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#15 - [CONGRES FEPRABEL #9] - Nathalie Schuh - APCAL - On rêve d'être au même niveau de discussion que Feprabel cover
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La Franchise en Prime

#15 - [CONGRES FEPRABEL #9] - Nathalie Schuh - APCAL - On rêve d'être au même niveau de discussion que Feprabel

#15 - [CONGRES FEPRABEL #9] - Nathalie Schuh - APCAL - On rêve d'être au même niveau de discussion que Feprabel

16min |19/06/2024
Play
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Description

« Le métier du courtage est arrivé récemment avec la libre prestation de service et l’assurance vie »


Elle a répondu sans hésitation à l’invitation de Jean lors du Congrès Feprabel : Nathalie Schuh, la directrice de l’APCAL, interviewée au pied levé entre deux séances plénières.


Dans ce nouvel épisode, Nathalie nous explique les particularités du courtage au Luxembourg, en termes de réglementations, de produits mais aussi sur le métier « d’agent » et l’arrivée plus récente du courtier comme nous le connaissons en Belgique.


Nathalie et Jean ont également abordé les enjeux de la digitalisation en évoquant notamment les échanges entre Fepbrabel, Assuralia et Portima  : «  On rêve d’être au même niveau de discussion que Feprabel ».


Nathalie nous recommande la lecture de la dystopie "Obsolète" de Sophie Loubière, un roman "Jancovici-like" et nous propose de passer le micro à Bert Bouton, le président de l'APCAL, afin de découvrir le parcours d'un belge dans le courtage luxembourgeois ?


#Timeline :


👀 00:00:44 Qui es-tu Nathalie Schuh ?


 🇱🇺 00:01:51 En quoi est-ce important pour l’APCAL d’être présente au congrès Feprabel ?


👨‍💼 00:03:35 La place du courtage au Luxembourg.  


💻 00:06:15 Comment l’enjeu de la digitalisation est pris en charge au Luxembourg ?


📖 00:07:46 Comment la formation des courtiers est gérée au sein de l’APCAL ?  


 ℹ️   00:10:38 Comment l’APCAL dans sa fonction de support aide le courtier au quotidien ?


00:12:15 Les deux questions LFEP 

Dans le cadre du Congrès Feprabel, La Franchise en Prime s'est exportée au cœur de l'Aula Magna de Louvain-la-Neuve pour aller à la rencontre de personnalités du monde de l'assurance ainsi que d'experts invités dans les différentes conférences. Une opportunité pour Marie Kentros, porte-parole des Courtiers en assurance et Jean Marot d'élargir les horizons du podcast.

 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mon pari, mon pronostic, c'est qu'on ne réagira pas à la bonne échelle avant de commencer à avoir pris quelques baffes un peu sérieuses. Et malheureusement, à cause de l'inertie des processus, quand on aura déjà pris quelques baffes un peu sérieuses, la seule garantie qu'on aura, c'est qu'on va en prendre des pires derrière. Le jour où je me suis intéressé à la santé des patrons, des dirigeants, eh bien, qu'est-ce que j'ai découvert ? Rien ! Il y avait plus de statistiques sur la santé des baleines bleues que des entrepreneurs.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, ce qu'on rajoute, c'est cette touche IA générative. qui permet d'interagir beaucoup plus facilement pour un beaucoup plus grand groupe non technique avec ces modèles prédictifs. Et ce qui est formidable,

  • Speaker #0

    c'est que toute cette technologie,

  • Speaker #1

    qui nous demande beaucoup d'investissement, elle profite à la fin au courtier. Depuis la création de la franchise en prime, j'ai eu la chance de recevoir des acteurs du monde de l'assurance qui nous ont partagé leur expertise, leur vision et leurs innovations. Alors quand Marie Kentros, porte-parole des courtiers en assurance, m'a proposé d'installer notre studio au cœur du congrès de FEPRABEL, je n'ai pas hésité une seconde.

  • Speaker #0

    À côté des 800 participants, Jean Marot, avocat entrepreneur, et moi-même rencontrons des personnalités du monde de l'assurance et des experts dans des domaines plus variés. Voilà une belle occasion pour le podcast d'étendre son spectre. Vous le découvrirez, FEPRABEL a été ambitieuse en termes d'invité.

  • Speaker #1

    C'est effectivement une magnifique opportunité pour la franchise en prime d'ouvrir ses perspectives en rencontrant des experts inspirants. Avec Marie, tout au long du congrès, nous avons pris un malin plaisir à pousser nos invités hors de leur zone de confort.

  • Speaker #0

    Présents ou non à l'événement, découvrez ou redécouvrez nos invités, ils risquent bien de vous surprendre.

  • Speaker #1

    On est toujours au congrès FEPRABEL. Je suis toujours en l'absence de Marie Kentros, la porte-parole de FEPRABEL, qui est à l'œuvre à la conférence plénière de ce matin. Et moi, j'ai donc le plaisir d'être seul avec Nathalie Chou, qui représente ici l'APCAL, l'Association professionnelle des courtiers en assurance du Luxembourg. Et donc là, évidemment, en tant que... partenaire, je vais dire, fédération sœur de FEPRABEL ici en Belgique francophone. Je vais commencer par une simple question. A priori, je pense que tu devrais avoir la réponse. C'est simplement de te demander de te présenter, Nathalie. Je vais te demander, qui es-tu Nathalie Chou ?

  • Speaker #0

    Qui es-tu ? Je suis Nathalie Chou. Je dirige l'association professionnelle des courtières d'assurance à Luxembourg. J'ai préalablement une expérience de courtière moi-même. puisque j'étais courtière bancaire et j'ai pris la direction de cette association en 2021 afin de développer notre mission sur le solde luxembourgeois.

  • Speaker #1

    Ok, et donc oui c'est ça, tu as cette expérience de courtier toi-même, c'est indispensable ? Oui,

  • Speaker #0

    pour comprendre un peu le métier et les événements et les problématiques auxquelles sont confrontés les courtiers, je pense que ça fait partie aussi de l'aide qu'on peut leur donner, de comprendre exactement ce qu'ils traversent.

  • Speaker #1

    Effectivement, pour quelqu'un qui viendrait complètement de l'extérieur, rien que pour la durée d'apprentissage, de compréhension des enjeux pour un courtier, ça paraît assez compliqué. Pourquoi est-ce que c'est important pour l'APCAL d'être présent ici par ton intermédiaire ici au Congrès FEPRABEL ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, Luxembourg a un mode économique un peu particulier. Donc au centre de l'Europe, on fait partie du Benelux. On travaille beaucoup en libre prestation de services sur les territoires belges, français et allemands, et même globalement plus large au niveau européen. Je pense que par rapport à l'ensemble des réglementations qui nous gouvernent et par rapport à l'Europe, il est fondamental que nous puissions nous regrouper pour pouvoir faire face aux différentes challenges qui nous sont envoyées régulièrement, notamment par la réglementation.

  • Speaker #1

    Ici, c'est l'occasion aussi de se revoir, par exemple avec Patrick Covert et d'autres membres de son équipe, dans un contexte peut-être un petit peu plus convivial. Merci. au cœur duquel le Congrès, il y a aussi les acteurs eux-mêmes, et pas simplement peut-être comme lors de réunions que vous avez entre fédérations, peut-être au cœur de BIPAR, qui est la fédération européenne. Peut-être qu'ici, on peut discuter de manière un peu moins formelle, ou plus informelle, je vais dire, avec aussi des acteurs de terrain.

  • Speaker #0

    Oui, c'est important de comprendre quels sont les enjeux pour les différents courtiers européens, pour voir maintenant si on en a plus ou un peu moins, C'est important de discuter avec eux aussi pour s'inspirer et échanger les best practices. Qu'est-ce qu'on fait nous qui pourrait les aider et inversement, comment on peut renforcer le métier du courtage qui est fondamental pour le consommateur au travers de l'Europe en échangeant avec des associations consœurs.

  • Speaker #1

    Moi qui ne suis pas un expert en matière de courtage luxembourgeois, est-ce que la place du courtage au Luxembourg est comparable à ce qu'on connaît en Belgique ?

  • Speaker #0

    Non. Déjà, par défaut, la taille du pays est beaucoup plus réduite. Je pense qu'on parle de 700 000 habitants à Luxembourg. Par rapport au marché domestique, il y a beaucoup moins de potentiel de développement. Et traditionnellement, le Luxembourg est souvent un métier d'agent. Ça, c'est historique par rapport aux... compagnies d'assurance locales qui ont un fort rayonnement. Le métier du courtage est arrivé de plus en plus avec, je pense, la libre prestation de services et l'assurance-vie notamment, puisque le contrat d'assurance-vie luxembourgeois est un contrat très flexible, européen, passe-portable, c'est-à-dire qu'on peut souscrire un contrat luxembourgeois, peut-être souscrit par un Français ou un Belge, ou un Italien ou un Espagnol, donc il s'adapte, c'est vraiment une structure très flexible. Et donc du coup on a un rayonnement très international. Donc la place du courtage au départ était probablement plus... motivé par la vie, mais il y a aussi quelques courtiers. Non, vie, c'est très égalitaire, mais par contre, il n'y a qu'une centaine de courtiers sur Luxembourg. Par rapport à la Belgique, le nombre est vraiment infinitif.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup d'agents, mais moins de courtiers. Puisque tu parles de produits essentiellement en vie, que je vais qualifier de transfrontaliers, est-ce que dès lors, il y a des courtiers qui sont actifs sur les deux territoires ? en Belgique, enfin tu parlais d'autres territoires, d'Allemagne, de la France, mais prenons les pays qui nous concernent ici, est-ce qu'il y a des courtiers qui sont du coup actifs en même temps au Luxembourg et en Belgique, peut-être avec des formes de sociétés sœurs, je ne sais pas, mais ça existe ?

  • Speaker #0

    Oui, absolument, il y a des courtiers belges et des courtiers français qui ont eu leur structure en France et des succursales à Luxembourg ou des structures en France et des succursales à Luxembourg pour pouvoir s'adapter au marché local et au marché international.

