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La Méthode Rendez-Vous

Comment affaires.io réinvente l'apport d'affaires

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28min |04/07/2024
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La Méthode Rendez-Vous

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28min |04/07/2024
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Description

Je reçois Gaylord Develle qui réinvente en quelque sorte l'apport d'affaires. Il nous partage son parcours, ses défis et la façon dont sa plateforme, affaires.io, redéfinit les règles du jeu pour les professionnels notamment du secteur du Marketing digital qui cherchent à s'apporter des missions. Une véritable aventure humaine qui aspire à simplifier les processus complexes. La plateforme condense des étapes fastidieuses de l'apport d'affaires en seulement deux actions essentielles.


Voici un avant-goût de ce qui vous attend dans cet épisode :


Morceaux choisis :
« Nous avons développé une plateforme intuitive qui réduit les processus contractuels complexes à seulement deux étapes essentielles. C'est une simplification radicale qui permet aux professionnels de se concentrer sur ce qui est vraiment important. »


« Un conseil aux jeunes entrepreneurs : ne restez pas seul. Faites-vous entourer, rencontrez des gens, et cherchez des incubateurs qui peuvent vous accompagner. J'ai appris à la dure que vouloir tout faire seul peut mener à des erreurs coûteuses. »


« Les prochains défis sont de continuer à améliorer notre plateforme et d'étendre notre base d'utilisateurs. Nous voulons rendre l'apport d'affaires aussi simple que possible pour tous les professionnels. Cela implique de continuer à innover et à rester à l'écoute de nos utilisateurs. »


🎧 Bonne écoute ! 🎧

📚 RESSOURCES

🌐 Site web de affaires.io

👐LinkedIn de Gaylord Develle



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Transcription

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

  • Speaker #1

    Bonjour Guilhort,

  • Speaker #0

    bonjour Aristophe.

  • Speaker #1

    C'est un nom original, ça vient d'où ?

  • Speaker #0

    De l'imagination fertile de ma mère, on va dire.

  • Speaker #1

    On va passer un petit moment ensemble. On va t'écouter simplement, savoir un peu, connaître ton parcours d'entrepreneur. Après, tu auras une carte blanche, comme c'est l'habitude dans cette émission. Tu vas nous pitcher ce que tu veux, un coup de gueule, un coup de cœur, un coup de pub. et dans un dernier moment on parlera plus de ton activité actuellement avec affaire.io juste pour commencer sans rentrer dans le vif du sujet tout de suite une minute présente-toi qui tu es ton nom ton prénom et puis ce que tu fais actuellement

  • Speaker #0

    Ok, donc moi c'est Galeur Devel, j'ai 42 ans, je suis le fondateur d'une plateforme SaaS qui s'appelle Affaires.io, qui est une plateforme qui sert à simplifier l'apport d'affaires entre les professionnels. Le constat est devenu que du fait que l'apport d'affaires aujourd'hui, quand on le fait à l'ancienne avec des contrats qu'on va essayer de trouver sur internet, c'est un peu quand même archaïque et pas forcément très adapté. de nombreuses étapes et de nombreux risques à appréhender quand on veut se lancer dans l'apport d'affaires, d'un point de vue, en tout cas, contractuel. Et Affaires.io, justement, ça va vous faire passer de 15 étapes qui sont longues et fastidieuses, chronophages, et qui vont vous apporter de la charge mentale, à seulement deux étapes. C'est le but de cette plateforme, c'est vraiment d'industrialiser l'apport d'affaires pour vous permettre de vous concentrer sur votre cœur de métier.

  • Speaker #1

    Super, on aura toute l'occasion de parler de tout ça en profondeur par la suite. juste pour un peu comprendre qui tu es, quel est ton parcours professionnel ? On parle de boulot, de travail. Tu ne travailles pas ta vie perso. Quel est ton parcours ? Quelle formation tu as pu faire ?

