#81 Alex Nativelle - CEO et Co Founder Brio cover
#81 Alex Nativelle - CEO et Co Founder Brio cover
La Khôlle

#81 Alex Nativelle - CEO et Co Founder Brio

#81 Alex Nativelle - CEO et Co Founder Brio

1h03 |23/01/2025|

199

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#81 Alex Nativelle - CEO et Co Founder Brio

#81 Alex Nativelle - CEO et Co Founder Brio

1h03 |23/01/2025|

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Description

Comment un jeune entrepreneur transforme-t-il la préparation aux entretiens d'embauche grâce à l'intelligence artificielle ? Dans cet épisode captivant de La Khôlle, Pierre Barreaud reçoit Alex Nativelle, co-fondateur de la startup Brio, qui révolutionne l'accompagnement des étudiants. Alex, diplômé d'HEC, partage son parcours inspirant, de ses études à la création de son entreprise, en passant par des stages qui ont façonné sa vision du monde professionnel.


Brio n'est pas seulement une plateforme ; c'est un véritable outil d'égalité des chances qui vise à réduire les biais dans le processus de recrutement. Alex nous explique comment il a développé une stratégie innovante pour aider chaque individu à acquérir les compétences nécessaires pour décrocher le poste qui lui convient. Dans un monde où la concurrence est féroce, La Khôlle vous offre un aperçu précieux des coulisses de l'entrepreneuriat et de l'éducation moderne.


Au fil de l'épisode, nous abordons des thèmes cruciaux tels que la culture d'entreprise, l'apprentissage continu et l'importance du feedback. Alex souligne que le succès de Brio repose sur ces piliers, permettant ainsi aux jeunes de naviguer avec confiance dans le monde complexe des affaires d'aujourd'hui. En utilisant l'IA pour créer des simulations d'entretiens réalistes, Brio se positionne comme un acteur clé dans le développement personnel des étudiants.


Ce podcast est une véritable source d'inspiration pour les entrepreneurs en herbe, les chefs d'entreprise et tous ceux qui s'intéressent à la stratégie et à l'innovation. Grâce à des interviews inspirantes, La Khôlle vous invite à découvrir des experts qui partagent leur savoir et leurs expériences. Que vous soyez un CEO à la recherche de nouvelles idées ou un étudiant désireux de se préparer au mieux pour le marché du travail, cet épisode est fait pour vous.


Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante sur l'entrepreneuriat, la pédagogie et le leadership. Écoutez comment Alex Nativelle et Brio s'engagent à faire une différence dans le paysage éducatif et professionnel. Ne manquez pas cette chance de vous inspirer et de vous informer sur les nouvelles tendances qui façonnent notre avenir. Avec La Khôlle, ouvrez la porte à la curiosité et à la découverte, et préparez-vous à convaincre lors de vos futurs entretiens !


Liens utiles :

Alex sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/alex-nativelle/

Brio : https://brio.ink/landing-page

Antoine Carrière sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/antoinecarriere/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans la colle. Vous êtes curieux ? Vous avez soif de comprendre le monde qui vous entoure ? Alors vous êtes au bon endroit. Si vous aimez vous remettre en question, que comme moi vous pensez qu'on n'a jamais fini d'apprendre, alors la colle est faite pour vous. Sans se prendre au sérieux, je vous propose à chaque épisode de partir ensemble à la découverte de nouveaux horizons, de profils et d'idées inspirantes. Je suis Pierre Barraud, j'ai créé, édité et produit ce podcast. Je suis également directeur général du Campus Orléans de l'ISC Paris, école de commerce, membre de la conférence des grandes écoles. Mon mantra ? Vis comme si tu devais mourir demain, apprends comme si tu devais vivre toujours. Je suis preneur de tous vos commentaires, suggestions, remarques. Ils sont tous bienvenus. Et bien évidemment, je compte sur vous pour placer 5 étoiles et des commentaires sur toutes les plateformes. Allez, c'est parti, bonne écoute ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de La Colle. Aujourd'hui, on va parler entrepreneuriat, on va parler intelligence artificielle, on va parler jeune pousse, tout ce que vous voulez, et ça va être juste incroyable ! J'ai le plaisir, l'honneur et l'avantage d'accueillir aujourd'hui au micro Alex Nativelle. Salut Alex.

  • Speaker #1

    Salut, ça va ?

  • Speaker #0

    Ouais, un peu. Pour tout vous dire, on fait ça un peu à l'arrache. Alex vient de faire une présentation devant les étudiants de l'ISC et on s'est dit voilà la bonne occasion. Alex, est-ce que tu veux bien te présenter s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Ouais. Avec grand plaisir. Merci déjà de m'avoir sur le podcast. Ça se fait de manière totalement impromptue et j'adore ça. C'est super de prendre des opportunités. Donc moi, je m'appelle Alex Nativel. Je viens de Nantes à la base. Si on fait un peu le parcours. J'ai fait HEC. En sortant d'HEC, j'ai créé Brio. On reviendra peut-être sur le parcours-là.

  • Speaker #0

    Déjà, rien que ça, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    J'ai créé Brio il y a un an et demi en sortant d'HEC. En deux mots, Brio, notre mission, c'est de permettre à tous de trouver le poste qui leur convient. Le poste qui leur rêve. Et dans ça, il y a beaucoup de choses qui sont dites et pas dites. Le but, c'est vraiment le poste qui leur convient. C'est important, c'est donner à chacun la chance de pouvoir postuler à des postes. Pour moi, c'est super important. On parle d'égalité des chances, etc. C'est savoir que ce poste existe, donner les outils pour pouvoir y accéder. Ensuite, si vous n'êtes pas la bonne personne pour ce poste-là, ce n'est pas grave, mais allez vraiment chercher les gens pour qu'ils puissent se préparer. et qu'on réalise un peu le rêve de chacun. C'était le poste de vos rêves. On a changé ça en le poste qui vous convient. Et puis du côté des entreprises, c'est aussi intéressant pour elles. Parce que le poste qui leur convient, ça veut dire que vous êtes la bonne personne pour faire le travail. Et ça, c'est important pour nous d'avoir cette dualité de deux côtés. Alors,

  • Speaker #0

    cas d'usage avec l'ISC. En gros, brio pour tous les étudiants de l'ISC. qui s'entraînent à leurs entretiens.

  • Speaker #1

    Ouais, donc là, je vous ai parlé de la vision, etc. Parce que c'est super important, en fait, de toujours remettre du sens dans ce qu'on fait. Mais Brio, concrètement, c'est quoi ? Aujourd'hui, c'est une plateforme qui permet de s'entraîner aux entretiens d'embauche en faisant des simulations d'entretien avec de l'intelligence artificielle. Donc, qu'est-ce qui se passe ? Je suis un étudiant de l'ISC. Par exemple, on est aujourd'hui. J'ai un stage...

  • Speaker #0

    C'est pas comme on se fait un peu de pub.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est très bien. J'ai un entretien pour un stage de développeur commercial dans deux jours, je suis super stressé, je ne sais pas du tout ce qu'on va me dire. J'arrive sur la plateforme, je mets ma description de poste, je mets mon CV, je lance l'entretien, j'arrive sur quelque chose qui ressemble à un Google Meet, un Teams, un Zoom, j'ai ma caméra, on me parle, donc l'IA me parle en me disant bonjour Alex, bienvenue, ça va être un entretien ensemble, est-ce que vous pouvez commencer par vous présenter ? Et là hop, ça commence, c'est comme si j'étais avec un véritable recruteur, je parle de moi, je me présente, etc. Et ensuite l'entretien déroule. On va me dire, d'accord, si c'est un poste de commercial, par exemple, on va me dire, est-ce que vous avez déjà une expérience de vente ? Enfin bref, je vous passe le détail d'un entretien. Le but, c'est que ce soit extrêmement personnalisé. Donc, si je suis un analyste financier, je ne veux pas avoir les mêmes questions que quelqu'un en marketing. Et surtout, interactif. C'est-à-dire, ce n'est pas une liste de questions, ce n'est pas quelque chose où je m'entraîne avec papa, maman, c'est technique. On sait vraiment quelles sont les compétences qu'on va aller chercher. Et si vous me dites, bonjour, je m'appelle Alex, on va vous dire, ok, super Alex, mais vous pouvez m'en dire un petit peu plus. J'ai fait le... l'exemple juste avant avec les étudiants de lycée où je disais bah j'étais je faisais pour un poste de monteur je peux du tout monteur vidéo il disait voilà j'ai monté des petites vidéos pour les réseaux sociaux tout seul et donc il a capté ça il dit d'accord vous n'avez pas d'expérience professionnelle c'est pas grave ce que vous pouvez me parler de vos expériences personnel avec ce truc là. Donc le but c'est vraiment que en tant qu'étudiant je me mette dans la peau le jour J de comment ça va se passer.

  • Speaker #0

    Il y a une question, alors juste sur l'opérationnalité du truc, parce que pour avoir creusé un petit peu autour de ces sujets, c'est le temps de réponse de l'IA. Comment vous faites pour finalement que ce soit un dialogue le plus naturel possible ?

  • Speaker #1

    Bah justement ça c'est un truc qui est super important pour nous et d'ailleurs à chaque fois on essaye de rajouter un peu de complexité pour que ça marche mieux et on se dit ah ! rajouter de la complexité mais il faut réduire le temps donc en fait on a regardé le temps si on est en dessous de 2 secondes de délai de réaction ça paraît normal on pourrait être à moins mais en gros dans une conversation normale on se laisse parler, on est tranquille c'est un peu comme ça que ça se passe, on peut laisser un petit peu de temps mais il ne faut pas que si c'est 5 secondes ça va me paraître bizarre, donc nous c'est vraiment notre but d'être moins de 2 secondes c'est une marque qu'on s'applique toujours pour que ça fasse naturel pour ça comment on fait ? En fait on ne va pas forcément rentrer dans la technique etc mais on a des outils qui nous permettent de streamer en live. Donc en fait, au lieu d'attendre que l'IA génère l'ensemble du message et ensuite parle, parce que c'était comme ça que ça marchait, génère le message, ensuite il y a un modèle qui parle, en fait, dès les premiers mots qui sont générés par l'intelligence artificielle, le modèle va commencer à parler. Et ça, ça permet de couper drastiquement le temps de réaction.

  • Speaker #0

    Ok. Alors je suis désolé, peut-être trop technique ou pas, mais... En dessous, le moteur IA, c'est qui ?

  • Speaker #1

    C'est quoi ? Alors, il y en a plusieurs. On utilise plusieurs modèles. Il y a des modèles de... Alors, on va partir dans les techniques. Ça, j'adore ! On a des modèles de texte to speech, c'est-à-dire qui transforment le texte qui est généré par de l'IA en un modèle, en une voix. Il y a des modèles de speech to texte, c'est-à-dire que moi, je parle, parce que le but, c'est que l'entretien, c'est comme si on était ensemble. Je parle, ça transcrit, parce que l'IA comprend les mots et pas... Enfin, les mots, c'est un grand mot, mais les mots et... pas la voix. Et ensuite, on a des modèles derrière, OpenAI notamment. On a plusieurs modèles, en fait, qui... Par exemple, un modèle qui vient analyser la description de poste, un modèle qui vient analyser le CV. Ensuite, plusieurs modèles qui se répondent dans l'entretien.

  • Speaker #0

    Vous êtes le real-time API de OpenAI ?

  • Speaker #1

    Ouais, on utilise Azure très spécifiquement aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Donc le cloud de Microsoft.

  • Speaker #1

    Ouais, exactement. Et en fait vraiment le but c'est qu'il y ait des agents par exemple, il va y avoir un agent intelligent par exemple qui va réfléchir dans la conversation, un agent qui va faire des choses, on a des agents aussi pour l'analyse d'images, on en a pas parlé encore de ça mais après mon entretien j'ai un rapport qui va être généré et qui va donc me dire concrètement Alex dans cet entretien là qu'est-ce qui était bien et qu'est-ce qui était pas bien.

  • Speaker #0

    Ça je trouve ça bleu, le fait que ton truc analyse le body language, on sait tous que... Ok, quelqu'un qui est en face de toi, qui est en train de croiser les bras et qui se met en retraite, c'est peut-être pas super engageant, etc. Que ça arrive à faire ça, c'est bluffant.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est assez génial. Moi, j'adore ça. On en parlera peut-être un petit peu, mais je suis passionné par la communication. J'ai fait pas mal de concours d'éloquence, ce genre de choses. Ce projet me correspond, j'espère, c'est bien. Et donc, j'avais vraiment envie d'apporter cette patte-là aussi aux étudiants. Ce que je trouve génial avec cet outil aujourd'hui, c'est la pertinence du chose. C'est-à-dire que ce ne sont pas des conseils génériques. C'est là, tu as dit ça, tu as dit que tu étais monteur vidéo, mais tu n'as pas dit combien de tes vidéos ont fait de vues. Il faut le dire, il faut que tu fasses ça. Donc, ce sont des conseils ultra précis. Et on est capable de gérer ce qu'on a dit, est-ce que je regarde la vidéo, est-ce que je fais des mouvements des mains, est-ce que je souris, mais aussi, est-ce que je parle super vite, je suis hyper stressé, c'est horrible, bien, est-ce que j'utilise du coup tous les verres de froid ? C'est ça,

  • Speaker #0

    c'est horrible. Bienvenue dans mon monde.

  • Speaker #1

    Ouais, je sais très bien que c'est... Et d'ailleurs,

  • Speaker #0

    j'ai... J'ai un vrai problème générationnel avec le du coup.

  • Speaker #1

    C'est marrant, à chaque fois que je parle du du coup, ça réagit. Tout le monde l'a directement. Donc c'est ça qui est super, c'est qu'en fait, il y a des gens qui sont plus à l'aise à l'oral, d'autres moins à l'aise à l'oral. Et c'est ce que je disais par rapport à notre mission, c'est vraiment de fournir à tous des outils qu'ils n'ont pas forcément l'habitude d'avoir pour avoir du recul sur ce qu'ils font et se dire, OK, comment est-ce que je m'améliore ?

  • Speaker #0

    Sur la reconnaissance de sentiments, des expressions faciales, etc. Ce n'est pas ce qui est le plus évident, non ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, nous, on n'est pas encore sur la reconnaissance de sentiments faciales. On est sur des choses plus techniques, disons. Est-ce que mes yeux sont fixés sur la caméra ou est-ce que je regarde autour ? Est-ce que je regarde un papier ? C'est ça, eye tracking, qui est plus facile à faire. et qui a un vrai impact en fait. Les mouvements des mains, donc est-ce qu'on voit mes mains sur ma vidéo par exemple ou alors est-ce que je suis complètement collé à la caméra ce qui est absolument horrible. Pareil sur le sourire, est-ce que je vais sourire ou pas, ça c'est plus facile à détecter aussi. Et en fait il y a aussi des trucs assez marrants pour avoir fait pas mal d'entretiens de recrutement dernièrement aussi, c'est par exemple qu'est-ce qu'il y a derrière vous. Souvent on oublie en visio, est-ce que je suis bien éclairé, est-ce que derrière moi c'est... C'est quoi l'affiche qu'il y a derrière vous ? Exactement. C'est un peu bizarre, là, votre panier de linge sale. C'est ça. Et en fait, c'est juste qu'on oublie tout le temps, notamment dans les jeunes générations, qui sont importants, en fait, parce que c'est comme si vous veniez mal habillé à un entretien en physique. C'est exactement pareil. Donc, c'est des points qu'on met à l'attention des gens qui passent ces entretiens-là.

  • Speaker #0

    Je trouve ça... J'ai fait un... Comment dire ? Un sondage non représentatif, non pas sorti des urnes, mais sorti de l'amphi. Et on sent que ça prend. C'est-à-dire que l'utilité, peut-être même le fait que ce soit finalement pas un humain, c'est peut-être aussi un avantage.

  • Speaker #1

    Complètement.

  • Speaker #0

    Parce qu'être jugé par une machine, alors que le regard de l'autre... Le regard de l'altérité, ça peut éventuellement poser plus de soucis. Mais non ?

  • Speaker #1

    Complètement. Mais nous, c'est un des retours qu'on a d'ailleurs dans les écoles avec qui on est, qui est énorme, c'est qu'ils disent en fait, on a pas mal d'étudiants qui sont très timides et qui osent pas venir nous voir. On a des services carrières, on a des coachs et ils ne viennent pas nous voir. Et par contre, l'outil, ils l'ont utilisé plein de fois. Et donc, on dit, c'est super. Notre but, c'est d'offrir quelque chose qui soit utile. Et en fait, la machine, je m'en fiche. je commence à bégayer, à faire n'importe quoi, je dis blblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblbl

  • Speaker #0

    On va faire un retour en arrière un petit peu, parce que tu es passé dessus assez rapidement. Donc tu es Nantais, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Ouais, tout à fait.

  • Speaker #0

    Retenu, ok, bon, est-ce qu'il y a quelque chose ?

  • Speaker #1

    Pas grand chose à dire.

  • Speaker #0

    Une enfance heureuse, etc. Et a priori, tu as été plutôt bon élève alors ?

  • Speaker #1

    Plutôt bon élève, ouais, enfance heureuse. Peut-être le point saillant de tout ça, c'est le sport. qui est pour moi vraiment essentiel dans ma vie en général, le sport en général, et un sport en particulier, assez original, qui est l'escrime. D'accord. Voilà, donc j'ai fait beaucoup beaucoup d'escrime, et je continue à faire, alors moi maintenant malheureusement avec Brio, mais je continue à faire de l'escrime depuis que j'ai 7 ans. Et donc c'était vraiment un... Bon moi je suis convaincu des vertus du sport pour les gens et les jeunes en général, et donc beaucoup d'escrime en compétition. fleurais plus de 3 fois par semaine notamment au lycée compétition le week-end etc et ça je pense que ça m'a aussi forgé l'esprit de compétition le plaisir de réussir etc tu sais que ici t'es à Orléans c'est une grande terre d'équipe je sais je sais on a des champions olympiques là ok

  • Speaker #0

    non mais intéressant et donc post bac prépa HEC prépa HEC ouais tout à fait prépa HEC ECS

  • Speaker #1

    En fait, j'avais toujours envie de faire du commerce. Moi, ce qui me passionne, je n'ai plus enfant, non, mais j'ai toujours bien aimé les relations sociales, globalement, d'être avec les gens, ça me fait... Et aujourd'hui, on parle beaucoup de télétravail, etc. Télétravail, c'est vraiment du mal, c'est un petit aparté. Mais moi, j'ai besoin d'être avec les gens, j'ai besoin de sentir ça comme ça.

  • Speaker #0

    Je pense qu'on en revient tous aussi du télétravail. On a bien aimé aussi. Moi, j'ai bien aimé.

  • Speaker #1

    Mais c'est bon.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que c'est bien de se voir ?

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est sympa de se voir. Et en fait, je ne sais pas, je n'ai vraiment pas trop hésité. C'était assez clair que c'était une école de commerce que je voulais faire. Et puis aussi, il y a ce syndrome de bon élève, je pense qu'il est présent notamment dans les prépas HEC, où en fait, c'est une voie qui ouvre tellement de portes que je me dis, bon, c'est un semi-choix finalement. Après, je pourrais faire un peu ce que je veux.

  • Speaker #0

    Ma fille dit que c'est le moins pire des choix.

  • Speaker #1

    Ouais, franchement c'est une super citation Et c'est vrai Après je peux faire un diplôme Avec une école d'ingénieur Je pars en ingénieur Bon je peux pas faire médecin A part médecin, il y a peu de métiers que je peux pas faire Je peux faire pompier, je peux faire avocat Je peux faire vendeur J'étais à Stanislas à Paris

  • Speaker #0

    Ah ouais Donc ton dossier scolaire, il était quand même achete-bon.

  • Speaker #1

    Oui, j'avais un bon dossier scolaire. J'ai pas mal travaillé.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu fais ton humble là ? Parce que 1 pour rentrer chez Aston, plutôt pas mal. Et derrière, alors t'as cubé ou pas ?

  • Speaker #1

    Non, 2 ans de prépa.

  • Speaker #0

    Et tu connais ton rang d'intégré ?

  • Speaker #1

    Oui, 119 ou 120.

  • Speaker #0

    Sur 280.

  • Speaker #1

    Sur, on est 400 intégrés.

  • Speaker #0

    Oui. One 380, pardon. Qu'est-ce qui fait que... T'as passé ce cut là. Qu'est-ce qu'ils ont vu chez toi ?

  • Speaker #1

    Au-delà de la puissance académique. Ouais, je pense qu'il y a un truc vraiment qui m'a... Pour moi, qui a été le facteur de clé de réussite durant la prépa, c'est la régularité. Ça paraît super con comme ça, mais moi, je ne me considère pas particulièrement intelligent, particulièrement brillant. J'en connais des gens, franchement, j'ai des amis. C'est exceptionnel. Ils ont une capacité...

  • Speaker #0

    Il y en a deux ou trois qui pédalent très,

  • Speaker #1

    très vite. C'est exceptionnel. Et des raisonnements complètement... Alors il y a beaucoup de cultures, moi je suis arrivé de Nantes à Paris, j'étais perdu, j'étais dans le bar, je me disais comment ils savent autant de trucs ces gens là ? Ce qui était assez marrant, mais il y a aussi, en fait j'étais un bourreau quoi. J'avais en gros, pour te donner des détails du truc, je faisais 6 heures de travail par jour en plus des cours, tous les jours. C'était 3 heures de maths, 1 heure d'histoire, 1 heure d'anglais, 1 heure d'espagnol et soit 1 heure d'histoire, soit 1 heure de philo. Et ça c'était tout le temps, qui pleuvent, qui neige, qui vente, le week-end, les jours fériés, en vacances. C'était six heures de travail, il faut que j'ai fait ces six heures.

  • Speaker #0

    Tu avais coupé complètement l'escrime ?

  • Speaker #1

    En première année, ouais. Et en fait, je me suis rendu compte qu'il fallait que je fasse un truc. Et j'ai fait un truc qui était vraiment hyper intelligent. S'il y a des gens qui n'en connaissent pas... Non, mais réstrospectivement, ça paraissait bizarre, mais en fait, je faisais l'escrime le vendredi soir. Simplement parce que...

  • Speaker #0

    Pas sur la table,

  • Speaker #1

    ça résonne impressionnant. Le vendredi soir... parce que le samedi on avait DS, tous les samedis matin on avait DS 4 heures et en fait tout le monde le vendredi soir révisait comme des malades pour le DS du lendemain ce qui servait absolument à rien, parce que la prépa on s'en fiche de tes notes l'important c'est combien tu finis à la fin le jour du concours et donc moi j'étais déstressé, j'arrivais en examen en me disant bon bah j'ai pas bossé comme un maladie hier contrairement à tous mes petits camarades mais au moins je suis bien, je suis détendu et en fait ça a super bien marché voilà, c'était ça le... Ok,

  • Speaker #0

    qu'est-ce qui a fait... Alors, est-ce que devenir entrepreneur, c'était un truc que tu avais en tête déjà ?

  • Speaker #1

    C'était pas un truc que j'avais en tête quand j'étais en prépa, par exemple. C'est un truc qui m'est venu un peu plus tard. Enfin, j'avais en tête. Je savais que j'étais entrepreneur, etc.

  • Speaker #0

    Pourquoi t'es pas devenu consultant au BCG ?

  • Speaker #1

    Alors, sur cette réponse-là, j'ai une réponse très claire. C'est parce que j'aime pas conseiller. J'aime bien faire les choses. C'est très clair. Moi, je me suis posé la question. Franchement, consultant BCG, j'ai plein d'amis qui sont consultants BCG, c'est super. Le statut social, un peu moins sur les horaires, mais sur la paye, c'est aussi sympa.

  • Speaker #0

    Tu m'étonnes. Jean-Christophe, si tu nous écoutes.

  • Speaker #1

    Et donc, des fois, je regrette, parfois. Mais non, en fait, moi, j'avais envie de mettre les mains dans le cambouis, de faire les choses. Et c'est pour ça que je n'ai pas devenu consultant. Et en fait... On va peut-être revenir sur l'histoire de brio, etc. Mais le goût de l'entrepreneuriat, il m'est venu en école plus, où en fait, on a beaucoup parlé de l'entrepreneuriat, c'est sexy, etc. Et j'ai fait un stage en startup qui est absolument... C'est une odyssée, le truc. Vraiment, pour ne pas en parler, mais c'était vraiment une odyssée. C'était exceptionnel. J'ai eu cinq mètres de stage différents en six mois, ce qui est quand même, je pense, un beau record. On pourrait se dire, c'est n'importe quoi. Et finalement, ça m'a donné envie. Finalement, le goût de la difficulté m'a donné envie. Et puis, il y a beaucoup de choses qui m'ont donné envie.

  • Speaker #0

    C'était chez qui ? Tu veux en parler ?

  • Speaker #1

    Ouais, on peut en parler. J'ai fait un stage chez Blink, qui était une startup fintech à Barcelone. Et qui était absolument génial. Moi, j'ai passé des super bons moments parce que les gens étaient vraiment sympas. En fait, ce que j'ai bien aimé dans la startup, c'est que le pro et le perso se mêlent beaucoup. Oui. Et finalement, ça, moi, c'est quelque chose, surtout en étant jeune, qui est important. On se fait des amis. On sait pourquoi on travaille, en fait. Je suis dans les tranchées avec mes amis et c'est mon ami. Et donc, j'ai envie de faire le plus possible pour l'aider. Et l'aider, c'est travailler. Et puis, je ne vais pas lui rendre de trucs en retard parce qu'en fait, c'est vraiment important pour moi ce qu'il pense de moi. Ce n'est pas juste un autre collègue. Oui,

  • Speaker #0

    je comprends.

  • Speaker #1

    Et ça, c'était vraiment une force très forte de la culture d'entreprise, de comment la boîte s'est créée et tout, que j'ai vraiment ultra apprécié. chez Bling et que maintenant j'apprécie chez Brio.

  • Speaker #0

    C'est quoi le truc que t'as pris en stage et que tu reproduis aujourd'hui ? Ouf ! Tu parles de la culture, par exemple. Chez Brio, vous avez une culture ?

  • Speaker #1

    Oui, on essaie en tout cas, c'est clair. Il y a un truc qui est super important pour nous, c'est vraiment le côté d'apprentissage. En fait, on est humble, on ne sait pas les choses forcément, mais on veut essayer. Le but, c'est vraiment de tester des choses. Et donc, on teste, on apprend. et on y va. Et donc en fait, bon, ça paraît simple comme ça, on dit tout le temps la culture du feedback, la culture du feedback, mais c'est vraiment nous ce qu'on a voulu mettre en place chez Brio, et c'est ce qu'on fait tous les jours, on dit, on se parle parfois, on se dit, ben, je préfère que tu me dises un truc méchamment, mais comment tu me le dises que tu le dises pas, quoi. Alors après, méchamment, on se connaît bien, donc on sait très bien que c'est pas méchant. C'est ce que je disais aussi, si on a des amis, ben les amis, on est capable de leur parler parfois de manière difficile, parce qu'on sait que... C'est pas méchancé, parce que c'est important pour toi d'entendre ça, donc je vais te le dire. Alors on peut enrober, c'est bien. Il y a quelqu'un qui dit,

  • Speaker #0

    un ami, c'est quelqu'un dont on connaît tous les défauts,

  • Speaker #1

    mais qu'on aime quand même. Ouais, bah il est super cette définition. Je sais que j'écoute pas le podcast et un Théo Lyon, je sais pas si tu connais. Ouais, très bien. Ouais, et bah il...

  • Speaker #0

    Et il passait sur la colle, épisode je sais plus combien.

  • Speaker #1

    Super.

  • Speaker #0

    Mais au tout début de Koudak.

  • Speaker #1

    Trop bien. Je suis très admiratif de ce qu'il a fait. Et un des trucs qu'il disait, c'est choisissez les gens selon leurs défauts. Il dit, il y a plein de défauts sur cette terre. Il faut savoir quels défauts vous horripilent. Vous ne pouvez pas travailler avec ces gens-là. Et quels défauts, avec lesquels défauts vous êtes d'accord. Parce qu'en fait, c'est ce qui ressortira à la fin. Et j'aime beaucoup ce truc, cette mentalité de se dire, c'est quoi les défauts avec lesquels je ne suis pas du tout d'accord. Je ne peux pas les gérer. et c'est quoi les défauts ? Bon bah c'est pas grave quoi épisode 65 ok bah excellent,

  • Speaker #0

    énorme et j'aime beaucoup ça je trouve ça très pertinent parle moi de la genèse de tout ça à quel moment t'as eu le début d'idée déjà je t'ai même pas posé la question,

  • Speaker #1

    vous êtes plusieurs co-fondateurs en fait l'équipe est assez marrante en fait il faut retourner à 2020 pour le début de ce truc là où moi je suis HEC en deuxième année et je cherche un peu dans les trucs, je suis un peu perdu je sais pas trop ce que je veux faire et je me dis j'aurais bien parlé à des gens qui ont déjà fait ces trucs là. Et donc il y a des programmes de mentorat HEC, si il y a des gens de HEC qui m'écoutent allez-y. Et même dans les autres écoles franchement les programmes de mentorat c'est génial mais ils sont souvent pas très mis en avant c'est assez dommage et donc je rencontre un fameux Antoine Carrière qui est un ex HEC promo 2000 un peu quand je suis né en fait et et et qui lui a fait un parcours BCG, etc. Google en Californie. Il a monté des boîtes. C'est sympa. Super, ouais, très beau profil. Avec qui on discute pas mal, etc. Et avec qui ça se passe super bien. Je trouve que cette personne est super admirable. J'aime beaucoup parler avec lui, etc. Et apparemment, il aime bien aussi parler avec moi. Le programme dure six mois. Ça dure plus que six mois. Finalement, on continue à se parler. Il vient en France un moment pour voir sa famille. On se prend un café, etc. On continue comme ça, en fait, à... à avoir une relation où on se parle de temps en temps. Et moi, j'étais aux Etats-Unis en dernière année d'HEC, à Yale. Et il savait que j'avais bien envie de monter un projet entrepreneurial. Mais un peu comme tous les projets, j'avais testé des trucs, ça n'avait pas marché.

  • Speaker #0

    Tu n'étais pas allé sur XHEC Entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Non, j'avais vraiment envie d'aller aux Etats-Unis. J'avais vraiment envie d'aller aux Etats-Unis.

  • Speaker #0

    Je comprends.

  • Speaker #1

    Et donc, il me dit, en fait, Alex... Tu vois, on est en juin quoi, juin 2023, je suis diplômé. Je me dis, qu'est-ce que je vais faire ? Est-ce que je pars en start-up ? Parce que j'avais vraiment envie de la structure start-up, mais je me dis, bon, je vais monter un projet, mais j'ai un prêt étudiant sur le dos, pas d'argent, pas vraiment d'idées, bon, ça c'est pas très grave, mais je sais pas trop quoi faire. Et il me dit, écoute, moi, tu vois, on aime bien discuter ensemble, etc. Moi, j'ai un projet. Est-ce que t'as envie de... Donc, je me souviens très bien, j'étais dans la voiture, avec des amis pour aller en vacances. Et il me dit, est-ce que je peux t'appeler ? J'ai dit, ouais, ouais, bah moi, bah tout ça. Il me dit, écoute Alex, j'ai un projet. Je sais que t'es en train de chercher quelque chose. Je pense que ce projet, il te correspond vraiment. Moi, c'est un projet qui me tire vraiment à cœur. Donc, me dis pas oui si t'es pas prêt à t'engager. Mais je pense qu'il te correspondrait super bien par rapport à tout ce qu'on a déjà discuté. Tu vois, il me connaissait bien. Il savait mes aspirations, ce que j'aimais dans la vie. Il me dit, je pense qu'il te correspondrait vraiment beaucoup. Est-ce que tu aimerais faire ça avec moi ? Là, on vous fait une proposition comme ça, je ne sais pas ce que vous répondriez, mais moi j'étais à fond. Et je suis quelqu'un, on voit aujourd'hui, on l'apprend un peu, j'aime bien prendre des opportunités. Je trouve que la vie, elle nous offre des beaux moments, parfois, qu'il faut savoir s'exprimer.

  • Speaker #0

    Sentabiliser l'inattendu, jeune homme.

  • Speaker #1

    Ah, exactement. Et puis c'est marrant, en fait, je trouve ça marrant. Ça m'amuse. C'est ça aussi la vie, il faut se faire kiffer, on va dire. Et donc je me suis dit, dis-moi-en un peu plus quand même, on va en parler un peu plus. Mais, bon coup, on y va. C'est parti. Donc il m'a parlé du projet qui est devenu Brio aujourd'hui, qui était à peu près, on n'a pas énormément pivoté finalement, c'était à peu près ça l'idée dès le début. Et il me dit écoute, il y a deux développeurs qui travaillent sur le truc en freelance. Je dis super, ok. Et les deux développeurs qui sont donc...

  • Speaker #0

    Ça veut dire qu'il y avait déjà un début de quelque chose ?

  • Speaker #1

    Il y avait un mini truc. Deux, trois lignes de côte. Ouais c'est ça. En mai, il n'y avait pas grand chose. En gros ils ont commencé en mai à se parler quoi. D'accord. Donc il y avait un petit truc. Mais il n'y avait pas grand chose à l'époque. Et donc Paul et Firmin qui étaient les développeurs freelance, qui au bout de deux mois nous ont dit en fait, le projet est trop bien. On adore. Et freelance, en fait, on a envie d'être associés. Parce qu'on aime bien travailler avec vous. On adore le projet. On trouve que c'est un truc qui est excitant à faire, qui a de la valeur.

  • Speaker #0

    Nice. Parce que ce n'est pas souvent comme ça.

  • Speaker #1

    Bah non. Et nous on s'est dit bah on n'a pas d'argent et on trouvait que on a eu la chance de pouvoir bosser avec eux avant de s'associer, ce qui est quand même une vraie chance. Et on a dit allez on y va. Et donc Paul et Firmin.

  • Speaker #0

    C'est quoi leur background à eux ?

  • Speaker #1

    Alors Antoine en a parlé, Paul il a fait Central Supélec.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Ok, donc pas mal. Et il a fait Stanford, il a fait des trucs en IA chez Stanford etc. Et aujourd'hui il est en PhD IA à l'INRIA.

  • Speaker #0

    Ok pas mal !

  • Speaker #1

    Ouais vraiment sympa ! Et Firmin, il a été développeur, il a fait licence de maths, développeur chez Capgemini et il a fait les Silves, dans le pôle Léonard de Vinci, à la Défense. Et donc les deux étaient super alignés avec nous sur comment on avait envie de monter une boîte, on parlait de culture d'entreprise tout à l'heure, mais comment on avait envie de fonctionner. Ils sont assez... Moi, je suis très, très, très heureux de bosser avec eux.

  • Speaker #0

    T'as hésité quand même, toi, ou pas ?

  • Speaker #1

    J'ai hésité un petit peu, mais pas longtemps.

  • Speaker #0

    Dis-donc, ils t'ont dit quoi, tes parents ?

  • Speaker #1

    Mais mes parents, ils sont très... C'est vraiment mes supporters. Donc, ils étaient à fond. Ils m'ont dit, vas-y. En fait... Bon, il y a des risques dans l'entrepreneuriat. Aujourd'hui, j'ai un prêt étudiant, je ne me paye pas beaucoup, je mange beaucoup de pâtes. Ouais,

  • Speaker #0

    mais comme dit Gary Vaynerchuk, jusqu'à 30 ans, tu fais ce que tu veux.

  • Speaker #1

    C'est ça. Prends les risques. Et puis, en fait, si on regarde aussi, juste factuellement, ce que je fais là, si demain, Brio s'effondre, parce que ce n'est pas le cas. Ce n'est pas l'idée. Et puis, ce n'est pas vraiment l'idée, on est bien d'accord, mais il faut quand même penser au cas où ça va mal. Mais en fait, j'aurais eu une expérience où j'aurais appris énormément de choses. J'aurais quelque chose qui est valorisable sur un CV, beaucoup plus que pas mal d'autres expériences. Alors je pourrais sûrement pas faire de la banque, mais ça va, je suis pas trop déçu.

  • Speaker #0

    C'est pas ton ambition non plus ?

  • Speaker #1

    Non, c'est pas mon ambition non plus. Donc en fait c'est génial. Et puis il y avait un autre truc, qui est un message que j'aime bien faire passer, c'est j'ai beaucoup de gens autour de moi, des amis ou autres, qui me disent Moi j'aimerais trop faire de l'entrepreneuriat, c'est super. Mais tranquille, je vais faire 2-3 ans de conseil, je vais faire machin et je me lance. Donc moi je me suis dit pour soi je suis quel patron ? Il y a deux choses, c'est que un je me suis dit mais en fait t'apprendras jamais mieux quand on devient forgeron en forgeant Donc en fait lance toi tu verras au pire tu te craches de manière complètement ridicule Mais au moins t'auras appris tu verras comment c'est etc Et puis ouais j'ai parlé à beaucoup de gens qui étaient dans des boîtes qui disaient Ah j'avais tellement envie de monter maintenant j'ai une famille, j'ai un crédit immobilier Et en fait tu te laisses emporter quoi Et j'avais pas envie de me laisser emporter mais je me suis dit Alex t'as envie de faire ça ? Bah vas-y !

  • Speaker #0

    Puis, il y a un truc tout con, c'est quand tu commences à très bien gagner ta vie et qu'on te dit, bon, maintenant, il va falloir bouffer des pâtes.

  • Speaker #1

    Zéro.

  • Speaker #0

    Soit tu as un gros capital sur lequel tu peux vivre ou sinon, il faut expliquer à tous les gens qui vivent avec toi qu'on va serrer les boulons. Ça peut être compliqué.

  • Speaker #1

    Franchement, c'est aussi pour ça que... Je rebondis sur ça parce que justement, Antoine, qui est donc mon associé, a fait ce chemin-là aussi. C'est qui ? Encore plus impressionnant, tu vois. Tu as un poste chez Google, un bon poste, chez Google en Californie, et puis tu bosses maintenant avec Brio. Donc,

  • Speaker #0

    il est acting sur tout ça. Ouais. OK. Comment vous êtes répartis les rôles ? Comment vous prenez des décisions ?

  • Speaker #1

    En fait, ça fonctionne de manière assez simple, assez sain. Antoine, c'est lui qui a constitué l'équipe quand même un petit peu. Et lui, un de ses grands mots d'ordre, c'est la flexibilité. Il veut des gens qui soient flexibles. Et en fait, il m'a dit, on peut... On peut faire plein de choses. Il y a beaucoup de choses pour lesquelles tu vas faire des erreurs, moi je vais faire des erreurs, tout le monde va faire des erreurs. En fait, si on n'a pas des gens flexibles, qui sont rigides, qui ne sont pas d'accord pour changer d'avis, qui ne sont pas d'accord pour faire un call, finalement, bon, je vais faire un call là, un call ci, je vais un peu changer, etc. Eh bien, en fait, on est bloqué. Ça bloque vite. Et donc, c'est comme ça aussi qu'il a créé l'équipe et c'est ça qui rend les choses faciles, je pense. C'est-à-dire qu'on est capable, aujourd'hui, on a une répartition du capital. Si demain, la répartition du capital... elle ne convient pas à la boîte pour une raison ou une autre. Les investisseurs ne veulent pas investir sur ce genre de truc. Ça ne fait pas crédible par rapport à quelqu'un. On a postulé à YC il n'y a pas longtemps.

