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#13 - [CONGRES FEPRABEL #7] - Gilles Marko - il y a une évolution dans ce métier qui est géniale cover
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La Franchise en Prime

#13 - [CONGRES FEPRABEL #7] - Gilles Marko - il y a une évolution dans ce métier qui est géniale

#13 - [CONGRES FEPRABEL #7] - Gilles Marko - il y a une évolution dans ce métier qui est géniale

22min |10/06/2024
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#13 - [CONGRES FEPRABEL #7] - Gilles Marko - il y a une évolution dans ce métier qui est géniale

#13 - [CONGRES FEPRABEL #7] - Gilles Marko - il y a une évolution dans ce métier qui est géniale

22min |10/06/2024
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Description

Gilles Marko est un jeune courtier de 32 ans qui a une vision très claire de la direction qu'il veut imprimer à son bureau et son équipe. Il s'est retrouvé à la barre du bureau d'assurance familial lorsque sa maman Martine Gilson a pris la présidence de Feprabel.


Il a profité de cet espace de liberté pour amener le vent de fraicheur d'une (de sa) nouvelle génération. Le courtier doit répondre à la demande d'instantanéité de l'info du consommateur. Pour Gilles, le courtier doit donc être proactif et faire preuve de beaucoup d'empathie.


Avec Gilles, on a aussi parlé de sa vision du digital et des nouveaux outils et de leur adoption par le plus grand monde, on a parlé de work-life balance et aussi de sa grande passion pour le foot.


Gilles vous conseille de lire Phil Jackson - Un coach, Onze titres NBA & Kobe Bryant - Mamba mentality, ma façon de jouer.


Il recommande à Jean de recevoir dans La Franchise en Prime Will Still, désigné entraineur principal du RC Lens peu de temps après l'enregistrement.


#Timeline :

🔍 00:00:55  Qui es-tu Gilles Marko ?

💼 00:01:45 Comment vendrais-tu ton travail à un jeune ?

👨‍💼00:03 22 Quel conseil donnerais-tu pour dépoussiérer un peu l’image du courtier ?

👵00:04:37 Comment faire pour paraitre légitime face à des équipes qui sont plus âgées ?

👨‍💻 00:06:15 L’élan du digital, tu mets l’accent sur quoi en particulier au bureau ?

🔓 00:07:15 Qu’est-ce que tu dirais aux personnes réfractaires à cette profusion d’outils digitaux ?

🥅 00:09:34 Penses-tu que ces outils améliorent le résultat auprès du client ?

⚖️00:12:25 Comment tu fais pour équilibrer entre vie pro et vier perso ?

⚽ 00:15:22 Quels sont tes hobbys ?

❓00:16:02 Les 2 questions LFEP


Dans le cadre du Congrès Feprabel, La Franchise en Prime s'est exportée au cœur de l'Aula Magna de Louvain-la-Neuve pour aller à la rencontre de personnalités du monde de l'assurance ainsi que d'experts invités dans les différentes conférences. Une opportunité pour Marie Kentros, porte-parole des Courtiers en assurance et Jean Marot d'élargir les horizons du podcast.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mon pari, mon pronostic, c'est qu'on ne réagira pas à la bonne échelle avant de commencer à avoir pris quelques baffes un peu sérieuses. Et malheureusement, à cause de l'inertie des processus, quand on aura déjà pris quelques baffes un peu sérieuses, la seule garantie qu'on aura, c'est qu'on va en prendre des pierres derrière. Le jour où je me suis intéressé à la santé des patrons, des dirigeants, eh bien, qu'est-ce que j'ai découvert ? Rien. Il y avait plus de statistiques sur la santé des baleines bleues que des entrepreneurs.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, ce qu'on rajoute, c'est cette couche d'IA générative. qui permet d'interagir beaucoup plus facilement pour un beaucoup plus grand groupe non technique avec ces modèles prédictifs.

  • Speaker #0

    Et ce qui est formidable, c'est que toute cette technologie, qui nous demande beaucoup d'investissement, elle profite à la fin au courtier.

  • Speaker #2

    Depuis la création de la franchise en prime, j'ai eu la chance de recevoir des acteurs du monde de l'assurance qui nous ont partagé leur expertise, leur vision et leurs innovations. Alors quand Marie Kentros, porte-parole des courtiers en assurance, m'a proposé d'installer notre studio au cœur du congrès de FEPRABEL, je n'ai pas hésité une seconde.

  • Speaker #3

    À côté des 800 participants, Jean Marot, avocat entrepreneur et moi-même, rencontrons des personnalités du monde de l'assurance et des experts dans des domaines plus variés. Voilà une belle occasion pour le podcast d'étendre son spectre. Vous le découvrirez, FEPRABEL a été ambitieuse en termes d'invité.

  • Speaker #2

    C'est effectivement une magnifique opportunité pour la franchise en prime d'ouvrir ses perspectives en rencontrant des experts inspirants. Avec Marie, tout au long du congrès, nous avons pris un malin plaisir à pousser nos invités hors de leur zone de confort.

  • Speaker #3

    Présents ou non à l'événement, découvrez ou redécouvrez nos invités, ils risquent bien de vous surprendre.

  • Speaker #2

    Nous sommes toujours au congrès FEPRABEL et toujours je suis accompagné de Marie Kentros, porte-parole de FEPRABEL. Et là, on a la chance de recevoir Gilles Marcot, qui est un des plus jeunes courtiers, probablement même le plus jeune courtier présent ici. Il a un lien assez privilégié avec l'organisateur puisque c'est le fils de Martine Gilson, la présidente de FEPRABEL. Gilles a beaucoup de choses à nous partager et notamment par définition la vision d'un courtier très jeune, qui a donc un constat, on verra, plus ou moins sévère sur la manière de fonctionner d'un bureau de courtage. Mais sans doute beaucoup d'autres sujets que nous allons aborder ensemble. Mais d'abord, avant tout, Gilles, est-ce que je peux te demander de te présenter ? Qui es-tu ? Gilles Marcot.

  • Speaker #1

    Bonjour déjà, Gilles Marcot. 31 ans, bientôt 32, ça va faire déjà 10 ans que je travaille dans le courtage, donc plus si jeune. J'exagère. Donc je travaille avec ma maman à Grédoiseau, un bureau familial, père d'un petit garçon, et voilà, sinon la vie est belle.

  • Speaker #3

    Quelle chance. Donc Jean disait dans son introduction que tu avais pas mal de choses à nous partager sur ce qui se passe aujourd'hui dans le monde du courtage, et il y a un côté... très, très réveillissant. Quand on imagine un court-temps d'insurance aujourd'hui, c'est un homme relativement âgé avec une mallette, un costume tout strict, et ce n'est pas du tout ce qu'on a en face de nous. Il faudra absolument en rajeunir cette profession. Il n'y a pas le choix, en fait. Comment est-ce que tu vendrais ton boulot à un jeune, en fait ?

  • Speaker #1

    C'est compliqué. En tout cas, ce que je peux déjà dire, c'est que le métier a bien évolué. La foule est en train de se rajeunir. Donc au niveau des réunions et autres, on voit qu'il y a de plus en plus de gens de mon âge. Donc ça, c'est plutôt agréable. Je me souviens de mes premières réunions, j'étais le seul jeune avec des gens en costume et qui ne me calculaient pas. Donc à partir du moment, ça, c'était quand même assez compliqué. Maintenant, pour vendre le métier ici, c'est vraiment un métier où il faut faire preuve d'empathie. Il faut aimer et aider son prochain. C'est des journées qui sont tous les jours différentes, après les sujets se répètent mais d'une manière différente. C'est vraiment d'aider le client, être en relation avec les gens. Personne n'a jamais la même journée, c'est ça que j'adore dans le métier. Surtout ici maintenant, le fait de gérer du personnel et puis mettre en place des initiatives, que ce soit digital ou au niveau du bureau et de l'organisation, ça donne un petit quelque chose en plus.

  • Speaker #2

    C'est marrant ce que tu dis, je vais ouvrir une parenthèse anecdotique. Moi en tant qu'avocat, j'ai une fois été recommandé à Fabrice, qu'on appelle Booba, si jamais il écoute un jour le podcast il se reconnaîtra. Il m'a dit ah t'as un problème de roulage, tu dois aller voir Jean Marot, c'est un bon avocat il est arrivé devant moi, mais je te parle de ça, moi qui en ai 43 aujourd'hui, c'est il y a une dizaine d'années, donc j'avais plutôt ton âge, et il m'a dit, mais enfin, c'est quoi ça ? Je m'attendais à un vieux barbu ! Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'un jeune avocat ? Et depuis, il m'appelle le barbu, le vieux barbu. Donc, oui, c'est un peu pareil dans toutes les professions libérales, peut-être un peu traditionnelles, je vais dire. Mais du coup, comment est-ce que toi, tu viens d'en parler brièvement, tu fais en sorte de... d'époussiérer ou en tout cas d'amener ta propre touche. Tu as parlé d'organisation, tu as parlé de digital. Concrètement, tu as peut-être des exemples à nous partager qui te viennent comme ça à l'esprit.

  • Speaker #1

    Je pense qu'en général, ici, maintenant, le client, le prospect, ils ont besoin de réponses rapides. On est dans une société où il n'y a plus le temps, on n'a plus le temps de rien. Maintenant, on n'a plus son attention sur quoi que ce soit. Donc, moi, le conseil que je donne à mes équipes et que je fais moi-même, c'est être proactif, mais à max, répondre aux gens, même pas avoir spécialement la bonne réponse directement, mais montrer qu'on est là. montrer qu'on est présent et ça les gens en ont besoin, les assurances, le garagiste en vent, le banquier, le direct, en ligne. Donc pourquoi est-ce qu'on va aller chez un courtier qui travaille plus cher, qui coûte plus cher et qui ne répond pas ? Donc là en tant que courtier il faut montrer qu'on est disponible tous les jours, il faut montrer qu'on est proactif et surtout il faut être là pour aider. Donc forcément ça c'est vraiment le maître mot que je dirais, c'est être proactif et foncer pour aider et être là au niveau des demandes.

  • Speaker #3

    Jean a expliqué dans son introduction que tu travailles avec ta maman, donc avec Martine Gilson, et là tu nous parles de gérer des équipes. Je suis un petit peu curieuse, comment est-ce qu'on fait pour être légitime ? dans ce genre de situation ? C'est évidemment grâce à ta maman que tu as ce que tu as, mais tu es quelqu'un de travailleur, tu ne t'arrêtes jamais, je sais que tu aimes beaucoup ton boulot. Comment est-ce qu'on fait pour paraître légitime face à ces équipes qui sont en général évidemment plus âgées que toi, qui ont peut-être même plus d'expérience dans le secteur ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, on ne va pas se mentir, quand je suis arrivé, je ne me suis pas dit Waouh, je veux devenir courtier d'assurance, archi faux ! De mes 16 ans à mes 21 ans, maman me faisait archiver des choses en tant que job d'étudiant, je peux vous dire que je ne prenais aucun plaisir à travailler. Après quand on parle de légitimité, c'est le travail effectivement. Il faut montrer qu'on est réprochable, il faut se donner et montrer qu'on a envie d'apprendre. Donc là moi j'ai fait étape par étape et puis maman est partie chez Fébrabelle et elle m'a dit avant de partir est-ce que tu te sens prêt à prendre l'ERN ? Je lui ai dit bah oui sure. Et donc là j'ai eu une quantité de travail en plus et ici le bureau a bien évolué encore mais c'est le travail. Après oui j'aime bien ce que je fais. Et surtout avec l'équipe, on est vraiment un bureau familial malgré notre nombre. Ça, c'est très important pour moi. Le travail, c'est là où on passe le plus clair de notre temps. Donc si ça ne se passe pas bien au travail, ça ne sera agréable pour personne. Donc moi, c'est vraiment le but, c'est que tout le monde soit bien. Et moi le premier.

  • Speaker #2

    C'est bien ça, il faut voir les choses comme ça, parce que si toi tu te sens bien, a priori on peut imaginer que tout le monde va pouvoir bien se sentir. Dans les exemples de choses que tu as amenées peut-être un peu en décalage, et personne ne doit prendre mal le fait que tu dises, moi j'ai trouvé que c'était un métier un peu vieillissant, sinon c'est ta maman qui serait la première à devoir prendre mal les choses, donc c'est pas l'idée. On va peut-être prendre le digital, c'est peut-être l'exemple le plus frappant, je suppose, où là tu amènes l'élan d'une nouvelle génération et le mode de fonctionnement d'une nouvelle génération. C'est quoi concrètement ? C'est plutôt les process dans le travail au bureau, c'est la communication, les réseaux sociaux, c'est un peu tout.

  • Speaker #1

    C'est un mix de tout. Il faut prendre en compte ce que les compagnies et autres organismes comme RoCom ou même Febrabel mettent en place. Il faut utiliser ces outils et les compagnies à l'heure actuelle sont en train de nous gaver d'outils digitaux fantastiques avec des déclarations de sinistre en ligne, des choses en deux clics. On a un accusé de réception dans l'heure qui suit, on serait idiot de ne pas utiliser ce genre de choses. Il y a beaucoup de confrères qui ne le font pas. Donc c'est des choses qui sont mises en place. Maintenant il y a des... Il y a des startups qui proposent aussi des produits pour compléter des données, etc. Je ne vais pas tous les citer, mais il y a une évolution dans ce métier qui est géniale. Et je me rends compte que moi, j'ai des collègues qui sont un peu réfractaires à utiliser cette technologie.

  • Speaker #2

    Mais qu'est-ce que tu leur dirais justement, parce que tu as utilisé le terme, et je comprends, de gavé, parce que les compagnies, elles qui ont des moyens évidemment énormes, elles investissent beaucoup dans la digitalisation, dans l'IA aujourd'hui, dans l'automatisation. Il y a un peu évidemment une forme de compétition, de concurrence entre les compagnies pour avoir toujours le produit le plus fluide, qui améliore le plus l'expérience client, que ce soit en souscription, que ce soit en déclaration de sinistre. Donc on peut quand même comprendre que certains courtiers, sans être du tout des dinosaures qui résistent au changement, se disent comment est-ce qu'on s'y retrouve et comment est-ce qu'on gère cette profusion d'outils digitaux.

