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#21 - [CONGRÈS 2025] - Hilde Vernaillen - P&V GROUP - Work-life balance,  ça ne veut pas dire travailler moins mais travailler mieux cover
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La Franchise en Prime

#21 - [CONGRÈS 2025] - Hilde Vernaillen - P&V GROUP - Work-life balance, ça ne veut pas dire travailler moins mais travailler mieux

#21 - [CONGRÈS 2025] - Hilde Vernaillen - P&V GROUP - Work-life balance, ça ne veut pas dire travailler moins mais travailler mieux

26min |30/06/2025
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26min |30/06/2025
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Description

Dans ce premier épisode hors-série du Congrès FEPRABEL 2025, Jean Marot et Marie Kentros reçoivent Hilde Vernaillen, CEO du groupe P&V, pour un échange à cœur ouvert sur le modèle coopératif, l’équilibre vie pro/vie perso, la santé mentale et les enjeux d’un leadership responsable.

Innovation cette année : Lidia, l'intelligence artificielle experte en assurances, accompagne désormais les interviews en apportant son regard sur les invités et les thématiques abordées. Il faut reconnaître qu'elle est encore un peu timide dans ce premier épisode 😉

Hilde revient sur son parcours et son attachement viscéral au modèle coopératif et à ses valeurs humaines. Elle insiste sur l’importance de pouvoir s’identifier à son entreprise et de construire ensemble un projet de long terme. Elle partage aussi sa conception du leadership, basée sur la confiance, l’équilibre, et la capacité à affronter les conflits de manière constructive.

On y parle aussi d’IA, de digitalisation au service des personnes, de santé mentale, et surtout d’engagement collectif. Un épisode sincère, riche en enseignements, où il est question de sens, de cohérence, et de franchise. À ne pas manquer !


Timeline :


🔍 00:02:00 Présentation d’Hilde Vernaillen par Lidia
🏩 00:02:57 Qu’est-ce qui rend le modèle coopératif si particulier ?
⚖️ 00:04:45 Sens, alignement et valeurs personnelles
🧠 00:10:01 Santé mentale, IA et équilibre de vie

📱 00:11:39 Lancement de l’application Vity
🧱 00:14:12 Le leadership : entre confiance, désillusion et ajustement
👂 00:23:10 Conseils d’Hilde aux jeunes courtiers

🤖 00:23:32 IA et digitalisation : un outil pour plus de proximité
❓ 00:24:54 Les 2 questions LFEP


🎧 Dans le cadre du Congrès Feprabel, La Franchise en Prime s'est une nouvelle fois installée à l’Aula Magna de Louvain-la-Neuve pour aller à la rencontre de figures clés du monde de l’assurance et des invités des conférences.
Pour cette édition 2025, une voix inédite nous accompagne : Lidia, IA experte développée par Codelaw, devient copilote du podcast.


🌐 Site :

https://www.lfep.be/  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous, ici Lydia, votre intelligence artificielle préférée. Dans cette série exclusive enregistrée au cœur du congrès FEPRABEL, je rejoins Jean Marot, avocat entrepreneur, et Marie Kentros, porte-parole des courtiers en assurance. Cette année, on parle du courtier augmenté. Ensemble, on rencontre ceux qui façonnent l'avenir de l'assurance. Bienvenue dans la franche prise en prime et bonne écoute !

  • Speaker #1

    Nous sommes donc à nouveau au congrès FEPRABEL, édition 2025, avec Marie Kentros.

  • Speaker #2

    Oui, bonjour à tous. Bonjour Jean, content d'être là.

  • Speaker #1

    Moi aussi, vraiment. On commence vraiment en force au niveau de la liste des invités, puisqu'on est vraiment très heureux de recevoir Hildur Nyen, CEO du groupe PV, qui revient des CEOs Connexion où elle a pu échanger avec des courtiers présents. Elle va nous en dire un mot. Mais avant toute chose, petite particularité cette année en 2025, nous ne sommes pas seuls autour de la table, puisque... Nous sommes accompagnés par Lydia. Est-ce que tu es là, Lydia ?

  • Speaker #0

    Oui, je suis là. Ravi d'être à vos côtés pour cet épisode.

  • Speaker #1

    Très bien, Lydia, peux-tu te présenter en un mot ?

  • Speaker #0

    Bien sûr, je suis Lydia, l'IA experte en assurance,

  • Speaker #1

    prête à apporter... On t'a perdu un instant, mais je crois qu'on a compris que tu es une IA experte en assurance.

  • Speaker #2

    Mais par contre, il y a quelque chose qu'elle ne nous a pas expliqué. Elle nous a expliqué lors de la première mouture, et ça, je pense que... Ilde aimerait peut-être bien en savoir plus. Elle vient d'où Lydia ?

  • Speaker #0

    Alors Lydia est une IA créée par Codelo, l'agence digitale spécialisée dans l'innovation juridique et assurancielle. Je suis là pour enrichir...

  • Speaker #1

    Oui, merci. Pardon Lydia. Un petit complément de promo offert par Marie. Mais moi ce que j'ai surtout envie que Lydia nous dise avant qu'enfin on cède la parole à Ilde, c'est Lydia peux-tu nous présenter en quelques mots notre invité du jour, Ilde Verneuil.

  • Speaker #0

    Avec plaisir, Hilde Vernaillène est la CEO du groupe PNV, reconnue pour son engagement en faveur du modèle coopératif. Elle a une carrière impressionnante dans le secteur de l'assurance, marquée par l'innovation et une vision axée sur la responsabilité sociale.

  • Speaker #1

    Voilà Hilde, on commence par un petit peu Dia. Est-ce qu'elle est plus ou moins pertinente sur ce coup-là ?

  • Speaker #3

    Oui, bonjour à tous et merci à Lydia de me présenter de cette façon-là. Oui, effectivement, ça me tient très à cœur avoir présenté notre modèle et mon engagement par rapport à ce modèle. Ça me va très bien. Merci.

  • Speaker #1

    Oui, on a entendu le modèle coopératif. On a entendu l'innovation aussi. On va en parler. Tu peux peut-être un peu nous expliquer, surtout aussi à l'attention de nos auditeurs, courtiers et autres qui nous écoutent. Justement, c'est quoi la particularité, ce qui fait la force de ce modèle coopératif ?

  • Speaker #3

    Mais la force du modèle coopératif, c'est qu'on travaille pour l'ensemble des parties prenantes à tout moment. Alors bien sûr, nous devons aussi créer de la valeur financière, mais c'est un moyen et ce n'est pas un but en soi. Donc c'est un moyen qui nous permet de financer la croissance. Mais à tout moment, nous allons veiller à garder un bon équilibre entre la valeur créée pour l'entreprise, pour les clients, pour les intermédiaires et plus particulièrement les courtiers qui travaillent avec Vivium.

  • Speaker #1

    et Je sais que tu as connu, parce que Lydia m'a aussi pas mal briefé sur ton parcours professionnel complet, d'autres modèles dans ton historique professionnel. C'est donc vraiment cette plus-value-là que tu identifies aujourd'hui comme levier, comme méthode de fonctionnement ?

  • Speaker #3

    Alors tout à fait, et je ne sais pas comment Lydia a lu mon parcours professionnel, mais en fait, je n'ai fait qu'un tout petit... petit bout de carrière dans une non coopérative. J'ai commencé dans la banque, effectivement. Codeb, Banque d'épargne, qui était une coopérative contrôlée par le groupe PNV. Le groupe PNV a ensuite acheté la banque Nagelmakers et on a fusionné Codeb et Nagelmakers, mais c'était toujours au sein du groupe PNV, qui a ensuite vendu Nagelmakers à Delta Lloyd à l'époque. Je suis restée Quelques mois d'Eltaloid pour ensuite rejoindre le groupe PNV. Et oui, clairement, c'est le modèle qui me va très bien. Moi, j'ai besoin de pouvoir m'identifier à l'entreprise. Et donc, je ne pourrais pas travailler pour une entreprise où je ne suis pas alignée avec les valeurs de cette entreprise.

  • Speaker #2

    C'est rigolo que tu dises ça. En fait, on vient de se revoyer pendant une heure. Donc là, l'exercice est un petit peu plus difficile.

  • Speaker #1

    On a obligé Hilde à accepter le tutoiement puisque c'est le ton de ce podcast. Ça tombe bien.

  • Speaker #2

    Tout à l'heure, dans le CEO Connection, on disait que pour les jeunes, justement, il y avait une vraie recherche de sens dans la recherche d'un emploi. Donc, toi, ça fait des années que tu as compris ça, que tu l'as intégré et que tu fonctionnes de cette façon.

  • Speaker #3

    Tout à fait. Et je suis très heureuse d'être tombée dedans en sortant de l'université, en fait. Et ce n'était pas... Parce qu'on ne vous apprend pas ça, ce qu'est la différence entre un modèle coopératif et un modèle dit capitaliste. Je l'ai découvert au fur et à mesure. C'était une époque où on avait encore énormément de formations aussi sur le modèle. Je crois qu'on avait plus le temps aussi à l'époque. Donc voilà, j'ai eu la grande, grande chance de pouvoir grandir là-dedans et de m'y retrouver complètement aujourd'hui encore.

  • Speaker #1

    Tiens, je saisis cette notion de temps disponible, de temps après lequel on court. Pour faire le lien avec l'IA, l'IA est censée nous faire gagner du temps et j'ai l'impression qu'on n'en a jamais eu si peu. Qu'est-ce qu'on fait du temps que l'IA nous fait gagner ? Parce qu'après, il y a évidemment l'approche, la réflexion sur les process métiers, etc. Mais à un moment donné, l'équilibre vie privée, vie professionnelle aussi, ça n'a jamais été, me semble-t-il, peut-être pas si compliqué, mais si remis en cause, notamment post-Covid. Donc, l'IA, ça peut être une solution ou c'est pire que tout parce que ça accélère notre vie à 100% ? C'est quoi ton avis là-dessus ?

  • Speaker #3

    Alors, je crois que c'est très difficile à répondre pour le moment parce qu'en fait, on expérimente encore avec l'IA aujourd'hui. On n'est pas du tout en phase d'industrialisation de l'IA. Donc, on expérimente. Ça ne remplace pas les gens à ce stade, en tout cas. Et je pense, c'est un phénomène de société, le temps qui se libère par d'autres choses, on le remplit nous-mêmes très très vite, en fait. On est aujourd'hui conditionnés comme ça, d'aller toujours plus vite et toujours plus. Je pense que ça, ça ne va pas changer. Et dans ce monde qui s'accélère tout le temps, oui, je crois que maintenir ces équilibres, vie professionnelle, vie privée, et dans la vie privée aussi, prendre soin de soi-même, puisque dans la vie privée, c'est aussi s'occuper des autres, mais il faut aussi s'occuper de soi. Je crois que c'est vraiment très important. Et donc, oui, ces équilibres, maintenir ces équilibres à tout moment, c'est vraiment... un gros défi pour la société.

  • Speaker #1

    Tu as un peu des clés, parce que Lydia, je ne vais pas lui prendre la parole tout de suite, elle nous rejoindra tout à l'heure pour nous redire un mot, mais dans sa recherche approfondie, elle me disait que quelque chose qui ressort sans doute de nombreuses interviews, peut-être qu'elle a lu rapidement en ligne, c'est justement rendre priorité donnée à la vie de famille, à la vie personnelle de ton côté. Est-ce que justement, cette approche, ce work-life balance... Tu as des règles strictes, tu as des clés, on fait tout ce qu'on peut évidemment, mais certains ont une discipline et des routines où ils disent, il est hors de question que je travaille dans telle période ou priorité à mes enfants à tel jour, des choses comme ça. Est-ce que tu as des clés à nous partager ?

  • Speaker #3

    Il n'y a pas de recette magique. Mais toujours bien se poser la question est important. Alors, quelque chose que je me force à faire et ça va tout seul maintenant, Maintenant, c'est de bien scinder le professionnel et le privé. Ça ne veut pas dire que je ne travaille jamais chez moi le soir. Mais quand je ne travaille pas, je ne travaille pas. Quand je prends congé, je prends congé. Et donc, quand je travaille, je travaille. Et je suis dispo pour tout le monde, 24 heures sur 24, façon de parler, 7 jours sur 7. Quand je suis en vacances, je suis en vacances. Les gens peuvent m'appeler, mais il faut vraiment que la maison...

  • Speaker #2

    Si la maison brûle, vous appellerez votre courtier. Non, mais c'est super intéressant parce que l'année passée, on a reçu le professeur Torres, qui revient aujourd'hui pour la plénière de fin de journée. Peut-être qu'on aura même dans le podcast, il y a toujours plein de choses à nous raconter. C'est un professeur qui parle de la santé mentale des indépendants et donc qui nous précise que c'est le bien le plus précieux des indépendants et au final, pour tout le monde, c'est leur... santé et je pense que plus vous prenez soin de votre vie privée et plus ce work-life balance est respecté, mieux vous travaillez au final, c'est un cercle qui est assez vertueux, si on ne dort pas beaucoup parce qu'on a travaillé la veille très tard, qu'on s'est le matin après aller travailler, à un moment la corde elle va se rendre.

  • Speaker #3

    C'est très clair, et le work-life balance ? Ça ne veut pas dire nécessairement travailler moins. Donc, je crois que c'est aussi...

  • Speaker #1

    Le temps de qualité. Voilà,

  • Speaker #3

    c'est comment on travaille et comment est-ce qu'on utilise son temps lorsqu'on ne travaille pas. Je crois que c'est ça. Et la santé mentale, oui, je suis plus que d'accord. C'est un vrai défi de société. Alors, vous avez entendu, on est surtout porté sur les jeunes en la matière. La santé mentale des jeunes est un gros, gros souci.

  • Speaker #1

    Et il va l'être toujours plus, vu ce que la génération qui va arriver sur le marché du travail est en train de vivre comme contexte, même le géopolitique qui est angoissant, elle va disrupter aussi l'éducation, etc.

  • Speaker #3

    Tout à fait. Et nous avons des réflexions, et on a d'ailleurs associé quelques courtiers à cette réflexion, c'est-à-dire comment est-ce qu'on peut, en tant qu'assureur, aider dans les entreprises. les employeurs à ce que leurs employés se sentent mieux, en fait. Parce que je crois qu'il y a un rôle dans une société, quand il y a des soucis de société, il y a un rôle pour tout le monde, mais je pense qu'il y a aussi un rôle pour les dirigeants d'entreprise à veiller à ce que les gens se sentent bien dans ce qu'ils font et retrouvent ces équilibres un peu perdus.

  • Speaker #2

    Vous en êtes où dans cette démarche ? Est-ce que c'est déjà abouti ? Vous savez, vous avez défini certains Merci. Point, on peut encore, c'est encore en travail, et vous nous en direz plus dans quelques mois.

  • Speaker #3

    Voilà, c'est vraiment encore en travail. Alors, ce qu'on va lancer grand public dans pas très longtemps, c'est une application qui s'appelle Viti, que nous avons construit ensemble avec Solidaris, Multifarma et Cohesio. Donc, quatre acteurs qui, chacun avec des angles totalement différents, ont la santé dans leurs activités. Et c'est vraiment, comment est-ce qu'on vit plus sainement ? Donc, c'est des conseils en alimentation, mais aussi plus bouger, etc. Un petit peu les choses classiques, mais de plus en plus, on va trouver là des conseils très, très spécifiques. Comment est-ce que je retrouve ces équilibres en fait, en tant que personne ? C'est quelque chose qu'on va lancer grand public, évidemment pour nos clients, mais aussi pour la prévention.