  • Speaker #0

    Y Combinator.

  • Speaker #1

    Y Combinator, pardon. Un très grand incubateur de startups. Voilà. En quelle journée ? On a changé les quittes pour avoir une histoire plus cohérente parce qu'ils sont très tech. Et ça, c'est OK. Et ça, on est d'accord pour faire ce genre de choses.

  • Speaker #0

    Ça se prend de Y Combinator, c'était ça, Maltaman. Oui.

  • Speaker #1

    très très connu donc en fait les décisions elles se prennent elles se prennent aussi comme ça avec chacun qui a son domaine de compétences donc sur l'IA c'est Paul sur la vente les clients c'est moi sur le développement web c'est Firmin sur la stratégie d'entreprise c'est Antoine c'est un peu comme ça les rôles précarés c'est pas vraiment nos précarés parce que chacun peut donner son avis aujourd'hui j'ai commencé à poster un peu plus sur LinkedIn, Firmin il me dit c'est n'importe quoi ton post, tu devrais faire comme ça et c'est ok, on parlait du feedback c'est super, il me dit attends, faut que tu sois beaucoup plus exigeant avec toi-même, tu fais des meilleurs accroches faut pas que tu postes n'importe quoi ok, et après par contre la personne qui poste à la fin c'est quand même moi donc c'est quand même moi qui vais prendre la décision à la fin et Firmin est ok avec ça, tant que je lui dis pas n'importe quoi Firmin... Mais voilà, c'est comme ça que ça se passe. Ok,

  • Speaker #0

    je comprends. Raconte-moi le, on va le faire en anglais, 0 to 1. Je m'explique. Entre le moment où tu as ce coup de fil dans la voiture, déjà, tu es parti en vacances. Mais entre ce moment-là et le moment où vous signez un premier client, il se passe quoi ?

  • Speaker #1

    Beaucoup de choses, ça a mis quand même du temps. Parce que j'ai dit oui en juin, juillet 2023. Et on a signé notre premier client en janvier 2024. C'est pas si long que ça. Ouais, mais c'était un petit truc.

  • Speaker #0

    Tu parles de rien.

  • Speaker #1

    Ouais, bien sûr. Moi, j'aime bien quand ça va vite quand même.

  • Speaker #0

    Comment dire ? Signer un client, ça veut dire que tu as une validation d'un tiers.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Et pas d'un investisseur qui rêve ou quoi que ce soit. C'est un mec qui se dit, tiens, c'est valide pour mon business. Je trouve ça super rapide.

  • Speaker #1

    Complètement. En fait, ça a été assez... Moi, j'ai contacté beaucoup de gens, parce que c'est super important d'avoir des retours des gens, de parler à tout client final. Donc, j'ai contacté des coachs carrière. des directeurs de coach carrière, des directeurs d'entreprise, etc. En disant, voilà, je suis en train de faire un truc, j'aimerais bien connaître votre quotidien, vos besoins, vos envies. Ça, c'était dans l'été. Moi, j'ai commencé. Une fois que j'ai dit oui, on y va. Premier été, assez marrant, j'étais serveur en même temps. Oui, parce qu'il fallait bien... Il fallait bouffer, moi. Je ne peux pas ne pas avoir de salaire, en fait. Et donc, j'étais serveur de 19h à 1h du matin. Et après, je bossais, donc... sur brio. Et donc j'ai commencé à bosser direct et tout. On appelle plein de gens, etc. Et en fait, c'est ces gens-là qui ont été, je les remercierai jamais assez, les premières personnes qui m'ont tendu la main, qui m'ont dit, bien sûr, on discute, etc. Et puis ensuite, j'ai recontacté et j'ai dit, tu te souviens de ce dont on avait parlé, mon projet, etc. On a un petit truc qui marche, parce qu'on peut tester ça avec des élèves à toi. Et le premier client qu'on a eu, c'est Schema.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et donc Schema ils ont dit ah ok c'est quand même super, ils étaient très ouverts. C'est ça en startup on n'a rien et il faut qu'il y ait des gens qui soient ouverts, c'est pas facile. Et donc ils ont tout de suite vu l'intérêt, ils ont dit c'est super. A l'époque l'IA ça avait commencé mais c'était pas encore, la vague n'avait que monté mais c'était pas encore aussi prégnant qu'aujourd'hui. Et donc ils ont bien vu le truc et ils se sont dit bah écoute on teste avec des premiers utilisateurs, les ambassadeurs etc. on le fait tester, on va là-bas on fait tester aux gens etc et là c'est le moment on avance vraiment vite sur le feedback des utilisateurs et là on dit bon bah ce serait pas mal de nous payer peut-être ah bon parce qu'il y a un moment merde ah bah j'avais pas vu ça et donc bon après il y a des histoires de budget des écoles etc mais en gros on a signé un premier contrat qui était simplement pour un contrat de test pas vraiment très long mais on J'ai pas la date exacte, mais c'est en gros début 2024. C'est ce que je disais. C'est ça.

  • Speaker #0

    Quand je... tire le fil de la pelote de l'Aisne. OK, les écoles, mécaniquement, c'est peut-être un bon marché de test, mais ça reste un petit marché. Derrière, l'ambition, c'est quoi pour Obreo ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est un petit marché, ouais. Déjà, nous, c'était... vraiment important, parce que j'ai parlé un peu de la mission de brio, etc., mais c'est pas, enfin, c'est pas des mots que je dis comme ça, juste comme ça. Nous, c'est vraiment important qu'il y ait des élèves qui l'utilisent, que ce soit utile pour eux, qu'on fasse une différence. Donc, les écoles, c'est un petit marché, mais ça nous tient vraiment à cœur. Et c'est pas juste comme ça.

  • Speaker #0

    C'est pas du why bullshit.

  • Speaker #1

    Après, vous penserez ce que vous voulez, et tu penses que tu veux, tu vois, mais... Pour moi, en tout cas, c'est une vraie conviction de, on va aider des gens, et les élèves notamment qui sont...

  • Speaker #0

    Pourquoi c'est important pour toi ? Le pourquoi de ton pourquoi ?

  • Speaker #1

    Le pourquoi de mon pourquoi ? Moi, il y a quelque chose qui me dérange dans ce monde, c'est la discrimination. C'est bizarre de dire ça comme ça, je suis un homme blanc. Mais en fait, j'ai des sœurs, etc. C'est des choses qui m'ont profondément marqué. Des choses qui leur sont arrivées, etc. Et qui ne sont pas normales pour moi dans ce monde. et donc après ça va ouvrir les yeux sur plein de choses et en fait c'est aussi c'est pas un on va faire de la discrimination positive c'est super etc je dis pas que la discrimination positive est mauvaise mais je dis c'est un esprit aussi de compétition si on est dans une course et que vous commencez 50 mètres plus loin que moi c'est pas faire, c'est pas un vrai esprit de compétition on fait pas la compétition c'est le chiant c'est un HEC qui a raconté ça ah ouais ?

  • Speaker #0

    où le journaliste dans un podcast il était interviewé et en gros il disait vous êtes beau, vous êtes intelligent et c'est incroyable et lui expliquait mais non je suis juste parti plus tôt que les autres dans la course et j'avais des unfair advantage par rapport à plein

  • Speaker #1

    Donc tu vois, si t'aimes vraiment la compétition, si je prends de l'escrime, j'ai pas envie d'avoir une lame deux fois plus grande et un arbitre qui est de mon côté. Parce que, enfin, ok, c'est marrant, je gagne, super, mais en fait, non, c'est pas ça la vraie vie. Enfin, c'est pas comme ça une vraie compétition. Donc on n'arrivera jamais à partir tous du même endroit.

  • Speaker #0

    À vaincre sans péril, on t'aille en sangloire.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, il y a ça, vraiment, c'est important. De donner les outils. Et je pense qu'avec des outils, bon, je parle de brio, forcément, mais plein d'autres outils qui donnent des clés. Aujourd'hui, on est avec des écoles, etc. Il y a des écoles qui n'ont pas de coach aujourd'hui. Donc, par exemple... Oui,

  • Speaker #0

    et puis tu as raison. L'IA, ça donne un effet de levier démultiplicateur.

  • Speaker #1

    C'est énorme.

  • Speaker #0

    Je le vois là, sur nos cohortes étudiantes. Ça veut dire qu'effectivement, finalement, ils courent tous avec les mêmes baskets. Sur la même piste et avec les mêmes chances. Donc, c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est beau. Moi, je trouve ça beau.

  • Speaker #0

    Et donc au-delà de ce marché-là,

  • Speaker #1

    la vision,

  • Speaker #0

    c'est quoi justement ?

  • Speaker #1

    Donc on bosse aussi aujourd'hui avec des cabinets de coaching par exemple, d'autres placements, je ne sais pas si vous savez ce que c'est, c'est un exécutif qui se fait virer de sa boîte ou qui part de sa boîte et qui est accompagné pendant un an. Donc ça c'est aussi super de faire ça. Donc ça, c'est une première partie.

  • Speaker #0

    Désolé, à partir de ce que je pense là, toutes les associations d'alumni des écoles, clairement, ça doit être une target pour toi. Les alumnis d'HEC, ils vont trouver les brins.

  • Speaker #1

    On essaye, HEC. Antoine et moi venons d'HEC, ça serait dommage, mais aujourd'hui, on n'a pas réussi à être encore chez eux. Peut-être qu'en écoutant ça, ils se diront il faut absolument qu'on y aille. Ou les alumnis de l'ISC,

  • Speaker #0

    Edouard, si tu nous écoutes. tu devrais déjà nous écouter sur l'assaut des ESC, sur la continuité de carrière,

  • Speaker #1

    etc. On discute avec des gens, l'APEC par exemple, ils vont souvent faire peut-être des trucs en interne etc. mais ils sont super intéressés par ce qu'on fait France Travail, si vous m'écoutez avec plaisir pour faire un partenariat enfin voilà, bien sûr il y a plein plein de choses qu'on peut faire, donc c'est assez cool et puis peut-être plus tard aussi c'est des choses qu'on est en train de développer en ce moment qui sont pas du tout commercialisées encore mais avec des entreprises aussi Pour de la qualification de candidat.

  • Speaker #0

    Oui, toutes celles qui ont des gros pipes d'entrée de candidats, ça peut permettre... On parlait de la relation humaine, etc. Mais il y a certaines boîtes où quand ils postent un job, ils ont 3000 CV qui tombent. C'est ça. Donc à un moment, industrialiser des process, ça peut être intelligent quand même.

  • Speaker #1

    Oui, et puis c'est souvent un truc qu'on dit, attends, mais je vais me faire parler avec de l'IA pour parler à mon job. Qu'est-ce que tu me racontes là ? C'est quoi ce truc ? Il n'y a plus du tout d'humain. Et en fait, non, moi, je ne pense pas. Ce n'est pas comme ça que je vois les choses. Parce qu'en fait, la... La balance, c'est pas est-ce que je parle à un humain ou est-ce que je parle à une IA. Aujourd'hui, c'est pas ça le dilemme. Parce que quand j'ai 3000 candidatures, moi je suis RA, je vais pas appeler 3000 personnes. Donc en fait, c'est est-ce que j'ai la chance ? de plaider ma cause, on peut dire ça comme ça, est-ce que je donne la chance à plus de gens de plaider leur cause avec de l'IA ?

  • Speaker #0

    C'est bien vendu.

  • Speaker #1

    C'est bien vendu. Merci. Ou alors j'ai juste un mail automatique de refus. Et on parlait de la mission, de ce qu'on avait, de donner à tous le poste qui leur convient, etc. Ça fait partie de ça aussi. Parce que nous, notre but, c'est que ça, ça réduise la discrimination, les biais, etc. Parce que si vous parlez à 10 personnes sur 3000, on va filtrer sur le CV. Tu as fait quelle école ? Tu as fait quel truc ? Alors qu'en fait, le petit gars qui a fait l'école, tu prends le top 3, peut-être qu'il a fait le top 4, ou le top 6, ou le top 10, je ne sais pas. Mais à fond, tu le prends en entretien, tu vas te dire, il dégomme tout, ou elle dégomme tout, et c'est super. Et là, tu lui donnes sa chance.

  • Speaker #0

    Intéressant. Alors ça amène une autre piste, mais à voir, il faudra creuser, sur les concours d'école. Parce que... Ouais. Sur certaines configurations, tu as énormément de candidats. Et tu vois, ne serait-ce que derrière Parcoursup, je ne sais plus, il y a les chiffres qui sont tombés tout début janvier. C'était, je ne vais pas dire de bêtises, je crois que c'était 640 000 Ah ouais,

  • Speaker #1

    c'est délirant.

  • Speaker #0

    Sur 24 000 formations. Si tu arrives à faire un premier tri,

  • Speaker #1

    On va pas recommencer.

  • Speaker #0

    Je sais pas, il y a peut-être des trucs à imaginer là.

  • Speaker #1

    Complètement. Nous, notre but, c'est qu'aujourd'hui, on s'est focalisé sur l'entretien d'embauche pour construire une vraie expertise. Parce qu'il y a l'IA, il y a le code, il y a tout ça. Mais derrière, en fait, c'est aussi quelle expertise on arrive à construire. pour comprendre en profondeur qu'est-ce que c'est un entretien d'embauche, qu'est-ce qu'on attend, comment ça fonctionne. Et donc c'est ça qu'on essaie de développer vraiment spécifiquement. Après, il y a plein d'autres use cases. On est toujours en train de nous donner des idées, etc. Le but, c'est qu'on se focale sur ça, qu'on soit excellent sur l'entretien d'embauche.

  • Speaker #0

    On peut acheter le truc, le service en B2C ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, non. En fait, c'est un choix qu'on a fait. C'est un choix de priorité, en fait. Si on pouvait l'avoir, on l'aurait. Aujourd'hui, on s'est vraiment focalisé sur améliorer le produit, le vendre à des écoles, etc. Parce qu'en fait, il y a beaucoup moins de churn. Les écoles, vous avez des gens qui font des stages tout le temps, qui cherchent des stages, etc. Donc, les écoles, ça nous permettait à la fois d'avoir du retour étudiant super rapide, d'avoir accès à des coachs qui savent très bien ce qu'ils font et qui nous ont aidé à construire l'outil. Ils nous disent, voilà, une présentation, comment est-ce qu'on se présente, etc. Et d'avoir pas ce churn. Et en B2C, il faut quand même investir sacrément dans le marketing. Tu m'ignores. investir sacrément dans tout ça. Nous, on n'a pas levé de fonds. Donc aujourd'hui, on n'était pas prêt à faire ça.

  • Speaker #0

    Tu penses aussi que justement les étudiants étant de plus jeune génération, ils ont peut-être une acceptation plus facile ?

  • Speaker #1

    Ouais, en fait, il y a plusieurs. Les écoles, on en a parlé. Les étudiants, un autre truc, c'est un, ils ne savent pas ce que c'est un entretien ou alors ils n'ont vraiment pas beaucoup d'expérience de ce genre de trucs. Donc, ils sont super stressés. Donc, en fait, s'entraîner et avoir confiance en soi. c'est hyper important pour eux les questions qu'on va me poser, comment ça se passe ils ont des questions parfois qui semblent basiques mais en fait c'est important pour eux en fait quel type de questions on peut me poser en entretien comment ça va se passer, comment ils vont réagir à ce que je lui dis ça c'est important et ensuite ouais, ils sont, ils testent ils font les trucs, tu vois ils y vont quoi je teste et ça me dérange pas de parler à une IA parce que en fait demain ce sera la norme aujourd'hui on me dit bon tu parles à une IA c'est quoi ce truc, c'est bizarre, il y a des gens qui réagissent pas forcément toujours bien, en fait demain ce sera la norme C'est normal,

  • Speaker #0

    je suis convaincu. Tu avais une question, je l'ai zappée. Ça va revenir. Si ! Barrière à l'entrée.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous montez comme barrière à l'entrée pour éviter qu'un jour, il y en ait un gros qui sorte un gros chéquier et qui, plutôt que de vous racheter, décide de créer sa propre solution ?

  • Speaker #1

    Il y a un premier truc que j'ai lu sur LinkedIn il n'y a pas longtemps qui m'a fait marrer, qui dit que tous les VCs qui disent ouais, mais Google pourrait le faire c'est vrai de tous les business en fait. Donc,

  • Speaker #0

    si Google ou ce qu'on a veut,

  • Speaker #1

    de toute manière, quoi que tu fasses, il y aura toujours quelqu'un pour dire ouais, mais Google pourrait le faire ouais ok on est bien d'accord mais ils ne le font pas aujourd'hui et pourquoi il y a autant de bots qui fonctionnent c'est aussi parce que si on se disait ça on ne ferait jamais rien ça c'est un premier truc je pense qui est important aussi à redire et ensuite sur la barrière à l'entrée il y a plein de choses qu'on est en train de faire il y a déjà le réseau de clients qu'on se construit qui est vraiment important la visibilité etc il y a l'expertise RH parce qu'en fait c'est ce que je disais on va parler de la tech un peu après parce que c'est important ça fait partie de la barrière mais il y a vraiment l'expertise RH c'est complexe en entretien Tu ne viens pas en disant, l'entretien c'est ça et on y va. Nous, ça fait un an et demi qu'on réfléchit dessus, il y a encore plein de choses qu'on n'a pas comprises, il y a plein de choses qu'on a envie de faire. Donc on a structuré comment ça se passe en entretien, qu'est-ce qu'on va chercher, comment on évalue des gens, c'est quoi une bonne réponse, c'est quoi une bonne réponse selon ton secteur, c'est quoi une bonne réponse selon l'entreprise dans laquelle tu postules. Tout ça, c'est des choses aussi. Exactement, le pays, nous on travaille avec des recruteurs parfois aux Etats-Unis, mais c'est pas du tout pareil, ça n'a rien à voir. Donc tout ça en fait, c'est de la propriété intellectuelle qui n'est pas... directement technique, mais qui en fait fait partie de, si vous voulez copier ce qu'on fait aujourd'hui, en fait vous orteriez, c'est pas un mur infranchissable, mais il va falloir que vous passiez un petit peu de jus de cerveau sur tout ça. Et bien sûr des données qu'on récolte, qu'on va chercher sur Glassdoor, qu'on va chercher avec des recruteurs, de la donnée propriétaire, tout ça, qui est vraiment important, sur comment on a structuré l'entretien. Et ensuite il y a bien sûr toute la partie qui est technique. où aujourd'hui c'est super facile de créer une app avec de l'IA. Je prends une API, un chat GPT,

  • Speaker #0

    tu y connais la peur, de beaucoup,

  • Speaker #1

    beaucoup de gens. Mais en fait, ce qui est très dur dans l'IA, et c'est pour ça qu'on est encore sceptique sur tous les trucs, pour coder par exemple avec l'IA, etc., c'est que les 80% sont super faciles à avoir. en une demi-journée, tu as une app, tu dis 80%, ça marche trop bien. En fait, les 20 derniers pourcents, ils sont vraiment compliqués à avoir. Et du coup, on a parlé un tout petit peu au début de l'entretien comment ça se passait. On a différents agents, différents IA qui viennent analyser différentes choses, qui vont se parler. On a des systèmes intelligents, un système qui va réfléchir, un système qui va agir, etc. En fait, tout ça, c'est de l'IP. Et donc, il y a l'IP... La propriété intellectuelle. Pardon. Oui, propriété intellectuelle. Intellectual property. C'est les mots anglais.

  • Speaker #0

    C'est bien.

  • Speaker #1

    Et donc ça, c'est des choses qu'on a construites, notamment que Paul a construites, etc. Et sur le feedback aussi, que ce soit dans tout le processus d'entretien, sur l'outil plus destiné aux entreprises, comment est-ce qu'on évalue des gens. Donc il y a un framework qu'on a créé sur comment est-ce qu'on évalue des gens. Et pareil sur le feedback, il y a des règles sur quand est-ce que je parle trop vite, quand est-ce que je ne parle pas assez vite, c'est quoi les mots que je peux utiliser, etc. C'est comment, sur l'analyse des images, comment ça se passe. Et donc tout ça c'est de la propriété intellectuelle aussi.

  • Speaker #0

    Vous avez levé des fonds ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui non. Non. Ouais.

  • Speaker #0

    Y Combinator, c'est une vraie target ou pas ?

  • Speaker #1

    Y Combinator, tout le monde voit ce qu'il veut, mais c'est exceptionnel.

  • Speaker #0

    C'est un incubateur de startups qui est en Californie, qui est réputé pour avoir incubé des très très gros, avec des très beaux succès.

  • Speaker #1

    Ils ont 100 licornes.

  • Speaker #0

    100 licornes.

  • Speaker #1

    C'est démentiel. Oui, Combinator, c'est un peu un no-brainer. Tu l'as, globalement, il faut y aller. Il y a des experts, tout le monde sait ce qu'il veut, mais globalement, tu l'as, il faut y aller. Donc, oui. On n'a pas été pris au batch là. Ils ont 4 batchs par an. On n'a pas été pris au batch de janvier. Peut-être qu'on repostulera. C'est un truc, je pense, important.

  • Speaker #0

    Toi, tu es prêt à dépatrier sans problème ?

  • Speaker #1

    Oui, mais moi, j'ai vécu un an aux Etats-Unis. Enfin, 6 mois par semaine, un an aux Etats-Unis.

  • Speaker #0

    Excuse-nous,

  • Speaker #1

    tu es allé à Yale. Non, mais je dis ça parce que je suis carrément prêt. Je pense qu'il y a plein de choses qui se passent aux Etats-Unis. Je ne sais pas si on en parlera dans le cadre de l'IA et tout. C'est assez excitant.

  • Speaker #0

    Il y a quand même 500 milliards qui viennent de tomber sur la table.

  • Speaker #1

    Il y a plein de choses qui se passent avec lesquelles je ne suis pas forcément d'accord. On ne va pas rentrer dans la politique. Mais il y a quand même aussi un vrai engouement autour de ces sujets et des gens qui sont prêts à dépenser de l'argent. Vraiment, dans une boîte, c'est important.

  • Speaker #0

    C'est la hype qu'on pouvait connaître il y a quelques années. J'ai l'impression qu'elle était retombée, tu vois, un peu, la Silicon Valley, j'avais l'impression qu'ils s'endormaient un petit peu, et là, avec la tsunami de l'IA, tout le monde s'est réveillé, incroyable, l'écosystème s'est réveillé.

  • Speaker #1

    Ouais, bon alors il y a toujours des excès comme dans tous les tsunamis, mais ouais, et puis en fait, il se passe quelque chose, il y a un truc, et d'ailleurs Antoine est toujours à San Francisco, il habite à Berkeley, et il me dit, putain, San Francisco en ce moment c'est bouillant, le truc c'est un chaudron, ça... Tout le monde est sous coke, pas vraiment sous coke je vous rassure, mais on dirait que l'urgence c'est plutôt sport et travail, mais tous les gens sont surexcités, il se passe un truc vraiment fou. Et puis ensuite, en termes de business pour une boîte, les Etats-Unis c'est une autre dimension, c'est des contrats qui n'ont rien à voir, c'est des délais qui n'ont rien à voir, ça va aussi attention avec une exigence. Il faut vraiment délivrer, faire attention, les États-Unis ce n'est pas non plus que beau, mais c'est excitant aussi. Je pense que tu as compris, je vois un compétiteur, on joue dans la cour des grands aussi. Ça ne veut pas dire que je quitte la France, ça ne veut pas dire que la France c'est nul, sinon je n'aurais pas commencé en France.

  • Speaker #0

    Non mais c'est une ambition normale que tu peux avoir.

  • Speaker #1

    C'est un beau challenge.

  • Speaker #0

    Et donc pas de levée de fonds ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, pas de levée de fonds. En fait, on n'en a pas eu besoin pour le moment. On arrive à faire ça. Antoine a investi un peu d'argent dans la boîte, ce qui aide, bien sûr. Donc ce n'est pas une vraie levée de fonds. Il est actionnaire et il bosse tous les jours. Mais aujourd'hui, on n'a décidé pas de levée de fonds parce qu'on a envie de bâtir une base saine. Et aussi financièrement, etc. Et parce qu'on n'avait pas besoin, donc... Oui,

  • Speaker #0

    c'est une vraie,

  • Speaker #1

    vraie contrainte. C'est une vraie contrainte. Je ne rentre pas dans le débat bootstrap, etc. Et puis aussi, il y a un truc qui est important pour nous, c'est levée de fonds, oui, mais pas à tout prix. Et donc, on veut arriver dans une levée de fonds avec une vraie histoire, avec une possibilité de dire non. Parce que c'est toujours pareil. Si tu arrives en disant, s'il vous plaît, j'ai besoin d'argent, sinon je meurs, ton deal, il ne va pas être la pose que... Si vous voulez me donner de l'argent, c'est possible, sinon, ce n'est pas grave. C'est un peu ça notre mentalité aussi. Donc je ne suis pas du tout en mode anti-levé de fonds, au contraire, c'est super je trouve, mais c'est comme ça qu'on réfléchit.

  • Speaker #0

    D'accord. Ton client rêvé, celui que tu n'as pas réussi à convaincre encore, c'est qui ?

  • Speaker #1

    HEC ils m'ont pas dit oui encore on en parlait c'est dur mais je pense qu'il faut on se bouge là très honnêtement au vu des développements qu'on va avoir et tout ça moi je suis assez confiant qu'on va réussir à les avoir et sinon c'est pas drôle on a vraiment des trucs qui arrivent sur Brio qui vont être exceptionnels je pense en termes d'exercice là par exemple tu vois les cas de conseils en stratégie on l'aura bientôt on va être capable de faire donc des entretiens réalistes de conseils de quatre conseils en stratégie c'est pas encore le cas mais on est en train de travailler dessus vraiment très dur et ça ça va être énorme parce qu'en fait aujourd'hui il ya des étudiants qui payent des milliers d'euros pour avoir des formateurs pour avoir des trucs qui sont hyper stressés ils sont obligés sur ces cas en fait c'est le truc que tout le monde on parlait du bcg tout à l'heure et tout le monde veut l'avoir et je suis prêt à payer très cher pour l'avoir parce que c'est beaucoup d'argent aussi à la fin et en fait je suis obligé de m'entraîner. C'est des cas où je ne peux pas faire de mon côté, je suis obligé de m'entraîner avec quelqu'un. Tu as besoin d'avoir quelqu'un qui t'évalue. Et donc si tu as un outil qui te permet de simuler autant d'entretiens que tu veux avec un truc super réaliste qui réagit comme un intervieweur le ferait, je pense que ça va être énorme. Ça va être vraiment énorme.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Donc je pense qu'avec ça... Après, on sait jamais, mais je pense qu'avec ça, ça va être sympa.

  • Speaker #0

    En t'écoutant, ça donne envie. Franchement, je pense que...

  • Speaker #1

    si la solution délivre ouais franchement de toute façon oui là elle délivrera si elle sort ce dont je ne parle pas elle délivrera aujourd'hui on a déjà des trucs où on va faire des exercices donc Donc on avait l'entretien, maintenant on est capable de faire des exercices, etc. On va aller chercher par exemple des... Là on va sortir très bientôt un truc M&A technique, qui est aussi un des trucs qui est très demandé par les étudiants, parce que beaucoup d'argent, on en parlait. Et sur lesquels en fait ils brûlent de s'entraîner. Ils payent aussi des gens très cher parfois pour s'entraîner, etc. Parce que c'est des questions qui sont très techniques.

  • Speaker #0

    Tu expliques M&A ?

  • Speaker #1

    M&A pardon, Merger and Acquisition, donc c'est fusion acquisition. Donc c'est des banques d'affaires qui gèrent des fusions acquisitions. dans lequel il y a beaucoup d'argent qui se passe, il y a beaucoup d'argent pour les gens qui y travaillent, et donc les étudiants ont très envie de travailler dans ces entreprises-là. Et en fait, c'est des entretiens qui sont très difficiles, parce que beaucoup d'argent, beaucoup de pression, beaucoup d'heures, beaucoup de candidats, et donc les entretiens sont impitoyables. Et donc là je parle aux étudiants en disant il faut absolument que vous vous prépariez, c'est vrai pour tous les entretiens, on est bien d'accord que vous soyez commercial, monteur, en marketing, il faut se préparer. Mais des fois on se dit peut-être ça va passer etc. Là M&A ils ne se disent pas ça va se passer, ils savent, il y a des heures et des heures et des heures de travail. Et en fait pouvoir leur permettre de s'entraîner dans des vraies conditions avec plein de questions super techniques, on parle de questions où on va chercher... des lignes sur le bilan en vous disant là ça se passe quoi, ça ça bouge c'est dur pour faire l'exercice je me suis plongé dans le truc je sais pas si je suis prêt à passer des entretiens en MNL, c'est vraiment compliqué et donc en fait s'ils peuvent s'entraîner sur ça je pense que ça va être vraiment publicité on sait qu'on nous a déjà demandé beaucoup de fois et donc on écoute ce qu'on nous dit et on l'a développé c'est quoi qu'on peut te souhaiter pour les 12 mois qui viennent ? C'est quoi qu'on peut me souhaiter ? Beaucoup de clients ? Ce serait super ! C'est ça la boîte, à chaque fois les gens me disent tu fais quoi ? Bah on développe le produit, on trouve des clients, c'est ça le but.

  • Speaker #0

    Tu as un product market fit ?

  • Speaker #1

    Ouais je pense qu'en tout cas sur le produit école on commence à l'avoir. En fait on a focalisé beaucoup d'énergie sur le produit. en 2024 notamment, pour qu'ils soient à la hauteur. Et puis c'est ce que je disais, les 80% sont faciles à avoir, les 20% ne sont pas faciles à avoir. Donc vraiment sur avoir ces choses-là, et puis répondre aux problèmes des utilisateurs, etc. Et là, je commence à parler avec de plus en plus d'écoles. On a un peu ramp-up, on a vraiment accéléré sur le côté sales, beaucoup plus, on essaye en tout cas en ce moment. Et moi, les conversations que j'ai, c'est globalement très positif. En fait, il y a un petit effet wow franchement du produit, je sais pas ce que t'en as pensé.

  • Speaker #0

    Bah carrément, carrément. Moi, alors regarde, je suis une... une opinion. Ouais. Quand je te disais que j'ai fait mon sondage post-amphi, ok, quand t'as des clients qui te font justement wow, c'est bluffant euh... Bon, tu dis, ok, il y a un chemin là. Il y a un chemin.

  • Speaker #1

    Et puis en plus, ça vient dans un truc où il y a réduction des effectifs, etc. Forcément, le marché des écoles est...

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, mais même pas. Je pense qu'on doit être les premiers à surfer sur les vagues de lien. C'est ça aussi. Parce qu'on prépare nos étudiants à un monde... où l'IA sera prégnante. Elle sera là, c'est ce que tu disais, elle est déjà là, elle est partout. En plus, moi, ça fait partie juste des sujets d'intérêt majeurs. Je pense qu'avec tout ce qui se passe avec la présidence Trump autour de l'IA, etc. Justement, c'est pour ça que c'est intéressant, je pense, d'être implanté aux US, de développer aux US. parce que les US vont se fermer à un moment là-dessus. Il y a des vrais problématiques géostratégiques.

  • Speaker #1

    Clairement.

  • Speaker #0

    La Chine arrive, DeepSeek est là et se diffuse gratuitement. Veta, il va avec Lama, mais Lama, c'est US. Et ça va se fermer. L'Europe régule.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Il y a Mistral. OK. Mais le grand fait des Européens, c'est d'avoir placé une loi sur l'IA. Sachant que Trump vient de parler d'un truc, il dit non mais les trucs de test, finalement on s'en fout, on peut passer en prod direct. Donc je pense que ça accélérait beaucoup. Et là, ça a passé le turbo.

  • Speaker #1

    Là, c'est... Moi, je me dis aussi, je disais un peu ce matin sur... Ils doivent savoir un truc. Pour investir autant d'argent, ils doivent savoir un truc qui se passe. Je pense qu'il y a des trucs qui se passent qu'on ne sait pas forcément encore, où ils ne sont pas loin d'avoir des avancées majeures encore plus dans l'IA. Et ça, c'est excitant. Ça fait un peu peur aussi, parfois.

  • Speaker #0

    ça peut faire flipper je suis plutôt innovative friendly et surtout je sais plus à qui je disais ça ce matin mais t'arrête pas ce que tu vois là aujourd'hui ok il y a des bugs il y a des trucs etc mais ce bug là il va pas attendre 20 ans avant d'être réglé les problèmes d'hallucination etc allez dans un mois c'est fini on en parle plus on le voit bien on le voit bien entre le lancement d'OpenAI grand public ou le grand public qui couvre ce qu'est l'intelligence artificielle et les LLM et ce qu'on a aujourd'hui avec O3 qui arrive d'ici quelques jours c'est un monde c'est un monde en un an et demi ça va très très vite et moi je ne m'en cache pas je travaille toute la journée avec ChatGPT-Ware sur plein de trucs c'est pas le sujet c'est...

  • Speaker #1

    Il y a des trucs à faire, ouais.

  • Speaker #0

    Clairement. Alex, c'est une belle histoire. C'est une belle histoire. Je pense que on va prendre date, on se dit, on se refait un truc dans un an, parce que je pense que ça aura tout cassé, cette affaire.

  • Speaker #1

    J'espère.

  • Speaker #0

    Allons-y pour les sept dernières questions rituelles de la colle. Dis-moi, Alex, quel est ton mot préféré ?

  • Speaker #1

    Ce sera Mentor.

  • Speaker #0

    Dixit, l'histoire, la jeunesse de Brio.

  • Speaker #1

    La jeunesse de Brio et puis ce que c'est Brio aussi en fait finalement. Donc il y a beaucoup de choses, c'est assez marrant.

  • Speaker #0

    Il a vraiment oublié d'être con lui. Allez, le mot que tu détestes.

  • Speaker #1

    Impossible.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas français.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas français, mais ouais j'aime pas ce mot, ça fait très cliché mais... Je pense qu'aujourd'hui il est de moins en moins utilisé et c'est pas mal.

  • Speaker #0

    Le son, le bruit que tu aimes ?

  • Speaker #1

    On va revenir à mes premiers amours, c'est le son d'une salle d'escrime. Et c'est très particulier. Il y a des âmes qui s'entrechoquent, il y a des gens qui crient. Et c'est, je ne sais pas, c'est une petite Madeleine de Proust personnelle, je ne sais pas. Il y a quelque chose, il y a vraiment quelque chose. C'est une énergie particulière, c'est vraiment génial.

  • Speaker #0

    Le son ou le bruit que tu détestes ?

  • Speaker #1

    un bug Windows. Ding ding ding ! Parce que moi, à chaque fois, c'est une petite anecdote, mais Firmin, notre développeur web, à chaque fois m'engueule parce que quand un truc ne marche pas du premier coup, j'appuie 8 fois sur ma souris et il me dit mais forcément ça bug, tu as appuyé 40 fois ! Ah bah ouais, le logiciel il bug ! C'est pas un vrai bug ça Alex, attends que ça marche quoi ! Et encore le bug Windows où on appuie 20 fois sur entrée... Ouais, c'est ça le bug.

  • Speaker #0

    Ton juron gros mot ou blasphème favori ?

  • Speaker #1

    Je pense que je vais être super classique, mais putain, il est bien. Il sort bien et il fait du bien.

  • Speaker #0

    La citation que tu aurais aimé avoir prononcée ?

  • Speaker #1

    C'est une citation de Bruce Lee, que je ne sais plus où j'ai lu. Enfin, je pense que c'est de lui. Je vais la faire en anglais, avec mon accent françouillard préféré. C'est In Glorious Attempts. It is glorious even to fail. Low aim, not failure, is the crime. Et donc ça, je pense que c'est beau pour l'entrepreneuriat. Tu vois, ça veut dire, en fait, si j'attraduis pour les non-anglophones, c'est dans tout ce que vous faites, dans ce qui est glorieux, ne pas réussir...

  • Speaker #0

    Il faut être flamboyant.

  • Speaker #1

    Ne pas réussir, c'est pas grave. C'est glorieux même de réussir parce qu'en fait, le vrai crime... c'est pas de ne pas réussir, c'est de viser trop bas.

  • Speaker #0

    Ouais, mais ça résonne bien avec qui tu es aussi, tu vois.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Un grand escrimeur devant Internet, c'est Cyrano.

  • Speaker #1

    Et Cyrano,

  • Speaker #0

    ce panache.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est beau de prendre des... Enfin, on parlait d'opportunités, c'est beau de tester les choses. Allez, on y va, quoi. On y va, on teste, on a de l'ambition. Après, on ne réussit pas, on ne réussit pas, c'est super. Et ça va bien avec brio, je veux dire, prenez le poste de vos rêves, allez-y, préparez-vous, soyez à fond. Et puis si vous n'êtes pas pris, vous en aurez un autre. Mais essayez, essayez, allez-y.

  • Speaker #0

    Très bien. Si Dieu existe, qu'aimerais-tu, après ta mort, l'entendre te dire ?

  • Speaker #1

    Tu as fait une différence. C'est ça que j'aimerais bien l'entendre dire. Tu as eu un impact sur la vie des gens. On parlait de la mission de brio, on parlait de tout ça. Et je pense que ça, on va en parler des clients, bien sûr c'est super de réussir. Mais moi je suis heureux quand j'entends, il y a deux semaines je parlais avec une directrice d'un career center d'une école avec qui on travaille, qui me disait, donc le Paul-Léonard de Marcy, qui me disait en fait j'ai deux élèves là qui étaient hyper timides. et du coup on leur a donné brio, ils avaient pas du... vraiment j'avais du mal, je savais pas comment les avoir blablabla et ils ont eu brio et puis ils ont eu leur stage et ils étaient hyper contents et j'ai senti vraiment j'ai senti une différence chez eux avec brio, donc ça c'est un petit exemple et puis deux personnes qui disent ah tu veux faire brio une super boite, avoir plein de clients, tu parlais bah ouais, mais en fait ça passe aussi par ça et donc, il faut avoir fait une différence dans la vie des gens ces gens là tu vois et... et bah ils avaient pas confiance en eux le fait de leur donner confiance c'est génial et donc après on peut faire la différence moi mon but c'est de faire la différence à une grande échelle si possible d'aider tout le monde à partir du même endroit sur la ligne d'arrivée et plutôt devant que derrière si on met tout le monde derrière c'est plus chiant mais en fait c'est d'avoir fait une différence et si tu fais la différence au moins dans la vie d'une personne c'est déjà super je ne peux être que

  • Speaker #0

    100% en phase avec ça si chaque jour t'arrives à avoir à faire la différence pour une personne merci Ça vaut le coup de celui.

  • Speaker #1

    Après, si on peut faire pour 10 000, c'est bien aussi. Mais ouais, t'as fait une différence. Ta vie a servi à quelque chose. T'as aidé des gens. T'as eu un impact. Alors, impact, c'est un mot tellement galvaudé maintenant que... Mais bon, ouais, t'as changé les choses. T'as changé les choses.

  • Speaker #0

    Ok, Alex, on restera là-dessus. Merci de ton temps. Plein de belles choses pour Brio. Puis comme dit, on se revoit dans un an.

  • Speaker #1

    Merci à toi. Je prends date. Merci à toi.

