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La déchiffreuse

Cahier d'été #3.2 (Dé)connecter - Les 7 types de fatigue et 7 idées de repos associé

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42min |06/08/2024
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42min |06/08/2024
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Description

Voici les 7 fatigues et les 7 idées de repos que tu trouveras dans cet épisode : 

- physique => prends 10 mn pour scanner ton corps 

- mentale => pratique le time boxing 

- émotionnelle => accueille tes émotions avec la méthode RAIN 

- créative => aménage des plages d'ennui délibéré 

- sociale => audite tes relations et fais du tri 

- sensorielle => organise une déprivation sensorielle sélective 

- existentielle => fais ton ikigai 


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Transcription

  • Speaker #0

    Il est temps de passer à l'action. Dans l'épisode précédent, je t'ai invité à passer un quiz. Je vais te remettre le lien dans la description de cet épisode et tu le retrouveras également dans la newsletter pour le faire si tu ne l'as pas vu ou si tu me découvres à travers cet épisode. Ce quiz est inspiré des travaux du docteur Dalton Smith que j'ai cité à plusieurs reprises. qui amène à diviser les types de fatigue en 7 et donc proposer des types de repos différents et adaptés aux types de fatigue. Je me répète, ce n'est pas mon invention. Deuxièmement, je ne suis pas médecin. J'offre une lecture de cette approche et de cet ouvrage et tout ce que je vais te suggérer de tester n'inclut pas de prédiscription, de médicaments et sont des activités. qui ne peuvent faire que du bien. Encore une fois, mon objectif est de te partager mes connaissances, mon expérience. À toi de juger ce qui résonne pour toi, à toi d'expérimenter et de laisser ce qui ne te correspond pas. C'est ta responsabilité, je ne fais que des invitations. Dernière chose, ce modèle, il n'est certainement pas parfait ni exhaustif. Mais il a un seul mérite, c'est d'apporter de la nuance à la manière de considérer notre fatigue. Alors pour les personnes qui pensent que j'ai oublié telle ou telle chose ou que je n'ai pas été assez précise, comme je le dis, c'est un modèle imparfait. Et au bout d'un moment, il faut bien faire des choix, sinon cet épisode de podcast durerait 150 000 heures. Maintenant, dans cette dernière partie, je vais définir chacun. de ces sept types de fatigue à l'aide d'un exemple, expliquer les origines de celles-ci et te proposer une seule piste que j'ai jugée impactante et facile à mettre en place. Si tu veux aller plus loin, je te le répète, mais j'y tiens parce que j'y ai mis vraiment tout mon cœur, beaucoup de travail, beaucoup d'énergie, achète le cahier d'été. Tu trouveras un maximum de détails et tu vas pouvoir aller en profondeur travailler le ou les types de repos que tu auras identifiés comme nécessaires pour toi.

  • Speaker #1

    Tu n'as aucune vitesse. Tes deux genoux sont fragiles. Alors tu ne peux pas trop courir. En plus, tu fais de l'arthrite dans la nuque. Et tu as des dépôts de calcaire dans les jointures. Alors on oublie les combats d'entraînement. J'ai déjà eu ce problème. Ce qui veut dire qu'on va plutôt miser sur la bonne vieille force brute, sur les coups qui font mal. Il faut le sonner, ça prend des points en péton d'une puissance fulgurante. On veut lui causer une telle douleur que ça secouera ses ancêtres. Après chacun de tes coups de poing, il devra sentir comme s'il avait essayé d'embrasser un train. Ouais, on va transformer tes points en bombes.

  • Speaker #0

    Alors là, tu l'auras reconnu, c'est Rocky. et on est dans le sixième film de la saga Rocky Balboa. Clairement marqué par l'âge, il est plus lent, moins agile, il souffre de douleurs musculaires, articulaires et est constamment fatigué. Et après un entraînement à l'intensité décrite par le coach que tu entends, à ton avis, que se passe-t-il ?

  • Speaker #1

    Il est rincé, il est fini, il n'a plus qu'à raccrocher.

  • Speaker #0

    Tu m'étonnes. Dans son cas, il s'agit bien de fatigue physique. C'est ton cas. également si tu n'as pas l'énergie nécessaire pour accomplir des tâches physiques. Tu te sens fatigué, mais pourtant tu as du mal à t'endormir. Ton système immunitaire est affaibli, et donc ça, ça veut dire que tu tombes souvent malade. Des petits rhumes, par exemple. Tu as des douleurs dans les muscles, des courbatures, tu as mal au cou, tu dépends de substances pour faire remonter ton niveau d'énergie. Ça peut être du café, ça peut être une boisson énergétique, du sucre. Ou bien tu as besoin de substances pour te reposer, pour décompresser. Et donc ça, c'est l'alcool, un somnifère, ou bien ce qu'on peut appeler les aliments doudous, comme du chocolat ou que sais-je. Dans ce cas, et ça j'aimerais bien que tu y penses, on peut être poussé à faire des choses étranges. Réfléchis. Si tu es ultra fatigué et pas du matin, Est-ce que c'est vraiment une bonne idée d'aller à un cours de relaxation à 5 heures ? Je n'en suis pas sûre. Encore une fois, quand on va trop vite, quand on veut des résultats tout de suite, quand on met trop d'insensité, on finit par obtenir l'inverse du résultat recherché. Alors, il y a une seule clé, il faut ralentir, il faut décélérer, et comme nous y invite James Clear d'Atomic Habits, que j'ai cité aussi dans l'épisode précédent, il faut y aller petit pas par petit pas. La solution ne réside pas dans un remède miracle. mais dans le fait d'accorder régulièrement à ton corps le type de repos dont il a besoin. Alors, voilà une piste pour te reposer, que j'ai appelée un antidote, c'est un jeu de mots, mais encore une fois, tu auras un plan plus détaillé dans le cahier d'été. Le corps raconte son histoire dans l'immobilité. Lorsque tu es physiquement actif, tu te concentres sur le mouvement, sans... percevoir la conversation qui se déroule à l'intérieur de toi. Pour renouer avec ton corps, tu dois te mettre en pause. Et ce que je te propose, c'est très simple, c'est de faire ce qu'on appelle un body scan. Tu trouveras un exemple de body scan dans la première capsule qui a été publiée en même temps que le premier épisode du cahier d'été. Dans ce cas-là, c'était de se projeter pour savoir de quoi tu avais besoin pour tes vacances. Mais en fait, au lieu de te poser la question de quoi j'ai besoin pour mes vacances, tu te poses simplement la question de quoi j'ai besoin maintenant. Donc tu pourras utiliser cette capsule. Le body scan, c'est quoi ? Tu peux aussi le faire tout seul. C'est très simple. Tu t'isoles dans un endroit où pendant 5-10 minutes, tu ne vas pas être dérangé. Tu t'assoies, tu t'allonges et tu appuies sur ton interrupteur intérieur et tu vas respirer, te concentrer sur la respiration. Et ensuite, aller observer mentalement chaque partie de ton corps. Tu commences par tes pieds et tu remontes jusqu'à la tête. Et tu vois, quand tu respires, quand tu te concentres sur chaque partie de ton corps, qu'est-ce que celle-ci a à te dire. Aucun de nous ne donne le meilleur de lui-même lorsqu'il est épuisé. Pour le repos physique, s'il y a une seule chose à retenir, c'est celle-ci. Le corps, ton corps te parle quand il est immobile. Écoute-le parce que c'est le seul vaisseau que tu as pour traverser ta vie. Ce n'est pas une option, c'est la chose la plus précieuse que tu as.

  • Speaker #2

    Répondez oui à l'invitation de Michael Kors. Je veux que le chauffeur me dépose à 21h30 et passe me reprendre à 21h45, Francis. Appelez Nathalie chez Glorious Food et dites-lui non pour la énième fois, non je ne veux pas de meringue, je veux une tarte fourrée à la compote de rhubarbe. Ensuite appelez mon ex-mari, rappelez-lui que la réunion des parents d'élèves a lieu ce soir et appelez ensuite mon mari. Dites-lui de me retrouver pour dîner dans ce restaurant où je suis allée avec ma Simon. Et dites à Richard que j'ai vu les photos qu'il a envoyées pour le sujet sur les femmes parachutistes et qu'elles sont vraiment tartes. C'est nuisant, c'est-il impossible de trouver une jolie jeune fille mince et parachutiste ? Je demande l'impossible peut-être.

  • Speaker #0

    Alors là, Emma, dans Le diable qui s'habille en crada, se retrouve face à une to-do liste à rallonge qui va tourner dans ta tête, ou bien, comme c'est le cas dans cet extrait, c'est ton chef qui te donne des tâches, des tâches, des tâches à n'en plus finir. Alors, dans ce cas-là, ça vient de l'extérieur, mais ce que je voulais te dire, c'est que souvent, cette espèce de longue tirade, c'est nous-mêmes qui nous la faisons. Car nous sommes notre pire bourreau. Et quand on se laisse submerger par ces idées, et ben voilà à quelle conclusion on arrive.

  • Speaker #2

    Ok, je suis une bonne à rien.

  • Speaker #0

    Dans ce cas, on parle bien de fatigue mentale. Et tu souffres toi aussi de fatigue mentale si tu as l'impression de courir après le temps, d'être toujours en train de ramer. Tu es irrité, frustré à la fin de la journée parce que tu as l'impression d'en avoir fait pas assez ou pas du tout. Tu évites des activités. parce que tu as peur de mal les faire ou de commettre une erreur. Tu somnoles ou tu as l'impression d'être dans le brouillard à un moment de la journée, en particulier après le déjeuner. Tu t'emportes aussi souvent et tu as cette impression que tu ne vas pas t'en sortir. La fatigue mentale, également connue sous le terme de charge mentale, est le résultat d'une surcharge connective due à un flux constant d'informations et de tâches à gérer. On l'a vu dans l'épisode précédent, cette surcharge affecte principalement le cortex préfrontal, la région du cerveau responsable de la planification, de la prise de décision et de la résolution des problèmes. Elle est en surchauffe. De plus, notre ferme réseau des détections d'erreurs du cerveau, qui surveille nos erreurs et prévient les conflits, est mis à rude épreuve et donc on a cette impression de débordement, d'explosion imminente. Il est crucial, mais ça tu le sais aussi, de reposer à la fois son corps, mais aussi son esprit pour maintenir un équilibre sain. La surcharge d'informations, amplifiée par l'utilisation excessive des technologies et des réseaux sociaux, va alimenter ce bruit mental incessant. Et ce bruit, il est souvent négatif. Alors, faisons un focus sur ce bruit. Ça va être l'autocritique, ou le fait d'être sans arrêt en train de s'évaluer, de se comparer. C'est tourner en boucle les mêmes idées, réécrire mentalement des situations anciennes, en imaginant des scénarios différents. C'est dire sans cesse et si, et si, et si et craindre le futur. C'est analyser les situations actuelles uniquement à travers le prisme de la douleur et du regret. C'est fantasmer sur un ailleurs une herbe plus verte qui n'existe certainement pas. C'est maintenir un dialogue interne qui empêche de tranquilliser ton esprit. Et au final, ce n'est jamais, jamais être présent dans l'instant présent. Si cette suractivité n'est pas contrôlée, elle peut entraîner l'épuisement des cellules cérébrales et à terme conduire à des troubles mentaux tels que la dépression ou le burn-out. Pour apaiser la fatigue mentale, il est crucial de faire le tri dans nos pensées et dans nos activités. Pour cette piste proposée, je vais me concentrer sur quelque chose de très très basique et qui va plutôt concerner l'organisation et le type des activités. Une chose après l'autre. Faire les choses de manière séquentielle me semble être une première clé pour ne pas être complètement submergé. Comment tu vas procéder ? Étape 1, tu vas faire un audit de ta journée. Passe en revue comment tu utilises ton temps et évalue l'impact qu'a chaque tâche pour toi. Ensuite, toutes les tâches, les activités que tu fais, tu vas les classer en trois catégories. Les activités utiles. et qui t'apportent de l'énergie. Les activités utiles ou disons nécessaires qui te drainent. Et enfin, les activités inutiles et qui ne t'apportent pas du tout d'énergie. L'idée, c'est que les activités qui ne servent à rien et qui te prennent de l'énergie, tu vas tout faire pour les éliminer ou du moins essayer d'en éliminer une. Enfin, pour les activités... qui te prennent de l'énergie et que tu dois faire, je te propose de pratiquer ce que les Américains appellent le time boxing. Le time boxing, c'est allouer des périodes spécifiques pour traiter les tâches énergivores. Par exemple, tu peux décider de ne consulter tes emails que deux fois par jour pendant 20 minutes à une heure précise. Alors, ça demande de l'organisation. En attendant, tu peux aussi faire un message d'absence qui informe les personnes qui te contactent en dehors de ces horaires-là. Encore une fois, je ne dis pas que ça marche pour tout le monde. Et quand on est dans un job où on doit être ultra réactif ou qu'on est commercial et qu'on est sans arrêt en contact avec les gens, peut-être que ce n'est pas possible. Mais dans ce cas-là, peut-être que tu peux t'allouer un temps dédié sans être dérangé par ces emails ou ces coups de fil. Et à l'inverse, et je pense qu'on est. nombreux, nous pourrions très bien ne pas passer notre journée avec la boîte mail ouverte. S'il y a une seule chose à retenir pour traiter la fatigue mentale, une chose après l'autre, une chose après l'autre et cette chose-là que tu choisis, choisis-la en conscience et choisis des choses qui nourrissent ton énergie et tes pensées positives. Si tu as des enfants, ou bien même je dirais s'il y a des gens qui te tapent sur le système, je pense que tu dois... pouvoir t'imaginer cette scène. Peut-être que toi, ça t'est arrivé aussi de vriller complètement, ou tout du moins, tu as peut-être eu ces pensées. Et en fait, qu'est-ce qui se passe ? Quand on met en bouteille ce qu'on ressent, eh ben, la colère arrive. Mais tu sais ce que t'es ? T'es le roi des cons au pays des emmerdeurs. Un petit con, casse-couille, qui prend la tête, d'accord ? Un espèce de petit enculé de merde ! Cette extrait de film de nos jours heureux montre ce qu'il se passe quand les émotions muselées jaillissent subitement en géseur. Et dans ces cas-là, comme tu l'entends, c'est violent. Et surtout, quelles que soient nos raisons, les excès nous décrédibilisent et nos mots dépassent nos pensées. Et dans ce cas-là, ça peut faire de gros dégâts. On parle ici de fatigue émotionnelle. C'est toi si, par exemple, tu ressens constamment le besoin de paraître, de porter un masque pour faire plaisir, faire mieux. C'est toi si tu te sens vidé après avoir interagi avec des personnes. C'est toi aussi si tu te sens facilement submergé par tes émotions ou même par celles des autres. C'est toi aussi si tu as du mal à te détendre. à trouver la paix intérieure. Et enfin, c'est toi aussi si à l'inverse, tu vas éviter de rencontrer des personnes ou de sortir pour justement éviter d'avoir à gérer trop d'émotions. Le problème dans tout ça, c'est que nous avons appris à refouler ces fameuses émotions, à les mettre de côté comme si elles n'existaient pas. Chaque jour, nous portons un masque qui nous vide de notre énergie. En vivant dans une société qui valorise l'apparence et la performance, nous perdons notre capacité à traiter nos émotions de manière authentique. Nous ne savons plus être vulnérables. Ainsi, il est bien plus facile de s'exciter derrière son écran, sur un réseau social ou sous un post LinkedIn, que de traiter la véritable cause de notre douleur, que d'aller regarder à l'intérieur de nous. Cette tendance à adopter différents types de personnalités en fonction des situations, nous éloignent de qui nous sommes vraiment. Et en faisant ça aussi, ces tours de souplesse dorsale, on se fatigue émotionnellement. Lorsque nos émotions refoulées dépassent notre capacité de stockage, nous éprouvons de la fatigue. En mettant nos émotions sous cloche, nous pensons parfois bien faire, nous pensons rendre service aux autres. Mais rappelle-toi, les émotions refoulées sont les plus brutes et les plus difficiles à gérer. Les émotions sont puissantes et si tu les laisses couver comme un feu intérieur, tu as vu le résultat dans l'extrait plus haut. Elles vont surpasser tes pensées, elles vont influencer tes relations et transformer ton comportement. Notons enfin que les émotions sont similaires aux infections. Elles sont hautement contagieuses. Ça veut dire que si tu ne gères pas tes émotions, Et si tu ne fais pas attention aux émotions des gens autour de toi, si c'est négatif, ça va imprégner de négativité tout le monde. À l'inverse, si c'est positif, ça va se transmettre. D'où l'importance d'apprendre à les connaître, de les apprivoiser et d'en faire un carburant positif et non destructeur. Ma piste pour gérer la fatigue émotionnelle, c'est la méthode RAIN. Donc RAIN, ça veut dire... pluie en anglais et on l'appelle R A I N, cette méthode a été popularisée par Tara Prar. Le R de REN veut dire reconnaître. Quand tu ressens une émotion forte, prends un moment pour toi. Isole-toi, ferme les yeux et demande-toi ce que tu ressens en ce moment. Sois honnête avec toi-même, nomme cette couleur. Est-ce de la tristesse ? De l'anxiété ? ou autre chose. Pour cela, tu peux te rapporter à la roue des émotions qui est dans le chapitre 1 du cahier d'été. Ne juge pas l'émotion. Accepte qu'elle soit présente sans la qualifier de bonne ou mauvaise. Deuxième étape, le A de Rennes. Acceptez. Donne la permission à cette émotion d'exister. N'essaie pas de la changer ou de l'exprimer. Accueille-la. Dis-toi que tu es capable. de la ressentir. Ne te bats pas, ne l'ignore pas. Étape 3, investigue. Ça veut dire... Vois cette émotion comme un petit animal que tu n'as jamais vu auparavant. Approche-la avec curiosité, comme un explorateur qui découvre un nouveau territoire. Interroge-toi sur tes raisons. Quels événements, quelles pensées t'ont amené ici ? Où est-ce que ça se passe dans ton corps ? Est-ce que tu ressens des tensions ? Est-ce que le rythme de ton cœur s'accélère ? Est-ce que les larmes te montrent ? Quelles sont les pensées ? Qu'est-ce qu'elles racontent ? Qu'est-ce qu'elles disent, cette émotion ? Note sans jugement. Et enfin, dernière étape, sois bienveillant, bienveillante avec toi-même. Imagine qu'il s'agisse de ton meilleur ami, de ta meilleure amie. Qu'est-ce que tu lui dirais ? Comment te montrerais-tu avec elle ? Serre-toi, serre-la dans tes bras. Trouve des mots de réconfort et de soutien. Et rappelle-toi que ressentir des émotions, c'est normal, c'est humain, ou comme le dirait Zao. c'est être vivant. Cette pratique, si tu la fais régulièrement, va t'aider à vivre ces émotions, à réduire ta fatigue, à permettre à tout cela de circuler librement et d'éviter le goulot d'étranglement qui va provoquer l'effet cocotte minute et te faire exploser.

  • Speaker #3

    Je vais poser la question.

  • Speaker #0

    Il faut aussi qu'on parle de la décoration florale.

  • Speaker #2

    Oui, on se disait, niveau budget, les centres de table en orchidée sont peut-être un peu

  • Speaker #3

    trop écoutez moi baisser le budget on a déjà fait plusieurs fois je suis pas contre essayer encore c'est pas un problème c'est l'idée je vous cache pas j'avais un peu compris je vous cache pas mais c'est ce que je dis souvent aux clients vous avez choisi une salle magnifique en plein paris dans un hôtel de luxe vous recevez 200 personnes à n'importe quoi c'est un mariage à ce point de caress donc il faut maintenir un certain standing et donc ça signifie un certain prix On ne peut pas baisser, baisser, baisser indéfiniment.