  • Speaker #0

    Eh bien, écoute, un parcours scolaire, somme toute, assez chaotique, puisque l'école et moi, on n'était pas vraiment copains. Toujours fait le minimum du minimum, parce que ça ne m'éclatait pas. Tu vois, après la troisième, j'ai terminé dans un lycée technique, une formation en BEP, de maintenance industrielle. Un truc qui ne m'éclatait pas, mais c'était à peu près le seul endroit où j'étais accepté, donc j'y suis allé. Pas par choix, mais parce qu'il fallait bien faire quelque chose. Ensuite, j'ai enchaîné sur un bac pro, en me disant, une fois que j'aurai mon bac, au moins, ma mère me foutra la paix. j'aurais eu un bac et je serais tranquille, je pourrais commencer à essayer de faire autre chose de ma vie. Donc je suis allé jusqu'au bac pro, que j'ai quand même eu, bien entendu, en plus avec mention, comme quoi tout peut arriver. Une fois que j'ai eu mon bac, je me suis dit, ok, qu'est-ce que je vais faire de ma vie ? Eh bien, j'en sais rien. Donc tout ce que je sais, c'est que j'ai envie de prendre le large. Donc je suis parti vivre à Londres, tout seul, avec mon petit baluchon. Je suis parti pendant 18 mois. où j'ai fait à peu près tout ce que font les français quand ils arrivent à Londres, donc barman, c'est soit barman soit serveur en général. J'y suis resté 18 mois, j'ai forcément très bien appris à parler anglais, même si j'avais un bon niveau d'anglais à l'école, tu te rends compte que ce qu'on t'a appris à l'école et la vraie vie, une fois que t'es là-bas, ça n'a juste rien à voir. Donc ça a été compliqué les trois premiers mois, et puis au fur et à mesure, tu commences à mieux comprendre ce qu'on te dit, et puis à savoir formuler des phrases comme eux le font. Et là, tu commences vraiment à progresser. Donc j'ai fait ça 18 mois. Et après cette période londonienne, j'ai eu envie d'apprendre une autre langue. Et surtout, j'avais besoin de soleil. Donc je suis parti vivre à Malaga, en Espagne. J'y suis resté 4-5 mois. Je suis pas resté très longtemps, en final, parce que j'ai bu tout mon argent. C'était très festif, Malaga. C'était super sympa. En plus, j'étais dans une école où j'apprenais la langue espagnole, parce que pour le coup, j'avais rien retenu de ce que j'avais appris au collège. donc il a vraiment fallu que j'aille dans une école c'était une école pour les étrangers c'était extrêmement cosmopolite puisqu'il y avait vraiment des élèves qui venaient des quatre coins du monde des japonais, des brésiliens, des américains des allemands, il y avait vraiment tous les pays qui venaient dans cette école pour apprendre à parler la langue donc ça a été vraiment l'occasion de connaître plein de monde et puis c'était des super souvenirs de jeunesse on va dire Rendez-vous le podcast Et arrivé un moment, quand j'avais plus d'argent, il a fallu que je rentre en France quand même. Et je me suis dit, qu'est-ce que je vais faire ? J'aime bien le commerce, je parle anglais très bien, je parle maintenant espagnol très bien. Je me suis dit, je vais faire commerce international, une licence, tu vois, LEA à l'époque, ça s'appelait commerce international anglais-espagnol. Mes parents m'avaient dit, par contre, mon gars, si tu veux reprendre tes études, c'est bien gentil, mais nous, on ne peut pas te aider financièrement, donc il faut que tu te débrouilles. Donc je suis arrivé à Nantes un peu par hasard Puisque je m'envoyais des dossiers dans plein de facs J'avais fait que la côte française Et il se trouve que Nantes est la seule fac qui m'a répondu Donc je suis arrivé à Nantes un peu par hasard Je suis allé à la fac, j'ai retiré mon dossier d'inscription Et là, je vois première année, 27 heures de cours, deuxième année, 32 heures de cours, troisième année, 37 heures de cours. Je me dis OK, mais il faut que je travaille à côté pour pouvoir payer mon appart, ma bagnole, mon essence, ma bouffe, etc. Je me connais, je me suis dit OK, c'est mort, tu n'iras pas à la fac parce que de toute façon, tu ne pourras pas faire les deux. Donc, j'ai laissé tomber la fac et j'ai plutôt cherché du boulot. J'ai fait plein de petits boulots. J'ai commencé à bosser à l'UGC, à nettoyer les salles de cinéma, à vendre des tickets. J'ai été croque-mort. J'ai fait plein de petits boulots. parce qu'il fallait y vivre. Et clairement, j'avais besoin de travailler. Donc, j'ai pris un peu tout ce qui passait. J'ai été inscrit dans plein d'agences d'intérim. J'ai fini par trouver un job dans une boîte qui vendait des abonnements téléphoniques par téléphone. Ça s'appelait Télé 2 à l'époque. C'était, on va dire, ma première vraie expérience du commerce. Et là, j'ai appris ce que c'était que de se prendre des portes. Parce que clairement, on s'en est bouffé un paquet. C'est vraiment de la téléprospection B2C. C'était le truc hyper dur. mais très formateur. Donc, j'ai fait ça pendant quelques mois. Et puis, après, j'ai voulu me spécialiser, toujours dans le télémarketing, mais plutôt B2B cette fois. Par les clients, c'était soit des éditeurs de logiciels, soit des constructeurs de matériel informatique. Donc, il se fait rester deux ans. Ça a été une très, très bonne expérience, parce qu'en plus, c'était une boîte vraiment magique dans laquelle j'ai passé de super bons moments, qui m'a permis de grandir professionnellement. Et ça, c'est finalement assez rare. on le trouvait des boîtes comme ça. Donc c'était une très très bonne expérience. Et après ça, je trouve que j'étais en couple avec une jeune femme qui avait eu son concours pour faire de la pharmacie hospitalière. Elle était prise à Paris. Donc on est parti à Paris. Et on est resté à Paris pendant six ans. Donc c'est ce qu'on est notre premier enfant. et à Paris je m'étais mis dans le mode Paris j'y vais mais je reste pas j'en avais un peu rien à faire d'enchaîner les jobs donc j'ai eu que des super jobs on peut dire quand même que j'ai eu pas mal de chances après c'est aussi l'intérêt de partir à Paris c'est que quand tu vas à Paris quand tu es dans le commerce et que tu es à l'ANIA que tu veux bosser à l'époque j'avais quoi j'avais 27 ans c'est pas compliqué de trouver un boulot quand tu bosses dans le commerce Il y a plein de gens qui recherchent des commerciaux, après il faut avoir la niaque. donc je suis arrivé là-bas je bossais pour un éditeur de logiciels enfin c'était un distributeur de logiciels mon poste était financé par à la fois Microsoft et Symantec et je faisais de la vente de logiciels Microsoft principalement j'ai fait ça pendant un an, j'en ai eu marre donc j'ai dit en fait, bon ça m'éclate pas donc ciao, j'ai posé ma dème comme un grand et assez rapidement, même pas un mois j'ai trouvé un autre boulot et je suis arrivé chez AMD une microprocesseur concurrente d'Intel et là j'étais en charge de développer les ventes directes et indirectes chez des distributeurs et des grossistes C'était d'aller les voir et puis entre guillemets de prêcher la bonne parole, expliquer que AMD était un super compétiteur sur les microprocesseurs et le coût de budget marketing, on faisait en sorte que les ventes décollent. Autant dire que face à Intel, c'était un peu compliqué parce qu'ils avaient juste 100 fois plus de budget que nous. Donc, ce n'était pas ouf quand même. Ça s'est arrêté aussi pareil parce que j'en ai eu marre et puis j'ai décidé d'arrêter. Encore une fois, je suis parti. Au bout d'un an, et j'ai enchaîné, je suis arrivé chez un éditeur de logiciels SaaS. Ma première expérience dans le SaaS, c'est une boîte qui s'appelait Email Vision, qui est une boîte française qui était leader européen de l'email marketing à l'époque. Des 200 millions d'euros de chiffre d'affaires, c'était gigantesque. C'était implanté partout dans le monde. C'était vraiment une machine de guerre. Et on était, quand je suis arrivé, on était 40 commerciaux. Mais c'était juste, c'était la foire. C'était la foire parce qu'en plus, on n'avait pas de territoire attitré. On avait un territoire, c'était la France. Donc à partir de là, c'était... C'était OK Coral, sur le plateau des commerciaux, tout le monde se piquait les comptes les uns les autres. Et puis en termes d'expérience managériale, je pense que j'ai vu tout ce qu'il ne fallait pas faire. Donc ça m'a quand même assez marqué aussi sur cette époque parce que je me suis dit, OK, faire du commerce pour gagner de l'argent, c'est bien. Si c'est pour endurer tout ça, c'était juste n'importe quoi. On nous faisait prendre l'avion, des fois trois fois par semaine, pour aller faire des rendez-vous dans des boîtes qui étaient à l'autre bout de la France. Rien en fait, des fois, ça servait. Bref, je pense que c'est une boîte qui a dépensé énormément d'argent inutilement. Heureusement la Visio est arrivée malheureusement un peu trop tard, mais je pense qu'aujourd'hui ce genre de boîte ne ferait plus du tout de rendez-vous physique comme on les faisait avant. Parce que la Visio n'était pas assez développée à l'époque, mais heureusement maintenant c'est là et je pense que si ça avait été là, on aurait eu un impact carbone dans cette boîte qui aurait été vraiment moindre. J'y suis resté un an et ils m'ont demandé de partir parce qu'en fait la boîte connaissait des difficultés assez dingues parce qu'on était quand même les plus chers du marché face à des concurrents qui avaient des solutions qui tenaient quand même vachement bien la route et qui étaient les genres 4 fois moins chères. il a fallu dégraisser un peu le plateau commerce. Et je suis arrivé dans une agence, l'agence marketing digital mobile, qui était, ma foi, une expérience assez catastrophique parce que j'étais recruté dans une agence qui était déjà morte au final. Ils avaient élevé 2 millions d'euros. Et quand je suis arrivé, il n'y avait déjà plus de thunes parce que toute la thune avait été bouffée par le président de cette boîte qui, d'ailleurs, maintenant, il y a des personnes un peu partout et je pense qu'il a totalement disparu de la surface. j'ai pas été payé pendant 4 mois c'était une catastrophe une catastrophe et en plus comme le mec avait disparu, c'était de la vie de temps cavale si tu veux, pas de papier de certificat de travail, donc quand t'as pas de certificat de travail, que tu t'es réglé pour l'emploi on te dit, vous avez pas vos certificats de travail ? bah non, donc on peut pas vous indemniser monsieur vous n'aviez pas travaillé, mais attendez j'ai des fiches de salaire ah bah ouais mais on s'en compte pas donc en gros j'ai été à peu près 7 mois sans ressources donc heureusement que j'avais bien gagné ma vie avant chez Email Vision notamment j'avais mis un peu d'argent de côté, mais tout ce que j'avais de côté, je l'ai bouffé. Je l'ai bouffé, parce que j'ai littéralement bouffé, parce qu'il fallait que je mange. Je payais mon loyer, etc. Et ça, c'était ma dernière expérience. J'étais parti pour dire que c'était ma dernière expérience en tant que salarié. J'en ai eu ma claque. J'ai dit, j'en ai marre de bosser pour les autres. Je me suis associé avec des personnes qui étaient d'ailleurs dans cette même boîte avec moi. Et puis, on a monté une boîte ensemble en se disant, puisqu'on a une expertise et on a tous marre de bosser pour des gens qui ne nous respectent pas, on va monter notre boîte et puis on va y aller.

  • Speaker #1

    Je te propose de... Ça nous en passe vite. Ça déroule, ça déroule. C'est super, il n'y a pas besoin de poser des questions. On a toutes les réponses sans les poser. C'est trop cool. Le parcours que tu as est quand même assez exceptionnel. Je pense que dans la deuxième partie du podcast, on va comprendre un petit peu toute cette expérience, tout ce vécu qui doit se matérialiser, qui doit te servir dans tes projets actuels. Le temps passe, le temps passe. Allez, on passe à ta carte blanche. Tu as une minute, pas une de plus, pour nous parler d'un sujet qui t'est cher.