  • Speaker #1

    La prévention, oui.

  • Speaker #3

    Et donc ça, c'est une petite chose qui se concrétise maintenant, mais on veut aller plus loin là-dedans, certainement dans les entreprises. Et ça, c'est vraiment encore en cours de réflexion.

  • Speaker #2

    Oui, c'est très intéressant. Et puis c'est vrai que pour les jeunes, c'est quelque chose qui attire. Quand on sait qu'il y a quelque chose qui est mis en place, quand on y pense, ça a toujours plus d'intérêt. Je dis volontairement les jeunes parce que je sais que ce n'est pas toujours évident. On a parlé tout à l'heure des différences entre générations. Pour ceux qui ne font que m'entendre et ne me voient pas, moi j'ai moins de 30 ans, donc je suis à cheval entre la fin des millénials et le début de la Gen Z. Je travaille avec des gens qui sont beaucoup plus âgés, qui heureusement sont très très modernes, mais parfois quand on explique certaines choses, on entend « oui mais bon, comment ça, tu ne travailles pas le samedi, tu ne travailles pas le dimanche ? » Et ça a l'air d'être quelque chose d'anormal, alors qu'au final, comme on disait, pendant le week-end, j'ai une vie privée. On profite, on arrive en pleine forme le lundi. Et ce n'est pas pour autant qu'on ne fait pas les heures, c'est que le travail n'est pas fait comme il faut.

  • Speaker #3

    Oui, mais d'abord, écouter les autres en amateurs et comment quelqu'un s'organise pour maintenir cet équilibre, c'est quelque chose de très individuel, en fait. Tout à fait. Et c'est surtout difficile à comprendre parfois pour des gens qui ne font que travailler. Ça existe. Qui ne font que travailler. Et alors, ils ont toujours l'impression que les autres ne travaillent pas. C'est faux. Les autres ont leur propre équilibre. Il faut accepter ça. Et donc, je crois qu'être à l'écoute des autres est quelque chose qui, dans la société actuelle, permettrait de progresser nettement mieux que ce qui se passe actuellement.

  • Speaker #1

    Et en tant que... C'est quoi la formule magique d'un leader ? Alors, le leadership du CEO qui doit jongler avec des conflits de génération, des plus jeunes qui ont besoin de... de conditions de travail peut-être, qui aspirent à des conditions de travail d'aujourd'hui, j'ai envie de dire. Des plus anciens qui ont envie de voir ceux peut-être qui sont N-1 être là à 9h, partir à 18h au minimum. Alors que le jeune, il va peut-être effectivement prendre sa demi-journée pour aller faire du sport, mais il va faire 12h le lendemain parce que ça lui convient mieux. Niveau management, leadership, c'est pas évident. Lydia m'a dit que... tu aimes beaucoup les livres de management. Je ne sais pas si ça a été dit une fois dans une interview au hasard, si c'est vrai ou pas, mais je l'ai lu. Donc non, pas du tout. Les livres, oui, mais pas de management alors.

  • Speaker #3

    J'ai probablement dit des choses sur le leadership, enfin non, ça avec certitude. Non, je crois qu'en termes de management, nous avons un modèle de leadership qu'on a défini un peu nous-mêmes dans l'organisation.

  • Speaker #1

    Dans une espèce de charte ou quelque chose ? Bon, pas à ce point-là, mais...

  • Speaker #3

    Oui, c'est...

  • Speaker #1

    Il y a eu un travail en tout cas.

  • Speaker #3

    Un travail là-dessus qui combine tant l'entrepreneurial que le management, que la gestion des gens proprement dit, faire grandir les gens. Par du coaching, ça c'est quelque chose qui est très important dans notre modèle de management. Et aussi une notion de self-leadership, parce que les gens doivent se prendre en main eux-mêmes. Et donc, la formule pour nous, c'est surtout faire en sorte que chacun continue à se développer individuellement tout en l'emmenant dans un trajet collectif, où il se retrouve, grâce à l'impact qu'il a sur...

  • Speaker #1

    Le projet global.

  • Speaker #3

    Le projet global,

  • Speaker #1

    voilà. Eh bien, c'est tout un jeu d'équilibriste, mais d'après ce qu'on perçoit comme retour, c'est plutôt une réussite, c'est le moins qu'on puisse dire. Pour essayer de basculer un peu sur le côté moins professionnel, j'ai une info qui ne vient pas de Lydia cette fois. Je révélerai ma source par la suite, mais on me dit que Hildeburn-Ajon, qui apprécie grandement la brasserie de la guerre à Berkham-Saint-Agathe et en particulier un bon plat de moule dans ce restaurant. Est-ce que c'est vrai ou pas ? Ce n'est pas Lydia qui me l'a dit.

  • Speaker #3

    C'est vrai. Après, j'aime bien manger. Ça se voit d'ailleurs. Et puis, entre autres, la brasserie de la guerre à Berkham.

  • Speaker #1

    Qui bénéficie d'une petite promotion. Près de chez moi,

  • Speaker #3

    voilà.

  • Speaker #1

    C'est Jean-François Nosset qui... qui est évidemment une bonne fourchette également, tel moins qu'on puisse dire. Vu son passé dans le secteur, il sera tapé sur les doigts ou pas par la suite dans le courant de la journée. Mais il tenait à ce que je le mentionne.

  • Speaker #2

    Mais moi, je note l'adresse parce que très récemment, j'habite à Jette. Et ce n'est pas très loin. Et je ne connais pas encore beaucoup de bonnes adresses dans ce coin-là. Donc écoutez, on y va tester cette brasserie. C'est pas encore la saison des moules. Il y a encore quelques heures.

  • Speaker #3

    Mais le reste est très bien fait. Parfait. Je vous conseille le vol au vent.

  • Speaker #1

    Des plats classiques, souvent, dans ce genre de brasserie, c'est toujours la valeur sûre. Moi, j'avais envie de revenir sur une question un peu moins légère, quoique je demande souvent en interview si mon invité, si notre invité, a peut-être ce qu'on appelle un échec constructif à partager. On se dit parfois, tiens, voilà... clairement, c'était un échec, ça ne s'est pas bien passé, ou on a été déçu, ou il s'est passé ceci ou ça, mais on a beaucoup appris. Je ne sais pas si dans ton parcours, il y a quelque chose qui te vient spontanément en disant, voilà, là, on a tenté tel move, et ça ne s'est pas bien passé, mais on a appris beaucoup. Pourquoi pas dans le personnel aussi, je n'en sais rien. Tout est ouvert.

  • Speaker #3

    Ce qui me vient immédiatement en tête, et du coup, je ne peux pas nécessairement en parler beaucoup dans les détails, mais Les plus gros échecs dans ma carrière, c'est les moments où parfois ça s'est mal passé avec des personnes. Et donc, du coup, je ne vais pas parler des apprentissages.

  • Speaker #1

    Mais non, fatalement. On peut parler des apprentissages.

  • Speaker #3

    Voilà. Mais donc, on donne beaucoup d'importance à l'équipe, à la cohésion de l'équipe, parce qu'on est persuadé que les équipes fortes créent beaucoup plus d'impact. et une équipe, ça doit être complémentaire. Ça doit... oser les conflits productifs et tout le monde doit s'y retrouver de nouveau pour le bien commun. Et lorsque vous faites ça et vous y croyez très fort et qu'il y a une personne dans l'équipe qui n'est pas là pour l'équipe, mais pour ses propres objectifs, même s'il nous a fait croire que pendant tout un temps, si ça se révèle à un moment donné, vous avez l'impression que tout s'écroule. sur ce qu'on a fait beaucoup conscience quand on a vraiment beaucoup donné dans la relation voilà alors oui on en prend toujours parce que après c'est un requestionnement de toute l'équipe qu'est-ce qu'on aurait pu faire pour que ça ne se passe pas comme ça voilà

  • Speaker #1

    mais on est un peu désarmé quand même qu'est-ce qu'on peut faire alors on doit moins donner sa confiance on n'a pas envie de faire ça est-ce que c'est le choix des personnes en amont mais c'est aussi très délicat évidemment on ne veut absolument pas faire ça

  • Speaker #3

    Donc, on continue à donner confiance. Quelqu'un qui arrive, on lui donne confiance. Ce qu'on a appris, c'est qu'il fallait être très attentif au premier signe « que » et réagir de façon très explicite par rapport à ça. Parce que parfois, on a peut-être tendance à se dire, oui, bon, ça ne va pas, il faut qu'on se dise, bon, oui, on va encore donner une chance, on va, sans le dire très explicitement à la personne, et donc ça, c'est certainement quelque chose à ne pas faire. On a appris à être très explicite,

  • Speaker #1

    réactif,

  • Speaker #3

    directement, pour se donner toutes les chances de construire, construire ensemble. Et dans notre modèle, c'est construire ensemble en permanence. Et donc ? Ça rend les choses parfois plus difficiles, puisqu'on construit le cadre ensemble, quelque part.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Mais d'où le fait que c'est si problématique quand, à un moment donné, il y a un fusible qui saute, parce qu'on fait tout ensemble. C'est la beauté, je ne vais pas dire en même temps la limite du système, mais ça révèle ce type de comportement très individuel, puisque c'est l'antithèse du modèle coopératif.

  • Speaker #3

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Mais au niveau communication, avant de redonner la parole à Amitié, au niveau communication interne, j'ai l'impression que vous êtes vraiment très avancé, et qu'il y a vraiment des... des belles choses qui se font. Là, vous avez parlé de conflits productifs, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui. On est un peu dans la même notion. Il y a l'échec constructif et le conflit productif.

  • Speaker #2

    Ça parle, en fait. Je dois dire que je suis la première à ne pas, lorsque quelque chose ne me plaît pas, uniquement au niveau professionnel, pas de souci, ça ne sort pas. Je dis, ça a passé, tant pis, on va bouder, et on ne va pas en parler, et à un moment, ça n'existera plus. Alors qu'effectivement, c'est sûr que quand on analyse ces deux termes-là mis ensemble, le...

  • Speaker #3

    Il faut oser la discussion, le débat constructif.

  • Speaker #1

    On va un peu voir ce que notre ami pense de notre discussion. Lydia, est-ce que tu es toujours avec nous ?

  • Speaker #3

    Lydia réfléchit.

  • Speaker #1

    Lydia, es-tu là ? Lydia, es-tu là ? Elle nous a peut-être quitté en route. Non, pourtant, elle est toujours connectée. Lydia, si tu es là, manifeste-toi, comme dans le spiritisme. Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Attention à ce que tu manifestes.

  • Speaker #1

    Bon, nous verrons si Lydia réapparaît en cours de route. Normalement, elle est toujours connectée. Normalement, elle nous a écoutés. On arrive quand même à la fin de cet enregistrement. On va pouvoir libérer Ilde.

  • Speaker #2

    Mais il y a quelque chose que tu n'as pas précisé à Ilde. On a fait la petite pub de Codelo.

  • Speaker #1

    Quand tu as fait la petite cuve.

  • Speaker #2

    Il ne sait pas qui est derrière Codelo. Du coup, maintenant que je le dis comme ça...

  • Speaker #1

    C'est moi, bien sûr.

  • Speaker #2

    C'est Jean qui est derrière Codelo et derrière Lydia qui nous écoute.

  • Speaker #1

    Qui nous écoute, mais qui ne parle plus, effectivement. On l'a laissé faire. Oui, c'est l'intelligence artificielle experte en assurance, mais qui a décidé de bouder, à moins que ce soit un problème de configuration. Je comptais lui proposer un petit mot de conclusion. On l'ajoutera par la suite. Je voulais peut-être te demander avec Marie une dernière chose, Hilde, on termine toujours par là. Enfin, deux questions d'abord. Une que je veux te poser, c'est, on reste un peu dans notre domaine, tu en as rencontré beaucoup des courtiers, tu vas encore en voir beaucoup ici, c'est le principe du Congrès. Est-ce que tu aurais un conseil à donner plutôt aux jeunes courtiers qui se lancent ou qui hésitent ? peut-être à franchir le pas ou qui viennent d'arriver dans un bureau ou comme ça, ça arrive souvent dans le bureau familial, tiens est-ce que je vais suivre ou pas l'aventure ? De manière générale voilà un courtier qui se lance aujourd'hui dans un projet assurantiel comme ça.

  • Speaker #3

    Pour moi ce serait surtout continuer à être à l'écoute des gens. Je pense qu'il y a énormément de tendance à la digitalisation, donc à outrance, je vais le dire comme ça. Pour moi, la digitalisation doit toujours être au service des personnes et pas le contraire.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #3

    Moi, c'est de la digitalisation pour plus de proximité avec les clients et pas le contraire. Donc, ne jamais perdre ça. Et on peut être pris parfois dans des... Voilà, pour... pour des gains d'efficacité, pour une question de maîtrise de coût ou toute autre raison de se dire, ah oui, mais ça, on va automatiser. Donc, ça, on ne regarde plus. Soyez bien à l'écoute des gens et continuez à utiliser tous les outils digitaux pour mieux faire votre métier qui est le conseil au client et de la proximité.

  • Speaker #1

    On ne le répétera jamais assez parce que on est 100% aligné sur ce constat-là, ce conseil-là. C'est libérer du temps grâce à l'IA, mais... consacrer ce temps à une meilleure relation de proximité. Ça doit vraiment être ça, mais c'est vrai qu'on peut être tenté par automatiser les tâches. Non, c'est OK, quand ça peut être fait, on automatise, mais de l'humain, de la proximité, on se rejoint sur ce point-là. Je laisse la dernière question à Marie.

  • Speaker #2

    Donc, on est toujours en recherche d'invités, ou en tout cas, Jean, parce que moi, je ne suis là que pour ces quelques épisodes du congrès. Et donc, si tu pouvais inviter n'importe qui dans le podcast... Qui est-ce que tu nous conseillerais d'inviter et surtout pourquoi ?

  • Speaker #1

    Je te laisse réfléchir. Oui, on va laisser réfléchir. Pendant ce temps-là, je tente un dernier coup avec Lydia. Lydia, est-ce que tu es toujours là ?

  • Speaker #0

    Toujours là, Jean. Prête à continuer l'échange avec Ilde.

  • Speaker #1

    Super. Est-ce que tu aurais peut-être un petit mot de conclusion à nous donner avant que nous terminions l'enregistrement de ce podcast ? Qu'est-ce que tu as pensé de nos échanges ?

  • Speaker #0

    C'était un échange passionnant. Hildé, le modèle coopératif et l'avenir de l'assurance. Merci à tous pour cette discussion enrichissante.

  • Speaker #1

    Il nous a manqué une partie de ta conclusion, Lydia, mais c'est très bien pour aujourd'hui. Tu as réussi bien mieux ton introduction de ta conclusion, mais on prend, pas de problème. On s'aide à Hildé pour terminer.

  • Speaker #3

    C'est très difficile de choisir une personne parce que... Je ne sais pas si vous faites ça, mais moi, je vais interviewer aussi des courtiers, pas uniquement des gens...

  • Speaker #1

    Ça peut même être en dehors.

  • Speaker #3

    Parce que, oui.

  • Speaker #1

    Une personne que tu apprécies en dehors, on a reçu... L'année passée, on a reçu Jean-Marc Jancovici, par exemple, qui nous a parlé fatalement d'environnement. Donc, le spectre est très large.