  • Speaker #1

    Oui, ce qui démontre d'autant plus l'intérêt que l'APCAL FEPRABEL puisse un peu travailler main dans la main. Ok super, Nathalie tu parlais des enjeux, des enjeux communs mais avec peut-être parfois des approches ou des best practices comme tu l'as dit différentes. On peut peut-être parler de deux sujets, d'une part la digitalisation et d'autre part la formation. En matière de digitalisation j'imagine que l'enjeu est un peu le même avec la nouveauté ou en tout cas le sujet du moment qui est l'intelligence artificielle. Cet enjeu, comment est-ce qu'il est pris en main au niveau du courtage au Luxembourg ? On sait que chez nous, là, je suppose qu'il y a un parallèle à faire, mais évidemment, les compagnies qui ont une force, j'allais dire, de frappe, des moyens en tout cas, pour avancer, pour investir beaucoup dans la digitalisation et aujourd'hui dans l'intelligence artificielle, comment est-ce qu'on fait pour que les courtiers ne soient pas, j'allais dire, D'office, ils ne sont pas laissés de côté puisque les compagnies investissent avec les courtiers avec lesquels elles travaillent, ou en tout cas pour les courtiers avec lesquels elles travaillent. Mais comment est-ce qu'on fait pour que les courtiers puissent eux aussi prendre ce train en marche ?

  • Speaker #0

    Alors on est en train d'y travailler, c'est pas après pas. Ce sont beaucoup de discussions avec les compagnies d'assurance et notre association CONSER, l'association des compagnies d'assurance, pour essayer de trouver un moyen de normaliser les informations et organiser les flux qui sont nécessaires au courtier pour les retransmettre à son souscripteur et à son client.

  • Speaker #1

    Donc un peu comme ici, FEPRABEL travaille avec Assuralia ou Portima, l'APCAL c'est le même principe, on travaille avec... Absolument. les associations, les représentants des compagnies d'assurance.

  • Speaker #0

    On rêve d'être au même niveau, d'ailleurs, de discussion, mais on les a entamés et j'ai bon espoir que ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Encore une très bonne raison d'être présente au Congrès FEPRABEL. Magnifique. Et en termes de formation, parce que là, c'est un peu aussi le cœur de ce Congrès FEPRABEL, puisqu'il y a des conférences plénières, il y a des ateliers durant les deux journées, donc beaucoup de formation. Comment est-ce que cet enjeu est pris en main du côté de... de la cale avec sa fonction de support du courtier ?

  • Speaker #0

    En tant que fonction de support, la formation est très importante pour le courtier, pour la place luxembourgeoise aussi, pour l'ensemble de la représentativité du métier. Le courtier, c'est quand même quelqu'un qui va défendre les intérêts de son client, du consommateur final. C'est très important qu'il ne se trompe pas sur son analyse et dans les produits qu'il propose. Il pourrait combler les besoins de ce client. Donc la formation est clé. parce que le monde change constamment, donc il faut rester toujours à la pointe de ce qu'on doit faire dans le cadre de la distribution, dans le cadre de son expertise, parce que, notamment en vie, par exemple, il y a beaucoup d'ingénierie patrimoniale quand même, donc le monde fiscal est mouvant, le monde réglementaire est mouvant. Donc nous, on a pris un... Comment dire ? On a pris un...

  • Speaker #1

    Un acteur de formation ? Non,

  • Speaker #0

    non, nous sommes un institut de formation. Ok, d'accord. On a un agrément de formation. Je ne trouvais pas mes mots, excusez-moi. Nous sommes un institut de formation reconnu par l'État. Et donc, nous comblons en fait ce qu'on ne trouve pas sur la place du Côte d'Ivoire, avec des formations qui sont typiquement dédiées aux courtiers. Dans ce qui est, par exemple, on travaille en libre prestation de service, donc on va faire... Les douzaines de dents de l'ORIAS par exemple, parce qu'il y a beaucoup de gens qui travaillent avec la clientèle française. Il y a quelques semaines, on a eu une formation sur qu'est-ce que le contrat belge et aussi les douzaines de dents qu'on doit faire pour bien comprendre les problématiques des résidents belges et leur offrir une solution adaptée. Mais on travaille aussi sur la réglementation, on donne des formations AML typiques pour les courtiers. on va donner des formations sur GDPR, vraiment tous les sujets auxquels le courtier est confronté, on va essayer de donner des formations qui vont l'aider à comprendre et aussi l'aider à mettre en place dans son cabinet de courtage les solutions adaptées.

  • Speaker #1

    Parlant de formation, on est ici un peu comme à l'école, tu viens d'entendre, désolé aussi pour les auditeurs, la cloche qui a sonné deux fois, c'est les élèves courtiers qui sont rappelés en conférence et dans les ateliers. Et donc un peu comme à l'école, dans le monde de l'assurance, il y a parfois des préfets de discipline, notamment en matière de réglementation. Je continue ma métaphore. Comment est-ce que l'APCAL, tout comme doit le faire ici FEPRABEL, accompagne les courtiers dans cette, je vais me permettre de dire ultra-réglementation, puisqu'il y a quand même une inflation de normes, de normes prudentielles notamment, qui s'imposent aux courtiers ? Comment est-ce que la Fédération, là aussi dans une forme de fonction de support, essaye d'aider le courtier déjà à s'y retrouver, à respecter cette réglementation et à faire en sorte, je suppose, que ça ne lui prenne pas trop de temps dans un emploi du temps qui est déjà bien chargé ?

  • Speaker #0

    Absolument. Il y a deux biais en fait. Il y a un biais qu'on pourrait qualifier un peu plus de lobbying, où on va travailler notamment avec le support du BIPAR, dans le cadre d'un mouvement européen, en amont des directives pour... donner le ressenti opérationnel de la place et que les directives qui nous arrivent soient plus adaptées à notre métier et qu'elles soient mises en place correctement. Donc on fait tout ce travail-là de représentation avec le ministère des Finances, le commissariat aux assurances, les différentes associations, pour faire remonter à la Commission européenne les problématiques du métier et faire des directives adaptées. Et une fois que ces directives sont émises, ou ces lois sont émises, les lois locales aussi, On les prend, on les analyse et on essaye de fournir à nos membres le plus rapidement possible la documentation. nécessaires, dont ils ont besoin pour mettre en pratique opérationnellement ces directives dans leur société de courtage.

  • Speaker #1

    Oui, donc un véritable accompagnement au quotidien. Écoute, merci beaucoup Nathalie. Vraiment un grand merci d'être passée auprès de moi. J'ai deux dernières petites questions, mais là je ne suis vraiment pas sympa avec toi parce qu'ici on a commencé l'enregistrement un petit peu dans l'urgence. Donc je suis moins sympa qu'avec les autres invités à qui je donne les questions avant. Mais tu vas voir, il n'y a rien de bien bien surprenant. C'est juste que je demande en fin d'épisode à mes invités de peut-être me recommander un livre, un film, un documentaire ou une ressource quelconque qu'ils ont appréciée et qui vaut le partage. Ça peut être côté business. Enfin, a priori, je suppose que l'idée n'est pas de recommander la Bible des réglementations à suivre pour le courtier. Mais voilà, un livre, un roman, une fiction, enfin peu importe, ou un film, est-ce que tu aurais quelque chose à recommander à nos auditeurs ? Comme ça, je te prends à l'improviste.

  • Speaker #0

    Alors oui, à l'improviste, je vais parler d'un livre qui a un peu un thème avec les échanges qu'on a pu voir avec M. Jean-Covici aujourd'hui, qui est un roman, qui est déjà un peu moins lourd, mais qui est une dystopie qui s'appelle Obsolète. C'est un roman français dont je... Je ne me souviens plus totalement.

  • Speaker #1

    Je trouverai les références et je les mettrai dans la description de l'épisode.

  • Speaker #0

    C'est un roman dystopique, policier, qui est très sympathique à lire et qui envisage une société d'ici deux siècles, d'ici 200 ans, avec justement les dérives écologiques qu'on n'aurait pas su gérer et l'impact sur la population et la façon dont elle le traite. Donc c'était plutôt... C'est pas mal.

  • Speaker #1

    Ça reste dans le thème, magnifique. J'ai enregistré tout à l'heure avec Jean-Marc Jancovici. Donc, un grand merci pour cette recommandation. Je viens de le dire, je laisserai les références pour les auditeurs dans le lien de l'épisode. Et alors, la dernière question, c'est est-ce que tu aurais éventuellement un invité ? à recevoir dans ce podcast, à me recommander. Je termine toujours par là. Quelqu'un qui vaudrait le détour. Alors, ça peut rester dans le sujet, si je puis dire. Est-ce que c'est un acteur luxembourgeois ou est-ce que c'est au contraire un acteur du monde de l'assurance ou en dehors peut-être ? Habituellement, on reçoit ici plutôt des acteurs du monde de l'assurance, mais on va essayer d'évoluer de plus en plus vers une ouverture pour amener justement des regards extérieurs. on l'a fait avec Jean-Marc Jancovici, avec Olivier Torres et d'autres, Hugues Bersini qui est venu parler d'intelligence artificielle, tu aurais un invité que je pourrais contacter de ta part ? Ça, ça m'arrangerait encore mieux ?

  • Speaker #0

    Alors, qui n'est pas ici malheureusement, j'irais spontanément le président de notre association, qui est M. Bertrand, et qui clairement est... un homme de nationalité belge, qui parle français et flamand, et qui officie à Luxembourg et qui a donc une belle expérience du monde du courtage, puisqu'il a commencé sa carrière en Belgique et il est venu la finir à Luxembourg. Donc, il pourrait être un exemple parfait de ce que l'Europe peut faire.

  • Speaker #1

    Ah, ben écoute, c'est magnifique, parce qu'ici, on est dans un format court au cœur du Congrès. Avec M. Berbouton, je pourrais peut-être tenter un format plus long par la suite. Je vais le contacter de ta part. Un grand merci, c'est parfait.