  • Speaker #0

    A plus. Bravo, vous avez tenu jusque-là. Merci de votre écoute. Si vous avez aimé cet épisode, partagez-le sur les réseaux sociaux. Allez mettre 5 étoiles et des commentaires sur les plateformes de podcast. Abonnez-vous. Abonnez-vous à notre newsletter. Et dans tous les cas... Très bientôt pour un prochain épisode de La Colle. Et n'oubliez pas, tout est possible à qui rêve, ose, travaille. Ils n'abandonnent ?

Description

Comment un jeune entrepreneur transforme-t-il la préparation aux entretiens d'embauche grâce à l'intelligence artificielle ? Dans cet épisode captivant de La Khôlle, Pierre Barreaud reçoit Alex Nativelle, co-fondateur de la startup Brio, qui révolutionne l'accompagnement des étudiants. Alex, diplômé d'HEC, partage son parcours inspirant, de ses études à la création de son entreprise, en passant par des stages qui ont façonné sa vision du monde professionnel.


Brio n'est pas seulement une plateforme ; c'est un véritable outil d'égalité des chances qui vise à réduire les biais dans le processus de recrutement. Alex nous explique comment il a développé une stratégie innovante pour aider chaque individu à acquérir les compétences nécessaires pour décrocher le poste qui lui convient. Dans un monde où la concurrence est féroce, La Khôlle vous offre un aperçu précieux des coulisses de l'entrepreneuriat et de l'éducation moderne.


Au fil de l'épisode, nous abordons des thèmes cruciaux tels que la culture d'entreprise, l'apprentissage continu et l'importance du feedback. Alex souligne que le succès de Brio repose sur ces piliers, permettant ainsi aux jeunes de naviguer avec confiance dans le monde complexe des affaires d'aujourd'hui. En utilisant l'IA pour créer des simulations d'entretiens réalistes, Brio se positionne comme un acteur clé dans le développement personnel des étudiants.


Ce podcast est une véritable source d'inspiration pour les entrepreneurs en herbe, les chefs d'entreprise et tous ceux qui s'intéressent à la stratégie et à l'innovation. Grâce à des interviews inspirantes, La Khôlle vous invite à découvrir des experts qui partagent leur savoir et leurs expériences. Que vous soyez un CEO à la recherche de nouvelles idées ou un étudiant désireux de se préparer au mieux pour le marché du travail, cet épisode est fait pour vous.


Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante sur l'entrepreneuriat, la pédagogie et le leadership. Écoutez comment Alex Nativelle et Brio s'engagent à faire une différence dans le paysage éducatif et professionnel. Ne manquez pas cette chance de vous inspirer et de vous informer sur les nouvelles tendances qui façonnent notre avenir. Avec La Khôlle, ouvrez la porte à la curiosité et à la découverte, et préparez-vous à convaincre lors de vos futurs entretiens !


Liens utiles :

Alex sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/alex-nativelle/

Brio : https://brio.ink/landing-page

Antoine Carrière sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/antoinecarriere/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans la colle. Vous êtes curieux ? Vous avez soif de comprendre le monde qui vous entoure ? Alors vous êtes au bon endroit. Si vous aimez vous remettre en question, que comme moi vous pensez qu'on n'a jamais fini d'apprendre, alors la colle est faite pour vous. Sans se prendre au sérieux, je vous propose à chaque épisode de partir ensemble à la découverte de nouveaux horizons, de profils et d'idées inspirantes. Je suis Pierre Barraud, j'ai créé, édité et produit ce podcast. Je suis également directeur général du Campus Orléans de l'ISC Paris, école de commerce, membre de la conférence des grandes écoles. Mon mantra ? Vis comme si tu devais mourir demain, apprends comme si tu devais vivre toujours. Je suis preneur de tous vos commentaires, suggestions, remarques. Ils sont tous bienvenus. Et bien évidemment, je compte sur vous pour placer 5 étoiles et des commentaires sur toutes les plateformes. Allez, c'est parti, bonne écoute ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de La Colle. Aujourd'hui, on va parler entrepreneuriat, on va parler intelligence artificielle, on va parler jeune pousse, tout ce que vous voulez, et ça va être juste incroyable ! J'ai le plaisir, l'honneur et l'avantage d'accueillir aujourd'hui au micro Alex Nativelle. Salut Alex.

  • Speaker #1

    Salut, ça va ?

  • Speaker #0

    Ouais, un peu. Pour tout vous dire, on fait ça un peu à l'arrache. Alex vient de faire une présentation devant les étudiants de l'ISC et on s'est dit voilà la bonne occasion. Alex, est-ce que tu veux bien te présenter s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Ouais. Avec grand plaisir. Merci déjà de m'avoir sur le podcast. Ça se fait de manière totalement impromptue et j'adore ça. C'est super de prendre des opportunités. Donc moi, je m'appelle Alex Nativel. Je viens de Nantes à la base. Si on fait un peu le parcours. J'ai fait HEC. En sortant d'HEC, j'ai créé Brio. On reviendra peut-être sur le parcours-là.

  • Speaker #0

    Déjà, rien que ça, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    J'ai créé Brio il y a un an et demi en sortant d'HEC. En deux mots, Brio, notre mission, c'est de permettre à tous de trouver le poste qui leur convient. Le poste qui leur rêve. Et dans ça, il y a beaucoup de choses qui sont dites et pas dites. Le but, c'est vraiment le poste qui leur convient. C'est important, c'est donner à chacun la chance de pouvoir postuler à des postes. Pour moi, c'est super important. On parle d'égalité des chances, etc. C'est savoir que ce poste existe, donner les outils pour pouvoir y accéder. Ensuite, si vous n'êtes pas la bonne personne pour ce poste-là, ce n'est pas grave, mais allez vraiment chercher les gens pour qu'ils puissent se préparer. et qu'on réalise un peu le rêve de chacun. C'était le poste de vos rêves. On a changé ça en le poste qui vous convient. Et puis du côté des entreprises, c'est aussi intéressant pour elles. Parce que le poste qui leur convient, ça veut dire que vous êtes la bonne personne pour faire le travail. Et ça, c'est important pour nous d'avoir cette dualité de deux côtés. Alors,

  • Speaker #0

    cas d'usage avec l'ISC. En gros, brio pour tous les étudiants de l'ISC. qui s'entraînent à leurs entretiens.

  • Speaker #1

    Ouais, donc là, je vous ai parlé de la vision, etc. Parce que c'est super important, en fait, de toujours remettre du sens dans ce qu'on fait. Mais Brio, concrètement, c'est quoi ? Aujourd'hui, c'est une plateforme qui permet de s'entraîner aux entretiens d'embauche en faisant des simulations d'entretien avec de l'intelligence artificielle. Donc, qu'est-ce qui se passe ? Je suis un étudiant de l'ISC. Par exemple, on est aujourd'hui. J'ai un stage...

  • Speaker #0

    C'est pas comme on se fait un peu de pub.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est très bien. J'ai un entretien pour un stage de développeur commercial dans deux jours, je suis super stressé, je ne sais pas du tout ce qu'on va me dire. J'arrive sur la plateforme, je mets ma description de poste, je mets mon CV, je lance l'entretien, j'arrive sur quelque chose qui ressemble à un Google Meet, un Teams, un Zoom, j'ai ma caméra, on me parle, donc l'IA me parle en me disant bonjour Alex, bienvenue, ça va être un entretien ensemble, est-ce que vous pouvez commencer par vous présenter ? Et là hop, ça commence, c'est comme si j'étais avec un véritable recruteur, je parle de moi, je me présente, etc. Et ensuite l'entretien déroule. On va me dire, d'accord, si c'est un poste de commercial, par exemple, on va me dire, est-ce que vous avez déjà une expérience de vente ? Enfin bref, je vous passe le détail d'un entretien. Le but, c'est que ce soit extrêmement personnalisé. Donc, si je suis un analyste financier, je ne veux pas avoir les mêmes questions que quelqu'un en marketing. Et surtout, interactif. C'est-à-dire, ce n'est pas une liste de questions, ce n'est pas quelque chose où je m'entraîne avec papa, maman, c'est technique. On sait vraiment quelles sont les compétences qu'on va aller chercher. Et si vous me dites, bonjour, je m'appelle Alex, on va vous dire, ok, super Alex, mais vous pouvez m'en dire un petit peu plus. J'ai fait le... l'exemple juste avant avec les étudiants de lycée où je disais bah j'étais je faisais pour un poste de monteur je peux du tout monteur vidéo il disait voilà j'ai monté des petites vidéos pour les réseaux sociaux tout seul et donc il a capté ça il dit d'accord vous n'avez pas d'expérience professionnelle c'est pas grave ce que vous pouvez me parler de vos expériences personnel avec ce truc là. Donc le but c'est vraiment que en tant qu'étudiant je me mette dans la peau le jour J de comment ça va se passer.

  • Speaker #0

    Il y a une question, alors juste sur l'opérationnalité du truc, parce que pour avoir creusé un petit peu autour de ces sujets, c'est le temps de réponse de l'IA. Comment vous faites pour finalement que ce soit un dialogue le plus naturel possible ?

  • Speaker #1

    Bah justement ça c'est un truc qui est super important pour nous et d'ailleurs à chaque fois on essaye de rajouter un peu de complexité pour que ça marche mieux et on se dit ah ! rajouter de la complexité mais il faut réduire le temps donc en fait on a regardé le temps si on est en dessous de 2 secondes de délai de réaction ça paraît normal on pourrait être à moins mais en gros dans une conversation normale on se laisse parler, on est tranquille c'est un peu comme ça que ça se passe, on peut laisser un petit peu de temps mais il ne faut pas que si c'est 5 secondes ça va me paraître bizarre, donc nous c'est vraiment notre but d'être moins de 2 secondes c'est une marque qu'on s'applique toujours pour que ça fasse naturel pour ça comment on fait ? En fait on ne va pas forcément rentrer dans la technique etc mais on a des outils qui nous permettent de streamer en live. Donc en fait, au lieu d'attendre que l'IA génère l'ensemble du message et ensuite parle, parce que c'était comme ça que ça marchait, génère le message, ensuite il y a un modèle qui parle, en fait, dès les premiers mots qui sont générés par l'intelligence artificielle, le modèle va commencer à parler. Et ça, ça permet de couper drastiquement le temps de réaction.

  • Speaker #0

    Ok. Alors je suis désolé, peut-être trop technique ou pas, mais... En dessous, le moteur IA, c'est qui ?

  • Speaker #1

    C'est quoi ? Alors, il y en a plusieurs. On utilise plusieurs modèles. Il y a des modèles de... Alors, on va partir dans les techniques. Ça, j'adore ! On a des modèles de texte to speech, c'est-à-dire qui transforment le texte qui est généré par de l'IA en un modèle, en une voix. Il y a des modèles de speech to texte, c'est-à-dire que moi, je parle, parce que le but, c'est que l'entretien, c'est comme si on était ensemble. Je parle, ça transcrit, parce que l'IA comprend les mots et pas... Enfin, les mots, c'est un grand mot, mais les mots et... pas la voix. Et ensuite, on a des modèles derrière, OpenAI notamment. On a plusieurs modèles, en fait, qui... Par exemple, un modèle qui vient analyser la description de poste, un modèle qui vient analyser le CV. Ensuite, plusieurs modèles qui se répondent dans l'entretien.

  • Speaker #0

    Vous êtes le real-time API de OpenAI ?

  • Speaker #1

    Ouais, on utilise Azure très spécifiquement aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Donc le cloud de Microsoft.

  • Speaker #1

    Ouais, exactement. Et en fait vraiment le but c'est qu'il y ait des agents par exemple, il va y avoir un agent intelligent par exemple qui va réfléchir dans la conversation, un agent qui va faire des choses, on a des agents aussi pour l'analyse d'images, on en a pas parlé encore de ça mais après mon entretien j'ai un rapport qui va être généré et qui va donc me dire concrètement Alex dans cet entretien là qu'est-ce qui était bien et qu'est-ce qui était pas bien.

  • Speaker #0

    Ça je trouve ça bleu, le fait que ton truc analyse le body language, on sait tous que... Ok, quelqu'un qui est en face de toi, qui est en train de croiser les bras et qui se met en retraite, c'est peut-être pas super engageant, etc. Que ça arrive à faire ça, c'est bluffant.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est assez génial. Moi, j'adore ça. On en parlera peut-être un petit peu, mais je suis passionné par la communication. J'ai fait pas mal de concours d'éloquence, ce genre de choses. Ce projet me correspond, j'espère, c'est bien. Et donc, j'avais vraiment envie d'apporter cette patte-là aussi aux étudiants. Ce que je trouve génial avec cet outil aujourd'hui, c'est la pertinence du chose. C'est-à-dire que ce ne sont pas des conseils génériques. C'est là, tu as dit ça, tu as dit que tu étais monteur vidéo, mais tu n'as pas dit combien de tes vidéos ont fait de vues. Il faut le dire, il faut que tu fasses ça. Donc, ce sont des conseils ultra précis. Et on est capable de gérer ce qu'on a dit, est-ce que je regarde la vidéo, est-ce que je fais des mouvements des mains, est-ce que je souris, mais aussi, est-ce que je parle super vite, je suis hyper stressé, c'est horrible, bien, est-ce que j'utilise du coup tous les verres de froid ? C'est ça,

  • Speaker #0

    c'est horrible. Bienvenue dans mon monde.

  • Speaker #1

    Ouais, je sais très bien que c'est... Et d'ailleurs,

  • Speaker #0

    j'ai... J'ai un vrai problème générationnel avec le du coup.

  • Speaker #1

    C'est marrant, à chaque fois que je parle du du coup, ça réagit. Tout le monde l'a directement. Donc c'est ça qui est super, c'est qu'en fait, il y a des gens qui sont plus à l'aise à l'oral, d'autres moins à l'aise à l'oral. Et c'est ce que je disais par rapport à notre mission, c'est vraiment de fournir à tous des outils qu'ils n'ont pas forcément l'habitude d'avoir pour avoir du recul sur ce qu'ils font et se dire, OK, comment est-ce que je m'améliore ?

  • Speaker #0

    Sur la reconnaissance de sentiments, des expressions faciales, etc. Ce n'est pas ce qui est le plus évident, non ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, nous, on n'est pas encore sur la reconnaissance de sentiments faciales. On est sur des choses plus techniques, disons. Est-ce que mes yeux sont fixés sur la caméra ou est-ce que je regarde autour ? Est-ce que je regarde un papier ? C'est ça, eye tracking, qui est plus facile à faire. et qui a un vrai impact en fait. Les mouvements des mains, donc est-ce qu'on voit mes mains sur ma vidéo par exemple ou alors est-ce que je suis complètement collé à la caméra ce qui est absolument horrible. Pareil sur le sourire, est-ce que je vais sourire ou pas, ça c'est plus facile à détecter aussi. Et en fait il y a aussi des trucs assez marrants pour avoir fait pas mal d'entretiens de recrutement dernièrement aussi, c'est par exemple qu'est-ce qu'il y a derrière vous. Souvent on oublie en visio, est-ce que je suis bien éclairé, est-ce que derrière moi c'est... C'est quoi l'affiche qu'il y a derrière vous ? Exactement. C'est un peu bizarre, là, votre panier de linge sale. C'est ça. Et en fait, c'est juste qu'on oublie tout le temps, notamment dans les jeunes générations, qui sont importants, en fait, parce que c'est comme si vous veniez mal habillé à un entretien en physique. C'est exactement pareil. Donc, c'est des points qu'on met à l'attention des gens qui passent ces entretiens-là.

  • Speaker #0

    Je trouve ça... J'ai fait un... Comment dire ? Un sondage non représentatif, non pas sorti des urnes, mais sorti de l'amphi. Et on sent que ça prend. C'est-à-dire que l'utilité, peut-être même le fait que ce soit finalement pas un humain, c'est peut-être aussi un avantage.

  • Speaker #1

    Complètement.

  • Speaker #0

    Parce qu'être jugé par une machine, alors que le regard de l'autre... Le regard de l'altérité, ça peut éventuellement poser plus de soucis. Mais non ?

  • Speaker #1

    Complètement. Mais nous, c'est un des retours qu'on a d'ailleurs dans les écoles avec qui on est, qui est énorme, c'est qu'ils disent en fait, on a pas mal d'étudiants qui sont très timides et qui osent pas venir nous voir. On a des services carrières, on a des coachs et ils ne viennent pas nous voir. Et par contre, l'outil, ils l'ont utilisé plein de fois. Et donc, on dit, c'est super. Notre but, c'est d'offrir quelque chose qui soit utile. Et en fait, la machine, je m'en fiche. je commence à bégayer, à faire n'importe quoi, je dis blblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblbl

  • Speaker #0

    On va faire un retour en arrière un petit peu, parce que tu es passé dessus assez rapidement. Donc tu es Nantais, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Ouais, tout à fait.

  • Speaker #0

    Retenu, ok, bon, est-ce qu'il y a quelque chose ?

  • Speaker #1

    Pas grand chose à dire.

  • Speaker #0

    Une enfance heureuse, etc. Et a priori, tu as été plutôt bon élève alors ?

  • Speaker #1

    Plutôt bon élève, ouais, enfance heureuse. Peut-être le point saillant de tout ça, c'est le sport. qui est pour moi vraiment essentiel dans ma vie en général, le sport en général, et un sport en particulier, assez original, qui est l'escrime. D'accord. Voilà, donc j'ai fait beaucoup beaucoup d'escrime, et je continue à faire, alors moi maintenant malheureusement avec Brio, mais je continue à faire de l'escrime depuis que j'ai 7 ans. Et donc c'était vraiment un... Bon moi je suis convaincu des vertus du sport pour les gens et les jeunes en général, et donc beaucoup d'escrime en compétition. fleurais plus de 3 fois par semaine notamment au lycée compétition le week-end etc et ça je pense que ça m'a aussi forgé l'esprit de compétition le plaisir de réussir etc tu sais que ici t'es à Orléans c'est une grande terre d'équipe je sais je sais on a des champions olympiques là ok

  • Speaker #0

    non mais intéressant et donc post bac prépa HEC prépa HEC ouais tout à fait prépa HEC ECS

  • Speaker #1

    En fait, j'avais toujours envie de faire du commerce. Moi, ce qui me passionne, je n'ai plus enfant, non, mais j'ai toujours bien aimé les relations sociales, globalement, d'être avec les gens, ça me fait... Et aujourd'hui, on parle beaucoup de télétravail, etc. Télétravail, c'est vraiment du mal, c'est un petit aparté. Mais moi, j'ai besoin d'être avec les gens, j'ai besoin de sentir ça comme ça.

  • Speaker #0

    Je pense qu'on en revient tous aussi du télétravail. On a bien aimé aussi. Moi, j'ai bien aimé.

  • Speaker #1

    Mais c'est bon.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que c'est bien de se voir ?

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est sympa de se voir. Et en fait, je ne sais pas, je n'ai vraiment pas trop hésité. C'était assez clair que c'était une école de commerce que je voulais faire. Et puis aussi, il y a ce syndrome de bon élève, je pense qu'il est présent notamment dans les prépas HEC, où en fait, c'est une voie qui ouvre tellement de portes que je me dis, bon, c'est un semi-choix finalement. Après, je pourrais faire un peu ce que je veux.

  • Speaker #0

    Ma fille dit que c'est le moins pire des choix.

  • Speaker #1

    Ouais, franchement c'est une super citation Et c'est vrai Après je peux faire un diplôme Avec une école d'ingénieur Je pars en ingénieur Bon je peux pas faire médecin A part médecin, il y a peu de métiers que je peux pas faire Je peux faire pompier, je peux faire avocat Je peux faire vendeur J'étais à Stanislas à Paris

  • Speaker #0

    Ah ouais Donc ton dossier scolaire, il était quand même achete-bon.

  • Speaker #1

    Oui, j'avais un bon dossier scolaire. J'ai pas mal travaillé.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu fais ton humble là ? Parce que 1 pour rentrer chez Aston, plutôt pas mal. Et derrière, alors t'as cubé ou pas ?

  • Speaker #1

    Non, 2 ans de prépa.

  • Speaker #0

    Et tu connais ton rang d'intégré ?

  • Speaker #1

    Oui, 119 ou 120.

  • Speaker #0

    Sur 280.

  • Speaker #1

    Sur, on est 400 intégrés.

  • Speaker #0

    Oui. One 380, pardon. Qu'est-ce qui fait que... T'as passé ce cut là. Qu'est-ce qu'ils ont vu chez toi ?

  • Speaker #1

    Au-delà de la puissance académique. Ouais, je pense qu'il y a un truc vraiment qui m'a... Pour moi, qui a été le facteur de clé de réussite durant la prépa, c'est la régularité. Ça paraît super con comme ça, mais moi, je ne me considère pas particulièrement intelligent, particulièrement brillant. J'en connais des gens, franchement, j'ai des amis. C'est exceptionnel. Ils ont une capacité...

  • Speaker #0

    Il y en a deux ou trois qui pédalent très,

  • Speaker #1

    très vite. C'est exceptionnel. Et des raisonnements complètement... Alors il y a beaucoup de cultures, moi je suis arrivé de Nantes à Paris, j'étais perdu, j'étais dans le bar, je me disais comment ils savent autant de trucs ces gens là ? Ce qui était assez marrant, mais il y a aussi, en fait j'étais un bourreau quoi. J'avais en gros, pour te donner des détails du truc, je faisais 6 heures de travail par jour en plus des cours, tous les jours. C'était 3 heures de maths, 1 heure d'histoire, 1 heure d'anglais, 1 heure d'espagnol et soit 1 heure d'histoire, soit 1 heure de philo. Et ça c'était tout le temps, qui pleuvent, qui neige, qui vente, le week-end, les jours fériés, en vacances. C'était six heures de travail, il faut que j'ai fait ces six heures.

  • Speaker #0

    Tu avais coupé complètement l'escrime ?

  • Speaker #1

    En première année, ouais. Et en fait, je me suis rendu compte qu'il fallait que je fasse un truc. Et j'ai fait un truc qui était vraiment hyper intelligent. S'il y a des gens qui n'en connaissent pas... Non, mais réstrospectivement, ça paraissait bizarre, mais en fait, je faisais l'escrime le vendredi soir. Simplement parce que...

  • Speaker #0

    Pas sur la table,

  • Speaker #1

    ça résonne impressionnant. Le vendredi soir... parce que le samedi on avait DS, tous les samedis matin on avait DS 4 heures et en fait tout le monde le vendredi soir révisait comme des malades pour le DS du lendemain ce qui servait absolument à rien, parce que la prépa on s'en fiche de tes notes l'important c'est combien tu finis à la fin le jour du concours et donc moi j'étais déstressé, j'arrivais en examen en me disant bon bah j'ai pas bossé comme un maladie hier contrairement à tous mes petits camarades mais au moins je suis bien, je suis détendu et en fait ça a super bien marché voilà, c'était ça le... Ok,

  • Speaker #0

    qu'est-ce qui a fait... Alors, est-ce que devenir entrepreneur, c'était un truc que tu avais en tête déjà ?

  • Speaker #1

    C'était pas un truc que j'avais en tête quand j'étais en prépa, par exemple. C'est un truc qui m'est venu un peu plus tard. Enfin, j'avais en tête. Je savais que j'étais entrepreneur, etc.

  • Speaker #0

    Pourquoi t'es pas devenu consultant au BCG ?

  • Speaker #1

    Alors, sur cette réponse-là, j'ai une réponse très claire. C'est parce que j'aime pas conseiller. J'aime bien faire les choses. C'est très clair. Moi, je me suis posé la question. Franchement, consultant BCG, j'ai plein d'amis qui sont consultants BCG, c'est super. Le statut social, un peu moins sur les horaires, mais sur la paye, c'est aussi sympa.

  • Speaker #0

    Tu m'étonnes. Jean-Christophe, si tu nous écoutes.

  • Speaker #1

    Et donc, des fois, je regrette, parfois. Mais non, en fait, moi, j'avais envie de mettre les mains dans le cambouis, de faire les choses. Et c'est pour ça que je n'ai pas devenu consultant. Et en fait... On va peut-être revenir sur l'histoire de brio, etc. Mais le goût de l'entrepreneuriat, il m'est venu en école plus, où en fait, on a beaucoup parlé de l'entrepreneuriat, c'est sexy, etc. Et j'ai fait un stage en startup qui est absolument... C'est une odyssée, le truc. Vraiment, pour ne pas en parler, mais c'était vraiment une odyssée. C'était exceptionnel. J'ai eu cinq mètres de stage différents en six mois, ce qui est quand même, je pense, un beau record. On pourrait se dire, c'est n'importe quoi. Et finalement, ça m'a donné envie. Finalement, le goût de la difficulté m'a donné envie. Et puis, il y a beaucoup de choses qui m'ont donné envie.

  • Speaker #0

    C'était chez qui ? Tu veux en parler ?

  • Speaker #1

    Ouais, on peut en parler. J'ai fait un stage chez Blink, qui était une startup fintech à Barcelone. Et qui était absolument génial. Moi, j'ai passé des super bons moments parce que les gens étaient vraiment sympas. En fait, ce que j'ai bien aimé dans la startup, c'est que le pro et le perso se mêlent beaucoup. Oui. Et finalement, ça, moi, c'est quelque chose, surtout en étant jeune, qui est important. On se fait des amis. On sait pourquoi on travaille, en fait. Je suis dans les tranchées avec mes amis et c'est mon ami. Et donc, j'ai envie de faire le plus possible pour l'aider. Et l'aider, c'est travailler. Et puis, je ne vais pas lui rendre de trucs en retard parce qu'en fait, c'est vraiment important pour moi ce qu'il pense de moi. Ce n'est pas juste un autre collègue. Oui,

  • Speaker #0

    je comprends.

  • Speaker #1

    Et ça, c'était vraiment une force très forte de la culture d'entreprise, de comment la boîte s'est créée et tout, que j'ai vraiment ultra apprécié. chez Bling et que maintenant j'apprécie chez Brio.

  • Speaker #0

    C'est quoi le truc que t'as pris en stage et que tu reproduis aujourd'hui ? Ouf ! Tu parles de la culture, par exemple. Chez Brio, vous avez une culture ?

  • Speaker #1

    Oui, on essaie en tout cas, c'est clair. Il y a un truc qui est super important pour nous, c'est vraiment le côté d'apprentissage. En fait, on est humble, on ne sait pas les choses forcément, mais on veut essayer. Le but, c'est vraiment de tester des choses. Et donc, on teste, on apprend. et on y va. Et donc en fait, bon, ça paraît simple comme ça, on dit tout le temps la culture du feedback, la culture du feedback, mais c'est vraiment nous ce qu'on a voulu mettre en place chez Brio, et c'est ce qu'on fait tous les jours, on dit, on se parle parfois, on se dit, ben, je préfère que tu me dises un truc méchamment, mais comment tu me le dises que tu le dises pas, quoi. Alors après, méchamment, on se connaît bien, donc on sait très bien que c'est pas méchant. C'est ce que je disais aussi, si on a des amis, ben les amis, on est capable de leur parler parfois de manière difficile, parce qu'on sait que... C'est pas méchancé, parce que c'est important pour toi d'entendre ça, donc je vais te le dire. Alors on peut enrober, c'est bien. Il y a quelqu'un qui dit,

  • Speaker #0

    un ami, c'est quelqu'un dont on connaît tous les défauts,

  • Speaker #1

    mais qu'on aime quand même. Ouais, bah il est super cette définition. Je sais que j'écoute pas le podcast et un Théo Lyon, je sais pas si tu connais. Ouais, très bien. Ouais, et bah il...

  • Speaker #0

    Et il passait sur la colle, épisode je sais plus combien.

  • Speaker #1

    Super.

  • Speaker #0

    Mais au tout début de Koudak.

  • Speaker #1

    Trop bien. Je suis très admiratif de ce qu'il a fait. Et un des trucs qu'il disait, c'est choisissez les gens selon leurs défauts. Il dit, il y a plein de défauts sur cette terre. Il faut savoir quels défauts vous horripilent. Vous ne pouvez pas travailler avec ces gens-là. Et quels défauts, avec lesquels défauts vous êtes d'accord. Parce qu'en fait, c'est ce qui ressortira à la fin. Et j'aime beaucoup ce truc, cette mentalité de se dire, c'est quoi les défauts avec lesquels je ne suis pas du tout d'accord. Je ne peux pas les gérer. et c'est quoi les défauts ? Bon bah c'est pas grave quoi épisode 65 ok bah excellent,

  • Speaker #0

    énorme et j'aime beaucoup ça je trouve ça très pertinent parle moi de la genèse de tout ça à quel moment t'as eu le début d'idée déjà je t'ai même pas posé la question,

  • Speaker #1

    vous êtes plusieurs co-fondateurs en fait l'équipe est assez marrante en fait il faut retourner à 2020 pour le début de ce truc là où moi je suis HEC en deuxième année et je cherche un peu dans les trucs, je suis un peu perdu je sais pas trop ce que je veux faire et je me dis j'aurais bien parlé à des gens qui ont déjà fait ces trucs là. Et donc il y a des programmes de mentorat HEC, si il y a des gens de HEC qui m'écoutent allez-y. Et même dans les autres écoles franchement les programmes de mentorat c'est génial mais ils sont souvent pas très mis en avant c'est assez dommage et donc je rencontre un fameux Antoine Carrière qui est un ex HEC promo 2000 un peu quand je suis né en fait et et et qui lui a fait un parcours BCG, etc. Google en Californie. Il a monté des boîtes. C'est sympa. Super, ouais, très beau profil. Avec qui on discute pas mal, etc. Et avec qui ça se passe super bien. Je trouve que cette personne est super admirable. J'aime beaucoup parler avec lui, etc. Et apparemment, il aime bien aussi parler avec moi. Le programme dure six mois. Ça dure plus que six mois. Finalement, on continue à se parler. Il vient en France un moment pour voir sa famille. On se prend un café, etc. On continue comme ça, en fait, à... à avoir une relation où on se parle de temps en temps. Et moi, j'étais aux Etats-Unis en dernière année d'HEC, à Yale. Et il savait que j'avais bien envie de monter un projet entrepreneurial. Mais un peu comme tous les projets, j'avais testé des trucs, ça n'avait pas marché.

  • Speaker #0

    Tu n'étais pas allé sur XHEC Entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Non, j'avais vraiment envie d'aller aux Etats-Unis. J'avais vraiment envie d'aller aux Etats-Unis.

  • Speaker #0

    Je comprends.

  • Speaker #1

    Et donc, il me dit, en fait, Alex... Tu vois, on est en juin quoi, juin 2023, je suis diplômé. Je me dis, qu'est-ce que je vais faire ? Est-ce que je pars en start-up ? Parce que j'avais vraiment envie de la structure start-up, mais je me dis, bon, je vais monter un projet, mais j'ai un prêt étudiant sur le dos, pas d'argent, pas vraiment d'idées, bon, ça c'est pas très grave, mais je sais pas trop quoi faire. Et il me dit, écoute, moi, tu vois, on aime bien discuter ensemble, etc. Moi, j'ai un projet. Est-ce que t'as envie de... Donc, je me souviens très bien, j'étais dans la voiture, avec des amis pour aller en vacances. Et il me dit, est-ce que je peux t'appeler ? J'ai dit, ouais, ouais, bah moi, bah tout ça. Il me dit, écoute Alex, j'ai un projet. Je sais que t'es en train de chercher quelque chose. Je pense que ce projet, il te correspond vraiment. Moi, c'est un projet qui me tire vraiment à cœur. Donc, me dis pas oui si t'es pas prêt à t'engager. Mais je pense qu'il te correspondrait super bien par rapport à tout ce qu'on a déjà discuté. Tu vois, il me connaissait bien. Il savait mes aspirations, ce que j'aimais dans la vie. Il me dit, je pense qu'il te correspondrait vraiment beaucoup. Est-ce que tu aimerais faire ça avec moi ? Là, on vous fait une proposition comme ça, je ne sais pas ce que vous répondriez, mais moi j'étais à fond. Et je suis quelqu'un, on voit aujourd'hui, on l'apprend un peu, j'aime bien prendre des opportunités. Je trouve que la vie, elle nous offre des beaux moments, parfois, qu'il faut savoir s'exprimer.

  • Speaker #0

    Sentabiliser l'inattendu, jeune homme.

  • Speaker #1

    Ah, exactement. Et puis c'est marrant, en fait, je trouve ça marrant. Ça m'amuse. C'est ça aussi la vie, il faut se faire kiffer, on va dire. Et donc je me suis dit, dis-moi-en un peu plus quand même, on va en parler un peu plus. Mais, bon coup, on y va. C'est parti. Donc il m'a parlé du projet qui est devenu Brio aujourd'hui, qui était à peu près, on n'a pas énormément pivoté finalement, c'était à peu près ça l'idée dès le début. Et il me dit écoute, il y a deux développeurs qui travaillent sur le truc en freelance. Je dis super, ok. Et les deux développeurs qui sont donc...

  • Speaker #0

    Ça veut dire qu'il y avait déjà un début de quelque chose ?

  • Speaker #1

    Il y avait un mini truc. Deux, trois lignes de côte. Ouais c'est ça. En mai, il n'y avait pas grand chose. En gros ils ont commencé en mai à se parler quoi. D'accord. Donc il y avait un petit truc. Mais il n'y avait pas grand chose à l'époque. Et donc Paul et Firmin qui étaient les développeurs freelance, qui au bout de deux mois nous ont dit en fait, le projet est trop bien. On adore. Et freelance, en fait, on a envie d'être associés. Parce qu'on aime bien travailler avec vous. On adore le projet. On trouve que c'est un truc qui est excitant à faire, qui a de la valeur.

  • Speaker #0

    Nice. Parce que ce n'est pas souvent comme ça.

  • Speaker #1

    Bah non. Et nous on s'est dit bah on n'a pas d'argent et on trouvait que on a eu la chance de pouvoir bosser avec eux avant de s'associer, ce qui est quand même une vraie chance. Et on a dit allez on y va. Et donc Paul et Firmin.

  • Speaker #0

    C'est quoi leur background à eux ?

  • Speaker #1

    Alors Antoine en a parlé, Paul il a fait Central Supélec.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Ok, donc pas mal. Et il a fait Stanford, il a fait des trucs en IA chez Stanford etc. Et aujourd'hui il est en PhD IA à l'INRIA.

  • Speaker #0

    Ok pas mal !

  • Speaker #1

    Ouais vraiment sympa ! Et Firmin, il a été développeur, il a fait licence de maths, développeur chez Capgemini et il a fait les Silves, dans le pôle Léonard de Vinci, à la Défense. Et donc les deux étaient super alignés avec nous sur comment on avait envie de monter une boîte, on parlait de culture d'entreprise tout à l'heure, mais comment on avait envie de fonctionner. Ils sont assez... Moi, je suis très, très, très heureux de bosser avec eux.

  • Speaker #0

    T'as hésité quand même, toi, ou pas ?

  • Speaker #1

    J'ai hésité un petit peu, mais pas longtemps.

  • Speaker #0

    Dis-donc, ils t'ont dit quoi, tes parents ?

  • Speaker #1

    Mais mes parents, ils sont très... C'est vraiment mes supporters. Donc, ils étaient à fond. Ils m'ont dit, vas-y. En fait... Bon, il y a des risques dans l'entrepreneuriat. Aujourd'hui, j'ai un prêt étudiant, je ne me paye pas beaucoup, je mange beaucoup de pâtes. Ouais,

  • Speaker #0

    mais comme dit Gary Vaynerchuk, jusqu'à 30 ans, tu fais ce que tu veux.

  • Speaker #1

    C'est ça. Prends les risques. Et puis, en fait, si on regarde aussi, juste factuellement, ce que je fais là, si demain, Brio s'effondre, parce que ce n'est pas le cas. Ce n'est pas l'idée. Et puis, ce n'est pas vraiment l'idée, on est bien d'accord, mais il faut quand même penser au cas où ça va mal. Mais en fait, j'aurais eu une expérience où j'aurais appris énormément de choses. J'aurais quelque chose qui est valorisable sur un CV, beaucoup plus que pas mal d'autres expériences. Alors je pourrais sûrement pas faire de la banque, mais ça va, je suis pas trop déçu.

  • Speaker #0

    C'est pas ton ambition non plus ?

  • Speaker #1

    Non, c'est pas mon ambition non plus. Donc en fait c'est génial. Et puis il y avait un autre truc, qui est un message que j'aime bien faire passer, c'est j'ai beaucoup de gens autour de moi, des amis ou autres, qui me disent Moi j'aimerais trop faire de l'entrepreneuriat, c'est super. Mais tranquille, je vais faire 2-3 ans de conseil, je vais faire machin et je me lance. Donc moi je me suis dit pour soi je suis quel patron ? Il y a deux choses, c'est que un je me suis dit mais en fait t'apprendras jamais mieux quand on devient forgeron en forgeant Donc en fait lance toi tu verras au pire tu te craches de manière complètement ridicule Mais au moins t'auras appris tu verras comment c'est etc Et puis ouais j'ai parlé à beaucoup de gens qui étaient dans des boîtes qui disaient Ah j'avais tellement envie de monter maintenant j'ai une famille, j'ai un crédit immobilier Et en fait tu te laisses emporter quoi Et j'avais pas envie de me laisser emporter mais je me suis dit Alex t'as envie de faire ça ? Bah vas-y !

  • Speaker #0

    Puis, il y a un truc tout con, c'est quand tu commences à très bien gagner ta vie et qu'on te dit, bon, maintenant, il va falloir bouffer des pâtes.

  • Speaker #1

    Zéro.

  • Speaker #0

    Soit tu as un gros capital sur lequel tu peux vivre ou sinon, il faut expliquer à tous les gens qui vivent avec toi qu'on va serrer les boulons. Ça peut être compliqué.

  • Speaker #1

    Franchement, c'est aussi pour ça que... Je rebondis sur ça parce que justement, Antoine, qui est donc mon associé, a fait ce chemin-là aussi. C'est qui ? Encore plus impressionnant, tu vois. Tu as un poste chez Google, un bon poste, chez Google en Californie, et puis tu bosses maintenant avec Brio. Donc,

  • Speaker #0

    il est acting sur tout ça. Ouais. OK. Comment vous êtes répartis les rôles ? Comment vous prenez des décisions ?

  • Speaker #1

    En fait, ça fonctionne de manière assez simple, assez sain. Antoine, c'est lui qui a constitué l'équipe quand même un petit peu. Et lui, un de ses grands mots d'ordre, c'est la flexibilité. Il veut des gens qui soient flexibles. Et en fait, il m'a dit, on peut... On peut faire plein de choses. Il y a beaucoup de choses pour lesquelles tu vas faire des erreurs, moi je vais faire des erreurs, tout le monde va faire des erreurs. En fait, si on n'a pas des gens flexibles, qui sont rigides, qui ne sont pas d'accord pour changer d'avis, qui ne sont pas d'accord pour faire un call, finalement, bon, je vais faire un call là, un call ci, je vais un peu changer, etc. Eh bien, en fait, on est bloqué. Ça bloque vite. Et donc, c'est comme ça aussi qu'il a créé l'équipe et c'est ça qui rend les choses faciles, je pense. C'est-à-dire qu'on est capable, aujourd'hui, on a une répartition du capital. Si demain, la répartition du capital... elle ne convient pas à la boîte pour une raison ou une autre. Les investisseurs ne veulent pas investir sur ce genre de truc. Ça ne fait pas crédible par rapport à quelqu'un. On a postulé à YC il n'y a pas longtemps.

  • Speaker #0

    Y Combinator.

