- Speaker #0
Le monde de l'assurance est en mouvement. Je suis Jean Marot, avocat entrepreneur et fondateur de Codelo, une agence spécialisée dans la transformation digitale des métiers du droit et de l'assurance. Dans la franchise en prime, je vous propose de rencontrer ceux qui ont choisi d'être acteurs de ces changements. Ils sont courtiers, fondateurs de startups ou représentants de compagnies, et ils ont tous un point commun. Des idées, une vision, ils ont cassé les codes. Avec vous, je veux prendre le temps de découvrir leur parcours, leurs innovations et les clés de leur succès. Des entretiens passionnants et c'est promis avec la franchise en prime. Et donc on est parti pour un nouvel épisode de la franchise en prime. Je suis très content à nouveau aujourd'hui parce que je reçois Didier Murena, que je ne connais pas très bien, je l'avoue, on se connaît depuis très peu puisqu'on a juste discuté une fois pour préparer cet enregistrement. Mais je suis, j'ai presque envie de dire, assez excité par la discussion parce que Didier, il est sur un créneau avec notamment Swins dont il va nous parler aujourd'hui. qui me parle beaucoup parce que ça touche ce qu'on fait un peu nous chez Codelo, l'agence digitale, puisqu'on accompagne, comme tu sais Didier, des compagnies, des courtiers en assurance dans leur digitalisation, mais surtout dans tout ce qui touche à la relation client, à la communication, que ce soit sur le web, sur les réseaux. et j'ai cru comprendre en préparant l'épisode que c'est une des analyses que tu as faites avant de lancer Swinz, notamment avec tes associés. Donc rien que pour ça, je suis très content. Il y a pas mal de sujets à aborder au niveau de l'assurance, de la transformation du monde de l'assurance, de sa digitalisation, d'un nouveau public peut-être aussi, la Gen Z dont on va parler. Donc voilà, on a un menu sympa, on parlera peut-être aussi d'autres choses, comme de la glace pour chiens peut-être, des choses comme ça. Je laisse un peu de suspense, mais on va essayer d'aborder pas mal de choses et surtout de permettre à ceux qui nous écoutent de te connaître un peu mieux, de savoir un peu mieux ce que tu fais. Mais avant tout ça, je vais évidemment te laisser la parole et te demander de te présenter. Qui es-tu Didier Muren ?
- Speaker #1
Ah, bonne question Jean. Tout d'abord, merci pour l'invitation. Alors... Moi, ça fait une vingtaine d'années à peu près que je suis dans le secteur de l'assurance. J'ai passé pas mal de temps comme consultant d'abord, puis en interne dans les compagnies, à faire beaucoup de projets de transformation. Transformation digitale, transformation plutôt prudentielle, un peu dans tous les segments de la compagnie, que ce soit la distribution, du produit, des produits comme du corporate, du retail, du petit retail aussi, comme l'assistance. Donc j'ai un peu une vue, je ne dirais pas 360, ce serait prétentieux de ma part, mais assez large quand même de ce qui se fait dans l'assurance. Et j'ai décidé il y a quelques années maintenant de quitter la compagnie. J'étais chez Zurich et puis j'ai arrêté de ce côté-là pour lancer Swinz comme produit avec une plateforme technologique directe qui s'appelle Insurnode, qui permet en fait de créer des polis d'assurance multibranches à très grand volume et à très faible coût.
- Speaker #0
Ok. Insurnode que tu as créé aussi ? Avec des associés. Ok. Tu sais quoi, je ne vais pas faire durer le suspense beaucoup plus longtemps, mais je vais t'obliger à parler de glace pour chien. Pourquoi ? Parce que ma question, c'est que j'aimerais bien essayer de comprendre, puisque tu as un profil compagnie au départ, en tout cas, tu as assez rapidement travaillé en compagnie ou dans d'autres sociétés, mais tu as lancé aussi ce projet...
- Speaker #1
Il y a longtemps.
- Speaker #0
Il y a longtemps de glace pour chien, donc je ne peux pas m'empêcher fatalement d'y voir l'entrepreneur qui avait envie de lancer son propre business, son projet. Du coup, ma question, elle est double. T'es bien obligé de nous parler un peu de ce projet de glace pour chien, mais surtout, le fond de ma question, c'est d'essayer de savoir, au fur et à mesure de ton parcours après les études, à Solvay, tu sors de là avec, c'est souvent j'imagine un peu le profil, tiens, est-ce que j'entre dans un groupe, dans une boîte ou est-ce que seul ou avec des potes étudiants, on lance un projet ? C'est quoi ton état d'esprit quand tu sors ?
- Speaker #1
Écoute, j'ai même redémarré de l'état d'esprit quand je suis rentré à Solvay. Je voulais des études assez larges, pas trop fermées. J'étais assez intéressé par l'économie, la finance, mais je ne voulais pas être pur économiste ou pur financier ou pur ingénieur dans un domaine ou l'autre. Donc Solvay offrait un peu le panel un peu large. Et puis je suis sorti de Solvay et j'avais un peu le même problème.
- Speaker #0
donc on a terminé je termine là puis je suis rentré d'abord chez Deloitte où j'ai fait un tout petit parcours c'est assez classique à ça les études ne solutionnent pas souvent c'est la pratique finalement et surtout j'ai toujours juré que je ne ferais jamais d'assurance de ma vie tu vois où ça m'a mené moi j'avais juré de ne jamais être avocat donc tu vois
- Speaker #1
et en fait sur les premiers mois la première année avec mon meilleur ami on s'est dit qu'on ferait bien un truc ensemble il y avait encore des concours de business plan auxquels on avait accès à l'ULB et on s'est dit tiens pourquoi pas tester quelque chose lui avait une entreprise de crème glacée et puis un jour on voit simplement son chien moi je vois son chien ça n'a jamais percuté je crois mais s'exciter devant une crème glacée il y a un truc à faire génial et en fait on est parti d'un simple trip qui était refaire un business plan pour le concours de business plan avec une crème glacée pour les chiens. Et il se fait qu'on en est pas mal sortis. On en a fait un deuxième après Luxembourg, on en est pas mal sortis non plus, donc on s'est dit on va y aller. Génial. Et donc on a lancé le concept, on a développé la recette, c'était vraiment un produit qui était complètement abouti. On a commencé à le distribuer, et puis là c'était un peu l'école de la vie.
- Speaker #0
Et c'était avec un peu de soutien investissement ? Non,
- Speaker #1
c'était nos investissements propres. On avait une usine de crème glacée, donc on a juste greffé un peu de temps. La recette, on a travaillé un peu en family friends and fools, avec des gens qui savaient nous aider pour la développer. Et donc on avait une crème glacée qui était parfaitement saine pour les chiens, sans sucre, sans lactose, sans rien du tout, que même nous on pouvait manger, c'est la crème glacée la plus saine. et à packager en forme d'os dans une boîte ensemble de petits os et tout avec un super packaging enfin quoi des boîtes à la maison parce que j'en reste quand même assez fier et puis et puis dans le geste c'est l'école de la vie parce que tu te rends compte t'as le super produit t'as des chiens qui sont super excités par le produit des maîtres à l'époque c'était un peu l'époque où tout le monde était un peu fou des petits chiens et donc il y avait vraiment une traîne dedans donc on était au bon moment sauf qu'on s'est pas rendu compte que l'homme avec un grand H a du mal à transporter dans le même camion frigorifique une boîte scellée de crênes glaciers pour chiens avec une boîte scellée de crème glacée pour homme. Il y a vraiment un problème psychologique à mélanger les deux, et donc on s'est planté sur le transport, simplement, du produit.
- Speaker #0
C'est le transport qui a bloqué.
- Speaker #1
C'est le transport qui a produit. On arrivait à un coût de transport qui était un multiple du coût de production de la boîte. Alors vous pouvez prendre des classes pour chien au prix d'un magnum, ça ça marche, mais à trois fois le prix d'un magnum c'est complètement faux. Et donc on s'est planté avec ça, on a décidé après la boîte s'est reconvertie, et il y a une faute de chose derrière.
- Speaker #0
Ah génial ! Bah oui mais comme tu dis c'est l'école de la vie et l'école du business surtout.
- Speaker #1
Tout à fait, tout à fait, c'est ce qui fait que tu as deux choses en même temps.
- Speaker #0
Il faut à un moment donné se confronter au marché,
- Speaker #1
s'accentuer à… Exactement, et tu dis là en fait tu cochais toutes les cases, t'as juste loupé la plus évidente mais qui pour nous était le moindre problème, surtout que lui a… étant dans le secteur on ne sait jamais qui était élu transport frigorifique puisqu'il transportait il y avait tous les procès toutes les étapes il était là sauf que le gars qui doit signer le bon de retrait ne veut pas le signer bon bah écoute mon petit teckel continuera à manger cette éternel croquette depuis
- Speaker #0
d'autres on recopie il y a des grands marques qui ont ça existe je t'avoue je ne me suis jamais vraiment préoccupé d'une étude de marché dans les croquettes c'est très bien bon Non, génial, mais du coup, cette fibre entrepreneuriale, elle est inévitablement là dès le départ. Mais du coup,
- Speaker #1
je suis resté en compagnie où en fait, je suis rentré d'abord dans un mode consultant avec l'opportunité de pouvoir transformer. Donc, tu touches un peu ce côté entrepreneuriel. Et ce qui est quand même intéressant, je trouvais à rester un peu en compagnie au départ, c'était le cadre et l'apprentissage que tu as en termes de structure. Je pense qu'il y a quand même beaucoup à retirer de ces grandes sociétés qui ont elles-mêmes construit un passif de compétences et tu te développes énormément dedans. vraiment aucun regret là-dessus. En faisant la transfo, tu restes dans un côté un peu quand même entrepreneurial puisque tu dois créer l'avenir et transformer les choses pour qu'elles soient viables à long terme. Oui,
- Speaker #0
créer l'avenir, ça veut dire le comprendre, le suivre, faire de la veille, anticiper,
- Speaker #1
et du coup, la perspective. En termes de learning, pour moi, pour toute personne qui fait ça, je pense, c'est en fait, tu apprends le fond du fonctionnement de la compagnie. Tu es obligé de comprendre vraiment le fond des choses pour pouvoir permettre de faire une transformation efficace, monter un business plan qui tient la route, etc. Et donc c'était des années d'apprentissage dans différents projets, programmes de transformation. et jusqu'à ce que je me retrouve on est chez Zurich comme CEO et CIO pour plusieurs entités et là c'était un peu la même chose c'était encore un peu plus les mains libres et là on peut vraiment essayer de trouver comment piloter comment faire évoluer les choses mais avec par rapport à l'entrepreneuriat pur le cadre la contrainte d'une grande structure pour lequel le risque n'est peut-être pas la même notion que sans doute pas c'est
- Speaker #0
l'éternelle comparaison mais sans doute pas la même agilité la même rapidité d'action entre le jour où tu te dis tiens je voudrais donner telle orientation et là Parce que me semble que le marché va vers là et le moment où tu peux vraiment sortir...
- Speaker #1
Ben le marché il a parfois déjà changé. Et après il y a plein de raisons, je pense des groupes qui sont cotés aussi, donc t'as pas le droit non plus à beaucoup d'erreurs, t'as des résultats plus court terme qui doivent tomber de façon systématique et donc je pense que t'as pas la place nécessairement. Je crois que ceux qui ont réussi à le faire c'est des groupes qui ont plutôt fait des spin-off d'entités. Je crois qu'un beau cas d'école pour moi c'est Zurich qui a lancé Clink en Espagne qui était vraiment pensé dans un mode spin-off, voilà un budget, débrouillez-vous, Et c'était quoi ? faites un produit.