  • Speaker #0

    N'hésitez pas à contacter aussi Nick de Mâchecalte, qui est le directeur du BIPAR. C'est un élément fondamental de notre coordination de métier.

  • Speaker #1

    J'ai deux invités et deux épisodes qui sont déjà presque bouclés dans ma tête. Grand merci Nathalie, c'était très gentil. Merci d'être venue.

  • Speaker #0

    Très bonne journée.

Description

« Le métier du courtage est arrivé récemment avec la libre prestation de service et l’assurance vie »


Elle a répondu sans hésitation à l’invitation de Jean lors du Congrès Feprabel : Nathalie Schuh, la directrice de l’APCAL, interviewée au pied levé entre deux séances plénières.


Dans ce nouvel épisode, Nathalie nous explique les particularités du courtage au Luxembourg, en termes de réglementations, de produits mais aussi sur le métier « d’agent » et l’arrivée plus récente du courtier comme nous le connaissons en Belgique.


Nathalie et Jean ont également abordé les enjeux de la digitalisation en évoquant notamment les échanges entre Fepbrabel, Assuralia et Portima  : «  On rêve d’être au même niveau de discussion que Feprabel ».


Nathalie nous recommande la lecture de la dystopie "Obsolète" de Sophie Loubière, un roman "Jancovici-like" et nous propose de passer le micro à Bert Bouton, le président de l'APCAL, afin de découvrir le parcours d'un belge dans le courtage luxembourgeois ?


#Timeline :


👀 00:00:44 Qui es-tu Nathalie Schuh ?


 🇱🇺 00:01:51 En quoi est-ce important pour l’APCAL d’être présente au congrès Feprabel ?


👨‍💼 00:03:35 La place du courtage au Luxembourg.  


💻 00:06:15 Comment l’enjeu de la digitalisation est pris en charge au Luxembourg ?


📖 00:07:46 Comment la formation des courtiers est gérée au sein de l’APCAL ?  


 ℹ️   00:10:38 Comment l’APCAL dans sa fonction de support aide le courtier au quotidien ?


00:12:15 Les deux questions LFEP 

Dans le cadre du Congrès Feprabel, La Franchise en Prime s'est exportée au cœur de l'Aula Magna de Louvain-la-Neuve pour aller à la rencontre de personnalités du monde de l'assurance ainsi que d'experts invités dans les différentes conférences. Une opportunité pour Marie Kentros, porte-parole des Courtiers en assurance et Jean Marot d'élargir les horizons du podcast.

 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mon pari, mon pronostic, c'est qu'on ne réagira pas à la bonne échelle avant de commencer à avoir pris quelques baffes un peu sérieuses. Et malheureusement, à cause de l'inertie des processus, quand on aura déjà pris quelques baffes un peu sérieuses, la seule garantie qu'on aura, c'est qu'on va en prendre des pires derrière. Le jour où je me suis intéressé à la santé des patrons, des dirigeants, eh bien, qu'est-ce que j'ai découvert ? Rien ! Il y avait plus de statistiques sur la santé des baleines bleues que des entrepreneurs.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, ce qu'on rajoute, c'est cette touche IA générative. qui permet d'interagir beaucoup plus facilement pour un beaucoup plus grand groupe non technique avec ces modèles prédictifs. Et ce qui est formidable,

  • Speaker #0

    c'est que toute cette technologie,

  • Speaker #1

    qui nous demande beaucoup d'investissement, elle profite à la fin au courtier. Depuis la création de la franchise en prime, j'ai eu la chance de recevoir des acteurs du monde de l'assurance qui nous ont partagé leur expertise, leur vision et leurs innovations. Alors quand Marie Kentros, porte-parole des courtiers en assurance, m'a proposé d'installer notre studio au cœur du congrès de FEPRABEL, je n'ai pas hésité une seconde.

  • Speaker #0

    À côté des 800 participants, Jean Marot, avocat entrepreneur, et moi-même rencontrons des personnalités du monde de l'assurance et des experts dans des domaines plus variés. Voilà une belle occasion pour le podcast d'étendre son spectre. Vous le découvrirez, FEPRABEL a été ambitieuse en termes d'invité.

  • Speaker #1

    C'est effectivement une magnifique opportunité pour la franchise en prime d'ouvrir ses perspectives en rencontrant des experts inspirants. Avec Marie, tout au long du congrès, nous avons pris un malin plaisir à pousser nos invités hors de leur zone de confort.

  • Speaker #0

    Présents ou non à l'événement, découvrez ou redécouvrez nos invités, ils risquent bien de vous surprendre.

  • Speaker #1

    On est toujours au congrès FEPRABEL. Je suis toujours en l'absence de Marie Kentros, la porte-parole de FEPRABEL, qui est à l'œuvre à la conférence plénière de ce matin. Et moi, j'ai donc le plaisir d'être seul avec Nathalie Chou, qui représente ici l'APCAL, l'Association professionnelle des courtiers en assurance du Luxembourg. Et donc là, évidemment, en tant que... partenaire, je vais dire, fédération sœur de FEPRABEL ici en Belgique francophone. Je vais commencer par une simple question. A priori, je pense que tu devrais avoir la réponse. C'est simplement de te demander de te présenter, Nathalie. Je vais te demander, qui es-tu Nathalie Chou ?

  • Speaker #0

    Qui es-tu ? Je suis Nathalie Chou. Je dirige l'association professionnelle des courtières d'assurance à Luxembourg. J'ai préalablement une expérience de courtière moi-même. puisque j'étais courtière bancaire et j'ai pris la direction de cette association en 2021 afin de développer notre mission sur le solde luxembourgeois.

  • Speaker #1

    Ok, et donc oui c'est ça, tu as cette expérience de courtier toi-même, c'est indispensable ? Oui,

  • Speaker #0

    pour comprendre un peu le métier et les événements et les problématiques auxquelles sont confrontés les courtiers, je pense que ça fait partie aussi de l'aide qu'on peut leur donner, de comprendre exactement ce qu'ils traversent.

  • Speaker #1

    Effectivement, pour quelqu'un qui viendrait complètement de l'extérieur, rien que pour la durée d'apprentissage, de compréhension des enjeux pour un courtier, ça paraît assez compliqué. Pourquoi est-ce que c'est important pour l'APCAL d'être présent ici par ton intermédiaire ici au Congrès FEPRABEL ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, Luxembourg a un mode économique un peu particulier. Donc au centre de l'Europe, on fait partie du Benelux. On travaille beaucoup en libre prestation de services sur les territoires belges, français et allemands, et même globalement plus large au niveau européen. Je pense que par rapport à l'ensemble des réglementations qui nous gouvernent et par rapport à l'Europe, il est fondamental que nous puissions nous regrouper pour pouvoir faire face aux différentes challenges qui nous sont envoyées régulièrement, notamment par la réglementation.

  • Speaker #1

    Ici, c'est l'occasion aussi de se revoir, par exemple avec Patrick Covert et d'autres membres de son équipe, dans un contexte peut-être un petit peu plus convivial. Merci. au cœur duquel le Congrès, il y a aussi les acteurs eux-mêmes, et pas simplement peut-être comme lors de réunions que vous avez entre fédérations, peut-être au cœur de BIPAR, qui est la fédération européenne. Peut-être qu'ici, on peut discuter de manière un peu moins formelle, ou plus informelle, je vais dire, avec aussi des acteurs de terrain.

  • Speaker #0

    Oui, c'est important de comprendre quels sont les enjeux pour les différents courtiers européens, pour voir maintenant si on en a plus ou un peu moins, C'est important de discuter avec eux aussi pour s'inspirer et échanger les best practices. Qu'est-ce qu'on fait nous qui pourrait les aider et inversement, comment on peut renforcer le métier du courtage qui est fondamental pour le consommateur au travers de l'Europe en échangeant avec des associations consœurs.

  • Speaker #1

    Moi qui ne suis pas un expert en matière de courtage luxembourgeois, est-ce que la place du courtage au Luxembourg est comparable à ce qu'on connaît en Belgique ?

  • Speaker #0

    Non. Déjà, par défaut, la taille du pays est beaucoup plus réduite. Je pense qu'on parle de 700 000 habitants à Luxembourg. Par rapport au marché domestique, il y a beaucoup moins de potentiel de développement. Et traditionnellement, le Luxembourg est souvent un métier d'agent. Ça, c'est historique par rapport aux... compagnies d'assurance locales qui ont un fort rayonnement. Le métier du courtage est arrivé de plus en plus avec, je pense, la libre prestation de services et l'assurance-vie notamment, puisque le contrat d'assurance-vie luxembourgeois est un contrat très flexible, européen, passe-portable, c'est-à-dire qu'on peut souscrire un contrat luxembourgeois, peut-être souscrit par un Français ou un Belge, ou un Italien ou un Espagnol, donc il s'adapte, c'est vraiment une structure très flexible. Et donc du coup on a un rayonnement très international. Donc la place du courtage au départ était probablement plus... motivé par la vie, mais il y a aussi quelques courtiers. Non, vie, c'est très égalitaire, mais par contre, il n'y a qu'une centaine de courtiers sur Luxembourg. Par rapport à la Belgique, le nombre est vraiment infinitif.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup d'agents, mais moins de courtiers. Puisque tu parles de produits essentiellement en vie, que je vais qualifier de transfrontaliers, est-ce que dès lors, il y a des courtiers qui sont actifs sur les deux territoires ? en Belgique, enfin tu parlais d'autres territoires, d'Allemagne, de la France, mais prenons les pays qui nous concernent ici, est-ce qu'il y a des courtiers qui sont du coup actifs en même temps au Luxembourg et en Belgique, peut-être avec des formes de sociétés sœurs, je ne sais pas, mais ça existe ?

  • Speaker #0

    Oui, absolument, il y a des courtiers belges et des courtiers français qui ont eu leur structure en France et des succursales à Luxembourg ou des structures en France et des succursales à Luxembourg pour pouvoir s'adapter au marché local et au marché international.