  • Speaker #1

    Ben là je pense que déjà, si on nous écoute, il y a un travail à faire et je pense à développer, c'est d'amener des gens dans les bureaux de courtage et leur montrer, je ne sais pas moi, un indépendant qui montrerait comment les compagnies fonctionnent, comment les compagnies... Enfin voilà, nous en tant que courtier on ne travaille pas qu'avec une compagnie, et on doit maîtriser plein d'autres choses. S'il y a quelqu'un à courtier ou quelqu'un de l'extérieur qui maîtrise, est-ce qu'on ne partirait pas sur une piste que cette personne-là, en tant qu'indépendant complémentaire par exemple, viendrait donner des coups de main aux autres courtiers ? Je suis sûr que les gens seraient demandeurs. Vous parliez de vieux dinosaures, ben si il y en a, faut être honnête aussi. Tantôt j'ai fait une formation sur le figital, j'en ai qui ne comprenait pas la moitié de ce que je racontais. Donc il faut savoir adapter mais il faut savoir aider les gens. Et comment aider les gens ? C'est pas en faisant... enfin les formations c'est bien, mais comme je disais tout à l'heure l'attention des gens c'est maintenant on scrolle, on est sur TikTok une minute et puis on scrolle encore. Il faut des choses concrètes, des choses qui vont vite, et je pense qu'il y a moyen de trouver quelque chose pour aider les gens. Maintenant je ne suis pas l'élu des assurances ni du marketing. Mais je pense qu'il y a moyen de faire bouger les choses de manière efficace.

  • Speaker #3

    Il faut vraiment, c'est bête comme expression, mais leur apprendre à pêcher et pas leur donner le poisson.

  • Speaker #1

    Exactement, parce que c'est le début qui prend du temps. Moi, la première fois que j'ai fait la déclaration de cynisme, ça m'a pris 30 minutes. J'exagère,

  • Speaker #2

    mais maintenant,

  • Speaker #1

    je fais ça en deux minutes. Et donc, quand je vois que je fais le travail d'une de mes collègues en quatre heures, Est-ce qu'on ne veut pas tout ? Le but, c'est d'être efficace et de pouvoir aider un maximum de gens. Donc du coup, pensons, utilisons ce qu'on a pour faire le nécessaire. Voilà, c'est mon point de vue à moi.

  • Speaker #2

    Et dans ce que tu as choisi, tu identifies ces outils comme améliorant vraiment le résultat aussi pour le client final. Parce que finalement, l'objectif, c'est quand même toujours celui-là. Évidemment, il faut essayer d'améliorer ces process en automatisant, etc. Mais le but, c'est évidemment de proposer... au minimum le même résultat mais en y contractant un peu moins de temps, mais au mieux d'améliorer même l'expérience client, la satisfaction client. Donc je suppose que ces outils y contribuent ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, oui, parce qu'il n'y a pas de courtier sans client. Donc du coup, forcément, comme je reviens encore sur ma déclaration de sinistre, dans l'heure qui suit, il y a la mission qui part au garage quand vous faites un accident avec une voiture. Avant, quand j'ai commencé il y a 10 ans, c'était le téléphone, on attendait le courrier pour savoir un peu vers quoi on allait se tourner.

  • Speaker #3

    et même maintenant les mails on est en train de devenir dépassé par des mails donc il y a plein d'outils pour communiquer directement et je le dis les clients sont satisfaits parce que ça va beaucoup plus vite aussi en fait c'est assez paradoxal parce que les jeunes ne s'intéressent pas au métier alors que le métier de fonction d'assurance et le secteur de l'assurance est un des secteurs les plus développés au niveau du digital comme tu dis il y a énormément d'outils il y a plein de choses à faire je pense qu'un fan d'informatique il devient fou il devient fou parce qu'en fait il a tout ce qu'il lui faut même encore plus et pourtant les gens ne se rendent pas vraiment compte donc il y a peut-être aussi un travail à faire au niveau de la notoriété mais franchement quand on voit ce qu'on peut faire maintenant c'est un truc de fou par rapport à avant c'est

  • Speaker #1

    vraiment incroyable donc du coup Moi, en tout cas, j'utilise un maximum de choses et mon travail est vachement mieux comme ça. Donc, tant pis si mes collègues ne le font pas, les clients viendront chez moi et moi, je suis content. Il n'y a pas de souci.

  • Speaker #2

    Pardon, j'allais juste dire, pour rebondir sur ce que tu dis, Marie, et pour comparer à mon secteur de base, le monde des avocats, c'est vrai que c'est une sacrée opportunité, c'est une sacrée chance dans l'assurance qui est justement cette relation triangulaire entre l'assuré... le courtier et la compagnie. Parce que, évidemment, je le disais tout à l'heure, la compagnie a des moyens. Donc, les compagnies développent des outils. Les compagnies ont des moyens qui permettent à des insurtechs de graviter autour. Finalement, ça devient une relation en carré. Finalement, c'est plus un triangle. Avec de nouveaux outils. Là où, dans un secteur comme celui des avocats, il y a beaucoup moins de legaltech parce qu'il n'y a pas ces grands acteurs que sont les compagnies qui gravitent autour. Donc, effectivement... il y a sans doute beaucoup d'opportunités à saisir pour les jeunes courtiers qui arriveraient sur le marché. Donc je vous rejoins tous les deux.

  • Speaker #3

    Alors toi, en plus, tu nous disais tout à l'heure que tu étais très heureux dans ton boulot et on est très heureux pour toi. Mais donc on parle de vouloir attirer la nouvelle génération et pouvoir rajeunir un petit peu le paysage courtage. Pour la nouvelle génération, c'est vraiment très, très, très important d'avoir un très bon équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée. Je sais que toi tu y arrives bien et que tu y trouves ton compte. Explique-nous, donne des conseils à nos auditeurs qui pourraient peut-être se perdre dans leur travail.

  • Speaker #1

    C'est quand même du cas par cas en fonction de la taille du bureau et le fait qu'on travaille seul ou non. Moi j'ai décidé quand même de mettre des limites de mon travail parce que, comme je disais, j'ai un garçon et j'ai vraiment envie de passer des moments avec mon fils et ma famille. C'est important de ne pas négliger ce point-là. Je remarque qu'à l'époque, mes plus anciens collègues courtiers... Ils allaient aux réunions lundi, mardi soir, mercredi soir, faire la bamba. Moi, perso, je ne m'intéresse pas du tout de faire ça de temps en temps, comme des gros événements comme ici, c'est génial. Mais moi, je préfère privilégier ma vie de famille et concilier ça. Après, je ne dis pas, des fois, le soir, ça m'arrive, quand tout le monde est couché, je travaille, je reprends. Mais je pense que le cliché, quand tu pars à 17h et on te dit Ah ! Tu prends ton après-midi, il y a des clients, ils me voient partir à 5h, je dis bah oui, mon travail il est fait, il sera fait demain. Ça aussi, on est en train d'évoluer par rapport à cette manière de travailler, à ce temps de travail. Ce n'est pas parce que j'ai travaillé longtemps que je travaille bien. Moi, j'essaie de travailler de manière normale et mieux. Donc, pourquoi m'en priver ?

  • Speaker #2

    Non, mais ça, c'est vrai que ça vient de la jeune génération. Et je te rejoins. Moi, j'ai une dizaine d'années de plus. Et donc, j'ai un peu... J'ai traversé, je vais dire, le changement. J'ai connu un début de carrière aussi avec des réunions tous les soirs et un équilibre. Donc le work-life balance, sans doute un peu déficitaire côté life par rapport au côté work. Mais il y a quand même un changement, je trouve, en profondeur au niveau sociétal. Et on revient un peu sur ses priorités. Et je dirais d'ailleurs que de manière générale, il faudrait interroger quelques courtiers. plus expérimentés ici, mais il y a moins, je trouve, de réunions systématiquement organisées en soirée, les week-ends. Comme tu dis, il y a des formations, des congrès comme ici. Donc je pense qu'on va dans la bonne direction. Et d'ailleurs, on en a discuté avec Olivier Thorez, qui était un des intervenants ici à la conférence du congrès, qui parlait de la santé des entrepreneurs. Je pense que même si tu le fais peut-être de manière spontanée, si tu as décidé d'aller vers cet équilibre-là de manière spontanée, c'est quand même une tendance qui va se généraliser et je pense que c'est vraiment une bonne chose.

  • Speaker #1

    Oui, c'est important. Comme je disais tout à l'heure, à partir du moment où nous, on n'est pas bien au bureau, l'équipe ne sera pas bien et ton travail ne sera pas bon. Donc, c'est important de trouver un équilibre moral surtout. C'est quelque chose que je n'aurais jamais dit il y a un an, mais penser à soi, c'est super important et c'est tout à fait conciliable avec notre métier.

  • Speaker #2

    Tiens, à part la famille et ton petit garçon, il y a quel âge ? Trois ans. Il y a trois ans. Moi, j'ai aussi une petite fille de trois ans, mais j'en ai trois autres. Donc, aussi, au niveau de l'équilibre, moi, je dois jongler l'équilibre. Je dois jongler pas mal aussi. Qu'est-ce qu'il fait, Gilles, du coup, quand il n'est pas au bureau ?

  • Speaker #1

    Je suis un grand fan de football, énorme. Je suis entraîneur, j'ai la chance d'entraîner une équipe féminine. On était champions, je ne veux pas faire le malin.

  • Speaker #2

    Félicitations, magnifique.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Et donc, j'adore entraîner, j'adore coacher. Et c'est vraiment un grand, grand bonheur dans ma vie de faire ça. Donc, c'est beaucoup de travail, beaucoup de stress et gestion d'équipe. On revient chaque fois au même point. Donc voilà, c'est vraiment ma plus grosse passion.

  • Speaker #2

    Excellent.

  • Speaker #3

    Trop bien. Et donc, du coup... Pour clôturer, Jean aime bien toujours poser deux questions relativement similaires à nos différents intervenants. Si tu pouvais nous conseiller un livre, un film, un documentaire ?

  • Speaker #1

    Du coup, je ne vais pas être très original, mais Phil Jackson, qui a entraîné les Lakers et les Chicago Bulls, a écrit un livre et c'est une bible. On la voit, on se dit on n'est pas prêt d'arriver au bout mais il a parlé de ses méthodes de coaching, etc. C'est super enrichissant et j'apprends plein de choses. Et aussi le livre de Kobe Bryant avec sa Mamba Mentality. Du coup, c'est des sportifs. J'adore les autobiographies sportives et apprendre des plus grands.

  • Speaker #2

    J'adore la première référence en tout cas.

  • Speaker #3

    Moi, j'ai une grande question avec ça. Donc, tu coaches des jeunes femmes dans ton équipe de foot. Peut-être que tu t'inspires du coup de ce que tu as lu là. Est-ce que tu t'inspires aussi de ça pour coacher tes équipes dans le bureau, dans le bureau d'assurance ?

  • Speaker #1

    C'est différent, mais il y a des techniques qui sont mises en place aussi. Après,

  • Speaker #2

    oui, il y a des choses qui sont similaires et d'autres un peu moins,

  • Speaker #1

    parce qu'au niveau du foot, j'entraîne des plus jeunes. Ça aussi entre 14 et 40 ans, mais dans mon équipe j'ai des plus jeunes qui font un peu plus cadrer, et puis j'ai des plus âgés où il faut s'adapter aussi, mais le coaching sportif et le coaching au travail n'est pas si différent en tout cas.

  • Speaker #2

    Merci pour les conseils je vais t'avouer c'est ce que j'allais dire que le livre de Phil Jackson est sur ma liste je viens de lire l'autobiographie de Phil Knight qui est le fondateur lui de Nike qui est très intéressant mais pour ceux qui n'ont pas vu non plus la série The Last Dance sur Netflix au sujet de Michael Jordan il y a un beau gros focus sur Phil Jackson qui a été quand même un entraîneur NBA absolument incroyable donc je vais m'empresser de le lire C'est pas très sympa pour les autres invités qui m'ont recommandé plein de bouquins, mais je vais absolument lire cette autobiographie. Et Gilles, une toute dernière question. À nouveau, je vais te demander de partager un petit quelque chose. Ce serait le nom d'un invité que tu pourrais nous proposer, que tu estimes pertinent à recevoir dans la franchise en prime pour partager après toi des conseils, une vie. une expérience qui soit du monde de l'assurance ou en dehors. Si tu peux me proposer Phil Jackson et qu'il accepte, je serai très content. Mais quelqu'un d'autre, c'est très bien aussi.

  • Speaker #1

    J'ai un très bon ami qui est entraîneur de football en Ligue 1, William Steele.

  • Speaker #2

    Ah,

  • Speaker #1

    je vois très bien. Je pense à moi. Excellent. Donc, je peux toujours donner les coordonnées. Ce serait intéressant d'avoir son avis.

  • Speaker #2

    C'est vraiment top parce qu'effectivement, je le suis parce qu'il est un peu présent aussi. Il est invité régulièrement sur des podcasts ou des formats similaires. J'adore tes recommandations, on se retrouve pas mal, donc c'est parfait.

  • Speaker #3

    En tout cas, j'ai demandé à Gilles de nous parler de la work-life balance. Et donc, tu disais qu'au début de ta carrière, c'était un petit peu difficile. Et il me semble que tu privilégies beaucoup ta vie professionnelle. Il me semble que tu repars sur ce terrain-là. Avec tous ces rendus de prix, je suis assez excitée.

  • Speaker #2

    Et tiens, pour clôturer, je viens d'avoir un flash. On a parlé un peu du métier d'avocat, digitalisation. Il existe chez nous des prix de l'innovation. Je ne pense pas avoir déjà vu ça dans le monde du courtage. Donc, de récompenser, avec ou sans concours finalement, mais de récompenser un courtier pour une innovation, qu'elle soit dans le monde digital, ou qu'elle soit de nature digitale, ou une façon de travailler ou autre, a priori, ça n'existe pas. Je regarde Marie-Eusty.

  • Speaker #3

    Je pense que oui, les étoiles du courtage.

  • Speaker #2

    Ah, les étoiles du courtage.

  • Speaker #1

    C'est un nouveau...

  • Speaker #3

    Tu connais ou pas l'ESC ?

  • Speaker #1

    Non, je pense que je n'en aurais déjà eu une.

  • Speaker #3

    Non, c'est un nouveau concours, je pense que c'est la deuxième année. C'est français et ils aimeraient... En fait, c'est français, mais c'est ouvert à tous les courtiers francophones. D'accord. Peut-être que FEPRABEL va faire quelque chose pour ses membres. On va encore voir un petit peu exactement comment tout se passe. Mais il y a trois récompenses qui sont attribuées, donc avec des critères plus ou moins différents, à une digitalisation et une innovation. plus ou moins différentes, mais on va travailler là-dessus, on pourra peut-être en reparler.

