- Speaker #0
Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires. Violette, bienvenue. Bienvenue à toi, tu m'entends ?
- Speaker #1
Merci, bienvenue. Merci à toi. Ouais, je t'entends super bien.
- Speaker #0
Donc on va passer, allez, 40 minutes grand maximum ensemble. Trois grands de partie, c'est T'y échappes pas comme tous les autres qui se sont passés avant toi. Dans un premier temps, on remonte, on remonte le temps. On va voir un petit peu quand Violette a commencé son parcours professionnel, quels études elle a faites. On va creuser un petit peu, expliquer à ceux qui nous écoutent pourquoi est-ce que tu en es là aujourd'hui, sans rentrer dans les détails, parce que c'est la suite de l'émission. Ensuite, petite carte blanche, un coup de gueule, un coup de pub. Projet solidaire que tu soutiens, ça t'appartient totalement. Ce qui nous permettra, derrière, d'enchaîner... sur le sujet, découvre l'art de captiver l'attention et de susciter l'émotion. Tu nous en diras plus sur ça, c'est ok ? Très bien. Avant de commencer, autre tradition de l'émission, en 30 secondes, il faut que tu te présentes, un petit pitch. Vraiment que ceux qui nous écoutent, ceux qui nous regardent, puissent savoir un petit peu qui tu es et ce que tu fais concrètement. Allez, à toi de jouer.
- Speaker #1
Ok, alors je m'appelle Violette Touzeau et j'ai été pendant 8 ans responsable des ressources humaines dans le conseil en Haïti. je me suis rendu compte qu'il y avait beaucoup de gens très doués dans leur métier, mais pas toujours très doués pour en parler. Donc, j'ai voulu mettre du théâtre dans tout ça. J'ai commencé à animer des ateliers de théâtre. Et maintenant, je suis depuis cinq ans formatrice en prise de parole en public.
- Speaker #0
Waouh, tout un cheminement.
- Speaker #1
Ça te va.
- Speaker #0
Pas mal, pas mal. Mais remontons encore plus le temps. Arrêtons-nous. Qu'est-ce que tu as fait comme études, Violette ?
- Speaker #1
Alors moi, j'ai fait une voix absolument classique. J'ai fait le boom. petit bac S avec la mention européenne qui va bien, la prépa, l'école de commerce. Pour le moment, c'était à ce moment-là encore extrêmement classique en termes de parcours. J'ai fait l'école de commerce de Toulouse avec une spécialisation en RH à ce moment-là.
- Speaker #0
C'est quoi tes premières expériences ?
- Speaker #1
Professionnelles, tu veux dire, j'imagine.
- Speaker #0
Oui, alors dans cette émission, on ne parle que rarement du perso.
- Speaker #1
Ok, ça marche. Alors... En fait, j'étais partie à la base pour... J'ai fait une école de commerce, je voulais faire du commerce. Et en même temps, je n'étais pas complètement sûre de moi. Et en fait, en école à Toulouse, la première année, même dans les premières semaines, ils nous font faire des tests de personnalité. Alors, il y en a plein qui ont trouvé ça super nul parce qu'on est plus ou moins sensible. Moi, j'ai trouvé ça absolument génial. On devait aussi écrire un rapport sur nous-mêmes, genre sur nos motivations, nos envies, nos leviers, etc. Et faire le lien avec notre parcours professionnel. Et donc, moi, dans tout ça, j'ai mis vachement de doutes sur le côté commercial dans ce dossier que j'ai fait avec tout mon cœur et toute mon authenticité pour commencer à parler du sujet du jour. Après, on pouvait en parler un petit peu.
- Speaker #0
Remue,
- Speaker #1
pas de souci. Non, non, je dis juste ça, juste la notion d'authenticité, tu vois, qui était déjà là. Et il y avait un psy, en fait, du travail avec qui on pouvait avoir rendez-vous, qui m'a dit Vous faites comme vous voulez, mais on a besoin de gens comme vous en RH. J'ai fait Ok, très bien, je prends l'idée. Et donc, j'ai fait un premier stage en RH chez Airbus. Après, j'y suis retournée en intérimaire l'été d'après. Et après, en stage de fin d'études, j'ai fait un stage dans le groupe Presidente. Presidente, exactement, c'est au Mexique. C'était mon stage de fin d'études, c'est la branche mexicaine intercontinentale. Donc, j'étais en RH, dans l'hôtellerie, dans l'un des plus grands palaces de la ville, hyper intéressant côté expérience, clients et environnement. Et puis ensuite, je suis rentrée en France et là, j'ai commencé dans le conseil en Haïti. J'ai fait deux ans, deux ans et quatre ans en tant que RH, puis responsable RH dans trois sociétés de prestations en services informatiques.
- Speaker #0
Parle-nous du Mexique.
- Speaker #1
En bonne grosse touriste, je suis rentrée avec un sombrero sur la tête alors que clairement, ils n'en portent pas des comme ça. Il n'y a que dans Lucky Luke qu'on voit un petit Mexicain avec son sombrero sur la tête. Les mariachis ne portent pas ce genre de sombrero du tout. Donc, le Mexique, écoute, c'était une expérience super. Moi, je suis partie la première fois en échange avec mon école, semestre d'échange RH. Ensuite, je suis rentrée en France de manière précipitée parce que c'était le moment de la grippe H1N1. Et donc, frustrée, je suis repartie un an après faire mon stage de fin d'études là-bas. J'ai adoré la spontanéité. Deux, tu vas au marché, tu t'arrêtes, tu manges trois tacos, tu ne sais pas s'ils sont passés par l'huile, s'il y a des passés par un moteur avant de passer par tes tacos, mais ce n'est pas grave, c'est spontané. J'ai trouvé que les gens étaient adorables. Il y avait une vraie différence culturelle. Nous, on est assez froid comparé aux Mexicains. Tu sais, eux, ils sont des hugs à l'américaine, des abrazos.
