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La légende personnelle : Les secrets du personal branding

Propulser son Business grâce à la puissance de la communauté. La masterclass de Thomas Ryvol, Co-Fondateur du Sales Lab

Propulser son Business grâce à la puissance de la communauté. La masterclass de Thomas Ryvol, Co-Fondateur du Sales Lab

1h30 |22/03/2024
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1h30 |22/03/2024
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Description

Dans ce nouvel épisode, je te propose de plonger dans l'univers de Thomas Ryvol, virtuose de la vente, du marketing en ligne et du personal branding.


À la tête de Sales Lab, qu'il a co-fondé avec Fabien Ferreira et Maxime Ryvol, Thomas a su révolutionner la prospection LinkedIn en transformant chaque interaction en une opportunité de business. 


Sa maîtrise de la plateforme alliée à une stratégie marketing redoutable lui a permis de propulser son business.


Avec une approche radicale qui consiste à se libérer du regard des autres, Thomas nous invite à redéfinir nos propres critères de réussite.


Prépare-toi à découvrir les coulisses de la création d'une communauté engagée, le hack ultime de la vente et les stratégies infaillibles pour un personal branding de feu sur LinkedIn.


🎧 Ce que tu découvriras :


  • Comment la création d'une communauté peut devenir le levier ultime de ton business.

  • Des techniques éprouvées pour créer du contenu à forte valeur ajoutée sur LinkedIn.

  • L'art de se détacher du regard des autres pour libérer son potentiel et passer à l'action.

  • Les secrets pour utiliser LinkedIn non seulement comme un outil de prospection mais aussi comme un espace d'expression de ta marque personnelle.


🎙 Pourquoi écouter cet épisode ?


Si tu es à la recherche d'inspiration pour construire ta marque personnelle en restant fidèle à tes valeurs,

Si tu veux étendre ton réseau avec sincérité dans le monde entrepreneurial,

Ou si tu es simplement curieux de connaître les secrets d'une réussite éclatante, cet épisode est fait pour toi.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Marine Adatto

    Oublie les règles du jeu classique. Ici, on écrit l'histoire autrement. Et la meilleure façon d'y arriver, c'est d'écouter celles et ceux qui l'ont fait avant toi. Je suis Marine Adatto, et tu écoutes La Légende Personnelle, le podcast qui t'aide à comprendre une chose essentielle. Dans ce monde hyper connecté, ton plus grand pouvoir, c'est ton identité. Aujourd'hui, j'accueille un invité dont le parcours et la philosophie sont à la fois inspirants et révélateurs. Pour démarrer cet épisode, j'aimerais partager avec vous l'un de ses posts LinkedIn qui a suscité beaucoup de commentaires. Je vais le lire et je te laisserai derrière réagir. J'ai croisé un ancien camarade de l'ESSEC. Il commence la conversation avec un air hautain, le sourire aux lèvres. Et bien alors, qu'est-ce que tu deviens ? Tu t'étais barré au bout d'un an pour monter ta petite boîte, c'est ça ? Puis, il me raconte son expérience d'échange à Singapour. Ses superbes années de stage dans un grand cabinet de conseil et son poste de manager dans un grand building au 62e étage. Il se dandine dans son costume fraîchement repassé et agite fièrement sa sacoche en cuir. Il me donne même quelques détails supplémentaires. Ah mais Londres, c'est un Eldorado. Je tourne à 100K à l'année, à part de folie, vue sur la city. Je bosse 70 heures par semaine, mais je coffre comme un malade. On discute cinq minutes supplémentaires et chacun repart. Après cette entrevue, je me dis que le monde est vraiment parti en couille. On glorifie les semaines de travail maladives et les jeux de start-up à coup de diplômes et costumes en satin. Chacun ne pense qu'à son parcours et chaque achievement est brandi comme un trophée. Tout n'est plus que combat de coque et tentative d'écraser les autres par sa réussite. Je suis repartie dubitative avec mon jean et mon t-shirt mal repassé. Et j'ai tenté de ne pas finir ce poste en étant aussi arrogant qu'il l'avait été. Car la vérité, c'est que mon petit business épicier m'offre une liberté quasi infinie et un revenu qui m'assure de pouvoir vivre de ma passion pendant des années. Et ça, ça vaut bien de faire une croix sur le prestige. Alors cette petite épicerie, comme il l'appelle avec humilité, c'est le Sales Lab dont il est le cofondateur. Avec ses associés, il a accompagné plus de 1200 entrepreneurs créant avec eux des cohortes de super vendeurs. Il possède une expertise unique dans la mise en place de tunnels de conversion avec une secret sauce qui lui est propre. En résumé, il est la personne à contacter pour faire décoller un business. Mais avant de plonger dans le vif du sujet, j'ai une question pour toi. Qui es-tu vraiment, Thomas Ryvol ?

  • Thomas Ryvol

    Quelle intro ? Je suis ému. Qui suis-je ? C'est une bonne question. Un mec entrepreneur depuis 13 ans, passionné par la vente, le marketing, par le business, le business en ligne, et passionné par... par la vie de manière globale, le sport, tous les trucs cools de la vie en fait. Donc c'est une question assez large, assez vaste. J'ai remarqué que souvent on se définit par notre boulot. Et moi je me définis par mon boulot et par ce que je fais à côté. Donc tu vois, sport, relations entre potes, famille, etc. Donc voilà, une réponse assez simple en soi.

  • Marine Adatto

    Un kiffeur.

  • Thomas Ryvol

    Ouais, un kiffeur. Un kiffeur.

  • Marine Adatto

    Alors ce podcast a pour but de parler de la légende personnelle, notamment à travers les réseaux sociaux. Toi, quels sont tes réseaux sociaux de prédilection et pourquoi ?

  • Thomas Ryvol

    Alors LinkedIn, comme tu l'as mentionné un peu plus tôt. J'en ai qu'un de prédilection pour une question de focus. Je ne voulais pas être défocus et être sur dix réseaux à la fois. C'est déjà assez compliqué d'être focus sur un réseau et d'être bon dessus et d'être efficace. Donc LinkedIn, je suis assez efficace et focus. Parce que je fais environ 10-12 millions de vues par an. Donc en termes de business, c'est assez dingue avec une bonne strata de conversion derrière. Donc ça c'est cool. Et après je teste et j'explore Instagram depuis quelques jours. Threads aussi, ou Threads, ou ce que vous voulez, mais la nouvelle application, le nouveau Twitter, en gros, pas mal, qui est assez cool, et YouTube, dans quelques temps, qui va débarquer. Mais j'ai fait le choix de rester focus, parce que je vois plein de gens sur plein de réseaux, et c'est quasiment impossible de percer partout. Donc en fait, si tu es focus sur un seul réseau, c'est bien plus efficace que tester plein de trucs à la fois.

  • Marine Adatto

    Ok, un par un.

  • Thomas Ryvol

    Un par un. Donc tu vois, LinkedIn, depuis trois ans, enfin deux ans et demi, bourriné dessus. Et là, maintenant que ça marche bien, je commence à m'ouvrir à d'autres réseaux. Mais c'est vraiment de l'exploration et ce n'est pas mon gros focus.

  • Marine Adatto

    La première question, c'est est-ce que la création d'une communauté a été un point de départ ou est-ce que ça a été une finalité pour ton business ?

  • Thomas Ryvol

    Alors, mes premières boîtes, je n'avais pas de communauté. Donc, c'était le parcours classique pour les développer. Il fallait faire de la pub. Il fallait prospecter, c'était chiant, ça prenait du temps, c'était pas efficace, il n'y a pas de création de confiance, pas d'apport de valeur, etc. Donc j'ai commencé sans communauté et j'ai compris il y a 2-3 ans que la communauté c'était le hack magique. pour faire beaucoup de cash très vite, créer de la confiance rapidement, apporter de la valeur, etc. Donc j'ai commencé sur LinkedIn et en fait maintenant j'ai une vision qui est audience first, product later. Donc tu construis d'abord ton audience et ensuite tu vends. Bien évidemment, il faut que tu vendes assez rapidement, parce que je vois aussi plein de gens qui construisent une audience, qui créent du contenu et qui font zéro cash. Donc en fait ça ne sert à rien, c'est des coups d'épée dans l'eau. Mais je dirais que maintenant il faut créer une communauté d'abord et ensuite vendre, créer ton produit. shaper ton offre par rapport à ton audience mais ouais pour le coup c'est impératif tu vois, tu crées une audience en fait c'est un tel hack business tu prends aucun risque,

  • Marine Adatto

    pas besoin de lever de fond tu peux pas te planter parce que tu crées ton offre par rapport à la demande donc maintenant ma vision c'est audience first et product après carrément Et comment tu t'en es rendu compte que justement c'était un hack de se créer une audience sur LinkedIn ?

  • Thomas Ryvol

    Ouais en fait avant de faire ça je prospectais pas mal et en fait la prospection elle a été défoncée par des gens qui faisaient n'importe quoi Le marketing est de plus en plus bourrin, les promesses sont de plus en plus fortes et les gens mentent de plus en plus. Donc en fait, tu as un gap de confiance et de valeur. Les gens prospectent en fait, mais n'apportent pas de valeur et ne créent pas de confiance. Et le moyen le plus efficace que tu puisses avoir pour créer de la confiance et apporter de la valeur, c'est de créer du contenu. Un contenu qui crée un lien intellectuel et un lien émotionnel, tu vois. Et le seul moyen de faire ça, c'est de créer du contenu fréquemment, que les gens te voient, non pas pour de la prospection, mais par rapport à la valeur que tu crées tous les jours, tu vois. Et quand tu fais ça, je l'ai vu dès les 2-3 premiers mois, c'était hallucinant,

  • Marine Adatto

    tu vois. Pourquoi c'était hallucinant ?

  • Thomas Ryvol

    3 mois de création de contenu, premier contrat que je signe à l'époque, c'était un truc à 50 000 balles, de marge pure, parce que c'était du service. Avec, je sais pas, 600 abonnés sur LinkedIn.

  • Marine Adatto

    C'était quoi comme contenu ?

  • Thomas Ryvol

    Je me dis, putain, du contenu sales, donc très axé commercial, c'était mon expertise, tu vois. Et je me dis, putain, mais si avec 500 abonnés et un bon contenu précis, sharp, etc., tu peux créer assez de confiance et créer assez de valeur pour signer des devis à 30, 40, 50 000 balles, imagine avec... 5 000 abonnés, 10 000, 20 000, tu vois. Et j'ai capté ce truc. Et en fait, plus je créais du contenu, plus la demande explosait. Et je sais maintenant, par rapport à toutes les personnes qu'on a accompagnées, que quand tu crées du contenu pertinent de manière régulière, tu fais du business, en fait, mais de manière exponentielle, tu vois. C'est vraiment fou. Et en fait, il n'y a pas de limite. Tu as une limite structurelle par rapport au business que toi, tu peux gérer en tant qu'humain, en daily. Mais si tu es bon sur ta création de contenu, ton tunnel, etc., en fait, c'est... C'est insane, tu vois. Et en fait, je m'en veux limite de ne pas avoir commencé plus tôt. Parce que c'est un coup à te mettre à l'abri très très vite. Non, c'est un vrai truc. Mais il faut de la valeur et de la confiance. Et tu vois, les promesses marketing sont tellement dingues en ce moment que les gens n'ont pas confiance, n'y croient pas. Et si tu arrives, toi, à créer de la confiance en apportant de la valeur, etc. Tu casses tout, quoi. Donc ouais, c'est un hack complètement dingue. Je déteste le terme de hack, mais pour le coup, c'est un hack qui prend du temps. C'est pas un hack magique, tu vois. Mais c'est une stratégie qui, pour moi, est la plus rentable ever. En fait, t'as rien à dépenser. Je suis reparti quand j'ai recommencé sur LinkedIn. Alors, j'ai monté des boîtes, donc je monte des boîtes depuis plus de 12 ans. systématiquement, il fallait soit lever des fonds, soit réinvestir du pognon, etc. Donc dès que j'ai gagné un peu de cash, je réinvestissais, parfois tu perdais, tu recommençais, etc. Et quand j'ai commencé LinkedIn, donc du coup il y a 3 ans, j'étais reparti à zéro. Donc j'avais littéralement 100 balles sur mon compte. Pas de quoi faire de la pub, enfin je voulais pas lever de fonds, je voulais pas faire ces conneries, tu vois. Et donc bref, création de contenu, etc. Et en fait, tu te rends compte qu'il te faut rien, quoi. Zéro balle, juste de la sueur, bosser, créer du contenu tous les jours, sans chercher à avoir un résultat immédiat, et en fait, t'exploses, quoi.

  • Marine Adatto

    Il faut une prise de conscience, quand même. C'est-à-dire que tu te dis, il faut créer du contenu tous les jours. C'est vrai qu'on a un peu tendance aussi à s'affoler et se dire, attends, il faut absolument que j'aille chercher de l'argent, comment je fais ? Et du coup, on ne se focusse pas là-dessus. Donc toi, tu dis, on se focusse vraiment sur cette création de contenu.

  • Thomas Ryvol

    Oui, je pense que c'est le plus important. En fait, il y a beaucoup de réflexions par rapport à la stratégie. Beaucoup de théories, beaucoup de blabla, beaucoup de bullshit. C'est important d'avoir une strat et de savoir où tu vas, tu vois. Mais je trouve qu'il y a beaucoup trop de réflexion sur la stratégie, plus que sur l'action. J'ai des gens avec qui je discute, d'anciens clients, qui arrivent en me disant Alors écoute, j'ai une strat béton, là, sur ce mois-ci je vais faire ça, ça, ça, ça, le mois prochain je vais faire ça, ça, ça. Et en fait, trois mois après, ils n'ont pas pondu un poste. Et je leur dis Mais les gars, vous vous touchez ou quoi ? C'est pas possible, tu vois. Enfin, je vous dis Y'a pas de cash qui rentre, y'a pas de contenu qui sort, y'a rien. Arrêter avec la strat, c'est bien d'avoir de la strat, mais la première étape, c'est de passer à l'action. Donc à mon sens, c'est un passage à l'action, se confronter au marché, créer du contenu. et après tu réajustes, après tu fais la stratégie mais la stratégie sur rien ça mène à rien tu vois

  • Marine Adatto

    Ça, c'est certain. Selon toi, qu'est-ce qui est le plus important ? Un bon personnel branding, une bonne utilisation de LinkedIn pour aller chercher des clients, ou l'un ne va pas sans l'autre ?

  • Thomas Ryvol

    Je n'aime pas les ou je préfère les et Les deux. Les deux ? Les deux, parce que c'est simple. Si tu n'as pas de brand, quand tu vas prospecter ou créer du contenu, ça ne va mener à rien. Pourquoi on irait acheter chez toi ? Pourquoi on irait acheter des contenus et pas ceux des autres ? Donc ça ne marche pas. si tu prospectes mais que t'as pas de brand pareil c'est pas efficace tu vois en revanche si t'as qu'une brand mais que tu fais rien à côté en fait t'as une brand t'es connu t'es un influenceur mais t'es pas entrepreneur donc tu fais pas de cash et donc il y a toujours une ambivalence entre les deux tu vois c'est faire de la brand pour que ça vienne enrichir ta création de contenu ta prospection mais prospecter et créer du contenu Pour ne pas que tu tombes dans le truc de je suis influenceur, je fais des posts, j'ai des likes, c'est content. Mais en fait, mes factures, elles ne vont pas se payer avec des commentaires, tu vois, elles ne vont pas se payer avec des likes. Avec des reposts, ça ne marche pas. Donc pour moi, ce n'est même pas une question, en fait, ce n'est pas l'un ou l'autre, c'est les deux et genre c'est impératif. Tu vois ce que je veux dire ? Ça ne peut pas être l'un sans l'autre, en fait.

  • Marine Adatto

    Ok. Alors, est-ce que tu peux nous partager tes méthodes de création de contenu ? Comment tu fais ?

  • Thomas Ryvol

    Alors tu vas être choqué, j'en ai pas. En fait j'en ai pas, j'en ai sans en avoir. J'en ai pas parce que je m'en bats complètement les couilles de la stratégie, vraiment je suis hyper cash, je m'en fous complètement. J'agis, je fais. Et en fait ma stratégie de contenu, c'est de faire des calls tous les jours avec mes clients, au quotidien, de prendre leurs questions, prendre leurs remarques, prendre les tendances, voir ce qu'ils se demandent, les conseils que je leur file, etc. Et dès qu'il y a un truc qui est pertinent, je me dis tiens je vais en faire un post. Et je poste, basta. Il n'y a pas de calendrier, il n'y a pas de ligne édito. En fait, je suis tout ce qu'il ne faut pas faire. Mais j'ai peut-être une qualité, c'est que je fais, et parfois ça ne marche pas, parfois ça floppe, et parfois ça marche très bien, tu vois. Et ce qui est sûr, c'est que tu ne peux jamais prévoir ce qui va marcher ou ne va pas marcher. Tu as des tendances, tu as des manières d'écrire, tu as des manières de poster qui vont faire qu'un poste peut partir viral ou pas, et qu'un poste peut convertir ou pas. Mais encore une fois, le passage à l'action... est plus important que la strat et j'ai essayé de me dire tu vois lundi je vais faire ça, mardi je vais faire ça déjà ça me gonfle et puisque ça me gonfle je prends pas de plaisir et quand tu prends pas de plaisir tu peux pas être rigoureux et en fait si tu veux si sans stratégie tu crées du contenu et tu postes 3-4 fois par semaine pendant un an t'as plus de résultats que quelqu'un qui a la meilleure strat mais qui va poster de manière tu vois ici et là aléatoire ça marchera pas. Et en fait, je le vois souvent. J'ai plein de gens qui me disent Mais j'ai une strade béton, ça ici, ça là, machin. Des plannings complets, à la limite, ça accroche au mur, il y a des post-it et tout, tu vois. Et en fait, ça, c'est impératif quand t'es une boîte, que t'as un planning de communication, que t'es une grosse boîte, tu vois, que t'as 4000 employés. Là, ça marche, tu vois. Mais quand t'es indépendant, quand t'es tout seul, ou quand t'as une boîte où t'es 3-4, et que c'est ta brand à toi, ça marche pas, à mon sens, tu vois. Parce qu'en fait, je peux pas t'y tenir. C'est impossible. Tu peux pas, en fait, garder cette rigueur de dire lundi, je parle d'un truc inspirationnel, le mardi, je fais un conseil précis, le mercredi, c'est un carousel. C'est impossible, tu vois. Ça marche pas. À mon sens, ça marche pas.

  • Marine Adatto

    C'est difficile.

  • Thomas Ryvol

    C'est très compliqué, tu vois. Donc je préfère me dire, en fait, ne te prends pas le chou, réfléchis plutôt à la valeur et à l'humain plus qu'à l'algorithme, tu vois. Et tu vois, typiquement, si je me disais, je dois poster tous les jours, je pourrais très bien poster une daube juste pour poster. Là, je me dis, je poste quand j'ai envie de poster ou je poste quand j'ai un truc à dire. Et donc, ça m'évite en fait de mettre dans une démarche où je poste des trucs dégueux juste pour créer du contenu, tu vois. Et je préfère cette vision. En tout cas, je sais qu'à titre perso, ça me convient plus parce que je n'aime pas les règles. Je n'aime pas les plannings. Ça m'emmerde tout ce truc-là. Ça me stresse. Je n'aime pas ça, tu vois. Je préfère un truc en freestyle complet, mais avec de la rigueur. Tu peux être en freestyle complet et avoir un cadre dans ton absence de cadre.

  • Marine Adatto

    Intéressant. Raconte-moi, ça m'intéresse beaucoup.

  • Thomas Ryvol

    Si tu veux, tu te dis en fait, je surpasse 99% des gens en étant rigoureux. Ce qui est réel, ce n'est pas la prétention. Si tu produis du contenu rigoureusement chaque jour, tu surpasses 99,999% des gens qui ne le font pas. Donc ça, c'est le point de départ. Ça, c'est ton cadre. Donc en fait, tu dois créer du contenu fréquemment. Mais, dedans, je fais ce que je veux, tu vois. Si je veux faire 4 posts sur une journée, à valeur ajoutée, je l'ai fait. Si je veux en faire 2 dans la semaine parce que je ne suis pas inspiré, j'en fais dans la semaine, je m'en fous. Mais je sais qu'à l'année, je suis rigoureux. Et que les gens voient ma tronche, tu vois, au moins 2, 3, 4 fois par semaine. Donc en fait, c'est un cadre de rigueur, où tu sais que tu fais... Mais après, dedans, tu fais ce que tu veux. Et c'est à ta sauce. Et t'as pas à t'emmerder, à te dire, on est mardi, j'ai pas mon carousel, mon craie est pas dispo, fallait que j'ai une image, ceci, cela. À titre perso, ça m'emmerde, j'aime pas ça.

  • Marine Adatto

    C'est intéressant d'avoir ce retour-là parce qu'il y a beaucoup de gens qui se stressent de ça. Tu vois, qui te disent je m'étais engagée à poster trois fois par semaine, je ne l'ai pas fait et qui du coup se découragent. Donc finalement, tu te dis bon, c'est un peu comme quand on a envie Mais il faut garder une présence à l'esprit. C'est très ambivalent.

  • Thomas Ryvol

    En fait, la clé, c'est de prendre du plaisir. Et tu ne peux pas prendre de plaisir si tu as un planning trop rigoureux et si ça te fait chier. C'est impossible de kiffer. Donc le tout, c'est toujours de te dire comment mélanger le plaisir et la rigueur. C'est toute l'ambivalence du truc, tu vois. Mais c'est carrément faisable, en fait. Sans trop te prendre le chou, tu te dis, écoute, voilà, je passe cette semaine, il faut que je sois présent 3-4 fois, je crée du contenu, tu vois. Ça peut être, je sais pas, 2 fois le lundi, 1 fois le jeudi, 1 fois le samedi. Il faut que tu sois présent, tu vois. Et en fait, l'autre truc, c'est qu'on réfléchit beaucoup au contenu, au calendrier édito, etc., à la curation de contenu, aux stratégies, etc. Et on oublie de se confronter au réel et à l'humain. Et en fait, quand tu te confrontes au réel, à l'humain, à ce que pensent les gens, à ce qu'ils veulent, etc., en fait, des idées de contenu, t'en as 15 par jour. Et quand tu te dis, je vais créer du contenu et poster sans que ce soit parfait, parce que ça l'est jamais, tu peux créer du contenu, tu vois. Le problème, c'est qu'en fait, souvent, on veut faire un post parfait. Alors les gens veulent soit faire des posts parfaits, ce qui n'arrive jamais parce que c'est impossible, soit faire des posts qui sont viraux. et c'est impossible tu peux faire un poste qui a une potentielle charge virale mais faire un poste viral c'est impossible et donc en fait ce qui se passe c'est que tu dis j'ai une idée, au lieu de te dire je ralentis au maximum le temps entre mon idée et l'exécution, tu dis je poste tout de suite tu vois ce que je veux dire ? Les gens se disent attends ce que je veux faire en fait c'est que je vais cogiter je vais bosser ma catchline, je vais bosser mon truc je vais le faire relire par un pote, je vais bosser ma conclusion etc et en fait le poste il sort jamais et donc en fait tu mets plein d'idées, il n'y a rien qui sort Alors que ce qui est paradoxal, c'est que tu aurais eu plus de cash généré et plus de visibilité, avec un post un peu merdique sur la forme, avec un bon fond, mais posté tout de suite et vu par 100, 200, 500, 1000 personnes, qu'avec un truc soi-disant parfait mais qui reste dans tes notes, tu vois.

  • Marine Adatto

    Donc toi t'es pas du tout la team j'ai une idée, je le mets dans mes notes je le ressors après

  • Thomas Ryvol

    Ouais alors en fait j'ai pas mal d'idées donc j'ai 2000 notes qui traînent mais c'est des bouts d'idées et un jour je pense à un truc je me dis tiens j'ai un truc, je prends LinkedIn, j'écris direct ça part, ça marche tant mieux ça marche pas tant pis, je m'en bats les couilles au moins l'idée elle est postée et en fait tu vois pareil, on se dit faut que le post soit parfait, faut qu'il y ait 100 likes, 10 000 vues etc Moi, en fait, ça, j'ai compris qu'on s'en fout. Pourquoi ? Parce que je sais qu'en moyenne, par poste, je fais 30 000 vues, en moyenne. Sur les 30 000, il y en a 29 000 qui s'en branlent complètement, c'est une certitude, tu vois, et il en reste 1 000. Sur les 1 000, il y en a peut-être 100 qui vont se dire Ouais, tiens, c'est cool Et sur les 100, il y en a peut-être 50 qui vont se dire Tiens, je retiens ça, j'enregistre tu vois. Et ce qui m'intéresse, c'est ça. Les 29 000, je m'en fous. Mais les le nectar restant, je me dis tiens c'est cool si cette idée peut apporter quelque chose. Donc je ne cherche pas à me dire comment faire pour plaire au plus grand nombre, je ne cherche pas à me dire comment faire un post viral, comment faire un truc qui est apprécié, etc. je m'en tamponne. Parce que la vérité, c'est qu'en fait, ce que tu postes, les gens s'en foutent. Et t'as quelques personnes de temps à autre qui vont te dire, tiens, ce que tu fais, c'est cool. Tu fais des posts à 100, 150, 200 likes, mais parfois t'as des likes c'est cool, j'appuie, je m'en fous. Ce qui est intéressant, c'est les gens qui te disent, j'ai vu ton post, ça m'a plu, ça m'a parlé. Ou les gens qui le disent pas, mais qui en ont tiré quelque chose. Et en fait, quand tu vois le truc comme ça, tu te dis, mais en fait, mon but c'est pas de faire des masterclass. Parce qu'en fait, la vérité, c'est que les gens s'en foutent. Ce qu'il faut, c'est que mon idée passe de manière claire et relativement structurée pour que t'aies une, deux, trois, cinq, dix personnes qui puissent te dire Putain, vraiment stylé. Je voyais pas des choses comme ça. Ou alors Putain, c'est cool, ça m'apporte de la valeur. Et quand tu vois ça comme ça, t'as pas besoin de bosser pendant trois heures sur un poste. Pour dix personnes, tu t'en fous. Et en fait, ça te déstresse de cette pression. En fait, ça t'enlève cette pression de la masse, de dire je vais être lu, je vais être jugé, etc. Non, en fait, la vérité, c'est que les gens s'en foutent. Ils voient ton poste, s'ils aiment bien, c'est cool. S'ils n'aiment pas, ils n'aiment pas. Et la vérité, c'est que les gens scrollent. Donc en fait, on sacralise un peu nos postes en se disant tiens peuple, regarde l'œuvre que j'ai produit. Alors qu'en fait les gens s'en foutent tu vois Enfin je veux dire ils ont un feed, des feeds infinis Ils scrollent comme sur TikTok tu vois Sur LinkedIn ils voient ton truc, c'est cool c'est pas cool Voir plus, ok je lis trois lignes Je like, je commente, ciao fin de l'histoire Et la plupart des gens commentent pas, like pas en fait tu vois Donc en fait quand tu désacralises ça T'as aucune raison de te prendre le choix de bosser pendant des heures et des heures sur un poste. T'as ton idée, tu la structures, tu chiades le poste. Parfois, tu fais un poste un peu plus copier-aïté comme celui que t'as pu lire. J'ai pris une petite demi-heure pour l'écrire, ça me faisait marrer. Et après, ça vient en faisant. Mais t'as pas besoin d'un poste parfait, aucun poste n'est parfait. Moi, je fais plein de postes de merde parfois. Mais je me dis, dans le poste de merde, il y a peut-être une idée un peu sympa qui va faire réagir quelqu'un, etc. Et force est de constater que ça marche relativement bien. et je pense que d'ailleurs les gens préfèrent ce côté un peu imparfait cette granularité tu vois qu'un truc parfait, lisse, trop chiade parce que c'est faux en fait j'aime pas ce mot mais c'est pas authentique c'est pas un truc sincère, c'est un truc qui est trop bossé et j'aime pas en fait, après c'est une question de brand aussi tu vois mais j'aime pas ce côté trop trop raffiné, trop parfait trop lisse, je trouve ça profondément emmerdant et pour une brand authentique même si j'aime pas ce terme t'es pas lisse en fait tu te dois d'être comme t'es et de faire des choses imparfaites,

  • Marine Adatto

    à mon sens en tout cas c'est ma vision des choses alors quand tu fais un poste comme celui que j'ai lu justement en intro t'as quoi dans la tête ?

  • Thomas Ryvol

    ce poste c'est un de mes grands combats entre guillemets qui est le combat du prestige versus le profit. Parce que j'ai le sentiment qu'on vit dans une société où le prestige est surcoté et le profit est sous-coté. C'est-à-dire, en fait, de nos jours, monter une boîte pas forcément très sexy, mais qui fait 2-3 millions par an, c'est moins bien vu que monter une boîte qui ne fait pas de cash, mais lever des fonds, aller à la BPI, aller à Station F ou autre, et passer dans les médias et passer sur BFM Business. et c'est même pas caricatural, c'est réel en fait, on ne juge que le prestige en ce moment. Il n'y a que ça, tu vois. Et alors petit à petit, on commence à s'intéresser du coup aux cas générés par les boîtes, à la marge, etc. Mais en ce moment, ce qui fait rêver, c'est de lever des fonds, lever des millions, c'est de passer à la télé, c'est de passer dans Forbes. C'est d'annoncer un chiffre d'affaires de 30 millions par an avec zéro marge. On ne sait pas que tu as zéro marge, mais tu te dis je fais 30 millions par an, c'est d'avoir 300 salariés et en fait c'est ce qui fait rêver. Et ce qui est terrible, c'est qu'en fait dans le monde de l'entrepreneuriat, c'est ça qui fait rêver, mais ça, c'est pas la réalité, c'est pas atteignable et c'est pas ce qui est pérenne, tu vois. Et quand je prends cet exemple, alors bien sûr après j'ai un peu copié la réalité de l'histoire, tu vois, mais c'est une vraie discussion qui a eu lieu. où j'ai discuté du coup avec un ancien gars que j'avais croisé à l'ESSEC, qui est une super école, maintenant je me suis barré en cours de route, pour des raisons personnelles. Et je trouvais cet échange en fait archi révélateur, sur le côté, il ne s'intéressait pas à comprendre ce que je faisais, il ne savait pas que je générais plus de cash que lui, mais je n'ai pas cherché à lui dire, tu vois. Mais il exhibait fièrement. Le paraître, sa sacoche, son costume, son appart à la city, ses 100K annuels, ses semaines de boulot intenses, etc. Et je me suis dit, putain, mais en fait, dans quel monde on vit ? Pour que, selon toi, ce soit prestigieux et un signe ostentatoire de performance et presque d'épanouissement, que de me montrer ça, en fait, tu vois. Ce truc de, ouais, j'ai un super diplôme, j'ai une super boîte. Je fais du cash, j'ai un super appart, j'ai ma sacoche, je suis content, je me dandine et tout, tu vois. Alors qu'à côté, moi mon quotidien c'est de rencontrer des gens qui ont une super expertise, qui font pour certains beaucoup de cash à terme, mais qui sont pas connus, qui sont pas prestigieux, qui sont pas en costume trois pièces tous les jours, qui ont pas d'appart à la city, certains ils ont des petites baraques et tout, mais ils pourraient s'acheter des trucs de dingue, tu vois. Et en fait, mon gros truc du moment c'est qu'on arrête de se toucher en fait sur les trucs soi-disant prestigieux. et qu'on reparte sur ce que j'appelle les boring business, un truc un peu chiant, mais qui marche bien. En fait, on a glorifié pendant longtemps ce qui était beau et ce qui rendait bien dans les médias. Et c'est cool, ça peut être bien, c'est super de monter des énormes boîtes, lever des fonds, etc. C'est génial, tu vois. Mais ce que je veux dire par là, c'est que ce n'est pas une finalité en soi. Et en fait, tu peux être un entrepreneur très épanoui et très prolifique sans créer une licorne, tu vois. Moi, j'appelle ça créer un poney. Un poney, ce n'est pas sexy, personne ne le fait et tout, tu vois. Mais putain, un poney, il peut avancer, tu vois. Et en fait, le poney, il avance. C'est endurant. Oui, c'est endurant, il avance, etc. Et à côté, tu as parfois la licorne qui est là, sur les podiums, qui fait la star, qui brille, etc. Alors c'est bien, il nous faut des licornes, je caricature. Mais voilà, moi j'ai envie de rendre les lettres de noblesse au business pas forcément très sexy, au business pas shiny, et surtout au business prolifique. Il y a un truc qui m'intéresse quand j'analyse un business, c'est de regarder la marge à la fin de l'année. Parce qu'en fait, tu peux faire 10 barres de chiffre à l'année, si t'as zéro marge, c'est quoi l'intérêt en fait ? Alors on va me dire oui, la valo, etc. En fait non, c'est pas que ça, tu vois. Et j'ai vu beaucoup d'ailleurs de fondateurs de start-up, connus, des copains, qui me disent, mais en fait, ce qui est ouf, c'est que des solopreneurs, solopreneuses à côté, vivent mieux que moi au quotidien et se versent, mais quatre fois ce que je me verse, son salaire mensuel. alors que leurs boîtes sont connues au bataillon que c'est même pas des boîtes parfois c'est juste alors c'est plus des entreprises c'est des boîtes maintenant structurées c'est genre des SARLU, des AURL etc donc voilà, donc il y a tout ce point de qu'est-ce que tu cherches dans la vie c'est super de monter une belle boîte quand tu fais bouger les choses etc c'est une super mission mais si tu dis je veux un business qui me permette de vivre de kiffer, de libérer du temps d'être libre tu vois, de passer du temps avec mes proches mes gosses etc c'est pas forcément la solution la plus shiny je monte une start-up, je lève des fonds je passe à BFM, je me fais un pull brodé c'est pas forcément le truc le plus dingue c'est ce qu'il y avait derrière et je sais qu'en tout cas le terme combat est un peu fort mais c'est mon truc du moment arrêter de vouloir spécialement de vouloir forcément monter des boîtes énormes, lever des fonds faire ce truc de prestige et aller chercher des business rentables qui vous font kiffer et créer des business qui vous permettent, si vous voulez, de bosser deux jours par semaine pour passer cinq jours avec votre famille, tu vois. Et puis parfois, ça va être sept jours sur sept. Et puis parfois, ça va être j'arrête de bosser pendant un mois. Et en fait, la vraie finalité pour moi, c'est plus ta qualité de vie que le cash que tu génères. Alors oui, le cash te permet derrière de libérer du temps, mais tu as un moyen avec des business, c'est pas forcément très sexy, d'accéder à une qualité de vie hors du commun, tu vois.

  • Marine Adatto

    C'est un peu ce que vous enseignez au Sales Lab finalement. C'est-à-dire que quel que soit le business, alors il y a quand même des business un peu sexy, ce que je veux dire c'est que chaque business peut être sexy si c'est quelque chose qu'on aime, grosso modo c'est ça. Moi, j'ai fait un de vos challenges et je me suis inscrite au Sales Lab aussi. J'adore. Petit moment de publicité. Mais en tout cas, une chose que j'ai vraiment retenue, c'est cette utilisation forte de LinkedIn. Juste une question pour revenir par rapport à ce poste que tu as écrit et ce que tu disais précédemment, où à la fin, il y a peut-être cinq personnes qui vont te dire c'est cool. Ce poste-là, qu'est-ce qu'il t'a apporté ? Est-ce qu'il t'a apporté des clients ? Est-ce qu'il t'a apporté des soutiens ?

  • Thomas Ryvol

    Oui, c'est intéressant. Alors souvent, les postes les plus viraux, tu vois celui-là, il a dû faire 10 000 likes et un million de vues. Souvent, les postes les plus viraux ne sont pas ceux qui t'apportent du cash. Les posts les plus viraux, ils t'apportent de la visibilité, de la preuve sociale et de la crédibilité, parce qu'on se dit putain, s'il fait beaucoup de likes, c'est qu'il est bon, ce qui n'a absolument aucun lien. Mais les gens sont convaincus que plus t'as d'abonnés, plus t'as de likes, plus t'es bon. J'ai pas compris pourquoi, c'est une sorte de preuve sociale, tu vois, des réseaux. Donc ça m'apportait de la visibilité, et après mon but c'est après un post virage, c'est faire un post expertise, très précis, pour convertir l'audience qui est arrivée. Mais en fait moi faire des likes, je m'en fous, tu vois. Faire des likes, je m'en tamponne, ça ne me sert à rien, c'est cool pour l'ego, je fais un poste avec des likes, ok c'est cool, le lendemain tu t'en fous. Par contre, attirer du monde et le lendemain faire un poste expertise avec des gens qui voient ce que tu fais, et du coup avoir 20 demandes de rendez-vous le lendemain, ça c'est cool. Donc voilà, ce poste m'a apporté un peu de business, et systématiquement après un poste viral, c'est poste expertise, un ou deux postes. Alors généralement maintenant ce que je fais c'est après un post viral Je fais un post un peu clivant Exprès pour virer de mon audience Les gens qui sont abonnés Comme ça Et les gens trop fermés d'esprit, les gens chiants, les gens relous En fait j'ai un filtre tu vois Un filtre à casse couille un peu tu vois Donc après un post trop viral Je me dis là j'ai trop de visibilité par rapport à ce que je mérite Donc je vais faire un post un peu clivant Jusqu'y pique un peu Pour garder dans l'audience les gens marrants les gens ouverts, virer les renfroignés, etc. Et après, poste à valeur ajoutée pour convertir l'audience qui reste.

  • Marine Adatto

    Donc, tu as quand même une stratégie éditoriale.

  • Thomas Ryvol

    Oui, mais ça se fait comme ça. C'est une sorte de stratégie, mais je ne me dis pas, tiens, j'ai fait ça, le lendemain, je fais ça, et sur le lendemain, je fais ça. Je sais, là, j'ai fait beaucoup de visibilité sur cette semaine. Là, il me faut un poste qui trie un peu tout ce truc. Donc, tu fais un poste qui fait grincer des dents. et tu gardes les gens marrants, tu vois un peu comment ça réagit, etc. Et après, post-expertise. Et là, ça convertit.

  • Marine Adatto

    Et là, ça convertit. Ok. Alors justement, selon toi, est-ce qu'il faut être clivant pour percer rapidement ? On entend beaucoup ça.

  • Thomas Ryvol

    C'est un vaste sujet. Je pensais que oui.

  • Marine Adatto

    Je t'ai convaincu que oui. Et en fait, il y a percé et percé. Il y a percé, si tu veux des abonnés, tu peux être clivant. Et tu vois, sans aucune prétention, n'importe qui demain peut te dire je fais un post viral J'ai plein de thématiques, si tu veux, je te fais ce câble, je t'en ai dinguerie.

  • Thomas Ryvol

    Donc est-ce qu'il faut être clivant pour être viral ?

  • Marine Adatto

    Donc non, je ne pense pas. Alors, clivant pour être viral. Il faut être clivant pour être viral. Mais la question c'est, est-ce qu'il faut être viral ou pas ? Il faut être viral si tu recherches de la gloire, si tu veux beaucoup d'abonnés. Et c'est très facile de l'être. Tu vois, je fais ce caméra, il y a un micro, je peux sortir une grosse dinguerie, un truc faux, un truc complotiste, un truc... Alors, qu'est-ce qui marche en ce moment ? Les fake news, les trucs misogynes, tu sais, toutes ces conneries-là. Ouais, ça marche, c'est viral, en fait. Et du coup, tu fais beaucoup, beaucoup de vues, beaucoup de commentaires. Et ce que ça t'apporte derrière, en fait, c'est des emmerdes. pas de cash et potentiellement pas grand-chose en fait. Donc la question c'est, pourquoi on veut être viral ? On veut être viral pour avoir beaucoup d'abonnés. Pourquoi on veut beaucoup d'abonnés ? On veut beaucoup d'abonnés pour avoir de la preuve sociale et pour montrer aux gens, regarde, j'ai 100 000 abonnés sur une plateforme. Et en fait ce qui se passe, c'est que tu as des gens qui ont 100, 150, 200 000 abonnés et qui font 1000 balles de chiffre d'affaires par mois. Mais tu as des personnes par contre qui ne sont jamais virales, qui ont 5, 6 000 abonnés qualifiés. et qui font littéralement 50, 60, 70 000 euros par mois de revenus. Donc la vraie question, c'est pourquoi on va être viral ? C'est ça le truc, tu vois. Moi, à mon sens, j'ai pensé au démarrage que pour percer rapidement, il fallait partir viral et être clivant. Et je pense que c'est une connerie. Pourquoi ? Parce qu'en fait, ça te pousse à pervertir ton approche, ça te pousse à ne pas avoir un discours nuancé. Alors tu vois, typiquement... Sur la plupart de mes postes LinkedIn, je ne fais pas la thèse, l'antithèse et la synthèse dans le poste, parce que sinon tu n'as pas d'engagement, je fais la thèse. Donc c'est volontairement pas nuancé, pour qu'on puisse venir me voir en commentaire et me dire Attends, tu ne m'as pas dit ça, ce n'est pas complet, etc. Que ça puisse s'engager, faire plus de vues. Et je sais que plus de vues dans mon tunnel, ça fait plus de visites de profils, plus de visites de sites, et donc plus de conversions. Et si je cherchais à être clivant par la nature, ça pourrait presque me desservir. Et en fait ce qui se passe c'est que parfois tu veux être clivant parce que c'est un peu la norme, on dit sur les réseaux pour percer il faut être clivant, et ça détruit tellement ton image qu'en fait tu choppes des abonnés, tu choppes des likes, mais tu passeras jamais avec des boîtes sérieuses, et ça va te desservir. Je sais qu'en tout cas, à titre perso, après deux ans et demi, trois ans de création de contenu sur LinkedIn, je ne cherche plus à forcément être clivant parce que ça me gonfle, parce que c'est une approche fausse, pas authentique, c'est pas nuancé. La vérité est toujours dans la nuance et l'absence de nuance, c'est le début de la connerie. L'absence de nuance et l'absence d'humilité, parce que souvent c'est ça, tu vois, un bon poste, le cocktail parfait pour que ce soit clivant et viral. C'est une opinion assez contradictoire, pas de nuances et un manque d'humilité. Tu vois, je peux te dire, voilà, je sais pas, les gens qui créent pas de contenu sur LinkedIn sont des touristes, ils se bougent pas le cul, c'est des flemmards, ils servent à rien. Faut vraiment qu'ils se secouent, c'est con tu vois Tu sors ça comme short, les gens vont se dire Oh putain merde, je commande Mais tout est faux en fait là-dedans C'est quelles sont les raisons, pourquoi tu crées pas de contenu Qui tu parles, de qui tu parles A qui tu parles, pourquoi C'est compliqué de créer du contenu, comment ça se fait Donc en fait, tu peux dire n'importe quoi Et être viral, et il y a plein de gens d'ailleurs sur les réseaux Je regarde parfois TikTok et tout En fait TikTok c'est 99% de conneries pures et dures Très viral parce que forcément On raconte de la merde avec un aplomb dingue qu'on commente, ça fait interagir, tu vois, mais ces gens-là ne font pas de business derrière, tu vois. Et alors après, on va me citer les exemples des andro-tates qui ont été extrêmement, qui sont partis virals de ouf, tu vois, qui ont fait des centaines de millions de vues, etc., et qui sont millionnaires. Mais en fait, ça, c'est 0,1% des gens. 0,01% des gens. Et ces personnes-là, c'est pas des personnes qui se sont dit Je vais d'abord chercher à être virale et ensuite je vais faire du cash. C'est des personnes qui sont devenues millionnaires et qui se sont dit Tiens, maintenant ce qui me manque, c'est de l'ego, de l'image, du pouvoir, donc je vais commencer à raconter de la merde pour être visible. Et souvent, on se trompe sur l'approche. On se dit, mais attends, regarde, les mecs, ils font vraiment du cash. T'as vu, ils ouvrent leur gueule, ils disent ce qu'ils veulent, etc. En fait, c'est pas l'approche. L'approche, c'est commence par parler de ce pourquoi t'es bon, à être reconnu pour ton domaine d'activité, partage quelques opinions. En fait, de base, si t'es déjà sincère, t'es clivant par nature. Moi, en te disant, le prestige, je m'en tamponne, ce qui est d'ailleurs en partie faux, parce que tu peux pas complètement te tamponner du prestige et du regard des autres. Mais en te disant, pour moi, le profit est plus intéressant, j'en ai marre de la mode, des startups à foison à tout prix, faire tes suites brodées, tes machins, et te toucher sur BFM, etc. C'est clivant par nature, et c'est volontaire, tu vois. Mais je te dis pas... que ces gens ne sont pas pertinents. Pas du tout. Mon approche, c'est de dire, en fait, je prends cette image pour qu'on la retienne et pour qu'on se dise, putain, il a potentiellement raison. On peut être heureux et épanoui avec un business qui ne correspond pas aux standards des startups qu'on connaît actuellement. Donc, en fait, si la partie clivante peut servir à ce qu'on mémorise ton propos, là, c'est intéressant. Si la partie clivante de ton propos n'a pour but que la viralité, pour moi, c'est une connerie. Pourquoi ? Parce que ça sert pas à ton business, ça sert pas à ton propos, ça peut à l'inverse carrément te décrédibiliser, et en plus de ça, ça t'apporte des emmerdes. Des gens qui vont te casser les couilles pour rien, tu vois. Donc moi je l'ai vu sur des postes, j'ai tenté, des postes un peu clivants volontairement à l'époque, j'ai un peu tout tenté, tu vois. Et t'as des emmerdes, t'as des haters, t'as des chiés, énergie négative, t'as des gens potentiellement intéressés pour bosser avec toi sur des gros budgets qui disent Mais en fait, attends, moi ça m'intéresse pas de bosser avec quelqu'un comme ça, tu vois. Donc tu perds des clients ? Et donc voilà, il y a une sorte de surenchère en ce moment au clivage absolu et je pense, c'est mon gros sujet du moment que c'est une connerie que c'est débile que ça marche pas et que ça peut carrément être contre-productif donc à mon sens ne soyez pas clivants soyez juste sincères et par nature quand t'es sincère enfin je veux dire tu vois personne dans ce studio peut se dire je m'exprime librement à 100% sur les réseaux, c'est impossible. Ça n'existe pas. Parce que par nature, tu mets du filtre. Donc si tu veux, ton propos, ta conviction la plus profonde, elle est déjà clivante par nature. Qu'elle soit politique, sociale, économique, ce que tu veux. Donc si tu cherches par-dessus ça à ajouter une brique de clivage, laisse tomber. Ça fait un truc infâme, qui n'a pas de sens. Tu vois ce que je veux dire ? Donc à mon sens, c'est ça. Ne pas chercher le clivage par défaut. chercher un clivage s'il est honnête et s'il sert le propos. Si tu es le clivage au service du propos, ce n'est pas le propos qui est au service du clivage.

  • Thomas Ryvol

    Ok, très clair. Alors, du coup, pour quelqu'un aujourd'hui qui veut se lancer, il a un business, ou il a une idée de business. Parce que toi, le sujet aussi, ce que tu disais au début, c'est quand tu as une communauté, tu peux aussi créer et itérer avec elle sur ton produit. Admettons quelqu'un qui a un business et qui, jusque-là, avait fait de la prospection à l'ancienne et veut passer sur la nouvelle façon de prospecter, façon CELSLAB, on va dire. Comment on y fait ?

  • Marine Adatto

    Alors déjà, identifie ce que tu fais. Ta zone d'expertise, ta zone de génie. Pourquoi tu fais ça ? Pour qui ? Quelle est ta cible ? Qu'est-ce que tu lui apportes ? Et après, tu te poses une question très simple. Enfin, plusieurs questions. Comment je fais pour que les gens sachent ce que je fais ? Donc, il faut montrer ce que tu fais, en parler. Comment je fais pour que les gens aient confiance en mon expertise ? Donc donne de la valeur, partage ce que tu sais faire, montre-moi tangiblement ce que tu sais faire, donne-moi des conseils, etc. Et troisième question, comment faire pour que les gens aient confiance en moi ? Et pour avoir confiance, il faut qu'il y ait un match et intellectuel et émotionnel, donc que tu partages un peu ton quotidien, ce que tu fais, pourquoi tu le fais, quelle est ta vision, quelles sont tes valeurs, etc. Et si tu réponds à ces trois questions de manière simple, Tu gagnes. En fait, il n'y a rien de plus facile que ça. C'est à la fois compliqué et à la fois simple. Toutes les choses les plus simples sont les choses par nature les plus compliquées, tu vois. C'est assez paradoxal. Mais tu te dis, il faut que je crée du contenu pour montrer ce que je sais faire. Il faut que je sois assez visible pour qu'il y ait assez de personnes qui me voient. Et il faut que je donne des raisons à la personne en face de moi de me contacter, donc que je crée un lien émotionnel. Donc ça veut dire poster régulièrement. Partager ce que je fais, partager des tips, des conseils. Souvent on se dit, attends, je ne vais quand même pas partager gratuitement ce que je fais de manière payante. Alors spoiler, ce que tu fais de manière payante, ce n'est pas le conseil, c'est l'application, c'est la mise en pratique. Mais en fait, ton conseil, ta théorie, elle existe, n'importe qui peut la sortir. Google la sort en trois secondes, donc en fait, elle n'a aucune valeur. Et c'est ça le gros changement de paradigme, c'est qu'en fait, la valeur en termes de théorie n'a aucune valeur dans ta bouche. mais elle a de la valeur pour tes prospects. Donc en fait, si tu veux, si toi tu le sais, c'est cool. Si tu te dis, je vais vendre tout ce que je sais, c'est sympa, c'est cool, ça peut te servir. Mais si tu te dis, je vais partager gratuitement de la valeur, créer de la confiance, me rendre visible, et partager potentiellement gratuitement ce que les autres partagent de manière payante. Et ensuite, je vais closer ces personnes pour la partie mise en pratique et accompagnement. Là, c'est intéressant. Pourquoi ? Parce que tu as apporté de la valeur, tu as créé de la confiance, et tu sais très bien qu'une personne, tu vois, je ne sais pas, prends l'exemple du sport. Un coach sportif peut te dire, fais ci, fais ça, mange ça, fais tes exercices, etc. Tu n'auras pas de résultat. Pourquoi ? Parce que tu ne passeras pas à l'action et tu ne vas pas mettre en pratique. En revanche, si tu te dis fais ci, fais ça, etc. Moi, je peux t'accompagner sur trois mois et te filer un cadre et un truc de commitment pour que tu puisses venir chaque jour me dire j'ai fait ci, j'ai fait ça, je me suis entraîné, etc. Là, tu auras du résultat. Et en fait, souvent, sur la plupart des business de service, parce que c'est de ça qu'on parle, souvent sur LinkedIn, c'est du business de service en B2B. Tu partages de la valeur, les gens découvrent ton expertise, te voient comme le référent et comme l'expert, même si t'es pas vraiment d'expert, mais comme le référent en tout cas sur un domaine, et se disent le jour où j'ai besoin de quelqu'un sur ce domaine-là, je fais appel à cette personne, puisque depuis un an en fait, tous les jours cette personne me bombarde de valeur. Donc voilà, le sujet c'est ça en fait, c'est comment tu fais pour devenir l'intermédiaire de référence sur l'expertise et sur la confiance. C'est le seul sujet tu vois en fait. Donc il y a un truc vachement décomplexant, t'as pas à te prendre le chou, t'as pas à réfléchir à l'avance. à un planning, un an à l'avance, etc. C'est, quelle est ton expertise ? Montre-moi ce que tu sais faire. Pourquoi toi ? Et après, puisque tu as forcément des concurrents, pourquoi j'irais chez toi ? Et ça, c'est ce qu'on appelle le monobole personnel. C'est qu'en fait, il y a plein de gens qui font ce que tu fais, mais personne ne le fait comme toi et personne n'est toi. Personne n'a la même brand que toi, tu vois. Nous, typiquement, on aide des entrepreneurs et des small business à faire plus de cash via LinkedIn. Je pense que dans le monde, il y a littéralement des milliers de personnes qui font ça. Parfois, certaines sûrement mieux que nous. C'est évident, tu vois. On n'est pas forcément les meilleurs. On sait qu'on est bons, on sait qu'on a des gros résultats, mais il y a forcément des gens meilleurs. Pourquoi on a autant de demandes en ce moment ? La brand. Ça fait trois ans que tous les jours, on partage de la valeur aux gens. Donc en fait, le jour où les gens se disent, tiens, j'ai envie de me faire accompagner sur cette partie-là, c'est bon, je sais qu'ils font appel, tu vois. Je match avec leurs valeurs, j'apprécie leur poste, j'apprécie le délire un peu, pas clivant, mais tu vois, un peu sincère, sans trop de bullshit, un peu direct, etc. Ça me fait marrer, j'apprécie l'humour, go, c'est bon, on y va. Et donc en fait, la raison pour laquelle on a beaucoup de clients, c'est l'expertise, les résultats et la brande. C'est j'aime votre approche, je sais qu'avec vous je ne me ferai pas chier, il n'y aura pas de blabla, on va se marrer, on va passer du bon temps et ça va être assez bourrin pour que je puisse avoir du résultat dans un mois. Et c'est la brande, tu vois. Donc en fait, c'est assez simple, ça prend du temps, mais j'aime bien moi ce truc qui dit qu'en fait, les choses simples qui perdurent dans la durée, qui perdurent dans le temps, c'est plus correct, sont souvent plus efficaces que les stratégies trop chiadées qui durent deux mois.

  • Thomas Ryvol

    Oui, c'est plus pérenne et c'est finalement moins fatigant.

  • Marine Adatto

    Carrément, complètement.

  • Thomas Ryvol

    Comment est-ce que tu vois l'évolution de ta marque personnelle depuis le début ?

  • Marine Adatto

    C'est une bonne question parce que je n'ai pas trop pris de recul par rapport à ça. Je sais qu'au démarrage, j'avais une approche un peu plus clivante justement, un peu plus provoque parce qu'il fallait que je me démarque et que c'était ma vision des choses au démarrage. Et là, plus le temps passe, plus on a une boîte qui scale malgré tout. On reste trois sur la boîte avec mon frère Maxime et Fabien. On ne veut pas prendre de salariés. On pourrait très bien être 30, on pourrait, mais on ne veut pas. Par contre, on a une boîte qui scale en termes de performance, en termes de nombre de clients, etc. Et je veux porter cette vision. Le but, c'est d'aider, en tout cas à moyen terme, 10 000 indépendants et entrepreneurs à développer leur business à travers la création de contenu et LinkedIn. C'est notre goal, tu vois, court-moyen terme, on va dire. On sait qu'on va y aller. Donc par défaut, il faut une brand peut-être un peu moins clivante, justement, plus mainstream. Ce qui ne veut pas dire que je vais lisser mon discours exprès, volontairement. Mais je vais plus accentuer sur l'expertise et sur les conseils. Et sur la partie plus motivationnelle, qui parfois peut être perçue comme du bullshit, mais qui marche quand même très très bien, parce que ça a un impact sur les gens. plus que sur le côté je donne mon avis, je suis un peu trop tranché volontairement, tu vois donc voilà, c'est une vraie réflexion je sais que en rentrant justement dans le clivage j'ai fini par parfois tenir des propos qui étaient dénués de nuances et ça me gonfle parce que ça ne me correspond pas j'aime ce qui provoque, ça me fait rire, tu vois mais si tu veux, les gens oublient ce que tu dis mais n'oublient jamais comment tu les fais sentir et je me suis rendu compte que parfois avec certains propos L'impact n'était pas celui que je voulais. Au lieu de motiver, de donner envie de se bouger le cul, ce que j'aime bien piquer pour justement donner envie de passer à l'action, ça pouvait parfois avoir un peu l'effet inverse, un peu démoralisant de se dire... Putain, je sais pas si j'y arriverais, ça me paraît trop gros, trop beau, c'est trop brutal, je sais pas, je me sens pas soutenu.

