- Speaker #0
Il faut trouver un juste milieu entre les deux. Il faut garder un service personnalisé, humain et accessible, tout en donnant les outils digitaux au client final qui le désire. C'est extrêmement compliqué de recruter au nord du pays. Aides, c'est aussi le nom scientifique d'un moustique.
- Speaker #1
Le monde de l'assurance est en mouvement. Je suis Jean Marot, avocat entrepreneur et fondateur de Codelo, une agence spécialisée dans la transformation digitale des métiers du droit et de l'assurance. Dans la franchise en prime, je vous propose de rencontrer ceux qui ont choisi d'être acteurs de ces changements. Ils sont courtiers, fondateurs de start-up ou représentants de compagnies, et ils ont tous un point commun, des idées, une vision. Ils ont cassé les codes. Avec vous, je veux prendre le temps de découvrir leur parcours, leurs innovations et les clés de leur succès. Des entretiens passionnants et c'est promis avec la franchise en prime. Et donc c'est parti pour un nouvel épisode de la franchise en prime. C'est un épisode que je suis vraiment très content d'enregistrer. Je m'enregistrais depuis longtemps. J'ai l'honneur et le plaisir d'être accueilli chez mon invité aujourd'hui. qui a un studio, il faut bien le dire, encore de bien meilleure qualité que le mien. Donc c'est finalement un plaisir de venir enregistrer dans des conditions plus qu'optimales. Qui pourrait avoir un studio parmi les invités susceptibles d'être reçus dans la franchise en prime ? Et bien c'est Aides, puisque je suis en face de François Ronvaux, administrateur délégué, dans le studio dans lequel François et ses équipes enregistrent des capsules, enregistrent notamment des vidéos pour... Aides Academy, mais on a un peu discuté avec François avant, il m'a repris, on doit dire Insurance Academy maintenant. Et donc non, c'est vraiment un très chouette endroit et je suis très heureux de recevoir François parce que, et ça c'est une confidence que je te fais, quand j'ai commencé à penser à ce projet de podcast à l'été 2023, j'ai couché quelques noms comme ça sur le papier. Et c'est pas pour te flatter, mais ton nom est arrivé tout de suite en haut de la liste. Pourquoi ? Parce que moi je suis passionné d'innovation, j'ai eu la chance de faire pas mal de projets avec mon bureau d'avocat Legal Street. On a d'ailleurs eu quelques prix à ce niveau-là. Or c'est un peu votre secteur aussi, l'innovation dans l'assurance. Parce que vous êtes des passionnés de digitalisation, ce qui est mon cas aussi. Et donc moi, un innovateur d'assurance, un agitateur d'assurance, je me suis dit ça je dois absolument rencontrer. Et je dois permettre aux auditeurs de la franchise en prime de rencontrer, de découvrir peut-être plus en profondeur, si j'ose dire, François Rongo et Aïdès.
- Speaker #0
Merci Jean pour cette magnifique introduction. Et qui sait, peut-être qu'un jour la franchise en prime sera résidente de ce studio. Ce sera un sujet à discuter.
- Speaker #1
Écoute, rien qu'à écouter la qualité du son dans le casque sur place pendant l'enregistrement. et avoir même la qualité du décor, c'est clair que c'est assez tentant. Donc qui sait ? On va voir un peu vers où on va. On va voir aussi un peu vers où on va dans nos discussions. J'ai évidemment, comme toujours, préparé un peu l'épisode en faisant quelques recherches. Il y a beaucoup de thématiques que j'ai envie d'aborder avec toi et qui intéresseront, j'en suis sûr, les personnes qui nous écoutent. Évidemment, l'historique d'Aïdès, parce que c'est quand même une initiative originale, un peu atypique dans le paysage de l'assurance en Belgique, historique aussi, j'ai envie de dire familial. On est ici dans un petit village presque niché au cœur de la citadelle à Namur, puisqu'il y a, tu m'expliqueras si je me trompe, mais la maison familiale Ronvaux, et puis quelques maisons qui gravitent autour et qui accueillent aujourd'hui tantôt la production, tantôt le sinistre, tantôt le studio comme ici. Et donc fatalement, on va un peu parler de ton papa Thierry Ronvaux, de votre histoire commune, de ton histoire personnelle et évidemment de tout ce qui fait la particularité d'Aides, toutes ces innovations dont on parlait, le rôle du courtage, le digital et plein d'autres choses. Mais avant d'aborder ce menu riche, mon cher François, comme toujours c'est classique dans les épisodes de la franchise en prime, je te demandais de te présenter et donc dis-nous un peu qui es-tu François Ronvaux ?
- Speaker #0
Alors qui est François Ronvaux ? J'ai envie de dire que François Ronvaux, c'est avant toute chose un heureux papa de trois garçons, un heureux namurois qui a la chance aujourd'hui de pouvoir travailler dans sa ville, de pouvoir entreprendre dans sa ville et de pouvoir développer une activité locale au niveau national. Et ça, je pense que c'est quelque chose d'extrêmement important. D'un autre côté, je pense que François Renvoi est quelqu'un de très humain. Et ça, je pense que tous ceux qui collaborent avec moi, que ce soit ici en interne chez Aides, ou que ce soit en externe avec les courtiers avec qui on collabore, connaissent François Renvoi aussi comme quelqu'un de très accessible, quelqu'un qu'on peut contacter et qui sera toujours présent pour les autres.
- Speaker #1
Ça, je peux un tout petit peu témoigner, puisque ce n'est pas la première fois que je viens ici. Et c'est vrai que c'est assez frappant, au-delà du fait que, je l'ai dit, on est dans une maison, ce qui, pour... Une compagnie, j'allais dire, un souscripteur mandaté, peu importe. Mais enfin, on parle quand même d'un acteur de l'assurance qui propose des produits et qui gère de A à Z le parcours assurance. On arrive dans une maison, on ne voit que des sourires, on passe par la cuisine, on croise un collègue au premier, on a un peu l'impression, là je vais être trop caricatural, tu as le droit de me reprendre, on me... Presque dans un code d'étudiants communautaires, parce qu'il y a vraiment une ambiance comme ça qui pourrait presque me rappeler un peu cette époque que j'ai connue pour ce qui me concerne à Louvain-la-Neuve. Donc oui, et quand on parle de toi ici, on ne parle certainement pas du dictateur dans sa tour d'ivoire qui impose tout en mode top-down.
- Speaker #0
Je vais commencer à me poser des questions sur tes informateurs et sur les informations que tu as réussi à obtenir par rapport à moi. Et je n'ai absolument rien à cacher, je suis quelqu'un d'extrêmement transparent. Mais... Je vais rebondir sur un mot que tu viens de donner et qui m'interpelle. Je ne pense pas que tu avais l'info et que c'est un pur hasard. Mais moi, j'ai différentes étapes de ma vie qui se sont déroulées dans les différents bâtiments, dans les différents quartiers ici. Puisqu'en effet, mon papa a démarré l'activité vers 1994, ici sur la Citadelle. Moi, à l'époque, j'avais 12 ans. Donc moi, j'ai vu ça avec les yeux d'un petit garçon émerveillé qui voyait son papa qui était en train d'entreprendre. Ça, c'était la première étape. La seconde étape... Ça a été l'étape de mes études. Et pendant mes études,
- Speaker #1
j'ai eu... Études de ?
- Speaker #0
J'étais parti pour l'économie. J'ai terminé par un gradué en économie dans un premier temps. Et ensuite, j'ai fait la licence à la FUQAM en assurance, mais qui s'est fait un peu plus tard. Mais dans ce parcours étudiant, parfois un peu chahuté, mais de manière volontaire, et toujours de manière humaine, comprendra celui qui veut ce qu'est le côté humain d'un parcours étudiant.
- Speaker #1
J'ai fait Namur Louvain et j'ai passé de bons moments de deux côtés, donc je vois très bien à quoi tu fais référence.
- Speaker #0
Donc dans ce parcours étudiant, il a fallu à un moment prendre une décision sur le fait de rester à la maison, au domicile parental ou de partir en côte. Et il se fait qu'à l'époque, Aides avait fait l'acquisition d'un des bâtiments ici autour des bureaux. Et donc j'ai coté pendant deux années.
- Speaker #1
Génial ! Ah non, je ne te manquais que j'avais pas l'importance.
- Speaker #0
Au sein d'un des bâtiments dans lesquels on travaille aujourd'hui. Donc aujourd'hui, dans mon ancien code sont installés les services de comptabilité et logistique de la société. Et dans le bâtiment principal ici de la route des Canons, le numéro 3, c'était ma maison familiale. C'est là que j'ai mon bureau aujourd'hui, qui était l'ancien bureau de mon papa. Donc en effet, moi j'ai beaucoup d'attaches à cet environnement, puisque les autres bâtiments, qui sont au nombre de 6 au total, ont été occupés par toutes des personnes que j'ai bien connues. des personnes chez qui j'ai été chercher mes étrennes quand j'étais gamin. Chaque fois que je rentre dans un bâtiment, j'ai parfois un souvenir ou l'autre qui revient. C'est assez comique.
- Speaker #1
Tu faisais le tour du bâtiment pour récolter des fonds pour tes marches parrainées pour l'école peut-être ?
- Speaker #0
Je pense qu'ils ont pu se participer aux soirées lasagne.
- Speaker #1
Ah, j'adore ! Ça, c'est vraiment quelque chose qu'on ressent, cette historique proche, familiale, personnelle. Maintenant, ce n'est pas nécessairement ce dont on... Je comptais parler dès le début, mais c'est important. Aides, ce n'est pas que la Citadelle, ce n'est pas que les bureaux aussi, c'est Ausha aussi. Tu as utilisé le mot national.
- Speaker #0
J'insiste sur la dimension nationale de notre entreprise. C'est quelque chose qu'on travaille depuis maintenant. On a démarré, on a ouvert en Flandre en 2009. Donc, ils fêtent leurs 15 ans cette année. Ils connaissent un magnifique développement, un très beau potentiel. Et je pense que la Flandre est amenée encore à grandir avec Aides. Et c'est aujourd'hui un échange entre les équipes de Flandre et de Wallonie qui est très grand. Ce n'est pas chacun de son côté, c'est tous ensemble. Et c'est comme ça qu'on continue à grandir chaque année.
- Speaker #1
Écoute, comme on est lancé là-dessus, peu importe l'ordre chronologique, mais comment vous faites alors pour faire en sorte que ce ne soit pas juste deux équipes en vase clos, chacun de son côté ? et au contraire d'avoir une culture d'entreprise commune partagée malgré la... barrière plus ou moins importante de la langue selon les personnes, malgré un historique différent, puisque toutes les équipes qui sont ici sur Namur sont liées peut-être plus étroitement à l'historique dont on parle et dont on va surtout reparler, parce que là, on a quand même fait 93, 94, 2009 en un coup. C'est les initiatives de type, justement, implication des équipes, team building, Tout ce que je vois moi comme extérieur, notamment sur les réseaux et qui a l'air si dynamique et si agréable, c'est des choses que vous faites aussi en mêlant les deux équipes ? Pas systématiquement, évidemment.
- Speaker #0
Pas systématiquement, mais clairement, je pense que dans une équipe comme la nôtre, qui reste une équipe relativement petite par rapport au secteur dans lequel on évolue, ici, chez Aedes, on parle de moins de 60 personnes. On parle donc d'une société à taille humaine, au travers de laquelle la communication reste encore tout à fait possible. Et donc, on travaille clairement sur les mêmes bases de produits, les mêmes systèmes de communication. On échange énormément entre les équipes. Et puis, il y a bien sûr le rassemblement des personnes. Alors, le rassemblement des personnes, il peut se faire soit sur le niveau professionnel, avec des réunions régulières entre les équipes. Donc là, c'est des réunions hebdomadaires d'échange pour solutionner une problématique ou l'autre, prendre un avis ou l'autre. Donc là, c'est extrêmement important. Et puis, il y a bien sûr tout le côté... un peu plus récréatif.
- Speaker #1
Oui, moi j'ai directement parlé de ça, avant de parler des équipes, des produits et des sinistres à gérer.
- Speaker #0
Pour donner l'exemple le plus concret, nous sommes attendus le 24 mai prochain à Oudonard chez nos collègues, pour passer une journée et une soirée avec eux, mais on ne sait absolument pas ce qui va se passer. Et donc là, on leur laisse le lead de nous recevoir, de nous surprendre, et de nous faire passer un bon moment tous ensemble. Et ça, c'est des choses qu'on échange. Et de la même manière, on les reçoit ici de temps en temps également pour passer des moments d'échange ensemble qui sont complètement en dehors du cadre professionnel.
- Speaker #1
Oui, donc manifestement, c'est plus que contagieux, cette culture d'entreprise et l'ADN, il est bel et bien commun. Et si je t'entends bien et si je comprends bien et je vois bien que c'est le cas, il n'a pas été nécessaire de forcer le trait pour que... pour que ça puisse être contaminé du côté d'Odenaert.
- Speaker #0
On a un service qui a vu le jour, il y a maintenant un peu plus d'un an je dirais, à l'initiative de certains membres du personnel. Donc ça n'a pas été une directive qui a été donnée dans la société. Mais ils ont naturellement créé un groupe qu'ils ont appelé les AIPiculteurs. Donc on essaie toujours de replacer le A-E, A-I-D-S, les AIPiculteurs. ont un rôle de porter le bonheur dans l'entreprise et d'essayer de trouver des chemins et des activités un peu spécifiques tout en respectant bien sûr un budget, tout en respectant des limites. Mais ils ont une certaine autonomie et une certaine possibilité d'agir au sein de l'entreprise directement.
- Speaker #1
Bon, je regarderai un peu les réseaux sociaux d'Aides vers le 24-25 mai pour voir si je trouve un peu deux, trois indices de la surprise de l'équipe de Donnard réservée à l'équipe de Namur. Bon, on va revenir quand même un petit coup dans le passé. Tu m'expliques que tu étais un témoin privilégié des 12-13 ans des initiatives entrepreneuriales de ton papa. C'est tout quand même pour se souvenir de cette démarche justement de création d'entreprise. Donc, 93-94, c'est déjà le début de l'histoire ?
- Speaker #0
Non.
- Speaker #1
Non. Ok, c'est avant.
- Speaker #0
C'est pour ça que je t'ai laissé planer un flou. Sur certaines questions que tu m'avais posées au préalable, c'était pour regarder un petit peu aussi dans l'institution. 93-94, et tu m'en as parlé, c'était l'époque de la création d'Arkès. Et dans ce cadre-là, pourquoi j'ai des souvenirs un peu plus marqués par rapport à cette création ? C'est puisque nous habitions toujours dans la maison au numéro 3, route des Canons. Mon papa avait fait un bureau dans le grenier de la maison et il recevait les potentiels partenaires à la maison. Et donc, moi, je voyais passer fin de journée des gens qui venaient voir mon papa en réunion quand moi j'étais rentré de l'école.
- Speaker #1
Le grenier qui est devenu son bureau et puis ton bureau aujourd'hui.
- Speaker #0
C'est mon bureau aujourd'hui. C'est là que les premières pages se sont écrites. Mon papa était quelqu'un qui était issu du milieu de l'assurance puisqu'il avait travaillé pour une autre compagnie en protection juridique. au préalable, Moretus, pour ne pas les citer. Et il avait ensuite décidé, avec quelques courtiers, donc ce n'est pas lui seul, c'était lui et quelques courtiers, de créer leur propre compagnie de protection juridique.
- Speaker #1
Il n'était pas courtier, il travaillait en compagnie.
- Speaker #0
Il travaillait en compagnie. Et donc, au travers de ses contacts dans son métier de dirigeant en compagnie, il a, avec quelques courtiers, décidé de créer sa propre compagnie. A l'époque, c'était encore tout à fait possible, puisque les capitaux de sécurité pour de l'assurance de frais étaient relativement limités. Et donc, ils ont réussi, à l'époque ensemble, à lever les fonds nécessaires, à réunir ces fameux capitaux de sécurité pour créer leur propre compagnie de protection juridique.