- Speaker #0
Mais non, on n'est pas fous. Mais non.
- Speaker #1
Tu vois, moi, à ce moment-là, j'étais concentrée devant mon ordinateur au travail et on me disait, ça va, Violette, pourquoi tu es énervée ? Je suis là, je ne suis pas énervée, je suis juste concentrée. C'était culturellement une expérience hyper riche, vraiment. S'il y avait eu moins de café, je serais peut-être restée plus longtemps.
- Speaker #0
Tu as appris des choses sur la culture mexicaine.
- Speaker #1
Oui, bien sûr.
- Speaker #0
choc des cultures, tu l'as évoqué un petit peu, mais je sais par exemple d'avoir lu une anecdote dernièrement par rapport à la Chine, quand on fait du business avec les Chinois. Il faut savoir, par exemple, qu'ils portent un très grand attachement à la carte de visite, qui est quasiment sacrée chez eux. Au Mexique, tu as identifié des choses comme ça qui pourraient faciliter la tâche à quelqu'un qui voudrait développer son réseau au Mexique ?
- Speaker #1
Développer son réseau, je ne sais pas, mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est que les Mexicains sont hyper... Ils mettent des... hitos et des hitas, tu sais, partout à la fin des mots, des petits et des petites. Ils sont très mignons, en fait, tu vois. Donc, vraiment, tu peux y aller sur le Ah, comment ça va ? et puis, enfin, vraiment, d'être dans la mignonitude, quoi. Ça marche très bien au Mexique.
- Speaker #0
Ok. Alors, il y a un truc hyper intéressant que tu as dit au début, où tu pensais école de commerce, tu pensais vente, et puis tu as basculé. T'as basculé oui et non parce qu'en fait, le relationnel dans la vente, c'est hyper important. La vente, finalement, ce n'est qu'un moment d'une relation entre deux individus qui échangent autour d'une problématique. Et pourquoi en fait, pourquoi t'as un peu changé ton fil d'épaule en quelque sorte ?
- Speaker #1
Alors en fait, pour revenir effectivement à cette espèce de mémoire sur soi qu'on devait écrire, tu vois, les doutes que j'avais mis, c'était... En fait, j'étais effectivement moi dans ma vision stéréotypée de les commerciaux, c'est des requins. Et j'avais émis ce doute-là. Alors après, peut-être qu'effectivement, la psy, on a eu une lecture quand même plus subtile et plus mature que moi, qui n'avait à l'époque que une vingtaine d'années. Je pense qu'elle a vu dans mon côté authentique. Tu vois, par exemple, il y avait un moment, c'était une question, c'était quelles sont vos motivations dans la vie ? Et moi, à ce moment-là, j'ai réfléchi pendant des jours et des jours, et je ne trouvais pas. J'ai fini par écrire, je suis désolée, mais je ne trouve pas. Donc, le côté hyper authentique, elle a dû voir cette fibre profondément humaine. que l'on retrouve par ailleurs chez certains commerciaux, tu vois. Mais je ne sais pas, je pense qu'effectivement, elle a voulu m'emmener et voir ça, ce côté très authentique.
- Speaker #0
Quand on travaille dans les ressources humaines, forcément, on développe des aptitudes. Vraiment, j'imagine. Alors moi, c'est un milieu qui m'est assez éloigné, je dois dire. Mais j'imagine qu'on développe des aptitudes relationnelles, on apprend à repérer un peu qui sont les gens, comment ils fonctionnent. On apprend aussi, quelque part, à prendre soin d'eux. Parce que c'est aussi le but qu'on les fidélise, parce que le recrutement, c'est quelque chose d'onéreux. Donc, fidéliser des salariés. Alors, quels sont un peu tes tips que tu as appris en tant que responsable RH, c'est ça ?
- Speaker #1
Oui, à la fin, sur ma dernière expérience, j'étais dans une société, on était sur un écosystème de 800 personnes et j'étais responsable RH. Je ne m'occupais pas du recrutement. On avait une équipe qui était vraiment à part entière sur le recrutement. Et mon équipe et moi, on prenait le relais à partir du moment où la personne disait oui. je veux venir chez vous. Donc, c'était vraiment, tu vois, toute la partie administrative, onboarding, accueil, fidéliser dès la signature du contrat. Parce qu'effectivement, on était dans un environnement qui était extrêmement concurrentiel. L'informatique, c'est tu sors de là, tu peux bosser dans beaucoup de choses tellement c'est difficile. C'est-à-dire que c'est difficile de trouver les candidats, c'est difficile de les faire venir en entretien, c'est difficile de les faire venir en deuxième entretien, de les faire signer, de les faire arriver. Gros taux de déperdition entre signature et arrivée effective. Après, il faut les garder, il faut les chouchouter, etc. Donc, effectivement, gros sujet que les ressources humaines dans le monde des SS2I, les ESN, les boîtes de prestat en informatique. Et ce que je garderais, oui, c'est cette notion qu'effectivement, la fidélisation, elle démarre en fait... dès le recrutement. Et en fait, tu vois, nous, on avait beaucoup d'événements pour que les gens puissent se connaître. Et on invitait les personnes avant même leur arrivée dans les effectifs pour qu'ils commencent déjà, tu vois, à se sentir appartenir. Et c'est hyper difficile parce que tu as des consultants qui partent pour trois ans sur des missions, par exemple, chez le client. Ils y vont tous les jours. Et toi, tu es là en disant Coucou, mon employeur, c'est toi ! Enfin, ton employeur, pardon, c'est moi. Et donc, moi, j'allais sur le terrain chez les clients, voir mes consultants, tu vois, faire un peu de la calinothérapie. pour les écouter et puis aussi les faire progresser, les former et tout. Bref, c'est un challenge à tous les étages. Donc, mon tip, ce serait d'être sacrément motivé et d'enregistrer le positif pour aussi faire attention à sa... sa charge mentale et aussi faire attention à soi, tu vois, se former, se faire accompagner aussi. Parce qu'en tant que RH, on a souvent tendance à s'occuper beaucoup des autres et pas beaucoup de soi.