  • Speaker #0

    Alors un sujet qui m'est cher, ce n'est pas un coup de gueule, mais ce serait plutôt un conseil à tous les jeunes entrepreneurs qui veulent se lancer dans une expérience logicielle, on va dire, celle d'un SaaS. Ne restez pas seul. Ne faites pas les mêmes erreurs que moi. Moi, j'ai fait ma première expérience SaaS, c'était il y a un an et demi. J'ai eu l'idée de lancer mon produit. J'ai parti bille en tête en me disant que j'avais besoin de personne, que je savais ce que je faisais, que je savais où j'allais, que j'étais entre guillemets quelque part aussi un digital native, que j'avais des codes, etc. Et malheureusement, c'était une énorme erreur. Faites-vous entourer, allez rencontrer des gens, allez voir des incubateurs qui peuvent justement vous accompagner et vous apporter leur expertise. Moi, j'ai eu la chance d'arriver chez Novapulse en novembre 2023 et ça a été un électrochoc parce qu'en fait, je me suis rendu compte que tout ce que j'avais fait, j'avais tout pris en l'air. Et là, aujourd'hui, on a torpilli de zéro depuis le mois de novembre. On a sorti notre nouvelle plateforme le 13 mai et franchement, c'est le jour et la nuit avec ce que j'ai pu faire avant. Donc, ne restez pas seul. Allez voir les gens, parlez de votre projet, ne le gardez pas pour vous, partagez. Ça sera hyper bénéfique pour vous.

  • Speaker #1

    Yes, super, le message est passé, Guéloire.

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #1

    Allez, dans une deuxième partie, quelle était la genèse du projet ? Ça s'appelait affaire.io au départ, ou à un moment donné, vous vous êtes dit, on va aller sur ce marché-là, pourquoi ?

  • Speaker #0

    Alors, en fait, la genèse du projet, c'est-à-dire que moi, j'ai deux entreprises aujourd'hui. J'en ai une, en fait, où je commercialisais un service pour les TPE, PME qui n'ont pas de CE, d'accord ? Donc, l'idée, c'était d'aller voir les entreprises et de leur dire, voilà, si vous voulez fidéliser vos collaborateurs, leur apporter du pouvoir d'achat sans casser votre tirelire, vous pouvez mettre en place notre service. et ça n'en sera que bénéfique à la fois pour votre portefeuille, mais également pour votre image de marque employeur. Étant indépendant sur ce marché-là, moi j'avais tout 44, à un moment j'ai fait un peu le bilan pour savoir d'où provenaient les leads, les dossiers que j'avais eus, que j'avais closés, c'était quoi la source ? Parce que j'ai utilisé à peu près tous les canaux, comme tout le monde, j'avais fait du mail, j'avais fait du téléphone, j'avais fait du web, du SEO, du SIE, enfin j'avais essayé je pense à peu près tous les canaux. Et en fait il est apparu que 60% de mes clients je les avais par le réseau, la recommandation. Je me suis dit, c'est super, je vais mettre en place un programme de parrainage pour que mes clients me rapportent des clients. Ça, c'était le pitch au départ. vos clients sont vos meilleurs ambassadeurs. Donc, le premier nom d'ailleurs de la structure, c'était Advertise Me puisque l'idée, c'était de dire, faites-moi de la pub. Donc, tu vas voir tes clients en leur disant, faites-moi de la pub et je vous rémunère. Première erreur, si j'avais fait un peu mieux en études de marché, je me serais rendu compte que tout le monde n'était pas comme moi, que bien souvent, il y a une espèce de pudeur en tout cas en France. on n'aime pas aller solliciter ses clients pour qu'ils vous fassent de la pub. En fait, les gens trouvent ça pas forcément très naturel. Ça n'a pas forcément pris. Et puis en plus, l'expérience utilisateur que je proposais moi à l'époque, elle n'était juste pas bonne parce que j'avais voulu faire trop de choses dans mon SaaS. Il y avait à la fois la possibilité d'envoyer des affaires, à la fois la possibilité de laisser des avis clients. On avait aussi la possibilité de créer des groupes, etc. C'était trop dense en termes d'expérience utilisateur. Et du coup, les gens, quand ils arrivaient sur la plateforme, finalement, ils ne comprenaient pas trop ce qu'ils devaient faire. Et même le modèle économique qui était proposé n'était pas adapté. Parce que je proposais à l'époque un abonnement annuel ou mensuel pour pouvoir envoyer des affaires. Sauf que l'apport d'affaires, ça reste quelque chose de ponctuel. Ce n'est pas un truc que tu fais, enfin, sous ces apporteurs d'affaires professionnels, tu vois, mais je pense que la cible est quand même finalement assez restreinte sur les apporteurs d'affaires professionnels. Donc, il a fallu revoir cette copie. Et si justement, en arrivant chez NoApple, ce qu'on a dit, bon... on va faire une étude de marché, en fait, à qui tu veux t'adresser et pourquoi. L'idée était venue de dire, ok, moi, j'avais essayé déjà d'industrialiser l'apport d'affaires en faisant en sorte que ça soit plus sain. Parce que je m'étais rendu compte, en allant, en voulant faire plus vite, plus fort sur l'apport d'affaires, que quand tu veux faire de l'apport d'affaires, aujourd'hui, tu fais quoi ? Tu trouves quelqu'un qui, potentiellement, peut t'apporter des affaires. Ok. C'est bien. Mais tu vas faire face à un contrat. Donc, tu vas aller sur Google. Tu vas aller sur Google, tu vas taper contrat d'apporteur d'affaires. Tu vas tomber sur des captains de contrat, sur des Legal Start, etc., qui vont proposer des modèles de contrat d'apporteur d'affaires. C'est très bien. Donc tu vas télécharger le modèle. Déjà, tu vas le payer parce qu'il n'est pas gratuit. Tu vas le payer, tu vas télécharger le modèle, et puis il va falloir que tu l'adaptes. Parce que du coup, il n'est pas totalement adapté à ton contexte. Donc il va falloir que tu regardes les paragraphes, que tu lises tout, et que tu te dises, ouais, mais ça du coup, est-ce que c'est adapté, etc. Tu vas commencer à vouloir faire des modifs, en doutant un peu, parce que tu dis, mais en fait, je ne suis pas juriste. Je fais bien de faire ce que je fais, tu vois. Donc tu vas remplir ton contrat, tu vas l'envoyer à l'autre partie, qui va dire, j'ai pas compris tel paragraphe, et puis là, ça ne va pas, et puis en fait, ça ne s'épanouit pas dans ma structure. Donc, tu recommences, tu fais les modifs, tu lui renvoies, tu l'envoyais, il te le signe. tu le reçois, toi tu le signes, tu le renvoies, une fois que c'est fait, tu vas pouvoir lui communiquer le nom, enfin lui va pouvoir te dire bon bah potentiellement j'ai un contrat à t'envoyer, une affaire à t'envoyer pardon, prends-la et puis tu me tiens au courant. Sauf que tenir au courant, ça veut dire que le gars va vous appeler pour savoir si t'as rencontré le client final. Est-ce que t'as gagné l'affaire ? Ou est-ce que tu l'as perdu ? Est-ce que t'as commencé la mission ? Est-ce que t'as terminé la mission ? Est-ce que t'as facturé le client ? Combien t'as facturé ? Faut que tu lui envoies la facture pour prouver c'est bon, c'est fastidieux. Côté, si t'es toi l'apporteur, c'est exactement la même chose. C'est aussi chiant, parce qu'il faut que tu passes ton temps à interroger. L'idée, c'était de simplifier toutes ces étapes, qui sont quand même au nombre de 15 aujourd'hui, et puis de reposer une expérience où, en gros, tu t'inscris sur la plateforme, tu dis à qui tu veux envoyer une affaire, donc t'as juste à saisir un sirène pour t'inscrire sur la plateforme. Pour t'inscrire, tu saisis ton sirène. Pour inscrire un prestataire à qui tu veux envoyer une affaire, pareil, tu saisis ton sirène. Et automatiquement, nous, on va venir compléter toutes les informations juridiques, pour simplifier justement la démarche. Tu rentres le CRN et puis après, tu saisis ton lead. Donc, tu vas dire c'est quoi l'opportunité que tu envoies. D'accord ? Donc, tu vas mettre un cours descriptif sans nommer le client puisque le descriptif est envoyé au prestataire. A partir de là, une fois que tu as saisi le descriptif, tu fais envoyer. Nous, on va générer un contrat d'apporteur d'affaires qui est validé par un cabinet d'avocats spécialistes en broyage des affaires. Donc, on va générer un contrat sur mesure avec tes données juridiques. Le contrat, tu vas pouvoir le signer électroniquement. parce qu'on utilise YouSign pour ça, ton prestataire va recevoir le même contrat qu'il va lui aussi pouvoir signer électroniquement. Et à partir du moment où il a signé son contrat, c'est là que le nom du client final est dévoilé au prestataire. Il va pouvoir du coup faire sa prise de contact avec le client final. Et à partir de là, une fois que toi t'as fait ça, t'as plus rien à faire. Parce que toute la partie chiante de suivi, de savoir est-ce qu'il a rencontré le client, est-ce qu'il a gagné l'affaire, est-ce qu'il l'a perdu, etc. Tout ce que j'ai laissé tout à l'heure, ça s'est automatisé. C'est-à-dire que c'est nous, c'est notre plateforme affaire.io qui va s'en occuper. pour toi, porteur d'affaires.