- Speaker #1
Une PG, ok, en assurance de frais.
- Speaker #0
C'était uniquement la PGJ. assurance de frais. Quel était le concept ? Il était très simple. Le courtier qui voulait travailler avec Arkes à l'époque devait acheter des actions de la société et produire au prorata de l'investissement qu'il avait fait. Donc il n'était pas question d'avoir quelqu'un qui vienne faire de l'investissement financier au niveau de cette compagnie d'études, mais c'était quelqu'un qui apportait du business dans cette compagnie qui se mettait en place.
- Speaker #1
Pas un pur investisseur spéculateur. Il y a eu,
- Speaker #0
à l'époque, je ne donnerai pas de nom, quelques frictions, puisque certains n'ont pas respecté leurs engagement. Et dans ce cadre-là, il y avait la possibilité pour Arkes d'aller récupérer les actions sans dédommagement pour la personne qui perdait son investissement parce qu'elle n'avait pas respecté. Mais ça a très bien fonctionné.
- Speaker #1
Compagnie à ce moment-là. Compagnie, tout à fait. Compagnie, ce que tu as expliqué.
- Speaker #0
Compagnie d'assurance à ce niveau-là. Il y a eu très vite une centaine de courtiers actionnaires. de la structure qui faisait du business et ça a connu un succès relativement rapide à un point tel qui se sont très vite posés la question mais si ça marche en protection juridique pourquoi ça n'irait pas sur de l'habitation pourquoi ça n'irait pas sur de l'auto pourquoi ça n'irait pas sur de la familiale et donc là est venue l'idée d'Aides Aides c'est la suite logique de la création d'Arkès mais La problématique de l'époque, c'était peut-on créer une compagnie en assurance de responsabilité avec quelques courtiers, quelques actionnaires ? Non, ce n'était pas possible. Et donc là, il a eu ce choix de se positionner comme un souscripteur mandaté, comme un intermédiaire en assurance qui avait une très grande liberté, à savoir une capacité de créer ses propres produits, de créer ses propres tarifs, de créer ses propres conditions et de réassurer le tout à 100% auprès d'une compagnie. qui, elles, assumaient le risque de responsabilité.
- Speaker #1
Oui, c'est avoir la flexibilité, l'agilité, la possibilité de créer sans nécessairement devoir avoir les épaules très très larges au niveau du risque à assurer. Pour ceux qui nous écoutent qui ne seraient pas complètement issus du monde de l'assurance, il y a donc effectivement les compagnies d'assurance qui, elles, doivent respecter encore aujourd'hui des obligations encore bien plus lourdes. En gros, être capable d'assumer l'indemnisation de tous leurs risques et de tout ce qu'ils ont en portefeuille. Les courtiers qui sont de purs intermédiaires, qui assurent la distribution et l'intermédiation. Et entre les deux, quelques acteurs. Je vais d'ailleurs te demander peut-être un peu à quoi ressemble le paysage aujourd'hui en Belgique. Mais quelques acteurs qui sont des souscripteurs mandatés, qui choisissent de développer eux-mêmes des produits sur mesure, mais qui assument alors aussi l'intégralité de... de l'avis du contrat d'assurance, en ce compris le sinistre. Et donc ça permet, je suppose, enfin je sais en fait, que c'était le souhait à l'époque d'avoir sa marque de fabrique. Et ça je ne sais pas, mais j'imagine que oui, ton papa à l'époque ne trouvait sans doute pas, peut-être déjà dans la compagnie dans laquelle il a travaillé ou sur le marché de manière générale, la façon de... de faire les choses qu'il avait en tête.
- Speaker #0
L'objectif en créant ces structures était d'apporter un service différent, d'apporter une vue différente, d'apporter une efficacité différente. On aime toujours à dire que le principe de base était le PPC, c'était le part et pour les courtiers. Le part signifiait que c'était créé par les courtiers, ça appartenait aux courtiers.
- Speaker #1
Ah oui,
- Speaker #0
mais littéralement. Ça signifiait que l'action était dirigée vers les courtiers. Aujourd'hui, le part les courtiers va plus signifier que dans toute action que nous prenons, dans tout produit que nous développons, nous intégrons les courtiers à la réflexion. Plusieurs courtiers peuvent témoigner. de réunions qui ont lieu chez nous pour de la création de produits, pour des prises d'avis, pour vraiment construire quelque chose ensemble.
- Speaker #1
Ça a tellement marqué, je dirais que je réponds à ta place, je vis ce que tu m'expliques et je connais quand même un tout petit peu, ne serait-ce qu'en ayant fait mes recherches pour préparer l'épisode. Donc l'idée, c'est son historique, mais je ne crois pas me tromper en disant que c'est tellement ancré. dans l'historique et dans la manière dont Aïdès a été créé avec les courtiers, que même si aujourd'hui, on en parlera par la suite, Aïdès a été reprise par un fonds français, le groupe Monceau, c'est pas un fonds, compagnie, compagnie. Non plus, non plus. On va y arriver. On garde ça pour après, tu me reprends, c'est magnifique. Mais disons que Aïdès, l'absurde, on vient d'en parler, n'appartient plus aux courtiers, il n'y a plus un actionnariat courtier. Mais... Ça a tellement été fondateur que ça reste la manière de fonctionner.
- Speaker #0
Ça reste dans les gènes, ça reste dans l'ADN, ça reste dans toutes nos actions, dans tout ce que nous entreprenons. On peut citer des concepts qui relèvent plus parfois de la formule chimique pour celui qui n'est pas initié. Mais quand je parle de J plus 1, de J plus 2, de NS plus 2H, ce sont des concepts qui sont des véritables carburants pour notre business et pour lesquels on est reconnu, je pense. J plus 1 va signifier que tout ce qui va rentrer... en service production comme demande, est traité dans les 24 heures avec réponse à la demande. Le J plus 2, c'est le sinistre. Tout ce qui concerne le sinistre est traité en 48 heures. Et le NS plus 2H, nouveau sinistre, plus 2 heures. Ça veut dire que toutes les demi-journées, les sinistres déclarés du matin ont déjà fait l'objet d'une première lecture avec accusé de réception. Et de la même manière, fin de journée, ceux de l'après-midi ont déjà reçu un premier traitement. On estime que cette qualité de gestion... donne une force supplémentaire au courtier, c'est au service du courtier que nous faisons cela. Il faut se rappeler que l'examen de passage du courtier, c'est le moment du sinistre. Quand son client va le contacter en lui disant, là il m'arrive quelque chose, j'ai besoin de toi, le courtier doit recevoir de son partenaire, compagnie ou souscripteur, les outils nécessaires et les forces nécessaires que pour servir son client au mieux. Et ça, ça reste pour nous un objectif.
- Speaker #1
C'est le moment de vérité, puisque c'est le moment très émotionnel, puisque par définition, un sinistre, c'est qu'il y a quelque chose de pas très chouette qui s'est passé, quel que soit le type de couverture. C'est aussi un moment de vérité un peu pour le courtier, peut-être plus personnellement, parce que c'est là qu'on va vérifier l'adéquation entre la couverture et le risque qui va finalement survenir. Et donc, si par malheur, le travail d'analyse a peut-être... de ne pas être complet ou ne fit pas tout à fait aux besoins du client, c'est là où on peut avoir un problème et l'assurer qui dit, enfin, moi, je pensais être assuré pour, donc voilà. Mais c'est clair que c'est aussi un moment de vérité, comme je le disais, très émotionnel, où l'assurer, et on peut le comprendre, c'est toujours plus le cas, et aujourd'hui, en 2024, c'est très criant, il veut une réponse tout de suite, tout de suite, tout de suite, parce que... Il est habitué à d'autres acteurs, notamment les monstres du marché, les Amazon, les Apple, tout ce qu'on veut, à des réponses dans l'heure. Les délais de livraison, je pense que si on commandait quelque chose maintenant, on l'a avant la fin de l'épisode. Et donc, en assurance, pour le client final, il n'y a pas de raison que ce ne soit pas la même chose. Mais ce qui est assez dingue, et je pense que ce n'est probablement pas la dernière fois que j'utilise le mot précurseur, c'est que je pense avoir lu que c'est à l'époque, dans les années 90, que... ce constat est fait et qu'on dit, nous, on veut se lancer comme... compagnie avec l'APJ et puis Asselinvite comme souscripteur mandaté avec AIDES, avec ce type de niveau de qualité, presque une espèce de label ISO dès le débat ?
- Speaker #0
C'était bien sûr l'objectif lors de la création d'être différent au niveau du service. Une des demandes des courtiers qui étaient à la base, c'était clairement d'avoir un service beaucoup plus fort que ce qui existait à l'époque.
- Speaker #1
et qui se mouille qui dit à son client à son assuré ne tracasse pas je préviens la compagnie sociale et puis il attend un jour, deux jours trois jours, quatre jours cinq jours il ne se passe rien c'est lui qui est en première ligne et on peut comprendre que ce soit ça qui met en avant je me permets de rebondir encore sur un mot que je viens d'entendre qui est ISO
- Speaker #0
ISO qui est en effet qui sont des normes de qualité applicables à certains secteurs Dans le secteur de l'assurance, on parle de ISAI. C'est ISAI 3402, je pense, si je ne dis pas de bêtises. Et qui est en fait une certification qu'on doit aller chercher auprès d'une société d'audit externe. Il faut savoir que chez IDS, et je pense pouvoir affirmer, comme Cori, si ce n'est pas le cas, que nous sommes les seuls à passer cette certification ISAI 3402 depuis plusieurs années. Et l'objectif de cette certification est entre autres de venir vérifier, les engagements que nous prenons en termes de services. Et donc, ces auditeurs externes vont contrôler les niveaux de conformité du J1, du J2, du NS2H. Ils vont venir contrôler l'ensemble des process et des sécurités mises en place par la société.
- Speaker #1
C'est un atout majeur chez nous. Évidemment, c'est le top, mais j'allais dire, certainement pas pour te contredire, mais j'allais dire, de toute façon, ton auditeur de qualité, c'est le courtier. Si tu commences à ne plus respecter ces trois délais, ça va vite poser problème. Maintenant,
- Speaker #0
l'ISAI 3402 va être, lui, également extrêmement utile, puisque nous avons des relations d'une part, bien sûr, avec nos courtiers, qui sont les relations principales, puisque ce sont nos clients, nos distributeurs, mais avec notre assureur. Et l'assureur a besoin d'avoir ses certitudes par rapport à beaucoup d'autres choses. Et le fait de pouvoir produire un audit externe de qualité... du type ISAI 3402 nous soulage beaucoup dans la relation avec l'assureur qui est derrière.
- Speaker #1
Justement, comment est-ce que tu parviens ?
- Speaker #0
NS plus 2H.
- Speaker #1
NS plus 2H, oui, fatalement. Je vais bientôt faire des formules de chimie.
- Speaker #0
Je pense qu'on a fait une campagne de communication avec des formules chimiques à l'époque.
- Speaker #1
Oui, ça s'y prête bien. Là, j'allais dire, c'est entre guillemets plus facile à respecter parce que tu t'engages à déclarer le sinistre. Mais niveau production, souscription, tu dépends quand même en partie de la compagnie qui couvre le risque ? Non. Ou pas du tout ? Non, non.
- Speaker #0
En tant que souscripteur,
- Speaker #1
c'est ça. Donc,
- Speaker #0
on a vraiment une totale autonomie en ce qui concerne la gestion du produit. C'est vraiment la production du cycliste.
- Speaker #1
Il y a une relation financière avec la sous-tour en autonomie à 100%. Oui, sinon vous ne pourriez pas avoir... Tu ne peux pas dire on s'engage à tel délai, mais on dépend de quelqu'un d'autre.
- Speaker #0
Mais tu as raison, parce qu'il y a dans le monde des souscripteurs différents niveaux de délégation. On peut être souscripteur en créant un produit en collaboration avec une compagnie, et puis on décide de ce qu'on délègue au niveau de la gestion de ce produit entre la compagnie, le souscripteur...
- Speaker #1
Qui permet d'affiner le niveau des équipes nécessaires, etc.
- Speaker #0
Bien évidemment. Ici, on a ce statut de souscripteur mandaté, mais qui, a priori, est un statut qui est souvent pris pour des assurances très spécifiques. le statut de sous-descripteur c'est plus quelqu'un qui va se dire tiens là il y a un créneau une niche dans laquelle j'ai envie d'agir et peut-être une niche pour laquelle les plus grands acteurs du marché auront un peu moins d'envie de s'en occuper en tout cas oui c'est ça aller chercher je sais pas moi de l'horeca oui ou peut-être encore plus spécifique aller chercher des bateaux tout ce qui est œuvre d'art un peu dans le luxe tout ça fera souvent l'objet... de contrats via des souscripteurs mandatés. Aidez m'est allé un petit peu à contre-cours à ce niveau-là, puisque nous sommes sous ce statut de souscripteur mandaté, mais avec une distribution clairement de produits de masse.
- Speaker #1
Est-ce qu'il y a un autre souscripteur mandaté comme ça qui fait de l'auto de l'APJ de masse ? Je ne veux pas t'embêter à t'obliger à parler de la concurrence ou d'autres,
- Speaker #0
mais je pense... Je pense qu'il y en a d'autres maintenant, mais de manière relativement récente.
- Speaker #1
Certainement pas dans les années 90 ou début 2000.
- Speaker #0
Années 90, non. Années 2000, non. J'ai même presque envie de dire années 2010, peut-être pas encore. Ici, aujourd'hui, ce qui va pousser certains acteurs du marché à prendre ce statut de souscripteur mandaté, c'est un petit peu aussi lié à l'inflation réglementaire et aux difficultés à maintenir une structure compagnie, liée à toutes les directives auxquelles on fait face. la législation et l'inflation galopante de cette législation, à juste titre certainement. Mais je sais que certaines... plus petites structures auront une tendance à changer de statut.
- Speaker #1
Tiens, on a parlé de l'implication des courtiers, de leur rôle, de la manière dont, je ne vais pas dire les produits, mais la compagnie elle-même a été construite au départ de leurs constats, de leurs souhaits, etc. J'ai aussi lu un article du soir de 1996. Vive le digital, parce que 96, c'est quand même le tout début de l'Internet, mais il est quand même dans les archives en ligne, que les courtiers impliqués, et j'ouvre les guillemets de ce que j'ai lu, étaient notamment inquiets des mutations qui touchent aujourd'hui, donc 96, les canaux de distribution traditionnels de l'assurance, à savoir la vente directe, la banque assurance, etc. J'étais, et toi aussi d'ailleurs, bien entendu, au congrès FEPRABEL, ici, 18-19 avril 24. puisqu'on enregistre ici la semaine juste après. Et à un moment donné, dans le cadre des différents échanges en plénière, il y avait un mini-sondage fait sur place. Tiens, vous, courtier qui êtes présent dans la salle, qu'est-ce qui vous inquiète le plus ? Et là où on aurait pu imaginer que ce soit des concepts vraiment très actuels, je ne sais pas moi, digitalisation, l'IA, etc., ça restait notamment banque d'assurance, par exemple, gros risque. Et donc... On est presque 30 ans plus tard et le constat a tort ou a raison, puisque le rôle du courtage en Belgique reste quand même évidemment...
- Speaker #0
principale, vraiment, c'est la distribution par les courtiers qui garde la main, si j'ose dire, je crois avoir retenu le chiffre de 53% d'encaissement parmi les courtiers. Je crois qu'on monte au-delà de 70% pour la partie entreprise. Mais malgré tout, il y a cette inquiétude, pour reprendre le mot. Tu vois comment le fait que sur 30 ans, l'inquiétude soit la même, mais la menace ne serait ne réalise pas nécessairement ? C'est quoi ta vision ?