  • Speaker #2

    Écoute, j'ai peut-être mis le doigt sur quelque chose, c'est très bien. En tout cas, chez nous, et je ne le dis pas parce que j'ai eu un prix à l'époque, mais ça remonte. Un seul ? Deux, en fait. Mais plus sérieusement, ça dynamise et c'est de nature à inspirer un peu une corporation de se dire, tiens... si un tel a fait ça, est-ce que moi aussi je n'aurais pas à investir et m'investir dans une démarche innovante donc voilà, j'aimerais juste voir ce qui va arriver sur la table mais écoute Gilles, un grand merci j'ai été très content de discuter avec toi j'ai l'impression qu'on aurait pu prolonger l'entretien mais on est dans le rush dans le rush ici à très bientôt,

  • Speaker #3

    peut-être sur un terrain de foot ou sur un terrain pas très important exactement allez,

  • Speaker #1

    encore merci merci

Description

Gilles Marko est un jeune courtier de 32 ans qui a une vision très claire de la direction qu'il veut imprimer à son bureau et son équipe. Il s'est retrouvé à la barre du bureau d'assurance familial lorsque sa maman Martine Gilson a pris la présidence de Feprabel.


Il a profité de cet espace de liberté pour amener le vent de fraicheur d'une (de sa) nouvelle génération. Le courtier doit répondre à la demande d'instantanéité de l'info du consommateur. Pour Gilles, le courtier doit donc être proactif et faire preuve de beaucoup d'empathie.


Avec Gilles, on a aussi parlé de sa vision du digital et des nouveaux outils et de leur adoption par le plus grand monde, on a parlé de work-life balance et aussi de sa grande passion pour le foot.


Gilles vous conseille de lire Phil Jackson - Un coach, Onze titres NBA & Kobe Bryant - Mamba mentality, ma façon de jouer.


Il recommande à Jean de recevoir dans La Franchise en Prime Will Still, désigné entraineur principal du RC Lens peu de temps après l'enregistrement.


#Timeline :

🔍 00:00:55  Qui es-tu Gilles Marko ?

💼 00:01:45 Comment vendrais-tu ton travail à un jeune ?

👨‍💼00:03 22 Quel conseil donnerais-tu pour dépoussiérer un peu l’image du courtier ?

👵00:04:37 Comment faire pour paraitre légitime face à des équipes qui sont plus âgées ?

👨‍💻 00:06:15 L’élan du digital, tu mets l’accent sur quoi en particulier au bureau ?

🔓 00:07:15 Qu’est-ce que tu dirais aux personnes réfractaires à cette profusion d’outils digitaux ?

🥅 00:09:34 Penses-tu que ces outils améliorent le résultat auprès du client ?

⚖️00:12:25 Comment tu fais pour équilibrer entre vie pro et vier perso ?

⚽ 00:15:22 Quels sont tes hobbys ?

❓00:16:02 Les 2 questions LFEP


Dans le cadre du Congrès Feprabel, La Franchise en Prime s'est exportée au cœur de l'Aula Magna de Louvain-la-Neuve pour aller à la rencontre de personnalités du monde de l'assurance ainsi que d'experts invités dans les différentes conférences. Une opportunité pour Marie Kentros, porte-parole des Courtiers en assurance et Jean Marot d'élargir les horizons du podcast.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mon pari, mon pronostic, c'est qu'on ne réagira pas à la bonne échelle avant de commencer à avoir pris quelques baffes un peu sérieuses. Et malheureusement, à cause de l'inertie des processus, quand on aura déjà pris quelques baffes un peu sérieuses, la seule garantie qu'on aura, c'est qu'on va en prendre des pierres derrière. Le jour où je me suis intéressé à la santé des patrons, des dirigeants, eh bien, qu'est-ce que j'ai découvert ? Rien. Il y avait plus de statistiques sur la santé des baleines bleues que des entrepreneurs.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, ce qu'on rajoute, c'est cette couche d'IA générative. qui permet d'interagir beaucoup plus facilement pour un beaucoup plus grand groupe non technique avec ces modèles prédictifs.

  • Speaker #0

    Et ce qui est formidable, c'est que toute cette technologie, qui nous demande beaucoup d'investissement, elle profite à la fin au courtier.

  • Speaker #2

    Depuis la création de la franchise en prime, j'ai eu la chance de recevoir des acteurs du monde de l'assurance qui nous ont partagé leur expertise, leur vision et leurs innovations. Alors quand Marie Kentros, porte-parole des courtiers en assurance, m'a proposé d'installer notre studio au cœur du congrès de FEPRABEL, je n'ai pas hésité une seconde.

  • Speaker #3

    À côté des 800 participants, Jean Marot, avocat entrepreneur et moi-même, rencontrons des personnalités du monde de l'assurance et des experts dans des domaines plus variés. Voilà une belle occasion pour le podcast d'étendre son spectre. Vous le découvrirez, FEPRABEL a été ambitieuse en termes d'invité.

  • Speaker #2

    C'est effectivement une magnifique opportunité pour la franchise en prime d'ouvrir ses perspectives en rencontrant des experts inspirants. Avec Marie, tout au long du congrès, nous avons pris un malin plaisir à pousser nos invités hors de leur zone de confort.

  • Speaker #3

    Présents ou non à l'événement, découvrez ou redécouvrez nos invités, ils risquent bien de vous surprendre.

  • Speaker #2

    Nous sommes toujours au congrès FEPRABEL et toujours je suis accompagné de Marie Kentros, porte-parole de FEPRABEL. Et là, on a la chance de recevoir Gilles Marcot, qui est un des plus jeunes courtiers, probablement même le plus jeune courtier présent ici. Il a un lien assez privilégié avec l'organisateur puisque c'est le fils de Martine Gilson, la présidente de FEPRABEL. Gilles a beaucoup de choses à nous partager et notamment par définition la vision d'un courtier très jeune, qui a donc un constat, on verra, plus ou moins sévère sur la manière de fonctionner d'un bureau de courtage. Mais sans doute beaucoup d'autres sujets que nous allons aborder ensemble. Mais d'abord, avant tout, Gilles, est-ce que je peux te demander de te présenter ? Qui es-tu ? Gilles Marcot.

  • Speaker #1

    Bonjour déjà, Gilles Marcot. 31 ans, bientôt 32, ça va faire déjà 10 ans que je travaille dans le courtage, donc plus si jeune. J'exagère. Donc je travaille avec ma maman à Grédoiseau, un bureau familial, père d'un petit garçon, et voilà, sinon la vie est belle.

  • Speaker #3

    Quelle chance. Donc Jean disait dans son introduction que tu avais pas mal de choses à nous partager sur ce qui se passe aujourd'hui dans le monde du courtage, et il y a un côté... très, très réveillissant. Quand on imagine un court-temps d'insurance aujourd'hui, c'est un homme relativement âgé avec une mallette, un costume tout strict, et ce n'est pas du tout ce qu'on a en face de nous. Il faudra absolument en rajeunir cette profession. Il n'y a pas le choix, en fait. Comment est-ce que tu vendrais ton boulot à un jeune, en fait ?

  • Speaker #1

    C'est compliqué. En tout cas, ce que je peux déjà dire, c'est que le métier a bien évolué. La foule est en train de se rajeunir. Donc au niveau des réunions et autres, on voit qu'il y a de plus en plus de gens de mon âge. Donc ça, c'est plutôt agréable. Je me souviens de mes premières réunions, j'étais le seul jeune avec des gens en costume et qui ne me calculaient pas. Donc à partir du moment, ça, c'était quand même assez compliqué. Maintenant, pour vendre le métier ici, c'est vraiment un métier où il faut faire preuve d'empathie. Il faut aimer et aider son prochain. C'est des journées qui sont tous les jours différentes, après les sujets se répètent mais d'une manière différente. C'est vraiment d'aider le client, être en relation avec les gens. Personne n'a jamais la même journée, c'est ça que j'adore dans le métier. Surtout ici maintenant, le fait de gérer du personnel et puis mettre en place des initiatives, que ce soit digital ou au niveau du bureau et de l'organisation, ça donne un petit quelque chose en plus.

  • Speaker #2

    C'est marrant ce que tu dis, je vais ouvrir une parenthèse anecdotique. Moi en tant qu'avocat, j'ai une fois été recommandé à Fabrice, qu'on appelle Booba, si jamais il écoute un jour le podcast il se reconnaîtra. Il m'a dit ah t'as un problème de roulage, tu dois aller voir Jean Marot, c'est un bon avocat il est arrivé devant moi, mais je te parle de ça, moi qui en ai 43 aujourd'hui, c'est il y a une dizaine d'années, donc j'avais plutôt ton âge, et il m'a dit, mais enfin, c'est quoi ça ? Je m'attendais à un vieux barbu ! Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'un jeune avocat ? Et depuis, il m'appelle le barbu, le vieux barbu. Donc, oui, c'est un peu pareil dans toutes les professions libérales, peut-être un peu traditionnelles, je vais dire. Mais du coup, comment est-ce que toi, tu viens d'en parler brièvement, tu fais en sorte de... d'époussiérer ou en tout cas d'amener ta propre touche. Tu as parlé d'organisation, tu as parlé de digital. Concrètement, tu as peut-être des exemples à nous partager qui te viennent comme ça à l'esprit.

  • Speaker #1

    Je pense qu'en général, ici, maintenant, le client, le prospect, ils ont besoin de réponses rapides. On est dans une société où il n'y a plus le temps, on n'a plus le temps de rien. Maintenant, on n'a plus son attention sur quoi que ce soit. Donc, moi, le conseil que je donne à mes équipes et que je fais moi-même, c'est être proactif, mais à max, répondre aux gens, même pas avoir spécialement la bonne réponse directement, mais montrer qu'on est là. montrer qu'on est présent et ça les gens en ont besoin, les assurances, le garagiste en vent, le banquier, le direct, en ligne. Donc pourquoi est-ce qu'on va aller chez un courtier qui travaille plus cher, qui coûte plus cher et qui ne répond pas ? Donc là en tant que courtier il faut montrer qu'on est disponible tous les jours, il faut montrer qu'on est proactif et surtout il faut être là pour aider. Donc forcément ça c'est vraiment le maître mot que je dirais, c'est être proactif et foncer pour aider et être là au niveau des demandes.

  • Speaker #3

    Jean a expliqué dans son introduction que tu travailles avec ta maman, donc avec Martine Gilson, et là tu nous parles de gérer des équipes. Je suis un petit peu curieuse, comment est-ce qu'on fait pour être légitime ? dans ce genre de situation ? C'est évidemment grâce à ta maman que tu as ce que tu as, mais tu es quelqu'un de travailleur, tu ne t'arrêtes jamais, je sais que tu aimes beaucoup ton boulot. Comment est-ce qu'on fait pour paraître légitime face à ces équipes qui sont en général évidemment plus âgées que toi, qui ont peut-être même plus d'expérience dans le secteur ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, on ne va pas se mentir, quand je suis arrivé, je ne me suis pas dit Waouh, je veux devenir courtier d'assurance, archi faux ! De mes 16 ans à mes 21 ans, maman me faisait archiver des choses en tant que job d'étudiant, je peux vous dire que je ne prenais aucun plaisir à travailler. Après quand on parle de légitimité, c'est le travail effectivement. Il faut montrer qu'on est réprochable, il faut se donner et montrer qu'on a envie d'apprendre. Donc là moi j'ai fait étape par étape et puis maman est partie chez Fébrabelle et elle m'a dit avant de partir est-ce que tu te sens prêt à prendre l'ERN ? Je lui ai dit bah oui sure. Et donc là j'ai eu une quantité de travail en plus et ici le bureau a bien évolué encore mais c'est le travail. Après oui j'aime bien ce que je fais. Et surtout avec l'équipe, on est vraiment un bureau familial malgré notre nombre. Ça, c'est très important pour moi. Le travail, c'est là où on passe le plus clair de notre temps. Donc si ça ne se passe pas bien au travail, ça ne sera agréable pour personne. Donc moi, c'est vraiment le but, c'est que tout le monde soit bien. Et moi le premier.

  • Speaker #2

    C'est bien ça, il faut voir les choses comme ça, parce que si toi tu te sens bien, a priori on peut imaginer que tout le monde va pouvoir bien se sentir. Dans les exemples de choses que tu as amenées peut-être un peu en décalage, et personne ne doit prendre mal le fait que tu dises, moi j'ai trouvé que c'était un métier un peu vieillissant, sinon c'est ta maman qui serait la première à devoir prendre mal les choses, donc c'est pas l'idée. On va peut-être prendre le digital, c'est peut-être l'exemple le plus frappant, je suppose, où là tu amènes l'élan d'une nouvelle génération et le mode de fonctionnement d'une nouvelle génération. C'est quoi concrètement ? C'est plutôt les process dans le travail au bureau, c'est la communication, les réseaux sociaux, c'est un peu tout.

  • Speaker #1

    C'est un mix de tout. Il faut prendre en compte ce que les compagnies et autres organismes comme RoCom ou même Febrabel mettent en place. Il faut utiliser ces outils et les compagnies à l'heure actuelle sont en train de nous gaver d'outils digitaux fantastiques avec des déclarations de sinistre en ligne, des choses en deux clics. On a un accusé de réception dans l'heure qui suit, on serait idiot de ne pas utiliser ce genre de choses. Il y a beaucoup de confrères qui ne le font pas. Donc c'est des choses qui sont mises en place. Maintenant il y a des... Il y a des startups qui proposent aussi des produits pour compléter des données, etc. Je ne vais pas tous les citer, mais il y a une évolution dans ce métier qui est géniale. Et je me rends compte que moi, j'ai des collègues qui sont un peu réfractaires à utiliser cette technologie.

  • Speaker #2

    Mais qu'est-ce que tu leur dirais justement, parce que tu as utilisé le terme, et je comprends, de gavé, parce que les compagnies, elles qui ont des moyens évidemment énormes, elles investissent beaucoup dans la digitalisation, dans l'IA aujourd'hui, dans l'automatisation. Il y a un peu évidemment une forme de compétition, de concurrence entre les compagnies pour avoir toujours le produit le plus fluide, qui améliore le plus l'expérience client, que ce soit en souscription, que ce soit en déclaration de sinistre. Donc on peut quand même comprendre que certains courtiers, sans être du tout des dinosaures qui résistent au changement, se disent comment est-ce qu'on s'y retrouve et comment est-ce qu'on gère cette profusion d'outils digitaux.