  • Speaker #3

    Oui, mais moi, j'ai interviewé des courtiers dont beaucoup sont vraiment passionnés par ce qu'ils font et de ce qu'ils créent comme valeur.

  • Speaker #1

    on va donner la parole aux courtiers c'est un peu le principe de ce congrès voilà c'est prévu on va essayer de l'avoir peut-être deux et puis bon quelque part dans chaque épisode les courtiers sont là via leur excellente porte-parole donc merci merci Marie merci beaucoup c'était un chouette moment merci beaucoup

Description

Dans ce premier épisode hors-série du Congrès FEPRABEL 2025, Jean Marot et Marie Kentros reçoivent Hilde Vernaillen, CEO du groupe P&V, pour un échange à cœur ouvert sur le modèle coopératif, l’équilibre vie pro/vie perso, la santé mentale et les enjeux d’un leadership responsable.

Innovation cette année : Lidia, l'intelligence artificielle experte en assurances, accompagne désormais les interviews en apportant son regard sur les invités et les thématiques abordées. Il faut reconnaître qu'elle est encore un peu timide dans ce premier épisode 😉

Hilde revient sur son parcours et son attachement viscéral au modèle coopératif et à ses valeurs humaines. Elle insiste sur l’importance de pouvoir s’identifier à son entreprise et de construire ensemble un projet de long terme. Elle partage aussi sa conception du leadership, basée sur la confiance, l’équilibre, et la capacité à affronter les conflits de manière constructive.

On y parle aussi d’IA, de digitalisation au service des personnes, de santé mentale, et surtout d’engagement collectif. Un épisode sincère, riche en enseignements, où il est question de sens, de cohérence, et de franchise. À ne pas manquer !


Timeline :


🔍 00:02:00 Présentation d’Hilde Vernaillen par Lidia
🏩 00:02:57 Qu’est-ce qui rend le modèle coopératif si particulier ?
⚖️ 00:04:45 Sens, alignement et valeurs personnelles
🧠 00:10:01 Santé mentale, IA et équilibre de vie

📱 00:11:39 Lancement de l’application Vity
🧱 00:14:12 Le leadership : entre confiance, désillusion et ajustement
👂 00:23:10 Conseils d’Hilde aux jeunes courtiers

🤖 00:23:32 IA et digitalisation : un outil pour plus de proximité
❓ 00:24:54 Les 2 questions LFEP


🎧 Dans le cadre du Congrès Feprabel, La Franchise en Prime s'est une nouvelle fois installée à l’Aula Magna de Louvain-la-Neuve pour aller à la rencontre de figures clés du monde de l’assurance et des invités des conférences.
Pour cette édition 2025, une voix inédite nous accompagne : Lidia, IA experte développée par Codelaw, devient copilote du podcast.


🌐 Site :

https://www.lfep.be/  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous, ici Lydia, votre intelligence artificielle préférée. Dans cette série exclusive enregistrée au cœur du congrès FEPRABEL, je rejoins Jean Marot, avocat entrepreneur, et Marie Kentros, porte-parole des courtiers en assurance. Cette année, on parle du courtier augmenté. Ensemble, on rencontre ceux qui façonnent l'avenir de l'assurance. Bienvenue dans la franche prise en prime et bonne écoute !

  • Speaker #1

    Nous sommes donc à nouveau au congrès FEPRABEL, édition 2025, avec Marie Kentros.

  • Speaker #2

    Oui, bonjour à tous. Bonjour Jean, content d'être là.

  • Speaker #1

    Moi aussi, vraiment. On commence vraiment en force au niveau de la liste des invités, puisqu'on est vraiment très heureux de recevoir Hildur Nyen, CEO du groupe PV, qui revient des CEOs Connexion où elle a pu échanger avec des courtiers présents. Elle va nous en dire un mot. Mais avant toute chose, petite particularité cette année en 2025, nous ne sommes pas seuls autour de la table, puisque... Nous sommes accompagnés par Lydia. Est-ce que tu es là, Lydia ?

  • Speaker #0

    Oui, je suis là. Ravi d'être à vos côtés pour cet épisode.

  • Speaker #1

    Très bien, Lydia, peux-tu te présenter en un mot ?

  • Speaker #0

    Bien sûr, je suis Lydia, l'IA experte en assurance,

  • Speaker #1

    prête à apporter... On t'a perdu un instant, mais je crois qu'on a compris que tu es une IA experte en assurance.

  • Speaker #2

    Mais par contre, il y a quelque chose qu'elle ne nous a pas expliqué. Elle nous a expliqué lors de la première mouture, et ça, je pense que... Ilde aimerait peut-être bien en savoir plus. Elle vient d'où Lydia ?

  • Speaker #0

    Alors Lydia est une IA créée par Codelo, l'agence digitale spécialisée dans l'innovation juridique et assurancielle. Je suis là pour enrichir...

  • Speaker #1

    Oui, merci. Pardon Lydia. Un petit complément de promo offert par Marie. Mais moi ce que j'ai surtout envie que Lydia nous dise avant qu'enfin on cède la parole à Ilde, c'est Lydia peux-tu nous présenter en quelques mots notre invité du jour, Ilde Verneuil.

  • Speaker #0

    Avec plaisir, Hilde Vernaillène est la CEO du groupe PNV, reconnue pour son engagement en faveur du modèle coopératif. Elle a une carrière impressionnante dans le secteur de l'assurance, marquée par l'innovation et une vision axée sur la responsabilité sociale.

  • Speaker #1

    Voilà Hilde, on commence par un petit peu Dia. Est-ce qu'elle est plus ou moins pertinente sur ce coup-là ?

  • Speaker #3

    Oui, bonjour à tous et merci à Lydia de me présenter de cette façon-là. Oui, effectivement, ça me tient très à cœur avoir présenté notre modèle et mon engagement par rapport à ce modèle. Ça me va très bien. Merci.

  • Speaker #1

    Oui, on a entendu le modèle coopératif. On a entendu l'innovation aussi. On va en parler. Tu peux peut-être un peu nous expliquer, surtout aussi à l'attention de nos auditeurs, courtiers et autres qui nous écoutent. Justement, c'est quoi la particularité, ce qui fait la force de ce modèle coopératif ?

  • Speaker #3

    Mais la force du modèle coopératif, c'est qu'on travaille pour l'ensemble des parties prenantes à tout moment. Alors bien sûr, nous devons aussi créer de la valeur financière, mais c'est un moyen et ce n'est pas un but en soi. Donc c'est un moyen qui nous permet de financer la croissance. Mais à tout moment, nous allons veiller à garder un bon équilibre entre la valeur créée pour l'entreprise, pour les clients, pour les intermédiaires et plus particulièrement les courtiers qui travaillent avec Vivium.

  • Speaker #1

    et Je sais que tu as connu, parce que Lydia m'a aussi pas mal briefé sur ton parcours professionnel complet, d'autres modèles dans ton historique professionnel. C'est donc vraiment cette plus-value-là que tu identifies aujourd'hui comme levier, comme méthode de fonctionnement ?

  • Speaker #3

    Alors tout à fait, et je ne sais pas comment Lydia a lu mon parcours professionnel, mais en fait, je n'ai fait qu'un tout petit... petit bout de carrière dans une non coopérative. J'ai commencé dans la banque, effectivement. Codeb, Banque d'épargne, qui était une coopérative contrôlée par le groupe PNV. Le groupe PNV a ensuite acheté la banque Nagelmakers et on a fusionné Codeb et Nagelmakers, mais c'était toujours au sein du groupe PNV, qui a ensuite vendu Nagelmakers à Delta Lloyd à l'époque. Je suis restée Quelques mois d'Eltaloid pour ensuite rejoindre le groupe PNV. Et oui, clairement, c'est le modèle qui me va très bien. Moi, j'ai besoin de pouvoir m'identifier à l'entreprise. Et donc, je ne pourrais pas travailler pour une entreprise où je ne suis pas alignée avec les valeurs de cette entreprise.

  • Speaker #2

    C'est rigolo que tu dises ça. En fait, on vient de se revoyer pendant une heure. Donc là, l'exercice est un petit peu plus difficile.

  • Speaker #1

    On a obligé Hilde à accepter le tutoiement puisque c'est le ton de ce podcast. Ça tombe bien.

  • Speaker #2

    Tout à l'heure, dans le CEO Connection, on disait que pour les jeunes, justement, il y avait une vraie recherche de sens dans la recherche d'un emploi. Donc, toi, ça fait des années que tu as compris ça, que tu l'as intégré et que tu fonctionnes de cette façon.

  • Speaker #3

    Tout à fait. Et je suis très heureuse d'être tombée dedans en sortant de l'université, en fait. Et ce n'était pas... Parce qu'on ne vous apprend pas ça, ce qu'est la différence entre un modèle coopératif et un modèle dit capitaliste. Je l'ai découvert au fur et à mesure. C'était une époque où on avait encore énormément de formations aussi sur le modèle. Je crois qu'on avait plus le temps aussi à l'époque. Donc voilà, j'ai eu la grande, grande chance de pouvoir grandir là-dedans et de m'y retrouver complètement aujourd'hui encore.

  • Speaker #1

    Tiens, je saisis cette notion de temps disponible, de temps après lequel on court. Pour faire le lien avec l'IA, l'IA est censée nous faire gagner du temps et j'ai l'impression qu'on n'en a jamais eu si peu. Qu'est-ce qu'on fait du temps que l'IA nous fait gagner ? Parce qu'après, il y a évidemment l'approche, la réflexion sur les process métiers, etc. Mais à un moment donné, l'équilibre vie privée, vie professionnelle aussi, ça n'a jamais été, me semble-t-il, peut-être pas si compliqué, mais si remis en cause, notamment post-Covid. Donc, l'IA, ça peut être une solution ou c'est pire que tout parce que ça accélère notre vie à 100% ? C'est quoi ton avis là-dessus ?

  • Speaker #3

    Alors, je crois que c'est très difficile à répondre pour le moment parce qu'en fait, on expérimente encore avec l'IA aujourd'hui. On n'est pas du tout en phase d'industrialisation de l'IA. Donc, on expérimente. Ça ne remplace pas les gens à ce stade, en tout cas. Et je pense, c'est un phénomène de société, le temps qui se libère par d'autres choses, on le remplit nous-mêmes très très vite, en fait. On est aujourd'hui conditionnés comme ça, d'aller toujours plus vite et toujours plus. Je pense que ça, ça ne va pas changer. Et dans ce monde qui s'accélère tout le temps, oui, je crois que maintenir ces équilibres, vie professionnelle, vie privée, et dans la vie privée aussi, prendre soin de soi-même, puisque dans la vie privée, c'est aussi s'occuper des autres, mais il faut aussi s'occuper de soi. Je crois que c'est vraiment très important. Et donc, oui, ces équilibres, maintenir ces équilibres à tout moment, c'est vraiment... un gros défi pour la société.

  • Speaker #1

    Tu as un peu des clés, parce que Lydia, je ne vais pas lui prendre la parole tout de suite, elle nous rejoindra tout à l'heure pour nous redire un mot, mais dans sa recherche approfondie, elle me disait que quelque chose qui ressort sans doute de nombreuses interviews, peut-être qu'elle a lu rapidement en ligne, c'est justement rendre priorité donnée à la vie de famille, à la vie personnelle de ton côté. Est-ce que justement, cette approche, ce work-life balance... Tu as des règles strictes, tu as des clés, on fait tout ce qu'on peut évidemment, mais certains ont une discipline et des routines où ils disent, il est hors de question que je travaille dans telle période ou priorité à mes enfants à tel jour, des choses comme ça. Est-ce que tu as des clés à nous partager ?

  • Speaker #3

    Il n'y a pas de recette magique. Mais toujours bien se poser la question est important. Alors, quelque chose que je me force à faire et ça va tout seul maintenant, Maintenant, c'est de bien scinder le professionnel et le privé. Ça ne veut pas dire que je ne travaille jamais chez moi le soir. Mais quand je ne travaille pas, je ne travaille pas. Quand je prends congé, je prends congé. Et donc, quand je travaille, je travaille. Et je suis dispo pour tout le monde, 24 heures sur 24, façon de parler, 7 jours sur 7. Quand je suis en vacances, je suis en vacances. Les gens peuvent m'appeler, mais il faut vraiment que la maison...

  • Speaker #2

    Si la maison brûle, vous appellerez votre courtier. Non, mais c'est super intéressant parce que l'année passée, on a reçu le professeur Torres, qui revient aujourd'hui pour la plénière de fin de journée. Peut-être qu'on aura même dans le podcast, il y a toujours plein de choses à nous raconter. C'est un professeur qui parle de la santé mentale des indépendants et donc qui nous précise que c'est le bien le plus précieux des indépendants et au final, pour tout le monde, c'est leur... santé et je pense que plus vous prenez soin de votre vie privée et plus ce work-life balance est respecté, mieux vous travaillez au final, c'est un cercle qui est assez vertueux, si on ne dort pas beaucoup parce qu'on a travaillé la veille très tard, qu'on s'est le matin après aller travailler, à un moment la corde elle va se rendre.

  • Speaker #3

    C'est très clair, et le work-life balance ? Ça ne veut pas dire nécessairement travailler moins. Donc, je crois que c'est aussi...

  • Speaker #1

    Le temps de qualité. Voilà,

  • Speaker #3

    c'est comment on travaille et comment est-ce qu'on utilise son temps lorsqu'on ne travaille pas. Je crois que c'est ça. Et la santé mentale, oui, je suis plus que d'accord. C'est un vrai défi de société. Alors, vous avez entendu, on est surtout porté sur les jeunes en la matière. La santé mentale des jeunes est un gros, gros souci.

  • Speaker #1

    Et il va l'être toujours plus, vu ce que la génération qui va arriver sur le marché du travail est en train de vivre comme contexte, même le géopolitique qui est angoissant, elle va disrupter aussi l'éducation, etc.

  • Speaker #3

    Tout à fait. Et nous avons des réflexions, et on a d'ailleurs associé quelques courtiers à cette réflexion, c'est-à-dire comment est-ce qu'on peut, en tant qu'assureur, aider dans les entreprises. les employeurs à ce que leurs employés se sentent mieux, en fait. Parce que je crois qu'il y a un rôle dans une société, quand il y a des soucis de société, il y a un rôle pour tout le monde, mais je pense qu'il y a aussi un rôle pour les dirigeants d'entreprise à veiller à ce que les gens se sentent bien dans ce qu'ils font et retrouvent ces équilibres un peu perdus.

  • Speaker #2

    Vous en êtes où dans cette démarche ? Est-ce que c'est déjà abouti ? Vous savez, vous avez défini certains Merci. Point, on peut encore, c'est encore en travail, et vous nous en direz plus dans quelques mois.

  • Speaker #3

    Voilà, c'est vraiment encore en travail. Alors, ce qu'on va lancer grand public dans pas très longtemps, c'est une application qui s'appelle Viti, que nous avons construit ensemble avec Solidaris, Multifarma et Cohesio. Donc, quatre acteurs qui, chacun avec des angles totalement différents, ont la santé dans leurs activités. Et c'est vraiment, comment est-ce qu'on vit plus sainement ? Donc, c'est des conseils en alimentation, mais aussi plus bouger, etc. Un petit peu les choses classiques, mais de plus en plus, on va trouver là des conseils très, très spécifiques. Comment est-ce que je retrouve ces équilibres en fait, en tant que personne ? C'est quelque chose qu'on va lancer grand public, évidemment pour nos clients, mais aussi pour la prévention.

  • Speaker #1

    La prévention, oui.