- Speaker #1
Je pense qu'on peut peut-être parler d'un marché belge qui est assez atypique, puisqu'on a vu ces phénomènes se réaliser dans d'autres pays, dont certains limitrophes à la Belgique. Maintenant, moi je garde une totale confiance en ce maintien du marché du court-inge pour les années à venir. Maintenant, je pense qu'il y aura des mutations. On connaît aujourd'hui un phénomène de consolidation. Il y a... clairement des bureaux de courtage qui sont de plus en plus grands, qui se rassemblent et qui vont continuer dans ce sens. Aujourd'hui, là où on peut dire qu'il y a les tout grands courtiers, on pourrait même appeler des master brokers, il y a les grands bureaux de courtage, il y a tous les moyens bureaux de courtage, on va appeler ça les bureaux qui ont entre 5 et 15 personnes, et puis les plus petits courtiers qui sont les courtiers de proximité. Le mid-corp, donc vraiment ce courtier moyen, va, je pense, avoir une tendance à se rassembler pour devenir un plus grand courtier. Et à terme, on aura des master brokers, des très grands courtiers, mais on va garder un tissu très important de petits courtiers, de petits courtiers de proximité. Parce que je pense tout simplement que le consommateur le demande. Et qu'un des poumons de la Belgique, c'est la TPE, la très petite entreprise. Et je pense que... pour s'occuper des TPE, pour s'occuper des particuliers qui le désirent, on va garder un tissu important de plus petits courtiers. Et ça, j'ai une totale confiance en ce concept. Et je pense qu'Aides a un rôle à son niveau, bien sûr, on reste tout petit, mais on a un rôle à jouer pour ces plus petits courtiers. On veut travailler avec tout le monde, bien évidemment, avec les très grands, avec les grands, avec les moyens, avec les petits, mais on veut garder une attention particulière. à ces plus petits courtiers de proximité.
- Speaker #0
Et pour les rassurer, si j'ose dire, je suis encore retombé récemment sur une étude. Bon, c'est en France, c'est clair que le marché est un peu différent, mais l'important, c'est que ça interrogeait plutôt le consommateur final. Une des questions posées était quel est votre canal préféré pour souscrire un produit de masse, en l'occurrence, puisque c'est l'assurance auto. qu'on pourrait voir comme un produit qui serait plus menacé peut-être par la souscription en ligne, etc. Des choses très automatisées. Eh bien, en fait, de mémoire, j'arrondis un peu, mais c'était plus de 40% par téléphone et plus de 30% en agence, enfin en agence chez le courtier. Donc, avant que le consommateur soit en demande de quelque chose... très automatisé, sans la possibilité, en gros, pour être très concret, d'appeler son courtier sur le GSM en disant, ça y est, j'ai été chercher ma voiture, comment est-ce qu'on fait ? Je pense qu'il y a de la marge et effectivement, ça restera une demande, et peut-être plus que jamais, en fait. Plus on est, enfermé, c'est peut-être pas le mot, mais plus on est sous pression dans ce monde complètement digitalisé, plus on aura sans doute besoin de cette forme de proximité et d'expérience de quelque chose de personnalisé.
- Speaker #1
Il faut trouver un juste milieu entre les deux. Il faut garder un service personnalisé, humain et accessible, tout en donnant les outils digitaux au client final qui le désire. L'un n'empêche pas l'autre. Et donc là, les compagnies et les acteurs du marché ont un rôle à jouer pour soutenir le monde du courtage dans le développement de ces outils et dans la mise à disposition de ces outils pour satisfaire tant le courtier que le client final en maintenant ce réseau de distribution.
- Speaker #0
Basculons là-dessus et tant pis, on parlera de l'historique en conclusion.
- Speaker #1
On peut continuer sur l'historique.
- Speaker #0
Non, je veux bien qu'on enchaîne sur le digital, d'autant que c'est quand même un de mes dada.
- Speaker #1
Retenons d'abord, on s'est arrêté à quelle année ?
- Speaker #0
On s'est arrêté, on est toujours en 95-96 ? Non, quand Arkes devient, entre guillemets, Aïda, c'était quoi, 96 ?
- Speaker #1
Allez, on est en 97.
- Speaker #0
Allez, 97, bon je retiens.
- Speaker #1
Il y a 3 ans, il reste 26.
- Speaker #0
97, j'avais 17 ans, je n'en avais pas encore entendu parler. Et donc, un peu de digital et puis... On s'impose de revenir sur l'historique parce que je suis vraiment intéressé, très sérieusement, de comprendre comment on peut en arriver à la création d'un outil comme IDES. Non, mais ça me permet d'aborder cette démarche toujours très innovante de cet agitateur d'assurance qu'est IDES, puisque autour d'IDES gravite toute une série de side projects, j'ai envie de dire, ou en tout cas de... Oui, c'est une constellation un peu IDES. Et il y a notamment IDES IT, qui est le bras digital, je vais dire, d'IDES. Tu vas me reprendre si la formule ne correspond pas tout à fait à la réalité. Mais en tout cas, IDES a quand même, je crois, pour le dire comme ça, sa propre agence digitale, sa propre start-up digitale. J'arrête d'utiliser des expressions qui ne collent pas à la réalité. Je te pose la question, c'est quoi IDS IT ?
- Speaker #1
Alors là, pour ceux qui n'ont pas la vidéo, Jean vient de voir sur mon visage quelques expressions qui nous font penser qu'il est temps de me céder la parole et que je puisse parler un petit peu d'IDS IT. IDS IT, c'est une histoire qui a démarré, entre guillemets, dès le départ. Puisque quand on a démarré les premières activités, Il a fallu trouver des personnes capables de soutenir ce projet au niveau IT, donc de développer un logiciel capable de suivre la distribution produit. On a donc fait appel à une société externe, Intec, pour les citer, avec qui on a travaillé de manière très constructive et très chouette pendant des années. Et puis, à un moment, dans le cadre du risk management, il a fallu se poser la question. Tiens, dans l'ensemble de mes fournisseurs, si j'ai un de mes fournisseurs qui viendrait à faire des fonds, qu'adviendrait-il de ma société ? Et quels sont les coûts par rapport à ces fournisseurs ? Et on est très vite arrivé à la conclusion que le risque informatique devenait beaucoup trop grand avec la croissance qu'on connaissait. Et donc, on a décidé d'internaliser les termes d'informatique. Et on a réussi à discuter avec Intec et de pouvoir récupérer même les personnes. de chez Intech pour créer notre propre société d'informatique.
- Speaker #0
Comme ça avait été fait sur mesure, il était presque indispensable.
- Speaker #1
On a pu récupérer ce projet et les personnes. Je peux dire aujourd'hui, et ça c'est quelque chose qui est exceptionnel pour nous, que l'équipe d'origine est toujours présente chez IDS. On a quasi été leur seul projet.
- Speaker #0
On parle du début de la création. Comme tu dis, il fallait bien un premier logiciel, un ERP et tout ce qu'il faut. Ah dingue !
- Speaker #1
Et c'est pour ça qu'on a créé ce pôle IDS IT, qui ensuite s'est diversifié selon les besoins du courtier. On a commencé à être fournisseur pour des créations de sites internet.
- Speaker #0
Oui, mais c'est ça qui est très original. Sauf erreur, tu n'étais pas encore là, on parlera de ton propre parcours s'il nous reste du temps, parce que j'ai l'impression qu'on n'est pas parti pour un épisode de 12 minutes, qui sont probablement largement dépassés. Mais ce qui est très original ici, c'est de ne pas juste se dire, bon, attention, on doit être sécure, il faut qu'on reprenne l'outil et ceux qui l'ont créé pour pouvoir vivre et continuer notre production, notre gestion de finis si c'était déjà intégré, etc. C'est de se dire, on va profiter du fait qu'on a investi dans cet outil et on va se tourner vers l'extérieur. Mais ce n'est pas naturel de se dire ça quand même. C'est déjà un peu une des marques...
- Speaker #1
Je pense qu'on peut résumer ça en parlant d'esprit d'entreprendre. Et on voulait aussi répondre à un besoin de nos informaticiens, d'avoir de la diversité dans le job. Je pense qu'un informaticien, si on le laisse sur un projet pendant 30 ans, il y a un moment où ça ne peut plus aller. Par contre, si on lui donne la possibilité de lui-même entreprendre, d'avoir d'autres démarches, voire d'autres choses, ça permet pour moi une plus grande pérennité dans l'activité.
- Speaker #0
On peut dire le contraire, puisque je dois me reconnaître, pour faire ma petite parenthèse perso, À mon tout petit niveau, parce que tu dis, nous sommes petits, moi, mon cabinet d'avocat, fatalement, n'en parlons pas. Mais comme j'avais aussi engagé des développeurs pour digitaliser le bureau, à un moment donné, c'est exactement la même démarche, puisqu'on essaie de se tourner vers l'extérieur, vers le métier d'avocat, et puis progressivement vers le monde de l'assurance, mais de la même manière, en permettant de ne pas travailler toujours sur les mêmes projets en interne, parce que je pense qu'il peut y avoir effectivement une forme d'usure, peut-être, ou peut-être d'ennui, c'est peut-être un grand mot. Donc oui, je valide si je peux me permettre et je comprends en tout cas bien la démarche. C'est top.
- Speaker #1
Ici, la démarche vient de connaître une étape supplémentaire puisqu'on a rassemblé maintenant l'ensemble des équipes et l'ensemble des activités. Le nom IDS IT va progressivement disparaître au profit de Digital Vision, qui était une des branches d'activité également présente dans cette structure. Et Digital Vision aujourd'hui, qu'est-ce que c'est ? Ça reprend bien sûr toutes les activités d'IDS. Ça reprend l'activité de service qui peut être offerte au monde de l'assurance en Belgique, mais c'est également une centaine de clients externes qui n'ont rien à voir avec le milieu de l'assurance. Et donc là, on développe pour compte de tiers, on développe pour des magasins de bricolage, on a développé pour des groupes hôteliers, on est fournisseur de licences, on est fournisseur de matériel. Et aujourd'hui, Digital Vision, c'est 25 personnes. Donc il faut se rendre compte qu'à IDES, c'est un peu moins de 60 personnes.
- Speaker #0
En ce compris le site de Donnard ? Oui,
- Speaker #1
en ce compris le site de Donnard, oui, tout à fait. Et à côté de cela, il y a Digital Vision qui regroupe 25 personnes. On n'en a pas encore parlé, on y viendra à un moment. Mais il y a MGA aussi, qui est notre nouveau partenaire.
- Speaker #0
Ça, je n'ai pas eu la fiche. J'ai fait mes fiches, mais c'est-à-dire que je ne l'ai pas.
- Speaker #1
On pourra en parler un peu plus tard. Donc, Digital Vision aujourd'hui, qui a cet ensemble de services informatiques. Quand je dis MGA, c'est mon sceau.
- Speaker #0
Ah oui d'accord, ok, j'ai pas fait rien,
- Speaker #1
d'accord.
- Speaker #0
C'était quand même dans mes fiches.
- Speaker #1
Mais donc Digital Vision, tous ces services informatiques qui sont 360, donc ça peut être de l'agence digitale, ça peut être du développement, ça peut être du matériel, ça peut être de la licence, on agit sur tous les fronts à ce niveau-là, est également maintenant au service du groupe. Le groupe peut venir...
- Speaker #0
Mais donc c'est une structure juridique différente. Tout à fait.
- Speaker #1
Donc on est sur deux structures totalement distinctes. Totalement.
- Speaker #0
Obligatoire de toute façon.
- Speaker #1
De toute façon.
- Speaker #0
Si on revenait un peu en arrière, parce que j'ai presque peur qu'on zappe, 97 on a dit.
- Speaker #1
Allez, on est en 97 et donc on a connu le développement de la compagnie protection juridique. On a vu la naissance du souscripteur mandaté. Naturellement, ces deux structures vont fusionner.
- Speaker #0
Voilà.
- Speaker #1
Et il n'y a plus qu'une seule entité qui regroupe le souscripteur. La branche protection juridique. Le travail et le développement se fait de manière régulière, croissante, mais à échelle de ce qu'on pourrait appeler un vase clos, puisque pendant plusieurs années, seuls les courtiers actionnaires peuvent distribuer les produits de la structure.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Et puis, il y a un changement.
- Speaker #0
Et avant ça ? Donc la compagnie IPJ, le souscripteur mandaté, dans les deux cas c'est de l'actionnariat courtier.
- Speaker #1
Dans les deux cas c'est de l'actionnariat courtier.
- Speaker #0
Et c'était déjà le même principe avant ?
- Speaker #1
Et c'était déjà le même principe, tout à fait.
- Speaker #0
Avec cette obligation de faire le...
- Speaker #1
Avec l'investissement, on a simplement fusionné les deux structures à l'époque. Je parle en on.
- Speaker #0
Oui, si j'ai bien suivi, tu as environ 15 ans à ce moment-là.
- Speaker #1
Alors, peut-être un peu plus quand même. Donc je dois être en plein dans mes études. Je suis en plein dans mes études,
- Speaker #0
tout à fait. Oui, évidemment, tu viens d'avancer de quelques années.
- Speaker #1
Je viens d'avancer de quelques années, puisque là, c'est une constante, on va dire, pendant plusieurs années. Date clé suivante que je pourrais donner, je dirais 2006-2007, plus ou moins. On a déjà parlé une première fois ici aujourd'hui. On va essayer de ne pas s'étendre sur le sujet, ce n'est pas le plus passionnant, mais de l'inflation réglementaire. On avait connu à l'époque différentes crises économiques déjà. et donc il y a des décisions sur l'augmentation des capitaux de sécurité. On en a parlé un peu tout à l'heure, on ne va pas rentrer dans ce sujet-là, mais la conséquence de ces différentes augmentations, c'est qu'à un moment, la structure, comme elle était construite avec des courtiers actionnaires, avec uniquement des personnes actionnaires pour une compagnie d'assurance, on ne parle que de la branche PJ, on ne parle pas du souscripteur, c'était plus tenable. Et donc il a fallu faire rentrer un acteur un peu plus important dans la danse et... Pardon, la structure compagnie protection juridique a été cédée à une compagnie d'assurance.
- Speaker #0
Parce qu'avant ça, tu me dis qu'il y avait une fusion des deux entités. Une même structure pouvait regrouper la partie compagnie à proprement parler.
- Speaker #1
C'était même le souscripteur Aides qui était propriétaire de la compagnie protection juridique.
- Speaker #0
Ah oui,
- Speaker #1
dingue. Et donc c'est le souscripteur Aides qui a vendu la compagnie protection juridique à une autre compagnie.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
A l'époque, c'était possible.
- Speaker #0
Ok. Magnifique, j'en apprends c'est le but de l'exercice ce qu'on n'a pas dit vu qu'on se trouve je l'ai dit, route des canons au cœur de la citadelle, c'est que Arkes, qui n'a plus rien à voir avec le nom de la compagnie mais je dois quand même faire le lien pour montrer que j'ai fait mon travail de recherche ça vient de Arks qui veut dire citadelle, c'est juste ?
- Speaker #1
Arks, Arkis, les citadelles
- Speaker #0
Ça me permettra quand même, mais désolé, parce que du coup, et puis on revient sur AIDES, de corriger ce que j'entends tout au moins, puisque c'est toujours ARCES ou ARCES, mais donc ne serait-ce qu'avec l'étymologie que c'est bien ARCES. Maintenant, AIDES, AIDES, AIDES, revenons à nos moutons.
- Speaker #1
Je pense que l'étymologie est quelque chose qui a sa place chez nous. C'est extrêmement important. On a parlé du AE, des IPCULTER. Comme je t'expliquais en off avant cette réunion, j'ai participé hier soir à Top Shife.
- Speaker #0
J'adore. Il faut que tu racontes.
- Speaker #1
On a décidé de challenger nos sales et ils ont chacun dû composer une brigade de cuisiniers. Et pour composer leur brigade, ils ont été pêchés dans le réseau de courtage qu'ils suivent. Et ces brigades ici, pendant quelques soirées, vont s'affronter devant un jury. sur base de la grande émission bien connue de tous, Top Chef. Et donc, c'est d'excellents moments en perspective. J'ai déjà passé un excellent moment hier soir.
- Speaker #0
Ah là, ça a commencé.