- Speaker #0
Rendez-vous, le podcast. Bon, c'est une de mes contacts qui s'appelle Jeanne-Vieille Spirou, qui est secouriste en santé mentale, qui forme là-dedans et qui justement me dit... que les managers aussi prennent soin des autres. Ils font beaucoup de formations pour prendre soin des autres, mais pour eux-mêmes, c'est un peu différent. Est-ce que tu as des anecdotes à partager avec nous, de difficultés que tu as pu vivre avec des salariés, par exemple, pour nous aider ?
- Speaker #1
On est plein, il va juste falloir que je choisisse. La meilleure difficulté que j'ai pu rencontrer, en fait, il y en a plein. Il y en a une qui me vient, c'est qu'en fait, j'ai rencontré des consultants et des salariés absolument géniaux. Et puis, j'en ai rencontré effectivement certains qui étaient plus complexes, puis certains qui étaient sympas. Puis à un autre moment, tu ne sais pas pourquoi, tu sais, l'émotionnel prend le pas et puis du coup, ça vrille. Donc, l'idée n'est pas du tout d'aller taper. Je prends des précautions oratoires, c'est juste ça. Mais par exemple, tu vois un jour, donc toi, tu mets en place ton plan de formation, tu as un budget, tu essayes de voir qui doit progresser, qui a aussi donné de soi parce que c'est aussi donnant-donnant. Tu veux aussi… valoriser les personnes qui s'investissent particulièrement. Tu essaies de planifier tes formations, d'optimiser ton budget et tout. Puis là, tu reçois le mail de Bonjour, merci de m'inscrire à la formation de tel organisme la semaine prochaine sur tel sujet. Et là, tu fais En fait, ça peut être possible comme ça. Le fond, la forme, il n'y a rien qui va. Donc là, tu prends ton téléphone.
- Speaker #0
Et sur l'ambiance entre collègues.
- Speaker #1
et là tu fais ben alors on va s'appeler et puis je vais t'expliquer comment ça fonctionne et le merci de pour la semaine prochaine ça va pas être possible c'est pareil t'as aussi des incompréhensions on va pas se mentir ça fait 13 ans que je milite pour les ressources humaines même en n'y étant plus parce que c'est un métier qui est hyper sous-coté on fait beaucoup de choses en sous-marin moi on m'a toujours dit bah du coup tu recrutes moi je fais bah non je fais tout sauf ça et alors là tu vois le vide tu sais dans les yeux des gens tu sais Parce qu'en fait, c'est hyper important tout ce qu'on fait, mais les gens voient souvent beaucoup, un, le recrutement, et deux, les mauvaises nouvelles. Et puis, quand tu t'investis beaucoup pour un événement, puis qu'il y a peu de personnes qui viennent, par exemple, ça aussi, c'est hyper frustrant. Après, tu vois, apparemment, j'ai gardé que le positif, parce que je n'ai pas d'autres trucs qui me reviennent, mais il y en a forcément. Le mec que tu adores, qui claque sa dème, que tu aurais envie de valoriser, et puis ça ne marche pas. Enfin, c'est dur, quoi.
- Speaker #0
cette vocation peut-être que tu avais en tant que RH d'aider les autres au final ?
- Speaker #1
En fait, oui. Il s'est passé beaucoup de choses. Déjà, en tant que RH, je te disais tout à l'heure, il y avait des gens dans mon domaine qui étaient très doués dans leur métier, mais pas toujours très doués pour en parler. Et quand on est consultant, on doit aller passer des entretiens chez le client pour être pris sur des missions. Et donc, moi, j'ai commencé à accompagner individuellement mes salariés pour… qu'il et elle se présentent mieux en entretien et pour qu'ils aient conscience de leurs compétences et qu'ils les présentent mieux lors des entretiens. Et déjà, il y en a un, un jour, qui m'a dit, et ça, je ne l'oublie pas, celui-là, je ne l'oublie pas, il m'a dit Merci, Violette, on n'avait jamais fait ça pour moi. Ce truc de l'aider à exprimer son potentiel, tu vois. Et donc ça, c'est un déclencheur feu d'artifice dans mon estomac, par exemple. Ensuite, je faisais du théâtre. Là, cette année, je viens d'arriver à Nantes, je n'ai pas encore repris. mais ça faisait dix ans que je faisais du théâtre et donc j'ai commencé à animer des ateliers d'impro auprès de mes salariés. Et tu vois, il y en a un, il n'y a encore pas longtemps, sur LinkedIn, Jordan, si tu m'entends, qui m'a envoyé un message pour me dire Je repense souvent à nos ateliers, ça m'a beaucoup aidée, surtout que maintenant que je suis indépendant, ça m'a beaucoup aidée. Donc pareil, tu vois, deuxième déclencheur d'aider les gens à exprimer et à sortir leurs mots. Donc ça, c'était sur la partie prise de parole et accompagnement individuel, enfin accompagner l'humain, effectivement. On était 800 dans mon entreprise, donc je n'avais plus le côté individuel, ce qui est un peu normal quand tu montes les échelons aussi. Deuxième chose, je te dis que j'avais un parcours tout à fait classique. Donc, premier CDI, deuxième CDI, troisième CDI. J'avais le syndrome de la bonne élève, tu vois, qui fait les choses toujours bien, comme il faut. On m'a appelée Madame Processus dans l'entreprise parce que j'aimais bien les choses très carrées.