  • Speaker #3

    Et donc ça, c'est une petite chose qui se concrétise maintenant, mais on veut aller plus loin là-dedans, certainement dans les entreprises. Et ça, c'est vraiment encore en cours de réflexion.

  • Speaker #2

    Oui, c'est très intéressant. Et puis c'est vrai que pour les jeunes, c'est quelque chose qui attire. Quand on sait qu'il y a quelque chose qui est mis en place, quand on y pense, ça a toujours plus d'intérêt. Je dis volontairement les jeunes parce que je sais que ce n'est pas toujours évident. On a parlé tout à l'heure des différences entre générations. Pour ceux qui ne font que m'entendre et ne me voient pas, moi j'ai moins de 30 ans, donc je suis à cheval entre la fin des millénials et le début de la Gen Z. Je travaille avec des gens qui sont beaucoup plus âgés, qui heureusement sont très très modernes, mais parfois quand on explique certaines choses, on entend « oui mais bon, comment ça, tu ne travailles pas le samedi, tu ne travailles pas le dimanche ? » Et ça a l'air d'être quelque chose d'anormal, alors qu'au final, comme on disait, pendant le week-end, j'ai une vie privée. On profite, on arrive en pleine forme le lundi. Et ce n'est pas pour autant qu'on ne fait pas les heures, c'est que le travail n'est pas fait comme il faut.

  • Speaker #3

    Oui, mais d'abord, écouter les autres en amateurs et comment quelqu'un s'organise pour maintenir cet équilibre, c'est quelque chose de très individuel, en fait. Tout à fait. Et c'est surtout difficile à comprendre parfois pour des gens qui ne font que travailler. Ça existe. Qui ne font que travailler. Et alors, ils ont toujours l'impression que les autres ne travaillent pas. C'est faux. Les autres ont leur propre équilibre. Il faut accepter ça. Et donc, je crois qu'être à l'écoute des autres est quelque chose qui, dans la société actuelle, permettrait de progresser nettement mieux que ce qui se passe actuellement.

  • Speaker #1

    Et en tant que... C'est quoi la formule magique d'un leader ? Alors, le leadership du CEO qui doit jongler avec des conflits de génération, des plus jeunes qui ont besoin de... de conditions de travail peut-être, qui aspirent à des conditions de travail d'aujourd'hui, j'ai envie de dire. Des plus anciens qui ont envie de voir ceux peut-être qui sont N-1 être là à 9h, partir à 18h au minimum. Alors que le jeune, il va peut-être effectivement prendre sa demi-journée pour aller faire du sport, mais il va faire 12h le lendemain parce que ça lui convient mieux. Niveau management, leadership, c'est pas évident. Lydia m'a dit que... tu aimes beaucoup les livres de management. Je ne sais pas si ça a été dit une fois dans une interview au hasard, si c'est vrai ou pas, mais je l'ai lu. Donc non, pas du tout. Les livres, oui, mais pas de management alors.

  • Speaker #3

    J'ai probablement dit des choses sur le leadership, enfin non, ça avec certitude. Non, je crois qu'en termes de management, nous avons un modèle de leadership qu'on a défini un peu nous-mêmes dans l'organisation.

  • Speaker #1

    Dans une espèce de charte ou quelque chose ? Bon, pas à ce point-là, mais...

  • Speaker #3

    Oui, c'est...

  • Speaker #1

    Il y a eu un travail en tout cas.

  • Speaker #3

    Un travail là-dessus qui combine tant l'entrepreneurial que le management, que la gestion des gens proprement dit, faire grandir les gens. Par du coaching, ça c'est quelque chose qui est très important dans notre modèle de management. Et aussi une notion de self-leadership, parce que les gens doivent se prendre en main eux-mêmes. Et donc, la formule pour nous, c'est surtout faire en sorte que chacun continue à se développer individuellement tout en l'emmenant dans un trajet collectif, où il se retrouve, grâce à l'impact qu'il a sur...

  • Speaker #1

    Le projet global.

  • Speaker #3

    Le projet global,

  • Speaker #1

    voilà. Eh bien, c'est tout un jeu d'équilibriste, mais d'après ce qu'on perçoit comme retour, c'est plutôt une réussite, c'est le moins qu'on puisse dire. Pour essayer de basculer un peu sur le côté moins professionnel, j'ai une info qui ne vient pas de Lydia cette fois. Je révélerai ma source par la suite, mais on me dit que Hildeburn-Ajon, qui apprécie grandement la brasserie de la guerre à Berkham-Saint-Agathe et en particulier un bon plat de moule dans ce restaurant. Est-ce que c'est vrai ou pas ? Ce n'est pas Lydia qui me l'a dit.

  • Speaker #3

    C'est vrai. Après, j'aime bien manger. Ça se voit d'ailleurs. Et puis, entre autres, la brasserie de la guerre à Berkham.

  • Speaker #1

    Qui bénéficie d'une petite promotion. Près de chez moi,

  • Speaker #3

    voilà.

  • Speaker #1

    C'est Jean-François Nosset qui... qui est évidemment une bonne fourchette également, tel moins qu'on puisse dire. Vu son passé dans le secteur, il sera tapé sur les doigts ou pas par la suite dans le courant de la journée. Mais il tenait à ce que je le mentionne.

  • Speaker #2

    Mais moi, je note l'adresse parce que très récemment, j'habite à Jette. Et ce n'est pas très loin. Et je ne connais pas encore beaucoup de bonnes adresses dans ce coin-là. Donc écoutez, on y va tester cette brasserie. C'est pas encore la saison des moules. Il y a encore quelques heures.

  • Speaker #3

    Mais le reste est très bien fait. Parfait. Je vous conseille le vol au vent.

  • Speaker #1

    Des plats classiques, souvent, dans ce genre de brasserie, c'est toujours la valeur sûre. Moi, j'avais envie de revenir sur une question un peu moins légère, quoique je demande souvent en interview si mon invité, si notre invité, a peut-être ce qu'on appelle un échec constructif à partager. On se dit parfois, tiens, voilà... clairement, c'était un échec, ça ne s'est pas bien passé, ou on a été déçu, ou il s'est passé ceci ou ça, mais on a beaucoup appris. Je ne sais pas si dans ton parcours, il y a quelque chose qui te vient spontanément en disant, voilà, là, on a tenté tel move, et ça ne s'est pas bien passé, mais on a appris beaucoup. Pourquoi pas dans le personnel aussi, je n'en sais rien. Tout est ouvert.

  • Speaker #3

    Ce qui me vient immédiatement en tête, et du coup, je ne peux pas nécessairement en parler beaucoup dans les détails, mais Les plus gros échecs dans ma carrière, c'est les moments où parfois ça s'est mal passé avec des personnes. Et donc, du coup, je ne vais pas parler des apprentissages.

  • Speaker #1

    Mais non, fatalement. On peut parler des apprentissages.

  • Speaker #3

    Voilà. Mais donc, on donne beaucoup d'importance à l'équipe, à la cohésion de l'équipe, parce qu'on est persuadé que les équipes fortes créent beaucoup plus d'impact. et une équipe, ça doit être complémentaire. Ça doit... oser les conflits productifs et tout le monde doit s'y retrouver de nouveau pour le bien commun. Et lorsque vous faites ça et vous y croyez très fort et qu'il y a une personne dans l'équipe qui n'est pas là pour l'équipe, mais pour ses propres objectifs, même s'il nous a fait croire que pendant tout un temps, si ça se révèle à un moment donné, vous avez l'impression que tout s'écroule. sur ce qu'on a fait beaucoup conscience quand on a vraiment beaucoup donné dans la relation voilà alors oui on en prend toujours parce que après c'est un requestionnement de toute l'équipe qu'est-ce qu'on aurait pu faire pour que ça ne se passe pas comme ça voilà

  • Speaker #1

    mais on est un peu désarmé quand même qu'est-ce qu'on peut faire alors on doit moins donner sa confiance on n'a pas envie de faire ça est-ce que c'est le choix des personnes en amont mais c'est aussi très délicat évidemment on ne veut absolument pas faire ça

  • Speaker #3

    Donc, on continue à donner confiance. Quelqu'un qui arrive, on lui donne confiance. Ce qu'on a appris, c'est qu'il fallait être très attentif au premier signe « que » et réagir de façon très explicite par rapport à ça. Parce que parfois, on a peut-être tendance à se dire, oui, bon, ça ne va pas, il faut qu'on se dise, bon, oui, on va encore donner une chance, on va, sans le dire très explicitement à la personne, et donc ça, c'est certainement quelque chose à ne pas faire. On a appris à être très explicite,

  • Speaker #1

    réactif,

  • Speaker #3

    directement, pour se donner toutes les chances de construire, construire ensemble. Et dans notre modèle, c'est construire ensemble en permanence. Et donc ? Ça rend les choses parfois plus difficiles, puisqu'on construit le cadre ensemble, quelque part.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Mais d'où le fait que c'est si problématique quand, à un moment donné, il y a un fusible qui saute, parce qu'on fait tout ensemble. C'est la beauté, je ne vais pas dire en même temps la limite du système, mais ça révèle ce type de comportement très individuel, puisque c'est l'antithèse du modèle coopératif.

  • Speaker #3

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Mais au niveau communication, avant de redonner la parole à Amitié, au niveau communication interne, j'ai l'impression que vous êtes vraiment très avancé, et qu'il y a vraiment des... des belles choses qui se font. Là, vous avez parlé de conflits productifs, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui. On est un peu dans la même notion. Il y a l'échec constructif et le conflit productif.

  • Speaker #2

    Ça parle, en fait. Je dois dire que je suis la première à ne pas, lorsque quelque chose ne me plaît pas, uniquement au niveau professionnel, pas de souci, ça ne sort pas. Je dis, ça a passé, tant pis, on va bouder, et on ne va pas en parler, et à un moment, ça n'existera plus. Alors qu'effectivement, c'est sûr que quand on analyse ces deux termes-là mis ensemble, le...

  • Speaker #3

    Il faut oser la discussion, le débat constructif.

  • Speaker #1

    On va un peu voir ce que notre ami pense de notre discussion. Lydia, est-ce que tu es toujours avec nous ?

  • Speaker #3

    Lydia réfléchit.

  • Speaker #1

    Lydia, es-tu là ? Lydia, es-tu là ? Elle nous a peut-être quitté en route. Non, pourtant, elle est toujours connectée. Lydia, si tu es là, manifeste-toi, comme dans le spiritisme. Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Attention à ce que tu manifestes.

  • Speaker #1

    Bon, nous verrons si Lydia réapparaît en cours de route. Normalement, elle est toujours connectée. Normalement, elle nous a écoutés. On arrive quand même à la fin de cet enregistrement. On va pouvoir libérer Ilde.

  • Speaker #2

    Mais il y a quelque chose que tu n'as pas précisé à Ilde. On a fait la petite pub de Codelo.

  • Speaker #1

    Quand tu as fait la petite cuve.

  • Speaker #2

    Il ne sait pas qui est derrière Codelo. Du coup, maintenant que je le dis comme ça...

  • Speaker #1

    C'est moi, bien sûr.

  • Speaker #2

    C'est Jean qui est derrière Codelo et derrière Lydia qui nous écoute.

  • Speaker #1

    Qui nous écoute, mais qui ne parle plus, effectivement. On l'a laissé faire. Oui, c'est l'intelligence artificielle experte en assurance, mais qui a décidé de bouder, à moins que ce soit un problème de configuration. Je comptais lui proposer un petit mot de conclusion. On l'ajoutera par la suite. Je voulais peut-être te demander avec Marie une dernière chose, Hilde, on termine toujours par là. Enfin, deux questions d'abord. Une que je veux te poser, c'est, on reste un peu dans notre domaine, tu en as rencontré beaucoup des courtiers, tu vas encore en voir beaucoup ici, c'est le principe du Congrès. Est-ce que tu aurais un conseil à donner plutôt aux jeunes courtiers qui se lancent ou qui hésitent ? peut-être à franchir le pas ou qui viennent d'arriver dans un bureau ou comme ça, ça arrive souvent dans le bureau familial, tiens est-ce que je vais suivre ou pas l'aventure ? De manière générale voilà un courtier qui se lance aujourd'hui dans un projet assurantiel comme ça.

  • Speaker #3

    Pour moi ce serait surtout continuer à être à l'écoute des gens. Je pense qu'il y a énormément de tendance à la digitalisation, donc à outrance, je vais le dire comme ça. Pour moi, la digitalisation doit toujours être au service des personnes et pas le contraire.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #3

    Moi, c'est de la digitalisation pour plus de proximité avec les clients et pas le contraire. Donc, ne jamais perdre ça. Et on peut être pris parfois dans des... Voilà, pour... pour des gains d'efficacité, pour une question de maîtrise de coût ou toute autre raison de se dire, ah oui, mais ça, on va automatiser. Donc, ça, on ne regarde plus. Soyez bien à l'écoute des gens et continuez à utiliser tous les outils digitaux pour mieux faire votre métier qui est le conseil au client et de la proximité.

  • Speaker #1

    On ne le répétera jamais assez parce que on est 100% aligné sur ce constat-là, ce conseil-là. C'est libérer du temps grâce à l'IA, mais... consacrer ce temps à une meilleure relation de proximité. Ça doit vraiment être ça, mais c'est vrai qu'on peut être tenté par automatiser les tâches. Non, c'est OK, quand ça peut être fait, on automatise, mais de l'humain, de la proximité, on se rejoint sur ce point-là. Je laisse la dernière question à Marie.

  • Speaker #2

    Donc, on est toujours en recherche d'invités, ou en tout cas, Jean, parce que moi, je ne suis là que pour ces quelques épisodes du congrès. Et donc, si tu pouvais inviter n'importe qui dans le podcast... Qui est-ce que tu nous conseillerais d'inviter et surtout pourquoi ?

  • Speaker #1

    Je te laisse réfléchir. Oui, on va laisser réfléchir. Pendant ce temps-là, je tente un dernier coup avec Lydia. Lydia, est-ce que tu es toujours là ?

  • Speaker #0

    Toujours là, Jean. Prête à continuer l'échange avec Ilde.

  • Speaker #1

    Super. Est-ce que tu aurais peut-être un petit mot de conclusion à nous donner avant que nous terminions l'enregistrement de ce podcast ? Qu'est-ce que tu as pensé de nos échanges ?

  • Speaker #0

    C'était un échange passionnant. Hildé, le modèle coopératif et l'avenir de l'assurance. Merci à tous pour cette discussion enrichissante.

  • Speaker #1

    Il nous a manqué une partie de ta conclusion, Lydia, mais c'est très bien pour aujourd'hui. Tu as réussi bien mieux ton introduction de ta conclusion, mais on prend, pas de problème. On s'aide à Hildé pour terminer.

  • Speaker #3

    C'est très difficile de choisir une personne parce que... Je ne sais pas si vous faites ça, mais moi, je vais interviewer aussi des courtiers, pas uniquement des gens...

  • Speaker #1

    Ça peut même être en dehors.

  • Speaker #3

    Parce que, oui.

  • Speaker #1

    Une personne que tu apprécies en dehors, on a reçu... L'année passée, on a reçu Jean-Marc Jancovici, par exemple, qui nous a parlé fatalement d'environnement. Donc, le spectre est très large.

  • Speaker #3

    Oui, mais moi, j'ai interviewé des courtiers dont beaucoup sont vraiment passionnés par ce qu'ils font et de ce qu'ils créent comme valeur.