  • Speaker #1

    Vous faites les paiements également ?

  • Speaker #0

    Alors, on ne fait pas les paiements parce qu'aujourd'hui, le problème des paiements, c'est que tu as forcément toujours des commissions à payer. Et justement, c'est ce qu'on faisait avant sur la version d'avant. On avait mis en place une solution de paiement des commissions avec Stripe. Sauf que Stripe prend 2%. Et il s'est avéré que j'ai eu beaucoup de retours négatifs sur le sujet en disant Ah, mais non, on ne veut pas payer 2%. Comment on peut faire pour bypasser 2% ? Donc du coup, on a dit Ok, sur cette nouvelle plateforme, on fait fi du paiement. Les paiements, je pense que les gens sont assez grands pour débrouiller tout seuls. Il suffit simplement de se faire un virement. donc nous on va jusqu'à l'édition de la facture si le membre n'a pas de l'utilisateur n'a pas d'outil de facturation on peut lui éditer sa facture s'il a déjà un outil de facturation et qu'il préfère garder ses factures à lui pour avoir la même numérotation, pas de problème, il peut déposer la facture qu'il aura éditée sur son espace et nous on va l'envoyer pour lui à son prestataire Rendez-vous, le podcast En fait, moi, j'ai mené une étude auprès de ces gens-là. Donc, j'en ai interrogé 200. Et sur les 200, effectivement, il est apparu qu'ils ne font pas d'apport d'affaires parce que, justement, ils n'ont pas d'outils. Et ça leur prend la tête, en fait. On en revient toujours au même. C'est un, on n'est pas juriste. Deux, on a autre chose à faire. Et puis, alors, le suivi, n'en parlons pas. C'est-à-dire qu'une fois qu'on a donné affaire, c'est bon. Si, en plus, il faut appeler tous les quatre jours pour savoir où ça en est, c'est mort. Je n'aurai pas le temps de le faire. Donc, ils n'utilisent pas, ils n'ont pas d'outils. mais effectivement ils sont tous d'accord pour dire par contre c'est sûr que si on avait une plateforme qui nous permettait trois clics de pouvoir envoyer une affaire et puis avoir ça en occupé c'est une charge mentale en moins et puis c'est des revenus en plus et les revenus sont quand même pas négligeables parce que les affaires qui sont confiées par les freelances en moyenne c'est des chiffres d'affaires qui sont entre entre 2000 et 5000 euros. Donc, ça leur fait entre 200 et 500 euros par affaire de commission. Alors, je dis ça à 200-500 euros, ce qui veut dire que la commission moyenne, c'est à peu près 10% par affaire. Tu peux considérer que les freelances qui donnent le plus d'affaires, c'est à peu près 5 affaires par an à d'autres freelances. Ça fait 2500 balles. Tu as 2500 balles de com que tu récupères.

  • Speaker #1

    Mais sur la partie trouver ces apporteurs d'affaires que tu aides aussi, parce qu'après, il faut qu'il y ait la confiance quand même.

  • Speaker #0

    Exactement, c'est aussi quelque chose qu'on faisait avant et qu'on arrêtait de faire parce qu'avant on avait essayé de bâtir une espèce de communauté où les gens pouvaient s'envoyer des leads même s'ils ne se connaissaient pas. Sauf que mon étude de marché m'a appris justement qu'un freelance ne confiera jamais une affaire à quelqu'un qu'il ne connaît pas. Parce qu'en fait s'il détecte un besoin chez l'un de ses clients qu'il ne peut pas couvrir, il va être sûr que le prestataire qui va faire la mission soit en mesure d'apporter vraiment satisfaction au client final. Un freelance confiera une affaire uniquement à des gens dont il est sûr des compétences. Donc non, on n'aide pas à trouver les apporteurs d'affaires. Nous, on est un outil, on est un moyen. Tu veux envoyer une affaire à quelqu'un et sans te prendre la tête, tu utilises Affaires.io. Alors effectivement, après, les freelancers en verront forcément toujours des affaires à des gens qui te connaissent, donc des gens de leur réseau.

  • Speaker #1

    Et du coup, à quel partenaire tu penses développer ton activité ? Peut-être trouver justement des gens qui fidélisent, trouvent les apporteurs d'affaires, aident à développer son réseau ?

  • Speaker #0

    Alors moi, je vais plutôt essayer de m'orienter aujourd'hui sur des réseaux, des réseaux de freelance, tu vois. Donc des réseaux de freelance, il y en a quand même pas mal. Je pense, tu vois, des réseaux avec lesquels je suis en train de me mettre en relation. Alors, je n'ai pas cité de nom, parce que je ne voudrais pas les mettre en porte-à-faux, mais en tout cas, voilà, ils savent, s'ils écoutent ce podcast, ils sauront de qui je parle. Mais des réseaux de freelance qui peuvent effectivement mettre ça en place pour leurs adhérents. On peut envisager plein de modèles économiques. Moi, je peux proposer, on va dire, des coupons de réduction qui sont vraiment affiliés à ce réseau-là. Donc, ça leur permet aussi de fidéliser leur... leurs adhérents en disant grâce à nous vous avez une réduction chez Affaire.io c'est tout à fait partie des choses qu'on peut mettre en place Au quotidien,

  • Speaker #1

    j'imagine que tout ce que tu nous as décrit dans la première partie en termes de développement commercial Phoning, c'est ton quotidien aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est effectivement mon quotidien. Malheureusement, dire que le quotidien d'un chef d'entreprise seul, c'est à la fois la partie commerciale, mais aussi le marketing, mais aussi la partie compta, la partie recherche de financement, etc. Tout ça, ça prend un temps certain. J'aimerais bien pouvoir placer plus de temps en commerce. J'ai aussi des échéances rapides sur tout ce qui va être recherche de financement, donc je suis en train de monter des dossiers. l'expertise commerciale m'aide forcément à mettre en place des choses pour aller vite sur le commerce et puis essayer d'aller trouver les gens qui sont potentiellement intéressés pour envoyer des affaires facilement sans se prendre la tête.

  • Speaker #1

    Le fait d'avoir été incubé c'est quelque chose que tu recommandes aujourd'hui ? C'est quelque chose qui t'a apporté énormément comme tu nous l'as dit tout à l'heure ?

  • Speaker #0

    Alors 100%. 100% ce que je disais effectivement c'est qu'il ne faut surtout pas rester seul quand on a une idée et Pour lancer un produit, on croit avoir toutes les clés, on croit tout savoir. Moi, je me dis, je n'ai pas fait d'études. Je n'ai pas fait d'études qui me permettent d'avoir l'expertise pour me lancer dans cette aventure et avoir un succès à la clé tout de suite. En fait, j'ai fait avec les connaissances que j'avais et avec mon ressenti et mon feeling. Mais ce n'est pas suffisant. Il y a des façons de faire. Il faut avoir les clés pour tout ça. Moi, je ne les avais pas. et le fait d'avoir été incubé ça m'a permis justement de pouvoir comprendre là où j'avais fait des erreurs et clairement je le recommande à tout le monde faites-vous accompagner parce que c'est des gens qui ont l'expertise qui vont vous permettre d'éviter les écueils et

  • Speaker #1

    qui vont vous permettre d'aller plus vite ça se passe comment quand on est incubé concrètement on est suivi toi tu es suivi chez Novapol tous les mois vous avez des bilans comment ça se passe concrètement comment se passe l'accompagnement

  • Speaker #0

    Alors l'accompagnement, je parlerai uniquement de ceux de Novapulse que je ne connais pas les autres, mais en tout cas chez Novapulse déjà il y a toute une phase de bilan sur vraiment différentes thématiques que ce soit bilan technique, bilan financier, bilan commercial, bilan marketing, etc. Donc tu as en fait une communauté d'experts à résilience qui vont prendre le temps d'analyser tout ce que tu as pu faire te donner des objectifs, en tout cas te guider sur ce qu'il faudrait que tu fasses pour essayer justement d'atteindre tes objectifs. Ça commence par une première phase comme ça et puis après il y a des points quotidiens. avec les gens, enfin, du coup, tu as un expert référent qui va t'accompagner et qui va te challenger sur ta proposition de valeur, qui va te donner les clés, te dire, fais une étude, pose ce genre de questions, etc., etc., pour pouvoir, justement, en sortir de la valeur et puis savoir, vers quoi tu dois t'orienter pour rencontrer ton marché.