  • Speaker #0

    En fait, pour être franc, on a l'impression que vous n'avez pas très envie de nous aider à trouver des solutions.

  • Speaker #3

    Ah bon ? Et pourtant, il me semble quand même que j'ai essayé de vous accompagner et que j'étais plutôt à l'écoute.

  • Speaker #0

    En fait,

  • Speaker #2

    on trouve que vous n'êtes pas très inventif.

  • Speaker #0

    Alors ici, on entend Jean-Pierre Bacry qui joue dans le film Le sens de la fête, un rôle de wedding planner qui met toute son énergie à organiser des événements mémorables pour ses clients. Mais ses clients, des fois, ils sont un peu relous. Et dans cet échange que tu viens d'entendre, on voit la fatigue créative poindre le bout de son nez. À force de se plier en quatre, il est à bout. Et comme souvent, quand on ne lâche pas la pression, on explose.

  • Speaker #3

    Allez, mais je n'ai pas fini pour les desserts. Je pense que ce n'est finalement pas si indispensable que ça, les milliardises. On oublie aussi les milliardises. À la place, compote, mets du choix. Pomme poire, pomme fraise, pomme banane. Tout ça servi dans des gobelets avec des... Comment ça s'appelle ? Des langues de chat. Voilà, avec des langues de chat. Et servi à la louche. À la louche ! C'est assez inventif, ça. Parce que si vous voulez, je peux avoir d'autres idées. Et là, je vous garantis que vous serez dans la partie basse de la fourchette. Vous serez même dans le manche.

  • Speaker #0

    D'accord. On va réfléchir. Excusez-moi,

  • Speaker #3

    je me suis un peu emporté.

  • Speaker #0

    On va vous rappeler. Toi aussi, tu souffres de fatigue créative si tu as du mal à trouver de l'inspiration. ou de nouvelles idées. Tu te sens frustré, limité. Tu as le syndrome de la page blanche. Tu te sens vidé quand tu as donné dans un travail créatif, innovant. Tu as du mal à laisser ton esprit vagabonder. C'est difficile pour toi d'apprécier tout simplement la beauté de la nature en te baladant ou les choses les plus simples. On a souvent une image erronée de ce qu'est la fatigue créative. Contrairement à ce que tu pourrais penser, Elle ne concerne pas uniquement les artistes et elle ne se présente pas lorsque l'on veut réaliser une œuvre tangible comme une peinture, un poème ou une musique. La fatigue créative, c'est plutôt l'impossibilité d'avoir des idées nouvelles, de penser outside the box. Elle est souvent le fruit de la routine, de la répétition et de l'habitude qui vont étouffer ta capacité à rêver et à s'émerveiller. Le manque de contact avec la nature, Le fait de ne pas changer de décor, d'être toujours au même endroit, le fait de refuser la distraction peut également limiter ton potentiel créatif. Enfin, autre cause, et on en revient toujours à la même chose, nous passons souvent notre temps à répondre aux besoins des autres en négligeant nos propres besoins. Et donc cela nous mène à faire des choix autodestructeurs et on a l'impression de ne pas faire ce qu'on veut et de l'autre côté de ne pas être apprécié. à notre juste valeur. Tout cela contribue également à l'épuisement créatif. Il y a un antidote terriblement puissant à la fatigue créative. Et si tu m'as suivi jusqu'à présent, tu veux connaître, c'est l'ennui. Pour que ta créativité puisse émerger sans pression, il te faut des temps morts, des temps sans objectif particulier. On raconte que l'écrivain Jan Fleming a écrit tous ses James Bond en moins de deux semaines en utilisant cette fameuse règle de l'ennui forcé. Pour cela, qu'est-ce qu'il faisait ? Il s'isolait dans une chambre d'hôtel tout à fait banale. dans un endroit où il n'y avait aucune distraction et ça l'obligeait à se concentrer uniquement sur son écriture. Il n'avait que deux choix, écrire ou s'ennuyer. Alors peut-être pas besoin de s'enfermer deux semaines dans une chambre d'hôtel, quoique je t'avoue que moi des fois ça me dirait bien, mais voilà comment tu pourrais procéder concrètement. Insère dans ton emploi du temps des moments où tu ne fais rien d'autre que de t'ennuyer. Ça peut être au départ. juste 15 ou 30 minutes et ensuite tu peux élargir ces plages de temps. Comme Ian Fleming, choisis un lieu où tu n'auras aucune distraction et surtout éloigne les distractions de toi. Donc ça veut dire pas de téléphone, pas de livre, à la rigueur tu as juste besoin de toi et peut-être d'un morceau de papier et d'un crayon pour noter. Mais l'idée c'est que tu ne puisses pas remplir ce temps d'une quelconque distraction. qui vient de l'extérieur. Ne pose pas d'intention, ne force pas les choses et laisse simplement venir naturellement à toi ce qui se présente à ton esprit. Cette page blanche mentale va te permettre de recharger ton réservoir créatif.

  • Speaker #2

    La saison mondaine est ouverte. Plus fort ! Pourra-t-elle respirer, maman ? Je m'appelle Lady Russelda. Vous ne me connaissez pas, mais moi, je vous connais. Voilà comment elles ont été élevées depuis leur naissance. Lesquelles de ces jeunes filles réussiront à décrocher une promesse de mariage ?

  • Speaker #0

    Tu as certainement reconnu l'extrait, il s'agit des chroniques de Bridgerton. Comme pour chaque saison, la payote des balles est ouverte. Et les contraintes et attentes qu'ils font peser sur les jeunes femmes à marier cette année sont un excellent exemple. de ce qui peut contribuer à la fatigue sociale. À tel point que dans ces cas-là, on ne rêve que d'une seule chose.

  • Speaker #2

    Et si moi j'avais envie de voler ?

  • Speaker #0

    Alors, je te l'accorde, nous ne vivons plus à la même époque. Mais tu es peut-être toi aussi fatigué socialement. C'est le cas si tu te sens souvent seul, même en présence d'autres personnes. Que tu as un peu l'impression d'être déconnecté des autres, comme si un fossé était creusé. ou que tu es attiré par des personnes qui te maltraitent, ou tout du moins qui n'ont pas des bonnes intentions envers toi. Tu trouves difficile de maintenir des relations proches, ou bien de te faire de nouveaux amis. Tu t'isoles de plus en plus des autres, ou bien tu vas préférer les interactions en ligne plutôt que de faire des rencontres face à face. La fatigue sociale est souvent le résultat d'une combinaison de facteurs internes et extrêmes. Dans ces cas-là, ce n'est pas tant que... tu ne veux plus avoir de relation et que tu es fatigué des relations, c'est plutôt la quantité et la qualité qui sont concernées. La fatigue sociale, elle se crée soit par des interactions sociales constantes et qui vont t'épuiser, en particulier si celle-ci se cantonne à des échanges superficiels. Et ça, c'est souvent le cas, par exemple, sur les réseaux sociaux. Ça va être le fait aussi de t'adapter sans arrêt aux personnes que tu as en face de toi et à ne pas t'autoriser. à être vraiment toi. Ça va être aussi le fait d'être tout le temps en train de valoriser l'apparence, la performance et d'être en mode compétition. Enfin, la fatigue sociale, ça peut être aussi le fait de sentir que tu n'as aucune personne en face de toi avec laquelle tu peux avoir un vrai échange et qui puisse vraiment embrasser toute ta personnalité. Il est important donc de se rappeler que la fatigue sociale, ce n'est pas forcément être un misanthrope et ne puiser mes personnes. La fatigue sociale, c'est vouloir des relations de qualité. Encore une fois, j'ai un exercice super puissant pour cela. C'est faire le tri de tes relations. On ne le fait pas assez souvent, mais quand on sait à quel point on est impacté par les gens qui nous entourent, ça c'est l'histoire du mémétisme, des neurones miroirs, C'est l'histoire de la contagion des émotions. Il est crucial de soigner ton entourage. Et comment on fait ça ? Eh bien, c'est très simple. Tu prends... ton ordinateur, ça peut être le mail ou ton téléphone avec les différents numéros des gens ou ton calendrier. Et tu vas lister toutes les personnes qui t'entourent et avec qui tu rentres en interaction. Ensuite, ces interactions, tu vas les qualifier. Est-ce qu'elles sont positives ? Est-ce qu'elles sont nourrissantes ? Ou à l'inverse, est-ce que c'est toxique ? Et ensuite, une fois que tu auras fait ça, tu feras le choix. en adéquation avec ce que tu recherches. Tu trouveras l'exercice expliqué un peu plus en détail dans la newsletter et dans le cahier d'été. Je t'ai préparé, mais vraiment un exercice aux petits oignons complètement guidé pour organiser ton entourage de la meilleure façon qui soit pour toi. Et pour ça, on se basera aussi sur l'atome social qui est une notion de psychogénéalogie qui a été mise en place par Anne Ancelin. Schutzenberger et que je remodernisais, on va dire, avec des concepts beaucoup plus récents et actuels et notamment qui viennent de différents ouvrages américains. S'il y a une seule chose à retenir, choose your tribe. Alors je te le dis en anglais parce que je trouve qu'en français ça sonne un peu moins bien. Choisis ta tribu. Ça veut dire construis-toi un entourage de personnes qui te portent. et mets de côté les personnes qui sont toxiques pour toi. Apprends à dire non. Choose your tribe.

  • Speaker #1

    Règle numéro 3. Pas le droit de pleurer, de chouiner, de rire, de ricaner, d'éternuer, de rôter ou de péter. Bref, aucun petit bruit énervant. Compris ?

  • Speaker #0

    Est-ce que ça c'est un bruit énervant ?

  • Speaker #1

    Oui, très.

  • Speaker #0

    Celui que tu entends ici, c'est Grou, l'anti-héros de Moi, moche et méchant. Il ne supporte rien, en particulier le bruit et l'agitation. Alors, quand il décide de devenir papa, ça devient un peu compliqué. Et dans ce cas-là, on pourrait parler pour lui de fatigue sensorielle. C'est également ton cas si tu as une réaction négative ou une sensibilité accrue au bruit fort. Si ta vision est souvent floue, que tu as mal aux yeux, surtout après avoir été longtemps devant les écrans, ça peut être aussi le cas quand tu manges des aliments naturels et qui vont te sembler beaucoup plus fades que les aliments transformés. Enfin, tu peux avoir une réaction négative quand les gens te touchent ou quand on essaie de te câliner. Tu peux aussi parfois avoir du mal à sentir certaines odeurs ou au contraire à les sentir trop fort. Et enfin, cela peut être insupportable pour toi, par exemple, de te rendre à un concert ou d'entendre des feux d'artifice. Dans tous ces cas, on parle de fatigue sensorielle. La fatigue sensorielle, elle est souvent causée par une exposition continue et excessive à des stimuli sensoriels, surtout dans notre monde moderne. J'ai nommé les ordinateurs, les téléphones, les tablettes. Par ailleurs, travailler dans des environnements avec des bruits de fonds constants n'arrange rien à la situation. C'est la même chose. pour les lumières artificielles, pour l'afflux insuissant d'informations. Et souvent aussi, on est son propre bourreau parce qu'on pense qu'on doit tout supporter, même les stimuli extérieurs, sans se plaindre. Et en faisant ça, on va aggraver sa fatigue sensorielle. Il est crucial de comprendre que si notre système nerveux est constamment stimulé, nous l'épuisons. Pour contrer la fatigue sensorielle, il va falloir... procéder par étapes ou tout du moins de manière ciblée. Comment on se repose ? Il va falloir mettre un de tes sens au repos. Parce que si tu réfléchis, en fait, c'est complètement impossible de mettre tes cinq sens au repos. Donc, par exemple, si ton problème c'est les yeux, la fatigue oculaire, tu vas suivre la règle du 20-20. Toutes les 20 minutes, tu regardes quelque chose à 6 mètres, 20 pieds en anglais, pendant au moins 20 secondes. Ça, ça va te permettre de te reposer les yeux. Si, par exemple, c'est le bruit qui t'embête, tu vas t'isoler dans un endroit au calme pendant ta journée. Si c'est la lumière, donc là, tu pourrais investir dans des lunettes spéciales, ça ne coûte pas grand-chose, et qui vont te permettre de filtrer la lumière bleue. Donc je pense que tu as compris la logique, c'est pour se reposer de manière sensorielle. regarde si déjà c'est tous les sens qui sont à vif chez toi, ou bien s'il y en a un en particulier, et tu vas le mettre de manière délibérée au repos, pendant un temps, tous les jours, au moins une fois. Si possible, une fois que tu as identifié ça, crée-toi une routine et essaie d'ancrer cette habitude dans ton quotidien.

  • Speaker #1

    Mais rien n'est vrai quand on ne croit plus à ce que l'on est ! Je ne crois plus en moi, tu ne comprends pas ce que ça veut dire ? Quand un boxeur, il ne croit plus, il est rincé, il est fini, il n'a plus qu'à raccrocher.

  • Speaker #0

    Alors, tu as reconnu à nouveau Rocky et je trouvais que c'était intéressant de terminer avec lui qui avait débuté notre analyse des différents types de fatigue. Parce que oui, on peut avoir de la fatigue physique, mais aussi de la fatigue existentielle. Et je dirais, ce qu'il faut savoir, c'est qu'une fatigue en entraîne souvent une autre et que cette dernière, la fatigue existentielle, elle a un impact sur... toutes les autres, sur tout notre corps, sur tout notre esprit. Donc elle est vraiment à prendre au sérieux. C'est quoi la fatigue existentielle ? C'est quand plus rien n'a de sens. Tu te poses des questions sans trouver des réponses, tu remets en cause ton existence et tu en finis à penser que c'est juste un regard Elle se manifeste comment ? Par une profonde détresse et un sentiment de vide qui est lié à des questions sur le sens de la vie, ton rôle dans le monde. C'est toi si tu as l'impression que ta vie manque de but. que tu n'as plus de satisfaction dans ce que tu fais, que tu te sens déconnecté de tes valeurs profondes, de tes croyances, que tu ne te sens passionné pour rien, sans espoir, piégé, vaincu. Tu as du mal à te motiver. Tu as la boule au ventre quand tu te lèves le matin. Aller au travail est un enfer. Et dans les cas extrêmes, ce que je ne te souhaite absolument pas, et si c'est le cas, s'il te plaît, va consulter un spécialiste. Tu peux ressentir des pensées suicidaires ou même... Une dépression profonde. Alors, la fatigue existentielle, elle peut être causée par différents facteurs. Ça peut être des crises de la vie, des événements traumatisants ou bien une transition majeure, comme la perte d'un être cher, un divorce, la perte d'un emploi, le fait de partir à la retraite. Ça peut être aussi la surcharge d'informations négatives. En particulier, et ça je pense que tu l'as vu ces derniers mois, c'est qu'on n'entend que des choses horribles et négatives. Et quand on est abreuvé. que par des informations négatives, ça finit par déteindre sur nous. Et à tel point que maintenant, être critique et critiquer, c'est pratiquement un signe d'intelligence. Enfin, la fatigue existentielle, elle peut venir quand tu te sens isolé, que tu manques de connexion profonde, authentique avec les personnes. Il y a une idée préconçue, avant qu'on passe à l'antidote, que je voudrais détailler ici, c'est de penser que le bonheur se trouve... dans la performance et dans la réussite. Et ça, c'est faux. Parce que le bonheur, il va se retrouver dans le fait que tu nourrisses tes valeurs. Si tes valeurs te permettent de gagner de l'argent, de réussir socialement, je dirais, tant mieux. Mais tant que tu n'auras pas fait le boulot, à savoir identifier les valeurs importantes pour toi, tout ce que tu pourras accumuler ne servira à rien. Il est essentiel que tu reconnaisses que la quête de sens est une partie intégrante de ton expérience et que se sentir perdu, déjà, c'est normal, mais qu'il est important de trouver réponse à ces questions. Dernière antidote, tu pourrais dessiner ton ikigai. Ou si tu n'es pas trop dessin et que tu aimes bien lire ou regarder les vidéos sur les TEDx, je te renvoie à... à l'ouvrage, à la fameuse conférence de Simon Sinek, Know your why connaître, trouver son pourquoi, qui te permettra de te poser les bonnes questions. Alors l'ikigai, je vais te le décrire très brièvement ici, mais je te donnerai un chemin un peu plus détaillé dans la newsletter. Et enfin, dans le cahier d'été, je t'ai préparé un parcours très fouillé, comme je le fais quand j'organise des ateliers beaucoup plus longs dans le temps, pour construire cet ikigai, parce que ce n'est pas forcément évident. Mais encore une fois, tu peux choisir d'y consacrer juste quelques minutes et tu y trouveras certainement des pistes intéressantes. L'ikigai, ça comprend quatre domaines, quatre cercles que tu vas devoir remplir. Le premier, c'est, tu vas dire ce que tu aimes faire. Ce sont tes passions. Ensuite, ce pour quoi tu es doué. C'est ta vocation. Où est-ce que tu as des talents ? Où est-ce que tu es meilleur que les autres ? Ensuite, tu vas identifier, troisième point, ce dont le monde a besoin. À quoi ? tu as envie de contribuer. La question qui peut aider à ce moment-là, c'est qu'est-ce qui te met en colère ? Enfin, quatrième cercle, pourquoi peux-tu être payé ? Donc qu'est-ce que tu peux monétiser ? Qu'est-ce que tu peux vendre comme chose que tu sais faire ? Ensuite, ces quatre cercles vont se rejoindre et tu vas essayer de trouver un mot qui va recouper les deux dimensions pour arriver au final sur le mot central qui est la somme, le croisement de ces quatre cercles ensemble et qui est ce qu'on appelle l'ikigai. Et l'ikigai, c'est la raison d'être. Dans les études qui ont été faites sur la longévité, on a remarqué que les gens qui vivaient le plus longtemps étaient les gens qui étaient les plus heureux, et les gens qui étaient les plus heureux étaient ceux qui savaient à quoi ils contribuaient. Une fois que tu vas avoir identifié ce fameux ikigai, tu vas pouvoir intégrer des aspects dans ta vie quotidienne. Donc admettons que tu aies identifié que toi, ton ikigai, c'était d'écrire pour aider les autres. Et bien qu'est-ce que tu pourrais faire par exemple ? C'est... commencer par écrire un blog ou des articles sur le sujet, ou bien lancer un podcast, ou bien tout simplement écrire des petits mots aux gens que tu aimes. Fixe-toi ensuite des objectifs qui vont venir nourrir ton ikigai et surtout, je n'arrête pas de le répéter, quand on a envie de cultiver quelque chose, parle-en autour de toi. La première chose à faire, on n'a pas besoin d'avoir déjà fait des choses pour en parler, parle-en, les gens vont être de plus en plus. puissantes ressources pour te donner des pistes, pour te motiver. Nous voici arrivés au bout de cet épisode. Tu trouveras toutes les notes dans la newsletter et surtout des parcours ultra détaillés dans le chapitre 3 du cahier d'été. Si cet épisode t'a plu, écris-moi, partage-le et cerise sur le gâteau ! Donne-lui 5 étoiles et un commentaire sur ton appli podcast préférée. C'est la meilleure façon de faire continuer à vivre ce podcast. La semaine prochaine sera consacrée à l'introspection. Faire le point de ces 6 mois écoulés pour pouvoir ensuite repartir du bon pied. Je t'ai prévu un chapitre 4 aux petits oignons. C'est le moment de saisir ton cahier d'été avant que les prix augmentent dans quelques jours. Belle journée ou belle soirée selon l'heure. à laquelle tu m'écoutes et à la semaine prochaine.