  • Speaker #1

    on va donner la parole aux courtiers c'est un peu le principe de ce congrès voilà c'est prévu on va essayer de l'avoir peut-être deux et puis bon quelque part dans chaque épisode les courtiers sont là via leur excellente porte-parole donc merci merci Marie merci beaucoup c'était un chouette moment merci beaucoup

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Description

Dans ce premier épisode hors-série du Congrès FEPRABEL 2025, Jean Marot et Marie Kentros reçoivent Hilde Vernaillen, CEO du groupe P&V, pour un échange à cœur ouvert sur le modèle coopératif, l’équilibre vie pro/vie perso, la santé mentale et les enjeux d’un leadership responsable.

Innovation cette année : Lidia, l'intelligence artificielle experte en assurances, accompagne désormais les interviews en apportant son regard sur les invités et les thématiques abordées. Il faut reconnaître qu'elle est encore un peu timide dans ce premier épisode 😉

Hilde revient sur son parcours et son attachement viscéral au modèle coopératif et à ses valeurs humaines. Elle insiste sur l’importance de pouvoir s’identifier à son entreprise et de construire ensemble un projet de long terme. Elle partage aussi sa conception du leadership, basée sur la confiance, l’équilibre, et la capacité à affronter les conflits de manière constructive.

On y parle aussi d’IA, de digitalisation au service des personnes, de santé mentale, et surtout d’engagement collectif. Un épisode sincère, riche en enseignements, où il est question de sens, de cohérence, et de franchise. À ne pas manquer !


Timeline :


🔍 00:02:00 Présentation d’Hilde Vernaillen par Lidia
🏩 00:02:57 Qu’est-ce qui rend le modèle coopératif si particulier ?
⚖️ 00:04:45 Sens, alignement et valeurs personnelles
🧠 00:10:01 Santé mentale, IA et équilibre de vie

📱 00:11:39 Lancement de l’application Vity
🧱 00:14:12 Le leadership : entre confiance, désillusion et ajustement
👂 00:23:10 Conseils d’Hilde aux jeunes courtiers

🤖 00:23:32 IA et digitalisation : un outil pour plus de proximité
❓ 00:24:54 Les 2 questions LFEP


🎧 Dans le cadre du Congrès Feprabel, La Franchise en Prime s'est une nouvelle fois installée à l’Aula Magna de Louvain-la-Neuve pour aller à la rencontre de figures clés du monde de l’assurance et des invités des conférences.
Pour cette édition 2025, une voix inédite nous accompagne : Lidia, IA experte développée par Codelaw, devient copilote du podcast.


🌐 Site :

https://www.lfep.be/  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous, ici Lydia, votre intelligence artificielle préférée. Dans cette série exclusive enregistrée au cœur du congrès FEPRABEL, je rejoins Jean Marot, avocat entrepreneur, et Marie Kentros, porte-parole des courtiers en assurance. Cette année, on parle du courtier augmenté. Ensemble, on rencontre ceux qui façonnent l'avenir de l'assurance. Bienvenue dans la franche prise en prime et bonne écoute !

  • Speaker #1

    Nous sommes donc à nouveau au congrès FEPRABEL, édition 2025, avec Marie Kentros.

  • Speaker #2

    Oui, bonjour à tous. Bonjour Jean, content d'être là.

  • Speaker #1

    Moi aussi, vraiment. On commence vraiment en force au niveau de la liste des invités, puisqu'on est vraiment très heureux de recevoir Hildur Nyen, CEO du groupe PV, qui revient des CEOs Connexion où elle a pu échanger avec des courtiers présents. Elle va nous en dire un mot. Mais avant toute chose, petite particularité cette année en 2025, nous ne sommes pas seuls autour de la table, puisque... Nous sommes accompagnés par Lydia. Est-ce que tu es là, Lydia ?

  • Speaker #0

    Oui, je suis là. Ravi d'être à vos côtés pour cet épisode.

  • Speaker #1

    Très bien, Lydia, peux-tu te présenter en un mot ?

  • Speaker #0

    Bien sûr, je suis Lydia, l'IA experte en assurance,

  • Speaker #1

    prête à apporter... On t'a perdu un instant, mais je crois qu'on a compris que tu es une IA experte en assurance.

  • Speaker #2

    Mais par contre, il y a quelque chose qu'elle ne nous a pas expliqué. Elle nous a expliqué lors de la première mouture, et ça, je pense que... Ilde aimerait peut-être bien en savoir plus. Elle vient d'où Lydia ?

  • Speaker #0

    Alors Lydia est une IA créée par Codelo, l'agence digitale spécialisée dans l'innovation juridique et assurancielle. Je suis là pour enrichir...

  • Speaker #1

    Oui, merci. Pardon Lydia. Un petit complément de promo offert par Marie. Mais moi ce que j'ai surtout envie que Lydia nous dise avant qu'enfin on cède la parole à Ilde, c'est Lydia peux-tu nous présenter en quelques mots notre invité du jour, Ilde Verneuil.

  • Speaker #0

    Avec plaisir, Hilde Vernaillène est la CEO du groupe PNV, reconnue pour son engagement en faveur du modèle coopératif. Elle a une carrière impressionnante dans le secteur de l'assurance, marquée par l'innovation et une vision axée sur la responsabilité sociale.

  • Speaker #1

    Voilà Hilde, on commence par un petit peu Dia. Est-ce qu'elle est plus ou moins pertinente sur ce coup-là ?

  • Speaker #3

    Oui, bonjour à tous et merci à Lydia de me présenter de cette façon-là. Oui, effectivement, ça me tient très à cœur avoir présenté notre modèle et mon engagement par rapport à ce modèle. Ça me va très bien. Merci.

  • Speaker #1

    Oui, on a entendu le modèle coopératif. On a entendu l'innovation aussi. On va en parler. Tu peux peut-être un peu nous expliquer, surtout aussi à l'attention de nos auditeurs, courtiers et autres qui nous écoutent. Justement, c'est quoi la particularité, ce qui fait la force de ce modèle coopératif ?

  • Speaker #3

    Mais la force du modèle coopératif, c'est qu'on travaille pour l'ensemble des parties prenantes à tout moment. Alors bien sûr, nous devons aussi créer de la valeur financière, mais c'est un moyen et ce n'est pas un but en soi. Donc c'est un moyen qui nous permet de financer la croissance. Mais à tout moment, nous allons veiller à garder un bon équilibre entre la valeur créée pour l'entreprise, pour les clients, pour les intermédiaires et plus particulièrement les courtiers qui travaillent avec Vivium.

  • Speaker #1

    et Je sais que tu as connu, parce que Lydia m'a aussi pas mal briefé sur ton parcours professionnel complet, d'autres modèles dans ton historique professionnel. C'est donc vraiment cette plus-value-là que tu identifies aujourd'hui comme levier, comme méthode de fonctionnement ?

  • Speaker #3

    Alors tout à fait, et je ne sais pas comment Lydia a lu mon parcours professionnel, mais en fait, je n'ai fait qu'un tout petit... petit bout de carrière dans une non coopérative. J'ai commencé dans la banque, effectivement. Codeb, Banque d'épargne, qui était une coopérative contrôlée par le groupe PNV. Le groupe PNV a ensuite acheté la banque Nagelmakers et on a fusionné Codeb et Nagelmakers, mais c'était toujours au sein du groupe PNV, qui a ensuite vendu Nagelmakers à Delta Lloyd à l'époque. Je suis restée Quelques mois d'Eltaloid pour ensuite rejoindre le groupe PNV. Et oui, clairement, c'est le modèle qui me va très bien. Moi, j'ai besoin de pouvoir m'identifier à l'entreprise. Et donc, je ne pourrais pas travailler pour une entreprise où je ne suis pas alignée avec les valeurs de cette entreprise.

  • Speaker #2

    C'est rigolo que tu dises ça. En fait, on vient de se revoyer pendant une heure. Donc là, l'exercice est un petit peu plus difficile.

  • Speaker #1

    On a obligé Hilde à accepter le tutoiement puisque c'est le ton de ce podcast. Ça tombe bien.

  • Speaker #2

    Tout à l'heure, dans le CEO Connection, on disait que pour les jeunes, justement, il y avait une vraie recherche de sens dans la recherche d'un emploi. Donc, toi, ça fait des années que tu as compris ça, que tu l'as intégré et que tu fonctionnes de cette façon.

  • Speaker #3

    Tout à fait. Et je suis très heureuse d'être tombée dedans en sortant de l'université, en fait. Et ce n'était pas... Parce qu'on ne vous apprend pas ça, ce qu'est la différence entre un modèle coopératif et un modèle dit capitaliste. Je l'ai découvert au fur et à mesure. C'était une époque où on avait encore énormément de formations aussi sur le modèle. Je crois qu'on avait plus le temps aussi à l'époque. Donc voilà, j'ai eu la grande, grande chance de pouvoir grandir là-dedans et de m'y retrouver complètement aujourd'hui encore.

  • Speaker #1

    Tiens, je saisis cette notion de temps disponible, de temps après lequel on court. Pour faire le lien avec l'IA, l'IA est censée nous faire gagner du temps et j'ai l'impression qu'on n'en a jamais eu si peu. Qu'est-ce qu'on fait du temps que l'IA nous fait gagner ? Parce qu'après, il y a évidemment l'approche, la réflexion sur les process métiers, etc. Mais à un moment donné, l'équilibre vie privée, vie professionnelle aussi, ça n'a jamais été, me semble-t-il, peut-être pas si compliqué, mais si remis en cause, notamment post-Covid. Donc, l'IA, ça peut être une solution ou c'est pire que tout parce que ça accélère notre vie à 100% ? C'est quoi ton avis là-dessus ?

  • Speaker #3

    Alors, je crois que c'est très difficile à répondre pour le moment parce qu'en fait, on expérimente encore avec l'IA aujourd'hui. On n'est pas du tout en phase d'industrialisation de l'IA. Donc, on expérimente. Ça ne remplace pas les gens à ce stade, en tout cas. Et je pense, c'est un phénomène de société, le temps qui se libère par d'autres choses, on le remplit nous-mêmes très très vite, en fait. On est aujourd'hui conditionnés comme ça, d'aller toujours plus vite et toujours plus. Je pense que ça, ça ne va pas changer. Et dans ce monde qui s'accélère tout le temps, oui, je crois que maintenir ces équilibres, vie professionnelle, vie privée, et dans la vie privée aussi, prendre soin de soi-même, puisque dans la vie privée, c'est aussi s'occuper des autres, mais il faut aussi s'occuper de soi. Je crois que c'est vraiment très important. Et donc, oui, ces équilibres, maintenir ces équilibres à tout moment, c'est vraiment... un gros défi pour la société.

  • Speaker #1

    Tu as un peu des clés, parce que Lydia, je ne vais pas lui prendre la parole tout de suite, elle nous rejoindra tout à l'heure pour nous redire un mot, mais dans sa recherche approfondie, elle me disait que quelque chose qui ressort sans doute de nombreuses interviews, peut-être qu'elle a lu rapidement en ligne, c'est justement rendre priorité donnée à la vie de famille, à la vie personnelle de ton côté. Est-ce que justement, cette approche, ce work-life balance... Tu as des règles strictes, tu as des clés, on fait tout ce qu'on peut évidemment, mais certains ont une discipline et des routines où ils disent, il est hors de question que je travaille dans telle période ou priorité à mes enfants à tel jour, des choses comme ça. Est-ce que tu as des clés à nous partager ?

  • Speaker #3

    Il n'y a pas de recette magique. Mais toujours bien se poser la question est important. Alors, quelque chose que je me force à faire et ça va tout seul maintenant, Maintenant, c'est de bien scinder le professionnel et le privé. Ça ne veut pas dire que je ne travaille jamais chez moi le soir. Mais quand je ne travaille pas, je ne travaille pas. Quand je prends congé, je prends congé. Et donc, quand je travaille, je travaille. Et je suis dispo pour tout le monde, 24 heures sur 24, façon de parler, 7 jours sur 7. Quand je suis en vacances, je suis en vacances. Les gens peuvent m'appeler, mais il faut vraiment que la maison...

  • Speaker #2

    Si la maison brûle, vous appellerez votre courtier. Non, mais c'est super intéressant parce que l'année passée, on a reçu le professeur Torres, qui revient aujourd'hui pour la plénière de fin de journée. Peut-être qu'on aura même dans le podcast, il y a toujours plein de choses à nous raconter. C'est un professeur qui parle de la santé mentale des indépendants et donc qui nous précise que c'est le bien le plus précieux des indépendants et au final, pour tout le monde, c'est leur... santé et je pense que plus vous prenez soin de votre vie privée et plus ce work-life balance est respecté, mieux vous travaillez au final, c'est un cercle qui est assez vertueux, si on ne dort pas beaucoup parce qu'on a travaillé la veille très tard, qu'on s'est le matin après aller travailler, à un moment la corde elle va se rendre.

  • Speaker #3

    C'est très clair, et le work-life balance ? Ça ne veut pas dire nécessairement travailler moins. Donc, je crois que c'est aussi...

  • Speaker #1

    Le temps de qualité. Voilà,

  • Speaker #3

    c'est comment on travaille et comment est-ce qu'on utilise son temps lorsqu'on ne travaille pas. Je crois que c'est ça. Et la santé mentale, oui, je suis plus que d'accord. C'est un vrai défi de société. Alors, vous avez entendu, on est surtout porté sur les jeunes en la matière. La santé mentale des jeunes est un gros, gros souci.

  • Speaker #1

    Et il va l'être toujours plus, vu ce que la génération qui va arriver sur le marché du travail est en train de vivre comme contexte, même le géopolitique qui est angoissant, elle va disrupter aussi l'éducation, etc.

  • Speaker #3

    Tout à fait. Et nous avons des réflexions, et on a d'ailleurs associé quelques courtiers à cette réflexion, c'est-à-dire comment est-ce qu'on peut, en tant qu'assureur, aider dans les entreprises. les employeurs à ce que leurs employés se sentent mieux, en fait. Parce que je crois qu'il y a un rôle dans une société, quand il y a des soucis de société, il y a un rôle pour tout le monde, mais je pense qu'il y a aussi un rôle pour les dirigeants d'entreprise à veiller à ce que les gens se sentent bien dans ce qu'ils font et retrouvent ces équilibres un peu perdus.

  • Speaker #2

    Vous en êtes où dans cette démarche ? Est-ce que c'est déjà abouti ? Vous savez, vous avez défini certains Merci. Point, on peut encore, c'est encore en travail, et vous nous en direz plus dans quelques mois.

  • Speaker #3

    Voilà, c'est vraiment encore en travail. Alors, ce qu'on va lancer grand public dans pas très longtemps, c'est une application qui s'appelle Viti, que nous avons construit ensemble avec Solidaris, Multifarma et Cohesio. Donc, quatre acteurs qui, chacun avec des angles totalement différents, ont la santé dans leurs activités. Et c'est vraiment, comment est-ce qu'on vit plus sainement ? Donc, c'est des conseils en alimentation, mais aussi plus bouger, etc. Un petit peu les choses classiques, mais de plus en plus, on va trouver là des conseils très, très spécifiques. Comment est-ce que je retrouve ces équilibres en fait, en tant que personne ? C'est quelque chose qu'on va lancer grand public, évidemment pour nos clients, mais aussi pour la prévention.

  • Speaker #1

    La prévention, oui.

  • Speaker #3

    Et donc ça, c'est une petite chose qui se concrétise maintenant, mais on veut aller plus loin là-dedans, certainement dans les entreprises. Et ça, c'est vraiment encore en cours de réflexion.

