'espace.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai. C'est chiadé.

  • Speaker #3

    Ça rejoint tous les films dont on parlait avant. Un peu le truc de fatalité.

  • Speaker #0

    De trauma transgénérationnel. Moi,

  • Speaker #2

    je retiens un rapport avec le loup.

  • Speaker #0

    Moi, j'aime bien ce film parce que je l'ai regardé dans mon bain. Et du coup... J'ai remis de l'eau régulièrement. Vas-y, continue. Le problème, c'est que j'ai arrêté de suivre l'histoire parce que j'étais trop en train d'essayer de copier-coller le truc sur Le Seigneur des Anneaux. Lui, c'est Saruman. Lui c'est Gandalf, lui c'est Monsieur Frodo.

  • Speaker #1

    C'est les mines de la Moria, il y a des gobelins dedans qui les attaquent. Ils font du parcours.

  • Speaker #0

    Ils font du parcours, ouais. Je comprends ce que t'aimes bien dans le film et j'ai un peu honte de dire que j'aime bien ça aussi. Après, j'en vois quand même les limites du dispositif.

  • Speaker #1

    Ah oui, on les voit bien les limites du dispositif.

  • Speaker #0

    Voilà. C'est vrai que s'ils avaient eu 4000 dollars au lieu de 2000 dollars, ils auraient pu faire un truc peut-être un peu plus propre.

  • Speaker #1

    Moi, je trouve que les décors sont canons. C'est peut-être juste moi. Toi,

  • Speaker #2

    t'es fan de Cube, alors effectivement. Niveau décors, on n'est pas loin.

  • Speaker #1

    Je suis fan de Cube et de Matrix. Et je trouve qu'il y a un truc... Ah non,

  • Speaker #0

    tu vas te calmer tout de suite.

  • Speaker #1

    Je trouve qu'il y a un truc.

  • Speaker #0

    Autant Cube, t'as le droit de le tracher. Matrix, wow.

  • Speaker #2

    On va le mettre en ultra-sommeil, là, parce qu'il est n'importe quoi.

  • Speaker #3

    Moi, je suis d'accord que je trouve que les espaces, ils sont pas mal. Je te rejoins pas pour Matrix, mais je trouve qu'il y a un truc de l'espace qui est... En fait, je pense que ce que t'aimes bien, c'est le côté jeu vidéo. Oui,

  • Speaker #1

    j'adore ce film pour le côté jeu vidéo. Pour moi, ça pourrait vraiment être un super jeu vidéo, mais très bien, de très bonne facture.

  • Speaker #0

    Parce que Dead Space, c'est vachement moins con.

  • Speaker #1

    C'est vachement... Ouais, c'est un peu surcomplexifié pour rien aussi, mais oui, il y a ce côté Dead Space de quelqu'un qui avance dans un couloir et... Et c'est vraiment un vaisseau tentaculaire et gigantesque, mais il y a un putain de couloir. Et du coup, il avance dedans, il y a des monstres, il y a des lumières qui clignotent, il y a des bruits bizarres, et voilà. Et puis,

  • Speaker #0

    il y a le personnage principal qui est quand même une espèce de faf trop bizarre, lui qui engueule tout le monde. Alors, excusez-moi, toi la femme,

  • Speaker #1

    et toi le vietnamien,

  • Speaker #0

    vous allez vous calmer, on va travailler ensemble pour euh Parce que moi, j'ai un travail à faire. Moi, je bosse ici.

  • Speaker #1

    Et j'ai un fusil anti-émeute aussi.

  • Speaker #0

    C'est exceptionnel.

  • Speaker #2

    Le mec vient de se réveiller. Et surtout,

  • Speaker #1

    avec Peyton, ils doivent retrouver leur femme qu'ils ont congelée en arrivant dans le vaisseau aussi.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'on peut parler des flashbacks sur la femme ? Ah, c'est terrible.

  • Speaker #0

    Elle, elle est allongée lassivement.