  • Speaker #1

    Oui, ce qui démontre d'autant plus l'intérêt que l'APCAL FEPRABEL puisse un peu travailler main dans la main. Ok super, Nathalie tu parlais des enjeux, des enjeux communs mais avec peut-être parfois des approches ou des best practices comme tu l'as dit différentes. On peut peut-être parler de deux sujets, d'une part la digitalisation et d'autre part la formation. En matière de digitalisation j'imagine que l'enjeu est un peu le même avec la nouveauté ou en tout cas le sujet du moment qui est l'intelligence artificielle. Cet enjeu, comment est-ce qu'il est pris en main au niveau du courtage au Luxembourg ? On sait que chez nous, là, je suppose qu'il y a un parallèle à faire, mais évidemment, les compagnies qui ont une force, j'allais dire, de frappe, des moyens en tout cas, pour avancer, pour investir beaucoup dans la digitalisation et aujourd'hui dans l'intelligence artificielle, comment est-ce qu'on fait pour que les courtiers ne soient pas, j'allais dire, D'office, ils ne sont pas laissés de côté puisque les compagnies investissent avec les courtiers avec lesquels elles travaillent, ou en tout cas pour les courtiers avec lesquels elles travaillent. Mais comment est-ce qu'on fait pour que les courtiers puissent eux aussi prendre ce train en marche ?

  • Speaker #0

    Alors on est en train d'y travailler, c'est pas après pas. Ce sont beaucoup de discussions avec les compagnies d'assurance et notre association CONSER, l'association des compagnies d'assurance, pour essayer de trouver un moyen de normaliser les informations et organiser les flux qui sont nécessaires au courtier pour les retransmettre à son souscripteur et à son client.

  • Speaker #1

    Donc un peu comme ici, FEPRABEL travaille avec Assuralia ou Portima, l'APCAL c'est le même principe, on travaille avec... Absolument. les associations, les représentants des compagnies d'assurance.

  • Speaker #0

    On rêve d'être au même niveau, d'ailleurs, de discussion, mais on les a entamés et j'ai bon espoir que ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Encore une très bonne raison d'être présente au Congrès FEPRABEL. Magnifique. Et en termes de formation, parce que là, c'est un peu aussi le cœur de ce Congrès FEPRABEL, puisqu'il y a des conférences plénières, il y a des ateliers durant les deux journées, donc beaucoup de formation. Comment est-ce que cet enjeu est pris en main du côté de... de la cale avec sa fonction de support du courtier ?

  • Speaker #0

    En tant que fonction de support, la formation est très importante pour le courtier, pour la place luxembourgeoise aussi, pour l'ensemble de la représentativité du métier. Le courtier, c'est quand même quelqu'un qui va défendre les intérêts de son client, du consommateur final. C'est très important qu'il ne se trompe pas sur son analyse et dans les produits qu'il propose. Il pourrait combler les besoins de ce client. Donc la formation est clé. parce que le monde change constamment, donc il faut rester toujours à la pointe de ce qu'on doit faire dans le cadre de la distribution, dans le cadre de son expertise, parce que, notamment en vie, par exemple, il y a beaucoup d'ingénierie patrimoniale quand même, donc le monde fiscal est mouvant, le monde réglementaire est mouvant. Donc nous, on a pris un... Comment dire ? On a pris un...

  • Speaker #1

    Un acteur de formation ? Non,

  • Speaker #0

    non, nous sommes un institut de formation. Ok, d'accord. On a un agrément de formation. Je ne trouvais pas mes mots, excusez-moi. Nous sommes un institut de formation reconnu par l'État. Et donc, nous comblons en fait ce qu'on ne trouve pas sur la place du Côte d'Ivoire, avec des formations qui sont typiquement dédiées aux courtiers. Dans ce qui est, par exemple, on travaille en libre prestation de service, donc on va faire... Les douzaines de dents de l'ORIAS par exemple, parce qu'il y a beaucoup de gens qui travaillent avec la clientèle française. Il y a quelques semaines, on a eu une formation sur qu'est-ce que le contrat belge et aussi les douzaines de dents qu'on doit faire pour bien comprendre les problématiques des résidents belges et leur offrir une solution adaptée. Mais on travaille aussi sur la réglementation, on donne des formations AML typiques pour les courtiers. on va donner des formations sur GDPR, vraiment tous les sujets auxquels le courtier est confronté, on va essayer de donner des formations qui vont l'aider à comprendre et aussi l'aider à mettre en place dans son cabinet de courtage les solutions adaptées.

  • Speaker #1

    Parlant de formation, on est ici un peu comme à l'école, tu viens d'entendre, désolé aussi pour les auditeurs, la cloche qui a sonné deux fois, c'est les élèves courtiers qui sont rappelés en conférence et dans les ateliers. Et donc un peu comme à l'école, dans le monde de l'assurance, il y a parfois des préfets de discipline, notamment en matière de réglementation. Je continue ma métaphore. Comment est-ce que l'APCAL, tout comme doit le faire ici FEPRABEL, accompagne les courtiers dans cette, je vais me permettre de dire ultra-réglementation, puisqu'il y a quand même une inflation de normes, de normes prudentielles notamment, qui s'imposent aux courtiers ? Comment est-ce que la Fédération, là aussi dans une forme de fonction de support, essaye d'aider le courtier déjà à s'y retrouver, à respecter cette réglementation et à faire en sorte, je suppose, que ça ne lui prenne pas trop de temps dans un emploi du temps qui est déjà bien chargé ?

  • Speaker #0

    Absolument. Il y a deux biais en fait. Il y a un biais qu'on pourrait qualifier un peu plus de lobbying, où on va travailler notamment avec le support du BIPAR, dans le cadre d'un mouvement européen, en amont des directives pour... donner le ressenti opérationnel de la place et que les directives qui nous arrivent soient plus adaptées à notre métier et qu'elles soient mises en place correctement. Donc on fait tout ce travail-là de représentation avec le ministère des Finances, le commissariat aux assurances, les différentes associations, pour faire remonter à la Commission européenne les problématiques du métier et faire des directives adaptées. Et une fois que ces directives sont émises, ou ces lois sont émises, les lois locales aussi, On les prend, on les analyse et on essaye de fournir à nos membres le plus rapidement possible la documentation. nécessaires, dont ils ont besoin pour mettre en pratique opérationnellement ces directives dans leur société de courtage.

  • Speaker #1

    Oui, donc un véritable accompagnement au quotidien. Écoute, merci beaucoup Nathalie. Vraiment un grand merci d'être passée auprès de moi. J'ai deux dernières petites questions, mais là je ne suis vraiment pas sympa avec toi parce qu'ici on a commencé l'enregistrement un petit peu dans l'urgence. Donc je suis moins sympa qu'avec les autres invités à qui je donne les questions avant. Mais tu vas voir, il n'y a rien de bien bien surprenant. C'est juste que je demande en fin d'épisode à mes invités de peut-être me recommander un livre, un film, un documentaire ou une ressource quelconque qu'ils ont appréciée et qui vaut le partage. Ça peut être côté business. Enfin, a priori, je suppose que l'idée n'est pas de recommander la Bible des réglementations à suivre pour le courtier. Mais voilà, un livre, un roman, une fiction, enfin peu importe, ou un film, est-ce que tu aurais quelque chose à recommander à nos auditeurs ? Comme ça, je te prends à l'improviste.

  • Speaker #0

    Alors oui, à l'improviste, je vais parler d'un livre qui a un peu un thème avec les échanges qu'on a pu voir avec M. Jean-Covici aujourd'hui, qui est un roman, qui est déjà un peu moins lourd, mais qui est une dystopie qui s'appelle Obsolète. C'est un roman français dont je... Je ne me souviens plus totalement.

  • Speaker #1

    Je trouverai les références et je les mettrai dans la description de l'épisode.

  • Speaker #0

    C'est un roman dystopique, policier, qui est très sympathique à lire et qui envisage une société d'ici deux siècles, d'ici 200 ans, avec justement les dérives écologiques qu'on n'aurait pas su gérer et l'impact sur la population et la façon dont elle le traite. Donc c'était plutôt... C'est pas mal.

  • Speaker #1

    Ça reste dans le thème, magnifique. J'ai enregistré tout à l'heure avec Jean-Marc Jancovici. Donc, un grand merci pour cette recommandation. Je viens de le dire, je laisserai les références pour les auditeurs dans le lien de l'épisode. Et alors, la dernière question, c'est est-ce que tu aurais éventuellement un invité ? à recevoir dans ce podcast, à me recommander. Je termine toujours par là. Quelqu'un qui vaudrait le détour. Alors, ça peut rester dans le sujet, si je puis dire. Est-ce que c'est un acteur luxembourgeois ou est-ce que c'est au contraire un acteur du monde de l'assurance ou en dehors peut-être ? Habituellement, on reçoit ici plutôt des acteurs du monde de l'assurance, mais on va essayer d'évoluer de plus en plus vers une ouverture pour amener justement des regards extérieurs. on l'a fait avec Jean-Marc Jancovici, avec Olivier Torres et d'autres, Hugues Bersini qui est venu parler d'intelligence artificielle, tu aurais un invité que je pourrais contacter de ta part ? Ça, ça m'arrangerait encore mieux ?

  • Speaker #0

    Alors, qui n'est pas ici malheureusement, j'irais spontanément le président de notre association, qui est M. Bertrand, et qui clairement est... un homme de nationalité belge, qui parle français et flamand, et qui officie à Luxembourg et qui a donc une belle expérience du monde du courtage, puisqu'il a commencé sa carrière en Belgique et il est venu la finir à Luxembourg. Donc, il pourrait être un exemple parfait de ce que l'Europe peut faire.

  • Speaker #1

    Ah, ben écoute, c'est magnifique, parce qu'ici, on est dans un format court au cœur du Congrès. Avec M. Berbouton, je pourrais peut-être tenter un format plus long par la suite. Je vais le contacter de ta part. Un grand merci, c'est parfait.

  • Speaker #0

    N'hésitez pas à contacter aussi Nick de Mâchecalte, qui est le directeur du BIPAR. C'est un élément fondamental de notre coordination de métier.