  • Speaker #2

    Oui, c'est très intéressant. Et puis c'est vrai que pour les jeunes, c'est quelque chose qui attire. Quand on sait qu'il y a quelque chose qui est mis en place, quand on y pense, ça a toujours plus d'intérêt. Je dis volontairement les jeunes parce que je sais que ce n'est pas toujours évident. On a parlé tout à l'heure des différences entre générations. Pour ceux qui ne font que m'entendre et ne me voient pas, moi j'ai moins de 30 ans, donc je suis à cheval entre la fin des millénials et le début de la Gen Z. Je travaille avec des gens qui sont beaucoup plus âgés, qui heureusement sont très très modernes, mais parfois quand on explique certaines choses, on entend « oui mais bon, comment ça, tu ne travailles pas le samedi, tu ne travailles pas le dimanche ? » Et ça a l'air d'être quelque chose d'anormal, alors qu'au final, comme on disait, pendant le week-end, j'ai une vie privée. On profite, on arrive en pleine forme le lundi. Et ce n'est pas pour autant qu'on ne fait pas les heures, c'est que le travail n'est pas fait comme il faut.

  • Speaker #3

    Oui, mais d'abord, écouter les autres en amateurs et comment quelqu'un s'organise pour maintenir cet équilibre, c'est quelque chose de très individuel, en fait. Tout à fait. Et c'est surtout difficile à comprendre parfois pour des gens qui ne font que travailler. Ça existe. Qui ne font que travailler. Et alors, ils ont toujours l'impression que les autres ne travaillent pas. C'est faux. Les autres ont leur propre équilibre. Il faut accepter ça. Et donc, je crois qu'être à l'écoute des autres est quelque chose qui, dans la société actuelle, permettrait de progresser nettement mieux que ce qui se passe actuellement.

  • Speaker #1

    Et en tant que... C'est quoi la formule magique d'un leader ? Alors, le leadership du CEO qui doit jongler avec des conflits de génération, des plus jeunes qui ont besoin de... de conditions de travail peut-être, qui aspirent à des conditions de travail d'aujourd'hui, j'ai envie de dire. Des plus anciens qui ont envie de voir ceux peut-être qui sont N-1 être là à 9h, partir à 18h au minimum. Alors que le jeune, il va peut-être effectivement prendre sa demi-journée pour aller faire du sport, mais il va faire 12h le lendemain parce que ça lui convient mieux. Niveau management, leadership, c'est pas évident. Lydia m'a dit que... tu aimes beaucoup les livres de management. Je ne sais pas si ça a été dit une fois dans une interview au hasard, si c'est vrai ou pas, mais je l'ai lu. Donc non, pas du tout. Les livres, oui, mais pas de management alors.

  • Speaker #3

    J'ai probablement dit des choses sur le leadership, enfin non, ça avec certitude. Non, je crois qu'en termes de management, nous avons un modèle de leadership qu'on a défini un peu nous-mêmes dans l'organisation.

  • Speaker #1

    Dans une espèce de charte ou quelque chose ? Bon, pas à ce point-là, mais...

  • Speaker #3

    Oui, c'est...

  • Speaker #1

    Il y a eu un travail en tout cas.

  • Speaker #3

    Un travail là-dessus qui combine tant l'entrepreneurial que le management, que la gestion des gens proprement dit, faire grandir les gens. Par du coaching, ça c'est quelque chose qui est très important dans notre modèle de management. Et aussi une notion de self-leadership, parce que les gens doivent se prendre en main eux-mêmes. Et donc, la formule pour nous, c'est surtout faire en sorte que chacun continue à se développer individuellement tout en l'emmenant dans un trajet collectif, où il se retrouve, grâce à l'impact qu'il a sur...

  • Speaker #1

    Le projet global.

  • Speaker #3

    Le projet global,

  • Speaker #1

    voilà. Eh bien, c'est tout un jeu d'équilibriste, mais d'après ce qu'on perçoit comme retour, c'est plutôt une réussite, c'est le moins qu'on puisse dire. Pour essayer de basculer un peu sur le côté moins professionnel, j'ai une info qui ne vient pas de Lydia cette fois. Je révélerai ma source par la suite, mais on me dit que Hildeburn-Ajon, qui apprécie grandement la brasserie de la guerre à Berkham-Saint-Agathe et en particulier un bon plat de moule dans ce restaurant. Est-ce que c'est vrai ou pas ? Ce n'est pas Lydia qui me l'a dit.

  • Speaker #3

    C'est vrai. Après, j'aime bien manger. Ça se voit d'ailleurs. Et puis, entre autres, la brasserie de la guerre à Berkham.

  • Speaker #1

    Qui bénéficie d'une petite promotion. Près de chez moi,

  • Speaker #3

    voilà.

  • Speaker #1

    C'est Jean-François Nosset qui... qui est évidemment une bonne fourchette également, tel moins qu'on puisse dire. Vu son passé dans le secteur, il sera tapé sur les doigts ou pas par la suite dans le courant de la journée. Mais il tenait à ce que je le mentionne.

  • Speaker #2

    Mais moi, je note l'adresse parce que très récemment, j'habite à Jette. Et ce n'est pas très loin. Et je ne connais pas encore beaucoup de bonnes adresses dans ce coin-là. Donc écoutez, on y va tester cette brasserie. C'est pas encore la saison des moules. Il y a encore quelques heures.

  • Speaker #3

    Mais le reste est très bien fait. Parfait. Je vous conseille le vol au vent.

  • Speaker #1

    Des plats classiques, souvent, dans ce genre de brasserie, c'est toujours la valeur sûre. Moi, j'avais envie de revenir sur une question un peu moins légère, quoique je demande souvent en interview si mon invité, si notre invité, a peut-être ce qu'on appelle un échec constructif à partager. On se dit parfois, tiens, voilà... clairement, c'était un échec, ça ne s'est pas bien passé, ou on a été déçu, ou il s'est passé ceci ou ça, mais on a beaucoup appris. Je ne sais pas si dans ton parcours, il y a quelque chose qui te vient spontanément en disant, voilà, là, on a tenté tel move, et ça ne s'est pas bien passé, mais on a appris beaucoup. Pourquoi pas dans le personnel aussi, je n'en sais rien. Tout est ouvert.

  • Speaker #3

    Ce qui me vient immédiatement en tête, et du coup, je ne peux pas nécessairement en parler beaucoup dans les détails, mais Les plus gros échecs dans ma carrière, c'est les moments où parfois ça s'est mal passé avec des personnes. Et donc, du coup, je ne vais pas parler des apprentissages.

  • Speaker #1

    Mais non, fatalement. On peut parler des apprentissages.

  • Speaker #3

    Voilà. Mais donc, on donne beaucoup d'importance à l'équipe, à la cohésion de l'équipe, parce qu'on est persuadé que les équipes fortes créent beaucoup plus d'impact. et une équipe, ça doit être complémentaire. Ça doit... oser les conflits productifs et tout le monde doit s'y retrouver de nouveau pour le bien commun. Et lorsque vous faites ça et vous y croyez très fort et qu'il y a une personne dans l'équipe qui n'est pas là pour l'équipe, mais pour ses propres objectifs, même s'il nous a fait croire que pendant tout un temps, si ça se révèle à un moment donné, vous avez l'impression que tout s'écroule. sur ce qu'on a fait beaucoup conscience quand on a vraiment beaucoup donné dans la relation voilà alors oui on en prend toujours parce que après c'est un requestionnement de toute l'équipe qu'est-ce qu'on aurait pu faire pour que ça ne se passe pas comme ça voilà

  • Speaker #1

    mais on est un peu désarmé quand même qu'est-ce qu'on peut faire alors on doit moins donner sa confiance on n'a pas envie de faire ça est-ce que c'est le choix des personnes en amont mais c'est aussi très délicat évidemment on ne veut absolument pas faire ça

  • Speaker #3

    Donc, on continue à donner confiance. Quelqu'un qui arrive, on lui donne confiance. Ce qu'on a appris, c'est qu'il fallait être très attentif au premier signe « que » et réagir de façon très explicite par rapport à ça. Parce que parfois, on a peut-être tendance à se dire, oui, bon, ça ne va pas, il faut qu'on se dise, bon, oui, on va encore donner une chance, on va, sans le dire très explicitement à la personne, et donc ça, c'est certainement quelque chose à ne pas faire. On a appris à être très explicite,

  • Speaker #1

    réactif,

  • Speaker #3

    directement, pour se donner toutes les chances de construire, construire ensemble. Et dans notre modèle, c'est construire ensemble en permanence. Et donc ? Ça rend les choses parfois plus difficiles, puisqu'on construit le cadre ensemble, quelque part.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Mais d'où le fait que c'est si problématique quand, à un moment donné, il y a un fusible qui saute, parce qu'on fait tout ensemble. C'est la beauté, je ne vais pas dire en même temps la limite du système, mais ça révèle ce type de comportement très individuel, puisque c'est l'antithèse du modèle coopératif.

  • Speaker #3

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Mais au niveau communication, avant de redonner la parole à Amitié, au niveau communication interne, j'ai l'impression que vous êtes vraiment très avancé, et qu'il y a vraiment des... des belles choses qui se font. Là, vous avez parlé de conflits productifs, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui. On est un peu dans la même notion. Il y a l'échec constructif et le conflit productif.

  • Speaker #2

    Ça parle, en fait. Je dois dire que je suis la première à ne pas, lorsque quelque chose ne me plaît pas, uniquement au niveau professionnel, pas de souci, ça ne sort pas. Je dis, ça a passé, tant pis, on va bouder, et on ne va pas en parler, et à un moment, ça n'existera plus. Alors qu'effectivement, c'est sûr que quand on analyse ces deux termes-là mis ensemble, le...

  • Speaker #3

    Il faut oser la discussion, le débat constructif.

  • Speaker #1

    On va un peu voir ce que notre ami pense de notre discussion. Lydia, est-ce que tu es toujours avec nous ?

  • Speaker #3

    Lydia réfléchit.

  • Speaker #1

    Lydia, es-tu là ? Lydia, es-tu là ? Elle nous a peut-être quitté en route. Non, pourtant, elle est toujours connectée. Lydia, si tu es là, manifeste-toi, comme dans le spiritisme. Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Attention à ce que tu manifestes.

  • Speaker #1

    Bon, nous verrons si Lydia réapparaît en cours de route. Normalement, elle est toujours connectée. Normalement, elle nous a écoutés. On arrive quand même à la fin de cet enregistrement. On va pouvoir libérer Ilde.

  • Speaker #2

    Mais il y a quelque chose que tu n'as pas précisé à Ilde. On a fait la petite pub de Codelo.

  • Speaker #1

    Quand tu as fait la petite cuve.

  • Speaker #2

    Il ne sait pas qui est derrière Codelo. Du coup, maintenant que je le dis comme ça...

  • Speaker #1

    C'est moi, bien sûr.

  • Speaker #2

    C'est Jean qui est derrière Codelo et derrière Lydia qui nous écoute.

  • Speaker #1

    Qui nous écoute, mais qui ne parle plus, effectivement. On l'a laissé faire. Oui, c'est l'intelligence artificielle experte en assurance, mais qui a décidé de bouder, à moins que ce soit un problème de configuration. Je comptais lui proposer un petit mot de conclusion. On l'ajoutera par la suite. Je voulais peut-être te demander avec Marie une dernière chose, Hilde, on termine toujours par là. Enfin, deux questions d'abord. Une que je veux te poser, c'est, on reste un peu dans notre domaine, tu en as rencontré beaucoup des courtiers, tu vas encore en voir beaucoup ici, c'est le principe du Congrès. Est-ce que tu aurais un conseil à donner plutôt aux jeunes courtiers qui se lancent ou qui hésitent ? peut-être à franchir le pas ou qui viennent d'arriver dans un bureau ou comme ça, ça arrive souvent dans le bureau familial, tiens est-ce que je vais suivre ou pas l'aventure ? De manière générale voilà un courtier qui se lance aujourd'hui dans un projet assurantiel comme ça.

  • Speaker #3

    Pour moi ce serait surtout continuer à être à l'écoute des gens. Je pense qu'il y a énormément de tendance à la digitalisation, donc à outrance, je vais le dire comme ça. Pour moi, la digitalisation doit toujours être au service des personnes et pas le contraire.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #3

    Moi, c'est de la digitalisation pour plus de proximité avec les clients et pas le contraire. Donc, ne jamais perdre ça. Et on peut être pris parfois dans des... Voilà, pour... pour des gains d'efficacité, pour une question de maîtrise de coût ou toute autre raison de se dire, ah oui, mais ça, on va automatiser. Donc, ça, on ne regarde plus. Soyez bien à l'écoute des gens et continuez à utiliser tous les outils digitaux pour mieux faire votre métier qui est le conseil au client et de la proximité.

  • Speaker #1

    On ne le répétera jamais assez parce que on est 100% aligné sur ce constat-là, ce conseil-là. C'est libérer du temps grâce à l'IA, mais... consacrer ce temps à une meilleure relation de proximité. Ça doit vraiment être ça, mais c'est vrai qu'on peut être tenté par automatiser les tâches. Non, c'est OK, quand ça peut être fait, on automatise, mais de l'humain, de la proximité, on se rejoint sur ce point-là. Je laisse la dernière question à Marie.

  • Speaker #2

    Donc, on est toujours en recherche d'invités, ou en tout cas, Jean, parce que moi, je ne suis là que pour ces quelques épisodes du congrès. Et donc, si tu pouvais inviter n'importe qui dans le podcast... Qui est-ce que tu nous conseillerais d'inviter et surtout pourquoi ?

  • Speaker #1

    Je te laisse réfléchir. Oui, on va laisser réfléchir. Pendant ce temps-là, je tente un dernier coup avec Lydia. Lydia, est-ce que tu es toujours là ?

  • Speaker #0

    Toujours là, Jean. Prête à continuer l'échange avec Ilde.

  • Speaker #1

    Super. Est-ce que tu aurais peut-être un petit mot de conclusion à nous donner avant que nous terminions l'enregistrement de ce podcast ? Qu'est-ce que tu as pensé de nos échanges ?

  • Speaker #0

    C'était un échange passionnant. Hildé, le modèle coopératif et l'avenir de l'assurance. Merci à tous pour cette discussion enrichissante.

  • Speaker #1

    Il nous a manqué une partie de ta conclusion, Lydia, mais c'est très bien pour aujourd'hui. Tu as réussi bien mieux ton introduction de ta conclusion, mais on prend, pas de problème. On s'aide à Hildé pour terminer.

  • Speaker #3

    C'est très difficile de choisir une personne parce que... Je ne sais pas si vous faites ça, mais moi, je vais interviewer aussi des courtiers, pas uniquement des gens...

  • Speaker #1

    Ça peut même être en dehors.

  • Speaker #3

    Parce que, oui.

  • Speaker #1

    Une personne que tu apprécies en dehors, on a reçu... L'année passée, on a reçu Jean-Marc Jancovici, par exemple, qui nous a parlé fatalement d'environnement. Donc, le spectre est très large.

  • Speaker #3

    Oui, mais moi, j'ai interviewé des courtiers dont beaucoup sont vraiment passionnés par ce qu'ils font et de ce qu'ils créent comme valeur.