  • Thomas Ryvol

    Tu t'es rendu compte qu'il y avait des gens qui avaient été heurtés par tes propos ?

  • Marine Adatto

    Ouais, ouais, ouais, enfin pas forcément heurtés, mais en tout cas que l'impact n'était pas forcément celui que je voulais, tu vois. Donc je vais rééquilibrer ma brand et passer sur un truc un peu plus... Plus mainstream, tu vois, avec toujours autant de valeur en termes d'expertise, toujours autant de piment, mais moins de brutalité. Je pense que ce sera plus sympa. En tout cas, ça va permettre de porter la vision.

  • Thomas Ryvol

    Ok. Qu'est-ce qu'il faut aujourd'hui pour avoir un bon profil LinkedIn et réussir à vendre ?

  • Marine Adatto

    Bonne question. Réponse courte.

  • Thomas Ryvol

    Réponse courte ou pas ?

  • Marine Adatto

    Ouais, mais en fait, encore une fois, il faut...

  • Thomas Ryvol

    Réponse actionnale, j'ai envie de te dire.

  • Marine Adatto

    Il faut qu'on comprenne ce que vous faites, déjà, première étape. Je pense que la plupart des profils LinkedIn sur lesquels je passe, je comprends rien. Soit parce que c'est pas clair, soit parce que c'est tellement brandé. qu'on ne comprend plus ce qu'on vend. C'est typiquement parfois dans la communication, au lieu de te dire je t'aide à créer une brand forte, ça peut être je mets des paillettes dans ta vie. C'est un truc tellement spirituel qu'en fait tu ne comprends rien à ce que la personne fait. Donc ça c'est le premier pain point, c'est qu'en fait tu arrives sur un profil LinkedIn et tu ne comprends pas ce que fait la personne. et sachant qu'en fait la durée de visite d'un profil est de 6-7 secondes si la personne ne comprend pas c'est déjà paumé donc première étape c'est une proposition de valeur claire différenciante ensuite il me faut de la confiance c'est de la preuve sociale donc il faut que je vois les boîtes avec lesquelles tu as bossé il faut que je vois quelques témoignages il faut que je sache en fait que tu es bon dans ce que tu fais c'est important et après il me faut de la valeur en fait si tu veux l'équation valeur plus confiance C'est l'équation qui marche dans la vente, qui marche sur un profil LinkedIn, qui marche partout. C'est une cible clairement définie, une offre définie, une proposition de valeur qui est claire, évidente et tangible, de la preuve sociale pour être assurée, quelques témoignages. Et voilà, et des postes à valeur ajoutée Et que je me dis, tu vois j'arrive sur un profil, ok je comprends ce que tu fais, c'est cool Je pars du principe que t'es un charlatan, je me rends compte que non parce qu'en fait il y a du témoignage etc Et je me dis bon c'est cool il y a quelques témoignages, à tous les coups c'est ses potes, en fait il y a zéro valeur Et là je vois des postes et je me dis putain en fait c'est vachement cool quand même Et donc quand je vois ta promesse de valeur, de la preuve sociale, que j'ai confiance et que je vois de la valeur C'est plié, tu vois. En fait, c'est pas très complexe. Ça prend du temps parce qu'après, voilà, nous, on apprend à faire des vrais tunnels, comme tu l'as vu dans le détail, tu vois, mais la base de la base, c'est montre-moi ce que tu sais faire, pourquoi je devrais avoir confiance en toi, pourquoi je devrais t'écouter, pourquoi je devrais m'abonner à toi. Et voilà, après, le parcours de conversion, c'est toujours un truc où si tu veux... tu découvres la personne, tu n'achètes jamais directement, tu vas t'abonner, tu vas voir du contenu, la confiance va s'instaurer petit à petit, tu vas découvrir de la valeur, etc. Et après, un jour, tu vas dire, en fait, c'est bon, ça fait six mois que je t'écoute, j'ai un besoin, j'achète, tu vois. Donc voilà, je sais que, par exemple, la petite perso... Récemment, j'avais besoin d'un monteur et d'un cadreur pour des prises vidéo. J'ai commencé à faire une recherche, Google, etc. J'étais sur Insta ou LinkedIn, je regardais les profils. Tiens, montre-moi ce que tu sais faire, qui sont tes clients. Est-ce que tu as quelques exemples de vidéos ? Est-ce que tu peux montrer ce que tu conseilles ? Quelques recommandations, etc. Et en cinq minutes, c'était plié. Le devis était signé, j'avais contacté le gars, c'était payé. Fin de l'histoire, en cinq minutes. Donc en fait, ce qu'il faut c'est de la valeur et de la confiance. Et je cesse de le... enfin j'arrête pas de le répéter, parce que je sais que c'est le truc le plus important, qu'on oublie souvent. Tu vois, on se dit, je vais faire ma bannière, ça va être joli, je vais faire des trucs, puis après je vais raconter mon histoire, mettre mes diplômes, etc. Ça peut être cool, tu vois, mais en fait, en vérité, ton histoire, dans la partie info, on s'en fout. Ce qu'on veut c'est comprendre tes valeurs, qui t'es, quelle est ta vision, qu'est-ce que tu défends. Ton CV, on s'en tamponne. il y aura toujours une exception mais généralement on s'en fout diplôme ici, diplôme là expérience passée, pareil je m'en fous montre-moi ce que t'as fait, qui sont tes clients qu'est-ce qu'ils disent de toi pourquoi quand tu veux m'accompagner sur tel ou tel domaine c'est intéressant de passer par toi, pourquoi tu t'y connais qu'est-ce que t'as fait ça m'intéresse bien plus de savoir que t'es passé par telle ou telle école ça c'est du prestige en fait, j'en fous tu vois on retombe dessus tu vois et c'est pas un truc pour le coup c'est pas clivant, c'est vraiment réel c'est qu'en fait les gens veulent de la valeur et de la confiance et ça se crée pas alors si tu veux, un grand diplôme une grande école peut participer au prestige mais dans la plupart des business B2B auxquels on s'adresse sur les personnes qui viennent nous voir au quotidien on s'en fout quoi tu sors de Dauphine ou d'HEC ou que t'as pas fait de diplôme ou que t'as pas de diplôme, on s'en fout si t'as une bonne expertise, go on bosse ensemble, donc le plus important c'est ça valeur confiance et je te jure que c'est résumé de manière un peu simple mais le combo création de valeur ajoutée création de confiance et régularité, ça surpasse toutes les stratégies, à mon sens. Je le vois, au quotidien, avec des gens qu'on accompagne systématiquement. Quand t'es rigoureux, que t'apportes de la valeur, que tu crées de la confiance, tu gagnes très, très, très, très bien ta vie. Et sachant que nous, la promesse, c'est pas... c'est pas de faire 2 millions par an tu vois t'en as qui le font la promesse c'est t'as un bon niveau de vie avec déjà 5-6 000 balles de revenus net par mois t'as déjà un très bon niveau de vie et ça avec beaucoup de valeur un bon profil LinkedIn 2-3 000 abonnés qualifiés des éléments de confiance etc t'y es quoi tu vois Donc voilà, le point, c'est ça. C'est de te dire qu'est-ce que je cherche, qu'est-ce que je veux, est-ce que je veux du prestige, est-ce que je veux beaucoup d'abonnés, ou est-ce que je veux me créer une petite communauté, avoir de bons revenus, être bon dans ce que je fais, bien m'entourer, etc. Et puis après, développer mon revenu petit à petit, tu vois. Mais ce trio, la régularité, valeur et confiance, ça fait des miracles. Et en fait, c'est pas sexy, tu vois, parce que c'est pas un hack, c'est pas un truc qui tiendrait sur un carousel avec 20 pages, y'a pas de hack, d'algo, de machin et tout, tu vois. mais l'avantage de ça c'est que c'est un truc qui marchera encore dans 10 ans parce que dans 10 ans les gens les plus rigoureux seront les meilleurs parce que dans 10 ans on aura besoin de confiance et parce que dans 10 ans on aura besoin de valeur que ce soit sur LinkedIn, TikTok, Instagram peu importe tu vois donc moi j'ai une vision du business en fait où si ce que tu fais maintenant marche dans 10 ans c'est que généralement c'est bon signe et après il y a toujours des hacks d'algo oui ça existe comment faire pour avoir une belle catchline pour cliquer sur voir plus et faire plus d'impression, oui Oui, après, c'est sûr que si je poste le mardi à 9h, je fais plus de vues que si je poste le mercredi à 2h du mat, évidemment. Mais je mets toujours l'humain avant l'algo. Souvent, on veut comprendre l'algo pour faire du cash sur les humains. C'est souvent ce qui se passe. Et je préfère, moi, comprendre l'humain pour faire du cash grâce à l'algo derrière. Je préfère avoir le truc comme ça. Et l'avantage, c'est que, force est de constater que ça marche bien. Nous, pour le coup, ça a très bien décollé. Mais sur toutes les personnes qu'on accompagne, il y a des gros succès. Et il n'y a pas de magie. C'est parce que ce sont des personnes qui ont une bonne expertise. Et qu'ensuite, on sait les aider à mettre en avant cette expertise.

  • Thomas Ryvol

    C'est important ce que tu dis, parce que c'est vrai qu'on est quand même à un moment où il y a une explosion. des réseaux sociaux, ça fait longtemps qu'ils ont explosé mais là il y a eu aussi une course sur LinkedIn où tout le monde je vois ceux qui viennent vers moi me disent mais comment je sais pas avoir une communauté super vite mais c'est pas grave en fait de pas avoir 150 000 personnes en soi il faut juste ce que tu disais avoir une communauté qualifiée c'est ça,

  • Marine Adatto

    le super vite il pue toujours dès qu'on me dit tu peux avoir ça vite Que ce soit pour de l'investissement, pour des communautés, pour du résultat, tout ce que tu veux, moi j'y crois pas. J'y crois pas parce que le super vite n'existe pas. En fait, structurellement, on fait pas du business depuis 10 ans, tu vois. Ça fait très très longtemps que tout le monde fait du business. Et les meilleures stratégies sont souvent les plus pérennes, tu vois. Donc après, t'as parfois des stratégies éclaires et des trucs. On a déjà fait à l'ancienne pour des clients, monter des comptes Insta de 0 à 100k abonnés en 8 semaines. On l'a fait pour un client suisse il y a quelque temps sur une autre boîte avec Fabien. C'est cool, tu vois, mais ça apporte pas grand chose. Alors qu'en fait, te dire, j'ai mon business, j'ai une bonne expertise, il me faut potentiellement pas 500 clients par mois pour que ça performe, tu vois. Généralement, les gens, il leur faut, je sais pas, le pan est moyen chez nous, c'est 1500 balles. Allez, 6-7 clients par mois, c'est bon, t'enlèves quelques charges, t'as quasiment que dalle comme charge, t'as déjà un bon revenu, tu vois. 6-7 clients par mois, t'as une audience de 1000 personnes qualifiées. c'est bon quoi, tu tiens deux ans, tu vois. Et ton audience, elle se développe petit à petit, tu vends de plus en plus cher, etc. Ça suffit. Après, le nombre d'abonnés te donne une légitimité, crée de la preuve sociale, c'est prestigieux, on se dit putain, t'es 20 000 abonnés, 30 000 abonnés, c'est quelqu'un, tu vois. Ouais. Oui, potentiellement. Mais c'est pas le plus important à court terme, tu vois. Encore une fois, est-ce que tu veux du résultat ? Est-ce que tu veux du cash ? Est-ce que tu veux du profit, des likes ? Est-ce que tu veux de la gloire ? C'est une vraie question à se poser. Il n'y a pas de jugement de valeur, tu vois. C'est juste que je sais qu'en tout cas, nous, sur les personnes qu'on accompagne, ces personnes-là s'en foutent de la gloire, en fait, tu vois. Elles s'intéressent à la brand dans la mesure où la brand sert le business, tu vois. Et en fait, une personne à la brand très forte, ça peut être une petite communauté de 3 à 4 000 abonnés. mais extrêmement qualifiés, qui t'apprécient pour ce que tu fais, et qui sont quasiment des fans incontestés de ton boulot, tu vois. Alors qu'à l'inverse, tu peux avoir 50 000 abonnés, mais zéro brand. donc il n'y a aucun intérêt à faire grossir un compte rapidement si tu n'as pas de brain, si il n'y a pas de valeur et tout derrière donc voilà, ma vision des choses c'est ça prenez le temps n'essayez pas de rusher les choses et c'est comme dans tout, de base je suis issu du sport ma première boîte c'est dans le sport le sport tu ne peux pas en fait prendre 10 kilos de muscles en 2 mois ça n'existe pas tu ne peux pas perdre 50 kilos de manière pérenne en 1 mois ça n'existe pas Par contre, tu peux te dire, alors si après tu as des programmes où on te dit, tu vois, ça c'est les dérives du marketing, on te dit, ouais, perds 10 kilos en deux mois. Alors ouais, tu vas les perdre. Tu vas perdre du gras, tu vas perdre du muscle, tu vas tout perdre, tu vas perdre de la flotte, tu vois. Et tu vas les reprendre juste après, parce que ça va être tellement hardcore que ton organisme ne va pas comprendre. Donc tu vas les reprendre dans le mois qui suit. Donc c'est pas pérenne. Alors si on te dit, tu vas perdre 5 kilos sur l'année. Tu vas faire ton petit programme, tu vas perdre tes 5 ou 10 kilos sur l'année et tu vas jamais les reprendre. Parce que tu vas instaurer de nouvelles habitudes, etc. Et en fait, je vois tout moi sur la pérennité. C'est comme quand tu construis un business, tu vois. Dès que quelqu'un me dit je veux faire ça vite, j'ai un red flag je dis écoute, c'est impossible, on ne passe pas ensemble, tu vois. Tu peux avoir du résultat à court terme, mais il faut que ta logique de réflexion soit vécue et perçue à moyen et long terme. Sinon, à mon sens, ce n'est pas pérenne, tu vois.

  • Thomas Ryvol

    C'est intéressant de répondre là-dessus parce que l'IA, parlons de l'IA, il y a beaucoup de gens qui ont une stratégie hyper court-termiste avec l'IA et qui se sont lancés sur les réseaux sociaux et notamment sur LinkedIn en se disant allez, vas-y, je poste tous les jours et je fais des posts de chat GBC Quel est ton avis là-dessus ?

  • Marine Adatto

    J'ai un avis très salé.

  • Thomas Ryvol

    Vas-y, je t'en prie.

  • Marine Adatto

    J'ai un avis très salé, c'est qu'en fait, l'IA c'est cool. C'est une révolution, ça va être exceptionnel, de mieux en mieux. Ça va changer nos vies, ok. Maintenant, les gens qui démarrent sur LinkedIn ou sur un réseau en créant 100% de leur contenu avec une IA, c'est du paluchage complet. C'était pas foutu de créer une audience de 1000 personnes avec ton contenu à toi et ton cerveau. viens pas me casser les couilles en fait l'IA c'est bien ça peut t'aider pour faire de la curation ça peut t'aider pour trier ça peut t'aider à trouver une accroche qui marche bien mais les gens qui te disent moi je prends une IA pour tout faire et je démarre, j'ai rien créé, j'ai pas créé de contenu mais j'ai le chat GPT qui fait mes postes je suis en mode va loin de moi, très loin de moi parce que c'est absurde tu vois c'est absurde en fait je te parle depuis tout à l'heure de valeur, de confiance d'authenticité etc et là on me parle d'un algo d'une machine qui va créer des trucs à ma place et ça se voit en plus j'envoie de plus en plus moi des contenus qui sont créés par une IA aussi bien des posts que des commentaires franchement dans 95% des cas c'est vraiment un chier si c'est pas dans 100% des cas donc ouais non l'IA moi je fais de l'urticaire quand on me parle d'IA parce que c'est cool mais pour la création de contenu la création de communauté et surtout pour la brand Le meilleur moyen de ruiner ta brand, c'est de faire de l'IA. Je pense qu'on peut limite tirer une courbe, tu vois. Plus tu fais de contenu IA-based, plus tu défonces ta brand, en fait.

  • Thomas Ryvol

    Il y a eu une émergence, là, depuis ChatGPT, où on voit des posts fleurir dans tous les sens.

  • Marine Adatto

    Tu sais pourquoi ? Parce que c'est super sexy de te dire, je ne vais rien faire et je vais prendre 10 000 abonnés par an sans rien foutre. Je n'aurais pas écrit mes posts, je n'aurais pas commenté les trucs et tout, tu vois. Mais moi j'y crois pas Enfin je veux dire, ça peut être cool, ça peut être sympa Je dis pas, je crache pas dessus tu vois Mais quand tu veux commencer à créer du contenu Créer ta brand, créer ta communauté Si tu fais de l'IA, reste loin de moi. Tu vois ce que je veux dire ? C'est pas possible, quoi. C'est pas cohérent, en fait. Une IA peut pas être plus authentique que toi. C'est pas possible, ça n'existe pas. Une IA n'a pas ton expérience, n'a pas ton expertise. Qu'est-ce que tu vas faire après ? Du coup, tu vas commenter les posts de gens. C'est une IA qui va dire Bravo, Michel, pour cette performance avec un émoji qui applaudit. Ou Merci, Sophie, pour ce partage. Qu'elle va leur ajouter dans ton commentaire ? Tu vois, il n'y a rien. Ou alors, on va reformuler ce que tu dis. Alors moi, ce qui est marrant, c'est qu'en ce moment, j'ai un... Un détecteur à IA, sous mes postes, je vois tout de suite les commentaires qui sont générés par une IA. Et je me fais un malin plaisir à les démonter. Et généralement, du coup, le commentaire en réponse buzz, tu vois. Pourquoi ? Parce qu'en fait, je trouve ça absurde. Alors généralement, tu vois, tu vas parler d'une thématique. Tu reprends le post que j'ai fait tout à l'heure. Le commentaire IA, il va commencer par wow Déjà, qui dit wow sur un commentaire, tu vois ? Ça va être wow merci pour cette belle vision du prestige je n'en ressors pas indemne ça va être ça tu sens que le truc ça pue lié à foison et donc ça je me fais un malin plaisir à aller démonter ces commentaires là, je déteste ça en fait quand j'ai maintenant des personnes que j'accompagne qui me disent je vais commencer à créer du contenu et je commence avec Tchadjepété je leur dis mais en fait Ne m'en parle pas. Je ne veux pas le savoir, en fait. Déjà, ça ne marchera pas. Et en plus, ça me tend tellement, si tu veux, que je ne peux pas entendre ça. Je ne peux pas accepter ça, tu vois. Ça peut marcher après quand tu as 12 réseaux, je ne sais pas, 100 000 abonnés sur chaque réseau, etc. Et tu te dis, tiens, je manque d'idées, il faut que je fasse de la curation, etc. OK. Mais fais le taf de base, tu vois. C'est comme les gens qui disent, je vais scaler mon business, mais ils ne font pas 1000 balles de chiffre d'affaires. Avant de scaler... Fais du chiffre. Ou les gens qui disent, en fait, je lance mon business, je ne fais pas de chiffre d'affaires, mais je vais lancer une campagne de prospection sur 30 000 mails. En fait, va déjà contacter les gens, contacte 10 personnes déjà, close ces 10 personnes, et après tu te dis, je vais en chercher 100, puis 1000, et après je fais une campagne de prospection et je vais en chercher plus si je veux, tu vois. Mais j'aime bien ce truc étape par étape. Pourquoi ? Parce qu'en fait, ça marche. Et moi, je suis sur le truc qui n'est pas sexy, qui est chiant. C'est de la sueur, tu sais, c'est pas sexy, c'est pas automatisé, il n'y a pas d'outil magique, etc. Mais putain, ça marche, quoi, tu vois. Et ce qui me gonfle, c'est ça, c'est ce truc, en fait, de systématiquement mettre en avant les outils, l'automatisation, etc. Et on pense à l'algo, on pense à la machine, on oublie l'humain. Et après, on s'étonne que ça ne marche pas. Donc moi, du coup, en ce moment-là, je suis allergique à l'IA sur la création de contenu quand tu veux créer une audience. Je précise bien, parce que je sais que l'IA va changer de ma vie dans beaucoup de domaines.

  • Thomas Ryvol

    mais tu veux créer une audience et créer une communauté le pire conseil je pense qu'on puisse donner c'est de passer par une IA et là c'est pas clivant c'est réel c'est vraiment sincère tu vois c'est ok finalement ok quand t'as déjà créé une communauté quand t'as déjà le savoir et que c'est un outil en fait c'est un outil c'est une mini-aide à côté voilà pour j'ai pas envie de dire gagner du temps mais finalement tu peux gagner du temps et pas faire à ta place et puis c'est pas à mon sens c'est pas efficace,

  • Marine Adatto

    c'est pas pérenne c'est pas sincère une IA sera jamais si forte que toi je pense que la principale compétence pour un entrepreneur une entrepreneuse Dans le monde actuel, c'est de créer une communauté, de créer du contenu. Et ouais, si t'es pas foutu de faire quelques posts pour partager tes valeurs, etc. C'est mal barré, quoi. C'est un peu brutal pour le coup, tu vois. Mais si tu dois passer par un putain de chat GPT et par un prompt bizarre pour pondre un post de 30 lignes qui génère 20 interactions, c'est qu'il y a une couille quelque part, tu vois.

  • Thomas Ryvol

    hyper intéressant alors je te propose maintenant Thomas un petit jeu je vais te poser

  • Marine Adatto

    39 questions tu dois répondre par oui ou non pourquoi pas 40 ? 39 ?

  • Thomas Ryvol

    parce que 39, je ne peux pas te poser la 40ème tu n'es plus inspiré tu réponds par oui ou non hyper vite sans justification on a déjà essayé de me faire le oui et non C'est tricher. Alors après, s'ils t'aiment tricher, pourquoi pas. Ok.

  • Marine Adatto

    J'aime pas les règles.

  • Thomas Ryvol

    Je comprends, moi aussi j'adore tricher. Tu es prêt ?

  • Marine Adatto

    Oui et non.

  • Thomas Ryvol

    Oui et non. Est-ce que tu as peur du flop ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • Thomas Ryvol

    Faut-il mettre de côté son égo pour réussir sur les réseaux sociaux ? Faut-il une ligne éditoriale ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • Thomas Ryvol

    Tu as déjà été plagié ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux sont un job à plein temps ? Non. Tu as été contacté par une marque que tu adores grâce à tes posts ?

  • Marine Adatto

    Euh, non.

  • Thomas Ryvol

    Tu as fait des détox de réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    On te reconnaît dans la rue ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Tu as beaucoup de haters ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Est-ce que tu passes une mauvaise journée si ton contenu ne prend pas ? Non. Tu utilises tout le temps le chat GPT ?

  • Marine Adatto

    Non, putain, jamais.

  • Thomas Ryvol

    As-tu eu un succès inattendu sur un contenu tout pourri ?

  • Marine Adatto

    Ouais, sans doute, ouais.

  • Thomas Ryvol

    Est-ce que tu as été invité à un podcast ou à une émission grâce à ta présence sur les réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Ouais, souvent.

  • Thomas Ryvol

    LinkedIn est un gros canal d'acquisition de clients.

  • Marine Adatto

    Oui, énorme.

  • Thomas Ryvol

    Tu as déjà fait un bad buzz ?

  • Marine Adatto

    Oui, sans doute.

  • Thomas Ryvol

    Est-ce que tu as déjà eu une opportunité de carrière via un DM ?

  • Marine Adatto

    Oui, et pas que de carrière.

  • Thomas Ryvol

    On y reviendra. Tu as créé une tendance sur les réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Une tendance ? Non, je n'ai rien créé.

  • Thomas Ryvol

    Tu as vu un de tes posts devenir un sujet de discussion dans les médias ?

  • Marine Adatto

    Ouais, celui que tu as mentionné au début.

  • Thomas Ryvol

    Ton chiffre d'affaires est lié à ta présence sur les réseaux.

  • Marine Adatto

    Ouais.

  • Thomas Ryvol

    Ta présence en ligne t'a permis de te positionner comme un leader d'opinion dans ton secteur. Ouais. Tu as été approché par des investisseurs grâce à ton personal branding.

  • Marine Adatto

    Oui, j'ai refusé, putain. Laissez-moi tranquille.

  • Thomas Ryvol

    Il a dit non. Tu as utilisé les réseaux sociaux pour transformer un échec en succès commercial.

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Ta stratégie de contenu a directement influencé la croissance de ton entreprise.

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Tes contenus sont un avantage concurrentiel. Ouais. Un buzz reste un buzz et c'est intéressant.

  • Marine Adatto

    Ouais.

  • Thomas Ryvol

    Tu te compares aux autres.

  • Marine Adatto

    Ouais.

  • Thomas Ryvol

    Il faut avoir une routine de création.

  • Marine Adatto

    Routine, non. Routine, oui. Enfin, pas de routine structurée, mais... Régueur, rigueur.

  • Thomas Ryvol

    Oui ou non ?

  • Marine Adatto

    Pas de routine, mais de la rigueur.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux sociaux sont plus importants qu'un CV.

  • Marine Adatto

    Oui, putain.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux sont trop influents.

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Tu as déjà regretté un poste ? Oui. L'authenticité prime sur la qualité.

  • Marine Adatto

    Je passe.

  • Thomas Ryvol

    C'est triché. La quantité prime sur la qualité.

  • Marine Adatto

    Faux. Ça dépend. Oui et non. Oui au début, non à la fin. Tu respectes pas. Non, pour le coup, je t'en souviens.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux sont indispensables au succès.

  • Marine Adatto

    Non, mais ils aident forcément.

  • Thomas Ryvol

    Tu as déjà refusé une collaboration hyper lucrative.

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux sont une source de stress.

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux favorisent la créativité. Oui. Tu as peur quand tu appuies sur les boutons publiés.

  • Marine Adatto

    Non. Au début, oui. Mais après, non.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux sont un accélérateur professionnel. Ouais. À fond. Tu as déjà décroché les rendez-vous avec des personnes normalement inaccessibles grâce à ta présence en ligne.

  • Marine Adatto

    Ouais. À fond.

  • Thomas Ryvol

    Ouais. À fond.

  • Marine Adatto

    Ouais.

  • Thomas Ryvol

    Très bien.

  • Marine Adatto

    39 déjà ? Ah oui, putain.

  • Thomas Ryvol

    Ouais, ça va vite. Cool. Alors, on arrive à la dernière partie qui est vraiment sur une partie conseil et perspective. Si tu devais recommencer à zéro, qu'est-ce que tu ferais en premier ?

  • Marine Adatto

    Alors première étape, documenter au lieu de créer. C'est-à-dire en fait au début tu te dis je vais attendre d'avoir une expertise pointue pour faire des beaux postes vraiment sympas etc. Et en fait on s'en fout. Les gens ne cherchent pas des experts, ils cherchent des explorateurs. Et en fait le fait de partager ton quotidien, partager ce que tu fais, ça a beaucoup plus d'impact. au niveau de la communauté, que de partager une expertise pointue tous les jours. Donc ça, c'est la première étape. Je me mettrai à documenter 100% de mon quotidien, du pro et du perso.

  • Thomas Ryvol

    Tout ?

  • Marine Adatto

    Tout. Tout. Je communiquerai sur mon expertise, forcément, mais je partagerai mes doutes, mes échecs, mes réussites, mes victoires. Je partagerai... Qu'est-ce que je pourrais mettre ? Mon quotidien, le sport, tout en fait, tout ce qui est de business, tout ce qui est la ta personne, tout ce qui est pas de business, enfin tu vois, tout. Et en fait, le fait de partager ça... Ça crée un lien intellectuel avec ta cible, ça crée un lien émotionnel et ça développe ta brand. En fait, ta brand, tu ne la décides pas, tu la subis. Tu montres qui tu es avec le plus de sincérité possible et le moins de filtres, même si par défaut, quand tu publies, tu appliques déjà un filtre, mais tu partages tout ça. Et en fait, tu vois, j'ai des gens... qui sont devenus clients chez nous, non pas en voyant mes postes d'expertise, mais en tombant sur une story Insta à la salle de sport, qui m'ont dit Putain, c'est ouf, moi aussi, je m'entraîne tôt le matin, j'adore ça puis on a échangé. Puis un jour, tu les vois au rendez-vous, ils te disent Mais en fait, je sais pas, j'aime bien ton approche, et puis je sais qu'en plus, on a le sport en commun, donc c'est cool, allez, bossons ensemble Et en fait, quand tu partages ce que tu fais, quand tu partages aussi tes doutes, tes inquiétudes, tu crées un lien qui est bien plus fort que le simple lien de l'expertise et que le lien intellectuel. Et ça, en termes de business, c'est surpuissant, tu vois. Encore une fois, les gens oublient ce que tu dis, mais ils n'oublient jamais comment tu les fais sentir. Et si tu arrives à communiquer de manière transparente et à montrer ce que tu fais, et à montrer à la fois tes failles et ce que tu arrives à faire de pertinent, ça cartonne quoi, c'est un combo magique si tu veux, c'est grosse expertise montrer tes résultats et montrer que t'exploses en termes de résultats et partager tes failles, tes doutes, etc c'est un truc c'est un putain de combo magique quoi qui est hyper sincère, qui est authentique qui rassure les gens, parce que si tu veux, les personnes sont à la fois inspirées, motivées et rassurées en mode, moi j'ai plein de personnes qui me disent quand je vois ton quotidien Je me dis, ça me motive, parce que j'ai envie d'atteindre ça, ce niveau qui est léger, une personne qui réussit bien plus que moi, tu vois. Mais ces personnes me disent, voilà, j'aimerais bien atteindre ce niveau en termes de business, ce niveau financier, ce niveau de liberté. Donc je me mets l'impression que ça me motive, etc. Mais je suis aussi rassuré, parce que je vois en fait que parfois tu me dis que ça ne va pas, que parfois tu doutes, que parfois tu es triste, que parfois tu te trompes, que tu vois.

  • Thomas Ryvol

    et ça à mon sens c'est hyper important mais est-ce qu'il y a des réseaux particuliers pour partager ça parce que tu vois par exemple LinkedIn qui est quand même le monde du paraître je trouve enfin c'est pro donc on a une vie Instagram clairement qui souvent n'est pas la vraie vie LinkedIn comme tu es en face de potentiels clients montrer que tu as des failles c'est quand même pas évident même si tu le dis ça crée une relation forte et d'émotion

  • Marine Adatto

    Alors il y a un biais par rapport à ça qui est marrant Il y a un biais, c'est un truc totalement psychologique En fait, montrer tes failles C'est très très très bien perçu Quand tu as déjà une certaine prestance Un certain statut Et que tu as déjà réussi quelques éléments Donc c'est bien de commencer par l'expertise Et petit à petit te livrer Et en fait, tu as une super expérience qui a été faite Ils ont mis dans un café Deux tables différentes, deux personnes Premier café, c'était un mec très bien sapé, costume, etc., qui renversait son café. Et les gens autour, il y avait un groupe témoin, avaient une perception positive en mode putain, le pauvre, c'est relou, c'est chiant Et à la table d'à côté, enfin un peu plus loin, pardon, t'avais un mec habillé un peu n'importe comment, pas très soigné, etc., qui renversait son café. Et l'autre groupe témoin se disait putain, c'est n'importe quoi, regarde ce mec, il est bizarre tu vois et en fait ça montrait que quand t'as une certaine forme de prestance et qu'il t'arrive un truc négatif on a de la compassion mais limite on te soutient on peut t'admirer pour ça et à l'inverse quand t'as pas de prestance et que t'es pas encore très présent, très reconnu et que tu montres tes failles, ça a l'effet inverse et on peut se dire mais en fait regarde ce charlatan donc c'est un biais totalement psychologique donc la meilleure solution c'est de créer du contenu à valeur ajoutée, commencer à développer sa brand développer sa preuve sociale et ensuite commencer à mettre avec parcimonie quelques éléments de pure authenticité de doute, j'ai partagé un nombre d'échecs Parfois je fais des posts juste pour dire ce que j'ai raté, tu vois, et c'est des posts très longs du coup. Mais en fait c'est authentique parce que tu vois, tu te dis en fait rassurez-vous, je communique tous les jours sur voilà on a réussi à faire ci, on a fait ci, on a fait ça, tant de chiffres d'affaires, tel lancement a été réussi, etc. Mais en fait ce que vous ne voyez pas derrière c'est que pendant les cinq premières années, je me payais 800 balles par mois et encore c'était quand je me payais que j'ai fait des flops monumentaux, enfin tu vois, tu as plein de points comme ça. Donc ce qui est intéressant, en tout cas, c'est ça. C'est montrer qui t'es, montrer ton expertise, mais créer du lien émotionnel, tu vois. En fait, on veut bosser avec des gens qui nous ressemblent. C'est simple, on veut bosser avec des gens qui nous ressemblent et qui nous inspirent. C'est tout le paradoxe, donc c'est comment tu jongles entre les deux, tu vois. Et tu peux inspirer sur une expertise, tu vois. On peut se dire, tiens, cette personne, sur cette expertise, c'est vraiment la goutte absolue, tu vois, elle est incroyable, etc. Et j'aime bien ce côté sincère où elle me partage un peu ses doutes, etc. Donc voilà. Après, tu peux aussi ne pas le faire. Tu peux te dire, je ne parle que de mon expertise et ça marche aussi. Mais si tu veux une brand puissante, c'est documenter ce que tu fais, quoi. Ce qui va, ce qui ne va pas. Encore une fois, les gens se rappellent des émotions qu'ils ressentent quand ils lisent tes contenus. Et tu vois, le premier post que tu as lu tout à l'heure, la raison pour laquelle il a été viral, c'est pas l'expertise, c'est qu'en fait, t'as plein de personnes qui l'ont lu. et qui se sont dit putain mais ouais ça me parle j'en ai marre en fait des jeux de statues de paraître etc ça me gonfle, ça m'emmerde ouais je suis d'accord et d'autres qui se sont dit c'est qui ce connard pour poster ça ça mérite tellement les poils que je retiens ce post mais ce qui est sûr c'est que ce post on en parle hyper souvent c'est loin d'être le meilleur la valeur c'est quasiment léant dedans c'est du storytelling par rapport à un truc qui m'est arrivé Mais il y a une émotion très forte qui se dégage de ce poste. Donc forcément, charge émotionnelle forte, mémoire. Et j'ai plein de personnes que j'ai en rendez-vous, qui sont devenues des clientes, qui m'ont dit Ouais, ton poste sur le truc de l'essai, ça m'a fait réagir, je m'en souviens. Parce qu'on s'en rappelle. Donc le secret pour une belle brande... c'est d'apporter de la valeur aux gens, c'est de donner, mais c'est de créer une émotion, tu vois, et pas un truc faux, pas sincère. Si tu cherches, on en parlait tout à l'heure, si tu cherches la clivance pour la nature, ton approche est biaisée, tu vois. Et je le sais, parce que j'ai cherché pendant un moment à faire ça, je cherchais à faire des postes qui généraient beaucoup d'interactions. J'ai jamais été clivant de manière débile, mais j'ai cherché parfois, j'ai été provoque volontairement, tu vois. Et je trouve avec le recul que c'est une connerie, et je sais que ça m'a desservi puisque ça peut faire des vues, ça peut faire des likes, tu peux vendre beaucoup de petits produits, mais j'ai sûrement perdu des deals à 50, 60, 70 000 balles à cause de propos parfois pas assez nuancés. Et donc en fait, moi, ma réflexion, ma vision des choses, elle est très business-oriented, tu vois. C'est-à-dire, je pense au cash. Quand j'accompagne quelqu'un, je lui conseille une stratégie pour générer du cash. Moi, être visible sur les réseaux, être connu et tout, je m'en tamponne. d'ailleurs ma vision ça a toujours été pendant 5 ans j'apporte un max de valeur et après si je peux je disparais des réseaux et puis personne ne me connait c'est un peu mon goal donc c'est pas une finalité en soi donc si tu veux si ton contenu te permet d'être visible et donc derrière de faire du business c'est cool mais si il te permet juste d'être visible ça sert à rien donc c'est pour ça que la viralité a outrance le clivage a outrance et tout et je te dis ça, c'est une réflexion qui est récente je pense que c'est une bêtise et je vois beaucoup de gens tenter ça dès le démarrage et grosse connerie ne le faites pas ça peut marcher, il peut y avoir un poste viral mais en fait ce qui se passe c'est que c'est tellement fait que maintenant ça en devient grotesque et on sait que c'est pour le buzz et si tu veux hum Les bases de ta brand doivent être solides. C'est de la valeur, des choses intéressantes, des choses pertinentes. Ce n'est pas des postes putaclic. Ça ne marche pas. Après, si tu veux un coup d'ego, je sais, ça fait du bien l'ego. Tu as un poste qui fait des milliers de likes, tu te dis putain, je suis quelqu'un Je suis quelqu'un, ok, d'accord Tu as des gens qui font trois likes à côté et qui convertissent. Donc le sujet, c'est ça. C'est plus comment tu fais pour... pour créer un contenu pertinent, pour créer une audience qui te connaît, qui t'apprécie et pour durer dans le temps parce que si t'arrives pendant deux mois et que tu balances poste clivant sur poste clivant mais que tu perdures pas va les mieux fermer ta gueule tu vois va les mieux ne pas venir tu vois c'est pas très difficile,

  • Thomas Ryvol

    est-ce que tu as un framework à partager pour ceux qui veulent se lancer hyper actionnable,

  • Marine Adatto

    hyper facile pour un poste tu veux dire pour un poste indigne alors en fait il y en a plein hum très simple. Pas de non alambiqué, etc. Le plus important, c'est l'accroche. Donc il faut dans l'accroche que j'ai envie d'en savoir plus, mais que je n'ai pas la réponse dans l'accroche. Tu vois, souvent, j'ai la réponse dans l'accroche. On me dit, par exemple, il y a une chose qui a tout changé dans ma vie, deux points, la discipline. En fait, pourquoi j'irais cliquer sur voir plus si je sais déjà, si j'ai déjà la réponse ? Donc en fait, je passe, je vais sur autre chose. Par contre, si tu me dis, j'ai testé toutes les méthodes possibles, mais une seule chose a vraiment changé ma vie. Là tu te dis putain je veux savoir, donc je clique. Donc ça c'est un hook plus puissant. Donc il faut qu'il y ait un peu de faux mots, mais il ne faut pas que ce soit trop violent, qu'il y ait 12 lignes de sautée, il faut que ce soit un truc cohérent. Et après il faut rapidement de la valeur dans le poste, rapidement. Et c'est simple, le meilleur framework qui n'est pas un framework, qui n'est pas un template, c'est de te dire comment tu fais pour que chaque ligne donne envie à ton lecteur de lire la suivante. C'est tout. pas besoin de faire 50 lignes, tu vois. Ça peut être un passe-temps 10 lignes, ça peut être un passe-temps 20 lignes, peu importe, mais il faut que chaque ligne me donne envie de lire la suivante. Si j'ai une ligne qui est là pour être là, elle dégage. Je m'en fous, tu vois. Donc ça, c'est mon conseil pour un framework qui fonctionne. et une phrase de conclusion marquante qui donne envie d'interagir un truc un peu soit drôle j'aime bien l'humour je trouve ça cool ça change un peu tu vois à l'époque sur LinkedIn c'était vachement chiant c'était cher réseau et tout tu vois donc quand tu faisais des blagues et tout c'était marrant maintenant c'est beaucoup fait donc il faut une ligne un peu forte une question un truc en tout cas qui pousse à l'interaction ça c'est pour la structure la plus simple après le framework le plus simple pour passer à l'action c'est de ne pas en avoir C'est de te dire en fait qu'est-ce que je veux poster, quelle est la valeur que je veux apporter. je poste go tu vois et en fait si mon poste il est pourri c'est pas grave souvent on me dit ouais putain j'ai fait 120 vues, je suis dégoûté j'ai fait un flop et tout et je leur dis mais mets toi à ton balcon et imagine 120 personnes devant toi en bas de la rue qui t'écoutent c'est génial c'est énorme en fait donc arrêtons de nous palucher avec les vues, les deux likes la plupart des gens ne likent pas parce que c'est public la plupart des gens ne likent pas parce que c'est des pinces arrêtons de regarder les likes et les vues posons de la valeur et en fait quand tu poses de la valeur de manière régulière tous les jours tu peux pas ne pas performer je vois des gens qui écrivent mal pas très bien qui font pas des buzz énormes mais qui font beaucoup de business, pourquoi ? Parce qu'il y a de la valeur tous les jours lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi valeur, valeur, valeur confiance, confiance, confiance le post, un copywriter le voit et te dit mais qu'est-ce que c'est que cette horreur ? mais ils s'en foutent, ils postent, ils postent, ils postent. Et donc au bout d'un moment, t'as un client qui te dit, enfin un prospect qui te dit, écoute, j'ai un besoin pour ça, je vois ce que tu fais, j'adore, let's go. Boum, devis 20K, fin de l'histoire, tu vois. Et ça, ça arrive très, très, très, très fréquemment. Donc le sujet, en fait, pour moi, plus c'est complexe, plus il y a de framework, plus il y a de complexité dans l'approche, plus c'est un frein. au passage à l'action et ça peut paraître être un ça peut ressembler à un conseil mindset bidon mais il n'y a rien de plus efficace que le putain de passage à l'action tu vois à titre perso j'ai plus de respect pour quelqu'un qui poste un contenu pas optimale que pour quelqu'un qui me dit écoute je vais te montrer un truc, un masterpiece par contre ouais j'ai pas encore posté parce que je sais pas, j'ai un doute sur la croche j'ai un truc qui va pas, je suis en mode en fait c'est cool, c'est bien, t'écris des beaux posts super, t'es un super poète mais en fait on s'en tamponne quoi parce que personne le lit tu vois, donc en fait fait, posté la créativité et l'écriture c'est un muscle tu vois, plus tu fais plus tu deviens bon Notre but, c'est pas d'être copywriter, c'est pas d'être écrivain, c'est pas d'être poète. Notre but, en fait, c'est de transmettre un message et de transmettre une émotion. Point barre. Plus tu vas le faire, plus t'auras de résultats. Que ce soit parfait, on s'en fout, tu vois. C'est pas le bac de philo, on va pas te demander des références incroyables. On ne demande pas des tournures de phrases, des trucs alambiqués, triple salto arrière, avril et tout, on s'en fout, tu vois, ce qu'on veut, c'est juste, en fait, shoot-moi de la valeur, fais-moi rire, fais-moi sourire, provoque une émotion, tu vois, fais-moi réagir, quoi. Et ça fonctionne. Donc ouais, mon conseil le plus pragmatique, c'est putain, faites. Arrêtez de vous toucher avec des frameworks, des machins, des trucs et tout, tu vois ce que je veux dire ? Faites, postez, c'est pas grave si ça buzz pas, on s'en fout, on a pas besoin de buzz. C'est pas grave si vous postez pas tous les jours et qu'il y a pas 100 likes à chaque fois. Faites, et je te jure qu'en faisant, mais n'importe qui qui nous écoute, qui se dit sur les 30 prochains jours, chaque jour, je poste un bout de valeur. Elle voit les résultats et elle se fait contacter par quelqu'un. Nous, on le voit. Sur le Sales Lab, on a des personnes qui débarquent qui n'ont jamais créé de contenu. Et au bout de 3-4 postes, on se fait des messages en mode Putain, c'est incroyable, le coup de bol ! J'ai une personne qui me contacte alors que ça fait que 3 fois que je poste. Non, c'est pas un putain de coup de bol. C'est juste que t'es sorti du bois. Soit t'es caché derrière les troncs, tu vois. Mais quand tu sors ta tête du bois, on te voit. Bah ouais, magique. Jusqu'on te voit, quoi. Et donc, puisqu'on te voit, on s'intéresse à toi. Puis à force de te voir, on se dit Bah tiens, je vais bosser avec toi. Boum, 2 vies, 2 cas. Allez, fin de l'histoire. Oui, je ne comprends pas. Avant, j'avais rien signé. Oui, on ne voyait pas, en fait. Tu as un magasin, s'il y a un mur à la place de la façade, personne ne rentre. C'est le même délire, en fait. Tant que tu ne t'ouvres pas, que tu ne te montres pas, tu ne fais pas de cash.

  • Thomas Ryvol

    Alors, quelle est la principale... Je sais ce que tu vas me répondre, mais quand même, je te pose la question. La principale leçon que tu aimerais que les auditeurs retiennent de cet épisode ?

  • Marine Adatto

    Je vais changer un peu pour ne pas parler du passage à l'action. Parce que souvent, le passage à l'action est lié au regard des autres. Et à l'ego, in fine. Du coup, spoiler, information qui vient de me parvenir à l'instant, je déconne, les gens se tapent complètement de ce que vous faites. Ils s'en foutent complètement. En fait, on a le sentiment quand on publie un contenu que les gens l'attendent comme le messie, tu vois. Regarde, il a posté. Non. La vérité, c'est que les gens s'en foutent. La vérité, c'est que d'ailleurs, ce qu'on fait dans notre vie, la plupart des gens s'en tapent complètement. Et qu'il va se passer trois choses. Soit les gens s'en foutent, soit ça les énerve et ils jugent, mais si les personnes jugent, c'est vraisemblablement qu'elles ne produisent rien, donc que c'est des touristes. Et moi, le jugement des touristes, je m'en branle, je m'en fous. Soit, troisième opportunité, troisième chose, troisième option, c'est qu'on se dise putain, c'est intéressant, j'ai kiffé ton post, j'ai kiffé ton contenu, j'apprécie ta valeur, bête d'expertise et tout Le problème, c'est qu'on a tous un ego tellement surdimensionné qu'on ne se rend pas compte et qu'on se dit, Attends, quand je vais poster, il y a un tel qui va me lire, etc. Je veux quand même être bien perçu. T'imagines, je vais être jugé, etc. Et ça, ça fait mal, mais c'est une question d'ego. Parce que si tu t'en fous, tu regardes les autres. Pourquoi tu ne postes pas, en fait ? Ce qui te freine, en fait, quand tu veux faire un post parfait, c'est que tu te dis, Attends, il y a Mireille de la Conta qui va voir ça. Jean Daniel de mon ancienne boîte qui va me lire et puis Oncle Truc et tant de machins je vais être jugé et tout mais si tu t'en fous complètement tu postes c'est pas grave si ça floppe en fait, tu t'en fous et je sais qu'à titre perso je peux pas te dire que je me fous du regard des autres parce que tu t'en fous jamais complètement mais ma vie a complètement changé quand je me suis dit mais en fait quoi que je dise quelqu'un sera d'accord, quoi que je dise quelqu'un sera pas d'accord quoi que je dise quelqu'un va se dire wow quel goat Et quoi que je dise, quelqu'un va se dire putain, quel fils de pute Quoi que tu fasses, si tu veux. C'est tout le temps comme ça, tu vois. Donc en fait, quand tu sais ça, tu te dis ben en vrai, je poste, quoi Qu'est-ce qui peut m'arriver de pire ? Enfin au pire, je me fais insulter ? Par qui ? En fait, quelqu'un qui a bien réussi ne va jamais être jugé de critiquer. Règle universelle du business. Les gens qui te critiquent sont frustrés. soit parce qu'ils sont pas heureux et c'est triste, soit parce qu'ils se bougent pas le cul et qu'en fait, tu les renvoies à leur propre médiocrité, tu vois. C'est terrible, mais c'est comme ça. Donc en fait, t'es systématiquement jugé. Et même quand tu poses pas, on va te juger, en fait, tu vois. Donc si tu veux, moi, je me dis, fais, t'as rien à perdre, quoi. T'as tout à gagner, tu vois. Poste. Range ton égo dans une boîte à chaussures le temps d'un poste, tu vois. Et vois ce qui se passe. Et en fait, souvent, c'est libérateur. Et c'est libérateur pas que d'un point de vue business, tu vois, c'est aussi libérateur au niveau perso, parce que tu dis en fait j'accepte le jugement. Moi je sais qu'on s'est fait chier dessus plein de fois, sur des commentaires, etc. Mais en fait, c'est pas grave, tu vois, tu t'en fous. Et tu deviens pas boulet de prouve parce que t'as toujours une part de sensibilité, mais ça change ta vie. Et même au quotidien, tu vois. Parfois on te dit Ouais, j'aime pas ce que tu fais et tout. Cool. J'aime pas ta gueule moi non plus de toute façon. C'est pas grave, tu vois. Non mais en fait on s'en fout. Et je trouve que ça, c'est une prise de conscience qui arrive très très vite en créant du contenu. C'est que tu t'exposes au regard des autres et au jugement. Et c'est un truc très très très très très libérateur. Donc le meilleur conseil que je puisse donner, c'est putain créer. Créer et partager des choses. Et il va se passer des choses insoupçonnées et insoupçonnables. Complètement dingue. Je sais que moi ça fait deux ans et demi, trois ans que je crée du contenu sur LinkedIn. Je ne suis pas le mec le plus visible, tu vois. Je dois faire déjà quand même peut-être 10 millions de vues par an, ce qui n'est déjà quand même pas dégueu. Le nom de connexion business, de connexion perso, d'invitation sur des podcasts, des émissions, de proposition de partenariat. Je refuse peut-être 4 ou 5 000 euros par mois juste de sponsorship. de marquer de contacts et qu'ils disent faire un poste, etc. Par conviction, j'aime pas ça parce que ça me gonfle. Je peux pas me mettre à vendre des matelas et des trucs au charbon, ça me gonfle. Mais tu peux le faire. Et en fait, c'est des sources de revenus, c'est des rencontres, etc. Et en fait, si tu crées pas de contenu, t'as pas ça. Moi, ça fait 13 ans que je monte des boîtes. On m'a jamais dit à l'époque Ouais, fais-moi un poste de dealing et je te paie 2000 balles. Si j'avais su ça à l'époque, je me serais dit Putain, mais je crée une audience, tu vois. Donc en fait, tout ça, ça amène beaucoup de stress, beaucoup de pression, etc. mais ça libère énormément. C'est très, très bon aussi pour l'ego, parce que tu comprends, en fait, que t'as souvent un ego un peu trop surdimensionné. Donc, ça te remet un peu à ta place, tu vois. Et ça crée des connexions vraiment dingues, tu vois. Donc, je pense que créer du contenu et développer sa brand, c'est pas rose, c'est pas facile. C'est parfois complexe. Tu te poses des questions, parfois tu te sens mal, tu fais des bad buzz, parfois, etc. Mais le positif... tu vois en termes de curseur est tellement exponentielle que ça vaut le coup d'avoir quelques prises de tête et sachant qu'après tu peux te dire soit je développe ma brand à horizon 10, 15, 20 ans soit tu te dis en fait mon but c'est d'apporter un max de valeur à mon marché pendant 5 ans de doser de valeur, valeur ajoutée des podcasts, des trucs, des couvres des conférences, des masterclass et tout et après quand j'estime avoir assez donné avoir pris assez de cash, je disparais Et je me prends une baraque en bord de mer. Ciao, tu vois. Puis de réseaux sociaux et tout, tu vois.

  • Thomas Ryvol

    J'aime bien ces conclusions. Je trouve ça très positif et très libérateur. Alors, la dernière question.

  • Marine Adatto

    Qui n'a même pas... Qui j'invite ? Ah, j'étais sûr.

  • Thomas Ryvol

    Qui n'a même pas à Texas, exactement. Et qu'est-ce que tu attends de cette personne ?

  • Marine Adatto

    Qui j'invite ? J'ai plein de personnes en tête, mais qui sont déjà connues. Est-ce que c'est intéressant pour toi ou pas ? en personal brand j'aime beaucoup Maud j'aime beaucoup son contenu qui privilégie plus la qualité à la quantité un contenu bien réfléchi elle a une newsletter très sympa donc c'est cool donc tu pourrais l'inviter pour parler de la brand et de la partie sincérité et authenticité mélangé du contenu à forte valeur ajoutée ça peut être intéressant merci et après sinon je t'aurais dit Fabien que tu connais déjà parce que je sais que Fabien il a une approche qui est un peu la même que la mienne lui Fab il était moins dans la brand plus dans l'exécution pure et dure et il se tourne de plus en plus vers la brand qui développe bien, il a une approche très authentique, très brute que j'aime bien et la raison pour laquelle je bosse avec lui c'est que c'est un mec qui est brutal dans son approche mais extrêmement gentil, honnête et sincère dans sa manière de faire les choses et de faire du business. Et je trouve ça rare d'avoir des gens qui peuvent être là pour te brutaliser dans le cadre du business pour que ça avance, mais qui ont une vraie honnêteté, une vraie sincérité. Et une profonde empathie pour les gens, l'humain, le vrai humain, tu vois ce que je veux dire ? Donc je trouve ça cool, parce que souvent c'est soit l'un, soit l'autre. C'est soit profonde empathie, mais à un tel point qu'en fait je vends rien, soit je suis un putain de requin, mais empathie zéro. Et en fait les profils très charg, business, etc, brut, qui en plus ont une grosse patte empathique, de sincérité, d'intérêt profond pour les gens, etc, je trouve ça absolument incroyable, et en fait c'est des personnes qui sont et très intéressantes dans leurs discours, et qui sont intéressantes en termes de business. et qui généralement d'ailleurs marche très très bien on va inviter les deux donc voilà t'as deux propositions et ce sera je pense deux interviews pertinentes à mon avis ok je pense et bah merci Thomas merci à toi c'était cool c'était un super échange merci encore et puis à bientôt ouais sur LinkedIn allez

  • Thomas Ryvol

    ciao j'espère que tu as été inspiré par cet épisode Si t'as plu, partage-le autour de toi, laisse-moi un commentaire et abonne-toi. En attendant le prochain, retrouve le contenu vidéo de La Légende Personnelle sur YouTube, Facebook, TikTok et Instagram. Merci de nous avoir écoutés et n'oublie pas, ta marque personnelle est ton super pouvoir.

  • Marine Adatto

    Merci.

Chapters

  • Accueil et Introduction de l'épisode

    00:00

  • Philosophie personnelle et professionnelle : qui est Thomas Ryvol ?

