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L'info des Français dans le monde

Canada : ce que les nouveaux expatriés français découvrent en arrivant

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01min |01/08/2025
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Ils sont jeunes diplômés, travailleurs en reconversion ou expatriés en famille. Chaque année, des milliers de Français posent leurs valises au Canada, souvent sans tout connaître du pays où ils ont choisi de recommencer. Si la carte postale est séduisante, la réalité sur place est plus nuancée. Quatre expatriés livrent leurs impressions, galères… et conseils.


Pour Rodolphe, 28 ans, passionné de vin, c’est Montréal qui s’est imposée comme terre d’accueil, pour son dynamisme dans le secteur de l’importation. Après une première expérience en VIE, il enchaîne avec un permis vacances-travail, accepte un poste en dessous de ses qualifications… puis rebondit dans une agence spécialisée. Une trajectoire typique, selon lui : au Canada, il faut souvent prouver sa valeur localement avant d’évoluer. Il souligne un mode de vie plus équilibré qu’en France, avec des journées qui commencent tôt mais s’achèvent à 17h30. Moins de vacances, certes, mais davantage de temps libre en semaine.


De son côté, Eléonore, 28 ans, n’a pas obtenu le PVT convoité, mais son profil bilingue et ses diplômes lui permettent de décrocher une résidence permanente via le programme "Entrée express". Après une attente tendue, elle trouve un emploi de graphiste à Toronto. Elle confie que, dans son secteur, le français n’est pas un atout, mais le bilinguisme, oui. Une nuance que Daniella, arrivée aussi en PVT, a bien comprise : c’est grâce à son niveau en français qu’elle obtient un poste dans une entreprise de crédit. Elle s’était fixé deux mois pour trouver un job, mission réussie en s’appuyant sur les groupes de réseautage francophones. Même si les débuts sont durs, elle conseille de foncer : « au pire, si ça se passe mal, tu rentres ».


À Toronto toujours, Isabelle s’est installée avec mari et enfants dans le cadre d’une mutation. Un changement de vie radical : maison en banlieue, voiture obligatoire, enfants scolarisés au lycée français, pris en charge par l’entreprise. Une vie rythmée par le hockey, les trajets scolaires et les fêtes multiculturelles. Le choc culturel est réel, mais elle souligne un environnement bienveillant, où l’anglais n’est pas une barrière à l’intégration.


Tous évoquent le coût de la vie, souvent sous-estimé : téléphone, courses, soins, sorties… tout est plus cher qu’en France, sauf l’essence. Et tous insistent sur l’importance d’un minimum de préparation, financière, linguistique, mentale. Si les premières années sont souvent enthousiasmantes, c’est après trois à cinq ans que le doute surgit : stagnation professionnelle, isolement, logement difficile… autant d’éléments qui font basculer la balance entre rester ou rentrer.


Mais aucun ne regrette d’avoir tenté. Le Canada, plus que jamais, reste un pays d’opportunités… à condition d’en connaître les codes.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Ils sont jeunes diplômés, travailleurs en reconversion ou expatriés en famille. Chaque année, des milliers de Français posent leurs valises au Canada, souvent sans tout connaître du pays où ils ont choisi de recommencer. Si la carte postale est séduisante, la réalité sur place est plus nuancée. Quatre expatriés livrent leurs impressions, galères… et conseils.


Pour Rodolphe, 28 ans, passionné de vin, c’est Montréal qui s’est imposée comme terre d’accueil, pour son dynamisme dans le secteur de l’importation. Après une première expérience en VIE, il enchaîne avec un permis vacances-travail, accepte un poste en dessous de ses qualifications… puis rebondit dans une agence spécialisée. Une trajectoire typique, selon lui : au Canada, il faut souvent prouver sa valeur localement avant d’évoluer. Il souligne un mode de vie plus équilibré qu’en France, avec des journées qui commencent tôt mais s’achèvent à 17h30. Moins de vacances, certes, mais davantage de temps libre en semaine.


De son côté, Eléonore, 28 ans, n’a pas obtenu le PVT convoité, mais son profil bilingue et ses diplômes lui permettent de décrocher une résidence permanente via le programme "Entrée express". Après une attente tendue, elle trouve un emploi de graphiste à Toronto. Elle confie que, dans son secteur, le français n’est pas un atout, mais le bilinguisme, oui. Une nuance que Daniella, arrivée aussi en PVT, a bien comprise : c’est grâce à son niveau en français qu’elle obtient un poste dans une entreprise de crédit. Elle s’était fixé deux mois pour trouver un job, mission réussie en s’appuyant sur les groupes de réseautage francophones. Même si les débuts sont durs, elle conseille de foncer : « au pire, si ça se passe mal, tu rentres ».


À Toronto toujours, Isabelle s’est installée avec mari et enfants dans le cadre d’une mutation. Un changement de vie radical : maison en banlieue, voiture obligatoire, enfants scolarisés au lycée français, pris en charge par l’entreprise. Une vie rythmée par le hockey, les trajets scolaires et les fêtes multiculturelles. Le choc culturel est réel, mais elle souligne un environnement bienveillant, où l’anglais n’est pas une barrière à l’intégration.