- Speaker #0
Le produit s'appelle Clink.
- Speaker #1
C'était à l'origine un produit pour les téléphones mobiles, les laptops et les trottinettes électriques. Un produit un peu comme Swinz, un produit complètement à la demande, full digitalisé, qui a super bien pris, et qui a été fait vraiment dans un côté à côté de la structure. Et c'est de l'assurance embarquée ou non ?
- Speaker #0
C'est pas embarquée,
- Speaker #1
c'est plutôt assurance à la demande. C'est l'assurance par ton smartphone, que tu actives, tu désactives.
- Speaker #0
Et à ce moment-là, toi tu es déjà dans une démarche où tu te dis, un jour ou l'autre...
- Speaker #1
Ça c'est des années que j'étais dans, en fait, dans tous ces projets de transformation, j'ai toujours eu ce côté, c'est super, on a fait plus facile, on a fait moins difficile, mais j'étais toujours pas convaincu que c'est ce que le consommateur cherchait. La question qui me trottait en tête depuis des années, c'était, mais comment est-ce qu'on peut faire pour finalement simplifier ce modèle ? quel est le consommateur qui est intéressé par les 53 options qu'il y a dans le produit, avec 200 pages de conditions ? Je ne le connais pas nécessairement. Et donc, chaque fois, j'ai toujours été un peu dans ce drap de Ok, mais est-ce qu'on peut faire encore plus simple ? Est-ce qu'on peut faire encore mieux ? Encore plus facile ? Et là, on se heurte souvent au modèle, comme tu disais, de... un peu la lenteur ou les contraintes que tu as dans les grandes structures. Et donc l'idée était de se dire, on va essayer de développer ça à côté, en cassant les codes, en trouvant une autre façon de faire, tout en respectant évidemment les législations, les contraintes, etc. Pour finalement ramener l'assurance dans le langage du consommateur. Ok.
- Speaker #0
Et là, évidemment, je vais te demander d'entrer dans le détail pour que je comprenne bien le... L'entreprise finalement que vous avez lancée, que vous avez créée, mais le déclic qui te fait passer, parce que moi j'aime bien comprendre ces démarches entrepreneuriales et pour avoir déjà discuté avec beaucoup de personnes qui travaillent en compagnie et qui ont dans un coin de la tête un projet, une idée, etc. Le moment clé, le moment crucial, c'est le moment où on se dit, ben allez, j'y vais, quoi. Je saute, je prends le risque et c'est parti. Chez toi ou chez vous, avec les associés, c'est quoi le déclic ?
- Speaker #1
Ça a lancé un trajet plutôt qu'un déclic qui s'est arrêté par un déclic à un moment donné. Le trajet, c'est que ça faisait... En fait, chez Zurich, j'ai développé une première plateforme en blockchain pour gérer un des produits qu'on appelle l'assurance caution. on a vraiment un vrai use case j'étais assez bluffé par la puissance de ce genre de structure c'était en 2019 ça devait être 2018 c'est tout par rapport à l'émergence
- Speaker #0
blockchain,
- Speaker #1
c'est pas nouveau la blockchain en fait on a fait ça avec une grande société et on était je pense à l'époque la première plateforme blockchain en production dans l'assurance la toute première le Du coup, il y a ce trajet qui se passe, on se dit qu'il y a peut-être quelque chose à faire ailleurs que juste dans ce use case-là. C'est tellement flexible, tellement puissant. Ça discute, ça tourne un peu à gauche, à droite, entre les assurances pour les cavaliers, où il y a beaucoup d'argent aussi qui circule, les assurances auto, qui sont les produits plus classiques. Et on dit chaque fois qu'on doit trouver une niche qui est un peu pertinente, où il n'y a pas vraiment d'autres acteurs qui vont regarder maintenant. Donc plutôt des niches à faible valeur, gros volume. c'est comme ça qu'on s'est arrêté sur les millélios de Gen Z et j'en arrive à mon déclic c'était les vacances de 2019 en fait je suis parti en vacances avec ma famille et le matin je me levais tous les matins de 6h30 et 7h en disant maintenant c'est terminé, je fais 5 slides je fais mon case et tous les matins de 7h à 9h j'étais là dessus j'avais déjà glané beaucoup d'informations je me suis efforcé de la structurer parce que entre j'ai une idée dans le coin de la tête et j'ai une idée il y a la structure qui doit se mettre entre les deux. Et c'est là que je trouve l'apprentissage et Grand Groupe apporte beaucoup. Parce que tu dois vraiment réfléchir à un mot de business qui est ce qui tient la route, comment on t'objectifie les choses. Et en cinq slides, j'ai construit une histoire qui dit on a 1 800 000 consommateurs en Belgique, on en a 400 000 qui cherchent une autre expérience d'assurance, on a 130 000 nouveaux consommateurs qui rentrent dans le marché. Rien qu'avec ces chiffres, même si tu prends un petit produit d'assurance, il y a quelque chose à faire. Et en faisant en fait, c'est un peu ce reasoning, cette approche de... structuration des choses, à qui je m'adresse, je ne sais pas comment rationaliser. En fait, l'histoire est née. et ce qu'on fait aujourd'hui ce n'est jamais que la continuation de ces 5 slides alors il y a des nuances qui ont bougé les 5 slides étaient quand même assez high level on est beaucoup plus profond maintenant dans la connaissance et l'étude qu'on a faite mais ce sont ces 5 slides ça reste la base c'est trop complexe pour un pitch je pense qu'il y a beaucoup trop de chiffres, beaucoup trop d'informations mais là j'avais été creuser aussi l'approche, moi j'ai découvert quand j'étais chez Zurich ce qu'on appelle les MJ, les agences souscripteurs souscripteurs mandatés, ce que nous sommes maintenant J'ai eu l'opportunité, grâce à un très bon contact avec le patron global des MJ chez Zurich, de découvrir en Angleterre. Et où tu dis, mais en fait, il y a une telle flexibilité, une telle agilité dans la création de produits qui est là. c'est peut-être bien un véhicule qui va se développer. Je travaille aussi aux Pays-Bas, où les MJ aussi ont beaucoup, beaucoup grandi. Et en Belgique, il y en a une cinquantaine aujourd'hui, c'est très, très restreint. Le sud de l'Europe, encore un peu moins. Et donc, il y a vraiment un marché, je pense, qui va commencer à évoluer là-dedans. Pour que je comprenne bien,
- Speaker #0
ce n'est pas encore la même chose qu'une agence de souscription. C'est une agence de souscription.
- Speaker #1
C'est l'agence de souscription.
- Speaker #0
C'est la même chose. Un souscripteur mandaté, on est bien d'accord. Et un souscripteur mandaté travaille... D'office avec des courtiers, on est d'accord ? C'est pas indispensable,
- Speaker #1
tu peux faire en direct aussi. On travaille d'office avec des assureurs, puisqu'on ne prend pas le risque, et on distribue selon le modèle de distribution.
- Speaker #0
Mais pour en venir à cette question qui m'intéresse, puisque je l'ai découvert en cours de route, je ne te cache pas que quand j'ai commencé à m'intéresser à Swinz, en préparant notre entretien, j'étais convaincu, mais c'était tout à fait une démarche arbitraire, une espèce de préjugé, mais que ça ne pouvait être que du direct. justement tu vois je me disais tiens voilà le modèle c'est une assurance 100% digitale uniquement pour la nouvelle génération de consommateurs qui arrivent sur le marché donc ça doit être du direct il n'y a pas besoin d'intermédiaire et je me suis assez rapidement rendu compte en m'informant un peu mieux que ce n'est pas du tout la démarche c'est même plutôt l'inverse et donc vous êtes un souscripteur mandaté qui travaille avec des intermédiaires des courtiers tout à fait et il y a une raison derrière en fait c'est c'est
- Speaker #1
On voit en Europe le marché du direct qui a quand même atteint un certain cap. Je veux dire, en Belgique, on ne voit pas que... Il y a eu ces moments où on disait, oui, le direct va tout prendre, le courtage va disparaître. On voit que ça reste entre, si on prend sur l'entrée des mutuelles, 7 à 10% de prêt direct. Et en fait, quand on va creuser, surtout chez les jeunes, la raison pour laquelle ça ne se développe pas davantage, c'est que, je fais souvent le parler avec la banque, dans la banque, 2 plus 2 fera toujours 4. Tu ne dois pas être un grand génie pour comprendre que ton compte en banque est juste ou pas. Dans l'assurance, à un point ou une virgule, dans des conditions générales, ça change tout. Et en fait, il y a très peu de gens, jeunes ou moins jeunes, qui comprennent fondamentalement ce qu'il y a dans le texte et donc qui a ce malaise par rapport à l'assurance. Et donc, chez les jeunes en particulier, la Gen Z et les milléniaux, nos conclusions, c'est qu'ils veulent tout faire en digital, ils veulent tout faire instantanément, ils veulent avoir le contrôle sur tout. Mais sur l'assurance, ils ne sont pas à l'aise. Ils veulent avoir quelqu'un d'indépendant, de neutre, qui donne un peu ses tapes sur l'épaule pour dire ne t'inquiète pas, je suis là. Et c'est pour ça que cette collaboration avec le courtier est essentielle. Ce n'est pas juste un effet opportuniste de courtage, de nous par rapport au courtage, c'est vraiment un point clé du modèle de produit. C'est que le millénial, l'agency, cherche à avoir une vraie personne physique et pas un call center pour s'adresser à ces sujets-là. Oui,
- Speaker #0
et non seulement la souscription, mais peut-être encore davantage au moment du sinistre, moi, en tant qu'avocat spécialisé, notamment dans tout ce qui est RC, IRD, etc. C'est à ce moment-là qu'on a le moment... critique, évidemment, de la vie d'un contrat d'assurance. Enfin, une ou plusieurs fois. Malheureusement, le moins souvent possible, fatalement, quand on se place côté assureur. Mais c'est là aussi, fatalement, que le rôle de l'intermédiaire, du courtier, qui est proche, qui peut venir en expertise, qui peut donner un conseil,
- Speaker #1
ou juste recommander aussi. Dire, écoute, voilà, oui, tu as rempli le dossier sinistre comme ça, on va l'envoyer, ne t'inquiète pas, je suis derrière. C'est vraiment ce côté tape sur l'épaule qui est essentiel. je pense pas que le jeune se projette déjà dans le cas du sinistre c'est plus se projeter dans le et si j'ai un problème quel qu'il soit c'est un problème parce que je pense que j'ai peut-être besoin d'une extension de garantie mais je sais même pas je connais même pas le mot extension de garantie donc là j'en ai un truc en plus qui va m'aider ah j'ai un sinistre comment je dois faire le côté sinistre avec l'expertise c'est peut-être encore la dernière chose dans laquelle il se projettera au moment d'une souscription C'est ce côté rassurant en fait. Oui, ça j'imagine,
- Speaker #0
c'est vraiment primordial. Mais bon, on est quand même dans une expérience... FIGITAL c'est le terme mainstream je vais dire avant que tu me donnes un peu finalement les produits que vous proposez parce qu'on n'est pas passé par cette case là encore mais pour approfondir le point dont on parle vous proposez vous Swinz aussi avec le courtier l'expérience digitale tout au long de la vie du contrat en cas de sinistre le courtier n'est pas abandonné dans la gestion du sinistre, comment est-ce que ça se passe ? En cas de sinistre,
- Speaker #1
le client a sur son application la possibilité de déclarer le sinistre en ligne avec un formulaire de déclaration sinistre que nous allons recevoir qu'on traite en tant que technocureur. Et à ce stade-ci, au jour d'aujourd'hui, on va reboucler à la main le courtier pour l'informer du sinistre. Le but, c'est d'avoir des API et des flux intégrés. Sur la logique de développement,
- Speaker #0
je me rends bien compte qu'on va dans l'ordre. C'est évidemment d'abord l'apport informatique, puis on va avoir le sinistre.