    01:30

  • L'importance de la communauté dans le business

    05:00

  • Stratégies de contenu : les erreurs, les succès, l'approche régulière et authentique LinkedIn

    15:00

  • Conseils pour les entrepreneurs utilisant LinkedIn

    30:00

  • résumé des points clés et conseils

    45:00

Description

Dans ce nouvel épisode, je te propose de plonger dans l'univers de Thomas Ryvol, virtuose de la vente, du marketing en ligne et du personal branding.


À la tête de Sales Lab, qu'il a co-fondé avec Fabien Ferreira et Maxime Ryvol, Thomas a su révolutionner la prospection LinkedIn en transformant chaque interaction en une opportunité de business. 


Sa maîtrise de la plateforme alliée à une stratégie marketing redoutable lui a permis de propulser son business.


Avec une approche radicale qui consiste à se libérer du regard des autres, Thomas nous invite à redéfinir nos propres critères de réussite.


Prépare-toi à découvrir les coulisses de la création d'une communauté engagée, le hack ultime de la vente et les stratégies infaillibles pour un personal branding de feu sur LinkedIn.


🎧 Ce que tu découvriras :


  • Comment la création d'une communauté peut devenir le levier ultime de ton business.

  • Des techniques éprouvées pour créer du contenu à forte valeur ajoutée sur LinkedIn.

  • L'art de se détacher du regard des autres pour libérer son potentiel et passer à l'action.

  • Les secrets pour utiliser LinkedIn non seulement comme un outil de prospection mais aussi comme un espace d'expression de ta marque personnelle.


🎙 Pourquoi écouter cet épisode ?


Si tu es à la recherche d'inspiration pour construire ta marque personnelle en restant fidèle à tes valeurs,

Si tu veux étendre ton réseau avec sincérité dans le monde entrepreneurial,

Ou si tu es simplement curieux de connaître les secrets d'une réussite éclatante, cet épisode est fait pour toi.


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Transcription

  • Marine Adatto

    Oublie les règles du jeu classique. Ici, on écrit l'histoire autrement. Et la meilleure façon d'y arriver, c'est d'écouter celles et ceux qui l'ont fait avant toi. Je suis Marine Adatto, et tu écoutes La Légende Personnelle, le podcast qui t'aide à comprendre une chose essentielle. Dans ce monde hyper connecté, ton plus grand pouvoir, c'est ton identité. Aujourd'hui, j'accueille un invité dont le parcours et la philosophie sont à la fois inspirants et révélateurs. Pour démarrer cet épisode, j'aimerais partager avec vous l'un de ses posts LinkedIn qui a suscité beaucoup de commentaires. Je vais le lire et je te laisserai derrière réagir. J'ai croisé un ancien camarade de l'ESSEC. Il commence la conversation avec un air hautain, le sourire aux lèvres. Et bien alors, qu'est-ce que tu deviens ? Tu t'étais barré au bout d'un an pour monter ta petite boîte, c'est ça ? Puis, il me raconte son expérience d'échange à Singapour. Ses superbes années de stage dans un grand cabinet de conseil et son poste de manager dans un grand building au 62e étage. Il se dandine dans son costume fraîchement repassé et agite fièrement sa sacoche en cuir. Il me donne même quelques détails supplémentaires. Ah mais Londres, c'est un Eldorado. Je tourne à 100K à l'année, à part de folie, vue sur la city. Je bosse 70 heures par semaine, mais je coffre comme un malade. On discute cinq minutes supplémentaires et chacun repart. Après cette entrevue, je me dis que le monde est vraiment parti en couille. On glorifie les semaines de travail maladives et les jeux de start-up à coup de diplômes et costumes en satin. Chacun ne pense qu'à son parcours et chaque achievement est brandi comme un trophée. Tout n'est plus que combat de coque et tentative d'écraser les autres par sa réussite. Je suis repartie dubitative avec mon jean et mon t-shirt mal repassé. Et j'ai tenté de ne pas finir ce poste en étant aussi arrogant qu'il l'avait été. Car la vérité, c'est que mon petit business épicier m'offre une liberté quasi infinie et un revenu qui m'assure de pouvoir vivre de ma passion pendant des années. Et ça, ça vaut bien de faire une croix sur le prestige. Alors cette petite épicerie, comme il l'appelle avec humilité, c'est le Sales Lab dont il est le cofondateur. Avec ses associés, il a accompagné plus de 1200 entrepreneurs créant avec eux des cohortes de super vendeurs. Il possède une expertise unique dans la mise en place de tunnels de conversion avec une secret sauce qui lui est propre. En résumé, il est la personne à contacter pour faire décoller un business. Mais avant de plonger dans le vif du sujet, j'ai une question pour toi. Qui es-tu vraiment, Thomas Ryvol ?

  • Thomas Ryvol

    Quelle intro ? Je suis ému. Qui suis-je ? C'est une bonne question. Un mec entrepreneur depuis 13 ans, passionné par la vente, le marketing, par le business, le business en ligne, et passionné par... par la vie de manière globale, le sport, tous les trucs cools de la vie en fait. Donc c'est une question assez large, assez vaste. J'ai remarqué que souvent on se définit par notre boulot. Et moi je me définis par mon boulot et par ce que je fais à côté. Donc tu vois, sport, relations entre potes, famille, etc. Donc voilà, une réponse assez simple en soi.

  • Marine Adatto

    Un kiffeur.

  • Thomas Ryvol

    Ouais, un kiffeur. Un kiffeur.

  • Marine Adatto

    Alors ce podcast a pour but de parler de la légende personnelle, notamment à travers les réseaux sociaux. Toi, quels sont tes réseaux sociaux de prédilection et pourquoi ?

  • Thomas Ryvol

    Alors LinkedIn, comme tu l'as mentionné un peu plus tôt. J'en ai qu'un de prédilection pour une question de focus. Je ne voulais pas être défocus et être sur dix réseaux à la fois. C'est déjà assez compliqué d'être focus sur un réseau et d'être bon dessus et d'être efficace. Donc LinkedIn, je suis assez efficace et focus. Parce que je fais environ 10-12 millions de vues par an. Donc en termes de business, c'est assez dingue avec une bonne strata de conversion derrière. Donc ça c'est cool. Et après je teste et j'explore Instagram depuis quelques jours. Threads aussi, ou Threads, ou ce que vous voulez, mais la nouvelle application, le nouveau Twitter, en gros, pas mal, qui est assez cool, et YouTube, dans quelques temps, qui va débarquer. Mais j'ai fait le choix de rester focus, parce que je vois plein de gens sur plein de réseaux, et c'est quasiment impossible de percer partout. Donc en fait, si tu es focus sur un seul réseau, c'est bien plus efficace que tester plein de trucs à la fois.

  • Marine Adatto

    Ok, un par un.

  • Thomas Ryvol

    Un par un. Donc tu vois, LinkedIn, depuis trois ans, enfin deux ans et demi, bourriné dessus. Et là, maintenant que ça marche bien, je commence à m'ouvrir à d'autres réseaux. Mais c'est vraiment de l'exploration et ce n'est pas mon gros focus.

  • Marine Adatto

    La première question, c'est est-ce que la création d'une communauté a été un point de départ ou est-ce que ça a été une finalité pour ton business ?

  • Thomas Ryvol

    Alors, mes premières boîtes, je n'avais pas de communauté. Donc, c'était le parcours classique pour les développer. Il fallait faire de la pub. Il fallait prospecter, c'était chiant, ça prenait du temps, c'était pas efficace, il n'y a pas de création de confiance, pas d'apport de valeur, etc. Donc j'ai commencé sans communauté et j'ai compris il y a 2-3 ans que la communauté c'était le hack magique. pour faire beaucoup de cash très vite, créer de la confiance rapidement, apporter de la valeur, etc. Donc j'ai commencé sur LinkedIn et en fait maintenant j'ai une vision qui est audience first, product later. Donc tu construis d'abord ton audience et ensuite tu vends. Bien évidemment, il faut que tu vendes assez rapidement, parce que je vois aussi plein de gens qui construisent une audience, qui créent du contenu et qui font zéro cash. Donc en fait ça ne sert à rien, c'est des coups d'épée dans l'eau. Mais je dirais que maintenant il faut créer une communauté d'abord et ensuite vendre, créer ton produit. shaper ton offre par rapport à ton audience mais ouais pour le coup c'est impératif tu vois, tu crées une audience en fait c'est un tel hack business tu prends aucun risque,

  • Marine Adatto

    pas besoin de lever de fond tu peux pas te planter parce que tu crées ton offre par rapport à la demande donc maintenant ma vision c'est audience first et product après carrément Et comment tu t'en es rendu compte que justement c'était un hack de se créer une audience sur LinkedIn ?

  • Thomas Ryvol

    Ouais en fait avant de faire ça je prospectais pas mal et en fait la prospection elle a été défoncée par des gens qui faisaient n'importe quoi Le marketing est de plus en plus bourrin, les promesses sont de plus en plus fortes et les gens mentent de plus en plus. Donc en fait, tu as un gap de confiance et de valeur. Les gens prospectent en fait, mais n'apportent pas de valeur et ne créent pas de confiance. Et le moyen le plus efficace que tu puisses avoir pour créer de la confiance et apporter de la valeur, c'est de créer du contenu. Un contenu qui crée un lien intellectuel et un lien émotionnel, tu vois. Et le seul moyen de faire ça, c'est de créer du contenu fréquemment, que les gens te voient, non pas pour de la prospection, mais par rapport à la valeur que tu crées tous les jours, tu vois. Et quand tu fais ça, je l'ai vu dès les 2-3 premiers mois, c'était hallucinant,

  • Marine Adatto

    tu vois. Pourquoi c'était hallucinant ?

  • Thomas Ryvol

    3 mois de création de contenu, premier contrat que je signe à l'époque, c'était un truc à 50 000 balles, de marge pure, parce que c'était du service. Avec, je sais pas, 600 abonnés sur LinkedIn.

  • Marine Adatto

    C'était quoi comme contenu ?

  • Thomas Ryvol

    Je me dis, putain, du contenu sales, donc très axé commercial, c'était mon expertise, tu vois. Et je me dis, putain, mais si avec 500 abonnés et un bon contenu précis, sharp, etc., tu peux créer assez de confiance et créer assez de valeur pour signer des devis à 30, 40, 50 000 balles, imagine avec... 5 000 abonnés, 10 000, 20 000, tu vois. Et j'ai capté ce truc. Et en fait, plus je créais du contenu, plus la demande explosait. Et je sais maintenant, par rapport à toutes les personnes qu'on a accompagnées, que quand tu crées du contenu pertinent de manière régulière, tu fais du business, en fait, mais de manière exponentielle, tu vois. C'est vraiment fou. Et en fait, il n'y a pas de limite. Tu as une limite structurelle par rapport au business que toi, tu peux gérer en tant qu'humain, en daily. Mais si tu es bon sur ta création de contenu, ton tunnel, etc., en fait, c'est... C'est insane, tu vois. Et en fait, je m'en veux limite de ne pas avoir commencé plus tôt. Parce que c'est un coup à te mettre à l'abri très très vite. Non, c'est un vrai truc. Mais il faut de la valeur et de la confiance. Et tu vois, les promesses marketing sont tellement dingues en ce moment que les gens n'ont pas confiance, n'y croient pas. Et si tu arrives, toi, à créer de la confiance en apportant de la valeur, etc. Tu casses tout, quoi. Donc ouais, c'est un hack complètement dingue. Je déteste le terme de hack, mais pour le coup, c'est un hack qui prend du temps. C'est pas un hack magique, tu vois. Mais c'est une stratégie qui, pour moi, est la plus rentable ever. En fait, t'as rien à dépenser. Je suis reparti quand j'ai recommencé sur LinkedIn. Alors, j'ai monté des boîtes, donc je monte des boîtes depuis plus de 12 ans. systématiquement, il fallait soit lever des fonds, soit réinvestir du pognon, etc. Donc dès que j'ai gagné un peu de cash, je réinvestissais, parfois tu perdais, tu recommençais, etc. Et quand j'ai commencé LinkedIn, donc du coup il y a 3 ans, j'étais reparti à zéro. Donc j'avais littéralement 100 balles sur mon compte. Pas de quoi faire de la pub, enfin je voulais pas lever de fonds, je voulais pas faire ces conneries, tu vois. Et donc bref, création de contenu, etc. Et en fait, tu te rends compte qu'il te faut rien, quoi. Zéro balle, juste de la sueur, bosser, créer du contenu tous les jours, sans chercher à avoir un résultat immédiat, et en fait, t'exploses, quoi.

  • Marine Adatto

    Il faut une prise de conscience, quand même. C'est-à-dire que tu te dis, il faut créer du contenu tous les jours. C'est vrai qu'on a un peu tendance aussi à s'affoler et se dire, attends, il faut absolument que j'aille chercher de l'argent, comment je fais ? Et du coup, on ne se focusse pas là-dessus. Donc toi, tu dis, on se focusse vraiment sur cette création de contenu.

  • Thomas Ryvol

    Oui, je pense que c'est le plus important. En fait, il y a beaucoup de réflexions par rapport à la stratégie. Beaucoup de théories, beaucoup de blabla, beaucoup de bullshit. C'est important d'avoir une strat et de savoir où tu vas, tu vois. Mais je trouve qu'il y a beaucoup trop de réflexion sur la stratégie, plus que sur l'action. J'ai des gens avec qui je discute, d'anciens clients, qui arrivent en me disant Alors écoute, j'ai une strat béton, là, sur ce mois-ci je vais faire ça, ça, ça, ça, le mois prochain je vais faire ça, ça, ça. Et en fait, trois mois après, ils n'ont pas pondu un poste. Et je leur dis Mais les gars, vous vous touchez ou quoi ? C'est pas possible, tu vois. Enfin, je vous dis Y'a pas de cash qui rentre, y'a pas de contenu qui sort, y'a rien. Arrêter avec la strat, c'est bien d'avoir de la strat, mais la première étape, c'est de passer à l'action. Donc à mon sens, c'est un passage à l'action, se confronter au marché, créer du contenu. et après tu réajustes, après tu fais la stratégie mais la stratégie sur rien ça mène à rien tu vois

  • Marine Adatto

    Ça, c'est certain. Selon toi, qu'est-ce qui est le plus important ? Un bon personnel branding, une bonne utilisation de LinkedIn pour aller chercher des clients, ou l'un ne va pas sans l'autre ?

  • Thomas Ryvol

    Je n'aime pas les ou je préfère les et Les deux. Les deux ? Les deux, parce que c'est simple. Si tu n'as pas de brand, quand tu vas prospecter ou créer du contenu, ça ne va mener à rien. Pourquoi on irait acheter chez toi ? Pourquoi on irait acheter des contenus et pas ceux des autres ? Donc ça ne marche pas. si tu prospectes mais que t'as pas de brand pareil c'est pas efficace tu vois en revanche si t'as qu'une brand mais que tu fais rien à côté en fait t'as une brand t'es connu t'es un influenceur mais t'es pas entrepreneur donc tu fais pas de cash et donc il y a toujours une ambivalence entre les deux tu vois c'est faire de la brand pour que ça vienne enrichir ta création de contenu ta prospection mais prospecter et créer du contenu Pour ne pas que tu tombes dans le truc de je suis influenceur, je fais des posts, j'ai des likes, c'est content. Mais en fait, mes factures, elles ne vont pas se payer avec des commentaires, tu vois, elles ne vont pas se payer avec des likes. Avec des reposts, ça ne marche pas. Donc pour moi, ce n'est même pas une question, en fait, ce n'est pas l'un ou l'autre, c'est les deux et genre c'est impératif. Tu vois ce que je veux dire ? Ça ne peut pas être l'un sans l'autre, en fait.

  • Marine Adatto

    Ok. Alors, est-ce que tu peux nous partager tes méthodes de création de contenu ? Comment tu fais ?

  • Thomas Ryvol

    Alors tu vas être choqué, j'en ai pas. En fait j'en ai pas, j'en ai sans en avoir. J'en ai pas parce que je m'en bats complètement les couilles de la stratégie, vraiment je suis hyper cash, je m'en fous complètement. J'agis, je fais. Et en fait ma stratégie de contenu, c'est de faire des calls tous les jours avec mes clients, au quotidien, de prendre leurs questions, prendre leurs remarques, prendre les tendances, voir ce qu'ils se demandent, les conseils que je leur file, etc. Et dès qu'il y a un truc qui est pertinent, je me dis tiens je vais en faire un post. Et je poste, basta. Il n'y a pas de calendrier, il n'y a pas de ligne édito. En fait, je suis tout ce qu'il ne faut pas faire. Mais j'ai peut-être une qualité, c'est que je fais, et parfois ça ne marche pas, parfois ça floppe, et parfois ça marche très bien, tu vois. Et ce qui est sûr, c'est que tu ne peux jamais prévoir ce qui va marcher ou ne va pas marcher. Tu as des tendances, tu as des manières d'écrire, tu as des manières de poster qui vont faire qu'un poste peut partir viral ou pas, et qu'un poste peut convertir ou pas. Mais encore une fois, le passage à l'action... est plus important que la strat et j'ai essayé de me dire tu vois lundi je vais faire ça, mardi je vais faire ça déjà ça me gonfle et puisque ça me gonfle je prends pas de plaisir et quand tu prends pas de plaisir tu peux pas être rigoureux et en fait si tu veux si sans stratégie tu crées du contenu et tu postes 3-4 fois par semaine pendant un an t'as plus de résultats que quelqu'un qui a la meilleure strat mais qui va poster de manière tu vois ici et là aléatoire ça marchera pas. Et en fait, je le vois souvent. J'ai plein de gens qui me disent Mais j'ai une strade béton, ça ici, ça là, machin. Des plannings complets, à la limite, ça accroche au mur, il y a des post-it et tout, tu vois. Et en fait, ça, c'est impératif quand t'es une boîte, que t'as un planning de communication, que t'es une grosse boîte, tu vois, que t'as 4000 employés. Là, ça marche, tu vois. Mais quand t'es indépendant, quand t'es tout seul, ou quand t'as une boîte où t'es 3-4, et que c'est ta brand à toi, ça marche pas, à mon sens, tu vois. Parce qu'en fait, je peux pas t'y tenir. C'est impossible. Tu peux pas, en fait, garder cette rigueur de dire lundi, je parle d'un truc inspirationnel, le mardi, je fais un conseil précis, le mercredi, c'est un carousel. C'est impossible, tu vois. Ça marche pas. À mon sens, ça marche pas.

  • Marine Adatto

    C'est difficile.

  • Thomas Ryvol

    C'est très compliqué, tu vois. Donc je préfère me dire, en fait, ne te prends pas le chou, réfléchis plutôt à la valeur et à l'humain plus qu'à l'algorithme, tu vois. Et tu vois, typiquement, si je me disais, je dois poster tous les jours, je pourrais très bien poster une daube juste pour poster. Là, je me dis, je poste quand j'ai envie de poster ou je poste quand j'ai un truc à dire. Et donc, ça m'évite en fait de mettre dans une démarche où je poste des trucs dégueux juste pour créer du contenu, tu vois. Et je préfère cette vision. En tout cas, je sais qu'à titre perso, ça me convient plus parce que je n'aime pas les règles. Je n'aime pas les plannings. Ça m'emmerde tout ce truc-là. Ça me stresse. Je n'aime pas ça, tu vois. Je préfère un truc en freestyle complet, mais avec de la rigueur. Tu peux être en freestyle complet et avoir un cadre dans ton absence de cadre.

  • Marine Adatto

    Intéressant. Raconte-moi, ça m'intéresse beaucoup.

  • Thomas Ryvol

    Si tu veux, tu te dis en fait, je surpasse 99% des gens en étant rigoureux. Ce qui est réel, ce n'est pas la prétention. Si tu produis du contenu rigoureusement chaque jour, tu surpasses 99,999% des gens qui ne le font pas. Donc ça, c'est le point de départ. Ça, c'est ton cadre. Donc en fait, tu dois créer du contenu fréquemment. Mais, dedans, je fais ce que je veux, tu vois. Si je veux faire 4 posts sur une journée, à valeur ajoutée, je l'ai fait. Si je veux en faire 2 dans la semaine parce que je ne suis pas inspiré, j'en fais dans la semaine, je m'en fous. Mais je sais qu'à l'année, je suis rigoureux. Et que les gens voient ma tronche, tu vois, au moins 2, 3, 4 fois par semaine. Donc en fait, c'est un cadre de rigueur, où tu sais que tu fais... Mais après, dedans, tu fais ce que tu veux. Et c'est à ta sauce. Et t'as pas à t'emmerder, à te dire, on est mardi, j'ai pas mon carousel, mon craie est pas dispo, fallait que j'ai une image, ceci, cela. À titre perso, ça m'emmerde, j'aime pas ça.

  • Marine Adatto

    C'est intéressant d'avoir ce retour-là parce qu'il y a beaucoup de gens qui se stressent de ça. Tu vois, qui te disent je m'étais engagée à poster trois fois par semaine, je ne l'ai pas fait et qui du coup se découragent. Donc finalement, tu te dis bon, c'est un peu comme quand on a envie Mais il faut garder une présence à l'esprit. C'est très ambivalent.

  • Thomas Ryvol

    En fait, la clé, c'est de prendre du plaisir. Et tu ne peux pas prendre de plaisir si tu as un planning trop rigoureux et si ça te fait chier. C'est impossible de kiffer. Donc le tout, c'est toujours de te dire comment mélanger le plaisir et la rigueur. C'est toute l'ambivalence du truc, tu vois. Mais c'est carrément faisable, en fait. Sans trop te prendre le chou, tu te dis, écoute, voilà, je passe cette semaine, il faut que je sois présent 3-4 fois, je crée du contenu, tu vois. Ça peut être, je sais pas, 2 fois le lundi, 1 fois le jeudi, 1 fois le samedi. Il faut que tu sois présent, tu vois. Et en fait, l'autre truc, c'est qu'on réfléchit beaucoup au contenu, au calendrier édito, etc., à la curation de contenu, aux stratégies, etc. Et on oublie de se confronter au réel et à l'humain. Et en fait, quand tu te confrontes au réel, à l'humain, à ce que pensent les gens, à ce qu'ils veulent, etc., en fait, des idées de contenu, t'en as 15 par jour. Et quand tu te dis, je vais créer du contenu et poster sans que ce soit parfait, parce que ça l'est jamais, tu peux créer du contenu, tu vois. Le problème, c'est qu'en fait, souvent, on veut faire un post parfait. Alors les gens veulent soit faire des posts parfaits, ce qui n'arrive jamais parce que c'est impossible, soit faire des posts qui sont viraux. et c'est impossible tu peux faire un poste qui a une potentielle charge virale mais faire un poste viral c'est impossible et donc en fait ce qui se passe c'est que tu dis j'ai une idée, au lieu de te dire je ralentis au maximum le temps entre mon idée et l'exécution, tu dis je poste tout de suite tu vois ce que je veux dire ? Les gens se disent attends ce que je veux faire en fait c'est que je vais cogiter je vais bosser ma catchline, je vais bosser mon truc je vais le faire relire par un pote, je vais bosser ma conclusion etc et en fait le poste il sort jamais et donc en fait tu mets plein d'idées, il n'y a rien qui sort Alors que ce qui est paradoxal, c'est que tu aurais eu plus de cash généré et plus de visibilité, avec un post un peu merdique sur la forme, avec un bon fond, mais posté tout de suite et vu par 100, 200, 500, 1000 personnes, qu'avec un truc soi-disant parfait mais qui reste dans tes notes, tu vois.

  • Marine Adatto

    Donc toi t'es pas du tout la team j'ai une idée, je le mets dans mes notes je le ressors après

  • Thomas Ryvol

    Ouais alors en fait j'ai pas mal d'idées donc j'ai 2000 notes qui traînent mais c'est des bouts d'idées et un jour je pense à un truc je me dis tiens j'ai un truc, je prends LinkedIn, j'écris direct ça part, ça marche tant mieux ça marche pas tant pis, je m'en bats les couilles au moins l'idée elle est postée et en fait tu vois pareil, on se dit faut que le post soit parfait, faut qu'il y ait 100 likes, 10 000 vues etc Moi, en fait, ça, j'ai compris qu'on s'en fout. Pourquoi ? Parce que je sais qu'en moyenne, par poste, je fais 30 000 vues, en moyenne. Sur les 30 000, il y en a 29 000 qui s'en branlent complètement, c'est une certitude, tu vois, et il en reste 1 000. Sur les 1 000, il y en a peut-être 100 qui vont se dire Ouais, tiens, c'est cool Et sur les 100, il y en a peut-être 50 qui vont se dire Tiens, je retiens ça, j'enregistre tu vois. Et ce qui m'intéresse, c'est ça. Les 29 000, je m'en fous. Mais les le nectar restant, je me dis tiens c'est cool si cette idée peut apporter quelque chose. Donc je ne cherche pas à me dire comment faire pour plaire au plus grand nombre, je ne cherche pas à me dire comment faire un post viral, comment faire un truc qui est apprécié, etc. je m'en tamponne. Parce que la vérité, c'est qu'en fait, ce que tu postes, les gens s'en foutent. Et t'as quelques personnes de temps à autre qui vont te dire, tiens, ce que tu fais, c'est cool. Tu fais des posts à 100, 150, 200 likes, mais parfois t'as des likes c'est cool, j'appuie, je m'en fous. Ce qui est intéressant, c'est les gens qui te disent, j'ai vu ton post, ça m'a plu, ça m'a parlé. Ou les gens qui le disent pas, mais qui en ont tiré quelque chose. Et en fait, quand tu vois le truc comme ça, tu te dis, mais en fait, mon but c'est pas de faire des masterclass. Parce qu'en fait, la vérité, c'est que les gens s'en foutent. Ce qu'il faut, c'est que mon idée passe de manière claire et relativement structurée pour que t'aies une, deux, trois, cinq, dix personnes qui puissent te dire Putain, vraiment stylé. Je voyais pas des choses comme ça. Ou alors Putain, c'est cool, ça m'apporte de la valeur. Et quand tu vois ça comme ça, t'as pas besoin de bosser pendant trois heures sur un poste. Pour dix personnes, tu t'en fous. Et en fait, ça te déstresse de cette pression. En fait, ça t'enlève cette pression de la masse, de dire je vais être lu, je vais être jugé, etc. Non, en fait, la vérité, c'est que les gens s'en foutent. Ils voient ton poste, s'ils aiment bien, c'est cool. S'ils n'aiment pas, ils n'aiment pas. Et la vérité, c'est que les gens scrollent. Donc en fait, on sacralise un peu nos postes en se disant tiens peuple, regarde l'œuvre que j'ai produit. Alors qu'en fait les gens s'en foutent tu vois Enfin je veux dire ils ont un feed, des feeds infinis Ils scrollent comme sur TikTok tu vois Sur LinkedIn ils voient ton truc, c'est cool c'est pas cool Voir plus, ok je lis trois lignes Je like, je commente, ciao fin de l'histoire Et la plupart des gens commentent pas, like pas en fait tu vois Donc en fait quand tu désacralises ça T'as aucune raison de te prendre le choix de bosser pendant des heures et des heures sur un poste. T'as ton idée, tu la structures, tu chiades le poste. Parfois, tu fais un poste un peu plus copier-aïté comme celui que t'as pu lire. J'ai pris une petite demi-heure pour l'écrire, ça me faisait marrer. Et après, ça vient en faisant. Mais t'as pas besoin d'un poste parfait, aucun poste n'est parfait. Moi, je fais plein de postes de merde parfois. Mais je me dis, dans le poste de merde, il y a peut-être une idée un peu sympa qui va faire réagir quelqu'un, etc. Et force est de constater que ça marche relativement bien. et je pense que d'ailleurs les gens préfèrent ce côté un peu imparfait cette granularité tu vois qu'un truc parfait, lisse, trop chiade parce que c'est faux en fait j'aime pas ce mot mais c'est pas authentique c'est pas un truc sincère, c'est un truc qui est trop bossé et j'aime pas en fait, après c'est une question de brand aussi tu vois mais j'aime pas ce côté trop trop raffiné, trop parfait trop lisse, je trouve ça profondément emmerdant et pour une brand authentique même si j'aime pas ce terme t'es pas lisse en fait tu te dois d'être comme t'es et de faire des choses imparfaites,

  • Marine Adatto

    à mon sens en tout cas c'est ma vision des choses alors quand tu fais un poste comme celui que j'ai lu justement en intro t'as quoi dans la tête ?

  • Thomas Ryvol

    ce poste c'est un de mes grands combats entre guillemets qui est le combat du prestige versus le profit. Parce que j'ai le sentiment qu'on vit dans une société où le prestige est surcoté et le profit est sous-coté. C'est-à-dire, en fait, de nos jours, monter une boîte pas forcément très sexy, mais qui fait 2-3 millions par an, c'est moins bien vu que monter une boîte qui ne fait pas de cash, mais lever des fonds, aller à la BPI, aller à Station F ou autre, et passer dans les médias et passer sur BFM Business. et c'est même pas caricatural, c'est réel en fait, on ne juge que le prestige en ce moment. Il n'y a que ça, tu vois. Et alors petit à petit, on commence à s'intéresser du coup aux cas générés par les boîtes, à la marge, etc. Mais en ce moment, ce qui fait rêver, c'est de lever des fonds, lever des millions, c'est de passer à la télé, c'est de passer dans Forbes. C'est d'annoncer un chiffre d'affaires de 30 millions par an avec zéro marge. On ne sait pas que tu as zéro marge, mais tu te dis je fais 30 millions par an, c'est d'avoir 300 salariés et en fait c'est ce qui fait rêver. Et ce qui est terrible, c'est qu'en fait dans le monde de l'entrepreneuriat, c'est ça qui fait rêver, mais ça, c'est pas la réalité, c'est pas atteignable et c'est pas ce qui est pérenne, tu vois. Et quand je prends cet exemple, alors bien sûr après j'ai un peu copié la réalité de l'histoire, tu vois, mais c'est une vraie discussion qui a eu lieu. où j'ai discuté du coup avec un ancien gars que j'avais croisé à l'ESSEC, qui est une super école, maintenant je me suis barré en cours de route, pour des raisons personnelles. Et je trouvais cet échange en fait archi révélateur, sur le côté, il ne s'intéressait pas à comprendre ce que je faisais, il ne savait pas que je générais plus de cash que lui, mais je n'ai pas cherché à lui dire, tu vois. Mais il exhibait fièrement. Le paraître, sa sacoche, son costume, son appart à la city, ses 100K annuels, ses semaines de boulot intenses, etc. Et je me suis dit, putain, mais en fait, dans quel monde on vit ? Pour que, selon toi, ce soit prestigieux et un signe ostentatoire de performance et presque d'épanouissement, que de me montrer ça, en fait, tu vois. Ce truc de, ouais, j'ai un super diplôme, j'ai une super boîte. Je fais du cash, j'ai un super appart, j'ai ma sacoche, je suis content, je me dandine et tout, tu vois. Alors qu'à côté, moi mon quotidien c'est de rencontrer des gens qui ont une super expertise, qui font pour certains beaucoup de cash à terme, mais qui sont pas connus, qui sont pas prestigieux, qui sont pas en costume trois pièces tous les jours, qui ont pas d'appart à la city, certains ils ont des petites baraques et tout, mais ils pourraient s'acheter des trucs de dingue, tu vois. Et en fait, mon gros truc du moment c'est qu'on arrête de se toucher en fait sur les trucs soi-disant prestigieux. et qu'on reparte sur ce que j'appelle les boring business, un truc un peu chiant, mais qui marche bien. En fait, on a glorifié pendant longtemps ce qui était beau et ce qui rendait bien dans les médias. Et c'est cool, ça peut être bien, c'est super de monter des énormes boîtes, lever des fonds, etc. C'est génial, tu vois. Mais ce que je veux dire par là, c'est que ce n'est pas une finalité en soi. Et en fait, tu peux être un entrepreneur très épanoui et très prolifique sans créer une licorne, tu vois. Moi, j'appelle ça créer un poney. Un poney, ce n'est pas sexy, personne ne le fait et tout, tu vois. Mais putain, un poney, il peut avancer, tu vois. Et en fait, le poney, il avance. C'est endurant. Oui, c'est endurant, il avance, etc. Et à côté, tu as parfois la licorne qui est là, sur les podiums, qui fait la star, qui brille, etc. Alors c'est bien, il nous faut des licornes, je caricature. Mais voilà, moi j'ai envie de rendre les lettres de noblesse au business pas forcément très sexy, au business pas shiny, et surtout au business prolifique. Il y a un truc qui m'intéresse quand j'analyse un business, c'est de regarder la marge à la fin de l'année. Parce qu'en fait, tu peux faire 10 barres de chiffre à l'année, si t'as zéro marge, c'est quoi l'intérêt en fait ? Alors on va me dire oui, la valo, etc. En fait non, c'est pas que ça, tu vois. Et j'ai vu beaucoup d'ailleurs de fondateurs de start-up, connus, des copains, qui me disent, mais en fait, ce qui est ouf, c'est que des solopreneurs, solopreneuses à côté, vivent mieux que moi au quotidien et se versent, mais quatre fois ce que je me verse, son salaire mensuel. alors que leurs boîtes sont connues au bataillon que c'est même pas des boîtes parfois c'est juste alors c'est plus des entreprises c'est des boîtes maintenant structurées c'est genre des SARLU, des AURL etc donc voilà, donc il y a tout ce point de qu'est-ce que tu cherches dans la vie c'est super de monter une belle boîte quand tu fais bouger les choses etc c'est une super mission mais si tu dis je veux un business qui me permette de vivre de kiffer, de libérer du temps d'être libre tu vois, de passer du temps avec mes proches mes gosses etc c'est pas forcément la solution la plus shiny je monte une start-up, je lève des fonds je passe à BFM, je me fais un pull brodé c'est pas forcément le truc le plus dingue c'est ce qu'il y avait derrière et je sais qu'en tout cas le terme combat est un peu fort mais c'est mon truc du moment arrêter de vouloir spécialement de vouloir forcément monter des boîtes énormes, lever des fonds faire ce truc de prestige et aller chercher des business rentables qui vous font kiffer et créer des business qui vous permettent, si vous voulez, de bosser deux jours par semaine pour passer cinq jours avec votre famille, tu vois. Et puis parfois, ça va être sept jours sur sept. Et puis parfois, ça va être j'arrête de bosser pendant un mois. Et en fait, la vraie finalité pour moi, c'est plus ta qualité de vie que le cash que tu génères. Alors oui, le cash te permet derrière de libérer du temps, mais tu as un moyen avec des business, c'est pas forcément très sexy, d'accéder à une qualité de vie hors du commun, tu vois.

  • Marine Adatto

    C'est un peu ce que vous enseignez au Sales Lab finalement. C'est-à-dire que quel que soit le business, alors il y a quand même des business un peu sexy, ce que je veux dire c'est que chaque business peut être sexy si c'est quelque chose qu'on aime, grosso modo c'est ça. Moi, j'ai fait un de vos challenges et je me suis inscrite au Sales Lab aussi. J'adore. Petit moment de publicité. Mais en tout cas, une chose que j'ai vraiment retenue, c'est cette utilisation forte de LinkedIn. Juste une question pour revenir par rapport à ce poste que tu as écrit et ce que tu disais précédemment, où à la fin, il y a peut-être cinq personnes qui vont te dire c'est cool. Ce poste-là, qu'est-ce qu'il t'a apporté ? Est-ce qu'il t'a apporté des clients ? Est-ce qu'il t'a apporté des soutiens ?

  • Thomas Ryvol

    Oui, c'est intéressant. Alors souvent, les postes les plus viraux, tu vois celui-là, il a dû faire 10 000 likes et un million de vues. Souvent, les postes les plus viraux ne sont pas ceux qui t'apportent du cash. Les posts les plus viraux, ils t'apportent de la visibilité, de la preuve sociale et de la crédibilité, parce qu'on se dit putain, s'il fait beaucoup de likes, c'est qu'il est bon, ce qui n'a absolument aucun lien. Mais les gens sont convaincus que plus t'as d'abonnés, plus t'as de likes, plus t'es bon. J'ai pas compris pourquoi, c'est une sorte de preuve sociale, tu vois, des réseaux. Donc ça m'apportait de la visibilité, et après mon but c'est après un post virage, c'est faire un post expertise, très précis, pour convertir l'audience qui est arrivée. Mais en fait moi faire des likes, je m'en fous, tu vois. Faire des likes, je m'en tamponne, ça ne me sert à rien, c'est cool pour l'ego, je fais un poste avec des likes, ok c'est cool, le lendemain tu t'en fous. Par contre, attirer du monde et le lendemain faire un poste expertise avec des gens qui voient ce que tu fais, et du coup avoir 20 demandes de rendez-vous le lendemain, ça c'est cool. Donc voilà, ce poste m'a apporté un peu de business, et systématiquement après un poste viral, c'est poste expertise, un ou deux postes. Alors généralement maintenant ce que je fais c'est après un post viral Je fais un post un peu clivant Exprès pour virer de mon audience Les gens qui sont abonnés Comme ça Et les gens trop fermés d'esprit, les gens chiants, les gens relous En fait j'ai un filtre tu vois Un filtre à casse couille un peu tu vois Donc après un post trop viral Je me dis là j'ai trop de visibilité par rapport à ce que je mérite Donc je vais faire un post un peu clivant Jusqu'y pique un peu Pour garder dans l'audience les gens marrants les gens ouverts, virer les renfroignés, etc. Et après, poste à valeur ajoutée pour convertir l'audience qui reste.

  • Marine Adatto

    Donc, tu as quand même une stratégie éditoriale.

  • Thomas Ryvol

    Oui, mais ça se fait comme ça. C'est une sorte de stratégie, mais je ne me dis pas, tiens, j'ai fait ça, le lendemain, je fais ça, et sur le lendemain, je fais ça. Je sais, là, j'ai fait beaucoup de visibilité sur cette semaine. Là, il me faut un poste qui trie un peu tout ce truc. Donc, tu fais un poste qui fait grincer des dents. et tu gardes les gens marrants, tu vois un peu comment ça réagit, etc. Et après, post-expertise. Et là, ça convertit.

  • Marine Adatto

    Et là, ça convertit. Ok. Alors justement, selon toi, est-ce qu'il faut être clivant pour percer rapidement ? On entend beaucoup ça.

  • Thomas Ryvol

    C'est un vaste sujet. Je pensais que oui.

  • Marine Adatto

    Je t'ai convaincu que oui. Et en fait, il y a percé et percé. Il y a percé, si tu veux des abonnés, tu peux être clivant. Et tu vois, sans aucune prétention, n'importe qui demain peut te dire je fais un post viral J'ai plein de thématiques, si tu veux, je te fais ce câble, je t'en ai dinguerie.

  • Thomas Ryvol

    Donc est-ce qu'il faut être clivant pour être viral ?

  • Marine Adatto

    Donc non, je ne pense pas. Alors, clivant pour être viral. Il faut être clivant pour être viral. Mais la question c'est, est-ce qu'il faut être viral ou pas ? Il faut être viral si tu recherches de la gloire, si tu veux beaucoup d'abonnés. Et c'est très facile de l'être. Tu vois, je fais ce caméra, il y a un micro, je peux sortir une grosse dinguerie, un truc faux, un truc complotiste, un truc... Alors, qu'est-ce qui marche en ce moment ? Les fake news, les trucs misogynes, tu sais, toutes ces conneries-là. Ouais, ça marche, c'est viral, en fait. Et du coup, tu fais beaucoup, beaucoup de vues, beaucoup de commentaires. Et ce que ça t'apporte derrière, en fait, c'est des emmerdes. pas de cash et potentiellement pas grand-chose en fait. Donc la question c'est, pourquoi on veut être viral ? On veut être viral pour avoir beaucoup d'abonnés. Pourquoi on veut beaucoup d'abonnés ? On veut beaucoup d'abonnés pour avoir de la preuve sociale et pour montrer aux gens, regarde, j'ai 100 000 abonnés sur une plateforme. Et en fait ce qui se passe, c'est que tu as des gens qui ont 100, 150, 200 000 abonnés et qui font 1000 balles de chiffre d'affaires par mois. Mais tu as des personnes par contre qui ne sont jamais virales, qui ont 5, 6 000 abonnés qualifiés. et qui font littéralement 50, 60, 70 000 euros par mois de revenus. Donc la vraie question, c'est pourquoi on va être viral ? C'est ça le truc, tu vois. Moi, à mon sens, j'ai pensé au démarrage que pour percer rapidement, il fallait partir viral et être clivant. Et je pense que c'est une connerie. Pourquoi ? Parce qu'en fait, ça te pousse à pervertir ton approche, ça te pousse à ne pas avoir un discours nuancé. Alors tu vois, typiquement... Sur la plupart de mes postes LinkedIn, je ne fais pas la thèse, l'antithèse et la synthèse dans le poste, parce que sinon tu n'as pas d'engagement, je fais la thèse. Donc c'est volontairement pas nuancé, pour qu'on puisse venir me voir en commentaire et me dire Attends, tu ne m'as pas dit ça, ce n'est pas complet, etc. Que ça puisse s'engager, faire plus de vues. Et je sais que plus de vues dans mon tunnel, ça fait plus de visites de profils, plus de visites de sites, et donc plus de conversions. Et si je cherchais à être clivant par la nature, ça pourrait presque me desservir. Et en fait ce qui se passe c'est que parfois tu veux être clivant parce que c'est un peu la norme, on dit sur les réseaux pour percer il faut être clivant, et ça détruit tellement ton image qu'en fait tu choppes des abonnés, tu choppes des likes, mais tu passeras jamais avec des boîtes sérieuses, et ça va te desservir. Je sais qu'en tout cas, à titre perso, après deux ans et demi, trois ans de création de contenu sur LinkedIn, je ne cherche plus à forcément être clivant parce que ça me gonfle, parce que c'est une approche fausse, pas authentique, c'est pas nuancé. La vérité est toujours dans la nuance et l'absence de nuance, c'est le début de la connerie. L'absence de nuance et l'absence d'humilité, parce que souvent c'est ça, tu vois, un bon poste, le cocktail parfait pour que ce soit clivant et viral. C'est une opinion assez contradictoire, pas de nuances et un manque d'humilité. Tu vois, je peux te dire, voilà, je sais pas, les gens qui créent pas de contenu sur LinkedIn sont des touristes, ils se bougent pas le cul, c'est des flemmards, ils servent à rien. Faut vraiment qu'ils se secouent, c'est con tu vois Tu sors ça comme short, les gens vont se dire Oh putain merde, je commande Mais tout est faux en fait là-dedans C'est quelles sont les raisons, pourquoi tu crées pas de contenu Qui tu parles, de qui tu parles A qui tu parles, pourquoi C'est compliqué de créer du contenu, comment ça se fait Donc en fait, tu peux dire n'importe quoi Et être viral, et il y a plein de gens d'ailleurs sur les réseaux Je regarde parfois TikTok et tout En fait TikTok c'est 99% de conneries pures et dures Très viral parce que forcément On raconte de la merde avec un aplomb dingue qu'on commente, ça fait interagir, tu vois, mais ces gens-là ne font pas de business derrière, tu vois. Et alors après, on va me citer les exemples des andro-tates qui ont été extrêmement, qui sont partis virals de ouf, tu vois, qui ont fait des centaines de millions de vues, etc., et qui sont millionnaires. Mais en fait, ça, c'est 0,1% des gens. 0,01% des gens. Et ces personnes-là, c'est pas des personnes qui se sont dit Je vais d'abord chercher à être virale et ensuite je vais faire du cash. C'est des personnes qui sont devenues millionnaires et qui se sont dit Tiens, maintenant ce qui me manque, c'est de l'ego, de l'image, du pouvoir, donc je vais commencer à raconter de la merde pour être visible. Et souvent, on se trompe sur l'approche. On se dit, mais attends, regarde, les mecs, ils font vraiment du cash. T'as vu, ils ouvrent leur gueule, ils disent ce qu'ils veulent, etc. En fait, c'est pas l'approche. L'approche, c'est commence par parler de ce pourquoi t'es bon, à être reconnu pour ton domaine d'activité, partage quelques opinions. En fait, de base, si t'es déjà sincère, t'es clivant par nature. Moi, en te disant, le prestige, je m'en tamponne, ce qui est d'ailleurs en partie faux, parce que tu peux pas complètement te tamponner du prestige et du regard des autres. Mais en te disant, pour moi, le profit est plus intéressant, j'en ai marre de la mode, des startups à foison à tout prix, faire tes suites brodées, tes machins, et te toucher sur BFM, etc. C'est clivant par nature, et c'est volontaire, tu vois. Mais je te dis pas... que ces gens ne sont pas pertinents. Pas du tout. Mon approche, c'est de dire, en fait, je prends cette image pour qu'on la retienne et pour qu'on se dise, putain, il a potentiellement raison. On peut être heureux et épanoui avec un business qui ne correspond pas aux standards des startups qu'on connaît actuellement. Donc, en fait, si la partie clivante peut servir à ce qu'on mémorise ton propos, là, c'est intéressant. Si la partie clivante de ton propos n'a pour but que la viralité, pour moi, c'est une connerie. Pourquoi ? Parce que ça sert pas à ton business, ça sert pas à ton propos, ça peut à l'inverse carrément te décrédibiliser, et en plus de ça, ça t'apporte des emmerdes. Des gens qui vont te casser les couilles pour rien, tu vois. Donc moi je l'ai vu sur des postes, j'ai tenté, des postes un peu clivants volontairement à l'époque, j'ai un peu tout tenté, tu vois. Et t'as des emmerdes, t'as des haters, t'as des chiés, énergie négative, t'as des gens potentiellement intéressés pour bosser avec toi sur des gros budgets qui disent Mais en fait, attends, moi ça m'intéresse pas de bosser avec quelqu'un comme ça, tu vois. Donc tu perds des clients ? Et donc voilà, il y a une sorte de surenchère en ce moment au clivage absolu et je pense, c'est mon gros sujet du moment que c'est une connerie que c'est débile que ça marche pas et que ça peut carrément être contre-productif donc à mon sens ne soyez pas clivants soyez juste sincères et par nature quand t'es sincère enfin je veux dire tu vois personne dans ce studio peut se dire je m'exprime librement à 100% sur les réseaux, c'est impossible. Ça n'existe pas. Parce que par nature, tu mets du filtre. Donc si tu veux, ton propos, ta conviction la plus profonde, elle est déjà clivante par nature. Qu'elle soit politique, sociale, économique, ce que tu veux. Donc si tu cherches par-dessus ça à ajouter une brique de clivage, laisse tomber. Ça fait un truc infâme, qui n'a pas de sens. Tu vois ce que je veux dire ? Donc à mon sens, c'est ça. Ne pas chercher le clivage par défaut. chercher un clivage s'il est honnête et s'il sert le propos. Si tu es le clivage au service du propos, ce n'est pas le propos qui est au service du clivage.

  • Thomas Ryvol

    Ok, très clair. Alors, du coup, pour quelqu'un aujourd'hui qui veut se lancer, il a un business, ou il a une idée de business. Parce que toi, le sujet aussi, ce que tu disais au début, c'est quand tu as une communauté, tu peux aussi créer et itérer avec elle sur ton produit. Admettons quelqu'un qui a un business et qui, jusque-là, avait fait de la prospection à l'ancienne et veut passer sur la nouvelle façon de prospecter, façon CELSLAB, on va dire. Comment on y fait ?

  • Marine Adatto

    Alors déjà, identifie ce que tu fais. Ta zone d'expertise, ta zone de génie. Pourquoi tu fais ça ? Pour qui ? Quelle est ta cible ? Qu'est-ce que tu lui apportes ? Et après, tu te poses une question très simple. Enfin, plusieurs questions. Comment je fais pour que les gens sachent ce que je fais ? Donc, il faut montrer ce que tu fais, en parler. Comment je fais pour que les gens aient confiance en mon expertise ? Donc donne de la valeur, partage ce que tu sais faire, montre-moi tangiblement ce que tu sais faire, donne-moi des conseils, etc. Et troisième question, comment faire pour que les gens aient confiance en moi ? Et pour avoir confiance, il faut qu'il y ait un match et intellectuel et émotionnel, donc que tu partages un peu ton quotidien, ce que tu fais, pourquoi tu le fais, quelle est ta vision, quelles sont tes valeurs, etc. Et si tu réponds à ces trois questions de manière simple, Tu gagnes. En fait, il n'y a rien de plus facile que ça. C'est à la fois compliqué et à la fois simple. Toutes les choses les plus simples sont les choses par nature les plus compliquées, tu vois. C'est assez paradoxal. Mais tu te dis, il faut que je crée du contenu pour montrer ce que je sais faire. Il faut que je sois assez visible pour qu'il y ait assez de personnes qui me voient. Et il faut que je donne des raisons à la personne en face de moi de me contacter, donc que je crée un lien émotionnel. Donc ça veut dire poster régulièrement. Partager ce que je fais, partager des tips, des conseils. Souvent on se dit, attends, je ne vais quand même pas partager gratuitement ce que je fais de manière payante. Alors spoiler, ce que tu fais de manière payante, ce n'est pas le conseil, c'est l'application, c'est la mise en pratique. Mais en fait, ton conseil, ta théorie, elle existe, n'importe qui peut la sortir. Google la sort en trois secondes, donc en fait, elle n'a aucune valeur. Et c'est ça le gros changement de paradigme, c'est qu'en fait, la valeur en termes de théorie n'a aucune valeur dans ta bouche. mais elle a de la valeur pour tes prospects. Donc en fait, si tu veux, si toi tu le sais, c'est cool. Si tu te dis, je vais vendre tout ce que je sais, c'est sympa, c'est cool, ça peut te servir. Mais si tu te dis, je vais partager gratuitement de la valeur, créer de la confiance, me rendre visible, et partager potentiellement gratuitement ce que les autres partagent de manière payante. Et ensuite, je vais closer ces personnes pour la partie mise en pratique et accompagnement. Là, c'est intéressant. Pourquoi ? Parce que tu as apporté de la valeur, tu as créé de la confiance, et tu sais très bien qu'une personne, tu vois, je ne sais pas, prends l'exemple du sport. Un coach sportif peut te dire, fais ci, fais ça, mange ça, fais tes exercices, etc. Tu n'auras pas de résultat. Pourquoi ? Parce que tu ne passeras pas à l'action et tu ne vas pas mettre en pratique. En revanche, si tu te dis fais ci, fais ça, etc. Moi, je peux t'accompagner sur trois mois et te filer un cadre et un truc de commitment pour que tu puisses venir chaque jour me dire j'ai fait ci, j'ai fait ça, je me suis entraîné, etc. Là, tu auras du résultat. Et en fait, souvent, sur la plupart des business de service, parce que c'est de ça qu'on parle, souvent sur LinkedIn, c'est du business de service en B2B. Tu partages de la valeur, les gens découvrent ton expertise, te voient comme le référent et comme l'expert, même si t'es pas vraiment d'expert, mais comme le référent en tout cas sur un domaine, et se disent le jour où j'ai besoin de quelqu'un sur ce domaine-là, je fais appel à cette personne, puisque depuis un an en fait, tous les jours cette personne me bombarde de valeur. Donc voilà, le sujet c'est ça en fait, c'est comment tu fais pour devenir l'intermédiaire de référence sur l'expertise et sur la confiance. C'est le seul sujet tu vois en fait. Donc il y a un truc vachement décomplexant, t'as pas à te prendre le chou, t'as pas à réfléchir à l'avance. à un planning, un an à l'avance, etc. C'est, quelle est ton expertise ? Montre-moi ce que tu sais faire. Pourquoi toi ? Et après, puisque tu as forcément des concurrents, pourquoi j'irais chez toi ? Et ça, c'est ce qu'on appelle le monobole personnel. C'est qu'en fait, il y a plein de gens qui font ce que tu fais, mais personne ne le fait comme toi et personne n'est toi. Personne n'a la même brand que toi, tu vois. Nous, typiquement, on aide des entrepreneurs et des small business à faire plus de cash via LinkedIn. Je pense que dans le monde, il y a littéralement des milliers de personnes qui font ça. Parfois, certaines sûrement mieux que nous. C'est évident, tu vois. On n'est pas forcément les meilleurs. On sait qu'on est bons, on sait qu'on a des gros résultats, mais il y a forcément des gens meilleurs. Pourquoi on a autant de demandes en ce moment ? La brand. Ça fait trois ans que tous les jours, on partage de la valeur aux gens. Donc en fait, le jour où les gens se disent, tiens, j'ai envie de me faire accompagner sur cette partie-là, c'est bon, je sais qu'ils font appel, tu vois. Je match avec leurs valeurs, j'apprécie leur poste, j'apprécie le délire un peu, pas clivant, mais tu vois, un peu sincère, sans trop de bullshit, un peu direct, etc. Ça me fait marrer, j'apprécie l'humour, go, c'est bon, on y va. Et donc en fait, la raison pour laquelle on a beaucoup de clients, c'est l'expertise, les résultats et la brande. C'est j'aime votre approche, je sais qu'avec vous je ne me ferai pas chier, il n'y aura pas de blabla, on va se marrer, on va passer du bon temps et ça va être assez bourrin pour que je puisse avoir du résultat dans un mois. Et c'est la brande, tu vois. Donc en fait, c'est assez simple, ça prend du temps, mais j'aime bien moi ce truc qui dit qu'en fait, les choses simples qui perdurent dans la durée, qui perdurent dans le temps, c'est plus correct, sont souvent plus efficaces que les stratégies trop chiadées qui durent deux mois.

  • Thomas Ryvol

    Oui, c'est plus pérenne et c'est finalement moins fatigant.

  • Marine Adatto

    Carrément, complètement.

  • Thomas Ryvol

    Comment est-ce que tu vois l'évolution de ta marque personnelle depuis le début ?

  • Marine Adatto

    C'est une bonne question parce que je n'ai pas trop pris de recul par rapport à ça. Je sais qu'au démarrage, j'avais une approche un peu plus clivante justement, un peu plus provoque parce qu'il fallait que je me démarque et que c'était ma vision des choses au démarrage. Et là, plus le temps passe, plus on a une boîte qui scale malgré tout. On reste trois sur la boîte avec mon frère Maxime et Fabien. On ne veut pas prendre de salariés. On pourrait très bien être 30, on pourrait, mais on ne veut pas. Par contre, on a une boîte qui scale en termes de performance, en termes de nombre de clients, etc. Et je veux porter cette vision. Le but, c'est d'aider, en tout cas à moyen terme, 10 000 indépendants et entrepreneurs à développer leur business à travers la création de contenu et LinkedIn. C'est notre goal, tu vois, court-moyen terme, on va dire. On sait qu'on va y aller. Donc par défaut, il faut une brand peut-être un peu moins clivante, justement, plus mainstream. Ce qui ne veut pas dire que je vais lisser mon discours exprès, volontairement. Mais je vais plus accentuer sur l'expertise et sur les conseils. Et sur la partie plus motivationnelle, qui parfois peut être perçue comme du bullshit, mais qui marche quand même très très bien, parce que ça a un impact sur les gens. plus que sur le côté je donne mon avis, je suis un peu trop tranché volontairement, tu vois donc voilà, c'est une vraie réflexion je sais que en rentrant justement dans le clivage j'ai fini par parfois tenir des propos qui étaient dénués de nuances et ça me gonfle parce que ça ne me correspond pas j'aime ce qui provoque, ça me fait rire, tu vois mais si tu veux, les gens oublient ce que tu dis mais n'oublient jamais comment tu les fais sentir et je me suis rendu compte que parfois avec certains propos L'impact n'était pas celui que je voulais. Au lieu de motiver, de donner envie de se bouger le cul, ce que j'aime bien piquer pour justement donner envie de passer à l'action, ça pouvait parfois avoir un peu l'effet inverse, un peu démoralisant de se dire... Putain, je sais pas si j'y arriverais, ça me paraît trop gros, trop beau, c'est trop brutal, je sais pas, je me sens pas soutenu.