  • Speaker #1

    J'ai deux invités et deux épisodes qui sont déjà presque bouclés dans ma tête. Grand merci Nathalie, c'était très gentil. Merci d'être venue.

  • Speaker #0

    Très bonne journée.

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Description

« Le métier du courtage est arrivé récemment avec la libre prestation de service et l’assurance vie »


Elle a répondu sans hésitation à l’invitation de Jean lors du Congrès Feprabel : Nathalie Schuh, la directrice de l’APCAL, interviewée au pied levé entre deux séances plénières.


Dans ce nouvel épisode, Nathalie nous explique les particularités du courtage au Luxembourg, en termes de réglementations, de produits mais aussi sur le métier « d’agent » et l’arrivée plus récente du courtier comme nous le connaissons en Belgique.


Nathalie et Jean ont également abordé les enjeux de la digitalisation en évoquant notamment les échanges entre Fepbrabel, Assuralia et Portima  : «  On rêve d’être au même niveau de discussion que Feprabel ».


Nathalie nous recommande la lecture de la dystopie "Obsolète" de Sophie Loubière, un roman "Jancovici-like" et nous propose de passer le micro à Bert Bouton, le président de l'APCAL, afin de découvrir le parcours d'un belge dans le courtage luxembourgeois ?


#Timeline :


👀 00:00:44 Qui es-tu Nathalie Schuh ?


 🇱🇺 00:01:51 En quoi est-ce important pour l’APCAL d’être présente au congrès Feprabel ?


👨‍💼 00:03:35 La place du courtage au Luxembourg.  


💻 00:06:15 Comment l’enjeu de la digitalisation est pris en charge au Luxembourg ?


📖 00:07:46 Comment la formation des courtiers est gérée au sein de l’APCAL ?  


 ℹ️   00:10:38 Comment l’APCAL dans sa fonction de support aide le courtier au quotidien ?


00:12:15 Les deux questions LFEP 

Dans le cadre du Congrès Feprabel, La Franchise en Prime s'est exportée au cœur de l'Aula Magna de Louvain-la-Neuve pour aller à la rencontre de personnalités du monde de l'assurance ainsi que d'experts invités dans les différentes conférences. Une opportunité pour Marie Kentros, porte-parole des Courtiers en assurance et Jean Marot d'élargir les horizons du podcast.

 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mon pari, mon pronostic, c'est qu'on ne réagira pas à la bonne échelle avant de commencer à avoir pris quelques baffes un peu sérieuses. Et malheureusement, à cause de l'inertie des processus, quand on aura déjà pris quelques baffes un peu sérieuses, la seule garantie qu'on aura, c'est qu'on va en prendre des pires derrière. Le jour où je me suis intéressé à la santé des patrons, des dirigeants, eh bien, qu'est-ce que j'ai découvert ? Rien ! Il y avait plus de statistiques sur la santé des baleines bleues que des entrepreneurs.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, ce qu'on rajoute, c'est cette touche IA générative. qui permet d'interagir beaucoup plus facilement pour un beaucoup plus grand groupe non technique avec ces modèles prédictifs. Et ce qui est formidable,

  • Speaker #0

    c'est que toute cette technologie,

  • Speaker #1

    qui nous demande beaucoup d'investissement, elle profite à la fin au courtier. Depuis la création de la franchise en prime, j'ai eu la chance de recevoir des acteurs du monde de l'assurance qui nous ont partagé leur expertise, leur vision et leurs innovations. Alors quand Marie Kentros, porte-parole des courtiers en assurance, m'a proposé d'installer notre studio au cœur du congrès de FEPRABEL, je n'ai pas hésité une seconde.

  • Speaker #0

    À côté des 800 participants, Jean Marot, avocat entrepreneur, et moi-même rencontrons des personnalités du monde de l'assurance et des experts dans des domaines plus variés. Voilà une belle occasion pour le podcast d'étendre son spectre. Vous le découvrirez, FEPRABEL a été ambitieuse en termes d'invité.

  • Speaker #1

    C'est effectivement une magnifique opportunité pour la franchise en prime d'ouvrir ses perspectives en rencontrant des experts inspirants. Avec Marie, tout au long du congrès, nous avons pris un malin plaisir à pousser nos invités hors de leur zone de confort.

  • Speaker #0

    Présents ou non à l'événement, découvrez ou redécouvrez nos invités, ils risquent bien de vous surprendre.

  • Speaker #1

    On est toujours au congrès FEPRABEL. Je suis toujours en l'absence de Marie Kentros, la porte-parole de FEPRABEL, qui est à l'œuvre à la conférence plénière de ce matin. Et moi, j'ai donc le plaisir d'être seul avec Nathalie Chou, qui représente ici l'APCAL, l'Association professionnelle des courtiers en assurance du Luxembourg. Et donc là, évidemment, en tant que... partenaire, je vais dire, fédération sœur de FEPRABEL ici en Belgique francophone. Je vais commencer par une simple question. A priori, je pense que tu devrais avoir la réponse. C'est simplement de te demander de te présenter, Nathalie. Je vais te demander, qui es-tu Nathalie Chou ?

  • Speaker #0

    Qui es-tu ? Je suis Nathalie Chou. Je dirige l'association professionnelle des courtières d'assurance à Luxembourg. J'ai préalablement une expérience de courtière moi-même. puisque j'étais courtière bancaire et j'ai pris la direction de cette association en 2021 afin de développer notre mission sur le solde luxembourgeois.

  • Speaker #1

    Ok, et donc oui c'est ça, tu as cette expérience de courtier toi-même, c'est indispensable ? Oui,

  • Speaker #0

    pour comprendre un peu le métier et les événements et les problématiques auxquelles sont confrontés les courtiers, je pense que ça fait partie aussi de l'aide qu'on peut leur donner, de comprendre exactement ce qu'ils traversent.

  • Speaker #1

    Effectivement, pour quelqu'un qui viendrait complètement de l'extérieur, rien que pour la durée d'apprentissage, de compréhension des enjeux pour un courtier, ça paraît assez compliqué. Pourquoi est-ce que c'est important pour l'APCAL d'être présent ici par ton intermédiaire ici au Congrès FEPRABEL ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, Luxembourg a un mode économique un peu particulier. Donc au centre de l'Europe, on fait partie du Benelux. On travaille beaucoup en libre prestation de services sur les territoires belges, français et allemands, et même globalement plus large au niveau européen. Je pense que par rapport à l'ensemble des réglementations qui nous gouvernent et par rapport à l'Europe, il est fondamental que nous puissions nous regrouper pour pouvoir faire face aux différentes challenges qui nous sont envoyées régulièrement, notamment par la réglementation.

  • Speaker #1

    Ici, c'est l'occasion aussi de se revoir, par exemple avec Patrick Covert et d'autres membres de son équipe, dans un contexte peut-être un petit peu plus convivial. Merci. au cœur duquel le Congrès, il y a aussi les acteurs eux-mêmes, et pas simplement peut-être comme lors de réunions que vous avez entre fédérations, peut-être au cœur de BIPAR, qui est la fédération européenne. Peut-être qu'ici, on peut discuter de manière un peu moins formelle, ou plus informelle, je vais dire, avec aussi des acteurs de terrain.

  • Speaker #0

    Oui, c'est important de comprendre quels sont les enjeux pour les différents courtiers européens, pour voir maintenant si on en a plus ou un peu moins, C'est important de discuter avec eux aussi pour s'inspirer et échanger les best practices. Qu'est-ce qu'on fait nous qui pourrait les aider et inversement, comment on peut renforcer le métier du courtage qui est fondamental pour le consommateur au travers de l'Europe en échangeant avec des associations consœurs.

  • Speaker #1

    Moi qui ne suis pas un expert en matière de courtage luxembourgeois, est-ce que la place du courtage au Luxembourg est comparable à ce qu'on connaît en Belgique ?

  • Speaker #0

    Non. Déjà, par défaut, la taille du pays est beaucoup plus réduite. Je pense qu'on parle de 700 000 habitants à Luxembourg. Par rapport au marché domestique, il y a beaucoup moins de potentiel de développement. Et traditionnellement, le Luxembourg est souvent un métier d'agent. Ça, c'est historique par rapport aux... compagnies d'assurance locales qui ont un fort rayonnement. Le métier du courtage est arrivé de plus en plus avec, je pense, la libre prestation de services et l'assurance-vie notamment, puisque le contrat d'assurance-vie luxembourgeois est un contrat très flexible, européen, passe-portable, c'est-à-dire qu'on peut souscrire un contrat luxembourgeois, peut-être souscrit par un Français ou un Belge, ou un Italien ou un Espagnol, donc il s'adapte, c'est vraiment une structure très flexible. Et donc du coup on a un rayonnement très international. Donc la place du courtage au départ était probablement plus... motivé par la vie, mais il y a aussi quelques courtiers. Non, vie, c'est très égalitaire, mais par contre, il n'y a qu'une centaine de courtiers sur Luxembourg. Par rapport à la Belgique, le nombre est vraiment infinitif.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup d'agents, mais moins de courtiers. Puisque tu parles de produits essentiellement en vie, que je vais qualifier de transfrontaliers, est-ce que dès lors, il y a des courtiers qui sont actifs sur les deux territoires ? en Belgique, enfin tu parlais d'autres territoires, d'Allemagne, de la France, mais prenons les pays qui nous concernent ici, est-ce qu'il y a des courtiers qui sont du coup actifs en même temps au Luxembourg et en Belgique, peut-être avec des formes de sociétés sœurs, je ne sais pas, mais ça existe ?

  • Speaker #0

    Oui, absolument, il y a des courtiers belges et des courtiers français qui ont eu leur structure en France et des succursales à Luxembourg ou des structures en France et des succursales à Luxembourg pour pouvoir s'adapter au marché local et au marché international.