  • Speaker #1

    Y Combinator, pardon. Un très grand incubateur de startups. Voilà. En quelle journée ? On a changé les quittes pour avoir une histoire plus cohérente parce qu'ils sont très tech. Et ça, c'est OK. Et ça, on est d'accord pour faire ce genre de choses.

  • Speaker #0

    Ça se prend de Y Combinator, c'était ça, Maltaman. Oui.

  • Speaker #1

    très très connu donc en fait les décisions elles se prennent elles se prennent aussi comme ça avec chacun qui a son domaine de compétences donc sur l'IA c'est Paul sur la vente les clients c'est moi sur le développement web c'est Firmin sur la stratégie d'entreprise c'est Antoine c'est un peu comme ça les rôles précarés c'est pas vraiment nos précarés parce que chacun peut donner son avis aujourd'hui j'ai commencé à poster un peu plus sur LinkedIn, Firmin il me dit c'est n'importe quoi ton post, tu devrais faire comme ça et c'est ok, on parlait du feedback c'est super, il me dit attends, faut que tu sois beaucoup plus exigeant avec toi-même, tu fais des meilleurs accroches faut pas que tu postes n'importe quoi ok, et après par contre la personne qui poste à la fin c'est quand même moi donc c'est quand même moi qui vais prendre la décision à la fin et Firmin est ok avec ça, tant que je lui dis pas n'importe quoi Firmin... Mais voilà, c'est comme ça que ça se passe. Ok,

  • Speaker #0

    je comprends. Raconte-moi le, on va le faire en anglais, 0 to 1. Je m'explique. Entre le moment où tu as ce coup de fil dans la voiture, déjà, tu es parti en vacances. Mais entre ce moment-là et le moment où vous signez un premier client, il se passe quoi ?

  • Speaker #1

    Beaucoup de choses, ça a mis quand même du temps. Parce que j'ai dit oui en juin, juillet 2023. Et on a signé notre premier client en janvier 2024. C'est pas si long que ça. Ouais, mais c'était un petit truc.

  • Speaker #0

    Tu parles de rien.

  • Speaker #1

    Ouais, bien sûr. Moi, j'aime bien quand ça va vite quand même.

  • Speaker #0

    Comment dire ? Signer un client, ça veut dire que tu as une validation d'un tiers.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Et pas d'un investisseur qui rêve ou quoi que ce soit. C'est un mec qui se dit, tiens, c'est valide pour mon business. Je trouve ça super rapide.

  • Speaker #1

    Complètement. En fait, ça a été assez... Moi, j'ai contacté beaucoup de gens, parce que c'est super important d'avoir des retours des gens, de parler à tout client final. Donc, j'ai contacté des coachs carrière. des directeurs de coach carrière, des directeurs d'entreprise, etc. En disant, voilà, je suis en train de faire un truc, j'aimerais bien connaître votre quotidien, vos besoins, vos envies. Ça, c'était dans l'été. Moi, j'ai commencé. Une fois que j'ai dit oui, on y va. Premier été, assez marrant, j'étais serveur en même temps. Oui, parce qu'il fallait bien... Il fallait bouffer, moi. Je ne peux pas ne pas avoir de salaire, en fait. Et donc, j'étais serveur de 19h à 1h du matin. Et après, je bossais, donc... sur brio. Et donc j'ai commencé à bosser direct et tout. On appelle plein de gens, etc. Et en fait, c'est ces gens-là qui ont été, je les remercierai jamais assez, les premières personnes qui m'ont tendu la main, qui m'ont dit, bien sûr, on discute, etc. Et puis ensuite, j'ai recontacté et j'ai dit, tu te souviens de ce dont on avait parlé, mon projet, etc. On a un petit truc qui marche, parce qu'on peut tester ça avec des élèves à toi. Et le premier client qu'on a eu, c'est Schema.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et donc Schema ils ont dit ah ok c'est quand même super, ils étaient très ouverts. C'est ça en startup on n'a rien et il faut qu'il y ait des gens qui soient ouverts, c'est pas facile. Et donc ils ont tout de suite vu l'intérêt, ils ont dit c'est super. A l'époque l'IA ça avait commencé mais c'était pas encore, la vague n'avait que monté mais c'était pas encore aussi prégnant qu'aujourd'hui. Et donc ils ont bien vu le truc et ils se sont dit bah écoute on teste avec des premiers utilisateurs, les ambassadeurs etc. on le fait tester, on va là-bas on fait tester aux gens etc et là c'est le moment on avance vraiment vite sur le feedback des utilisateurs et là on dit bon bah ce serait pas mal de nous payer peut-être ah bon parce qu'il y a un moment merde ah bah j'avais pas vu ça et donc bon après il y a des histoires de budget des écoles etc mais en gros on a signé un premier contrat qui était simplement pour un contrat de test pas vraiment très long mais on J'ai pas la date exacte, mais c'est en gros début 2024. C'est ce que je disais. C'est ça.

  • Speaker #0

    Quand je... tire le fil de la pelote de l'Aisne. OK, les écoles, mécaniquement, c'est peut-être un bon marché de test, mais ça reste un petit marché. Derrière, l'ambition, c'est quoi pour Obreo ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est un petit marché, ouais. Déjà, nous, c'était... vraiment important, parce que j'ai parlé un peu de la mission de brio, etc., mais c'est pas, enfin, c'est pas des mots que je dis comme ça, juste comme ça. Nous, c'est vraiment important qu'il y ait des élèves qui l'utilisent, que ce soit utile pour eux, qu'on fasse une différence. Donc, les écoles, c'est un petit marché, mais ça nous tient vraiment à cœur. Et c'est pas juste comme ça.

  • Speaker #0

    C'est pas du why bullshit.

  • Speaker #1

    Après, vous penserez ce que vous voulez, et tu penses que tu veux, tu vois, mais... Pour moi, en tout cas, c'est une vraie conviction de, on va aider des gens, et les élèves notamment qui sont...

  • Speaker #0

    Pourquoi c'est important pour toi ? Le pourquoi de ton pourquoi ?

  • Speaker #1

    Le pourquoi de mon pourquoi ? Moi, il y a quelque chose qui me dérange dans ce monde, c'est la discrimination. C'est bizarre de dire ça comme ça, je suis un homme blanc. Mais en fait, j'ai des sœurs, etc. C'est des choses qui m'ont profondément marqué. Des choses qui leur sont arrivées, etc. Et qui ne sont pas normales pour moi dans ce monde. et donc après ça va ouvrir les yeux sur plein de choses et en fait c'est aussi c'est pas un on va faire de la discrimination positive c'est super etc je dis pas que la discrimination positive est mauvaise mais je dis c'est un esprit aussi de compétition si on est dans une course et que vous commencez 50 mètres plus loin que moi c'est pas faire, c'est pas un vrai esprit de compétition on fait pas la compétition c'est le chiant c'est un HEC qui a raconté ça ah ouais ?

  • Speaker #0

    où le journaliste dans un podcast il était interviewé et en gros il disait vous êtes beau, vous êtes intelligent et c'est incroyable et lui expliquait mais non je suis juste parti plus tôt que les autres dans la course et j'avais des unfair advantage par rapport à plein

  • Speaker #1

    Donc tu vois, si t'aimes vraiment la compétition, si je prends de l'escrime, j'ai pas envie d'avoir une lame deux fois plus grande et un arbitre qui est de mon côté. Parce que, enfin, ok, c'est marrant, je gagne, super, mais en fait, non, c'est pas ça la vraie vie. Enfin, c'est pas comme ça une vraie compétition. Donc on n'arrivera jamais à partir tous du même endroit.

  • Speaker #0

    À vaincre sans péril, on t'aille en sangloire.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, il y a ça, vraiment, c'est important. De donner les outils. Et je pense qu'avec des outils, bon, je parle de brio, forcément, mais plein d'autres outils qui donnent des clés. Aujourd'hui, on est avec des écoles, etc. Il y a des écoles qui n'ont pas de coach aujourd'hui. Donc, par exemple... Oui,

  • Speaker #0

    et puis tu as raison. L'IA, ça donne un effet de levier démultiplicateur.

  • Speaker #1

    C'est énorme.

  • Speaker #0

    Je le vois là, sur nos cohortes étudiantes. Ça veut dire qu'effectivement, finalement, ils courent tous avec les mêmes baskets. Sur la même piste et avec les mêmes chances. Donc, c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est beau. Moi, je trouve ça beau.

  • Speaker #0

    Et donc au-delà de ce marché-là,

  • Speaker #1

    la vision,

  • Speaker #0

    c'est quoi justement ?

  • Speaker #1

    Donc on bosse aussi aujourd'hui avec des cabinets de coaching par exemple, d'autres placements, je ne sais pas si vous savez ce que c'est, c'est un exécutif qui se fait virer de sa boîte ou qui part de sa boîte et qui est accompagné pendant un an. Donc ça c'est aussi super de faire ça. Donc ça, c'est une première partie.

  • Speaker #0

    Désolé, à partir de ce que je pense là, toutes les associations d'alumni des écoles, clairement, ça doit être une target pour toi. Les alumnis d'HEC, ils vont trouver les brins.

  • Speaker #1

    On essaye, HEC. Antoine et moi venons d'HEC, ça serait dommage, mais aujourd'hui, on n'a pas réussi à être encore chez eux. Peut-être qu'en écoutant ça, ils se diront il faut absolument qu'on y aille. Ou les alumnis de l'ISC,

  • Speaker #0

    Edouard, si tu nous écoutes. tu devrais déjà nous écouter sur l'assaut des ESC, sur la continuité de carrière,

  • Speaker #1

    etc. On discute avec des gens, l'APEC par exemple, ils vont souvent faire peut-être des trucs en interne etc. mais ils sont super intéressés par ce qu'on fait France Travail, si vous m'écoutez avec plaisir pour faire un partenariat enfin voilà, bien sûr il y a plein plein de choses qu'on peut faire, donc c'est assez cool et puis peut-être plus tard aussi c'est des choses qu'on est en train de développer en ce moment qui sont pas du tout commercialisées encore mais avec des entreprises aussi Pour de la qualification de candidat.

  • Speaker #0

    Oui, toutes celles qui ont des gros pipes d'entrée de candidats, ça peut permettre... On parlait de la relation humaine, etc. Mais il y a certaines boîtes où quand ils postent un job, ils ont 3000 CV qui tombent. C'est ça. Donc à un moment, industrialiser des process, ça peut être intelligent quand même.

  • Speaker #1

    Oui, et puis c'est souvent un truc qu'on dit, attends, mais je vais me faire parler avec de l'IA pour parler à mon job. Qu'est-ce que tu me racontes là ? C'est quoi ce truc ? Il n'y a plus du tout d'humain. Et en fait, non, moi, je ne pense pas. Ce n'est pas comme ça que je vois les choses. Parce qu'en fait, la... La balance, c'est pas est-ce que je parle à un humain ou est-ce que je parle à une IA. Aujourd'hui, c'est pas ça le dilemme. Parce que quand j'ai 3000 candidatures, moi je suis RA, je vais pas appeler 3000 personnes. Donc en fait, c'est est-ce que j'ai la chance ? de plaider ma cause, on peut dire ça comme ça, est-ce que je donne la chance à plus de gens de plaider leur cause avec de l'IA ?

  • Speaker #0

    C'est bien vendu.

  • Speaker #1

    C'est bien vendu. Merci. Ou alors j'ai juste un mail automatique de refus. Et on parlait de la mission, de ce qu'on avait, de donner à tous le poste qui leur convient, etc. Ça fait partie de ça aussi. Parce que nous, notre but, c'est que ça, ça réduise la discrimination, les biais, etc. Parce que si vous parlez à 10 personnes sur 3000, on va filtrer sur le CV. Tu as fait quelle école ? Tu as fait quel truc ? Alors qu'en fait, le petit gars qui a fait l'école, tu prends le top 3, peut-être qu'il a fait le top 4, ou le top 6, ou le top 10, je ne sais pas. Mais à fond, tu le prends en entretien, tu vas te dire, il dégomme tout, ou elle dégomme tout, et c'est super. Et là, tu lui donnes sa chance.

  • Speaker #0

    Intéressant. Alors ça amène une autre piste, mais à voir, il faudra creuser, sur les concours d'école. Parce que... Ouais. Sur certaines configurations, tu as énormément de candidats. Et tu vois, ne serait-ce que derrière Parcoursup, je ne sais plus, il y a les chiffres qui sont tombés tout début janvier. C'était, je ne vais pas dire de bêtises, je crois que c'était 640 000 Ah ouais,

  • Speaker #1

    c'est délirant.

  • Speaker #0

    Sur 24 000 formations. Si tu arrives à faire un premier tri,

  • Speaker #1

    On va pas recommencer.

  • Speaker #0

    Je sais pas, il y a peut-être des trucs à imaginer là.

  • Speaker #1

    Complètement. Nous, notre but, c'est qu'aujourd'hui, on s'est focalisé sur l'entretien d'embauche pour construire une vraie expertise. Parce qu'il y a l'IA, il y a le code, il y a tout ça. Mais derrière, en fait, c'est aussi quelle expertise on arrive à construire. pour comprendre en profondeur qu'est-ce que c'est un entretien d'embauche, qu'est-ce qu'on attend, comment ça fonctionne. Et donc c'est ça qu'on essaie de développer vraiment spécifiquement. Après, il y a plein d'autres use cases. On est toujours en train de nous donner des idées, etc. Le but, c'est qu'on se focale sur ça, qu'on soit excellent sur l'entretien d'embauche.

  • Speaker #0

    On peut acheter le truc, le service en B2C ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, non. En fait, c'est un choix qu'on a fait. C'est un choix de priorité, en fait. Si on pouvait l'avoir, on l'aurait. Aujourd'hui, on s'est vraiment focalisé sur améliorer le produit, le vendre à des écoles, etc. Parce qu'en fait, il y a beaucoup moins de churn. Les écoles, vous avez des gens qui font des stages tout le temps, qui cherchent des stages, etc. Donc, les écoles, ça nous permettait à la fois d'avoir du retour étudiant super rapide, d'avoir accès à des coachs qui savent très bien ce qu'ils font et qui nous ont aidé à construire l'outil. Ils nous disent, voilà, une présentation, comment est-ce qu'on se présente, etc. Et d'avoir pas ce churn. Et en B2C, il faut quand même investir sacrément dans le marketing. Tu m'ignores. investir sacrément dans tout ça. Nous, on n'a pas levé de fonds. Donc aujourd'hui, on n'était pas prêt à faire ça.

  • Speaker #0

    Tu penses aussi que justement les étudiants étant de plus jeune génération, ils ont peut-être une acceptation plus facile ?

  • Speaker #1

    Ouais, en fait, il y a plusieurs. Les écoles, on en a parlé. Les étudiants, un autre truc, c'est un, ils ne savent pas ce que c'est un entretien ou alors ils n'ont vraiment pas beaucoup d'expérience de ce genre de trucs. Donc, ils sont super stressés. Donc, en fait, s'entraîner et avoir confiance en soi. c'est hyper important pour eux les questions qu'on va me poser, comment ça se passe ils ont des questions parfois qui semblent basiques mais en fait c'est important pour eux en fait quel type de questions on peut me poser en entretien comment ça va se passer, comment ils vont réagir à ce que je lui dis ça c'est important et ensuite ouais, ils sont, ils testent ils font les trucs, tu vois ils y vont quoi je teste et ça me dérange pas de parler à une IA parce que en fait demain ce sera la norme aujourd'hui on me dit bon tu parles à une IA c'est quoi ce truc, c'est bizarre, il y a des gens qui réagissent pas forcément toujours bien, en fait demain ce sera la norme C'est normal,

  • Speaker #0

    je suis convaincu. Tu avais une question, je l'ai zappée. Ça va revenir. Si ! Barrière à l'entrée.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous montez comme barrière à l'entrée pour éviter qu'un jour, il y en ait un gros qui sorte un gros chéquier et qui, plutôt que de vous racheter, décide de créer sa propre solution ?

  • Speaker #1

    Il y a un premier truc que j'ai lu sur LinkedIn il n'y a pas longtemps qui m'a fait marrer, qui dit que tous les VCs qui disent ouais, mais Google pourrait le faire c'est vrai de tous les business en fait. Donc,

  • Speaker #0

    si Google ou ce qu'on a veut,

  • Speaker #1

    de toute manière, quoi que tu fasses, il y aura toujours quelqu'un pour dire ouais, mais Google pourrait le faire ouais ok on est bien d'accord mais ils ne le font pas aujourd'hui et pourquoi il y a autant de bots qui fonctionnent c'est aussi parce que si on se disait ça on ne ferait jamais rien ça c'est un premier truc je pense qui est important aussi à redire et ensuite sur la barrière à l'entrée il y a plein de choses qu'on est en train de faire il y a déjà le réseau de clients qu'on se construit qui est vraiment important la visibilité etc il y a l'expertise RH parce qu'en fait c'est ce que je disais on va parler de la tech un peu après parce que c'est important ça fait partie de la barrière mais il y a vraiment l'expertise RH c'est complexe en entretien Tu ne viens pas en disant, l'entretien c'est ça et on y va. Nous, ça fait un an et demi qu'on réfléchit dessus, il y a encore plein de choses qu'on n'a pas comprises, il y a plein de choses qu'on a envie de faire. Donc on a structuré comment ça se passe en entretien, qu'est-ce qu'on va chercher, comment on évalue des gens, c'est quoi une bonne réponse, c'est quoi une bonne réponse selon ton secteur, c'est quoi une bonne réponse selon l'entreprise dans laquelle tu postules. Tout ça, c'est des choses aussi. Exactement, le pays, nous on travaille avec des recruteurs parfois aux Etats-Unis, mais c'est pas du tout pareil, ça n'a rien à voir. Donc tout ça en fait, c'est de la propriété intellectuelle qui n'est pas... directement technique, mais qui en fait fait partie de, si vous voulez copier ce qu'on fait aujourd'hui, en fait vous orteriez, c'est pas un mur infranchissable, mais il va falloir que vous passiez un petit peu de jus de cerveau sur tout ça. Et bien sûr des données qu'on récolte, qu'on va chercher sur Glassdoor, qu'on va chercher avec des recruteurs, de la donnée propriétaire, tout ça, qui est vraiment important, sur comment on a structuré l'entretien. Et ensuite il y a bien sûr toute la partie qui est technique. où aujourd'hui c'est super facile de créer une app avec de l'IA. Je prends une API, un chat GPT,

  • Speaker #0

    tu y connais la peur, de beaucoup,

  • Speaker #1

    beaucoup de gens. Mais en fait, ce qui est très dur dans l'IA, et c'est pour ça qu'on est encore sceptique sur tous les trucs, pour coder par exemple avec l'IA, etc., c'est que les 80% sont super faciles à avoir. en une demi-journée, tu as une app, tu dis 80%, ça marche trop bien. En fait, les 20 derniers pourcents, ils sont vraiment compliqués à avoir. Et du coup, on a parlé un tout petit peu au début de l'entretien comment ça se passait. On a différents agents, différents IA qui viennent analyser différentes choses, qui vont se parler. On a des systèmes intelligents, un système qui va réfléchir, un système qui va agir, etc. En fait, tout ça, c'est de l'IP. Et donc, il y a l'IP... La propriété intellectuelle. Pardon. Oui, propriété intellectuelle. Intellectual property. C'est les mots anglais.

  • Speaker #0

    C'est bien.

  • Speaker #1

    Et donc ça, c'est des choses qu'on a construites, notamment que Paul a construites, etc. Et sur le feedback aussi, que ce soit dans tout le processus d'entretien, sur l'outil plus destiné aux entreprises, comment est-ce qu'on évalue des gens. Donc il y a un framework qu'on a créé sur comment est-ce qu'on évalue des gens. Et pareil sur le feedback, il y a des règles sur quand est-ce que je parle trop vite, quand est-ce que je ne parle pas assez vite, c'est quoi les mots que je peux utiliser, etc. C'est comment, sur l'analyse des images, comment ça se passe. Et donc tout ça c'est de la propriété intellectuelle aussi.

  • Speaker #0

    Vous avez levé des fonds ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui non. Non. Ouais.

  • Speaker #0

    Y Combinator, c'est une vraie target ou pas ?

  • Speaker #1

    Y Combinator, tout le monde voit ce qu'il veut, mais c'est exceptionnel.

  • Speaker #0

    C'est un incubateur de startups qui est en Californie, qui est réputé pour avoir incubé des très très gros, avec des très beaux succès.

  • Speaker #1

    Ils ont 100 licornes.

  • Speaker #0

    100 licornes.

  • Speaker #1

    C'est démentiel. Oui, Combinator, c'est un peu un no-brainer. Tu l'as, globalement, il faut y aller. Il y a des experts, tout le monde sait ce qu'il veut, mais globalement, tu l'as, il faut y aller. Donc, oui. On n'a pas été pris au batch là. Ils ont 4 batchs par an. On n'a pas été pris au batch de janvier. Peut-être qu'on repostulera. C'est un truc, je pense, important.

  • Speaker #0

    Toi, tu es prêt à dépatrier sans problème ?

  • Speaker #1

    Oui, mais moi, j'ai vécu un an aux Etats-Unis. Enfin, 6 mois par semaine, un an aux Etats-Unis.

  • Speaker #0

    Excuse-nous,

  • Speaker #1

    tu es allé à Yale. Non, mais je dis ça parce que je suis carrément prêt. Je pense qu'il y a plein de choses qui se passent aux Etats-Unis. Je ne sais pas si on en parlera dans le cadre de l'IA et tout. C'est assez excitant.

  • Speaker #0

    Il y a quand même 500 milliards qui viennent de tomber sur la table.

  • Speaker #1

    Il y a plein de choses qui se passent avec lesquelles je ne suis pas forcément d'accord. On ne va pas rentrer dans la politique. Mais il y a quand même aussi un vrai engouement autour de ces sujets et des gens qui sont prêts à dépenser de l'argent. Vraiment, dans une boîte, c'est important.

  • Speaker #0

    C'est la hype qu'on pouvait connaître il y a quelques années. J'ai l'impression qu'elle était retombée, tu vois, un peu, la Silicon Valley, j'avais l'impression qu'ils s'endormaient un petit peu, et là, avec la tsunami de l'IA, tout le monde s'est réveillé, incroyable, l'écosystème s'est réveillé.

  • Speaker #1

    Ouais, bon alors il y a toujours des excès comme dans tous les tsunamis, mais ouais, et puis en fait, il se passe quelque chose, il y a un truc, et d'ailleurs Antoine est toujours à San Francisco, il habite à Berkeley, et il me dit, putain, San Francisco en ce moment c'est bouillant, le truc c'est un chaudron, ça... Tout le monde est sous coke, pas vraiment sous coke je vous rassure, mais on dirait que l'urgence c'est plutôt sport et travail, mais tous les gens sont surexcités, il se passe un truc vraiment fou. Et puis ensuite, en termes de business pour une boîte, les Etats-Unis c'est une autre dimension, c'est des contrats qui n'ont rien à voir, c'est des délais qui n'ont rien à voir, ça va aussi attention avec une exigence. Il faut vraiment délivrer, faire attention, les États-Unis ce n'est pas non plus que beau, mais c'est excitant aussi. Je pense que tu as compris, je vois un compétiteur, on joue dans la cour des grands aussi. Ça ne veut pas dire que je quitte la France, ça ne veut pas dire que la France c'est nul, sinon je n'aurais pas commencé en France.

  • Speaker #0

    Non mais c'est une ambition normale que tu peux avoir.

  • Speaker #1

    C'est un beau challenge.

  • Speaker #0

    Et donc pas de levée de fonds ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, pas de levée de fonds. En fait, on n'en a pas eu besoin pour le moment. On arrive à faire ça. Antoine a investi un peu d'argent dans la boîte, ce qui aide, bien sûr. Donc ce n'est pas une vraie levée de fonds. Il est actionnaire et il bosse tous les jours. Mais aujourd'hui, on n'a décidé pas de levée de fonds parce qu'on a envie de bâtir une base saine. Et aussi financièrement, etc. Et parce qu'on n'avait pas besoin, donc... Oui,

  • Speaker #0

    c'est une vraie,

  • Speaker #1

    vraie contrainte. C'est une vraie contrainte. Je ne rentre pas dans le débat bootstrap, etc. Et puis aussi, il y a un truc qui est important pour nous, c'est levée de fonds, oui, mais pas à tout prix. Et donc, on veut arriver dans une levée de fonds avec une vraie histoire, avec une possibilité de dire non. Parce que c'est toujours pareil. Si tu arrives en disant, s'il vous plaît, j'ai besoin d'argent, sinon je meurs, ton deal, il ne va pas être la pose que... Si vous voulez me donner de l'argent, c'est possible, sinon, ce n'est pas grave. C'est un peu ça notre mentalité aussi. Donc je ne suis pas du tout en mode anti-levé de fonds, au contraire, c'est super je trouve, mais c'est comme ça qu'on réfléchit.

  • Speaker #0

    D'accord. Ton client rêvé, celui que tu n'as pas réussi à convaincre encore, c'est qui ?

  • Speaker #1

    HEC ils m'ont pas dit oui encore on en parlait c'est dur mais je pense qu'il faut on se bouge là très honnêtement au vu des développements qu'on va avoir et tout ça moi je suis assez confiant qu'on va réussir à les avoir et sinon c'est pas drôle on a vraiment des trucs qui arrivent sur Brio qui vont être exceptionnels je pense en termes d'exercice là par exemple tu vois les cas de conseils en stratégie on l'aura bientôt on va être capable de faire donc des entretiens réalistes de conseils de quatre conseils en stratégie c'est pas encore le cas mais on est en train de travailler dessus vraiment très dur et ça ça va être énorme parce qu'en fait aujourd'hui il ya des étudiants qui payent des milliers d'euros pour avoir des formateurs pour avoir des trucs qui sont hyper stressés ils sont obligés sur ces cas en fait c'est le truc que tout le monde on parlait du bcg tout à l'heure et tout le monde veut l'avoir et je suis prêt à payer très cher pour l'avoir parce que c'est beaucoup d'argent aussi à la fin et en fait je suis obligé de m'entraîner. C'est des cas où je ne peux pas faire de mon côté, je suis obligé de m'entraîner avec quelqu'un. Tu as besoin d'avoir quelqu'un qui t'évalue. Et donc si tu as un outil qui te permet de simuler autant d'entretiens que tu veux avec un truc super réaliste qui réagit comme un intervieweur le ferait, je pense que ça va être énorme. Ça va être vraiment énorme.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Donc je pense qu'avec ça... Après, on sait jamais, mais je pense qu'avec ça, ça va être sympa.

  • Speaker #0

    En t'écoutant, ça donne envie. Franchement, je pense que...

  • Speaker #1

    si la solution délivre ouais franchement de toute façon oui là elle délivrera si elle sort ce dont je ne parle pas elle délivrera aujourd'hui on a déjà des trucs où on va faire des exercices donc Donc on avait l'entretien, maintenant on est capable de faire des exercices, etc. On va aller chercher par exemple des... Là on va sortir très bientôt un truc M&A technique, qui est aussi un des trucs qui est très demandé par les étudiants, parce que beaucoup d'argent, on en parlait. Et sur lesquels en fait ils brûlent de s'entraîner. Ils payent aussi des gens très cher parfois pour s'entraîner, etc. Parce que c'est des questions qui sont très techniques.

  • Speaker #0

    Tu expliques M&A ?

  • Speaker #1

    M&A pardon, Merger and Acquisition, donc c'est fusion acquisition. Donc c'est des banques d'affaires qui gèrent des fusions acquisitions. dans lequel il y a beaucoup d'argent qui se passe, il y a beaucoup d'argent pour les gens qui y travaillent, et donc les étudiants ont très envie de travailler dans ces entreprises-là. Et en fait, c'est des entretiens qui sont très difficiles, parce que beaucoup d'argent, beaucoup de pression, beaucoup d'heures, beaucoup de candidats, et donc les entretiens sont impitoyables. Et donc là je parle aux étudiants en disant il faut absolument que vous vous prépariez, c'est vrai pour tous les entretiens, on est bien d'accord que vous soyez commercial, monteur, en marketing, il faut se préparer. Mais des fois on se dit peut-être ça va passer etc. Là M&A ils ne se disent pas ça va se passer, ils savent, il y a des heures et des heures et des heures de travail. Et en fait pouvoir leur permettre de s'entraîner dans des vraies conditions avec plein de questions super techniques, on parle de questions où on va chercher... des lignes sur le bilan en vous disant là ça se passe quoi, ça ça bouge c'est dur pour faire l'exercice je me suis plongé dans le truc je sais pas si je suis prêt à passer des entretiens en MNL, c'est vraiment compliqué et donc en fait s'ils peuvent s'entraîner sur ça je pense que ça va être vraiment publicité on sait qu'on nous a déjà demandé beaucoup de fois et donc on écoute ce qu'on nous dit et on l'a développé c'est quoi qu'on peut te souhaiter pour les 12 mois qui viennent ? C'est quoi qu'on peut me souhaiter ? Beaucoup de clients ? Ce serait super ! C'est ça la boîte, à chaque fois les gens me disent tu fais quoi ? Bah on développe le produit, on trouve des clients, c'est ça le but.

  • Speaker #0

    Tu as un product market fit ?

  • Speaker #1

    Ouais je pense qu'en tout cas sur le produit école on commence à l'avoir. En fait on a focalisé beaucoup d'énergie sur le produit. en 2024 notamment, pour qu'ils soient à la hauteur. Et puis c'est ce que je disais, les 80% sont faciles à avoir, les 20% ne sont pas faciles à avoir. Donc vraiment sur avoir ces choses-là, et puis répondre aux problèmes des utilisateurs, etc. Et là, je commence à parler avec de plus en plus d'écoles. On a un peu ramp-up, on a vraiment accéléré sur le côté sales, beaucoup plus, on essaye en tout cas en ce moment. Et moi, les conversations que j'ai, c'est globalement très positif. En fait, il y a un petit effet wow franchement du produit, je sais pas ce que t'en as pensé.

  • Speaker #0

    Bah carrément, carrément. Moi, alors regarde, je suis une... une opinion. Ouais. Quand je te disais que j'ai fait mon sondage post-amphi, ok, quand t'as des clients qui te font justement wow, c'est bluffant euh... Bon, tu dis, ok, il y a un chemin là. Il y a un chemin.

  • Speaker #1

    Et puis en plus, ça vient dans un truc où il y a réduction des effectifs, etc. Forcément, le marché des écoles est...

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, mais même pas. Je pense qu'on doit être les premiers à surfer sur les vagues de lien. C'est ça aussi. Parce qu'on prépare nos étudiants à un monde... où l'IA sera prégnante. Elle sera là, c'est ce que tu disais, elle est déjà là, elle est partout. En plus, moi, ça fait partie juste des sujets d'intérêt majeurs. Je pense qu'avec tout ce qui se passe avec la présidence Trump autour de l'IA, etc. Justement, c'est pour ça que c'est intéressant, je pense, d'être implanté aux US, de développer aux US. parce que les US vont se fermer à un moment là-dessus. Il y a des vrais problématiques géostratégiques.

  • Speaker #1

    Clairement.

  • Speaker #0

    La Chine arrive, DeepSeek est là et se diffuse gratuitement. Veta, il va avec Lama, mais Lama, c'est US. Et ça va se fermer. L'Europe régule.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Il y a Mistral. OK. Mais le grand fait des Européens, c'est d'avoir placé une loi sur l'IA. Sachant que Trump vient de parler d'un truc, il dit non mais les trucs de test, finalement on s'en fout, on peut passer en prod direct. Donc je pense que ça accélérait beaucoup. Et là, ça a passé le turbo.

  • Speaker #1

    Là, c'est... Moi, je me dis aussi, je disais un peu ce matin sur... Ils doivent savoir un truc. Pour investir autant d'argent, ils doivent savoir un truc qui se passe. Je pense qu'il y a des trucs qui se passent qu'on ne sait pas forcément encore, où ils ne sont pas loin d'avoir des avancées majeures encore plus dans l'IA. Et ça, c'est excitant. Ça fait un peu peur aussi, parfois.

  • Speaker #0

    ça peut faire flipper je suis plutôt innovative friendly et surtout je sais plus à qui je disais ça ce matin mais t'arrête pas ce que tu vois là aujourd'hui ok il y a des bugs il y a des trucs etc mais ce bug là il va pas attendre 20 ans avant d'être réglé les problèmes d'hallucination etc allez dans un mois c'est fini on en parle plus on le voit bien on le voit bien entre le lancement d'OpenAI grand public ou le grand public qui couvre ce qu'est l'intelligence artificielle et les LLM et ce qu'on a aujourd'hui avec O3 qui arrive d'ici quelques jours c'est un monde c'est un monde en un an et demi ça va très très vite et moi je ne m'en cache pas je travaille toute la journée avec ChatGPT-Ware sur plein de trucs c'est pas le sujet c'est...

  • Speaker #1

    Il y a des trucs à faire, ouais.

  • Speaker #0

    Clairement. Alex, c'est une belle histoire. C'est une belle histoire. Je pense que on va prendre date, on se dit, on se refait un truc dans un an, parce que je pense que ça aura tout cassé, cette affaire.

  • Speaker #1

    J'espère.

  • Speaker #0

    Allons-y pour les sept dernières questions rituelles de la colle. Dis-moi, Alex, quel est ton mot préféré ?

  • Speaker #1

    Ce sera Mentor.

  • Speaker #0

    Dixit, l'histoire, la jeunesse de Brio.

  • Speaker #1

    La jeunesse de Brio et puis ce que c'est Brio aussi en fait finalement. Donc il y a beaucoup de choses, c'est assez marrant.

  • Speaker #0

    Il a vraiment oublié d'être con lui. Allez, le mot que tu détestes.

  • Speaker #1

    Impossible.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas français.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas français, mais ouais j'aime pas ce mot, ça fait très cliché mais... Je pense qu'aujourd'hui il est de moins en moins utilisé et c'est pas mal.

  • Speaker #0

    Le son, le bruit que tu aimes ?

  • Speaker #1

    On va revenir à mes premiers amours, c'est le son d'une salle d'escrime. Et c'est très particulier. Il y a des âmes qui s'entrechoquent, il y a des gens qui crient. Et c'est, je ne sais pas, c'est une petite Madeleine de Proust personnelle, je ne sais pas. Il y a quelque chose, il y a vraiment quelque chose. C'est une énergie particulière, c'est vraiment génial.

  • Speaker #0

    Le son ou le bruit que tu détestes ?

  • Speaker #1

    un bug Windows. Ding ding ding ! Parce que moi, à chaque fois, c'est une petite anecdote, mais Firmin, notre développeur web, à chaque fois m'engueule parce que quand un truc ne marche pas du premier coup, j'appuie 8 fois sur ma souris et il me dit mais forcément ça bug, tu as appuyé 40 fois ! Ah bah ouais, le logiciel il bug ! C'est pas un vrai bug ça Alex, attends que ça marche quoi ! Et encore le bug Windows où on appuie 20 fois sur entrée... Ouais, c'est ça le bug.

  • Speaker #0

    Ton juron gros mot ou blasphème favori ?

  • Speaker #1

    Je pense que je vais être super classique, mais putain, il est bien. Il sort bien et il fait du bien.

  • Speaker #0

    La citation que tu aurais aimé avoir prononcée ?

  • Speaker #1

    C'est une citation de Bruce Lee, que je ne sais plus où j'ai lu. Enfin, je pense que c'est de lui. Je vais la faire en anglais, avec mon accent françouillard préféré. C'est In Glorious Attempts. It is glorious even to fail. Low aim, not failure, is the crime. Et donc ça, je pense que c'est beau pour l'entrepreneuriat. Tu vois, ça veut dire, en fait, si j'attraduis pour les non-anglophones, c'est dans tout ce que vous faites, dans ce qui est glorieux, ne pas réussir...

  • Speaker #0

    Il faut être flamboyant.

  • Speaker #1

    Ne pas réussir, c'est pas grave. C'est glorieux même de réussir parce qu'en fait, le vrai crime... c'est pas de ne pas réussir, c'est de viser trop bas.

  • Speaker #0

    Ouais, mais ça résonne bien avec qui tu es aussi, tu vois.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Un grand escrimeur devant Internet, c'est Cyrano.

  • Speaker #1

    Et Cyrano,

  • Speaker #0

    ce panache.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est beau de prendre des... Enfin, on parlait d'opportunités, c'est beau de tester les choses. Allez, on y va, quoi. On y va, on teste, on a de l'ambition. Après, on ne réussit pas, on ne réussit pas, c'est super. Et ça va bien avec brio, je veux dire, prenez le poste de vos rêves, allez-y, préparez-vous, soyez à fond. Et puis si vous n'êtes pas pris, vous en aurez un autre. Mais essayez, essayez, allez-y.

  • Speaker #0

    Très bien. Si Dieu existe, qu'aimerais-tu, après ta mort, l'entendre te dire ?

  • Speaker #1

    Tu as fait une différence. C'est ça que j'aimerais bien l'entendre dire. Tu as eu un impact sur la vie des gens. On parlait de la mission de brio, on parlait de tout ça. Et je pense que ça, on va en parler des clients, bien sûr c'est super de réussir. Mais moi je suis heureux quand j'entends, il y a deux semaines je parlais avec une directrice d'un career center d'une école avec qui on travaille, qui me disait, donc le Paul-Léonard de Marcy, qui me disait en fait j'ai deux élèves là qui étaient hyper timides. et du coup on leur a donné brio, ils avaient pas du... vraiment j'avais du mal, je savais pas comment les avoir blablabla et ils ont eu brio et puis ils ont eu leur stage et ils étaient hyper contents et j'ai senti vraiment j'ai senti une différence chez eux avec brio, donc ça c'est un petit exemple et puis deux personnes qui disent ah tu veux faire brio une super boite, avoir plein de clients, tu parlais bah ouais, mais en fait ça passe aussi par ça et donc, il faut avoir fait une différence dans la vie des gens ces gens là tu vois et... et bah ils avaient pas confiance en eux le fait de leur donner confiance c'est génial et donc après on peut faire la différence moi mon but c'est de faire la différence à une grande échelle si possible d'aider tout le monde à partir du même endroit sur la ligne d'arrivée et plutôt devant que derrière si on met tout le monde derrière c'est plus chiant mais en fait c'est d'avoir fait une différence et si tu fais la différence au moins dans la vie d'une personne c'est déjà super je ne peux être que

  • Speaker #0

    100% en phase avec ça si chaque jour t'arrives à avoir à faire la différence pour une personne merci Ça vaut le coup de celui.

  • Speaker #1

    Après, si on peut faire pour 10 000, c'est bien aussi. Mais ouais, t'as fait une différence. Ta vie a servi à quelque chose. T'as aidé des gens. T'as eu un impact. Alors, impact, c'est un mot tellement galvaudé maintenant que... Mais bon, ouais, t'as changé les choses. T'as changé les choses.

  • Speaker #0

    Ok, Alex, on restera là-dessus. Merci de ton temps. Plein de belles choses pour Brio. Puis comme dit, on se revoit dans un an.

  • Speaker #1

    Merci à toi. Je prends date. Merci à toi.

  • Speaker #0

    A plus. Bravo, vous avez tenu jusque-là. Merci de votre écoute. Si vous avez aimé cet épisode, partagez-le sur les réseaux sociaux. Allez mettre 5 étoiles et des commentaires sur les plateformes de podcast. Abonnez-vous. Abonnez-vous à notre newsletter. Et dans tous les cas... Très bientôt pour un prochain épisode de La Colle. Et n'oubliez pas, tout est possible à qui rêve, ose, travaille. Ils n'abandonnent ?