  • Speaker #1

    Tu as dit que tu avais des associés, trois associés, c'est ça ? Vous êtes à trois du moins à travailler sur le projet. Ils ne sont pas là avec nous aujourd'hui, mais un mot sur eux,

  • Speaker #0

    dire ce qu'ils font. Oui, tout à fait. Donc, j'ai commencé tout seul cette aventure et très rapidement, quand je me suis lancé, forcément, j'avais besoin d'un développeur et j'avais besoin d'une X-Designer pour proposer justement une expérience utilisateur convaincante. Il se trouve que j'avais déjà dans mes amis un développeur avec lequel je m'entendais très très bien. Et lui, designer, je ne la connaissais pas. En fait, on s'est rencontrés par hasard sur une plateforme de freelance. j'ai fait appel à ses services et ça a tout de suite bien matché entre nous. Caroline, qui est mon UX designer, qui m'a la première sollicité pour rejoindre l'aventure en me disant Moi, j'y crois à fond, je veux vivre le truc de l'intérieur, je veux pouvoir être là, que j'aimerais te rejoindre dans l'aventure. Donc, il se trouve qu'elle a pris des parts dans l'entreprise et après, j'ai un petit peu fait le forcing pour que mon pote développeur nous rejoigne également. Lui, il n'était pas trop chaud pour venir au début, puis finalement, elle a dit Ouais, allez, c'est bon, je viens.

  • Speaker #1

    Les plateformes de freelance, est-ce que tu recommandes que tu utilises au quotidien dans ton activité ?

  • Speaker #0

    Moi, je les ai utilisées pour trouver des profils qui pouvaient me permettre de... Je réponds à mes besoins. Des fois, ça peut être des trucs tout bêtes. Ça peut être pour faire un logo, des choses comme ça. Je ne suis pas graphiste. Tu peux utiliser des plateformes très connues comme Malte, Crème de la Crème, etc. Ce sont des plateformes qui vont permettre de trouver des bons profils dans ton budget.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qu'on peut souhaiter pour la suite ? Quelles sont les prochaines étapes ?

  • Speaker #0

    Les prochaines étapes ? Du succès. Ce qu'on se souhaite. Moi, j'ai besoin qu'Affaires.io sorte de l'ombre. parce qu'aujourd'hui c'est tout nouveau le produit sorti le 13 mai donc on est le 3 juin ou 4 juin c'est très très récent j'ai besoin de faire un maximum de bruit pour qu'on découle le produit et qu'on se dise tiens pourquoi pas essayer on peut essayer gratuitement le produit puisque tous les utilisateurs ont droit à deux apports d'affaires gratuits tester la plateforme ça leur permet d'envoyer deux fois les affaires toucher leur com se rendre compte de l'efficience qu'on apporte avec ce produit-là. Et puis même, en plus, avec les coms qu'ils auront touchés, ça leur finance largement l'achat d'un pack d'apport d'affaires.

  • Speaker #1

    On n'a pas parlé rapidement du modèle économique.

  • Speaker #0

    Le modèle économique, c'est justement à l'acte. Ensuite, vous avez un pack P.A.Zugo. C'est vraiment un pack unitaire. Si tu envoies très peu d'affaires dans l'année et que tu veux le faire en one-shot, ça coûte 49 euros. Pour envoyer une affaire avec un contrat d'apporteur d'affaires signé électroniquement, c'est sécurisé et tout suivi derrière. si tu envoies un peu plus d'affaires dans l'année t'as un pack 5 à 5 à contrat donc 5 affaires envoyées qui coûtent 199 euros, ça remet le contrat envoyé et suivi à 39 euros ou alors pour les faiseurs de volume on a un pack 15 contrats à 439 euros ça refait le contrat à 29 euros Voilà une question juste avant de se quitter qui me vient en tant que spécialiste du coup de l'apport d'affaires,

  • Speaker #1

    c'est quoi ta stratégie avec tes propres apporteurs d'affaires la façon de la fidéliser ?

  • Speaker #0

    Le meilleur façon de les fidéliser, c'est d'être transparent avec eux, de leur dire exactement où tu en es et puis surtout de les payer rubis sur ongle. Puisque je pense qu'une bonne relation avec des apporteurs d'affaires, c'est de leur montrer que tu les valorises. Pour les valoriser, il n'y a rien de mieux que les payer en fait, tout simplement. Il ne faudrait surtout pas, comme je le dis souvent, un apporteur d'affaires déçu, c'est un apporteur d'affaires perdu. Donc il ne faut surtout pas essayer de la wifi ou de leur faire à l'envers. Il faut être très transparent avec eux. Et c'est aussi pour ça qu'on a créé Affaires.io. toute la transparence dont un porteur d'affaires a besoin, on lui apporte.

  • Speaker #1

    Merci Guilhord d'avoir répondu à mes questions.

  • Speaker #0

    Très bien, c'est un plaisir. Merci Jean-Christophe. Et puis,

  • Speaker #1

    longue vie à Affaires.io.

  • Speaker #0

    Merci. Merci, merci. Bonne journée à toi. C'était Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

Description

Je reçois Gaylord Develle qui réinvente en quelque sorte l'apport d'affaires. Il nous partage son parcours, ses défis et la façon dont sa plateforme, affaires.io, redéfinit les règles du jeu pour les professionnels notamment du secteur du Marketing digital qui cherchent à s'apporter des missions. Une véritable aventure humaine qui aspire à simplifier les processus complexes. La plateforme condense des étapes fastidieuses de l'apport d'affaires en seulement deux actions essentielles.


Voici un avant-goût de ce qui vous attend dans cet épisode :


Morceaux choisis :
« Nous avons développé une plateforme intuitive qui réduit les processus contractuels complexes à seulement deux étapes essentielles. C'est une simplification radicale qui permet aux professionnels de se concentrer sur ce qui est vraiment important. »


« Un conseil aux jeunes entrepreneurs : ne restez pas seul. Faites-vous entourer, rencontrez des gens, et cherchez des incubateurs qui peuvent vous accompagner. J'ai appris à la dure que vouloir tout faire seul peut mener à des erreurs coûteuses. »


« Les prochains défis sont de continuer à améliorer notre plateforme et d'étendre notre base d'utilisateurs. Nous voulons rendre l'apport d'affaires aussi simple que possible pour tous les professionnels. Cela implique de continuer à innover et à rester à l'écoute de nos utilisateurs. »


🎧 Bonne écoute ! 🎧

📚 RESSOURCES

🌐 Site web de affaires.io

👐LinkedIn de Gaylord Develle



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Transcription

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

  • Speaker #1

    Bonjour Guilhort,

  • Speaker #0

    bonjour Aristophe.

  • Speaker #1

    C'est un nom original, ça vient d'où ?

  • Speaker #0

    De l'imagination fertile de ma mère, on va dire.

