Transcription

• Speaker #0

  La radio des Français dans le monde. Le club des partenaires.

• Speaker #1

  Mon invité, le directeur de Nouvelle Vie Retraite, on va parler d'un sujet extrêmement important, d'autant que vous qui vivez la mobilité internationale, il y a des petits warnings qui s'allument et ce sera l'objet de cet échange avec Bruno Renardier. Bonjour Bruno.

• Speaker #0

  Bonjour.

• Speaker #1

  On va donner des conseils pour ceux qui travaillent à l'étranger. Vous avez deux principales activités, tout ce qui est études du parcours, parce que quasiment on peut s'en occuper, même très jeune, de sa préparation de retraite.

• Speaker #0

  Pour un expatrié, ce qui est important, il ne faut pas attendre trop, en effet, pour bien comprendre sa situation. Parce qu'on est soit dans un pays qui a une convention de sécurité sociale avec la France, soit dans un pays qui n'a pas de cotisation de sécurité sociale avec la France, On travaille peut-être pour une société qui vous affilie de manière volontaire dans les régimes français. Donc il y a des gens qui arrivent en étant bien couverts, mais qui passent en contrat local au bout de 3-4 ans. Donc il est vraiment important que ce sujet soit pris en main, puisque vous ne cotisez plus de manière obligatoire. Donc pris en main, ça veut dire s'intéresser à son relevé de carrière, s'intéresser à l'intérêt ou pas d'une affiliation volontaire dans votre cas, voir si vous êtes régi par une convention bilatérale ou par la convention européenne. Donc voilà, c'est un domaine qui n'est pas intuitif, c'est un domaine dans lequel il faut rentrer, il faut s'intéresser, se faire éventuellement aider par des gens comme nous, mais il ne s'agit pas d'être dans une situation... On dira à 60 ans, s'il avait su, j'aurais fait autrement.

• Speaker #1

  Je travaille pendant deux ans en Allemagne, par exemple. Au bout de mes deux années, c'est même quasiment avant de rentrer en France que je dois repartir avec le bon document, par exemple.

• Speaker #0

  Alors c'est surtout de garder ces feuilles de paye à l'étranger et les numéros de sécurité sociale que vous n'ayez pas trop de mal à les retrouver. Et le moment venu, c'est la sécurité sociale française qui va interroger les différentes caisses étrangères que l'on aura précisé et qui va donc tenir compte dans le calcul de la carrière de trimestre cotisé en Allemagne, en Suisse, en Angleterre, au Japon ou ailleurs pour la reconstitution et le calcul de vos droits français.

• Speaker #1

  Alors justement, nouvelle vie retraite. s'occupe de cette étude de parcours et puis le jour venu de faire valoir ses droits. Tu m'as dit en préparant cette interview, il y a au moins un an de travail. Alors quand on sait que ça approche de la date de la retraite, il faut y aller quoi.

• Speaker #0

  Plus que ça en effet. Il y aura le jour où un expatrié demande ses retraites après avoir travaillé dans plusieurs pays. Eh bien le processus est assez compliqué parce que la France va devoir contacter des pays qui vont mettre deux mois, trois mois, six mois. à leur répondre. Donc, c'est un processus qui est assez long. Il faut le savoir. Ça peut poser des problèmes de trésorerie qu'il faut anticiper. Mais l'ensemble des actions à mener pour liquider sa retraite française quand on a travaillé à l'étranger, c'est au moins 12 mois.

• Speaker #1

  Eh bien, salut l'intégralité de l'équipe de Nouvelle Vie Retraite. Au plaisir de se retrouver sur cette antenne.

• Speaker #0

  Merci beaucoup. C'était le Club des partenaires. La radio des Français dans le monde.