  • Speaker #1

    Ben là je pense que déjà, si on nous écoute, il y a un travail à faire et je pense à développer, c'est d'amener des gens dans les bureaux de courtage et leur montrer, je ne sais pas moi, un indépendant qui montrerait comment les compagnies fonctionnent, comment les compagnies... Enfin voilà, nous en tant que courtier on ne travaille pas qu'avec une compagnie, et on doit maîtriser plein d'autres choses. S'il y a quelqu'un à courtier ou quelqu'un de l'extérieur qui maîtrise, est-ce qu'on ne partirait pas sur une piste que cette personne-là, en tant qu'indépendant complémentaire par exemple, viendrait donner des coups de main aux autres courtiers ? Je suis sûr que les gens seraient demandeurs. Vous parliez de vieux dinosaures, ben si il y en a, faut être honnête aussi. Tantôt j'ai fait une formation sur le figital, j'en ai qui ne comprenait pas la moitié de ce que je racontais. Donc il faut savoir adapter mais il faut savoir aider les gens. Et comment aider les gens ? C'est pas en faisant... enfin les formations c'est bien, mais comme je disais tout à l'heure l'attention des gens c'est maintenant on scrolle, on est sur TikTok une minute et puis on scrolle encore. Il faut des choses concrètes, des choses qui vont vite, et je pense qu'il y a moyen de trouver quelque chose pour aider les gens. Maintenant je ne suis pas l'élu des assurances ni du marketing. Mais je pense qu'il y a moyen de faire bouger les choses de manière efficace.

  • Speaker #3

    Il faut vraiment, c'est bête comme expression, mais leur apprendre à pêcher et pas leur donner le poisson.

  • Speaker #1

    Exactement, parce que c'est le début qui prend du temps. Moi, la première fois que j'ai fait la déclaration de cynisme, ça m'a pris 30 minutes. J'exagère,

  • Speaker #2

    mais maintenant,

  • Speaker #1

    je fais ça en deux minutes. Et donc, quand je vois que je fais le travail d'une de mes collègues en quatre heures, Est-ce qu'on ne veut pas tout ? Le but, c'est d'être efficace et de pouvoir aider un maximum de gens. Donc du coup, pensons, utilisons ce qu'on a pour faire le nécessaire. Voilà, c'est mon point de vue à moi.

  • Speaker #2

    Et dans ce que tu as choisi, tu identifies ces outils comme améliorant vraiment le résultat aussi pour le client final. Parce que finalement, l'objectif, c'est quand même toujours celui-là. Évidemment, il faut essayer d'améliorer ces process en automatisant, etc. Mais le but, c'est évidemment de proposer... au minimum le même résultat mais en y contractant un peu moins de temps, mais au mieux d'améliorer même l'expérience client, la satisfaction client. Donc je suppose que ces outils y contribuent ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, oui, parce qu'il n'y a pas de courtier sans client. Donc du coup, forcément, comme je reviens encore sur ma déclaration de sinistre, dans l'heure qui suit, il y a la mission qui part au garage quand vous faites un accident avec une voiture. Avant, quand j'ai commencé il y a 10 ans, c'était le téléphone, on attendait le courrier pour savoir un peu vers quoi on allait se tourner.

  • Speaker #3

    et même maintenant les mails on est en train de devenir dépassé par des mails donc il y a plein d'outils pour communiquer directement et je le dis les clients sont satisfaits parce que ça va beaucoup plus vite aussi en fait c'est assez paradoxal parce que les jeunes ne s'intéressent pas au métier alors que le métier de fonction d'assurance et le secteur de l'assurance est un des secteurs les plus développés au niveau du digital comme tu dis il y a énormément d'outils il y a plein de choses à faire je pense qu'un fan d'informatique il devient fou il devient fou parce qu'en fait il a tout ce qu'il lui faut même encore plus et pourtant les gens ne se rendent pas vraiment compte donc il y a peut-être aussi un travail à faire au niveau de la notoriété mais franchement quand on voit ce qu'on peut faire maintenant c'est un truc de fou par rapport à avant c'est

  • Speaker #1

    vraiment incroyable donc du coup Moi, en tout cas, j'utilise un maximum de choses et mon travail est vachement mieux comme ça. Donc, tant pis si mes collègues ne le font pas, les clients viendront chez moi et moi, je suis content. Il n'y a pas de souci.

  • Speaker #2

    Pardon, j'allais juste dire, pour rebondir sur ce que tu dis, Marie, et pour comparer à mon secteur de base, le monde des avocats, c'est vrai que c'est une sacrée opportunité, c'est une sacrée chance dans l'assurance qui est justement cette relation triangulaire entre l'assuré... le courtier et la compagnie. Parce que, évidemment, je le disais tout à l'heure, la compagnie a des moyens. Donc, les compagnies développent des outils. Les compagnies ont des moyens qui permettent à des insurtechs de graviter autour. Finalement, ça devient une relation en carré. Finalement, c'est plus un triangle. Avec de nouveaux outils. Là où, dans un secteur comme celui des avocats, il y a beaucoup moins de legaltech parce qu'il n'y a pas ces grands acteurs que sont les compagnies qui gravitent autour. Donc, effectivement... il y a sans doute beaucoup d'opportunités à saisir pour les jeunes courtiers qui arriveraient sur le marché. Donc je vous rejoins tous les deux.

  • Speaker #3

    Alors toi, en plus, tu nous disais tout à l'heure que tu étais très heureux dans ton boulot et on est très heureux pour toi. Mais donc on parle de vouloir attirer la nouvelle génération et pouvoir rajeunir un petit peu le paysage courtage. Pour la nouvelle génération, c'est vraiment très, très, très important d'avoir un très bon équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée. Je sais que toi tu y arrives bien et que tu y trouves ton compte. Explique-nous, donne des conseils à nos auditeurs qui pourraient peut-être se perdre dans leur travail.

  • Speaker #1

    C'est quand même du cas par cas en fonction de la taille du bureau et le fait qu'on travaille seul ou non. Moi j'ai décidé quand même de mettre des limites de mon travail parce que, comme je disais, j'ai un garçon et j'ai vraiment envie de passer des moments avec mon fils et ma famille. C'est important de ne pas négliger ce point-là. Je remarque qu'à l'époque, mes plus anciens collègues courtiers... Ils allaient aux réunions lundi, mardi soir, mercredi soir, faire la bamba. Moi, perso, je ne m'intéresse pas du tout de faire ça de temps en temps, comme des gros événements comme ici, c'est génial. Mais moi, je préfère privilégier ma vie de famille et concilier ça. Après, je ne dis pas, des fois, le soir, ça m'arrive, quand tout le monde est couché, je travaille, je reprends. Mais je pense que le cliché, quand tu pars à 17h et on te dit Ah ! Tu prends ton après-midi, il y a des clients, ils me voient partir à 5h, je dis bah oui, mon travail il est fait, il sera fait demain. Ça aussi, on est en train d'évoluer par rapport à cette manière de travailler, à ce temps de travail. Ce n'est pas parce que j'ai travaillé longtemps que je travaille bien. Moi, j'essaie de travailler de manière normale et mieux. Donc, pourquoi m'en priver ?

  • Speaker #2

    Non, mais ça, c'est vrai que ça vient de la jeune génération. Et je te rejoins. Moi, j'ai une dizaine d'années de plus. Et donc, j'ai un peu... J'ai traversé, je vais dire, le changement. J'ai connu un début de carrière aussi avec des réunions tous les soirs et un équilibre. Donc le work-life balance, sans doute un peu déficitaire côté life par rapport au côté work. Mais il y a quand même un changement, je trouve, en profondeur au niveau sociétal. Et on revient un peu sur ses priorités. Et je dirais d'ailleurs que de manière générale, il faudrait interroger quelques courtiers. plus expérimentés ici, mais il y a moins, je trouve, de réunions systématiquement organisées en soirée, les week-ends. Comme tu dis, il y a des formations, des congrès comme ici. Donc je pense qu'on va dans la bonne direction. Et d'ailleurs, on en a discuté avec Olivier Thorez, qui était un des intervenants ici à la conférence du congrès, qui parlait de la santé des entrepreneurs. Je pense que même si tu le fais peut-être de manière spontanée, si tu as décidé d'aller vers cet équilibre-là de manière spontanée, c'est quand même une tendance qui va se généraliser et je pense que c'est vraiment une bonne chose.

  • Speaker #1

    Oui, c'est important. Comme je disais tout à l'heure, à partir du moment où nous, on n'est pas bien au bureau, l'équipe ne sera pas bien et ton travail ne sera pas bon. Donc, c'est important de trouver un équilibre moral surtout. C'est quelque chose que je n'aurais jamais dit il y a un an, mais penser à soi, c'est super important et c'est tout à fait conciliable avec notre métier.

  • Speaker #2

    Tiens, à part la famille et ton petit garçon, il y a quel âge ? Trois ans. Il y a trois ans. Moi, j'ai aussi une petite fille de trois ans, mais j'en ai trois autres. Donc, aussi, au niveau de l'équilibre, moi, je dois jongler l'équilibre. Je dois jongler pas mal aussi. Qu'est-ce qu'il fait, Gilles, du coup, quand il n'est pas au bureau ?

  • Speaker #1

    Je suis un grand fan de football, énorme. Je suis entraîneur, j'ai la chance d'entraîner une équipe féminine. On était champions, je ne veux pas faire le malin.

  • Speaker #2

    Félicitations, magnifique.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Et donc, j'adore entraîner, j'adore coacher. Et c'est vraiment un grand, grand bonheur dans ma vie de faire ça. Donc, c'est beaucoup de travail, beaucoup de stress et gestion d'équipe. On revient chaque fois au même point. Donc voilà, c'est vraiment ma plus grosse passion.

  • Speaker #2

    Excellent.

  • Speaker #3

    Trop bien. Et donc, du coup... Pour clôturer, Jean aime bien toujours poser deux questions relativement similaires à nos différents intervenants. Si tu pouvais nous conseiller un livre, un film, un documentaire ?

  • Speaker #1

    Du coup, je ne vais pas être très original, mais Phil Jackson, qui a entraîné les Lakers et les Chicago Bulls, a écrit un livre et c'est une bible. On la voit, on se dit on n'est pas prêt d'arriver au bout mais il a parlé de ses méthodes de coaching, etc. C'est super enrichissant et j'apprends plein de choses. Et aussi le livre de Kobe Bryant avec sa Mamba Mentality. Du coup, c'est des sportifs. J'adore les autobiographies sportives et apprendre des plus grands.

  • Speaker #2

    J'adore la première référence en tout cas.

  • Speaker #3

    Moi, j'ai une grande question avec ça. Donc, tu coaches des jeunes femmes dans ton équipe de foot. Peut-être que tu t'inspires du coup de ce que tu as lu là. Est-ce que tu t'inspires aussi de ça pour coacher tes équipes dans le bureau, dans le bureau d'assurance ?

  • Speaker #1

    C'est différent, mais il y a des techniques qui sont mises en place aussi. Après,

  • Speaker #2

    oui, il y a des choses qui sont similaires et d'autres un peu moins,

  • Speaker #1

    parce qu'au niveau du foot, j'entraîne des plus jeunes. Ça aussi entre 14 et 40 ans, mais dans mon équipe j'ai des plus jeunes qui font un peu plus cadrer, et puis j'ai des plus âgés où il faut s'adapter aussi, mais le coaching sportif et le coaching au travail n'est pas si différent en tout cas.

  • Speaker #2

    Merci pour les conseils je vais t'avouer c'est ce que j'allais dire que le livre de Phil Jackson est sur ma liste je viens de lire l'autobiographie de Phil Knight qui est le fondateur lui de Nike qui est très intéressant mais pour ceux qui n'ont pas vu non plus la série The Last Dance sur Netflix au sujet de Michael Jordan il y a un beau gros focus sur Phil Jackson qui a été quand même un entraîneur NBA absolument incroyable donc je vais m'empresser de le lire C'est pas très sympa pour les autres invités qui m'ont recommandé plein de bouquins, mais je vais absolument lire cette autobiographie. Et Gilles, une toute dernière question. À nouveau, je vais te demander de partager un petit quelque chose. Ce serait le nom d'un invité que tu pourrais nous proposer, que tu estimes pertinent à recevoir dans la franchise en prime pour partager après toi des conseils, une vie. une expérience qui soit du monde de l'assurance ou en dehors. Si tu peux me proposer Phil Jackson et qu'il accepte, je serai très content. Mais quelqu'un d'autre, c'est très bien aussi.

  • Speaker #1

    J'ai un très bon ami qui est entraîneur de football en Ligue 1, William Steele.

  • Speaker #2

    Ah,

  • Speaker #1

    je vois très bien. Je pense à moi. Excellent. Donc, je peux toujours donner les coordonnées. Ce serait intéressant d'avoir son avis.

  • Speaker #2

    C'est vraiment top parce qu'effectivement, je le suis parce qu'il est un peu présent aussi. Il est invité régulièrement sur des podcasts ou des formats similaires. J'adore tes recommandations, on se retrouve pas mal, donc c'est parfait.

  • Speaker #3

    En tout cas, j'ai demandé à Gilles de nous parler de la work-life balance. Et donc, tu disais qu'au début de ta carrière, c'était un petit peu difficile. Et il me semble que tu privilégies beaucoup ta vie professionnelle. Il me semble que tu repars sur ce terrain-là. Avec tous ces rendus de prix, je suis assez excitée.

  • Speaker #2

    Et tiens, pour clôturer, je viens d'avoir un flash. On a parlé un peu du métier d'avocat, digitalisation. Il existe chez nous des prix de l'innovation. Je ne pense pas avoir déjà vu ça dans le monde du courtage. Donc, de récompenser, avec ou sans concours finalement, mais de récompenser un courtier pour une innovation, qu'elle soit dans le monde digital, ou qu'elle soit de nature digitale, ou une façon de travailler ou autre, a priori, ça n'existe pas. Je regarde Marie-Eusty.

  • Speaker #3

    Je pense que oui, les étoiles du courtage.

  • Speaker #2

    Ah, les étoiles du courtage.

  • Speaker #1

    C'est un nouveau...

  • Speaker #3

    Tu connais ou pas l'ESC ?

  • Speaker #1

    Non, je pense que je n'en aurais déjà eu une.

  • Speaker #3

    Non, c'est un nouveau concours, je pense que c'est la deuxième année. C'est français et ils aimeraient... En fait, c'est français, mais c'est ouvert à tous les courtiers francophones. D'accord. Peut-être que FEPRABEL va faire quelque chose pour ses membres. On va encore voir un petit peu exactement comment tout se passe. Mais il y a trois récompenses qui sont attribuées, donc avec des critères plus ou moins différents, à une digitalisation et une innovation. plus ou moins différentes, mais on va travailler là-dessus, on pourra peut-être en reparler.