  • Thomas Ryvol

    Tu t'es rendu compte qu'il y avait des gens qui avaient été heurtés par tes propos ?

  • Marine Adatto

    Ouais, ouais, ouais, enfin pas forcément heurtés, mais en tout cas que l'impact n'était pas forcément celui que je voulais, tu vois. Donc je vais rééquilibrer ma brand et passer sur un truc un peu plus... Plus mainstream, tu vois, avec toujours autant de valeur en termes d'expertise, toujours autant de piment, mais moins de brutalité. Je pense que ce sera plus sympa. En tout cas, ça va permettre de porter la vision.

  • Thomas Ryvol

    Ok. Qu'est-ce qu'il faut aujourd'hui pour avoir un bon profil LinkedIn et réussir à vendre ?

  • Marine Adatto

    Bonne question. Réponse courte.

  • Thomas Ryvol

    Réponse courte ou pas ?

  • Marine Adatto

    Ouais, mais en fait, encore une fois, il faut...

  • Thomas Ryvol

    Réponse actionnale, j'ai envie de te dire.

  • Marine Adatto

    Il faut qu'on comprenne ce que vous faites, déjà, première étape. Je pense que la plupart des profils LinkedIn sur lesquels je passe, je comprends rien. Soit parce que c'est pas clair, soit parce que c'est tellement brandé. qu'on ne comprend plus ce qu'on vend. C'est typiquement parfois dans la communication, au lieu de te dire je t'aide à créer une brand forte, ça peut être je mets des paillettes dans ta vie. C'est un truc tellement spirituel qu'en fait tu ne comprends rien à ce que la personne fait. Donc ça c'est le premier pain point, c'est qu'en fait tu arrives sur un profil LinkedIn et tu ne comprends pas ce que fait la personne. et sachant qu'en fait la durée de visite d'un profil est de 6-7 secondes si la personne ne comprend pas c'est déjà paumé donc première étape c'est une proposition de valeur claire différenciante ensuite il me faut de la confiance c'est de la preuve sociale donc il faut que je vois les boîtes avec lesquelles tu as bossé il faut que je vois quelques témoignages il faut que je sache en fait que tu es bon dans ce que tu fais c'est important et après il me faut de la valeur en fait si tu veux l'équation valeur plus confiance C'est l'équation qui marche dans la vente, qui marche sur un profil LinkedIn, qui marche partout. C'est une cible clairement définie, une offre définie, une proposition de valeur qui est claire, évidente et tangible, de la preuve sociale pour être assurée, quelques témoignages. Et voilà, et des postes à valeur ajoutée Et que je me dis, tu vois j'arrive sur un profil, ok je comprends ce que tu fais, c'est cool Je pars du principe que t'es un charlatan, je me rends compte que non parce qu'en fait il y a du témoignage etc Et je me dis bon c'est cool il y a quelques témoignages, à tous les coups c'est ses potes, en fait il y a zéro valeur Et là je vois des postes et je me dis putain en fait c'est vachement cool quand même Et donc quand je vois ta promesse de valeur, de la preuve sociale, que j'ai confiance et que je vois de la valeur C'est plié, tu vois. En fait, c'est pas très complexe. Ça prend du temps parce qu'après, voilà, nous, on apprend à faire des vrais tunnels, comme tu l'as vu dans le détail, tu vois, mais la base de la base, c'est montre-moi ce que tu sais faire, pourquoi je devrais avoir confiance en toi, pourquoi je devrais t'écouter, pourquoi je devrais m'abonner à toi. Et voilà, après, le parcours de conversion, c'est toujours un truc où si tu veux... tu découvres la personne, tu n'achètes jamais directement, tu vas t'abonner, tu vas voir du contenu, la confiance va s'instaurer petit à petit, tu vas découvrir de la valeur, etc. Et après, un jour, tu vas dire, en fait, c'est bon, ça fait six mois que je t'écoute, j'ai un besoin, j'achète, tu vois. Donc voilà, je sais que, par exemple, la petite perso... Récemment, j'avais besoin d'un monteur et d'un cadreur pour des prises vidéo. J'ai commencé à faire une recherche, Google, etc. J'étais sur Insta ou LinkedIn, je regardais les profils. Tiens, montre-moi ce que tu sais faire, qui sont tes clients. Est-ce que tu as quelques exemples de vidéos ? Est-ce que tu peux montrer ce que tu conseilles ? Quelques recommandations, etc. Et en cinq minutes, c'était plié. Le devis était signé, j'avais contacté le gars, c'était payé. Fin de l'histoire, en cinq minutes. Donc en fait, ce qu'il faut c'est de la valeur et de la confiance. Et je cesse de le... enfin j'arrête pas de le répéter, parce que je sais que c'est le truc le plus important, qu'on oublie souvent. Tu vois, on se dit, je vais faire ma bannière, ça va être joli, je vais faire des trucs, puis après je vais raconter mon histoire, mettre mes diplômes, etc. Ça peut être cool, tu vois, mais en fait, en vérité, ton histoire, dans la partie info, on s'en fout. Ce qu'on veut c'est comprendre tes valeurs, qui t'es, quelle est ta vision, qu'est-ce que tu défends. Ton CV, on s'en tamponne. il y aura toujours une exception mais généralement on s'en fout diplôme ici, diplôme là expérience passée, pareil je m'en fous montre-moi ce que t'as fait, qui sont tes clients qu'est-ce qu'ils disent de toi pourquoi quand tu veux m'accompagner sur tel ou tel domaine c'est intéressant de passer par toi, pourquoi tu t'y connais qu'est-ce que t'as fait ça m'intéresse bien plus de savoir que t'es passé par telle ou telle école ça c'est du prestige en fait, j'en fous tu vois on retombe dessus tu vois et c'est pas un truc pour le coup c'est pas clivant, c'est vraiment réel c'est qu'en fait les gens veulent de la valeur et de la confiance et ça se crée pas alors si tu veux, un grand diplôme une grande école peut participer au prestige mais dans la plupart des business B2B auxquels on s'adresse sur les personnes qui viennent nous voir au quotidien on s'en fout quoi tu sors de Dauphine ou d'HEC ou que t'as pas fait de diplôme ou que t'as pas de diplôme, on s'en fout si t'as une bonne expertise, go on bosse ensemble, donc le plus important c'est ça valeur confiance et je te jure que c'est résumé de manière un peu simple mais le combo création de valeur ajoutée création de confiance et régularité, ça surpasse toutes les stratégies, à mon sens. Je le vois, au quotidien, avec des gens qu'on accompagne systématiquement. Quand t'es rigoureux, que t'apportes de la valeur, que tu crées de la confiance, tu gagnes très, très, très, très bien ta vie. Et sachant que nous, la promesse, c'est pas... c'est pas de faire 2 millions par an tu vois t'en as qui le font la promesse c'est t'as un bon niveau de vie avec déjà 5-6 000 balles de revenus net par mois t'as déjà un très bon niveau de vie et ça avec beaucoup de valeur un bon profil LinkedIn 2-3 000 abonnés qualifiés des éléments de confiance etc t'y es quoi tu vois Donc voilà, le point, c'est ça. C'est de te dire qu'est-ce que je cherche, qu'est-ce que je veux, est-ce que je veux du prestige, est-ce que je veux beaucoup d'abonnés, ou est-ce que je veux me créer une petite communauté, avoir de bons revenus, être bon dans ce que je fais, bien m'entourer, etc. Et puis après, développer mon revenu petit à petit, tu vois. Mais ce trio, la régularité, valeur et confiance, ça fait des miracles. Et en fait, c'est pas sexy, tu vois, parce que c'est pas un hack, c'est pas un truc qui tiendrait sur un carousel avec 20 pages, y'a pas de hack, d'algo, de machin et tout, tu vois. mais l'avantage de ça c'est que c'est un truc qui marchera encore dans 10 ans parce que dans 10 ans les gens les plus rigoureux seront les meilleurs parce que dans 10 ans on aura besoin de confiance et parce que dans 10 ans on aura besoin de valeur que ce soit sur LinkedIn, TikTok, Instagram peu importe tu vois donc moi j'ai une vision du business en fait où si ce que tu fais maintenant marche dans 10 ans c'est que généralement c'est bon signe et après il y a toujours des hacks d'algo oui ça existe comment faire pour avoir une belle catchline pour cliquer sur voir plus et faire plus d'impression, oui Oui, après, c'est sûr que si je poste le mardi à 9h, je fais plus de vues que si je poste le mercredi à 2h du mat, évidemment. Mais je mets toujours l'humain avant l'algo. Souvent, on veut comprendre l'algo pour faire du cash sur les humains. C'est souvent ce qui se passe. Et je préfère, moi, comprendre l'humain pour faire du cash grâce à l'algo derrière. Je préfère avoir le truc comme ça. Et l'avantage, c'est que, force est de constater que ça marche bien. Nous, pour le coup, ça a très bien décollé. Mais sur toutes les personnes qu'on accompagne, il y a des gros succès. Et il n'y a pas de magie. C'est parce que ce sont des personnes qui ont une bonne expertise. Et qu'ensuite, on sait les aider à mettre en avant cette expertise.

  • Thomas Ryvol

    C'est important ce que tu dis, parce que c'est vrai qu'on est quand même à un moment où il y a une explosion. des réseaux sociaux, ça fait longtemps qu'ils ont explosé mais là il y a eu aussi une course sur LinkedIn où tout le monde je vois ceux qui viennent vers moi me disent mais comment je sais pas avoir une communauté super vite mais c'est pas grave en fait de pas avoir 150 000 personnes en soi il faut juste ce que tu disais avoir une communauté qualifiée c'est ça,

  • Marine Adatto

    le super vite il pue toujours dès qu'on me dit tu peux avoir ça vite Que ce soit pour de l'investissement, pour des communautés, pour du résultat, tout ce que tu veux, moi j'y crois pas. J'y crois pas parce que le super vite n'existe pas. En fait, structurellement, on fait pas du business depuis 10 ans, tu vois. Ça fait très très longtemps que tout le monde fait du business. Et les meilleures stratégies sont souvent les plus pérennes, tu vois. Donc après, t'as parfois des stratégies éclaires et des trucs. On a déjà fait à l'ancienne pour des clients, monter des comptes Insta de 0 à 100k abonnés en 8 semaines. On l'a fait pour un client suisse il y a quelque temps sur une autre boîte avec Fabien. C'est cool, tu vois, mais ça apporte pas grand chose. Alors qu'en fait, te dire, j'ai mon business, j'ai une bonne expertise, il me faut potentiellement pas 500 clients par mois pour que ça performe, tu vois. Généralement, les gens, il leur faut, je sais pas, le pan est moyen chez nous, c'est 1500 balles. Allez, 6-7 clients par mois, c'est bon, t'enlèves quelques charges, t'as quasiment que dalle comme charge, t'as déjà un bon revenu, tu vois. 6-7 clients par mois, t'as une audience de 1000 personnes qualifiées. c'est bon quoi, tu tiens deux ans, tu vois. Et ton audience, elle se développe petit à petit, tu vends de plus en plus cher, etc. Ça suffit. Après, le nombre d'abonnés te donne une légitimité, crée de la preuve sociale, c'est prestigieux, on se dit putain, t'es 20 000 abonnés, 30 000 abonnés, c'est quelqu'un, tu vois. Ouais. Oui, potentiellement. Mais c'est pas le plus important à court terme, tu vois. Encore une fois, est-ce que tu veux du résultat ? Est-ce que tu veux du cash ? Est-ce que tu veux du profit, des likes ? Est-ce que tu veux de la gloire ? C'est une vraie question à se poser. Il n'y a pas de jugement de valeur, tu vois. C'est juste que je sais qu'en tout cas, nous, sur les personnes qu'on accompagne, ces personnes-là s'en foutent de la gloire, en fait, tu vois. Elles s'intéressent à la brand dans la mesure où la brand sert le business, tu vois. Et en fait, une personne à la brand très forte, ça peut être une petite communauté de 3 à 4 000 abonnés. mais extrêmement qualifiés, qui t'apprécient pour ce que tu fais, et qui sont quasiment des fans incontestés de ton boulot, tu vois. Alors qu'à l'inverse, tu peux avoir 50 000 abonnés, mais zéro brand. donc il n'y a aucun intérêt à faire grossir un compte rapidement si tu n'as pas de brain, si il n'y a pas de valeur et tout derrière donc voilà, ma vision des choses c'est ça prenez le temps n'essayez pas de rusher les choses et c'est comme dans tout, de base je suis issu du sport ma première boîte c'est dans le sport le sport tu ne peux pas en fait prendre 10 kilos de muscles en 2 mois ça n'existe pas tu ne peux pas perdre 50 kilos de manière pérenne en 1 mois ça n'existe pas Par contre, tu peux te dire, alors si après tu as des programmes où on te dit, tu vois, ça c'est les dérives du marketing, on te dit, ouais, perds 10 kilos en deux mois. Alors ouais, tu vas les perdre. Tu vas perdre du gras, tu vas perdre du muscle, tu vas tout perdre, tu vas perdre de la flotte, tu vois. Et tu vas les reprendre juste après, parce que ça va être tellement hardcore que ton organisme ne va pas comprendre. Donc tu vas les reprendre dans le mois qui suit. Donc c'est pas pérenne. Alors si on te dit, tu vas perdre 5 kilos sur l'année. Tu vas faire ton petit programme, tu vas perdre tes 5 ou 10 kilos sur l'année et tu vas jamais les reprendre. Parce que tu vas instaurer de nouvelles habitudes, etc. Et en fait, je vois tout moi sur la pérennité. C'est comme quand tu construis un business, tu vois. Dès que quelqu'un me dit je veux faire ça vite, j'ai un red flag je dis écoute, c'est impossible, on ne passe pas ensemble, tu vois. Tu peux avoir du résultat à court terme, mais il faut que ta logique de réflexion soit vécue et perçue à moyen et long terme. Sinon, à mon sens, ce n'est pas pérenne, tu vois.

  • Thomas Ryvol

    C'est intéressant de répondre là-dessus parce que l'IA, parlons de l'IA, il y a beaucoup de gens qui ont une stratégie hyper court-termiste avec l'IA et qui se sont lancés sur les réseaux sociaux et notamment sur LinkedIn en se disant allez, vas-y, je poste tous les jours et je fais des posts de chat GBC Quel est ton avis là-dessus ?

  • Marine Adatto

    J'ai un avis très salé.

  • Thomas Ryvol

    Vas-y, je t'en prie.

  • Marine Adatto

    J'ai un avis très salé, c'est qu'en fait, l'IA c'est cool. C'est une révolution, ça va être exceptionnel, de mieux en mieux. Ça va changer nos vies, ok. Maintenant, les gens qui démarrent sur LinkedIn ou sur un réseau en créant 100% de leur contenu avec une IA, c'est du paluchage complet. C'était pas foutu de créer une audience de 1000 personnes avec ton contenu à toi et ton cerveau. viens pas me casser les couilles en fait l'IA c'est bien ça peut t'aider pour faire de la curation ça peut t'aider pour trier ça peut t'aider à trouver une accroche qui marche bien mais les gens qui te disent moi je prends une IA pour tout faire et je démarre, j'ai rien créé, j'ai pas créé de contenu mais j'ai le chat GPT qui fait mes postes je suis en mode va loin de moi, très loin de moi parce que c'est absurde tu vois c'est absurde en fait je te parle depuis tout à l'heure de valeur, de confiance d'authenticité etc et là on me parle d'un algo d'une machine qui va créer des trucs à ma place et ça se voit en plus j'envoie de plus en plus moi des contenus qui sont créés par une IA aussi bien des posts que des commentaires franchement dans 95% des cas c'est vraiment un chier si c'est pas dans 100% des cas donc ouais non l'IA moi je fais de l'urticaire quand on me parle d'IA parce que c'est cool mais pour la création de contenu la création de communauté et surtout pour la brand Le meilleur moyen de ruiner ta brand, c'est de faire de l'IA. Je pense qu'on peut limite tirer une courbe, tu vois. Plus tu fais de contenu IA-based, plus tu défonces ta brand, en fait.

  • Thomas Ryvol

    Il y a eu une émergence, là, depuis ChatGPT, où on voit des posts fleurir dans tous les sens.

  • Marine Adatto

    Tu sais pourquoi ? Parce que c'est super sexy de te dire, je ne vais rien faire et je vais prendre 10 000 abonnés par an sans rien foutre. Je n'aurais pas écrit mes posts, je n'aurais pas commenté les trucs et tout, tu vois. Mais moi j'y crois pas Enfin je veux dire, ça peut être cool, ça peut être sympa Je dis pas, je crache pas dessus tu vois Mais quand tu veux commencer à créer du contenu Créer ta brand, créer ta communauté Si tu fais de l'IA, reste loin de moi. Tu vois ce que je veux dire ? C'est pas possible, quoi. C'est pas cohérent, en fait. Une IA peut pas être plus authentique que toi. C'est pas possible, ça n'existe pas. Une IA n'a pas ton expérience, n'a pas ton expertise. Qu'est-ce que tu vas faire après ? Du coup, tu vas commenter les posts de gens. C'est une IA qui va dire Bravo, Michel, pour cette performance avec un émoji qui applaudit. Ou Merci, Sophie, pour ce partage. Qu'elle va leur ajouter dans ton commentaire ? Tu vois, il n'y a rien. Ou alors, on va reformuler ce que tu dis. Alors moi, ce qui est marrant, c'est qu'en ce moment, j'ai un... Un détecteur à IA, sous mes postes, je vois tout de suite les commentaires qui sont générés par une IA. Et je me fais un malin plaisir à les démonter. Et généralement, du coup, le commentaire en réponse buzz, tu vois. Pourquoi ? Parce qu'en fait, je trouve ça absurde. Alors généralement, tu vois, tu vas parler d'une thématique. Tu reprends le post que j'ai fait tout à l'heure. Le commentaire IA, il va commencer par wow Déjà, qui dit wow sur un commentaire, tu vois ? Ça va être wow merci pour cette belle vision du prestige je n'en ressors pas indemne ça va être ça tu sens que le truc ça pue lié à foison et donc ça je me fais un malin plaisir à aller démonter ces commentaires là, je déteste ça en fait quand j'ai maintenant des personnes que j'accompagne qui me disent je vais commencer à créer du contenu et je commence avec Tchadjepété je leur dis mais en fait Ne m'en parle pas. Je ne veux pas le savoir, en fait. Déjà, ça ne marchera pas. Et en plus, ça me tend tellement, si tu veux, que je ne peux pas entendre ça. Je ne peux pas accepter ça, tu vois. Ça peut marcher après quand tu as 12 réseaux, je ne sais pas, 100 000 abonnés sur chaque réseau, etc. Et tu te dis, tiens, je manque d'idées, il faut que je fasse de la curation, etc. OK. Mais fais le taf de base, tu vois. C'est comme les gens qui disent, je vais scaler mon business, mais ils ne font pas 1000 balles de chiffre d'affaires. Avant de scaler... Fais du chiffre. Ou les gens qui disent, en fait, je lance mon business, je ne fais pas de chiffre d'affaires, mais je vais lancer une campagne de prospection sur 30 000 mails. En fait, va déjà contacter les gens, contacte 10 personnes déjà, close ces 10 personnes, et après tu te dis, je vais en chercher 100, puis 1000, et après je fais une campagne de prospection et je vais en chercher plus si je veux, tu vois. Mais j'aime bien ce truc étape par étape. Pourquoi ? Parce qu'en fait, ça marche. Et moi, je suis sur le truc qui n'est pas sexy, qui est chiant. C'est de la sueur, tu sais, c'est pas sexy, c'est pas automatisé, il n'y a pas d'outil magique, etc. Mais putain, ça marche, quoi, tu vois. Et ce qui me gonfle, c'est ça, c'est ce truc, en fait, de systématiquement mettre en avant les outils, l'automatisation, etc. Et on pense à l'algo, on pense à la machine, on oublie l'humain. Et après, on s'étonne que ça ne marche pas. Donc moi, du coup, en ce moment-là, je suis allergique à l'IA sur la création de contenu quand tu veux créer une audience. Je précise bien, parce que je sais que l'IA va changer de ma vie dans beaucoup de domaines.

  • Thomas Ryvol

    mais tu veux créer une audience et créer une communauté le pire conseil je pense qu'on puisse donner c'est de passer par une IA et là c'est pas clivant c'est réel c'est vraiment sincère tu vois c'est ok finalement ok quand t'as déjà créé une communauté quand t'as déjà le savoir et que c'est un outil en fait c'est un outil c'est une mini-aide à côté voilà pour j'ai pas envie de dire gagner du temps mais finalement tu peux gagner du temps et pas faire à ta place et puis c'est pas à mon sens c'est pas efficace,

  • Marine Adatto

    c'est pas pérenne c'est pas sincère une IA sera jamais si forte que toi je pense que la principale compétence pour un entrepreneur une entrepreneuse Dans le monde actuel, c'est de créer une communauté, de créer du contenu. Et ouais, si t'es pas foutu de faire quelques posts pour partager tes valeurs, etc. C'est mal barré, quoi. C'est un peu brutal pour le coup, tu vois. Mais si tu dois passer par un putain de chat GPT et par un prompt bizarre pour pondre un post de 30 lignes qui génère 20 interactions, c'est qu'il y a une couille quelque part, tu vois.

  • Thomas Ryvol

    hyper intéressant alors je te propose maintenant Thomas un petit jeu je vais te poser

  • Marine Adatto

    39 questions tu dois répondre par oui ou non pourquoi pas 40 ? 39 ?

  • Thomas Ryvol

    parce que 39, je ne peux pas te poser la 40ème tu n'es plus inspiré tu réponds par oui ou non hyper vite sans justification on a déjà essayé de me faire le oui et non C'est tricher. Alors après, s'ils t'aiment tricher, pourquoi pas. Ok.

  • Marine Adatto

    J'aime pas les règles.

  • Thomas Ryvol

    Je comprends, moi aussi j'adore tricher. Tu es prêt ?

  • Marine Adatto

    Oui et non.

  • Thomas Ryvol

    Oui et non. Est-ce que tu as peur du flop ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • Thomas Ryvol

    Faut-il mettre de côté son égo pour réussir sur les réseaux sociaux ? Faut-il une ligne éditoriale ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • Thomas Ryvol

    Tu as déjà été plagié ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux sont un job à plein temps ? Non. Tu as été contacté par une marque que tu adores grâce à tes posts ?

  • Marine Adatto

    Euh, non.

  • Thomas Ryvol

    Tu as fait des détox de réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    On te reconnaît dans la rue ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Tu as beaucoup de haters ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Est-ce que tu passes une mauvaise journée si ton contenu ne prend pas ? Non. Tu utilises tout le temps le chat GPT ?

  • Marine Adatto

    Non, putain, jamais.

  • Thomas Ryvol

    As-tu eu un succès inattendu sur un contenu tout pourri ?

  • Marine Adatto

    Ouais, sans doute, ouais.

  • Thomas Ryvol

    Est-ce que tu as été invité à un podcast ou à une émission grâce à ta présence sur les réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Ouais, souvent.

  • Thomas Ryvol

    LinkedIn est un gros canal d'acquisition de clients.

  • Marine Adatto

    Oui, énorme.

  • Thomas Ryvol

    Tu as déjà fait un bad buzz ?

  • Marine Adatto

    Oui, sans doute.

  • Thomas Ryvol

    Est-ce que tu as déjà eu une opportunité de carrière via un DM ?

  • Marine Adatto

    Oui, et pas que de carrière.

  • Thomas Ryvol

    On y reviendra. Tu as créé une tendance sur les réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Une tendance ? Non, je n'ai rien créé.

  • Thomas Ryvol

    Tu as vu un de tes posts devenir un sujet de discussion dans les médias ?

  • Marine Adatto

    Ouais, celui que tu as mentionné au début.

  • Thomas Ryvol

    Ton chiffre d'affaires est lié à ta présence sur les réseaux.

  • Marine Adatto

    Ouais.

  • Thomas Ryvol

    Ta présence en ligne t'a permis de te positionner comme un leader d'opinion dans ton secteur. Ouais. Tu as été approché par des investisseurs grâce à ton personal branding.

  • Marine Adatto

    Oui, j'ai refusé, putain. Laissez-moi tranquille.

  • Thomas Ryvol

    Il a dit non. Tu as utilisé les réseaux sociaux pour transformer un échec en succès commercial.

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Ta stratégie de contenu a directement influencé la croissance de ton entreprise.

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Tes contenus sont un avantage concurrentiel. Ouais. Un buzz reste un buzz et c'est intéressant.

  • Marine Adatto

    Ouais.

  • Thomas Ryvol

    Tu te compares aux autres.

  • Marine Adatto

    Ouais.

  • Thomas Ryvol

    Il faut avoir une routine de création.

  • Marine Adatto

    Routine, non. Routine, oui. Enfin, pas de routine structurée, mais... Régueur, rigueur.

  • Thomas Ryvol

    Oui ou non ?

  • Marine Adatto

    Pas de routine, mais de la rigueur.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux sociaux sont plus importants qu'un CV.

  • Marine Adatto

    Oui, putain.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux sont trop influents.

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Tu as déjà regretté un poste ? Oui. L'authenticité prime sur la qualité.

  • Marine Adatto

    Je passe.

  • Thomas Ryvol

    C'est triché. La quantité prime sur la qualité.

  • Marine Adatto

    Faux. Ça dépend. Oui et non. Oui au début, non à la fin. Tu respectes pas. Non, pour le coup, je t'en souviens.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux sont indispensables au succès.

  • Marine Adatto

    Non, mais ils aident forcément.

  • Thomas Ryvol

    Tu as déjà refusé une collaboration hyper lucrative.

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux sont une source de stress.

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux favorisent la créativité. Oui. Tu as peur quand tu appuies sur les boutons publiés.

  • Marine Adatto

    Non. Au début, oui. Mais après, non.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux sont un accélérateur professionnel. Ouais. À fond. Tu as déjà décroché les rendez-vous avec des personnes normalement inaccessibles grâce à ta présence en ligne.

  • Marine Adatto

    Ouais. À fond.

  • Thomas Ryvol

    Ouais. À fond.

  • Marine Adatto

    Ouais.

  • Thomas Ryvol

    Très bien.

  • Marine Adatto

    39 déjà ? Ah oui, putain.

  • Thomas Ryvol

    Ouais, ça va vite. Cool. Alors, on arrive à la dernière partie qui est vraiment sur une partie conseil et perspective. Si tu devais recommencer à zéro, qu'est-ce que tu ferais en premier ?

  • Marine Adatto

    Alors première étape, documenter au lieu de créer. C'est-à-dire en fait au début tu te dis je vais attendre d'avoir une expertise pointue pour faire des beaux postes vraiment sympas etc. Et en fait on s'en fout. Les gens ne cherchent pas des experts, ils cherchent des explorateurs. Et en fait le fait de partager ton quotidien, partager ce que tu fais, ça a beaucoup plus d'impact. au niveau de la communauté, que de partager une expertise pointue tous les jours. Donc ça, c'est la première étape. Je me mettrai à documenter 100% de mon quotidien, du pro et du perso.

  • Thomas Ryvol

    Tout ?

  • Marine Adatto

    Tout. Tout. Je communiquerai sur mon expertise, forcément, mais je partagerai mes doutes, mes échecs, mes réussites, mes victoires. Je partagerai... Qu'est-ce que je pourrais mettre ? Mon quotidien, le sport, tout en fait, tout ce qui est de business, tout ce qui est la ta personne, tout ce qui est pas de business, enfin tu vois, tout. Et en fait, le fait de partager ça... Ça crée un lien intellectuel avec ta cible, ça crée un lien émotionnel et ça développe ta brand. En fait, ta brand, tu ne la décides pas, tu la subis. Tu montres qui tu es avec le plus de sincérité possible et le moins de filtres, même si par défaut, quand tu publies, tu appliques déjà un filtre, mais tu partages tout ça. Et en fait, tu vois, j'ai des gens... qui sont devenus clients chez nous, non pas en voyant mes postes d'expertise, mais en tombant sur une story Insta à la salle de sport, qui m'ont dit Putain, c'est ouf, moi aussi, je m'entraîne tôt le matin, j'adore ça puis on a échangé. Puis un jour, tu les vois au rendez-vous, ils te disent Mais en fait, je sais pas, j'aime bien ton approche, et puis je sais qu'en plus, on a le sport en commun, donc c'est cool, allez, bossons ensemble Et en fait, quand tu partages ce que tu fais, quand tu partages aussi tes doutes, tes inquiétudes, tu crées un lien qui est bien plus fort que le simple lien de l'expertise et que le lien intellectuel. Et ça, en termes de business, c'est surpuissant, tu vois. Encore une fois, les gens oublient ce que tu dis, mais ils n'oublient jamais comment tu les fais sentir. Et si tu arrives à communiquer de manière transparente et à montrer ce que tu fais, et à montrer à la fois tes failles et ce que tu arrives à faire de pertinent, ça cartonne quoi, c'est un combo magique si tu veux, c'est grosse expertise montrer tes résultats et montrer que t'exploses en termes de résultats et partager tes failles, tes doutes, etc c'est un truc c'est un putain de combo magique quoi qui est hyper sincère, qui est authentique qui rassure les gens, parce que si tu veux, les personnes sont à la fois inspirées, motivées et rassurées en mode, moi j'ai plein de personnes qui me disent quand je vois ton quotidien Je me dis, ça me motive, parce que j'ai envie d'atteindre ça, ce niveau qui est léger, une personne qui réussit bien plus que moi, tu vois. Mais ces personnes me disent, voilà, j'aimerais bien atteindre ce niveau en termes de business, ce niveau financier, ce niveau de liberté. Donc je me mets l'impression que ça me motive, etc. Mais je suis aussi rassuré, parce que je vois en fait que parfois tu me dis que ça ne va pas, que parfois tu doutes, que parfois tu es triste, que parfois tu te trompes, que tu vois.

  • Thomas Ryvol

    et ça à mon sens c'est hyper important mais est-ce qu'il y a des réseaux particuliers pour partager ça parce que tu vois par exemple LinkedIn qui est quand même le monde du paraître je trouve enfin c'est pro donc on a une vie Instagram clairement qui souvent n'est pas la vraie vie LinkedIn comme tu es en face de potentiels clients montrer que tu as des failles c'est quand même pas évident même si tu le dis ça crée une relation forte et d'émotion

  • Marine Adatto

    Alors il y a un biais par rapport à ça qui est marrant Il y a un biais, c'est un truc totalement psychologique En fait, montrer tes failles C'est très très très bien perçu Quand tu as déjà une certaine prestance Un certain statut Et que tu as déjà réussi quelques éléments Donc c'est bien de commencer par l'expertise Et petit à petit te livrer Et en fait, tu as une super expérience qui a été faite Ils ont mis dans un café Deux tables différentes, deux personnes Premier café, c'était un mec très bien sapé, costume, etc., qui renversait son café. Et les gens autour, il y avait un groupe témoin, avaient une perception positive en mode putain, le pauvre, c'est relou, c'est chiant Et à la table d'à côté, enfin un peu plus loin, pardon, t'avais un mec habillé un peu n'importe comment, pas très soigné, etc., qui renversait son café. Et l'autre groupe témoin se disait putain, c'est n'importe quoi, regarde ce mec, il est bizarre tu vois et en fait ça montrait que quand t'as une certaine forme de prestance et qu'il t'arrive un truc négatif on a de la compassion mais limite on te soutient on peut t'admirer pour ça et à l'inverse quand t'as pas de prestance et que t'es pas encore très présent, très reconnu et que tu montres tes failles, ça a l'effet inverse et on peut se dire mais en fait regarde ce charlatan donc c'est un biais totalement psychologique donc la meilleure solution c'est de créer du contenu à valeur ajoutée, commencer à développer sa brand développer sa preuve sociale et ensuite commencer à mettre avec parcimonie quelques éléments de pure authenticité de doute, j'ai partagé un nombre d'échecs Parfois je fais des posts juste pour dire ce que j'ai raté, tu vois, et c'est des posts très longs du coup. Mais en fait c'est authentique parce que tu vois, tu te dis en fait rassurez-vous, je communique tous les jours sur voilà on a réussi à faire ci, on a fait ci, on a fait ça, tant de chiffres d'affaires, tel lancement a été réussi, etc. Mais en fait ce que vous ne voyez pas derrière c'est que pendant les cinq premières années, je me payais 800 balles par mois et encore c'était quand je me payais que j'ai fait des flops monumentaux, enfin tu vois, tu as plein de points comme ça. Donc ce qui est intéressant, en tout cas, c'est ça. C'est montrer qui t'es, montrer ton expertise, mais créer du lien émotionnel, tu vois. En fait, on veut bosser avec des gens qui nous ressemblent. C'est simple, on veut bosser avec des gens qui nous ressemblent et qui nous inspirent. C'est tout le paradoxe, donc c'est comment tu jongles entre les deux, tu vois. Et tu peux inspirer sur une expertise, tu vois. On peut se dire, tiens, cette personne, sur cette expertise, c'est vraiment la goutte absolue, tu vois, elle est incroyable, etc. Et j'aime bien ce côté sincère où elle me partage un peu ses doutes, etc. Donc voilà. Après, tu peux aussi ne pas le faire. Tu peux te dire, je ne parle que de mon expertise et ça marche aussi. Mais si tu veux une brand puissante, c'est documenter ce que tu fais, quoi. Ce qui va, ce qui ne va pas. Encore une fois, les gens se rappellent des émotions qu'ils ressentent quand ils lisent tes contenus. Et tu vois, le premier post que tu as lu tout à l'heure, la raison pour laquelle il a été viral, c'est pas l'expertise, c'est qu'en fait, t'as plein de personnes qui l'ont lu. et qui se sont dit putain mais ouais ça me parle j'en ai marre en fait des jeux de statues de paraître etc ça me gonfle, ça m'emmerde ouais je suis d'accord et d'autres qui se sont dit c'est qui ce connard pour poster ça ça mérite tellement les poils que je retiens ce post mais ce qui est sûr c'est que ce post on en parle hyper souvent c'est loin d'être le meilleur la valeur c'est quasiment léant dedans c'est du storytelling par rapport à un truc qui m'est arrivé Mais il y a une émotion très forte qui se dégage de ce poste. Donc forcément, charge émotionnelle forte, mémoire. Et j'ai plein de personnes que j'ai en rendez-vous, qui sont devenues des clientes, qui m'ont dit Ouais, ton poste sur le truc de l'essai, ça m'a fait réagir, je m'en souviens. Parce qu'on s'en rappelle. Donc le secret pour une belle brande... c'est d'apporter de la valeur aux gens, c'est de donner, mais c'est de créer une émotion, tu vois, et pas un truc faux, pas sincère. Si tu cherches, on en parlait tout à l'heure, si tu cherches la clivance pour la nature, ton approche est biaisée, tu vois. Et je le sais, parce que j'ai cherché pendant un moment à faire ça, je cherchais à faire des postes qui généraient beaucoup d'interactions. J'ai jamais été clivant de manière débile, mais j'ai cherché parfois, j'ai été provoque volontairement, tu vois. Et je trouve avec le recul que c'est une connerie, et je sais que ça m'a desservi puisque ça peut faire des vues, ça peut faire des likes, tu peux vendre beaucoup de petits produits, mais j'ai sûrement perdu des deals à 50, 60, 70 000 balles à cause de propos parfois pas assez nuancés. Et donc en fait, moi, ma réflexion, ma vision des choses, elle est très business-oriented, tu vois. C'est-à-dire, je pense au cash. Quand j'accompagne quelqu'un, je lui conseille une stratégie pour générer du cash. Moi, être visible sur les réseaux, être connu et tout, je m'en tamponne. d'ailleurs ma vision ça a toujours été pendant 5 ans j'apporte un max de valeur et après si je peux je disparais des réseaux et puis personne ne me connait c'est un peu mon goal donc c'est pas une finalité en soi donc si tu veux si ton contenu te permet d'être visible et donc derrière de faire du business c'est cool mais si il te permet juste d'être visible ça sert à rien donc c'est pour ça que la viralité a outrance le clivage a outrance et tout et je te dis ça, c'est une réflexion qui est récente je pense que c'est une bêtise et je vois beaucoup de gens tenter ça dès le démarrage et grosse connerie ne le faites pas ça peut marcher, il peut y avoir un poste viral mais en fait ce qui se passe c'est que c'est tellement fait que maintenant ça en devient grotesque et on sait que c'est pour le buzz et si tu veux hum Les bases de ta brand doivent être solides. C'est de la valeur, des choses intéressantes, des choses pertinentes. Ce n'est pas des postes putaclic. Ça ne marche pas. Après, si tu veux un coup d'ego, je sais, ça fait du bien l'ego. Tu as un poste qui fait des milliers de likes, tu te dis putain, je suis quelqu'un Je suis quelqu'un, ok, d'accord Tu as des gens qui font trois likes à côté et qui convertissent. Donc le sujet, c'est ça. C'est plus comment tu fais pour... pour créer un contenu pertinent, pour créer une audience qui te connaît, qui t'apprécie et pour durer dans le temps parce que si t'arrives pendant deux mois et que tu balances poste clivant sur poste clivant mais que tu perdures pas va les mieux fermer ta gueule tu vois va les mieux ne pas venir tu vois c'est pas très difficile,

  • Thomas Ryvol

    est-ce que tu as un framework à partager pour ceux qui veulent se lancer hyper actionnable,

  • Marine Adatto

    hyper facile pour un poste tu veux dire pour un poste indigne alors en fait il y en a plein hum très simple. Pas de non alambiqué, etc. Le plus important, c'est l'accroche. Donc il faut dans l'accroche que j'ai envie d'en savoir plus, mais que je n'ai pas la réponse dans l'accroche. Tu vois, souvent, j'ai la réponse dans l'accroche. On me dit, par exemple, il y a une chose qui a tout changé dans ma vie, deux points, la discipline. En fait, pourquoi j'irais cliquer sur voir plus si je sais déjà, si j'ai déjà la réponse ? Donc en fait, je passe, je vais sur autre chose. Par contre, si tu me dis, j'ai testé toutes les méthodes possibles, mais une seule chose a vraiment changé ma vie. Là tu te dis putain je veux savoir, donc je clique. Donc ça c'est un hook plus puissant. Donc il faut qu'il y ait un peu de faux mots, mais il ne faut pas que ce soit trop violent, qu'il y ait 12 lignes de sautée, il faut que ce soit un truc cohérent. Et après il faut rapidement de la valeur dans le poste, rapidement. Et c'est simple, le meilleur framework qui n'est pas un framework, qui n'est pas un template, c'est de te dire comment tu fais pour que chaque ligne donne envie à ton lecteur de lire la suivante. C'est tout. pas besoin de faire 50 lignes, tu vois. Ça peut être un passe-temps 10 lignes, ça peut être un passe-temps 20 lignes, peu importe, mais il faut que chaque ligne me donne envie de lire la suivante. Si j'ai une ligne qui est là pour être là, elle dégage. Je m'en fous, tu vois. Donc ça, c'est mon conseil pour un framework qui fonctionne. et une phrase de conclusion marquante qui donne envie d'interagir un truc un peu soit drôle j'aime bien l'humour je trouve ça cool ça change un peu tu vois à l'époque sur LinkedIn c'était vachement chiant c'était cher réseau et tout tu vois donc quand tu faisais des blagues et tout c'était marrant maintenant c'est beaucoup fait donc il faut une ligne un peu forte une question un truc en tout cas qui pousse à l'interaction ça c'est pour la structure la plus simple après le framework le plus simple pour passer à l'action c'est de ne pas en avoir C'est de te dire en fait qu'est-ce que je veux poster, quelle est la valeur que je veux apporter. je poste go tu vois et en fait si mon poste il est pourri c'est pas grave souvent on me dit ouais putain j'ai fait 120 vues, je suis dégoûté j'ai fait un flop et tout et je leur dis mais mets toi à ton balcon et imagine 120 personnes devant toi en bas de la rue qui t'écoutent c'est génial c'est énorme en fait donc arrêtons de nous palucher avec les vues, les deux likes la plupart des gens ne likent pas parce que c'est public la plupart des gens ne likent pas parce que c'est des pinces arrêtons de regarder les likes et les vues posons de la valeur et en fait quand tu poses de la valeur de manière régulière tous les jours tu peux pas ne pas performer je vois des gens qui écrivent mal pas très bien qui font pas des buzz énormes mais qui font beaucoup de business, pourquoi ? Parce qu'il y a de la valeur tous les jours lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi valeur, valeur, valeur confiance, confiance, confiance le post, un copywriter le voit et te dit mais qu'est-ce que c'est que cette horreur ? mais ils s'en foutent, ils postent, ils postent, ils postent. Et donc au bout d'un moment, t'as un client qui te dit, enfin un prospect qui te dit, écoute, j'ai un besoin pour ça, je vois ce que tu fais, j'adore, let's go. Boum, devis 20K, fin de l'histoire, tu vois. Et ça, ça arrive très, très, très, très fréquemment. Donc le sujet, en fait, pour moi, plus c'est complexe, plus il y a de framework, plus il y a de complexité dans l'approche, plus c'est un frein. au passage à l'action et ça peut paraître être un ça peut ressembler à un conseil mindset bidon mais il n'y a rien de plus efficace que le putain de passage à l'action tu vois à titre perso j'ai plus de respect pour quelqu'un qui poste un contenu pas optimale que pour quelqu'un qui me dit écoute je vais te montrer un truc, un masterpiece par contre ouais j'ai pas encore posté parce que je sais pas, j'ai un doute sur la croche j'ai un truc qui va pas, je suis en mode en fait c'est cool, c'est bien, t'écris des beaux posts super, t'es un super poète mais en fait on s'en tamponne quoi parce que personne le lit tu vois, donc en fait fait, posté la créativité et l'écriture c'est un muscle tu vois, plus tu fais plus tu deviens bon Notre but, c'est pas d'être copywriter, c'est pas d'être écrivain, c'est pas d'être poète. Notre but, en fait, c'est de transmettre un message et de transmettre une émotion. Point barre. Plus tu vas le faire, plus t'auras de résultats. Que ce soit parfait, on s'en fout, tu vois. C'est pas le bac de philo, on va pas te demander des références incroyables. On ne demande pas des tournures de phrases, des trucs alambiqués, triple salto arrière, avril et tout, on s'en fout, tu vois, ce qu'on veut, c'est juste, en fait, shoot-moi de la valeur, fais-moi rire, fais-moi sourire, provoque une émotion, tu vois, fais-moi réagir, quoi. Et ça fonctionne. Donc ouais, mon conseil le plus pragmatique, c'est putain, faites. Arrêtez de vous toucher avec des frameworks, des machins, des trucs et tout, tu vois ce que je veux dire ? Faites, postez, c'est pas grave si ça buzz pas, on s'en fout, on a pas besoin de buzz. C'est pas grave si vous postez pas tous les jours et qu'il y a pas 100 likes à chaque fois. Faites, et je te jure qu'en faisant, mais n'importe qui qui nous écoute, qui se dit sur les 30 prochains jours, chaque jour, je poste un bout de valeur. Elle voit les résultats et elle se fait contacter par quelqu'un. Nous, on le voit. Sur le Sales Lab, on a des personnes qui débarquent qui n'ont jamais créé de contenu. Et au bout de 3-4 postes, on se fait des messages en mode Putain, c'est incroyable, le coup de bol ! J'ai une personne qui me contacte alors que ça fait que 3 fois que je poste. Non, c'est pas un putain de coup de bol. C'est juste que t'es sorti du bois. Soit t'es caché derrière les troncs, tu vois. Mais quand tu sors ta tête du bois, on te voit. Bah ouais, magique. Jusqu'on te voit, quoi. Et donc, puisqu'on te voit, on s'intéresse à toi. Puis à force de te voir, on se dit Bah tiens, je vais bosser avec toi. Boum, 2 vies, 2 cas. Allez, fin de l'histoire. Oui, je ne comprends pas. Avant, j'avais rien signé. Oui, on ne voyait pas, en fait. Tu as un magasin, s'il y a un mur à la place de la façade, personne ne rentre. C'est le même délire, en fait. Tant que tu ne t'ouvres pas, que tu ne te montres pas, tu ne fais pas de cash.

  • Thomas Ryvol

    Alors, quelle est la principale... Je sais ce que tu vas me répondre, mais quand même, je te pose la question. La principale leçon que tu aimerais que les auditeurs retiennent de cet épisode ?

  • Marine Adatto

    Je vais changer un peu pour ne pas parler du passage à l'action. Parce que souvent, le passage à l'action est lié au regard des autres. Et à l'ego, in fine. Du coup, spoiler, information qui vient de me parvenir à l'instant, je déconne, les gens se tapent complètement de ce que vous faites. Ils s'en foutent complètement. En fait, on a le sentiment quand on publie un contenu que les gens l'attendent comme le messie, tu vois. Regarde, il a posté. Non. La vérité, c'est que les gens s'en foutent. La vérité, c'est que d'ailleurs, ce qu'on fait dans notre vie, la plupart des gens s'en tapent complètement. Et qu'il va se passer trois choses. Soit les gens s'en foutent, soit ça les énerve et ils jugent, mais si les personnes jugent, c'est vraisemblablement qu'elles ne produisent rien, donc que c'est des touristes. Et moi, le jugement des touristes, je m'en branle, je m'en fous. Soit, troisième opportunité, troisième chose, troisième option, c'est qu'on se dise putain, c'est intéressant, j'ai kiffé ton post, j'ai kiffé ton contenu, j'apprécie ta valeur, bête d'expertise et tout Le problème, c'est qu'on a tous un ego tellement surdimensionné qu'on ne se rend pas compte et qu'on se dit, Attends, quand je vais poster, il y a un tel qui va me lire, etc. Je veux quand même être bien perçu. T'imagines, je vais être jugé, etc. Et ça, ça fait mal, mais c'est une question d'ego. Parce que si tu t'en fous, tu regardes les autres. Pourquoi tu ne postes pas, en fait ? Ce qui te freine, en fait, quand tu veux faire un post parfait, c'est que tu te dis, Attends, il y a Mireille de la Conta qui va voir ça. Jean Daniel de mon ancienne boîte qui va me lire et puis Oncle Truc et tant de machins je vais être jugé et tout mais si tu t'en fous complètement tu postes c'est pas grave si ça floppe en fait, tu t'en fous et je sais qu'à titre perso je peux pas te dire que je me fous du regard des autres parce que tu t'en fous jamais complètement mais ma vie a complètement changé quand je me suis dit mais en fait quoi que je dise quelqu'un sera d'accord, quoi que je dise quelqu'un sera pas d'accord quoi que je dise quelqu'un va se dire wow quel goat Et quoi que je dise, quelqu'un va se dire putain, quel fils de pute Quoi que tu fasses, si tu veux. C'est tout le temps comme ça, tu vois. Donc en fait, quand tu sais ça, tu te dis ben en vrai, je poste, quoi Qu'est-ce qui peut m'arriver de pire ? Enfin au pire, je me fais insulter ? Par qui ? En fait, quelqu'un qui a bien réussi ne va jamais être jugé de critiquer. Règle universelle du business. Les gens qui te critiquent sont frustrés. soit parce qu'ils sont pas heureux et c'est triste, soit parce qu'ils se bougent pas le cul et qu'en fait, tu les renvoies à leur propre médiocrité, tu vois. C'est terrible, mais c'est comme ça. Donc en fait, t'es systématiquement jugé. Et même quand tu poses pas, on va te juger, en fait, tu vois. Donc si tu veux, moi, je me dis, fais, t'as rien à perdre, quoi. T'as tout à gagner, tu vois. Poste. Range ton égo dans une boîte à chaussures le temps d'un poste, tu vois. Et vois ce qui se passe. Et en fait, souvent, c'est libérateur. Et c'est libérateur pas que d'un point de vue business, tu vois, c'est aussi libérateur au niveau perso, parce que tu dis en fait j'accepte le jugement. Moi je sais qu'on s'est fait chier dessus plein de fois, sur des commentaires, etc. Mais en fait, c'est pas grave, tu vois, tu t'en fous. Et tu deviens pas boulet de prouve parce que t'as toujours une part de sensibilité, mais ça change ta vie. Et même au quotidien, tu vois. Parfois on te dit Ouais, j'aime pas ce que tu fais et tout. Cool. J'aime pas ta gueule moi non plus de toute façon. C'est pas grave, tu vois. Non mais en fait on s'en fout. Et je trouve que ça, c'est une prise de conscience qui arrive très très vite en créant du contenu. C'est que tu t'exposes au regard des autres et au jugement. Et c'est un truc très très très très très libérateur. Donc le meilleur conseil que je puisse donner, c'est putain créer. Créer et partager des choses. Et il va se passer des choses insoupçonnées et insoupçonnables. Complètement dingue. Je sais que moi ça fait deux ans et demi, trois ans que je crée du contenu sur LinkedIn. Je ne suis pas le mec le plus visible, tu vois. Je dois faire déjà quand même peut-être 10 millions de vues par an, ce qui n'est déjà quand même pas dégueu. Le nom de connexion business, de connexion perso, d'invitation sur des podcasts, des émissions, de proposition de partenariat. Je refuse peut-être 4 ou 5 000 euros par mois juste de sponsorship. de marquer de contacts et qu'ils disent faire un poste, etc. Par conviction, j'aime pas ça parce que ça me gonfle. Je peux pas me mettre à vendre des matelas et des trucs au charbon, ça me gonfle. Mais tu peux le faire. Et en fait, c'est des sources de revenus, c'est des rencontres, etc. Et en fait, si tu crées pas de contenu, t'as pas ça. Moi, ça fait 13 ans que je monte des boîtes. On m'a jamais dit à l'époque Ouais, fais-moi un poste de dealing et je te paie 2000 balles. Si j'avais su ça à l'époque, je me serais dit Putain, mais je crée une audience, tu vois. Donc en fait, tout ça, ça amène beaucoup de stress, beaucoup de pression, etc. mais ça libère énormément. C'est très, très bon aussi pour l'ego, parce que tu comprends, en fait, que t'as souvent un ego un peu trop surdimensionné. Donc, ça te remet un peu à ta place, tu vois. Et ça crée des connexions vraiment dingues, tu vois. Donc, je pense que créer du contenu et développer sa brand, c'est pas rose, c'est pas facile. C'est parfois complexe. Tu te poses des questions, parfois tu te sens mal, tu fais des bad buzz, parfois, etc. Mais le positif... tu vois en termes de curseur est tellement exponentielle que ça vaut le coup d'avoir quelques prises de tête et sachant qu'après tu peux te dire soit je développe ma brand à horizon 10, 15, 20 ans soit tu te dis en fait mon but c'est d'apporter un max de valeur à mon marché pendant 5 ans de doser de valeur, valeur ajoutée des podcasts, des trucs, des couvres des conférences, des masterclass et tout et après quand j'estime avoir assez donné avoir pris assez de cash, je disparais Et je me prends une baraque en bord de mer. Ciao, tu vois. Puis de réseaux sociaux et tout, tu vois.

  • Thomas Ryvol

    J'aime bien ces conclusions. Je trouve ça très positif et très libérateur. Alors, la dernière question.

  • Marine Adatto

    Qui n'a même pas... Qui j'invite ? Ah, j'étais sûr.

  • Thomas Ryvol

    Qui n'a même pas à Texas, exactement. Et qu'est-ce que tu attends de cette personne ?

  • Marine Adatto

    Qui j'invite ? J'ai plein de personnes en tête, mais qui sont déjà connues. Est-ce que c'est intéressant pour toi ou pas ? en personal brand j'aime beaucoup Maud j'aime beaucoup son contenu qui privilégie plus la qualité à la quantité un contenu bien réfléchi elle a une newsletter très sympa donc c'est cool donc tu pourrais l'inviter pour parler de la brand et de la partie sincérité et authenticité mélangé du contenu à forte valeur ajoutée ça peut être intéressant merci et après sinon je t'aurais dit Fabien que tu connais déjà parce que je sais que Fabien il a une approche qui est un peu la même que la mienne lui Fab il était moins dans la brand plus dans l'exécution pure et dure et il se tourne de plus en plus vers la brand qui développe bien, il a une approche très authentique, très brute que j'aime bien et la raison pour laquelle je bosse avec lui c'est que c'est un mec qui est brutal dans son approche mais extrêmement gentil, honnête et sincère dans sa manière de faire les choses et de faire du business. Et je trouve ça rare d'avoir des gens qui peuvent être là pour te brutaliser dans le cadre du business pour que ça avance, mais qui ont une vraie honnêteté, une vraie sincérité. Et une profonde empathie pour les gens, l'humain, le vrai humain, tu vois ce que je veux dire ? Donc je trouve ça cool, parce que souvent c'est soit l'un, soit l'autre. C'est soit profonde empathie, mais à un tel point qu'en fait je vends rien, soit je suis un putain de requin, mais empathie zéro. Et en fait les profils très charg, business, etc, brut, qui en plus ont une grosse patte empathique, de sincérité, d'intérêt profond pour les gens, etc, je trouve ça absolument incroyable, et en fait c'est des personnes qui sont et très intéressantes dans leurs discours, et qui sont intéressantes en termes de business. et qui généralement d'ailleurs marche très très bien on va inviter les deux donc voilà t'as deux propositions et ce sera je pense deux interviews pertinentes à mon avis ok je pense et bah merci Thomas merci à toi c'était cool c'était un super échange merci encore et puis à bientôt ouais sur LinkedIn allez

  • Thomas Ryvol

    ciao j'espère que tu as été inspiré par cet épisode Si t'as plu, partage-le autour de toi, laisse-moi un commentaire et abonne-toi. En attendant le prochain, retrouve le contenu vidéo de La Légende Personnelle sur YouTube, Facebook, TikTok et Instagram. Merci de nous avoir écoutés et n'oublie pas, ta marque personnelle est ton super pouvoir.

  • Marine Adatto

    Merci.

Chapters

  • Accueil et Introduction de l'épisode

    00:00

  • Philosophie personnelle et professionnelle : qui est Thomas Ryvol ?