Description

Voici les 7 fatigues et les 7 idées de repos que tu trouveras dans cet épisode : 

- physique => prends 10 mn pour scanner ton corps 

- mentale => pratique le time boxing 

- émotionnelle => accueille tes émotions avec la méthode RAIN 

- créative => aménage des plages d'ennui délibéré 

- sociale => audite tes relations et fais du tri 

- sensorielle => organise une déprivation sensorielle sélective 

- existentielle => fais ton ikigai 


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Transcription

  • Speaker #0

    Il est temps de passer à l'action. Dans l'épisode précédent, je t'ai invité à passer un quiz. Je vais te remettre le lien dans la description de cet épisode et tu le retrouveras également dans la newsletter pour le faire si tu ne l'as pas vu ou si tu me découvres à travers cet épisode. Ce quiz est inspiré des travaux du docteur Dalton Smith que j'ai cité à plusieurs reprises. qui amène à diviser les types de fatigue en 7 et donc proposer des types de repos différents et adaptés aux types de fatigue. Je me répète, ce n'est pas mon invention. Deuxièmement, je ne suis pas médecin. J'offre une lecture de cette approche et de cet ouvrage et tout ce que je vais te suggérer de tester n'inclut pas de prédiscription, de médicaments et sont des activités. qui ne peuvent faire que du bien. Encore une fois, mon objectif est de te partager mes connaissances, mon expérience. À toi de juger ce qui résonne pour toi, à toi d'expérimenter et de laisser ce qui ne te correspond pas. C'est ta responsabilité, je ne fais que des invitations. Dernière chose, ce modèle, il n'est certainement pas parfait ni exhaustif. Mais il a un seul mérite, c'est d'apporter de la nuance à la manière de considérer notre fatigue. Alors pour les personnes qui pensent que j'ai oublié telle ou telle chose ou que je n'ai pas été assez précise, comme je le dis, c'est un modèle imparfait. Et au bout d'un moment, il faut bien faire des choix, sinon cet épisode de podcast durerait 150 000 heures. Maintenant, dans cette dernière partie, je vais définir chacun. de ces sept types de fatigue à l'aide d'un exemple, expliquer les origines de celles-ci et te proposer une seule piste que j'ai jugée impactante et facile à mettre en place. Si tu veux aller plus loin, je te le répète, mais j'y tiens parce que j'y ai mis vraiment tout mon cœur, beaucoup de travail, beaucoup d'énergie, achète le cahier d'été. Tu trouveras un maximum de détails et tu vas pouvoir aller en profondeur travailler le ou les types de repos que tu auras identifiés comme nécessaires pour toi.

  • Speaker #1

    Tu n'as aucune vitesse. Tes deux genoux sont fragiles. Alors tu ne peux pas trop courir. En plus, tu fais de l'arthrite dans la nuque. Et tu as des dépôts de calcaire dans les jointures. Alors on oublie les combats d'entraînement. J'ai déjà eu ce problème. Ce qui veut dire qu'on va plutôt miser sur la bonne vieille force brute, sur les coups qui font mal. Il faut le sonner, ça prend des points en péton d'une puissance fulgurante. On veut lui causer une telle douleur que ça secouera ses ancêtres. Après chacun de tes coups de poing, il devra sentir comme s'il avait essayé d'embrasser un train. Ouais, on va transformer tes points en bombes.

  • Speaker #0

    Alors là, tu l'auras reconnu, c'est Rocky. et on est dans le sixième film de la saga Rocky Balboa. Clairement marqué par l'âge, il est plus lent, moins agile, il souffre de douleurs musculaires, articulaires et est constamment fatigué. Et après un entraînement à l'intensité décrite par le coach que tu entends, à ton avis, que se passe-t-il ?

  • Speaker #1

    Il est rincé, il est fini, il n'a plus qu'à raccrocher.

  • Speaker #0

    Tu m'étonnes. Dans son cas, il s'agit bien de fatigue physique. C'est ton cas. également si tu n'as pas l'énergie nécessaire pour accomplir des tâches physiques. Tu te sens fatigué, mais pourtant tu as du mal à t'endormir. Ton système immunitaire est affaibli, et donc ça, ça veut dire que tu tombes souvent malade. Des petits rhumes, par exemple. Tu as des douleurs dans les muscles, des courbatures, tu as mal au cou, tu dépends de substances pour faire remonter ton niveau d'énergie. Ça peut être du café, ça peut être une boisson énergétique, du sucre. Ou bien tu as besoin de substances pour te reposer, pour décompresser. Et donc ça, c'est l'alcool, un somnifère, ou bien ce qu'on peut appeler les aliments doudous, comme du chocolat ou que sais-je. Dans ce cas, et ça j'aimerais bien que tu y penses, on peut être poussé à faire des choses étranges. Réfléchis. Si tu es ultra fatigué et pas du matin, Est-ce que c'est vraiment une bonne idée d'aller à un cours de relaxation à 5 heures ? Je n'en suis pas sûre. Encore une fois, quand on va trop vite, quand on veut des résultats tout de suite, quand on met trop d'insensité, on finit par obtenir l'inverse du résultat recherché. Alors, il y a une seule clé, il faut ralentir, il faut décélérer, et comme nous y invite James Clear d'Atomic Habits, que j'ai cité aussi dans l'épisode précédent, il faut y aller petit pas par petit pas. La solution ne réside pas dans un remède miracle. mais dans le fait d'accorder régulièrement à ton corps le type de repos dont il a besoin. Alors, voilà une piste pour te reposer, que j'ai appelée un antidote, c'est un jeu de mots, mais encore une fois, tu auras un plan plus détaillé dans le cahier d'été. Le corps raconte son histoire dans l'immobilité. Lorsque tu es physiquement actif, tu te concentres sur le mouvement, sans... percevoir la conversation qui se déroule à l'intérieur de toi. Pour renouer avec ton corps, tu dois te mettre en pause. Et ce que je te propose, c'est très simple, c'est de faire ce qu'on appelle un body scan. Tu trouveras un exemple de body scan dans la première capsule qui a été publiée en même temps que le premier épisode du cahier d'été. Dans ce cas-là, c'était de se projeter pour savoir de quoi tu avais besoin pour tes vacances. Mais en fait, au lieu de te poser la question de quoi j'ai besoin pour mes vacances, tu te poses simplement la question de quoi j'ai besoin maintenant. Donc tu pourras utiliser cette capsule. Le body scan, c'est quoi ? Tu peux aussi le faire tout seul. C'est très simple. Tu t'isoles dans un endroit où pendant 5-10 minutes, tu ne vas pas être dérangé. Tu t'assoies, tu t'allonges et tu appuies sur ton interrupteur intérieur et tu vas respirer, te concentrer sur la respiration. Et ensuite, aller observer mentalement chaque partie de ton corps. Tu commences par tes pieds et tu remontes jusqu'à la tête. Et tu vois, quand tu respires, quand tu te concentres sur chaque partie de ton corps, qu'est-ce que celle-ci a à te dire. Aucun de nous ne donne le meilleur de lui-même lorsqu'il est épuisé. Pour le repos physique, s'il y a une seule chose à retenir, c'est celle-ci. Le corps, ton corps te parle quand il est immobile. Écoute-le parce que c'est le seul vaisseau que tu as pour traverser ta vie. Ce n'est pas une option, c'est la chose la plus précieuse que tu as.

  • Speaker #2

    Répondez oui à l'invitation de Michael Kors. Je veux que le chauffeur me dépose à 21h30 et passe me reprendre à 21h45, Francis. Appelez Nathalie chez Glorious Food et dites-lui non pour la énième fois, non je ne veux pas de meringue, je veux une tarte fourrée à la compote de rhubarbe. Ensuite appelez mon ex-mari, rappelez-lui que la réunion des parents d'élèves a lieu ce soir et appelez ensuite mon mari. Dites-lui de me retrouver pour dîner dans ce restaurant où je suis allée avec ma Simon. Et dites à Richard que j'ai vu les photos qu'il a envoyées pour le sujet sur les femmes parachutistes et qu'elles sont vraiment tartes. C'est nuisant, c'est-il impossible de trouver une jolie jeune fille mince et parachutiste ? Je demande l'impossible peut-être.

  • Speaker #0

    Alors là, Emma, dans Le diable qui s'habille en crada, se retrouve face à une to-do liste à rallonge qui va tourner dans ta tête, ou bien, comme c'est le cas dans cet extrait, c'est ton chef qui te donne des tâches, des tâches, des tâches à n'en plus finir. Alors, dans ce cas-là, ça vient de l'extérieur, mais ce que je voulais te dire, c'est que souvent, cette espèce de longue tirade, c'est nous-mêmes qui nous la faisons. Car nous sommes notre pire bourreau. Et quand on se laisse submerger par ces idées, et ben voilà à quelle conclusion on arrive.

  • Speaker #2

    Ok, je suis une bonne à rien.

  • Speaker #0

    Dans ce cas, on parle bien de fatigue mentale. Et tu souffres toi aussi de fatigue mentale si tu as l'impression de courir après le temps, d'être toujours en train de ramer. Tu es irrité, frustré à la fin de la journée parce que tu as l'impression d'en avoir fait pas assez ou pas du tout. Tu évites des activités. parce que tu as peur de mal les faire ou de commettre une erreur. Tu somnoles ou tu as l'impression d'être dans le brouillard à un moment de la journée, en particulier après le déjeuner. Tu t'emportes aussi souvent et tu as cette impression que tu ne vas pas t'en sortir. La fatigue mentale, également connue sous le terme de charge mentale, est le résultat d'une surcharge connective due à un flux constant d'informations et de tâches à gérer. On l'a vu dans l'épisode précédent, cette surcharge affecte principalement le cortex préfrontal, la région du cerveau responsable de la planification, de la prise de décision et de la résolution des problèmes. Elle est en surchauffe. De plus, notre ferme réseau des détections d'erreurs du cerveau, qui surveille nos erreurs et prévient les conflits, est mis à rude épreuve et donc on a cette impression de débordement, d'explosion imminente. Il est crucial, mais ça tu le sais aussi, de reposer à la fois son corps, mais aussi son esprit pour maintenir un équilibre sain. La surcharge d'informations, amplifiée par l'utilisation excessive des technologies et des réseaux sociaux, va alimenter ce bruit mental incessant. Et ce bruit, il est souvent négatif. Alors, faisons un focus sur ce bruit. Ça va être l'autocritique, ou le fait d'être sans arrêt en train de s'évaluer, de se comparer. C'est tourner en boucle les mêmes idées, réécrire mentalement des situations anciennes, en imaginant des scénarios différents. C'est dire sans cesse et si, et si, et si et craindre le futur. C'est analyser les situations actuelles uniquement à travers le prisme de la douleur et du regret. C'est fantasmer sur un ailleurs une herbe plus verte qui n'existe certainement pas. C'est maintenir un dialogue interne qui empêche de tranquilliser ton esprit. Et au final, ce n'est jamais, jamais être présent dans l'instant présent. Si cette suractivité n'est pas contrôlée, elle peut entraîner l'épuisement des cellules cérébrales et à terme conduire à des troubles mentaux tels que la dépression ou le burn-out. Pour apaiser la fatigue mentale, il est crucial de faire le tri dans nos pensées et dans nos activités. Pour cette piste proposée, je vais me concentrer sur quelque chose de très très basique et qui va plutôt concerner l'organisation et le type des activités. Une chose après l'autre. Faire les choses de manière séquentielle me semble être une première clé pour ne pas être complètement submergé. Comment tu vas procéder ? Étape 1, tu vas faire un audit de ta journée. Passe en revue comment tu utilises ton temps et évalue l'impact qu'a chaque tâche pour toi. Ensuite, toutes les tâches, les activités que tu fais, tu vas les classer en trois catégories. Les activités utiles. et qui t'apportent de l'énergie. Les activités utiles ou disons nécessaires qui te drainent. Et enfin, les activités inutiles et qui ne t'apportent pas du tout d'énergie. L'idée, c'est que les activités qui ne servent à rien et qui te prennent de l'énergie, tu vas tout faire pour les éliminer ou du moins essayer d'en éliminer une. Enfin, pour les activités... qui te prennent de l'énergie et que tu dois faire, je te propose de pratiquer ce que les Américains appellent le time boxing. Le time boxing, c'est allouer des périodes spécifiques pour traiter les tâches énergivores. Par exemple, tu peux décider de ne consulter tes emails que deux fois par jour pendant 20 minutes à une heure précise. Alors, ça demande de l'organisation. En attendant, tu peux aussi faire un message d'absence qui informe les personnes qui te contactent en dehors de ces horaires-là. Encore une fois, je ne dis pas que ça marche pour tout le monde. Et quand on est dans un job où on doit être ultra réactif ou qu'on est commercial et qu'on est sans arrêt en contact avec les gens, peut-être que ce n'est pas possible. Mais dans ce cas-là, peut-être que tu peux t'allouer un temps dédié sans être dérangé par ces emails ou ces coups de fil. Et à l'inverse, et je pense qu'on est. nombreux, nous pourrions très bien ne pas passer notre journée avec la boîte mail ouverte. S'il y a une seule chose à retenir pour traiter la fatigue mentale, une chose après l'autre, une chose après l'autre et cette chose-là que tu choisis, choisis-la en conscience et choisis des choses qui nourrissent ton énergie et tes pensées positives. Si tu as des enfants, ou bien même je dirais s'il y a des gens qui te tapent sur le système, je pense que tu dois... pouvoir t'imaginer cette scène. Peut-être que toi, ça t'est arrivé aussi de vriller complètement, ou tout du moins, tu as peut-être eu ces pensées. Et en fait, qu'est-ce qui se passe ? Quand on met en bouteille ce qu'on ressent, eh ben, la colère arrive. Mais tu sais ce que t'es ? T'es le roi des cons au pays des emmerdeurs. Un petit con, casse-couille, qui prend la tête, d'accord ? Un espèce de petit enculé de merde ! Cette extrait de film de nos jours heureux montre ce qu'il se passe quand les émotions muselées jaillissent subitement en géseur. Et dans ces cas-là, comme tu l'entends, c'est violent. Et surtout, quelles que soient nos raisons, les excès nous décrédibilisent et nos mots dépassent nos pensées. Et dans ce cas-là, ça peut faire de gros dégâts. On parle ici de fatigue émotionnelle. C'est toi si, par exemple, tu ressens constamment le besoin de paraître, de porter un masque pour faire plaisir, faire mieux. C'est toi si tu te sens vidé après avoir interagi avec des personnes. C'est toi aussi si tu te sens facilement submergé par tes émotions ou même par celles des autres. C'est toi aussi si tu as du mal à te détendre. à trouver la paix intérieure. Et enfin, c'est toi aussi si à l'inverse, tu vas éviter de rencontrer des personnes ou de sortir pour justement éviter d'avoir à gérer trop d'émotions. Le problème dans tout ça, c'est que nous avons appris à refouler ces fameuses émotions, à les mettre de côté comme si elles n'existaient pas. Chaque jour, nous portons un masque qui nous vide de notre énergie. En vivant dans une société qui valorise l'apparence et la performance, nous perdons notre capacité à traiter nos émotions de manière authentique. Nous ne savons plus être vulnérables. Ainsi, il est bien plus facile de s'exciter derrière son écran, sur un réseau social ou sous un post LinkedIn, que de traiter la véritable cause de notre douleur, que d'aller regarder à l'intérieur de nous. Cette tendance à adopter différents types de personnalités en fonction des situations, nous éloignent de qui nous sommes vraiment. Et en faisant ça aussi, ces tours de souplesse dorsale, on se fatigue émotionnellement. Lorsque nos émotions refoulées dépassent notre capacité de stockage, nous éprouvons de la fatigue. En mettant nos émotions sous cloche, nous pensons parfois bien faire, nous pensons rendre service aux autres. Mais rappelle-toi, les émotions refoulées sont les plus brutes et les plus difficiles à gérer. Les émotions sont puissantes et si tu les laisses couver comme un feu intérieur, tu as vu le résultat dans l'extrait plus haut. Elles vont surpasser tes pensées, elles vont influencer tes relations et transformer ton comportement. Notons enfin que les émotions sont similaires aux infections. Elles sont hautement contagieuses. Ça veut dire que si tu ne gères pas tes émotions, Et si tu ne fais pas attention aux émotions des gens autour de toi, si c'est négatif, ça va imprégner de négativité tout le monde. À l'inverse, si c'est positif, ça va se transmettre. D'où l'importance d'apprendre à les connaître, de les apprivoiser et d'en faire un carburant positif et non destructeur. Ma piste pour gérer la fatigue émotionnelle, c'est la méthode RAIN. Donc RAIN, ça veut dire... pluie en anglais et on l'appelle R A I N, cette méthode a été popularisée par Tara Prar. Le R de REN veut dire reconnaître. Quand tu ressens une émotion forte, prends un moment pour toi. Isole-toi, ferme les yeux et demande-toi ce que tu ressens en ce moment. Sois honnête avec toi-même, nomme cette couleur. Est-ce de la tristesse ? De l'anxiété ? ou autre chose. Pour cela, tu peux te rapporter à la roue des émotions qui est dans le chapitre 1 du cahier d'été. Ne juge pas l'émotion. Accepte qu'elle soit présente sans la qualifier de bonne ou mauvaise. Deuxième étape, le A de Rennes. Acceptez. Donne la permission à cette émotion d'exister. N'essaie pas de la changer ou de l'exprimer. Accueille-la. Dis-toi que tu es capable. de la ressentir. Ne te bats pas, ne l'ignore pas. Étape 3, investigue. Ça veut dire... Vois cette émotion comme un petit animal que tu n'as jamais vu auparavant. Approche-la avec curiosité, comme un explorateur qui découvre un nouveau territoire. Interroge-toi sur tes raisons. Quels événements, quelles pensées t'ont amené ici ? Où est-ce que ça se passe dans ton corps ? Est-ce que tu ressens des tensions ? Est-ce que le rythme de ton cœur s'accélère ? Est-ce que les larmes te montrent ? Quelles sont les pensées ? Qu'est-ce qu'elles racontent ? Qu'est-ce qu'elles disent, cette émotion ? Note sans jugement. Et enfin, dernière étape, sois bienveillant, bienveillante avec toi-même. Imagine qu'il s'agisse de ton meilleur ami, de ta meilleure amie. Qu'est-ce que tu lui dirais ? Comment te montrerais-tu avec elle ? Serre-toi, serre-la dans tes bras. Trouve des mots de réconfort et de soutien. Et rappelle-toi que ressentir des émotions, c'est normal, c'est humain, ou comme le dirait Zao. c'est être vivant. Cette pratique, si tu la fais régulièrement, va t'aider à vivre ces émotions, à réduire ta fatigue, à permettre à tout cela de circuler librement et d'éviter le goulot d'étranglement qui va provoquer l'effet cocotte minute et te faire exploser.

  • Speaker #3

    Je vais poser la question.

  • Speaker #0

    Il faut aussi qu'on parle de la décoration florale.

  • Speaker #2

    Oui, on se disait, niveau budget, les centres de table en orchidée sont peut-être un peu

  • Speaker #3

    trop écoutez moi baisser le budget on a déjà fait plusieurs fois je suis pas contre essayer encore c'est pas un problème c'est l'idée je vous cache pas j'avais un peu compris je vous cache pas mais c'est ce que je dis souvent aux clients vous avez choisi une salle magnifique en plein paris dans un hôtel de luxe vous recevez 200 personnes à n'importe quoi c'est un mariage à ce point de caress donc il faut maintenir un certain standing et donc ça signifie un certain prix On ne peut pas baisser, baisser, baisser indéfiniment.