Tous évoquent le coût de la vie, souvent sous-estimé : téléphone, courses, soins, sorties… tout est plus cher qu’en France, sauf l’essence. Et tous insistent sur l’importance d’un minimum de préparation, financière, linguistique, mentale. Si les premières années sont souvent enthousiasmantes, c’est après trois à cinq ans que le doute surgit : stagnation professionnelle, isolement, logement difficile… autant d’éléments qui font basculer la balance entre rester ou rentrer.


Mais aucun ne regrette d’avoir tenté. Le Canada, plus que jamais, reste un pays d’opportunités… à condition d’en connaître les codes.

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Pour Rodolphe, 28 ans, passionné de vin, c’est Montréal qui s’est imposée comme terre d’accueil, pour son dynamisme dans le secteur de l’importation. Après une première expérience en VIE, il enchaîne avec un permis vacances-travail, accepte un poste en dessous de ses qualifications… puis rebondit dans une agence spécialisée. Une trajectoire typique, selon lui : au Canada, il faut souvent prouver sa valeur localement avant d’évoluer. Il souligne un mode de vie plus équilibré qu’en France, avec des journées qui commencent tôt mais s’achèvent à 17h30. Moins de vacances, certes, mais davantage de temps libre en semaine.


De son côté, Eléonore, 28 ans, n’a pas obtenu le PVT convoité, mais son profil bilingue et ses diplômes lui permettent de décrocher une résidence permanente via le programme "Entrée express". Après une attente tendue, elle trouve un emploi de graphiste à Toronto. Elle confie que, dans son secteur, le français n’est pas un atout, mais le bilinguisme, oui. Une nuance que Daniella, arrivée aussi en PVT, a bien comprise : c’est grâce à son niveau en français qu’elle obtient un poste dans une entreprise de crédit. Elle s’était fixé deux mois pour trouver un job, mission réussie en s’appuyant sur les groupes de réseautage francophones. Même si les débuts sont durs, elle conseille de foncer : « au pire, si ça se passe mal, tu rentres ».


À Toronto toujours, Isabelle s’est installée avec mari et enfants dans le cadre d’une mutation. Un changement de vie radical : maison en banlieue, voiture obligatoire, enfants scolarisés au lycée français, pris en charge par l’entreprise. Une vie rythmée par le hockey, les trajets scolaires et les fêtes multiculturelles. Le choc culturel est réel, mais elle souligne un environnement bienveillant, où l’anglais n’est pas une barrière à l’intégration.


Tous évoquent le coût de la vie, souvent sous-estimé : téléphone, courses, soins, sorties… tout est plus cher qu’en France, sauf l’essence. Et tous insistent sur l’importance d’un minimum de préparation, financière, linguistique, mentale. Si les premières années sont souvent enthousiasmantes, c’est après trois à cinq ans que le doute surgit : stagnation professionnelle, isolement, logement difficile… autant d’éléments qui font basculer la balance entre rester ou rentrer.


Mais aucun ne regrette d’avoir tenté. Le Canada, plus que jamais, reste un pays d’opportunités… à condition d’en connaître les codes.

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Pour Rodolphe, 28 ans, passionné de vin, c’est Montréal qui s’est imposée comme terre d’accueil, pour son dynamisme dans le secteur de l’importation. Après une première expérience en VIE, il enchaîne avec un permis vacances-travail, accepte un poste en dessous de ses qualifications… puis rebondit dans une agence spécialisée. Une trajectoire typique, selon lui : au Canada, il faut souvent prouver sa valeur localement avant d’évoluer. Il souligne un mode de vie plus équilibré qu’en France, avec des journées qui commencent tôt mais s’achèvent à 17h30. Moins de vacances, certes, mais davantage de temps libre en semaine.


De son côté, Eléonore, 28 ans, n’a pas obtenu le PVT convoité, mais son profil bilingue et ses diplômes lui permettent de décrocher une résidence permanente via le programme "Entrée express". Après une attente tendue, elle trouve un emploi de graphiste à Toronto. Elle confie que, dans son secteur, le français n’est pas un atout, mais le bilinguisme, oui. Une nuance que Daniella, arrivée aussi en PVT, a bien comprise : c’est grâce à son niveau en français qu’elle obtient un poste dans une entreprise de crédit. Elle s’était fixé deux mois pour trouver un job, mission réussie en s’appuyant sur les groupes de réseautage francophones. Même si les débuts sont durs, elle conseille de foncer : « au pire, si ça se passe mal, tu rentres ».


À Toronto toujours, Isabelle s’est installée avec mari et enfants dans le cadre d’une mutation. Un changement de vie radical : maison en banlieue, voiture obligatoire, enfants scolarisés au lycée français, pris en charge par l’entreprise. Une vie rythmée par le hockey, les trajets scolaires et les fêtes multiculturelles. Le choc culturel est réel, mais elle souligne un environnement bienveillant, où l’anglais n’est pas une barrière à l’intégration.


Tous évoquent le coût de la vie, souvent sous-estimé : téléphone, courses, soins, sorties… tout est plus cher qu’en France, sauf l’essence. Et tous insistent sur l’importance d’un minimum de préparation, financière, linguistique, mentale. Si les premières années sont souvent enthousiasmantes, c’est après trois à cinq ans que le doute surgit : stagnation professionnelle, isolement, logement difficile… autant d’éléments qui font basculer la balance entre rester ou rentrer.


Mais aucun ne regrette d’avoir tenté. Le Canada, plus que jamais, reste un pays d’opportunités… à condition d’en connaître les codes.

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