- Speaker #0
Madame Processus ? Oh là là, je n'aurais pas aimé.
- Speaker #1
J'étais en charge de mettre en place des processus, mais pareil, Nico, si tu m'entends, Madame Parfaite, j'y ai eu droit aussi. Et je crois qu'à un moment, j'en ai eu marre de ça et j'ai eu envie de péter le moule. C'était ça mon déclencheur. À un moment, j'ai senti aussi qu'il aurait fallu que je me forme encore plus pour être performante pour mon entreprise au poste où j'étais. Et j'avais peur. Pas l'envie, je n'avais pas l'énergie d'aller reprendre un diplôme, etc. Voilà, le déclencheur, il était là. L'envie de péter le moule, l'envie d'aider les gens à sortir leurs mots. Et puis, ça a été aussi un patron qui l'a vu avant moi et qui m'a dit, j'ai l'impression que tu es un peu moins avec nous, est-ce que ça va ? Et en fait, on a eu une discussion à cœur ouvert pendant deux heures, où j'ai sûrement pleuré, je ne me souviens pas, mais c'est bien le genre, où je lui ai dit, effectivement, je... je sens que j'ai moins l'énergie, je sens que j'ai moins envie, je me projette moins, mais pas forcément dans l'entreprise. Globalement, dans le monde de l'entreprise, comme moi, je l'ai connu jusqu'à maintenant en tant que salarié.
- Speaker #0
Je viens de te piéger, Violette, parce qu'au début de l'interview, tu me dis, je n'ai pas voulu faire de vente, je n'ai pas voulu prendre ce chemin. Et au final, tu es entrepreneuse. Tu es tombée dans mon siège, mais on a compris finalement ton commitment.
- Speaker #1
Oui, tu vois, encore hier, je disais à quelqu'un que je n'étais pas vraiment une bonne commerciale. Tu vois, finalement, je prône toujours cette authenticité. Je crois que c'est autrement que je vends, mais c'est tellement là.
- Speaker #0
On peut tous s'améliorer, de toute façon. Alors, justement, avant que tu nous parles un petit peu de la découverte de l'art, de captiver l'attention, susciter l'émotion, ça fait 20 minutes, déjà, 20 minutes qu'on est ensemble, ça passe vite, très très vite, même avec toi. Donc, il est temps de passer à la carte blanche.
- Speaker #1
À toi de jouer. Alors, pour ma carte blanche, j'ai décidé de mettre en valeur ADAO. ADAO, c'est l'Association de démocratisation de l'art oratoire. J'en ai fait partie pendant quatre ans à Paris. C'est une bande de joyeux et joyeuses bénévoles qui animent des ateliers pour des personnes éloignées de la formation. Et l'idée, c'est d'aider des personnes à s'insérer ou à se réinsérer socialement et professionnellement. Et donc, vous pouvez penser à Adao dans trois cas. Un, vous êtes un acteur de quartier, un foyer de jeunes travailleurs, une école, une asso d'insertion, de réinsertion. Elles peuvent animer des ateliers avec vous. Vous pouvez penser à Adao si vous êtes un particulier ou une particulière sans ressources financières ou étudiant. Et chaque année, il y a l'Adao Challenge en janvier. Donc, allez suivre Asadao ou allez sur le site d'Adao sur Internet pour vous inscrire. Si lundi de suite pour préparer un discours. Et vous pouvez penser à Adao si vous avez envie d'être bénévole. Pas besoin d'être formateur ou formatrice en prise de parole en public. Si vous avez envie de lutter pour l'égalité des chances, l'envie de partager, l'équipe Adao vous formera à ces méthodes.
- Speaker #0
Parfait.
- Speaker #1
Voilà pour ma carte blanche.
- Speaker #0
Je rebondis. Super pour cette carte blanche. Il faut m'inviter à Adao dans cette émission, notamment dans Radio Assos. Ce serait super. Ça, c'est fait. Et après, je rebondis sur ce que tu... Plutôt sur, pas le fond, mais sur la forme de ce que tu viens de dire, ce qui nous permet d'introduire... Alors, ce que j'ai bien aimé dans ton intervention, c'est qu'il y avait trois actions possibles. Il y avait du concret. Pour introduire le sujet, c'est que vraiment, très souvent, dans l'art de pitcher, beaucoup de professionnels pitchent très, très mal. Qu'est-ce que tu en penses ?
- Speaker #1
Oui, pardon. Je te note pas.