  • Speaker #0

    En fait, pour être franc, on a l'impression que vous n'avez pas très envie de nous aider à trouver des solutions.

  • Speaker #3

    Ah bon ? Et pourtant, il me semble quand même que j'ai essayé de vous accompagner et que j'étais plutôt à l'écoute.

  • Speaker #0

    En fait,

  • Speaker #2

    on trouve que vous n'êtes pas très inventif.

  • Speaker #0

    Alors ici, on entend Jean-Pierre Bacry qui joue dans le film Le sens de la fête, un rôle de wedding planner qui met toute son énergie à organiser des événements mémorables pour ses clients. Mais ses clients, des fois, ils sont un peu relous. Et dans cet échange que tu viens d'entendre, on voit la fatigue créative poindre le bout de son nez. À force de se plier en quatre, il est à bout. Et comme souvent, quand on ne lâche pas la pression, on explose.

  • Speaker #3

    Allez, mais je n'ai pas fini pour les desserts. Je pense que ce n'est finalement pas si indispensable que ça, les milliardises. On oublie aussi les milliardises. À la place, compote, mets du choix. Pomme poire, pomme fraise, pomme banane. Tout ça servi dans des gobelets avec des... Comment ça s'appelle ? Des langues de chat. Voilà, avec des langues de chat. Et servi à la louche. À la louche ! C'est assez inventif, ça. Parce que si vous voulez, je peux avoir d'autres idées. Et là, je vous garantis que vous serez dans la partie basse de la fourchette. Vous serez même dans le manche.

  • Speaker #0

    D'accord. On va réfléchir. Excusez-moi,

  • Speaker #3

    je me suis un peu emporté.

  • Speaker #0

    On va vous rappeler. Toi aussi, tu souffres de fatigue créative si tu as du mal à trouver de l'inspiration. ou de nouvelles idées. Tu te sens frustré, limité. Tu as le syndrome de la page blanche. Tu te sens vidé quand tu as donné dans un travail créatif, innovant. Tu as du mal à laisser ton esprit vagabonder. C'est difficile pour toi d'apprécier tout simplement la beauté de la nature en te baladant ou les choses les plus simples. On a souvent une image erronée de ce qu'est la fatigue créative. Contrairement à ce que tu pourrais penser, Elle ne concerne pas uniquement les artistes et elle ne se présente pas lorsque l'on veut réaliser une œuvre tangible comme une peinture, un poème ou une musique. La fatigue créative, c'est plutôt l'impossibilité d'avoir des idées nouvelles, de penser outside the box. Elle est souvent le fruit de la routine, de la répétition et de l'habitude qui vont étouffer ta capacité à rêver et à s'émerveiller. Le manque de contact avec la nature, Le fait de ne pas changer de décor, d'être toujours au même endroit, le fait de refuser la distraction peut également limiter ton potentiel créatif. Enfin, autre cause, et on en revient toujours à la même chose, nous passons souvent notre temps à répondre aux besoins des autres en négligeant nos propres besoins. Et donc cela nous mène à faire des choix autodestructeurs et on a l'impression de ne pas faire ce qu'on veut et de l'autre côté de ne pas être apprécié. à notre juste valeur. Tout cela contribue également à l'épuisement créatif. Il y a un antidote terriblement puissant à la fatigue créative. Et si tu m'as suivi jusqu'à présent, tu veux connaître, c'est l'ennui. Pour que ta créativité puisse émerger sans pression, il te faut des temps morts, des temps sans objectif particulier. On raconte que l'écrivain Jan Fleming a écrit tous ses James Bond en moins de deux semaines en utilisant cette fameuse règle de l'ennui forcé. Pour cela, qu'est-ce qu'il faisait ? Il s'isolait dans une chambre d'hôtel tout à fait banale. dans un endroit où il n'y avait aucune distraction et ça l'obligeait à se concentrer uniquement sur son écriture. Il n'avait que deux choix, écrire ou s'ennuyer. Alors peut-être pas besoin de s'enfermer deux semaines dans une chambre d'hôtel, quoique je t'avoue que moi des fois ça me dirait bien, mais voilà comment tu pourrais procéder concrètement. Insère dans ton emploi du temps des moments où tu ne fais rien d'autre que de t'ennuyer. Ça peut être au départ. juste 15 ou 30 minutes et ensuite tu peux élargir ces plages de temps. Comme Ian Fleming, choisis un lieu où tu n'auras aucune distraction et surtout éloigne les distractions de toi. Donc ça veut dire pas de téléphone, pas de livre, à la rigueur tu as juste besoin de toi et peut-être d'un morceau de papier et d'un crayon pour noter. Mais l'idée c'est que tu ne puisses pas remplir ce temps d'une quelconque distraction. qui vient de l'extérieur. Ne pose pas d'intention, ne force pas les choses et laisse simplement venir naturellement à toi ce qui se présente à ton esprit. Cette page blanche mentale va te permettre de recharger ton réservoir créatif.

  • Speaker #2

    La saison mondaine est ouverte. Plus fort ! Pourra-t-elle respirer, maman ? Je m'appelle Lady Russelda. Vous ne me connaissez pas, mais moi, je vous connais. Voilà comment elles ont été élevées depuis leur naissance. Lesquelles de ces jeunes filles réussiront à décrocher une promesse de mariage ?

  • Speaker #0

    Tu as certainement reconnu l'extrait, il s'agit des chroniques de Bridgerton. Comme pour chaque saison, la payote des balles est ouverte. Et les contraintes et attentes qu'ils font peser sur les jeunes femmes à marier cette année sont un excellent exemple. de ce qui peut contribuer à la fatigue sociale. À tel point que dans ces cas-là, on ne rêve que d'une seule chose.

  • Speaker #2

    Et si moi j'avais envie de voler ?

  • Speaker #0

    Alors, je te l'accorde, nous ne vivons plus à la même époque. Mais tu es peut-être toi aussi fatigué socialement. C'est le cas si tu te sens souvent seul, même en présence d'autres personnes. Que tu as un peu l'impression d'être déconnecté des autres, comme si un fossé était creusé. ou que tu es attiré par des personnes qui te maltraitent, ou tout du moins qui n'ont pas des bonnes intentions envers toi. Tu trouves difficile de maintenir des relations proches, ou bien de te faire de nouveaux amis. Tu t'isoles de plus en plus des autres, ou bien tu vas préférer les interactions en ligne plutôt que de faire des rencontres face à face. La fatigue sociale est souvent le résultat d'une combinaison de facteurs internes et extrêmes. Dans ces cas-là, ce n'est pas tant que... tu ne veux plus avoir de relation et que tu es fatigué des relations, c'est plutôt la quantité et la qualité qui sont concernées. La fatigue sociale, elle se crée soit par des interactions sociales constantes et qui vont t'épuiser, en particulier si celle-ci se cantonne à des échanges superficiels. Et ça, c'est souvent le cas, par exemple, sur les réseaux sociaux. Ça va être le fait aussi de t'adapter sans arrêt aux personnes que tu as en face de toi et à ne pas t'autoriser. à être vraiment toi. Ça va être aussi le fait d'être tout le temps en train de valoriser l'apparence, la performance et d'être en mode compétition. Enfin, la fatigue sociale, ça peut être aussi le fait de sentir que tu n'as aucune personne en face de toi avec laquelle tu peux avoir un vrai échange et qui puisse vraiment embrasser toute ta personnalité. Il est important donc de se rappeler que la fatigue sociale, ce n'est pas forcément être un misanthrope et ne puiser mes personnes. La fatigue sociale, c'est vouloir des relations de qualité. Encore une fois, j'ai un exercice super puissant pour cela. C'est faire le tri de tes relations. On ne le fait pas assez souvent, mais quand on sait à quel point on est impacté par les gens qui nous entourent, ça c'est l'histoire du mémétisme, des neurones miroirs, C'est l'histoire de la contagion des émotions. Il est crucial de soigner ton entourage. Et comment on fait ça ? Eh bien, c'est très simple. Tu prends... ton ordinateur, ça peut être le mail ou ton téléphone avec les différents numéros des gens ou ton calendrier. Et tu vas lister toutes les personnes qui t'entourent et avec qui tu rentres en interaction. Ensuite, ces interactions, tu vas les qualifier. Est-ce qu'elles sont positives ? Est-ce qu'elles sont nourrissantes ? Ou à l'inverse, est-ce que c'est toxique ? Et ensuite, une fois que tu auras fait ça, tu feras le choix. en adéquation avec ce que tu recherches. Tu trouveras l'exercice expliqué un peu plus en détail dans la newsletter et dans le cahier d'été. Je t'ai préparé, mais vraiment un exercice aux petits oignons complètement guidé pour organiser ton entourage de la meilleure façon qui soit pour toi. Et pour ça, on se basera aussi sur l'atome social qui est une notion de psychogénéalogie qui a été mise en place par Anne Ancelin. Schutzenberger et que je remodernisais, on va dire, avec des concepts beaucoup plus récents et actuels et notamment qui viennent de différents ouvrages américains. S'il y a une seule chose à retenir, choose your tribe. Alors je te le dis en anglais parce que je trouve qu'en français ça sonne un peu moins bien. Choisis ta tribu. Ça veut dire construis-toi un entourage de personnes qui te portent. et mets de côté les personnes qui sont toxiques pour toi. Apprends à dire non. Choose your tribe.

  • Speaker #1

    Règle numéro 3. Pas le droit de pleurer, de chouiner, de rire, de ricaner, d'éternuer, de rôter ou de péter. Bref, aucun petit bruit énervant. Compris ?

  • Speaker #0

    Est-ce que ça c'est un bruit énervant ?

  • Speaker #1

    Oui, très.

  • Speaker #0

    Celui que tu entends ici, c'est Grou, l'anti-héros de Moi, moche et méchant. Il ne supporte rien, en particulier le bruit et l'agitation. Alors, quand il décide de devenir papa, ça devient un peu compliqué. Et dans ce cas-là, on pourrait parler pour lui de fatigue sensorielle. C'est également ton cas si tu as une réaction négative ou une sensibilité accrue au bruit fort. Si ta vision est souvent floue, que tu as mal aux yeux, surtout après avoir été longtemps devant les écrans, ça peut être aussi le cas quand tu manges des aliments naturels et qui vont te sembler beaucoup plus fades que les aliments transformés. Enfin, tu peux avoir une réaction négative quand les gens te touchent ou quand on essaie de te câliner. Tu peux aussi parfois avoir du mal à sentir certaines odeurs ou au contraire à les sentir trop fort. Et enfin, cela peut être insupportable pour toi, par exemple, de te rendre à un concert ou d'entendre des feux d'artifice. Dans tous ces cas, on parle de fatigue sensorielle. La fatigue sensorielle, elle est souvent causée par une exposition continue et excessive à des stimuli sensoriels, surtout dans notre monde moderne. J'ai nommé les ordinateurs, les téléphones, les tablettes. Par ailleurs, travailler dans des environnements avec des bruits de fonds constants n'arrange rien à la situation. C'est la même chose. pour les lumières artificielles, pour l'afflux insuissant d'informations. Et souvent aussi, on est son propre bourreau parce qu'on pense qu'on doit tout supporter, même les stimuli extérieurs, sans se plaindre. Et en faisant ça, on va aggraver sa fatigue sensorielle. Il est crucial de comprendre que si notre système nerveux est constamment stimulé, nous l'épuisons. Pour contrer la fatigue sensorielle, il va falloir... procéder par étapes ou tout du moins de manière ciblée. Comment on se repose ? Il va falloir mettre un de tes sens au repos. Parce que si tu réfléchis, en fait, c'est complètement impossible de mettre tes cinq sens au repos. Donc, par exemple, si ton problème c'est les yeux, la fatigue oculaire, tu vas suivre la règle du 20-20. Toutes les 20 minutes, tu regardes quelque chose à 6 mètres, 20 pieds en anglais, pendant au moins 20 secondes. Ça, ça va te permettre de te reposer les yeux. Si, par exemple, c'est le bruit qui t'embête, tu vas t'isoler dans un endroit au calme pendant ta journée. Si c'est la lumière, donc là, tu pourrais investir dans des lunettes spéciales, ça ne coûte pas grand-chose, et qui vont te permettre de filtrer la lumière bleue. Donc je pense que tu as compris la logique, c'est pour se reposer de manière sensorielle. regarde si déjà c'est tous les sens qui sont à vif chez toi, ou bien s'il y en a un en particulier, et tu vas le mettre de manière délibérée au repos, pendant un temps, tous les jours, au moins une fois. Si possible, une fois que tu as identifié ça, crée-toi une routine et essaie d'ancrer cette habitude dans ton quotidien.

  • Speaker #1

    Mais rien n'est vrai quand on ne croit plus à ce que l'on est ! Je ne crois plus en moi, tu ne comprends pas ce que ça veut dire ? Quand un boxeur, il ne croit plus, il est rincé, il est fini, il n'a plus qu'à raccrocher.

  • Speaker #0

    Alors, tu as reconnu à nouveau Rocky et je trouvais que c'était intéressant de terminer avec lui qui avait débuté notre analyse des différents types de fatigue. Parce que oui, on peut avoir de la fatigue physique, mais aussi de la fatigue existentielle. Et je dirais, ce qu'il faut savoir, c'est qu'une fatigue en entraîne souvent une autre et que cette dernière, la fatigue existentielle, elle a un impact sur... toutes les autres, sur tout notre corps, sur tout notre esprit. Donc elle est vraiment à prendre au sérieux. C'est quoi la fatigue existentielle ? C'est quand plus rien n'a de sens. Tu te poses des questions sans trouver des réponses, tu remets en cause ton existence et tu en finis à penser que c'est juste un regard Elle se manifeste comment ? Par une profonde détresse et un sentiment de vide qui est lié à des questions sur le sens de la vie, ton rôle dans le monde. C'est toi si tu as l'impression que ta vie manque de but. que tu n'as plus de satisfaction dans ce que tu fais, que tu te sens déconnecté de tes valeurs profondes, de tes croyances, que tu ne te sens passionné pour rien, sans espoir, piégé, vaincu. Tu as du mal à te motiver. Tu as la boule au ventre quand tu te lèves le matin. Aller au travail est un enfer. Et dans les cas extrêmes, ce que je ne te souhaite absolument pas, et si c'est le cas, s'il te plaît, va consulter un spécialiste. Tu peux ressentir des pensées suicidaires ou même... Une dépression profonde. Alors, la fatigue existentielle, elle peut être causée par différents facteurs. Ça peut être des crises de la vie, des événements traumatisants ou bien une transition majeure, comme la perte d'un être cher, un divorce, la perte d'un emploi, le fait de partir à la retraite. Ça peut être aussi la surcharge d'informations négatives. En particulier, et ça je pense que tu l'as vu ces derniers mois, c'est qu'on n'entend que des choses horribles et négatives. Et quand on est abreuvé. que par des informations négatives, ça finit par déteindre sur nous. Et à tel point que maintenant, être critique et critiquer, c'est pratiquement un signe d'intelligence. Enfin, la fatigue existentielle, elle peut venir quand tu te sens isolé, que tu manques de connexion profonde, authentique avec les personnes. Il y a une idée préconçue, avant qu'on passe à l'antidote, que je voudrais détailler ici, c'est de penser que le bonheur se trouve... dans la performance et dans la réussite. Et ça, c'est faux. Parce que le bonheur, il va se retrouver dans le fait que tu nourrisses tes valeurs. Si tes valeurs te permettent de gagner de l'argent, de réussir socialement, je dirais, tant mieux. Mais tant que tu n'auras pas fait le boulot, à savoir identifier les valeurs importantes pour toi, tout ce que tu pourras accumuler ne servira à rien. Il est essentiel que tu reconnaisses que la quête de sens est une partie intégrante de ton expérience et que se sentir perdu, déjà, c'est normal, mais qu'il est important de trouver réponse à ces questions. Dernière antidote, tu pourrais dessiner ton ikigai. Ou si tu n'es pas trop dessin et que tu aimes bien lire ou regarder les vidéos sur les TEDx, je te renvoie à... à l'ouvrage, à la fameuse conférence de Simon Sinek, Know your why connaître, trouver son pourquoi, qui te permettra de te poser les bonnes questions. Alors l'ikigai, je vais te le décrire très brièvement ici, mais je te donnerai un chemin un peu plus détaillé dans la newsletter. Et enfin, dans le cahier d'été, je t'ai préparé un parcours très fouillé, comme je le fais quand j'organise des ateliers beaucoup plus longs dans le temps, pour construire cet ikigai, parce que ce n'est pas forcément évident. Mais encore une fois, tu peux choisir d'y consacrer juste quelques minutes et tu y trouveras certainement des pistes intéressantes. L'ikigai, ça comprend quatre domaines, quatre cercles que tu vas devoir remplir. Le premier, c'est, tu vas dire ce que tu aimes faire. Ce sont tes passions. Ensuite, ce pour quoi tu es doué. C'est ta vocation. Où est-ce que tu as des talents ? Où est-ce que tu es meilleur que les autres ? Ensuite, tu vas identifier, troisième point, ce dont le monde a besoin. À quoi ? tu as envie de contribuer. La question qui peut aider à ce moment-là, c'est qu'est-ce qui te met en colère ? Enfin, quatrième cercle, pourquoi peux-tu être payé ? Donc qu'est-ce que tu peux monétiser ? Qu'est-ce que tu peux vendre comme chose que tu sais faire ? Ensuite, ces quatre cercles vont se rejoindre et tu vas essayer de trouver un mot qui va recouper les deux dimensions pour arriver au final sur le mot central qui est la somme, le croisement de ces quatre cercles ensemble et qui est ce qu'on appelle l'ikigai. Et l'ikigai, c'est la raison d'être. Dans les études qui ont été faites sur la longévité, on a remarqué que les gens qui vivaient le plus longtemps étaient les gens qui étaient les plus heureux, et les gens qui étaient les plus heureux étaient ceux qui savaient à quoi ils contribuaient. Une fois que tu vas avoir identifié ce fameux ikigai, tu vas pouvoir intégrer des aspects dans ta vie quotidienne. Donc admettons que tu aies identifié que toi, ton ikigai, c'était d'écrire pour aider les autres. Et bien qu'est-ce que tu pourrais faire par exemple ? C'est... commencer par écrire un blog ou des articles sur le sujet, ou bien lancer un podcast, ou bien tout simplement écrire des petits mots aux gens que tu aimes. Fixe-toi ensuite des objectifs qui vont venir nourrir ton ikigai et surtout, je n'arrête pas de le répéter, quand on a envie de cultiver quelque chose, parle-en autour de toi. La première chose à faire, on n'a pas besoin d'avoir déjà fait des choses pour en parler, parle-en, les gens vont être de plus en plus. puissantes ressources pour te donner des pistes, pour te motiver. Nous voici arrivés au bout de cet épisode. Tu trouveras toutes les notes dans la newsletter et surtout des parcours ultra détaillés dans le chapitre 3 du cahier d'été. Si cet épisode t'a plu, écris-moi, partage-le et cerise sur le gâteau ! Donne-lui 5 étoiles et un commentaire sur ton appli podcast préférée. C'est la meilleure façon de faire continuer à vivre ce podcast. La semaine prochaine sera consacrée à l'introspection. Faire le point de ces 6 mois écoulés pour pouvoir ensuite repartir du bon pied. Je t'ai prévu un chapitre 4 aux petits oignons. C'est le moment de saisir ton cahier d'été avant que les prix augmentent dans quelques jours. Belle journée ou belle soirée selon l'heure. à laquelle tu m'écoutes et à la semaine prochaine.