- Speaker #1
Et c'est de nouveau des moments humains. Et la particularité chez Aedes, quand on crée ce genre d'événement, c'est que c'est de la création in-house et qui est animée exclusivement par des personnes de chez nous. C'est génial. Avec quelques exceptions, mais qui font presque partie de la maison. On a un chef qui nous suit depuis plusieurs années, mais c'est presque un employé de la maison. non pas à titre hiérarchique, mais plus à titre humain. Un chef fait partie de l'équipe.
- Speaker #0
Un chef, puisque donc on est parti de là, Top Chef devient Top Ausha, puisque c'est le AE de AIDES qui se retrouve dans les vidéos.
- Speaker #1
C'est le côté de l'étymologie avec lequel on s'amuse dans notre communication un peu décalée. Mais après, il y a également l'étymologie un peu plus sérieuse, puisqu'on parle des citadelles, mais il faut savoir que AIDES, en latin, c'est le foyer, le foyer d'habitation. D'accord. D'une part, quand on a créé le premier produit incendie. D'autre part, à IDS, on s'amuse, et ça c'est les équipes de com'qui jouent avec, mais c'est aussi le nom scientifique d'un moustique. Et donc, moi je pense qu'IDS a un rôle dans le secteur, un peu de gratter, de piquer, d'essayer de faire les choses un peu différemment. Et donc, on peut avoir ce double sens.
- Speaker #0
Je ne sais pas si c'est le cas de certains concurrents, mais... L'escaque, le moustique, c'est qu'on peut essayer tant qu'on veut de s'en débarrasser pendant la nuit. Ça revient toujours. Ça colle assez bien, à mon avis, effectivement, à Aides.
- Speaker #1
Et puis, je vais aller un peu plus loin que tes infos, parce qu'à mon avis, tu n'as peut-être pas tout, mais on va terminer sur un dernier mot de l'étymologie. C'était notre premier produit auto. Est-ce que tu as su voir comment il s'appelait ? Non. Premier produit auto, c'est Caresse. Ah oui, non. C'était le produit historique qui a été créé fin des années 90. et qui existe toujours aujourd'hui.
- Speaker #0
Caresse ou cares ? Caresse. Parce que j'ai quand même, pour la petite histoire, puisqu'on est un peu dans les anecdotes, j'ai fait mes recherches et je suis allé dans mon programme informatique du bureau d'avocat, rechercher par mots-clés, AIDES le plus loin possible. Et effectivement, là je crois qu'on doit être en début des années 2010, j'ai retrouvé cette expression dans un mail d'un courtier, Émile Jacques pour ne pas le citer, qui est près de chez moi. à Nandrin. Et je retombe sur ce mail dans lequel je retrouve une de ses gestionnaires qui dit On a déclaré dans le cadre du produit AIDES, et je l'ai lu dans ma tête CARES.
- Speaker #1
Et donc, étymologiquement, CARES, on avait AIDES, on voulait mettre un peu de sauce latine sur de l'auto, et il fallait quelque chose d'asexué linguistiquement, qui puisse être de niveau national. Caress, c'est tout simplement car en anglais la voiture, mais il y a la sauce latine. Et donc le premier produit s'est appelé Caress pour être en continuité.
- Speaker #0
Je précise bien que ce n'est pas deux S.E. C'est A.R.S. On l'a compris. C'est génial, toutes ces petites anecdotes historiques qui nous permettent finalement d'avancer quand même au fur et à mesure. Je reviens en moins de deux secondes parce que c'est quand même quelque chose que je trouve incroyable. et on sent à quel point c'est pas du fake, c'est pas de la com, c'est cette culture d'entreprise. T'as pris l'exemple qui ne peut pas être plus actuel puisque c'était notamment hier soir de ce top chef. Les deux dernières années, je prends un autre exemple qui est peut-être un détail, mais au congrès FEPRABEL, quand on fait un peu le tour, on arrive devant le stand de Haïdès où qu'il soit placé, on sent quelque chose de différent. certains diront peut-être que c'est notamment lié à la bière, je pense, qui est brassée par un de tes cousins, si je ne dis pas de bêtises, par tes deux cousins, mais... La poule Pio. La poule Pio, voilà,
- Speaker #1
on l'a rassassée,
- Speaker #0
ils sont contents. Mais clairement, et plus sérieusement, on sent bien que ce n'est pas que ça. Déjà, il y a toujours cette démarche d'être un minimum... C'est pas être décalé pour être original, mais... C'est proposer autre chose qui correspond bien à l'image. Cette année, ici au Congrès FEPRABEL, c'était un chouette petit concours avec un... Un jeu d'arcade Pac-Man avec un petit concours. Et c'est surtout un accueil qui est différent. Et on voit bien que beaucoup de courtiers sont bien contents de venir s'arrêter au stand d'Aïdès et y passer non pas une minute en repartant avec un folder, mais un bon moment. Et on voit surtout que ce n'est pas du tout vécu, je ne dis pas du tout que c'est le cas ailleurs, moi je parle d'Aïdès ici, mais ce n'est pas du tout vécu comme une tare de passer un jour... ou deux comme cette année puisque c'était un congrès sur deux jours pour les équipes et on sent et ça j'aimerais bien savoir comment tu fais on sent comment vous faites du coup puisque c'est une démarche collective par définition mais enfin il faut quand même être capable de l'insuffler pour créer générer plutôt cette créativité et ce plaisir qui manifestement est pris par tout le monde dans les équipes de faire les choses différemment, de faire les choses autrement, d'aimer le changement, d'aimer l'originalité, d'aimer le contact, d'aimer la richesse des contacts, manifestement entre eux, puisque je l'ai dit tout à l'heure, on ne voit que des sourires, avec les courtiers, avec l'extérieur, peut-être avec les consommateurs, les clients, les assurés, quand il y a des contacts directs. Comment on fait ? Alors, je ne pense pas que c'est une formule miracle qui tienne en deux phrases, mais comment est-ce qu'on fait pour insuffler et pour maintenir cette culture d'entreprise ? qui doit faire en sorte que, même pour toi, fatalement, c'est un plaisir de travailler ici, d'après ce que je vois de l'extérieur.
- Speaker #1
Écoute, je sens que tu viens de me lancer un défi, de le résumer en deux phrases.
- Speaker #0
Le défi, c'est surtout que tu me donnes des conseils miracles et des tuyaux pour que, même si je pense que tu débrouilles pas mal, on puisse faire pareil.
- Speaker #1
Et avant toute chose... le professionnalisme au-delà de toutes ces dimensions, je vais utiliser l'expression petit mais tellement performant Et pour résumer, avec une deuxième phrase,
- Speaker #0
je n'oserais pas dire que quelqu'un de proche me l'a encore dit hier soir, mais c'est trop grave pour cet épisode, mais je laisse continuer.
- Speaker #1
C'est dur de se dire une rire, mais voilà, je vais répondre simplement par petit mais tellement humain.
- Speaker #0
Ah voilà, ok.
- Speaker #1
Petit mais tellement performant, petit mais tellement humain.
- Speaker #0
Ça évacue l'envie de faire la blague, c'est bien.
- Speaker #1
En deux phrases, un petit peu le concept sur lequel on travaille. Et ça s'applique autant sur la gestion interne d'IDS que sur notre rayonnement externe. On recherche la performance à l'interne de la société pour chacun de nos employés. Mais on le fait toujours de manière humaine. Et donc, on laisse toujours une place à cette discussion pour essayer de trouver un équilibre pour que les gens soient heureux de venir travailler chez Aydet. Et ça, c'est extrêmement important. Rien que l'environnement dans lequel on est, c'est quelque chose qui rend heureux le matin en arrivant. Je n'ose pas imaginer quelqu'un qui fait les trajets tous les jours. Alors oui, il y en a énormément qui le font. Je respecte énormément ça. Mais moi, je n'aimerais pas. Je suis tellement heureux le matin. de venir en 3-4 minutes ici. Il faut savoir que 80% du personnel chez Aides met moins de 10 minutes à aller au bureau. Certains viennent d'un peu plus loin, mais jamais de très loin. Et quand bien même on vient d'un peu plus loin, l'accès à Namur est relativement simple.
- Speaker #0
On peut même venir en téléphérique maintenant. Parce qu'il faut descendre un peu après.
- Speaker #1
On va me lancer sur un autre sujet. Si la ville étendait un peu ses heures d'ouverture, peut-être. D'accord. C'est bientôt les élections. Donc non, je pense que c'est vraiment une question de performance et d'humanité. Et là, c'est vraiment le rôle de nos équipes commerciales sur l'extérieur. C'est le rôle du sourire au téléphone de chaque gestionnaire. C'est le rôle de toute personne qui est un ambassadeur d'Aides. Chaque employé, quel qu'il soit, quel que soit son rôle dans la société, vu notre taille, tout le monde est ambassadeur d'Aides. Tout le monde répercute. ce sourire. Et d'ailleurs, dans nos activités que nous organisons avec nos partenaires, dans la plupart de ces activités, tous les membres du personnel sont les bienvenus pour participer à l'activité, rencontrer les courtiers. Et donc, le fait de pouvoir mettre un visage sur la personne avec qui on traite par mail, par téléphone, amène de l'humanité dans la relation, amène une dimension totalement différente.
- Speaker #0
Tout le monde est bien présenté, affiché sur le site web, d'ailleurs de manière parfois un peu décalée puisqu'il y a les deux versions. J'aime beaucoup, sauf qu'il y en a un ou deux qui ont un maillot d'Underlect, ça me plaît beaucoup moins. Benjamin Martens notamment, je pense, il y a peut-être bien un deuxième.
- Speaker #1
On s'appelait Benjamin pour supporter André.
- Speaker #0
Benjamin Derrard aussi. Les deux Benjamin, je ne les inviterai jamais au standard. Ou alors quand le standard va vraiment bien, c'est pas pour tout de suite. C'est autre chose. Non, je... Je disais et je le répète parce que je trouve que c'est vraiment marquant. Et tu as parlé, je pense, de rayonnement. Je crois que c'est le terme que tu as utilisé. On voit que ce n'est pas mimé. On voit beaucoup sur les réseaux sociaux des photos où on sent quand même un peu, si pas le sourire jaune, le rire jaune, mais on pose. Ici, tout ce qui est publié par Aïdès, je trouve en tout cas personnellement qu'on sent cette authenticité de, c'est facile finalement de publier des visuels, des photos, des vidéos sur ce qu'on fait. parce qu'on le vit bien et on est fier de le partager. Donc ça, c'est vraiment positif et agréable de le voir de l'extérieur. Ça m'amène du coup à une question, comment est-ce que tu recrutes ? Parce que tu vas peut-être me répondre que ça se passe tellement bien qu'il n'est jamais nécessaire de recruter, ou peut-être moins qu'ailleurs. Ça, je crois que ça doit être une réalité. Mais bon, c'est quand même parfois nécessaire, soit pour un remplacement, soit pour une nouvelle fonction. Et puis parce que c'est une compagnie qui est quand même toujours un peu en développement permanent. Comment est-ce qu'on fait pour recruter des nouveaux membres du personnel en adéquation avec cette culture d'entreprise ? Parce que ce n'est pas nécessairement le cas de tout le monde. Ce n'est pas d'ailleurs ce que tout le monde nécessairement souhaite. Certaines personnes sont peut-être un peu moins dans le communautaire. Comment ça se passe le recrutement chez IDS ?
- Speaker #1
Le recrutement chez IDS... peut prendre deux chemins. Un premier qui est la recommandation. Donc là, on a eu pas mal de personnes qui sont arrivées au sein du personnel par recommandation, par connaissance d'un membre du personnel. Ça, c'est une chose. Et puis d'autre part, il y a maintenant, bien sûr, le recrutement à plus grande échelle, pour lequel maintenant, c'est par annonce, via les réseaux sociaux, via parfois des sociétés de recrutement. Et en général, on arrive à attirer suffisamment de monde de candidats que pour pouvoir en choisir un. Ça, je vais dire que c'est applicable uniquement pour... la partie Wallonie-Bruxelles, puisqu'en Flandre, là, on a une grande problématique d'acquisition de talent, avec un marché qui est beaucoup plus tendu, pour ne pas dire au plein emploi. C'est extrêmement compliqué de recruter au nord du pays.
- Speaker #0
Il ne faut pas demander, parce que je trouve que ça devient de plus en plus compliqué dans nos secteurs respectifs, déjà chez nous à Wallonie, tant que c'est encore plus tendu en Flandre.
- Speaker #1
Je pense pouvoir dire qu'on a été déclaré comme faisant partie de la liste des métiers en pénurie au niveau du secteur assurance. Ensuite, il y a un autre point qui est extrêmement important pour moi au niveau du recrutement. C'est lorsque je reçois une candidature, je divise un petit peu en deux le CV de la personne. J'ai d'une part tout ce qui va concerner la formation, l'expérience. Et puis d'autre part, je vais essayer d'aller chercher un petit peu dans ce CV et puis au travers d'un entretien, les points humains de la personne. parce qu'aujourd'hui, venir travailler chez IDES...
- Speaker #0
Tu peux te permettre, vu la taille de la structure, de t'impliquer personnellement et tu le veux.
- Speaker #1
Personnellement, je le veux parce que je veux pouvoir garantir que la personne aurait une capacité d'intégration puisque parfois un parcours professionnel, une expérience et des connaissances ne suffisent pas à s'intégrer chez IDES. C'est quand même un esprit qui est parfois un petit peu différent. Et donc là, on recherche vraiment certains profils. Et il faut vraiment qu'on ait ce sentiment lors des entretiens. Tiens, ça va. va coller avec les personnes. Et j'aurais même parfois tendance à dire, je vais engager quelqu'un de moins expérimenté, de moins formé, qui n'aura peut-être pas le meilleur CV, mais parce qu'humainement, j'ai senti quelque chose chez la personne, une capacité de s'intégrer à nos concepts, à notre manière de faire, qui sera plus importante qu'un autre.
- Speaker #0
Oui, si ça te permet d'espérer du plus long terme, voire du très long terme, le... Peut-être le léger retard ou le moins au niveau de l'expérience. Il a vite rattrapé, évidemment.
- Speaker #1
On a des chiffres chez nous qui sont très positifs et que j'apprécie pouvoir regarder de temps en temps. C'est un turnover qui est extrêmement faible au niveau du personnel. Très, très peu de départs. Beaucoup plus d'arrivées que de départs, d'ailleurs. Et puis alors, des niveaux d'ancienneté assez élevés.
- Speaker #0
Oui, tu as en parlé avec IDES IT, enfin Digital Vision.
- Speaker #1
Je ne sais pas si tu as un plan de compte.
- Speaker #0
Donc c'est pareil chez
- Speaker #1
Aides. Et avec des équipes qui sont encore relativement jeunes. On en a beaucoup pour qui c'est le premier emploi. On a encore chez Aides une moyenne d'âge du personnel à 36 ans. Et ça, c'est... Toutes les entreprises ne peuvent pas le dire.
- Speaker #0
Ça aide. Enfin, ça aide. Je ne veux pas faire de jeunisme. Mais c'est sûr que pour ce côté très innovant et cette culture d'entreprise très dynamique, ça aide. Mais c'est aussi surtout la preuve que... que ça fonctionne et que ce n'est pas de nouveau du fait que si les gens restent. En parlant de trajectoire, d'absence de turnover, de gens qui restent, je vais parler un peu de toi. J'ai quand même été jeter un coup d'œil à ton parcours sur LinkedIn. Tu n'as pas commencé directement chez Aides. Quel était ton état d'esprit après avoir bouclé ton parcours, quand tu t'es dit bon, on va se mettre à bosser ? Je ne sais pas toi, mais bon, moi, je voulais tout faire, tout sauf faire comme papa, donc tout sauf avocat. En tout cas durant mes études secondaires puisque c'était maths forte, maths 8, sciences 7. J'avais même commencé un parcours d'ingénieur avant de me résigner et de me dire bon finalement le droit comme papa c'est peut-être pas si mal et finalement je suis devenu avocat alors que lui ne l'était plus mais c'est une autre histoire. De ton côté, quand on a un papa que tu observais déjà, adolescent, entrepreneur, probablement un peu hyperactif, en tout cas plein d'idées, précurseur, qui a créé au moment où toi tu arrives sur le marché du travail, une boîte qui tourne déjà bien, c'est quoi ton état d'esprit ? C'est je veux absolument intégrer la boîte, c'est mon rêve ou j'ai envie de faire ma route ? Qu'est-ce qui pend de toi de 22-23 ans à l'époque ?