  • Speaker #1

    On va passer un petit moment ensemble. On va t'écouter simplement, savoir un peu, connaître ton parcours d'entrepreneur. Après, tu auras une carte blanche, comme c'est l'habitude dans cette émission. Tu vas nous pitcher ce que tu veux, un coup de gueule, un coup de cœur, un coup de pub. et dans un dernier moment on parlera plus de ton activité actuellement avec affaire.io juste pour commencer sans rentrer dans le vif du sujet tout de suite une minute présente-toi qui tu es ton nom ton prénom et puis ce que tu fais actuellement

  • Speaker #0

    Ok, donc moi c'est Galeur Devel, j'ai 42 ans, je suis le fondateur d'une plateforme SaaS qui s'appelle Affaires.io, qui est une plateforme qui sert à simplifier l'apport d'affaires entre les professionnels. Le constat est devenu que du fait que l'apport d'affaires aujourd'hui, quand on le fait à l'ancienne avec des contrats qu'on va essayer de trouver sur internet, c'est un peu quand même archaïque et pas forcément très adapté. de nombreuses étapes et de nombreux risques à appréhender quand on veut se lancer dans l'apport d'affaires, d'un point de vue, en tout cas, contractuel. Et Affaires.io, justement, ça va vous faire passer de 15 étapes qui sont longues et fastidieuses, chronophages, et qui vont vous apporter de la charge mentale, à seulement deux étapes. C'est le but de cette plateforme, c'est vraiment d'industrialiser l'apport d'affaires pour vous permettre de vous concentrer sur votre cœur de métier.

  • Speaker #1

    Super, on aura toute l'occasion de parler de tout ça en profondeur par la suite. juste pour un peu comprendre qui tu es, quel est ton parcours professionnel ? On parle de boulot, de travail. Tu ne travailles pas ta vie perso. Quel est ton parcours ? Quelle formation tu as pu faire ?

  • Speaker #0

    Eh bien, écoute, un parcours scolaire, somme toute, assez chaotique, puisque l'école et moi, on n'était pas vraiment copains. Toujours fait le minimum du minimum, parce que ça ne m'éclatait pas. Tu vois, après la troisième, j'ai terminé dans un lycée technique, une formation en BEP, de maintenance industrielle. Un truc qui ne m'éclatait pas, mais c'était à peu près le seul endroit où j'étais accepté, donc j'y suis allé. Pas par choix, mais parce qu'il fallait bien faire quelque chose. Ensuite, j'ai enchaîné sur un bac pro, en me disant, une fois que j'aurai mon bac, au moins, ma mère me foutra la paix. j'aurais eu un bac et je serais tranquille, je pourrais commencer à essayer de faire autre chose de ma vie. Donc je suis allé jusqu'au bac pro, que j'ai quand même eu, bien entendu, en plus avec mention, comme quoi tout peut arriver. Une fois que j'ai eu mon bac, je me suis dit, ok, qu'est-ce que je vais faire de ma vie ? Eh bien, j'en sais rien. Donc tout ce que je sais, c'est que j'ai envie de prendre le large. Donc je suis parti vivre à Londres, tout seul, avec mon petit baluchon. Je suis parti pendant 18 mois. où j'ai fait à peu près tout ce que font les français quand ils arrivent à Londres, donc barman, c'est soit barman soit serveur en général. J'y suis resté 18 mois, j'ai forcément très bien appris à parler anglais, même si j'avais un bon niveau d'anglais à l'école, tu te rends compte que ce qu'on t'a appris à l'école et la vraie vie, une fois que t'es là-bas, ça n'a juste rien à voir. Donc ça a été compliqué les trois premiers mois, et puis au fur et à mesure, tu commences à mieux comprendre ce qu'on te dit, et puis à savoir formuler des phrases comme eux le font. Et là, tu commences vraiment à progresser. Donc j'ai fait ça 18 mois. Et après cette période londonienne, j'ai eu envie d'apprendre une autre langue. Et surtout, j'avais besoin de soleil. Donc je suis parti vivre à Malaga, en Espagne. J'y suis resté 4-5 mois. Je suis pas resté très longtemps, en final, parce que j'ai bu tout mon argent. C'était très festif, Malaga. C'était super sympa. En plus, j'étais dans une école où j'apprenais la langue espagnole, parce que pour le coup, j'avais rien retenu de ce que j'avais appris au collège. donc il a vraiment fallu que j'aille dans une école c'était une école pour les étrangers c'était extrêmement cosmopolite puisqu'il y avait vraiment des élèves qui venaient des quatre coins du monde des japonais, des brésiliens, des américains des allemands, il y avait vraiment tous les pays qui venaient dans cette école pour apprendre à parler la langue donc ça a été vraiment l'occasion de connaître plein de monde et puis c'était des super souvenirs de jeunesse on va dire Rendez-vous le podcast Et arrivé un moment, quand j'avais plus d'argent, il a fallu que je rentre en France quand même. Et je me suis dit, qu'est-ce que je vais faire ? J'aime bien le commerce, je parle anglais très bien, je parle maintenant espagnol très bien. Je me suis dit, je vais faire commerce international, une licence, tu vois, LEA à l'époque, ça s'appelait commerce international anglais-espagnol. Mes parents m'avaient dit, par contre, mon gars, si tu veux reprendre tes études, c'est bien gentil, mais nous, on ne peut pas te aider financièrement, donc il faut que tu te débrouilles. Donc je suis arrivé à Nantes un peu par hasard Puisque je m'envoyais des dossiers dans plein de facs J'avais fait que la côte française Et il se trouve que Nantes est la seule fac qui m'a répondu Donc je suis arrivé à Nantes un peu par hasard Je suis allé à la fac, j'ai retiré mon dossier d'inscription Et là, je vois première année, 27 heures de cours, deuxième année, 32 heures de cours, troisième année, 37 heures de cours. Je me dis OK, mais il faut que je travaille à côté pour pouvoir payer mon appart, ma bagnole, mon essence, ma bouffe, etc. Je me connais, je me suis dit OK, c'est mort, tu n'iras pas à la fac parce que de toute façon, tu ne pourras pas faire les deux. Donc, j'ai laissé tomber la fac et j'ai plutôt cherché du boulot. J'ai fait plein de petits boulots. J'ai commencé à bosser à l'UGC, à nettoyer les salles de cinéma, à vendre des tickets. J'ai été croque-mort. J'ai fait plein de petits boulots. parce qu'il fallait y vivre. Et clairement, j'avais besoin de travailler. Donc, j'ai pris un peu tout ce qui passait. J'ai été inscrit dans plein d'agences d'intérim. J'ai fini par trouver un job dans une boîte qui vendait des abonnements téléphoniques par téléphone. Ça s'appelait Télé 2 à l'époque. C'était, on va dire, ma première vraie expérience du commerce. Et là, j'ai appris ce que c'était que de se prendre des portes. Parce que clairement, on s'en est bouffé un paquet. C'est vraiment de la téléprospection B2C. C'était le truc hyper dur. mais très formateur. Donc, j'ai fait ça pendant quelques mois. Et puis, après, j'ai voulu me spécialiser, toujours dans le télémarketing, mais plutôt B2B cette fois. Par les clients, c'était soit des éditeurs de logiciels, soit des constructeurs de matériel informatique. Donc, il se fait rester deux ans. Ça a été une très, très bonne expérience, parce qu'en plus, c'était une boîte vraiment magique dans laquelle j'ai passé de super bons moments, qui m'a permis de grandir professionnellement. Et ça, c'est finalement assez rare. on le trouvait des boîtes comme ça. Donc c'était une très très bonne expérience. Et après ça, je trouve que j'étais en couple avec une jeune femme qui avait eu son concours pour faire de la pharmacie hospitalière. Elle était prise à Paris. Donc on est parti à Paris. Et on est resté à Paris pendant six ans. Donc c'est ce qu'on est notre premier enfant. et à Paris je m'étais mis dans le mode Paris j'y vais mais je reste pas j'en avais un peu rien à faire d'enchaîner les jobs donc j'ai eu que des super jobs on peut dire quand même que j'ai eu pas mal de chances après c'est aussi l'intérêt de partir à Paris c'est que quand tu vas à Paris quand tu es dans le commerce et que tu es à l'ANIA que tu veux bosser à l'époque j'avais quoi j'avais 27 ans c'est pas compliqué de trouver un boulot quand tu bosses dans le commerce Il y a plein de gens qui recherchent des commerciaux, après il faut avoir la niaque. donc je suis arrivé là-bas je bossais pour un éditeur de logiciels enfin c'était un distributeur de logiciels mon poste était financé par à la fois Microsoft et Symantec et je faisais de la vente de logiciels Microsoft principalement j'ai fait ça pendant un an, j'en ai eu marre donc j'ai dit en fait, bon ça m'éclate pas donc ciao, j'ai posé ma dème comme un grand et assez rapidement, même pas un mois j'ai trouvé un autre boulot et je suis arrivé chez AMD une microprocesseur concurrente d'Intel et là j'étais en charge de développer les ventes directes et indirectes chez des distributeurs et des grossistes C'était d'aller les voir et puis entre guillemets de prêcher la bonne parole, expliquer que AMD était un super compétiteur sur les microprocesseurs et le coût de budget marketing, on faisait en sorte que les ventes décollent. Autant dire que face à Intel, c'était un peu compliqué parce qu'ils avaient juste 100 fois plus de budget que nous. Donc, ce n'était pas ouf quand même. Ça s'est arrêté aussi pareil parce que j'en ai eu marre et puis j'ai décidé d'arrêter. Encore une fois, je suis parti. Au bout d'un an, et j'ai enchaîné, je suis arrivé chez un éditeur de logiciels SaaS. Ma première expérience dans le SaaS, c'est une boîte qui s'appelait Email Vision, qui est une boîte française qui était leader européen de l'email marketing à l'époque. Des 200 millions d'euros de chiffre d'affaires, c'était gigantesque. C'était implanté partout dans le monde. C'était vraiment une machine de guerre. Et on était, quand je suis arrivé, on était 40 commerciaux. Mais c'était juste, c'était la foire. C'était la foire parce qu'en plus, on n'avait pas de territoire attitré. On avait un territoire, c'était la France. Donc à partir de là, c'était... C'était OK Coral, sur le plateau des commerciaux, tout le monde se piquait les comptes les uns les autres. Et puis en termes d'expérience managériale, je pense que j'ai vu tout ce qu'il ne fallait pas faire. Donc ça m'a quand même assez marqué aussi sur cette époque parce que je me suis dit, OK, faire du commerce pour gagner de l'argent, c'est bien. Si c'est pour endurer tout ça, c'était juste n'importe quoi. On nous faisait prendre l'avion, des fois trois fois par semaine, pour aller faire des rendez-vous dans des boîtes qui étaient à l'autre bout de la France. Rien en fait, des fois, ça servait. Bref, je pense que c'est une boîte qui a dépensé énormément d'argent inutilement. Heureusement la Visio est arrivée malheureusement un peu trop tard, mais je pense qu'aujourd'hui ce genre de boîte ne ferait plus du tout de rendez-vous physique comme on les faisait avant. Parce que la Visio n'était pas assez développée à l'époque, mais heureusement maintenant c'est là et je pense que si ça avait été là, on aurait eu un impact carbone dans cette boîte qui aurait été vraiment moindre. J'y suis resté un an et ils m'ont demandé de partir parce qu'en fait la boîte connaissait des difficultés assez dingues parce qu'on était quand même les plus chers du marché face à des concurrents qui avaient des solutions qui tenaient quand même vachement bien la route et qui étaient les genres 4 fois moins chères. il a fallu dégraisser un peu le plateau commerce. Et je suis arrivé dans une agence, l'agence marketing digital mobile, qui était, ma foi, une expérience assez catastrophique parce que j'étais recruté dans une agence qui était déjà morte au final. Ils avaient élevé 2 millions d'euros. Et quand je suis arrivé, il n'y avait déjà plus de thunes parce que toute la thune avait été bouffée par le président de cette boîte qui, d'ailleurs, maintenant, il y a des personnes un peu partout et je pense qu'il a totalement disparu de la surface. j'ai pas été payé pendant 4 mois c'était une catastrophe une catastrophe et en plus comme le mec avait disparu, c'était de la vie de temps cavale si tu veux, pas de papier de certificat de travail, donc quand t'as pas de certificat de travail, que tu t'es réglé pour l'emploi on te dit, vous avez pas vos certificats de travail ? bah non, donc on peut pas vous indemniser monsieur vous n'aviez pas travaillé, mais attendez j'ai des fiches de salaire ah bah ouais mais on s'en compte pas donc en gros j'ai été à peu près 7 mois sans ressources donc heureusement que j'avais bien gagné ma vie avant chez Email Vision notamment j'avais mis un peu d'argent de côté, mais tout ce que j'avais de côté, je l'ai bouffé. Je l'ai bouffé, parce que j'ai littéralement bouffé, parce qu'il fallait que je mange. Je payais mon loyer, etc. Et ça, c'était ma dernière expérience. J'étais parti pour dire que c'était ma dernière expérience en tant que salarié. J'en ai eu ma claque. J'ai dit, j'en ai marre de bosser pour les autres. Je me suis associé avec des personnes qui étaient d'ailleurs dans cette même boîte avec moi. Et puis, on a monté une boîte ensemble en se disant, puisqu'on a une expertise et on a tous marre de bosser pour des gens qui ne nous respectent pas, on va monter notre boîte et puis on va y aller.