- Speaker #0
Mais quand je dis très, très mal, ça peut être... Moi, je, blablabla, moi, je, blablabla, moi, je, et jusqu'à 15 fois, 20 fois, moi, je, en 2 minutes 30. Alors, pour captiver l'attention, est-ce qu'il ne faudrait pas se préparer ?
- Speaker #1
Un tout petit peu, un tout petit peu. Après, on n'a pas toujours 3 heures pour chaque prise de parole.
- Speaker #0
Allons-y, rentrons dans le sujet pour la dernière partie de l'émission, l'art de captiver l'attention. Vas-y,
- Speaker #1
à toi de jouer. Captiver l'attention, c'est un moyen de créer une connexion authentique. Donc, je vais déjà te dire pourquoi. je t'ai proposé qu'on parle de cette notion de connexion authentique. Bon, déjà, parce que j'espère que depuis 22 minutes 55 secondes, la notion d'authenticité, j'espère qu'elle est ressortie de moi parce qu'elle est vraiment très importante pour moi. Et puis souvent, en formation, on va me dire que j'ai l'impression de faire du théâtre, tu vois, en prise de parole. J'ai l'impression que je dois dire aux gens ce qu'ils ont envie d'entendre et que du coup, je m'oublie un peu. Ou j'ai presque, tu vois, le mot manipulation qui ressort. Quand on a l'art de bien parler, l'art de convaincre, tu as souvent cette notion-là aussi qui arrive. Donc moi, ce que j'aime bien répondre aux personnes que j'accompagne, c'est que dans une prise de parole, on peut être authentique et que l'idée, en tout cas moi, l'intention avec laquelle j'arrive en formation, ce n'est pas de leur dire Regardez, voilà le moule. Je vous invite à tous vous plier en douze et à rentrer dedans pour qu'on soit tous les mêmes orateurs et les mêmes oratrices. Déjà, c'est la première chose. Je leur dis plutôt, on va partir de vous, de votre personnalité, et puis faire du tuning autour, tu vois, rajouter des briques pour que ce soit plus impactant, plus efficace, mais que ça vous ressemble, quoi. Donc, si vous êtes hyper structuré, eh bien, peut-être qu'on va rajouter un peu d'émotion. Et puis, si vous êtes hyper dans je raconte des histoires et tout eh bien, génial, on va aller capitaliser là-dessus, mais peut-être qu'on va rajouter un peu d'efficacité et un fil directeur pour qu'on sache quand même où vous voulez en venir. C'est vraiment cette notion de connexion et, en tout cas, d'authenticité, de se dire… je peux faire passer des messages, parler un peu de moi et aller créer cette connexion. Et quand je vais donner de moi, bien sûr, je vais aussi parler des problèmes des autres. Tu parlais de moi-je, moi-je. Évidemment, le but, c'est quand même de faire le lien avec le problème de l'autre et répondre à son enjeu. Mais du coup, il va y avoir cette connexion qui va se faire. Il va se dire, la personne me donne, je vais donner aussi, j'ai envie de l'écouter. Donc ça, c'était le pourquoi j'ai choisi ce thème-là. Et comment on va créer une connexion authentique ? Je vais te proposer là encore trois choses, comme dans ma carte blanche. Le triptyque magique, ça marche toujours les choses en trois. Le cerveau fonctionne comme ça.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
La première chose, souvent, tu vois, quand tu dois donner, tu as thèse, antithèse, synthèse, trois arguments. Le quatrième, on l'écoute un peu moins. Donc, d'avoir en tête, quand tu fais de la rhétorique, par exemple, je suis fatiguée, lessivée, essorée. Tu vois le rythme ternaire. Liberté,
- Speaker #0
égalité, fraternité. Oui, on a plein d'exemples comme ça.
- Speaker #1
Bene, vedi, viti. Exactement. Tout à fait. Mais t'as fait raison. Alors, première chose pour créer une connexion authentique. Oui, bien sûr, quand je vais pitcher ou quand je vais vouloir convaincre quelqu'un, je vais devoir lui parler de lui, c'est une évidence. Mais là, on est sur la notion de connexion. Et pour connecter, la première chose que je vais te proposer, c'est de donner de soi. Pour donner de soi, utiliser le mot je et puis pourquoi pas raconter une anecdote personnelle. Après, avec le niveau d'intimité qu'on est OK de partager et qui va être OK aussi dans le contexte, évidemment. Je te donne un exemple. Tout à l'heure, tu parlais de concret. Et moi, le pragmatisme, le concret, c'est hyper important pour moi. La semaine dernière, j'étais avec Émilie en formation. Elle a créé une entreprise de location de vêtements pour bébés. Ça s'appelle Mini Durable. Émilie, quand elle démarre son pitch, elle démarre par raconter son histoire en tant que maman. Quand j'ai été maman, j'ai été submergée par la quantité de vêtements. D'un coup, j'en... Enfin bref, il y en avait partout. Et donc, tu vois, elle parle d'elle. C'est le début de son pitch.
- Speaker #0
Trop bien. D'un côté, c'est tellement cliché, mais ça a l'air tellement efficace.