  • Speaker #2

    Elle est dans un espace surexposé. Blondinette comme pas deux. Avec une peau parfaite. On dirait une mannequin la redoute qui, je sais pas, vend un matelas ou je ne sais quoi, elle ne se lève pas, jamais.

  • Speaker #0

    On lui a dit, écoute, allonge-toi là, sois belle et ne dis rien.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vraiment... c'est l'imaginaire débile. Mais bon, c'est pas grave. Et puis surtout, moi j'avais noté la présence d'un grand acteur, Cam Gigandet, qu'on avait vu dans Twilight. Ah !

  • Speaker #0

    C'est lequel ? C'est le cuisinier ?

  • Speaker #2

    C'est le jeune qui se fait accoucher par les tuyaux.

  • Speaker #1

    Ah oui, la partie spizo de Peyton. Ah ouais,

  • Speaker #0

    d'accord. C'est Saruman.

  • Speaker #2

    Et bien lui, c'est James de Twilight. Celui qui voulait bouffer Bella.

  • Speaker #1

    Je me suis dit,

  • Speaker #2

    je ne sais pas pour rien qu'il a choisi ce film.

  • Speaker #1

    En fait, tout se recoupait. On parlait tout à l'heure de déterminisme, mais en fait, c'était obligé que je parle de ce film à un moment. En fait,

  • Speaker #2

    ta vie ressemble à Dante le Cunard. Ne vous retournez pas tout de suite, tout le temps.

  • Speaker #1

    Avec Dante le Cunard, il y a des gobelins aussi.

  • Speaker #0

    C'est vrai. On n'a pas parlé, parce que je pense qu'il faut le signaler, le personnage du cuisinier. Le cuisinier qui les pend par les pieds et qui avant de les mettre à mort décide de leur expliquer sur des fresques murales C'est génial,

  • Speaker #1

    j'adore cette séquence La grotte de Lascaux Mais en plus c'est un truc que tu as compris dès le début du film Moi j'avais pas compris,

  • Speaker #0

    heureusement qu'il a expliqué

  • Speaker #1

    La scène d'intro du film c'est le message radio envoyé depuis la terre avec les officiers en deck Ouais ouais mais...

  • Speaker #0

    Moi j'avais oublié cette scène en fait, c'est là le piège du film, c'est à dire que après il y a...

  • Speaker #3

    C'est comme

  • Speaker #1

    Memento.

  • Speaker #0

    Après on voit Emmanuel Macron avec des abdos qui se réveillent et qui se rasent avec un rasoir du futur, qui devient fasciste au bout de cinq minutes. Et c'est donc, voilà moi j'étais un peu trop, ça faisait trop d'émotions.

  • Speaker #3

    Mais il ne ressemble pas du tout à Emmanuel Macron.

  • Speaker #1

    je vois ce qu'il veut dire mais en même temps il vous parle dans le film Seigneur des Anneaux dans l'espace avec Emmanuel Macron c'est un peu confus rien pour ça,

  • Speaker #3

    faut le voir c'est vrai que moi ça me donne envie

  • Speaker #2

    et bien moi je tiens à signaler le rôle de composition de Denis Squade qui hurle tout le film dans le toki dans l'oreillette en disant répondez-moi répondez-moi parce que il ne bouge pas de sa putain de place il appuie sur des boutons il est sur une chaise tournante il se déplace en roulant il fait que ça du film pendant que l'autre il est en train de traverser de risquer sa vie à chaque seconde et t'as l'autre qui est en train de gueuler dans le toki moi je t'aurais jeté l'oreillette depuis longtemps parce que je voudrais merde oui parce que c'est vrai que finalement

  • Speaker #0

    Finalement, il part, il passe de l'autre côté, il passe par les tuyaux, et après, c'est fini, il ne se revoit plus.

  • Speaker #1

    Non, mais écoutez, un film à voir.

  • Speaker #2

    Effectivement, ça appelle à un panorama de la fin. C'est une fin ouverte.

  • Speaker #1

    Alors, la fin est pénible, visuellement et scénaristiquement. Ah bon ? Tu trouves ? C'est vraiment un peu la goutte de trop,

  • Speaker #2

    comme on ne peut pas se le cacher.