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Description

Comment un jeune entrepreneur transforme-t-il la préparation aux entretiens d'embauche grâce à l'intelligence artificielle ? Dans cet épisode captivant de La Khôlle, Pierre Barreaud reçoit Alex Nativelle, co-fondateur de la startup Brio, qui révolutionne l'accompagnement des étudiants. Alex, diplômé d'HEC, partage son parcours inspirant, de ses études à la création de son entreprise, en passant par des stages qui ont façonné sa vision du monde professionnel.


Brio n'est pas seulement une plateforme ; c'est un véritable outil d'égalité des chances qui vise à réduire les biais dans le processus de recrutement. Alex nous explique comment il a développé une stratégie innovante pour aider chaque individu à acquérir les compétences nécessaires pour décrocher le poste qui lui convient. Dans un monde où la concurrence est féroce, La Khôlle vous offre un aperçu précieux des coulisses de l'entrepreneuriat et de l'éducation moderne.


Au fil de l'épisode, nous abordons des thèmes cruciaux tels que la culture d'entreprise, l'apprentissage continu et l'importance du feedback. Alex souligne que le succès de Brio repose sur ces piliers, permettant ainsi aux jeunes de naviguer avec confiance dans le monde complexe des affaires d'aujourd'hui. En utilisant l'IA pour créer des simulations d'entretiens réalistes, Brio se positionne comme un acteur clé dans le développement personnel des étudiants.


Ce podcast est une véritable source d'inspiration pour les entrepreneurs en herbe, les chefs d'entreprise et tous ceux qui s'intéressent à la stratégie et à l'innovation. Grâce à des interviews inspirantes, La Khôlle vous invite à découvrir des experts qui partagent leur savoir et leurs expériences. Que vous soyez un CEO à la recherche de nouvelles idées ou un étudiant désireux de se préparer au mieux pour le marché du travail, cet épisode est fait pour vous.


Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante sur l'entrepreneuriat, la pédagogie et le leadership. Écoutez comment Alex Nativelle et Brio s'engagent à faire une différence dans le paysage éducatif et professionnel. Ne manquez pas cette chance de vous inspirer et de vous informer sur les nouvelles tendances qui façonnent notre avenir. Avec La Khôlle, ouvrez la porte à la curiosité et à la découverte, et préparez-vous à convaincre lors de vos futurs entretiens !


Liens utiles :

Alex sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/alex-nativelle/

Brio : https://brio.ink/landing-page

Antoine Carrière sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/antoinecarriere/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans la colle. Vous êtes curieux ? Vous avez soif de comprendre le monde qui vous entoure ? Alors vous êtes au bon endroit. Si vous aimez vous remettre en question, que comme moi vous pensez qu'on n'a jamais fini d'apprendre, alors la colle est faite pour vous. Sans se prendre au sérieux, je vous propose à chaque épisode de partir ensemble à la découverte de nouveaux horizons, de profils et d'idées inspirantes. Je suis Pierre Barraud, j'ai créé, édité et produit ce podcast. Je suis également directeur général du Campus Orléans de l'ISC Paris, école de commerce, membre de la conférence des grandes écoles. Mon mantra ? Vis comme si tu devais mourir demain, apprends comme si tu devais vivre toujours. Je suis preneur de tous vos commentaires, suggestions, remarques. Ils sont tous bienvenus. Et bien évidemment, je compte sur vous pour placer 5 étoiles et des commentaires sur toutes les plateformes. Allez, c'est parti, bonne écoute ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de La Colle. Aujourd'hui, on va parler entrepreneuriat, on va parler intelligence artificielle, on va parler jeune pousse, tout ce que vous voulez, et ça va être juste incroyable ! J'ai le plaisir, l'honneur et l'avantage d'accueillir aujourd'hui au micro Alex Nativelle. Salut Alex.

  • Speaker #1

    Salut, ça va ?

  • Speaker #0

    Ouais, un peu. Pour tout vous dire, on fait ça un peu à l'arrache. Alex vient de faire une présentation devant les étudiants de l'ISC et on s'est dit voilà la bonne occasion. Alex, est-ce que tu veux bien te présenter s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Ouais. Avec grand plaisir. Merci déjà de m'avoir sur le podcast. Ça se fait de manière totalement impromptue et j'adore ça. C'est super de prendre des opportunités. Donc moi, je m'appelle Alex Nativel. Je viens de Nantes à la base. Si on fait un peu le parcours. J'ai fait HEC. En sortant d'HEC, j'ai créé Brio. On reviendra peut-être sur le parcours-là.

  • Speaker #0

    Déjà, rien que ça, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    J'ai créé Brio il y a un an et demi en sortant d'HEC. En deux mots, Brio, notre mission, c'est de permettre à tous de trouver le poste qui leur convient. Le poste qui leur rêve. Et dans ça, il y a beaucoup de choses qui sont dites et pas dites. Le but, c'est vraiment le poste qui leur convient. C'est important, c'est donner à chacun la chance de pouvoir postuler à des postes. Pour moi, c'est super important. On parle d'égalité des chances, etc. C'est savoir que ce poste existe, donner les outils pour pouvoir y accéder. Ensuite, si vous n'êtes pas la bonne personne pour ce poste-là, ce n'est pas grave, mais allez vraiment chercher les gens pour qu'ils puissent se préparer. et qu'on réalise un peu le rêve de chacun. C'était le poste de vos rêves. On a changé ça en le poste qui vous convient. Et puis du côté des entreprises, c'est aussi intéressant pour elles. Parce que le poste qui leur convient, ça veut dire que vous êtes la bonne personne pour faire le travail. Et ça, c'est important pour nous d'avoir cette dualité de deux côtés. Alors,

  • Speaker #0

    cas d'usage avec l'ISC. En gros, brio pour tous les étudiants de l'ISC. qui s'entraînent à leurs entretiens.

  • Speaker #1

    Ouais, donc là, je vous ai parlé de la vision, etc. Parce que c'est super important, en fait, de toujours remettre du sens dans ce qu'on fait. Mais Brio, concrètement, c'est quoi ? Aujourd'hui, c'est une plateforme qui permet de s'entraîner aux entretiens d'embauche en faisant des simulations d'entretien avec de l'intelligence artificielle. Donc, qu'est-ce qui se passe ? Je suis un étudiant de l'ISC. Par exemple, on est aujourd'hui. J'ai un stage...

  • Speaker #0

    C'est pas comme on se fait un peu de pub.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est très bien. J'ai un entretien pour un stage de développeur commercial dans deux jours, je suis super stressé, je ne sais pas du tout ce qu'on va me dire. J'arrive sur la plateforme, je mets ma description de poste, je mets mon CV, je lance l'entretien, j'arrive sur quelque chose qui ressemble à un Google Meet, un Teams, un Zoom, j'ai ma caméra, on me parle, donc l'IA me parle en me disant bonjour Alex, bienvenue, ça va être un entretien ensemble, est-ce que vous pouvez commencer par vous présenter ? Et là hop, ça commence, c'est comme si j'étais avec un véritable recruteur, je parle de moi, je me présente, etc. Et ensuite l'entretien déroule. On va me dire, d'accord, si c'est un poste de commercial, par exemple, on va me dire, est-ce que vous avez déjà une expérience de vente ? Enfin bref, je vous passe le détail d'un entretien. Le but, c'est que ce soit extrêmement personnalisé. Donc, si je suis un analyste financier, je ne veux pas avoir les mêmes questions que quelqu'un en marketing. Et surtout, interactif. C'est-à-dire, ce n'est pas une liste de questions, ce n'est pas quelque chose où je m'entraîne avec papa, maman, c'est technique. On sait vraiment quelles sont les compétences qu'on va aller chercher. Et si vous me dites, bonjour, je m'appelle Alex, on va vous dire, ok, super Alex, mais vous pouvez m'en dire un petit peu plus. J'ai fait le... l'exemple juste avant avec les étudiants de lycée où je disais bah j'étais je faisais pour un poste de monteur je peux du tout monteur vidéo il disait voilà j'ai monté des petites vidéos pour les réseaux sociaux tout seul et donc il a capté ça il dit d'accord vous n'avez pas d'expérience professionnelle c'est pas grave ce que vous pouvez me parler de vos expériences personnel avec ce truc là. Donc le but c'est vraiment que en tant qu'étudiant je me mette dans la peau le jour J de comment ça va se passer.

  • Speaker #0

    Il y a une question, alors juste sur l'opérationnalité du truc, parce que pour avoir creusé un petit peu autour de ces sujets, c'est le temps de réponse de l'IA. Comment vous faites pour finalement que ce soit un dialogue le plus naturel possible ?

  • Speaker #1

    Bah justement ça c'est un truc qui est super important pour nous et d'ailleurs à chaque fois on essaye de rajouter un peu de complexité pour que ça marche mieux et on se dit ah ! rajouter de la complexité mais il faut réduire le temps donc en fait on a regardé le temps si on est en dessous de 2 secondes de délai de réaction ça paraît normal on pourrait être à moins mais en gros dans une conversation normale on se laisse parler, on est tranquille c'est un peu comme ça que ça se passe, on peut laisser un petit peu de temps mais il ne faut pas que si c'est 5 secondes ça va me paraître bizarre, donc nous c'est vraiment notre but d'être moins de 2 secondes c'est une marque qu'on s'applique toujours pour que ça fasse naturel pour ça comment on fait ? En fait on ne va pas forcément rentrer dans la technique etc mais on a des outils qui nous permettent de streamer en live. Donc en fait, au lieu d'attendre que l'IA génère l'ensemble du message et ensuite parle, parce que c'était comme ça que ça marchait, génère le message, ensuite il y a un modèle qui parle, en fait, dès les premiers mots qui sont générés par l'intelligence artificielle, le modèle va commencer à parler. Et ça, ça permet de couper drastiquement le temps de réaction.

  • Speaker #0

    Ok. Alors je suis désolé, peut-être trop technique ou pas, mais... En dessous, le moteur IA, c'est qui ?

  • Speaker #1

    C'est quoi ? Alors, il y en a plusieurs. On utilise plusieurs modèles. Il y a des modèles de... Alors, on va partir dans les techniques. Ça, j'adore ! On a des modèles de texte to speech, c'est-à-dire qui transforment le texte qui est généré par de l'IA en un modèle, en une voix. Il y a des modèles de speech to texte, c'est-à-dire que moi, je parle, parce que le but, c'est que l'entretien, c'est comme si on était ensemble. Je parle, ça transcrit, parce que l'IA comprend les mots et pas... Enfin, les mots, c'est un grand mot, mais les mots et... pas la voix. Et ensuite, on a des modèles derrière, OpenAI notamment. On a plusieurs modèles, en fait, qui... Par exemple, un modèle qui vient analyser la description de poste, un modèle qui vient analyser le CV. Ensuite, plusieurs modèles qui se répondent dans l'entretien.

  • Speaker #0

    Vous êtes le real-time API de OpenAI ?

  • Speaker #1

    Ouais, on utilise Azure très spécifiquement aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Donc le cloud de Microsoft.

  • Speaker #1

    Ouais, exactement. Et en fait vraiment le but c'est qu'il y ait des agents par exemple, il va y avoir un agent intelligent par exemple qui va réfléchir dans la conversation, un agent qui va faire des choses, on a des agents aussi pour l'analyse d'images, on en a pas parlé encore de ça mais après mon entretien j'ai un rapport qui va être généré et qui va donc me dire concrètement Alex dans cet entretien là qu'est-ce qui était bien et qu'est-ce qui était pas bien.

  • Speaker #0

    Ça je trouve ça bleu, le fait que ton truc analyse le body language, on sait tous que... Ok, quelqu'un qui est en face de toi, qui est en train de croiser les bras et qui se met en retraite, c'est peut-être pas super engageant, etc. Que ça arrive à faire ça, c'est bluffant.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est assez génial. Moi, j'adore ça. On en parlera peut-être un petit peu, mais je suis passionné par la communication. J'ai fait pas mal de concours d'éloquence, ce genre de choses. Ce projet me correspond, j'espère, c'est bien. Et donc, j'avais vraiment envie d'apporter cette patte-là aussi aux étudiants. Ce que je trouve génial avec cet outil aujourd'hui, c'est la pertinence du chose. C'est-à-dire que ce ne sont pas des conseils génériques. C'est là, tu as dit ça, tu as dit que tu étais monteur vidéo, mais tu n'as pas dit combien de tes vidéos ont fait de vues. Il faut le dire, il faut que tu fasses ça. Donc, ce sont des conseils ultra précis. Et on est capable de gérer ce qu'on a dit, est-ce que je regarde la vidéo, est-ce que je fais des mouvements des mains, est-ce que je souris, mais aussi, est-ce que je parle super vite, je suis hyper stressé, c'est horrible, bien, est-ce que j'utilise du coup tous les verres de froid ? C'est ça,

  • Speaker #0

    c'est horrible. Bienvenue dans mon monde.

  • Speaker #1

    Ouais, je sais très bien que c'est... Et d'ailleurs,

  • Speaker #0

    j'ai... J'ai un vrai problème générationnel avec le du coup.

  • Speaker #1

    C'est marrant, à chaque fois que je parle du du coup, ça réagit. Tout le monde l'a directement. Donc c'est ça qui est super, c'est qu'en fait, il y a des gens qui sont plus à l'aise à l'oral, d'autres moins à l'aise à l'oral. Et c'est ce que je disais par rapport à notre mission, c'est vraiment de fournir à tous des outils qu'ils n'ont pas forcément l'habitude d'avoir pour avoir du recul sur ce qu'ils font et se dire, OK, comment est-ce que je m'améliore ?

  • Speaker #0

    Sur la reconnaissance de sentiments, des expressions faciales, etc. Ce n'est pas ce qui est le plus évident, non ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, nous, on n'est pas encore sur la reconnaissance de sentiments faciales. On est sur des choses plus techniques, disons. Est-ce que mes yeux sont fixés sur la caméra ou est-ce que je regarde autour ? Est-ce que je regarde un papier ? C'est ça, eye tracking, qui est plus facile à faire. et qui a un vrai impact en fait. Les mouvements des mains, donc est-ce qu'on voit mes mains sur ma vidéo par exemple ou alors est-ce que je suis complètement collé à la caméra ce qui est absolument horrible. Pareil sur le sourire, est-ce que je vais sourire ou pas, ça c'est plus facile à détecter aussi. Et en fait il y a aussi des trucs assez marrants pour avoir fait pas mal d'entretiens de recrutement dernièrement aussi, c'est par exemple qu'est-ce qu'il y a derrière vous. Souvent on oublie en visio, est-ce que je suis bien éclairé, est-ce que derrière moi c'est... C'est quoi l'affiche qu'il y a derrière vous ? Exactement. C'est un peu bizarre, là, votre panier de linge sale. C'est ça. Et en fait, c'est juste qu'on oublie tout le temps, notamment dans les jeunes générations, qui sont importants, en fait, parce que c'est comme si vous veniez mal habillé à un entretien en physique. C'est exactement pareil. Donc, c'est des points qu'on met à l'attention des gens qui passent ces entretiens-là.

  • Speaker #0

    Je trouve ça... J'ai fait un... Comment dire ? Un sondage non représentatif, non pas sorti des urnes, mais sorti de l'amphi. Et on sent que ça prend. C'est-à-dire que l'utilité, peut-être même le fait que ce soit finalement pas un humain, c'est peut-être aussi un avantage.

  • Speaker #1

    Complètement.

  • Speaker #0

    Parce qu'être jugé par une machine, alors que le regard de l'autre... Le regard de l'altérité, ça peut éventuellement poser plus de soucis. Mais non ?

  • Speaker #1

    Complètement. Mais nous, c'est un des retours qu'on a d'ailleurs dans les écoles avec qui on est, qui est énorme, c'est qu'ils disent en fait, on a pas mal d'étudiants qui sont très timides et qui osent pas venir nous voir. On a des services carrières, on a des coachs et ils ne viennent pas nous voir. Et par contre, l'outil, ils l'ont utilisé plein de fois. Et donc, on dit, c'est super. Notre but, c'est d'offrir quelque chose qui soit utile. Et en fait, la machine, je m'en fiche. je commence à bégayer, à faire n'importe quoi, je dis blblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblbl

  • Speaker #0

    On va faire un retour en arrière un petit peu, parce que tu es passé dessus assez rapidement. Donc tu es Nantais, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Ouais, tout à fait.

  • Speaker #0

    Retenu, ok, bon, est-ce qu'il y a quelque chose ?

  • Speaker #1

    Pas grand chose à dire.

  • Speaker #0

    Une enfance heureuse, etc. Et a priori, tu as été plutôt bon élève alors ?

  • Speaker #1

    Plutôt bon élève, ouais, enfance heureuse. Peut-être le point saillant de tout ça, c'est le sport. qui est pour moi vraiment essentiel dans ma vie en général, le sport en général, et un sport en particulier, assez original, qui est l'escrime. D'accord. Voilà, donc j'ai fait beaucoup beaucoup d'escrime, et je continue à faire, alors moi maintenant malheureusement avec Brio, mais je continue à faire de l'escrime depuis que j'ai 7 ans. Et donc c'était vraiment un... Bon moi je suis convaincu des vertus du sport pour les gens et les jeunes en général, et donc beaucoup d'escrime en compétition. fleurais plus de 3 fois par semaine notamment au lycée compétition le week-end etc et ça je pense que ça m'a aussi forgé l'esprit de compétition le plaisir de réussir etc tu sais que ici t'es à Orléans c'est une grande terre d'équipe je sais je sais on a des champions olympiques là ok

  • Speaker #0

    non mais intéressant et donc post bac prépa HEC prépa HEC ouais tout à fait prépa HEC ECS

  • Speaker #1

    En fait, j'avais toujours envie de faire du commerce. Moi, ce qui me passionne, je n'ai plus enfant, non, mais j'ai toujours bien aimé les relations sociales, globalement, d'être avec les gens, ça me fait... Et aujourd'hui, on parle beaucoup de télétravail, etc. Télétravail, c'est vraiment du mal, c'est un petit aparté. Mais moi, j'ai besoin d'être avec les gens, j'ai besoin de sentir ça comme ça.

  • Speaker #0

    Je pense qu'on en revient tous aussi du télétravail. On a bien aimé aussi. Moi, j'ai bien aimé.

  • Speaker #1

    Mais c'est bon.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que c'est bien de se voir ?

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est sympa de se voir. Et en fait, je ne sais pas, je n'ai vraiment pas trop hésité. C'était assez clair que c'était une école de commerce que je voulais faire. Et puis aussi, il y a ce syndrome de bon élève, je pense qu'il est présent notamment dans les prépas HEC, où en fait, c'est une voie qui ouvre tellement de portes que je me dis, bon, c'est un semi-choix finalement. Après, je pourrais faire un peu ce que je veux.

  • Speaker #0

    Ma fille dit que c'est le moins pire des choix.

  • Speaker #1

    Ouais, franchement c'est une super citation Et c'est vrai Après je peux faire un diplôme Avec une école d'ingénieur Je pars en ingénieur Bon je peux pas faire médecin A part médecin, il y a peu de métiers que je peux pas faire Je peux faire pompier, je peux faire avocat Je peux faire vendeur J'étais à Stanislas à Paris

  • Speaker #0

    Ah ouais Donc ton dossier scolaire, il était quand même achete-bon.

  • Speaker #1

    Oui, j'avais un bon dossier scolaire. J'ai pas mal travaillé.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu fais ton humble là ? Parce que 1 pour rentrer chez Aston, plutôt pas mal. Et derrière, alors t'as cubé ou pas ?

  • Speaker #1

    Non, 2 ans de prépa.

  • Speaker #0

    Et tu connais ton rang d'intégré ?

  • Speaker #1

    Oui, 119 ou 120.

  • Speaker #0

    Sur 280.

  • Speaker #1

    Sur, on est 400 intégrés.

  • Speaker #0

    Oui. One 380, pardon. Qu'est-ce qui fait que... T'as passé ce cut là. Qu'est-ce qu'ils ont vu chez toi ?

  • Speaker #1

    Au-delà de la puissance académique. Ouais, je pense qu'il y a un truc vraiment qui m'a... Pour moi, qui a été le facteur de clé de réussite durant la prépa, c'est la régularité. Ça paraît super con comme ça, mais moi, je ne me considère pas particulièrement intelligent, particulièrement brillant. J'en connais des gens, franchement, j'ai des amis. C'est exceptionnel. Ils ont une capacité...

  • Speaker #0

    Il y en a deux ou trois qui pédalent très,

  • Speaker #1

    très vite. C'est exceptionnel. Et des raisonnements complètement... Alors il y a beaucoup de cultures, moi je suis arrivé de Nantes à Paris, j'étais perdu, j'étais dans le bar, je me disais comment ils savent autant de trucs ces gens là ? Ce qui était assez marrant, mais il y a aussi, en fait j'étais un bourreau quoi. J'avais en gros, pour te donner des détails du truc, je faisais 6 heures de travail par jour en plus des cours, tous les jours. C'était 3 heures de maths, 1 heure d'histoire, 1 heure d'anglais, 1 heure d'espagnol et soit 1 heure d'histoire, soit 1 heure de philo. Et ça c'était tout le temps, qui pleuvent, qui neige, qui vente, le week-end, les jours fériés, en vacances. C'était six heures de travail, il faut que j'ai fait ces six heures.

  • Speaker #0

    Tu avais coupé complètement l'escrime ?

  • Speaker #1

    En première année, ouais. Et en fait, je me suis rendu compte qu'il fallait que je fasse un truc. Et j'ai fait un truc qui était vraiment hyper intelligent. S'il y a des gens qui n'en connaissent pas... Non, mais réstrospectivement, ça paraissait bizarre, mais en fait, je faisais l'escrime le vendredi soir. Simplement parce que...

  • Speaker #0

    Pas sur la table,

  • Speaker #1

    ça résonne impressionnant. Le vendredi soir... parce que le samedi on avait DS, tous les samedis matin on avait DS 4 heures et en fait tout le monde le vendredi soir révisait comme des malades pour le DS du lendemain ce qui servait absolument à rien, parce que la prépa on s'en fiche de tes notes l'important c'est combien tu finis à la fin le jour du concours et donc moi j'étais déstressé, j'arrivais en examen en me disant bon bah j'ai pas bossé comme un maladie hier contrairement à tous mes petits camarades mais au moins je suis bien, je suis détendu et en fait ça a super bien marché voilà, c'était ça le... Ok,

  • Speaker #0

    qu'est-ce qui a fait... Alors, est-ce que devenir entrepreneur, c'était un truc que tu avais en tête déjà ?

  • Speaker #1

    C'était pas un truc que j'avais en tête quand j'étais en prépa, par exemple. C'est un truc qui m'est venu un peu plus tard. Enfin, j'avais en tête. Je savais que j'étais entrepreneur, etc.

  • Speaker #0

    Pourquoi t'es pas devenu consultant au BCG ?

  • Speaker #1

    Alors, sur cette réponse-là, j'ai une réponse très claire. C'est parce que j'aime pas conseiller. J'aime bien faire les choses. C'est très clair. Moi, je me suis posé la question. Franchement, consultant BCG, j'ai plein d'amis qui sont consultants BCG, c'est super. Le statut social, un peu moins sur les horaires, mais sur la paye, c'est aussi sympa.

  • Speaker #0

    Tu m'étonnes. Jean-Christophe, si tu nous écoutes.

  • Speaker #1

    Et donc, des fois, je regrette, parfois. Mais non, en fait, moi, j'avais envie de mettre les mains dans le cambouis, de faire les choses. Et c'est pour ça que je n'ai pas devenu consultant. Et en fait... On va peut-être revenir sur l'histoire de brio, etc. Mais le goût de l'entrepreneuriat, il m'est venu en école plus, où en fait, on a beaucoup parlé de l'entrepreneuriat, c'est sexy, etc. Et j'ai fait un stage en startup qui est absolument... C'est une odyssée, le truc. Vraiment, pour ne pas en parler, mais c'était vraiment une odyssée. C'était exceptionnel. J'ai eu cinq mètres de stage différents en six mois, ce qui est quand même, je pense, un beau record. On pourrait se dire, c'est n'importe quoi. Et finalement, ça m'a donné envie. Finalement, le goût de la difficulté m'a donné envie. Et puis, il y a beaucoup de choses qui m'ont donné envie.

  • Speaker #0

    C'était chez qui ? Tu veux en parler ?

  • Speaker #1

    Ouais, on peut en parler. J'ai fait un stage chez Blink, qui était une startup fintech à Barcelone. Et qui était absolument génial. Moi, j'ai passé des super bons moments parce que les gens étaient vraiment sympas. En fait, ce que j'ai bien aimé dans la startup, c'est que le pro et le perso se mêlent beaucoup. Oui. Et finalement, ça, moi, c'est quelque chose, surtout en étant jeune, qui est important. On se fait des amis. On sait pourquoi on travaille, en fait. Je suis dans les tranchées avec mes amis et c'est mon ami. Et donc, j'ai envie de faire le plus possible pour l'aider. Et l'aider, c'est travailler. Et puis, je ne vais pas lui rendre de trucs en retard parce qu'en fait, c'est vraiment important pour moi ce qu'il pense de moi. Ce n'est pas juste un autre collègue. Oui,

  • Speaker #0

    je comprends.

  • Speaker #1

    Et ça, c'était vraiment une force très forte de la culture d'entreprise, de comment la boîte s'est créée et tout, que j'ai vraiment ultra apprécié. chez Bling et que maintenant j'apprécie chez Brio.

  • Speaker #0

    C'est quoi le truc que t'as pris en stage et que tu reproduis aujourd'hui ? Ouf ! Tu parles de la culture, par exemple. Chez Brio, vous avez une culture ?

  • Speaker #1

    Oui, on essaie en tout cas, c'est clair. Il y a un truc qui est super important pour nous, c'est vraiment le côté d'apprentissage. En fait, on est humble, on ne sait pas les choses forcément, mais on veut essayer. Le but, c'est vraiment de tester des choses. Et donc, on teste, on apprend. et on y va. Et donc en fait, bon, ça paraît simple comme ça, on dit tout le temps la culture du feedback, la culture du feedback, mais c'est vraiment nous ce qu'on a voulu mettre en place chez Brio, et c'est ce qu'on fait tous les jours, on dit, on se parle parfois, on se dit, ben, je préfère que tu me dises un truc méchamment, mais comment tu me le dises que tu le dises pas, quoi. Alors après, méchamment, on se connaît bien, donc on sait très bien que c'est pas méchant. C'est ce que je disais aussi, si on a des amis, ben les amis, on est capable de leur parler parfois de manière difficile, parce qu'on sait que... C'est pas méchancé, parce que c'est important pour toi d'entendre ça, donc je vais te le dire. Alors on peut enrober, c'est bien. Il y a quelqu'un qui dit,

  • Speaker #0

    un ami, c'est quelqu'un dont on connaît tous les défauts,

  • Speaker #1

    mais qu'on aime quand même. Ouais, bah il est super cette définition. Je sais que j'écoute pas le podcast et un Théo Lyon, je sais pas si tu connais. Ouais, très bien. Ouais, et bah il...

  • Speaker #0

    Et il passait sur la colle, épisode je sais plus combien.

  • Speaker #1

    Super.

  • Speaker #0

    Mais au tout début de Koudak.

  • Speaker #1

    Trop bien. Je suis très admiratif de ce qu'il a fait. Et un des trucs qu'il disait, c'est choisissez les gens selon leurs défauts. Il dit, il y a plein de défauts sur cette terre. Il faut savoir quels défauts vous horripilent. Vous ne pouvez pas travailler avec ces gens-là. Et quels défauts, avec lesquels défauts vous êtes d'accord. Parce qu'en fait, c'est ce qui ressortira à la fin. Et j'aime beaucoup ce truc, cette mentalité de se dire, c'est quoi les défauts avec lesquels je ne suis pas du tout d'accord. Je ne peux pas les gérer. et c'est quoi les défauts ? Bon bah c'est pas grave quoi épisode 65 ok bah excellent,

  • Speaker #0

    énorme et j'aime beaucoup ça je trouve ça très pertinent parle moi de la genèse de tout ça à quel moment t'as eu le début d'idée déjà je t'ai même pas posé la question,

  • Speaker #1

    vous êtes plusieurs co-fondateurs en fait l'équipe est assez marrante en fait il faut retourner à 2020 pour le début de ce truc là où moi je suis HEC en deuxième année et je cherche un peu dans les trucs, je suis un peu perdu je sais pas trop ce que je veux faire et je me dis j'aurais bien parlé à des gens qui ont déjà fait ces trucs là. Et donc il y a des programmes de mentorat HEC, si il y a des gens de HEC qui m'écoutent allez-y. Et même dans les autres écoles franchement les programmes de mentorat c'est génial mais ils sont souvent pas très mis en avant c'est assez dommage et donc je rencontre un fameux Antoine Carrière qui est un ex HEC promo 2000 un peu quand je suis né en fait et et et qui lui a fait un parcours BCG, etc. Google en Californie. Il a monté des boîtes. C'est sympa. Super, ouais, très beau profil. Avec qui on discute pas mal, etc. Et avec qui ça se passe super bien. Je trouve que cette personne est super admirable. J'aime beaucoup parler avec lui, etc. Et apparemment, il aime bien aussi parler avec moi. Le programme dure six mois. Ça dure plus que six mois. Finalement, on continue à se parler. Il vient en France un moment pour voir sa famille. On se prend un café, etc. On continue comme ça, en fait, à... à avoir une relation où on se parle de temps en temps. Et moi, j'étais aux Etats-Unis en dernière année d'HEC, à Yale. Et il savait que j'avais bien envie de monter un projet entrepreneurial. Mais un peu comme tous les projets, j'avais testé des trucs, ça n'avait pas marché.

  • Speaker #0

    Tu n'étais pas allé sur XHEC Entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Non, j'avais vraiment envie d'aller aux Etats-Unis. J'avais vraiment envie d'aller aux Etats-Unis.

  • Speaker #0

    Je comprends.

  • Speaker #1

    Et donc, il me dit, en fait, Alex... Tu vois, on est en juin quoi, juin 2023, je suis diplômé. Je me dis, qu'est-ce que je vais faire ? Est-ce que je pars en start-up ? Parce que j'avais vraiment envie de la structure start-up, mais je me dis, bon, je vais monter un projet, mais j'ai un prêt étudiant sur le dos, pas d'argent, pas vraiment d'idées, bon, ça c'est pas très grave, mais je sais pas trop quoi faire. Et il me dit, écoute, moi, tu vois, on aime bien discuter ensemble, etc. Moi, j'ai un projet. Est-ce que t'as envie de... Donc, je me souviens très bien, j'étais dans la voiture, avec des amis pour aller en vacances. Et il me dit, est-ce que je peux t'appeler ? J'ai dit, ouais, ouais, bah moi, bah tout ça. Il me dit, écoute Alex, j'ai un projet. Je sais que t'es en train de chercher quelque chose. Je pense que ce projet, il te correspond vraiment. Moi, c'est un projet qui me tire vraiment à cœur. Donc, me dis pas oui si t'es pas prêt à t'engager. Mais je pense qu'il te correspondrait super bien par rapport à tout ce qu'on a déjà discuté. Tu vois, il me connaissait bien. Il savait mes aspirations, ce que j'aimais dans la vie. Il me dit, je pense qu'il te correspondrait vraiment beaucoup. Est-ce que tu aimerais faire ça avec moi ? Là, on vous fait une proposition comme ça, je ne sais pas ce que vous répondriez, mais moi j'étais à fond. Et je suis quelqu'un, on voit aujourd'hui, on l'apprend un peu, j'aime bien prendre des opportunités. Je trouve que la vie, elle nous offre des beaux moments, parfois, qu'il faut savoir s'exprimer.

  • Speaker #0

    Sentabiliser l'inattendu, jeune homme.

  • Speaker #1

    Ah, exactement. Et puis c'est marrant, en fait, je trouve ça marrant. Ça m'amuse. C'est ça aussi la vie, il faut se faire kiffer, on va dire. Et donc je me suis dit, dis-moi-en un peu plus quand même, on va en parler un peu plus. Mais, bon coup, on y va. C'est parti. Donc il m'a parlé du projet qui est devenu Brio aujourd'hui, qui était à peu près, on n'a pas énormément pivoté finalement, c'était à peu près ça l'idée dès le début. Et il me dit écoute, il y a deux développeurs qui travaillent sur le truc en freelance. Je dis super, ok. Et les deux développeurs qui sont donc...

  • Speaker #0

    Ça veut dire qu'il y avait déjà un début de quelque chose ?

  • Speaker #1

    Il y avait un mini truc. Deux, trois lignes de côte. Ouais c'est ça. En mai, il n'y avait pas grand chose. En gros ils ont commencé en mai à se parler quoi. D'accord. Donc il y avait un petit truc. Mais il n'y avait pas grand chose à l'époque. Et donc Paul et Firmin qui étaient les développeurs freelance, qui au bout de deux mois nous ont dit en fait, le projet est trop bien. On adore. Et freelance, en fait, on a envie d'être associés. Parce qu'on aime bien travailler avec vous. On adore le projet. On trouve que c'est un truc qui est excitant à faire, qui a de la valeur.

  • Speaker #0

    Nice. Parce que ce n'est pas souvent comme ça.

  • Speaker #1

    Bah non. Et nous on s'est dit bah on n'a pas d'argent et on trouvait que on a eu la chance de pouvoir bosser avec eux avant de s'associer, ce qui est quand même une vraie chance. Et on a dit allez on y va. Et donc Paul et Firmin.

  • Speaker #0

    C'est quoi leur background à eux ?

  • Speaker #1

    Alors Antoine en a parlé, Paul il a fait Central Supélec.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Ok, donc pas mal. Et il a fait Stanford, il a fait des trucs en IA chez Stanford etc. Et aujourd'hui il est en PhD IA à l'INRIA.

  • Speaker #0

    Ok pas mal !

  • Speaker #1

    Ouais vraiment sympa ! Et Firmin, il a été développeur, il a fait licence de maths, développeur chez Capgemini et il a fait les Silves, dans le pôle Léonard de Vinci, à la Défense. Et donc les deux étaient super alignés avec nous sur comment on avait envie de monter une boîte, on parlait de culture d'entreprise tout à l'heure, mais comment on avait envie de fonctionner. Ils sont assez... Moi, je suis très, très, très heureux de bosser avec eux.

  • Speaker #0

    T'as hésité quand même, toi, ou pas ?

  • Speaker #1

    J'ai hésité un petit peu, mais pas longtemps.

  • Speaker #0

    Dis-donc, ils t'ont dit quoi, tes parents ?

  • Speaker #1

    Mais mes parents, ils sont très... C'est vraiment mes supporters. Donc, ils étaient à fond. Ils m'ont dit, vas-y. En fait... Bon, il y a des risques dans l'entrepreneuriat. Aujourd'hui, j'ai un prêt étudiant, je ne me paye pas beaucoup, je mange beaucoup de pâtes. Ouais,

  • Speaker #0

    mais comme dit Gary Vaynerchuk, jusqu'à 30 ans, tu fais ce que tu veux.

  • Speaker #1

    C'est ça. Prends les risques. Et puis, en fait, si on regarde aussi, juste factuellement, ce que je fais là, si demain, Brio s'effondre, parce que ce n'est pas le cas. Ce n'est pas l'idée. Et puis, ce n'est pas vraiment l'idée, on est bien d'accord, mais il faut quand même penser au cas où ça va mal. Mais en fait, j'aurais eu une expérience où j'aurais appris énormément de choses. J'aurais quelque chose qui est valorisable sur un CV, beaucoup plus que pas mal d'autres expériences. Alors je pourrais sûrement pas faire de la banque, mais ça va, je suis pas trop déçu.

  • Speaker #0

    C'est pas ton ambition non plus ?

  • Speaker #1

    Non, c'est pas mon ambition non plus. Donc en fait c'est génial. Et puis il y avait un autre truc, qui est un message que j'aime bien faire passer, c'est j'ai beaucoup de gens autour de moi, des amis ou autres, qui me disent Moi j'aimerais trop faire de l'entrepreneuriat, c'est super. Mais tranquille, je vais faire 2-3 ans de conseil, je vais faire machin et je me lance. Donc moi je me suis dit pour soi je suis quel patron ? Il y a deux choses, c'est que un je me suis dit mais en fait t'apprendras jamais mieux quand on devient forgeron en forgeant Donc en fait lance toi tu verras au pire tu te craches de manière complètement ridicule Mais au moins t'auras appris tu verras comment c'est etc Et puis ouais j'ai parlé à beaucoup de gens qui étaient dans des boîtes qui disaient Ah j'avais tellement envie de monter maintenant j'ai une famille, j'ai un crédit immobilier Et en fait tu te laisses emporter quoi Et j'avais pas envie de me laisser emporter mais je me suis dit Alex t'as envie de faire ça ? Bah vas-y !

  • Speaker #0

    Puis, il y a un truc tout con, c'est quand tu commences à très bien gagner ta vie et qu'on te dit, bon, maintenant, il va falloir bouffer des pâtes.

  • Speaker #1

    Zéro.

  • Speaker #0

    Soit tu as un gros capital sur lequel tu peux vivre ou sinon, il faut expliquer à tous les gens qui vivent avec toi qu'on va serrer les boulons. Ça peut être compliqué.

  • Speaker #1

    Franchement, c'est aussi pour ça que... Je rebondis sur ça parce que justement, Antoine, qui est donc mon associé, a fait ce chemin-là aussi. C'est qui ? Encore plus impressionnant, tu vois. Tu as un poste chez Google, un bon poste, chez Google en Californie, et puis tu bosses maintenant avec Brio. Donc,

  • Speaker #0

    il est acting sur tout ça. Ouais. OK. Comment vous êtes répartis les rôles ? Comment vous prenez des décisions ?

  • Speaker #1

    En fait, ça fonctionne de manière assez simple, assez sain. Antoine, c'est lui qui a constitué l'équipe quand même un petit peu. Et lui, un de ses grands mots d'ordre, c'est la flexibilité. Il veut des gens qui soient flexibles. Et en fait, il m'a dit, on peut... On peut faire plein de choses. Il y a beaucoup de choses pour lesquelles tu vas faire des erreurs, moi je vais faire des erreurs, tout le monde va faire des erreurs. En fait, si on n'a pas des gens flexibles, qui sont rigides, qui ne sont pas d'accord pour changer d'avis, qui ne sont pas d'accord pour faire un call, finalement, bon, je vais faire un call là, un call ci, je vais un peu changer, etc. Eh bien, en fait, on est bloqué. Ça bloque vite. Et donc, c'est comme ça aussi qu'il a créé l'équipe et c'est ça qui rend les choses faciles, je pense. C'est-à-dire qu'on est capable, aujourd'hui, on a une répartition du capital. Si demain, la répartition du capital... elle ne convient pas à la boîte pour une raison ou une autre. Les investisseurs ne veulent pas investir sur ce genre de truc. Ça ne fait pas crédible par rapport à quelqu'un. On a postulé à YC il n'y a pas longtemps.

  • Speaker #0

    Y Combinator.