- Speaker #1
Voilà. Et en même temps, c'est son why, tu vois, c'est parti de là. Et à un moment dans la formation, elle a fait un pitch où elle n'a pas parlé d'elle. Et on lui a dit, ça nous a manqué et c'est ça ta force. Donc, vas-y, parle-nous de ton expérience en tant que maman. Donc, elle a dit, bon, j'avais essayé un truc. Bon, OK, je reprends ma marotte, moi, quand j'étais maman. Donc, première chose, donner de soi. Première chose. Deuxième chose, pour créer une connexion authentique, pour connecter avec les gens. on va leur transmettre des émotions. Pour transmettre des émotions, on va utiliser du vocabulaire émotionnel et parler de ses ressentis. C'est lié, bien sûr, au fait de donner de soi, mais le vocabulaire émotionnel est hyper important. Je te donne un exemple que j'ai eu en formation aussi. David, il est responsable des systèmes d'information et il veut mettre en place un outil de planification parce qu'en fait, il ne se rend pas compte de la charge que son équipe a et donc de est-ce qu'on peut prendre des nouveaux projets ou pas ? Et donc, il commence son pitch pour convaincre son équipe de la mise en place de ce nouvel outil en disant, la semaine dernière, au maximum l'anecdote, on la raconte au présent. La semaine dernière, je croise le directeur dans les couloirs et il veut me confier un nouveau projet. Donc, il me demande qui est à sa disposition pour faire le nouveau projet. Je n'ai pas de visibilité. Donc, moi, ce que je voudrais qu'on mette en place, c'est de mettre en place un nouvel outil pour que j'ai de la visibilité. Et en fait, moi, je lui ai demandé de rajouter de l'émotionnel. Quand tu dis... le directeur m'a demandé quand est-ce que je pouvais lui donner une ressource, j'en ai été incapable. Et là, je vais rajouter, tu vois, ça m'a mis mal à l'aise, j'étais gênée, ça ne fait pas très pro de ne pas savoir la charge de son équipe. Bref, tu vois, une ou deux phrases comme ça, avec du vocabulaire émotionnel sur son ressenti, pour pouvoir parler à la partie pathos, donc l'émotion de son public est mieux connectée. L'idée, ce n'est pas de faire un truc larmoyant, de dire mon Dieu, je me suis sentie… mais de rajouter quelques mots là-dessus. Yes, vas-y, continue. La deuxième chose pour transmettre des émotions.
- Speaker #0
J'ai plein de questions, mais je te laisse finir. Comme ça, après, on peut rebondir et tout.
- Speaker #1
Ok, alors pour gagner du temps, je vais… Oui,
- Speaker #0
prends ton temps,
- Speaker #1
pas de souci. La deuxième chose, c'est raconter une histoire. Une histoire, ce n'est pas forcément une anecdote, mais tu vois, c'est commencer… Pour le coup, ça peut être une anecdote avec l'exemple que je t'ai donné avec Émilie et David juste avant, mais tu peux démarrer par… un chiffre, par un mot compliqué. Par exemple, si je te dis, aujourd'hui, on va parler de congruence. La congruence, c'est le fait que tes mots et tes gestes vont dire la même chose. Et c'est hyper important en prise de parole.
- Speaker #0
Je prends note là,
- Speaker #1
ça c'est bon. Tu vois, les gens qu'au général ne connaissent pas congruence, donc ça fait lever les yeux. Une histoire aussi, c'est des transitions bien gérées. C'est pas, je clique sur mon PowerPoint, le slide me dit, maintenant on va parler de la solution qu'on vous propose et j'y vais. Non, c'est, par exemple, en soutenance commerciale, j'ai fait une slide où j'ai récapitulé le besoin du client. avant de cliquer, je vais dire, bon, maintenant qu'on a revu votre besoin et qu'on a compris vos enjeux, on va pouvoir vous expliquer la proposition, la solution qu'on va apporter. Et là, je clique parce que c'est moi qui raconte l'histoire. C'est vachement différent de je clique et ça y est, je vais parler de... Tu vois, je me retourne et c'est le PowerPoint qui me raconte. Et puis, pour raconter l'histoire encore plus, de manière encore plus stylée, je peux utiliser les silences. Ça, c'est une clé importante. Dernière chose, donc je donne de moi, je transmets des émotions. Dernière chose pour créer une connexion, créer de la surprise, expliquer une information complexe, surprendre. Ça, c'est vraiment un outil génial. C'est utiliser des métaphores. Ça, c'est super. Par exemple, moi, tu vois, pour expliquer les relations entre les humains en moment de conflit, j'utilise la métaphore du labrador et du chihuahua. En très court, même s'il ne fait plus ça, mettre storytelling en formation, ça, un chihuahua. il a peur, il est sur la défensive, il n'a qu'une communication agressive. Tu as un labrador, il est plus gros, il est plus confiant, il est beaucoup plus serein dans sa com'. Les humains, c'est pareil. Tu te l'as fait pour...
- Speaker #0
Oui, ok. Je m'y connais un peu en éducation canine. Je vais te dire que mon chien de 30 kilos, c'est un gros Ausha. Mais bon, ce n'est pas grave. Rendez-vous, le podcast. Ok, cool. Je peux passer aux questions maintenant ? Oui, s'il te plaît. J'ai plein de remarques. Un retour sur le silence. Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu plus ? Parce que perso, pour moi, du côté un peu interjouveur, quand la personne, elle me met à faire un silence, je vais avoir le réflexe de pouvoir poser une question. Surtout si la personne que je reçois, elle me met un tunnel. Ah, silence ! Super, l'occasion de reprendre la main.
