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Où fuir le dérèglement climatique ?

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01min |03/09/2025
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Face à l’accélération du dérèglement climatique, une question s’impose : où s’installer pour espérer un avenir plus sûr ? Un classement international réalisé par l’université américaine de Notre-Dame, basé sur 45 indicateurs de vulnérabilité et de résilience, place les pays nordiques en tête. La Norvège occupe la première position grâce à sa stabilité institutionnelle, à ses ressources énergétiques et hydriques abondantes, ainsi qu’à sa capacité d’adaptation. La Finlande, la Suisse et le Danemark suivent de près, chacun misant sur des infrastructures solides et des politiques environnementales ambitieuses.


Plus loin, la Suède, Singapour ou encore la Nouvelle-Zélande apparaissent comme des refuges crédibles, malgré certaines fragilités locales, qu’il s’agisse de pluies extrêmes, de fonte des glaciers ou de montée des eaux. Le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Australie complètent le top 10, combinant puissance économique et stratégies de gestion des risques, même si la menace des canicules, des inondations ou des feux de forêt demeure bien réelle.


Derrière ces chiffres se cache une réalité plus complexe : l’exil climatique ne se résume pas à la météo. Les conditions d’accueil, l’accès au logement, la maîtrise de la langue ou encore le marché du travail jouent un rôle déterminant. Ainsi, la Nouvelle-Zélande, perçue comme un havre surtout pour les plus fortunés, a dû restreindre l’achat immobilier par les étrangers tant la pression était forte.


Il convient toutefois de rappeler que, même dans les pays les mieux classés, l’adaptation doit rester continue. Le changement climatique n’épargne aucun territoire et, si certains États apparaissent comme des refuges, ils ne sont pas à l’abri de nouvelles menaces. L’expatriation climatique reste donc un choix réfléchi, mais elle ne garantit pas une tranquillité définitive. De plus, ce sont en général les pays riches et stables qui peuvent financer d’immenses projets de prévention : digues à Singapour, villes « éponges » au Danemark, verdissement urbain en Suède, alors que de larges régions du globe restent dépourvues de moyens comparables. L'immigration climatique pourrait donc devenir un privilège réservé aux plus aisés, capables d’accéder à ces territoires protégés et de franchir les barrières administratives ou financières.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Plus loin, la Suède, Singapour ou encore la Nouvelle-Zélande apparaissent comme des refuges crédibles, malgré certaines fragilités locales, qu’il s’agisse de pluies extrêmes, de fonte des glaciers ou de montée des eaux. Le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Australie complètent le top 10, combinant puissance économique et stratégies de gestion des risques, même si la menace des canicules, des inondations ou des feux de forêt demeure bien réelle.


Derrière ces chiffres se cache une réalité plus complexe : l’exil climatique ne se résume pas à la météo. Les conditions d’accueil, l’accès au logement, la maîtrise de la langue ou encore le marché du travail jouent un rôle déterminant. Ainsi, la Nouvelle-Zélande, perçue comme un havre surtout pour les plus fortunés, a dû restreindre l’achat immobilier par les étrangers tant la pression était forte.


Il convient toutefois de rappeler que, même dans les pays les mieux classés, l’adaptation doit rester continue. Le changement climatique n’épargne aucun territoire et, si certains États apparaissent comme des refuges, ils ne sont pas à l’abri de nouvelles menaces. L’expatriation climatique reste donc un choix réfléchi, mais elle ne garantit pas une tranquillité définitive. De plus, ce sont en général les pays riches et stables qui peuvent financer d’immenses projets de prévention : digues à Singapour, villes « éponges » au Danemark, verdissement urbain en Suède, alors que de larges régions du globe restent dépourvues de moyens comparables. L'immigration climatique pourrait donc devenir un privilège réservé aux plus aisés, capables d’accéder à ces territoires protégés et de franchir les barrières administratives ou financières.

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Plus loin, la Suède, Singapour ou encore la Nouvelle-Zélande apparaissent comme des refuges crédibles, malgré certaines fragilités locales, qu’il s’agisse de pluies extrêmes, de fonte des glaciers ou de montée des eaux. Le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Australie complètent le top 10, combinant puissance économique et stratégies de gestion des risques, même si la menace des canicules, des inondations ou des feux de forêt demeure bien réelle.


Derrière ces chiffres se cache une réalité plus complexe : l’exil climatique ne se résume pas à la météo. Les conditions d’accueil, l’accès au logement, la maîtrise de la langue ou encore le marché du travail jouent un rôle déterminant. Ainsi, la Nouvelle-Zélande, perçue comme un havre surtout pour les plus fortunés, a dû restreindre l’achat immobilier par les étrangers tant la pression était forte.


Il convient toutefois de rappeler que, même dans les pays les mieux classés, l’adaptation doit rester continue. Le changement climatique n’épargne aucun territoire et, si certains États apparaissent comme des refuges, ils ne sont pas à l’abri de nouvelles menaces. L’expatriation climatique reste donc un choix réfléchi, mais elle ne garantit pas une tranquillité définitive. De plus, ce sont en général les pays riches et stables qui peuvent financer d’immenses projets de prévention : digues à Singapour, villes « éponges » au Danemark, verdissement urbain en Suède, alors que de larges régions du globe restent dépourvues de moyens comparables. L'immigration climatique pourrait donc devenir un privilège réservé aux plus aisés, capables d’accéder à ces territoires protégés et de franchir les barrières administratives ou financières.

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Derrière ces chiffres se cache une réalité plus complexe : l’exil climatique ne se résume pas à la météo. Les conditions d’accueil, l’accès au logement, la maîtrise de la langue ou encore le marché du travail jouent un rôle déterminant. Ainsi, la Nouvelle-Zélande, perçue comme un havre surtout pour les plus fortunés, a dû restreindre l’achat immobilier par les étrangers tant la pression était forte.


Il convient toutefois de rappeler que, même dans les pays les mieux classés, l’adaptation doit rester continue. Le changement climatique n’épargne aucun territoire et, si certains États apparaissent comme des refuges, ils ne sont pas à l’abri de nouvelles menaces. L’expatriation climatique reste donc un choix réfléchi, mais elle ne garantit pas une tranquillité définitive. De plus, ce sont en général les pays riches et stables qui peuvent financer d’immenses projets de prévention : digues à Singapour, villes « éponges » au Danemark, verdissement urbain en Suède, alors que de larges régions du globe restent dépourvues de moyens comparables. L'immigration climatique pourrait donc devenir un privilège réservé aux plus aisés, capables d’accéder à ces territoires protégés et de franchir les barrières administratives ou financières.

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