  • Speaker #2

    Écoute, j'ai peut-être mis le doigt sur quelque chose, c'est très bien. En tout cas, chez nous, et je ne le dis pas parce que j'ai eu un prix à l'époque, mais ça remonte. Un seul ? Deux, en fait. Mais plus sérieusement, ça dynamise et c'est de nature à inspirer un peu une corporation de se dire, tiens... si un tel a fait ça, est-ce que moi aussi je n'aurais pas à investir et m'investir dans une démarche innovante donc voilà, j'aimerais juste voir ce qui va arriver sur la table mais écoute Gilles, un grand merci j'ai été très content de discuter avec toi j'ai l'impression qu'on aurait pu prolonger l'entretien mais on est dans le rush dans le rush ici à très bientôt,

  • Speaker #3

    peut-être sur un terrain de foot ou sur un terrain pas très important exactement allez,

  • Speaker #1

    encore merci merci

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Description

Gilles Marko est un jeune courtier de 32 ans qui a une vision très claire de la direction qu'il veut imprimer à son bureau et son équipe. Il s'est retrouvé à la barre du bureau d'assurance familial lorsque sa maman Martine Gilson a pris la présidence de Feprabel.


Il a profité de cet espace de liberté pour amener le vent de fraicheur d'une (de sa) nouvelle génération. Le courtier doit répondre à la demande d'instantanéité de l'info du consommateur. Pour Gilles, le courtier doit donc être proactif et faire preuve de beaucoup d'empathie.


Avec Gilles, on a aussi parlé de sa vision du digital et des nouveaux outils et de leur adoption par le plus grand monde, on a parlé de work-life balance et aussi de sa grande passion pour le foot.


Gilles vous conseille de lire Phil Jackson - Un coach, Onze titres NBA & Kobe Bryant - Mamba mentality, ma façon de jouer.


Il recommande à Jean de recevoir dans La Franchise en Prime Will Still, désigné entraineur principal du RC Lens peu de temps après l'enregistrement.


#Timeline :

🔍 00:00:55  Qui es-tu Gilles Marko ?

💼 00:01:45 Comment vendrais-tu ton travail à un jeune ?

👨‍💼00:03 22 Quel conseil donnerais-tu pour dépoussiérer un peu l’image du courtier ?

👵00:04:37 Comment faire pour paraitre légitime face à des équipes qui sont plus âgées ?

👨‍💻 00:06:15 L’élan du digital, tu mets l’accent sur quoi en particulier au bureau ?

🔓 00:07:15 Qu’est-ce que tu dirais aux personnes réfractaires à cette profusion d’outils digitaux ?

🥅 00:09:34 Penses-tu que ces outils améliorent le résultat auprès du client ?

⚖️00:12:25 Comment tu fais pour équilibrer entre vie pro et vier perso ?

⚽ 00:15:22 Quels sont tes hobbys ?

❓00:16:02 Les 2 questions LFEP


Dans le cadre du Congrès Feprabel, La Franchise en Prime s'est exportée au cœur de l'Aula Magna de Louvain-la-Neuve pour aller à la rencontre de personnalités du monde de l'assurance ainsi que d'experts invités dans les différentes conférences. Une opportunité pour Marie Kentros, porte-parole des Courtiers en assurance et Jean Marot d'élargir les horizons du podcast.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mon pari, mon pronostic, c'est qu'on ne réagira pas à la bonne échelle avant de commencer à avoir pris quelques baffes un peu sérieuses. Et malheureusement, à cause de l'inertie des processus, quand on aura déjà pris quelques baffes un peu sérieuses, la seule garantie qu'on aura, c'est qu'on va en prendre des pierres derrière. Le jour où je me suis intéressé à la santé des patrons, des dirigeants, eh bien, qu'est-ce que j'ai découvert ? Rien. Il y avait plus de statistiques sur la santé des baleines bleues que des entrepreneurs.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, ce qu'on rajoute, c'est cette couche d'IA générative. qui permet d'interagir beaucoup plus facilement pour un beaucoup plus grand groupe non technique avec ces modèles prédictifs.

  • Speaker #0

    Et ce qui est formidable, c'est que toute cette technologie, qui nous demande beaucoup d'investissement, elle profite à la fin au courtier.

  • Speaker #2

    Depuis la création de la franchise en prime, j'ai eu la chance de recevoir des acteurs du monde de l'assurance qui nous ont partagé leur expertise, leur vision et leurs innovations. Alors quand Marie Kentros, porte-parole des courtiers en assurance, m'a proposé d'installer notre studio au cœur du congrès de FEPRABEL, je n'ai pas hésité une seconde.

  • Speaker #3

    À côté des 800 participants, Jean Marot, avocat entrepreneur et moi-même, rencontrons des personnalités du monde de l'assurance et des experts dans des domaines plus variés. Voilà une belle occasion pour le podcast d'étendre son spectre. Vous le découvrirez, FEPRABEL a été ambitieuse en termes d'invité.

  • Speaker #2

    C'est effectivement une magnifique opportunité pour la franchise en prime d'ouvrir ses perspectives en rencontrant des experts inspirants. Avec Marie, tout au long du congrès, nous avons pris un malin plaisir à pousser nos invités hors de leur zone de confort.

  • Speaker #3

    Présents ou non à l'événement, découvrez ou redécouvrez nos invités, ils risquent bien de vous surprendre.

  • Speaker #2

    Nous sommes toujours au congrès FEPRABEL et toujours je suis accompagné de Marie Kentros, porte-parole de FEPRABEL. Et là, on a la chance de recevoir Gilles Marcot, qui est un des plus jeunes courtiers, probablement même le plus jeune courtier présent ici. Il a un lien assez privilégié avec l'organisateur puisque c'est le fils de Martine Gilson, la présidente de FEPRABEL. Gilles a beaucoup de choses à nous partager et notamment par définition la vision d'un courtier très jeune, qui a donc un constat, on verra, plus ou moins sévère sur la manière de fonctionner d'un bureau de courtage. Mais sans doute beaucoup d'autres sujets que nous allons aborder ensemble. Mais d'abord, avant tout, Gilles, est-ce que je peux te demander de te présenter ? Qui es-tu ? Gilles Marcot.

  • Speaker #1

    Bonjour déjà, Gilles Marcot. 31 ans, bientôt 32, ça va faire déjà 10 ans que je travaille dans le courtage, donc plus si jeune. J'exagère. Donc je travaille avec ma maman à Grédoiseau, un bureau familial, père d'un petit garçon, et voilà, sinon la vie est belle.

  • Speaker #3

    Quelle chance. Donc Jean disait dans son introduction que tu avais pas mal de choses à nous partager sur ce qui se passe aujourd'hui dans le monde du courtage, et il y a un côté... très, très réveillissant. Quand on imagine un court-temps d'insurance aujourd'hui, c'est un homme relativement âgé avec une mallette, un costume tout strict, et ce n'est pas du tout ce qu'on a en face de nous. Il faudra absolument en rajeunir cette profession. Il n'y a pas le choix, en fait. Comment est-ce que tu vendrais ton boulot à un jeune, en fait ?

  • Speaker #1

    C'est compliqué. En tout cas, ce que je peux déjà dire, c'est que le métier a bien évolué. La foule est en train de se rajeunir. Donc au niveau des réunions et autres, on voit qu'il y a de plus en plus de gens de mon âge. Donc ça, c'est plutôt agréable. Je me souviens de mes premières réunions, j'étais le seul jeune avec des gens en costume et qui ne me calculaient pas. Donc à partir du moment, ça, c'était quand même assez compliqué. Maintenant, pour vendre le métier ici, c'est vraiment un métier où il faut faire preuve d'empathie. Il faut aimer et aider son prochain. C'est des journées qui sont tous les jours différentes, après les sujets se répètent mais d'une manière différente. C'est vraiment d'aider le client, être en relation avec les gens. Personne n'a jamais la même journée, c'est ça que j'adore dans le métier. Surtout ici maintenant, le fait de gérer du personnel et puis mettre en place des initiatives, que ce soit digital ou au niveau du bureau et de l'organisation, ça donne un petit quelque chose en plus.

  • Speaker #2

    C'est marrant ce que tu dis, je vais ouvrir une parenthèse anecdotique. Moi en tant qu'avocat, j'ai une fois été recommandé à Fabrice, qu'on appelle Booba, si jamais il écoute un jour le podcast il se reconnaîtra. Il m'a dit ah t'as un problème de roulage, tu dois aller voir Jean Marot, c'est un bon avocat il est arrivé devant moi, mais je te parle de ça, moi qui en ai 43 aujourd'hui, c'est il y a une dizaine d'années, donc j'avais plutôt ton âge, et il m'a dit, mais enfin, c'est quoi ça ? Je m'attendais à un vieux barbu ! Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'un jeune avocat ? Et depuis, il m'appelle le barbu, le vieux barbu. Donc, oui, c'est un peu pareil dans toutes les professions libérales, peut-être un peu traditionnelles, je vais dire. Mais du coup, comment est-ce que toi, tu viens d'en parler brièvement, tu fais en sorte de... d'époussiérer ou en tout cas d'amener ta propre touche. Tu as parlé d'organisation, tu as parlé de digital. Concrètement, tu as peut-être des exemples à nous partager qui te viennent comme ça à l'esprit.

  • Speaker #1

    Je pense qu'en général, ici, maintenant, le client, le prospect, ils ont besoin de réponses rapides. On est dans une société où il n'y a plus le temps, on n'a plus le temps de rien. Maintenant, on n'a plus son attention sur quoi que ce soit. Donc, moi, le conseil que je donne à mes équipes et que je fais moi-même, c'est être proactif, mais à max, répondre aux gens, même pas avoir spécialement la bonne réponse directement, mais montrer qu'on est là. montrer qu'on est présent et ça les gens en ont besoin, les assurances, le garagiste en vent, le banquier, le direct, en ligne. Donc pourquoi est-ce qu'on va aller chez un courtier qui travaille plus cher, qui coûte plus cher et qui ne répond pas ? Donc là en tant que courtier il faut montrer qu'on est disponible tous les jours, il faut montrer qu'on est proactif et surtout il faut être là pour aider. Donc forcément ça c'est vraiment le maître mot que je dirais, c'est être proactif et foncer pour aider et être là au niveau des demandes.

  • Speaker #3

    Jean a expliqué dans son introduction que tu travailles avec ta maman, donc avec Martine Gilson, et là tu nous parles de gérer des équipes. Je suis un petit peu curieuse, comment est-ce qu'on fait pour être légitime ? dans ce genre de situation ? C'est évidemment grâce à ta maman que tu as ce que tu as, mais tu es quelqu'un de travailleur, tu ne t'arrêtes jamais, je sais que tu aimes beaucoup ton boulot. Comment est-ce qu'on fait pour paraître légitime face à ces équipes qui sont en général évidemment plus âgées que toi, qui ont peut-être même plus d'expérience dans le secteur ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, on ne va pas se mentir, quand je suis arrivé, je ne me suis pas dit Waouh, je veux devenir courtier d'assurance, archi faux ! De mes 16 ans à mes 21 ans, maman me faisait archiver des choses en tant que job d'étudiant, je peux vous dire que je ne prenais aucun plaisir à travailler. Après quand on parle de légitimité, c'est le travail effectivement. Il faut montrer qu'on est réprochable, il faut se donner et montrer qu'on a envie d'apprendre. Donc là moi j'ai fait étape par étape et puis maman est partie chez Fébrabelle et elle m'a dit avant de partir est-ce que tu te sens prêt à prendre l'ERN ? Je lui ai dit bah oui sure. Et donc là j'ai eu une quantité de travail en plus et ici le bureau a bien évolué encore mais c'est le travail. Après oui j'aime bien ce que je fais. Et surtout avec l'équipe, on est vraiment un bureau familial malgré notre nombre. Ça, c'est très important pour moi. Le travail, c'est là où on passe le plus clair de notre temps. Donc si ça ne se passe pas bien au travail, ça ne sera agréable pour personne. Donc moi, c'est vraiment le but, c'est que tout le monde soit bien. Et moi le premier.

  • Speaker #2

    C'est bien ça, il faut voir les choses comme ça, parce que si toi tu te sens bien, a priori on peut imaginer que tout le monde va pouvoir bien se sentir. Dans les exemples de choses que tu as amenées peut-être un peu en décalage, et personne ne doit prendre mal le fait que tu dises, moi j'ai trouvé que c'était un métier un peu vieillissant, sinon c'est ta maman qui serait la première à devoir prendre mal les choses, donc c'est pas l'idée. On va peut-être prendre le digital, c'est peut-être l'exemple le plus frappant, je suppose, où là tu amènes l'élan d'une nouvelle génération et le mode de fonctionnement d'une nouvelle génération. C'est quoi concrètement ? C'est plutôt les process dans le travail au bureau, c'est la communication, les réseaux sociaux, c'est un peu tout.

  • Speaker #1

    C'est un mix de tout. Il faut prendre en compte ce que les compagnies et autres organismes comme RoCom ou même Febrabel mettent en place. Il faut utiliser ces outils et les compagnies à l'heure actuelle sont en train de nous gaver d'outils digitaux fantastiques avec des déclarations de sinistre en ligne, des choses en deux clics. On a un accusé de réception dans l'heure qui suit, on serait idiot de ne pas utiliser ce genre de choses. Il y a beaucoup de confrères qui ne le font pas. Donc c'est des choses qui sont mises en place. Maintenant il y a des... Il y a des startups qui proposent aussi des produits pour compléter des données, etc. Je ne vais pas tous les citer, mais il y a une évolution dans ce métier qui est géniale. Et je me rends compte que moi, j'ai des collègues qui sont un peu réfractaires à utiliser cette technologie.

  • Speaker #2

    Mais qu'est-ce que tu leur dirais justement, parce que tu as utilisé le terme, et je comprends, de gavé, parce que les compagnies, elles qui ont des moyens évidemment énormes, elles investissent beaucoup dans la digitalisation, dans l'IA aujourd'hui, dans l'automatisation. Il y a un peu évidemment une forme de compétition, de concurrence entre les compagnies pour avoir toujours le produit le plus fluide, qui améliore le plus l'expérience client, que ce soit en souscription, que ce soit en déclaration de sinistre. Donc on peut quand même comprendre que certains courtiers, sans être du tout des dinosaures qui résistent au changement, se disent comment est-ce qu'on s'y retrouve et comment est-ce qu'on gère cette profusion d'outils digitaux.

  • Speaker #1

    Ben là je pense que déjà, si on nous écoute, il y a un travail à faire et je pense à développer, c'est d'amener des gens dans les bureaux de courtage et leur montrer, je ne sais pas moi, un indépendant qui montrerait comment les compagnies fonctionnent, comment les compagnies... Enfin voilà, nous en tant que courtier on ne travaille pas qu'avec une compagnie, et on doit maîtriser plein d'autres choses. S'il y a quelqu'un à courtier ou quelqu'un de l'extérieur qui maîtrise, est-ce qu'on ne partirait pas sur une piste que cette personne-là, en tant qu'indépendant complémentaire par exemple, viendrait donner des coups de main aux autres courtiers ? Je suis sûr que les gens seraient demandeurs. Vous parliez de vieux dinosaures, ben si il y en a, faut être honnête aussi. Tantôt j'ai fait une formation sur le figital, j'en ai qui ne comprenait pas la moitié de ce que je racontais. Donc il faut savoir adapter mais il faut savoir aider les gens. Et comment aider les gens ? C'est pas en faisant... enfin les formations c'est bien, mais comme je disais tout à l'heure l'attention des gens c'est maintenant on scrolle, on est sur TikTok une minute et puis on scrolle encore. Il faut des choses concrètes, des choses qui vont vite, et je pense qu'il y a moyen de trouver quelque chose pour aider les gens. Maintenant je ne suis pas l'élu des assurances ni du marketing. Mais je pense qu'il y a moyen de faire bouger les choses de manière efficace.