- Speaker #1
Le courtier est donc bien tenu au courant de tout ce qui se passe sur le sinistre. Le courtier est invité à se rendre à l'expertise, l'expertise IA, le client peut prendre contact avec son courtier. Il n'y a vraiment pas de secret entre nous. En fait, le modèle digital qu'on a en place pour nous, c'est un triangulaire entre le client, le courtier, et nous en tant que compagnie, entre guillemets. Oui,
- Speaker #0
en tant que scripteur mandaté, c'est le CETSI compagnie.
- Speaker #1
Et les trois doivent avoir un peu la même information tout le temps. C'est un peu le principe du blockchain aussi. On partage la même chose. Parce que la transparence est un point clé qui est recherché. Et ça permet en fait aux consommateurs, une fois qu'il est deux heures du matin, il va nous envoyer un message. en journée va contacter son courtier avec un coup de fil et donc tout tourne comme ça tout boucle oui donc vous allez quand même offrir parce que
- Speaker #0
Ça ne fonctionnerait pas si le jeune consommateur de 25 ans qui vient prendre ses premières assurances via Swinz avec une expérience bien digitalisée, mais quand même un courtier de son choix, donc tout se passe bien, etc. Mais par la suite, s'il se rend compte qu'il n'a plus accès à rien en ligne, justement dans l'expérience digitale, alors là, il y aura un problème. Il y a un problème, tout à fait.
- Speaker #1
Il doit pouvoir contacter...
- Speaker #0
Tu peux m'expliquer, mais je ne connais évidemment pas toute l'artillerie que vous mettez en place, mais il doit pouvoir envoyer des formulaires 24 heures sur 24, il doit pouvoir peut-être accéder à un chat ou des choses équivalentes, mais enfin, il ne doit pas attendre le lundi 9h pour pouvoir appeler quelqu'un ou envoyer une info ou consulter une info. J'imagine que là-dessus, vous... Alors en fait,
- Speaker #1
on est dans un flux qui va... Tu as plusieurs points à l'entrée. Tu as le flux courtage, le courtier va souscrire sur la plateforme Insuregate, qui est la plateforme d'Antoine Neubes, qui a lancé cet outil-là. peut souscrire la police, ça va arriver chez nous. Et le flux, ce qui est intéressant, c'est que chez le courtier, le flux ne termine pas sur du papier, mais sur une application, sur le téléphone du consommateur. Il va télécharger, ou le consommateur va récupérer sa police, s'il fait des avenants, des changements dans le contrat, toutes les versions sont disponibles.
- Speaker #0
Toutes les pièces qui sont émises sont disponibles aussi.
- Speaker #1
Tout le flux de paiement est complètement intégré, c'est sinistre, ils sont dans la même application. Et il peut, et c'est là qu'on va plus loin que beaucoup d'acteurs, gérer son contrat, seul, sur son smartphone. Ok, y compris de la signature,
- Speaker #0
par exemple ?
- Speaker #1
La signature se fait chez nous par le paiement qui est derrière. Donc il n'y a pas de signature. Le paiement, lui, notre flux de paiement est lié directement à It's me, donc il y a une signature derrière. Mais il ne va pas signer les pièces sur la chose. Mais il peut par exemple dire tiens, je termine mes études, je suis célibataire, je rencontre quelqu'un, on se met ensemble. Il peut simplement tout seul rajouter la personne sur le contrat et le contrat se met à jour immédiatement.
- Speaker #0
Les enfants arrivent,
- Speaker #1
on rajoute un enfant pour les couvertures assistance entre autres, et l'enfant peut être ajouté dans le contrat immédiatement tout seul. Je déménage, je change mon adresse dans mon smartphone. Un jour, je me rends compte qu'en fait, Swinz ne correspond plus à mon besoin parce qu'on aujourd'hui a accès sur les locataires, imaginons qu'il achète son appartement, à ce moment-là, il peut en fait renoncer à son contrat en ligne sans complexité. Donc il est vraiment tout à fait autonome sur le cycle de vie de son contrat, de façon 100% digitale. mais il a toujours un courtier si il a une question. Et est-ce que je n'ai pas vu,
- Speaker #0
je me trompe peut-être, tu me reprends si c'est le cas, que vous êtes déjà dans un modèle de résiliation avancée avant même la modification de la réglementation qui va s'imposer. Il remet un petit peu plus loin.
- Speaker #1
Donc au sursuit, le consommateur peut renoncer à son contrat à tout moment. il introduit la renonciation sur l'application, ce qui va se passer, c'est qu'il va terminer le mois en cours d'assurance, il va encore payer un mois. Un mois où il sera assuré, ce n'est pas une pénalité, c'est juste pour s'assurer qu'on va être certain que s'il change d'assureur, le nouveau contrat soit bien en place, qu'il n'y ait pas de trou d'assurance. Donc on laisse un mois supplémentaire. Oui, parce que ça,
- Speaker #0
c'est un sacré challenge qui s'annonce pour tout le monde, puisque la réglementation a changé et va entrer en vigueur tout prochainement. C'est toutes les questions... et là c'est peut-être un peu plus l'avocat qui parle, mais de la garantie dans le temps, donc l'antériorité, la postériorité, etc., avec des résiliations qui vont peut-être, on va voir comment le marché va réagir, mais des résiliations qui vont peut-être être plus fréquentes. il y a peut-être pas mal de questions qui vont se poser aussi à ce niveau-là donc évidemment je me comprends bien qu'on ne peut pas cliquer et il n'y a pas de couverture instantanément et puis aussi ce côté un peu de sélection inverse où finalement les gens rentreraient,
- Speaker #1
sortiraient quand ils veulent le strat base lui est vraiment sûr, donc c'est une résiliation à tout moment et maximum deux mois de délai avant que la résiliation soit effective, puisque tu termines ton mois en cours, ce qui fait entre zéro et un mois plus un mois qui suit derrière oui, le fiscal
- Speaker #0
une espèce de tampon quand même et il n'y a pas de période, ça peut se faire dès le premier mois donc le consommateur et là à nouveau je te fais peut-être dire ce que tu ne veux pas dire mais j'imagine que là on est vraiment dans l'analogie des grands modèles d'abonnement que justement la nouvelle génération a aujourd'hui autant on a beaucoup d'abonnements tous, des jeunes comme moi et probablement beaucoup trop je dis souvent qu'il est vraiment temps que j'aille faire un tour de mon relevé de carte de crédit pour voir s'il n'y a pas des abonnements je me fais souvent la même réflexion c'est sans doute dans le cas n'empêche que tous les abonnements courants qu'on a, que ce soit de streaming ou autre,
- Speaker #1
c'est ce modèle là on arrête quand on veut c'est tout à fait ça quelque chose d'intéressant j'ai pu le voir dans ce fameux produit Clink en Espagne j'ai pu avoir quelques... quelques stats entre guillemets quand j'étais chez Zurich, on voyait qu'en fait ce genre de produit dure plus longtemps dans le temps qu'un produit annuel résilient. Et il y a quelque chose, alors ça s'explique comment d'un point de vue sociétal, comportemental, c'est qu'en fait, on donne le sens du contrôle au consommateur. Et surtout dans la génération Z, c'est ce qui est recherché. on veut contrôler sa vie. Après, rajouter un mois, deux mois, trois mois, c'est mon choix. Ce n'est pas celui de la compagnie. Et donc, je vais laisser encore deux, trois mois glisser, comme ça, je suis sûr d'être bien couvert, par exemple. Et le consommateur, en fait, ne va pas chercher à rompre absolument à l'échéance, parce qu'il sait qu'il ne le fait pas, il est reparti pour 12 mois. Et donc, ce sens du contrôle, redonner les cartes dans les mains du consommateur, quelque chose qui est essentiel, qui, je pense, va créer la... Maintenant, évidemment,
- Speaker #0
et ça, à nouveau, c'est le modèle, notamment de... Pour ne pas citer Netflix ou autre, c'est... le modèle tient et on va conserver les abonnés, les utilisateurs, les assurer ici, pour peu que l'expérience client et la relation client soient optimales. Et c'est là où effectivement, on donne un petit plus en termes de satisfaction client, c'est vous partez comme vous voulez, vous ne traquassez pas, vous n'êtes pas content, c'est pas satisfait ou remboursé, c'est pas ce point-là, mais en tout cas, vous partez comme vous voulez. Et rien que ça, c'est déjà un plus en termes d'expérience parce que sinon, je ne sais pas, peut-être que l'assuré type ou dans le cadre d'un fonctionnement plus traditionnel a un peu plus l'impression d'être prisonnier. En tout cas, je suis assuré, c'est comme ça, je ne sais pas. Je suis coincé.
- Speaker #1
Je ne vais pas chercher plus loin non plus. Ici,
- Speaker #0
pour nous,
- Speaker #1
c'est un élément, l'expérience client. Ce que tu dis est très juste. C'est toute l'expérience qui doit jouer. Le fait d'être 100% digital, on va permettre au consommateur de gérer sa police au fil du temps, c'est quelque chose en plus aussi qui ne se retrouve pas beaucoup sur le marché. On a tout le travail qu'on a fait sur la simplification du produit. Swinz est une police sur laquelle on travaille sur un produit qu'on appelle tout-en-un. C'est un seul contrat d'assurance qui fait la somme de six contrats au total. Mais pour le consommateur, c'est une seule chose. On a retiré tous les doublons, tous les trous, donc il y a quelque chose d'extrêmement cohérent et qualitatif. et tout ça donne une expérience qui est différente et alors dans notre communication on s'efforce au maximum et c'est un vrai challenge je pense pas que tu vas me contredire de déjargoniser la chose, d'arriver avec des messages simples pour expliquer en fait dans les mots des gens normaux je veux dire ce que c'est,
- Speaker #0
ce qui est couvert et ce qui n'est pas couvert ça c'est un sacré challenge c'est vrai que c'est un des points sur lesquels on travaille tant d'ailleurs avec l'agence Digital Code Law que notre bureau d'avocat Legal Treat c'est bah côté droit on parle de legal design en assurance maintenant moi j'essaye d'imposer mon concept d'insurance design parce que c'est la même chose c'est vraiment d'essayer d'avoir cette approche du designer qui lui pense à l'usage de l'objet qu'il va designer et donc je prends souvent l'exemple il est tout bête mais d'une chaise où il faut avoir une bonne assise il faut avoir des accoudoirs etc donc le designer il pense Il pense expérience client en fait. Exactement. Et donc je pense qu'il faut tout doucement commencer à basculer vers des produits d'assurance, des expériences dans l'assurance qui sont designées en fonction de l'utilisateur. Tout à fait. Et l'autre aspect, c'est plutôt le langage clair. Et là, fatalement, le jargon juridique, le jargon de l'assurance, en l'occurrence, c'est un peu la même chose. Et c'est clair qu'être capable d'expliquer déjà les couvertures, un peu les exclusions, si on se projette dans le sinistre, comment ça se passe. c'est un beau challenge je trouve surtout quand on a décidé de d'attaquer le marché par une cible très particulière à savoir les jeunes qui arrivent avec leur code avec leur fonctionnement, on a tous les deux des ados donc on voit un peu que ça risque pas de changer c'est bien d'ancrer c'est bien d'ancrer et ça va peut-être même devenir pire parce que ce serait pas très optimiste mais en tout cas ça va se renforcer Comment vous... vous avez fonctionné jusque là parce que moi je te suis à 100% et je trouve que c'est hyper pertinent la manière dont vous amenez vos produits, il faudra quand même que tu me listes les offres et les garanties, les produits que vous proposez et comment vous vous préparez, parce que c'est ça qui est dingue c'est que Vous êtes hyper up-to-date, vous êtes hyper en avance dans le monde de l'assurance. Mais même vous, vous allez devoir rapidement vous adapter parce que ça va continuer à bouger très vite. Donc, cette double démarche, ce qui, je trouve, a très bien fonctionné pour amener Swinz sur le marché. Et la suite, comment tu vois ça ?