  • Speaker #1

    Oui, ce qui démontre d'autant plus l'intérêt que l'APCAL FEPRABEL puisse un peu travailler main dans la main. Ok super, Nathalie tu parlais des enjeux, des enjeux communs mais avec peut-être parfois des approches ou des best practices comme tu l'as dit différentes. On peut peut-être parler de deux sujets, d'une part la digitalisation et d'autre part la formation. En matière de digitalisation j'imagine que l'enjeu est un peu le même avec la nouveauté ou en tout cas le sujet du moment qui est l'intelligence artificielle. Cet enjeu, comment est-ce qu'il est pris en main au niveau du courtage au Luxembourg ? On sait que chez nous, là, je suppose qu'il y a un parallèle à faire, mais évidemment, les compagnies qui ont une force, j'allais dire, de frappe, des moyens en tout cas, pour avancer, pour investir beaucoup dans la digitalisation et aujourd'hui dans l'intelligence artificielle, comment est-ce qu'on fait pour que les courtiers ne soient pas, j'allais dire, D'office, ils ne sont pas laissés de côté puisque les compagnies investissent avec les courtiers avec lesquels elles travaillent, ou en tout cas pour les courtiers avec lesquels elles travaillent. Mais comment est-ce qu'on fait pour que les courtiers puissent eux aussi prendre ce train en marche ?

  • Speaker #0

    Alors on est en train d'y travailler, c'est pas après pas. Ce sont beaucoup de discussions avec les compagnies d'assurance et notre association CONSER, l'association des compagnies d'assurance, pour essayer de trouver un moyen de normaliser les informations et organiser les flux qui sont nécessaires au courtier pour les retransmettre à son souscripteur et à son client.

  • Speaker #1

    Donc un peu comme ici, FEPRABEL travaille avec Assuralia ou Portima, l'APCAL c'est le même principe, on travaille avec... Absolument. les associations, les représentants des compagnies d'assurance.

  • Speaker #0

    On rêve d'être au même niveau, d'ailleurs, de discussion, mais on les a entamés et j'ai bon espoir que ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Encore une très bonne raison d'être présente au Congrès FEPRABEL. Magnifique. Et en termes de formation, parce que là, c'est un peu aussi le cœur de ce Congrès FEPRABEL, puisqu'il y a des conférences plénières, il y a des ateliers durant les deux journées, donc beaucoup de formation. Comment est-ce que cet enjeu est pris en main du côté de... de la cale avec sa fonction de support du courtier ?

  • Speaker #0

    En tant que fonction de support, la formation est très importante pour le courtier, pour la place luxembourgeoise aussi, pour l'ensemble de la représentativité du métier. Le courtier, c'est quand même quelqu'un qui va défendre les intérêts de son client, du consommateur final. C'est très important qu'il ne se trompe pas sur son analyse et dans les produits qu'il propose. Il pourrait combler les besoins de ce client. Donc la formation est clé. parce que le monde change constamment, donc il faut rester toujours à la pointe de ce qu'on doit faire dans le cadre de la distribution, dans le cadre de son expertise, parce que, notamment en vie, par exemple, il y a beaucoup d'ingénierie patrimoniale quand même, donc le monde fiscal est mouvant, le monde réglementaire est mouvant. Donc nous, on a pris un... Comment dire ? On a pris un...

  • Speaker #1

    Un acteur de formation ? Non,

  • Speaker #0

    non, nous sommes un institut de formation. Ok, d'accord. On a un agrément de formation. Je ne trouvais pas mes mots, excusez-moi. Nous sommes un institut de formation reconnu par l'État. Et donc, nous comblons en fait ce qu'on ne trouve pas sur la place du Côte d'Ivoire, avec des formations qui sont typiquement dédiées aux courtiers. Dans ce qui est, par exemple, on travaille en libre prestation de service, donc on va faire... Les douzaines de dents de l'ORIAS par exemple, parce qu'il y a beaucoup de gens qui travaillent avec la clientèle française. Il y a quelques semaines, on a eu une formation sur qu'est-ce que le contrat belge et aussi les douzaines de dents qu'on doit faire pour bien comprendre les problématiques des résidents belges et leur offrir une solution adaptée. Mais on travaille aussi sur la réglementation, on donne des formations AML typiques pour les courtiers. on va donner des formations sur GDPR, vraiment tous les sujets auxquels le courtier est confronté, on va essayer de donner des formations qui vont l'aider à comprendre et aussi l'aider à mettre en place dans son cabinet de courtage les solutions adaptées.

  • Speaker #1

    Parlant de formation, on est ici un peu comme à l'école, tu viens d'entendre, désolé aussi pour les auditeurs, la cloche qui a sonné deux fois, c'est les élèves courtiers qui sont rappelés en conférence et dans les ateliers. Et donc un peu comme à l'école, dans le monde de l'assurance, il y a parfois des préfets de discipline, notamment en matière de réglementation. Je continue ma métaphore. Comment est-ce que l'APCAL, tout comme doit le faire ici FEPRABEL, accompagne les courtiers dans cette, je vais me permettre de dire ultra-réglementation, puisqu'il y a quand même une inflation de normes, de normes prudentielles notamment, qui s'imposent aux courtiers ? Comment est-ce que la Fédération, là aussi dans une forme de fonction de support, essaye d'aider le courtier déjà à s'y retrouver, à respecter cette réglementation et à faire en sorte, je suppose, que ça ne lui prenne pas trop de temps dans un emploi du temps qui est déjà bien chargé ?

  • Speaker #0

    Absolument. Il y a deux biais en fait. Il y a un biais qu'on pourrait qualifier un peu plus de lobbying, où on va travailler notamment avec le support du BIPAR, dans le cadre d'un mouvement européen, en amont des directives pour... donner le ressenti opérationnel de la place et que les directives qui nous arrivent soient plus adaptées à notre métier et qu'elles soient mises en place correctement. Donc on fait tout ce travail-là de représentation avec le ministère des Finances, le commissariat aux assurances, les différentes associations, pour faire remonter à la Commission européenne les problématiques du métier et faire des directives adaptées. Et une fois que ces directives sont émises, ou ces lois sont émises, les lois locales aussi, On les prend, on les analyse et on essaye de fournir à nos membres le plus rapidement possible la documentation. nécessaires, dont ils ont besoin pour mettre en pratique opérationnellement ces directives dans leur société de courtage.

  • Speaker #1

    Oui, donc un véritable accompagnement au quotidien. Écoute, merci beaucoup Nathalie. Vraiment un grand merci d'être passée auprès de moi. J'ai deux dernières petites questions, mais là je ne suis vraiment pas sympa avec toi parce qu'ici on a commencé l'enregistrement un petit peu dans l'urgence. Donc je suis moins sympa qu'avec les autres invités à qui je donne les questions avant. Mais tu vas voir, il n'y a rien de bien bien surprenant. C'est juste que je demande en fin d'épisode à mes invités de peut-être me recommander un livre, un film, un documentaire ou une ressource quelconque qu'ils ont appréciée et qui vaut le partage. Ça peut être côté business. Enfin, a priori, je suppose que l'idée n'est pas de recommander la Bible des réglementations à suivre pour le courtier. Mais voilà, un livre, un roman, une fiction, enfin peu importe, ou un film, est-ce que tu aurais quelque chose à recommander à nos auditeurs ? Comme ça, je te prends à l'improviste.

  • Speaker #0

    Alors oui, à l'improviste, je vais parler d'un livre qui a un peu un thème avec les échanges qu'on a pu voir avec M. Jean-Covici aujourd'hui, qui est un roman, qui est déjà un peu moins lourd, mais qui est une dystopie qui s'appelle Obsolète. C'est un roman français dont je... Je ne me souviens plus totalement.

  • Speaker #1

    Je trouverai les références et je les mettrai dans la description de l'épisode.

  • Speaker #0

    C'est un roman dystopique, policier, qui est très sympathique à lire et qui envisage une société d'ici deux siècles, d'ici 200 ans, avec justement les dérives écologiques qu'on n'aurait pas su gérer et l'impact sur la population et la façon dont elle le traite. Donc c'était plutôt... C'est pas mal.

  • Speaker #1

    Ça reste dans le thème, magnifique. J'ai enregistré tout à l'heure avec Jean-Marc Jancovici. Donc, un grand merci pour cette recommandation. Je viens de le dire, je laisserai les références pour les auditeurs dans le lien de l'épisode. Et alors, la dernière question, c'est est-ce que tu aurais éventuellement un invité ? à recevoir dans ce podcast, à me recommander. Je termine toujours par là. Quelqu'un qui vaudrait le détour. Alors, ça peut rester dans le sujet, si je puis dire. Est-ce que c'est un acteur luxembourgeois ou est-ce que c'est au contraire un acteur du monde de l'assurance ou en dehors peut-être ? Habituellement, on reçoit ici plutôt des acteurs du monde de l'assurance, mais on va essayer d'évoluer de plus en plus vers une ouverture pour amener justement des regards extérieurs. on l'a fait avec Jean-Marc Jancovici, avec Olivier Torres et d'autres, Hugues Bersini qui est venu parler d'intelligence artificielle, tu aurais un invité que je pourrais contacter de ta part ? Ça, ça m'arrangerait encore mieux ?

  • Speaker #0

    Alors, qui n'est pas ici malheureusement, j'irais spontanément le président de notre association, qui est M. Bertrand, et qui clairement est... un homme de nationalité belge, qui parle français et flamand, et qui officie à Luxembourg et qui a donc une belle expérience du monde du courtage, puisqu'il a commencé sa carrière en Belgique et il est venu la finir à Luxembourg. Donc, il pourrait être un exemple parfait de ce que l'Europe peut faire.

  • Speaker #1

    Ah, ben écoute, c'est magnifique, parce qu'ici, on est dans un format court au cœur du Congrès. Avec M. Berbouton, je pourrais peut-être tenter un format plus long par la suite. Je vais le contacter de ta part. Un grand merci, c'est parfait.

  • Speaker #0

    N'hésitez pas à contacter aussi Nick de Mâchecalte, qui est le directeur du BIPAR. C'est un élément fondamental de notre coordination de métier.

  • Speaker #1

    J'ai deux invités et deux épisodes qui sont déjà presque bouclés dans ma tête. Grand merci Nathalie, c'était très gentil. Merci d'être venue.