- Speaker #1
Moi, de 22-23 ans, je ne me suis même jamais posé la question d'envisager venir travailler dans le monde de l'assurance. Ce n'était pas du tout un chemin qui était envisagé.
- Speaker #0
Pas nécessairement par opposition ?
- Speaker #1
Non, pas du tout. Il n'y avait aucune opposition par rapport à cela. J'avais pris le chemin d'une formation totalement différente. Et donc, non, il n'y avait aucune opposition. Absolument aucune. Et je pense même pouvoir dire qu'à l'époque, il n'y avait peut-être pas de place pour moi.
- Speaker #0
La question ne se posait pas, tout simplement.
- Speaker #1
Et puis, on va pouvoir faire un lien, à mon avis, avec pas mal de choses qu'on a déjà discutées. Puisque là, on va repartir dans le temps. Moi, j'ai commencé ma carrière professionnelle en 2006.
- Speaker #0
C'est un peu retour à l'oeuvre pour cet épisode. C'est pas mal.
- Speaker #1
On a dit qu'on se laissait aller en toute transparence.
- Speaker #0
C'est magnifique.
- Speaker #1
J'ai dit, voilà, le moins de business possible et le plus de confidence. 2006, c'est le début de mon parcours professionnel, donc je termine mes études et je commence à travailler pour un franchisé du groupe Accor, groupe Atelier. Je n'y suis pas resté très longtemps et j'ai...
- Speaker #0
Mais stage ou déjà premier emploi ? Déjà premier emploi,
- Speaker #1
j'avais fait mes stages en entreprise chez eux et donc ils m'avaient offert un emploi chez eux dès mon diplôme. Alors j'ai travaillé, c'était un groupe Atelier, donc on travaillait sur la région de Charleroi. principalement avec plusieurs hôtels du Compacor en franchise et ils avaient d'autres activités hôtelières situées au Luxembourg en France ils avaient plusieurs hôtels j'y suis paraissé très longtemps et puis j'ai eu l'opportunité de rentrer au sein de la structure chez Lidl où là j'ai connu un parcours accéléré sur une première année T'es sûr depuis quand Lidl ? Ils étaient déjà depuis une quinzaine d'années Ah oui d'accord ok Début des années 90 Début des années 90 Ok Et donc là, j'ai connu un parcours accéléré d'une première année de formation pour, à partir de début 2008, fin 2007, début 2008, avoir un poste de district manager. Donc, je gérais plusieurs magasins chez Lidl. À l'époque, j'avais 25 ans.
- Speaker #0
C'est trop tôt, à mon avis, pour que je puisse dire que c'est toi qui est à l'origine des baskets et de toute la campagne de com qui est arrivée par là. Pour le storytelling, ça aurait été très bien.
- Speaker #1
C'est très bien, mais non. Non, non, à l'époque, c'était encore... Le travail sur palette, avec des références très courtes, aucune marque présente dans les magasins. J'ai encore connu l'époque du vrai hard disc. J'ai pu prendre des responsabilités importantes assez rapidement. J'ai géré un parc jusqu'à 8 magasins dans la région de Charleroi. Et puis j'ai eu un deuxième parc de magasins sur Bruxelles. C'était vraiment une excellente aventure, une excellente formation.
- Speaker #0
société allemande très... Je ne te demande certainement pas de dire du mal de Lidl, mais contraste de dingue entre ce que tu vis aujourd'hui, notamment en termes de management, de gestion d'équipe, etc. Et ce que doit être un travail de district manager chez Lidl à l'allemande, comme tu dis, noir et blanc, on est d'accord.
- Speaker #1
Noir et blanc, mais excellente expérience pour faire autre chose après. L'avoir vécu, c'est savoir un petit peu ce qu'on aime et ce qu'on Donc là, on est sur les années 2008-2009, les études sont terminées, j'habite toujours mon appartement à Namur, et je me dis, tiens, il va être temps de s'installer dans une première maison. Et là, le hasard des choses fait qu'Aides venait d'acheter un des six bâtiments ici, qui étaient disponibles à la location. Et donc, naturellement, qui est venu occuper le bâtiment après le Côte ? Je suis venu à l'époque avec ma compagne et on s'est installé ici, au numéro 4 de la route des Canons, juste à côté du numéro 3, où du coup, je croisais tous les jours mon père et ses employés. Je travaillais pour l'AIDS et moi, je partais tous les jours travailler Charleroi ou Bruxelles en fonction, pour aller assurer mes fonctions de district. Et puis un jour... Je rentre du boulot et mon père me croise et me dit Tiens, on pense à ouvrir un service commercial chez IDS, est-ce que ça t'intéresserait ?
- Speaker #0
Il n'y avait pas un service purement commercial à l'époque ?
- Speaker #1
Il n'y avait pas un service commercial à l'époque, il y avait huit personnes qui travaillaient. Ah oui, c'est ça. Là, on est en 2009, il y a huit personnes qui travaillent.
- Speaker #0
C'était lui alors ?
- Speaker #1
C'était lui, avec Vincent Giliard aussi.
- Speaker #0
Il est compliqué d'être impliqué eux-mêmes peut-être ? Pas que, parce que le service commercial justement... Oui, 2008,
- Speaker #1
on était encore sur... Pas le Vasclot, on avait déjà ouvert à quelques courtiers non actionnaires, mais c'était un tout petit nombre.
- Speaker #0
Du coup, il n'y a pas vraiment besoin d'un service.
- Speaker #1
Il n'y a pas besoin. Le service est assuré par les gens de l'interne. C'est comme je dis, huit personnes. Et à l'époque, on avait encore ce qu'on appelait la polyvalence. Et donc, il n'y avait pas un gestionnaire production. La personne qui faisait la production, elle faisait aussi bien de la production, du CINIS, de la compta. Il fallait cette polyvalence chez chaque membre du personnel. Et donc, j'ai cette interpellation où je reste un peu pantois en me disant... De quoi est-ce qu'on me parle ?
- Speaker #0
Et donc, comme ça, ici devant...
- Speaker #1
En rentrant du boulot, ça s'est vraiment passé comme ça. Et puis, plutôt que d'en discuter, il s'en va. Il me laisse avec cette phrase et il s'en va. Et donc, je rentre à la maison, je regarde ma compagne, je lui dis, écoute, mon père vient de me dire un truc bizarre. Je pense qu'il vient de me dire qu'il y avait peut-être une possibilité de travailler ensemble.
- Speaker #0
Oui, donc c'est bien la preuve que ça n'avait jamais été abordé. Et que ça n'avait jamais été dans un coin de ta tête, manifestement.
- Speaker #1
Et donc... La réflexion s'est faite très, très rapidement. On a rediscuté et fixé quelques objectifs. Et puis, j'ai rejoint finalement en mai 2010 l'entreprise ici, où j'ai été un des deux premiers commerciaux recrutés par la société. Et c'est là qu'on peut faire un premier parallèle sur mon parcours, un second sur l'ensemble des bâtiments, le côté humain, mon attachement à cette citadelle. Et troisièmement, c'est une étape pour la société 2010. qui est l'ouverture du service commercial et l'affirmation à ce moment-là de dire nous voulons grandir beaucoup plus, nous voulons nous tourner vers le monde du courtage, nous voulons ouvrir beaucoup de partenariats.
- Speaker #0
Et toi, tu découvres, totalement en étant le fils de ton père, si je peux me permettre l'expression, tu entendais beaucoup parler d'assurance, évidemment, mais c'est ta première expérience professionnelle dans le monde de l'assurance et tu découvres...
- Speaker #1
Je découvre complètement ce milieu que je ne connais pas. Et donc là, j'ai eu droit à un petit programme de faveur au-delà de mes heures de travail, puisque c'est là qu'on m'a renvoyé faire mes deux années à la FUQAM pour suivre la formation de la licence spéciale en assurance. Et j'avais de la même manière un courtier juriste qui venait me donner des cours le soir, après journée.
- Speaker #0
Ça doit être quand même deux années bien chargées.
- Speaker #1
Absorber tout ce qui était les notions de base, les conditions générales, faire une formation accélérée. pour acquérir les compétences nécessaires à la fonction.
- Speaker #0
Et donc, cette fonction créée de toutes pièces à l'époque, ça me confirme que tu es là dès la première heure du développement du réseau de distribution, au-delà de l'actionnariat. C'est un peu ces années-là.
- Speaker #1
Attention, il y avait déjà une activité commerciale qui était exercée par le parlement.
- Speaker #0
En polyvalence, comme tu disais.
- Speaker #1
En polyvalence. Et donc là, il y avait en effet Vincent qui était très présent sur les routes.
- Speaker #0
Mais c'est la décision de se dire on va un cran plus loin. Et cette fois-ci, on veut vraiment grandir et ça passe par là. On veut grandir.
- Speaker #1
Et on est très rapidement arrivé en 2012 avec un service de quatre commerciaux.
- Speaker #0
Comment ça se passe avec ton papa à l'époque ? Parce qu'entre te faire la proposition et puis ça se concrétise, et puis vous devenez collègue et puis surtout il est ton boss.
- Speaker #1
Je pense qu'on a réussi à garder une certaine distance puisqu'on n'avait pas du tout la même activité. Moi, je m'occupais vraiment de l'activité commerciale avec une équipe que mon papa gérait plus l'entreprise de manière générale, générait des partenariats externes au niveau justement du statut de souscripteur, entre autres. Et donc, j'ai envie de dire qu'on discutait bien sûr business ensemble, mais pas dans des relations qui pouvaient amener du conflit ou autre. On a réussi à garder cette distance.
- Speaker #0
On avait vraiment le cas de nos domaines de compétence, entre guillemets.
- Speaker #1
Tout à fait.
- Speaker #0
Et donc, évolution, je sais, jusqu'à devenir directeur commercial.
- Speaker #1
Donc là, tout à fait, 2015-2016, plus ou moins. Je reprends la direction commerciale de l'entreprise, puisque là, il fallait...
- Speaker #0
Ton papa est toujours là, à ce moment-là.
- Speaker #1
Ton papa est toujours là, bien sûr.
- Speaker #0
Il va rester jusqu'à ce que tu deviennes administrateur délégué ?
- Speaker #1
Il va rester jusqu'à ce que je devienne administrateur délégué, tout à fait.
- Speaker #0
Oui, donc tu es encore assez récent. C'était encore... Enfin, 3-4 ans ?
- Speaker #1
Moi, j'ai pris mes fonctions officiellement, c'était septembre 21.
- Speaker #0
Ça a été progressif ? Est-ce que le Covid a joué un rôle ? Pas du tout ?
- Speaker #1
Le Covid, à mon sens, n'a pas joué de rôle.
- Speaker #0
Non, je ne sais pas.
- Speaker #1
Non.
- Speaker #0
Comme j'entends que c'est 21. Non,
- Speaker #1
non, mon père avait mis le souhait d'avoir un agenda de fin de carrière qui a été parfaitement respecté, qui a été progressif et qui s'est fait dans une transition parfaitement maîtrisée, au-delà de la transition, de la transmission.
- Speaker #0
Oui, l'accompagnement.
- Speaker #1
L'accompagnement a été fait de manière...
- Speaker #0
Et en interne, ça s'est passé comment ? Je veux dire, avec les équipes, je me doute que la réponse est positive, ça a dû très bien se passer, mais l'air de rien, c'était quand même un challenge pour toi d'être arrivé comme le fils, peut-être pas le fils à papa, mais le fils du patron. Je ne sais pas ce que peut penser quelqu'un. Manifestement, tu avais coté ici, tu habitais là, j'imagine que tu avais d'excellents rapports avec tout le monde, c'était un peu la famille, puisqu'ils étaient quand même tous dans ta maison. à ta maison familiale mais malgré tout c'est un challenge de finir, de passer de c'est le fils de Thierry Ronvaux qui habite à côté, qui a un autre boulot assez sympa, il participe à un événement ou l'autre à bon ben ok, il arrive comme commercial et puis directeur commercial et puis en bout de course c'est plus récent prend les rênes de la société tout a toujours été bien fluide et c'est bien passé
- Speaker #1
De mon point de vue, oui. Maintenant, je pense que le changement fait toujours un petit peu peur. Je peux entendre que peut-être certaines personnes m'ont regardé d'un peu plus près à certains moments de mon évolution pour se poser la question, tiens, est-ce qu'il en est capable ou pas ? Est-ce qu'il le mérite ou pas ? Plus sous cet angle-là. Plus sous cet angle-là, mais je pense qu'après, c'est à moi, et je pense l'avoir fait, de démontrer... Ça a l'air d'aller, en tout cas. Je pense que ça ne te passe pas trop mal. Et de démontrer par mon investissement, par ce que j'apporte à la société,
- Speaker #0
par mon engagement. Parce que bon, tu as par définition une partie de l'ADN de ton papa. Il y a l'ADN d'Aïdès, ça c'est encore autre chose, mais il y a sans doute Aïdès aussi de l'ADN de vous deux. Mais tu n'as pas tout l'ADN de ton papa, sinon vous seriez les mêmes. C'est quoi, tu dirais, tu n'as pas tout ce que tu sais être différent comme approche par rapport à ton papa, auquel tu as succédé à la fonction de dirigeant de la compagnie ?
- Speaker #1
C'est toujours compliqué, parce que dire que j'ai quelque chose en plus que lui, c'est un petit peu lui retirer quelque chose.
- Speaker #0
De différent, en tout cas. Mais de différent. Il préfère comme ça.
- Speaker #1
Je pense qu'on va pouvoir aller sur le côté très commercial, sur le côté très humain, très accessible, très ouvert à la discussion, parfois un petit peu moins conflictuel.
- Speaker #0
Il aurait peut-être une...
- Speaker #1
J'ai cette capacité de négociation un petit peu à la belge, qui fait... qui fait qu'on s'est trouvé un compromis.
- Speaker #0
Est-ce que la gestion est peut-être un peu, c'est le concept à la mode, plus horizontale, management plus horizontal ? Je ne sais pas si lui c'était plus vertical, mais si c'était le cas, c'est presque assez logique. C'est une question de génération.
- Speaker #1
Je ne sais pas si vous parlez de vertical et d'horizontal dans un type de management ici pour ce type de transition, puisqu'il faut repartir un petit peu de nouveau dans le temps. retour vers le futur, comme tu le disais. Mais lui a démarré une société où ils étaient trois personnes. Donc, il a toujours eu cette maîtrise totale sur l'ensemble des sujets, toujours eu ce besoin d'avoir une vue sur l'ensemble des choses. Et donc, ça crée peut-être par définition quelque chose d'un peu plus vertical. Ici, aujourd'hui, on essaye, vu les développements qu'on est en train de réaliser, vu les évolutions qu'on connaît, vu les croissances qu'on connaît. On essaie en effet d'être beaucoup plus horizontal. Une personne seule ne pourrait pas gérer ce type d'entreprise, gérer ses responsabilités.
- Speaker #0
Aujourd'hui, est-ce que c'est encore vraiment possible ?
- Speaker #1
Je ne pense pas. Le mode de la délégation.
- Speaker #0
En tout cas, pas sans dommages collatéraux. Tu ne peux pas ne pas avoir du tout de turnover dans une boîte et en même temps être hyper dirigiste. Maintenant, il avait aussi ce côté horizontal à tout le moins. dans la conception même de la boîte, avec les courtiers. Ça, c'est purement...
- Speaker #1
Quand on dit qu'il était plus vertical que moi, il était tout à fait horizontal aussi. Donc on ne va pas... Oui, c'est ça.
- Speaker #0
Non, non, non, mais... C'est aussi un passage d'une génération à une autre. Et puis, il a quand même baigné dans un autre environnement, les années 80.