- Speaker #1
Les deux sont cohérents et fournis. Quand on a construit Swinz, il y avait un point intéressant, c'est que dans l'équipe, on a une personne, Laurence, qui a travaillé sur tout ce qui est UX design. OK. qui a travaillé plusieurs années chez Ikea, qui a été brainwashed sur le design.
- Speaker #0
Jusque-là, on a peut-être tendance, on a peut-être le même défaut tous les deux, à utiliser un peu de jargon, mais UX, User Experience, donc expérience utilisateur, donc vraiment la manière dont la personne va naviguer.
- Speaker #1
Ça va au-delà de l'application, c'est la façon dont la personne va naviguer dans le produit, la solution, le parcours client. ça va jusqu'au texte qu'on va écrire au tone of voice qu'on va utiliser dans le dérailleur rédactionnel donc tout ça fait partie du UX design on n'est pas juste dans un flux d'écran applicatif digital, c'était l'ambition qu'on avait c'est d'aller plus loin
- Speaker #0
en travaillant sur les personas on va imaginer un jeune qui travaille déjà qui a un couple,
- Speaker #1
des enfants un peu plus de moyens, moins de moyens voyageurs, non voyageurs etc et donc Laurent en fait a fait ça pendant plusieurs années quand elle travaille chez IKEA en nous rejoignant sur le projet Elle a vraiment travaillé sur cette étude consommateur, qu'on appelle en jargon Consumer Insights. Vraiment chercher à comprendre le consommateur, les différents personnels, les tendances de fond. C'est presque, je disais il y a quelque temps, le mot anthropologique derrière. Chercher à comprendre ce qui se passe dans la tête des gens, et ce qui leur parle et ne leur parle pas, dans toute leur vie, pas dans l'assurance. Donc, tu parlais de Netflix, je fais parfois le Basic Fit maintenant, qui est un peu à la mode maintenant aussi. Donc, ça fait partie de leur vie aujourd'hui. Instagram, TikTok, ainsi de suite, le span of attention, le temps d'attention qu'ils ont. Et donc tout ça a vraiment été réfléchi pour définir l'expérience consommateur au sens large et en sous-ensemble de ça, le flux applicatif qui est un morceau. Et donc en travaillant sur ces méthodes de grande structure, on a... Je pense qu'on est vraiment arrivé à définir des choses assez précises, assez rigoureuses, objectivées aussi. C'est des milliers de pages d'études qui sont parcourues pour déterminer finalement ce genre de choses. Ça a duré plus d'un an pour tenir, donc c'est vraiment un vrai travail de fond. Maintenant, ce que Laurence fait, c'est qu'elle maintient ça. Donc, elle continue à suivre l'évolution, les tendances, les nouvelles études qui sortent pour voir, essayer de détecter le plus tôt possible ce qui doit être modifié ou rajouté dans le flux. clients, de sorte à l'améliorer encore.
- Speaker #0
Ce qui est bien, c'est que là, il y a vraiment moyen, je pense, de s'inspirer de ce que font des grands groupes, même les tout grands. On a parlé de Netflix, mais même Apple, qui est quand même la référence, la référence client, parce qu'il y a moyen d'aller chercher, dans ces acteurs qui ont évidemment des moyens, a priori, un rien supérieur à votre structure, mais mais Mais l'analyse de marché aujourd'hui, elle est la même partout. Et donc les consommateurs, puisque justement, c'est ça en fait l'enjeu, c'est qu'en tant que consommateur, puisqu'on a droit chez Apple, chez Amazon, enfin bon, tous les cités, à des expériences clients complètement incroyables, on a bientôt l'impression qu'on va pouvoir recevoir des colis avant même d'avoir pensé à ce qu'on veut commander. Mais il n'y a rien à faire. En tant que consommateur, on compare presque inconsciemment, on s'attend en tout cas au même service pour tous nos fournisseurs, nos prestataires, nos partenaires. Et donc, pourquoi est-ce que mon assureur ne fonctionnerait pas comme Netflix ou comme Apple ou comme Amazon ? Et donc, essayez, je ne dis pas d'aller dans du mimétisme, etc., mais au minimum dans l'inspiration de ce qui fonctionne et de ce qui peut être intégré. avec des investissements évidemment et des coûts raisonnables, j'imagine que c'est un peu la démarche.
- Speaker #1
C'est la démarche, tout à fait, avec un point important aussi, c'est que Laurence ne connaissait rien à l'assurance et se refuse d'y comprendre trop.
- Speaker #0
Bien.
- Speaker #1
En fait, ça nous crée une grosse tension interne, mais hyper constructive, où elle dit, voilà, le consommateur, il veut faire ça en deux écrans. Ma première réaction, c'est, mais ce n'est pas possible. il y a les critères d'acceptation on doit le tarifer les machins les trucs les brels et non mais le consommateur il veut pas ça il faut trouver une solution et il y a eu beaucoup d'aller-retour comme ça pour trouver finalement et faire ce que Swinney's est aujourd'hui c'est-à-dire que des éléments simples comme on ne demande aucune donnée personnelle avant d'offrir un tarif je pense qu'on est un des seuls du marché à le faire donc tu reçois ton tarif chez nous on veut même pas connaître ton adresse email en fait le tarif il est sur le site web avant que tu n'y arrives. Parce que c'est un besoin de transparence. On pourra demander des données personnelles une fois que le consommateur sait pourquoi il va les donner. Donc il dira, je veux acheter. Donc après, c'est open book. Tu peux demander ce que tu veux. Mais avant ça, ça ne sert à rien. Donc du coup, ça fait travailler ton produit sur les critères de segmentation. Parce que si tu veux tarifer un produit sans demander des données personnelles, tu n'as pas grand-chose comme données. Donc Sunez est un produit qu'on a déssegmenté. Ça a été jusqu'au fond du produit. On a déssegmenté le tarif. On est sur tarif unique. parce que c'est ce que cherche le consommateur. Ce qu'on peut lui poser comme question, qui n'est pas vraiment personnelle, mais ça lui parle, c'est combien de personnes tu veux assurer. Tu vis seul, en couple ou en famille. Ça, ça te parle. on s'en fout de ton adresse, etc. C'est juste ça. Et ça fait une petite différence tarifaire parce que dans la tête du consommateur, si j'assure une tête, deux têtes ou quatre têtes, le prix différent, c'est normal. Mais on ne demande pas d'adresse, on n'est pas sur le montant du loyer, on n'est pas sur la surface habitable, on est vraiment sur un produit déségmenté tout en un.
- Speaker #0
Du coup, ça m'amène à une transition. On a parlé un petit peu du partenaire courtier, le modèle de Swinz. Côté compagnie, quand on arrive avec ces concepts, déjà du digital, de l'expérience 100% en ligne, etc. Si en plus on y ajoute de la déségmentation, etc. Comment ça a été accueilli ? Comment ça a été ? Est-ce que ça a été compliqué de convaincre ?
- Speaker #1
Ça n'a pas été facile de trouver. Déjà, en tant que jeune entreprise, convaincre les compagnies, ce n'est pas simple. Parce que tu ne viens pas avec tes gros capitaux derrière et ton fonds d'investissement à 200 millions. voilà il y a une question de pouvoir asseoir un crédit je veux dire en tant que le fait d'être dans l'assurance depuis toujours ne suffit pas il faut l'imaginer c'est un seul même imprévu ça a une pêche c'est le chèque qui n'est pas signé et puis ensuite il y a tout un travail qui a été fait au fil d'explications du pourquoi et ça c'est vrai qu'avec nos partenaires ce qui est chouette on a vraiment trouvé rapidement un terrain d'entente une volonté d'avancer ensemble et donc tous les trois que ce soit AXA Europe Assistance ou Euromex on a vraiment se sont mis la planche à dessin avec nous on dit voilà ce qu'on veut faire voilà le cahier des charges voilà pourquoi on ne veut pas segmenter voilà les limites qu'on peut mettre aussi en termes de tarifs et autres et on a ensemble construit, développé un produit qui répond en fait à la philosophie que nous on voulait Mais ça a pris un certain temps.
- Speaker #0
Et je reviens du coup de l'autre côté, le modèle, je vais dire indirect, on va l'appeler comme ça, en tout cas le modèle de travail avec Courtier, c'était une vision depuis le départ, ça a été discuté avec les compagnies dans les premières négociations, est-ce qu'il y a eu une hypothèse à un moment donné quand même de travailler dans le direct ?
- Speaker #1
Il y a eu une hypothèse au tout début de travailler dans le direct.
- Speaker #0
Mais ça me paraît logique, c'est ce que je t'ai dit tout à l'heure. Moi,
- Speaker #1
j'ai des dimenses. Tu démarres et puis tu te rends compte qu'en fait, en Belgique, plus de 80% d'urité, elle est quand même chez le coûtier. Et là, on s'est dit, ouais, on est gentil, mais on ne s'appelle pas Apple. Allez commencer à se battre, ça n'a pas de sens. Et puis vient ensuite le côté UX design.
- Speaker #0
Oui c'est ça,
- Speaker #1
le consommateur il ne veut pas se trouver face à un mur digital en assurance. Ça le marche.
- Speaker #0
Laurence t'a sans doute dit, oui mais il va faire quoi t'en assurer ?
- Speaker #1
Elle a dit tu penses même pas à faire ça.
- Speaker #0
Voilà c'est bien.
- Speaker #1
Et donc nous deux ensemble, pour nous c'était l'évidence, tout ça a été très vite dans notre tête mais c'est vite devenu l'évidence qu'il fallait plutôt travailler ensemble parce que soit tu t'es une grande compagnie, tu commences à déployer un réseau d'agences partout pour que les gens puissent aller et puis on s'est dit mais en fait on a des milliers de courtiers en Belgique. on a des milliers de professionnels de l'assurance qui ont du mal à toucher les jeunes aussi, parce que c'est quand même un autre segment, ce n'est pas évident, ce n'est pas des grosses primes, donc pas des grosses commissions pour le travail qui est fait. Et on a sans doute un modèle win-win à développer là-dedans.