  • Speaker #3

    Il faut vraiment, c'est bête comme expression, mais leur apprendre à pêcher et pas leur donner le poisson.

  • Speaker #1

    Exactement, parce que c'est le début qui prend du temps. Moi, la première fois que j'ai fait la déclaration de cynisme, ça m'a pris 30 minutes. J'exagère,

  • Speaker #2

    mais maintenant,

  • Speaker #1

    je fais ça en deux minutes. Et donc, quand je vois que je fais le travail d'une de mes collègues en quatre heures, Est-ce qu'on ne veut pas tout ? Le but, c'est d'être efficace et de pouvoir aider un maximum de gens. Donc du coup, pensons, utilisons ce qu'on a pour faire le nécessaire. Voilà, c'est mon point de vue à moi.

  • Speaker #2

    Et dans ce que tu as choisi, tu identifies ces outils comme améliorant vraiment le résultat aussi pour le client final. Parce que finalement, l'objectif, c'est quand même toujours celui-là. Évidemment, il faut essayer d'améliorer ces process en automatisant, etc. Mais le but, c'est évidemment de proposer... au minimum le même résultat mais en y contractant un peu moins de temps, mais au mieux d'améliorer même l'expérience client, la satisfaction client. Donc je suppose que ces outils y contribuent ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, oui, parce qu'il n'y a pas de courtier sans client. Donc du coup, forcément, comme je reviens encore sur ma déclaration de sinistre, dans l'heure qui suit, il y a la mission qui part au garage quand vous faites un accident avec une voiture. Avant, quand j'ai commencé il y a 10 ans, c'était le téléphone, on attendait le courrier pour savoir un peu vers quoi on allait se tourner.

  • Speaker #3

    et même maintenant les mails on est en train de devenir dépassé par des mails donc il y a plein d'outils pour communiquer directement et je le dis les clients sont satisfaits parce que ça va beaucoup plus vite aussi en fait c'est assez paradoxal parce que les jeunes ne s'intéressent pas au métier alors que le métier de fonction d'assurance et le secteur de l'assurance est un des secteurs les plus développés au niveau du digital comme tu dis il y a énormément d'outils il y a plein de choses à faire je pense qu'un fan d'informatique il devient fou il devient fou parce qu'en fait il a tout ce qu'il lui faut même encore plus et pourtant les gens ne se rendent pas vraiment compte donc il y a peut-être aussi un travail à faire au niveau de la notoriété mais franchement quand on voit ce qu'on peut faire maintenant c'est un truc de fou par rapport à avant c'est

  • Speaker #1

    vraiment incroyable donc du coup Moi, en tout cas, j'utilise un maximum de choses et mon travail est vachement mieux comme ça. Donc, tant pis si mes collègues ne le font pas, les clients viendront chez moi et moi, je suis content. Il n'y a pas de souci.

  • Speaker #2

    Pardon, j'allais juste dire, pour rebondir sur ce que tu dis, Marie, et pour comparer à mon secteur de base, le monde des avocats, c'est vrai que c'est une sacrée opportunité, c'est une sacrée chance dans l'assurance qui est justement cette relation triangulaire entre l'assuré... le courtier et la compagnie. Parce que, évidemment, je le disais tout à l'heure, la compagnie a des moyens. Donc, les compagnies développent des outils. Les compagnies ont des moyens qui permettent à des insurtechs de graviter autour. Finalement, ça devient une relation en carré. Finalement, c'est plus un triangle. Avec de nouveaux outils. Là où, dans un secteur comme celui des avocats, il y a beaucoup moins de legaltech parce qu'il n'y a pas ces grands acteurs que sont les compagnies qui gravitent autour. Donc, effectivement... il y a sans doute beaucoup d'opportunités à saisir pour les jeunes courtiers qui arriveraient sur le marché. Donc je vous rejoins tous les deux.

  • Speaker #3

    Alors toi, en plus, tu nous disais tout à l'heure que tu étais très heureux dans ton boulot et on est très heureux pour toi. Mais donc on parle de vouloir attirer la nouvelle génération et pouvoir rajeunir un petit peu le paysage courtage. Pour la nouvelle génération, c'est vraiment très, très, très important d'avoir un très bon équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée. Je sais que toi tu y arrives bien et que tu y trouves ton compte. Explique-nous, donne des conseils à nos auditeurs qui pourraient peut-être se perdre dans leur travail.

  • Speaker #1

    C'est quand même du cas par cas en fonction de la taille du bureau et le fait qu'on travaille seul ou non. Moi j'ai décidé quand même de mettre des limites de mon travail parce que, comme je disais, j'ai un garçon et j'ai vraiment envie de passer des moments avec mon fils et ma famille. C'est important de ne pas négliger ce point-là. Je remarque qu'à l'époque, mes plus anciens collègues courtiers... Ils allaient aux réunions lundi, mardi soir, mercredi soir, faire la bamba. Moi, perso, je ne m'intéresse pas du tout de faire ça de temps en temps, comme des gros événements comme ici, c'est génial. Mais moi, je préfère privilégier ma vie de famille et concilier ça. Après, je ne dis pas, des fois, le soir, ça m'arrive, quand tout le monde est couché, je travaille, je reprends. Mais je pense que le cliché, quand tu pars à 17h et on te dit Ah ! Tu prends ton après-midi, il y a des clients, ils me voient partir à 5h, je dis bah oui, mon travail il est fait, il sera fait demain. Ça aussi, on est en train d'évoluer par rapport à cette manière de travailler, à ce temps de travail. Ce n'est pas parce que j'ai travaillé longtemps que je travaille bien. Moi, j'essaie de travailler de manière normale et mieux. Donc, pourquoi m'en priver ?

  • Speaker #2

    Non, mais ça, c'est vrai que ça vient de la jeune génération. Et je te rejoins. Moi, j'ai une dizaine d'années de plus. Et donc, j'ai un peu... J'ai traversé, je vais dire, le changement. J'ai connu un début de carrière aussi avec des réunions tous les soirs et un équilibre. Donc le work-life balance, sans doute un peu déficitaire côté life par rapport au côté work. Mais il y a quand même un changement, je trouve, en profondeur au niveau sociétal. Et on revient un peu sur ses priorités. Et je dirais d'ailleurs que de manière générale, il faudrait interroger quelques courtiers. plus expérimentés ici, mais il y a moins, je trouve, de réunions systématiquement organisées en soirée, les week-ends. Comme tu dis, il y a des formations, des congrès comme ici. Donc je pense qu'on va dans la bonne direction. Et d'ailleurs, on en a discuté avec Olivier Thorez, qui était un des intervenants ici à la conférence du congrès, qui parlait de la santé des entrepreneurs. Je pense que même si tu le fais peut-être de manière spontanée, si tu as décidé d'aller vers cet équilibre-là de manière spontanée, c'est quand même une tendance qui va se généraliser et je pense que c'est vraiment une bonne chose.

  • Speaker #1

    Oui, c'est important. Comme je disais tout à l'heure, à partir du moment où nous, on n'est pas bien au bureau, l'équipe ne sera pas bien et ton travail ne sera pas bon. Donc, c'est important de trouver un équilibre moral surtout. C'est quelque chose que je n'aurais jamais dit il y a un an, mais penser à soi, c'est super important et c'est tout à fait conciliable avec notre métier.

  • Speaker #2

    Tiens, à part la famille et ton petit garçon, il y a quel âge ? Trois ans. Il y a trois ans. Moi, j'ai aussi une petite fille de trois ans, mais j'en ai trois autres. Donc, aussi, au niveau de l'équilibre, moi, je dois jongler l'équilibre. Je dois jongler pas mal aussi. Qu'est-ce qu'il fait, Gilles, du coup, quand il n'est pas au bureau ?

  • Speaker #1

    Je suis un grand fan de football, énorme. Je suis entraîneur, j'ai la chance d'entraîner une équipe féminine. On était champions, je ne veux pas faire le malin.

  • Speaker #2

    Félicitations, magnifique.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Et donc, j'adore entraîner, j'adore coacher. Et c'est vraiment un grand, grand bonheur dans ma vie de faire ça. Donc, c'est beaucoup de travail, beaucoup de stress et gestion d'équipe. On revient chaque fois au même point. Donc voilà, c'est vraiment ma plus grosse passion.

  • Speaker #2

    Excellent.

  • Speaker #3

    Trop bien. Et donc, du coup... Pour clôturer, Jean aime bien toujours poser deux questions relativement similaires à nos différents intervenants. Si tu pouvais nous conseiller un livre, un film, un documentaire ?

  • Speaker #1

    Du coup, je ne vais pas être très original, mais Phil Jackson, qui a entraîné les Lakers et les Chicago Bulls, a écrit un livre et c'est une bible. On la voit, on se dit on n'est pas prêt d'arriver au bout mais il a parlé de ses méthodes de coaching, etc. C'est super enrichissant et j'apprends plein de choses. Et aussi le livre de Kobe Bryant avec sa Mamba Mentality. Du coup, c'est des sportifs. J'adore les autobiographies sportives et apprendre des plus grands.

  • Speaker #2

    J'adore la première référence en tout cas.

  • Speaker #3

    Moi, j'ai une grande question avec ça. Donc, tu coaches des jeunes femmes dans ton équipe de foot. Peut-être que tu t'inspires du coup de ce que tu as lu là. Est-ce que tu t'inspires aussi de ça pour coacher tes équipes dans le bureau, dans le bureau d'assurance ?

  • Speaker #1

    C'est différent, mais il y a des techniques qui sont mises en place aussi. Après,

  • Speaker #2

    oui, il y a des choses qui sont similaires et d'autres un peu moins,

  • Speaker #1

    parce qu'au niveau du foot, j'entraîne des plus jeunes. Ça aussi entre 14 et 40 ans, mais dans mon équipe j'ai des plus jeunes qui font un peu plus cadrer, et puis j'ai des plus âgés où il faut s'adapter aussi, mais le coaching sportif et le coaching au travail n'est pas si différent en tout cas.

  • Speaker #2

    Merci pour les conseils je vais t'avouer c'est ce que j'allais dire que le livre de Phil Jackson est sur ma liste je viens de lire l'autobiographie de Phil Knight qui est le fondateur lui de Nike qui est très intéressant mais pour ceux qui n'ont pas vu non plus la série The Last Dance sur Netflix au sujet de Michael Jordan il y a un beau gros focus sur Phil Jackson qui a été quand même un entraîneur NBA absolument incroyable donc je vais m'empresser de le lire C'est pas très sympa pour les autres invités qui m'ont recommandé plein de bouquins, mais je vais absolument lire cette autobiographie. Et Gilles, une toute dernière question. À nouveau, je vais te demander de partager un petit quelque chose. Ce serait le nom d'un invité que tu pourrais nous proposer, que tu estimes pertinent à recevoir dans la franchise en prime pour partager après toi des conseils, une vie. une expérience qui soit du monde de l'assurance ou en dehors. Si tu peux me proposer Phil Jackson et qu'il accepte, je serai très content. Mais quelqu'un d'autre, c'est très bien aussi.

  • Speaker #1

    J'ai un très bon ami qui est entraîneur de football en Ligue 1, William Steele.

  • Speaker #2

    Ah,

  • Speaker #1

    je vois très bien. Je pense à moi. Excellent. Donc, je peux toujours donner les coordonnées. Ce serait intéressant d'avoir son avis.

  • Speaker #2

    C'est vraiment top parce qu'effectivement, je le suis parce qu'il est un peu présent aussi. Il est invité régulièrement sur des podcasts ou des formats similaires. J'adore tes recommandations, on se retrouve pas mal, donc c'est parfait.

  • Speaker #3

    En tout cas, j'ai demandé à Gilles de nous parler de la work-life balance. Et donc, tu disais qu'au début de ta carrière, c'était un petit peu difficile. Et il me semble que tu privilégies beaucoup ta vie professionnelle. Il me semble que tu repars sur ce terrain-là. Avec tous ces rendus de prix, je suis assez excitée.

  • Speaker #2

    Et tiens, pour clôturer, je viens d'avoir un flash. On a parlé un peu du métier d'avocat, digitalisation. Il existe chez nous des prix de l'innovation. Je ne pense pas avoir déjà vu ça dans le monde du courtage. Donc, de récompenser, avec ou sans concours finalement, mais de récompenser un courtier pour une innovation, qu'elle soit dans le monde digital, ou qu'elle soit de nature digitale, ou une façon de travailler ou autre, a priori, ça n'existe pas. Je regarde Marie-Eusty.

  • Speaker #3

    Je pense que oui, les étoiles du courtage.

  • Speaker #2

    Ah, les étoiles du courtage.

  • Speaker #1

    C'est un nouveau...

  • Speaker #3

    Tu connais ou pas l'ESC ?

  • Speaker #1

    Non, je pense que je n'en aurais déjà eu une.

  • Speaker #3

    Non, c'est un nouveau concours, je pense que c'est la deuxième année. C'est français et ils aimeraient... En fait, c'est français, mais c'est ouvert à tous les courtiers francophones. D'accord. Peut-être que FEPRABEL va faire quelque chose pour ses membres. On va encore voir un petit peu exactement comment tout se passe. Mais il y a trois récompenses qui sont attribuées, donc avec des critères plus ou moins différents, à une digitalisation et une innovation. plus ou moins différentes, mais on va travailler là-dessus, on pourra peut-être en reparler.

  • Speaker #2

    Écoute, j'ai peut-être mis le doigt sur quelque chose, c'est très bien. En tout cas, chez nous, et je ne le dis pas parce que j'ai eu un prix à l'époque, mais ça remonte. Un seul ? Deux, en fait. Mais plus sérieusement, ça dynamise et c'est de nature à inspirer un peu une corporation de se dire, tiens... si un tel a fait ça, est-ce que moi aussi je n'aurais pas à investir et m'investir dans une démarche innovante donc voilà, j'aimerais juste voir ce qui va arriver sur la table mais écoute Gilles, un grand merci j'ai été très content de discuter avec toi j'ai l'impression qu'on aurait pu prolonger l'entretien mais on est dans le rush dans le rush ici à très bientôt,

  • Speaker #3

    peut-être sur un terrain de foot ou sur un terrain pas très important exactement allez,

  • Speaker #1

    encore merci merci

Description

Gilles Marko est un jeune courtier de 32 ans qui a une vision très claire de la direction qu'il veut imprimer à son bureau et son équipe. Il s'est retrouvé à la barre du bureau d'assurance familial lorsque sa maman Martine Gilson a pris la présidence de Feprabel.