    01:30

  • L'importance de la communauté dans le business

    05:00

  • Stratégies de contenu : les erreurs, les succès, l'approche régulière et authentique LinkedIn

    15:00

  • Conseils pour les entrepreneurs utilisant LinkedIn

    30:00

  • résumé des points clés et conseils

    45:00

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Description

Dans ce nouvel épisode, je te propose de plonger dans l'univers de Thomas Ryvol, virtuose de la vente, du marketing en ligne et du personal branding.


À la tête de Sales Lab, qu'il a co-fondé avec Fabien Ferreira et Maxime Ryvol, Thomas a su révolutionner la prospection LinkedIn en transformant chaque interaction en une opportunité de business. 


Sa maîtrise de la plateforme alliée à une stratégie marketing redoutable lui a permis de propulser son business.


Avec une approche radicale qui consiste à se libérer du regard des autres, Thomas nous invite à redéfinir nos propres critères de réussite.


Prépare-toi à découvrir les coulisses de la création d'une communauté engagée, le hack ultime de la vente et les stratégies infaillibles pour un personal branding de feu sur LinkedIn.


🎧 Ce que tu découvriras :


  • Comment la création d'une communauté peut devenir le levier ultime de ton business.

  • Des techniques éprouvées pour créer du contenu à forte valeur ajoutée sur LinkedIn.

  • L'art de se détacher du regard des autres pour libérer son potentiel et passer à l'action.

  • Les secrets pour utiliser LinkedIn non seulement comme un outil de prospection mais aussi comme un espace d'expression de ta marque personnelle.


🎙 Pourquoi écouter cet épisode ?


Si tu es à la recherche d'inspiration pour construire ta marque personnelle en restant fidèle à tes valeurs,

Si tu veux étendre ton réseau avec sincérité dans le monde entrepreneurial,

Ou si tu es simplement curieux de connaître les secrets d'une réussite éclatante, cet épisode est fait pour toi.


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Transcription

  • Marine Adatto

    Oublie les règles du jeu classique. Ici, on écrit l'histoire autrement. Et la meilleure façon d'y arriver, c'est d'écouter celles et ceux qui l'ont fait avant toi. Je suis Marine Adatto, et tu écoutes La Légende Personnelle, le podcast qui t'aide à comprendre une chose essentielle. Dans ce monde hyper connecté, ton plus grand pouvoir, c'est ton identité. Aujourd'hui, j'accueille un invité dont le parcours et la philosophie sont à la fois inspirants et révélateurs. Pour démarrer cet épisode, j'aimerais partager avec vous l'un de ses posts LinkedIn qui a suscité beaucoup de commentaires. Je vais le lire et je te laisserai derrière réagir. J'ai croisé un ancien camarade de l'ESSEC. Il commence la conversation avec un air hautain, le sourire aux lèvres. Et bien alors, qu'est-ce que tu deviens ? Tu t'étais barré au bout d'un an pour monter ta petite boîte, c'est ça ? Puis, il me raconte son expérience d'échange à Singapour. Ses superbes années de stage dans un grand cabinet de conseil et son poste de manager dans un grand building au 62e étage. Il se dandine dans son costume fraîchement repassé et agite fièrement sa sacoche en cuir. Il me donne même quelques détails supplémentaires. Ah mais Londres, c'est un Eldorado. Je tourne à 100K à l'année, à part de folie, vue sur la city. Je bosse 70 heures par semaine, mais je coffre comme un malade. On discute cinq minutes supplémentaires et chacun repart. Après cette entrevue, je me dis que le monde est vraiment parti en couille. On glorifie les semaines de travail maladives et les jeux de start-up à coup de diplômes et costumes en satin. Chacun ne pense qu'à son parcours et chaque achievement est brandi comme un trophée. Tout n'est plus que combat de coque et tentative d'écraser les autres par sa réussite. Je suis repartie dubitative avec mon jean et mon t-shirt mal repassé. Et j'ai tenté de ne pas finir ce poste en étant aussi arrogant qu'il l'avait été. Car la vérité, c'est que mon petit business épicier m'offre une liberté quasi infinie et un revenu qui m'assure de pouvoir vivre de ma passion pendant des années. Et ça, ça vaut bien de faire une croix sur le prestige. Alors cette petite épicerie, comme il l'appelle avec humilité, c'est le Sales Lab dont il est le cofondateur. Avec ses associés, il a accompagné plus de 1200 entrepreneurs créant avec eux des cohortes de super vendeurs. Il possède une expertise unique dans la mise en place de tunnels de conversion avec une secret sauce qui lui est propre. En résumé, il est la personne à contacter pour faire décoller un business. Mais avant de plonger dans le vif du sujet, j'ai une question pour toi. Qui es-tu vraiment, Thomas Ryvol ?

  • Thomas Ryvol

    Quelle intro ? Je suis ému. Qui suis-je ? C'est une bonne question. Un mec entrepreneur depuis 13 ans, passionné par la vente, le marketing, par le business, le business en ligne, et passionné par... par la vie de manière globale, le sport, tous les trucs cools de la vie en fait. Donc c'est une question assez large, assez vaste. J'ai remarqué que souvent on se définit par notre boulot. Et moi je me définis par mon boulot et par ce que je fais à côté. Donc tu vois, sport, relations entre potes, famille, etc. Donc voilà, une réponse assez simple en soi.

  • Marine Adatto

    Un kiffeur.

  • Thomas Ryvol

    Ouais, un kiffeur. Un kiffeur.

  • Marine Adatto

    Alors ce podcast a pour but de parler de la légende personnelle, notamment à travers les réseaux sociaux. Toi, quels sont tes réseaux sociaux de prédilection et pourquoi ?

  • Thomas Ryvol

    Alors LinkedIn, comme tu l'as mentionné un peu plus tôt. J'en ai qu'un de prédilection pour une question de focus. Je ne voulais pas être défocus et être sur dix réseaux à la fois. C'est déjà assez compliqué d'être focus sur un réseau et d'être bon dessus et d'être efficace. Donc LinkedIn, je suis assez efficace et focus. Parce que je fais environ 10-12 millions de vues par an. Donc en termes de business, c'est assez dingue avec une bonne strata de conversion derrière. Donc ça c'est cool. Et après je teste et j'explore Instagram depuis quelques jours. Threads aussi, ou Threads, ou ce que vous voulez, mais la nouvelle application, le nouveau Twitter, en gros, pas mal, qui est assez cool, et YouTube, dans quelques temps, qui va débarquer. Mais j'ai fait le choix de rester focus, parce que je vois plein de gens sur plein de réseaux, et c'est quasiment impossible de percer partout. Donc en fait, si tu es focus sur un seul réseau, c'est bien plus efficace que tester plein de trucs à la fois.

  • Marine Adatto

    Ok, un par un.

  • Thomas Ryvol

    Un par un. Donc tu vois, LinkedIn, depuis trois ans, enfin deux ans et demi, bourriné dessus. Et là, maintenant que ça marche bien, je commence à m'ouvrir à d'autres réseaux. Mais c'est vraiment de l'exploration et ce n'est pas mon gros focus.

  • Marine Adatto

    La première question, c'est est-ce que la création d'une communauté a été un point de départ ou est-ce que ça a été une finalité pour ton business ?

  • Thomas Ryvol

    Alors, mes premières boîtes, je n'avais pas de communauté. Donc, c'était le parcours classique pour les développer. Il fallait faire de la pub. Il fallait prospecter, c'était chiant, ça prenait du temps, c'était pas efficace, il n'y a pas de création de confiance, pas d'apport de valeur, etc. Donc j'ai commencé sans communauté et j'ai compris il y a 2-3 ans que la communauté c'était le hack magique. pour faire beaucoup de cash très vite, créer de la confiance rapidement, apporter de la valeur, etc. Donc j'ai commencé sur LinkedIn et en fait maintenant j'ai une vision qui est audience first, product later. Donc tu construis d'abord ton audience et ensuite tu vends. Bien évidemment, il faut que tu vendes assez rapidement, parce que je vois aussi plein de gens qui construisent une audience, qui créent du contenu et qui font zéro cash. Donc en fait ça ne sert à rien, c'est des coups d'épée dans l'eau. Mais je dirais que maintenant il faut créer une communauté d'abord et ensuite vendre, créer ton produit. shaper ton offre par rapport à ton audience mais ouais pour le coup c'est impératif tu vois, tu crées une audience en fait c'est un tel hack business tu prends aucun risque,

  • Marine Adatto

    pas besoin de lever de fond tu peux pas te planter parce que tu crées ton offre par rapport à la demande donc maintenant ma vision c'est audience first et product après carrément Et comment tu t'en es rendu compte que justement c'était un hack de se créer une audience sur LinkedIn ?

  • Thomas Ryvol

    Ouais en fait avant de faire ça je prospectais pas mal et en fait la prospection elle a été défoncée par des gens qui faisaient n'importe quoi Le marketing est de plus en plus bourrin, les promesses sont de plus en plus fortes et les gens mentent de plus en plus. Donc en fait, tu as un gap de confiance et de valeur. Les gens prospectent en fait, mais n'apportent pas de valeur et ne créent pas de confiance. Et le moyen le plus efficace que tu puisses avoir pour créer de la confiance et apporter de la valeur, c'est de créer du contenu. Un contenu qui crée un lien intellectuel et un lien émotionnel, tu vois. Et le seul moyen de faire ça, c'est de créer du contenu fréquemment, que les gens te voient, non pas pour de la prospection, mais par rapport à la valeur que tu crées tous les jours, tu vois. Et quand tu fais ça, je l'ai vu dès les 2-3 premiers mois, c'était hallucinant,

  • Marine Adatto

    tu vois. Pourquoi c'était hallucinant ?

  • Thomas Ryvol

    3 mois de création de contenu, premier contrat que je signe à l'époque, c'était un truc à 50 000 balles, de marge pure, parce que c'était du service. Avec, je sais pas, 600 abonnés sur LinkedIn.

  • Marine Adatto

    C'était quoi comme contenu ?

  • Thomas Ryvol

    Je me dis, putain, du contenu sales, donc très axé commercial, c'était mon expertise, tu vois. Et je me dis, putain, mais si avec 500 abonnés et un bon contenu précis, sharp, etc., tu peux créer assez de confiance et créer assez de valeur pour signer des devis à 30, 40, 50 000 balles, imagine avec... 5 000 abonnés, 10 000, 20 000, tu vois. Et j'ai capté ce truc. Et en fait, plus je créais du contenu, plus la demande explosait. Et je sais maintenant, par rapport à toutes les personnes qu'on a accompagnées, que quand tu crées du contenu pertinent de manière régulière, tu fais du business, en fait, mais de manière exponentielle, tu vois. C'est vraiment fou. Et en fait, il n'y a pas de limite. Tu as une limite structurelle par rapport au business que toi, tu peux gérer en tant qu'humain, en daily. Mais si tu es bon sur ta création de contenu, ton tunnel, etc., en fait, c'est... C'est insane, tu vois. Et en fait, je m'en veux limite de ne pas avoir commencé plus tôt. Parce que c'est un coup à te mettre à l'abri très très vite. Non, c'est un vrai truc. Mais il faut de la valeur et de la confiance. Et tu vois, les promesses marketing sont tellement dingues en ce moment que les gens n'ont pas confiance, n'y croient pas. Et si tu arrives, toi, à créer de la confiance en apportant de la valeur, etc. Tu casses tout, quoi. Donc ouais, c'est un hack complètement dingue. Je déteste le terme de hack, mais pour le coup, c'est un hack qui prend du temps. C'est pas un hack magique, tu vois. Mais c'est une stratégie qui, pour moi, est la plus rentable ever. En fait, t'as rien à dépenser. Je suis reparti quand j'ai recommencé sur LinkedIn. Alors, j'ai monté des boîtes, donc je monte des boîtes depuis plus de 12 ans. systématiquement, il fallait soit lever des fonds, soit réinvestir du pognon, etc. Donc dès que j'ai gagné un peu de cash, je réinvestissais, parfois tu perdais, tu recommençais, etc. Et quand j'ai commencé LinkedIn, donc du coup il y a 3 ans, j'étais reparti à zéro. Donc j'avais littéralement 100 balles sur mon compte. Pas de quoi faire de la pub, enfin je voulais pas lever de fonds, je voulais pas faire ces conneries, tu vois. Et donc bref, création de contenu, etc. Et en fait, tu te rends compte qu'il te faut rien, quoi. Zéro balle, juste de la sueur, bosser, créer du contenu tous les jours, sans chercher à avoir un résultat immédiat, et en fait, t'exploses, quoi.

  • Marine Adatto

    Il faut une prise de conscience, quand même. C'est-à-dire que tu te dis, il faut créer du contenu tous les jours. C'est vrai qu'on a un peu tendance aussi à s'affoler et se dire, attends, il faut absolument que j'aille chercher de l'argent, comment je fais ? Et du coup, on ne se focusse pas là-dessus. Donc toi, tu dis, on se focusse vraiment sur cette création de contenu.

  • Thomas Ryvol

    Oui, je pense que c'est le plus important. En fait, il y a beaucoup de réflexions par rapport à la stratégie. Beaucoup de théories, beaucoup de blabla, beaucoup de bullshit. C'est important d'avoir une strat et de savoir où tu vas, tu vois. Mais je trouve qu'il y a beaucoup trop de réflexion sur la stratégie, plus que sur l'action. J'ai des gens avec qui je discute, d'anciens clients, qui arrivent en me disant Alors écoute, j'ai une strat béton, là, sur ce mois-ci je vais faire ça, ça, ça, ça, le mois prochain je vais faire ça, ça, ça. Et en fait, trois mois après, ils n'ont pas pondu un poste. Et je leur dis Mais les gars, vous vous touchez ou quoi ? C'est pas possible, tu vois. Enfin, je vous dis Y'a pas de cash qui rentre, y'a pas de contenu qui sort, y'a rien. Arrêter avec la strat, c'est bien d'avoir de la strat, mais la première étape, c'est de passer à l'action. Donc à mon sens, c'est un passage à l'action, se confronter au marché, créer du contenu. et après tu réajustes, après tu fais la stratégie mais la stratégie sur rien ça mène à rien tu vois

  • Marine Adatto

    Ça, c'est certain. Selon toi, qu'est-ce qui est le plus important ? Un bon personnel branding, une bonne utilisation de LinkedIn pour aller chercher des clients, ou l'un ne va pas sans l'autre ?

  • Thomas Ryvol

    Je n'aime pas les ou je préfère les et Les deux. Les deux ? Les deux, parce que c'est simple. Si tu n'as pas de brand, quand tu vas prospecter ou créer du contenu, ça ne va mener à rien. Pourquoi on irait acheter chez toi ? Pourquoi on irait acheter des contenus et pas ceux des autres ? Donc ça ne marche pas. si tu prospectes mais que t'as pas de brand pareil c'est pas efficace tu vois en revanche si t'as qu'une brand mais que tu fais rien à côté en fait t'as une brand t'es connu t'es un influenceur mais t'es pas entrepreneur donc tu fais pas de cash et donc il y a toujours une ambivalence entre les deux tu vois c'est faire de la brand pour que ça vienne enrichir ta création de contenu ta prospection mais prospecter et créer du contenu Pour ne pas que tu tombes dans le truc de je suis influenceur, je fais des posts, j'ai des likes, c'est content. Mais en fait, mes factures, elles ne vont pas se payer avec des commentaires, tu vois, elles ne vont pas se payer avec des likes. Avec des reposts, ça ne marche pas. Donc pour moi, ce n'est même pas une question, en fait, ce n'est pas l'un ou l'autre, c'est les deux et genre c'est impératif. Tu vois ce que je veux dire ? Ça ne peut pas être l'un sans l'autre, en fait.

  • Marine Adatto

    Ok. Alors, est-ce que tu peux nous partager tes méthodes de création de contenu ? Comment tu fais ?

  • Thomas Ryvol

    Alors tu vas être choqué, j'en ai pas. En fait j'en ai pas, j'en ai sans en avoir. J'en ai pas parce que je m'en bats complètement les couilles de la stratégie, vraiment je suis hyper cash, je m'en fous complètement. J'agis, je fais. Et en fait ma stratégie de contenu, c'est de faire des calls tous les jours avec mes clients, au quotidien, de prendre leurs questions, prendre leurs remarques, prendre les tendances, voir ce qu'ils se demandent, les conseils que je leur file, etc. Et dès qu'il y a un truc qui est pertinent, je me dis tiens je vais en faire un post. Et je poste, basta. Il n'y a pas de calendrier, il n'y a pas de ligne édito. En fait, je suis tout ce qu'il ne faut pas faire. Mais j'ai peut-être une qualité, c'est que je fais, et parfois ça ne marche pas, parfois ça floppe, et parfois ça marche très bien, tu vois. Et ce qui est sûr, c'est que tu ne peux jamais prévoir ce qui va marcher ou ne va pas marcher. Tu as des tendances, tu as des manières d'écrire, tu as des manières de poster qui vont faire qu'un poste peut partir viral ou pas, et qu'un poste peut convertir ou pas. Mais encore une fois, le passage à l'action... est plus important que la strat et j'ai essayé de me dire tu vois lundi je vais faire ça, mardi je vais faire ça déjà ça me gonfle et puisque ça me gonfle je prends pas de plaisir et quand tu prends pas de plaisir tu peux pas être rigoureux et en fait si tu veux si sans stratégie tu crées du contenu et tu postes 3-4 fois par semaine pendant un an t'as plus de résultats que quelqu'un qui a la meilleure strat mais qui va poster de manière tu vois ici et là aléatoire ça marchera pas. Et en fait, je le vois souvent. J'ai plein de gens qui me disent Mais j'ai une strade béton, ça ici, ça là, machin. Des plannings complets, à la limite, ça accroche au mur, il y a des post-it et tout, tu vois. Et en fait, ça, c'est impératif quand t'es une boîte, que t'as un planning de communication, que t'es une grosse boîte, tu vois, que t'as 4000 employés. Là, ça marche, tu vois. Mais quand t'es indépendant, quand t'es tout seul, ou quand t'as une boîte où t'es 3-4, et que c'est ta brand à toi, ça marche pas, à mon sens, tu vois. Parce qu'en fait, je peux pas t'y tenir. C'est impossible. Tu peux pas, en fait, garder cette rigueur de dire lundi, je parle d'un truc inspirationnel, le mardi, je fais un conseil précis, le mercredi, c'est un carousel. C'est impossible, tu vois. Ça marche pas. À mon sens, ça marche pas.

  • Marine Adatto

    C'est difficile.

  • Thomas Ryvol

    C'est très compliqué, tu vois. Donc je préfère me dire, en fait, ne te prends pas le chou, réfléchis plutôt à la valeur et à l'humain plus qu'à l'algorithme, tu vois. Et tu vois, typiquement, si je me disais, je dois poster tous les jours, je pourrais très bien poster une daube juste pour poster. Là, je me dis, je poste quand j'ai envie de poster ou je poste quand j'ai un truc à dire. Et donc, ça m'évite en fait de mettre dans une démarche où je poste des trucs dégueux juste pour créer du contenu, tu vois. Et je préfère cette vision. En tout cas, je sais qu'à titre perso, ça me convient plus parce que je n'aime pas les règles. Je n'aime pas les plannings. Ça m'emmerde tout ce truc-là. Ça me stresse. Je n'aime pas ça, tu vois. Je préfère un truc en freestyle complet, mais avec de la rigueur. Tu peux être en freestyle complet et avoir un cadre dans ton absence de cadre.

  • Marine Adatto

    Intéressant. Raconte-moi, ça m'intéresse beaucoup.

  • Thomas Ryvol

    Si tu veux, tu te dis en fait, je surpasse 99% des gens en étant rigoureux. Ce qui est réel, ce n'est pas la prétention. Si tu produis du contenu rigoureusement chaque jour, tu surpasses 99,999% des gens qui ne le font pas. Donc ça, c'est le point de départ. Ça, c'est ton cadre. Donc en fait, tu dois créer du contenu fréquemment. Mais, dedans, je fais ce que je veux, tu vois. Si je veux faire 4 posts sur une journée, à valeur ajoutée, je l'ai fait. Si je veux en faire 2 dans la semaine parce que je ne suis pas inspiré, j'en fais dans la semaine, je m'en fous. Mais je sais qu'à l'année, je suis rigoureux. Et que les gens voient ma tronche, tu vois, au moins 2, 3, 4 fois par semaine. Donc en fait, c'est un cadre de rigueur, où tu sais que tu fais... Mais après, dedans, tu fais ce que tu veux. Et c'est à ta sauce. Et t'as pas à t'emmerder, à te dire, on est mardi, j'ai pas mon carousel, mon craie est pas dispo, fallait que j'ai une image, ceci, cela. À titre perso, ça m'emmerde, j'aime pas ça.

  • Marine Adatto

    C'est intéressant d'avoir ce retour-là parce qu'il y a beaucoup de gens qui se stressent de ça. Tu vois, qui te disent je m'étais engagée à poster trois fois par semaine, je ne l'ai pas fait et qui du coup se découragent. Donc finalement, tu te dis bon, c'est un peu comme quand on a envie Mais il faut garder une présence à l'esprit. C'est très ambivalent.

  • Thomas Ryvol

    En fait, la clé, c'est de prendre du plaisir. Et tu ne peux pas prendre de plaisir si tu as un planning trop rigoureux et si ça te fait chier. C'est impossible de kiffer. Donc le tout, c'est toujours de te dire comment mélanger le plaisir et la rigueur. C'est toute l'ambivalence du truc, tu vois. Mais c'est carrément faisable, en fait. Sans trop te prendre le chou, tu te dis, écoute, voilà, je passe cette semaine, il faut que je sois présent 3-4 fois, je crée du contenu, tu vois. Ça peut être, je sais pas, 2 fois le lundi, 1 fois le jeudi, 1 fois le samedi. Il faut que tu sois présent, tu vois. Et en fait, l'autre truc, c'est qu'on réfléchit beaucoup au contenu, au calendrier édito, etc., à la curation de contenu, aux stratégies, etc. Et on oublie de se confronter au réel et à l'humain. Et en fait, quand tu te confrontes au réel, à l'humain, à ce que pensent les gens, à ce qu'ils veulent, etc., en fait, des idées de contenu, t'en as 15 par jour. Et quand tu te dis, je vais créer du contenu et poster sans que ce soit parfait, parce que ça l'est jamais, tu peux créer du contenu, tu vois. Le problème, c'est qu'en fait, souvent, on veut faire un post parfait. Alors les gens veulent soit faire des posts parfaits, ce qui n'arrive jamais parce que c'est impossible, soit faire des posts qui sont viraux. et c'est impossible tu peux faire un poste qui a une potentielle charge virale mais faire un poste viral c'est impossible et donc en fait ce qui se passe c'est que tu dis j'ai une idée, au lieu de te dire je ralentis au maximum le temps entre mon idée et l'exécution, tu dis je poste tout de suite tu vois ce que je veux dire ? Les gens se disent attends ce que je veux faire en fait c'est que je vais cogiter je vais bosser ma catchline, je vais bosser mon truc je vais le faire relire par un pote, je vais bosser ma conclusion etc et en fait le poste il sort jamais et donc en fait tu mets plein d'idées, il n'y a rien qui sort Alors que ce qui est paradoxal, c'est que tu aurais eu plus de cash généré et plus de visibilité, avec un post un peu merdique sur la forme, avec un bon fond, mais posté tout de suite et vu par 100, 200, 500, 1000 personnes, qu'avec un truc soi-disant parfait mais qui reste dans tes notes, tu vois.

  • Marine Adatto

    Donc toi t'es pas du tout la team j'ai une idée, je le mets dans mes notes je le ressors après

  • Thomas Ryvol

    Ouais alors en fait j'ai pas mal d'idées donc j'ai 2000 notes qui traînent mais c'est des bouts d'idées et un jour je pense à un truc je me dis tiens j'ai un truc, je prends LinkedIn, j'écris direct ça part, ça marche tant mieux ça marche pas tant pis, je m'en bats les couilles au moins l'idée elle est postée et en fait tu vois pareil, on se dit faut que le post soit parfait, faut qu'il y ait 100 likes, 10 000 vues etc Moi, en fait, ça, j'ai compris qu'on s'en fout. Pourquoi ? Parce que je sais qu'en moyenne, par poste, je fais 30 000 vues, en moyenne. Sur les 30 000, il y en a 29 000 qui s'en branlent complètement, c'est une certitude, tu vois, et il en reste 1 000. Sur les 1 000, il y en a peut-être 100 qui vont se dire Ouais, tiens, c'est cool Et sur les 100, il y en a peut-être 50 qui vont se dire Tiens, je retiens ça, j'enregistre tu vois. Et ce qui m'intéresse, c'est ça. Les 29 000, je m'en fous. Mais les le nectar restant, je me dis tiens c'est cool si cette idée peut apporter quelque chose. Donc je ne cherche pas à me dire comment faire pour plaire au plus grand nombre, je ne cherche pas à me dire comment faire un post viral, comment faire un truc qui est apprécié, etc. je m'en tamponne. Parce que la vérité, c'est qu'en fait, ce que tu postes, les gens s'en foutent. Et t'as quelques personnes de temps à autre qui vont te dire, tiens, ce que tu fais, c'est cool. Tu fais des posts à 100, 150, 200 likes, mais parfois t'as des likes c'est cool, j'appuie, je m'en fous. Ce qui est intéressant, c'est les gens qui te disent, j'ai vu ton post, ça m'a plu, ça m'a parlé. Ou les gens qui le disent pas, mais qui en ont tiré quelque chose. Et en fait, quand tu vois le truc comme ça, tu te dis, mais en fait, mon but c'est pas de faire des masterclass. Parce qu'en fait, la vérité, c'est que les gens s'en foutent. Ce qu'il faut, c'est que mon idée passe de manière claire et relativement structurée pour que t'aies une, deux, trois, cinq, dix personnes qui puissent te dire Putain, vraiment stylé. Je voyais pas des choses comme ça. Ou alors Putain, c'est cool, ça m'apporte de la valeur. Et quand tu vois ça comme ça, t'as pas besoin de bosser pendant trois heures sur un poste. Pour dix personnes, tu t'en fous. Et en fait, ça te déstresse de cette pression. En fait, ça t'enlève cette pression de la masse, de dire je vais être lu, je vais être jugé, etc. Non, en fait, la vérité, c'est que les gens s'en foutent. Ils voient ton poste, s'ils aiment bien, c'est cool. S'ils n'aiment pas, ils n'aiment pas. Et la vérité, c'est que les gens scrollent. Donc en fait, on sacralise un peu nos postes en se disant tiens peuple, regarde l'œuvre que j'ai produit. Alors qu'en fait les gens s'en foutent tu vois Enfin je veux dire ils ont un feed, des feeds infinis Ils scrollent comme sur TikTok tu vois Sur LinkedIn ils voient ton truc, c'est cool c'est pas cool Voir plus, ok je lis trois lignes Je like, je commente, ciao fin de l'histoire Et la plupart des gens commentent pas, like pas en fait tu vois Donc en fait quand tu désacralises ça T'as aucune raison de te prendre le choix de bosser pendant des heures et des heures sur un poste. T'as ton idée, tu la structures, tu chiades le poste. Parfois, tu fais un poste un peu plus copier-aïté comme celui que t'as pu lire. J'ai pris une petite demi-heure pour l'écrire, ça me faisait marrer. Et après, ça vient en faisant. Mais t'as pas besoin d'un poste parfait, aucun poste n'est parfait. Moi, je fais plein de postes de merde parfois. Mais je me dis, dans le poste de merde, il y a peut-être une idée un peu sympa qui va faire réagir quelqu'un, etc. Et force est de constater que ça marche relativement bien. et je pense que d'ailleurs les gens préfèrent ce côté un peu imparfait cette granularité tu vois qu'un truc parfait, lisse, trop chiade parce que c'est faux en fait j'aime pas ce mot mais c'est pas authentique c'est pas un truc sincère, c'est un truc qui est trop bossé et j'aime pas en fait, après c'est une question de brand aussi tu vois mais j'aime pas ce côté trop trop raffiné, trop parfait trop lisse, je trouve ça profondément emmerdant et pour une brand authentique même si j'aime pas ce terme t'es pas lisse en fait tu te dois d'être comme t'es et de faire des choses imparfaites,

  • Marine Adatto

    à mon sens en tout cas c'est ma vision des choses alors quand tu fais un poste comme celui que j'ai lu justement en intro t'as quoi dans la tête ?

  • Thomas Ryvol

    ce poste c'est un de mes grands combats entre guillemets qui est le combat du prestige versus le profit. Parce que j'ai le sentiment qu'on vit dans une société où le prestige est surcoté et le profit est sous-coté. C'est-à-dire, en fait, de nos jours, monter une boîte pas forcément très sexy, mais qui fait 2-3 millions par an, c'est moins bien vu que monter une boîte qui ne fait pas de cash, mais lever des fonds, aller à la BPI, aller à Station F ou autre, et passer dans les médias et passer sur BFM Business. et c'est même pas caricatural, c'est réel en fait, on ne juge que le prestige en ce moment. Il n'y a que ça, tu vois. Et alors petit à petit, on commence à s'intéresser du coup aux cas générés par les boîtes, à la marge, etc. Mais en ce moment, ce qui fait rêver, c'est de lever des fonds, lever des millions, c'est de passer à la télé, c'est de passer dans Forbes. C'est d'annoncer un chiffre d'affaires de 30 millions par an avec zéro marge. On ne sait pas que tu as zéro marge, mais tu te dis je fais 30 millions par an, c'est d'avoir 300 salariés et en fait c'est ce qui fait rêver. Et ce qui est terrible, c'est qu'en fait dans le monde de l'entrepreneuriat, c'est ça qui fait rêver, mais ça, c'est pas la réalité, c'est pas atteignable et c'est pas ce qui est pérenne, tu vois. Et quand je prends cet exemple, alors bien sûr après j'ai un peu copié la réalité de l'histoire, tu vois, mais c'est une vraie discussion qui a eu lieu. où j'ai discuté du coup avec un ancien gars que j'avais croisé à l'ESSEC, qui est une super école, maintenant je me suis barré en cours de route, pour des raisons personnelles. Et je trouvais cet échange en fait archi révélateur, sur le côté, il ne s'intéressait pas à comprendre ce que je faisais, il ne savait pas que je générais plus de cash que lui, mais je n'ai pas cherché à lui dire, tu vois. Mais il exhibait fièrement. Le paraître, sa sacoche, son costume, son appart à la city, ses 100K annuels, ses semaines de boulot intenses, etc. Et je me suis dit, putain, mais en fait, dans quel monde on vit ? Pour que, selon toi, ce soit prestigieux et un signe ostentatoire de performance et presque d'épanouissement, que de me montrer ça, en fait, tu vois. Ce truc de, ouais, j'ai un super diplôme, j'ai une super boîte. Je fais du cash, j'ai un super appart, j'ai ma sacoche, je suis content, je me dandine et tout, tu vois. Alors qu'à côté, moi mon quotidien c'est de rencontrer des gens qui ont une super expertise, qui font pour certains beaucoup de cash à terme, mais qui sont pas connus, qui sont pas prestigieux, qui sont pas en costume trois pièces tous les jours, qui ont pas d'appart à la city, certains ils ont des petites baraques et tout, mais ils pourraient s'acheter des trucs de dingue, tu vois. Et en fait, mon gros truc du moment c'est qu'on arrête de se toucher en fait sur les trucs soi-disant prestigieux. et qu'on reparte sur ce que j'appelle les boring business, un truc un peu chiant, mais qui marche bien. En fait, on a glorifié pendant longtemps ce qui était beau et ce qui rendait bien dans les médias. Et c'est cool, ça peut être bien, c'est super de monter des énormes boîtes, lever des fonds, etc. C'est génial, tu vois. Mais ce que je veux dire par là, c'est que ce n'est pas une finalité en soi. Et en fait, tu peux être un entrepreneur très épanoui et très prolifique sans créer une licorne, tu vois. Moi, j'appelle ça créer un poney. Un poney, ce n'est pas sexy, personne ne le fait et tout, tu vois. Mais putain, un poney, il peut avancer, tu vois. Et en fait, le poney, il avance. C'est endurant. Oui, c'est endurant, il avance, etc. Et à côté, tu as parfois la licorne qui est là, sur les podiums, qui fait la star, qui brille, etc. Alors c'est bien, il nous faut des licornes, je caricature. Mais voilà, moi j'ai envie de rendre les lettres de noblesse au business pas forcément très sexy, au business pas shiny, et surtout au business prolifique. Il y a un truc qui m'intéresse quand j'analyse un business, c'est de regarder la marge à la fin de l'année. Parce qu'en fait, tu peux faire 10 barres de chiffre à l'année, si t'as zéro marge, c'est quoi l'intérêt en fait ? Alors on va me dire oui, la valo, etc. En fait non, c'est pas que ça, tu vois. Et j'ai vu beaucoup d'ailleurs de fondateurs de start-up, connus, des copains, qui me disent, mais en fait, ce qui est ouf, c'est que des solopreneurs, solopreneuses à côté, vivent mieux que moi au quotidien et se versent, mais quatre fois ce que je me verse, son salaire mensuel. alors que leurs boîtes sont connues au bataillon que c'est même pas des boîtes parfois c'est juste alors c'est plus des entreprises c'est des boîtes maintenant structurées c'est genre des SARLU, des AURL etc donc voilà, donc il y a tout ce point de qu'est-ce que tu cherches dans la vie c'est super de monter une belle boîte quand tu fais bouger les choses etc c'est une super mission mais si tu dis je veux un business qui me permette de vivre de kiffer, de libérer du temps d'être libre tu vois, de passer du temps avec mes proches mes gosses etc c'est pas forcément la solution la plus shiny je monte une start-up, je lève des fonds je passe à BFM, je me fais un pull brodé c'est pas forcément le truc le plus dingue c'est ce qu'il y avait derrière et je sais qu'en tout cas le terme combat est un peu fort mais c'est mon truc du moment arrêter de vouloir spécialement de vouloir forcément monter des boîtes énormes, lever des fonds faire ce truc de prestige et aller chercher des business rentables qui vous font kiffer et créer des business qui vous permettent, si vous voulez, de bosser deux jours par semaine pour passer cinq jours avec votre famille, tu vois. Et puis parfois, ça va être sept jours sur sept. Et puis parfois, ça va être j'arrête de bosser pendant un mois. Et en fait, la vraie finalité pour moi, c'est plus ta qualité de vie que le cash que tu génères. Alors oui, le cash te permet derrière de libérer du temps, mais tu as un moyen avec des business, c'est pas forcément très sexy, d'accéder à une qualité de vie hors du commun, tu vois.

  • Marine Adatto

    C'est un peu ce que vous enseignez au Sales Lab finalement. C'est-à-dire que quel que soit le business, alors il y a quand même des business un peu sexy, ce que je veux dire c'est que chaque business peut être sexy si c'est quelque chose qu'on aime, grosso modo c'est ça. Moi, j'ai fait un de vos challenges et je me suis inscrite au Sales Lab aussi. J'adore. Petit moment de publicité. Mais en tout cas, une chose que j'ai vraiment retenue, c'est cette utilisation forte de LinkedIn. Juste une question pour revenir par rapport à ce poste que tu as écrit et ce que tu disais précédemment, où à la fin, il y a peut-être cinq personnes qui vont te dire c'est cool. Ce poste-là, qu'est-ce qu'il t'a apporté ? Est-ce qu'il t'a apporté des clients ? Est-ce qu'il t'a apporté des soutiens ?

  • Thomas Ryvol

    Oui, c'est intéressant. Alors souvent, les postes les plus viraux, tu vois celui-là, il a dû faire 10 000 likes et un million de vues. Souvent, les postes les plus viraux ne sont pas ceux qui t'apportent du cash. Les posts les plus viraux, ils t'apportent de la visibilité, de la preuve sociale et de la crédibilité, parce qu'on se dit putain, s'il fait beaucoup de likes, c'est qu'il est bon, ce qui n'a absolument aucun lien. Mais les gens sont convaincus que plus t'as d'abonnés, plus t'as de likes, plus t'es bon. J'ai pas compris pourquoi, c'est une sorte de preuve sociale, tu vois, des réseaux. Donc ça m'apportait de la visibilité, et après mon but c'est après un post virage, c'est faire un post expertise, très précis, pour convertir l'audience qui est arrivée. Mais en fait moi faire des likes, je m'en fous, tu vois. Faire des likes, je m'en tamponne, ça ne me sert à rien, c'est cool pour l'ego, je fais un poste avec des likes, ok c'est cool, le lendemain tu t'en fous. Par contre, attirer du monde et le lendemain faire un poste expertise avec des gens qui voient ce que tu fais, et du coup avoir 20 demandes de rendez-vous le lendemain, ça c'est cool. Donc voilà, ce poste m'a apporté un peu de business, et systématiquement après un poste viral, c'est poste expertise, un ou deux postes. Alors généralement maintenant ce que je fais c'est après un post viral Je fais un post un peu clivant Exprès pour virer de mon audience Les gens qui sont abonnés Comme ça Et les gens trop fermés d'esprit, les gens chiants, les gens relous En fait j'ai un filtre tu vois Un filtre à casse couille un peu tu vois Donc après un post trop viral Je me dis là j'ai trop de visibilité par rapport à ce que je mérite Donc je vais faire un post un peu clivant Jusqu'y pique un peu Pour garder dans l'audience les gens marrants les gens ouverts, virer les renfroignés, etc. Et après, poste à valeur ajoutée pour convertir l'audience qui reste.

  • Marine Adatto

    Donc, tu as quand même une stratégie éditoriale.

  • Thomas Ryvol

    Oui, mais ça se fait comme ça. C'est une sorte de stratégie, mais je ne me dis pas, tiens, j'ai fait ça, le lendemain, je fais ça, et sur le lendemain, je fais ça. Je sais, là, j'ai fait beaucoup de visibilité sur cette semaine. Là, il me faut un poste qui trie un peu tout ce truc. Donc, tu fais un poste qui fait grincer des dents. et tu gardes les gens marrants, tu vois un peu comment ça réagit, etc. Et après, post-expertise. Et là, ça convertit.

  • Marine Adatto

    Et là, ça convertit. Ok. Alors justement, selon toi, est-ce qu'il faut être clivant pour percer rapidement ? On entend beaucoup ça.

  • Thomas Ryvol

    C'est un vaste sujet. Je pensais que oui.

  • Marine Adatto

    Je t'ai convaincu que oui. Et en fait, il y a percé et percé. Il y a percé, si tu veux des abonnés, tu peux être clivant. Et tu vois, sans aucune prétention, n'importe qui demain peut te dire je fais un post viral J'ai plein de thématiques, si tu veux, je te fais ce câble, je t'en ai dinguerie.

  • Thomas Ryvol

    Donc est-ce qu'il faut être clivant pour être viral ?

  • Marine Adatto

    Donc non, je ne pense pas. Alors, clivant pour être viral. Il faut être clivant pour être viral. Mais la question c'est, est-ce qu'il faut être viral ou pas ? Il faut être viral si tu recherches de la gloire, si tu veux beaucoup d'abonnés. Et c'est très facile de l'être. Tu vois, je fais ce caméra, il y a un micro, je peux sortir une grosse dinguerie, un truc faux, un truc complotiste, un truc... Alors, qu'est-ce qui marche en ce moment ? Les fake news, les trucs misogynes, tu sais, toutes ces conneries-là. Ouais, ça marche, c'est viral, en fait. Et du coup, tu fais beaucoup, beaucoup de vues, beaucoup de commentaires. Et ce que ça t'apporte derrière, en fait, c'est des emmerdes. pas de cash et potentiellement pas grand-chose en fait. Donc la question c'est, pourquoi on veut être viral ? On veut être viral pour avoir beaucoup d'abonnés. Pourquoi on veut beaucoup d'abonnés ? On veut beaucoup d'abonnés pour avoir de la preuve sociale et pour montrer aux gens, regarde, j'ai 100 000 abonnés sur une plateforme. Et en fait ce qui se passe, c'est que tu as des gens qui ont 100, 150, 200 000 abonnés et qui font 1000 balles de chiffre d'affaires par mois. Mais tu as des personnes par contre qui ne sont jamais virales, qui ont 5, 6 000 abonnés qualifiés. et qui font littéralement 50, 60, 70 000 euros par mois de revenus. Donc la vraie question, c'est pourquoi on va être viral ? C'est ça le truc, tu vois. Moi, à mon sens, j'ai pensé au démarrage que pour percer rapidement, il fallait partir viral et être clivant. Et je pense que c'est une connerie. Pourquoi ? Parce qu'en fait, ça te pousse à pervertir ton approche, ça te pousse à ne pas avoir un discours nuancé. Alors tu vois, typiquement... Sur la plupart de mes postes LinkedIn, je ne fais pas la thèse, l'antithèse et la synthèse dans le poste, parce que sinon tu n'as pas d'engagement, je fais la thèse. Donc c'est volontairement pas nuancé, pour qu'on puisse venir me voir en commentaire et me dire Attends, tu ne m'as pas dit ça, ce n'est pas complet, etc. Que ça puisse s'engager, faire plus de vues. Et je sais que plus de vues dans mon tunnel, ça fait plus de visites de profils, plus de visites de sites, et donc plus de conversions. Et si je cherchais à être clivant par la nature, ça pourrait presque me desservir. Et en fait ce qui se passe c'est que parfois tu veux être clivant parce que c'est un peu la norme, on dit sur les réseaux pour percer il faut être clivant, et ça détruit tellement ton image qu'en fait tu choppes des abonnés, tu choppes des likes, mais tu passeras jamais avec des boîtes sérieuses, et ça va te desservir. Je sais qu'en tout cas, à titre perso, après deux ans et demi, trois ans de création de contenu sur LinkedIn, je ne cherche plus à forcément être clivant parce que ça me gonfle, parce que c'est une approche fausse, pas authentique, c'est pas nuancé. La vérité est toujours dans la nuance et l'absence de nuance, c'est le début de la connerie. L'absence de nuance et l'absence d'humilité, parce que souvent c'est ça, tu vois, un bon poste, le cocktail parfait pour que ce soit clivant et viral. C'est une opinion assez contradictoire, pas de nuances et un manque d'humilité. Tu vois, je peux te dire, voilà, je sais pas, les gens qui créent pas de contenu sur LinkedIn sont des touristes, ils se bougent pas le cul, c'est des flemmards, ils servent à rien. Faut vraiment qu'ils se secouent, c'est con tu vois Tu sors ça comme short, les gens vont se dire Oh putain merde, je commande Mais tout est faux en fait là-dedans C'est quelles sont les raisons, pourquoi tu crées pas de contenu Qui tu parles, de qui tu parles A qui tu parles, pourquoi C'est compliqué de créer du contenu, comment ça se fait Donc en fait, tu peux dire n'importe quoi Et être viral, et il y a plein de gens d'ailleurs sur les réseaux Je regarde parfois TikTok et tout En fait TikTok c'est 99% de conneries pures et dures Très viral parce que forcément On raconte de la merde avec un aplomb dingue qu'on commente, ça fait interagir, tu vois, mais ces gens-là ne font pas de business derrière, tu vois. Et alors après, on va me citer les exemples des andro-tates qui ont été extrêmement, qui sont partis virals de ouf, tu vois, qui ont fait des centaines de millions de vues, etc., et qui sont millionnaires. Mais en fait, ça, c'est 0,1% des gens. 0,01% des gens. Et ces personnes-là, c'est pas des personnes qui se sont dit Je vais d'abord chercher à être virale et ensuite je vais faire du cash. C'est des personnes qui sont devenues millionnaires et qui se sont dit Tiens, maintenant ce qui me manque, c'est de l'ego, de l'image, du pouvoir, donc je vais commencer à raconter de la merde pour être visible. Et souvent, on se trompe sur l'approche. On se dit, mais attends, regarde, les mecs, ils font vraiment du cash. T'as vu, ils ouvrent leur gueule, ils disent ce qu'ils veulent, etc. En fait, c'est pas l'approche. L'approche, c'est commence par parler de ce pourquoi t'es bon, à être reconnu pour ton domaine d'activité, partage quelques opinions. En fait, de base, si t'es déjà sincère, t'es clivant par nature. Moi, en te disant, le prestige, je m'en tamponne, ce qui est d'ailleurs en partie faux, parce que tu peux pas complètement te tamponner du prestige et du regard des autres. Mais en te disant, pour moi, le profit est plus intéressant, j'en ai marre de la mode, des startups à foison à tout prix, faire tes suites brodées, tes machins, et te toucher sur BFM, etc. C'est clivant par nature, et c'est volontaire, tu vois. Mais je te dis pas... que ces gens ne sont pas pertinents. Pas du tout. Mon approche, c'est de dire, en fait, je prends cette image pour qu'on la retienne et pour qu'on se dise, putain, il a potentiellement raison. On peut être heureux et épanoui avec un business qui ne correspond pas aux standards des startups qu'on connaît actuellement. Donc, en fait, si la partie clivante peut servir à ce qu'on mémorise ton propos, là, c'est intéressant. Si la partie clivante de ton propos n'a pour but que la viralité, pour moi, c'est une connerie. Pourquoi ? Parce que ça sert pas à ton business, ça sert pas à ton propos, ça peut à l'inverse carrément te décrédibiliser, et en plus de ça, ça t'apporte des emmerdes. Des gens qui vont te casser les couilles pour rien, tu vois. Donc moi je l'ai vu sur des postes, j'ai tenté, des postes un peu clivants volontairement à l'époque, j'ai un peu tout tenté, tu vois. Et t'as des emmerdes, t'as des haters, t'as des chiés, énergie négative, t'as des gens potentiellement intéressés pour bosser avec toi sur des gros budgets qui disent Mais en fait, attends, moi ça m'intéresse pas de bosser avec quelqu'un comme ça, tu vois. Donc tu perds des clients ? Et donc voilà, il y a une sorte de surenchère en ce moment au clivage absolu et je pense, c'est mon gros sujet du moment que c'est une connerie que c'est débile que ça marche pas et que ça peut carrément être contre-productif donc à mon sens ne soyez pas clivants soyez juste sincères et par nature quand t'es sincère enfin je veux dire tu vois personne dans ce studio peut se dire je m'exprime librement à 100% sur les réseaux, c'est impossible. Ça n'existe pas. Parce que par nature, tu mets du filtre. Donc si tu veux, ton propos, ta conviction la plus profonde, elle est déjà clivante par nature. Qu'elle soit politique, sociale, économique, ce que tu veux. Donc si tu cherches par-dessus ça à ajouter une brique de clivage, laisse tomber. Ça fait un truc infâme, qui n'a pas de sens. Tu vois ce que je veux dire ? Donc à mon sens, c'est ça. Ne pas chercher le clivage par défaut. chercher un clivage s'il est honnête et s'il sert le propos. Si tu es le clivage au service du propos, ce n'est pas le propos qui est au service du clivage.

  • Thomas Ryvol

    Ok, très clair. Alors, du coup, pour quelqu'un aujourd'hui qui veut se lancer, il a un business, ou il a une idée de business. Parce que toi, le sujet aussi, ce que tu disais au début, c'est quand tu as une communauté, tu peux aussi créer et itérer avec elle sur ton produit. Admettons quelqu'un qui a un business et qui, jusque-là, avait fait de la prospection à l'ancienne et veut passer sur la nouvelle façon de prospecter, façon CELSLAB, on va dire. Comment on y fait ?

  • Marine Adatto

    Alors déjà, identifie ce que tu fais. Ta zone d'expertise, ta zone de génie. Pourquoi tu fais ça ? Pour qui ? Quelle est ta cible ? Qu'est-ce que tu lui apportes ? Et après, tu te poses une question très simple. Enfin, plusieurs questions. Comment je fais pour que les gens sachent ce que je fais ? Donc, il faut montrer ce que tu fais, en parler. Comment je fais pour que les gens aient confiance en mon expertise ? Donc donne de la valeur, partage ce que tu sais faire, montre-moi tangiblement ce que tu sais faire, donne-moi des conseils, etc. Et troisième question, comment faire pour que les gens aient confiance en moi ? Et pour avoir confiance, il faut qu'il y ait un match et intellectuel et émotionnel, donc que tu partages un peu ton quotidien, ce que tu fais, pourquoi tu le fais, quelle est ta vision, quelles sont tes valeurs, etc. Et si tu réponds à ces trois questions de manière simple, Tu gagnes. En fait, il n'y a rien de plus facile que ça. C'est à la fois compliqué et à la fois simple. Toutes les choses les plus simples sont les choses par nature les plus compliquées, tu vois. C'est assez paradoxal. Mais tu te dis, il faut que je crée du contenu pour montrer ce que je sais faire. Il faut que je sois assez visible pour qu'il y ait assez de personnes qui me voient. Et il faut que je donne des raisons à la personne en face de moi de me contacter, donc que je crée un lien émotionnel. Donc ça veut dire poster régulièrement. Partager ce que je fais, partager des tips, des conseils. Souvent on se dit, attends, je ne vais quand même pas partager gratuitement ce que je fais de manière payante. Alors spoiler, ce que tu fais de manière payante, ce n'est pas le conseil, c'est l'application, c'est la mise en pratique. Mais en fait, ton conseil, ta théorie, elle existe, n'importe qui peut la sortir. Google la sort en trois secondes, donc en fait, elle n'a aucune valeur. Et c'est ça le gros changement de paradigme, c'est qu'en fait, la valeur en termes de théorie n'a aucune valeur dans ta bouche. mais elle a de la valeur pour tes prospects. Donc en fait, si tu veux, si toi tu le sais, c'est cool. Si tu te dis, je vais vendre tout ce que je sais, c'est sympa, c'est cool, ça peut te servir. Mais si tu te dis, je vais partager gratuitement de la valeur, créer de la confiance, me rendre visible, et partager potentiellement gratuitement ce que les autres partagent de manière payante. Et ensuite, je vais closer ces personnes pour la partie mise en pratique et accompagnement. Là, c'est intéressant. Pourquoi ? Parce que tu as apporté de la valeur, tu as créé de la confiance, et tu sais très bien qu'une personne, tu vois, je ne sais pas, prends l'exemple du sport. Un coach sportif peut te dire, fais ci, fais ça, mange ça, fais tes exercices, etc. Tu n'auras pas de résultat. Pourquoi ? Parce que tu ne passeras pas à l'action et tu ne vas pas mettre en pratique. En revanche, si tu te dis fais ci, fais ça, etc. Moi, je peux t'accompagner sur trois mois et te filer un cadre et un truc de commitment pour que tu puisses venir chaque jour me dire j'ai fait ci, j'ai fait ça, je me suis entraîné, etc. Là, tu auras du résultat. Et en fait, souvent, sur la plupart des business de service, parce que c'est de ça qu'on parle, souvent sur LinkedIn, c'est du business de service en B2B. Tu partages de la valeur, les gens découvrent ton expertise, te voient comme le référent et comme l'expert, même si t'es pas vraiment d'expert, mais comme le référent en tout cas sur un domaine, et se disent le jour où j'ai besoin de quelqu'un sur ce domaine-là, je fais appel à cette personne, puisque depuis un an en fait, tous les jours cette personne me bombarde de valeur. Donc voilà, le sujet c'est ça en fait, c'est comment tu fais pour devenir l'intermédiaire de référence sur l'expertise et sur la confiance. C'est le seul sujet tu vois en fait. Donc il y a un truc vachement décomplexant, t'as pas à te prendre le chou, t'as pas à réfléchir à l'avance. à un planning, un an à l'avance, etc. C'est, quelle est ton expertise ? Montre-moi ce que tu sais faire. Pourquoi toi ? Et après, puisque tu as forcément des concurrents, pourquoi j'irais chez toi ? Et ça, c'est ce qu'on appelle le monobole personnel. C'est qu'en fait, il y a plein de gens qui font ce que tu fais, mais personne ne le fait comme toi et personne n'est toi. Personne n'a la même brand que toi, tu vois. Nous, typiquement, on aide des entrepreneurs et des small business à faire plus de cash via LinkedIn. Je pense que dans le monde, il y a littéralement des milliers de personnes qui font ça. Parfois, certaines sûrement mieux que nous. C'est évident, tu vois. On n'est pas forcément les meilleurs. On sait qu'on est bons, on sait qu'on a des gros résultats, mais il y a forcément des gens meilleurs. Pourquoi on a autant de demandes en ce moment ? La brand. Ça fait trois ans que tous les jours, on partage de la valeur aux gens. Donc en fait, le jour où les gens se disent, tiens, j'ai envie de me faire accompagner sur cette partie-là, c'est bon, je sais qu'ils font appel, tu vois. Je match avec leurs valeurs, j'apprécie leur poste, j'apprécie le délire un peu, pas clivant, mais tu vois, un peu sincère, sans trop de bullshit, un peu direct, etc. Ça me fait marrer, j'apprécie l'humour, go, c'est bon, on y va. Et donc en fait, la raison pour laquelle on a beaucoup de clients, c'est l'expertise, les résultats et la brande. C'est j'aime votre approche, je sais qu'avec vous je ne me ferai pas chier, il n'y aura pas de blabla, on va se marrer, on va passer du bon temps et ça va être assez bourrin pour que je puisse avoir du résultat dans un mois. Et c'est la brande, tu vois. Donc en fait, c'est assez simple, ça prend du temps, mais j'aime bien moi ce truc qui dit qu'en fait, les choses simples qui perdurent dans la durée, qui perdurent dans le temps, c'est plus correct, sont souvent plus efficaces que les stratégies trop chiadées qui durent deux mois.

  • Thomas Ryvol

    Oui, c'est plus pérenne et c'est finalement moins fatigant.

  • Marine Adatto

    Carrément, complètement.

  • Thomas Ryvol

    Comment est-ce que tu vois l'évolution de ta marque personnelle depuis le début ?

  • Marine Adatto

    C'est une bonne question parce que je n'ai pas trop pris de recul par rapport à ça. Je sais qu'au démarrage, j'avais une approche un peu plus clivante justement, un peu plus provoque parce qu'il fallait que je me démarque et que c'était ma vision des choses au démarrage. Et là, plus le temps passe, plus on a une boîte qui scale malgré tout. On reste trois sur la boîte avec mon frère Maxime et Fabien. On ne veut pas prendre de salariés. On pourrait très bien être 30, on pourrait, mais on ne veut pas. Par contre, on a une boîte qui scale en termes de performance, en termes de nombre de clients, etc. Et je veux porter cette vision. Le but, c'est d'aider, en tout cas à moyen terme, 10 000 indépendants et entrepreneurs à développer leur business à travers la création de contenu et LinkedIn. C'est notre goal, tu vois, court-moyen terme, on va dire. On sait qu'on va y aller. Donc par défaut, il faut une brand peut-être un peu moins clivante, justement, plus mainstream. Ce qui ne veut pas dire que je vais lisser mon discours exprès, volontairement. Mais je vais plus accentuer sur l'expertise et sur les conseils. Et sur la partie plus motivationnelle, qui parfois peut être perçue comme du bullshit, mais qui marche quand même très très bien, parce que ça a un impact sur les gens. plus que sur le côté je donne mon avis, je suis un peu trop tranché volontairement, tu vois donc voilà, c'est une vraie réflexion je sais que en rentrant justement dans le clivage j'ai fini par parfois tenir des propos qui étaient dénués de nuances et ça me gonfle parce que ça ne me correspond pas j'aime ce qui provoque, ça me fait rire, tu vois mais si tu veux, les gens oublient ce que tu dis mais n'oublient jamais comment tu les fais sentir et je me suis rendu compte que parfois avec certains propos L'impact n'était pas celui que je voulais. Au lieu de motiver, de donner envie de se bouger le cul, ce que j'aime bien piquer pour justement donner envie de passer à l'action, ça pouvait parfois avoir un peu l'effet inverse, un peu démoralisant de se dire... Putain, je sais pas si j'y arriverais, ça me paraît trop gros, trop beau, c'est trop brutal, je sais pas, je me sens pas soutenu.