- Speaker #0
Oui, d'autant que les courtiers, je ne vais pas dire subissent, mais en tout cas vivent une forme de pression à la digitalisation, parce que tout le monde se rend bien compte qu'il faut se digitaliser, il faut au minimum être présent en ligne, il faut si possible proposer une expérience en ligne. Alors... évidemment le courtier bénéficie des expériences proposées par les compagnies avec lesquelles il travaille mais c'est pas encore la même chose que le produit intégré avec lequel tu arrives aujourd'hui et donc c'est clair que c'est un win-win pour le courtier aussi c'est de pouvoir proposer notamment à cette jeune génération là mais qui
- Speaker #1
sont peut-être les enfants de clients d'assurés existants mais qui sont aussi les assurés de demain les 1 800 000 jeunes dans le bruit ou les 130 000 qui arrivent chaque année sur le marché seront un jour clients d'un courtier bien sûr au client d'un assureur pour ceux la petite part qui passera dans le direct et donc on est vraiment sur une nouvelle vague et ce qu'on permet aux courtiers c'est de se préparer à cette nouvelle vague c'est d'avoir cette porte d'entrée cette porte d'entrée qu'un outil adapté un outil qui soit vraiment digital indispensable et qui leur permet à eux aussi parce qu'à nouveau j'ai une assurance locataire aujourd'hui c'est 150 euros Même avec 30% de prime,
- Speaker #0
ça c'est le produit avec lequel vous avez commencé ? Non,
- Speaker #1
on est sur le produit juste après. Donc ici, ce qu'on dit aussi au courtier, c'est avec Sphinx. tout le produit Sphinx, il est souscrit chez toi, à ton bureau, en moins de 3 minutes. Ah ouais,
- Speaker #0
ça c'est quand même...
- Speaker #1
Voilà. Et donc, par rapport au montant d'enjeux de primes qui sont plus restreintes, les commissions du coup en net, en euros, qui ne sont pas gigantesques, l'effort est beaucoup moins. Oui,
- Speaker #0
c'est ça, bien sûr.
- Speaker #1
Et donc, ils peuvent aller chercher du client. Et ils peuvent aussi, on leur permet, on a créé par bureau de courtage un URL, une adresse web, et qu'ils peuvent communiquer à leur client. Et le client peut souscrire en ligne, directement, mais pour le compte du courtier. ok et la police est rattachée donc le courtier devient un vrai acteur et là on est vraiment dans l'expérience pour le jeune assuré qui veut faire ça en ligne lui-même moi courtier je te conseille genre de souscrire une suiz voilà le lien clique dessus et quand tu fais il y a ce lien t'es sûr d'arriver chez moi ah oui ça c'est top ça c'est le message qu'on passe ça c'est top et le client lui va en cours un peu plus vite parce qu'il a parlé directement de la fiche client produit lui-même. Et donc lui, si tu es un peu doué du clavier, je dis souvent en moins de 60 secondes, ta police est en place.
- Speaker #0
Oui, et là, on est dans quelque chose qui choque parfois au premier abord. Donc je m'explique, c'est le fait d'imposer entre guillemets au client final de l'encodage, des formulaires à remplir, des choses comme ça. au profit, ici en l'occurrence, du courtier ou du souscripteur mandaté, de la compagnie au final, mais en fait, c'est aussi le modèle global. On le fait ailleurs.
- Speaker #1
On le fait ailleurs, voilà.
- Speaker #0
Et je ne pense pas, moi, que ce soit une expérience mal vécue, parce que quelque part, on s'approprie aussi un petit peu le... le produit, le service, etc. Et je ne pense pas que, sauf évidemment si l'expérience est mauvaise, mais on revient à l'expérience client. Donc évidemment, si tu dois remplir 500 cases d'un formulaire et que tu as cliqué une fois sur revenir en arrière, tu as tout perdu. Là, c'est la catastrophe.
- Speaker #1
Aujourd'hui, quand tu vois le temps d'attention moyen d'un jeune, qui est de quelques secondes, il ne faut pas se leurrer. Rien que le fait que tu aies 500 cases à remplir, ça s'arrête déjà. déjà il n'en faut pas il n'en faut pas dans l'expérience client nous jamais à ton point on se dit oui en fait on va on va lourder le travail du consommateur pour alléger celui du courtier ou de la compagnie ici nous on travaille à ne demander que ce qui est strictement nécessaire et pertinent dans la tête d'un consommateur donc il n'y a pas 500 données à répondre et pour le consommateur c'est logique que si tu veux une police on doit savoir l'adresse où on va t'assurer on doit savoir qui tu es, avoir un numéro de téléphone un email, ça me parait juste du bon sens et puis c'est tout et puis tu payes, tu vas dans ton application bancaire tu mets en place ton mandat, c'est pareil,
- Speaker #0
c'est terminé mais c'est pas que le fait de s'approprier je crois que c'est aussi le fait de pouvoir le vivre en mode expérience digitale et donc si c'est un samedi à 23h30 dans son lit, sur son téléphone, qu'il a envie de souscrire sa police, du coup, il peut le faire. Il peut le faire, tout à fait. Ce qui est évidemment impossible autrement. Et donc, s'il n'a pas envie de devoir attendre le jour ouvrable suivant pour pouvoir faire ça par téléphone,
- Speaker #1
entre-d'affaires, je dis ça, je suis au bureau.
- Speaker #0
Et c'est ça aussi l'expérience client et que permet le digital. Et moi, en tant que consommateur, je sais que ça fait partie de ce que j'aime bien, pouvoir le faire vraiment quand tu veux. Quand tu veux, presque.
- Speaker #1
Et choisir, en fait, quand tu vas avoir... besoin d'avoir le courtier avec toi. Parce que là, tu vas accepter la contrainte. C'est toi qui en as besoin.
- Speaker #0
Oui, c'est ça.
- Speaker #1
On ne te l'a pas contraint. Et donc, c'est toutes ces dynamiques qu'on a essayé de développer pour vraiment arriver à ce juste milieu entre je ne suis pas perdu, mais quand je veux faire quelque chose, je le fais.
- Speaker #0
OK. Bon, je veux quand même que tu me dises ce que vous assurez.
- Speaker #1
Alors, si ils ont que j'ai, c'est un produit tout en un. Donc, c'est un seul contrat. Et quand tu rentres, tu as ce qu'on appelle les couvertures essentielles. La couverture essentielle, c'est quoi ? C'est ce qui va en fait permettre de couvrir la vie quotidienne d'un jeune ou d'un moins jeune, ça vaut aussi pour les gens de 40-50 ans, qui se lance dans la vie, qui va être locataire de son premier bien. Donc tu vas typiquement dire, je me lance, j'arrête mes études, je loue mon premier appart. On assure en fait tous les appartements jusqu'à 150 m². Évidemment, tu as toujours le point des terrasses et autres qui sont comptées dedans, mais 150 m², c'est déjà pas mal pour un appart. On va assurer ta responsabilité et ton contenu.
- Speaker #0
pas encore le vol ça viendra plus tard mais donc le contenu en cas de sinistre est couvert oui et donc pardon je te coupe mais cette question d'appartement de maximum sens c'est ce qui te permet d'éviter de devoir entrer dans des questionnaires dans des questionnaires voilà et en fait il n'y a pas beaucoup de variations de prix c'est super simple et alors on couvre aussi on va plus loin que ça parce que je prends l'exemple de l'appartement c'est bien que tu me le soulèves que ce soit un appartement une maison ça ne change rien non plus
- Speaker #1
En fait, si tu es locataire de max 150 m², tu es éligible chez nous.
- Speaker #0
Oui, et là, fatalement, tu as ta petite étude de marché préalable, tu sais que ça couvre l'essentiel du risque.
- Speaker #1
Exactement. Et en plus, tu as le contenu qui est bien couvert chez nous. Tu vas couvrir 4000 euros par objet, sans limite du nombre d'objets. On est quand même sur une belle couverture. Et on offre aussi une assistance à domicile. Quand tu perds tes clés, ton chauffage est en rate, ton proprio n'est pas là, tu n'oses pas toucher à la chaudière, on va t'envoyer un chauffagiste. Tu as une fuite d'eau et ton propriétaire n'est pas gênéable, le dégât des eaux, c'est pour toi s'il y a un dégât.
- Speaker #0
on va t'envoyer un plombier voilà donc on est vraiment sur l'accompagnement de la personne dans la matière puisque je t'ai coupé on continue on sent vraiment enfin je Je m'aperçois et je découvre en discutant avec toi qu'on sent que cette obsession sans doute de l'utilisateur, de sa vie, de son expérience, elle va jusque dans la conception du produit lui-même. Tout à fait. C'est de dire tiens, enfin j'imagine... Je m'imagine chez vous en jeu de rôle, la discussion avec Laurence, puisqu'on revient sur Laurence, en disant, tiens, le jeune, qu'est-ce qu'il peut avoir comme problème quand il rentre chez lui ? En quoi est-ce que la partie assurance peut l'aider ? Et donc tu me donnes le cas du chauffagiste, la paire des clés, des choses comme ça. Donc c'est vraiment toujours cette obsession de se positionner à la place du producteur consommateur.
- Speaker #1
Et ce qu'on a vu dans les études, entre autres, c'est qu'ils sont un peu moins habiles que ce que nous pouvions l'être.
- Speaker #0
prendre une foreuse ou un tournevis c'est un peu plus chouette moi je suis pas dingue quand même et donc on se dit c'est pertinent,
- Speaker #1
c'est utile la paire des clés quand tu rentres de soirée avec les désordumates qui pleut, c'est sympa d'avoir un cirurgien après il faut pas abuser non plus donc ça c'est le point de départ on est pas encore sur le propriétaire d'habitation on est sur le locataire, ensuite on a travaillé sur toute la vie courante pourquoi ? parce que en fait ce que tu veux c'est être assuré point Tu veux pas être assuré pour un contrat XY avec des choses qui sont en double, tu veux juste être assuré pour ta vie. Et donc, on a essayé de définir le panel de couverture qu'il faut pour assurer les plus bas des risques de ton quotidien. Donc, on va couvrir ta vie privée en RC et vie privée, avec aussi une très belle couverture là-dessus. On va couvrir ta mobilité douce, où là, on a travaillé un peu, pour les plus techniciens, on a sorti en fait la partie RC, mobilité douce et la vie privée pour l'isoler, parce qu'en fait, très peu de gens savent que ça existe. Et on a agréfé une assistance d'épanage partout en Belgique, et à 30 kilomètres au-delà des frontières. L'histoire, c'est de dire, le jeune aujourd'hui, en fait, utilise beaucoup moins son véhicule. On voit dans les grandes sociétés qui offrent des véhicules de société qui ne sont plus vraiment utilisés. Par contre, ils vont prendre un vélo, ils vont prendre une trottinette. Moi, quand je suis arrivé ce matin en studio, j'ai pris ma trottinette.
- Speaker #0
Oui, tu m'as dit, c'est la viège à la grande poste.