  • Speaker #1

    Y Combinator, pardon. Un très grand incubateur de startups. Voilà. En quelle journée ? On a changé les quittes pour avoir une histoire plus cohérente parce qu'ils sont très tech. Et ça, c'est OK. Et ça, on est d'accord pour faire ce genre de choses.

  • Speaker #0

    Ça se prend de Y Combinator, c'était ça, Maltaman. Oui.

  • Speaker #1

    très très connu donc en fait les décisions elles se prennent elles se prennent aussi comme ça avec chacun qui a son domaine de compétences donc sur l'IA c'est Paul sur la vente les clients c'est moi sur le développement web c'est Firmin sur la stratégie d'entreprise c'est Antoine c'est un peu comme ça les rôles précarés c'est pas vraiment nos précarés parce que chacun peut donner son avis aujourd'hui j'ai commencé à poster un peu plus sur LinkedIn, Firmin il me dit c'est n'importe quoi ton post, tu devrais faire comme ça et c'est ok, on parlait du feedback c'est super, il me dit attends, faut que tu sois beaucoup plus exigeant avec toi-même, tu fais des meilleurs accroches faut pas que tu postes n'importe quoi ok, et après par contre la personne qui poste à la fin c'est quand même moi donc c'est quand même moi qui vais prendre la décision à la fin et Firmin est ok avec ça, tant que je lui dis pas n'importe quoi Firmin... Mais voilà, c'est comme ça que ça se passe. Ok,

  • Speaker #0

    je comprends. Raconte-moi le, on va le faire en anglais, 0 to 1. Je m'explique. Entre le moment où tu as ce coup de fil dans la voiture, déjà, tu es parti en vacances. Mais entre ce moment-là et le moment où vous signez un premier client, il se passe quoi ?

  • Speaker #1

    Beaucoup de choses, ça a mis quand même du temps. Parce que j'ai dit oui en juin, juillet 2023. Et on a signé notre premier client en janvier 2024. C'est pas si long que ça. Ouais, mais c'était un petit truc.

  • Speaker #0

    Tu parles de rien.

  • Speaker #1

    Ouais, bien sûr. Moi, j'aime bien quand ça va vite quand même.

  • Speaker #0

    Comment dire ? Signer un client, ça veut dire que tu as une validation d'un tiers.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Et pas d'un investisseur qui rêve ou quoi que ce soit. C'est un mec qui se dit, tiens, c'est valide pour mon business. Je trouve ça super rapide.

  • Speaker #1

    Complètement. En fait, ça a été assez... Moi, j'ai contacté beaucoup de gens, parce que c'est super important d'avoir des retours des gens, de parler à tout client final. Donc, j'ai contacté des coachs carrière. des directeurs de coach carrière, des directeurs d'entreprise, etc. En disant, voilà, je suis en train de faire un truc, j'aimerais bien connaître votre quotidien, vos besoins, vos envies. Ça, c'était dans l'été. Moi, j'ai commencé. Une fois que j'ai dit oui, on y va. Premier été, assez marrant, j'étais serveur en même temps. Oui, parce qu'il fallait bien... Il fallait bouffer, moi. Je ne peux pas ne pas avoir de salaire, en fait. Et donc, j'étais serveur de 19h à 1h du matin. Et après, je bossais, donc... sur brio. Et donc j'ai commencé à bosser direct et tout. On appelle plein de gens, etc. Et en fait, c'est ces gens-là qui ont été, je les remercierai jamais assez, les premières personnes qui m'ont tendu la main, qui m'ont dit, bien sûr, on discute, etc. Et puis ensuite, j'ai recontacté et j'ai dit, tu te souviens de ce dont on avait parlé, mon projet, etc. On a un petit truc qui marche, parce qu'on peut tester ça avec des élèves à toi. Et le premier client qu'on a eu, c'est Schema.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et donc Schema ils ont dit ah ok c'est quand même super, ils étaient très ouverts. C'est ça en startup on n'a rien et il faut qu'il y ait des gens qui soient ouverts, c'est pas facile. Et donc ils ont tout de suite vu l'intérêt, ils ont dit c'est super. A l'époque l'IA ça avait commencé mais c'était pas encore, la vague n'avait que monté mais c'était pas encore aussi prégnant qu'aujourd'hui. Et donc ils ont bien vu le truc et ils se sont dit bah écoute on teste avec des premiers utilisateurs, les ambassadeurs etc. on le fait tester, on va là-bas on fait tester aux gens etc et là c'est le moment on avance vraiment vite sur le feedback des utilisateurs et là on dit bon bah ce serait pas mal de nous payer peut-être ah bon parce qu'il y a un moment merde ah bah j'avais pas vu ça et donc bon après il y a des histoires de budget des écoles etc mais en gros on a signé un premier contrat qui était simplement pour un contrat de test pas vraiment très long mais on J'ai pas la date exacte, mais c'est en gros début 2024. C'est ce que je disais. C'est ça.

  • Speaker #0

    Quand je... tire le fil de la pelote de l'Aisne. OK, les écoles, mécaniquement, c'est peut-être un bon marché de test, mais ça reste un petit marché. Derrière, l'ambition, c'est quoi pour Obreo ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est un petit marché, ouais. Déjà, nous, c'était... vraiment important, parce que j'ai parlé un peu de la mission de brio, etc., mais c'est pas, enfin, c'est pas des mots que je dis comme ça, juste comme ça. Nous, c'est vraiment important qu'il y ait des élèves qui l'utilisent, que ce soit utile pour eux, qu'on fasse une différence. Donc, les écoles, c'est un petit marché, mais ça nous tient vraiment à cœur. Et c'est pas juste comme ça.

  • Speaker #0

    C'est pas du why bullshit.

  • Speaker #1

    Après, vous penserez ce que vous voulez, et tu penses que tu veux, tu vois, mais... Pour moi, en tout cas, c'est une vraie conviction de, on va aider des gens, et les élèves notamment qui sont...

  • Speaker #0

    Pourquoi c'est important pour toi ? Le pourquoi de ton pourquoi ?

  • Speaker #1

    Le pourquoi de mon pourquoi ? Moi, il y a quelque chose qui me dérange dans ce monde, c'est la discrimination. C'est bizarre de dire ça comme ça, je suis un homme blanc. Mais en fait, j'ai des sœurs, etc. C'est des choses qui m'ont profondément marqué. Des choses qui leur sont arrivées, etc. Et qui ne sont pas normales pour moi dans ce monde. et donc après ça va ouvrir les yeux sur plein de choses et en fait c'est aussi c'est pas un on va faire de la discrimination positive c'est super etc je dis pas que la discrimination positive est mauvaise mais je dis c'est un esprit aussi de compétition si on est dans une course et que vous commencez 50 mètres plus loin que moi c'est pas faire, c'est pas un vrai esprit de compétition on fait pas la compétition c'est le chiant c'est un HEC qui a raconté ça ah ouais ?

  • Speaker #0

    où le journaliste dans un podcast il était interviewé et en gros il disait vous êtes beau, vous êtes intelligent et c'est incroyable et lui expliquait mais non je suis juste parti plus tôt que les autres dans la course et j'avais des unfair advantage par rapport à plein

  • Speaker #1

    Donc tu vois, si t'aimes vraiment la compétition, si je prends de l'escrime, j'ai pas envie d'avoir une lame deux fois plus grande et un arbitre qui est de mon côté. Parce que, enfin, ok, c'est marrant, je gagne, super, mais en fait, non, c'est pas ça la vraie vie. Enfin, c'est pas comme ça une vraie compétition. Donc on n'arrivera jamais à partir tous du même endroit.

  • Speaker #0

    À vaincre sans péril, on t'aille en sangloire.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, il y a ça, vraiment, c'est important. De donner les outils. Et je pense qu'avec des outils, bon, je parle de brio, forcément, mais plein d'autres outils qui donnent des clés. Aujourd'hui, on est avec des écoles, etc. Il y a des écoles qui n'ont pas de coach aujourd'hui. Donc, par exemple... Oui,

  • Speaker #0

    et puis tu as raison. L'IA, ça donne un effet de levier démultiplicateur.

  • Speaker #1

    C'est énorme.

  • Speaker #0

    Je le vois là, sur nos cohortes étudiantes. Ça veut dire qu'effectivement, finalement, ils courent tous avec les mêmes baskets. Sur la même piste et avec les mêmes chances. Donc, c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est beau. Moi, je trouve ça beau.

  • Speaker #0

    Et donc au-delà de ce marché-là,

  • Speaker #1

    la vision,

  • Speaker #0

    c'est quoi justement ?

  • Speaker #1

    Donc on bosse aussi aujourd'hui avec des cabinets de coaching par exemple, d'autres placements, je ne sais pas si vous savez ce que c'est, c'est un exécutif qui se fait virer de sa boîte ou qui part de sa boîte et qui est accompagné pendant un an. Donc ça c'est aussi super de faire ça. Donc ça, c'est une première partie.

  • Speaker #0

    Désolé, à partir de ce que je pense là, toutes les associations d'alumni des écoles, clairement, ça doit être une target pour toi. Les alumnis d'HEC, ils vont trouver les brins.

  • Speaker #1

    On essaye, HEC. Antoine et moi venons d'HEC, ça serait dommage, mais aujourd'hui, on n'a pas réussi à être encore chez eux. Peut-être qu'en écoutant ça, ils se diront il faut absolument qu'on y aille. Ou les alumnis de l'ISC,

  • Speaker #0

    Edouard, si tu nous écoutes. tu devrais déjà nous écouter sur l'assaut des ESC, sur la continuité de carrière,

  • Speaker #1

    etc. On discute avec des gens, l'APEC par exemple, ils vont souvent faire peut-être des trucs en interne etc. mais ils sont super intéressés par ce qu'on fait France Travail, si vous m'écoutez avec plaisir pour faire un partenariat enfin voilà, bien sûr il y a plein plein de choses qu'on peut faire, donc c'est assez cool et puis peut-être plus tard aussi c'est des choses qu'on est en train de développer en ce moment qui sont pas du tout commercialisées encore mais avec des entreprises aussi Pour de la qualification de candidat.

  • Speaker #0

    Oui, toutes celles qui ont des gros pipes d'entrée de candidats, ça peut permettre... On parlait de la relation humaine, etc. Mais il y a certaines boîtes où quand ils postent un job, ils ont 3000 CV qui tombent. C'est ça. Donc à un moment, industrialiser des process, ça peut être intelligent quand même.

  • Speaker #1

    Oui, et puis c'est souvent un truc qu'on dit, attends, mais je vais me faire parler avec de l'IA pour parler à mon job. Qu'est-ce que tu me racontes là ? C'est quoi ce truc ? Il n'y a plus du tout d'humain. Et en fait, non, moi, je ne pense pas. Ce n'est pas comme ça que je vois les choses. Parce qu'en fait, la... La balance, c'est pas est-ce que je parle à un humain ou est-ce que je parle à une IA. Aujourd'hui, c'est pas ça le dilemme. Parce que quand j'ai 3000 candidatures, moi je suis RA, je vais pas appeler 3000 personnes. Donc en fait, c'est est-ce que j'ai la chance ? de plaider ma cause, on peut dire ça comme ça, est-ce que je donne la chance à plus de gens de plaider leur cause avec de l'IA ?

  • Speaker #0

    C'est bien vendu.

  • Speaker #1

    C'est bien vendu. Merci. Ou alors j'ai juste un mail automatique de refus. Et on parlait de la mission, de ce qu'on avait, de donner à tous le poste qui leur convient, etc. Ça fait partie de ça aussi. Parce que nous, notre but, c'est que ça, ça réduise la discrimination, les biais, etc. Parce que si vous parlez à 10 personnes sur 3000, on va filtrer sur le CV. Tu as fait quelle école ? Tu as fait quel truc ? Alors qu'en fait, le petit gars qui a fait l'école, tu prends le top 3, peut-être qu'il a fait le top 4, ou le top 6, ou le top 10, je ne sais pas. Mais à fond, tu le prends en entretien, tu vas te dire, il dégomme tout, ou elle dégomme tout, et c'est super. Et là, tu lui donnes sa chance.

  • Speaker #0

    Intéressant. Alors ça amène une autre piste, mais à voir, il faudra creuser, sur les concours d'école. Parce que... Ouais. Sur certaines configurations, tu as énormément de candidats. Et tu vois, ne serait-ce que derrière Parcoursup, je ne sais plus, il y a les chiffres qui sont tombés tout début janvier. C'était, je ne vais pas dire de bêtises, je crois que c'était 640 000 Ah ouais,

  • Speaker #1

    c'est délirant.

  • Speaker #0

    Sur 24 000 formations. Si tu arrives à faire un premier tri,

  • Speaker #1

    On va pas recommencer.

  • Speaker #0

    Je sais pas, il y a peut-être des trucs à imaginer là.

  • Speaker #1

    Complètement. Nous, notre but, c'est qu'aujourd'hui, on s'est focalisé sur l'entretien d'embauche pour construire une vraie expertise. Parce qu'il y a l'IA, il y a le code, il y a tout ça. Mais derrière, en fait, c'est aussi quelle expertise on arrive à construire. pour comprendre en profondeur qu'est-ce que c'est un entretien d'embauche, qu'est-ce qu'on attend, comment ça fonctionne. Et donc c'est ça qu'on essaie de développer vraiment spécifiquement. Après, il y a plein d'autres use cases. On est toujours en train de nous donner des idées, etc. Le but, c'est qu'on se focale sur ça, qu'on soit excellent sur l'entretien d'embauche.

  • Speaker #0

    On peut acheter le truc, le service en B2C ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, non. En fait, c'est un choix qu'on a fait. C'est un choix de priorité, en fait. Si on pouvait l'avoir, on l'aurait. Aujourd'hui, on s'est vraiment focalisé sur améliorer le produit, le vendre à des écoles, etc. Parce qu'en fait, il y a beaucoup moins de churn. Les écoles, vous avez des gens qui font des stages tout le temps, qui cherchent des stages, etc. Donc, les écoles, ça nous permettait à la fois d'avoir du retour étudiant super rapide, d'avoir accès à des coachs qui savent très bien ce qu'ils font et qui nous ont aidé à construire l'outil. Ils nous disent, voilà, une présentation, comment est-ce qu'on se présente, etc. Et d'avoir pas ce churn. Et en B2C, il faut quand même investir sacrément dans le marketing. Tu m'ignores. investir sacrément dans tout ça. Nous, on n'a pas levé de fonds. Donc aujourd'hui, on n'était pas prêt à faire ça.

  • Speaker #0

    Tu penses aussi que justement les étudiants étant de plus jeune génération, ils ont peut-être une acceptation plus facile ?

  • Speaker #1

    Ouais, en fait, il y a plusieurs. Les écoles, on en a parlé. Les étudiants, un autre truc, c'est un, ils ne savent pas ce que c'est un entretien ou alors ils n'ont vraiment pas beaucoup d'expérience de ce genre de trucs. Donc, ils sont super stressés. Donc, en fait, s'entraîner et avoir confiance en soi. c'est hyper important pour eux les questions qu'on va me poser, comment ça se passe ils ont des questions parfois qui semblent basiques mais en fait c'est important pour eux en fait quel type de questions on peut me poser en entretien comment ça va se passer, comment ils vont réagir à ce que je lui dis ça c'est important et ensuite ouais, ils sont, ils testent ils font les trucs, tu vois ils y vont quoi je teste et ça me dérange pas de parler à une IA parce que en fait demain ce sera la norme aujourd'hui on me dit bon tu parles à une IA c'est quoi ce truc, c'est bizarre, il y a des gens qui réagissent pas forcément toujours bien, en fait demain ce sera la norme C'est normal,

  • Speaker #0

    je suis convaincu. Tu avais une question, je l'ai zappée. Ça va revenir. Si ! Barrière à l'entrée.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous montez comme barrière à l'entrée pour éviter qu'un jour, il y en ait un gros qui sorte un gros chéquier et qui, plutôt que de vous racheter, décide de créer sa propre solution ?

  • Speaker #1

    Il y a un premier truc que j'ai lu sur LinkedIn il n'y a pas longtemps qui m'a fait marrer, qui dit que tous les VCs qui disent ouais, mais Google pourrait le faire c'est vrai de tous les business en fait. Donc,

  • Speaker #0

    si Google ou ce qu'on a veut,

  • Speaker #1

    de toute manière, quoi que tu fasses, il y aura toujours quelqu'un pour dire ouais, mais Google pourrait le faire ouais ok on est bien d'accord mais ils ne le font pas aujourd'hui et pourquoi il y a autant de bots qui fonctionnent c'est aussi parce que si on se disait ça on ne ferait jamais rien ça c'est un premier truc je pense qui est important aussi à redire et ensuite sur la barrière à l'entrée il y a plein de choses qu'on est en train de faire il y a déjà le réseau de clients qu'on se construit qui est vraiment important la visibilité etc il y a l'expertise RH parce qu'en fait c'est ce que je disais on va parler de la tech un peu après parce que c'est important ça fait partie de la barrière mais il y a vraiment l'expertise RH c'est complexe en entretien Tu ne viens pas en disant, l'entretien c'est ça et on y va. Nous, ça fait un an et demi qu'on réfléchit dessus, il y a encore plein de choses qu'on n'a pas comprises, il y a plein de choses qu'on a envie de faire. Donc on a structuré comment ça se passe en entretien, qu'est-ce qu'on va chercher, comment on évalue des gens, c'est quoi une bonne réponse, c'est quoi une bonne réponse selon ton secteur, c'est quoi une bonne réponse selon l'entreprise dans laquelle tu postules. Tout ça, c'est des choses aussi. Exactement, le pays, nous on travaille avec des recruteurs parfois aux Etats-Unis, mais c'est pas du tout pareil, ça n'a rien à voir. Donc tout ça en fait, c'est de la propriété intellectuelle qui n'est pas... directement technique, mais qui en fait fait partie de, si vous voulez copier ce qu'on fait aujourd'hui, en fait vous orteriez, c'est pas un mur infranchissable, mais il va falloir que vous passiez un petit peu de jus de cerveau sur tout ça. Et bien sûr des données qu'on récolte, qu'on va chercher sur Glassdoor, qu'on va chercher avec des recruteurs, de la donnée propriétaire, tout ça, qui est vraiment important, sur comment on a structuré l'entretien. Et ensuite il y a bien sûr toute la partie qui est technique. où aujourd'hui c'est super facile de créer une app avec de l'IA. Je prends une API, un chat GPT,

  • Speaker #0

    tu y connais la peur, de beaucoup,

  • Speaker #1

    beaucoup de gens. Mais en fait, ce qui est très dur dans l'IA, et c'est pour ça qu'on est encore sceptique sur tous les trucs, pour coder par exemple avec l'IA, etc., c'est que les 80% sont super faciles à avoir. en une demi-journée, tu as une app, tu dis 80%, ça marche trop bien. En fait, les 20 derniers pourcents, ils sont vraiment compliqués à avoir. Et du coup, on a parlé un tout petit peu au début de l'entretien comment ça se passait. On a différents agents, différents IA qui viennent analyser différentes choses, qui vont se parler. On a des systèmes intelligents, un système qui va réfléchir, un système qui va agir, etc. En fait, tout ça, c'est de l'IP. Et donc, il y a l'IP... La propriété intellectuelle. Pardon. Oui, propriété intellectuelle. Intellectual property. C'est les mots anglais.

  • Speaker #0

    C'est bien.

  • Speaker #1

    Et donc ça, c'est des choses qu'on a construites, notamment que Paul a construites, etc. Et sur le feedback aussi, que ce soit dans tout le processus d'entretien, sur l'outil plus destiné aux entreprises, comment est-ce qu'on évalue des gens. Donc il y a un framework qu'on a créé sur comment est-ce qu'on évalue des gens. Et pareil sur le feedback, il y a des règles sur quand est-ce que je parle trop vite, quand est-ce que je ne parle pas assez vite, c'est quoi les mots que je peux utiliser, etc. C'est comment, sur l'analyse des images, comment ça se passe. Et donc tout ça c'est de la propriété intellectuelle aussi.

  • Speaker #0

    Vous avez levé des fonds ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui non. Non. Ouais.

  • Speaker #0

    Y Combinator, c'est une vraie target ou pas ?

  • Speaker #1

    Y Combinator, tout le monde voit ce qu'il veut, mais c'est exceptionnel.

  • Speaker #0

    C'est un incubateur de startups qui est en Californie, qui est réputé pour avoir incubé des très très gros, avec des très beaux succès.

  • Speaker #1

    Ils ont 100 licornes.

  • Speaker #0

    100 licornes.

  • Speaker #1

    C'est démentiel. Oui, Combinator, c'est un peu un no-brainer. Tu l'as, globalement, il faut y aller. Il y a des experts, tout le monde sait ce qu'il veut, mais globalement, tu l'as, il faut y aller. Donc, oui. On n'a pas été pris au batch là. Ils ont 4 batchs par an. On n'a pas été pris au batch de janvier. Peut-être qu'on repostulera. C'est un truc, je pense, important.

  • Speaker #0

    Toi, tu es prêt à dépatrier sans problème ?

  • Speaker #1

    Oui, mais moi, j'ai vécu un an aux Etats-Unis. Enfin, 6 mois par semaine, un an aux Etats-Unis.

  • Speaker #0

    Excuse-nous,

  • Speaker #1

    tu es allé à Yale. Non, mais je dis ça parce que je suis carrément prêt. Je pense qu'il y a plein de choses qui se passent aux Etats-Unis. Je ne sais pas si on en parlera dans le cadre de l'IA et tout. C'est assez excitant.

  • Speaker #0

    Il y a quand même 500 milliards qui viennent de tomber sur la table.

  • Speaker #1

    Il y a plein de choses qui se passent avec lesquelles je ne suis pas forcément d'accord. On ne va pas rentrer dans la politique. Mais il y a quand même aussi un vrai engouement autour de ces sujets et des gens qui sont prêts à dépenser de l'argent. Vraiment, dans une boîte, c'est important.

  • Speaker #0

    C'est la hype qu'on pouvait connaître il y a quelques années. J'ai l'impression qu'elle était retombée, tu vois, un peu, la Silicon Valley, j'avais l'impression qu'ils s'endormaient un petit peu, et là, avec la tsunami de l'IA, tout le monde s'est réveillé, incroyable, l'écosystème s'est réveillé.

  • Speaker #1

    Ouais, bon alors il y a toujours des excès comme dans tous les tsunamis, mais ouais, et puis en fait, il se passe quelque chose, il y a un truc, et d'ailleurs Antoine est toujours à San Francisco, il habite à Berkeley, et il me dit, putain, San Francisco en ce moment c'est bouillant, le truc c'est un chaudron, ça... Tout le monde est sous coke, pas vraiment sous coke je vous rassure, mais on dirait que l'urgence c'est plutôt sport et travail, mais tous les gens sont surexcités, il se passe un truc vraiment fou. Et puis ensuite, en termes de business pour une boîte, les Etats-Unis c'est une autre dimension, c'est des contrats qui n'ont rien à voir, c'est des délais qui n'ont rien à voir, ça va aussi attention avec une exigence. Il faut vraiment délivrer, faire attention, les États-Unis ce n'est pas non plus que beau, mais c'est excitant aussi. Je pense que tu as compris, je vois un compétiteur, on joue dans la cour des grands aussi. Ça ne veut pas dire que je quitte la France, ça ne veut pas dire que la France c'est nul, sinon je n'aurais pas commencé en France.

  • Speaker #0

    Non mais c'est une ambition normale que tu peux avoir.

  • Speaker #1

    C'est un beau challenge.

  • Speaker #0

    Et donc pas de levée de fonds ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, pas de levée de fonds. En fait, on n'en a pas eu besoin pour le moment. On arrive à faire ça. Antoine a investi un peu d'argent dans la boîte, ce qui aide, bien sûr. Donc ce n'est pas une vraie levée de fonds. Il est actionnaire et il bosse tous les jours. Mais aujourd'hui, on n'a décidé pas de levée de fonds parce qu'on a envie de bâtir une base saine. Et aussi financièrement, etc. Et parce qu'on n'avait pas besoin, donc... Oui,

  • Speaker #0

    c'est une vraie,

  • Speaker #1

    vraie contrainte. C'est une vraie contrainte. Je ne rentre pas dans le débat bootstrap, etc. Et puis aussi, il y a un truc qui est important pour nous, c'est levée de fonds, oui, mais pas à tout prix. Et donc, on veut arriver dans une levée de fonds avec une vraie histoire, avec une possibilité de dire non. Parce que c'est toujours pareil. Si tu arrives en disant, s'il vous plaît, j'ai besoin d'argent, sinon je meurs, ton deal, il ne va pas être la pose que... Si vous voulez me donner de l'argent, c'est possible, sinon, ce n'est pas grave. C'est un peu ça notre mentalité aussi. Donc je ne suis pas du tout en mode anti-levé de fonds, au contraire, c'est super je trouve, mais c'est comme ça qu'on réfléchit.

  • Speaker #0

    D'accord. Ton client rêvé, celui que tu n'as pas réussi à convaincre encore, c'est qui ?

  • Speaker #1

    HEC ils m'ont pas dit oui encore on en parlait c'est dur mais je pense qu'il faut on se bouge là très honnêtement au vu des développements qu'on va avoir et tout ça moi je suis assez confiant qu'on va réussir à les avoir et sinon c'est pas drôle on a vraiment des trucs qui arrivent sur Brio qui vont être exceptionnels je pense en termes d'exercice là par exemple tu vois les cas de conseils en stratégie on l'aura bientôt on va être capable de faire donc des entretiens réalistes de conseils de quatre conseils en stratégie c'est pas encore le cas mais on est en train de travailler dessus vraiment très dur et ça ça va être énorme parce qu'en fait aujourd'hui il ya des étudiants qui payent des milliers d'euros pour avoir des formateurs pour avoir des trucs qui sont hyper stressés ils sont obligés sur ces cas en fait c'est le truc que tout le monde on parlait du bcg tout à l'heure et tout le monde veut l'avoir et je suis prêt à payer très cher pour l'avoir parce que c'est beaucoup d'argent aussi à la fin et en fait je suis obligé de m'entraîner. C'est des cas où je ne peux pas faire de mon côté, je suis obligé de m'entraîner avec quelqu'un. Tu as besoin d'avoir quelqu'un qui t'évalue. Et donc si tu as un outil qui te permet de simuler autant d'entretiens que tu veux avec un truc super réaliste qui réagit comme un intervieweur le ferait, je pense que ça va être énorme. Ça va être vraiment énorme.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Donc je pense qu'avec ça... Après, on sait jamais, mais je pense qu'avec ça, ça va être sympa.

  • Speaker #0

    En t'écoutant, ça donne envie. Franchement, je pense que...

  • Speaker #1

    si la solution délivre ouais franchement de toute façon oui là elle délivrera si elle sort ce dont je ne parle pas elle délivrera aujourd'hui on a déjà des trucs où on va faire des exercices donc Donc on avait l'entretien, maintenant on est capable de faire des exercices, etc. On va aller chercher par exemple des... Là on va sortir très bientôt un truc M&A technique, qui est aussi un des trucs qui est très demandé par les étudiants, parce que beaucoup d'argent, on en parlait. Et sur lesquels en fait ils brûlent de s'entraîner. Ils payent aussi des gens très cher parfois pour s'entraîner, etc. Parce que c'est des questions qui sont très techniques.

  • Speaker #0

    Tu expliques M&A ?

  • Speaker #1

    M&A pardon, Merger and Acquisition, donc c'est fusion acquisition. Donc c'est des banques d'affaires qui gèrent des fusions acquisitions. dans lequel il y a beaucoup d'argent qui se passe, il y a beaucoup d'argent pour les gens qui y travaillent, et donc les étudiants ont très envie de travailler dans ces entreprises-là. Et en fait, c'est des entretiens qui sont très difficiles, parce que beaucoup d'argent, beaucoup de pression, beaucoup d'heures, beaucoup de candidats, et donc les entretiens sont impitoyables. Et donc là je parle aux étudiants en disant il faut absolument que vous vous prépariez, c'est vrai pour tous les entretiens, on est bien d'accord que vous soyez commercial, monteur, en marketing, il faut se préparer. Mais des fois on se dit peut-être ça va passer etc. Là M&A ils ne se disent pas ça va se passer, ils savent, il y a des heures et des heures et des heures de travail. Et en fait pouvoir leur permettre de s'entraîner dans des vraies conditions avec plein de questions super techniques, on parle de questions où on va chercher... des lignes sur le bilan en vous disant là ça se passe quoi, ça ça bouge c'est dur pour faire l'exercice je me suis plongé dans le truc je sais pas si je suis prêt à passer des entretiens en MNL, c'est vraiment compliqué et donc en fait s'ils peuvent s'entraîner sur ça je pense que ça va être vraiment publicité on sait qu'on nous a déjà demandé beaucoup de fois et donc on écoute ce qu'on nous dit et on l'a développé c'est quoi qu'on peut te souhaiter pour les 12 mois qui viennent ? C'est quoi qu'on peut me souhaiter ? Beaucoup de clients ? Ce serait super ! C'est ça la boîte, à chaque fois les gens me disent tu fais quoi ? Bah on développe le produit, on trouve des clients, c'est ça le but.

  • Speaker #0

    Tu as un product market fit ?

  • Speaker #1

    Ouais je pense qu'en tout cas sur le produit école on commence à l'avoir. En fait on a focalisé beaucoup d'énergie sur le produit. en 2024 notamment, pour qu'ils soient à la hauteur. Et puis c'est ce que je disais, les 80% sont faciles à avoir, les 20% ne sont pas faciles à avoir. Donc vraiment sur avoir ces choses-là, et puis répondre aux problèmes des utilisateurs, etc. Et là, je commence à parler avec de plus en plus d'écoles. On a un peu ramp-up, on a vraiment accéléré sur le côté sales, beaucoup plus, on essaye en tout cas en ce moment. Et moi, les conversations que j'ai, c'est globalement très positif. En fait, il y a un petit effet wow franchement du produit, je sais pas ce que t'en as pensé.

  • Speaker #0

    Bah carrément, carrément. Moi, alors regarde, je suis une... une opinion. Ouais. Quand je te disais que j'ai fait mon sondage post-amphi, ok, quand t'as des clients qui te font justement wow, c'est bluffant euh... Bon, tu dis, ok, il y a un chemin là. Il y a un chemin.

  • Speaker #1

    Et puis en plus, ça vient dans un truc où il y a réduction des effectifs, etc. Forcément, le marché des écoles est...

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, mais même pas. Je pense qu'on doit être les premiers à surfer sur les vagues de lien. C'est ça aussi. Parce qu'on prépare nos étudiants à un monde... où l'IA sera prégnante. Elle sera là, c'est ce que tu disais, elle est déjà là, elle est partout. En plus, moi, ça fait partie juste des sujets d'intérêt majeurs. Je pense qu'avec tout ce qui se passe avec la présidence Trump autour de l'IA, etc. Justement, c'est pour ça que c'est intéressant, je pense, d'être implanté aux US, de développer aux US. parce que les US vont se fermer à un moment là-dessus. Il y a des vrais problématiques géostratégiques.

  • Speaker #1

    Clairement.

  • Speaker #0

    La Chine arrive, DeepSeek est là et se diffuse gratuitement. Veta, il va avec Lama, mais Lama, c'est US. Et ça va se fermer. L'Europe régule.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Il y a Mistral. OK. Mais le grand fait des Européens, c'est d'avoir placé une loi sur l'IA. Sachant que Trump vient de parler d'un truc, il dit non mais les trucs de test, finalement on s'en fout, on peut passer en prod direct. Donc je pense que ça accélérait beaucoup. Et là, ça a passé le turbo.

  • Speaker #1

    Là, c'est... Moi, je me dis aussi, je disais un peu ce matin sur... Ils doivent savoir un truc. Pour investir autant d'argent, ils doivent savoir un truc qui se passe. Je pense qu'il y a des trucs qui se passent qu'on ne sait pas forcément encore, où ils ne sont pas loin d'avoir des avancées majeures encore plus dans l'IA. Et ça, c'est excitant. Ça fait un peu peur aussi, parfois.

  • Speaker #0

    ça peut faire flipper je suis plutôt innovative friendly et surtout je sais plus à qui je disais ça ce matin mais t'arrête pas ce que tu vois là aujourd'hui ok il y a des bugs il y a des trucs etc mais ce bug là il va pas attendre 20 ans avant d'être réglé les problèmes d'hallucination etc allez dans un mois c'est fini on en parle plus on le voit bien on le voit bien entre le lancement d'OpenAI grand public ou le grand public qui couvre ce qu'est l'intelligence artificielle et les LLM et ce qu'on a aujourd'hui avec O3 qui arrive d'ici quelques jours c'est un monde c'est un monde en un an et demi ça va très très vite et moi je ne m'en cache pas je travaille toute la journée avec ChatGPT-Ware sur plein de trucs c'est pas le sujet c'est...

  • Speaker #1

    Il y a des trucs à faire, ouais.

  • Speaker #0

    Clairement. Alex, c'est une belle histoire. C'est une belle histoire. Je pense que on va prendre date, on se dit, on se refait un truc dans un an, parce que je pense que ça aura tout cassé, cette affaire.

  • Speaker #1

    J'espère.

  • Speaker #0

    Allons-y pour les sept dernières questions rituelles de la colle. Dis-moi, Alex, quel est ton mot préféré ?

  • Speaker #1

    Ce sera Mentor.

  • Speaker #0

    Dixit, l'histoire, la jeunesse de Brio.

  • Speaker #1

    La jeunesse de Brio et puis ce que c'est Brio aussi en fait finalement. Donc il y a beaucoup de choses, c'est assez marrant.

  • Speaker #0

    Il a vraiment oublié d'être con lui. Allez, le mot que tu détestes.

  • Speaker #1

    Impossible.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas français.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas français, mais ouais j'aime pas ce mot, ça fait très cliché mais... Je pense qu'aujourd'hui il est de moins en moins utilisé et c'est pas mal.

  • Speaker #0

    Le son, le bruit que tu aimes ?

  • Speaker #1

    On va revenir à mes premiers amours, c'est le son d'une salle d'escrime. Et c'est très particulier. Il y a des âmes qui s'entrechoquent, il y a des gens qui crient. Et c'est, je ne sais pas, c'est une petite Madeleine de Proust personnelle, je ne sais pas. Il y a quelque chose, il y a vraiment quelque chose. C'est une énergie particulière, c'est vraiment génial.

  • Speaker #0

    Le son ou le bruit que tu détestes ?

  • Speaker #1

    un bug Windows. Ding ding ding ! Parce que moi, à chaque fois, c'est une petite anecdote, mais Firmin, notre développeur web, à chaque fois m'engueule parce que quand un truc ne marche pas du premier coup, j'appuie 8 fois sur ma souris et il me dit mais forcément ça bug, tu as appuyé 40 fois ! Ah bah ouais, le logiciel il bug ! C'est pas un vrai bug ça Alex, attends que ça marche quoi ! Et encore le bug Windows où on appuie 20 fois sur entrée... Ouais, c'est ça le bug.

  • Speaker #0

    Ton juron gros mot ou blasphème favori ?

  • Speaker #1

    Je pense que je vais être super classique, mais putain, il est bien. Il sort bien et il fait du bien.

  • Speaker #0

    La citation que tu aurais aimé avoir prononcée ?

  • Speaker #1

    C'est une citation de Bruce Lee, que je ne sais plus où j'ai lu. Enfin, je pense que c'est de lui. Je vais la faire en anglais, avec mon accent françouillard préféré. C'est In Glorious Attempts. It is glorious even to fail. Low aim, not failure, is the crime. Et donc ça, je pense que c'est beau pour l'entrepreneuriat. Tu vois, ça veut dire, en fait, si j'attraduis pour les non-anglophones, c'est dans tout ce que vous faites, dans ce qui est glorieux, ne pas réussir...

  • Speaker #0

    Il faut être flamboyant.

  • Speaker #1

    Ne pas réussir, c'est pas grave. C'est glorieux même de réussir parce qu'en fait, le vrai crime... c'est pas de ne pas réussir, c'est de viser trop bas.

  • Speaker #0

    Ouais, mais ça résonne bien avec qui tu es aussi, tu vois.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Un grand escrimeur devant Internet, c'est Cyrano.

  • Speaker #1

    Et Cyrano,

  • Speaker #0

    ce panache.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est beau de prendre des... Enfin, on parlait d'opportunités, c'est beau de tester les choses. Allez, on y va, quoi. On y va, on teste, on a de l'ambition. Après, on ne réussit pas, on ne réussit pas, c'est super. Et ça va bien avec brio, je veux dire, prenez le poste de vos rêves, allez-y, préparez-vous, soyez à fond. Et puis si vous n'êtes pas pris, vous en aurez un autre. Mais essayez, essayez, allez-y.

  • Speaker #0

    Très bien. Si Dieu existe, qu'aimerais-tu, après ta mort, l'entendre te dire ?

  • Speaker #1

    Tu as fait une différence. C'est ça que j'aimerais bien l'entendre dire. Tu as eu un impact sur la vie des gens. On parlait de la mission de brio, on parlait de tout ça. Et je pense que ça, on va en parler des clients, bien sûr c'est super de réussir. Mais moi je suis heureux quand j'entends, il y a deux semaines je parlais avec une directrice d'un career center d'une école avec qui on travaille, qui me disait, donc le Paul-Léonard de Marcy, qui me disait en fait j'ai deux élèves là qui étaient hyper timides. et du coup on leur a donné brio, ils avaient pas du... vraiment j'avais du mal, je savais pas comment les avoir blablabla et ils ont eu brio et puis ils ont eu leur stage et ils étaient hyper contents et j'ai senti vraiment j'ai senti une différence chez eux avec brio, donc ça c'est un petit exemple et puis deux personnes qui disent ah tu veux faire brio une super boite, avoir plein de clients, tu parlais bah ouais, mais en fait ça passe aussi par ça et donc, il faut avoir fait une différence dans la vie des gens ces gens là tu vois et... et bah ils avaient pas confiance en eux le fait de leur donner confiance c'est génial et donc après on peut faire la différence moi mon but c'est de faire la différence à une grande échelle si possible d'aider tout le monde à partir du même endroit sur la ligne d'arrivée et plutôt devant que derrière si on met tout le monde derrière c'est plus chiant mais en fait c'est d'avoir fait une différence et si tu fais la différence au moins dans la vie d'une personne c'est déjà super je ne peux être que

  • Speaker #0

    100% en phase avec ça si chaque jour t'arrives à avoir à faire la différence pour une personne merci Ça vaut le coup de celui.

  • Speaker #1

    Après, si on peut faire pour 10 000, c'est bien aussi. Mais ouais, t'as fait une différence. Ta vie a servi à quelque chose. T'as aidé des gens. T'as eu un impact. Alors, impact, c'est un mot tellement galvaudé maintenant que... Mais bon, ouais, t'as changé les choses. T'as changé les choses.

  • Speaker #0

    Ok, Alex, on restera là-dessus. Merci de ton temps. Plein de belles choses pour Brio. Puis comme dit, on se revoit dans un an.

  • Speaker #1

    Merci à toi. Je prends date. Merci à toi.

  • Speaker #0

    A plus. Bravo, vous avez tenu jusque-là. Merci de votre écoute. Si vous avez aimé cet épisode, partagez-le sur les réseaux sociaux. Allez mettre 5 étoiles et des commentaires sur les plateformes de podcast. Abonnez-vous. Abonnez-vous à notre newsletter. Et dans tous les cas... Très bientôt pour un prochain épisode de La Colle. Et n'oubliez pas, tout est possible à qui rêve, ose, travaille. Ils n'abandonnent ?