  • Thomas Ryvol

    Tu t'es rendu compte qu'il y avait des gens qui avaient été heurtés par tes propos ?

  • Marine Adatto

    Ouais, ouais, ouais, enfin pas forcément heurtés, mais en tout cas que l'impact n'était pas forcément celui que je voulais, tu vois. Donc je vais rééquilibrer ma brand et passer sur un truc un peu plus... Plus mainstream, tu vois, avec toujours autant de valeur en termes d'expertise, toujours autant de piment, mais moins de brutalité. Je pense que ce sera plus sympa. En tout cas, ça va permettre de porter la vision.

  • Thomas Ryvol

    Ok. Qu'est-ce qu'il faut aujourd'hui pour avoir un bon profil LinkedIn et réussir à vendre ?

  • Marine Adatto

    Bonne question. Réponse courte.

  • Thomas Ryvol

    Réponse courte ou pas ?

  • Marine Adatto

    Ouais, mais en fait, encore une fois, il faut...

  • Thomas Ryvol

    Réponse actionnale, j'ai envie de te dire.

  • Marine Adatto

    Il faut qu'on comprenne ce que vous faites, déjà, première étape. Je pense que la plupart des profils LinkedIn sur lesquels je passe, je comprends rien. Soit parce que c'est pas clair, soit parce que c'est tellement brandé. qu'on ne comprend plus ce qu'on vend. C'est typiquement parfois dans la communication, au lieu de te dire je t'aide à créer une brand forte, ça peut être je mets des paillettes dans ta vie. C'est un truc tellement spirituel qu'en fait tu ne comprends rien à ce que la personne fait. Donc ça c'est le premier pain point, c'est qu'en fait tu arrives sur un profil LinkedIn et tu ne comprends pas ce que fait la personne. et sachant qu'en fait la durée de visite d'un profil est de 6-7 secondes si la personne ne comprend pas c'est déjà paumé donc première étape c'est une proposition de valeur claire différenciante ensuite il me faut de la confiance c'est de la preuve sociale donc il faut que je vois les boîtes avec lesquelles tu as bossé il faut que je vois quelques témoignages il faut que je sache en fait que tu es bon dans ce que tu fais c'est important et après il me faut de la valeur en fait si tu veux l'équation valeur plus confiance C'est l'équation qui marche dans la vente, qui marche sur un profil LinkedIn, qui marche partout. C'est une cible clairement définie, une offre définie, une proposition de valeur qui est claire, évidente et tangible, de la preuve sociale pour être assurée, quelques témoignages. Et voilà, et des postes à valeur ajoutée Et que je me dis, tu vois j'arrive sur un profil, ok je comprends ce que tu fais, c'est cool Je pars du principe que t'es un charlatan, je me rends compte que non parce qu'en fait il y a du témoignage etc Et je me dis bon c'est cool il y a quelques témoignages, à tous les coups c'est ses potes, en fait il y a zéro valeur Et là je vois des postes et je me dis putain en fait c'est vachement cool quand même Et donc quand je vois ta promesse de valeur, de la preuve sociale, que j'ai confiance et que je vois de la valeur C'est plié, tu vois. En fait, c'est pas très complexe. Ça prend du temps parce qu'après, voilà, nous, on apprend à faire des vrais tunnels, comme tu l'as vu dans le détail, tu vois, mais la base de la base, c'est montre-moi ce que tu sais faire, pourquoi je devrais avoir confiance en toi, pourquoi je devrais t'écouter, pourquoi je devrais m'abonner à toi. Et voilà, après, le parcours de conversion, c'est toujours un truc où si tu veux... tu découvres la personne, tu n'achètes jamais directement, tu vas t'abonner, tu vas voir du contenu, la confiance va s'instaurer petit à petit, tu vas découvrir de la valeur, etc. Et après, un jour, tu vas dire, en fait, c'est bon, ça fait six mois que je t'écoute, j'ai un besoin, j'achète, tu vois. Donc voilà, je sais que, par exemple, la petite perso... Récemment, j'avais besoin d'un monteur et d'un cadreur pour des prises vidéo. J'ai commencé à faire une recherche, Google, etc. J'étais sur Insta ou LinkedIn, je regardais les profils. Tiens, montre-moi ce que tu sais faire, qui sont tes clients. Est-ce que tu as quelques exemples de vidéos ? Est-ce que tu peux montrer ce que tu conseilles ? Quelques recommandations, etc. Et en cinq minutes, c'était plié. Le devis était signé, j'avais contacté le gars, c'était payé. Fin de l'histoire, en cinq minutes. Donc en fait, ce qu'il faut c'est de la valeur et de la confiance. Et je cesse de le... enfin j'arrête pas de le répéter, parce que je sais que c'est le truc le plus important, qu'on oublie souvent. Tu vois, on se dit, je vais faire ma bannière, ça va être joli, je vais faire des trucs, puis après je vais raconter mon histoire, mettre mes diplômes, etc. Ça peut être cool, tu vois, mais en fait, en vérité, ton histoire, dans la partie info, on s'en fout. Ce qu'on veut c'est comprendre tes valeurs, qui t'es, quelle est ta vision, qu'est-ce que tu défends. Ton CV, on s'en tamponne. il y aura toujours une exception mais généralement on s'en fout diplôme ici, diplôme là expérience passée, pareil je m'en fous montre-moi ce que t'as fait, qui sont tes clients qu'est-ce qu'ils disent de toi pourquoi quand tu veux m'accompagner sur tel ou tel domaine c'est intéressant de passer par toi, pourquoi tu t'y connais qu'est-ce que t'as fait ça m'intéresse bien plus de savoir que t'es passé par telle ou telle école ça c'est du prestige en fait, j'en fous tu vois on retombe dessus tu vois et c'est pas un truc pour le coup c'est pas clivant, c'est vraiment réel c'est qu'en fait les gens veulent de la valeur et de la confiance et ça se crée pas alors si tu veux, un grand diplôme une grande école peut participer au prestige mais dans la plupart des business B2B auxquels on s'adresse sur les personnes qui viennent nous voir au quotidien on s'en fout quoi tu sors de Dauphine ou d'HEC ou que t'as pas fait de diplôme ou que t'as pas de diplôme, on s'en fout si t'as une bonne expertise, go on bosse ensemble, donc le plus important c'est ça valeur confiance et je te jure que c'est résumé de manière un peu simple mais le combo création de valeur ajoutée création de confiance et régularité, ça surpasse toutes les stratégies, à mon sens. Je le vois, au quotidien, avec des gens qu'on accompagne systématiquement. Quand t'es rigoureux, que t'apportes de la valeur, que tu crées de la confiance, tu gagnes très, très, très, très bien ta vie. Et sachant que nous, la promesse, c'est pas... c'est pas de faire 2 millions par an tu vois t'en as qui le font la promesse c'est t'as un bon niveau de vie avec déjà 5-6 000 balles de revenus net par mois t'as déjà un très bon niveau de vie et ça avec beaucoup de valeur un bon profil LinkedIn 2-3 000 abonnés qualifiés des éléments de confiance etc t'y es quoi tu vois Donc voilà, le point, c'est ça. C'est de te dire qu'est-ce que je cherche, qu'est-ce que je veux, est-ce que je veux du prestige, est-ce que je veux beaucoup d'abonnés, ou est-ce que je veux me créer une petite communauté, avoir de bons revenus, être bon dans ce que je fais, bien m'entourer, etc. Et puis après, développer mon revenu petit à petit, tu vois. Mais ce trio, la régularité, valeur et confiance, ça fait des miracles. Et en fait, c'est pas sexy, tu vois, parce que c'est pas un hack, c'est pas un truc qui tiendrait sur un carousel avec 20 pages, y'a pas de hack, d'algo, de machin et tout, tu vois. mais l'avantage de ça c'est que c'est un truc qui marchera encore dans 10 ans parce que dans 10 ans les gens les plus rigoureux seront les meilleurs parce que dans 10 ans on aura besoin de confiance et parce que dans 10 ans on aura besoin de valeur que ce soit sur LinkedIn, TikTok, Instagram peu importe tu vois donc moi j'ai une vision du business en fait où si ce que tu fais maintenant marche dans 10 ans c'est que généralement c'est bon signe et après il y a toujours des hacks d'algo oui ça existe comment faire pour avoir une belle catchline pour cliquer sur voir plus et faire plus d'impression, oui Oui, après, c'est sûr que si je poste le mardi à 9h, je fais plus de vues que si je poste le mercredi à 2h du mat, évidemment. Mais je mets toujours l'humain avant l'algo. Souvent, on veut comprendre l'algo pour faire du cash sur les humains. C'est souvent ce qui se passe. Et je préfère, moi, comprendre l'humain pour faire du cash grâce à l'algo derrière. Je préfère avoir le truc comme ça. Et l'avantage, c'est que, force est de constater que ça marche bien. Nous, pour le coup, ça a très bien décollé. Mais sur toutes les personnes qu'on accompagne, il y a des gros succès. Et il n'y a pas de magie. C'est parce que ce sont des personnes qui ont une bonne expertise. Et qu'ensuite, on sait les aider à mettre en avant cette expertise.

  • Thomas Ryvol

    C'est important ce que tu dis, parce que c'est vrai qu'on est quand même à un moment où il y a une explosion. des réseaux sociaux, ça fait longtemps qu'ils ont explosé mais là il y a eu aussi une course sur LinkedIn où tout le monde je vois ceux qui viennent vers moi me disent mais comment je sais pas avoir une communauté super vite mais c'est pas grave en fait de pas avoir 150 000 personnes en soi il faut juste ce que tu disais avoir une communauté qualifiée c'est ça,

  • Marine Adatto

    le super vite il pue toujours dès qu'on me dit tu peux avoir ça vite Que ce soit pour de l'investissement, pour des communautés, pour du résultat, tout ce que tu veux, moi j'y crois pas. J'y crois pas parce que le super vite n'existe pas. En fait, structurellement, on fait pas du business depuis 10 ans, tu vois. Ça fait très très longtemps que tout le monde fait du business. Et les meilleures stratégies sont souvent les plus pérennes, tu vois. Donc après, t'as parfois des stratégies éclaires et des trucs. On a déjà fait à l'ancienne pour des clients, monter des comptes Insta de 0 à 100k abonnés en 8 semaines. On l'a fait pour un client suisse il y a quelque temps sur une autre boîte avec Fabien. C'est cool, tu vois, mais ça apporte pas grand chose. Alors qu'en fait, te dire, j'ai mon business, j'ai une bonne expertise, il me faut potentiellement pas 500 clients par mois pour que ça performe, tu vois. Généralement, les gens, il leur faut, je sais pas, le pan est moyen chez nous, c'est 1500 balles. Allez, 6-7 clients par mois, c'est bon, t'enlèves quelques charges, t'as quasiment que dalle comme charge, t'as déjà un bon revenu, tu vois. 6-7 clients par mois, t'as une audience de 1000 personnes qualifiées. c'est bon quoi, tu tiens deux ans, tu vois. Et ton audience, elle se développe petit à petit, tu vends de plus en plus cher, etc. Ça suffit. Après, le nombre d'abonnés te donne une légitimité, crée de la preuve sociale, c'est prestigieux, on se dit putain, t'es 20 000 abonnés, 30 000 abonnés, c'est quelqu'un, tu vois. Ouais. Oui, potentiellement. Mais c'est pas le plus important à court terme, tu vois. Encore une fois, est-ce que tu veux du résultat ? Est-ce que tu veux du cash ? Est-ce que tu veux du profit, des likes ? Est-ce que tu veux de la gloire ? C'est une vraie question à se poser. Il n'y a pas de jugement de valeur, tu vois. C'est juste que je sais qu'en tout cas, nous, sur les personnes qu'on accompagne, ces personnes-là s'en foutent de la gloire, en fait, tu vois. Elles s'intéressent à la brand dans la mesure où la brand sert le business, tu vois. Et en fait, une personne à la brand très forte, ça peut être une petite communauté de 3 à 4 000 abonnés. mais extrêmement qualifiés, qui t'apprécient pour ce que tu fais, et qui sont quasiment des fans incontestés de ton boulot, tu vois. Alors qu'à l'inverse, tu peux avoir 50 000 abonnés, mais zéro brand. donc il n'y a aucun intérêt à faire grossir un compte rapidement si tu n'as pas de brain, si il n'y a pas de valeur et tout derrière donc voilà, ma vision des choses c'est ça prenez le temps n'essayez pas de rusher les choses et c'est comme dans tout, de base je suis issu du sport ma première boîte c'est dans le sport le sport tu ne peux pas en fait prendre 10 kilos de muscles en 2 mois ça n'existe pas tu ne peux pas perdre 50 kilos de manière pérenne en 1 mois ça n'existe pas Par contre, tu peux te dire, alors si après tu as des programmes où on te dit, tu vois, ça c'est les dérives du marketing, on te dit, ouais, perds 10 kilos en deux mois. Alors ouais, tu vas les perdre. Tu vas perdre du gras, tu vas perdre du muscle, tu vas tout perdre, tu vas perdre de la flotte, tu vois. Et tu vas les reprendre juste après, parce que ça va être tellement hardcore que ton organisme ne va pas comprendre. Donc tu vas les reprendre dans le mois qui suit. Donc c'est pas pérenne. Alors si on te dit, tu vas perdre 5 kilos sur l'année. Tu vas faire ton petit programme, tu vas perdre tes 5 ou 10 kilos sur l'année et tu vas jamais les reprendre. Parce que tu vas instaurer de nouvelles habitudes, etc. Et en fait, je vois tout moi sur la pérennité. C'est comme quand tu construis un business, tu vois. Dès que quelqu'un me dit je veux faire ça vite, j'ai un red flag je dis écoute, c'est impossible, on ne passe pas ensemble, tu vois. Tu peux avoir du résultat à court terme, mais il faut que ta logique de réflexion soit vécue et perçue à moyen et long terme. Sinon, à mon sens, ce n'est pas pérenne, tu vois.

  • Thomas Ryvol

    C'est intéressant de répondre là-dessus parce que l'IA, parlons de l'IA, il y a beaucoup de gens qui ont une stratégie hyper court-termiste avec l'IA et qui se sont lancés sur les réseaux sociaux et notamment sur LinkedIn en se disant allez, vas-y, je poste tous les jours et je fais des posts de chat GBC Quel est ton avis là-dessus ?

  • Marine Adatto

    J'ai un avis très salé.

  • Thomas Ryvol

    Vas-y, je t'en prie.

  • Marine Adatto

    J'ai un avis très salé, c'est qu'en fait, l'IA c'est cool. C'est une révolution, ça va être exceptionnel, de mieux en mieux. Ça va changer nos vies, ok. Maintenant, les gens qui démarrent sur LinkedIn ou sur un réseau en créant 100% de leur contenu avec une IA, c'est du paluchage complet. C'était pas foutu de créer une audience de 1000 personnes avec ton contenu à toi et ton cerveau. viens pas me casser les couilles en fait l'IA c'est bien ça peut t'aider pour faire de la curation ça peut t'aider pour trier ça peut t'aider à trouver une accroche qui marche bien mais les gens qui te disent moi je prends une IA pour tout faire et je démarre, j'ai rien créé, j'ai pas créé de contenu mais j'ai le chat GPT qui fait mes postes je suis en mode va loin de moi, très loin de moi parce que c'est absurde tu vois c'est absurde en fait je te parle depuis tout à l'heure de valeur, de confiance d'authenticité etc et là on me parle d'un algo d'une machine qui va créer des trucs à ma place et ça se voit en plus j'envoie de plus en plus moi des contenus qui sont créés par une IA aussi bien des posts que des commentaires franchement dans 95% des cas c'est vraiment un chier si c'est pas dans 100% des cas donc ouais non l'IA moi je fais de l'urticaire quand on me parle d'IA parce que c'est cool mais pour la création de contenu la création de communauté et surtout pour la brand Le meilleur moyen de ruiner ta brand, c'est de faire de l'IA. Je pense qu'on peut limite tirer une courbe, tu vois. Plus tu fais de contenu IA-based, plus tu défonces ta brand, en fait.

  • Thomas Ryvol

    Il y a eu une émergence, là, depuis ChatGPT, où on voit des posts fleurir dans tous les sens.

  • Marine Adatto

    Tu sais pourquoi ? Parce que c'est super sexy de te dire, je ne vais rien faire et je vais prendre 10 000 abonnés par an sans rien foutre. Je n'aurais pas écrit mes posts, je n'aurais pas commenté les trucs et tout, tu vois. Mais moi j'y crois pas Enfin je veux dire, ça peut être cool, ça peut être sympa Je dis pas, je crache pas dessus tu vois Mais quand tu veux commencer à créer du contenu Créer ta brand, créer ta communauté Si tu fais de l'IA, reste loin de moi. Tu vois ce que je veux dire ? C'est pas possible, quoi. C'est pas cohérent, en fait. Une IA peut pas être plus authentique que toi. C'est pas possible, ça n'existe pas. Une IA n'a pas ton expérience, n'a pas ton expertise. Qu'est-ce que tu vas faire après ? Du coup, tu vas commenter les posts de gens. C'est une IA qui va dire Bravo, Michel, pour cette performance avec un émoji qui applaudit. Ou Merci, Sophie, pour ce partage. Qu'elle va leur ajouter dans ton commentaire ? Tu vois, il n'y a rien. Ou alors, on va reformuler ce que tu dis. Alors moi, ce qui est marrant, c'est qu'en ce moment, j'ai un... Un détecteur à IA, sous mes postes, je vois tout de suite les commentaires qui sont générés par une IA. Et je me fais un malin plaisir à les démonter. Et généralement, du coup, le commentaire en réponse buzz, tu vois. Pourquoi ? Parce qu'en fait, je trouve ça absurde. Alors généralement, tu vois, tu vas parler d'une thématique. Tu reprends le post que j'ai fait tout à l'heure. Le commentaire IA, il va commencer par wow Déjà, qui dit wow sur un commentaire, tu vois ? Ça va être wow merci pour cette belle vision du prestige je n'en ressors pas indemne ça va être ça tu sens que le truc ça pue lié à foison et donc ça je me fais un malin plaisir à aller démonter ces commentaires là, je déteste ça en fait quand j'ai maintenant des personnes que j'accompagne qui me disent je vais commencer à créer du contenu et je commence avec Tchadjepété je leur dis mais en fait Ne m'en parle pas. Je ne veux pas le savoir, en fait. Déjà, ça ne marchera pas. Et en plus, ça me tend tellement, si tu veux, que je ne peux pas entendre ça. Je ne peux pas accepter ça, tu vois. Ça peut marcher après quand tu as 12 réseaux, je ne sais pas, 100 000 abonnés sur chaque réseau, etc. Et tu te dis, tiens, je manque d'idées, il faut que je fasse de la curation, etc. OK. Mais fais le taf de base, tu vois. C'est comme les gens qui disent, je vais scaler mon business, mais ils ne font pas 1000 balles de chiffre d'affaires. Avant de scaler... Fais du chiffre. Ou les gens qui disent, en fait, je lance mon business, je ne fais pas de chiffre d'affaires, mais je vais lancer une campagne de prospection sur 30 000 mails. En fait, va déjà contacter les gens, contacte 10 personnes déjà, close ces 10 personnes, et après tu te dis, je vais en chercher 100, puis 1000, et après je fais une campagne de prospection et je vais en chercher plus si je veux, tu vois. Mais j'aime bien ce truc étape par étape. Pourquoi ? Parce qu'en fait, ça marche. Et moi, je suis sur le truc qui n'est pas sexy, qui est chiant. C'est de la sueur, tu sais, c'est pas sexy, c'est pas automatisé, il n'y a pas d'outil magique, etc. Mais putain, ça marche, quoi, tu vois. Et ce qui me gonfle, c'est ça, c'est ce truc, en fait, de systématiquement mettre en avant les outils, l'automatisation, etc. Et on pense à l'algo, on pense à la machine, on oublie l'humain. Et après, on s'étonne que ça ne marche pas. Donc moi, du coup, en ce moment-là, je suis allergique à l'IA sur la création de contenu quand tu veux créer une audience. Je précise bien, parce que je sais que l'IA va changer de ma vie dans beaucoup de domaines.

  • Thomas Ryvol

    mais tu veux créer une audience et créer une communauté le pire conseil je pense qu'on puisse donner c'est de passer par une IA et là c'est pas clivant c'est réel c'est vraiment sincère tu vois c'est ok finalement ok quand t'as déjà créé une communauté quand t'as déjà le savoir et que c'est un outil en fait c'est un outil c'est une mini-aide à côté voilà pour j'ai pas envie de dire gagner du temps mais finalement tu peux gagner du temps et pas faire à ta place et puis c'est pas à mon sens c'est pas efficace,

  • Marine Adatto

    c'est pas pérenne c'est pas sincère une IA sera jamais si forte que toi je pense que la principale compétence pour un entrepreneur une entrepreneuse Dans le monde actuel, c'est de créer une communauté, de créer du contenu. Et ouais, si t'es pas foutu de faire quelques posts pour partager tes valeurs, etc. C'est mal barré, quoi. C'est un peu brutal pour le coup, tu vois. Mais si tu dois passer par un putain de chat GPT et par un prompt bizarre pour pondre un post de 30 lignes qui génère 20 interactions, c'est qu'il y a une couille quelque part, tu vois.

  • Thomas Ryvol

    hyper intéressant alors je te propose maintenant Thomas un petit jeu je vais te poser

  • Marine Adatto

    39 questions tu dois répondre par oui ou non pourquoi pas 40 ? 39 ?

  • Thomas Ryvol

    parce que 39, je ne peux pas te poser la 40ème tu n'es plus inspiré tu réponds par oui ou non hyper vite sans justification on a déjà essayé de me faire le oui et non C'est tricher. Alors après, s'ils t'aiment tricher, pourquoi pas. Ok.

  • Marine Adatto

    J'aime pas les règles.

  • Thomas Ryvol

    Je comprends, moi aussi j'adore tricher. Tu es prêt ?

  • Marine Adatto

    Oui et non.

  • Thomas Ryvol

    Oui et non. Est-ce que tu as peur du flop ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • Thomas Ryvol

    Faut-il mettre de côté son égo pour réussir sur les réseaux sociaux ? Faut-il une ligne éditoriale ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • Thomas Ryvol

    Tu as déjà été plagié ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux sont un job à plein temps ? Non. Tu as été contacté par une marque que tu adores grâce à tes posts ?

  • Marine Adatto

    Euh, non.

  • Thomas Ryvol

    Tu as fait des détox de réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    On te reconnaît dans la rue ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Tu as beaucoup de haters ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Est-ce que tu passes une mauvaise journée si ton contenu ne prend pas ? Non. Tu utilises tout le temps le chat GPT ?

  • Marine Adatto

    Non, putain, jamais.

  • Thomas Ryvol

    As-tu eu un succès inattendu sur un contenu tout pourri ?

  • Marine Adatto

    Ouais, sans doute, ouais.

  • Thomas Ryvol

    Est-ce que tu as été invité à un podcast ou à une émission grâce à ta présence sur les réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Ouais, souvent.

  • Thomas Ryvol

    LinkedIn est un gros canal d'acquisition de clients.

  • Marine Adatto

    Oui, énorme.

  • Thomas Ryvol

    Tu as déjà fait un bad buzz ?

  • Marine Adatto

    Oui, sans doute.

  • Thomas Ryvol

    Est-ce que tu as déjà eu une opportunité de carrière via un DM ?

  • Marine Adatto

    Oui, et pas que de carrière.

  • Thomas Ryvol

    On y reviendra. Tu as créé une tendance sur les réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Une tendance ? Non, je n'ai rien créé.

  • Thomas Ryvol

    Tu as vu un de tes posts devenir un sujet de discussion dans les médias ?

  • Marine Adatto

    Ouais, celui que tu as mentionné au début.

  • Thomas Ryvol

    Ton chiffre d'affaires est lié à ta présence sur les réseaux.

  • Marine Adatto

    Ouais.

  • Thomas Ryvol

    Ta présence en ligne t'a permis de te positionner comme un leader d'opinion dans ton secteur. Ouais. Tu as été approché par des investisseurs grâce à ton personal branding.

  • Marine Adatto

    Oui, j'ai refusé, putain. Laissez-moi tranquille.

  • Thomas Ryvol

    Il a dit non. Tu as utilisé les réseaux sociaux pour transformer un échec en succès commercial.

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Ta stratégie de contenu a directement influencé la croissance de ton entreprise.

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Tes contenus sont un avantage concurrentiel. Ouais. Un buzz reste un buzz et c'est intéressant.

  • Marine Adatto

    Ouais.

  • Thomas Ryvol

    Tu te compares aux autres.

  • Marine Adatto

    Ouais.

  • Thomas Ryvol

    Il faut avoir une routine de création.

  • Marine Adatto

    Routine, non. Routine, oui. Enfin, pas de routine structurée, mais... Régueur, rigueur.

  • Thomas Ryvol

    Oui ou non ?

  • Marine Adatto

    Pas de routine, mais de la rigueur.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux sociaux sont plus importants qu'un CV.

  • Marine Adatto

    Oui, putain.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux sont trop influents.

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Tu as déjà regretté un poste ? Oui. L'authenticité prime sur la qualité.

  • Marine Adatto

    Je passe.

  • Thomas Ryvol

    C'est triché. La quantité prime sur la qualité.

  • Marine Adatto

    Faux. Ça dépend. Oui et non. Oui au début, non à la fin. Tu respectes pas. Non, pour le coup, je t'en souviens.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux sont indispensables au succès.

  • Marine Adatto

    Non, mais ils aident forcément.

  • Thomas Ryvol

    Tu as déjà refusé une collaboration hyper lucrative.

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux sont une source de stress.

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux favorisent la créativité. Oui. Tu as peur quand tu appuies sur les boutons publiés.

  • Marine Adatto

    Non. Au début, oui. Mais après, non.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux sont un accélérateur professionnel. Ouais. À fond. Tu as déjà décroché les rendez-vous avec des personnes normalement inaccessibles grâce à ta présence en ligne.

  • Marine Adatto

    Ouais. À fond.

  • Thomas Ryvol

    Ouais. À fond.

  • Marine Adatto

    Ouais.

  • Thomas Ryvol

    Très bien.

  • Marine Adatto

    39 déjà ? Ah oui, putain.

  • Thomas Ryvol

    Ouais, ça va vite. Cool. Alors, on arrive à la dernière partie qui est vraiment sur une partie conseil et perspective. Si tu devais recommencer à zéro, qu'est-ce que tu ferais en premier ?

  • Marine Adatto

    Alors première étape, documenter au lieu de créer. C'est-à-dire en fait au début tu te dis je vais attendre d'avoir une expertise pointue pour faire des beaux postes vraiment sympas etc. Et en fait on s'en fout. Les gens ne cherchent pas des experts, ils cherchent des explorateurs. Et en fait le fait de partager ton quotidien, partager ce que tu fais, ça a beaucoup plus d'impact. au niveau de la communauté, que de partager une expertise pointue tous les jours. Donc ça, c'est la première étape. Je me mettrai à documenter 100% de mon quotidien, du pro et du perso.

  • Thomas Ryvol

    Tout ?

  • Marine Adatto

    Tout. Tout. Je communiquerai sur mon expertise, forcément, mais je partagerai mes doutes, mes échecs, mes réussites, mes victoires. Je partagerai... Qu'est-ce que je pourrais mettre ? Mon quotidien, le sport, tout en fait, tout ce qui est de business, tout ce qui est la ta personne, tout ce qui est pas de business, enfin tu vois, tout. Et en fait, le fait de partager ça... Ça crée un lien intellectuel avec ta cible, ça crée un lien émotionnel et ça développe ta brand. En fait, ta brand, tu ne la décides pas, tu la subis. Tu montres qui tu es avec le plus de sincérité possible et le moins de filtres, même si par défaut, quand tu publies, tu appliques déjà un filtre, mais tu partages tout ça. Et en fait, tu vois, j'ai des gens... qui sont devenus clients chez nous, non pas en voyant mes postes d'expertise, mais en tombant sur une story Insta à la salle de sport, qui m'ont dit Putain, c'est ouf, moi aussi, je m'entraîne tôt le matin, j'adore ça puis on a échangé. Puis un jour, tu les vois au rendez-vous, ils te disent Mais en fait, je sais pas, j'aime bien ton approche, et puis je sais qu'en plus, on a le sport en commun, donc c'est cool, allez, bossons ensemble Et en fait, quand tu partages ce que tu fais, quand tu partages aussi tes doutes, tes inquiétudes, tu crées un lien qui est bien plus fort que le simple lien de l'expertise et que le lien intellectuel. Et ça, en termes de business, c'est surpuissant, tu vois. Encore une fois, les gens oublient ce que tu dis, mais ils n'oublient jamais comment tu les fais sentir. Et si tu arrives à communiquer de manière transparente et à montrer ce que tu fais, et à montrer à la fois tes failles et ce que tu arrives à faire de pertinent, ça cartonne quoi, c'est un combo magique si tu veux, c'est grosse expertise montrer tes résultats et montrer que t'exploses en termes de résultats et partager tes failles, tes doutes, etc c'est un truc c'est un putain de combo magique quoi qui est hyper sincère, qui est authentique qui rassure les gens, parce que si tu veux, les personnes sont à la fois inspirées, motivées et rassurées en mode, moi j'ai plein de personnes qui me disent quand je vois ton quotidien Je me dis, ça me motive, parce que j'ai envie d'atteindre ça, ce niveau qui est léger, une personne qui réussit bien plus que moi, tu vois. Mais ces personnes me disent, voilà, j'aimerais bien atteindre ce niveau en termes de business, ce niveau financier, ce niveau de liberté. Donc je me mets l'impression que ça me motive, etc. Mais je suis aussi rassuré, parce que je vois en fait que parfois tu me dis que ça ne va pas, que parfois tu doutes, que parfois tu es triste, que parfois tu te trompes, que tu vois.

  • Thomas Ryvol

    et ça à mon sens c'est hyper important mais est-ce qu'il y a des réseaux particuliers pour partager ça parce que tu vois par exemple LinkedIn qui est quand même le monde du paraître je trouve enfin c'est pro donc on a une vie Instagram clairement qui souvent n'est pas la vraie vie LinkedIn comme tu es en face de potentiels clients montrer que tu as des failles c'est quand même pas évident même si tu le dis ça crée une relation forte et d'émotion

  • Marine Adatto

    Alors il y a un biais par rapport à ça qui est marrant Il y a un biais, c'est un truc totalement psychologique En fait, montrer tes failles C'est très très très bien perçu Quand tu as déjà une certaine prestance Un certain statut Et que tu as déjà réussi quelques éléments Donc c'est bien de commencer par l'expertise Et petit à petit te livrer Et en fait, tu as une super expérience qui a été faite Ils ont mis dans un café Deux tables différentes, deux personnes Premier café, c'était un mec très bien sapé, costume, etc., qui renversait son café. Et les gens autour, il y avait un groupe témoin, avaient une perception positive en mode putain, le pauvre, c'est relou, c'est chiant Et à la table d'à côté, enfin un peu plus loin, pardon, t'avais un mec habillé un peu n'importe comment, pas très soigné, etc., qui renversait son café. Et l'autre groupe témoin se disait putain, c'est n'importe quoi, regarde ce mec, il est bizarre tu vois et en fait ça montrait que quand t'as une certaine forme de prestance et qu'il t'arrive un truc négatif on a de la compassion mais limite on te soutient on peut t'admirer pour ça et à l'inverse quand t'as pas de prestance et que t'es pas encore très présent, très reconnu et que tu montres tes failles, ça a l'effet inverse et on peut se dire mais en fait regarde ce charlatan donc c'est un biais totalement psychologique donc la meilleure solution c'est de créer du contenu à valeur ajoutée, commencer à développer sa brand développer sa preuve sociale et ensuite commencer à mettre avec parcimonie quelques éléments de pure authenticité de doute, j'ai partagé un nombre d'échecs Parfois je fais des posts juste pour dire ce que j'ai raté, tu vois, et c'est des posts très longs du coup. Mais en fait c'est authentique parce que tu vois, tu te dis en fait rassurez-vous, je communique tous les jours sur voilà on a réussi à faire ci, on a fait ci, on a fait ça, tant de chiffres d'affaires, tel lancement a été réussi, etc. Mais en fait ce que vous ne voyez pas derrière c'est que pendant les cinq premières années, je me payais 800 balles par mois et encore c'était quand je me payais que j'ai fait des flops monumentaux, enfin tu vois, tu as plein de points comme ça. Donc ce qui est intéressant, en tout cas, c'est ça. C'est montrer qui t'es, montrer ton expertise, mais créer du lien émotionnel, tu vois. En fait, on veut bosser avec des gens qui nous ressemblent. C'est simple, on veut bosser avec des gens qui nous ressemblent et qui nous inspirent. C'est tout le paradoxe, donc c'est comment tu jongles entre les deux, tu vois. Et tu peux inspirer sur une expertise, tu vois. On peut se dire, tiens, cette personne, sur cette expertise, c'est vraiment la goutte absolue, tu vois, elle est incroyable, etc. Et j'aime bien ce côté sincère où elle me partage un peu ses doutes, etc. Donc voilà. Après, tu peux aussi ne pas le faire. Tu peux te dire, je ne parle que de mon expertise et ça marche aussi. Mais si tu veux une brand puissante, c'est documenter ce que tu fais, quoi. Ce qui va, ce qui ne va pas. Encore une fois, les gens se rappellent des émotions qu'ils ressentent quand ils lisent tes contenus. Et tu vois, le premier post que tu as lu tout à l'heure, la raison pour laquelle il a été viral, c'est pas l'expertise, c'est qu'en fait, t'as plein de personnes qui l'ont lu. et qui se sont dit putain mais ouais ça me parle j'en ai marre en fait des jeux de statues de paraître etc ça me gonfle, ça m'emmerde ouais je suis d'accord et d'autres qui se sont dit c'est qui ce connard pour poster ça ça mérite tellement les poils que je retiens ce post mais ce qui est sûr c'est que ce post on en parle hyper souvent c'est loin d'être le meilleur la valeur c'est quasiment léant dedans c'est du storytelling par rapport à un truc qui m'est arrivé Mais il y a une émotion très forte qui se dégage de ce poste. Donc forcément, charge émotionnelle forte, mémoire. Et j'ai plein de personnes que j'ai en rendez-vous, qui sont devenues des clientes, qui m'ont dit Ouais, ton poste sur le truc de l'essai, ça m'a fait réagir, je m'en souviens. Parce qu'on s'en rappelle. Donc le secret pour une belle brande... c'est d'apporter de la valeur aux gens, c'est de donner, mais c'est de créer une émotion, tu vois, et pas un truc faux, pas sincère. Si tu cherches, on en parlait tout à l'heure, si tu cherches la clivance pour la nature, ton approche est biaisée, tu vois. Et je le sais, parce que j'ai cherché pendant un moment à faire ça, je cherchais à faire des postes qui généraient beaucoup d'interactions. J'ai jamais été clivant de manière débile, mais j'ai cherché parfois, j'ai été provoque volontairement, tu vois. Et je trouve avec le recul que c'est une connerie, et je sais que ça m'a desservi puisque ça peut faire des vues, ça peut faire des likes, tu peux vendre beaucoup de petits produits, mais j'ai sûrement perdu des deals à 50, 60, 70 000 balles à cause de propos parfois pas assez nuancés. Et donc en fait, moi, ma réflexion, ma vision des choses, elle est très business-oriented, tu vois. C'est-à-dire, je pense au cash. Quand j'accompagne quelqu'un, je lui conseille une stratégie pour générer du cash. Moi, être visible sur les réseaux, être connu et tout, je m'en tamponne. d'ailleurs ma vision ça a toujours été pendant 5 ans j'apporte un max de valeur et après si je peux je disparais des réseaux et puis personne ne me connait c'est un peu mon goal donc c'est pas une finalité en soi donc si tu veux si ton contenu te permet d'être visible et donc derrière de faire du business c'est cool mais si il te permet juste d'être visible ça sert à rien donc c'est pour ça que la viralité a outrance le clivage a outrance et tout et je te dis ça, c'est une réflexion qui est récente je pense que c'est une bêtise et je vois beaucoup de gens tenter ça dès le démarrage et grosse connerie ne le faites pas ça peut marcher, il peut y avoir un poste viral mais en fait ce qui se passe c'est que c'est tellement fait que maintenant ça en devient grotesque et on sait que c'est pour le buzz et si tu veux hum Les bases de ta brand doivent être solides. C'est de la valeur, des choses intéressantes, des choses pertinentes. Ce n'est pas des postes putaclic. Ça ne marche pas. Après, si tu veux un coup d'ego, je sais, ça fait du bien l'ego. Tu as un poste qui fait des milliers de likes, tu te dis putain, je suis quelqu'un Je suis quelqu'un, ok, d'accord Tu as des gens qui font trois likes à côté et qui convertissent. Donc le sujet, c'est ça. C'est plus comment tu fais pour... pour créer un contenu pertinent, pour créer une audience qui te connaît, qui t'apprécie et pour durer dans le temps parce que si t'arrives pendant deux mois et que tu balances poste clivant sur poste clivant mais que tu perdures pas va les mieux fermer ta gueule tu vois va les mieux ne pas venir tu vois c'est pas très difficile,

  • Thomas Ryvol

    est-ce que tu as un framework à partager pour ceux qui veulent se lancer hyper actionnable,

  • Marine Adatto

    hyper facile pour un poste tu veux dire pour un poste indigne alors en fait il y en a plein hum très simple. Pas de non alambiqué, etc. Le plus important, c'est l'accroche. Donc il faut dans l'accroche que j'ai envie d'en savoir plus, mais que je n'ai pas la réponse dans l'accroche. Tu vois, souvent, j'ai la réponse dans l'accroche. On me dit, par exemple, il y a une chose qui a tout changé dans ma vie, deux points, la discipline. En fait, pourquoi j'irais cliquer sur voir plus si je sais déjà, si j'ai déjà la réponse ? Donc en fait, je passe, je vais sur autre chose. Par contre, si tu me dis, j'ai testé toutes les méthodes possibles, mais une seule chose a vraiment changé ma vie. Là tu te dis putain je veux savoir, donc je clique. Donc ça c'est un hook plus puissant. Donc il faut qu'il y ait un peu de faux mots, mais il ne faut pas que ce soit trop violent, qu'il y ait 12 lignes de sautée, il faut que ce soit un truc cohérent. Et après il faut rapidement de la valeur dans le poste, rapidement. Et c'est simple, le meilleur framework qui n'est pas un framework, qui n'est pas un template, c'est de te dire comment tu fais pour que chaque ligne donne envie à ton lecteur de lire la suivante. C'est tout. pas besoin de faire 50 lignes, tu vois. Ça peut être un passe-temps 10 lignes, ça peut être un passe-temps 20 lignes, peu importe, mais il faut que chaque ligne me donne envie de lire la suivante. Si j'ai une ligne qui est là pour être là, elle dégage. Je m'en fous, tu vois. Donc ça, c'est mon conseil pour un framework qui fonctionne. et une phrase de conclusion marquante qui donne envie d'interagir un truc un peu soit drôle j'aime bien l'humour je trouve ça cool ça change un peu tu vois à l'époque sur LinkedIn c'était vachement chiant c'était cher réseau et tout tu vois donc quand tu faisais des blagues et tout c'était marrant maintenant c'est beaucoup fait donc il faut une ligne un peu forte une question un truc en tout cas qui pousse à l'interaction ça c'est pour la structure la plus simple après le framework le plus simple pour passer à l'action c'est de ne pas en avoir C'est de te dire en fait qu'est-ce que je veux poster, quelle est la valeur que je veux apporter. je poste go tu vois et en fait si mon poste il est pourri c'est pas grave souvent on me dit ouais putain j'ai fait 120 vues, je suis dégoûté j'ai fait un flop et tout et je leur dis mais mets toi à ton balcon et imagine 120 personnes devant toi en bas de la rue qui t'écoutent c'est génial c'est énorme en fait donc arrêtons de nous palucher avec les vues, les deux likes la plupart des gens ne likent pas parce que c'est public la plupart des gens ne likent pas parce que c'est des pinces arrêtons de regarder les likes et les vues posons de la valeur et en fait quand tu poses de la valeur de manière régulière tous les jours tu peux pas ne pas performer je vois des gens qui écrivent mal pas très bien qui font pas des buzz énormes mais qui font beaucoup de business, pourquoi ? Parce qu'il y a de la valeur tous les jours lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi valeur, valeur, valeur confiance, confiance, confiance le post, un copywriter le voit et te dit mais qu'est-ce que c'est que cette horreur ? mais ils s'en foutent, ils postent, ils postent, ils postent. Et donc au bout d'un moment, t'as un client qui te dit, enfin un prospect qui te dit, écoute, j'ai un besoin pour ça, je vois ce que tu fais, j'adore, let's go. Boum, devis 20K, fin de l'histoire, tu vois. Et ça, ça arrive très, très, très, très fréquemment. Donc le sujet, en fait, pour moi, plus c'est complexe, plus il y a de framework, plus il y a de complexité dans l'approche, plus c'est un frein. au passage à l'action et ça peut paraître être un ça peut ressembler à un conseil mindset bidon mais il n'y a rien de plus efficace que le putain de passage à l'action tu vois à titre perso j'ai plus de respect pour quelqu'un qui poste un contenu pas optimale que pour quelqu'un qui me dit écoute je vais te montrer un truc, un masterpiece par contre ouais j'ai pas encore posté parce que je sais pas, j'ai un doute sur la croche j'ai un truc qui va pas, je suis en mode en fait c'est cool, c'est bien, t'écris des beaux posts super, t'es un super poète mais en fait on s'en tamponne quoi parce que personne le lit tu vois, donc en fait fait, posté la créativité et l'écriture c'est un muscle tu vois, plus tu fais plus tu deviens bon Notre but, c'est pas d'être copywriter, c'est pas d'être écrivain, c'est pas d'être poète. Notre but, en fait, c'est de transmettre un message et de transmettre une émotion. Point barre. Plus tu vas le faire, plus t'auras de résultats. Que ce soit parfait, on s'en fout, tu vois. C'est pas le bac de philo, on va pas te demander des références incroyables. On ne demande pas des tournures de phrases, des trucs alambiqués, triple salto arrière, avril et tout, on s'en fout, tu vois, ce qu'on veut, c'est juste, en fait, shoot-moi de la valeur, fais-moi rire, fais-moi sourire, provoque une émotion, tu vois, fais-moi réagir, quoi. Et ça fonctionne. Donc ouais, mon conseil le plus pragmatique, c'est putain, faites. Arrêtez de vous toucher avec des frameworks, des machins, des trucs et tout, tu vois ce que je veux dire ? Faites, postez, c'est pas grave si ça buzz pas, on s'en fout, on a pas besoin de buzz. C'est pas grave si vous postez pas tous les jours et qu'il y a pas 100 likes à chaque fois. Faites, et je te jure qu'en faisant, mais n'importe qui qui nous écoute, qui se dit sur les 30 prochains jours, chaque jour, je poste un bout de valeur. Elle voit les résultats et elle se fait contacter par quelqu'un. Nous, on le voit. Sur le Sales Lab, on a des personnes qui débarquent qui n'ont jamais créé de contenu. Et au bout de 3-4 postes, on se fait des messages en mode Putain, c'est incroyable, le coup de bol ! J'ai une personne qui me contacte alors que ça fait que 3 fois que je poste. Non, c'est pas un putain de coup de bol. C'est juste que t'es sorti du bois. Soit t'es caché derrière les troncs, tu vois. Mais quand tu sors ta tête du bois, on te voit. Bah ouais, magique. Jusqu'on te voit, quoi. Et donc, puisqu'on te voit, on s'intéresse à toi. Puis à force de te voir, on se dit Bah tiens, je vais bosser avec toi. Boum, 2 vies, 2 cas. Allez, fin de l'histoire. Oui, je ne comprends pas. Avant, j'avais rien signé. Oui, on ne voyait pas, en fait. Tu as un magasin, s'il y a un mur à la place de la façade, personne ne rentre. C'est le même délire, en fait. Tant que tu ne t'ouvres pas, que tu ne te montres pas, tu ne fais pas de cash.

  • Thomas Ryvol

    Alors, quelle est la principale... Je sais ce que tu vas me répondre, mais quand même, je te pose la question. La principale leçon que tu aimerais que les auditeurs retiennent de cet épisode ?

  • Marine Adatto

    Je vais changer un peu pour ne pas parler du passage à l'action. Parce que souvent, le passage à l'action est lié au regard des autres. Et à l'ego, in fine. Du coup, spoiler, information qui vient de me parvenir à l'instant, je déconne, les gens se tapent complètement de ce que vous faites. Ils s'en foutent complètement. En fait, on a le sentiment quand on publie un contenu que les gens l'attendent comme le messie, tu vois. Regarde, il a posté. Non. La vérité, c'est que les gens s'en foutent. La vérité, c'est que d'ailleurs, ce qu'on fait dans notre vie, la plupart des gens s'en tapent complètement. Et qu'il va se passer trois choses. Soit les gens s'en foutent, soit ça les énerve et ils jugent, mais si les personnes jugent, c'est vraisemblablement qu'elles ne produisent rien, donc que c'est des touristes. Et moi, le jugement des touristes, je m'en branle, je m'en fous. Soit, troisième opportunité, troisième chose, troisième option, c'est qu'on se dise putain, c'est intéressant, j'ai kiffé ton post, j'ai kiffé ton contenu, j'apprécie ta valeur, bête d'expertise et tout Le problème, c'est qu'on a tous un ego tellement surdimensionné qu'on ne se rend pas compte et qu'on se dit, Attends, quand je vais poster, il y a un tel qui va me lire, etc. Je veux quand même être bien perçu. T'imagines, je vais être jugé, etc. Et ça, ça fait mal, mais c'est une question d'ego. Parce que si tu t'en fous, tu regardes les autres. Pourquoi tu ne postes pas, en fait ? Ce qui te freine, en fait, quand tu veux faire un post parfait, c'est que tu te dis, Attends, il y a Mireille de la Conta qui va voir ça. Jean Daniel de mon ancienne boîte qui va me lire et puis Oncle Truc et tant de machins je vais être jugé et tout mais si tu t'en fous complètement tu postes c'est pas grave si ça floppe en fait, tu t'en fous et je sais qu'à titre perso je peux pas te dire que je me fous du regard des autres parce que tu t'en fous jamais complètement mais ma vie a complètement changé quand je me suis dit mais en fait quoi que je dise quelqu'un sera d'accord, quoi que je dise quelqu'un sera pas d'accord quoi que je dise quelqu'un va se dire wow quel goat Et quoi que je dise, quelqu'un va se dire putain, quel fils de pute Quoi que tu fasses, si tu veux. C'est tout le temps comme ça, tu vois. Donc en fait, quand tu sais ça, tu te dis ben en vrai, je poste, quoi Qu'est-ce qui peut m'arriver de pire ? Enfin au pire, je me fais insulter ? Par qui ? En fait, quelqu'un qui a bien réussi ne va jamais être jugé de critiquer. Règle universelle du business. Les gens qui te critiquent sont frustrés. soit parce qu'ils sont pas heureux et c'est triste, soit parce qu'ils se bougent pas le cul et qu'en fait, tu les renvoies à leur propre médiocrité, tu vois. C'est terrible, mais c'est comme ça. Donc en fait, t'es systématiquement jugé. Et même quand tu poses pas, on va te juger, en fait, tu vois. Donc si tu veux, moi, je me dis, fais, t'as rien à perdre, quoi. T'as tout à gagner, tu vois. Poste. Range ton égo dans une boîte à chaussures le temps d'un poste, tu vois. Et vois ce qui se passe. Et en fait, souvent, c'est libérateur. Et c'est libérateur pas que d'un point de vue business, tu vois, c'est aussi libérateur au niveau perso, parce que tu dis en fait j'accepte le jugement. Moi je sais qu'on s'est fait chier dessus plein de fois, sur des commentaires, etc. Mais en fait, c'est pas grave, tu vois, tu t'en fous. Et tu deviens pas boulet de prouve parce que t'as toujours une part de sensibilité, mais ça change ta vie. Et même au quotidien, tu vois. Parfois on te dit Ouais, j'aime pas ce que tu fais et tout. Cool. J'aime pas ta gueule moi non plus de toute façon. C'est pas grave, tu vois. Non mais en fait on s'en fout. Et je trouve que ça, c'est une prise de conscience qui arrive très très vite en créant du contenu. C'est que tu t'exposes au regard des autres et au jugement. Et c'est un truc très très très très très libérateur. Donc le meilleur conseil que je puisse donner, c'est putain créer. Créer et partager des choses. Et il va se passer des choses insoupçonnées et insoupçonnables. Complètement dingue. Je sais que moi ça fait deux ans et demi, trois ans que je crée du contenu sur LinkedIn. Je ne suis pas le mec le plus visible, tu vois. Je dois faire déjà quand même peut-être 10 millions de vues par an, ce qui n'est déjà quand même pas dégueu. Le nom de connexion business, de connexion perso, d'invitation sur des podcasts, des émissions, de proposition de partenariat. Je refuse peut-être 4 ou 5 000 euros par mois juste de sponsorship. de marquer de contacts et qu'ils disent faire un poste, etc. Par conviction, j'aime pas ça parce que ça me gonfle. Je peux pas me mettre à vendre des matelas et des trucs au charbon, ça me gonfle. Mais tu peux le faire. Et en fait, c'est des sources de revenus, c'est des rencontres, etc. Et en fait, si tu crées pas de contenu, t'as pas ça. Moi, ça fait 13 ans que je monte des boîtes. On m'a jamais dit à l'époque Ouais, fais-moi un poste de dealing et je te paie 2000 balles. Si j'avais su ça à l'époque, je me serais dit Putain, mais je crée une audience, tu vois. Donc en fait, tout ça, ça amène beaucoup de stress, beaucoup de pression, etc. mais ça libère énormément. C'est très, très bon aussi pour l'ego, parce que tu comprends, en fait, que t'as souvent un ego un peu trop surdimensionné. Donc, ça te remet un peu à ta place, tu vois. Et ça crée des connexions vraiment dingues, tu vois. Donc, je pense que créer du contenu et développer sa brand, c'est pas rose, c'est pas facile. C'est parfois complexe. Tu te poses des questions, parfois tu te sens mal, tu fais des bad buzz, parfois, etc. Mais le positif... tu vois en termes de curseur est tellement exponentielle que ça vaut le coup d'avoir quelques prises de tête et sachant qu'après tu peux te dire soit je développe ma brand à horizon 10, 15, 20 ans soit tu te dis en fait mon but c'est d'apporter un max de valeur à mon marché pendant 5 ans de doser de valeur, valeur ajoutée des podcasts, des trucs, des couvres des conférences, des masterclass et tout et après quand j'estime avoir assez donné avoir pris assez de cash, je disparais Et je me prends une baraque en bord de mer. Ciao, tu vois. Puis de réseaux sociaux et tout, tu vois.

  • Thomas Ryvol

    J'aime bien ces conclusions. Je trouve ça très positif et très libérateur. Alors, la dernière question.

  • Marine Adatto

    Qui n'a même pas... Qui j'invite ? Ah, j'étais sûr.

  • Thomas Ryvol

    Qui n'a même pas à Texas, exactement. Et qu'est-ce que tu attends de cette personne ?

  • Marine Adatto

    Qui j'invite ? J'ai plein de personnes en tête, mais qui sont déjà connues. Est-ce que c'est intéressant pour toi ou pas ? en personal brand j'aime beaucoup Maud j'aime beaucoup son contenu qui privilégie plus la qualité à la quantité un contenu bien réfléchi elle a une newsletter très sympa donc c'est cool donc tu pourrais l'inviter pour parler de la brand et de la partie sincérité et authenticité mélangé du contenu à forte valeur ajoutée ça peut être intéressant merci et après sinon je t'aurais dit Fabien que tu connais déjà parce que je sais que Fabien il a une approche qui est un peu la même que la mienne lui Fab il était moins dans la brand plus dans l'exécution pure et dure et il se tourne de plus en plus vers la brand qui développe bien, il a une approche très authentique, très brute que j'aime bien et la raison pour laquelle je bosse avec lui c'est que c'est un mec qui est brutal dans son approche mais extrêmement gentil, honnête et sincère dans sa manière de faire les choses et de faire du business. Et je trouve ça rare d'avoir des gens qui peuvent être là pour te brutaliser dans le cadre du business pour que ça avance, mais qui ont une vraie honnêteté, une vraie sincérité. Et une profonde empathie pour les gens, l'humain, le vrai humain, tu vois ce que je veux dire ? Donc je trouve ça cool, parce que souvent c'est soit l'un, soit l'autre. C'est soit profonde empathie, mais à un tel point qu'en fait je vends rien, soit je suis un putain de requin, mais empathie zéro. Et en fait les profils très charg, business, etc, brut, qui en plus ont une grosse patte empathique, de sincérité, d'intérêt profond pour les gens, etc, je trouve ça absolument incroyable, et en fait c'est des personnes qui sont et très intéressantes dans leurs discours, et qui sont intéressantes en termes de business. et qui généralement d'ailleurs marche très très bien on va inviter les deux donc voilà t'as deux propositions et ce sera je pense deux interviews pertinentes à mon avis ok je pense et bah merci Thomas merci à toi c'était cool c'était un super échange merci encore et puis à bientôt ouais sur LinkedIn allez

  • Thomas Ryvol

    ciao j'espère que tu as été inspiré par cet épisode Si t'as plu, partage-le autour de toi, laisse-moi un commentaire et abonne-toi. En attendant le prochain, retrouve le contenu vidéo de La Légende Personnelle sur YouTube, Facebook, TikTok et Instagram. Merci de nous avoir écoutés et n'oublie pas, ta marque personnelle est ton super pouvoir.

  • Marine Adatto

    Merci.

Chapters

  • Accueil et Introduction de l'épisode

    00:00

  • Philosophie personnelle et professionnelle : qui est Thomas Ryvol ?

    01:30

  • L'importance de la communauté dans le business

    05:00

  • Stratégies de contenu : les erreurs, les succès, l'approche régulière et authentique LinkedIn

    15:00

  • Conseils pour les entrepreneurs utilisant LinkedIn

    30:00

  • résumé des points clés et conseils

    45:00

Description

Dans ce nouvel épisode, je te propose de plonger dans l'univers de Thomas Ryvol, virtuose de la vente, du marketing en ligne et du personal branding.