- Speaker #1
Et donc, en fait, on s'est dit, ils sont plus mobilité douce, on va leur offrir un pack mobilité douce qui fait du sens. Et donc, on va les accompagner quand le pneu crève, quand le vélo est volé. Quand on est avec ses enfants, avec la remorque qu'on tient avec le vélo, les cieux cassent et qu'on est près du canal de Charleroi et qu'on est un peu nulle part, qu'est-ce que je peux faire ? On va appeler l'assistance, elle vient vous aider. On est là. On offre en continuité de ça une assistance en voyage, maladie et accident partout en Europe géographique. Parce que le jeune aime voyager. Ils font beaucoup de city trips, un peu moins hors Europe parce que les budgets sont un peu élevés pour le moment. On travaillera dans un deuxième temps sur une extension hors Europe de la même assistance. Mais donc l'idée c'est aussi de dire que tu aimes bien voyager si tu as un pépin. appelle nous, on est là pour toi. Et là on a voulu aller plus loin aussi, parce que je prends l'exemple maintenant de saison, l'accident de ski, t'es célibataire, tu rentres et tu te casses une côte, à ski tu sais plus rien porter, tu sais plus faire tes courses, etc. Mais nous on offre aussi une assistance après l'accident. et après à la maladie. Donc tu vas avoir accès à un ensemble de services qu'on va te proposer via notre assisteur pour par exemple faire tes courses, l'entretien de ta maison, t'apporter des médicaments, s'occuper de tes animaux. Ça évidemment en fonction du type de besoin que tu as. C'est pas d'office ouvert à tous, ça va vraiment dépendre de la situation personnelle, on va évaluer le cas et offrir des services en fonction de ça. C'est nouveau dans cette idée d'accompagnement. C'est bien de dire qu'on va t'aider, on va te ramener en hélicoptère, mais si t'es seul chez toi après, ça sert pas à grand chose. Et donc on a voulu rajouter la couche en plus. On couvre aussi une protection juridique, qui est une vraie protection juridique standalone, qui est incluse dedans, et qui est couverte par Euromex. qui couvre en fait je dirais la PJ classique mais en surplus comme on parle de locataire on a mis une couverture sur le litige avec ton propriétaire ah oui une contractuelle du coup voilà mais juste sur ce segment c'est une contractuelle qui va intervenir si ton proprio typiquement ne fait pas les travaux de réparation nécessaires ou n'entretient pas ce qui doit être entretenu que tu puisses en fait faire valoir tes droits par ton propriétaire c'est hyper cohérent t'as 23 ans t'es jeune t'as jamais fait le droit de ta vie
- Speaker #0
Non mais si on travaille beaucoup aussi nous là dessus au niveau du bureau d'avocat et je reviens à ce que tu as dit tout à l'heure avec Laurence quand tu as introduit cette notion faire cohabiter quelqu'un qui n'y connaît rien, qui ne veut rien, volontairement y connaître en assurance. Et le reste, on a fait pareil, nous, quand on a commencé à digitaliser le bureau Legal Street, c'est que j'avais engagé un développeur qui est mon cousin et qui est devenu d'ailleurs le CTO de l'agence, enfin peu importe, Long Story Short. Et pareil, c'était la richesse et le... le développement est né de la cohabitation de deux profils donc moi fatalement l'avocat qui baigne dans le jargon, qui connait ça et qui a peut-être des œillères sur certains trucs en me disant mais si tout le monde connait ça, ben non tout le monde connait pas tel mot, tel concept, etc et avoir quelqu'un en interne qui peut te dire, mais non là tu te plantes, si tu l'expliques comme ça,
- Speaker #1
ça va pas personne qui va comprendre ça a vraiment été le travail qui a été fait si tu prends les pages couverture du site par exemple ça a été des centaines aller-retour parce que le mot était trop jargonisé oui mais si tu mets un mot plus simple ça veut pas dire la même chose et donc on a un problème de couverture et donc trouver ces itérations c'est formuler finalement ne pas non plus mener en erreur le consommateur en utilisant des choses trop simples qui ont l'air du coup tellement larges qu'en fait, il pense être couvé, mais ne l'est pas. Parce que c'est un point qu'on peut absolument éviter.
- Speaker #0
C'est touché en assurance, parce que là, avec l'agence, on travaille pas mal, c'est une demande du secteur, sur justement une manière de faciliter l'accès et la compréhension, notamment des polices d'assurance. Mais c'est touché, évidemment, parce que, et là, c'est de nouveau l'avocat, je change de casquette au fur et à mesure de mes discussions, mais... un contrat d'assurance, il va s'interpréter pas uniquement sur base d'une clause, il peut s'interpréter par rapport, pourquoi pas, à une illustration, pourquoi pas avec ce qui est mis dans des parties plus commerciales. Il y a les conditions particulières, elles sont générales, mais il y a tout ce qu'il y a autour. C'est un peu l'exercice périlleux de faciliter, je ne vais pas dire vulgariser, de faciliter la compréhension, mais on ne peut pas faire n'importe quoi. Un mot...
- Speaker #1
Et c'est là que tu joues dans l'équipe chez nous qui s'étendre, Laurence qui va être un peu le côté il ne comprend pas comment tout ça commence je suis plutôt sur le côté produit de mon côté, et puis il y a Anne dans l'équipe côté juridique qui va s'assurer qu'en fait le tout reste vraiment cohérent et qu'il n'y a pas de discordance possible aussi, même par rapport simplement à la réglementation prudentielle.
- Speaker #0
Oui bien sûr,
- Speaker #1
et là c'est ce qui est aussi lourd et contraignant à certains moments, mais qui est utile. Et donc on doit trouver cet équilibre.
- Speaker #0
C'est sûr que c'est pas toute cette réglementation qui s'impose sur le secteur et qui est indispensable, c'est comme ça, mais ça ne facilite pas l'agilité dont vous voulez faire preuve.
- Speaker #1
Tout à fait.
- Speaker #0
Mais vous avez l'air d'y arriver,
- Speaker #1
ça c'est vrai. On essaye d'être créatif et on est aussi en bonne entente avec les différentes parties concernées pour s'assurer qu'on ne dépasse pas des lignes et qu'on reste sur un juste milieu qui est vraiment cohérent.
- Speaker #0
Allez, top.
- Speaker #1
Vas-y, vas-y. Parce qu'on n'a pas fini le produit. On a toute la partie locataire. Je résume deux secondes. Tout la partie locataire, RC, contenu, assistance, la RC vie privée, la mobilité douce en RC et assistance, la PJ, l'assistance voyage. La Bob, qui vient encore en ce moment, parce que le jeune aime faire la fête, on trouve malin de le responsabiliser un peu, donc on a une Bob stand alone qui se greffe dessus. Et alors on a une première option aujourd'hui, qui est une garantie accident de la vie, en forfaitaire, parce que le jeune en fait, on le voit, fait beaucoup plus de voyages un peu sportifs, un peu physiques, voire pas toujours très responsable avec ses selfies et son smartphone, et donc on s'est dit de mettre ce produit en option peut-être intéressant aussi pour ne plus que le sensibiliser. J'espère un jour le ramener en inclusion dedans, mais là il y a encore un peu de travail. C'est ça. Mais au moins, il est déjà présent sur la base et on a un premier client qui est rentré dedans aussi.
- Speaker #0
Donc sous la preuve de la nature corporelle. Oui c'est ça, c'est la déminisation.
- Speaker #1
La déminisation en déminité, en dommages corporels, en Canada d'invalidité. Bon, il y en avait déjà passé de 30%. 10% pardon, et un peu de frais médicaux qui sont couverts aussi.
- Speaker #0
Bien, oui, c'est complet du coup.
- Speaker #1
C'est ça, c'est ça. En fait, ta vie courante chez nous, elle est couverte. Tu ne dois pas chercher plus loin et tu ne dois pas commencer à comparer tous les contrats. Parce que ce que j'entends souvent autour de moi, c'est ouais mais pourquoi tu veux que je prenne une protection juridique ? Je suis en état dans ma RC vie privée mais regarde ce qu'elle couvre dans la RCVP ça couvre pas ce que couvre la PG Stenelone à côté assistance même chose, oui mais j'ai une assistance dans mon incendie,
- Speaker #0
oui c'est une assistance après sinistre et c'est peut-être aussi à ces moments là que le rôle du courtier est primordial évidemment, parce que bon lui il connait le bouquet global je vais dire de police et il peut adapter en fonction ce qui serait peut-être un peu plus compliqué bon à part, vous auriez fait le choix du direct
- Speaker #1
c'est pas toi qui vas aller faire le ménage dans d'autres polices d'autres garanties pour éviter donc lui intervient et peut conseiller et on est aussi tout à fait, on se veut vraiment dans un modèle ouvert donc à certains moments le courtier dira mais attends Swinz c'est pas pour toi c'est un certain temps le courtier dira Swinz n'est plus pour toi Mais le courtier aura en contrepartie eu un courtier, un client suines qui est rentré sans trop d'efforts, je dirais, en termes d'administration, qui un jour deviendra un beau client, dans lequel on va avoir des polices plus complexes, où le devoir de conseil est vraiment nécessaire. Et dans ces cas-là, tu as vraiment besoin de polices plus particulières, plus spécifiques, qui sont plus complexes. Mais le courtier peut faire ce travail d'accompagnement et d'expliquer pourquoi.
- Speaker #0
Oui, c'est indispensable.
- Speaker #1
Donc on a commencé par un continuum, nous on va être sur la poche d'entrée, je veux dire, plus évidemment tous les gens qui ont des situations simples, qui restent locataires, leur vie, sans avoir beaucoup de choses compliquées, qui va un jour basculer vers un produit, un ou des produits plus riches, où là le conseil d'un expert va vraiment être important.
- Speaker #0
Je t'amène sur un autre sujet qui m'intéresse beaucoup, communication, marketing, marketing digital. Comment est-ce que, maintenant que vous êtes à maturité, j'ai l'impression,
- Speaker #1
on verra,
- Speaker #0
l'observateur extérieur que je suis, on a l'impression en tout cas, comment est-ce que, c'est quoi vos choix de communication pour justement toucher ce public-là et, avec évidemment je suppose un mix entre votre propre communication et une communication aussi via le courtier qui va avoir un rôle important. Est-ce que vous lui fournissez du matériel de communication harleyé ? Est-ce que tout simplement vous misez plutôt sur le fait de le convaincre de la qualité du produit pour espérer qu'il soit l'ambassadeur finalement de Swind. Comment est-ce que tu vois un peu les choses, sachant que ton public cible, cette jeune génération, est aussi très... particulier à ce niveau-là, au niveau de la manière dont il consomme l'information, là où il va la chercher. Donc voilà, c'est quoi un peu ta vision là-dessus ?
- Speaker #1
On a travaillé en fait sur trois piliers, plus un. J'ai directement cité le plus un, mais on va le mettre de côté parce qu'il est moins actif, c'est un peu tout ce qui est distribution alternative, donc trouver des partenaires de distribution. Les trois piliers de base, en fait, c'est le jeune, évidemment, où là on va plutôt lui parler par les canaux qu'il utilise aujourd'hui. Facebook. TikTok, Instagram, les réseaux sociaux en général, c'est plutôt par ce canal-là. Et alors on a un partenariat aussi avec une plateforme qui s'appelle student.be qui communique en fait avec les étudiants tout au long de leur vie, essentiellement pour des jobs, des petits jobs étudiants, des cotes ou des conseils en fait sur ce que l'on sait dans la vie derrière.