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Description

Voici les 7 fatigues et les 7 idées de repos que tu trouveras dans cet épisode : 

- physique => prends 10 mn pour scanner ton corps 

- mentale => pratique le time boxing 

- émotionnelle => accueille tes émotions avec la méthode RAIN 

- créative => aménage des plages d'ennui délibéré 

- sociale => audite tes relations et fais du tri 

- sensorielle => organise une déprivation sensorielle sélective 

- existentielle => fais ton ikigai 


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Transcription

  • Speaker #0

    Il est temps de passer à l'action. Dans l'épisode précédent, je t'ai invité à passer un quiz. Je vais te remettre le lien dans la description de cet épisode et tu le retrouveras également dans la newsletter pour le faire si tu ne l'as pas vu ou si tu me découvres à travers cet épisode. Ce quiz est inspiré des travaux du docteur Dalton Smith que j'ai cité à plusieurs reprises. qui amène à diviser les types de fatigue en 7 et donc proposer des types de repos différents et adaptés aux types de fatigue. Je me répète, ce n'est pas mon invention. Deuxièmement, je ne suis pas médecin. J'offre une lecture de cette approche et de cet ouvrage et tout ce que je vais te suggérer de tester n'inclut pas de prédiscription, de médicaments et sont des activités. qui ne peuvent faire que du bien. Encore une fois, mon objectif est de te partager mes connaissances, mon expérience. À toi de juger ce qui résonne pour toi, à toi d'expérimenter et de laisser ce qui ne te correspond pas. C'est ta responsabilité, je ne fais que des invitations. Dernière chose, ce modèle, il n'est certainement pas parfait ni exhaustif. Mais il a un seul mérite, c'est d'apporter de la nuance à la manière de considérer notre fatigue. Alors pour les personnes qui pensent que j'ai oublié telle ou telle chose ou que je n'ai pas été assez précise, comme je le dis, c'est un modèle imparfait. Et au bout d'un moment, il faut bien faire des choix, sinon cet épisode de podcast durerait 150 000 heures. Maintenant, dans cette dernière partie, je vais définir chacun. de ces sept types de fatigue à l'aide d'un exemple, expliquer les origines de celles-ci et te proposer une seule piste que j'ai jugée impactante et facile à mettre en place. Si tu veux aller plus loin, je te le répète, mais j'y tiens parce que j'y ai mis vraiment tout mon cœur, beaucoup de travail, beaucoup d'énergie, achète le cahier d'été. Tu trouveras un maximum de détails et tu vas pouvoir aller en profondeur travailler le ou les types de repos que tu auras identifiés comme nécessaires pour toi.

  • Speaker #1

    Tu n'as aucune vitesse. Tes deux genoux sont fragiles. Alors tu ne peux pas trop courir. En plus, tu fais de l'arthrite dans la nuque. Et tu as des dépôts de calcaire dans les jointures. Alors on oublie les combats d'entraînement. J'ai déjà eu ce problème. Ce qui veut dire qu'on va plutôt miser sur la bonne vieille force brute, sur les coups qui font mal. Il faut le sonner, ça prend des points en péton d'une puissance fulgurante. On veut lui causer une telle douleur que ça secouera ses ancêtres. Après chacun de tes coups de poing, il devra sentir comme s'il avait essayé d'embrasser un train. Ouais, on va transformer tes points en bombes.

  • Speaker #0

    Alors là, tu l'auras reconnu, c'est Rocky. et on est dans le sixième film de la saga Rocky Balboa. Clairement marqué par l'âge, il est plus lent, moins agile, il souffre de douleurs musculaires, articulaires et est constamment fatigué. Et après un entraînement à l'intensité décrite par le coach que tu entends, à ton avis, que se passe-t-il ?

  • Speaker #1

    Il est rincé, il est fini, il n'a plus qu'à raccrocher.

  • Speaker #0

    Tu m'étonnes. Dans son cas, il s'agit bien de fatigue physique. C'est ton cas. également si tu n'as pas l'énergie nécessaire pour accomplir des tâches physiques. Tu te sens fatigué, mais pourtant tu as du mal à t'endormir. Ton système immunitaire est affaibli, et donc ça, ça veut dire que tu tombes souvent malade. Des petits rhumes, par exemple. Tu as des douleurs dans les muscles, des courbatures, tu as mal au cou, tu dépends de substances pour faire remonter ton niveau d'énergie. Ça peut être du café, ça peut être une boisson énergétique, du sucre. Ou bien tu as besoin de substances pour te reposer, pour décompresser. Et donc ça, c'est l'alcool, un somnifère, ou bien ce qu'on peut appeler les aliments doudous, comme du chocolat ou que sais-je. Dans ce cas, et ça j'aimerais bien que tu y penses, on peut être poussé à faire des choses étranges. Réfléchis. Si tu es ultra fatigué et pas du matin, Est-ce que c'est vraiment une bonne idée d'aller à un cours de relaxation à 5 heures ? Je n'en suis pas sûre. Encore une fois, quand on va trop vite, quand on veut des résultats tout de suite, quand on met trop d'insensité, on finit par obtenir l'inverse du résultat recherché. Alors, il y a une seule clé, il faut ralentir, il faut décélérer, et comme nous y invite James Clear d'Atomic Habits, que j'ai cité aussi dans l'épisode précédent, il faut y aller petit pas par petit pas. La solution ne réside pas dans un remède miracle. mais dans le fait d'accorder régulièrement à ton corps le type de repos dont il a besoin. Alors, voilà une piste pour te reposer, que j'ai appelée un antidote, c'est un jeu de mots, mais encore une fois, tu auras un plan plus détaillé dans le cahier d'été. Le corps raconte son histoire dans l'immobilité. Lorsque tu es physiquement actif, tu te concentres sur le mouvement, sans... percevoir la conversation qui se déroule à l'intérieur de toi. Pour renouer avec ton corps, tu dois te mettre en pause. Et ce que je te propose, c'est très simple, c'est de faire ce qu'on appelle un body scan. Tu trouveras un exemple de body scan dans la première capsule qui a été publiée en même temps que le premier épisode du cahier d'été. Dans ce cas-là, c'était de se projeter pour savoir de quoi tu avais besoin pour tes vacances. Mais en fait, au lieu de te poser la question de quoi j'ai besoin pour mes vacances, tu te poses simplement la question de quoi j'ai besoin maintenant. Donc tu pourras utiliser cette capsule. Le body scan, c'est quoi ? Tu peux aussi le faire tout seul. C'est très simple. Tu t'isoles dans un endroit où pendant 5-10 minutes, tu ne vas pas être dérangé. Tu t'assoies, tu t'allonges et tu appuies sur ton interrupteur intérieur et tu vas respirer, te concentrer sur la respiration. Et ensuite, aller observer mentalement chaque partie de ton corps. Tu commences par tes pieds et tu remontes jusqu'à la tête. Et tu vois, quand tu respires, quand tu te concentres sur chaque partie de ton corps, qu'est-ce que celle-ci a à te dire. Aucun de nous ne donne le meilleur de lui-même lorsqu'il est épuisé. Pour le repos physique, s'il y a une seule chose à retenir, c'est celle-ci. Le corps, ton corps te parle quand il est immobile. Écoute-le parce que c'est le seul vaisseau que tu as pour traverser ta vie. Ce n'est pas une option, c'est la chose la plus précieuse que tu as.

  • Speaker #2

    Répondez oui à l'invitation de Michael Kors. Je veux que le chauffeur me dépose à 21h30 et passe me reprendre à 21h45, Francis. Appelez Nathalie chez Glorious Food et dites-lui non pour la énième fois, non je ne veux pas de meringue, je veux une tarte fourrée à la compote de rhubarbe. Ensuite appelez mon ex-mari, rappelez-lui que la réunion des parents d'élèves a lieu ce soir et appelez ensuite mon mari. Dites-lui de me retrouver pour dîner dans ce restaurant où je suis allée avec ma Simon. Et dites à Richard que j'ai vu les photos qu'il a envoyées pour le sujet sur les femmes parachutistes et qu'elles sont vraiment tartes. C'est nuisant, c'est-il impossible de trouver une jolie jeune fille mince et parachutiste ? Je demande l'impossible peut-être.

  • Speaker #0

    Alors là, Emma, dans Le diable qui s'habille en crada, se retrouve face à une to-do liste à rallonge qui va tourner dans ta tête, ou bien, comme c'est le cas dans cet extrait, c'est ton chef qui te donne des tâches, des tâches, des tâches à n'en plus finir. Alors, dans ce cas-là, ça vient de l'extérieur, mais ce que je voulais te dire, c'est que souvent, cette espèce de longue tirade, c'est nous-mêmes qui nous la faisons. Car nous sommes notre pire bourreau. Et quand on se laisse submerger par ces idées, et ben voilà à quelle conclusion on arrive.

  • Speaker #2

    Ok, je suis une bonne à rien.

  • Speaker #0

    Dans ce cas, on parle bien de fatigue mentale. Et tu souffres toi aussi de fatigue mentale si tu as l'impression de courir après le temps, d'être toujours en train de ramer. Tu es irrité, frustré à la fin de la journée parce que tu as l'impression d'en avoir fait pas assez ou pas du tout. Tu évites des activités. parce que tu as peur de mal les faire ou de commettre une erreur. Tu somnoles ou tu as l'impression d'être dans le brouillard à un moment de la journée, en particulier après le déjeuner. Tu t'emportes aussi souvent et tu as cette impression que tu ne vas pas t'en sortir. La fatigue mentale, également connue sous le terme de charge mentale, est le résultat d'une surcharge connective due à un flux constant d'informations et de tâches à gérer. On l'a vu dans l'épisode précédent, cette surcharge affecte principalement le cortex préfrontal, la région du cerveau responsable de la planification, de la prise de décision et de la résolution des problèmes. Elle est en surchauffe. De plus, notre ferme réseau des détections d'erreurs du cerveau, qui surveille nos erreurs et prévient les conflits, est mis à rude épreuve et donc on a cette impression de débordement, d'explosion imminente. Il est crucial, mais ça tu le sais aussi, de reposer à la fois son corps, mais aussi son esprit pour maintenir un équilibre sain. La surcharge d'informations, amplifiée par l'utilisation excessive des technologies et des réseaux sociaux, va alimenter ce bruit mental incessant. Et ce bruit, il est souvent négatif. Alors, faisons un focus sur ce bruit. Ça va être l'autocritique, ou le fait d'être sans arrêt en train de s'évaluer, de se comparer. C'est tourner en boucle les mêmes idées, réécrire mentalement des situations anciennes, en imaginant des scénarios différents. C'est dire sans cesse et si, et si, et si et craindre le futur. C'est analyser les situations actuelles uniquement à travers le prisme de la douleur et du regret. C'est fantasmer sur un ailleurs une herbe plus verte qui n'existe certainement pas. C'est maintenir un dialogue interne qui empêche de tranquilliser ton esprit. Et au final, ce n'est jamais, jamais être présent dans l'instant présent. Si cette suractivité n'est pas contrôlée, elle peut entraîner l'épuisement des cellules cérébrales et à terme conduire à des troubles mentaux tels que la dépression ou le burn-out. Pour apaiser la fatigue mentale, il est crucial de faire le tri dans nos pensées et dans nos activités. Pour cette piste proposée, je vais me concentrer sur quelque chose de très très basique et qui va plutôt concerner l'organisation et le type des activités. Une chose après l'autre. Faire les choses de manière séquentielle me semble être une première clé pour ne pas être complètement submergé. Comment tu vas procéder ? Étape 1, tu vas faire un audit de ta journée. Passe en revue comment tu utilises ton temps et évalue l'impact qu'a chaque tâche pour toi. Ensuite, toutes les tâches, les activités que tu fais, tu vas les classer en trois catégories. Les activités utiles. et qui t'apportent de l'énergie. Les activités utiles ou disons nécessaires qui te drainent. Et enfin, les activités inutiles et qui ne t'apportent pas du tout d'énergie. L'idée, c'est que les activités qui ne servent à rien et qui te prennent de l'énergie, tu vas tout faire pour les éliminer ou du moins essayer d'en éliminer une. Enfin, pour les activités... qui te prennent de l'énergie et que tu dois faire, je te propose de pratiquer ce que les Américains appellent le time boxing. Le time boxing, c'est allouer des périodes spécifiques pour traiter les tâches énergivores. Par exemple, tu peux décider de ne consulter tes emails que deux fois par jour pendant 20 minutes à une heure précise. Alors, ça demande de l'organisation. En attendant, tu peux aussi faire un message d'absence qui informe les personnes qui te contactent en dehors de ces horaires-là. Encore une fois, je ne dis pas que ça marche pour tout le monde. Et quand on est dans un job où on doit être ultra réactif ou qu'on est commercial et qu'on est sans arrêt en contact avec les gens, peut-être que ce n'est pas possible. Mais dans ce cas-là, peut-être que tu peux t'allouer un temps dédié sans être dérangé par ces emails ou ces coups de fil. Et à l'inverse, et je pense qu'on est. nombreux, nous pourrions très bien ne pas passer notre journée avec la boîte mail ouverte. S'il y a une seule chose à retenir pour traiter la fatigue mentale, une chose après l'autre, une chose après l'autre et cette chose-là que tu choisis, choisis-la en conscience et choisis des choses qui nourrissent ton énergie et tes pensées positives. Si tu as des enfants, ou bien même je dirais s'il y a des gens qui te tapent sur le système, je pense que tu dois... pouvoir t'imaginer cette scène. Peut-être que toi, ça t'est arrivé aussi de vriller complètement, ou tout du moins, tu as peut-être eu ces pensées. Et en fait, qu'est-ce qui se passe ? Quand on met en bouteille ce qu'on ressent, eh ben, la colère arrive. Mais tu sais ce que t'es ? T'es le roi des cons au pays des emmerdeurs. Un petit con, casse-couille, qui prend la tête, d'accord ? Un espèce de petit enculé de merde ! Cette extrait de film de nos jours heureux montre ce qu'il se passe quand les émotions muselées jaillissent subitement en géseur. Et dans ces cas-là, comme tu l'entends, c'est violent. Et surtout, quelles que soient nos raisons, les excès nous décrédibilisent et nos mots dépassent nos pensées. Et dans ce cas-là, ça peut faire de gros dégâts. On parle ici de fatigue émotionnelle. C'est toi si, par exemple, tu ressens constamment le besoin de paraître, de porter un masque pour faire plaisir, faire mieux. C'est toi si tu te sens vidé après avoir interagi avec des personnes. C'est toi aussi si tu te sens facilement submergé par tes émotions ou même par celles des autres. C'est toi aussi si tu as du mal à te détendre. à trouver la paix intérieure. Et enfin, c'est toi aussi si à l'inverse, tu vas éviter de rencontrer des personnes ou de sortir pour justement éviter d'avoir à gérer trop d'émotions. Le problème dans tout ça, c'est que nous avons appris à refouler ces fameuses émotions, à les mettre de côté comme si elles n'existaient pas. Chaque jour, nous portons un masque qui nous vide de notre énergie. En vivant dans une société qui valorise l'apparence et la performance, nous perdons notre capacité à traiter nos émotions de manière authentique. Nous ne savons plus être vulnérables. Ainsi, il est bien plus facile de s'exciter derrière son écran, sur un réseau social ou sous un post LinkedIn, que de traiter la véritable cause de notre douleur, que d'aller regarder à l'intérieur de nous. Cette tendance à adopter différents types de personnalités en fonction des situations, nous éloignent de qui nous sommes vraiment. Et en faisant ça aussi, ces tours de souplesse dorsale, on se fatigue émotionnellement. Lorsque nos émotions refoulées dépassent notre capacité de stockage, nous éprouvons de la fatigue. En mettant nos émotions sous cloche, nous pensons parfois bien faire, nous pensons rendre service aux autres. Mais rappelle-toi, les émotions refoulées sont les plus brutes et les plus difficiles à gérer. Les émotions sont puissantes et si tu les laisses couver comme un feu intérieur, tu as vu le résultat dans l'extrait plus haut. Elles vont surpasser tes pensées, elles vont influencer tes relations et transformer ton comportement. Notons enfin que les émotions sont similaires aux infections. Elles sont hautement contagieuses. Ça veut dire que si tu ne gères pas tes émotions, Et si tu ne fais pas attention aux émotions des gens autour de toi, si c'est négatif, ça va imprégner de négativité tout le monde. À l'inverse, si c'est positif, ça va se transmettre. D'où l'importance d'apprendre à les connaître, de les apprivoiser et d'en faire un carburant positif et non destructeur. Ma piste pour gérer la fatigue émotionnelle, c'est la méthode RAIN. Donc RAIN, ça veut dire... pluie en anglais et on l'appelle R A I N, cette méthode a été popularisée par Tara Prar. Le R de REN veut dire reconnaître. Quand tu ressens une émotion forte, prends un moment pour toi. Isole-toi, ferme les yeux et demande-toi ce que tu ressens en ce moment. Sois honnête avec toi-même, nomme cette couleur. Est-ce de la tristesse ? De l'anxiété ? ou autre chose. Pour cela, tu peux te rapporter à la roue des émotions qui est dans le chapitre 1 du cahier d'été. Ne juge pas l'émotion. Accepte qu'elle soit présente sans la qualifier de bonne ou mauvaise. Deuxième étape, le A de Rennes. Acceptez. Donne la permission à cette émotion d'exister. N'essaie pas de la changer ou de l'exprimer. Accueille-la. Dis-toi que tu es capable. de la ressentir. Ne te bats pas, ne l'ignore pas. Étape 3, investigue. Ça veut dire... Vois cette émotion comme un petit animal que tu n'as jamais vu auparavant. Approche-la avec curiosité, comme un explorateur qui découvre un nouveau territoire. Interroge-toi sur tes raisons. Quels événements, quelles pensées t'ont amené ici ? Où est-ce que ça se passe dans ton corps ? Est-ce que tu ressens des tensions ? Est-ce que le rythme de ton cœur s'accélère ? Est-ce que les larmes te montrent ? Quelles sont les pensées ? Qu'est-ce qu'elles racontent ? Qu'est-ce qu'elles disent, cette émotion ? Note sans jugement. Et enfin, dernière étape, sois bienveillant, bienveillante avec toi-même. Imagine qu'il s'agisse de ton meilleur ami, de ta meilleure amie. Qu'est-ce que tu lui dirais ? Comment te montrerais-tu avec elle ? Serre-toi, serre-la dans tes bras. Trouve des mots de réconfort et de soutien. Et rappelle-toi que ressentir des émotions, c'est normal, c'est humain, ou comme le dirait Zao. c'est être vivant. Cette pratique, si tu la fais régulièrement, va t'aider à vivre ces émotions, à réduire ta fatigue, à permettre à tout cela de circuler librement et d'éviter le goulot d'étranglement qui va provoquer l'effet cocotte minute et te faire exploser.

  • Speaker #3

    Je vais poser la question.

  • Speaker #0

    Il faut aussi qu'on parle de la décoration florale.

  • Speaker #2

    Oui, on se disait, niveau budget, les centres de table en orchidée sont peut-être un peu

  • Speaker #3

    trop écoutez moi baisser le budget on a déjà fait plusieurs fois je suis pas contre essayer encore c'est pas un problème c'est l'idée je vous cache pas j'avais un peu compris je vous cache pas mais c'est ce que je dis souvent aux clients vous avez choisi une salle magnifique en plein paris dans un hôtel de luxe vous recevez 200 personnes à n'importe quoi c'est un mariage à ce point de caress donc il faut maintenir un certain standing et donc ça signifie un certain prix On ne peut pas baisser, baisser, baisser indéfiniment.