  • Speaker #0

    Très bonne journée.

Description

« Le métier du courtage est arrivé récemment avec la libre prestation de service et l’assurance vie »


Elle a répondu sans hésitation à l’invitation de Jean lors du Congrès Feprabel : Nathalie Schuh, la directrice de l’APCAL, interviewée au pied levé entre deux séances plénières.


Dans ce nouvel épisode, Nathalie nous explique les particularités du courtage au Luxembourg, en termes de réglementations, de produits mais aussi sur le métier « d’agent » et l’arrivée plus récente du courtier comme nous le connaissons en Belgique.


Nathalie et Jean ont également abordé les enjeux de la digitalisation en évoquant notamment les échanges entre Fepbrabel, Assuralia et Portima  : «  On rêve d’être au même niveau de discussion que Feprabel ».


Nathalie nous recommande la lecture de la dystopie "Obsolète" de Sophie Loubière, un roman "Jancovici-like" et nous propose de passer le micro à Bert Bouton, le président de l'APCAL, afin de découvrir le parcours d'un belge dans le courtage luxembourgeois ?


#Timeline :


👀 00:00:44 Qui es-tu Nathalie Schuh ?


 🇱🇺 00:01:51 En quoi est-ce important pour l’APCAL d’être présente au congrès Feprabel ?


👨‍💼 00:03:35 La place du courtage au Luxembourg.  


💻 00:06:15 Comment l’enjeu de la digitalisation est pris en charge au Luxembourg ?


📖 00:07:46 Comment la formation des courtiers est gérée au sein de l’APCAL ?  


 ℹ️   00:10:38 Comment l’APCAL dans sa fonction de support aide le courtier au quotidien ?


00:12:15 Les deux questions LFEP 

Dans le cadre du Congrès Feprabel, La Franchise en Prime s'est exportée au cœur de l'Aula Magna de Louvain-la-Neuve pour aller à la rencontre de personnalités du monde de l'assurance ainsi que d'experts invités dans les différentes conférences. Une opportunité pour Marie Kentros, porte-parole des Courtiers en assurance et Jean Marot d'élargir les horizons du podcast.

 


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Transcription

  • Speaker #0

    Mon pari, mon pronostic, c'est qu'on ne réagira pas à la bonne échelle avant de commencer à avoir pris quelques baffes un peu sérieuses. Et malheureusement, à cause de l'inertie des processus, quand on aura déjà pris quelques baffes un peu sérieuses, la seule garantie qu'on aura, c'est qu'on va en prendre des pires derrière. Le jour où je me suis intéressé à la santé des patrons, des dirigeants, eh bien, qu'est-ce que j'ai découvert ? Rien ! Il y avait plus de statistiques sur la santé des baleines bleues que des entrepreneurs.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, ce qu'on rajoute, c'est cette touche IA générative. qui permet d'interagir beaucoup plus facilement pour un beaucoup plus grand groupe non technique avec ces modèles prédictifs. Et ce qui est formidable,

  • Speaker #0

    c'est que toute cette technologie,

  • Speaker #1

    qui nous demande beaucoup d'investissement, elle profite à la fin au courtier. Depuis la création de la franchise en prime, j'ai eu la chance de recevoir des acteurs du monde de l'assurance qui nous ont partagé leur expertise, leur vision et leurs innovations. Alors quand Marie Kentros, porte-parole des courtiers en assurance, m'a proposé d'installer notre studio au cœur du congrès de FEPRABEL, je n'ai pas hésité une seconde.

  • Speaker #0

    À côté des 800 participants, Jean Marot, avocat entrepreneur, et moi-même rencontrons des personnalités du monde de l'assurance et des experts dans des domaines plus variés. Voilà une belle occasion pour le podcast d'étendre son spectre. Vous le découvrirez, FEPRABEL a été ambitieuse en termes d'invité.

  • Speaker #1

    C'est effectivement une magnifique opportunité pour la franchise en prime d'ouvrir ses perspectives en rencontrant des experts inspirants. Avec Marie, tout au long du congrès, nous avons pris un malin plaisir à pousser nos invités hors de leur zone de confort.

  • Speaker #0

    Présents ou non à l'événement, découvrez ou redécouvrez nos invités, ils risquent bien de vous surprendre.

  • Speaker #1

    On est toujours au congrès FEPRABEL. Je suis toujours en l'absence de Marie Kentros, la porte-parole de FEPRABEL, qui est à l'œuvre à la conférence plénière de ce matin. Et moi, j'ai donc le plaisir d'être seul avec Nathalie Chou, qui représente ici l'APCAL, l'Association professionnelle des courtiers en assurance du Luxembourg. Et donc là, évidemment, en tant que... partenaire, je vais dire, fédération sœur de FEPRABEL ici en Belgique francophone. Je vais commencer par une simple question. A priori, je pense que tu devrais avoir la réponse. C'est simplement de te demander de te présenter, Nathalie. Je vais te demander, qui es-tu Nathalie Chou ?

  • Speaker #0

    Qui es-tu ? Je suis Nathalie Chou. Je dirige l'association professionnelle des courtières d'assurance à Luxembourg. J'ai préalablement une expérience de courtière moi-même. puisque j'étais courtière bancaire et j'ai pris la direction de cette association en 2021 afin de développer notre mission sur le solde luxembourgeois.

  • Speaker #1

    Ok, et donc oui c'est ça, tu as cette expérience de courtier toi-même, c'est indispensable ? Oui,

  • Speaker #0

    pour comprendre un peu le métier et les événements et les problématiques auxquelles sont confrontés les courtiers, je pense que ça fait partie aussi de l'aide qu'on peut leur donner, de comprendre exactement ce qu'ils traversent.

  • Speaker #1

    Effectivement, pour quelqu'un qui viendrait complètement de l'extérieur, rien que pour la durée d'apprentissage, de compréhension des enjeux pour un courtier, ça paraît assez compliqué. Pourquoi est-ce que c'est important pour l'APCAL d'être présent ici par ton intermédiaire ici au Congrès FEPRABEL ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, Luxembourg a un mode économique un peu particulier. Donc au centre de l'Europe, on fait partie du Benelux. On travaille beaucoup en libre prestation de services sur les territoires belges, français et allemands, et même globalement plus large au niveau européen. Je pense que par rapport à l'ensemble des réglementations qui nous gouvernent et par rapport à l'Europe, il est fondamental que nous puissions nous regrouper pour pouvoir faire face aux différentes challenges qui nous sont envoyées régulièrement, notamment par la réglementation.

  • Speaker #1

    Ici, c'est l'occasion aussi de se revoir, par exemple avec Patrick Covert et d'autres membres de son équipe, dans un contexte peut-être un petit peu plus convivial. Merci. au cœur duquel le Congrès, il y a aussi les acteurs eux-mêmes, et pas simplement peut-être comme lors de réunions que vous avez entre fédérations, peut-être au cœur de BIPAR, qui est la fédération européenne. Peut-être qu'ici, on peut discuter de manière un peu moins formelle, ou plus informelle, je vais dire, avec aussi des acteurs de terrain.

  • Speaker #0

    Oui, c'est important de comprendre quels sont les enjeux pour les différents courtiers européens, pour voir maintenant si on en a plus ou un peu moins, C'est important de discuter avec eux aussi pour s'inspirer et échanger les best practices. Qu'est-ce qu'on fait nous qui pourrait les aider et inversement, comment on peut renforcer le métier du courtage qui est fondamental pour le consommateur au travers de l'Europe en échangeant avec des associations consœurs.

  • Speaker #1

    Moi qui ne suis pas un expert en matière de courtage luxembourgeois, est-ce que la place du courtage au Luxembourg est comparable à ce qu'on connaît en Belgique ?

  • Speaker #0

    Non. Déjà, par défaut, la taille du pays est beaucoup plus réduite. Je pense qu'on parle de 700 000 habitants à Luxembourg. Par rapport au marché domestique, il y a beaucoup moins de potentiel de développement. Et traditionnellement, le Luxembourg est souvent un métier d'agent. Ça, c'est historique par rapport aux... compagnies d'assurance locales qui ont un fort rayonnement. Le métier du courtage est arrivé de plus en plus avec, je pense, la libre prestation de services et l'assurance-vie notamment, puisque le contrat d'assurance-vie luxembourgeois est un contrat très flexible, européen, passe-portable, c'est-à-dire qu'on peut souscrire un contrat luxembourgeois, peut-être souscrit par un Français ou un Belge, ou un Italien ou un Espagnol, donc il s'adapte, c'est vraiment une structure très flexible. Et donc du coup on a un rayonnement très international. Donc la place du courtage au départ était probablement plus... motivé par la vie, mais il y a aussi quelques courtiers. Non, vie, c'est très égalitaire, mais par contre, il n'y a qu'une centaine de courtiers sur Luxembourg. Par rapport à la Belgique, le nombre est vraiment infinitif.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup d'agents, mais moins de courtiers. Puisque tu parles de produits essentiellement en vie, que je vais qualifier de transfrontaliers, est-ce que dès lors, il y a des courtiers qui sont actifs sur les deux territoires ? en Belgique, enfin tu parlais d'autres territoires, d'Allemagne, de la France, mais prenons les pays qui nous concernent ici, est-ce qu'il y a des courtiers qui sont du coup actifs en même temps au Luxembourg et en Belgique, peut-être avec des formes de sociétés sœurs, je ne sais pas, mais ça existe ?

  • Speaker #0

    Oui, absolument, il y a des courtiers belges et des courtiers français qui ont eu leur structure en France et des succursales à Luxembourg ou des structures en France et des succursales à Luxembourg pour pouvoir s'adapter au marché local et au marché international.