Description

Comment un jeune entrepreneur transforme-t-il la préparation aux entretiens d'embauche grâce à l'intelligence artificielle ? Dans cet épisode captivant de La Khôlle, Pierre Barreaud reçoit Alex Nativelle, co-fondateur de la startup Brio, qui révolutionne l'accompagnement des étudiants. Alex, diplômé d'HEC, partage son parcours inspirant, de ses études à la création de son entreprise, en passant par des stages qui ont façonné sa vision du monde professionnel.


Brio n'est pas seulement une plateforme ; c'est un véritable outil d'égalité des chances qui vise à réduire les biais dans le processus de recrutement. Alex nous explique comment il a développé une stratégie innovante pour aider chaque individu à acquérir les compétences nécessaires pour décrocher le poste qui lui convient. Dans un monde où la concurrence est féroce, La Khôlle vous offre un aperçu précieux des coulisses de l'entrepreneuriat et de l'éducation moderne.


Au fil de l'épisode, nous abordons des thèmes cruciaux tels que la culture d'entreprise, l'apprentissage continu et l'importance du feedback. Alex souligne que le succès de Brio repose sur ces piliers, permettant ainsi aux jeunes de naviguer avec confiance dans le monde complexe des affaires d'aujourd'hui. En utilisant l'IA pour créer des simulations d'entretiens réalistes, Brio se positionne comme un acteur clé dans le développement personnel des étudiants.


Ce podcast est une véritable source d'inspiration pour les entrepreneurs en herbe, les chefs d'entreprise et tous ceux qui s'intéressent à la stratégie et à l'innovation. Grâce à des interviews inspirantes, La Khôlle vous invite à découvrir des experts qui partagent leur savoir et leurs expériences. Que vous soyez un CEO à la recherche de nouvelles idées ou un étudiant désireux de se préparer au mieux pour le marché du travail, cet épisode est fait pour vous.


Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante sur l'entrepreneuriat, la pédagogie et le leadership. Écoutez comment Alex Nativelle et Brio s'engagent à faire une différence dans le paysage éducatif et professionnel. Ne manquez pas cette chance de vous inspirer et de vous informer sur les nouvelles tendances qui façonnent notre avenir. Avec La Khôlle, ouvrez la porte à la curiosité et à la découverte, et préparez-vous à convaincre lors de vos futurs entretiens !


Liens utiles :

Alex sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/alex-nativelle/

Brio : https://brio.ink/landing-page

Antoine Carrière sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/antoinecarriere/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans la colle. Vous êtes curieux ? Vous avez soif de comprendre le monde qui vous entoure ? Alors vous êtes au bon endroit. Si vous aimez vous remettre en question, que comme moi vous pensez qu'on n'a jamais fini d'apprendre, alors la colle est faite pour vous. Sans se prendre au sérieux, je vous propose à chaque épisode de partir ensemble à la découverte de nouveaux horizons, de profils et d'idées inspirantes. Je suis Pierre Barraud, j'ai créé, édité et produit ce podcast. Je suis également directeur général du Campus Orléans de l'ISC Paris, école de commerce, membre de la conférence des grandes écoles. Mon mantra ? Vis comme si tu devais mourir demain, apprends comme si tu devais vivre toujours. Je suis preneur de tous vos commentaires, suggestions, remarques. Ils sont tous bienvenus. Et bien évidemment, je compte sur vous pour placer 5 étoiles et des commentaires sur toutes les plateformes. Allez, c'est parti, bonne écoute ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de La Colle. Aujourd'hui, on va parler entrepreneuriat, on va parler intelligence artificielle, on va parler jeune pousse, tout ce que vous voulez, et ça va être juste incroyable ! J'ai le plaisir, l'honneur et l'avantage d'accueillir aujourd'hui au micro Alex Nativelle. Salut Alex.

  • Speaker #1

    Salut, ça va ?

  • Speaker #0

    Ouais, un peu. Pour tout vous dire, on fait ça un peu à l'arrache. Alex vient de faire une présentation devant les étudiants de l'ISC et on s'est dit voilà la bonne occasion. Alex, est-ce que tu veux bien te présenter s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Ouais. Avec grand plaisir. Merci déjà de m'avoir sur le podcast. Ça se fait de manière totalement impromptue et j'adore ça. C'est super de prendre des opportunités. Donc moi, je m'appelle Alex Nativel. Je viens de Nantes à la base. Si on fait un peu le parcours. J'ai fait HEC. En sortant d'HEC, j'ai créé Brio. On reviendra peut-être sur le parcours-là.

  • Speaker #0

    Déjà, rien que ça, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    J'ai créé Brio il y a un an et demi en sortant d'HEC. En deux mots, Brio, notre mission, c'est de permettre à tous de trouver le poste qui leur convient. Le poste qui leur rêve. Et dans ça, il y a beaucoup de choses qui sont dites et pas dites. Le but, c'est vraiment le poste qui leur convient. C'est important, c'est donner à chacun la chance de pouvoir postuler à des postes. Pour moi, c'est super important. On parle d'égalité des chances, etc. C'est savoir que ce poste existe, donner les outils pour pouvoir y accéder. Ensuite, si vous n'êtes pas la bonne personne pour ce poste-là, ce n'est pas grave, mais allez vraiment chercher les gens pour qu'ils puissent se préparer. et qu'on réalise un peu le rêve de chacun. C'était le poste de vos rêves. On a changé ça en le poste qui vous convient. Et puis du côté des entreprises, c'est aussi intéressant pour elles. Parce que le poste qui leur convient, ça veut dire que vous êtes la bonne personne pour faire le travail. Et ça, c'est important pour nous d'avoir cette dualité de deux côtés. Alors,

  • Speaker #0

    cas d'usage avec l'ISC. En gros, brio pour tous les étudiants de l'ISC. qui s'entraînent à leurs entretiens.

  • Speaker #1

    Ouais, donc là, je vous ai parlé de la vision, etc. Parce que c'est super important, en fait, de toujours remettre du sens dans ce qu'on fait. Mais Brio, concrètement, c'est quoi ? Aujourd'hui, c'est une plateforme qui permet de s'entraîner aux entretiens d'embauche en faisant des simulations d'entretien avec de l'intelligence artificielle. Donc, qu'est-ce qui se passe ? Je suis un étudiant de l'ISC. Par exemple, on est aujourd'hui. J'ai un stage...

  • Speaker #0

    C'est pas comme on se fait un peu de pub.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est très bien. J'ai un entretien pour un stage de développeur commercial dans deux jours, je suis super stressé, je ne sais pas du tout ce qu'on va me dire. J'arrive sur la plateforme, je mets ma description de poste, je mets mon CV, je lance l'entretien, j'arrive sur quelque chose qui ressemble à un Google Meet, un Teams, un Zoom, j'ai ma caméra, on me parle, donc l'IA me parle en me disant bonjour Alex, bienvenue, ça va être un entretien ensemble, est-ce que vous pouvez commencer par vous présenter ? Et là hop, ça commence, c'est comme si j'étais avec un véritable recruteur, je parle de moi, je me présente, etc. Et ensuite l'entretien déroule. On va me dire, d'accord, si c'est un poste de commercial, par exemple, on va me dire, est-ce que vous avez déjà une expérience de vente ? Enfin bref, je vous passe le détail d'un entretien. Le but, c'est que ce soit extrêmement personnalisé. Donc, si je suis un analyste financier, je ne veux pas avoir les mêmes questions que quelqu'un en marketing. Et surtout, interactif. C'est-à-dire, ce n'est pas une liste de questions, ce n'est pas quelque chose où je m'entraîne avec papa, maman, c'est technique. On sait vraiment quelles sont les compétences qu'on va aller chercher. Et si vous me dites, bonjour, je m'appelle Alex, on va vous dire, ok, super Alex, mais vous pouvez m'en dire un petit peu plus. J'ai fait le... l'exemple juste avant avec les étudiants de lycée où je disais bah j'étais je faisais pour un poste de monteur je peux du tout monteur vidéo il disait voilà j'ai monté des petites vidéos pour les réseaux sociaux tout seul et donc il a capté ça il dit d'accord vous n'avez pas d'expérience professionnelle c'est pas grave ce que vous pouvez me parler de vos expériences personnel avec ce truc là. Donc le but c'est vraiment que en tant qu'étudiant je me mette dans la peau le jour J de comment ça va se passer.

  • Speaker #0

    Il y a une question, alors juste sur l'opérationnalité du truc, parce que pour avoir creusé un petit peu autour de ces sujets, c'est le temps de réponse de l'IA. Comment vous faites pour finalement que ce soit un dialogue le plus naturel possible ?

  • Speaker #1

    Bah justement ça c'est un truc qui est super important pour nous et d'ailleurs à chaque fois on essaye de rajouter un peu de complexité pour que ça marche mieux et on se dit ah ! rajouter de la complexité mais il faut réduire le temps donc en fait on a regardé le temps si on est en dessous de 2 secondes de délai de réaction ça paraît normal on pourrait être à moins mais en gros dans une conversation normale on se laisse parler, on est tranquille c'est un peu comme ça que ça se passe, on peut laisser un petit peu de temps mais il ne faut pas que si c'est 5 secondes ça va me paraître bizarre, donc nous c'est vraiment notre but d'être moins de 2 secondes c'est une marque qu'on s'applique toujours pour que ça fasse naturel pour ça comment on fait ? En fait on ne va pas forcément rentrer dans la technique etc mais on a des outils qui nous permettent de streamer en live. Donc en fait, au lieu d'attendre que l'IA génère l'ensemble du message et ensuite parle, parce que c'était comme ça que ça marchait, génère le message, ensuite il y a un modèle qui parle, en fait, dès les premiers mots qui sont générés par l'intelligence artificielle, le modèle va commencer à parler. Et ça, ça permet de couper drastiquement le temps de réaction.

  • Speaker #0

    Ok. Alors je suis désolé, peut-être trop technique ou pas, mais... En dessous, le moteur IA, c'est qui ?

  • Speaker #1

    C'est quoi ? Alors, il y en a plusieurs. On utilise plusieurs modèles. Il y a des modèles de... Alors, on va partir dans les techniques. Ça, j'adore ! On a des modèles de texte to speech, c'est-à-dire qui transforment le texte qui est généré par de l'IA en un modèle, en une voix. Il y a des modèles de speech to texte, c'est-à-dire que moi, je parle, parce que le but, c'est que l'entretien, c'est comme si on était ensemble. Je parle, ça transcrit, parce que l'IA comprend les mots et pas... Enfin, les mots, c'est un grand mot, mais les mots et... pas la voix. Et ensuite, on a des modèles derrière, OpenAI notamment. On a plusieurs modèles, en fait, qui... Par exemple, un modèle qui vient analyser la description de poste, un modèle qui vient analyser le CV. Ensuite, plusieurs modèles qui se répondent dans l'entretien.

  • Speaker #0

    Vous êtes le real-time API de OpenAI ?

  • Speaker #1

    Ouais, on utilise Azure très spécifiquement aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Donc le cloud de Microsoft.

  • Speaker #1

    Ouais, exactement. Et en fait vraiment le but c'est qu'il y ait des agents par exemple, il va y avoir un agent intelligent par exemple qui va réfléchir dans la conversation, un agent qui va faire des choses, on a des agents aussi pour l'analyse d'images, on en a pas parlé encore de ça mais après mon entretien j'ai un rapport qui va être généré et qui va donc me dire concrètement Alex dans cet entretien là qu'est-ce qui était bien et qu'est-ce qui était pas bien.

  • Speaker #0

    Ça je trouve ça bleu, le fait que ton truc analyse le body language, on sait tous que... Ok, quelqu'un qui est en face de toi, qui est en train de croiser les bras et qui se met en retraite, c'est peut-être pas super engageant, etc. Que ça arrive à faire ça, c'est bluffant.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est assez génial. Moi, j'adore ça. On en parlera peut-être un petit peu, mais je suis passionné par la communication. J'ai fait pas mal de concours d'éloquence, ce genre de choses. Ce projet me correspond, j'espère, c'est bien. Et donc, j'avais vraiment envie d'apporter cette patte-là aussi aux étudiants. Ce que je trouve génial avec cet outil aujourd'hui, c'est la pertinence du chose. C'est-à-dire que ce ne sont pas des conseils génériques. C'est là, tu as dit ça, tu as dit que tu étais monteur vidéo, mais tu n'as pas dit combien de tes vidéos ont fait de vues. Il faut le dire, il faut que tu fasses ça. Donc, ce sont des conseils ultra précis. Et on est capable de gérer ce qu'on a dit, est-ce que je regarde la vidéo, est-ce que je fais des mouvements des mains, est-ce que je souris, mais aussi, est-ce que je parle super vite, je suis hyper stressé, c'est horrible, bien, est-ce que j'utilise du coup tous les verres de froid ? C'est ça,

  • Speaker #0

    c'est horrible. Bienvenue dans mon monde.

  • Speaker #1

    Ouais, je sais très bien que c'est... Et d'ailleurs,

  • Speaker #0

    j'ai... J'ai un vrai problème générationnel avec le du coup.

  • Speaker #1

    C'est marrant, à chaque fois que je parle du du coup, ça réagit. Tout le monde l'a directement. Donc c'est ça qui est super, c'est qu'en fait, il y a des gens qui sont plus à l'aise à l'oral, d'autres moins à l'aise à l'oral. Et c'est ce que je disais par rapport à notre mission, c'est vraiment de fournir à tous des outils qu'ils n'ont pas forcément l'habitude d'avoir pour avoir du recul sur ce qu'ils font et se dire, OK, comment est-ce que je m'améliore ?

  • Speaker #0

    Sur la reconnaissance de sentiments, des expressions faciales, etc. Ce n'est pas ce qui est le plus évident, non ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, nous, on n'est pas encore sur la reconnaissance de sentiments faciales. On est sur des choses plus techniques, disons. Est-ce que mes yeux sont fixés sur la caméra ou est-ce que je regarde autour ? Est-ce que je regarde un papier ? C'est ça, eye tracking, qui est plus facile à faire. et qui a un vrai impact en fait. Les mouvements des mains, donc est-ce qu'on voit mes mains sur ma vidéo par exemple ou alors est-ce que je suis complètement collé à la caméra ce qui est absolument horrible. Pareil sur le sourire, est-ce que je vais sourire ou pas, ça c'est plus facile à détecter aussi. Et en fait il y a aussi des trucs assez marrants pour avoir fait pas mal d'entretiens de recrutement dernièrement aussi, c'est par exemple qu'est-ce qu'il y a derrière vous. Souvent on oublie en visio, est-ce que je suis bien éclairé, est-ce que derrière moi c'est... C'est quoi l'affiche qu'il y a derrière vous ? Exactement. C'est un peu bizarre, là, votre panier de linge sale. C'est ça. Et en fait, c'est juste qu'on oublie tout le temps, notamment dans les jeunes générations, qui sont importants, en fait, parce que c'est comme si vous veniez mal habillé à un entretien en physique. C'est exactement pareil. Donc, c'est des points qu'on met à l'attention des gens qui passent ces entretiens-là.

  • Speaker #0

    Je trouve ça... J'ai fait un... Comment dire ? Un sondage non représentatif, non pas sorti des urnes, mais sorti de l'amphi. Et on sent que ça prend. C'est-à-dire que l'utilité, peut-être même le fait que ce soit finalement pas un humain, c'est peut-être aussi un avantage.

  • Speaker #1

    Complètement.

  • Speaker #0

    Parce qu'être jugé par une machine, alors que le regard de l'autre... Le regard de l'altérité, ça peut éventuellement poser plus de soucis. Mais non ?

  • Speaker #1

    Complètement. Mais nous, c'est un des retours qu'on a d'ailleurs dans les écoles avec qui on est, qui est énorme, c'est qu'ils disent en fait, on a pas mal d'étudiants qui sont très timides et qui osent pas venir nous voir. On a des services carrières, on a des coachs et ils ne viennent pas nous voir. Et par contre, l'outil, ils l'ont utilisé plein de fois. Et donc, on dit, c'est super. Notre but, c'est d'offrir quelque chose qui soit utile. Et en fait, la machine, je m'en fiche. je commence à bégayer, à faire n'importe quoi, je dis blblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblblbl

  • Speaker #0

    On va faire un retour en arrière un petit peu, parce que tu es passé dessus assez rapidement. Donc tu es Nantais, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Ouais, tout à fait.

  • Speaker #0

    Retenu, ok, bon, est-ce qu'il y a quelque chose ?

  • Speaker #1

    Pas grand chose à dire.

  • Speaker #0

    Une enfance heureuse, etc. Et a priori, tu as été plutôt bon élève alors ?

  • Speaker #1

    Plutôt bon élève, ouais, enfance heureuse. Peut-être le point saillant de tout ça, c'est le sport. qui est pour moi vraiment essentiel dans ma vie en général, le sport en général, et un sport en particulier, assez original, qui est l'escrime. D'accord. Voilà, donc j'ai fait beaucoup beaucoup d'escrime, et je continue à faire, alors moi maintenant malheureusement avec Brio, mais je continue à faire de l'escrime depuis que j'ai 7 ans. Et donc c'était vraiment un... Bon moi je suis convaincu des vertus du sport pour les gens et les jeunes en général, et donc beaucoup d'escrime en compétition. fleurais plus de 3 fois par semaine notamment au lycée compétition le week-end etc et ça je pense que ça m'a aussi forgé l'esprit de compétition le plaisir de réussir etc tu sais que ici t'es à Orléans c'est une grande terre d'équipe je sais je sais on a des champions olympiques là ok

  • Speaker #0

    non mais intéressant et donc post bac prépa HEC prépa HEC ouais tout à fait prépa HEC ECS

  • Speaker #1

    En fait, j'avais toujours envie de faire du commerce. Moi, ce qui me passionne, je n'ai plus enfant, non, mais j'ai toujours bien aimé les relations sociales, globalement, d'être avec les gens, ça me fait... Et aujourd'hui, on parle beaucoup de télétravail, etc. Télétravail, c'est vraiment du mal, c'est un petit aparté. Mais moi, j'ai besoin d'être avec les gens, j'ai besoin de sentir ça comme ça.

  • Speaker #0

    Je pense qu'on en revient tous aussi du télétravail. On a bien aimé aussi. Moi, j'ai bien aimé.

  • Speaker #1

    Mais c'est bon.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que c'est bien de se voir ?

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est sympa de se voir. Et en fait, je ne sais pas, je n'ai vraiment pas trop hésité. C'était assez clair que c'était une école de commerce que je voulais faire. Et puis aussi, il y a ce syndrome de bon élève, je pense qu'il est présent notamment dans les prépas HEC, où en fait, c'est une voie qui ouvre tellement de portes que je me dis, bon, c'est un semi-choix finalement. Après, je pourrais faire un peu ce que je veux.

  • Speaker #0

    Ma fille dit que c'est le moins pire des choix.

  • Speaker #1

    Ouais, franchement c'est une super citation Et c'est vrai Après je peux faire un diplôme Avec une école d'ingénieur Je pars en ingénieur Bon je peux pas faire médecin A part médecin, il y a peu de métiers que je peux pas faire Je peux faire pompier, je peux faire avocat Je peux faire vendeur J'étais à Stanislas à Paris

  • Speaker #0

    Ah ouais Donc ton dossier scolaire, il était quand même achete-bon.

  • Speaker #1

    Oui, j'avais un bon dossier scolaire. J'ai pas mal travaillé.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu fais ton humble là ? Parce que 1 pour rentrer chez Aston, plutôt pas mal. Et derrière, alors t'as cubé ou pas ?

  • Speaker #1

    Non, 2 ans de prépa.

  • Speaker #0

    Et tu connais ton rang d'intégré ?

  • Speaker #1

    Oui, 119 ou 120.

  • Speaker #0

    Sur 280.

  • Speaker #1

    Sur, on est 400 intégrés.

  • Speaker #0

    Oui. One 380, pardon. Qu'est-ce qui fait que... T'as passé ce cut là. Qu'est-ce qu'ils ont vu chez toi ?

  • Speaker #1

    Au-delà de la puissance académique. Ouais, je pense qu'il y a un truc vraiment qui m'a... Pour moi, qui a été le facteur de clé de réussite durant la prépa, c'est la régularité. Ça paraît super con comme ça, mais moi, je ne me considère pas particulièrement intelligent, particulièrement brillant. J'en connais des gens, franchement, j'ai des amis. C'est exceptionnel. Ils ont une capacité...

  • Speaker #0

    Il y en a deux ou trois qui pédalent très,

  • Speaker #1

    très vite. C'est exceptionnel. Et des raisonnements complètement... Alors il y a beaucoup de cultures, moi je suis arrivé de Nantes à Paris, j'étais perdu, j'étais dans le bar, je me disais comment ils savent autant de trucs ces gens là ? Ce qui était assez marrant, mais il y a aussi, en fait j'étais un bourreau quoi. J'avais en gros, pour te donner des détails du truc, je faisais 6 heures de travail par jour en plus des cours, tous les jours. C'était 3 heures de maths, 1 heure d'histoire, 1 heure d'anglais, 1 heure d'espagnol et soit 1 heure d'histoire, soit 1 heure de philo. Et ça c'était tout le temps, qui pleuvent, qui neige, qui vente, le week-end, les jours fériés, en vacances. C'était six heures de travail, il faut que j'ai fait ces six heures.

  • Speaker #0

    Tu avais coupé complètement l'escrime ?

  • Speaker #1

    En première année, ouais. Et en fait, je me suis rendu compte qu'il fallait que je fasse un truc. Et j'ai fait un truc qui était vraiment hyper intelligent. S'il y a des gens qui n'en connaissent pas... Non, mais réstrospectivement, ça paraissait bizarre, mais en fait, je faisais l'escrime le vendredi soir. Simplement parce que...

  • Speaker #0

    Pas sur la table,

  • Speaker #1

    ça résonne impressionnant. Le vendredi soir... parce que le samedi on avait DS, tous les samedis matin on avait DS 4 heures et en fait tout le monde le vendredi soir révisait comme des malades pour le DS du lendemain ce qui servait absolument à rien, parce que la prépa on s'en fiche de tes notes l'important c'est combien tu finis à la fin le jour du concours et donc moi j'étais déstressé, j'arrivais en examen en me disant bon bah j'ai pas bossé comme un maladie hier contrairement à tous mes petits camarades mais au moins je suis bien, je suis détendu et en fait ça a super bien marché voilà, c'était ça le... Ok,

  • Speaker #0

    qu'est-ce qui a fait... Alors, est-ce que devenir entrepreneur, c'était un truc que tu avais en tête déjà ?

  • Speaker #1

    C'était pas un truc que j'avais en tête quand j'étais en prépa, par exemple. C'est un truc qui m'est venu un peu plus tard. Enfin, j'avais en tête. Je savais que j'étais entrepreneur, etc.

  • Speaker #0

    Pourquoi t'es pas devenu consultant au BCG ?

  • Speaker #1

    Alors, sur cette réponse-là, j'ai une réponse très claire. C'est parce que j'aime pas conseiller. J'aime bien faire les choses. C'est très clair. Moi, je me suis posé la question. Franchement, consultant BCG, j'ai plein d'amis qui sont consultants BCG, c'est super. Le statut social, un peu moins sur les horaires, mais sur la paye, c'est aussi sympa.

  • Speaker #0

    Tu m'étonnes. Jean-Christophe, si tu nous écoutes.

  • Speaker #1

    Et donc, des fois, je regrette, parfois. Mais non, en fait, moi, j'avais envie de mettre les mains dans le cambouis, de faire les choses. Et c'est pour ça que je n'ai pas devenu consultant. Et en fait... On va peut-être revenir sur l'histoire de brio, etc. Mais le goût de l'entrepreneuriat, il m'est venu en école plus, où en fait, on a beaucoup parlé de l'entrepreneuriat, c'est sexy, etc. Et j'ai fait un stage en startup qui est absolument... C'est une odyssée, le truc. Vraiment, pour ne pas en parler, mais c'était vraiment une odyssée. C'était exceptionnel. J'ai eu cinq mètres de stage différents en six mois, ce qui est quand même, je pense, un beau record. On pourrait se dire, c'est n'importe quoi. Et finalement, ça m'a donné envie. Finalement, le goût de la difficulté m'a donné envie. Et puis, il y a beaucoup de choses qui m'ont donné envie.

  • Speaker #0

    C'était chez qui ? Tu veux en parler ?

  • Speaker #1

    Ouais, on peut en parler. J'ai fait un stage chez Blink, qui était une startup fintech à Barcelone. Et qui était absolument génial. Moi, j'ai passé des super bons moments parce que les gens étaient vraiment sympas. En fait, ce que j'ai bien aimé dans la startup, c'est que le pro et le perso se mêlent beaucoup. Oui. Et finalement, ça, moi, c'est quelque chose, surtout en étant jeune, qui est important. On se fait des amis. On sait pourquoi on travaille, en fait. Je suis dans les tranchées avec mes amis et c'est mon ami. Et donc, j'ai envie de faire le plus possible pour l'aider. Et l'aider, c'est travailler. Et puis, je ne vais pas lui rendre de trucs en retard parce qu'en fait, c'est vraiment important pour moi ce qu'il pense de moi. Ce n'est pas juste un autre collègue. Oui,

  • Speaker #0

    je comprends.

  • Speaker #1

    Et ça, c'était vraiment une force très forte de la culture d'entreprise, de comment la boîte s'est créée et tout, que j'ai vraiment ultra apprécié. chez Bling et que maintenant j'apprécie chez Brio.

  • Speaker #0

    C'est quoi le truc que t'as pris en stage et que tu reproduis aujourd'hui ? Ouf ! Tu parles de la culture, par exemple. Chez Brio, vous avez une culture ?

  • Speaker #1

    Oui, on essaie en tout cas, c'est clair. Il y a un truc qui est super important pour nous, c'est vraiment le côté d'apprentissage. En fait, on est humble, on ne sait pas les choses forcément, mais on veut essayer. Le but, c'est vraiment de tester des choses. Et donc, on teste, on apprend. et on y va. Et donc en fait, bon, ça paraît simple comme ça, on dit tout le temps la culture du feedback, la culture du feedback, mais c'est vraiment nous ce qu'on a voulu mettre en place chez Brio, et c'est ce qu'on fait tous les jours, on dit, on se parle parfois, on se dit, ben, je préfère que tu me dises un truc méchamment, mais comment tu me le dises que tu le dises pas, quoi. Alors après, méchamment, on se connaît bien, donc on sait très bien que c'est pas méchant. C'est ce que je disais aussi, si on a des amis, ben les amis, on est capable de leur parler parfois de manière difficile, parce qu'on sait que... C'est pas méchancé, parce que c'est important pour toi d'entendre ça, donc je vais te le dire. Alors on peut enrober, c'est bien. Il y a quelqu'un qui dit,

  • Speaker #0

    un ami, c'est quelqu'un dont on connaît tous les défauts,

  • Speaker #1

    mais qu'on aime quand même. Ouais, bah il est super cette définition. Je sais que j'écoute pas le podcast et un Théo Lyon, je sais pas si tu connais. Ouais, très bien. Ouais, et bah il...

  • Speaker #0

    Et il passait sur la colle, épisode je sais plus combien.

  • Speaker #1

    Super.

  • Speaker #0

    Mais au tout début de Koudak.

  • Speaker #1

    Trop bien. Je suis très admiratif de ce qu'il a fait. Et un des trucs qu'il disait, c'est choisissez les gens selon leurs défauts. Il dit, il y a plein de défauts sur cette terre. Il faut savoir quels défauts vous horripilent. Vous ne pouvez pas travailler avec ces gens-là. Et quels défauts, avec lesquels défauts vous êtes d'accord. Parce qu'en fait, c'est ce qui ressortira à la fin. Et j'aime beaucoup ce truc, cette mentalité de se dire, c'est quoi les défauts avec lesquels je ne suis pas du tout d'accord. Je ne peux pas les gérer. et c'est quoi les défauts ? Bon bah c'est pas grave quoi épisode 65 ok bah excellent,

  • Speaker #0

    énorme et j'aime beaucoup ça je trouve ça très pertinent parle moi de la genèse de tout ça à quel moment t'as eu le début d'idée déjà je t'ai même pas posé la question,

  • Speaker #1

    vous êtes plusieurs co-fondateurs en fait l'équipe est assez marrante en fait il faut retourner à 2020 pour le début de ce truc là où moi je suis HEC en deuxième année et je cherche un peu dans les trucs, je suis un peu perdu je sais pas trop ce que je veux faire et je me dis j'aurais bien parlé à des gens qui ont déjà fait ces trucs là. Et donc il y a des programmes de mentorat HEC, si il y a des gens de HEC qui m'écoutent allez-y. Et même dans les autres écoles franchement les programmes de mentorat c'est génial mais ils sont souvent pas très mis en avant c'est assez dommage et donc je rencontre un fameux Antoine Carrière qui est un ex HEC promo 2000 un peu quand je suis né en fait et et et qui lui a fait un parcours BCG, etc. Google en Californie. Il a monté des boîtes. C'est sympa. Super, ouais, très beau profil. Avec qui on discute pas mal, etc. Et avec qui ça se passe super bien. Je trouve que cette personne est super admirable. J'aime beaucoup parler avec lui, etc. Et apparemment, il aime bien aussi parler avec moi. Le programme dure six mois. Ça dure plus que six mois. Finalement, on continue à se parler. Il vient en France un moment pour voir sa famille. On se prend un café, etc. On continue comme ça, en fait, à... à avoir une relation où on se parle de temps en temps. Et moi, j'étais aux Etats-Unis en dernière année d'HEC, à Yale. Et il savait que j'avais bien envie de monter un projet entrepreneurial. Mais un peu comme tous les projets, j'avais testé des trucs, ça n'avait pas marché.

  • Speaker #0

    Tu n'étais pas allé sur XHEC Entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Non, j'avais vraiment envie d'aller aux Etats-Unis. J'avais vraiment envie d'aller aux Etats-Unis.

  • Speaker #0

    Je comprends.

  • Speaker #1

    Et donc, il me dit, en fait, Alex... Tu vois, on est en juin quoi, juin 2023, je suis diplômé. Je me dis, qu'est-ce que je vais faire ? Est-ce que je pars en start-up ? Parce que j'avais vraiment envie de la structure start-up, mais je me dis, bon, je vais monter un projet, mais j'ai un prêt étudiant sur le dos, pas d'argent, pas vraiment d'idées, bon, ça c'est pas très grave, mais je sais pas trop quoi faire. Et il me dit, écoute, moi, tu vois, on aime bien discuter ensemble, etc. Moi, j'ai un projet. Est-ce que t'as envie de... Donc, je me souviens très bien, j'étais dans la voiture, avec des amis pour aller en vacances. Et il me dit, est-ce que je peux t'appeler ? J'ai dit, ouais, ouais, bah moi, bah tout ça. Il me dit, écoute Alex, j'ai un projet. Je sais que t'es en train de chercher quelque chose. Je pense que ce projet, il te correspond vraiment. Moi, c'est un projet qui me tire vraiment à cœur. Donc, me dis pas oui si t'es pas prêt à t'engager. Mais je pense qu'il te correspondrait super bien par rapport à tout ce qu'on a déjà discuté. Tu vois, il me connaissait bien. Il savait mes aspirations, ce que j'aimais dans la vie. Il me dit, je pense qu'il te correspondrait vraiment beaucoup. Est-ce que tu aimerais faire ça avec moi ? Là, on vous fait une proposition comme ça, je ne sais pas ce que vous répondriez, mais moi j'étais à fond. Et je suis quelqu'un, on voit aujourd'hui, on l'apprend un peu, j'aime bien prendre des opportunités. Je trouve que la vie, elle nous offre des beaux moments, parfois, qu'il faut savoir s'exprimer.

  • Speaker #0

    Sentabiliser l'inattendu, jeune homme.

  • Speaker #1

    Ah, exactement. Et puis c'est marrant, en fait, je trouve ça marrant. Ça m'amuse. C'est ça aussi la vie, il faut se faire kiffer, on va dire. Et donc je me suis dit, dis-moi-en un peu plus quand même, on va en parler un peu plus. Mais, bon coup, on y va. C'est parti. Donc il m'a parlé du projet qui est devenu Brio aujourd'hui, qui était à peu près, on n'a pas énormément pivoté finalement, c'était à peu près ça l'idée dès le début. Et il me dit écoute, il y a deux développeurs qui travaillent sur le truc en freelance. Je dis super, ok. Et les deux développeurs qui sont donc...

  • Speaker #0

    Ça veut dire qu'il y avait déjà un début de quelque chose ?

  • Speaker #1

    Il y avait un mini truc. Deux, trois lignes de côte. Ouais c'est ça. En mai, il n'y avait pas grand chose. En gros ils ont commencé en mai à se parler quoi. D'accord. Donc il y avait un petit truc. Mais il n'y avait pas grand chose à l'époque. Et donc Paul et Firmin qui étaient les développeurs freelance, qui au bout de deux mois nous ont dit en fait, le projet est trop bien. On adore. Et freelance, en fait, on a envie d'être associés. Parce qu'on aime bien travailler avec vous. On adore le projet. On trouve que c'est un truc qui est excitant à faire, qui a de la valeur.

  • Speaker #0

    Nice. Parce que ce n'est pas souvent comme ça.

  • Speaker #1

    Bah non. Et nous on s'est dit bah on n'a pas d'argent et on trouvait que on a eu la chance de pouvoir bosser avec eux avant de s'associer, ce qui est quand même une vraie chance. Et on a dit allez on y va. Et donc Paul et Firmin.

  • Speaker #0

    C'est quoi leur background à eux ?

  • Speaker #1

    Alors Antoine en a parlé, Paul il a fait Central Supélec.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Ok, donc pas mal. Et il a fait Stanford, il a fait des trucs en IA chez Stanford etc. Et aujourd'hui il est en PhD IA à l'INRIA.

  • Speaker #0

    Ok pas mal !

  • Speaker #1

    Ouais vraiment sympa ! Et Firmin, il a été développeur, il a fait licence de maths, développeur chez Capgemini et il a fait les Silves, dans le pôle Léonard de Vinci, à la Défense. Et donc les deux étaient super alignés avec nous sur comment on avait envie de monter une boîte, on parlait de culture d'entreprise tout à l'heure, mais comment on avait envie de fonctionner. Ils sont assez... Moi, je suis très, très, très heureux de bosser avec eux.

  • Speaker #0

    T'as hésité quand même, toi, ou pas ?

  • Speaker #1

    J'ai hésité un petit peu, mais pas longtemps.

  • Speaker #0

    Dis-donc, ils t'ont dit quoi, tes parents ?

  • Speaker #1

    Mais mes parents, ils sont très... C'est vraiment mes supporters. Donc, ils étaient à fond. Ils m'ont dit, vas-y. En fait... Bon, il y a des risques dans l'entrepreneuriat. Aujourd'hui, j'ai un prêt étudiant, je ne me paye pas beaucoup, je mange beaucoup de pâtes. Ouais,

  • Speaker #0

    mais comme dit Gary Vaynerchuk, jusqu'à 30 ans, tu fais ce que tu veux.

  • Speaker #1

    C'est ça. Prends les risques. Et puis, en fait, si on regarde aussi, juste factuellement, ce que je fais là, si demain, Brio s'effondre, parce que ce n'est pas le cas. Ce n'est pas l'idée. Et puis, ce n'est pas vraiment l'idée, on est bien d'accord, mais il faut quand même penser au cas où ça va mal. Mais en fait, j'aurais eu une expérience où j'aurais appris énormément de choses. J'aurais quelque chose qui est valorisable sur un CV, beaucoup plus que pas mal d'autres expériences. Alors je pourrais sûrement pas faire de la banque, mais ça va, je suis pas trop déçu.

  • Speaker #0

    C'est pas ton ambition non plus ?

  • Speaker #1

    Non, c'est pas mon ambition non plus. Donc en fait c'est génial. Et puis il y avait un autre truc, qui est un message que j'aime bien faire passer, c'est j'ai beaucoup de gens autour de moi, des amis ou autres, qui me disent Moi j'aimerais trop faire de l'entrepreneuriat, c'est super. Mais tranquille, je vais faire 2-3 ans de conseil, je vais faire machin et je me lance. Donc moi je me suis dit pour soi je suis quel patron ? Il y a deux choses, c'est que un je me suis dit mais en fait t'apprendras jamais mieux quand on devient forgeron en forgeant Donc en fait lance toi tu verras au pire tu te craches de manière complètement ridicule Mais au moins t'auras appris tu verras comment c'est etc Et puis ouais j'ai parlé à beaucoup de gens qui étaient dans des boîtes qui disaient Ah j'avais tellement envie de monter maintenant j'ai une famille, j'ai un crédit immobilier Et en fait tu te laisses emporter quoi Et j'avais pas envie de me laisser emporter mais je me suis dit Alex t'as envie de faire ça ? Bah vas-y !

  • Speaker #0

    Puis, il y a un truc tout con, c'est quand tu commences à très bien gagner ta vie et qu'on te dit, bon, maintenant, il va falloir bouffer des pâtes.

  • Speaker #1

    Zéro.

  • Speaker #0

    Soit tu as un gros capital sur lequel tu peux vivre ou sinon, il faut expliquer à tous les gens qui vivent avec toi qu'on va serrer les boulons. Ça peut être compliqué.

  • Speaker #1

    Franchement, c'est aussi pour ça que... Je rebondis sur ça parce que justement, Antoine, qui est donc mon associé, a fait ce chemin-là aussi. C'est qui ? Encore plus impressionnant, tu vois. Tu as un poste chez Google, un bon poste, chez Google en Californie, et puis tu bosses maintenant avec Brio. Donc,

  • Speaker #0

    il est acting sur tout ça. Ouais. OK. Comment vous êtes répartis les rôles ? Comment vous prenez des décisions ?

  • Speaker #1

    En fait, ça fonctionne de manière assez simple, assez sain. Antoine, c'est lui qui a constitué l'équipe quand même un petit peu. Et lui, un de ses grands mots d'ordre, c'est la flexibilité. Il veut des gens qui soient flexibles. Et en fait, il m'a dit, on peut... On peut faire plein de choses. Il y a beaucoup de choses pour lesquelles tu vas faire des erreurs, moi je vais faire des erreurs, tout le monde va faire des erreurs. En fait, si on n'a pas des gens flexibles, qui sont rigides, qui ne sont pas d'accord pour changer d'avis, qui ne sont pas d'accord pour faire un call, finalement, bon, je vais faire un call là, un call ci, je vais un peu changer, etc. Eh bien, en fait, on est bloqué. Ça bloque vite. Et donc, c'est comme ça aussi qu'il a créé l'équipe et c'est ça qui rend les choses faciles, je pense. C'est-à-dire qu'on est capable, aujourd'hui, on a une répartition du capital. Si demain, la répartition du capital... elle ne convient pas à la boîte pour une raison ou une autre. Les investisseurs ne veulent pas investir sur ce genre de truc. Ça ne fait pas crédible par rapport à quelqu'un. On a postulé à YC il n'y a pas longtemps.

  • Speaker #0

    Y Combinator.

  • Speaker #1

    Y Combinator, pardon. Un très grand incubateur de startups. Voilà. En quelle journée ? On a changé les quittes pour avoir une histoire plus cohérente parce qu'ils sont très tech. Et ça, c'est OK. Et ça, on est d'accord pour faire ce genre de choses.