  • Speaker #1

    On aurait pu couper le film avant.

  • Speaker #2

    Mais surtout je me suis demandé mais qu'est ce qu'ils imaginent du coup parce que les gobelins méchants ils sont toujours à l'intérieur du médium ?

  • Speaker #1

    Oui mais ils sont pas dans les capsules de...

  • Speaker #2

    Ouais ouais bah qu'ils vont bien trouver une porte de sortie au bout d'un moment je pense et machin.

  • Speaker #3

    Mais ce sera le thème du 2.

  • Speaker #1

    Le thème du 2 ouais c'est la guerre sur la planète entre les gobelins et les humains.

  • Speaker #0

    Exactement comme le tour du roi. Non les deux tours.

  • Speaker #1

    Le tour du roi.

  • Speaker #2

    Le tour du roi.

  • Speaker #0

    Oh merde !

  • Speaker #2

    On est au puits du fou !

  • Speaker #1

    On aura les spin-off, le Hobbit aussi, etc. Non mais j'ai hâte, j'ai extrêmement hâte.

  • Speaker #2

    Il n'y a pas de projet j'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Non bah...

  • Speaker #2

    Ça coince au niveau des financements.

  • Speaker #0

    Ils sont en hyper-sommeil.

  • Speaker #1

    Non mais c'est un film à voir en diptyque avec Event Horizon. Si on propose H.M. Allen peut-être ? C'est vraiment, il faut voir les deux je pense.

  • Speaker #2

    Oui je pense qu'il faut que tu sois programmateur. On va essayer de contacter un cinéma indépendant et tu vas faire la nuit de Léo et tu vas nous montrer trois films à la suite de Space Horror qui ont des liens. Et on verra qui survit.

  • Speaker #0

    Ça, avec 30 jours de nuit, tu mets après. Et c'est bien, quoi. Non,

  • Speaker #1

    mais... J'aime bien vous sortir des petits films.

  • Speaker #3

    30 jours de nuit, c'est un chef-d'oeuvre.

  • Speaker #0

    C'est vrai que... C'est le seul truc qui manque à Pandorum, c'est les doudounes. C'est ce que je vous ai dit dans notre conversation. Ça manque un peu de doudounes. Aucun film n'est parfait.

  • Speaker #2

    Oui, c'est bien parce que c'est un film monde, un peu comme Virus, que tu nous avais montré récemment, avec une charmante allemande qui parle de Berlin.

  • Speaker #0

    Ah oui, Nadia. Oui, Nadia.

  • Speaker #2

    Mais qui parle un anglais parfait par contre. Contrairement au Thaïlandais qui ne fait pas d'efforts.

  • Speaker #3

    Vietnamien.

  • Speaker #0

    Vietnamien, Thaïlandien. Est-ce qu'on le sait ?

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    il est Vietnamien. Il parle Vietnamien. Ah bon ? En fait, quelqu'un comprend et dit non mais il parle Vietnamien en fait.

  • Speaker #0

    Ah ok. C'est tout ce qu'on saura de ce personnage.

  • Speaker #1

    Ils ont mis plein de personnes ensemble dans ce vaisseau, visiblement sans...

  • Speaker #2

    Moyen de communication. Ils n'ont pas pensé à un Duolingo pendant l'hypersomalie.

  • Speaker #0

    Pas de pile dans le réveil, pas de Google Trad, mais par contre, oui, on ne déconne pas sur les rasoirs laser. Parce que...

  • Speaker #2

    Parce que l'humanité sera ménaine ou ne sera pas.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement.

  • Speaker #1

    C'est une bonne conclusion pour Pandorum. Voilà. Super.

  • Speaker #2

    pour d'autres On a d'autres des films comme ça Léo, moi j'essaye de voir jusqu'où ce bourbier va nous mener.

  • Speaker #1

    Je peux vous en trouver d'autres mais il n'y a pas de soucis.

  • Speaker #2

    Mais c'est peut-être pas obligé après.

  • Speaker #1

    Non mais ça me fait plaisir, je suis très content de revoir ton film à chaque fois.