  • Speaker #0

    En fait, pour être franc, on a l'impression que vous n'avez pas très envie de nous aider à trouver des solutions.

  • Speaker #3

    Ah bon ? Et pourtant, il me semble quand même que j'ai essayé de vous accompagner et que j'étais plutôt à l'écoute.

  • Speaker #0

    En fait,

  • Speaker #2

    on trouve que vous n'êtes pas très inventif.

  • Speaker #0

    Alors ici, on entend Jean-Pierre Bacry qui joue dans le film Le sens de la fête, un rôle de wedding planner qui met toute son énergie à organiser des événements mémorables pour ses clients. Mais ses clients, des fois, ils sont un peu relous. Et dans cet échange que tu viens d'entendre, on voit la fatigue créative poindre le bout de son nez. À force de se plier en quatre, il est à bout. Et comme souvent, quand on ne lâche pas la pression, on explose.

  • Speaker #3

    Allez, mais je n'ai pas fini pour les desserts. Je pense que ce n'est finalement pas si indispensable que ça, les milliardises. On oublie aussi les milliardises. À la place, compote, mets du choix. Pomme poire, pomme fraise, pomme banane. Tout ça servi dans des gobelets avec des... Comment ça s'appelle ? Des langues de chat. Voilà, avec des langues de chat. Et servi à la louche. À la louche ! C'est assez inventif, ça. Parce que si vous voulez, je peux avoir d'autres idées. Et là, je vous garantis que vous serez dans la partie basse de la fourchette. Vous serez même dans le manche.

  • Speaker #0

    D'accord. On va réfléchir. Excusez-moi,

  • Speaker #3

    je me suis un peu emporté.

  • Speaker #0

    On va vous rappeler. Toi aussi, tu souffres de fatigue créative si tu as du mal à trouver de l'inspiration. ou de nouvelles idées. Tu te sens frustré, limité. Tu as le syndrome de la page blanche. Tu te sens vidé quand tu as donné dans un travail créatif, innovant. Tu as du mal à laisser ton esprit vagabonder. C'est difficile pour toi d'apprécier tout simplement la beauté de la nature en te baladant ou les choses les plus simples. On a souvent une image erronée de ce qu'est la fatigue créative. Contrairement à ce que tu pourrais penser, Elle ne concerne pas uniquement les artistes et elle ne se présente pas lorsque l'on veut réaliser une œuvre tangible comme une peinture, un poème ou une musique. La fatigue créative, c'est plutôt l'impossibilité d'avoir des idées nouvelles, de penser outside the box. Elle est souvent le fruit de la routine, de la répétition et de l'habitude qui vont étouffer ta capacité à rêver et à s'émerveiller. Le manque de contact avec la nature, Le fait de ne pas changer de décor, d'être toujours au même endroit, le fait de refuser la distraction peut également limiter ton potentiel créatif. Enfin, autre cause, et on en revient toujours à la même chose, nous passons souvent notre temps à répondre aux besoins des autres en négligeant nos propres besoins. Et donc cela nous mène à faire des choix autodestructeurs et on a l'impression de ne pas faire ce qu'on veut et de l'autre côté de ne pas être apprécié. à notre juste valeur. Tout cela contribue également à l'épuisement créatif. Il y a un antidote terriblement puissant à la fatigue créative. Et si tu m'as suivi jusqu'à présent, tu veux connaître, c'est l'ennui. Pour que ta créativité puisse émerger sans pression, il te faut des temps morts, des temps sans objectif particulier. On raconte que l'écrivain Jan Fleming a écrit tous ses James Bond en moins de deux semaines en utilisant cette fameuse règle de l'ennui forcé. Pour cela, qu'est-ce qu'il faisait ? Il s'isolait dans une chambre d'hôtel tout à fait banale. dans un endroit où il n'y avait aucune distraction et ça l'obligeait à se concentrer uniquement sur son écriture. Il n'avait que deux choix, écrire ou s'ennuyer. Alors peut-être pas besoin de s'enfermer deux semaines dans une chambre d'hôtel, quoique je t'avoue que moi des fois ça me dirait bien, mais voilà comment tu pourrais procéder concrètement. Insère dans ton emploi du temps des moments où tu ne fais rien d'autre que de t'ennuyer. Ça peut être au départ. juste 15 ou 30 minutes et ensuite tu peux élargir ces plages de temps. Comme Ian Fleming, choisis un lieu où tu n'auras aucune distraction et surtout éloigne les distractions de toi. Donc ça veut dire pas de téléphone, pas de livre, à la rigueur tu as juste besoin de toi et peut-être d'un morceau de papier et d'un crayon pour noter. Mais l'idée c'est que tu ne puisses pas remplir ce temps d'une quelconque distraction. qui vient de l'extérieur. Ne pose pas d'intention, ne force pas les choses et laisse simplement venir naturellement à toi ce qui se présente à ton esprit. Cette page blanche mentale va te permettre de recharger ton réservoir créatif.

  • Speaker #2

    La saison mondaine est ouverte. Plus fort ! Pourra-t-elle respirer, maman ? Je m'appelle Lady Russelda. Vous ne me connaissez pas, mais moi, je vous connais. Voilà comment elles ont été élevées depuis leur naissance. Lesquelles de ces jeunes filles réussiront à décrocher une promesse de mariage ?

  • Speaker #0

    Tu as certainement reconnu l'extrait, il s'agit des chroniques de Bridgerton. Comme pour chaque saison, la payote des balles est ouverte. Et les contraintes et attentes qu'ils font peser sur les jeunes femmes à marier cette année sont un excellent exemple. de ce qui peut contribuer à la fatigue sociale. À tel point que dans ces cas-là, on ne rêve que d'une seule chose.

  • Speaker #2

    Et si moi j'avais envie de voler ?

  • Speaker #0

    Alors, je te l'accorde, nous ne vivons plus à la même époque. Mais tu es peut-être toi aussi fatigué socialement. C'est le cas si tu te sens souvent seul, même en présence d'autres personnes. Que tu as un peu l'impression d'être déconnecté des autres, comme si un fossé était creusé. ou que tu es attiré par des personnes qui te maltraitent, ou tout du moins qui n'ont pas des bonnes intentions envers toi. Tu trouves difficile de maintenir des relations proches, ou bien de te faire de nouveaux amis. Tu t'isoles de plus en plus des autres, ou bien tu vas préférer les interactions en ligne plutôt que de faire des rencontres face à face. La fatigue sociale est souvent le résultat d'une combinaison de facteurs internes et extrêmes. Dans ces cas-là, ce n'est pas tant que... tu ne veux plus avoir de relation et que tu es fatigué des relations, c'est plutôt la quantité et la qualité qui sont concernées. La fatigue sociale, elle se crée soit par des interactions sociales constantes et qui vont t'épuiser, en particulier si celle-ci se cantonne à des échanges superficiels. Et ça, c'est souvent le cas, par exemple, sur les réseaux sociaux. Ça va être le fait aussi de t'adapter sans arrêt aux personnes que tu as en face de toi et à ne pas t'autoriser. à être vraiment toi. Ça va être aussi le fait d'être tout le temps en train de valoriser l'apparence, la performance et d'être en mode compétition. Enfin, la fatigue sociale, ça peut être aussi le fait de sentir que tu n'as aucune personne en face de toi avec laquelle tu peux avoir un vrai échange et qui puisse vraiment embrasser toute ta personnalité. Il est important donc de se rappeler que la fatigue sociale, ce n'est pas forcément être un misanthrope et ne puiser mes personnes. La fatigue sociale, c'est vouloir des relations de qualité. Encore une fois, j'ai un exercice super puissant pour cela. C'est faire le tri de tes relations. On ne le fait pas assez souvent, mais quand on sait à quel point on est impacté par les gens qui nous entourent, ça c'est l'histoire du mémétisme, des neurones miroirs, C'est l'histoire de la contagion des émotions. Il est crucial de soigner ton entourage. Et comment on fait ça ? Eh bien, c'est très simple. Tu prends... ton ordinateur, ça peut être le mail ou ton téléphone avec les différents numéros des gens ou ton calendrier. Et tu vas lister toutes les personnes qui t'entourent et avec qui tu rentres en interaction. Ensuite, ces interactions, tu vas les qualifier. Est-ce qu'elles sont positives ? Est-ce qu'elles sont nourrissantes ? Ou à l'inverse, est-ce que c'est toxique ? Et ensuite, une fois que tu auras fait ça, tu feras le choix. en adéquation avec ce que tu recherches. Tu trouveras l'exercice expliqué un peu plus en détail dans la newsletter et dans le cahier d'été. Je t'ai préparé, mais vraiment un exercice aux petits oignons complètement guidé pour organiser ton entourage de la meilleure façon qui soit pour toi. Et pour ça, on se basera aussi sur l'atome social qui est une notion de psychogénéalogie qui a été mise en place par Anne Ancelin. Schutzenberger et que je remodernisais, on va dire, avec des concepts beaucoup plus récents et actuels et notamment qui viennent de différents ouvrages américains. S'il y a une seule chose à retenir, choose your tribe. Alors je te le dis en anglais parce que je trouve qu'en français ça sonne un peu moins bien. Choisis ta tribu. Ça veut dire construis-toi un entourage de personnes qui te portent. et mets de côté les personnes qui sont toxiques pour toi. Apprends à dire non. Choose your tribe.

  • Speaker #1

    Règle numéro 3. Pas le droit de pleurer, de chouiner, de rire, de ricaner, d'éternuer, de rôter ou de péter. Bref, aucun petit bruit énervant. Compris ?

  • Speaker #0

    Est-ce que ça c'est un bruit énervant ?

  • Speaker #1

    Oui, très.

  • Speaker #0

    Celui que tu entends ici, c'est Grou, l'anti-héros de Moi, moche et méchant. Il ne supporte rien, en particulier le bruit et l'agitation. Alors, quand il décide de devenir papa, ça devient un peu compliqué. Et dans ce cas-là, on pourrait parler pour lui de fatigue sensorielle. C'est également ton cas si tu as une réaction négative ou une sensibilité accrue au bruit fort. Si ta vision est souvent floue, que tu as mal aux yeux, surtout après avoir été longtemps devant les écrans, ça peut être aussi le cas quand tu manges des aliments naturels et qui vont te sembler beaucoup plus fades que les aliments transformés. Enfin, tu peux avoir une réaction négative quand les gens te touchent ou quand on essaie de te câliner. Tu peux aussi parfois avoir du mal à sentir certaines odeurs ou au contraire à les sentir trop fort. Et enfin, cela peut être insupportable pour toi, par exemple, de te rendre à un concert ou d'entendre des feux d'artifice. Dans tous ces cas, on parle de fatigue sensorielle. La fatigue sensorielle, elle est souvent causée par une exposition continue et excessive à des stimuli sensoriels, surtout dans notre monde moderne. J'ai nommé les ordinateurs, les téléphones, les tablettes. Par ailleurs, travailler dans des environnements avec des bruits de fonds constants n'arrange rien à la situation. C'est la même chose. pour les lumières artificielles, pour l'afflux insuissant d'informations. Et souvent aussi, on est son propre bourreau parce qu'on pense qu'on doit tout supporter, même les stimuli extérieurs, sans se plaindre. Et en faisant ça, on va aggraver sa fatigue sensorielle. Il est crucial de comprendre que si notre système nerveux est constamment stimulé, nous l'épuisons. Pour contrer la fatigue sensorielle, il va falloir... procéder par étapes ou tout du moins de manière ciblée. Comment on se repose ? Il va falloir mettre un de tes sens au repos. Parce que si tu réfléchis, en fait, c'est complètement impossible de mettre tes cinq sens au repos. Donc, par exemple, si ton problème c'est les yeux, la fatigue oculaire, tu vas suivre la règle du 20-20. Toutes les 20 minutes, tu regardes quelque chose à 6 mètres, 20 pieds en anglais, pendant au moins 20 secondes. Ça, ça va te permettre de te reposer les yeux. Si, par exemple, c'est le bruit qui t'embête, tu vas t'isoler dans un endroit au calme pendant ta journée. Si c'est la lumière, donc là, tu pourrais investir dans des lunettes spéciales, ça ne coûte pas grand-chose, et qui vont te permettre de filtrer la lumière bleue. Donc je pense que tu as compris la logique, c'est pour se reposer de manière sensorielle. regarde si déjà c'est tous les sens qui sont à vif chez toi, ou bien s'il y en a un en particulier, et tu vas le mettre de manière délibérée au repos, pendant un temps, tous les jours, au moins une fois. Si possible, une fois que tu as identifié ça, crée-toi une routine et essaie d'ancrer cette habitude dans ton quotidien.

  • Speaker #1

    Mais rien n'est vrai quand on ne croit plus à ce que l'on est ! Je ne crois plus en moi, tu ne comprends pas ce que ça veut dire ? Quand un boxeur, il ne croit plus, il est rincé, il est fini, il n'a plus qu'à raccrocher.

  • Speaker #0

    Alors, tu as reconnu à nouveau Rocky et je trouvais que c'était intéressant de terminer avec lui qui avait débuté notre analyse des différents types de fatigue. Parce que oui, on peut avoir de la fatigue physique, mais aussi de la fatigue existentielle. Et je dirais, ce qu'il faut savoir, c'est qu'une fatigue en entraîne souvent une autre et que cette dernière, la fatigue existentielle, elle a un impact sur... toutes les autres, sur tout notre corps, sur tout notre esprit. Donc elle est vraiment à prendre au sérieux. C'est quoi la fatigue existentielle ? C'est quand plus rien n'a de sens. Tu te poses des questions sans trouver des réponses, tu remets en cause ton existence et tu en finis à penser que c'est juste un regard Elle se manifeste comment ? Par une profonde détresse et un sentiment de vide qui est lié à des questions sur le sens de la vie, ton rôle dans le monde. C'est toi si tu as l'impression que ta vie manque de but. que tu n'as plus de satisfaction dans ce que tu fais, que tu te sens déconnecté de tes valeurs profondes, de tes croyances, que tu ne te sens passionné pour rien, sans espoir, piégé, vaincu. Tu as du mal à te motiver. Tu as la boule au ventre quand tu te lèves le matin. Aller au travail est un enfer. Et dans les cas extrêmes, ce que je ne te souhaite absolument pas, et si c'est le cas, s'il te plaît, va consulter un spécialiste. Tu peux ressentir des pensées suicidaires ou même... Une dépression profonde. Alors, la fatigue existentielle, elle peut être causée par différents facteurs. Ça peut être des crises de la vie, des événements traumatisants ou bien une transition majeure, comme la perte d'un être cher, un divorce, la perte d'un emploi, le fait de partir à la retraite. Ça peut être aussi la surcharge d'informations négatives. En particulier, et ça je pense que tu l'as vu ces derniers mois, c'est qu'on n'entend que des choses horribles et négatives. Et quand on est abreuvé. que par des informations négatives, ça finit par déteindre sur nous. Et à tel point que maintenant, être critique et critiquer, c'est pratiquement un signe d'intelligence. Enfin, la fatigue existentielle, elle peut venir quand tu te sens isolé, que tu manques de connexion profonde, authentique avec les personnes. Il y a une idée préconçue, avant qu'on passe à l'antidote, que je voudrais détailler ici, c'est de penser que le bonheur se trouve... dans la performance et dans la réussite. Et ça, c'est faux. Parce que le bonheur, il va se retrouver dans le fait que tu nourrisses tes valeurs. Si tes valeurs te permettent de gagner de l'argent, de réussir socialement, je dirais, tant mieux. Mais tant que tu n'auras pas fait le boulot, à savoir identifier les valeurs importantes pour toi, tout ce que tu pourras accumuler ne servira à rien. Il est essentiel que tu reconnaisses que la quête de sens est une partie intégrante de ton expérience et que se sentir perdu, déjà, c'est normal, mais qu'il est important de trouver réponse à ces questions. Dernière antidote, tu pourrais dessiner ton ikigai. Ou si tu n'es pas trop dessin et que tu aimes bien lire ou regarder les vidéos sur les TEDx, je te renvoie à... à l'ouvrage, à la fameuse conférence de Simon Sinek, Know your why connaître, trouver son pourquoi, qui te permettra de te poser les bonnes questions. Alors l'ikigai, je vais te le décrire très brièvement ici, mais je te donnerai un chemin un peu plus détaillé dans la newsletter. Et enfin, dans le cahier d'été, je t'ai préparé un parcours très fouillé, comme je le fais quand j'organise des ateliers beaucoup plus longs dans le temps, pour construire cet ikigai, parce que ce n'est pas forcément évident. Mais encore une fois, tu peux choisir d'y consacrer juste quelques minutes et tu y trouveras certainement des pistes intéressantes. L'ikigai, ça comprend quatre domaines, quatre cercles que tu vas devoir remplir. Le premier, c'est, tu vas dire ce que tu aimes faire. Ce sont tes passions. Ensuite, ce pour quoi tu es doué. C'est ta vocation. Où est-ce que tu as des talents ? Où est-ce que tu es meilleur que les autres ? Ensuite, tu vas identifier, troisième point, ce dont le monde a besoin. À quoi ? tu as envie de contribuer. La question qui peut aider à ce moment-là, c'est qu'est-ce qui te met en colère ? Enfin, quatrième cercle, pourquoi peux-tu être payé ? Donc qu'est-ce que tu peux monétiser ? Qu'est-ce que tu peux vendre comme chose que tu sais faire ? Ensuite, ces quatre cercles vont se rejoindre et tu vas essayer de trouver un mot qui va recouper les deux dimensions pour arriver au final sur le mot central qui est la somme, le croisement de ces quatre cercles ensemble et qui est ce qu'on appelle l'ikigai. Et l'ikigai, c'est la raison d'être. Dans les études qui ont été faites sur la longévité, on a remarqué que les gens qui vivaient le plus longtemps étaient les gens qui étaient les plus heureux, et les gens qui étaient les plus heureux étaient ceux qui savaient à quoi ils contribuaient. Une fois que tu vas avoir identifié ce fameux ikigai, tu vas pouvoir intégrer des aspects dans ta vie quotidienne. Donc admettons que tu aies identifié que toi, ton ikigai, c'était d'écrire pour aider les autres. Et bien qu'est-ce que tu pourrais faire par exemple ? C'est... commencer par écrire un blog ou des articles sur le sujet, ou bien lancer un podcast, ou bien tout simplement écrire des petits mots aux gens que tu aimes. Fixe-toi ensuite des objectifs qui vont venir nourrir ton ikigai et surtout, je n'arrête pas de le répéter, quand on a envie de cultiver quelque chose, parle-en autour de toi. La première chose à faire, on n'a pas besoin d'avoir déjà fait des choses pour en parler, parle-en, les gens vont être de plus en plus. puissantes ressources pour te donner des pistes, pour te motiver. Nous voici arrivés au bout de cet épisode. Tu trouveras toutes les notes dans la newsletter et surtout des parcours ultra détaillés dans le chapitre 3 du cahier d'été. Si cet épisode t'a plu, écris-moi, partage-le et cerise sur le gâteau ! Donne-lui 5 étoiles et un commentaire sur ton appli podcast préférée. C'est la meilleure façon de faire continuer à vivre ce podcast. La semaine prochaine sera consacrée à l'introspection. Faire le point de ces 6 mois écoulés pour pouvoir ensuite repartir du bon pied. Je t'ai prévu un chapitre 4 aux petits oignons. C'est le moment de saisir ton cahier d'été avant que les prix augmentent dans quelques jours. Belle journée ou belle soirée selon l'heure. à laquelle tu m'écoutes et à la semaine prochaine.