  • Speaker #1

    on va donner la parole aux courtiers c'est un peu le principe de ce congrès voilà c'est prévu on va essayer de l'avoir peut-être deux et puis bon quelque part dans chaque épisode les courtiers sont là via leur excellente porte-parole donc merci merci Marie merci beaucoup c'était un chouette moment merci beaucoup

Description

Dans ce premier épisode hors-série du Congrès FEPRABEL 2025, Jean Marot et Marie Kentros reçoivent Hilde Vernaillen, CEO du groupe P&V, pour un échange à cœur ouvert sur le modèle coopératif, l’équilibre vie pro/vie perso, la santé mentale et les enjeux d’un leadership responsable.

Innovation cette année : Lidia, l'intelligence artificielle experte en assurances, accompagne désormais les interviews en apportant son regard sur les invités et les thématiques abordées. Il faut reconnaître qu'elle est encore un peu timide dans ce premier épisode 😉

Hilde revient sur son parcours et son attachement viscéral au modèle coopératif et à ses valeurs humaines. Elle insiste sur l’importance de pouvoir s’identifier à son entreprise et de construire ensemble un projet de long terme. Elle partage aussi sa conception du leadership, basée sur la confiance, l’équilibre, et la capacité à affronter les conflits de manière constructive.

On y parle aussi d’IA, de digitalisation au service des personnes, de santé mentale, et surtout d’engagement collectif. Un épisode sincère, riche en enseignements, où il est question de sens, de cohérence, et de franchise. À ne pas manquer !


Timeline :


🔍 00:02:00 Présentation d’Hilde Vernaillen par Lidia
🏩 00:02:57 Qu’est-ce qui rend le modèle coopératif si particulier ?
⚖️ 00:04:45 Sens, alignement et valeurs personnelles
🧠 00:10:01 Santé mentale, IA et équilibre de vie

📱 00:11:39 Lancement de l’application Vity
🧱 00:14:12 Le leadership : entre confiance, désillusion et ajustement
👂 00:23:10 Conseils d’Hilde aux jeunes courtiers

🤖 00:23:32 IA et digitalisation : un outil pour plus de proximité
❓ 00:24:54 Les 2 questions LFEP


🎧 Dans le cadre du Congrès Feprabel, La Franchise en Prime s'est une nouvelle fois installée à l’Aula Magna de Louvain-la-Neuve pour aller à la rencontre de figures clés du monde de l’assurance et des invités des conférences.
Pour cette édition 2025, une voix inédite nous accompagne : Lidia, IA experte développée par Codelaw, devient copilote du podcast.


🌐 Site :

https://www.lfep.be/  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous, ici Lydia, votre intelligence artificielle préférée. Dans cette série exclusive enregistrée au cœur du congrès FEPRABEL, je rejoins Jean Marot, avocat entrepreneur, et Marie Kentros, porte-parole des courtiers en assurance. Cette année, on parle du courtier augmenté. Ensemble, on rencontre ceux qui façonnent l'avenir de l'assurance. Bienvenue dans la franche prise en prime et bonne écoute !

  • Speaker #1

    Nous sommes donc à nouveau au congrès FEPRABEL, édition 2025, avec Marie Kentros.

  • Speaker #2

    Oui, bonjour à tous. Bonjour Jean, content d'être là.

  • Speaker #1

    Moi aussi, vraiment. On commence vraiment en force au niveau de la liste des invités, puisqu'on est vraiment très heureux de recevoir Hildur Nyen, CEO du groupe PV, qui revient des CEOs Connexion où elle a pu échanger avec des courtiers présents. Elle va nous en dire un mot. Mais avant toute chose, petite particularité cette année en 2025, nous ne sommes pas seuls autour de la table, puisque... Nous sommes accompagnés par Lydia. Est-ce que tu es là, Lydia ?

  • Speaker #0

    Oui, je suis là. Ravi d'être à vos côtés pour cet épisode.

  • Speaker #1

    Très bien, Lydia, peux-tu te présenter en un mot ?

  • Speaker #0

    Bien sûr, je suis Lydia, l'IA experte en assurance,

  • Speaker #1

    prête à apporter... On t'a perdu un instant, mais je crois qu'on a compris que tu es une IA experte en assurance.

  • Speaker #2

    Mais par contre, il y a quelque chose qu'elle ne nous a pas expliqué. Elle nous a expliqué lors de la première mouture, et ça, je pense que... Ilde aimerait peut-être bien en savoir plus. Elle vient d'où Lydia ?

  • Speaker #0

    Alors Lydia est une IA créée par Codelo, l'agence digitale spécialisée dans l'innovation juridique et assurancielle. Je suis là pour enrichir...

  • Speaker #1

    Oui, merci. Pardon Lydia. Un petit complément de promo offert par Marie. Mais moi ce que j'ai surtout envie que Lydia nous dise avant qu'enfin on cède la parole à Ilde, c'est Lydia peux-tu nous présenter en quelques mots notre invité du jour, Ilde Verneuil.

  • Speaker #0

    Avec plaisir, Hilde Vernaillène est la CEO du groupe PNV, reconnue pour son engagement en faveur du modèle coopératif. Elle a une carrière impressionnante dans le secteur de l'assurance, marquée par l'innovation et une vision axée sur la responsabilité sociale.

  • Speaker #1

    Voilà Hilde, on commence par un petit peu Dia. Est-ce qu'elle est plus ou moins pertinente sur ce coup-là ?

  • Speaker #3

    Oui, bonjour à tous et merci à Lydia de me présenter de cette façon-là. Oui, effectivement, ça me tient très à cœur avoir présenté notre modèle et mon engagement par rapport à ce modèle. Ça me va très bien. Merci.

  • Speaker #1

    Oui, on a entendu le modèle coopératif. On a entendu l'innovation aussi. On va en parler. Tu peux peut-être un peu nous expliquer, surtout aussi à l'attention de nos auditeurs, courtiers et autres qui nous écoutent. Justement, c'est quoi la particularité, ce qui fait la force de ce modèle coopératif ?

  • Speaker #3

    Mais la force du modèle coopératif, c'est qu'on travaille pour l'ensemble des parties prenantes à tout moment. Alors bien sûr, nous devons aussi créer de la valeur financière, mais c'est un moyen et ce n'est pas un but en soi. Donc c'est un moyen qui nous permet de financer la croissance. Mais à tout moment, nous allons veiller à garder un bon équilibre entre la valeur créée pour l'entreprise, pour les clients, pour les intermédiaires et plus particulièrement les courtiers qui travaillent avec Vivium.

  • Speaker #1

    et Je sais que tu as connu, parce que Lydia m'a aussi pas mal briefé sur ton parcours professionnel complet, d'autres modèles dans ton historique professionnel. C'est donc vraiment cette plus-value-là que tu identifies aujourd'hui comme levier, comme méthode de fonctionnement ?

  • Speaker #3

    Alors tout à fait, et je ne sais pas comment Lydia a lu mon parcours professionnel, mais en fait, je n'ai fait qu'un tout petit... petit bout de carrière dans une non coopérative. J'ai commencé dans la banque, effectivement. Codeb, Banque d'épargne, qui était une coopérative contrôlée par le groupe PNV. Le groupe PNV a ensuite acheté la banque Nagelmakers et on a fusionné Codeb et Nagelmakers, mais c'était toujours au sein du groupe PNV, qui a ensuite vendu Nagelmakers à Delta Lloyd à l'époque. Je suis restée Quelques mois d'Eltaloid pour ensuite rejoindre le groupe PNV. Et oui, clairement, c'est le modèle qui me va très bien. Moi, j'ai besoin de pouvoir m'identifier à l'entreprise. Et donc, je ne pourrais pas travailler pour une entreprise où je ne suis pas alignée avec les valeurs de cette entreprise.

  • Speaker #2

    C'est rigolo que tu dises ça. En fait, on vient de se revoyer pendant une heure. Donc là, l'exercice est un petit peu plus difficile.

  • Speaker #1

    On a obligé Hilde à accepter le tutoiement puisque c'est le ton de ce podcast. Ça tombe bien.

  • Speaker #2

    Tout à l'heure, dans le CEO Connection, on disait que pour les jeunes, justement, il y avait une vraie recherche de sens dans la recherche d'un emploi. Donc, toi, ça fait des années que tu as compris ça, que tu l'as intégré et que tu fonctionnes de cette façon.

  • Speaker #3

    Tout à fait. Et je suis très heureuse d'être tombée dedans en sortant de l'université, en fait. Et ce n'était pas... Parce qu'on ne vous apprend pas ça, ce qu'est la différence entre un modèle coopératif et un modèle dit capitaliste. Je l'ai découvert au fur et à mesure. C'était une époque où on avait encore énormément de formations aussi sur le modèle. Je crois qu'on avait plus le temps aussi à l'époque. Donc voilà, j'ai eu la grande, grande chance de pouvoir grandir là-dedans et de m'y retrouver complètement aujourd'hui encore.

  • Speaker #1

    Tiens, je saisis cette notion de temps disponible, de temps après lequel on court. Pour faire le lien avec l'IA, l'IA est censée nous faire gagner du temps et j'ai l'impression qu'on n'en a jamais eu si peu. Qu'est-ce qu'on fait du temps que l'IA nous fait gagner ? Parce qu'après, il y a évidemment l'approche, la réflexion sur les process métiers, etc. Mais à un moment donné, l'équilibre vie privée, vie professionnelle aussi, ça n'a jamais été, me semble-t-il, peut-être pas si compliqué, mais si remis en cause, notamment post-Covid. Donc, l'IA, ça peut être une solution ou c'est pire que tout parce que ça accélère notre vie à 100% ? C'est quoi ton avis là-dessus ?

  • Speaker #3

    Alors, je crois que c'est très difficile à répondre pour le moment parce qu'en fait, on expérimente encore avec l'IA aujourd'hui. On n'est pas du tout en phase d'industrialisation de l'IA. Donc, on expérimente. Ça ne remplace pas les gens à ce stade, en tout cas. Et je pense, c'est un phénomène de société, le temps qui se libère par d'autres choses, on le remplit nous-mêmes très très vite, en fait. On est aujourd'hui conditionnés comme ça, d'aller toujours plus vite et toujours plus. Je pense que ça, ça ne va pas changer. Et dans ce monde qui s'accélère tout le temps, oui, je crois que maintenir ces équilibres, vie professionnelle, vie privée, et dans la vie privée aussi, prendre soin de soi-même, puisque dans la vie privée, c'est aussi s'occuper des autres, mais il faut aussi s'occuper de soi. Je crois que c'est vraiment très important. Et donc, oui, ces équilibres, maintenir ces équilibres à tout moment, c'est vraiment... un gros défi pour la société.

  • Speaker #1

    Tu as un peu des clés, parce que Lydia, je ne vais pas lui prendre la parole tout de suite, elle nous rejoindra tout à l'heure pour nous redire un mot, mais dans sa recherche approfondie, elle me disait que quelque chose qui ressort sans doute de nombreuses interviews, peut-être qu'elle a lu rapidement en ligne, c'est justement rendre priorité donnée à la vie de famille, à la vie personnelle de ton côté. Est-ce que justement, cette approche, ce work-life balance... Tu as des règles strictes, tu as des clés, on fait tout ce qu'on peut évidemment, mais certains ont une discipline et des routines où ils disent, il est hors de question que je travaille dans telle période ou priorité à mes enfants à tel jour, des choses comme ça. Est-ce que tu as des clés à nous partager ?

  • Speaker #3

    Il n'y a pas de recette magique. Mais toujours bien se poser la question est important. Alors, quelque chose que je me force à faire et ça va tout seul maintenant, Maintenant, c'est de bien scinder le professionnel et le privé. Ça ne veut pas dire que je ne travaille jamais chez moi le soir. Mais quand je ne travaille pas, je ne travaille pas. Quand je prends congé, je prends congé. Et donc, quand je travaille, je travaille. Et je suis dispo pour tout le monde, 24 heures sur 24, façon de parler, 7 jours sur 7. Quand je suis en vacances, je suis en vacances. Les gens peuvent m'appeler, mais il faut vraiment que la maison...

  • Speaker #2

    Si la maison brûle, vous appellerez votre courtier. Non, mais c'est super intéressant parce que l'année passée, on a reçu le professeur Torres, qui revient aujourd'hui pour la plénière de fin de journée. Peut-être qu'on aura même dans le podcast, il y a toujours plein de choses à nous raconter. C'est un professeur qui parle de la santé mentale des indépendants et donc qui nous précise que c'est le bien le plus précieux des indépendants et au final, pour tout le monde, c'est leur... santé et je pense que plus vous prenez soin de votre vie privée et plus ce work-life balance est respecté, mieux vous travaillez au final, c'est un cercle qui est assez vertueux, si on ne dort pas beaucoup parce qu'on a travaillé la veille très tard, qu'on s'est le matin après aller travailler, à un moment la corde elle va se rendre.

  • Speaker #3

    C'est très clair, et le work-life balance ? Ça ne veut pas dire nécessairement travailler moins. Donc, je crois que c'est aussi...

  • Speaker #1

    Le temps de qualité. Voilà,

  • Speaker #3

    c'est comment on travaille et comment est-ce qu'on utilise son temps lorsqu'on ne travaille pas. Je crois que c'est ça. Et la santé mentale, oui, je suis plus que d'accord. C'est un vrai défi de société. Alors, vous avez entendu, on est surtout porté sur les jeunes en la matière. La santé mentale des jeunes est un gros, gros souci.

  • Speaker #1

    Et il va l'être toujours plus, vu ce que la génération qui va arriver sur le marché du travail est en train de vivre comme contexte, même le géopolitique qui est angoissant, elle va disrupter aussi l'éducation, etc.

  • Speaker #3

    Tout à fait. Et nous avons des réflexions, et on a d'ailleurs associé quelques courtiers à cette réflexion, c'est-à-dire comment est-ce qu'on peut, en tant qu'assureur, aider dans les entreprises. les employeurs à ce que leurs employés se sentent mieux, en fait. Parce que je crois qu'il y a un rôle dans une société, quand il y a des soucis de société, il y a un rôle pour tout le monde, mais je pense qu'il y a aussi un rôle pour les dirigeants d'entreprise à veiller à ce que les gens se sentent bien dans ce qu'ils font et retrouvent ces équilibres un peu perdus.

  • Speaker #2

    Vous en êtes où dans cette démarche ? Est-ce que c'est déjà abouti ? Vous savez, vous avez défini certains Merci. Point, on peut encore, c'est encore en travail, et vous nous en direz plus dans quelques mois.

  • Speaker #3

    Voilà, c'est vraiment encore en travail. Alors, ce qu'on va lancer grand public dans pas très longtemps, c'est une application qui s'appelle Viti, que nous avons construit ensemble avec Solidaris, Multifarma et Cohesio. Donc, quatre acteurs qui, chacun avec des angles totalement différents, ont la santé dans leurs activités. Et c'est vraiment, comment est-ce qu'on vit plus sainement ? Donc, c'est des conseils en alimentation, mais aussi plus bouger, etc. Un petit peu les choses classiques, mais de plus en plus, on va trouver là des conseils très, très spécifiques. Comment est-ce que je retrouve ces équilibres en fait, en tant que personne ? C'est quelque chose qu'on va lancer grand public, évidemment pour nos clients, mais aussi pour la prévention.

  • Speaker #1

    La prévention, oui.

  • Speaker #3

    Et donc ça, c'est une petite chose qui se concrétise maintenant, mais on veut aller plus loin là-dedans, certainement dans les entreprises. Et ça, c'est vraiment encore en cours de réflexion.