  • Speaker #0

    Ça se prend de Y Combinator, c'était ça, Maltaman. Oui.

  • Speaker #1

    très très connu donc en fait les décisions elles se prennent elles se prennent aussi comme ça avec chacun qui a son domaine de compétences donc sur l'IA c'est Paul sur la vente les clients c'est moi sur le développement web c'est Firmin sur la stratégie d'entreprise c'est Antoine c'est un peu comme ça les rôles précarés c'est pas vraiment nos précarés parce que chacun peut donner son avis aujourd'hui j'ai commencé à poster un peu plus sur LinkedIn, Firmin il me dit c'est n'importe quoi ton post, tu devrais faire comme ça et c'est ok, on parlait du feedback c'est super, il me dit attends, faut que tu sois beaucoup plus exigeant avec toi-même, tu fais des meilleurs accroches faut pas que tu postes n'importe quoi ok, et après par contre la personne qui poste à la fin c'est quand même moi donc c'est quand même moi qui vais prendre la décision à la fin et Firmin est ok avec ça, tant que je lui dis pas n'importe quoi Firmin... Mais voilà, c'est comme ça que ça se passe. Ok,

  • Speaker #0

    je comprends. Raconte-moi le, on va le faire en anglais, 0 to 1. Je m'explique. Entre le moment où tu as ce coup de fil dans la voiture, déjà, tu es parti en vacances. Mais entre ce moment-là et le moment où vous signez un premier client, il se passe quoi ?

  • Speaker #1

    Beaucoup de choses, ça a mis quand même du temps. Parce que j'ai dit oui en juin, juillet 2023. Et on a signé notre premier client en janvier 2024. C'est pas si long que ça. Ouais, mais c'était un petit truc.

  • Speaker #0

    Tu parles de rien.

  • Speaker #1

    Ouais, bien sûr. Moi, j'aime bien quand ça va vite quand même.

  • Speaker #0

    Comment dire ? Signer un client, ça veut dire que tu as une validation d'un tiers.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Et pas d'un investisseur qui rêve ou quoi que ce soit. C'est un mec qui se dit, tiens, c'est valide pour mon business. Je trouve ça super rapide.

  • Speaker #1

    Complètement. En fait, ça a été assez... Moi, j'ai contacté beaucoup de gens, parce que c'est super important d'avoir des retours des gens, de parler à tout client final. Donc, j'ai contacté des coachs carrière. des directeurs de coach carrière, des directeurs d'entreprise, etc. En disant, voilà, je suis en train de faire un truc, j'aimerais bien connaître votre quotidien, vos besoins, vos envies. Ça, c'était dans l'été. Moi, j'ai commencé. Une fois que j'ai dit oui, on y va. Premier été, assez marrant, j'étais serveur en même temps. Oui, parce qu'il fallait bien... Il fallait bouffer, moi. Je ne peux pas ne pas avoir de salaire, en fait. Et donc, j'étais serveur de 19h à 1h du matin. Et après, je bossais, donc... sur brio. Et donc j'ai commencé à bosser direct et tout. On appelle plein de gens, etc. Et en fait, c'est ces gens-là qui ont été, je les remercierai jamais assez, les premières personnes qui m'ont tendu la main, qui m'ont dit, bien sûr, on discute, etc. Et puis ensuite, j'ai recontacté et j'ai dit, tu te souviens de ce dont on avait parlé, mon projet, etc. On a un petit truc qui marche, parce qu'on peut tester ça avec des élèves à toi. Et le premier client qu'on a eu, c'est Schema.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et donc Schema ils ont dit ah ok c'est quand même super, ils étaient très ouverts. C'est ça en startup on n'a rien et il faut qu'il y ait des gens qui soient ouverts, c'est pas facile. Et donc ils ont tout de suite vu l'intérêt, ils ont dit c'est super. A l'époque l'IA ça avait commencé mais c'était pas encore, la vague n'avait que monté mais c'était pas encore aussi prégnant qu'aujourd'hui. Et donc ils ont bien vu le truc et ils se sont dit bah écoute on teste avec des premiers utilisateurs, les ambassadeurs etc. on le fait tester, on va là-bas on fait tester aux gens etc et là c'est le moment on avance vraiment vite sur le feedback des utilisateurs et là on dit bon bah ce serait pas mal de nous payer peut-être ah bon parce qu'il y a un moment merde ah bah j'avais pas vu ça et donc bon après il y a des histoires de budget des écoles etc mais en gros on a signé un premier contrat qui était simplement pour un contrat de test pas vraiment très long mais on J'ai pas la date exacte, mais c'est en gros début 2024. C'est ce que je disais. C'est ça.

  • Speaker #0

    Quand je... tire le fil de la pelote de l'Aisne. OK, les écoles, mécaniquement, c'est peut-être un bon marché de test, mais ça reste un petit marché. Derrière, l'ambition, c'est quoi pour Obreo ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est un petit marché, ouais. Déjà, nous, c'était... vraiment important, parce que j'ai parlé un peu de la mission de brio, etc., mais c'est pas, enfin, c'est pas des mots que je dis comme ça, juste comme ça. Nous, c'est vraiment important qu'il y ait des élèves qui l'utilisent, que ce soit utile pour eux, qu'on fasse une différence. Donc, les écoles, c'est un petit marché, mais ça nous tient vraiment à cœur. Et c'est pas juste comme ça.

  • Speaker #0

    C'est pas du why bullshit.

  • Speaker #1

    Après, vous penserez ce que vous voulez, et tu penses que tu veux, tu vois, mais... Pour moi, en tout cas, c'est une vraie conviction de, on va aider des gens, et les élèves notamment qui sont...

  • Speaker #0

    Pourquoi c'est important pour toi ? Le pourquoi de ton pourquoi ?

  • Speaker #1

    Le pourquoi de mon pourquoi ? Moi, il y a quelque chose qui me dérange dans ce monde, c'est la discrimination. C'est bizarre de dire ça comme ça, je suis un homme blanc. Mais en fait, j'ai des sœurs, etc. C'est des choses qui m'ont profondément marqué. Des choses qui leur sont arrivées, etc. Et qui ne sont pas normales pour moi dans ce monde. et donc après ça va ouvrir les yeux sur plein de choses et en fait c'est aussi c'est pas un on va faire de la discrimination positive c'est super etc je dis pas que la discrimination positive est mauvaise mais je dis c'est un esprit aussi de compétition si on est dans une course et que vous commencez 50 mètres plus loin que moi c'est pas faire, c'est pas un vrai esprit de compétition on fait pas la compétition c'est le chiant c'est un HEC qui a raconté ça ah ouais ?

  • Speaker #0

    où le journaliste dans un podcast il était interviewé et en gros il disait vous êtes beau, vous êtes intelligent et c'est incroyable et lui expliquait mais non je suis juste parti plus tôt que les autres dans la course et j'avais des unfair advantage par rapport à plein

  • Speaker #1

    Donc tu vois, si t'aimes vraiment la compétition, si je prends de l'escrime, j'ai pas envie d'avoir une lame deux fois plus grande et un arbitre qui est de mon côté. Parce que, enfin, ok, c'est marrant, je gagne, super, mais en fait, non, c'est pas ça la vraie vie. Enfin, c'est pas comme ça une vraie compétition. Donc on n'arrivera jamais à partir tous du même endroit.

  • Speaker #0

    À vaincre sans péril, on t'aille en sangloire.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, il y a ça, vraiment, c'est important. De donner les outils. Et je pense qu'avec des outils, bon, je parle de brio, forcément, mais plein d'autres outils qui donnent des clés. Aujourd'hui, on est avec des écoles, etc. Il y a des écoles qui n'ont pas de coach aujourd'hui. Donc, par exemple... Oui,

  • Speaker #0

    et puis tu as raison. L'IA, ça donne un effet de levier démultiplicateur.

  • Speaker #1

    C'est énorme.

  • Speaker #0

    Je le vois là, sur nos cohortes étudiantes. Ça veut dire qu'effectivement, finalement, ils courent tous avec les mêmes baskets. Sur la même piste et avec les mêmes chances. Donc, c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est beau. Moi, je trouve ça beau.

  • Speaker #0

    Et donc au-delà de ce marché-là,

  • Speaker #1

    la vision,

  • Speaker #0

    c'est quoi justement ?

  • Speaker #1

    Donc on bosse aussi aujourd'hui avec des cabinets de coaching par exemple, d'autres placements, je ne sais pas si vous savez ce que c'est, c'est un exécutif qui se fait virer de sa boîte ou qui part de sa boîte et qui est accompagné pendant un an. Donc ça c'est aussi super de faire ça. Donc ça, c'est une première partie.

  • Speaker #0

    Désolé, à partir de ce que je pense là, toutes les associations d'alumni des écoles, clairement, ça doit être une target pour toi. Les alumnis d'HEC, ils vont trouver les brins.

  • Speaker #1

    On essaye, HEC. Antoine et moi venons d'HEC, ça serait dommage, mais aujourd'hui, on n'a pas réussi à être encore chez eux. Peut-être qu'en écoutant ça, ils se diront il faut absolument qu'on y aille. Ou les alumnis de l'ISC,

  • Speaker #0

    Edouard, si tu nous écoutes. tu devrais déjà nous écouter sur l'assaut des ESC, sur la continuité de carrière,

  • Speaker #1

    etc. On discute avec des gens, l'APEC par exemple, ils vont souvent faire peut-être des trucs en interne etc. mais ils sont super intéressés par ce qu'on fait France Travail, si vous m'écoutez avec plaisir pour faire un partenariat enfin voilà, bien sûr il y a plein plein de choses qu'on peut faire, donc c'est assez cool et puis peut-être plus tard aussi c'est des choses qu'on est en train de développer en ce moment qui sont pas du tout commercialisées encore mais avec des entreprises aussi Pour de la qualification de candidat.

  • Speaker #0

    Oui, toutes celles qui ont des gros pipes d'entrée de candidats, ça peut permettre... On parlait de la relation humaine, etc. Mais il y a certaines boîtes où quand ils postent un job, ils ont 3000 CV qui tombent. C'est ça. Donc à un moment, industrialiser des process, ça peut être intelligent quand même.

  • Speaker #1

    Oui, et puis c'est souvent un truc qu'on dit, attends, mais je vais me faire parler avec de l'IA pour parler à mon job. Qu'est-ce que tu me racontes là ? C'est quoi ce truc ? Il n'y a plus du tout d'humain. Et en fait, non, moi, je ne pense pas. Ce n'est pas comme ça que je vois les choses. Parce qu'en fait, la... La balance, c'est pas est-ce que je parle à un humain ou est-ce que je parle à une IA. Aujourd'hui, c'est pas ça le dilemme. Parce que quand j'ai 3000 candidatures, moi je suis RA, je vais pas appeler 3000 personnes. Donc en fait, c'est est-ce que j'ai la chance ? de plaider ma cause, on peut dire ça comme ça, est-ce que je donne la chance à plus de gens de plaider leur cause avec de l'IA ?

  • Speaker #0

    C'est bien vendu.

  • Speaker #1

    C'est bien vendu. Merci. Ou alors j'ai juste un mail automatique de refus. Et on parlait de la mission, de ce qu'on avait, de donner à tous le poste qui leur convient, etc. Ça fait partie de ça aussi. Parce que nous, notre but, c'est que ça, ça réduise la discrimination, les biais, etc. Parce que si vous parlez à 10 personnes sur 3000, on va filtrer sur le CV. Tu as fait quelle école ? Tu as fait quel truc ? Alors qu'en fait, le petit gars qui a fait l'école, tu prends le top 3, peut-être qu'il a fait le top 4, ou le top 6, ou le top 10, je ne sais pas. Mais à fond, tu le prends en entretien, tu vas te dire, il dégomme tout, ou elle dégomme tout, et c'est super. Et là, tu lui donnes sa chance.

  • Speaker #0

    Intéressant. Alors ça amène une autre piste, mais à voir, il faudra creuser, sur les concours d'école. Parce que... Ouais. Sur certaines configurations, tu as énormément de candidats. Et tu vois, ne serait-ce que derrière Parcoursup, je ne sais plus, il y a les chiffres qui sont tombés tout début janvier. C'était, je ne vais pas dire de bêtises, je crois que c'était 640 000 Ah ouais,

  • Speaker #1

    c'est délirant.

  • Speaker #0

    Sur 24 000 formations. Si tu arrives à faire un premier tri,

  • Speaker #1

    On va pas recommencer.

  • Speaker #0

    Je sais pas, il y a peut-être des trucs à imaginer là.

  • Speaker #1

    Complètement. Nous, notre but, c'est qu'aujourd'hui, on s'est focalisé sur l'entretien d'embauche pour construire une vraie expertise. Parce qu'il y a l'IA, il y a le code, il y a tout ça. Mais derrière, en fait, c'est aussi quelle expertise on arrive à construire. pour comprendre en profondeur qu'est-ce que c'est un entretien d'embauche, qu'est-ce qu'on attend, comment ça fonctionne. Et donc c'est ça qu'on essaie de développer vraiment spécifiquement. Après, il y a plein d'autres use cases. On est toujours en train de nous donner des idées, etc. Le but, c'est qu'on se focale sur ça, qu'on soit excellent sur l'entretien d'embauche.

  • Speaker #0

    On peut acheter le truc, le service en B2C ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, non. En fait, c'est un choix qu'on a fait. C'est un choix de priorité, en fait. Si on pouvait l'avoir, on l'aurait. Aujourd'hui, on s'est vraiment focalisé sur améliorer le produit, le vendre à des écoles, etc. Parce qu'en fait, il y a beaucoup moins de churn. Les écoles, vous avez des gens qui font des stages tout le temps, qui cherchent des stages, etc. Donc, les écoles, ça nous permettait à la fois d'avoir du retour étudiant super rapide, d'avoir accès à des coachs qui savent très bien ce qu'ils font et qui nous ont aidé à construire l'outil. Ils nous disent, voilà, une présentation, comment est-ce qu'on se présente, etc. Et d'avoir pas ce churn. Et en B2C, il faut quand même investir sacrément dans le marketing. Tu m'ignores. investir sacrément dans tout ça. Nous, on n'a pas levé de fonds. Donc aujourd'hui, on n'était pas prêt à faire ça.

  • Speaker #0

    Tu penses aussi que justement les étudiants étant de plus jeune génération, ils ont peut-être une acceptation plus facile ?

  • Speaker #1

    Ouais, en fait, il y a plusieurs. Les écoles, on en a parlé. Les étudiants, un autre truc, c'est un, ils ne savent pas ce que c'est un entretien ou alors ils n'ont vraiment pas beaucoup d'expérience de ce genre de trucs. Donc, ils sont super stressés. Donc, en fait, s'entraîner et avoir confiance en soi. c'est hyper important pour eux les questions qu'on va me poser, comment ça se passe ils ont des questions parfois qui semblent basiques mais en fait c'est important pour eux en fait quel type de questions on peut me poser en entretien comment ça va se passer, comment ils vont réagir à ce que je lui dis ça c'est important et ensuite ouais, ils sont, ils testent ils font les trucs, tu vois ils y vont quoi je teste et ça me dérange pas de parler à une IA parce que en fait demain ce sera la norme aujourd'hui on me dit bon tu parles à une IA c'est quoi ce truc, c'est bizarre, il y a des gens qui réagissent pas forcément toujours bien, en fait demain ce sera la norme C'est normal,

  • Speaker #0

    je suis convaincu. Tu avais une question, je l'ai zappée. Ça va revenir. Si ! Barrière à l'entrée.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous montez comme barrière à l'entrée pour éviter qu'un jour, il y en ait un gros qui sorte un gros chéquier et qui, plutôt que de vous racheter, décide de créer sa propre solution ?

  • Speaker #1

    Il y a un premier truc que j'ai lu sur LinkedIn il n'y a pas longtemps qui m'a fait marrer, qui dit que tous les VCs qui disent ouais, mais Google pourrait le faire c'est vrai de tous les business en fait. Donc,

  • Speaker #0

    si Google ou ce qu'on a veut,

  • Speaker #1

    de toute manière, quoi que tu fasses, il y aura toujours quelqu'un pour dire ouais, mais Google pourrait le faire ouais ok on est bien d'accord mais ils ne le font pas aujourd'hui et pourquoi il y a autant de bots qui fonctionnent c'est aussi parce que si on se disait ça on ne ferait jamais rien ça c'est un premier truc je pense qui est important aussi à redire et ensuite sur la barrière à l'entrée il y a plein de choses qu'on est en train de faire il y a déjà le réseau de clients qu'on se construit qui est vraiment important la visibilité etc il y a l'expertise RH parce qu'en fait c'est ce que je disais on va parler de la tech un peu après parce que c'est important ça fait partie de la barrière mais il y a vraiment l'expertise RH c'est complexe en entretien Tu ne viens pas en disant, l'entretien c'est ça et on y va. Nous, ça fait un an et demi qu'on réfléchit dessus, il y a encore plein de choses qu'on n'a pas comprises, il y a plein de choses qu'on a envie de faire. Donc on a structuré comment ça se passe en entretien, qu'est-ce qu'on va chercher, comment on évalue des gens, c'est quoi une bonne réponse, c'est quoi une bonne réponse selon ton secteur, c'est quoi une bonne réponse selon l'entreprise dans laquelle tu postules. Tout ça, c'est des choses aussi. Exactement, le pays, nous on travaille avec des recruteurs parfois aux Etats-Unis, mais c'est pas du tout pareil, ça n'a rien à voir. Donc tout ça en fait, c'est de la propriété intellectuelle qui n'est pas... directement technique, mais qui en fait fait partie de, si vous voulez copier ce qu'on fait aujourd'hui, en fait vous orteriez, c'est pas un mur infranchissable, mais il va falloir que vous passiez un petit peu de jus de cerveau sur tout ça. Et bien sûr des données qu'on récolte, qu'on va chercher sur Glassdoor, qu'on va chercher avec des recruteurs, de la donnée propriétaire, tout ça, qui est vraiment important, sur comment on a structuré l'entretien. Et ensuite il y a bien sûr toute la partie qui est technique. où aujourd'hui c'est super facile de créer une app avec de l'IA. Je prends une API, un chat GPT,

  • Speaker #0

    tu y connais la peur, de beaucoup,

  • Speaker #1

    beaucoup de gens. Mais en fait, ce qui est très dur dans l'IA, et c'est pour ça qu'on est encore sceptique sur tous les trucs, pour coder par exemple avec l'IA, etc., c'est que les 80% sont super faciles à avoir. en une demi-journée, tu as une app, tu dis 80%, ça marche trop bien. En fait, les 20 derniers pourcents, ils sont vraiment compliqués à avoir. Et du coup, on a parlé un tout petit peu au début de l'entretien comment ça se passait. On a différents agents, différents IA qui viennent analyser différentes choses, qui vont se parler. On a des systèmes intelligents, un système qui va réfléchir, un système qui va agir, etc. En fait, tout ça, c'est de l'IP. Et donc, il y a l'IP... La propriété intellectuelle. Pardon. Oui, propriété intellectuelle. Intellectual property. C'est les mots anglais.

  • Speaker #0

    C'est bien.

  • Speaker #1

    Et donc ça, c'est des choses qu'on a construites, notamment que Paul a construites, etc. Et sur le feedback aussi, que ce soit dans tout le processus d'entretien, sur l'outil plus destiné aux entreprises, comment est-ce qu'on évalue des gens. Donc il y a un framework qu'on a créé sur comment est-ce qu'on évalue des gens. Et pareil sur le feedback, il y a des règles sur quand est-ce que je parle trop vite, quand est-ce que je ne parle pas assez vite, c'est quoi les mots que je peux utiliser, etc. C'est comment, sur l'analyse des images, comment ça se passe. Et donc tout ça c'est de la propriété intellectuelle aussi.

  • Speaker #0

    Vous avez levé des fonds ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui non. Non. Ouais.

  • Speaker #0

    Y Combinator, c'est une vraie target ou pas ?

  • Speaker #1

    Y Combinator, tout le monde voit ce qu'il veut, mais c'est exceptionnel.

  • Speaker #0

    C'est un incubateur de startups qui est en Californie, qui est réputé pour avoir incubé des très très gros, avec des très beaux succès.

  • Speaker #1

    Ils ont 100 licornes.

  • Speaker #0

    100 licornes.

  • Speaker #1

    C'est démentiel. Oui, Combinator, c'est un peu un no-brainer. Tu l'as, globalement, il faut y aller. Il y a des experts, tout le monde sait ce qu'il veut, mais globalement, tu l'as, il faut y aller. Donc, oui. On n'a pas été pris au batch là. Ils ont 4 batchs par an. On n'a pas été pris au batch de janvier. Peut-être qu'on repostulera. C'est un truc, je pense, important.

  • Speaker #0

    Toi, tu es prêt à dépatrier sans problème ?

  • Speaker #1

    Oui, mais moi, j'ai vécu un an aux Etats-Unis. Enfin, 6 mois par semaine, un an aux Etats-Unis.

  • Speaker #0

    Excuse-nous,

  • Speaker #1

    tu es allé à Yale. Non, mais je dis ça parce que je suis carrément prêt. Je pense qu'il y a plein de choses qui se passent aux Etats-Unis. Je ne sais pas si on en parlera dans le cadre de l'IA et tout. C'est assez excitant.

  • Speaker #0

    Il y a quand même 500 milliards qui viennent de tomber sur la table.

  • Speaker #1

    Il y a plein de choses qui se passent avec lesquelles je ne suis pas forcément d'accord. On ne va pas rentrer dans la politique. Mais il y a quand même aussi un vrai engouement autour de ces sujets et des gens qui sont prêts à dépenser de l'argent. Vraiment, dans une boîte, c'est important.

  • Speaker #0

    C'est la hype qu'on pouvait connaître il y a quelques années. J'ai l'impression qu'elle était retombée, tu vois, un peu, la Silicon Valley, j'avais l'impression qu'ils s'endormaient un petit peu, et là, avec la tsunami de l'IA, tout le monde s'est réveillé, incroyable, l'écosystème s'est réveillé.

  • Speaker #1

    Ouais, bon alors il y a toujours des excès comme dans tous les tsunamis, mais ouais, et puis en fait, il se passe quelque chose, il y a un truc, et d'ailleurs Antoine est toujours à San Francisco, il habite à Berkeley, et il me dit, putain, San Francisco en ce moment c'est bouillant, le truc c'est un chaudron, ça... Tout le monde est sous coke, pas vraiment sous coke je vous rassure, mais on dirait que l'urgence c'est plutôt sport et travail, mais tous les gens sont surexcités, il se passe un truc vraiment fou. Et puis ensuite, en termes de business pour une boîte, les Etats-Unis c'est une autre dimension, c'est des contrats qui n'ont rien à voir, c'est des délais qui n'ont rien à voir, ça va aussi attention avec une exigence. Il faut vraiment délivrer, faire attention, les États-Unis ce n'est pas non plus que beau, mais c'est excitant aussi. Je pense que tu as compris, je vois un compétiteur, on joue dans la cour des grands aussi. Ça ne veut pas dire que je quitte la France, ça ne veut pas dire que la France c'est nul, sinon je n'aurais pas commencé en France.

  • Speaker #0

    Non mais c'est une ambition normale que tu peux avoir.

  • Speaker #1

    C'est un beau challenge.

  • Speaker #0

    Et donc pas de levée de fonds ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, pas de levée de fonds. En fait, on n'en a pas eu besoin pour le moment. On arrive à faire ça. Antoine a investi un peu d'argent dans la boîte, ce qui aide, bien sûr. Donc ce n'est pas une vraie levée de fonds. Il est actionnaire et il bosse tous les jours. Mais aujourd'hui, on n'a décidé pas de levée de fonds parce qu'on a envie de bâtir une base saine. Et aussi financièrement, etc. Et parce qu'on n'avait pas besoin, donc... Oui,

  • Speaker #0

    c'est une vraie,

  • Speaker #1

    vraie contrainte. C'est une vraie contrainte. Je ne rentre pas dans le débat bootstrap, etc. Et puis aussi, il y a un truc qui est important pour nous, c'est levée de fonds, oui, mais pas à tout prix. Et donc, on veut arriver dans une levée de fonds avec une vraie histoire, avec une possibilité de dire non. Parce que c'est toujours pareil. Si tu arrives en disant, s'il vous plaît, j'ai besoin d'argent, sinon je meurs, ton deal, il ne va pas être la pose que... Si vous voulez me donner de l'argent, c'est possible, sinon, ce n'est pas grave. C'est un peu ça notre mentalité aussi. Donc je ne suis pas du tout en mode anti-levé de fonds, au contraire, c'est super je trouve, mais c'est comme ça qu'on réfléchit.

  • Speaker #0

    D'accord. Ton client rêvé, celui que tu n'as pas réussi à convaincre encore, c'est qui ?

  • Speaker #1

    HEC ils m'ont pas dit oui encore on en parlait c'est dur mais je pense qu'il faut on se bouge là très honnêtement au vu des développements qu'on va avoir et tout ça moi je suis assez confiant qu'on va réussir à les avoir et sinon c'est pas drôle on a vraiment des trucs qui arrivent sur Brio qui vont être exceptionnels je pense en termes d'exercice là par exemple tu vois les cas de conseils en stratégie on l'aura bientôt on va être capable de faire donc des entretiens réalistes de conseils de quatre conseils en stratégie c'est pas encore le cas mais on est en train de travailler dessus vraiment très dur et ça ça va être énorme parce qu'en fait aujourd'hui il ya des étudiants qui payent des milliers d'euros pour avoir des formateurs pour avoir des trucs qui sont hyper stressés ils sont obligés sur ces cas en fait c'est le truc que tout le monde on parlait du bcg tout à l'heure et tout le monde veut l'avoir et je suis prêt à payer très cher pour l'avoir parce que c'est beaucoup d'argent aussi à la fin et en fait je suis obligé de m'entraîner. C'est des cas où je ne peux pas faire de mon côté, je suis obligé de m'entraîner avec quelqu'un. Tu as besoin d'avoir quelqu'un qui t'évalue. Et donc si tu as un outil qui te permet de simuler autant d'entretiens que tu veux avec un truc super réaliste qui réagit comme un intervieweur le ferait, je pense que ça va être énorme. Ça va être vraiment énorme.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Donc je pense qu'avec ça... Après, on sait jamais, mais je pense qu'avec ça, ça va être sympa.

  • Speaker #0

    En t'écoutant, ça donne envie. Franchement, je pense que...

  • Speaker #1

    si la solution délivre ouais franchement de toute façon oui là elle délivrera si elle sort ce dont je ne parle pas elle délivrera aujourd'hui on a déjà des trucs où on va faire des exercices donc Donc on avait l'entretien, maintenant on est capable de faire des exercices, etc. On va aller chercher par exemple des... Là on va sortir très bientôt un truc M&A technique, qui est aussi un des trucs qui est très demandé par les étudiants, parce que beaucoup d'argent, on en parlait. Et sur lesquels en fait ils brûlent de s'entraîner. Ils payent aussi des gens très cher parfois pour s'entraîner, etc. Parce que c'est des questions qui sont très techniques.

  • Speaker #0

    Tu expliques M&A ?

  • Speaker #1

    M&A pardon, Merger and Acquisition, donc c'est fusion acquisition. Donc c'est des banques d'affaires qui gèrent des fusions acquisitions. dans lequel il y a beaucoup d'argent qui se passe, il y a beaucoup d'argent pour les gens qui y travaillent, et donc les étudiants ont très envie de travailler dans ces entreprises-là. Et en fait, c'est des entretiens qui sont très difficiles, parce que beaucoup d'argent, beaucoup de pression, beaucoup d'heures, beaucoup de candidats, et donc les entretiens sont impitoyables. Et donc là je parle aux étudiants en disant il faut absolument que vous vous prépariez, c'est vrai pour tous les entretiens, on est bien d'accord que vous soyez commercial, monteur, en marketing, il faut se préparer. Mais des fois on se dit peut-être ça va passer etc. Là M&A ils ne se disent pas ça va se passer, ils savent, il y a des heures et des heures et des heures de travail. Et en fait pouvoir leur permettre de s'entraîner dans des vraies conditions avec plein de questions super techniques, on parle de questions où on va chercher... des lignes sur le bilan en vous disant là ça se passe quoi, ça ça bouge c'est dur pour faire l'exercice je me suis plongé dans le truc je sais pas si je suis prêt à passer des entretiens en MNL, c'est vraiment compliqué et donc en fait s'ils peuvent s'entraîner sur ça je pense que ça va être vraiment publicité on sait qu'on nous a déjà demandé beaucoup de fois et donc on écoute ce qu'on nous dit et on l'a développé c'est quoi qu'on peut te souhaiter pour les 12 mois qui viennent ? C'est quoi qu'on peut me souhaiter ? Beaucoup de clients ? Ce serait super ! C'est ça la boîte, à chaque fois les gens me disent tu fais quoi ? Bah on développe le produit, on trouve des clients, c'est ça le but.

  • Speaker #0

    Tu as un product market fit ?

  • Speaker #1

    Ouais je pense qu'en tout cas sur le produit école on commence à l'avoir. En fait on a focalisé beaucoup d'énergie sur le produit. en 2024 notamment, pour qu'ils soient à la hauteur. Et puis c'est ce que je disais, les 80% sont faciles à avoir, les 20% ne sont pas faciles à avoir. Donc vraiment sur avoir ces choses-là, et puis répondre aux problèmes des utilisateurs, etc. Et là, je commence à parler avec de plus en plus d'écoles. On a un peu ramp-up, on a vraiment accéléré sur le côté sales, beaucoup plus, on essaye en tout cas en ce moment. Et moi, les conversations que j'ai, c'est globalement très positif. En fait, il y a un petit effet wow franchement du produit, je sais pas ce que t'en as pensé.

  • Speaker #0

    Bah carrément, carrément. Moi, alors regarde, je suis une... une opinion. Ouais. Quand je te disais que j'ai fait mon sondage post-amphi, ok, quand t'as des clients qui te font justement wow, c'est bluffant euh... Bon, tu dis, ok, il y a un chemin là. Il y a un chemin.

  • Speaker #1

    Et puis en plus, ça vient dans un truc où il y a réduction des effectifs, etc. Forcément, le marché des écoles est...

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, mais même pas. Je pense qu'on doit être les premiers à surfer sur les vagues de lien. C'est ça aussi. Parce qu'on prépare nos étudiants à un monde... où l'IA sera prégnante. Elle sera là, c'est ce que tu disais, elle est déjà là, elle est partout. En plus, moi, ça fait partie juste des sujets d'intérêt majeurs. Je pense qu'avec tout ce qui se passe avec la présidence Trump autour de l'IA, etc. Justement, c'est pour ça que c'est intéressant, je pense, d'être implanté aux US, de développer aux US. parce que les US vont se fermer à un moment là-dessus. Il y a des vrais problématiques géostratégiques.

  • Speaker #1

    Clairement.

  • Speaker #0

    La Chine arrive, DeepSeek est là et se diffuse gratuitement. Veta, il va avec Lama, mais Lama, c'est US. Et ça va se fermer. L'Europe régule.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Il y a Mistral. OK. Mais le grand fait des Européens, c'est d'avoir placé une loi sur l'IA. Sachant que Trump vient de parler d'un truc, il dit non mais les trucs de test, finalement on s'en fout, on peut passer en prod direct. Donc je pense que ça accélérait beaucoup. Et là, ça a passé le turbo.

  • Speaker #1

    Là, c'est... Moi, je me dis aussi, je disais un peu ce matin sur... Ils doivent savoir un truc. Pour investir autant d'argent, ils doivent savoir un truc qui se passe. Je pense qu'il y a des trucs qui se passent qu'on ne sait pas forcément encore, où ils ne sont pas loin d'avoir des avancées majeures encore plus dans l'IA. Et ça, c'est excitant. Ça fait un peu peur aussi, parfois.

  • Speaker #0

    ça peut faire flipper je suis plutôt innovative friendly et surtout je sais plus à qui je disais ça ce matin mais t'arrête pas ce que tu vois là aujourd'hui ok il y a des bugs il y a des trucs etc mais ce bug là il va pas attendre 20 ans avant d'être réglé les problèmes d'hallucination etc allez dans un mois c'est fini on en parle plus on le voit bien on le voit bien entre le lancement d'OpenAI grand public ou le grand public qui couvre ce qu'est l'intelligence artificielle et les LLM et ce qu'on a aujourd'hui avec O3 qui arrive d'ici quelques jours c'est un monde c'est un monde en un an et demi ça va très très vite et moi je ne m'en cache pas je travaille toute la journée avec ChatGPT-Ware sur plein de trucs c'est pas le sujet c'est...

  • Speaker #1

    Il y a des trucs à faire, ouais.

  • Speaker #0

    Clairement. Alex, c'est une belle histoire. C'est une belle histoire. Je pense que on va prendre date, on se dit, on se refait un truc dans un an, parce que je pense que ça aura tout cassé, cette affaire.

  • Speaker #1

    J'espère.

  • Speaker #0

    Allons-y pour les sept dernières questions rituelles de la colle. Dis-moi, Alex, quel est ton mot préféré ?

  • Speaker #1

    Ce sera Mentor.

  • Speaker #0

    Dixit, l'histoire, la jeunesse de Brio.

  • Speaker #1

    La jeunesse de Brio et puis ce que c'est Brio aussi en fait finalement. Donc il y a beaucoup de choses, c'est assez marrant.

  • Speaker #0

    Il a vraiment oublié d'être con lui. Allez, le mot que tu détestes.

  • Speaker #1

    Impossible.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas français.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas français, mais ouais j'aime pas ce mot, ça fait très cliché mais... Je pense qu'aujourd'hui il est de moins en moins utilisé et c'est pas mal.

  • Speaker #0

    Le son, le bruit que tu aimes ?

  • Speaker #1

    On va revenir à mes premiers amours, c'est le son d'une salle d'escrime. Et c'est très particulier. Il y a des âmes qui s'entrechoquent, il y a des gens qui crient. Et c'est, je ne sais pas, c'est une petite Madeleine de Proust personnelle, je ne sais pas. Il y a quelque chose, il y a vraiment quelque chose. C'est une énergie particulière, c'est vraiment génial.

  • Speaker #0

    Le son ou le bruit que tu détestes ?

  • Speaker #1

    un bug Windows. Ding ding ding ! Parce que moi, à chaque fois, c'est une petite anecdote, mais Firmin, notre développeur web, à chaque fois m'engueule parce que quand un truc ne marche pas du premier coup, j'appuie 8 fois sur ma souris et il me dit mais forcément ça bug, tu as appuyé 40 fois ! Ah bah ouais, le logiciel il bug ! C'est pas un vrai bug ça Alex, attends que ça marche quoi ! Et encore le bug Windows où on appuie 20 fois sur entrée... Ouais, c'est ça le bug.

  • Speaker #0

    Ton juron gros mot ou blasphème favori ?

  • Speaker #1

    Je pense que je vais être super classique, mais putain, il est bien. Il sort bien et il fait du bien.

  • Speaker #0

    La citation que tu aurais aimé avoir prononcée ?

  • Speaker #1

    C'est une citation de Bruce Lee, que je ne sais plus où j'ai lu. Enfin, je pense que c'est de lui. Je vais la faire en anglais, avec mon accent françouillard préféré. C'est In Glorious Attempts. It is glorious even to fail. Low aim, not failure, is the crime. Et donc ça, je pense que c'est beau pour l'entrepreneuriat. Tu vois, ça veut dire, en fait, si j'attraduis pour les non-anglophones, c'est dans tout ce que vous faites, dans ce qui est glorieux, ne pas réussir...

  • Speaker #0

    Il faut être flamboyant.

  • Speaker #1

    Ne pas réussir, c'est pas grave. C'est glorieux même de réussir parce qu'en fait, le vrai crime... c'est pas de ne pas réussir, c'est de viser trop bas.

  • Speaker #0

    Ouais, mais ça résonne bien avec qui tu es aussi, tu vois.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Un grand escrimeur devant Internet, c'est Cyrano.

  • Speaker #1

    Et Cyrano,

  • Speaker #0

    ce panache.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est beau de prendre des... Enfin, on parlait d'opportunités, c'est beau de tester les choses. Allez, on y va, quoi. On y va, on teste, on a de l'ambition. Après, on ne réussit pas, on ne réussit pas, c'est super. Et ça va bien avec brio, je veux dire, prenez le poste de vos rêves, allez-y, préparez-vous, soyez à fond. Et puis si vous n'êtes pas pris, vous en aurez un autre. Mais essayez, essayez, allez-y.

  • Speaker #0

    Très bien. Si Dieu existe, qu'aimerais-tu, après ta mort, l'entendre te dire ?

  • Speaker #1

    Tu as fait une différence. C'est ça que j'aimerais bien l'entendre dire. Tu as eu un impact sur la vie des gens. On parlait de la mission de brio, on parlait de tout ça. Et je pense que ça, on va en parler des clients, bien sûr c'est super de réussir. Mais moi je suis heureux quand j'entends, il y a deux semaines je parlais avec une directrice d'un career center d'une école avec qui on travaille, qui me disait, donc le Paul-Léonard de Marcy, qui me disait en fait j'ai deux élèves là qui étaient hyper timides. et du coup on leur a donné brio, ils avaient pas du... vraiment j'avais du mal, je savais pas comment les avoir blablabla et ils ont eu brio et puis ils ont eu leur stage et ils étaient hyper contents et j'ai senti vraiment j'ai senti une différence chez eux avec brio, donc ça c'est un petit exemple et puis deux personnes qui disent ah tu veux faire brio une super boite, avoir plein de clients, tu parlais bah ouais, mais en fait ça passe aussi par ça et donc, il faut avoir fait une différence dans la vie des gens ces gens là tu vois et... et bah ils avaient pas confiance en eux le fait de leur donner confiance c'est génial et donc après on peut faire la différence moi mon but c'est de faire la différence à une grande échelle si possible d'aider tout le monde à partir du même endroit sur la ligne d'arrivée et plutôt devant que derrière si on met tout le monde derrière c'est plus chiant mais en fait c'est d'avoir fait une différence et si tu fais la différence au moins dans la vie d'une personne c'est déjà super je ne peux être que

  • Speaker #0

    100% en phase avec ça si chaque jour t'arrives à avoir à faire la différence pour une personne merci Ça vaut le coup de celui.

  • Speaker #1

    Après, si on peut faire pour 10 000, c'est bien aussi. Mais ouais, t'as fait une différence. Ta vie a servi à quelque chose. T'as aidé des gens. T'as eu un impact. Alors, impact, c'est un mot tellement galvaudé maintenant que... Mais bon, ouais, t'as changé les choses. T'as changé les choses.

  • Speaker #0

    Ok, Alex, on restera là-dessus. Merci de ton temps. Plein de belles choses pour Brio. Puis comme dit, on se revoit dans un an.

  • Speaker #1

    Merci à toi. Je prends date. Merci à toi.

  • Speaker #0

    A plus. Bravo, vous avez tenu jusque-là. Merci de votre écoute. Si vous avez aimé cet épisode, partagez-le sur les réseaux sociaux. Allez mettre 5 étoiles et des commentaires sur les plateformes de podcast. Abonnez-vous. Abonnez-vous à notre newsletter. Et dans tous les cas... Très bientôt pour un prochain épisode de La Colle. Et n'oubliez pas, tout est possible à qui rêve, ose, travaille. Ils n'abandonnent ?

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