- Speaker #0
qui nous va mettre touché en fait cette cible dès le moment où elle sort des études c'est vraiment le moment clé toi idéalement tu veux que l'étudiant peut-être même déjà un peu avant d'ailleurs mais le moment où il se lance il quitte,
- Speaker #1
le réflexe va se mettre c'est pour ça qu'on est en ESOP on va toucher ce qui est important aussi c'est le parent le parent du jeune en question qui est en fait le client du courtier dont tu parlais tout à l'heure Pourquoi le parent ? Parce que le parent voit son enfant quitter le foyer. On n'est pas toujours conscient, ni l'enfant, qu'en fait l'enfant n'est plus assuré dès qu'il quitte le foyer. Donc il faut qu'il se prenne en charge seul. Et ça nous permet en fait d'offrir aux parents ce côté rassurance sur le fait qu'il prend une suince. Un, c'est un produit qui est dans son mood, dans son état d'esprit. C'est un produit qui est complet. Et il ne sait rien lui arriver de vraiment sérieux. Alors tout le monde, il a pris une suince. Et donc les parents sont ce côté un peu rassurant, un peu conseil vis-à-vis de l'enfant. De dire tiens, j'ai vu ça, ce serait sympa pour toi ce que tu as pensé.
- Speaker #0
Et si en plus, mais j'anticipe peut-être sur la suite de ce que tu allais expliquer, mais je le sens peut-être venir, mais si en plus, le parent ou le jeune lui-même téléphone au courtier et dit oui, je te confirme, Swinz, c'est tout bon, tu peux y aller, c'est ce qu'il te faut ben là...
- Speaker #1
Tout à fait, voilà. Et donc on se trouve de nouveau dans une triangulaire. Nous, on est au milieu du triangle dans ce cas-ci. Mais donc c'est vraiment cette combinaison où le parent qui va dire je ne sais pas ce qu'il te faut appelle Jean-Marc le courtier, Jean-Marc est distributeur Swinz, ben Jean-Marc, il a Swinz qui fit parfaitement. Et pour le courtier... ça lui prend pas beaucoup de temps. Soit il envoie un hyper lien et le jeune va souscrire, soit en deux minutes il a fait la police sur le système chez nous, et le jeune est assuré, il reçoit un mail avec la confirmation de l'assurance, un lien pour payer, il paye, c'est terminé.
- Speaker #0
Oui, donc toi t'as deux enjeux, enfin il y en a beaucoup, mais il y a deux enjeux en tout cas à ce niveau-là, c'est... C'est de réussir non seulement l'expérience du client au final de l'assuré, mais du courtier. Tout à fait. Le courtier ne doit pas revenir vers toi en mode, bon j'ai essayé de la souscrire cette police, ça n'a pas été, etc. Donc c'est une double expérience.
- Speaker #1
C'est une double expérience. toi t'as quelque part t'as deux clients si je puis dire t'as le client partenaire le courtier et le client final non c'est vraiment top et c'est pour ça qu'on a vraiment voulu travailler quand on a conçu sur les deux expériences donc on a l'expérience consommateur sur l'application vous pouvez tous télécharger pour jeter un oeil à voir à quoi ça ressemble extrêmement simple et on a voulu répliquer cette simplicité chez le courtier et donc c'est pour ça que je disais si t'es un peu doué du clavier en 60 secondes sur l'application mobile c'est fait chez le courtier c'est peut-être 2-3 minutes pas plus que ça, mais c'est les mêmes séquences les mêmes questions, le courtier récupère tout ce qui est émis dans la plateforme Insuregate directement. Et à partir de la semaine prochaine, on l'a annoncé hier, récupérera aussi dans GBO Cloud l'ensemble des pièces qui ont été émises et tout le détail de la police. Donc il y a vraiment un flux digital complètement intégré. Ce qui veut dire que quand un client va souscrire en ligne via le lien web propre au courtier, Le lien web, le courtier récupère la police directement dans JBO Cloud aussi.
- Speaker #0
et donc il est lui dans une intégration complète, figitale, où quel que soit le canal qu'utilise le consommateur pour souscrire,
- Speaker #1
il récupère toujours toute l'information de son portefeuille qu'il ait géré lui-même ou qu'il ait entre guillemets délégué à l'expertise l'expérience est digitale c'est la double expérience réussie Bravo le temps passe un peu donc je voudrais pas rater un sujet que je voulais aborder avec toi, au risque de faire un tout petit peu de technique mais je compte sur toi pour être pédagogue euh... On n'a pas parlé d'Insurnode, finalement, que je comprenne bien le rôle d'Insurnode dans la construction des produits, la souscription, etc. Sauf erreur, c'est les mêmes associés. Oui, tout à fait. Donc, comment, Swins et Insurnode, c'est la même famille ? Tu m'en dis quelques mots ? Oui,
- Speaker #0
avec grand plaisir. Donc, peut-être par rapport à la famille, on peut commencer par ça. Swins, en fait, est un produit d'une entité qui s'appelle Belga MGA, un souscripteur mandaté. dont l'ambition était de développer d'autres produits aussi à terme. Le challenge qu'on a eu en développant Sphinx, une police d'assurance tout en un, qui fonctionne à la demande, puisqu'elle est résiduelle à tout moment, avec des options que tu peux activer et désactiver quand tu veux, il fallait trouver une plateforme pour gérer ça. Alors, à moins d'être un grand groupe, d'avoir des grands noms comme on les connaît, de plateformes techniques, ce qu'on ne sait pas payer, ça n'en a pas trouvé sur le marché. Et donc, on s'est dit, en fait, on a eu cette expérience positive, juste expérience positive blockchain dans le passé, refaisons l'histoire avec ça. Et donc, InsureNode, en fait, est le moteur qui se cache derrière Belgia MGA, mais qui est aussi ouvert à tout tiers qui veulent utiliser Andramode as a service.
- Speaker #1
OK, avec des API alors ? Oui,
- Speaker #0
tout à fait, avec une couche API, qui permet en fait de gérer un portefeuille de produits, c'est tout simplement une product factory, et de gérer tout le cycle de gestion des contrats d'assurance. Donc chez nous, on va faire une offre, on va souscrire, on va quittancer en direct, on va quittancer au terme, on va renoncer, on va y mettre toutes les pièces documentaires. Tout ça se gère dans InsureNode. Oui,
- Speaker #1
donc vous avez créé votre propre plateforme.
- Speaker #0
On a notre propre plateforme de gestion de produits et contrats d'assurance. Alors le côté un peu fun de l'histoire, le côté technique, c'est qu'on se dit on va faire ça sur blockchain. Donc on a fait ça sur une blockchain. C'est important, c'est une blockchain privée. Elle n'est pas du tout publique. Donc on n'est pas dans les gros modèles Ethereum, consommateurs d'énergie, etc. On est sur une structure beaucoup plus légère, beaucoup plus petite. Alors la clé n'est pas la blockchain, honnêtement. La clé, c'est le smart contract. C'est l'artefact qui est au-dessus. C'est le moyen qu'on utilise. qui est en fait la modélisation pour moi la plus simple d'un contrat d'assurance sur une plateforme technologique. Pourquoi ? Un smart contract déjà c'est à la base un contract à un cycle de vie, avec des versions qui se séquencent mais nativement les versions se séquencent. On n'a rien à construire pour ça, ça sort de la boîte. Un smart contract c'est des data, un contrat d'assurance c'est des données, c'est la même chose. Et un smart contract c'est des règles de gestion, un contrat d'assurance c'est des règles d'acceptation de tarifs. Et donc quand tu mets tout ensemble, le smart contract n'est jamais que la boîte vide qui attend de contenir un contrat d'assurance. Et donc on a créé une taxonomie normalisée, donc une structure de données normalisée avec des règles normalisées, etc. qu'on a injectée dans les smart contracts qui nous permet de faire tourner la machine de façon assez dynamique et fluide.
- Speaker #1
L'intérêt du smart contract, pour essayer de dire en une phrase très simplement, c'est de déclencher automatiquement, sur base d'un événement, mais événement...
- Speaker #0
Ici, l'événement, c'est sur mon application Swinz, ou moi, en tant que courtier sur mon front, je dis, je veux la police. On envoie le set de données à une surnode, et une surnode va tout processer tout seul et générer la police.
- Speaker #1
Ça déclenche la création de la police,
- Speaker #0
finalement. Alors, la force qu'il y a derrière, et c'est un travail sur lequel on veut développer dans le temps, mais plutôt tôt que tard, C'est qu'en fait, en travaillant dans ce modèle-là, on a créé une plateforme d'assurance à la demande. Alors, tu as beaucoup entendu parler aussi de ce qu'on appelle Embedded Insurance, l'assurance embarquée. En fait, nativement, Insurno est fait pour l'assurance embarquée. OK. Puisqu'on attend des triggers externes pour déclencher un contrat, l'arrêter, le modifier. elle est by design conçue comme ça.
- Speaker #1
Est-ce que c'est un des axes de développement ?
- Speaker #0
C'est clairement un des axes de développement. On a une capacité, vous donnez un peu une idée, on a une micro-infra aujourd'hui. On est tout petit, on est en gros partenariat avec Amazon qui nous supporte énormément. Au jour d'aujourd'hui, on est capable d'émettre 4000 polices par heure. Ça fait 100 000 polices par jour. On s'est amusé pour tester un peu, à booster un peu la machine. On est passé à 15 000 polices par heure. Mais on ne parle pas d'une infrastructure qui coûte des centaines de milles.
- Speaker #1
Wow.
- Speaker #0
C'est une petite infra. Et donc, on a cette capacité. Je prenais ma trottinette ce matin. J'aurais très bien pu déclencher une assurance sur une surenode. Tac, c'est fait. Je parke ma trottinette. Tac, ça s'arrête. Je suis livreur des livrets, ou quel que soit le nom du groupe. Je commence ma livraison ou je commence à travailler. Je suis couvert pour un certain point. Je prends un objet en livraison. Je suis peut-être couvert un peu plus. J'arrête ma livraison. Je suis couvert un peu moins. Donc, tout ça, nous, on peut faire.
- Speaker #1
C'est actuellement de l'ordre de la vision ? Non, c'est là où on travaille. Est-ce que vous travaillez pour amener des produits sur le marché ou vous avez la tech et on verra plus tard ? On a la tech,
- Speaker #0
on travaille aujourd'hui à chercher des partenaires qui veulent travailler avec nous. Rome, ce n'est pas fait en argent. On a un premier projet assez mature d'assurance, pas encore embarquée, mais d'assurance mobilité douce sur une jeune start-up qui fait des véhicules partagés. qui communiquera à mon avis en temps utile la chose, mais donc on va assurer en fait tous les véhicules qui sont derrière cette tech avec le temps évidemment on commence petit mais on va grandir assez fort et l'idée c'est de pouvoir répliquer le modèle dans tout ce qui est vélo partagé véhicules de société mais quand tu dis on va assurer donc la tech c'est une surnode il y a une structure il y a en fait ton belga MGA qui peut faire son produit et fait son placement de risque d'accord et donc là on a un embryon j'ai quelque chose qui prend forme l'objectif maintenant c'est vraiment de trouver l'un ou l'autre partenaire ça peut être des cartes de banque aussi typiquement quand ils mettent un crédit visa on pourrait mettre le contrat quand la carte de crédit est lancée et puis dès qu'elle s'arrête on arrête le contrat sans aucun travail pour personne Oui,
- Speaker #1
full automatisé grâce au smart contract.