  • Speaker #3

    Non mais ça fait un peu de légèreté.

  • Speaker #1

    Bah bien sûr.

  • Speaker #0

    Hyper compliqué.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est sûr que de retourner pas à Pandorum, je sais pas, vous pouvez vous faire le grand écart, mais peut-être pas à la suite quoi. Enfin voilà, ça crée une forme de dissonance cognitive, je sais pas. Bizarre.

  • Speaker #1

    De Pandorum.

  • Speaker #0

    Oui, de Pandorum. Ben oui. De Pandorum. Après, tu... Bon, écoutez, ça fait quatre films qu'on parle et maintenant, ça va être l'heure d'y aller. Ça va être l'heure d'aller se coucher. Pépé, il est fatigué. Donc, avant de se quitter, il est... Nous allons suivre... Nous allons... Comment dire ?

  • Speaker #3

    respecter,

  • Speaker #0

    honorer la tradition qui est de recommander une activité un produit culturel une expo un film, quelque chose à faire le dimanche quand on s'emmerde et qu'il fait pas beau comme dimanche dernier Qui a fait ses devoirs ? Parce que ça, c'est le moment où personne n'a jamais... Tout le monde me regarde avec des yeux de merveille. Personne n'a jamais rien préparé. Et c'est là que Lola dit...

  • Speaker #3

    Conjette ! Ça sera beaucoup mieux cette fois-ci. Je recommande un produit non pas culturel, mais un produit. Le Sterimar. Ah,

  • Speaker #1

    c'était impossible.

  • Speaker #0

    J'ai eu peur.

  • Speaker #3

    T'as cru que j'allais dire quoi ?

  • Speaker #0

    Stérilet, j'allais dire putain Bah pourquoi pas

  • Speaker #2

    Si vous le tolérez, pourquoi pas

  • Speaker #0

    J'allais dire les recours c'est de plus en plus random

  • Speaker #3

    Non j'ai pas de recours en vrai Je suis malade donc je me mets du spray Nozal à l'eau de mer

  • Speaker #0

    Bon ok

  • Speaker #2

    Tu connais pas le nose buddy ?

  • Speaker #3

    Non c'est quoi ?

  • Speaker #2

    Je vais t'en offrir un Le nose buddy c'est comme un arrosoir que tu mets dans ton nez Merci. Ah oui, la trompette là ! Ah bah j'en ai eu ! Avec de l'eau, avec un peu de sel.

  • Speaker #3

    Vous arrivez.

  • Speaker #2

    Au chaud, un peu de sel. Très efficace. Ouais,

  • Speaker #3

    c'est bien. En complément avec du stérimar.

  • Speaker #0

    Bah voilà, ça fait une grosse recours. Le stérimar, le stérilet, le nosebuddy. Bon. Lélé, toi t'as fêté de voir ?

  • Speaker #1

    Ouais, je crois que j'avais pas recommandé, mais c'est une chaîne YouTube que je regarde beaucoup. depuis quelques temps mais pas si longtemps que ça c'est histoire crépue je suis là bas si bien sûr et si vous connaissez et trop trop bien gtf de l'uga historique avec des invités de fou et des journalistes de vous renseigner sur une partie d'histoire qui est pas beaucoup enseigner en fait dans les parcours d'éducation publique, sur la décolonisation notamment, et plein d'éducation comme ça, c'est hyper bien fait. Ça se regarde très facilement, il y a des intervenants et des intervenantes qui bossent dans la recherche. On recherche en histoire, en entrepôt, en plein de trucs et tout. Et c'est super chouette.

  • Speaker #0

    C'est didactique.

  • Speaker #1

    C'est très cool. On apprend plein de choses et on les retient. Donc je pense que si on les retient, c'est que c'est bien fait.

  • Speaker #3

    Putain, la maroco à côté, elle est nulle.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu veux que je te lise ?