Il a profité de cet espace de liberté pour amener le vent de fraicheur d'une (de sa) nouvelle génération. Le courtier doit répondre à la demande d'instantanéité de l'info du consommateur. Pour Gilles, le courtier doit donc être proactif et faire preuve de beaucoup d'empathie.


Avec Gilles, on a aussi parlé de sa vision du digital et des nouveaux outils et de leur adoption par le plus grand monde, on a parlé de work-life balance et aussi de sa grande passion pour le foot.


Gilles vous conseille de lire Phil Jackson - Un coach, Onze titres NBA & Kobe Bryant - Mamba mentality, ma façon de jouer.


Il recommande à Jean de recevoir dans La Franchise en Prime Will Still, désigné entraineur principal du RC Lens peu de temps après l'enregistrement.


#Timeline :

🔍 00:00:55  Qui es-tu Gilles Marko ?

💼 00:01:45 Comment vendrais-tu ton travail à un jeune ?

👨‍💼00:03 22 Quel conseil donnerais-tu pour dépoussiérer un peu l’image du courtier ?

👵00:04:37 Comment faire pour paraitre légitime face à des équipes qui sont plus âgées ?

👨‍💻 00:06:15 L’élan du digital, tu mets l’accent sur quoi en particulier au bureau ?

🔓 00:07:15 Qu’est-ce que tu dirais aux personnes réfractaires à cette profusion d’outils digitaux ?

🥅 00:09:34 Penses-tu que ces outils améliorent le résultat auprès du client ?

⚖️00:12:25 Comment tu fais pour équilibrer entre vie pro et vier perso ?

⚽ 00:15:22 Quels sont tes hobbys ?

❓00:16:02 Les 2 questions LFEP


Dans le cadre du Congrès Feprabel, La Franchise en Prime s'est exportée au cœur de l'Aula Magna de Louvain-la-Neuve pour aller à la rencontre de personnalités du monde de l'assurance ainsi que d'experts invités dans les différentes conférences. Une opportunité pour Marie Kentros, porte-parole des Courtiers en assurance et Jean Marot d'élargir les horizons du podcast.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mon pari, mon pronostic, c'est qu'on ne réagira pas à la bonne échelle avant de commencer à avoir pris quelques baffes un peu sérieuses. Et malheureusement, à cause de l'inertie des processus, quand on aura déjà pris quelques baffes un peu sérieuses, la seule garantie qu'on aura, c'est qu'on va en prendre des pierres derrière. Le jour où je me suis intéressé à la santé des patrons, des dirigeants, eh bien, qu'est-ce que j'ai découvert ? Rien. Il y avait plus de statistiques sur la santé des baleines bleues que des entrepreneurs.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, ce qu'on rajoute, c'est cette couche d'IA générative. qui permet d'interagir beaucoup plus facilement pour un beaucoup plus grand groupe non technique avec ces modèles prédictifs.

  • Speaker #0

    Et ce qui est formidable, c'est que toute cette technologie, qui nous demande beaucoup d'investissement, elle profite à la fin au courtier.

  • Speaker #2

    Depuis la création de la franchise en prime, j'ai eu la chance de recevoir des acteurs du monde de l'assurance qui nous ont partagé leur expertise, leur vision et leurs innovations. Alors quand Marie Kentros, porte-parole des courtiers en assurance, m'a proposé d'installer notre studio au cœur du congrès de FEPRABEL, je n'ai pas hésité une seconde.

  • Speaker #3

    À côté des 800 participants, Jean Marot, avocat entrepreneur et moi-même, rencontrons des personnalités du monde de l'assurance et des experts dans des domaines plus variés. Voilà une belle occasion pour le podcast d'étendre son spectre. Vous le découvrirez, FEPRABEL a été ambitieuse en termes d'invité.

  • Speaker #2

    C'est effectivement une magnifique opportunité pour la franchise en prime d'ouvrir ses perspectives en rencontrant des experts inspirants. Avec Marie, tout au long du congrès, nous avons pris un malin plaisir à pousser nos invités hors de leur zone de confort.

  • Speaker #3

    Présents ou non à l'événement, découvrez ou redécouvrez nos invités, ils risquent bien de vous surprendre.

  • Speaker #2

    Nous sommes toujours au congrès FEPRABEL et toujours je suis accompagné de Marie Kentros, porte-parole de FEPRABEL. Et là, on a la chance de recevoir Gilles Marcot, qui est un des plus jeunes courtiers, probablement même le plus jeune courtier présent ici. Il a un lien assez privilégié avec l'organisateur puisque c'est le fils de Martine Gilson, la présidente de FEPRABEL. Gilles a beaucoup de choses à nous partager et notamment par définition la vision d'un courtier très jeune, qui a donc un constat, on verra, plus ou moins sévère sur la manière de fonctionner d'un bureau de courtage. Mais sans doute beaucoup d'autres sujets que nous allons aborder ensemble. Mais d'abord, avant tout, Gilles, est-ce que je peux te demander de te présenter ? Qui es-tu ? Gilles Marcot.

  • Speaker #1

    Bonjour déjà, Gilles Marcot. 31 ans, bientôt 32, ça va faire déjà 10 ans que je travaille dans le courtage, donc plus si jeune. J'exagère. Donc je travaille avec ma maman à Grédoiseau, un bureau familial, père d'un petit garçon, et voilà, sinon la vie est belle.

  • Speaker #3

    Quelle chance. Donc Jean disait dans son introduction que tu avais pas mal de choses à nous partager sur ce qui se passe aujourd'hui dans le monde du courtage, et il y a un côté... très, très réveillissant. Quand on imagine un court-temps d'insurance aujourd'hui, c'est un homme relativement âgé avec une mallette, un costume tout strict, et ce n'est pas du tout ce qu'on a en face de nous. Il faudra absolument en rajeunir cette profession. Il n'y a pas le choix, en fait. Comment est-ce que tu vendrais ton boulot à un jeune, en fait ?

  • Speaker #1

    C'est compliqué. En tout cas, ce que je peux déjà dire, c'est que le métier a bien évolué. La foule est en train de se rajeunir. Donc au niveau des réunions et autres, on voit qu'il y a de plus en plus de gens de mon âge. Donc ça, c'est plutôt agréable. Je me souviens de mes premières réunions, j'étais le seul jeune avec des gens en costume et qui ne me calculaient pas. Donc à partir du moment, ça, c'était quand même assez compliqué. Maintenant, pour vendre le métier ici, c'est vraiment un métier où il faut faire preuve d'empathie. Il faut aimer et aider son prochain. C'est des journées qui sont tous les jours différentes, après les sujets se répètent mais d'une manière différente. C'est vraiment d'aider le client, être en relation avec les gens. Personne n'a jamais la même journée, c'est ça que j'adore dans le métier. Surtout ici maintenant, le fait de gérer du personnel et puis mettre en place des initiatives, que ce soit digital ou au niveau du bureau et de l'organisation, ça donne un petit quelque chose en plus.

  • Speaker #2

    C'est marrant ce que tu dis, je vais ouvrir une parenthèse anecdotique. Moi en tant qu'avocat, j'ai une fois été recommandé à Fabrice, qu'on appelle Booba, si jamais il écoute un jour le podcast il se reconnaîtra. Il m'a dit ah t'as un problème de roulage, tu dois aller voir Jean Marot, c'est un bon avocat il est arrivé devant moi, mais je te parle de ça, moi qui en ai 43 aujourd'hui, c'est il y a une dizaine d'années, donc j'avais plutôt ton âge, et il m'a dit, mais enfin, c'est quoi ça ? Je m'attendais à un vieux barbu ! Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'un jeune avocat ? Et depuis, il m'appelle le barbu, le vieux barbu. Donc, oui, c'est un peu pareil dans toutes les professions libérales, peut-être un peu traditionnelles, je vais dire. Mais du coup, comment est-ce que toi, tu viens d'en parler brièvement, tu fais en sorte de... d'époussiérer ou en tout cas d'amener ta propre touche. Tu as parlé d'organisation, tu as parlé de digital. Concrètement, tu as peut-être des exemples à nous partager qui te viennent comme ça à l'esprit.

  • Speaker #1

    Je pense qu'en général, ici, maintenant, le client, le prospect, ils ont besoin de réponses rapides. On est dans une société où il n'y a plus le temps, on n'a plus le temps de rien. Maintenant, on n'a plus son attention sur quoi que ce soit. Donc, moi, le conseil que je donne à mes équipes et que je fais moi-même, c'est être proactif, mais à max, répondre aux gens, même pas avoir spécialement la bonne réponse directement, mais montrer qu'on est là. montrer qu'on est présent et ça les gens en ont besoin, les assurances, le garagiste en vent, le banquier, le direct, en ligne. Donc pourquoi est-ce qu'on va aller chez un courtier qui travaille plus cher, qui coûte plus cher et qui ne répond pas ? Donc là en tant que courtier il faut montrer qu'on est disponible tous les jours, il faut montrer qu'on est proactif et surtout il faut être là pour aider. Donc forcément ça c'est vraiment le maître mot que je dirais, c'est être proactif et foncer pour aider et être là au niveau des demandes.

  • Speaker #3

    Jean a expliqué dans son introduction que tu travailles avec ta maman, donc avec Martine Gilson, et là tu nous parles de gérer des équipes. Je suis un petit peu curieuse, comment est-ce qu'on fait pour être légitime ? dans ce genre de situation ? C'est évidemment grâce à ta maman que tu as ce que tu as, mais tu es quelqu'un de travailleur, tu ne t'arrêtes jamais, je sais que tu aimes beaucoup ton boulot. Comment est-ce qu'on fait pour paraître légitime face à ces équipes qui sont en général évidemment plus âgées que toi, qui ont peut-être même plus d'expérience dans le secteur ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, on ne va pas se mentir, quand je suis arrivé, je ne me suis pas dit Waouh, je veux devenir courtier d'assurance, archi faux ! De mes 16 ans à mes 21 ans, maman me faisait archiver des choses en tant que job d'étudiant, je peux vous dire que je ne prenais aucun plaisir à travailler. Après quand on parle de légitimité, c'est le travail effectivement. Il faut montrer qu'on est réprochable, il faut se donner et montrer qu'on a envie d'apprendre. Donc là moi j'ai fait étape par étape et puis maman est partie chez Fébrabelle et elle m'a dit avant de partir est-ce que tu te sens prêt à prendre l'ERN ? Je lui ai dit bah oui sure. Et donc là j'ai eu une quantité de travail en plus et ici le bureau a bien évolué encore mais c'est le travail. Après oui j'aime bien ce que je fais. Et surtout avec l'équipe, on est vraiment un bureau familial malgré notre nombre. Ça, c'est très important pour moi. Le travail, c'est là où on passe le plus clair de notre temps. Donc si ça ne se passe pas bien au travail, ça ne sera agréable pour personne. Donc moi, c'est vraiment le but, c'est que tout le monde soit bien. Et moi le premier.

  • Speaker #2

    C'est bien ça, il faut voir les choses comme ça, parce que si toi tu te sens bien, a priori on peut imaginer que tout le monde va pouvoir bien se sentir. Dans les exemples de choses que tu as amenées peut-être un peu en décalage, et personne ne doit prendre mal le fait que tu dises, moi j'ai trouvé que c'était un métier un peu vieillissant, sinon c'est ta maman qui serait la première à devoir prendre mal les choses, donc c'est pas l'idée. On va peut-être prendre le digital, c'est peut-être l'exemple le plus frappant, je suppose, où là tu amènes l'élan d'une nouvelle génération et le mode de fonctionnement d'une nouvelle génération. C'est quoi concrètement ? C'est plutôt les process dans le travail au bureau, c'est la communication, les réseaux sociaux, c'est un peu tout.

  • Speaker #1

    C'est un mix de tout. Il faut prendre en compte ce que les compagnies et autres organismes comme RoCom ou même Febrabel mettent en place. Il faut utiliser ces outils et les compagnies à l'heure actuelle sont en train de nous gaver d'outils digitaux fantastiques avec des déclarations de sinistre en ligne, des choses en deux clics. On a un accusé de réception dans l'heure qui suit, on serait idiot de ne pas utiliser ce genre de choses. Il y a beaucoup de confrères qui ne le font pas. Donc c'est des choses qui sont mises en place. Maintenant il y a des... Il y a des startups qui proposent aussi des produits pour compléter des données, etc. Je ne vais pas tous les citer, mais il y a une évolution dans ce métier qui est géniale. Et je me rends compte que moi, j'ai des collègues qui sont un peu réfractaires à utiliser cette technologie.

  • Speaker #2

    Mais qu'est-ce que tu leur dirais justement, parce que tu as utilisé le terme, et je comprends, de gavé, parce que les compagnies, elles qui ont des moyens évidemment énormes, elles investissent beaucoup dans la digitalisation, dans l'IA aujourd'hui, dans l'automatisation. Il y a un peu évidemment une forme de compétition, de concurrence entre les compagnies pour avoir toujours le produit le plus fluide, qui améliore le plus l'expérience client, que ce soit en souscription, que ce soit en déclaration de sinistre. Donc on peut quand même comprendre que certains courtiers, sans être du tout des dinosaures qui résistent au changement, se disent comment est-ce qu'on s'y retrouve et comment est-ce qu'on gère cette profusion d'outils digitaux.

  • Speaker #1

    Ben là je pense que déjà, si on nous écoute, il y a un travail à faire et je pense à développer, c'est d'amener des gens dans les bureaux de courtage et leur montrer, je ne sais pas moi, un indépendant qui montrerait comment les compagnies fonctionnent, comment les compagnies... Enfin voilà, nous en tant que courtier on ne travaille pas qu'avec une compagnie, et on doit maîtriser plein d'autres choses. S'il y a quelqu'un à courtier ou quelqu'un de l'extérieur qui maîtrise, est-ce qu'on ne partirait pas sur une piste que cette personne-là, en tant qu'indépendant complémentaire par exemple, viendrait donner des coups de main aux autres courtiers ? Je suis sûr que les gens seraient demandeurs. Vous parliez de vieux dinosaures, ben si il y en a, faut être honnête aussi. Tantôt j'ai fait une formation sur le figital, j'en ai qui ne comprenait pas la moitié de ce que je racontais. Donc il faut savoir adapter mais il faut savoir aider les gens. Et comment aider les gens ? C'est pas en faisant... enfin les formations c'est bien, mais comme je disais tout à l'heure l'attention des gens c'est maintenant on scrolle, on est sur TikTok une minute et puis on scrolle encore. Il faut des choses concrètes, des choses qui vont vite, et je pense qu'il y a moyen de trouver quelque chose pour aider les gens. Maintenant je ne suis pas l'élu des assurances ni du marketing. Mais je pense qu'il y a moyen de faire bouger les choses de manière efficace.