- Speaker #1
Je ne vais pas cacher. Je raconte encore une anecdote parce que c'est des moments que moi j'ai vus et je ne sais pas si c'est volontaire ou pas que ça se reproduise. Mais quand mon père a créé l'entreprise, mon grand-père était toujours vivant. Et mon grand-père, un de ses plaisirs après sa pension, c'est de passer parfois prendre un café au bureau. Mon grand-père passait prendre un café et discuter avec mon père. Et au jour d'aujourd'hui, ça s'est transmis d'une génération. Moi, j'apprécie encore que mon père passe prendre un café dans mon bureau.
- Speaker #0
Oui, il connaît encore quasiment tout le monde, vu qu'il y a peu de turnover. Bien sûr,
- Speaker #1
il ne connaît pas les nouveaux engagés pour les trois dernières années.
- Speaker #0
Oui, voilà.
- Speaker #1
Mais il connaît encore une grande partie du personnel. C'est toujours un plaisir de l'avoir dans les murs.
- Speaker #0
Tiens, parlons de lui un moment que moi, personnellement, je ne connais pas du tout. Est-ce que, comme je crois le comprendre, un passionné... si pas de sport, en tout cas de montagne. J'ai vu un peu, et je m'en souviens d'ailleurs de l'époque, les buts du Mont-Blanc, qui était donc l'aspect local du sport de montagne, puisque c'était gravir l'équivalent, tu me reprends, comme tu l'as fait plusieurs fois et tu as fort bien fait ici, gravir l'équivalent en équipe du Mont-Blanc. Bon, mais... en montant une quarantaine de fois la citadelle, 48 fois la citadelle. Mais il y avait surtout de véritables voyages où je pense avoir compris qu'il emmenait l'équipe ou ceux qu'il estimait suffisamment armés pour aller vraiment monter un sommet à 4000 mètres quelque part dans le monde. Peut-être d'abord le Mont Blanc et puis d'autres. C'est dingue.
- Speaker #1
Principalement en Europe, il y a toujours eu un attachement assez fort à la montagne. avec Aïdès et ça remonte dans les relations privées, personnelles et humaines de mon père, puisque mon père est un ami proche d'Alain Hubert. Ils ont fait de la montagne ensemble depuis les années 90. Ils ont vécu des grandes aventures un peu partout dans le monde. Il a eu ce côté explorateur à l'époque et donc il l'a un peu reproduit chez Aïdès.
- Speaker #0
A priori, les vacances, ce n'était pas la côte d'Azur, coucher sur la plage pendant la semaine. Ça pouvait être en plan... C'était quand même possible ? Il avait quand même besoin de se poser.
- Speaker #1
Pas dire qu'il appréciait, mais c'était possible.
- Speaker #0
Oui, c'est ça, pour autre chose. Après, il y a des négociations par la cellule familiale.
- Speaker #1
C'est toujours quelque chose. Mais d'ailleurs, un des premiers slogans dans la communication d'époque, c'était vaincre des sommets Donc ça, c'était un des leitmotivs qui était repris sur certains documents de la société. Vaincre des sommets les premiers logos, c'était un logo de monde. Ah oui,
- Speaker #0
c'est juste, je vois.
- Speaker #1
Si tu reviens dans la littérature de l'époque.
- Speaker #0
Dans les documents que j'ai retrouvés dans mes vieux dossiers, puisque je suis avocat depuis 20 ans, donc je suis suffisamment loin pour pouvoir retrouver ça. Oui, je vois ce logo carré avec une montagne dedans.
- Speaker #1
Tout à fait. Et donc, il y a eu une tradition d'emmener aussi bien les membres du personnel que les courtiers en montagne. Et donc, il y a eu pas mal de voyages qui ont été organisés. On est encore d'ailleurs parfaitement équipés ici pour une vingtaine de personnes en termes de chaussures, de sacs à dos.
- Speaker #0
À quand alors ?
- Speaker #1
Quand on veut.
- Speaker #0
Tu l'as dans un coin de la tête ?
- Speaker #1
Je l'ai dans un coin de la tête, mais malheureusement, vu la taille prise par la société aujourd'hui, ce n'est plus possible d'emmener l'ensemble des personnes.
- Speaker #0
Mais si tu veux, tu proposes un nouveau challenge et tu dis qu'avec toi, comme avec ton papa, ce n'est pas 4000, c'est 8000. Tu vas faire une petite sélection, à mon avis. On ne partirait pas à 60.
- Speaker #1
La montagne est un lieu exceptionnel pour découvrir la personnalité des gens.
- Speaker #0
Oui, je crois. Ce type de voyage doit être...
- Speaker #1
Il y a d'une part le voyage, il y a surtout l'effort.
- Speaker #0
Oui, c'est ça que je voulais dire.
- Speaker #1
Dans l'effort, dans la douleur parfois, qu'on voit se révéler certains caractères, qu'on voit se révéler certains traits de personnalité.
- Speaker #0
La mentalité, évidemment.
- Speaker #1
On voit les gens qui peuvent se surpasser. J'ai vécu des grands moments en montagne.
- Speaker #0
Et puis ça crée entre les personnes quelque chose qui est tellement plus fort que tu peux trouver dans le contexte.
- Speaker #1
Non, mais il se reconnaîtra s'il nous écoute un jour. On avait été faire l'ascension du Mont Oupkal au Maroc, qui est le sommet d'Afrique du Nord, à plus de 4000. Un courtier qui était relativement en difficulté. Toutes relations de politesse et de commercial sont disparues. Quand on est dans la difficulté de la montagne, il n'y a plus que l'effort et la douleur. Et donc, à un moment, je me suis un petit peu énervé sur lui. Et je lui ai dit, écoute, maintenant, tu regardes mes fesses et tu ne décroches plus.
- Speaker #0
Ça a marché, manifestement.
- Speaker #1
Ça a marché. Et quand j'ai vu son visage arriver au sommet de cette montagne, c'était magique.
- Speaker #0
Ce n'est plus la même relation. Elle était, j'imagine, pour qu'il soit là, c'était déjà bien.
- Speaker #1
Tout à fait. C'était... Très chouette.
- Speaker #0
Bon ben, je souhaite à toi, Idès, que ça revienne à l'ordre du jour. Et je souhaite aussi que vous invitiez les extérieurs. Mais c'est peut-être par égoïsme que je dis ça, et par intérêt plutôt.
- Speaker #1
Nos IP culteurs se sont vus chargés d'une mission maintenant. Il y a une première proposition de projet qui s'est mise en route. Puisqu'on veut continuer cette culture de l'effort, continuer cette culture de l'échange, du partage. Malheureusement, mon time, comme je dis, ça va devenir un peu compliqué vu le nombre de personnes. Mais on doit commencer prochainement la première étape de la Transardonaise qu'on aimerait faire sur plusieurs week-ends avec les membres de l'équipe Aides. C'est un projet commun qu'on va mettre en place, mais c'est quelques centaines de kilomètres à réaliser localement en Belgique et durablement, mais c'est sans déplacement.
- Speaker #0
J'ai fait plusieurs fois le trail Aides ici sur la citadelle. Si ça se confirme et qu'il y a des extérieurs, des wildcards pour les extérieurs, je suis candidat. J'adore, c'est vraiment incroyable et c'est évidemment unique ce type de démarche. Quand on se balade ici un peu dans les locaux, on voit des photos souvenirs de quelques-unes de ces expéditions qui ont sans doute marqué les esprits, c'est clair. Dans l'ADN et le fonctionnement d'Aides, il y a justement cette démarche, à nouveau c'est un peu précurseur, parce qu'on parle de RSE, de responsabilité sociale ou sociétale des entreprises, de manière beaucoup plus forte ces dernières années, autant pour les enjeux environnementaux que les enjeux sociaux. Chez Aides, à nouveau, ce n'est pas une nouveauté. On n'a pas attendu de... de subir presque une espèce de pression à la RSE pour s'investir. Moi, quand je regarde par la fenêtre, je le fais d'ailleurs, je ne vois pas tout à fait d'ici, mais je l'ai vu il y a quelques minutes avant d'entrer, je vois un pouls allié, je vois un potager. Je sais qu'il y a des projets humanitaires auxquels Aïdès est encore lié. C'est magnifique tout ça. Tu m'en dis un mot ?
- Speaker #1
Je pense que oui. Les enjeux de durabilité, les enjeux sociaux sont des enjeux qui sont extrêmement importants. On a la chance d'évoluer dans un milieu économiquement qui se porte bien. On ne peut pas dire le contraire. Et sur cet axe-là, on agit sur trois niveaux. Il y a un premier niveau qui va être le niveau interne d'Aides. Un second niveau qui va être un niveau sur lequel on va agir en collaboration avec nos partenaires. Et un troisième niveau qui est le niveau sur lequel on décide d'agir nous-mêmes. de manière plus discrète, on en parle un petit peu sur notre site, mais vis-à-vis d'amis à nous, qui habitent autour de la société. Si je prends le niveau interne, tu viens d'en parler un petit peu, si vous venez sur le site ici, c'est un milieu qui est très vert, on a en effet un grand potager, un grand poulet lié, et un confort qui est assez sympa pour les gens de l'interne, et qui est, on essaye en tout cas, le plus respectueux possible de l'environnement dans lequel on évolue. Si on parle de la collaboration avec nos partenaires, je peux penser à des actions très concrètes et puis des actions tout aussi concrètes, mais parfois très comiques. Je peux t'en citer deux. Il y en a une au travers de laquelle, en fonction de la production, on plantait des arbres. Et donc, on s'est associés à la Société Royale Forestière Belge. Et grâce à nos courtiers, ce que nous avons fait avec eux, on a planté 10 000 arbres. Donc là, on a financé la replantation de 10 000 arbres. Ça, c'est le côté très sérieux de la chose. Un côté tout aussi sérieux pour éviter du gaspillage alimentaire. Je vais citer le nom de quelqu'un dont on parle beaucoup sur le monde géopolitique aujourd'hui. Monsieur Poutine a, en son temps...
- Speaker #0
Je ne l'avais pas mis dans mes notes, je ne m'attendais pas.
- Speaker #1
J'essaie de te surprendre un petit peu. Monsieur Poutine avait créé un embargo. sur certains produits belges. Il y avait en ce compris les pommes. Donc les pommes belges étaient bloquées et on avait plusieurs producteurs ici en SB principalement, donc pas très loin de chez toi, qui se retrouvaient avec des stocks de pommes énormes. Et donc, IDS a pris action. On s'est dit, là, il y a moyen de faire quelque chose. Oui,
- Speaker #0
j'attends de voir.
- Speaker #1
Nos commerciaux nous en ont voulu.
- Speaker #0
J'attends de comprendre, plutôt.
- Speaker #1
J'attends de comprendre. Puisqu'on a dit à nos courtiers, mais pour chaque nouveau client que vous faites, on lui livre 20 kilos de pommes. Ah, c'est ce qu'il y a. Et donc, moi, je me souviens même avec ma voiture. À l'époque, j'avais une passade brique.
- Speaker #0
C'est incroyable.
- Speaker #1
Je repassais tous les matins ici à la compagnie, chargé des kilos et des kilos et des kilos de pommes que j'allais livrer, soit chez les courtiers, soit chez le client. Et donc, on avait fait une campagne de com'sur... sauver un petit peu nos producteurs de pommes. Et on a acheté, je ne sais plus les quantités en tête,
- Speaker #0
mais c'était en tonnes de pommes. En tonnes, oui, mais enfin, à nouveau, c'est que du positif, puisque c'est évidemment l'action elle-même qui est de venir en aide à ses producteurs. C'est hyper sympa pour le courtier de pouvoir avoir cette démarche vis-à-vis de son assuré en disant, écoutez, vous aurez un petit bonus. J'espère que vous aimez la compote en fer ou manger des pommes, et Jacques Chirac peut-être, c'était le slogan à l'époque. Pas à l'époque de l'opération, mais un peu avant. Mais c'est que du positif à tous les niveaux, à tous les échelons. Et ça permet, à nouveau, sans que du tout ça ne puisse être perçu comme une communication un peu calculée, etc. Non, c'est une top opération, donc c'est génial de la partager.
- Speaker #1
On n'a pas sauvé un producteur de pommes en faisant ça. Non, mais... On n'a pas sauvé la situation. Mais je pense, si ça a permis à quelques personnes de prendre conscience d'un problème et d'essayer de chacun à notre niveau d'y participer... Je pense que le défi a été réussi.
- Speaker #0
J'adore. Mais ça, c'est clairement... Parce que quand on parle d'innovation, ou on parlait d'agitateur, de créativité, d'idées, on a parfois tendance à avoir le digital, notamment aujourd'hui. Innovation égale digital. Mais aller acheter un stock de pommes pour le distribuer aux assurés par l'intérêt... en récompensant au passage les courtiers, c'est évidemment de l'innovation, mais ça il faut être capable d'aller chercher des gens d'idées donc il faut avoir l'esprit alerte, créatif, positif, et je sens bien que chez AIDES à ce niveau-là on est prêt à les surprendre.
- Speaker #1
Et puis il y a d'autres actions qu'on essaye de mener, mener du soutien tant local qu'un peu plus loin, donc on soutient de manière... Forte depuis longtemps, un hôpital mobile au Népal qui s'occupe principalement de tout ce qui est chirurgie orthopédique pour aller réparer un petit peu les mains, les pieds, les jambes des personnes qui n'ont pas accès aux soins dans les contrées les plus reculées du Népal. Donc là, c'est une association qu'on soutient très fort. De la même manière, on a eu des soutiens pour la station Princesse Elisabeth. On soutient quelques activités d'un ami en Afrique. C'est vraiment des choses qu'on a fait à notre propre niveau et de manière plus locale. Des petites actions, mais moi, je préfère me dire que j'essaie de multiplier les petites actions. Je ne sais pas si c'est concrète ou si j'essaie d'avoir un impact direct sur des personnes que d'avoir quelqu'un qui va dire moi, je vais verser X dizaines d'euros pour telle association Ça doit exister, ça doit se faire, mais ce n'est pas le rôle d'Aïdès de faire ça.
- Speaker #0
Oui, non,
- Speaker #1
je pense que Roche a pu agir à des plus petits niveaux. Et ici, quand on peut se permettre de dire, voilà, on a offert 50 paires de chaussures dans un orphelinat avec des enfants placés par le juge, on se dit, ok, on sait que ces gamins-là, l'hiver prochain, ils auront les pieds chauds. C'est des choses que nous, à notre niveau,
- Speaker #0
on peut faire.
- Speaker #1
Et on sait que c'est un impact direct.
- Speaker #0
Mesuré, entre guillemets, comme tu dis, c'est un impact direct.
- Speaker #1
C'est très mesurable.
- Speaker #0
Je reviens à du plus business, mais à Aides, à l'activité. J'avais noté cette question, j'ai envie de te la poser. Qu'est-ce que tu dirais aujourd'hui à un courtier qui ne travaille pas encore avec Aides, pour le, entre guillemets, le convaincre ? Parce que l'awareness, donc la connaissance d'Aides, aujourd'hui, je pense qu'il n'y a plus de difficultés. Tout le monde connaît Aides, j'imagine. Comment est-ce que tu tenterais de convaincre un courtier, pas qui est réfractaire, parce que je ne vois pas pourquoi l'être, mais comment est-ce que tu mettrais en valeur ce qui vous différencie vis-à-vis d'un courtier ? Je vais donner mon avis plus personnel, j'espère que mes commerciaux le portent de la même manière. Mais pour moi, j'ai toujours vu Haïdé dans un bureau de courtage comme un petit bol d'air frais. C'est quelque chose qui peut permettre aux courtiers de respirer un peu plus, tout en étant de nouveau extrêmement sérieux, avec un excellent produit, avec un excellent tarif. Donc on est capable de rivaliser avec les grands acteurs du marché, malgré notre taille, malgré nos limites parfois. sur certains axes, mais on va lui amener clairement quelque chose de différent. Là où il a une palette aujourd'hui de 4, 5, 6 compagnies peut-être, je pense que Aides peut prendre une petite place. Je ne vais jamais prétendre avec mon business model aujourd'hui arriver chez un courtier et lui dire comment est-ce qu'on va faire pour que je sois ton fournisseur principal.