  • Speaker #1

    Je te propose de... Ça nous en passe vite. Ça déroule, ça déroule. C'est super, il n'y a pas besoin de poser des questions. On a toutes les réponses sans les poser. C'est trop cool. Le parcours que tu as est quand même assez exceptionnel. Je pense que dans la deuxième partie du podcast, on va comprendre un petit peu toute cette expérience, tout ce vécu qui doit se matérialiser, qui doit te servir dans tes projets actuels. Le temps passe, le temps passe. Allez, on passe à ta carte blanche. Tu as une minute, pas une de plus, pour nous parler d'un sujet qui t'est cher.

  • Speaker #0

    Alors un sujet qui m'est cher, ce n'est pas un coup de gueule, mais ce serait plutôt un conseil à tous les jeunes entrepreneurs qui veulent se lancer dans une expérience logicielle, on va dire, celle d'un SaaS. Ne restez pas seul. Ne faites pas les mêmes erreurs que moi. Moi, j'ai fait ma première expérience SaaS, c'était il y a un an et demi. J'ai eu l'idée de lancer mon produit. J'ai parti bille en tête en me disant que j'avais besoin de personne, que je savais ce que je faisais, que je savais où j'allais, que j'étais entre guillemets quelque part aussi un digital native, que j'avais des codes, etc. Et malheureusement, c'était une énorme erreur. Faites-vous entourer, allez rencontrer des gens, allez voir des incubateurs qui peuvent justement vous accompagner et vous apporter leur expertise. Moi, j'ai eu la chance d'arriver chez Novapulse en novembre 2023 et ça a été un électrochoc parce qu'en fait, je me suis rendu compte que tout ce que j'avais fait, j'avais tout pris en l'air. Et là, aujourd'hui, on a torpilli de zéro depuis le mois de novembre. On a sorti notre nouvelle plateforme le 13 mai et franchement, c'est le jour et la nuit avec ce que j'ai pu faire avant. Donc, ne restez pas seul. Allez voir les gens, parlez de votre projet, ne le gardez pas pour vous, partagez. Ça sera hyper bénéfique pour vous.

  • Speaker #1

    Yes, super, le message est passé, Guéloire.

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #1

    Allez, dans une deuxième partie, quelle était la genèse du projet ? Ça s'appelait affaire.io au départ, ou à un moment donné, vous vous êtes dit, on va aller sur ce marché-là, pourquoi ?