- Speaker #0
Et l'autre avantage, c'est qu'on est ce qu'on appelle multi-tenant by design. Donc en fait, on peut partager la tech avec des tiers. Et en fait, la blockchain est conçue de façon telle qu'on ne peut jamais partager de données entre deux tiers. Et donc chez nous, on doit juste créer un profil, une organisation supplémentaire. Vous venez à bord avec des contrats et vos contrats sont complètement isolés. Il n'y a pas de gros setup à faire. C'est là dès le départ. Eh bien mon cher Didier,
- Speaker #1
j'ai l'impression qu'il n'est pas exclu que tu reviennes dans un autre épisode, parce que j'ai l'impression qu'il y a pas mal de choses intéressantes à connaître des futurs projets, en l'occurrence d'InsureNode, mais disons de votre groupe.
- Speaker #0
Peut-être pour rajouter quelque chose d'intéressant, c'est qu'InsureNode maintenant est intégré d'un point de vue API avec InsureGate pour les fronts, est intégré avec GBO par API pour le renvoi des données, donc n'importe quel produit qu'on développerait. On peut déjà disposer d'un front d'un côté, à le back-end qui tourne chez nous, donc la chaîne va tourner chez nous, et en avel, à le retour en données structurées. Il n'y a vraiment plus qu'à venir greffer. Il y a à venir greffer des choses, éventuellement faire tes écrans parce que tu as un peu de truc joli sexy, parce que tu as envie. Et peut-être un point complémentaire qui va te parler sans doute beaucoup comme avocat, tout ce qui est RGPD sur la chaîne. Donc la chaîne, comme tu le sais, on ne peut rien effacer. Donc les données personnelles, c'est difficile à stocker dessus. Bien sûr. Donc on a pris un modèle dès le départ qui scinde la chaîne de... On ne contient que des données anonymes. On a des master data à côté qui sont cryptés et sécurisés pour tout ce qui est données personnelles. Ce qui nous permet d'être complètement future-proof au niveau GDPR sur la structure. Et je précise, quand tu dis la chaîne,
- Speaker #1
c'est la blockchain. C'est la blockchain, oui. Waouh, c'est quand même assez impressionnant tout ça. Donc, depuis ton déclic dont on a parlé tout à l'heure et ce qui se concrétise, c'est vraiment passionnant que tu me racontes tout ça. Je vais arriver tout doucement aux questions de fin d'épisode que j'aime bien te poser à mes invités. Il y en a d'abord une. C'est tout bête, mais je l'explique systématiquement. Je vis un drame. Non, je vis une grande frustration. C'est un peu en lien avec ce dont on a parlé, à savoir une nouvelle façon de communiquer, l'information, etc. Je suis très curieux de nature, à mon avis toi aussi, en tout cas dans tous les sujets dont on a parlé, à minima. Et ma frustration, c'est de ne pas réussir à... à emmagasiner, à lire, à consommer finalement l'information que je vois un peu partout, dans les newsletters, dans les bouquins, dans les e-books, en ligne. Et jusque-là, je ne trouve pas de formule miracle, que ce soit en termes de discipline, en termes d'outils peut-être, d'applications ou de... je ne sais pas... d'organisation de work-life balance je sais pas est-ce que toi t'as une formule miracle ?
- Speaker #0
en fait c'est une forme qui me fait plaisir parce que je partage complètement ce qui se passe j'ai une pile de bouquins alors parfois quand j'envoie un j'achète et puis pendant les vacances je l'irai et puis les vacances sont passées je l'ai pas ouvert donc j'ai exactement le même problème c'est le même vécu c'est pas encore toi qui va me sauver malheureusement je pourrais pas t'aider là-dessus mais le jour où tu trouves le truc je prends
- Speaker #1
j'essaye un tout petit peu de me discipliner notamment j'essaye de me garder un créneau le samedi matin mais avec 4 enfants c'est pas c'est pas assez facile c'est notre problème si j'entre encore un peu plus en profondeur dans ma vie personnelle j'essaye de lire le soir mais ça m'aide surtout à m'endormir donc c'est pas là non plus que j'ai la solution Bon, je continue à chercher. On reste dans le sujet et parmi mes petites questions récurrentes, j'aime bien aussi, pour rester dans le partage, de demander à mes invités s'ils ont, pour aggraver finalement la situation, un livre à me conseiller ou peut-être un film, une lecture, une ressource, que ce soit de l'ordre du roman, du livre business, de développement personnel ou une newsletter à laquelle s'abonner, je ne sais pas. Est-ce que tu as quelque chose à me conseiller ? Écoute, puisqu'on a des enfants plus ou moins du même âge,
- Speaker #0
je te conseillerais le bouquin qui s'appelle La civilisation du poisson rouge, qui décrit un petit peu cette évolution qui a commencé il y a quelques décennies maintenant, avec notre génération, les Mario Bros, de la réduction du temps d'attention de façon structurelle et tous les mécanismes qui ont été mis en place par des grands acteurs. pour parfois forcer cette réduction de la concentration rouge qui a oublié après un tour de boucle quand tu vois le temps moyen aujourd'hui on est à 20 secondes donc c'est quand même assez interpellant et en fait il y a toute une mécanique qui a été mise en place, moi j'étais pas sensible avant de lire ce bouquin, le bouquin étudie ce qui était mis en place par les gros acteurs comme des Nintendo, des Google, des Facebook Instagram etc qui réduit volontairement le temps d'attention pour communiquer un maximum de choses et puis t'en arrives à déjeuner des commandes des structures qui deviennent quasiment, parfois, sans utiliser de grands mots qu'on ne devrait pas, mais presque pseudo-dictatoriales, où comme tu n'as pas tant d'attention, tu n'as pas de recul, donc tu n'as pas d'esprit critique, et donc tu absorbes. Et c'est intéressant, parce que c'est un bouquin qui m'a beaucoup inspiré sur Swinz aussi, dans la façon dont on a designé les choses, parce qu'aucun jeune ne va lire 100 pages de Conditions Générales. Je suis dit moi non plus, même comme avocat si fatalement quand il y a un dossier quand il y a un dossier sinistre évidemment mais je ne te cache pas que pour mes propres assurances je ne les épluche pas je ne suis pas en train de se faire le vocabulaire aussi pas digéré mais ce qui est fun dedans pourtant dans qu'avocat surtout c'est les triples doubles négations c'est pas quoi s'amuser pour les décortiquer c'est terrible ça a amené aussi beaucoup de pistes de réflexion est-ce que c'est assez clair, est-ce que c'est assez limpide On a fait des petites vidéos, par exemple, nous, pour illustrer certaines de nos garanties, de façon assez simpliste, juste pour sensibiliser un peu, mais la question de la durée de la vidéo pose question aussi. Ah oui, on fait 30 secondes pour toi et moi, c'est très court.
- Speaker #1
Sans compter que tu t'es sans doute aperçu que ce qui compte, c'est l'accroche dans les 2-3 premières secondes. Exactement. Et si t'as pas une bonne accroche, 3 secondes, c'est fini. C'est fini, c'est mort. Donc l'analogie du poisson rouge, elle est plus pertinente.
- Speaker #0
voilà et ce qu'on voit aussi et là c'est un peu les effets Netflix qui sont arrivés c'est que tu vas maintenant le faire 2-3 secondes mais il faut que 2-3 secondes plus tard t'es de nouveau une accroche et de nouveau une accroche sinon tu les perds juste 3 secondes plus tard donc il y a vraiment ce côté donner cette satiété permanente qui a et
- Speaker #1
figure-toi ça nous permettra tout doucement d'arriver vers la fin de l'épisode mais c'est que ce choix de faire des podcasts et ce choix du format long c'est que je me rends compte que dans ma semaine c'est un des rares moments où là on vient de parler une bonne heure un peu plus tous les deux on a nos téléphones en mode avion parce qu'on critique les plus jeunes, nos enfants on est tombé dans ce fonctionnement on doit bien savoir le reconnaître et donc j'apprécie beaucoup tu me diras ce que t'as pensé de l'expérience mais j'apprécie beaucoup ces moments où voilà on s'est parlé une grosse heure, on n'a pas touché à nos téléphones on s'écoute on va dans la profondeur des sujets Et c'est un peu à contre-courant de la manière dont on fonctionne le reste du temps. Non, tout à fait.
- Speaker #0
Et je partage tout à fait, ça fait en fait une bulle d'air dans la semaine. T'es pas sous pression permanente par les triggers qui arrivent tout le temps. Alors maintenant, du coup,
- Speaker #1
j'essaye de renvoyer la balle à ceux qui nous écoutent et j'essaie de me demander s'ils nous ont écoutés en une fois, en deux fois, peut-être en avance rapide, parce que justement, ils veulent passer à autre chose. N'hésitez pas à me le partager. Je serais curieux de savoir comment vous consommez la franchise en prime. Et j'ai des diènes. Toute dernière question pour toi. Tu es ici notamment parce que, en fin d'épisode, Bruno Lambotte d'Insure Advice m'a conseillé de te recevoir, puisque dans ma toute dernière question... avec mes invités, c'est justement de leur demander s'ils ont quelqu'un à me conseiller, quelqu'un, si possible, d'intéressant. Dans le cas de Bruno, c'était réussi. Je peux le confirmer à l'arrivée de Bruno à l'engin de l'épisode. Est-ce que toi aussi, tu as quelqu'un du monde de l'assurance, un courtier, quelqu'un qui a lancé une InsurTech, quelqu'un qui est dans une compagnie, que sais-je ? On en a déjà parlé un petit peu.
- Speaker #0
Moi, je conseillerais d'inviter Antoine Debesse d'InsureGate, qui a aussi une vision très claire sur l'assurance, qui a monté une plateforme qui est vraiment faite aux compagnies ou même au courtier, de mettre à disposition des produits dans un front-end de façon extrêmement flexible, agile, qui a un gros bagage aussi de technique, d'assurance. Donc c'est quelqu'un d'assez passionnant. Et de l'autre côté, parce que l'un ne va pas sans l'autre pour moi, il y a Nicolas Boulard du côté de GBO Cloud, qui est notre autre partenaire, qui fait le retour et les courtiers, qui finalement travaille la modernisation complète de GBO pour en faire un GBO Cloud, la restructuration, le repositionnement, l'extension des services, et qui est aussi une chouette... une chouette histoire à raconter là-dessus allez top,
- Speaker #1
je vais les contacter tous les deux de ta part, dans le cas d'Antoine Debez, je pense qu'il n'aura pas vraiment le choix parce qu'il m'a aussi été recommandé par Tangivertian de Legal Village d'Axa dans un épisode précédent donc je pense qu'il n'aura pas le choix merci encore pour le temps que tu as bien voulu me consacrer et consacrer à ceux qui nous ont écoutés, j'ai vraiment passé un moment très chouette et c'était très intéressant Merci aussi à vous tous qui avez écouté, n'hésitez pas à partager peut-être le podcast si ça vous a plu, si ça vous a intéressé, à partager cet épisode en particulier si Swinz vous inspire et vous plaît, et n'hésitez pas aussi, on est toujours dans l'expérience client, ou là plutôt sur les avis clients, si ça vous a plu allez mettre peut-être 5 étoiles au podcast sur Apple Podcast ou sur votre plateforme favorite, ça m'aidera à continuer. Voilà, un grand merci. Merci à toi.