- Speaker #1
Ne serait-ce que par rapport à la gamme de produits.
- Speaker #0
Et donc ici, l'objectif, c'est de pouvoir se dire je veux prendre une petite part comme acteur secondaire au sein d'un maximum de bureaux de courtage.
- Speaker #1
Ah il est ça, c'est quoi aujourd'hui ?
- Speaker #0
Donc ici aujourd'hui c'est 4 lignes de production, c'est l'auto, l'incendie, la protection juridique.
- Speaker #1
Donc auto, dégâts mat, ST, les trois...
- Speaker #0
Tout ce qui est en termes de la maison d'habitation et le vélo. Donc là on a été précurseur.
- Speaker #1
Oui, aujourd'hui on voit partout avec les nouveaux engins de mobilité, etc. Mais cette PJ Vélo, c'est moi qui ai l'absence parce qu'on vient de parler de PJ. Mais l'offre complète vélo, je la vois, elle existe depuis des années.
- Speaker #0
C'est là où on a encore une part de marché assez importante, puisqu'on était les premiers à le distribuer. Il y en a beaucoup qui nous ont regardés à l'époque et puis tout le monde a commencé.
- Speaker #1
Oui, ça c'est à nouveau la démonstration si nécessaire d'une vision en fait. parce qu'il faut être un peu visionnaire pour se dire que un jour la mobilité 12 va finir par évoluer dans le bon sens et se rendre compte que ce type de cynisme malheureusement risque de se produire un peu plus parce que il y a de plus en plus de vélos mais malheureusement il y a quand même de plus en plus de voitures aussi et de se dire que c'est un produit d'avenir, tu n'as peut-être pas la date en tête comme ça, je te prends pas au dépourvu mais cette offre vélo elle existe de... Presque depuis le début, j'exagère. D'abord l'automne, enfin...
- Speaker #0
2011, je l'ai vu.
- Speaker #1
C'est incroyable.
- Speaker #0
Je pense environ que 2011, on a commencé.
- Speaker #1
Alors que voilà seulement 2-3-4 ans que ces produits-là sont diffusés plus largement.
- Speaker #0
Je pense que l'innovation est quelque chose d'extrêmement important. Et aujourd'hui, on est loin d'avoir fini nos innovations et on a encore beaucoup d'intentions pour la suite et au-delà des produits qu'on distribue aujourd'hui. Donc...
- Speaker #1
Tu m'en dis un mot ?
- Speaker #0
Je peux teaser l'événement sans rentrer dans le moindre détail. Ça s'est peut-être ressenti à quelques moments de l'interview. Des directions vers la TPE. Moi, j'ai une grande confiance en la TPE. Et je pense que les courtiers ont besoin d'amener des solutions simples, innovantes et un peu différentes pour ce poumon économique de la Belgique qu'est la TPE, donc la très petite entreprise. Il faut pouvoir leur offrir un service. et un produit qu'ils peuvent immédiatement appréhender, comprendre, qui soit simple. Et donc là, je pense qu'Aides pourrait avoir un rôle à jouer dans le futur.
- Speaker #1
Le côté, ou plutôt la démarche sur mesure d'Aides en tant que souscripteur mandaté correspond à mon avis assez bien aux attentes et aux besoins de ce tissu économique. On en a un petit peu parlé, pas de l'offre d'assurance, mais... Avec Olivier Thorez, qui était présent comme conférencier au Congrès FEPRABEL et qui étudie, c'est assez intéressant, je l'ai reçu dans le podcast, mais dans les épisodes hors série un peu condensés comme ça d'un petit quart d'heure, mais il parlait, il expliquait à quel point il estime que les PME, ou PME lui dit-il, c'est plus logique, d'ailleurs tu viens de dire TPE, t'as pas dit les TPE. puisqu'il est de Montpellier, le professeur Torres, mais à quel point elle semble délaissée, un peu à tout point de vue, par le pouvoir politique qui a un peu une espèce d'arbre qui cache la forêt que l'ont les grands acteurs industriels qui font, croit-on, tourner l'économie, mais ce n'est pas aussi simple que ça. Mais c'est sûr qu'un gros acteur industriel qui tombe, c'est évidemment beaucoup d'emplois d'un coup, mais quand on ne se soucie pas de 1000 TPE, c'est autant d'emplois, si pas plus, qui sont menacés. Donc ça c'est peut-être pour le côté macro, mais sur le côté des besoins, je pense effectivement que si on se cantonne au niveau de l'assurance, il y a certainement des choses à faire pour un acteur qui fait du sur-mesure, du personnalisé.
- Speaker #0
J'irais même au-delà de ça. Manifestement,
- Speaker #1
je n'ai pas besoin de te convaincre en le répétant, mais je veux en tout cas te confirmer que ça me paraît tout à fait cohérent.
- Speaker #0
Un autre élément de teasing que je peux donner, qui va se résumer en un mot, c'est corporations. Je pense qu'au sein des TPE, il y a des corporations, et au sein de ces corporations, il y a des besoins. Mais pour chaque corporation, le besoin peut être différent, il peut être adapté, en changeant quelques petites choses. Produits d'assurance, on peut facilement adapter un petit package à une corporation.
- Speaker #1
Je ne vais pas te relancer avec une question supplémentaire, parce que tu vas devoir aller au-delà du teasing et ce n'est pas l'idée. Tu vas me demander de couper au montage. Donc, je nous laisse sur ce teasing et je me réjouis peut-être de te recevoir dans un autre épisode dans quelques mois, quelques années, pour faire le bilan de ces nouvelles initiatives. Parce qu'on va quand même tout doucement aller vers la clôture de cet épisode. Je veux quand même permettre à ceux qui nous écoutent de continuer à découvrir un peu personnellement. Quand tu ne diriges pas une compagnie d'assurance, quand tu ne gères pas... Enfin, souscripteur, je ne vais pas chaque fois me corriger, on se comprend. Quand tu ne diriges pas IDES, qu'est-ce que tu fais toi François ? Je sais que tu aimes voir du monde, tu aimes faire du sport, tu aimes ta famille. C'est quoi le... C'est quoi les activités hors boulot et c'est quoi le work-life balance de François Ronvaux ?
- Speaker #0
J'ai envie de dire que je suis encore, comme je disais dès le départ, un heureux papa de trois garçons.
- Speaker #1
Rien que ça, évidemment.
- Speaker #0
8, 12 et 14 ans. Donc c'est prenant. Il y a une série d'activités qu'il faut assumer, qu'il faut véhiculer, qu'il faut y assister. Et je le fais non pas comme une contrainte, mais je le fais avec le plus grand des plaisirs.
- Speaker #1
C'est ce que je dis aussi, tu sais que je ne suis pas pas de 4 ans en grand, mais n'empêche pas qu'à certains moments, c'est quand même un tout petit peu les communes mondiales. Il faut quand même être honnête, François.
- Speaker #0
Il y a bien sûr le côté métro-boulot-dodo, et puis on a un cercle d'amis assez développé qu'on aime rencontrer, avec qui on aime partager, une certaine vision épicurienne aussi de la vie.
- Speaker #1
Notamment avec tes deux cousins qui brassent une bonne bière.
- Speaker #0
Notamment avec mes deux cousins qui ont brassé une bonne bière, mais pas que. puisqu'il y a l'aspect un petit peu, on essaye d'introduire un petit peu de sport. Je ne suis pas le plus grand sportif, je devrais en faire beaucoup plus. J'essaye d'avoir une activité sportive régulière, sans pratiquer un sport en particulier, une année régulière, mis à part le tennis, on en parlait. Là aussi, je suis avec mes cousins.
- Speaker #1
C'est vrai ? Une équipe familiale. D'accord.
- Speaker #0
Le côté famille avec mon frère et mes cousins. Ici, on vient de rentrer dans la saison. Donc la vie en dehors d'IDS est clairement composée de moments famille, amis, épicurie.
- Speaker #1
Et tu arrives à trouver un bon équilibre à ce niveau-là ? Je veux dire, je disais work-life balance, donc ton équilibre entre... Tu arrives à, malgré tes responsabilités, parce qu'on n'a pas trop parlé de ton quotidien professionnel et de ce que c'est aujourd'hui, on s'est peut-être focalisé sur le côté équipe, mais c'est aussi, je m'en rends compte, j'imagine beaucoup de... Beaucoup de réunions avec les responsables de compagnie, avec certains départements, avec les fédérations, avec malgré tout, toute cette question de réglementation qu'on a gardée sur le côté. On va la laisser là, mais malgré tout, c'est quand même beaucoup de travail. Tu arrives à ne pas trop le ramener à la maison, ce travail ?
- Speaker #0
Je pense qu'il m'a fallu un certain temps. temps pour ne plus le ramener à la maison. Mais je pense... Après,
- Speaker #1
je ne dis pas que n'est vertueux que celui qui ne ramène pas tout. Moi, j'ai un côté assez perméable, parce que j'aime bien ça, j'aime bien mon métier, j'aime bien mes projets. Et je pense que depuis le Covid, on a quand même tous eu un petit quelque chose qui a changé. Donc, on est capable de switcher de l'un à l'autre tout en préservant des moments... Donc, de vie familiale notamment et autres. Mais voilà, ça reste un danger.
- Speaker #0
J'ai simplement essayé de fixer, je me suis fixé quelques règles que j'arrive à respecter. Il y a bien sûr toute une partie du job qui comprend des déplacements au Luxembourg, en France, en Flandre. Ouh là, parfois je pars un, deux, trois jours, ça m'arrive et là, c'est non-stop boulot, boulot. Il y a bien sûr toute la partie commerciale auxquelles je participe. à laquelle je participe également encore, où c'est des soirées parfois qui sont bloquées ou parfois une activité de week-end. Donc il est clair que ça va bien au-delà d'un horaire classique de travail et à côté de ça, il y a bien sûr une charge de travail importante qui est faite quotidiennement dans les murs ici, au niveau de la compagnie. Mais les règles que j'ai... fixé et que j'arrive maintenant à respecter, c'est de me dire, si je n'ai pas une activité de soirée, si je n'ai pas une activité de week-end, ou que je ne suis pas en déplacement professionnel, là, je sais qu'à 19h maximum, je ne regarde plus mes mails. Et donc là, j'essaye d'avoir cette discipline de ne plus ouvrir un mail après 19h. De la même manière, si j'ai un week-end où je peux me permettre de ne pas travailler du tout, là, il est clair que je vais mettre en sécurité l'ensemble de mes outils et... je vais m'arrêter pendant les 48 heures complètes du week-end. Et ça permet de créer des breaks, ça permet d'avoir des activités.
- Speaker #1
Oui, on s'est très bien quitté avec le véritable urgence, on va quand même joigner, peut-être pas.
- Speaker #0
Il reste un GSM, mais ça on peut également le citer, et ça c'est quelque chose qu'on a appliqué pour l'ensemble des collaborateurs dans la société. Je n'ai plus aucun membre du personnel chez Aides qui a accès à ses mails sur son téléphone. Donc ça c'est quelque chose qu'on a supprimé. Les sales pour les cas d'urgence, ou la personne qui me le demande peut disposer. d'une tablette. Mais à ce moment-là, c'est une tablette qui n'est que professionnelle. Il est obligé, il la sortira que s'il y a un besoin professionnel. Mais il n'a pas accès à d'autres choses que le professionnel sur sa tablette. Mais donc là, il a fallu que je le vive pour m'en rendre compte. Je ne pensais pas que ça allait avoir un tel impact. Mais je suis vraiment aujourd'hui heureux et content d'avoir pris cette décision.
- Speaker #1
Je veux comprendre concrètement la partie, je ne vais pas dire technique, mais donc... Pour lire ses mails, il faut être soit fatalement devant son PC ici, mais ils ont des laptops quand même.
- Speaker #0
Il peut avoir le laptop à la maison, bien sûr.
- Speaker #1
Mais c'est vraiment sur le GSM.
- Speaker #0
Sur le GSM qui est l'outil.
- Speaker #1
La messagerie IDES n'est pas configurée, n'est pas disponible.
- Speaker #0
Non, non, elle ne peut plus l'être. Donc ça, c'est une règle qui est globale à la société. Parce que si on doit aller consulter quelque chose sur son laptop, on doit faire la démarche. C'est ça,
- Speaker #1
il faut se connecter, l'ouvrir.
- Speaker #0
Donc là, c'est qu'il y a vraiment quelque chose à faire. Par contre, le fait d'avoir ce réflexe, d'avoir le choix de se téléphoner, on regarde un notif, on regarde un notif, machin.
- Speaker #1
Quand les membres de l'équipe savent tous que les autres ont leur messagerie sur le smartphone, on trouve toujours un niveau d'urgence qui justifie d'envoyer un petit mail en disant Je sais bien qu'on est samedi matin, mais tu saurais me renvoyer le dossier de machin, etc. Donc ici, la règle, elle est claire et du coup, le week-end, on se contacte. pas, c'est comme ça. Ou s'il y a vraiment une urgence.
- Speaker #0
Il y a une urgence.
- Speaker #1
Des vraies urgences, des week-ends, il n'y a pas beaucoup. Ah, magnifique, je suis content qu'on termine plus ou moins là-dessus, mais non, on ne termine pas là-dessus. D'une part parce que j'ai encore deux, trois dernières petites questions récurrentes, classiques de fin de podcast, mais surtout parce que je ne voudrais pas qu'on termine sans que tu m'expliques ce qu'est le groupe Monceau, si ce n'est pas une compagnie, ni un fond. Et les personnes qui nous écoutent, on veut avoir, ils savent peut-être tous, c'est peut-être moi le seul à m'être trompé, à ne pas savoir, mais tu m'as repris, explique-moi un peu, on va quand même en parler deux secondes avant de clôturer, l'histoire de l'arrivée du groupe Monceau dans le parcours d'Aïdès.
- Speaker #0
Tout à fait, donc le groupe Monceau est un groupe, c'est une mutuelle.
- Speaker #1
Mutuelle, d'accord.
- Speaker #0
J'ai à répondre à tout le monde, Monceau est une mutuelle. D'accord. C'est un ensemble de mutuelles. française. Monceau est un groupe qui pèse quand même un petit peu sur le marché. Je vais quand même reprendre mon petit copium.
- Speaker #1
Je ne vais pas raconter de bêtises.
- Speaker #0
Mais si je dois prendre la définition qu'il s'octroie, c'est un ensemble mutualiste de sociétés d'assurance.
- Speaker #1
Je pouvais déjà essayer.
- Speaker #0
Je pensais que tu cherchais une autre.
- Speaker #1
J'ai manifestement pas été assez exhaustif. Je suis focalisé. Donc, c'est
- Speaker #0
Monceau est arrivé chez Aides, a repris la totalité des actions d'Aides au 1er janvier 2019. Oui,
- Speaker #1
c'était encore assez récent.
- Speaker #0
Ça fait un peu plus de cinq ans maintenant. Et Monceau a apporté à Aides une nouvelle capacité de développement. Une nouvelle capacité puisque, historiquement, en tant que souscripteur mandaté, nos porteurs de risque étaient un petit peu nos concurrents, puisqu'on distribuait les mêmes produits. eux, c'était une branche de distribution supplémentaire. C'était une diversification dans leur mode de distribution de travailler avec Aides. Aujourd'hui, Monceau, on est leur unique branche de distribution en Belgique. Donc, on reçoit des moyens supplémentaires importants, tant au niveau financier qu'au niveau des possibilités de développement, des risques qu'on peut prendre. Monceau apporte énormément. pourquoi avoir choisi Monceau comme nouveau partenaire. Mais je pense que dans nos ADN, on est assez semblables. Aides, qu'on l'a vu dans nos modes de fonctionnement, est assez mutualiste, en quelque sorte. Sans être une mutuelle, je pense qu'on retrouve des aspects et on a pas mal de points communs en termes d'ADN. Aujourd'hui, MGA,
- Speaker #1
c'est un groupe qui existe depuis 200 ans.