  • Speaker #3

    J'ai la fièvre. Je ne peux pas tout faire.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai été voir un concert. Oui. à Trabendo au Trabendo je sais pas je sais pas comment qu'on dit et c'était vachement bien à Zénith à Cigale allez c'est bon c'est bon je peux plus parler j'arrive plus fatigué c'était Blondchel une artiste états-unienne qui fait du rock indé c'est bien, elle avait sorti un deuxième album je l'avais peut-être déjà recommandé mais du coup je l'ai vu sur scène c'était bien ça m'a fait grand effet ça me dégoûte non mais surtout je me suis dit que c'était pas pareil la musique en concert et la musique pas en concert ah c'est bien, c'est intéressant dis donc c'est bien heureusement que t'as pas fait la même analyse pour ne vous retournez pas c'est un parfait exemple parce que les albums sont bien mais il y a Il y a une espèce de noirceur qui te contamine beaucoup quand tu la vois sur scène que tu n'as pas forcément quand tu écoutes l'album. Et c'est vrai que le concert permet d'éclairer l'écoute des albums qui sont très bons, les deux. Donc, c'était vachement bien. Très belle performance sur scène. Moi, ça m'a vraiment... Je ne sais pas, ça m'a fait un peu pleurer. Oui, c'est ce que tu veux dire. En ce moment, je ne sais pas. En tout cas, ça m'a attrapé. La première partie du set, j'étais comme un dingue. Donc non, c'est très bien. Une artiste à suivre. Blondchelle.

  • Speaker #2

    Camille. Oui, moi aussi, je suis allée à un conseil et je vous recommande... Donc moi, je l'ai vue à Badaboom. Et je vous recommande chaleureusement d'écouter Potoshkin, un groupe français post-punk. Très très énervés, c'est la version dark gothique de Ascendant Vierge. Et en plus ils sont extrêmement sympas parce que j'ai eu la chance de discuter avec eux. Enfin bref...

  • Speaker #3

    Tu leur as parlé de l'horreur de dimanche ?

  • Speaker #2

    Non, c'est pas le premier truc.

  • Speaker #0

    Non, j'avais envie de faire bonne impression.

  • Speaker #2

    Non, je leur ai demandé leur prochaine date. Et figurez-vous qu'ils sont sortis un nouvel album le 10 octobre. D'après mes calculs, ça devrait être à peu près au moment où on sort cet épisode. Donc allez soutenir Potoshkin, c'est vraiment incroyable.

  • Speaker #0

    Si vous arrivez à l'écrire.

  • Speaker #2

    Bon, ça va, c'est pas compliqué.

  • Speaker #0

    Comme ça se prononce. Oui.

  • Speaker #2

    Potoshkin. P-O-T-O-C-H-K-I-N-E.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Autoshkin. Bah ouais.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #3

    Estérimar, c'est pareil, c'est facile à écrire.

  • Speaker #1

    S-T-E-R-I-M-A-R.

  • Speaker #2

    Ding ding ding ding ding.

  • Speaker #1

    Oh,

  • Speaker #2

    Motus.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous voulez que je dise ?

  • Speaker #1

    Ouais, ça signe la fin, non ?

  • Speaker #0

    J'ai plus rien à dire. On va aller se coucher. 59 épisodes et vous voyez où j'en suis. Je sais pas s'il y aura un centième, je vous le dis. Je vous le dis, parti comme ça, moi. Bon. En attendant, merci de nous avoir écoutés. Enfin, surtout, merci si vous mettez des... Ça fait longtemps que je n'ai pas engueulé un peu les gens. Il faut mettre les étoiles, il faut mettre les commentaires, il faut aller soutenir la page Instagram en s'abonnant. Parce que ça nous permet d'être de plus en plus écoutés. Et si vous ne le faites pas, eh bien, vous êtes des mauvaises personnes. Mais bon, on vous tolère. Vous avez le droit d'écouter quand même. Non mais sérieux, faites-le, c'est gentil, ça nous fait plaisir. Ça coûte rien. Voilà. Et puis, dans tous les cas, on se retrouve dans deux semaines. Et voilà, c'est toujours un plaisir. Bisous. Ciao.

  • Speaker #1

    Plein de bisous. Au revoir.

Share

Embed

You may also like