  • Speaker #1

    Oui, ce qui démontre d'autant plus l'intérêt que l'APCAL FEPRABEL puisse un peu travailler main dans la main. Ok super, Nathalie tu parlais des enjeux, des enjeux communs mais avec peut-être parfois des approches ou des best practices comme tu l'as dit différentes. On peut peut-être parler de deux sujets, d'une part la digitalisation et d'autre part la formation. En matière de digitalisation j'imagine que l'enjeu est un peu le même avec la nouveauté ou en tout cas le sujet du moment qui est l'intelligence artificielle. Cet enjeu, comment est-ce qu'il est pris en main au niveau du courtage au Luxembourg ? On sait que chez nous, là, je suppose qu'il y a un parallèle à faire, mais évidemment, les compagnies qui ont une force, j'allais dire, de frappe, des moyens en tout cas, pour avancer, pour investir beaucoup dans la digitalisation et aujourd'hui dans l'intelligence artificielle, comment est-ce qu'on fait pour que les courtiers ne soient pas, j'allais dire, D'office, ils ne sont pas laissés de côté puisque les compagnies investissent avec les courtiers avec lesquels elles travaillent, ou en tout cas pour les courtiers avec lesquels elles travaillent. Mais comment est-ce qu'on fait pour que les courtiers puissent eux aussi prendre ce train en marche ?

  • Speaker #0

    Alors on est en train d'y travailler, c'est pas après pas. Ce sont beaucoup de discussions avec les compagnies d'assurance et notre association CONSER, l'association des compagnies d'assurance, pour essayer de trouver un moyen de normaliser les informations et organiser les flux qui sont nécessaires au courtier pour les retransmettre à son souscripteur et à son client.

  • Speaker #1

    Donc un peu comme ici, FEPRABEL travaille avec Assuralia ou Portima, l'APCAL c'est le même principe, on travaille avec... Absolument. les associations, les représentants des compagnies d'assurance.

  • Speaker #0

    On rêve d'être au même niveau, d'ailleurs, de discussion, mais on les a entamés et j'ai bon espoir que ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Encore une très bonne raison d'être présente au Congrès FEPRABEL. Magnifique. Et en termes de formation, parce que là, c'est un peu aussi le cœur de ce Congrès FEPRABEL, puisqu'il y a des conférences plénières, il y a des ateliers durant les deux journées, donc beaucoup de formation. Comment est-ce que cet enjeu est pris en main du côté de... de la cale avec sa fonction de support du courtier ?

  • Speaker #0

    En tant que fonction de support, la formation est très importante pour le courtier, pour la place luxembourgeoise aussi, pour l'ensemble de la représentativité du métier. Le courtier, c'est quand même quelqu'un qui va défendre les intérêts de son client, du consommateur final. C'est très important qu'il ne se trompe pas sur son analyse et dans les produits qu'il propose. Il pourrait combler les besoins de ce client. Donc la formation est clé. parce que le monde change constamment, donc il faut rester toujours à la pointe de ce qu'on doit faire dans le cadre de la distribution, dans le cadre de son expertise, parce que, notamment en vie, par exemple, il y a beaucoup d'ingénierie patrimoniale quand même, donc le monde fiscal est mouvant, le monde réglementaire est mouvant. Donc nous, on a pris un... Comment dire ? On a pris un...

  • Speaker #1

    Un acteur de formation ? Non,

  • Speaker #0

    non, nous sommes un institut de formation. Ok, d'accord. On a un agrément de formation. Je ne trouvais pas mes mots, excusez-moi. Nous sommes un institut de formation reconnu par l'État. Et donc, nous comblons en fait ce qu'on ne trouve pas sur la place du Côte d'Ivoire, avec des formations qui sont typiquement dédiées aux courtiers. Dans ce qui est, par exemple, on travaille en libre prestation de service, donc on va faire... Les douzaines de dents de l'ORIAS par exemple, parce qu'il y a beaucoup de gens qui travaillent avec la clientèle française. Il y a quelques semaines, on a eu une formation sur qu'est-ce que le contrat belge et aussi les douzaines de dents qu'on doit faire pour bien comprendre les problématiques des résidents belges et leur offrir une solution adaptée. Mais on travaille aussi sur la réglementation, on donne des formations AML typiques pour les courtiers. on va donner des formations sur GDPR, vraiment tous les sujets auxquels le courtier est confronté, on va essayer de donner des formations qui vont l'aider à comprendre et aussi l'aider à mettre en place dans son cabinet de courtage les solutions adaptées.

  • Speaker #1

    Parlant de formation, on est ici un peu comme à l'école, tu viens d'entendre, désolé aussi pour les auditeurs, la cloche qui a sonné deux fois, c'est les élèves courtiers qui sont rappelés en conférence et dans les ateliers. Et donc un peu comme à l'école, dans le monde de l'assurance, il y a parfois des préfets de discipline, notamment en matière de réglementation. Je continue ma métaphore. Comment est-ce que l'APCAL, tout comme doit le faire ici FEPRABEL, accompagne les courtiers dans cette, je vais me permettre de dire ultra-réglementation, puisqu'il y a quand même une inflation de normes, de normes prudentielles notamment, qui s'imposent aux courtiers ? Comment est-ce que la Fédération, là aussi dans une forme de fonction de support, essaye d'aider le courtier déjà à s'y retrouver, à respecter cette réglementation et à faire en sorte, je suppose, que ça ne lui prenne pas trop de temps dans un emploi du temps qui est déjà bien chargé ?

  • Speaker #0

    Absolument. Il y a deux biais en fait. Il y a un biais qu'on pourrait qualifier un peu plus de lobbying, où on va travailler notamment avec le support du BIPAR, dans le cadre d'un mouvement européen, en amont des directives pour... donner le ressenti opérationnel de la place et que les directives qui nous arrivent soient plus adaptées à notre métier et qu'elles soient mises en place correctement. Donc on fait tout ce travail-là de représentation avec le ministère des Finances, le commissariat aux assurances, les différentes associations, pour faire remonter à la Commission européenne les problématiques du métier et faire des directives adaptées. Et une fois que ces directives sont émises, ou ces lois sont émises, les lois locales aussi, On les prend, on les analyse et on essaye de fournir à nos membres le plus rapidement possible la documentation. nécessaires, dont ils ont besoin pour mettre en pratique opérationnellement ces directives dans leur société de courtage.

  • Speaker #1

    Oui, donc un véritable accompagnement au quotidien. Écoute, merci beaucoup Nathalie. Vraiment un grand merci d'être passée auprès de moi. J'ai deux dernières petites questions, mais là je ne suis vraiment pas sympa avec toi parce qu'ici on a commencé l'enregistrement un petit peu dans l'urgence. Donc je suis moins sympa qu'avec les autres invités à qui je donne les questions avant. Mais tu vas voir, il n'y a rien de bien bien surprenant. C'est juste que je demande en fin d'épisode à mes invités de peut-être me recommander un livre, un film, un documentaire ou une ressource quelconque qu'ils ont appréciée et qui vaut le partage. Ça peut être côté business. Enfin, a priori, je suppose que l'idée n'est pas de recommander la Bible des réglementations à suivre pour le courtier. Mais voilà, un livre, un roman, une fiction, enfin peu importe, ou un film, est-ce que tu aurais quelque chose à recommander à nos auditeurs ? Comme ça, je te prends à l'improviste.

  • Speaker #0

    Alors oui, à l'improviste, je vais parler d'un livre qui a un peu un thème avec les échanges qu'on a pu voir avec M. Jean-Covici aujourd'hui, qui est un roman, qui est déjà un peu moins lourd, mais qui est une dystopie qui s'appelle Obsolète. C'est un roman français dont je... Je ne me souviens plus totalement.

  • Speaker #1

    Je trouverai les références et je les mettrai dans la description de l'épisode.

  • Speaker #0

    C'est un roman dystopique, policier, qui est très sympathique à lire et qui envisage une société d'ici deux siècles, d'ici 200 ans, avec justement les dérives écologiques qu'on n'aurait pas su gérer et l'impact sur la population et la façon dont elle le traite. Donc c'était plutôt... C'est pas mal.

  • Speaker #1

    Ça reste dans le thème, magnifique. J'ai enregistré tout à l'heure avec Jean-Marc Jancovici. Donc, un grand merci pour cette recommandation. Je viens de le dire, je laisserai les références pour les auditeurs dans le lien de l'épisode. Et alors, la dernière question, c'est est-ce que tu aurais éventuellement un invité ? à recevoir dans ce podcast, à me recommander. Je termine toujours par là. Quelqu'un qui vaudrait le détour. Alors, ça peut rester dans le sujet, si je puis dire. Est-ce que c'est un acteur luxembourgeois ou est-ce que c'est au contraire un acteur du monde de l'assurance ou en dehors peut-être ? Habituellement, on reçoit ici plutôt des acteurs du monde de l'assurance, mais on va essayer d'évoluer de plus en plus vers une ouverture pour amener justement des regards extérieurs. on l'a fait avec Jean-Marc Jancovici, avec Olivier Torres et d'autres, Hugues Bersini qui est venu parler d'intelligence artificielle, tu aurais un invité que je pourrais contacter de ta part ? Ça, ça m'arrangerait encore mieux ?

  • Speaker #0

    Alors, qui n'est pas ici malheureusement, j'irais spontanément le président de notre association, qui est M. Bertrand, et qui clairement est... un homme de nationalité belge, qui parle français et flamand, et qui officie à Luxembourg et qui a donc une belle expérience du monde du courtage, puisqu'il a commencé sa carrière en Belgique et il est venu la finir à Luxembourg. Donc, il pourrait être un exemple parfait de ce que l'Europe peut faire.

  • Speaker #1

    Ah, ben écoute, c'est magnifique, parce qu'ici, on est dans un format court au cœur du Congrès. Avec M. Berbouton, je pourrais peut-être tenter un format plus long par la suite. Je vais le contacter de ta part. Un grand merci, c'est parfait.

  • Speaker #0

    N'hésitez pas à contacter aussi Nick de Mâchecalte, qui est le directeur du BIPAR. C'est un élément fondamental de notre coordination de métier.

  • Speaker #1

    J'ai deux invités et deux épisodes qui sont déjà presque bouclés dans ma tête. Grand merci Nathalie, c'était très gentil. Merci d'être venue.

  • Speaker #0

    Très bonne journée.

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