- Speaker #1
et j'imagine que c'est pas comme ça que toi tu imaginais le silence alors effectivement déjà on va dédiaboliser le silence souvent les gens disent les blancs d'ailleurs parce qu'ils le disent de manière plus négative donc effectivement déjà les silences on va les dédiaboliser c'est super parce que moi je vais pouvoir mettre un silence et respirer et puis toi quand tu m'écoutes tu vas pouvoir aussi respirer plutôt psychologiquement pour te préparer à la suite par exemple je te reprends l'exemple de tout à l'heure maintenant qu'on a Fais le tour de votre besoin, on va voir la solution qu'on va vous proposer. Je clique, j'y vais. Tu vois, c'est une micropause, ce n'est pas énorme. Tu vois, ou quand, par exemple, il y a un procédé rhétorique qui est très intéressant. Par exemple, on a décidé de prendre telle solution. Pourquoi ? Et ensuite, j'y vais. Mais tu vois, j'ai cette micropause-là. Parce que si je fais On a décidé d'utiliser telle solution. Pourquoi ? Parce que nanana. En fait, tout mon procédé de réinterrogation, là, tu vois, il tombe à l'eau. que je conseille effectivement aux gens, c'est quand je donne une réponse,
- Speaker #0
C'est d'aller mettre en valeur le mot. Par exemple, je ne sais pas moi, quel est ton dessert préféré ? Ça fera marrer les gens que j'ai eus en formation parce que je leur fais faire toujours cet exercice. Mon dessert préféré, c'est le tiramisu parce que j'aime bien l'Italie et le café. Mais tu vois, il y a cette micro-pause derrière qui fait que ça met en valeur ta réponse.
- Speaker #1
C'est un peu le jeu du comédien, en fait. Un peu ça, c'est savoir qualifier son discours.
- Speaker #0
Évidemment.
- Speaker #1
Savoir quand il faut s'arrêter parce qu'une petite pause va permettre aussi à la personne qui écoute de comprendre mieux. à toi de te repartir sur une autre intention. C'est un peu du théâtre.
- Speaker #0
Exactement. Et c'est intéressant cette notion de théâtre parce qu'effectivement, ce que je voulais dire en intro, c'est que souvent on dit j'ai l'impression de mettre un costume quand je prends la parole. Bien sûr, on ne va pas parler exactement de la même façon quand on prend la parole en réunion que quand on est à la machine à café. Mais l'idée, c'est quand même que le costume soit le plus confortable et aligné possible.
- Speaker #1
Perso, j'ai été accompagné il y a quelques années par un comédien depuis... 30 ans d'expérience qui s'appelle Vincent Gaillard. Vincent, si tu nous écoutes, un petit coucou. Tu vois, par exemple, l'habillage, c'est des choses que j'ai travaillées avec lui. La méthode rendez-vous, ça vient du travail que j'ai fait avec lui. Customiser, enfin, choisir des couleurs plutôt bleues. Tu vois, là, j'ai mis en dessous, j'ai pas le bon pull, mais voilà, il me recommandait d'avoir toujours plus ou moins les mêmes couleurs, ça vient de lui. Et il y a un concept qu'il utilise souvent qui s'appelle l'idée du double, de la création du double bénéfique. Et j'ai toujours adoré C'est son approche. On se fabrique quelque part le personnage. Le JC qui est au micro, ce n'est pas tout à fait le même que quand on a préparé l'émission tous les deux ou qu'on est allé boire un café. Il y a le côté un peu représentation théâtrale, une approche un peu différente. Avec ma voix, j'ai la place, j'envoie dans le micro. Notion du double bénéfique, ça te parle aussi, toi ?
- Speaker #0
Alors, pas avec ces termes-là, mais bien sûr, effectivement. L'idée, c'est que quand même, quand je suis en train de prendre la parole, En réunion, même moi, quand j'anime une formation, tu parlais de toi, je peux te dire exactement la même chose sur moi. Même là, à l'instant T, ou quand je suis en formation, je vais articuler davantage les concepts. Je vais les expliquer de manière peut-être un peu plus lente. Je vais me concentrer pour ne pas démarrer quatre phrases en même temps et que ce soit plus fluide pour qu'effectivement, le message passe mieux.
- Speaker #1
Ça m'arrive souvent,
- Speaker #0
ça. Très bien ce que tu veux dire. Le double bénéfique, c'est ça que tu veux dire. Ok, je le note.
- Speaker #1
Je voulais rebondir aussi, alors on a parlé de vente, c'est rigolo parce qu'en fait en gros en t'écoutant, ça m'a rappelé des conseils que j'ai eu avec un consultant qui s'appelle Erwan Goez qui m'a aidé à construire une de mes offres. Il m'avait dit le truc de la transition là, il me disait aussi tes entretiens de vente, il faut que tu les connaisses par cœur, que tu dises toujours les mêmes termes parce qu'en disant les mêmes termes, tu vas voir si ça marche, si ça ne marche pas, tu vas pouvoir les moduler, les adapter. Tous tes entretiens de vente, ils sont conçus, préparés en amont. c'est un peu du théâtre, c'est un peu tout ce que tu nous as déjà dit. Il y a aussi quelque chose d'hyper important, c'est l'émotion. Bien souvent, quand on fait vivre un prospect de l'émotion, qu'on lui fait ressentir les choses, qu'on lui fait faire une prise de conscience, il va oublier tout le reste, mais ça, il va s'en rappeler. Je pense que c'est fondamental.
- Speaker #0
C'est ça. L'émotion va permettre vraiment de créer la connexion dans le sens, oui, une connexion émotionnelle et elle va marquer les esprits. Et c'est aussi tout le principe des images. des métaphores, de faire vivre. Parfois, on utilise même les sens pour marquer, pour laisser une empreinte sur notre auditoire. Oui, clairement. Ça aide à la mémorisation et à la rétention.