Description

Voici les 7 fatigues et les 7 idées de repos que tu trouveras dans cet épisode : 

- physique => prends 10 mn pour scanner ton corps 

- mentale => pratique le time boxing 

- émotionnelle => accueille tes émotions avec la méthode RAIN 

- créative => aménage des plages d'ennui délibéré 

- sociale => audite tes relations et fais du tri 

- sensorielle => organise une déprivation sensorielle sélective 

- existentielle => fais ton ikigai 


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Transcription

  • Speaker #0

    Il est temps de passer à l'action. Dans l'épisode précédent, je t'ai invité à passer un quiz. Je vais te remettre le lien dans la description de cet épisode et tu le retrouveras également dans la newsletter pour le faire si tu ne l'as pas vu ou si tu me découvres à travers cet épisode. Ce quiz est inspiré des travaux du docteur Dalton Smith que j'ai cité à plusieurs reprises. qui amène à diviser les types de fatigue en 7 et donc proposer des types de repos différents et adaptés aux types de fatigue. Je me répète, ce n'est pas mon invention. Deuxièmement, je ne suis pas médecin. J'offre une lecture de cette approche et de cet ouvrage et tout ce que je vais te suggérer de tester n'inclut pas de prédiscription, de médicaments et sont des activités. qui ne peuvent faire que du bien. Encore une fois, mon objectif est de te partager mes connaissances, mon expérience. À toi de juger ce qui résonne pour toi, à toi d'expérimenter et de laisser ce qui ne te correspond pas. C'est ta responsabilité, je ne fais que des invitations. Dernière chose, ce modèle, il n'est certainement pas parfait ni exhaustif. Mais il a un seul mérite, c'est d'apporter de la nuance à la manière de considérer notre fatigue. Alors pour les personnes qui pensent que j'ai oublié telle ou telle chose ou que je n'ai pas été assez précise, comme je le dis, c'est un modèle imparfait. Et au bout d'un moment, il faut bien faire des choix, sinon cet épisode de podcast durerait 150 000 heures. Maintenant, dans cette dernière partie, je vais définir chacun. de ces sept types de fatigue à l'aide d'un exemple, expliquer les origines de celles-ci et te proposer une seule piste que j'ai jugée impactante et facile à mettre en place. Si tu veux aller plus loin, je te le répète, mais j'y tiens parce que j'y ai mis vraiment tout mon cœur, beaucoup de travail, beaucoup d'énergie, achète le cahier d'été. Tu trouveras un maximum de détails et tu vas pouvoir aller en profondeur travailler le ou les types de repos que tu auras identifiés comme nécessaires pour toi.

  • Speaker #1

    Tu n'as aucune vitesse. Tes deux genoux sont fragiles. Alors tu ne peux pas trop courir. En plus, tu fais de l'arthrite dans la nuque. Et tu as des dépôts de calcaire dans les jointures. Alors on oublie les combats d'entraînement. J'ai déjà eu ce problème. Ce qui veut dire qu'on va plutôt miser sur la bonne vieille force brute, sur les coups qui font mal. Il faut le sonner, ça prend des points en péton d'une puissance fulgurante. On veut lui causer une telle douleur que ça secouera ses ancêtres. Après chacun de tes coups de poing, il devra sentir comme s'il avait essayé d'embrasser un train. Ouais, on va transformer tes points en bombes.

  • Speaker #0

    Alors là, tu l'auras reconnu, c'est Rocky. et on est dans le sixième film de la saga Rocky Balboa. Clairement marqué par l'âge, il est plus lent, moins agile, il souffre de douleurs musculaires, articulaires et est constamment fatigué. Et après un entraînement à l'intensité décrite par le coach que tu entends, à ton avis, que se passe-t-il ?

  • Speaker #1

    Il est rincé, il est fini, il n'a plus qu'à raccrocher.

  • Speaker #0

    Tu m'étonnes. Dans son cas, il s'agit bien de fatigue physique. C'est ton cas. également si tu n'as pas l'énergie nécessaire pour accomplir des tâches physiques. Tu te sens fatigué, mais pourtant tu as du mal à t'endormir. Ton système immunitaire est affaibli, et donc ça, ça veut dire que tu tombes souvent malade. Des petits rhumes, par exemple. Tu as des douleurs dans les muscles, des courbatures, tu as mal au cou, tu dépends de substances pour faire remonter ton niveau d'énergie. Ça peut être du café, ça peut être une boisson énergétique, du sucre. Ou bien tu as besoin de substances pour te reposer, pour décompresser. Et donc ça, c'est l'alcool, un somnifère, ou bien ce qu'on peut appeler les aliments doudous, comme du chocolat ou que sais-je. Dans ce cas, et ça j'aimerais bien que tu y penses, on peut être poussé à faire des choses étranges. Réfléchis. Si tu es ultra fatigué et pas du matin, Est-ce que c'est vraiment une bonne idée d'aller à un cours de relaxation à 5 heures ? Je n'en suis pas sûre. Encore une fois, quand on va trop vite, quand on veut des résultats tout de suite, quand on met trop d'insensité, on finit par obtenir l'inverse du résultat recherché. Alors, il y a une seule clé, il faut ralentir, il faut décélérer, et comme nous y invite James Clear d'Atomic Habits, que j'ai cité aussi dans l'épisode précédent, il faut y aller petit pas par petit pas. La solution ne réside pas dans un remède miracle. mais dans le fait d'accorder régulièrement à ton corps le type de repos dont il a besoin. Alors, voilà une piste pour te reposer, que j'ai appelée un antidote, c'est un jeu de mots, mais encore une fois, tu auras un plan plus détaillé dans le cahier d'été. Le corps raconte son histoire dans l'immobilité. Lorsque tu es physiquement actif, tu te concentres sur le mouvement, sans... percevoir la conversation qui se déroule à l'intérieur de toi. Pour renouer avec ton corps, tu dois te mettre en pause. Et ce que je te propose, c'est très simple, c'est de faire ce qu'on appelle un body scan. Tu trouveras un exemple de body scan dans la première capsule qui a été publiée en même temps que le premier épisode du cahier d'été. Dans ce cas-là, c'était de se projeter pour savoir de quoi tu avais besoin pour tes vacances. Mais en fait, au lieu de te poser la question de quoi j'ai besoin pour mes vacances, tu te poses simplement la question de quoi j'ai besoin maintenant. Donc tu pourras utiliser cette capsule. Le body scan, c'est quoi ? Tu peux aussi le faire tout seul. C'est très simple. Tu t'isoles dans un endroit où pendant 5-10 minutes, tu ne vas pas être dérangé. Tu t'assoies, tu t'allonges et tu appuies sur ton interrupteur intérieur et tu vas respirer, te concentrer sur la respiration. Et ensuite, aller observer mentalement chaque partie de ton corps. Tu commences par tes pieds et tu remontes jusqu'à la tête. Et tu vois, quand tu respires, quand tu te concentres sur chaque partie de ton corps, qu'est-ce que celle-ci a à te dire. Aucun de nous ne donne le meilleur de lui-même lorsqu'il est épuisé. Pour le repos physique, s'il y a une seule chose à retenir, c'est celle-ci. Le corps, ton corps te parle quand il est immobile. Écoute-le parce que c'est le seul vaisseau que tu as pour traverser ta vie. Ce n'est pas une option, c'est la chose la plus précieuse que tu as.

  • Speaker #2

    Répondez oui à l'invitation de Michael Kors. Je veux que le chauffeur me dépose à 21h30 et passe me reprendre à 21h45, Francis. Appelez Nathalie chez Glorious Food et dites-lui non pour la énième fois, non je ne veux pas de meringue, je veux une tarte fourrée à la compote de rhubarbe. Ensuite appelez mon ex-mari, rappelez-lui que la réunion des parents d'élèves a lieu ce soir et appelez ensuite mon mari. Dites-lui de me retrouver pour dîner dans ce restaurant où je suis allée avec ma Simon. Et dites à Richard que j'ai vu les photos qu'il a envoyées pour le sujet sur les femmes parachutistes et qu'elles sont vraiment tartes. C'est nuisant, c'est-il impossible de trouver une jolie jeune fille mince et parachutiste ? Je demande l'impossible peut-être.

  • Speaker #0

    Alors là, Emma, dans Le diable qui s'habille en crada, se retrouve face à une to-do liste à rallonge qui va tourner dans ta tête, ou bien, comme c'est le cas dans cet extrait, c'est ton chef qui te donne des tâches, des tâches, des tâches à n'en plus finir. Alors, dans ce cas-là, ça vient de l'extérieur, mais ce que je voulais te dire, c'est que souvent, cette espèce de longue tirade, c'est nous-mêmes qui nous la faisons. Car nous sommes notre pire bourreau. Et quand on se laisse submerger par ces idées, et ben voilà à quelle conclusion on arrive.

  • Speaker #2

    Ok, je suis une bonne à rien.

  • Speaker #0

    Dans ce cas, on parle bien de fatigue mentale. Et tu souffres toi aussi de fatigue mentale si tu as l'impression de courir après le temps, d'être toujours en train de ramer. Tu es irrité, frustré à la fin de la journée parce que tu as l'impression d'en avoir fait pas assez ou pas du tout. Tu évites des activités. parce que tu as peur de mal les faire ou de commettre une erreur. Tu somnoles ou tu as l'impression d'être dans le brouillard à un moment de la journée, en particulier après le déjeuner. Tu t'emportes aussi souvent et tu as cette impression que tu ne vas pas t'en sortir. La fatigue mentale, également connue sous le terme de charge mentale, est le résultat d'une surcharge connective due à un flux constant d'informations et de tâches à gérer. On l'a vu dans l'épisode précédent, cette surcharge affecte principalement le cortex préfrontal, la région du cerveau responsable de la planification, de la prise de décision et de la résolution des problèmes. Elle est en surchauffe. De plus, notre ferme réseau des détections d'erreurs du cerveau, qui surveille nos erreurs et prévient les conflits, est mis à rude épreuve et donc on a cette impression de débordement, d'explosion imminente. Il est crucial, mais ça tu le sais aussi, de reposer à la fois son corps, mais aussi son esprit pour maintenir un équilibre sain. La surcharge d'informations, amplifiée par l'utilisation excessive des technologies et des réseaux sociaux, va alimenter ce bruit mental incessant. Et ce bruit, il est souvent négatif. Alors, faisons un focus sur ce bruit. Ça va être l'autocritique, ou le fait d'être sans arrêt en train de s'évaluer, de se comparer. C'est tourner en boucle les mêmes idées, réécrire mentalement des situations anciennes, en imaginant des scénarios différents. C'est dire sans cesse et si, et si, et si et craindre le futur. C'est analyser les situations actuelles uniquement à travers le prisme de la douleur et du regret. C'est fantasmer sur un ailleurs une herbe plus verte qui n'existe certainement pas. C'est maintenir un dialogue interne qui empêche de tranquilliser ton esprit. Et au final, ce n'est jamais, jamais être présent dans l'instant présent. Si cette suractivité n'est pas contrôlée, elle peut entraîner l'épuisement des cellules cérébrales et à terme conduire à des troubles mentaux tels que la dépression ou le burn-out. Pour apaiser la fatigue mentale, il est crucial de faire le tri dans nos pensées et dans nos activités. Pour cette piste proposée, je vais me concentrer sur quelque chose de très très basique et qui va plutôt concerner l'organisation et le type des activités. Une chose après l'autre. Faire les choses de manière séquentielle me semble être une première clé pour ne pas être complètement submergé. Comment tu vas procéder ? Étape 1, tu vas faire un audit de ta journée. Passe en revue comment tu utilises ton temps et évalue l'impact qu'a chaque tâche pour toi. Ensuite, toutes les tâches, les activités que tu fais, tu vas les classer en trois catégories. Les activités utiles. et qui t'apportent de l'énergie. Les activités utiles ou disons nécessaires qui te drainent. Et enfin, les activités inutiles et qui ne t'apportent pas du tout d'énergie. L'idée, c'est que les activités qui ne servent à rien et qui te prennent de l'énergie, tu vas tout faire pour les éliminer ou du moins essayer d'en éliminer une. Enfin, pour les activités... qui te prennent de l'énergie et que tu dois faire, je te propose de pratiquer ce que les Américains appellent le time boxing. Le time boxing, c'est allouer des périodes spécifiques pour traiter les tâches énergivores. Par exemple, tu peux décider de ne consulter tes emails que deux fois par jour pendant 20 minutes à une heure précise. Alors, ça demande de l'organisation. En attendant, tu peux aussi faire un message d'absence qui informe les personnes qui te contactent en dehors de ces horaires-là. Encore une fois, je ne dis pas que ça marche pour tout le monde. Et quand on est dans un job où on doit être ultra réactif ou qu'on est commercial et qu'on est sans arrêt en contact avec les gens, peut-être que ce n'est pas possible. Mais dans ce cas-là, peut-être que tu peux t'allouer un temps dédié sans être dérangé par ces emails ou ces coups de fil. Et à l'inverse, et je pense qu'on est. nombreux, nous pourrions très bien ne pas passer notre journée avec la boîte mail ouverte. S'il y a une seule chose à retenir pour traiter la fatigue mentale, une chose après l'autre, une chose après l'autre et cette chose-là que tu choisis, choisis-la en conscience et choisis des choses qui nourrissent ton énergie et tes pensées positives. Si tu as des enfants, ou bien même je dirais s'il y a des gens qui te tapent sur le système, je pense que tu dois... pouvoir t'imaginer cette scène. Peut-être que toi, ça t'est arrivé aussi de vriller complètement, ou tout du moins, tu as peut-être eu ces pensées. Et en fait, qu'est-ce qui se passe ? Quand on met en bouteille ce qu'on ressent, eh ben, la colère arrive. Mais tu sais ce que t'es ? T'es le roi des cons au pays des emmerdeurs. Un petit con, casse-couille, qui prend la tête, d'accord ? Un espèce de petit enculé de merde ! Cette extrait de film de nos jours heureux montre ce qu'il se passe quand les émotions muselées jaillissent subitement en géseur. Et dans ces cas-là, comme tu l'entends, c'est violent. Et surtout, quelles que soient nos raisons, les excès nous décrédibilisent et nos mots dépassent nos pensées. Et dans ce cas-là, ça peut faire de gros dégâts. On parle ici de fatigue émotionnelle. C'est toi si, par exemple, tu ressens constamment le besoin de paraître, de porter un masque pour faire plaisir, faire mieux. C'est toi si tu te sens vidé après avoir interagi avec des personnes. C'est toi aussi si tu te sens facilement submergé par tes émotions ou même par celles des autres. C'est toi aussi si tu as du mal à te détendre. à trouver la paix intérieure. Et enfin, c'est toi aussi si à l'inverse, tu vas éviter de rencontrer des personnes ou de sortir pour justement éviter d'avoir à gérer trop d'émotions. Le problème dans tout ça, c'est que nous avons appris à refouler ces fameuses émotions, à les mettre de côté comme si elles n'existaient pas. Chaque jour, nous portons un masque qui nous vide de notre énergie. En vivant dans une société qui valorise l'apparence et la performance, nous perdons notre capacité à traiter nos émotions de manière authentique. Nous ne savons plus être vulnérables. Ainsi, il est bien plus facile de s'exciter derrière son écran, sur un réseau social ou sous un post LinkedIn, que de traiter la véritable cause de notre douleur, que d'aller regarder à l'intérieur de nous. Cette tendance à adopter différents types de personnalités en fonction des situations, nous éloignent de qui nous sommes vraiment. Et en faisant ça aussi, ces tours de souplesse dorsale, on se fatigue émotionnellement. Lorsque nos émotions refoulées dépassent notre capacité de stockage, nous éprouvons de la fatigue. En mettant nos émotions sous cloche, nous pensons parfois bien faire, nous pensons rendre service aux autres. Mais rappelle-toi, les émotions refoulées sont les plus brutes et les plus difficiles à gérer. Les émotions sont puissantes et si tu les laisses couver comme un feu intérieur, tu as vu le résultat dans l'extrait plus haut. Elles vont surpasser tes pensées, elles vont influencer tes relations et transformer ton comportement. Notons enfin que les émotions sont similaires aux infections. Elles sont hautement contagieuses. Ça veut dire que si tu ne gères pas tes émotions, Et si tu ne fais pas attention aux émotions des gens autour de toi, si c'est négatif, ça va imprégner de négativité tout le monde. À l'inverse, si c'est positif, ça va se transmettre. D'où l'importance d'apprendre à les connaître, de les apprivoiser et d'en faire un carburant positif et non destructeur. Ma piste pour gérer la fatigue émotionnelle, c'est la méthode RAIN. Donc RAIN, ça veut dire... pluie en anglais et on l'appelle R A I N, cette méthode a été popularisée par Tara Prar. Le R de REN veut dire reconnaître. Quand tu ressens une émotion forte, prends un moment pour toi. Isole-toi, ferme les yeux et demande-toi ce que tu ressens en ce moment. Sois honnête avec toi-même, nomme cette couleur. Est-ce de la tristesse ? De l'anxiété ? ou autre chose. Pour cela, tu peux te rapporter à la roue des émotions qui est dans le chapitre 1 du cahier d'été. Ne juge pas l'émotion. Accepte qu'elle soit présente sans la qualifier de bonne ou mauvaise. Deuxième étape, le A de Rennes. Acceptez. Donne la permission à cette émotion d'exister. N'essaie pas de la changer ou de l'exprimer. Accueille-la. Dis-toi que tu es capable. de la ressentir. Ne te bats pas, ne l'ignore pas. Étape 3, investigue. Ça veut dire... Vois cette émotion comme un petit animal que tu n'as jamais vu auparavant. Approche-la avec curiosité, comme un explorateur qui découvre un nouveau territoire. Interroge-toi sur tes raisons. Quels événements, quelles pensées t'ont amené ici ? Où est-ce que ça se passe dans ton corps ? Est-ce que tu ressens des tensions ? Est-ce que le rythme de ton cœur s'accélère ? Est-ce que les larmes te montrent ? Quelles sont les pensées ? Qu'est-ce qu'elles racontent ? Qu'est-ce qu'elles disent, cette émotion ? Note sans jugement. Et enfin, dernière étape, sois bienveillant, bienveillante avec toi-même. Imagine qu'il s'agisse de ton meilleur ami, de ta meilleure amie. Qu'est-ce que tu lui dirais ? Comment te montrerais-tu avec elle ? Serre-toi, serre-la dans tes bras. Trouve des mots de réconfort et de soutien. Et rappelle-toi que ressentir des émotions, c'est normal, c'est humain, ou comme le dirait Zao. c'est être vivant. Cette pratique, si tu la fais régulièrement, va t'aider à vivre ces émotions, à réduire ta fatigue, à permettre à tout cela de circuler librement et d'éviter le goulot d'étranglement qui va provoquer l'effet cocotte minute et te faire exploser.

  • Speaker #3

    Je vais poser la question.

  • Speaker #0

    Il faut aussi qu'on parle de la décoration florale.

  • Speaker #2

    Oui, on se disait, niveau budget, les centres de table en orchidée sont peut-être un peu

  • Speaker #3

    trop écoutez moi baisser le budget on a déjà fait plusieurs fois je suis pas contre essayer encore c'est pas un problème c'est l'idée je vous cache pas j'avais un peu compris je vous cache pas mais c'est ce que je dis souvent aux clients vous avez choisi une salle magnifique en plein paris dans un hôtel de luxe vous recevez 200 personnes à n'importe quoi c'est un mariage à ce point de caress donc il faut maintenir un certain standing et donc ça signifie un certain prix On ne peut pas baisser, baisser, baisser indéfiniment.