À la tête de Sales Lab, qu'il a co-fondé avec Fabien Ferreira et Maxime Ryvol, Thomas a su révolutionner la prospection LinkedIn en transformant chaque interaction en une opportunité de business. 


Sa maîtrise de la plateforme alliée à une stratégie marketing redoutable lui a permis de propulser son business.


Avec une approche radicale qui consiste à se libérer du regard des autres, Thomas nous invite à redéfinir nos propres critères de réussite.


Prépare-toi à découvrir les coulisses de la création d'une communauté engagée, le hack ultime de la vente et les stratégies infaillibles pour un personal branding de feu sur LinkedIn.


🎧 Ce que tu découvriras :


  • Comment la création d'une communauté peut devenir le levier ultime de ton business.

  • Des techniques éprouvées pour créer du contenu à forte valeur ajoutée sur LinkedIn.

  • L'art de se détacher du regard des autres pour libérer son potentiel et passer à l'action.

  • Les secrets pour utiliser LinkedIn non seulement comme un outil de prospection mais aussi comme un espace d'expression de ta marque personnelle.


🎙 Pourquoi écouter cet épisode ?


Si tu es à la recherche d'inspiration pour construire ta marque personnelle en restant fidèle à tes valeurs,

Si tu veux étendre ton réseau avec sincérité dans le monde entrepreneurial,

Ou si tu es simplement curieux de connaître les secrets d'une réussite éclatante, cet épisode est fait pour toi.


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Transcription

  • Marine Adatto

    Oublie les règles du jeu classique. Ici, on écrit l'histoire autrement. Et la meilleure façon d'y arriver, c'est d'écouter celles et ceux qui l'ont fait avant toi. Je suis Marine Adatto, et tu écoutes La Légende Personnelle, le podcast qui t'aide à comprendre une chose essentielle. Dans ce monde hyper connecté, ton plus grand pouvoir, c'est ton identité. Aujourd'hui, j'accueille un invité dont le parcours et la philosophie sont à la fois inspirants et révélateurs. Pour démarrer cet épisode, j'aimerais partager avec vous l'un de ses posts LinkedIn qui a suscité beaucoup de commentaires. Je vais le lire et je te laisserai derrière réagir. J'ai croisé un ancien camarade de l'ESSEC. Il commence la conversation avec un air hautain, le sourire aux lèvres. Et bien alors, qu'est-ce que tu deviens ? Tu t'étais barré au bout d'un an pour monter ta petite boîte, c'est ça ? Puis, il me raconte son expérience d'échange à Singapour. Ses superbes années de stage dans un grand cabinet de conseil et son poste de manager dans un grand building au 62e étage. Il se dandine dans son costume fraîchement repassé et agite fièrement sa sacoche en cuir. Il me donne même quelques détails supplémentaires. Ah mais Londres, c'est un Eldorado. Je tourne à 100K à l'année, à part de folie, vue sur la city. Je bosse 70 heures par semaine, mais je coffre comme un malade. On discute cinq minutes supplémentaires et chacun repart. Après cette entrevue, je me dis que le monde est vraiment parti en couille. On glorifie les semaines de travail maladives et les jeux de start-up à coup de diplômes et costumes en satin. Chacun ne pense qu'à son parcours et chaque achievement est brandi comme un trophée. Tout n'est plus que combat de coque et tentative d'écraser les autres par sa réussite. Je suis repartie dubitative avec mon jean et mon t-shirt mal repassé. Et j'ai tenté de ne pas finir ce poste en étant aussi arrogant qu'il l'avait été. Car la vérité, c'est que mon petit business épicier m'offre une liberté quasi infinie et un revenu qui m'assure de pouvoir vivre de ma passion pendant des années. Et ça, ça vaut bien de faire une croix sur le prestige. Alors cette petite épicerie, comme il l'appelle avec humilité, c'est le Sales Lab dont il est le cofondateur. Avec ses associés, il a accompagné plus de 1200 entrepreneurs créant avec eux des cohortes de super vendeurs. Il possède une expertise unique dans la mise en place de tunnels de conversion avec une secret sauce qui lui est propre. En résumé, il est la personne à contacter pour faire décoller un business. Mais avant de plonger dans le vif du sujet, j'ai une question pour toi. Qui es-tu vraiment, Thomas Ryvol ?

  • Thomas Ryvol

    Quelle intro ? Je suis ému. Qui suis-je ? C'est une bonne question. Un mec entrepreneur depuis 13 ans, passionné par la vente, le marketing, par le business, le business en ligne, et passionné par... par la vie de manière globale, le sport, tous les trucs cools de la vie en fait. Donc c'est une question assez large, assez vaste. J'ai remarqué que souvent on se définit par notre boulot. Et moi je me définis par mon boulot et par ce que je fais à côté. Donc tu vois, sport, relations entre potes, famille, etc. Donc voilà, une réponse assez simple en soi.

  • Marine Adatto

    Un kiffeur.

  • Thomas Ryvol

    Ouais, un kiffeur. Un kiffeur.

  • Marine Adatto

    Alors ce podcast a pour but de parler de la légende personnelle, notamment à travers les réseaux sociaux. Toi, quels sont tes réseaux sociaux de prédilection et pourquoi ?

  • Thomas Ryvol

    Alors LinkedIn, comme tu l'as mentionné un peu plus tôt. J'en ai qu'un de prédilection pour une question de focus. Je ne voulais pas être défocus et être sur dix réseaux à la fois. C'est déjà assez compliqué d'être focus sur un réseau et d'être bon dessus et d'être efficace. Donc LinkedIn, je suis assez efficace et focus. Parce que je fais environ 10-12 millions de vues par an. Donc en termes de business, c'est assez dingue avec une bonne strata de conversion derrière. Donc ça c'est cool. Et après je teste et j'explore Instagram depuis quelques jours. Threads aussi, ou Threads, ou ce que vous voulez, mais la nouvelle application, le nouveau Twitter, en gros, pas mal, qui est assez cool, et YouTube, dans quelques temps, qui va débarquer. Mais j'ai fait le choix de rester focus, parce que je vois plein de gens sur plein de réseaux, et c'est quasiment impossible de percer partout. Donc en fait, si tu es focus sur un seul réseau, c'est bien plus efficace que tester plein de trucs à la fois.

  • Marine Adatto

    Ok, un par un.

  • Thomas Ryvol

    Un par un. Donc tu vois, LinkedIn, depuis trois ans, enfin deux ans et demi, bourriné dessus. Et là, maintenant que ça marche bien, je commence à m'ouvrir à d'autres réseaux. Mais c'est vraiment de l'exploration et ce n'est pas mon gros focus.

  • Marine Adatto

    La première question, c'est est-ce que la création d'une communauté a été un point de départ ou est-ce que ça a été une finalité pour ton business ?

  • Thomas Ryvol

    Alors, mes premières boîtes, je n'avais pas de communauté. Donc, c'était le parcours classique pour les développer. Il fallait faire de la pub. Il fallait prospecter, c'était chiant, ça prenait du temps, c'était pas efficace, il n'y a pas de création de confiance, pas d'apport de valeur, etc. Donc j'ai commencé sans communauté et j'ai compris il y a 2-3 ans que la communauté c'était le hack magique. pour faire beaucoup de cash très vite, créer de la confiance rapidement, apporter de la valeur, etc. Donc j'ai commencé sur LinkedIn et en fait maintenant j'ai une vision qui est audience first, product later. Donc tu construis d'abord ton audience et ensuite tu vends. Bien évidemment, il faut que tu vendes assez rapidement, parce que je vois aussi plein de gens qui construisent une audience, qui créent du contenu et qui font zéro cash. Donc en fait ça ne sert à rien, c'est des coups d'épée dans l'eau. Mais je dirais que maintenant il faut créer une communauté d'abord et ensuite vendre, créer ton produit. shaper ton offre par rapport à ton audience mais ouais pour le coup c'est impératif tu vois, tu crées une audience en fait c'est un tel hack business tu prends aucun risque,

  • Marine Adatto

    pas besoin de lever de fond tu peux pas te planter parce que tu crées ton offre par rapport à la demande donc maintenant ma vision c'est audience first et product après carrément Et comment tu t'en es rendu compte que justement c'était un hack de se créer une audience sur LinkedIn ?

  • Thomas Ryvol

    Ouais en fait avant de faire ça je prospectais pas mal et en fait la prospection elle a été défoncée par des gens qui faisaient n'importe quoi Le marketing est de plus en plus bourrin, les promesses sont de plus en plus fortes et les gens mentent de plus en plus. Donc en fait, tu as un gap de confiance et de valeur. Les gens prospectent en fait, mais n'apportent pas de valeur et ne créent pas de confiance. Et le moyen le plus efficace que tu puisses avoir pour créer de la confiance et apporter de la valeur, c'est de créer du contenu. Un contenu qui crée un lien intellectuel et un lien émotionnel, tu vois. Et le seul moyen de faire ça, c'est de créer du contenu fréquemment, que les gens te voient, non pas pour de la prospection, mais par rapport à la valeur que tu crées tous les jours, tu vois. Et quand tu fais ça, je l'ai vu dès les 2-3 premiers mois, c'était hallucinant,

  • Marine Adatto

    tu vois. Pourquoi c'était hallucinant ?

  • Thomas Ryvol

    3 mois de création de contenu, premier contrat que je signe à l'époque, c'était un truc à 50 000 balles, de marge pure, parce que c'était du service. Avec, je sais pas, 600 abonnés sur LinkedIn.

  • Marine Adatto

    C'était quoi comme contenu ?

  • Thomas Ryvol

    Je me dis, putain, du contenu sales, donc très axé commercial, c'était mon expertise, tu vois. Et je me dis, putain, mais si avec 500 abonnés et un bon contenu précis, sharp, etc., tu peux créer assez de confiance et créer assez de valeur pour signer des devis à 30, 40, 50 000 balles, imagine avec... 5 000 abonnés, 10 000, 20 000, tu vois. Et j'ai capté ce truc. Et en fait, plus je créais du contenu, plus la demande explosait. Et je sais maintenant, par rapport à toutes les personnes qu'on a accompagnées, que quand tu crées du contenu pertinent de manière régulière, tu fais du business, en fait, mais de manière exponentielle, tu vois. C'est vraiment fou. Et en fait, il n'y a pas de limite. Tu as une limite structurelle par rapport au business que toi, tu peux gérer en tant qu'humain, en daily. Mais si tu es bon sur ta création de contenu, ton tunnel, etc., en fait, c'est... C'est insane, tu vois. Et en fait, je m'en veux limite de ne pas avoir commencé plus tôt. Parce que c'est un coup à te mettre à l'abri très très vite. Non, c'est un vrai truc. Mais il faut de la valeur et de la confiance. Et tu vois, les promesses marketing sont tellement dingues en ce moment que les gens n'ont pas confiance, n'y croient pas. Et si tu arrives, toi, à créer de la confiance en apportant de la valeur, etc. Tu casses tout, quoi. Donc ouais, c'est un hack complètement dingue. Je déteste le terme de hack, mais pour le coup, c'est un hack qui prend du temps. C'est pas un hack magique, tu vois. Mais c'est une stratégie qui, pour moi, est la plus rentable ever. En fait, t'as rien à dépenser. Je suis reparti quand j'ai recommencé sur LinkedIn. Alors, j'ai monté des boîtes, donc je monte des boîtes depuis plus de 12 ans. systématiquement, il fallait soit lever des fonds, soit réinvestir du pognon, etc. Donc dès que j'ai gagné un peu de cash, je réinvestissais, parfois tu perdais, tu recommençais, etc. Et quand j'ai commencé LinkedIn, donc du coup il y a 3 ans, j'étais reparti à zéro. Donc j'avais littéralement 100 balles sur mon compte. Pas de quoi faire de la pub, enfin je voulais pas lever de fonds, je voulais pas faire ces conneries, tu vois. Et donc bref, création de contenu, etc. Et en fait, tu te rends compte qu'il te faut rien, quoi. Zéro balle, juste de la sueur, bosser, créer du contenu tous les jours, sans chercher à avoir un résultat immédiat, et en fait, t'exploses, quoi.

  • Marine Adatto

    Il faut une prise de conscience, quand même. C'est-à-dire que tu te dis, il faut créer du contenu tous les jours. C'est vrai qu'on a un peu tendance aussi à s'affoler et se dire, attends, il faut absolument que j'aille chercher de l'argent, comment je fais ? Et du coup, on ne se focusse pas là-dessus. Donc toi, tu dis, on se focusse vraiment sur cette création de contenu.

  • Thomas Ryvol

    Oui, je pense que c'est le plus important. En fait, il y a beaucoup de réflexions par rapport à la stratégie. Beaucoup de théories, beaucoup de blabla, beaucoup de bullshit. C'est important d'avoir une strat et de savoir où tu vas, tu vois. Mais je trouve qu'il y a beaucoup trop de réflexion sur la stratégie, plus que sur l'action. J'ai des gens avec qui je discute, d'anciens clients, qui arrivent en me disant Alors écoute, j'ai une strat béton, là, sur ce mois-ci je vais faire ça, ça, ça, ça, le mois prochain je vais faire ça, ça, ça. Et en fait, trois mois après, ils n'ont pas pondu un poste. Et je leur dis Mais les gars, vous vous touchez ou quoi ? C'est pas possible, tu vois. Enfin, je vous dis Y'a pas de cash qui rentre, y'a pas de contenu qui sort, y'a rien. Arrêter avec la strat, c'est bien d'avoir de la strat, mais la première étape, c'est de passer à l'action. Donc à mon sens, c'est un passage à l'action, se confronter au marché, créer du contenu. et après tu réajustes, après tu fais la stratégie mais la stratégie sur rien ça mène à rien tu vois

  • Marine Adatto

    Ça, c'est certain. Selon toi, qu'est-ce qui est le plus important ? Un bon personnel branding, une bonne utilisation de LinkedIn pour aller chercher des clients, ou l'un ne va pas sans l'autre ?

  • Thomas Ryvol

    Je n'aime pas les ou je préfère les et Les deux. Les deux ? Les deux, parce que c'est simple. Si tu n'as pas de brand, quand tu vas prospecter ou créer du contenu, ça ne va mener à rien. Pourquoi on irait acheter chez toi ? Pourquoi on irait acheter des contenus et pas ceux des autres ? Donc ça ne marche pas. si tu prospectes mais que t'as pas de brand pareil c'est pas efficace tu vois en revanche si t'as qu'une brand mais que tu fais rien à côté en fait t'as une brand t'es connu t'es un influenceur mais t'es pas entrepreneur donc tu fais pas de cash et donc il y a toujours une ambivalence entre les deux tu vois c'est faire de la brand pour que ça vienne enrichir ta création de contenu ta prospection mais prospecter et créer du contenu Pour ne pas que tu tombes dans le truc de je suis influenceur, je fais des posts, j'ai des likes, c'est content. Mais en fait, mes factures, elles ne vont pas se payer avec des commentaires, tu vois, elles ne vont pas se payer avec des likes. Avec des reposts, ça ne marche pas. Donc pour moi, ce n'est même pas une question, en fait, ce n'est pas l'un ou l'autre, c'est les deux et genre c'est impératif. Tu vois ce que je veux dire ? Ça ne peut pas être l'un sans l'autre, en fait.

  • Marine Adatto

    Ok. Alors, est-ce que tu peux nous partager tes méthodes de création de contenu ? Comment tu fais ?

  • Thomas Ryvol

    Alors tu vas être choqué, j'en ai pas. En fait j'en ai pas, j'en ai sans en avoir. J'en ai pas parce que je m'en bats complètement les couilles de la stratégie, vraiment je suis hyper cash, je m'en fous complètement. J'agis, je fais. Et en fait ma stratégie de contenu, c'est de faire des calls tous les jours avec mes clients, au quotidien, de prendre leurs questions, prendre leurs remarques, prendre les tendances, voir ce qu'ils se demandent, les conseils que je leur file, etc. Et dès qu'il y a un truc qui est pertinent, je me dis tiens je vais en faire un post. Et je poste, basta. Il n'y a pas de calendrier, il n'y a pas de ligne édito. En fait, je suis tout ce qu'il ne faut pas faire. Mais j'ai peut-être une qualité, c'est que je fais, et parfois ça ne marche pas, parfois ça floppe, et parfois ça marche très bien, tu vois. Et ce qui est sûr, c'est que tu ne peux jamais prévoir ce qui va marcher ou ne va pas marcher. Tu as des tendances, tu as des manières d'écrire, tu as des manières de poster qui vont faire qu'un poste peut partir viral ou pas, et qu'un poste peut convertir ou pas. Mais encore une fois, le passage à l'action... est plus important que la strat et j'ai essayé de me dire tu vois lundi je vais faire ça, mardi je vais faire ça déjà ça me gonfle et puisque ça me gonfle je prends pas de plaisir et quand tu prends pas de plaisir tu peux pas être rigoureux et en fait si tu veux si sans stratégie tu crées du contenu et tu postes 3-4 fois par semaine pendant un an t'as plus de résultats que quelqu'un qui a la meilleure strat mais qui va poster de manière tu vois ici et là aléatoire ça marchera pas. Et en fait, je le vois souvent. J'ai plein de gens qui me disent Mais j'ai une strade béton, ça ici, ça là, machin. Des plannings complets, à la limite, ça accroche au mur, il y a des post-it et tout, tu vois. Et en fait, ça, c'est impératif quand t'es une boîte, que t'as un planning de communication, que t'es une grosse boîte, tu vois, que t'as 4000 employés. Là, ça marche, tu vois. Mais quand t'es indépendant, quand t'es tout seul, ou quand t'as une boîte où t'es 3-4, et que c'est ta brand à toi, ça marche pas, à mon sens, tu vois. Parce qu'en fait, je peux pas t'y tenir. C'est impossible. Tu peux pas, en fait, garder cette rigueur de dire lundi, je parle d'un truc inspirationnel, le mardi, je fais un conseil précis, le mercredi, c'est un carousel. C'est impossible, tu vois. Ça marche pas. À mon sens, ça marche pas.

  • Marine Adatto

    C'est difficile.

  • Thomas Ryvol

    C'est très compliqué, tu vois. Donc je préfère me dire, en fait, ne te prends pas le chou, réfléchis plutôt à la valeur et à l'humain plus qu'à l'algorithme, tu vois. Et tu vois, typiquement, si je me disais, je dois poster tous les jours, je pourrais très bien poster une daube juste pour poster. Là, je me dis, je poste quand j'ai envie de poster ou je poste quand j'ai un truc à dire. Et donc, ça m'évite en fait de mettre dans une démarche où je poste des trucs dégueux juste pour créer du contenu, tu vois. Et je préfère cette vision. En tout cas, je sais qu'à titre perso, ça me convient plus parce que je n'aime pas les règles. Je n'aime pas les plannings. Ça m'emmerde tout ce truc-là. Ça me stresse. Je n'aime pas ça, tu vois. Je préfère un truc en freestyle complet, mais avec de la rigueur. Tu peux être en freestyle complet et avoir un cadre dans ton absence de cadre.

  • Marine Adatto

    Intéressant. Raconte-moi, ça m'intéresse beaucoup.

  • Thomas Ryvol

    Si tu veux, tu te dis en fait, je surpasse 99% des gens en étant rigoureux. Ce qui est réel, ce n'est pas la prétention. Si tu produis du contenu rigoureusement chaque jour, tu surpasses 99,999% des gens qui ne le font pas. Donc ça, c'est le point de départ. Ça, c'est ton cadre. Donc en fait, tu dois créer du contenu fréquemment. Mais, dedans, je fais ce que je veux, tu vois. Si je veux faire 4 posts sur une journée, à valeur ajoutée, je l'ai fait. Si je veux en faire 2 dans la semaine parce que je ne suis pas inspiré, j'en fais dans la semaine, je m'en fous. Mais je sais qu'à l'année, je suis rigoureux. Et que les gens voient ma tronche, tu vois, au moins 2, 3, 4 fois par semaine. Donc en fait, c'est un cadre de rigueur, où tu sais que tu fais... Mais après, dedans, tu fais ce que tu veux. Et c'est à ta sauce. Et t'as pas à t'emmerder, à te dire, on est mardi, j'ai pas mon carousel, mon craie est pas dispo, fallait que j'ai une image, ceci, cela. À titre perso, ça m'emmerde, j'aime pas ça.

  • Marine Adatto

    C'est intéressant d'avoir ce retour-là parce qu'il y a beaucoup de gens qui se stressent de ça. Tu vois, qui te disent je m'étais engagée à poster trois fois par semaine, je ne l'ai pas fait et qui du coup se découragent. Donc finalement, tu te dis bon, c'est un peu comme quand on a envie Mais il faut garder une présence à l'esprit. C'est très ambivalent.

  • Thomas Ryvol

    En fait, la clé, c'est de prendre du plaisir. Et tu ne peux pas prendre de plaisir si tu as un planning trop rigoureux et si ça te fait chier. C'est impossible de kiffer. Donc le tout, c'est toujours de te dire comment mélanger le plaisir et la rigueur. C'est toute l'ambivalence du truc, tu vois. Mais c'est carrément faisable, en fait. Sans trop te prendre le chou, tu te dis, écoute, voilà, je passe cette semaine, il faut que je sois présent 3-4 fois, je crée du contenu, tu vois. Ça peut être, je sais pas, 2 fois le lundi, 1 fois le jeudi, 1 fois le samedi. Il faut que tu sois présent, tu vois. Et en fait, l'autre truc, c'est qu'on réfléchit beaucoup au contenu, au calendrier édito, etc., à la curation de contenu, aux stratégies, etc. Et on oublie de se confronter au réel et à l'humain. Et en fait, quand tu te confrontes au réel, à l'humain, à ce que pensent les gens, à ce qu'ils veulent, etc., en fait, des idées de contenu, t'en as 15 par jour. Et quand tu te dis, je vais créer du contenu et poster sans que ce soit parfait, parce que ça l'est jamais, tu peux créer du contenu, tu vois. Le problème, c'est qu'en fait, souvent, on veut faire un post parfait. Alors les gens veulent soit faire des posts parfaits, ce qui n'arrive jamais parce que c'est impossible, soit faire des posts qui sont viraux. et c'est impossible tu peux faire un poste qui a une potentielle charge virale mais faire un poste viral c'est impossible et donc en fait ce qui se passe c'est que tu dis j'ai une idée, au lieu de te dire je ralentis au maximum le temps entre mon idée et l'exécution, tu dis je poste tout de suite tu vois ce que je veux dire ? Les gens se disent attends ce que je veux faire en fait c'est que je vais cogiter je vais bosser ma catchline, je vais bosser mon truc je vais le faire relire par un pote, je vais bosser ma conclusion etc et en fait le poste il sort jamais et donc en fait tu mets plein d'idées, il n'y a rien qui sort Alors que ce qui est paradoxal, c'est que tu aurais eu plus de cash généré et plus de visibilité, avec un post un peu merdique sur la forme, avec un bon fond, mais posté tout de suite et vu par 100, 200, 500, 1000 personnes, qu'avec un truc soi-disant parfait mais qui reste dans tes notes, tu vois.

  • Marine Adatto

    Donc toi t'es pas du tout la team j'ai une idée, je le mets dans mes notes je le ressors après

  • Thomas Ryvol

    Ouais alors en fait j'ai pas mal d'idées donc j'ai 2000 notes qui traînent mais c'est des bouts d'idées et un jour je pense à un truc je me dis tiens j'ai un truc, je prends LinkedIn, j'écris direct ça part, ça marche tant mieux ça marche pas tant pis, je m'en bats les couilles au moins l'idée elle est postée et en fait tu vois pareil, on se dit faut que le post soit parfait, faut qu'il y ait 100 likes, 10 000 vues etc Moi, en fait, ça, j'ai compris qu'on s'en fout. Pourquoi ? Parce que je sais qu'en moyenne, par poste, je fais 30 000 vues, en moyenne. Sur les 30 000, il y en a 29 000 qui s'en branlent complètement, c'est une certitude, tu vois, et il en reste 1 000. Sur les 1 000, il y en a peut-être 100 qui vont se dire Ouais, tiens, c'est cool Et sur les 100, il y en a peut-être 50 qui vont se dire Tiens, je retiens ça, j'enregistre tu vois. Et ce qui m'intéresse, c'est ça. Les 29 000, je m'en fous. Mais les le nectar restant, je me dis tiens c'est cool si cette idée peut apporter quelque chose. Donc je ne cherche pas à me dire comment faire pour plaire au plus grand nombre, je ne cherche pas à me dire comment faire un post viral, comment faire un truc qui est apprécié, etc. je m'en tamponne. Parce que la vérité, c'est qu'en fait, ce que tu postes, les gens s'en foutent. Et t'as quelques personnes de temps à autre qui vont te dire, tiens, ce que tu fais, c'est cool. Tu fais des posts à 100, 150, 200 likes, mais parfois t'as des likes c'est cool, j'appuie, je m'en fous. Ce qui est intéressant, c'est les gens qui te disent, j'ai vu ton post, ça m'a plu, ça m'a parlé. Ou les gens qui le disent pas, mais qui en ont tiré quelque chose. Et en fait, quand tu vois le truc comme ça, tu te dis, mais en fait, mon but c'est pas de faire des masterclass. Parce qu'en fait, la vérité, c'est que les gens s'en foutent. Ce qu'il faut, c'est que mon idée passe de manière claire et relativement structurée pour que t'aies une, deux, trois, cinq, dix personnes qui puissent te dire Putain, vraiment stylé. Je voyais pas des choses comme ça. Ou alors Putain, c'est cool, ça m'apporte de la valeur. Et quand tu vois ça comme ça, t'as pas besoin de bosser pendant trois heures sur un poste. Pour dix personnes, tu t'en fous. Et en fait, ça te déstresse de cette pression. En fait, ça t'enlève cette pression de la masse, de dire je vais être lu, je vais être jugé, etc. Non, en fait, la vérité, c'est que les gens s'en foutent. Ils voient ton poste, s'ils aiment bien, c'est cool. S'ils n'aiment pas, ils n'aiment pas. Et la vérité, c'est que les gens scrollent. Donc en fait, on sacralise un peu nos postes en se disant tiens peuple, regarde l'œuvre que j'ai produit. Alors qu'en fait les gens s'en foutent tu vois Enfin je veux dire ils ont un feed, des feeds infinis Ils scrollent comme sur TikTok tu vois Sur LinkedIn ils voient ton truc, c'est cool c'est pas cool Voir plus, ok je lis trois lignes Je like, je commente, ciao fin de l'histoire Et la plupart des gens commentent pas, like pas en fait tu vois Donc en fait quand tu désacralises ça T'as aucune raison de te prendre le choix de bosser pendant des heures et des heures sur un poste. T'as ton idée, tu la structures, tu chiades le poste. Parfois, tu fais un poste un peu plus copier-aïté comme celui que t'as pu lire. J'ai pris une petite demi-heure pour l'écrire, ça me faisait marrer. Et après, ça vient en faisant. Mais t'as pas besoin d'un poste parfait, aucun poste n'est parfait. Moi, je fais plein de postes de merde parfois. Mais je me dis, dans le poste de merde, il y a peut-être une idée un peu sympa qui va faire réagir quelqu'un, etc. Et force est de constater que ça marche relativement bien. et je pense que d'ailleurs les gens préfèrent ce côté un peu imparfait cette granularité tu vois qu'un truc parfait, lisse, trop chiade parce que c'est faux en fait j'aime pas ce mot mais c'est pas authentique c'est pas un truc sincère, c'est un truc qui est trop bossé et j'aime pas en fait, après c'est une question de brand aussi tu vois mais j'aime pas ce côté trop trop raffiné, trop parfait trop lisse, je trouve ça profondément emmerdant et pour une brand authentique même si j'aime pas ce terme t'es pas lisse en fait tu te dois d'être comme t'es et de faire des choses imparfaites,

  • Marine Adatto

    à mon sens en tout cas c'est ma vision des choses alors quand tu fais un poste comme celui que j'ai lu justement en intro t'as quoi dans la tête ?

  • Thomas Ryvol

    ce poste c'est un de mes grands combats entre guillemets qui est le combat du prestige versus le profit. Parce que j'ai le sentiment qu'on vit dans une société où le prestige est surcoté et le profit est sous-coté. C'est-à-dire, en fait, de nos jours, monter une boîte pas forcément très sexy, mais qui fait 2-3 millions par an, c'est moins bien vu que monter une boîte qui ne fait pas de cash, mais lever des fonds, aller à la BPI, aller à Station F ou autre, et passer dans les médias et passer sur BFM Business. et c'est même pas caricatural, c'est réel en fait, on ne juge que le prestige en ce moment. Il n'y a que ça, tu vois. Et alors petit à petit, on commence à s'intéresser du coup aux cas générés par les boîtes, à la marge, etc. Mais en ce moment, ce qui fait rêver, c'est de lever des fonds, lever des millions, c'est de passer à la télé, c'est de passer dans Forbes. C'est d'annoncer un chiffre d'affaires de 30 millions par an avec zéro marge. On ne sait pas que tu as zéro marge, mais tu te dis je fais 30 millions par an, c'est d'avoir 300 salariés et en fait c'est ce qui fait rêver. Et ce qui est terrible, c'est qu'en fait dans le monde de l'entrepreneuriat, c'est ça qui fait rêver, mais ça, c'est pas la réalité, c'est pas atteignable et c'est pas ce qui est pérenne, tu vois. Et quand je prends cet exemple, alors bien sûr après j'ai un peu copié la réalité de l'histoire, tu vois, mais c'est une vraie discussion qui a eu lieu. où j'ai discuté du coup avec un ancien gars que j'avais croisé à l'ESSEC, qui est une super école, maintenant je me suis barré en cours de route, pour des raisons personnelles. Et je trouvais cet échange en fait archi révélateur, sur le côté, il ne s'intéressait pas à comprendre ce que je faisais, il ne savait pas que je générais plus de cash que lui, mais je n'ai pas cherché à lui dire, tu vois. Mais il exhibait fièrement. Le paraître, sa sacoche, son costume, son appart à la city, ses 100K annuels, ses semaines de boulot intenses, etc. Et je me suis dit, putain, mais en fait, dans quel monde on vit ? Pour que, selon toi, ce soit prestigieux et un signe ostentatoire de performance et presque d'épanouissement, que de me montrer ça, en fait, tu vois. Ce truc de, ouais, j'ai un super diplôme, j'ai une super boîte. Je fais du cash, j'ai un super appart, j'ai ma sacoche, je suis content, je me dandine et tout, tu vois. Alors qu'à côté, moi mon quotidien c'est de rencontrer des gens qui ont une super expertise, qui font pour certains beaucoup de cash à terme, mais qui sont pas connus, qui sont pas prestigieux, qui sont pas en costume trois pièces tous les jours, qui ont pas d'appart à la city, certains ils ont des petites baraques et tout, mais ils pourraient s'acheter des trucs de dingue, tu vois. Et en fait, mon gros truc du moment c'est qu'on arrête de se toucher en fait sur les trucs soi-disant prestigieux. et qu'on reparte sur ce que j'appelle les boring business, un truc un peu chiant, mais qui marche bien. En fait, on a glorifié pendant longtemps ce qui était beau et ce qui rendait bien dans les médias. Et c'est cool, ça peut être bien, c'est super de monter des énormes boîtes, lever des fonds, etc. C'est génial, tu vois. Mais ce que je veux dire par là, c'est que ce n'est pas une finalité en soi. Et en fait, tu peux être un entrepreneur très épanoui et très prolifique sans créer une licorne, tu vois. Moi, j'appelle ça créer un poney. Un poney, ce n'est pas sexy, personne ne le fait et tout, tu vois. Mais putain, un poney, il peut avancer, tu vois. Et en fait, le poney, il avance. C'est endurant. Oui, c'est endurant, il avance, etc. Et à côté, tu as parfois la licorne qui est là, sur les podiums, qui fait la star, qui brille, etc. Alors c'est bien, il nous faut des licornes, je caricature. Mais voilà, moi j'ai envie de rendre les lettres de noblesse au business pas forcément très sexy, au business pas shiny, et surtout au business prolifique. Il y a un truc qui m'intéresse quand j'analyse un business, c'est de regarder la marge à la fin de l'année. Parce qu'en fait, tu peux faire 10 barres de chiffre à l'année, si t'as zéro marge, c'est quoi l'intérêt en fait ? Alors on va me dire oui, la valo, etc. En fait non, c'est pas que ça, tu vois. Et j'ai vu beaucoup d'ailleurs de fondateurs de start-up, connus, des copains, qui me disent, mais en fait, ce qui est ouf, c'est que des solopreneurs, solopreneuses à côté, vivent mieux que moi au quotidien et se versent, mais quatre fois ce que je me verse, son salaire mensuel. alors que leurs boîtes sont connues au bataillon que c'est même pas des boîtes parfois c'est juste alors c'est plus des entreprises c'est des boîtes maintenant structurées c'est genre des SARLU, des AURL etc donc voilà, donc il y a tout ce point de qu'est-ce que tu cherches dans la vie c'est super de monter une belle boîte quand tu fais bouger les choses etc c'est une super mission mais si tu dis je veux un business qui me permette de vivre de kiffer, de libérer du temps d'être libre tu vois, de passer du temps avec mes proches mes gosses etc c'est pas forcément la solution la plus shiny je monte une start-up, je lève des fonds je passe à BFM, je me fais un pull brodé c'est pas forcément le truc le plus dingue c'est ce qu'il y avait derrière et je sais qu'en tout cas le terme combat est un peu fort mais c'est mon truc du moment arrêter de vouloir spécialement de vouloir forcément monter des boîtes énormes, lever des fonds faire ce truc de prestige et aller chercher des business rentables qui vous font kiffer et créer des business qui vous permettent, si vous voulez, de bosser deux jours par semaine pour passer cinq jours avec votre famille, tu vois. Et puis parfois, ça va être sept jours sur sept. Et puis parfois, ça va être j'arrête de bosser pendant un mois. Et en fait, la vraie finalité pour moi, c'est plus ta qualité de vie que le cash que tu génères. Alors oui, le cash te permet derrière de libérer du temps, mais tu as un moyen avec des business, c'est pas forcément très sexy, d'accéder à une qualité de vie hors du commun, tu vois.

  • Marine Adatto

    C'est un peu ce que vous enseignez au Sales Lab finalement. C'est-à-dire que quel que soit le business, alors il y a quand même des business un peu sexy, ce que je veux dire c'est que chaque business peut être sexy si c'est quelque chose qu'on aime, grosso modo c'est ça. Moi, j'ai fait un de vos challenges et je me suis inscrite au Sales Lab aussi. J'adore. Petit moment de publicité. Mais en tout cas, une chose que j'ai vraiment retenue, c'est cette utilisation forte de LinkedIn. Juste une question pour revenir par rapport à ce poste que tu as écrit et ce que tu disais précédemment, où à la fin, il y a peut-être cinq personnes qui vont te dire c'est cool. Ce poste-là, qu'est-ce qu'il t'a apporté ? Est-ce qu'il t'a apporté des clients ? Est-ce qu'il t'a apporté des soutiens ?

  • Thomas Ryvol

    Oui, c'est intéressant. Alors souvent, les postes les plus viraux, tu vois celui-là, il a dû faire 10 000 likes et un million de vues. Souvent, les postes les plus viraux ne sont pas ceux qui t'apportent du cash. Les posts les plus viraux, ils t'apportent de la visibilité, de la preuve sociale et de la crédibilité, parce qu'on se dit putain, s'il fait beaucoup de likes, c'est qu'il est bon, ce qui n'a absolument aucun lien. Mais les gens sont convaincus que plus t'as d'abonnés, plus t'as de likes, plus t'es bon. J'ai pas compris pourquoi, c'est une sorte de preuve sociale, tu vois, des réseaux. Donc ça m'apportait de la visibilité, et après mon but c'est après un post virage, c'est faire un post expertise, très précis, pour convertir l'audience qui est arrivée. Mais en fait moi faire des likes, je m'en fous, tu vois. Faire des likes, je m'en tamponne, ça ne me sert à rien, c'est cool pour l'ego, je fais un poste avec des likes, ok c'est cool, le lendemain tu t'en fous. Par contre, attirer du monde et le lendemain faire un poste expertise avec des gens qui voient ce que tu fais, et du coup avoir 20 demandes de rendez-vous le lendemain, ça c'est cool. Donc voilà, ce poste m'a apporté un peu de business, et systématiquement après un poste viral, c'est poste expertise, un ou deux postes. Alors généralement maintenant ce que je fais c'est après un post viral Je fais un post un peu clivant Exprès pour virer de mon audience Les gens qui sont abonnés Comme ça Et les gens trop fermés d'esprit, les gens chiants, les gens relous En fait j'ai un filtre tu vois Un filtre à casse couille un peu tu vois Donc après un post trop viral Je me dis là j'ai trop de visibilité par rapport à ce que je mérite Donc je vais faire un post un peu clivant Jusqu'y pique un peu Pour garder dans l'audience les gens marrants les gens ouverts, virer les renfroignés, etc. Et après, poste à valeur ajoutée pour convertir l'audience qui reste.

  • Marine Adatto

    Donc, tu as quand même une stratégie éditoriale.

  • Thomas Ryvol

    Oui, mais ça se fait comme ça. C'est une sorte de stratégie, mais je ne me dis pas, tiens, j'ai fait ça, le lendemain, je fais ça, et sur le lendemain, je fais ça. Je sais, là, j'ai fait beaucoup de visibilité sur cette semaine. Là, il me faut un poste qui trie un peu tout ce truc. Donc, tu fais un poste qui fait grincer des dents. et tu gardes les gens marrants, tu vois un peu comment ça réagit, etc. Et après, post-expertise. Et là, ça convertit.

  • Marine Adatto

    Et là, ça convertit. Ok. Alors justement, selon toi, est-ce qu'il faut être clivant pour percer rapidement ? On entend beaucoup ça.

  • Thomas Ryvol

    C'est un vaste sujet. Je pensais que oui.

  • Marine Adatto

    Je t'ai convaincu que oui. Et en fait, il y a percé et percé. Il y a percé, si tu veux des abonnés, tu peux être clivant. Et tu vois, sans aucune prétention, n'importe qui demain peut te dire je fais un post viral J'ai plein de thématiques, si tu veux, je te fais ce câble, je t'en ai dinguerie.

  • Thomas Ryvol

    Donc est-ce qu'il faut être clivant pour être viral ?

  • Marine Adatto

    Donc non, je ne pense pas. Alors, clivant pour être viral. Il faut être clivant pour être viral. Mais la question c'est, est-ce qu'il faut être viral ou pas ? Il faut être viral si tu recherches de la gloire, si tu veux beaucoup d'abonnés. Et c'est très facile de l'être. Tu vois, je fais ce caméra, il y a un micro, je peux sortir une grosse dinguerie, un truc faux, un truc complotiste, un truc... Alors, qu'est-ce qui marche en ce moment ? Les fake news, les trucs misogynes, tu sais, toutes ces conneries-là. Ouais, ça marche, c'est viral, en fait. Et du coup, tu fais beaucoup, beaucoup de vues, beaucoup de commentaires. Et ce que ça t'apporte derrière, en fait, c'est des emmerdes. pas de cash et potentiellement pas grand-chose en fait. Donc la question c'est, pourquoi on veut être viral ? On veut être viral pour avoir beaucoup d'abonnés. Pourquoi on veut beaucoup d'abonnés ? On veut beaucoup d'abonnés pour avoir de la preuve sociale et pour montrer aux gens, regarde, j'ai 100 000 abonnés sur une plateforme. Et en fait ce qui se passe, c'est que tu as des gens qui ont 100, 150, 200 000 abonnés et qui font 1000 balles de chiffre d'affaires par mois. Mais tu as des personnes par contre qui ne sont jamais virales, qui ont 5, 6 000 abonnés qualifiés. et qui font littéralement 50, 60, 70 000 euros par mois de revenus. Donc la vraie question, c'est pourquoi on va être viral ? C'est ça le truc, tu vois. Moi, à mon sens, j'ai pensé au démarrage que pour percer rapidement, il fallait partir viral et être clivant. Et je pense que c'est une connerie. Pourquoi ? Parce qu'en fait, ça te pousse à pervertir ton approche, ça te pousse à ne pas avoir un discours nuancé. Alors tu vois, typiquement... Sur la plupart de mes postes LinkedIn, je ne fais pas la thèse, l'antithèse et la synthèse dans le poste, parce que sinon tu n'as pas d'engagement, je fais la thèse. Donc c'est volontairement pas nuancé, pour qu'on puisse venir me voir en commentaire et me dire Attends, tu ne m'as pas dit ça, ce n'est pas complet, etc. Que ça puisse s'engager, faire plus de vues. Et je sais que plus de vues dans mon tunnel, ça fait plus de visites de profils, plus de visites de sites, et donc plus de conversions. Et si je cherchais à être clivant par la nature, ça pourrait presque me desservir. Et en fait ce qui se passe c'est que parfois tu veux être clivant parce que c'est un peu la norme, on dit sur les réseaux pour percer il faut être clivant, et ça détruit tellement ton image qu'en fait tu choppes des abonnés, tu choppes des likes, mais tu passeras jamais avec des boîtes sérieuses, et ça va te desservir. Je sais qu'en tout cas, à titre perso, après deux ans et demi, trois ans de création de contenu sur LinkedIn, je ne cherche plus à forcément être clivant parce que ça me gonfle, parce que c'est une approche fausse, pas authentique, c'est pas nuancé. La vérité est toujours dans la nuance et l'absence de nuance, c'est le début de la connerie. L'absence de nuance et l'absence d'humilité, parce que souvent c'est ça, tu vois, un bon poste, le cocktail parfait pour que ce soit clivant et viral. C'est une opinion assez contradictoire, pas de nuances et un manque d'humilité. Tu vois, je peux te dire, voilà, je sais pas, les gens qui créent pas de contenu sur LinkedIn sont des touristes, ils se bougent pas le cul, c'est des flemmards, ils servent à rien. Faut vraiment qu'ils se secouent, c'est con tu vois Tu sors ça comme short, les gens vont se dire Oh putain merde, je commande Mais tout est faux en fait là-dedans C'est quelles sont les raisons, pourquoi tu crées pas de contenu Qui tu parles, de qui tu parles A qui tu parles, pourquoi C'est compliqué de créer du contenu, comment ça se fait Donc en fait, tu peux dire n'importe quoi Et être viral, et il y a plein de gens d'ailleurs sur les réseaux Je regarde parfois TikTok et tout En fait TikTok c'est 99% de conneries pures et dures Très viral parce que forcément On raconte de la merde avec un aplomb dingue qu'on commente, ça fait interagir, tu vois, mais ces gens-là ne font pas de business derrière, tu vois. Et alors après, on va me citer les exemples des andro-tates qui ont été extrêmement, qui sont partis virals de ouf, tu vois, qui ont fait des centaines de millions de vues, etc., et qui sont millionnaires. Mais en fait, ça, c'est 0,1% des gens. 0,01% des gens. Et ces personnes-là, c'est pas des personnes qui se sont dit Je vais d'abord chercher à être virale et ensuite je vais faire du cash. C'est des personnes qui sont devenues millionnaires et qui se sont dit Tiens, maintenant ce qui me manque, c'est de l'ego, de l'image, du pouvoir, donc je vais commencer à raconter de la merde pour être visible. Et souvent, on se trompe sur l'approche. On se dit, mais attends, regarde, les mecs, ils font vraiment du cash. T'as vu, ils ouvrent leur gueule, ils disent ce qu'ils veulent, etc. En fait, c'est pas l'approche. L'approche, c'est commence par parler de ce pourquoi t'es bon, à être reconnu pour ton domaine d'activité, partage quelques opinions. En fait, de base, si t'es déjà sincère, t'es clivant par nature. Moi, en te disant, le prestige, je m'en tamponne, ce qui est d'ailleurs en partie faux, parce que tu peux pas complètement te tamponner du prestige et du regard des autres. Mais en te disant, pour moi, le profit est plus intéressant, j'en ai marre de la mode, des startups à foison à tout prix, faire tes suites brodées, tes machins, et te toucher sur BFM, etc. C'est clivant par nature, et c'est volontaire, tu vois. Mais je te dis pas... que ces gens ne sont pas pertinents. Pas du tout. Mon approche, c'est de dire, en fait, je prends cette image pour qu'on la retienne et pour qu'on se dise, putain, il a potentiellement raison. On peut être heureux et épanoui avec un business qui ne correspond pas aux standards des startups qu'on connaît actuellement. Donc, en fait, si la partie clivante peut servir à ce qu'on mémorise ton propos, là, c'est intéressant. Si la partie clivante de ton propos n'a pour but que la viralité, pour moi, c'est une connerie. Pourquoi ? Parce que ça sert pas à ton business, ça sert pas à ton propos, ça peut à l'inverse carrément te décrédibiliser, et en plus de ça, ça t'apporte des emmerdes. Des gens qui vont te casser les couilles pour rien, tu vois. Donc moi je l'ai vu sur des postes, j'ai tenté, des postes un peu clivants volontairement à l'époque, j'ai un peu tout tenté, tu vois. Et t'as des emmerdes, t'as des haters, t'as des chiés, énergie négative, t'as des gens potentiellement intéressés pour bosser avec toi sur des gros budgets qui disent Mais en fait, attends, moi ça m'intéresse pas de bosser avec quelqu'un comme ça, tu vois. Donc tu perds des clients ? Et donc voilà, il y a une sorte de surenchère en ce moment au clivage absolu et je pense, c'est mon gros sujet du moment que c'est une connerie que c'est débile que ça marche pas et que ça peut carrément être contre-productif donc à mon sens ne soyez pas clivants soyez juste sincères et par nature quand t'es sincère enfin je veux dire tu vois personne dans ce studio peut se dire je m'exprime librement à 100% sur les réseaux, c'est impossible. Ça n'existe pas. Parce que par nature, tu mets du filtre. Donc si tu veux, ton propos, ta conviction la plus profonde, elle est déjà clivante par nature. Qu'elle soit politique, sociale, économique, ce que tu veux. Donc si tu cherches par-dessus ça à ajouter une brique de clivage, laisse tomber. Ça fait un truc infâme, qui n'a pas de sens. Tu vois ce que je veux dire ? Donc à mon sens, c'est ça. Ne pas chercher le clivage par défaut. chercher un clivage s'il est honnête et s'il sert le propos. Si tu es le clivage au service du propos, ce n'est pas le propos qui est au service du clivage.

  • Thomas Ryvol

    Ok, très clair. Alors, du coup, pour quelqu'un aujourd'hui qui veut se lancer, il a un business, ou il a une idée de business. Parce que toi, le sujet aussi, ce que tu disais au début, c'est quand tu as une communauté, tu peux aussi créer et itérer avec elle sur ton produit. Admettons quelqu'un qui a un business et qui, jusque-là, avait fait de la prospection à l'ancienne et veut passer sur la nouvelle façon de prospecter, façon CELSLAB, on va dire. Comment on y fait ?

  • Marine Adatto

    Alors déjà, identifie ce que tu fais. Ta zone d'expertise, ta zone de génie. Pourquoi tu fais ça ? Pour qui ? Quelle est ta cible ? Qu'est-ce que tu lui apportes ? Et après, tu te poses une question très simple. Enfin, plusieurs questions. Comment je fais pour que les gens sachent ce que je fais ? Donc, il faut montrer ce que tu fais, en parler. Comment je fais pour que les gens aient confiance en mon expertise ? Donc donne de la valeur, partage ce que tu sais faire, montre-moi tangiblement ce que tu sais faire, donne-moi des conseils, etc. Et troisième question, comment faire pour que les gens aient confiance en moi ? Et pour avoir confiance, il faut qu'il y ait un match et intellectuel et émotionnel, donc que tu partages un peu ton quotidien, ce que tu fais, pourquoi tu le fais, quelle est ta vision, quelles sont tes valeurs, etc. Et si tu réponds à ces trois questions de manière simple, Tu gagnes. En fait, il n'y a rien de plus facile que ça. C'est à la fois compliqué et à la fois simple. Toutes les choses les plus simples sont les choses par nature les plus compliquées, tu vois. C'est assez paradoxal. Mais tu te dis, il faut que je crée du contenu pour montrer ce que je sais faire. Il faut que je sois assez visible pour qu'il y ait assez de personnes qui me voient. Et il faut que je donne des raisons à la personne en face de moi de me contacter, donc que je crée un lien émotionnel. Donc ça veut dire poster régulièrement. Partager ce que je fais, partager des tips, des conseils. Souvent on se dit, attends, je ne vais quand même pas partager gratuitement ce que je fais de manière payante. Alors spoiler, ce que tu fais de manière payante, ce n'est pas le conseil, c'est l'application, c'est la mise en pratique. Mais en fait, ton conseil, ta théorie, elle existe, n'importe qui peut la sortir. Google la sort en trois secondes, donc en fait, elle n'a aucune valeur. Et c'est ça le gros changement de paradigme, c'est qu'en fait, la valeur en termes de théorie n'a aucune valeur dans ta bouche. mais elle a de la valeur pour tes prospects. Donc en fait, si tu veux, si toi tu le sais, c'est cool. Si tu te dis, je vais vendre tout ce que je sais, c'est sympa, c'est cool, ça peut te servir. Mais si tu te dis, je vais partager gratuitement de la valeur, créer de la confiance, me rendre visible, et partager potentiellement gratuitement ce que les autres partagent de manière payante. Et ensuite, je vais closer ces personnes pour la partie mise en pratique et accompagnement. Là, c'est intéressant. Pourquoi ? Parce que tu as apporté de la valeur, tu as créé de la confiance, et tu sais très bien qu'une personne, tu vois, je ne sais pas, prends l'exemple du sport. Un coach sportif peut te dire, fais ci, fais ça, mange ça, fais tes exercices, etc. Tu n'auras pas de résultat. Pourquoi ? Parce que tu ne passeras pas à l'action et tu ne vas pas mettre en pratique. En revanche, si tu te dis fais ci, fais ça, etc. Moi, je peux t'accompagner sur trois mois et te filer un cadre et un truc de commitment pour que tu puisses venir chaque jour me dire j'ai fait ci, j'ai fait ça, je me suis entraîné, etc. Là, tu auras du résultat. Et en fait, souvent, sur la plupart des business de service, parce que c'est de ça qu'on parle, souvent sur LinkedIn, c'est du business de service en B2B. Tu partages de la valeur, les gens découvrent ton expertise, te voient comme le référent et comme l'expert, même si t'es pas vraiment d'expert, mais comme le référent en tout cas sur un domaine, et se disent le jour où j'ai besoin de quelqu'un sur ce domaine-là, je fais appel à cette personne, puisque depuis un an en fait, tous les jours cette personne me bombarde de valeur. Donc voilà, le sujet c'est ça en fait, c'est comment tu fais pour devenir l'intermédiaire de référence sur l'expertise et sur la confiance. C'est le seul sujet tu vois en fait. Donc il y a un truc vachement décomplexant, t'as pas à te prendre le chou, t'as pas à réfléchir à l'avance. à un planning, un an à l'avance, etc. C'est, quelle est ton expertise ? Montre-moi ce que tu sais faire. Pourquoi toi ? Et après, puisque tu as forcément des concurrents, pourquoi j'irais chez toi ? Et ça, c'est ce qu'on appelle le monobole personnel. C'est qu'en fait, il y a plein de gens qui font ce que tu fais, mais personne ne le fait comme toi et personne n'est toi. Personne n'a la même brand que toi, tu vois. Nous, typiquement, on aide des entrepreneurs et des small business à faire plus de cash via LinkedIn. Je pense que dans le monde, il y a littéralement des milliers de personnes qui font ça. Parfois, certaines sûrement mieux que nous. C'est évident, tu vois. On n'est pas forcément les meilleurs. On sait qu'on est bons, on sait qu'on a des gros résultats, mais il y a forcément des gens meilleurs. Pourquoi on a autant de demandes en ce moment ? La brand. Ça fait trois ans que tous les jours, on partage de la valeur aux gens. Donc en fait, le jour où les gens se disent, tiens, j'ai envie de me faire accompagner sur cette partie-là, c'est bon, je sais qu'ils font appel, tu vois. Je match avec leurs valeurs, j'apprécie leur poste, j'apprécie le délire un peu, pas clivant, mais tu vois, un peu sincère, sans trop de bullshit, un peu direct, etc. Ça me fait marrer, j'apprécie l'humour, go, c'est bon, on y va. Et donc en fait, la raison pour laquelle on a beaucoup de clients, c'est l'expertise, les résultats et la brande. C'est j'aime votre approche, je sais qu'avec vous je ne me ferai pas chier, il n'y aura pas de blabla, on va se marrer, on va passer du bon temps et ça va être assez bourrin pour que je puisse avoir du résultat dans un mois. Et c'est la brande, tu vois. Donc en fait, c'est assez simple, ça prend du temps, mais j'aime bien moi ce truc qui dit qu'en fait, les choses simples qui perdurent dans la durée, qui perdurent dans le temps, c'est plus correct, sont souvent plus efficaces que les stratégies trop chiadées qui durent deux mois.

  • Thomas Ryvol

    Oui, c'est plus pérenne et c'est finalement moins fatigant.

  • Marine Adatto

    Carrément, complètement.

  • Thomas Ryvol

    Comment est-ce que tu vois l'évolution de ta marque personnelle depuis le début ?

  • Marine Adatto

    C'est une bonne question parce que je n'ai pas trop pris de recul par rapport à ça. Je sais qu'au démarrage, j'avais une approche un peu plus clivante justement, un peu plus provoque parce qu'il fallait que je me démarque et que c'était ma vision des choses au démarrage. Et là, plus le temps passe, plus on a une boîte qui scale malgré tout. On reste trois sur la boîte avec mon frère Maxime et Fabien. On ne veut pas prendre de salariés. On pourrait très bien être 30, on pourrait, mais on ne veut pas. Par contre, on a une boîte qui scale en termes de performance, en termes de nombre de clients, etc. Et je veux porter cette vision. Le but, c'est d'aider, en tout cas à moyen terme, 10 000 indépendants et entrepreneurs à développer leur business à travers la création de contenu et LinkedIn. C'est notre goal, tu vois, court-moyen terme, on va dire. On sait qu'on va y aller. Donc par défaut, il faut une brand peut-être un peu moins clivante, justement, plus mainstream. Ce qui ne veut pas dire que je vais lisser mon discours exprès, volontairement. Mais je vais plus accentuer sur l'expertise et sur les conseils. Et sur la partie plus motivationnelle, qui parfois peut être perçue comme du bullshit, mais qui marche quand même très très bien, parce que ça a un impact sur les gens. plus que sur le côté je donne mon avis, je suis un peu trop tranché volontairement, tu vois donc voilà, c'est une vraie réflexion je sais que en rentrant justement dans le clivage j'ai fini par parfois tenir des propos qui étaient dénués de nuances et ça me gonfle parce que ça ne me correspond pas j'aime ce qui provoque, ça me fait rire, tu vois mais si tu veux, les gens oublient ce que tu dis mais n'oublient jamais comment tu les fais sentir et je me suis rendu compte que parfois avec certains propos L'impact n'était pas celui que je voulais. Au lieu de motiver, de donner envie de se bouger le cul, ce que j'aime bien piquer pour justement donner envie de passer à l'action, ça pouvait parfois avoir un peu l'effet inverse, un peu démoralisant de se dire... Putain, je sais pas si j'y arriverais, ça me paraît trop gros, trop beau, c'est trop brutal, je sais pas, je me sens pas soutenu.