  • Speaker #3

    Il faut vraiment, c'est bête comme expression, mais leur apprendre à pêcher et pas leur donner le poisson.

  • Speaker #1

    Exactement, parce que c'est le début qui prend du temps. Moi, la première fois que j'ai fait la déclaration de cynisme, ça m'a pris 30 minutes. J'exagère,

  • Speaker #2

    mais maintenant,

  • Speaker #1

    je fais ça en deux minutes. Et donc, quand je vois que je fais le travail d'une de mes collègues en quatre heures, Est-ce qu'on ne veut pas tout ? Le but, c'est d'être efficace et de pouvoir aider un maximum de gens. Donc du coup, pensons, utilisons ce qu'on a pour faire le nécessaire. Voilà, c'est mon point de vue à moi.

  • Speaker #2

    Et dans ce que tu as choisi, tu identifies ces outils comme améliorant vraiment le résultat aussi pour le client final. Parce que finalement, l'objectif, c'est quand même toujours celui-là. Évidemment, il faut essayer d'améliorer ces process en automatisant, etc. Mais le but, c'est évidemment de proposer... au minimum le même résultat mais en y contractant un peu moins de temps, mais au mieux d'améliorer même l'expérience client, la satisfaction client. Donc je suppose que ces outils y contribuent ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, oui, parce qu'il n'y a pas de courtier sans client. Donc du coup, forcément, comme je reviens encore sur ma déclaration de sinistre, dans l'heure qui suit, il y a la mission qui part au garage quand vous faites un accident avec une voiture. Avant, quand j'ai commencé il y a 10 ans, c'était le téléphone, on attendait le courrier pour savoir un peu vers quoi on allait se tourner.

  • Speaker #3

    et même maintenant les mails on est en train de devenir dépassé par des mails donc il y a plein d'outils pour communiquer directement et je le dis les clients sont satisfaits parce que ça va beaucoup plus vite aussi en fait c'est assez paradoxal parce que les jeunes ne s'intéressent pas au métier alors que le métier de fonction d'assurance et le secteur de l'assurance est un des secteurs les plus développés au niveau du digital comme tu dis il y a énormément d'outils il y a plein de choses à faire je pense qu'un fan d'informatique il devient fou il devient fou parce qu'en fait il a tout ce qu'il lui faut même encore plus et pourtant les gens ne se rendent pas vraiment compte donc il y a peut-être aussi un travail à faire au niveau de la notoriété mais franchement quand on voit ce qu'on peut faire maintenant c'est un truc de fou par rapport à avant c'est

  • Speaker #1

    vraiment incroyable donc du coup Moi, en tout cas, j'utilise un maximum de choses et mon travail est vachement mieux comme ça. Donc, tant pis si mes collègues ne le font pas, les clients viendront chez moi et moi, je suis content. Il n'y a pas de souci.

  • Speaker #2

    Pardon, j'allais juste dire, pour rebondir sur ce que tu dis, Marie, et pour comparer à mon secteur de base, le monde des avocats, c'est vrai que c'est une sacrée opportunité, c'est une sacrée chance dans l'assurance qui est justement cette relation triangulaire entre l'assuré... le courtier et la compagnie. Parce que, évidemment, je le disais tout à l'heure, la compagnie a des moyens. Donc, les compagnies développent des outils. Les compagnies ont des moyens qui permettent à des insurtechs de graviter autour. Finalement, ça devient une relation en carré. Finalement, c'est plus un triangle. Avec de nouveaux outils. Là où, dans un secteur comme celui des avocats, il y a beaucoup moins de legaltech parce qu'il n'y a pas ces grands acteurs que sont les compagnies qui gravitent autour. Donc, effectivement... il y a sans doute beaucoup d'opportunités à saisir pour les jeunes courtiers qui arriveraient sur le marché. Donc je vous rejoins tous les deux.

  • Speaker #3

    Alors toi, en plus, tu nous disais tout à l'heure que tu étais très heureux dans ton boulot et on est très heureux pour toi. Mais donc on parle de vouloir attirer la nouvelle génération et pouvoir rajeunir un petit peu le paysage courtage. Pour la nouvelle génération, c'est vraiment très, très, très important d'avoir un très bon équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée. Je sais que toi tu y arrives bien et que tu y trouves ton compte. Explique-nous, donne des conseils à nos auditeurs qui pourraient peut-être se perdre dans leur travail.

  • Speaker #1

    C'est quand même du cas par cas en fonction de la taille du bureau et le fait qu'on travaille seul ou non. Moi j'ai décidé quand même de mettre des limites de mon travail parce que, comme je disais, j'ai un garçon et j'ai vraiment envie de passer des moments avec mon fils et ma famille. C'est important de ne pas négliger ce point-là. Je remarque qu'à l'époque, mes plus anciens collègues courtiers... Ils allaient aux réunions lundi, mardi soir, mercredi soir, faire la bamba. Moi, perso, je ne m'intéresse pas du tout de faire ça de temps en temps, comme des gros événements comme ici, c'est génial. Mais moi, je préfère privilégier ma vie de famille et concilier ça. Après, je ne dis pas, des fois, le soir, ça m'arrive, quand tout le monde est couché, je travaille, je reprends. Mais je pense que le cliché, quand tu pars à 17h et on te dit Ah ! Tu prends ton après-midi, il y a des clients, ils me voient partir à 5h, je dis bah oui, mon travail il est fait, il sera fait demain. Ça aussi, on est en train d'évoluer par rapport à cette manière de travailler, à ce temps de travail. Ce n'est pas parce que j'ai travaillé longtemps que je travaille bien. Moi, j'essaie de travailler de manière normale et mieux. Donc, pourquoi m'en priver ?

  • Speaker #2

    Non, mais ça, c'est vrai que ça vient de la jeune génération. Et je te rejoins. Moi, j'ai une dizaine d'années de plus. Et donc, j'ai un peu... J'ai traversé, je vais dire, le changement. J'ai connu un début de carrière aussi avec des réunions tous les soirs et un équilibre. Donc le work-life balance, sans doute un peu déficitaire côté life par rapport au côté work. Mais il y a quand même un changement, je trouve, en profondeur au niveau sociétal. Et on revient un peu sur ses priorités. Et je dirais d'ailleurs que de manière générale, il faudrait interroger quelques courtiers. plus expérimentés ici, mais il y a moins, je trouve, de réunions systématiquement organisées en soirée, les week-ends. Comme tu dis, il y a des formations, des congrès comme ici. Donc je pense qu'on va dans la bonne direction. Et d'ailleurs, on en a discuté avec Olivier Thorez, qui était un des intervenants ici à la conférence du congrès, qui parlait de la santé des entrepreneurs. Je pense que même si tu le fais peut-être de manière spontanée, si tu as décidé d'aller vers cet équilibre-là de manière spontanée, c'est quand même une tendance qui va se généraliser et je pense que c'est vraiment une bonne chose.

  • Speaker #1

    Oui, c'est important. Comme je disais tout à l'heure, à partir du moment où nous, on n'est pas bien au bureau, l'équipe ne sera pas bien et ton travail ne sera pas bon. Donc, c'est important de trouver un équilibre moral surtout. C'est quelque chose que je n'aurais jamais dit il y a un an, mais penser à soi, c'est super important et c'est tout à fait conciliable avec notre métier.

  • Speaker #2

    Tiens, à part la famille et ton petit garçon, il y a quel âge ? Trois ans. Il y a trois ans. Moi, j'ai aussi une petite fille de trois ans, mais j'en ai trois autres. Donc, aussi, au niveau de l'équilibre, moi, je dois jongler l'équilibre. Je dois jongler pas mal aussi. Qu'est-ce qu'il fait, Gilles, du coup, quand il n'est pas au bureau ?

  • Speaker #1

    Je suis un grand fan de football, énorme. Je suis entraîneur, j'ai la chance d'entraîner une équipe féminine. On était champions, je ne veux pas faire le malin.

  • Speaker #2

    Félicitations, magnifique.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Et donc, j'adore entraîner, j'adore coacher. Et c'est vraiment un grand, grand bonheur dans ma vie de faire ça. Donc, c'est beaucoup de travail, beaucoup de stress et gestion d'équipe. On revient chaque fois au même point. Donc voilà, c'est vraiment ma plus grosse passion.

  • Speaker #2

    Excellent.

  • Speaker #3

    Trop bien. Et donc, du coup... Pour clôturer, Jean aime bien toujours poser deux questions relativement similaires à nos différents intervenants. Si tu pouvais nous conseiller un livre, un film, un documentaire ?

  • Speaker #1

    Du coup, je ne vais pas être très original, mais Phil Jackson, qui a entraîné les Lakers et les Chicago Bulls, a écrit un livre et c'est une bible. On la voit, on se dit on n'est pas prêt d'arriver au bout mais il a parlé de ses méthodes de coaching, etc. C'est super enrichissant et j'apprends plein de choses. Et aussi le livre de Kobe Bryant avec sa Mamba Mentality. Du coup, c'est des sportifs. J'adore les autobiographies sportives et apprendre des plus grands.

  • Speaker #2

    J'adore la première référence en tout cas.

  • Speaker #3

    Moi, j'ai une grande question avec ça. Donc, tu coaches des jeunes femmes dans ton équipe de foot. Peut-être que tu t'inspires du coup de ce que tu as lu là. Est-ce que tu t'inspires aussi de ça pour coacher tes équipes dans le bureau, dans le bureau d'assurance ?

  • Speaker #1

    C'est différent, mais il y a des techniques qui sont mises en place aussi. Après,

  • Speaker #2

    oui, il y a des choses qui sont similaires et d'autres un peu moins,

  • Speaker #1

    parce qu'au niveau du foot, j'entraîne des plus jeunes. Ça aussi entre 14 et 40 ans, mais dans mon équipe j'ai des plus jeunes qui font un peu plus cadrer, et puis j'ai des plus âgés où il faut s'adapter aussi, mais le coaching sportif et le coaching au travail n'est pas si différent en tout cas.

  • Speaker #2

    Merci pour les conseils je vais t'avouer c'est ce que j'allais dire que le livre de Phil Jackson est sur ma liste je viens de lire l'autobiographie de Phil Knight qui est le fondateur lui de Nike qui est très intéressant mais pour ceux qui n'ont pas vu non plus la série The Last Dance sur Netflix au sujet de Michael Jordan il y a un beau gros focus sur Phil Jackson qui a été quand même un entraîneur NBA absolument incroyable donc je vais m'empresser de le lire C'est pas très sympa pour les autres invités qui m'ont recommandé plein de bouquins, mais je vais absolument lire cette autobiographie. Et Gilles, une toute dernière question. À nouveau, je vais te demander de partager un petit quelque chose. Ce serait le nom d'un invité que tu pourrais nous proposer, que tu estimes pertinent à recevoir dans la franchise en prime pour partager après toi des conseils, une vie. une expérience qui soit du monde de l'assurance ou en dehors. Si tu peux me proposer Phil Jackson et qu'il accepte, je serai très content. Mais quelqu'un d'autre, c'est très bien aussi.

  • Speaker #1

    J'ai un très bon ami qui est entraîneur de football en Ligue 1, William Steele.

  • Speaker #2

    Ah,

  • Speaker #1

    je vois très bien. Je pense à moi. Excellent. Donc, je peux toujours donner les coordonnées. Ce serait intéressant d'avoir son avis.

  • Speaker #2

    C'est vraiment top parce qu'effectivement, je le suis parce qu'il est un peu présent aussi. Il est invité régulièrement sur des podcasts ou des formats similaires. J'adore tes recommandations, on se retrouve pas mal, donc c'est parfait.

  • Speaker #3

    En tout cas, j'ai demandé à Gilles de nous parler de la work-life balance. Et donc, tu disais qu'au début de ta carrière, c'était un petit peu difficile. Et il me semble que tu privilégies beaucoup ta vie professionnelle. Il me semble que tu repars sur ce terrain-là. Avec tous ces rendus de prix, je suis assez excitée.

  • Speaker #2

    Et tiens, pour clôturer, je viens d'avoir un flash. On a parlé un peu du métier d'avocat, digitalisation. Il existe chez nous des prix de l'innovation. Je ne pense pas avoir déjà vu ça dans le monde du courtage. Donc, de récompenser, avec ou sans concours finalement, mais de récompenser un courtier pour une innovation, qu'elle soit dans le monde digital, ou qu'elle soit de nature digitale, ou une façon de travailler ou autre, a priori, ça n'existe pas. Je regarde Marie-Eusty.

  • Speaker #3

    Je pense que oui, les étoiles du courtage.

  • Speaker #2

    Ah, les étoiles du courtage.

  • Speaker #1

    C'est un nouveau...

  • Speaker #3

    Tu connais ou pas l'ESC ?

  • Speaker #1

    Non, je pense que je n'en aurais déjà eu une.

  • Speaker #3

    Non, c'est un nouveau concours, je pense que c'est la deuxième année. C'est français et ils aimeraient... En fait, c'est français, mais c'est ouvert à tous les courtiers francophones. D'accord. Peut-être que FEPRABEL va faire quelque chose pour ses membres. On va encore voir un petit peu exactement comment tout se passe. Mais il y a trois récompenses qui sont attribuées, donc avec des critères plus ou moins différents, à une digitalisation et une innovation. plus ou moins différentes, mais on va travailler là-dessus, on pourra peut-être en reparler.

  • Speaker #2

    Écoute, j'ai peut-être mis le doigt sur quelque chose, c'est très bien. En tout cas, chez nous, et je ne le dis pas parce que j'ai eu un prix à l'époque, mais ça remonte. Un seul ? Deux, en fait. Mais plus sérieusement, ça dynamise et c'est de nature à inspirer un peu une corporation de se dire, tiens... si un tel a fait ça, est-ce que moi aussi je n'aurais pas à investir et m'investir dans une démarche innovante donc voilà, j'aimerais juste voir ce qui va arriver sur la table mais écoute Gilles, un grand merci j'ai été très content de discuter avec toi j'ai l'impression qu'on aurait pu prolonger l'entretien mais on est dans le rush dans le rush ici à très bientôt,

  • Speaker #3

    peut-être sur un terrain de foot ou sur un terrain pas très important exactement allez,

  • Speaker #1

    encore merci merci

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