  • Speaker #2

    Oui, c'est très intéressant. Et puis c'est vrai que pour les jeunes, c'est quelque chose qui attire. Quand on sait qu'il y a quelque chose qui est mis en place, quand on y pense, ça a toujours plus d'intérêt. Je dis volontairement les jeunes parce que je sais que ce n'est pas toujours évident. On a parlé tout à l'heure des différences entre générations. Pour ceux qui ne font que m'entendre et ne me voient pas, moi j'ai moins de 30 ans, donc je suis à cheval entre la fin des millénials et le début de la Gen Z. Je travaille avec des gens qui sont beaucoup plus âgés, qui heureusement sont très très modernes, mais parfois quand on explique certaines choses, on entend « oui mais bon, comment ça, tu ne travailles pas le samedi, tu ne travailles pas le dimanche ? » Et ça a l'air d'être quelque chose d'anormal, alors qu'au final, comme on disait, pendant le week-end, j'ai une vie privée. On profite, on arrive en pleine forme le lundi. Et ce n'est pas pour autant qu'on ne fait pas les heures, c'est que le travail n'est pas fait comme il faut.

  • Speaker #3

    Oui, mais d'abord, écouter les autres en amateurs et comment quelqu'un s'organise pour maintenir cet équilibre, c'est quelque chose de très individuel, en fait. Tout à fait. Et c'est surtout difficile à comprendre parfois pour des gens qui ne font que travailler. Ça existe. Qui ne font que travailler. Et alors, ils ont toujours l'impression que les autres ne travaillent pas. C'est faux. Les autres ont leur propre équilibre. Il faut accepter ça. Et donc, je crois qu'être à l'écoute des autres est quelque chose qui, dans la société actuelle, permettrait de progresser nettement mieux que ce qui se passe actuellement.

  • Speaker #1

    Et en tant que... C'est quoi la formule magique d'un leader ? Alors, le leadership du CEO qui doit jongler avec des conflits de génération, des plus jeunes qui ont besoin de... de conditions de travail peut-être, qui aspirent à des conditions de travail d'aujourd'hui, j'ai envie de dire. Des plus anciens qui ont envie de voir ceux peut-être qui sont N-1 être là à 9h, partir à 18h au minimum. Alors que le jeune, il va peut-être effectivement prendre sa demi-journée pour aller faire du sport, mais il va faire 12h le lendemain parce que ça lui convient mieux. Niveau management, leadership, c'est pas évident. Lydia m'a dit que... tu aimes beaucoup les livres de management. Je ne sais pas si ça a été dit une fois dans une interview au hasard, si c'est vrai ou pas, mais je l'ai lu. Donc non, pas du tout. Les livres, oui, mais pas de management alors.

  • Speaker #3

    J'ai probablement dit des choses sur le leadership, enfin non, ça avec certitude. Non, je crois qu'en termes de management, nous avons un modèle de leadership qu'on a défini un peu nous-mêmes dans l'organisation.

  • Speaker #1

    Dans une espèce de charte ou quelque chose ? Bon, pas à ce point-là, mais...

  • Speaker #3

    Oui, c'est...

  • Speaker #1

    Il y a eu un travail en tout cas.

  • Speaker #3

    Un travail là-dessus qui combine tant l'entrepreneurial que le management, que la gestion des gens proprement dit, faire grandir les gens. Par du coaching, ça c'est quelque chose qui est très important dans notre modèle de management. Et aussi une notion de self-leadership, parce que les gens doivent se prendre en main eux-mêmes. Et donc, la formule pour nous, c'est surtout faire en sorte que chacun continue à se développer individuellement tout en l'emmenant dans un trajet collectif, où il se retrouve, grâce à l'impact qu'il a sur...

  • Speaker #1

    Le projet global.

  • Speaker #3

    Le projet global,

  • Speaker #1

    voilà. Eh bien, c'est tout un jeu d'équilibriste, mais d'après ce qu'on perçoit comme retour, c'est plutôt une réussite, c'est le moins qu'on puisse dire. Pour essayer de basculer un peu sur le côté moins professionnel, j'ai une info qui ne vient pas de Lydia cette fois. Je révélerai ma source par la suite, mais on me dit que Hildeburn-Ajon, qui apprécie grandement la brasserie de la guerre à Berkham-Saint-Agathe et en particulier un bon plat de moule dans ce restaurant. Est-ce que c'est vrai ou pas ? Ce n'est pas Lydia qui me l'a dit.

  • Speaker #3

    C'est vrai. Après, j'aime bien manger. Ça se voit d'ailleurs. Et puis, entre autres, la brasserie de la guerre à Berkham.

  • Speaker #1

    Qui bénéficie d'une petite promotion. Près de chez moi,

  • Speaker #3

    voilà.

  • Speaker #1

    C'est Jean-François Nosset qui... qui est évidemment une bonne fourchette également, tel moins qu'on puisse dire. Vu son passé dans le secteur, il sera tapé sur les doigts ou pas par la suite dans le courant de la journée. Mais il tenait à ce que je le mentionne.

  • Speaker #2

    Mais moi, je note l'adresse parce que très récemment, j'habite à Jette. Et ce n'est pas très loin. Et je ne connais pas encore beaucoup de bonnes adresses dans ce coin-là. Donc écoutez, on y va tester cette brasserie. C'est pas encore la saison des moules. Il y a encore quelques heures.

  • Speaker #3

    Mais le reste est très bien fait. Parfait. Je vous conseille le vol au vent.

  • Speaker #1

    Des plats classiques, souvent, dans ce genre de brasserie, c'est toujours la valeur sûre. Moi, j'avais envie de revenir sur une question un peu moins légère, quoique je demande souvent en interview si mon invité, si notre invité, a peut-être ce qu'on appelle un échec constructif à partager. On se dit parfois, tiens, voilà... clairement, c'était un échec, ça ne s'est pas bien passé, ou on a été déçu, ou il s'est passé ceci ou ça, mais on a beaucoup appris. Je ne sais pas si dans ton parcours, il y a quelque chose qui te vient spontanément en disant, voilà, là, on a tenté tel move, et ça ne s'est pas bien passé, mais on a appris beaucoup. Pourquoi pas dans le personnel aussi, je n'en sais rien. Tout est ouvert.

  • Speaker #3

    Ce qui me vient immédiatement en tête, et du coup, je ne peux pas nécessairement en parler beaucoup dans les détails, mais Les plus gros échecs dans ma carrière, c'est les moments où parfois ça s'est mal passé avec des personnes. Et donc, du coup, je ne vais pas parler des apprentissages.

  • Speaker #1

    Mais non, fatalement. On peut parler des apprentissages.

  • Speaker #3

    Voilà. Mais donc, on donne beaucoup d'importance à l'équipe, à la cohésion de l'équipe, parce qu'on est persuadé que les équipes fortes créent beaucoup plus d'impact. et une équipe, ça doit être complémentaire. Ça doit... oser les conflits productifs et tout le monde doit s'y retrouver de nouveau pour le bien commun. Et lorsque vous faites ça et vous y croyez très fort et qu'il y a une personne dans l'équipe qui n'est pas là pour l'équipe, mais pour ses propres objectifs, même s'il nous a fait croire que pendant tout un temps, si ça se révèle à un moment donné, vous avez l'impression que tout s'écroule. sur ce qu'on a fait beaucoup conscience quand on a vraiment beaucoup donné dans la relation voilà alors oui on en prend toujours parce que après c'est un requestionnement de toute l'équipe qu'est-ce qu'on aurait pu faire pour que ça ne se passe pas comme ça voilà

  • Speaker #1

    mais on est un peu désarmé quand même qu'est-ce qu'on peut faire alors on doit moins donner sa confiance on n'a pas envie de faire ça est-ce que c'est le choix des personnes en amont mais c'est aussi très délicat évidemment on ne veut absolument pas faire ça

  • Speaker #3

    Donc, on continue à donner confiance. Quelqu'un qui arrive, on lui donne confiance. Ce qu'on a appris, c'est qu'il fallait être très attentif au premier signe « que » et réagir de façon très explicite par rapport à ça. Parce que parfois, on a peut-être tendance à se dire, oui, bon, ça ne va pas, il faut qu'on se dise, bon, oui, on va encore donner une chance, on va, sans le dire très explicitement à la personne, et donc ça, c'est certainement quelque chose à ne pas faire. On a appris à être très explicite,

  • Speaker #1

    réactif,

  • Speaker #3

    directement, pour se donner toutes les chances de construire, construire ensemble. Et dans notre modèle, c'est construire ensemble en permanence. Et donc ? Ça rend les choses parfois plus difficiles, puisqu'on construit le cadre ensemble, quelque part.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Mais d'où le fait que c'est si problématique quand, à un moment donné, il y a un fusible qui saute, parce qu'on fait tout ensemble. C'est la beauté, je ne vais pas dire en même temps la limite du système, mais ça révèle ce type de comportement très individuel, puisque c'est l'antithèse du modèle coopératif.

  • Speaker #3

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Mais au niveau communication, avant de redonner la parole à Amitié, au niveau communication interne, j'ai l'impression que vous êtes vraiment très avancé, et qu'il y a vraiment des... des belles choses qui se font. Là, vous avez parlé de conflits productifs, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui. On est un peu dans la même notion. Il y a l'échec constructif et le conflit productif.

  • Speaker #2

    Ça parle, en fait. Je dois dire que je suis la première à ne pas, lorsque quelque chose ne me plaît pas, uniquement au niveau professionnel, pas de souci, ça ne sort pas. Je dis, ça a passé, tant pis, on va bouder, et on ne va pas en parler, et à un moment, ça n'existera plus. Alors qu'effectivement, c'est sûr que quand on analyse ces deux termes-là mis ensemble, le...

  • Speaker #3

    Il faut oser la discussion, le débat constructif.

  • Speaker #1

    On va un peu voir ce que notre ami pense de notre discussion. Lydia, est-ce que tu es toujours avec nous ?

  • Speaker #3

    Lydia réfléchit.

  • Speaker #1

    Lydia, es-tu là ? Lydia, es-tu là ? Elle nous a peut-être quitté en route. Non, pourtant, elle est toujours connectée. Lydia, si tu es là, manifeste-toi, comme dans le spiritisme. Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Attention à ce que tu manifestes.

  • Speaker #1

    Bon, nous verrons si Lydia réapparaît en cours de route. Normalement, elle est toujours connectée. Normalement, elle nous a écoutés. On arrive quand même à la fin de cet enregistrement. On va pouvoir libérer Ilde.

  • Speaker #2

    Mais il y a quelque chose que tu n'as pas précisé à Ilde. On a fait la petite pub de Codelo.

  • Speaker #1

    Quand tu as fait la petite cuve.

  • Speaker #2

    Il ne sait pas qui est derrière Codelo. Du coup, maintenant que je le dis comme ça...

  • Speaker #1

    C'est moi, bien sûr.

  • Speaker #2

    C'est Jean qui est derrière Codelo et derrière Lydia qui nous écoute.

  • Speaker #1

    Qui nous écoute, mais qui ne parle plus, effectivement. On l'a laissé faire. Oui, c'est l'intelligence artificielle experte en assurance, mais qui a décidé de bouder, à moins que ce soit un problème de configuration. Je comptais lui proposer un petit mot de conclusion. On l'ajoutera par la suite. Je voulais peut-être te demander avec Marie une dernière chose, Hilde, on termine toujours par là. Enfin, deux questions d'abord. Une que je veux te poser, c'est, on reste un peu dans notre domaine, tu en as rencontré beaucoup des courtiers, tu vas encore en voir beaucoup ici, c'est le principe du Congrès. Est-ce que tu aurais un conseil à donner plutôt aux jeunes courtiers qui se lancent ou qui hésitent ? peut-être à franchir le pas ou qui viennent d'arriver dans un bureau ou comme ça, ça arrive souvent dans le bureau familial, tiens est-ce que je vais suivre ou pas l'aventure ? De manière générale voilà un courtier qui se lance aujourd'hui dans un projet assurantiel comme ça.

  • Speaker #3

    Pour moi ce serait surtout continuer à être à l'écoute des gens. Je pense qu'il y a énormément de tendance à la digitalisation, donc à outrance, je vais le dire comme ça. Pour moi, la digitalisation doit toujours être au service des personnes et pas le contraire.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #3

    Moi, c'est de la digitalisation pour plus de proximité avec les clients et pas le contraire. Donc, ne jamais perdre ça. Et on peut être pris parfois dans des... Voilà, pour... pour des gains d'efficacité, pour une question de maîtrise de coût ou toute autre raison de se dire, ah oui, mais ça, on va automatiser. Donc, ça, on ne regarde plus. Soyez bien à l'écoute des gens et continuez à utiliser tous les outils digitaux pour mieux faire votre métier qui est le conseil au client et de la proximité.

  • Speaker #1

    On ne le répétera jamais assez parce que on est 100% aligné sur ce constat-là, ce conseil-là. C'est libérer du temps grâce à l'IA, mais... consacrer ce temps à une meilleure relation de proximité. Ça doit vraiment être ça, mais c'est vrai qu'on peut être tenté par automatiser les tâches. Non, c'est OK, quand ça peut être fait, on automatise, mais de l'humain, de la proximité, on se rejoint sur ce point-là. Je laisse la dernière question à Marie.

  • Speaker #2

    Donc, on est toujours en recherche d'invités, ou en tout cas, Jean, parce que moi, je ne suis là que pour ces quelques épisodes du congrès. Et donc, si tu pouvais inviter n'importe qui dans le podcast... Qui est-ce que tu nous conseillerais d'inviter et surtout pourquoi ?

  • Speaker #1

    Je te laisse réfléchir. Oui, on va laisser réfléchir. Pendant ce temps-là, je tente un dernier coup avec Lydia. Lydia, est-ce que tu es toujours là ?

  • Speaker #0

    Toujours là, Jean. Prête à continuer l'échange avec Ilde.

  • Speaker #1

    Super. Est-ce que tu aurais peut-être un petit mot de conclusion à nous donner avant que nous terminions l'enregistrement de ce podcast ? Qu'est-ce que tu as pensé de nos échanges ?

  • Speaker #0

    C'était un échange passionnant. Hildé, le modèle coopératif et l'avenir de l'assurance. Merci à tous pour cette discussion enrichissante.

  • Speaker #1

    Il nous a manqué une partie de ta conclusion, Lydia, mais c'est très bien pour aujourd'hui. Tu as réussi bien mieux ton introduction de ta conclusion, mais on prend, pas de problème. On s'aide à Hildé pour terminer.

  • Speaker #3

    C'est très difficile de choisir une personne parce que... Je ne sais pas si vous faites ça, mais moi, je vais interviewer aussi des courtiers, pas uniquement des gens...

  • Speaker #1

    Ça peut même être en dehors.

  • Speaker #3

    Parce que, oui.

  • Speaker #1

    Une personne que tu apprécies en dehors, on a reçu... L'année passée, on a reçu Jean-Marc Jancovici, par exemple, qui nous a parlé fatalement d'environnement. Donc, le spectre est très large.

  • Speaker #3

    Oui, mais moi, j'ai interviewé des courtiers dont beaucoup sont vraiment passionnés par ce qu'ils font et de ce qu'ils créent comme valeur.

  • Speaker #1

    on va donner la parole aux courtiers c'est un peu le principe de ce congrès voilà c'est prévu on va essayer de l'avoir peut-être deux et puis bon quelque part dans chaque épisode les courtiers sont là via leur excellente porte-parole donc merci merci Marie merci beaucoup c'était un chouette moment merci beaucoup

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