  • Speaker #0

    En fait, pour être franc, on a l'impression que vous n'avez pas très envie de nous aider à trouver des solutions.

  • Speaker #3

    Ah bon ? Et pourtant, il me semble quand même que j'ai essayé de vous accompagner et que j'étais plutôt à l'écoute.

  • Speaker #0

    En fait,

  • Speaker #2

    on trouve que vous n'êtes pas très inventif.

  • Speaker #0

    Alors ici, on entend Jean-Pierre Bacry qui joue dans le film Le sens de la fête, un rôle de wedding planner qui met toute son énergie à organiser des événements mémorables pour ses clients. Mais ses clients, des fois, ils sont un peu relous. Et dans cet échange que tu viens d'entendre, on voit la fatigue créative poindre le bout de son nez. À force de se plier en quatre, il est à bout. Et comme souvent, quand on ne lâche pas la pression, on explose.

  • Speaker #3

    Allez, mais je n'ai pas fini pour les desserts. Je pense que ce n'est finalement pas si indispensable que ça, les milliardises. On oublie aussi les milliardises. À la place, compote, mets du choix. Pomme poire, pomme fraise, pomme banane. Tout ça servi dans des gobelets avec des... Comment ça s'appelle ? Des langues de chat. Voilà, avec des langues de chat. Et servi à la louche. À la louche ! C'est assez inventif, ça. Parce que si vous voulez, je peux avoir d'autres idées. Et là, je vous garantis que vous serez dans la partie basse de la fourchette. Vous serez même dans le manche.

  • Speaker #0

    D'accord. On va réfléchir. Excusez-moi,

  • Speaker #3

    je me suis un peu emporté.

  • Speaker #0

    On va vous rappeler. Toi aussi, tu souffres de fatigue créative si tu as du mal à trouver de l'inspiration. ou de nouvelles idées. Tu te sens frustré, limité. Tu as le syndrome de la page blanche. Tu te sens vidé quand tu as donné dans un travail créatif, innovant. Tu as du mal à laisser ton esprit vagabonder. C'est difficile pour toi d'apprécier tout simplement la beauté de la nature en te baladant ou les choses les plus simples. On a souvent une image erronée de ce qu'est la fatigue créative. Contrairement à ce que tu pourrais penser, Elle ne concerne pas uniquement les artistes et elle ne se présente pas lorsque l'on veut réaliser une œuvre tangible comme une peinture, un poème ou une musique. La fatigue créative, c'est plutôt l'impossibilité d'avoir des idées nouvelles, de penser outside the box. Elle est souvent le fruit de la routine, de la répétition et de l'habitude qui vont étouffer ta capacité à rêver et à s'émerveiller. Le manque de contact avec la nature, Le fait de ne pas changer de décor, d'être toujours au même endroit, le fait de refuser la distraction peut également limiter ton potentiel créatif. Enfin, autre cause, et on en revient toujours à la même chose, nous passons souvent notre temps à répondre aux besoins des autres en négligeant nos propres besoins. Et donc cela nous mène à faire des choix autodestructeurs et on a l'impression de ne pas faire ce qu'on veut et de l'autre côté de ne pas être apprécié. à notre juste valeur. Tout cela contribue également à l'épuisement créatif. Il y a un antidote terriblement puissant à la fatigue créative. Et si tu m'as suivi jusqu'à présent, tu veux connaître, c'est l'ennui. Pour que ta créativité puisse émerger sans pression, il te faut des temps morts, des temps sans objectif particulier. On raconte que l'écrivain Jan Fleming a écrit tous ses James Bond en moins de deux semaines en utilisant cette fameuse règle de l'ennui forcé. Pour cela, qu'est-ce qu'il faisait ? Il s'isolait dans une chambre d'hôtel tout à fait banale. dans un endroit où il n'y avait aucune distraction et ça l'obligeait à se concentrer uniquement sur son écriture. Il n'avait que deux choix, écrire ou s'ennuyer. Alors peut-être pas besoin de s'enfermer deux semaines dans une chambre d'hôtel, quoique je t'avoue que moi des fois ça me dirait bien, mais voilà comment tu pourrais procéder concrètement. Insère dans ton emploi du temps des moments où tu ne fais rien d'autre que de t'ennuyer. Ça peut être au départ. juste 15 ou 30 minutes et ensuite tu peux élargir ces plages de temps. Comme Ian Fleming, choisis un lieu où tu n'auras aucune distraction et surtout éloigne les distractions de toi. Donc ça veut dire pas de téléphone, pas de livre, à la rigueur tu as juste besoin de toi et peut-être d'un morceau de papier et d'un crayon pour noter. Mais l'idée c'est que tu ne puisses pas remplir ce temps d'une quelconque distraction. qui vient de l'extérieur. Ne pose pas d'intention, ne force pas les choses et laisse simplement venir naturellement à toi ce qui se présente à ton esprit. Cette page blanche mentale va te permettre de recharger ton réservoir créatif.

  • Speaker #2

    La saison mondaine est ouverte. Plus fort ! Pourra-t-elle respirer, maman ? Je m'appelle Lady Russelda. Vous ne me connaissez pas, mais moi, je vous connais. Voilà comment elles ont été élevées depuis leur naissance. Lesquelles de ces jeunes filles réussiront à décrocher une promesse de mariage ?

  • Speaker #0

    Tu as certainement reconnu l'extrait, il s'agit des chroniques de Bridgerton. Comme pour chaque saison, la payote des balles est ouverte. Et les contraintes et attentes qu'ils font peser sur les jeunes femmes à marier cette année sont un excellent exemple. de ce qui peut contribuer à la fatigue sociale. À tel point que dans ces cas-là, on ne rêve que d'une seule chose.

  • Speaker #2

    Et si moi j'avais envie de voler ?

  • Speaker #0

    Alors, je te l'accorde, nous ne vivons plus à la même époque. Mais tu es peut-être toi aussi fatigué socialement. C'est le cas si tu te sens souvent seul, même en présence d'autres personnes. Que tu as un peu l'impression d'être déconnecté des autres, comme si un fossé était creusé. ou que tu es attiré par des personnes qui te maltraitent, ou tout du moins qui n'ont pas des bonnes intentions envers toi. Tu trouves difficile de maintenir des relations proches, ou bien de te faire de nouveaux amis. Tu t'isoles de plus en plus des autres, ou bien tu vas préférer les interactions en ligne plutôt que de faire des rencontres face à face. La fatigue sociale est souvent le résultat d'une combinaison de facteurs internes et extrêmes. Dans ces cas-là, ce n'est pas tant que... tu ne veux plus avoir de relation et que tu es fatigué des relations, c'est plutôt la quantité et la qualité qui sont concernées. La fatigue sociale, elle se crée soit par des interactions sociales constantes et qui vont t'épuiser, en particulier si celle-ci se cantonne à des échanges superficiels. Et ça, c'est souvent le cas, par exemple, sur les réseaux sociaux. Ça va être le fait aussi de t'adapter sans arrêt aux personnes que tu as en face de toi et à ne pas t'autoriser. à être vraiment toi. Ça va être aussi le fait d'être tout le temps en train de valoriser l'apparence, la performance et d'être en mode compétition. Enfin, la fatigue sociale, ça peut être aussi le fait de sentir que tu n'as aucune personne en face de toi avec laquelle tu peux avoir un vrai échange et qui puisse vraiment embrasser toute ta personnalité. Il est important donc de se rappeler que la fatigue sociale, ce n'est pas forcément être un misanthrope et ne puiser mes personnes. La fatigue sociale, c'est vouloir des relations de qualité. Encore une fois, j'ai un exercice super puissant pour cela. C'est faire le tri de tes relations. On ne le fait pas assez souvent, mais quand on sait à quel point on est impacté par les gens qui nous entourent, ça c'est l'histoire du mémétisme, des neurones miroirs, C'est l'histoire de la contagion des émotions. Il est crucial de soigner ton entourage. Et comment on fait ça ? Eh bien, c'est très simple. Tu prends... ton ordinateur, ça peut être le mail ou ton téléphone avec les différents numéros des gens ou ton calendrier. Et tu vas lister toutes les personnes qui t'entourent et avec qui tu rentres en interaction. Ensuite, ces interactions, tu vas les qualifier. Est-ce qu'elles sont positives ? Est-ce qu'elles sont nourrissantes ? Ou à l'inverse, est-ce que c'est toxique ? Et ensuite, une fois que tu auras fait ça, tu feras le choix. en adéquation avec ce que tu recherches. Tu trouveras l'exercice expliqué un peu plus en détail dans la newsletter et dans le cahier d'été. Je t'ai préparé, mais vraiment un exercice aux petits oignons complètement guidé pour organiser ton entourage de la meilleure façon qui soit pour toi. Et pour ça, on se basera aussi sur l'atome social qui est une notion de psychogénéalogie qui a été mise en place par Anne Ancelin. Schutzenberger et que je remodernisais, on va dire, avec des concepts beaucoup plus récents et actuels et notamment qui viennent de différents ouvrages américains. S'il y a une seule chose à retenir, choose your tribe. Alors je te le dis en anglais parce que je trouve qu'en français ça sonne un peu moins bien. Choisis ta tribu. Ça veut dire construis-toi un entourage de personnes qui te portent. et mets de côté les personnes qui sont toxiques pour toi. Apprends à dire non. Choose your tribe.

  • Speaker #1

    Règle numéro 3. Pas le droit de pleurer, de chouiner, de rire, de ricaner, d'éternuer, de rôter ou de péter. Bref, aucun petit bruit énervant. Compris ?

  • Speaker #0

    Est-ce que ça c'est un bruit énervant ?

  • Speaker #1

    Oui, très.

  • Speaker #0

    Celui que tu entends ici, c'est Grou, l'anti-héros de Moi, moche et méchant. Il ne supporte rien, en particulier le bruit et l'agitation. Alors, quand il décide de devenir papa, ça devient un peu compliqué. Et dans ce cas-là, on pourrait parler pour lui de fatigue sensorielle. C'est également ton cas si tu as une réaction négative ou une sensibilité accrue au bruit fort. Si ta vision est souvent floue, que tu as mal aux yeux, surtout après avoir été longtemps devant les écrans, ça peut être aussi le cas quand tu manges des aliments naturels et qui vont te sembler beaucoup plus fades que les aliments transformés. Enfin, tu peux avoir une réaction négative quand les gens te touchent ou quand on essaie de te câliner. Tu peux aussi parfois avoir du mal à sentir certaines odeurs ou au contraire à les sentir trop fort. Et enfin, cela peut être insupportable pour toi, par exemple, de te rendre à un concert ou d'entendre des feux d'artifice. Dans tous ces cas, on parle de fatigue sensorielle. La fatigue sensorielle, elle est souvent causée par une exposition continue et excessive à des stimuli sensoriels, surtout dans notre monde moderne. J'ai nommé les ordinateurs, les téléphones, les tablettes. Par ailleurs, travailler dans des environnements avec des bruits de fonds constants n'arrange rien à la situation. C'est la même chose. pour les lumières artificielles, pour l'afflux insuissant d'informations. Et souvent aussi, on est son propre bourreau parce qu'on pense qu'on doit tout supporter, même les stimuli extérieurs, sans se plaindre. Et en faisant ça, on va aggraver sa fatigue sensorielle. Il est crucial de comprendre que si notre système nerveux est constamment stimulé, nous l'épuisons. Pour contrer la fatigue sensorielle, il va falloir... procéder par étapes ou tout du moins de manière ciblée. Comment on se repose ? Il va falloir mettre un de tes sens au repos. Parce que si tu réfléchis, en fait, c'est complètement impossible de mettre tes cinq sens au repos. Donc, par exemple, si ton problème c'est les yeux, la fatigue oculaire, tu vas suivre la règle du 20-20. Toutes les 20 minutes, tu regardes quelque chose à 6 mètres, 20 pieds en anglais, pendant au moins 20 secondes. Ça, ça va te permettre de te reposer les yeux. Si, par exemple, c'est le bruit qui t'embête, tu vas t'isoler dans un endroit au calme pendant ta journée. Si c'est la lumière, donc là, tu pourrais investir dans des lunettes spéciales, ça ne coûte pas grand-chose, et qui vont te permettre de filtrer la lumière bleue. Donc je pense que tu as compris la logique, c'est pour se reposer de manière sensorielle. regarde si déjà c'est tous les sens qui sont à vif chez toi, ou bien s'il y en a un en particulier, et tu vas le mettre de manière délibérée au repos, pendant un temps, tous les jours, au moins une fois. Si possible, une fois que tu as identifié ça, crée-toi une routine et essaie d'ancrer cette habitude dans ton quotidien.

  • Speaker #1

    Mais rien n'est vrai quand on ne croit plus à ce que l'on est ! Je ne crois plus en moi, tu ne comprends pas ce que ça veut dire ? Quand un boxeur, il ne croit plus, il est rincé, il est fini, il n'a plus qu'à raccrocher.

  • Speaker #0

    Alors, tu as reconnu à nouveau Rocky et je trouvais que c'était intéressant de terminer avec lui qui avait débuté notre analyse des différents types de fatigue. Parce que oui, on peut avoir de la fatigue physique, mais aussi de la fatigue existentielle. Et je dirais, ce qu'il faut savoir, c'est qu'une fatigue en entraîne souvent une autre et que cette dernière, la fatigue existentielle, elle a un impact sur... toutes les autres, sur tout notre corps, sur tout notre esprit. Donc elle est vraiment à prendre au sérieux. C'est quoi la fatigue existentielle ? C'est quand plus rien n'a de sens. Tu te poses des questions sans trouver des réponses, tu remets en cause ton existence et tu en finis à penser que c'est juste un regard Elle se manifeste comment ? Par une profonde détresse et un sentiment de vide qui est lié à des questions sur le sens de la vie, ton rôle dans le monde. C'est toi si tu as l'impression que ta vie manque de but. que tu n'as plus de satisfaction dans ce que tu fais, que tu te sens déconnecté de tes valeurs profondes, de tes croyances, que tu ne te sens passionné pour rien, sans espoir, piégé, vaincu. Tu as du mal à te motiver. Tu as la boule au ventre quand tu te lèves le matin. Aller au travail est un enfer. Et dans les cas extrêmes, ce que je ne te souhaite absolument pas, et si c'est le cas, s'il te plaît, va consulter un spécialiste. Tu peux ressentir des pensées suicidaires ou même... Une dépression profonde. Alors, la fatigue existentielle, elle peut être causée par différents facteurs. Ça peut être des crises de la vie, des événements traumatisants ou bien une transition majeure, comme la perte d'un être cher, un divorce, la perte d'un emploi, le fait de partir à la retraite. Ça peut être aussi la surcharge d'informations négatives. En particulier, et ça je pense que tu l'as vu ces derniers mois, c'est qu'on n'entend que des choses horribles et négatives. Et quand on est abreuvé. que par des informations négatives, ça finit par déteindre sur nous. Et à tel point que maintenant, être critique et critiquer, c'est pratiquement un signe d'intelligence. Enfin, la fatigue existentielle, elle peut venir quand tu te sens isolé, que tu manques de connexion profonde, authentique avec les personnes. Il y a une idée préconçue, avant qu'on passe à l'antidote, que je voudrais détailler ici, c'est de penser que le bonheur se trouve... dans la performance et dans la réussite. Et ça, c'est faux. Parce que le bonheur, il va se retrouver dans le fait que tu nourrisses tes valeurs. Si tes valeurs te permettent de gagner de l'argent, de réussir socialement, je dirais, tant mieux. Mais tant que tu n'auras pas fait le boulot, à savoir identifier les valeurs importantes pour toi, tout ce que tu pourras accumuler ne servira à rien. Il est essentiel que tu reconnaisses que la quête de sens est une partie intégrante de ton expérience et que se sentir perdu, déjà, c'est normal, mais qu'il est important de trouver réponse à ces questions. Dernière antidote, tu pourrais dessiner ton ikigai. Ou si tu n'es pas trop dessin et que tu aimes bien lire ou regarder les vidéos sur les TEDx, je te renvoie à... à l'ouvrage, à la fameuse conférence de Simon Sinek, Know your why connaître, trouver son pourquoi, qui te permettra de te poser les bonnes questions. Alors l'ikigai, je vais te le décrire très brièvement ici, mais je te donnerai un chemin un peu plus détaillé dans la newsletter. Et enfin, dans le cahier d'été, je t'ai préparé un parcours très fouillé, comme je le fais quand j'organise des ateliers beaucoup plus longs dans le temps, pour construire cet ikigai, parce que ce n'est pas forcément évident. Mais encore une fois, tu peux choisir d'y consacrer juste quelques minutes et tu y trouveras certainement des pistes intéressantes. L'ikigai, ça comprend quatre domaines, quatre cercles que tu vas devoir remplir. Le premier, c'est, tu vas dire ce que tu aimes faire. Ce sont tes passions. Ensuite, ce pour quoi tu es doué. C'est ta vocation. Où est-ce que tu as des talents ? Où est-ce que tu es meilleur que les autres ? Ensuite, tu vas identifier, troisième point, ce dont le monde a besoin. À quoi ? tu as envie de contribuer. La question qui peut aider à ce moment-là, c'est qu'est-ce qui te met en colère ? Enfin, quatrième cercle, pourquoi peux-tu être payé ? Donc qu'est-ce que tu peux monétiser ? Qu'est-ce que tu peux vendre comme chose que tu sais faire ? Ensuite, ces quatre cercles vont se rejoindre et tu vas essayer de trouver un mot qui va recouper les deux dimensions pour arriver au final sur le mot central qui est la somme, le croisement de ces quatre cercles ensemble et qui est ce qu'on appelle l'ikigai. Et l'ikigai, c'est la raison d'être. Dans les études qui ont été faites sur la longévité, on a remarqué que les gens qui vivaient le plus longtemps étaient les gens qui étaient les plus heureux, et les gens qui étaient les plus heureux étaient ceux qui savaient à quoi ils contribuaient. Une fois que tu vas avoir identifié ce fameux ikigai, tu vas pouvoir intégrer des aspects dans ta vie quotidienne. Donc admettons que tu aies identifié que toi, ton ikigai, c'était d'écrire pour aider les autres. Et bien qu'est-ce que tu pourrais faire par exemple ? C'est... commencer par écrire un blog ou des articles sur le sujet, ou bien lancer un podcast, ou bien tout simplement écrire des petits mots aux gens que tu aimes. Fixe-toi ensuite des objectifs qui vont venir nourrir ton ikigai et surtout, je n'arrête pas de le répéter, quand on a envie de cultiver quelque chose, parle-en autour de toi. La première chose à faire, on n'a pas besoin d'avoir déjà fait des choses pour en parler, parle-en, les gens vont être de plus en plus. puissantes ressources pour te donner des pistes, pour te motiver. Nous voici arrivés au bout de cet épisode. Tu trouveras toutes les notes dans la newsletter et surtout des parcours ultra détaillés dans le chapitre 3 du cahier d'été. Si cet épisode t'a plu, écris-moi, partage-le et cerise sur le gâteau ! Donne-lui 5 étoiles et un commentaire sur ton appli podcast préférée. C'est la meilleure façon de faire continuer à vivre ce podcast. La semaine prochaine sera consacrée à l'introspection. Faire le point de ces 6 mois écoulés pour pouvoir ensuite repartir du bon pied. Je t'ai prévu un chapitre 4 aux petits oignons. C'est le moment de saisir ton cahier d'été avant que les prix augmentent dans quelques jours. Belle journée ou belle soirée selon l'heure. à laquelle tu m'écoutes et à la semaine prochaine.

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