- Speaker #0
C'est un groupe qui reprend 300 000 sociétaires et clients. C'est un groupe qui a une solidité financière extrêmement importante, vu qu'on parle quand même de 1 400 millions, donc 1,4 milliard de fonds propres au niveau de cette mutuelle française. Donc, on est quand même avec un acteur qui est costaud et qui n'a qu'une seule envie, c'est de se développer à l'international.
- Speaker #1
Et donc, aujourd'hui, c'est Monceau qui est l'assureur technique de les quatre branches de produits.
- Speaker #0
Tout à fait.
- Speaker #1
Et je voulais aussi te demander, enfin je veux aussi te demander maintenant, suite à ce que tu me dis, tu me dis mon souhaité choisi, l'initiative elle vient de qui ? Est-ce qu'à un moment donné c'est inévitable pour avoir la capacité de grandir, d'adaptation, d'aller plus loin, à un moment donné d'intégrer ce type de groupe ? Ou est-ce que c'est ce type de groupe qui était à la recherche en Belgique d'un acteur suffisamment qualitatif ?
- Speaker #0
Je pense que c'est un petit peu un tout. Bien sûr, Rousseau était à la recherche d'une actrice de Belgique.
- Speaker #1
Oui, fatalement,
- Speaker #0
il n'y a pas une demande. Après, il y a un moment dans la vie de la société où il faut se poser la question de la pérennité et de se demander est-ce que notre modèle n'atteint pas une certaine limite ? Et si on fait le constat de l'atteinte de cette limite, quelles sont les actions qu'on peut entreprendre pour assurer une pérennité 5, 10, 15, 20 ans devant soi ? Et la conclusion d'époque était de dire, oui, le modèle sur lequel on est en tant que souscripteur mandaté est extrêmement confortable. La preuve en est, on l'a toujours, on ne l'a pas modifié. Par contre, si on doit lever des capitaux, s'il y a des nouvelles réglementations, s'il y a encore... des certains besoins. Là, on pourrait être à un moment en risque en gardant un actionnaire très éclaté. L'actionnaire a toujours été éclaté. Quand on a remis les actions à Monceau, il y avait encore 70 actionnaires. Ces 70 actionnaires, il n'y avait pas une seule société d'investissement. Ce n'était que des personnes derrière ces 70 actionnaires.
- Speaker #1
Des courtiers essentiellement ?
- Speaker #0
Il y avait deux catégories de personnes dans les actionnaires. Il y avait d'une part, bien sûr, les courtiers, qui étaient la plus grande majorité de nos actionnaires. Sur les 70, c'était peut-être 55 aussi, les 15 autres personnes étant exclusivement des membres du personnel. Donc le personnel qui en avait eu l'occasion à l'époque avait pu investir au sein de la société.
- Speaker #1
Ah,
- Speaker #0
génial ! L'actionnariat, c'était vraiment que des personnes. Et donc, cette décision de vente a été aussi une expérience pour moi, puisqu'à l'époque j'étais en charge... d'aller rencontrer les personnes une par une et de les convaincre de vendre 100% de l'actionnariat. Il fallait convaincre les septants d'actionnaires personnellement et ça a été chose faite. C'était une très belle histoire.
- Speaker #1
Je ne nous embarque pas, vu le temps qu'on a déjà passé ensemble, sur les questions qui me viennent, les choses que j'aimerais découvrir sur comment est-ce qu'on gère ce type d'opération, la due diligence. C'est évidemment incroyable. J'imagine que tu as sué des gouttes quelques fois au fur et à mesure de ce processus, mais manifestement ça s'est bien passé. Donc ne réponds pas, sinon on s'embarque là-dessus. Par contre, juste deux toutes petites questions qui me viennent quand même. Est-ce que, tu dis, on reste bien souscripteur mandaté, est-ce que la question se pose malgré tout à moyen ou à long terme, de se dire, bon, maintenant qu'on est porté par ce groupe Monceau, il n'est pas exclu qu'à un moment donné on... pas dire pivoter comme on dit dans le monde des startups, mais on aille plus loin que cette structure de souscripteur mandaté. J'ai annoncé deux questions là au début de ma phrase ?
- Speaker #0
Une seule pour le moment.
- Speaker #1
Restons à celle-là.
- Speaker #0
Mais je pense qu'il n'y a aucune raison actuellement qui pourrait me faire penser qu'on devrait changer de statut ou changer de direction. Et la tendance du marché, on le voit au sein de certains groupes sans les citer, est justement plutôt la perte de statut compagnie pour certaines structures, pour se diriger vers d'autres types de statut. type en agent distributeur ou autre.
- Speaker #1
La deuxième, et tu me le dis si tu trouves que c'est un peu une question de moustique qui pique et qui ennuie, mais est-ce que c'est un challenge, est-ce que c'est compliqué de, manifestement non puisqu'on est maintenant quelques années plus tard, mais de garder cet ADN ou ce fonctionnement, parce que j'utilise toujours le terme ADN, parce que je trouve qu'ils fonctionnent bien, mais ce fonctionnement très agile, très flexible, très innovant, la proximité, enfin tout ce qui fait IDS aujourd'hui, quand on appartient, sauf erreur à 100%, parce que tu l'as dit, les 70 actionnaires ont cédé leur part, quand on appartient donc à un groupe qui a une puissance qui n'est pas nécessairement sur papier, compatible avec ce type d'agilité.
- Speaker #0
J'espère que ce que je vais répondre va s'inscrire dans le temps. Mais je pense pouvoir affirmer aujourd'hui que les contacts que j'ai avec la direction française ainsi que la direction des opérations internationales qui est située à Luxembourg sont des contacts qui sont excellents, qui nous laissent une liberté d'autonomie. très chouette, avec un soutien bien sûr derrière. Et au jour d'aujourd'hui, eux ne demandent qu'une chose, c'est de collaborer avec nous pour qu'au sein du groupe, on arrive à insuffler parfois certaines dynamiques et que le groupe puisse nous apporter certaines nouveautés également. Et donc je pense qu'on est en train de trouver énormément de richesses dans l'échange que nous avons avec les différentes entités du groupe au sein des différentes branches d'activité. nous, on peut leur apporter peut-être un petit peu...
- Speaker #1
J'allais dire, ce dont je suis sûr qu'ils peuvent en dire autant.
- Speaker #0
Mais par contre, eux peuvent nous apporter énormément également. On a énoncé tout à l'heure le mot corporation. On a dit qu'on n'entendait pas le mot sujet.
- Speaker #1
On va plus loin dans le teasing. Non,
- Speaker #0
ce n'est pas dans le teasing, mais là, c'est simplement la raison pour laquelle on est mieux armé pour le faire. C'est qu'au sein de ce regroupement de mutuelles, de ce regroupement de sociétés d'assurance dans le groupe, Il y a déjà des corporations. Oui,
- Speaker #1
mais c'est ça que je voulais dire quand je dis qu'il va plus loin. C'est-à-dire, peut-être que celui qui est fort curieux peut aller jeter un coup d'œil à ce qui se fait peut-être, pour voir un peu ce qui peut être inspirant.
- Speaker #0
Mais il y a des choses très inspirantes qui se font chez eux en termes de produits.
- Speaker #1
Magnifique. Donc, la réponse à la question, c'est que non seulement... J'aime bien te paraphraser, comme tu vois. Non seulement...
- Speaker #0
Non,
- Speaker #1
non, non, au contraire, c'est que ça me parle. Non seulement l'agitateur d'assurance, IDES, est préservé avec son ADN, mais il a même des perspectives de développement permises grâce au groupe.
- Speaker #0
L'agitateur, le moustique qui pique, qui gratte, je pense, continuera sa mission tout du long. L'innovateur n'aura de cesse de créer, d'essayer, en tout cas de créer, de changer les choses et d'innover clairement dans notre secteur. Et je pense que le tout... avec les différents éléments de teasing qu'on vient de donner, on va pouvoir tendre vers un modèle de facilitateur aussi. Solutionneur, on l'est déjà, solutionneur. Mais faciliter encore la vie du courtier, faciliter la vie de certaines catégories. Toujours plus. Toujours plus. Et donc là, c'est un peu le chemin qu'on aimerait. L'agitateur qui est devenu innovateur, qui devient facilitateur, je pense que ça peut être un bon leitmotiv pour la suite.
- Speaker #1
Je vais garder cet excellent mot de conclusion pour faire en sorte que Ce qui est déjà, je peux l'affirmer, le record de durée du podcast, soit un record qui ne tienne pas trop longtemps et que le challenge soit ouvert pour un prochain invité. Mais je vais quand même te poser les deux, trois dernières questions classiques de fin de podcast. La première, elle est peut-être un peu originale, je ne sais pas, mais je pose toujours cette question. Je suis frustré par mon incapacité, ça vient de moi, à absorber... autant d'infos que je voudrais. Je suis, comme toi manifestement, assez curieux et donc je mets beaucoup de choses de côté, des bouquins que j'ai envie de lire et je ne m'aide d'ailleurs pas avec la prochaine question que je vais te poser, nos éditeurs vont comprendre, mais je suis abonné à des newsletters, j'ai beaucoup de sites de presse spécialisés ou même des blogs en fin de côté et je ne me rends finalement pas service puisque je ne parviens pas du tout à digérer toute cette info. Mais il faut quand même se tenir informé sur toute une série de sujets. Il faut continuer à apprendre, surtout quand, moi comme toi, on a beaucoup de sujets, justement, beaucoup de projets en parallèle. Est-ce que, je te dis, je pose toujours cette question, tu aurais des secrets, des tuyaux, des conseils ? Comment est-ce que tu fais, toi, de ton côté, pour continuer à te nourrir d'informations et à apprendre ?
- Speaker #0
Alors, je suis quelqu'un qui va... être très gourmand en termes de presse spécialisée, qui va être très gourmand en termes d'information, où là je passe un temps certain, quotidiennement, à m'informer tout simplement sur différents sujets.
- Speaker #1
Et tu... Je suis embêtant à être pragmatique, mais tu t'imposes ta revue de presse au petit déjeuner, ou il y a un moment de pause que tu t'imposes ? Parce que je me demande si je ne devrais pas finir par arriver à ça pour y arriver, parce que j'arrive en fin de journée et je me dis... pas fait. Je me dis, je passe le matin et je me retrouve avec une pile, avec tous les échos par exemple, ou autre.
- Speaker #0
Autant j'ai su bannir les mails de mon téléphone que l'accès à l'information sur un téléphone reste quand même assez grand. Et donc oui, en effet, dès le matin, ça peut m'arriver d'avoir le petit déjeuner avec la tasse de café et la lecture d'un ou deux premiers articles. Tout comme j'apprécierais le faire en mangeant mon sandwich le midi. Ou même parfois, tu en parlais, les abonnements aux newsletters. peuvent parfois perturber une journée parce que s'il y a vraiment un sujet qui sort quelque part on aura l'envie d'aller découvrir ce sujet un peu plus vite donc on fait vite une petite pause professionnelle pour aller...
- Speaker #1
Parfois c'est la seule solution parce que ce que je mets de côté je dois bien reconnaître que je ne parviens pas à l'idée au fur et à mesure finalement c'est plus ou moins ce que je fais aussi je n'ai pas le succès Pour ne pas m'aider est-ce que tu aurais pour moi et surtout pour tous ceux qui nous écoutent un... Un livre à conseiller, puisque je n'ai pas encore assez à lire. Un livre, un film, une série, autre chose, quelque chose qui t'a marqué ou que tu trouves intéressant à partager. J'aime bien de récolter un peu ces suggestions.
- Speaker #0
Ou tout ce qui va concerner mes lectures, aussi limitées soient-elles, soit des lectures de bouquins, je n'en fais pas tant que ça. J'apprécie ici pour le moment lire des livres politiques à la veille des élections. Donc, non pas pour aller critiquer quelqu'un, mais comprendre le mode de pensée de la personne. Je suis en train de terminer un bouquin de Bardewéver. pour essayer de comprendre le personnage.
- Speaker #1
C'est bien parce que c'est à contre-courant de la manière dont on fonctionne un peu aujourd'hui dans une société qui va très vite avec de l'information toujours plus courte et qui ouvre la voie du populisme. Il faut vraiment prendre le temps de s'analyser.
- Speaker #0
Je précise que je ne suis pas en train de lire un bouquin actuel de lui, mais un bouquin un peu plus ordinaire. Oui,
- Speaker #1
mais ça permet quand même de savoir le parcours de la personne.
- Speaker #0
En l'occurrence,
- Speaker #1
d'où il vient.
- Speaker #0
Voilà, tout à fait. J'aurais une tendance sur des bouquins de politique ou de personnages actuels. du monde géopolitique. Et puis, j'ai un faible pour tout ce qui va concerner les deux guerres mondiales. Je suis assez amateur tant au niveau film, série un peu moins, je trouve qu'il n'y a pas grand-chose. Mais il y a quelques très belles réalisations. Un bouquin qui m'a fort marqué, qui a d'ailleurs été pris Goncourt il y a quelques années, c'était Les Bienveillantes de Jonathan Little. On vivait l'immersion vraiment d'un soldat allemand.
- Speaker #1
dans la guerre et c'était un bouquin qui m'a fort marqué humaniser un petit peu certaines choses ça c'est un livre qui m'a marqué je mettrai le nom et le lien surtout vers ce bouquin en description de l'épisode et je vais pouvoir te poser enfin la dernière question et te libérer parce que ce que je ne vous ai pas dit c'est que François a accepté l'interview alors qu'il est quand même un petit peu malade aujourd'hui.
- Speaker #0
Ceux qui me connaissent le sauront à ma voix.
- Speaker #1
Voilà, ils reconnaîtront la voix peut-être un peu différente. Donc merci d'autant plus à François d'avoir accepté ce très court entretien de deux petites heures. Dernière question pour toi François. Ton nom comme invité, je t'ai dit, je l'avais noté dans ma shortlist très tôt. Il m'a aussi été recommandé par plusieurs invités ici sur le podcast. et par d'autres personnes avec qui je parlais de la franchise en prime. Est-ce que toi, à ton tour, toujours dans cette démarche de partage d'informations, tu aurais un nom à me proposer pour un prochain invité de ce podcast ?
- Speaker #0
Écoute, pour avoir écouté tes différents podcasts déjà en ligne, j'ai eu beaucoup de plaisir à écouter d'ailleurs, et qui m'a fait un peu découvrir le concept du podcast que je vais commencer peut-être à dévorer, c'est-à-dire de mes nouvelles sources. Ah, d'informations.
- Speaker #1
En tout cas, un côté pratique, on parlait de difficultés à consommer l'info.
- Speaker #0
J'avais cru comprendre dans ce que j'ai écouté, que tu posais cette question, donc j'ai préparé un petit peu ma réponse. Ma réponse n'est pas un nom, mais plutôt un concept. Je pense qu'il se passe énormément de choses au nord du pays en assurance. Et ce que je peux m'engager à faire avec toi, si tu le désires, c'est t'introduire auprès d'un ou l'autre acteur plus important sur le marché flamand, qui sera bien sûr, qui viendra avec toi. plaisir parler en français.
- Speaker #1
Oui, parce que malheureusement, ça ne fait pas partie de mes qualités.
- Speaker #0
La dimension nationale de notre société fait que j'ai quelques contacts qui pourraient être très intéressants pour un podcast.
- Speaker #1
Ah, ça c'est...
- Speaker #0
Et confronter un petit peu des sociétés et des conférences.
- Speaker #1
Je suis resté, on reconnaît évidemment bien là l'innovateur qui ne peut pas se limiter à me donner juste un nom et à rester dans les codes. Mais j'adore le concept, effectivement. On va être un peu dans le concept de vue de Flandre, dans la petite rubrique du JT. et je ne connais pas du tout moi effectivement les particularités de la partie flamande du monde de l'assurance donc je suis hyper preneur, on verra un peu ce que ça va donner on discutera ça ensemble pour mettre ça au point François un tout grand merci merci pour l'accueil, merci pour le studio merci pour l'échange, merci pour le partage c'était vraiment un excellent moment et j'en suis sûr un excellent épisode
- Speaker #0
Merci à toi