- Speaker #1
Du coup, pour ceux qui travaillent vraiment B2B et qui ont la chance d'avoir une offre qui les transforme, dans leur pitch, ils doivent certainement exprimer leurs problèmes, les problèmes qu'ils solutionnent. Et ça, je crois que dans ce que tu as dit, c'est hyper important. Tu l'as évoqué d'ailleurs. Parce qu'on dit souvent en vente, B2B, pas de problème identifié chez le client potentiel, pas de vente.
- Speaker #0
Clairement. Oui, c'est hyper important. C'est vrai que là, j'ai moins parlé de ça parce que l'idée, c'était vraiment le côté connexion et authentique, donc je voulais aller là-dessus. Mais bien sûr, pour créer de la connexion, il faut qu'on parle à notre public de lui. Si je veux te dire, vas-y, fais de la boxe, c'est génial, et que pendant deux minutes de pitch, je te dis à quel point, moi, c'est génial, que ça m'apaise, je peux mettre tout le vocabulaire émotionnel que je veux. Si je ne parle que de moi, je ne vais pas connecter. Il faut aussi que je te dise, par exemple, je ne sais pas moi. Je sais qu'en ce moment, tu es stressée, on en a parlé, etc. Va faire de la boxe, ça va te défouler. Moi, quand j'y vais, je me sens tellement mieux quand je ressors. Je pense que toi aussi, ça pourrait t'apporter ça. Effectivement, clairement, c'est hyper important d'aller solutionner un problème et de faire rêver. Les émotions, c'est aussi sur en ce moment, tu es stressée. Ça pourrait t'amener du soulagement, par exemple, de jouer sur les deux côtés du problème. Problème, émotion négative. Solution, émotion positive. cette notion de faire voyager avec des images, etc. C'est clair que c'est hyper important pour connecter.
- Speaker #1
Bon, allez, le temps passe. On va être obligés de conclure. L'idée, c'est aussi que ceux qui nous écoutent, s'ils veulent en savoir plus, qu'ils aillent t'envoyer un message, te contacter. De toute façon, en bas du podcast, il y aura ton profil LinkedIn et ton site web, certainement, si ceux qui nous écoutent veulent en savoir plus. Mais avant de se quitter, encore quelques petites questions. Aujourd'hui, tu travailles avec qui ? C'est quoi un peu ton écosystème de clients, de partenaires ?
- Speaker #0
Alors aujourd'hui, j'ai une appétence particulière avec le monde de l'informatique parce que c'est de là d'où je viens. Donc forcément, quand j'arrive et que je dis au RH ou au responsable d'entité, j'étais avant dans l'IT. Donc vos salariés, je peux les accompagner avec le vocabulaire informatique. Ils vont pouvoir prendre leur vrai. situations professionnelles et qu'on les travaille ensemble, forcément, ça joue pour moi. Et en plus, moi, j'adore, je suis très scientifique dans l'âme, etc. Donc, vraiment, j'aime beaucoup ce public. J'ai aussi des clients comme des cabinets comptables, comme de l'hôtellerie. Hier, j'étais avec une assurance. C'est assez varié. En tout cas, les formations que je propose conviennent à tout métier et tout secteur d'activité.
- Speaker #1
De toute façon, le relationnel, c'est un peu partout.
- Speaker #0
Ça peut être la vente,
- Speaker #1
ça peut être la vente, ça peut être la relation avec ses salariés, ça peut être une prise de parole sur les réseaux sociaux, c'est quelque chose d'hyper important. Ça peut être en réseautage virtuel. Comment on peut t'aider aujourd'hui, Violette ?
- Speaker #0
Alors moi, je suis arrivée il y a un an à Nantes, donc je suis en mode réseautage à Nantes. Donc m'aider, ce serait me mettre en relation avec soit des RH, soit des responsables d'entités. tout secteur confondu, j'ai parlé de l'IT, mais honnêtement, pas que, qui auraient des salariés à former, à faire évoluer pour leur prise de parole du quotidien.
- Speaker #1
OK, on arrive au terme. Allez, la dernière question tant redoutée par tous les invités. Maintenant que tu as vécu l'expérience de mes questions, est-ce que tu penses à quelqu'un en particulier qui pourrait répondre ? à une nouvelle interview de ce même type, alors que ce soit une association, que ce soit un podcasteur, que ce soit un entrepreneur, ou un club sportif, ce que tu veux, est-ce que tu penses à quelqu'un en particulier ?
- Speaker #0
Donc là, est-ce que c'est avec le côté associatif dont tu m'as parlé tout à l'heure, et je te parle d'Adao, ou c'est plus large que ça ?
- Speaker #1
Oh bah Adao, on en a déjà parlé.
- Speaker #0
Moi, je pense, tout à l'heure, quand on parlait d'entrepreneuriat, je pense à Marine Bonny. Marine elle est basée à Cholet elle est indépendante et elle peut aider tout type de clients à faire construire et mettre en place donc elle a le côté stratégie et opérationnel sur la partie marketing et communication et elle est trop chouette et l'année dernière chez un client on m'a dit faut absolument que tu rencontres Marine et on lui a dit faut absolument que tu rencontres Violette et on s'est rencontré et ça a fait oh
- Speaker #1
bah avec plaisir alors si elle a la même énergie que toi alors c'est top tu vas pas t'ennuyer merci Merci Violette.
- Speaker #0
Merci beaucoup Jean-Christophe pour ton invitation.
- Speaker #1
A très bientôt. A bientôt.