  • Thomas Ryvol

    Tu t'es rendu compte qu'il y avait des gens qui avaient été heurtés par tes propos ?

  • Marine Adatto

    Ouais, ouais, ouais, enfin pas forcément heurtés, mais en tout cas que l'impact n'était pas forcément celui que je voulais, tu vois. Donc je vais rééquilibrer ma brand et passer sur un truc un peu plus... Plus mainstream, tu vois, avec toujours autant de valeur en termes d'expertise, toujours autant de piment, mais moins de brutalité. Je pense que ce sera plus sympa. En tout cas, ça va permettre de porter la vision.

  • Thomas Ryvol

    Ok. Qu'est-ce qu'il faut aujourd'hui pour avoir un bon profil LinkedIn et réussir à vendre ?

  • Marine Adatto

    Bonne question. Réponse courte.

  • Thomas Ryvol

    Réponse courte ou pas ?

  • Marine Adatto

    Ouais, mais en fait, encore une fois, il faut...

  • Thomas Ryvol

    Réponse actionnale, j'ai envie de te dire.

  • Marine Adatto

    Il faut qu'on comprenne ce que vous faites, déjà, première étape. Je pense que la plupart des profils LinkedIn sur lesquels je passe, je comprends rien. Soit parce que c'est pas clair, soit parce que c'est tellement brandé. qu'on ne comprend plus ce qu'on vend. C'est typiquement parfois dans la communication, au lieu de te dire je t'aide à créer une brand forte, ça peut être je mets des paillettes dans ta vie. C'est un truc tellement spirituel qu'en fait tu ne comprends rien à ce que la personne fait. Donc ça c'est le premier pain point, c'est qu'en fait tu arrives sur un profil LinkedIn et tu ne comprends pas ce que fait la personne. et sachant qu'en fait la durée de visite d'un profil est de 6-7 secondes si la personne ne comprend pas c'est déjà paumé donc première étape c'est une proposition de valeur claire différenciante ensuite il me faut de la confiance c'est de la preuve sociale donc il faut que je vois les boîtes avec lesquelles tu as bossé il faut que je vois quelques témoignages il faut que je sache en fait que tu es bon dans ce que tu fais c'est important et après il me faut de la valeur en fait si tu veux l'équation valeur plus confiance C'est l'équation qui marche dans la vente, qui marche sur un profil LinkedIn, qui marche partout. C'est une cible clairement définie, une offre définie, une proposition de valeur qui est claire, évidente et tangible, de la preuve sociale pour être assurée, quelques témoignages. Et voilà, et des postes à valeur ajoutée Et que je me dis, tu vois j'arrive sur un profil, ok je comprends ce que tu fais, c'est cool Je pars du principe que t'es un charlatan, je me rends compte que non parce qu'en fait il y a du témoignage etc Et je me dis bon c'est cool il y a quelques témoignages, à tous les coups c'est ses potes, en fait il y a zéro valeur Et là je vois des postes et je me dis putain en fait c'est vachement cool quand même Et donc quand je vois ta promesse de valeur, de la preuve sociale, que j'ai confiance et que je vois de la valeur C'est plié, tu vois. En fait, c'est pas très complexe. Ça prend du temps parce qu'après, voilà, nous, on apprend à faire des vrais tunnels, comme tu l'as vu dans le détail, tu vois, mais la base de la base, c'est montre-moi ce que tu sais faire, pourquoi je devrais avoir confiance en toi, pourquoi je devrais t'écouter, pourquoi je devrais m'abonner à toi. Et voilà, après, le parcours de conversion, c'est toujours un truc où si tu veux... tu découvres la personne, tu n'achètes jamais directement, tu vas t'abonner, tu vas voir du contenu, la confiance va s'instaurer petit à petit, tu vas découvrir de la valeur, etc. Et après, un jour, tu vas dire, en fait, c'est bon, ça fait six mois que je t'écoute, j'ai un besoin, j'achète, tu vois. Donc voilà, je sais que, par exemple, la petite perso... Récemment, j'avais besoin d'un monteur et d'un cadreur pour des prises vidéo. J'ai commencé à faire une recherche, Google, etc. J'étais sur Insta ou LinkedIn, je regardais les profils. Tiens, montre-moi ce que tu sais faire, qui sont tes clients. Est-ce que tu as quelques exemples de vidéos ? Est-ce que tu peux montrer ce que tu conseilles ? Quelques recommandations, etc. Et en cinq minutes, c'était plié. Le devis était signé, j'avais contacté le gars, c'était payé. Fin de l'histoire, en cinq minutes. Donc en fait, ce qu'il faut c'est de la valeur et de la confiance. Et je cesse de le... enfin j'arrête pas de le répéter, parce que je sais que c'est le truc le plus important, qu'on oublie souvent. Tu vois, on se dit, je vais faire ma bannière, ça va être joli, je vais faire des trucs, puis après je vais raconter mon histoire, mettre mes diplômes, etc. Ça peut être cool, tu vois, mais en fait, en vérité, ton histoire, dans la partie info, on s'en fout. Ce qu'on veut c'est comprendre tes valeurs, qui t'es, quelle est ta vision, qu'est-ce que tu défends. Ton CV, on s'en tamponne. il y aura toujours une exception mais généralement on s'en fout diplôme ici, diplôme là expérience passée, pareil je m'en fous montre-moi ce que t'as fait, qui sont tes clients qu'est-ce qu'ils disent de toi pourquoi quand tu veux m'accompagner sur tel ou tel domaine c'est intéressant de passer par toi, pourquoi tu t'y connais qu'est-ce que t'as fait ça m'intéresse bien plus de savoir que t'es passé par telle ou telle école ça c'est du prestige en fait, j'en fous tu vois on retombe dessus tu vois et c'est pas un truc pour le coup c'est pas clivant, c'est vraiment réel c'est qu'en fait les gens veulent de la valeur et de la confiance et ça se crée pas alors si tu veux, un grand diplôme une grande école peut participer au prestige mais dans la plupart des business B2B auxquels on s'adresse sur les personnes qui viennent nous voir au quotidien on s'en fout quoi tu sors de Dauphine ou d'HEC ou que t'as pas fait de diplôme ou que t'as pas de diplôme, on s'en fout si t'as une bonne expertise, go on bosse ensemble, donc le plus important c'est ça valeur confiance et je te jure que c'est résumé de manière un peu simple mais le combo création de valeur ajoutée création de confiance et régularité, ça surpasse toutes les stratégies, à mon sens. Je le vois, au quotidien, avec des gens qu'on accompagne systématiquement. Quand t'es rigoureux, que t'apportes de la valeur, que tu crées de la confiance, tu gagnes très, très, très, très bien ta vie. Et sachant que nous, la promesse, c'est pas... c'est pas de faire 2 millions par an tu vois t'en as qui le font la promesse c'est t'as un bon niveau de vie avec déjà 5-6 000 balles de revenus net par mois t'as déjà un très bon niveau de vie et ça avec beaucoup de valeur un bon profil LinkedIn 2-3 000 abonnés qualifiés des éléments de confiance etc t'y es quoi tu vois Donc voilà, le point, c'est ça. C'est de te dire qu'est-ce que je cherche, qu'est-ce que je veux, est-ce que je veux du prestige, est-ce que je veux beaucoup d'abonnés, ou est-ce que je veux me créer une petite communauté, avoir de bons revenus, être bon dans ce que je fais, bien m'entourer, etc. Et puis après, développer mon revenu petit à petit, tu vois. Mais ce trio, la régularité, valeur et confiance, ça fait des miracles. Et en fait, c'est pas sexy, tu vois, parce que c'est pas un hack, c'est pas un truc qui tiendrait sur un carousel avec 20 pages, y'a pas de hack, d'algo, de machin et tout, tu vois. mais l'avantage de ça c'est que c'est un truc qui marchera encore dans 10 ans parce que dans 10 ans les gens les plus rigoureux seront les meilleurs parce que dans 10 ans on aura besoin de confiance et parce que dans 10 ans on aura besoin de valeur que ce soit sur LinkedIn, TikTok, Instagram peu importe tu vois donc moi j'ai une vision du business en fait où si ce que tu fais maintenant marche dans 10 ans c'est que généralement c'est bon signe et après il y a toujours des hacks d'algo oui ça existe comment faire pour avoir une belle catchline pour cliquer sur voir plus et faire plus d'impression, oui Oui, après, c'est sûr que si je poste le mardi à 9h, je fais plus de vues que si je poste le mercredi à 2h du mat, évidemment. Mais je mets toujours l'humain avant l'algo. Souvent, on veut comprendre l'algo pour faire du cash sur les humains. C'est souvent ce qui se passe. Et je préfère, moi, comprendre l'humain pour faire du cash grâce à l'algo derrière. Je préfère avoir le truc comme ça. Et l'avantage, c'est que, force est de constater que ça marche bien. Nous, pour le coup, ça a très bien décollé. Mais sur toutes les personnes qu'on accompagne, il y a des gros succès. Et il n'y a pas de magie. C'est parce que ce sont des personnes qui ont une bonne expertise. Et qu'ensuite, on sait les aider à mettre en avant cette expertise.

  • Thomas Ryvol

    C'est important ce que tu dis, parce que c'est vrai qu'on est quand même à un moment où il y a une explosion. des réseaux sociaux, ça fait longtemps qu'ils ont explosé mais là il y a eu aussi une course sur LinkedIn où tout le monde je vois ceux qui viennent vers moi me disent mais comment je sais pas avoir une communauté super vite mais c'est pas grave en fait de pas avoir 150 000 personnes en soi il faut juste ce que tu disais avoir une communauté qualifiée c'est ça,

  • Marine Adatto

    le super vite il pue toujours dès qu'on me dit tu peux avoir ça vite Que ce soit pour de l'investissement, pour des communautés, pour du résultat, tout ce que tu veux, moi j'y crois pas. J'y crois pas parce que le super vite n'existe pas. En fait, structurellement, on fait pas du business depuis 10 ans, tu vois. Ça fait très très longtemps que tout le monde fait du business. Et les meilleures stratégies sont souvent les plus pérennes, tu vois. Donc après, t'as parfois des stratégies éclaires et des trucs. On a déjà fait à l'ancienne pour des clients, monter des comptes Insta de 0 à 100k abonnés en 8 semaines. On l'a fait pour un client suisse il y a quelque temps sur une autre boîte avec Fabien. C'est cool, tu vois, mais ça apporte pas grand chose. Alors qu'en fait, te dire, j'ai mon business, j'ai une bonne expertise, il me faut potentiellement pas 500 clients par mois pour que ça performe, tu vois. Généralement, les gens, il leur faut, je sais pas, le pan est moyen chez nous, c'est 1500 balles. Allez, 6-7 clients par mois, c'est bon, t'enlèves quelques charges, t'as quasiment que dalle comme charge, t'as déjà un bon revenu, tu vois. 6-7 clients par mois, t'as une audience de 1000 personnes qualifiées. c'est bon quoi, tu tiens deux ans, tu vois. Et ton audience, elle se développe petit à petit, tu vends de plus en plus cher, etc. Ça suffit. Après, le nombre d'abonnés te donne une légitimité, crée de la preuve sociale, c'est prestigieux, on se dit putain, t'es 20 000 abonnés, 30 000 abonnés, c'est quelqu'un, tu vois. Ouais. Oui, potentiellement. Mais c'est pas le plus important à court terme, tu vois. Encore une fois, est-ce que tu veux du résultat ? Est-ce que tu veux du cash ? Est-ce que tu veux du profit, des likes ? Est-ce que tu veux de la gloire ? C'est une vraie question à se poser. Il n'y a pas de jugement de valeur, tu vois. C'est juste que je sais qu'en tout cas, nous, sur les personnes qu'on accompagne, ces personnes-là s'en foutent de la gloire, en fait, tu vois. Elles s'intéressent à la brand dans la mesure où la brand sert le business, tu vois. Et en fait, une personne à la brand très forte, ça peut être une petite communauté de 3 à 4 000 abonnés. mais extrêmement qualifiés, qui t'apprécient pour ce que tu fais, et qui sont quasiment des fans incontestés de ton boulot, tu vois. Alors qu'à l'inverse, tu peux avoir 50 000 abonnés, mais zéro brand. donc il n'y a aucun intérêt à faire grossir un compte rapidement si tu n'as pas de brain, si il n'y a pas de valeur et tout derrière donc voilà, ma vision des choses c'est ça prenez le temps n'essayez pas de rusher les choses et c'est comme dans tout, de base je suis issu du sport ma première boîte c'est dans le sport le sport tu ne peux pas en fait prendre 10 kilos de muscles en 2 mois ça n'existe pas tu ne peux pas perdre 50 kilos de manière pérenne en 1 mois ça n'existe pas Par contre, tu peux te dire, alors si après tu as des programmes où on te dit, tu vois, ça c'est les dérives du marketing, on te dit, ouais, perds 10 kilos en deux mois. Alors ouais, tu vas les perdre. Tu vas perdre du gras, tu vas perdre du muscle, tu vas tout perdre, tu vas perdre de la flotte, tu vois. Et tu vas les reprendre juste après, parce que ça va être tellement hardcore que ton organisme ne va pas comprendre. Donc tu vas les reprendre dans le mois qui suit. Donc c'est pas pérenne. Alors si on te dit, tu vas perdre 5 kilos sur l'année. Tu vas faire ton petit programme, tu vas perdre tes 5 ou 10 kilos sur l'année et tu vas jamais les reprendre. Parce que tu vas instaurer de nouvelles habitudes, etc. Et en fait, je vois tout moi sur la pérennité. C'est comme quand tu construis un business, tu vois. Dès que quelqu'un me dit je veux faire ça vite, j'ai un red flag je dis écoute, c'est impossible, on ne passe pas ensemble, tu vois. Tu peux avoir du résultat à court terme, mais il faut que ta logique de réflexion soit vécue et perçue à moyen et long terme. Sinon, à mon sens, ce n'est pas pérenne, tu vois.

  • Thomas Ryvol

    C'est intéressant de répondre là-dessus parce que l'IA, parlons de l'IA, il y a beaucoup de gens qui ont une stratégie hyper court-termiste avec l'IA et qui se sont lancés sur les réseaux sociaux et notamment sur LinkedIn en se disant allez, vas-y, je poste tous les jours et je fais des posts de chat GBC Quel est ton avis là-dessus ?

  • Marine Adatto

    J'ai un avis très salé.

  • Thomas Ryvol

    Vas-y, je t'en prie.

  • Marine Adatto

    J'ai un avis très salé, c'est qu'en fait, l'IA c'est cool. C'est une révolution, ça va être exceptionnel, de mieux en mieux. Ça va changer nos vies, ok. Maintenant, les gens qui démarrent sur LinkedIn ou sur un réseau en créant 100% de leur contenu avec une IA, c'est du paluchage complet. C'était pas foutu de créer une audience de 1000 personnes avec ton contenu à toi et ton cerveau. viens pas me casser les couilles en fait l'IA c'est bien ça peut t'aider pour faire de la curation ça peut t'aider pour trier ça peut t'aider à trouver une accroche qui marche bien mais les gens qui te disent moi je prends une IA pour tout faire et je démarre, j'ai rien créé, j'ai pas créé de contenu mais j'ai le chat GPT qui fait mes postes je suis en mode va loin de moi, très loin de moi parce que c'est absurde tu vois c'est absurde en fait je te parle depuis tout à l'heure de valeur, de confiance d'authenticité etc et là on me parle d'un algo d'une machine qui va créer des trucs à ma place et ça se voit en plus j'envoie de plus en plus moi des contenus qui sont créés par une IA aussi bien des posts que des commentaires franchement dans 95% des cas c'est vraiment un chier si c'est pas dans 100% des cas donc ouais non l'IA moi je fais de l'urticaire quand on me parle d'IA parce que c'est cool mais pour la création de contenu la création de communauté et surtout pour la brand Le meilleur moyen de ruiner ta brand, c'est de faire de l'IA. Je pense qu'on peut limite tirer une courbe, tu vois. Plus tu fais de contenu IA-based, plus tu défonces ta brand, en fait.

  • Thomas Ryvol

    Il y a eu une émergence, là, depuis ChatGPT, où on voit des posts fleurir dans tous les sens.

  • Marine Adatto

    Tu sais pourquoi ? Parce que c'est super sexy de te dire, je ne vais rien faire et je vais prendre 10 000 abonnés par an sans rien foutre. Je n'aurais pas écrit mes posts, je n'aurais pas commenté les trucs et tout, tu vois. Mais moi j'y crois pas Enfin je veux dire, ça peut être cool, ça peut être sympa Je dis pas, je crache pas dessus tu vois Mais quand tu veux commencer à créer du contenu Créer ta brand, créer ta communauté Si tu fais de l'IA, reste loin de moi. Tu vois ce que je veux dire ? C'est pas possible, quoi. C'est pas cohérent, en fait. Une IA peut pas être plus authentique que toi. C'est pas possible, ça n'existe pas. Une IA n'a pas ton expérience, n'a pas ton expertise. Qu'est-ce que tu vas faire après ? Du coup, tu vas commenter les posts de gens. C'est une IA qui va dire Bravo, Michel, pour cette performance avec un émoji qui applaudit. Ou Merci, Sophie, pour ce partage. Qu'elle va leur ajouter dans ton commentaire ? Tu vois, il n'y a rien. Ou alors, on va reformuler ce que tu dis. Alors moi, ce qui est marrant, c'est qu'en ce moment, j'ai un... Un détecteur à IA, sous mes postes, je vois tout de suite les commentaires qui sont générés par une IA. Et je me fais un malin plaisir à les démonter. Et généralement, du coup, le commentaire en réponse buzz, tu vois. Pourquoi ? Parce qu'en fait, je trouve ça absurde. Alors généralement, tu vois, tu vas parler d'une thématique. Tu reprends le post que j'ai fait tout à l'heure. Le commentaire IA, il va commencer par wow Déjà, qui dit wow sur un commentaire, tu vois ? Ça va être wow merci pour cette belle vision du prestige je n'en ressors pas indemne ça va être ça tu sens que le truc ça pue lié à foison et donc ça je me fais un malin plaisir à aller démonter ces commentaires là, je déteste ça en fait quand j'ai maintenant des personnes que j'accompagne qui me disent je vais commencer à créer du contenu et je commence avec Tchadjepété je leur dis mais en fait Ne m'en parle pas. Je ne veux pas le savoir, en fait. Déjà, ça ne marchera pas. Et en plus, ça me tend tellement, si tu veux, que je ne peux pas entendre ça. Je ne peux pas accepter ça, tu vois. Ça peut marcher après quand tu as 12 réseaux, je ne sais pas, 100 000 abonnés sur chaque réseau, etc. Et tu te dis, tiens, je manque d'idées, il faut que je fasse de la curation, etc. OK. Mais fais le taf de base, tu vois. C'est comme les gens qui disent, je vais scaler mon business, mais ils ne font pas 1000 balles de chiffre d'affaires. Avant de scaler... Fais du chiffre. Ou les gens qui disent, en fait, je lance mon business, je ne fais pas de chiffre d'affaires, mais je vais lancer une campagne de prospection sur 30 000 mails. En fait, va déjà contacter les gens, contacte 10 personnes déjà, close ces 10 personnes, et après tu te dis, je vais en chercher 100, puis 1000, et après je fais une campagne de prospection et je vais en chercher plus si je veux, tu vois. Mais j'aime bien ce truc étape par étape. Pourquoi ? Parce qu'en fait, ça marche. Et moi, je suis sur le truc qui n'est pas sexy, qui est chiant. C'est de la sueur, tu sais, c'est pas sexy, c'est pas automatisé, il n'y a pas d'outil magique, etc. Mais putain, ça marche, quoi, tu vois. Et ce qui me gonfle, c'est ça, c'est ce truc, en fait, de systématiquement mettre en avant les outils, l'automatisation, etc. Et on pense à l'algo, on pense à la machine, on oublie l'humain. Et après, on s'étonne que ça ne marche pas. Donc moi, du coup, en ce moment-là, je suis allergique à l'IA sur la création de contenu quand tu veux créer une audience. Je précise bien, parce que je sais que l'IA va changer de ma vie dans beaucoup de domaines.

  • Thomas Ryvol

    mais tu veux créer une audience et créer une communauté le pire conseil je pense qu'on puisse donner c'est de passer par une IA et là c'est pas clivant c'est réel c'est vraiment sincère tu vois c'est ok finalement ok quand t'as déjà créé une communauté quand t'as déjà le savoir et que c'est un outil en fait c'est un outil c'est une mini-aide à côté voilà pour j'ai pas envie de dire gagner du temps mais finalement tu peux gagner du temps et pas faire à ta place et puis c'est pas à mon sens c'est pas efficace,

  • Marine Adatto

    c'est pas pérenne c'est pas sincère une IA sera jamais si forte que toi je pense que la principale compétence pour un entrepreneur une entrepreneuse Dans le monde actuel, c'est de créer une communauté, de créer du contenu. Et ouais, si t'es pas foutu de faire quelques posts pour partager tes valeurs, etc. C'est mal barré, quoi. C'est un peu brutal pour le coup, tu vois. Mais si tu dois passer par un putain de chat GPT et par un prompt bizarre pour pondre un post de 30 lignes qui génère 20 interactions, c'est qu'il y a une couille quelque part, tu vois.

  • Thomas Ryvol

    hyper intéressant alors je te propose maintenant Thomas un petit jeu je vais te poser

  • Marine Adatto

    39 questions tu dois répondre par oui ou non pourquoi pas 40 ? 39 ?

  • Thomas Ryvol

    parce que 39, je ne peux pas te poser la 40ème tu n'es plus inspiré tu réponds par oui ou non hyper vite sans justification on a déjà essayé de me faire le oui et non C'est tricher. Alors après, s'ils t'aiment tricher, pourquoi pas. Ok.

  • Marine Adatto

    J'aime pas les règles.

  • Thomas Ryvol

    Je comprends, moi aussi j'adore tricher. Tu es prêt ?

  • Marine Adatto

    Oui et non.

  • Thomas Ryvol

    Oui et non. Est-ce que tu as peur du flop ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • Thomas Ryvol

    Faut-il mettre de côté son égo pour réussir sur les réseaux sociaux ? Faut-il une ligne éditoriale ?

  • Marine Adatto

    Non.

  • Thomas Ryvol

    Tu as déjà été plagié ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux sont un job à plein temps ? Non. Tu as été contacté par une marque que tu adores grâce à tes posts ?

  • Marine Adatto

    Euh, non.

  • Thomas Ryvol

    Tu as fait des détox de réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    On te reconnaît dans la rue ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Tu as beaucoup de haters ?

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Est-ce que tu passes une mauvaise journée si ton contenu ne prend pas ? Non. Tu utilises tout le temps le chat GPT ?

  • Marine Adatto

    Non, putain, jamais.

  • Thomas Ryvol

    As-tu eu un succès inattendu sur un contenu tout pourri ?

  • Marine Adatto

    Ouais, sans doute, ouais.

  • Thomas Ryvol

    Est-ce que tu as été invité à un podcast ou à une émission grâce à ta présence sur les réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Ouais, souvent.

  • Thomas Ryvol

    LinkedIn est un gros canal d'acquisition de clients.

  • Marine Adatto

    Oui, énorme.

  • Thomas Ryvol

    Tu as déjà fait un bad buzz ?

  • Marine Adatto

    Oui, sans doute.

  • Thomas Ryvol

    Est-ce que tu as déjà eu une opportunité de carrière via un DM ?

  • Marine Adatto

    Oui, et pas que de carrière.

  • Thomas Ryvol

    On y reviendra. Tu as créé une tendance sur les réseaux sociaux ?

  • Marine Adatto

    Une tendance ? Non, je n'ai rien créé.

  • Thomas Ryvol

    Tu as vu un de tes posts devenir un sujet de discussion dans les médias ?

  • Marine Adatto

    Ouais, celui que tu as mentionné au début.

  • Thomas Ryvol

    Ton chiffre d'affaires est lié à ta présence sur les réseaux.

  • Marine Adatto

    Ouais.

  • Thomas Ryvol

    Ta présence en ligne t'a permis de te positionner comme un leader d'opinion dans ton secteur. Ouais. Tu as été approché par des investisseurs grâce à ton personal branding.

  • Marine Adatto

    Oui, j'ai refusé, putain. Laissez-moi tranquille.

  • Thomas Ryvol

    Il a dit non. Tu as utilisé les réseaux sociaux pour transformer un échec en succès commercial.

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Ta stratégie de contenu a directement influencé la croissance de ton entreprise.

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Tes contenus sont un avantage concurrentiel. Ouais. Un buzz reste un buzz et c'est intéressant.

  • Marine Adatto

    Ouais.

  • Thomas Ryvol

    Tu te compares aux autres.

  • Marine Adatto

    Ouais.

  • Thomas Ryvol

    Il faut avoir une routine de création.

  • Marine Adatto

    Routine, non. Routine, oui. Enfin, pas de routine structurée, mais... Régueur, rigueur.

  • Thomas Ryvol

    Oui ou non ?

  • Marine Adatto

    Pas de routine, mais de la rigueur.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux sociaux sont plus importants qu'un CV.

  • Marine Adatto

    Oui, putain.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux sont trop influents.

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Tu as déjà regretté un poste ? Oui. L'authenticité prime sur la qualité.

  • Marine Adatto

    Je passe.

  • Thomas Ryvol

    C'est triché. La quantité prime sur la qualité.

  • Marine Adatto

    Faux. Ça dépend. Oui et non. Oui au début, non à la fin. Tu respectes pas. Non, pour le coup, je t'en souviens.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux sont indispensables au succès.

  • Marine Adatto

    Non, mais ils aident forcément.

  • Thomas Ryvol

    Tu as déjà refusé une collaboration hyper lucrative.

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux sont une source de stress.

  • Marine Adatto

    Oui.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux favorisent la créativité. Oui. Tu as peur quand tu appuies sur les boutons publiés.

  • Marine Adatto

    Non. Au début, oui. Mais après, non.

  • Thomas Ryvol

    Les réseaux sont un accélérateur professionnel. Ouais. À fond. Tu as déjà décroché les rendez-vous avec des personnes normalement inaccessibles grâce à ta présence en ligne.

  • Marine Adatto

    Ouais. À fond.

  • Thomas Ryvol

    Ouais. À fond.

  • Marine Adatto

    Ouais.

  • Thomas Ryvol

    Très bien.

  • Marine Adatto

    39 déjà ? Ah oui, putain.

  • Thomas Ryvol

    Ouais, ça va vite. Cool. Alors, on arrive à la dernière partie qui est vraiment sur une partie conseil et perspective. Si tu devais recommencer à zéro, qu'est-ce que tu ferais en premier ?

  • Marine Adatto

    Alors première étape, documenter au lieu de créer. C'est-à-dire en fait au début tu te dis je vais attendre d'avoir une expertise pointue pour faire des beaux postes vraiment sympas etc. Et en fait on s'en fout. Les gens ne cherchent pas des experts, ils cherchent des explorateurs. Et en fait le fait de partager ton quotidien, partager ce que tu fais, ça a beaucoup plus d'impact. au niveau de la communauté, que de partager une expertise pointue tous les jours. Donc ça, c'est la première étape. Je me mettrai à documenter 100% de mon quotidien, du pro et du perso.

  • Thomas Ryvol

    Tout ?

  • Marine Adatto

    Tout. Tout. Je communiquerai sur mon expertise, forcément, mais je partagerai mes doutes, mes échecs, mes réussites, mes victoires. Je partagerai... Qu'est-ce que je pourrais mettre ? Mon quotidien, le sport, tout en fait, tout ce qui est de business, tout ce qui est la ta personne, tout ce qui est pas de business, enfin tu vois, tout. Et en fait, le fait de partager ça... Ça crée un lien intellectuel avec ta cible, ça crée un lien émotionnel et ça développe ta brand. En fait, ta brand, tu ne la décides pas, tu la subis. Tu montres qui tu es avec le plus de sincérité possible et le moins de filtres, même si par défaut, quand tu publies, tu appliques déjà un filtre, mais tu partages tout ça. Et en fait, tu vois, j'ai des gens... qui sont devenus clients chez nous, non pas en voyant mes postes d'expertise, mais en tombant sur une story Insta à la salle de sport, qui m'ont dit Putain, c'est ouf, moi aussi, je m'entraîne tôt le matin, j'adore ça puis on a échangé. Puis un jour, tu les vois au rendez-vous, ils te disent Mais en fait, je sais pas, j'aime bien ton approche, et puis je sais qu'en plus, on a le sport en commun, donc c'est cool, allez, bossons ensemble Et en fait, quand tu partages ce que tu fais, quand tu partages aussi tes doutes, tes inquiétudes, tu crées un lien qui est bien plus fort que le simple lien de l'expertise et que le lien intellectuel. Et ça, en termes de business, c'est surpuissant, tu vois. Encore une fois, les gens oublient ce que tu dis, mais ils n'oublient jamais comment tu les fais sentir. Et si tu arrives à communiquer de manière transparente et à montrer ce que tu fais, et à montrer à la fois tes failles et ce que tu arrives à faire de pertinent, ça cartonne quoi, c'est un combo magique si tu veux, c'est grosse expertise montrer tes résultats et montrer que t'exploses en termes de résultats et partager tes failles, tes doutes, etc c'est un truc c'est un putain de combo magique quoi qui est hyper sincère, qui est authentique qui rassure les gens, parce que si tu veux, les personnes sont à la fois inspirées, motivées et rassurées en mode, moi j'ai plein de personnes qui me disent quand je vois ton quotidien Je me dis, ça me motive, parce que j'ai envie d'atteindre ça, ce niveau qui est léger, une personne qui réussit bien plus que moi, tu vois. Mais ces personnes me disent, voilà, j'aimerais bien atteindre ce niveau en termes de business, ce niveau financier, ce niveau de liberté. Donc je me mets l'impression que ça me motive, etc. Mais je suis aussi rassuré, parce que je vois en fait que parfois tu me dis que ça ne va pas, que parfois tu doutes, que parfois tu es triste, que parfois tu te trompes, que tu vois.

  • Thomas Ryvol

    et ça à mon sens c'est hyper important mais est-ce qu'il y a des réseaux particuliers pour partager ça parce que tu vois par exemple LinkedIn qui est quand même le monde du paraître je trouve enfin c'est pro donc on a une vie Instagram clairement qui souvent n'est pas la vraie vie LinkedIn comme tu es en face de potentiels clients montrer que tu as des failles c'est quand même pas évident même si tu le dis ça crée une relation forte et d'émotion

  • Marine Adatto

    Alors il y a un biais par rapport à ça qui est marrant Il y a un biais, c'est un truc totalement psychologique En fait, montrer tes failles C'est très très très bien perçu Quand tu as déjà une certaine prestance Un certain statut Et que tu as déjà réussi quelques éléments Donc c'est bien de commencer par l'expertise Et petit à petit te livrer Et en fait, tu as une super expérience qui a été faite Ils ont mis dans un café Deux tables différentes, deux personnes Premier café, c'était un mec très bien sapé, costume, etc., qui renversait son café. Et les gens autour, il y avait un groupe témoin, avaient une perception positive en mode putain, le pauvre, c'est relou, c'est chiant Et à la table d'à côté, enfin un peu plus loin, pardon, t'avais un mec habillé un peu n'importe comment, pas très soigné, etc., qui renversait son café. Et l'autre groupe témoin se disait putain, c'est n'importe quoi, regarde ce mec, il est bizarre tu vois et en fait ça montrait que quand t'as une certaine forme de prestance et qu'il t'arrive un truc négatif on a de la compassion mais limite on te soutient on peut t'admirer pour ça et à l'inverse quand t'as pas de prestance et que t'es pas encore très présent, très reconnu et que tu montres tes failles, ça a l'effet inverse et on peut se dire mais en fait regarde ce charlatan donc c'est un biais totalement psychologique donc la meilleure solution c'est de créer du contenu à valeur ajoutée, commencer à développer sa brand développer sa preuve sociale et ensuite commencer à mettre avec parcimonie quelques éléments de pure authenticité de doute, j'ai partagé un nombre d'échecs Parfois je fais des posts juste pour dire ce que j'ai raté, tu vois, et c'est des posts très longs du coup. Mais en fait c'est authentique parce que tu vois, tu te dis en fait rassurez-vous, je communique tous les jours sur voilà on a réussi à faire ci, on a fait ci, on a fait ça, tant de chiffres d'affaires, tel lancement a été réussi, etc. Mais en fait ce que vous ne voyez pas derrière c'est que pendant les cinq premières années, je me payais 800 balles par mois et encore c'était quand je me payais que j'ai fait des flops monumentaux, enfin tu vois, tu as plein de points comme ça. Donc ce qui est intéressant, en tout cas, c'est ça. C'est montrer qui t'es, montrer ton expertise, mais créer du lien émotionnel, tu vois. En fait, on veut bosser avec des gens qui nous ressemblent. C'est simple, on veut bosser avec des gens qui nous ressemblent et qui nous inspirent. C'est tout le paradoxe, donc c'est comment tu jongles entre les deux, tu vois. Et tu peux inspirer sur une expertise, tu vois. On peut se dire, tiens, cette personne, sur cette expertise, c'est vraiment la goutte absolue, tu vois, elle est incroyable, etc. Et j'aime bien ce côté sincère où elle me partage un peu ses doutes, etc. Donc voilà. Après, tu peux aussi ne pas le faire. Tu peux te dire, je ne parle que de mon expertise et ça marche aussi. Mais si tu veux une brand puissante, c'est documenter ce que tu fais, quoi. Ce qui va, ce qui ne va pas. Encore une fois, les gens se rappellent des émotions qu'ils ressentent quand ils lisent tes contenus. Et tu vois, le premier post que tu as lu tout à l'heure, la raison pour laquelle il a été viral, c'est pas l'expertise, c'est qu'en fait, t'as plein de personnes qui l'ont lu. et qui se sont dit putain mais ouais ça me parle j'en ai marre en fait des jeux de statues de paraître etc ça me gonfle, ça m'emmerde ouais je suis d'accord et d'autres qui se sont dit c'est qui ce connard pour poster ça ça mérite tellement les poils que je retiens ce post mais ce qui est sûr c'est que ce post on en parle hyper souvent c'est loin d'être le meilleur la valeur c'est quasiment léant dedans c'est du storytelling par rapport à un truc qui m'est arrivé Mais il y a une émotion très forte qui se dégage de ce poste. Donc forcément, charge émotionnelle forte, mémoire. Et j'ai plein de personnes que j'ai en rendez-vous, qui sont devenues des clientes, qui m'ont dit Ouais, ton poste sur le truc de l'essai, ça m'a fait réagir, je m'en souviens. Parce qu'on s'en rappelle. Donc le secret pour une belle brande... c'est d'apporter de la valeur aux gens, c'est de donner, mais c'est de créer une émotion, tu vois, et pas un truc faux, pas sincère. Si tu cherches, on en parlait tout à l'heure, si tu cherches la clivance pour la nature, ton approche est biaisée, tu vois. Et je le sais, parce que j'ai cherché pendant un moment à faire ça, je cherchais à faire des postes qui généraient beaucoup d'interactions. J'ai jamais été clivant de manière débile, mais j'ai cherché parfois, j'ai été provoque volontairement, tu vois. Et je trouve avec le recul que c'est une connerie, et je sais que ça m'a desservi puisque ça peut faire des vues, ça peut faire des likes, tu peux vendre beaucoup de petits produits, mais j'ai sûrement perdu des deals à 50, 60, 70 000 balles à cause de propos parfois pas assez nuancés. Et donc en fait, moi, ma réflexion, ma vision des choses, elle est très business-oriented, tu vois. C'est-à-dire, je pense au cash. Quand j'accompagne quelqu'un, je lui conseille une stratégie pour générer du cash. Moi, être visible sur les réseaux, être connu et tout, je m'en tamponne. d'ailleurs ma vision ça a toujours été pendant 5 ans j'apporte un max de valeur et après si je peux je disparais des réseaux et puis personne ne me connait c'est un peu mon goal donc c'est pas une finalité en soi donc si tu veux si ton contenu te permet d'être visible et donc derrière de faire du business c'est cool mais si il te permet juste d'être visible ça sert à rien donc c'est pour ça que la viralité a outrance le clivage a outrance et tout et je te dis ça, c'est une réflexion qui est récente je pense que c'est une bêtise et je vois beaucoup de gens tenter ça dès le démarrage et grosse connerie ne le faites pas ça peut marcher, il peut y avoir un poste viral mais en fait ce qui se passe c'est que c'est tellement fait que maintenant ça en devient grotesque et on sait que c'est pour le buzz et si tu veux hum Les bases de ta brand doivent être solides. C'est de la valeur, des choses intéressantes, des choses pertinentes. Ce n'est pas des postes putaclic. Ça ne marche pas. Après, si tu veux un coup d'ego, je sais, ça fait du bien l'ego. Tu as un poste qui fait des milliers de likes, tu te dis putain, je suis quelqu'un Je suis quelqu'un, ok, d'accord Tu as des gens qui font trois likes à côté et qui convertissent. Donc le sujet, c'est ça. C'est plus comment tu fais pour... pour créer un contenu pertinent, pour créer une audience qui te connaît, qui t'apprécie et pour durer dans le temps parce que si t'arrives pendant deux mois et que tu balances poste clivant sur poste clivant mais que tu perdures pas va les mieux fermer ta gueule tu vois va les mieux ne pas venir tu vois c'est pas très difficile,

  • Thomas Ryvol

    est-ce que tu as un framework à partager pour ceux qui veulent se lancer hyper actionnable,

  • Marine Adatto

    hyper facile pour un poste tu veux dire pour un poste indigne alors en fait il y en a plein hum très simple. Pas de non alambiqué, etc. Le plus important, c'est l'accroche. Donc il faut dans l'accroche que j'ai envie d'en savoir plus, mais que je n'ai pas la réponse dans l'accroche. Tu vois, souvent, j'ai la réponse dans l'accroche. On me dit, par exemple, il y a une chose qui a tout changé dans ma vie, deux points, la discipline. En fait, pourquoi j'irais cliquer sur voir plus si je sais déjà, si j'ai déjà la réponse ? Donc en fait, je passe, je vais sur autre chose. Par contre, si tu me dis, j'ai testé toutes les méthodes possibles, mais une seule chose a vraiment changé ma vie. Là tu te dis putain je veux savoir, donc je clique. Donc ça c'est un hook plus puissant. Donc il faut qu'il y ait un peu de faux mots, mais il ne faut pas que ce soit trop violent, qu'il y ait 12 lignes de sautée, il faut que ce soit un truc cohérent. Et après il faut rapidement de la valeur dans le poste, rapidement. Et c'est simple, le meilleur framework qui n'est pas un framework, qui n'est pas un template, c'est de te dire comment tu fais pour que chaque ligne donne envie à ton lecteur de lire la suivante. C'est tout. pas besoin de faire 50 lignes, tu vois. Ça peut être un passe-temps 10 lignes, ça peut être un passe-temps 20 lignes, peu importe, mais il faut que chaque ligne me donne envie de lire la suivante. Si j'ai une ligne qui est là pour être là, elle dégage. Je m'en fous, tu vois. Donc ça, c'est mon conseil pour un framework qui fonctionne. et une phrase de conclusion marquante qui donne envie d'interagir un truc un peu soit drôle j'aime bien l'humour je trouve ça cool ça change un peu tu vois à l'époque sur LinkedIn c'était vachement chiant c'était cher réseau et tout tu vois donc quand tu faisais des blagues et tout c'était marrant maintenant c'est beaucoup fait donc il faut une ligne un peu forte une question un truc en tout cas qui pousse à l'interaction ça c'est pour la structure la plus simple après le framework le plus simple pour passer à l'action c'est de ne pas en avoir C'est de te dire en fait qu'est-ce que je veux poster, quelle est la valeur que je veux apporter. je poste go tu vois et en fait si mon poste il est pourri c'est pas grave souvent on me dit ouais putain j'ai fait 120 vues, je suis dégoûté j'ai fait un flop et tout et je leur dis mais mets toi à ton balcon et imagine 120 personnes devant toi en bas de la rue qui t'écoutent c'est génial c'est énorme en fait donc arrêtons de nous palucher avec les vues, les deux likes la plupart des gens ne likent pas parce que c'est public la plupart des gens ne likent pas parce que c'est des pinces arrêtons de regarder les likes et les vues posons de la valeur et en fait quand tu poses de la valeur de manière régulière tous les jours tu peux pas ne pas performer je vois des gens qui écrivent mal pas très bien qui font pas des buzz énormes mais qui font beaucoup de business, pourquoi ? Parce qu'il y a de la valeur tous les jours lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi valeur, valeur, valeur confiance, confiance, confiance le post, un copywriter le voit et te dit mais qu'est-ce que c'est que cette horreur ? mais ils s'en foutent, ils postent, ils postent, ils postent. Et donc au bout d'un moment, t'as un client qui te dit, enfin un prospect qui te dit, écoute, j'ai un besoin pour ça, je vois ce que tu fais, j'adore, let's go. Boum, devis 20K, fin de l'histoire, tu vois. Et ça, ça arrive très, très, très, très fréquemment. Donc le sujet, en fait, pour moi, plus c'est complexe, plus il y a de framework, plus il y a de complexité dans l'approche, plus c'est un frein. au passage à l'action et ça peut paraître être un ça peut ressembler à un conseil mindset bidon mais il n'y a rien de plus efficace que le putain de passage à l'action tu vois à titre perso j'ai plus de respect pour quelqu'un qui poste un contenu pas optimale que pour quelqu'un qui me dit écoute je vais te montrer un truc, un masterpiece par contre ouais j'ai pas encore posté parce que je sais pas, j'ai un doute sur la croche j'ai un truc qui va pas, je suis en mode en fait c'est cool, c'est bien, t'écris des beaux posts super, t'es un super poète mais en fait on s'en tamponne quoi parce que personne le lit tu vois, donc en fait fait, posté la créativité et l'écriture c'est un muscle tu vois, plus tu fais plus tu deviens bon Notre but, c'est pas d'être copywriter, c'est pas d'être écrivain, c'est pas d'être poète. Notre but, en fait, c'est de transmettre un message et de transmettre une émotion. Point barre. Plus tu vas le faire, plus t'auras de résultats. Que ce soit parfait, on s'en fout, tu vois. C'est pas le bac de philo, on va pas te demander des références incroyables. On ne demande pas des tournures de phrases, des trucs alambiqués, triple salto arrière, avril et tout, on s'en fout, tu vois, ce qu'on veut, c'est juste, en fait, shoot-moi de la valeur, fais-moi rire, fais-moi sourire, provoque une émotion, tu vois, fais-moi réagir, quoi. Et ça fonctionne. Donc ouais, mon conseil le plus pragmatique, c'est putain, faites. Arrêtez de vous toucher avec des frameworks, des machins, des trucs et tout, tu vois ce que je veux dire ? Faites, postez, c'est pas grave si ça buzz pas, on s'en fout, on a pas besoin de buzz. C'est pas grave si vous postez pas tous les jours et qu'il y a pas 100 likes à chaque fois. Faites, et je te jure qu'en faisant, mais n'importe qui qui nous écoute, qui se dit sur les 30 prochains jours, chaque jour, je poste un bout de valeur. Elle voit les résultats et elle se fait contacter par quelqu'un. Nous, on le voit. Sur le Sales Lab, on a des personnes qui débarquent qui n'ont jamais créé de contenu. Et au bout de 3-4 postes, on se fait des messages en mode Putain, c'est incroyable, le coup de bol ! J'ai une personne qui me contacte alors que ça fait que 3 fois que je poste. Non, c'est pas un putain de coup de bol. C'est juste que t'es sorti du bois. Soit t'es caché derrière les troncs, tu vois. Mais quand tu sors ta tête du bois, on te voit. Bah ouais, magique. Jusqu'on te voit, quoi. Et donc, puisqu'on te voit, on s'intéresse à toi. Puis à force de te voir, on se dit Bah tiens, je vais bosser avec toi. Boum, 2 vies, 2 cas. Allez, fin de l'histoire. Oui, je ne comprends pas. Avant, j'avais rien signé. Oui, on ne voyait pas, en fait. Tu as un magasin, s'il y a un mur à la place de la façade, personne ne rentre. C'est le même délire, en fait. Tant que tu ne t'ouvres pas, que tu ne te montres pas, tu ne fais pas de cash.

  • Thomas Ryvol

    Alors, quelle est la principale... Je sais ce que tu vas me répondre, mais quand même, je te pose la question. La principale leçon que tu aimerais que les auditeurs retiennent de cet épisode ?

  • Marine Adatto

    Je vais changer un peu pour ne pas parler du passage à l'action. Parce que souvent, le passage à l'action est lié au regard des autres. Et à l'ego, in fine. Du coup, spoiler, information qui vient de me parvenir à l'instant, je déconne, les gens se tapent complètement de ce que vous faites. Ils s'en foutent complètement. En fait, on a le sentiment quand on publie un contenu que les gens l'attendent comme le messie, tu vois. Regarde, il a posté. Non. La vérité, c'est que les gens s'en foutent. La vérité, c'est que d'ailleurs, ce qu'on fait dans notre vie, la plupart des gens s'en tapent complètement. Et qu'il va se passer trois choses. Soit les gens s'en foutent, soit ça les énerve et ils jugent, mais si les personnes jugent, c'est vraisemblablement qu'elles ne produisent rien, donc que c'est des touristes. Et moi, le jugement des touristes, je m'en branle, je m'en fous. Soit, troisième opportunité, troisième chose, troisième option, c'est qu'on se dise putain, c'est intéressant, j'ai kiffé ton post, j'ai kiffé ton contenu, j'apprécie ta valeur, bête d'expertise et tout Le problème, c'est qu'on a tous un ego tellement surdimensionné qu'on ne se rend pas compte et qu'on se dit, Attends, quand je vais poster, il y a un tel qui va me lire, etc. Je veux quand même être bien perçu. T'imagines, je vais être jugé, etc. Et ça, ça fait mal, mais c'est une question d'ego. Parce que si tu t'en fous, tu regardes les autres. Pourquoi tu ne postes pas, en fait ? Ce qui te freine, en fait, quand tu veux faire un post parfait, c'est que tu te dis, Attends, il y a Mireille de la Conta qui va voir ça. Jean Daniel de mon ancienne boîte qui va me lire et puis Oncle Truc et tant de machins je vais être jugé et tout mais si tu t'en fous complètement tu postes c'est pas grave si ça floppe en fait, tu t'en fous et je sais qu'à titre perso je peux pas te dire que je me fous du regard des autres parce que tu t'en fous jamais complètement mais ma vie a complètement changé quand je me suis dit mais en fait quoi que je dise quelqu'un sera d'accord, quoi que je dise quelqu'un sera pas d'accord quoi que je dise quelqu'un va se dire wow quel goat Et quoi que je dise, quelqu'un va se dire putain, quel fils de pute Quoi que tu fasses, si tu veux. C'est tout le temps comme ça, tu vois. Donc en fait, quand tu sais ça, tu te dis ben en vrai, je poste, quoi Qu'est-ce qui peut m'arriver de pire ? Enfin au pire, je me fais insulter ? Par qui ? En fait, quelqu'un qui a bien réussi ne va jamais être jugé de critiquer. Règle universelle du business. Les gens qui te critiquent sont frustrés. soit parce qu'ils sont pas heureux et c'est triste, soit parce qu'ils se bougent pas le cul et qu'en fait, tu les renvoies à leur propre médiocrité, tu vois. C'est terrible, mais c'est comme ça. Donc en fait, t'es systématiquement jugé. Et même quand tu poses pas, on va te juger, en fait, tu vois. Donc si tu veux, moi, je me dis, fais, t'as rien à perdre, quoi. T'as tout à gagner, tu vois. Poste. Range ton égo dans une boîte à chaussures le temps d'un poste, tu vois. Et vois ce qui se passe. Et en fait, souvent, c'est libérateur. Et c'est libérateur pas que d'un point de vue business, tu vois, c'est aussi libérateur au niveau perso, parce que tu dis en fait j'accepte le jugement. Moi je sais qu'on s'est fait chier dessus plein de fois, sur des commentaires, etc. Mais en fait, c'est pas grave, tu vois, tu t'en fous. Et tu deviens pas boulet de prouve parce que t'as toujours une part de sensibilité, mais ça change ta vie. Et même au quotidien, tu vois. Parfois on te dit Ouais, j'aime pas ce que tu fais et tout. Cool. J'aime pas ta gueule moi non plus de toute façon. C'est pas grave, tu vois. Non mais en fait on s'en fout. Et je trouve que ça, c'est une prise de conscience qui arrive très très vite en créant du contenu. C'est que tu t'exposes au regard des autres et au jugement. Et c'est un truc très très très très très libérateur. Donc le meilleur conseil que je puisse donner, c'est putain créer. Créer et partager des choses. Et il va se passer des choses insoupçonnées et insoupçonnables. Complètement dingue. Je sais que moi ça fait deux ans et demi, trois ans que je crée du contenu sur LinkedIn. Je ne suis pas le mec le plus visible, tu vois. Je dois faire déjà quand même peut-être 10 millions de vues par an, ce qui n'est déjà quand même pas dégueu. Le nom de connexion business, de connexion perso, d'invitation sur des podcasts, des émissions, de proposition de partenariat. Je refuse peut-être 4 ou 5 000 euros par mois juste de sponsorship. de marquer de contacts et qu'ils disent faire un poste, etc. Par conviction, j'aime pas ça parce que ça me gonfle. Je peux pas me mettre à vendre des matelas et des trucs au charbon, ça me gonfle. Mais tu peux le faire. Et en fait, c'est des sources de revenus, c'est des rencontres, etc. Et en fait, si tu crées pas de contenu, t'as pas ça. Moi, ça fait 13 ans que je monte des boîtes. On m'a jamais dit à l'époque Ouais, fais-moi un poste de dealing et je te paie 2000 balles. Si j'avais su ça à l'époque, je me serais dit Putain, mais je crée une audience, tu vois. Donc en fait, tout ça, ça amène beaucoup de stress, beaucoup de pression, etc. mais ça libère énormément. C'est très, très bon aussi pour l'ego, parce que tu comprends, en fait, que t'as souvent un ego un peu trop surdimensionné. Donc, ça te remet un peu à ta place, tu vois. Et ça crée des connexions vraiment dingues, tu vois. Donc, je pense que créer du contenu et développer sa brand, c'est pas rose, c'est pas facile. C'est parfois complexe. Tu te poses des questions, parfois tu te sens mal, tu fais des bad buzz, parfois, etc. Mais le positif... tu vois en termes de curseur est tellement exponentielle que ça vaut le coup d'avoir quelques prises de tête et sachant qu'après tu peux te dire soit je développe ma brand à horizon 10, 15, 20 ans soit tu te dis en fait mon but c'est d'apporter un max de valeur à mon marché pendant 5 ans de doser de valeur, valeur ajoutée des podcasts, des trucs, des couvres des conférences, des masterclass et tout et après quand j'estime avoir assez donné avoir pris assez de cash, je disparais Et je me prends une baraque en bord de mer. Ciao, tu vois. Puis de réseaux sociaux et tout, tu vois.

  • Thomas Ryvol

    J'aime bien ces conclusions. Je trouve ça très positif et très libérateur. Alors, la dernière question.

  • Marine Adatto

    Qui n'a même pas... Qui j'invite ? Ah, j'étais sûr.

  • Thomas Ryvol

    Qui n'a même pas à Texas, exactement. Et qu'est-ce que tu attends de cette personne ?

  • Marine Adatto

    Qui j'invite ? J'ai plein de personnes en tête, mais qui sont déjà connues. Est-ce que c'est intéressant pour toi ou pas ? en personal brand j'aime beaucoup Maud j'aime beaucoup son contenu qui privilégie plus la qualité à la quantité un contenu bien réfléchi elle a une newsletter très sympa donc c'est cool donc tu pourrais l'inviter pour parler de la brand et de la partie sincérité et authenticité mélangé du contenu à forte valeur ajoutée ça peut être intéressant merci et après sinon je t'aurais dit Fabien que tu connais déjà parce que je sais que Fabien il a une approche qui est un peu la même que la mienne lui Fab il était moins dans la brand plus dans l'exécution pure et dure et il se tourne de plus en plus vers la brand qui développe bien, il a une approche très authentique, très brute que j'aime bien et la raison pour laquelle je bosse avec lui c'est que c'est un mec qui est brutal dans son approche mais extrêmement gentil, honnête et sincère dans sa manière de faire les choses et de faire du business. Et je trouve ça rare d'avoir des gens qui peuvent être là pour te brutaliser dans le cadre du business pour que ça avance, mais qui ont une vraie honnêteté, une vraie sincérité. Et une profonde empathie pour les gens, l'humain, le vrai humain, tu vois ce que je veux dire ? Donc je trouve ça cool, parce que souvent c'est soit l'un, soit l'autre. C'est soit profonde empathie, mais à un tel point qu'en fait je vends rien, soit je suis un putain de requin, mais empathie zéro. Et en fait les profils très charg, business, etc, brut, qui en plus ont une grosse patte empathique, de sincérité, d'intérêt profond pour les gens, etc, je trouve ça absolument incroyable, et en fait c'est des personnes qui sont et très intéressantes dans leurs discours, et qui sont intéressantes en termes de business. et qui généralement d'ailleurs marche très très bien on va inviter les deux donc voilà t'as deux propositions et ce sera je pense deux interviews pertinentes à mon avis ok je pense et bah merci Thomas merci à toi c'était cool c'était un super échange merci encore et puis à bientôt ouais sur LinkedIn allez

  • Thomas Ryvol

    ciao j'espère que tu as été inspiré par cet épisode Si t'as plu, partage-le autour de toi, laisse-moi un commentaire et abonne-toi. En attendant le prochain, retrouve le contenu vidéo de La Légende Personnelle sur YouTube, Facebook, TikTok et Instagram. Merci de nous avoir écoutés et n'oublie pas, ta marque personnelle est ton super pouvoir.

  • Marine Adatto

    Merci.

Chapters

  • Accueil et Introduction de l'épisode

    00:00

  • Philosophie personnelle et professionnelle : qui est Thomas Ryvol ?

    01:30

  • L'importance de la communauté dans le business

    05:00

  • Stratégies de contenu : les erreurs, les succès, l'approche régulière et authentique LinkedIn

    15:00

  • Conseils pour les entrepreneurs utilisant LinkedIn

    30:00

  • résumé des points clés et conseils

    45:00

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