  • Speaker #0

    Alors, en fait, la genèse du projet, c'est-à-dire que moi, j'ai deux entreprises aujourd'hui. J'en ai une, en fait, où je commercialisais un service pour les TPE, PME qui n'ont pas de CE, d'accord ? Donc, l'idée, c'était d'aller voir les entreprises et de leur dire, voilà, si vous voulez fidéliser vos collaborateurs, leur apporter du pouvoir d'achat sans casser votre tirelire, vous pouvez mettre en place notre service. et ça n'en sera que bénéfique à la fois pour votre portefeuille, mais également pour votre image de marque employeur. Étant indépendant sur ce marché-là, moi j'avais tout 44, à un moment j'ai fait un peu le bilan pour savoir d'où provenaient les leads, les dossiers que j'avais eus, que j'avais closés, c'était quoi la source ? Parce que j'ai utilisé à peu près tous les canaux, comme tout le monde, j'avais fait du mail, j'avais fait du téléphone, j'avais fait du web, du SEO, du SIE, enfin j'avais essayé je pense à peu près tous les canaux. Et en fait il est apparu que 60% de mes clients je les avais par le réseau, la recommandation. Je me suis dit, c'est super, je vais mettre en place un programme de parrainage pour que mes clients me rapportent des clients. Ça, c'était le pitch au départ. vos clients sont vos meilleurs ambassadeurs. Donc, le premier nom d'ailleurs de la structure, c'était Advertise Me puisque l'idée, c'était de dire, faites-moi de la pub. Donc, tu vas voir tes clients en leur disant, faites-moi de la pub et je vous rémunère. Première erreur, si j'avais fait un peu mieux en études de marché, je me serais rendu compte que tout le monde n'était pas comme moi, que bien souvent, il y a une espèce de pudeur en tout cas en France. on n'aime pas aller solliciter ses clients pour qu'ils vous fassent de la pub. En fait, les gens trouvent ça pas forcément très naturel. Ça n'a pas forcément pris. Et puis en plus, l'expérience utilisateur que je proposais moi à l'époque, elle n'était juste pas bonne parce que j'avais voulu faire trop de choses dans mon SaaS. Il y avait à la fois la possibilité d'envoyer des affaires, à la fois la possibilité de laisser des avis clients. On avait aussi la possibilité de créer des groupes, etc. C'était trop dense en termes d'expérience utilisateur. Et du coup, les gens, quand ils arrivaient sur la plateforme, finalement, ils ne comprenaient pas trop ce qu'ils devaient faire. Et même le modèle économique qui était proposé n'était pas adapté. Parce que je proposais à l'époque un abonnement annuel ou mensuel pour pouvoir envoyer des affaires. Sauf que l'apport d'affaires, ça reste quelque chose de ponctuel. Ce n'est pas un truc que tu fais, enfin, sous ces apporteurs d'affaires professionnels, tu vois, mais je pense que la cible est quand même finalement assez restreinte sur les apporteurs d'affaires professionnels. Donc, il a fallu revoir cette copie. Et si justement, en arrivant chez NoApple, ce qu'on a dit, bon... on va faire une étude de marché, en fait, à qui tu veux t'adresser et pourquoi. L'idée était venue de dire, ok, moi, j'avais essayé déjà d'industrialiser l'apport d'affaires en faisant en sorte que ça soit plus sain. Parce que je m'étais rendu compte, en allant, en voulant faire plus vite, plus fort sur l'apport d'affaires, que quand tu veux faire de l'apport d'affaires, aujourd'hui, tu fais quoi ? Tu trouves quelqu'un qui, potentiellement, peut t'apporter des affaires. Ok. C'est bien. Mais tu vas faire face à un contrat. Donc, tu vas aller sur Google. Tu vas aller sur Google, tu vas taper contrat d'apporteur d'affaires. Tu vas tomber sur des captains de contrat, sur des Legal Start, etc., qui vont proposer des modèles de contrat d'apporteur d'affaires. C'est très bien. Donc tu vas télécharger le modèle. Déjà, tu vas le payer parce qu'il n'est pas gratuit. Tu vas le payer, tu vas télécharger le modèle, et puis il va falloir que tu l'adaptes. Parce que du coup, il n'est pas totalement adapté à ton contexte. Donc il va falloir que tu regardes les paragraphes, que tu lises tout, et que tu te dises, ouais, mais ça du coup, est-ce que c'est adapté, etc. Tu vas commencer à vouloir faire des modifs, en doutant un peu, parce que tu dis, mais en fait, je ne suis pas juriste. Je fais bien de faire ce que je fais, tu vois. Donc tu vas remplir ton contrat, tu vas l'envoyer à l'autre partie, qui va dire, j'ai pas compris tel paragraphe, et puis là, ça ne va pas, et puis en fait, ça ne s'épanouit pas dans ma structure. Donc, tu recommences, tu fais les modifs, tu lui renvoies, tu l'envoyais, il te le signe. tu le reçois, toi tu le signes, tu le renvoies, une fois que c'est fait, tu vas pouvoir lui communiquer le nom, enfin lui va pouvoir te dire bon bah potentiellement j'ai un contrat à t'envoyer, une affaire à t'envoyer pardon, prends-la et puis tu me tiens au courant. Sauf que tenir au courant, ça veut dire que le gars va vous appeler pour savoir si t'as rencontré le client final. Est-ce que t'as gagné l'affaire ? Ou est-ce que tu l'as perdu ? Est-ce que t'as commencé la mission ? Est-ce que t'as terminé la mission ? Est-ce que t'as facturé le client ? Combien t'as facturé ? Faut que tu lui envoies la facture pour prouver c'est bon, c'est fastidieux. Côté, si t'es toi l'apporteur, c'est exactement la même chose. C'est aussi chiant, parce qu'il faut que tu passes ton temps à interroger. L'idée, c'était de simplifier toutes ces étapes, qui sont quand même au nombre de 15 aujourd'hui, et puis de reposer une expérience où, en gros, tu t'inscris sur la plateforme, tu dis à qui tu veux envoyer une affaire, donc t'as juste à saisir un sirène pour t'inscrire sur la plateforme. Pour t'inscrire, tu saisis ton sirène. Pour inscrire un prestataire à qui tu veux envoyer une affaire, pareil, tu saisis ton sirène. Et automatiquement, nous, on va venir compléter toutes les informations juridiques, pour simplifier justement la démarche. Tu rentres le CRN et puis après, tu saisis ton lead. Donc, tu vas dire c'est quoi l'opportunité que tu envoies. D'accord ? Donc, tu vas mettre un cours descriptif sans nommer le client puisque le descriptif est envoyé au prestataire. A partir de là, une fois que tu as saisi le descriptif, tu fais envoyer. Nous, on va générer un contrat d'apporteur d'affaires qui est validé par un cabinet d'avocats spécialistes en broyage des affaires. Donc, on va générer un contrat sur mesure avec tes données juridiques. Le contrat, tu vas pouvoir le signer électroniquement. parce qu'on utilise YouSign pour ça, ton prestataire va recevoir le même contrat qu'il va lui aussi pouvoir signer électroniquement. Et à partir du moment où il a signé son contrat, c'est là que le nom du client final est dévoilé au prestataire. Il va pouvoir du coup faire sa prise de contact avec le client final. Et à partir de là, une fois que toi t'as fait ça, t'as plus rien à faire. Parce que toute la partie chiante de suivi, de savoir est-ce qu'il a rencontré le client, est-ce qu'il a gagné l'affaire, est-ce qu'il l'a perdu, etc. Tout ce que j'ai laissé tout à l'heure, ça s'est automatisé. C'est-à-dire que c'est nous, c'est notre plateforme affaire.io qui va s'en occuper. pour toi, porteur d'affaires.

  • Speaker #1

    Vous faites les paiements également ?

  • Speaker #0

    Alors, on ne fait pas les paiements parce qu'aujourd'hui, le problème des paiements, c'est que tu as forcément toujours des commissions à payer. Et justement, c'est ce qu'on faisait avant sur la version d'avant. On avait mis en place une solution de paiement des commissions avec Stripe. Sauf que Stripe prend 2%. Et il s'est avéré que j'ai eu beaucoup de retours négatifs sur le sujet en disant Ah, mais non, on ne veut pas payer 2%. Comment on peut faire pour bypasser 2% ? Donc du coup, on a dit Ok, sur cette nouvelle plateforme, on fait fi du paiement. Les paiements, je pense que les gens sont assez grands pour débrouiller tout seuls. Il suffit simplement de se faire un virement. donc nous on va jusqu'à l'édition de la facture si le membre n'a pas de l'utilisateur n'a pas d'outil de facturation on peut lui éditer sa facture s'il a déjà un outil de facturation et qu'il préfère garder ses factures à lui pour avoir la même numérotation, pas de problème, il peut déposer la facture qu'il aura éditée sur son espace et nous on va l'envoyer pour lui à son prestataire Rendez-vous, le podcast En fait, moi, j'ai mené une étude auprès de ces gens-là. Donc, j'en ai interrogé 200. Et sur les 200, effectivement, il est apparu qu'ils ne font pas d'apport d'affaires parce que, justement, ils n'ont pas d'outils. Et ça leur prend la tête, en fait. On en revient toujours au même. C'est un, on n'est pas juriste. Deux, on a autre chose à faire. Et puis, alors, le suivi, n'en parlons pas. C'est-à-dire qu'une fois qu'on a donné affaire, c'est bon. Si, en plus, il faut appeler tous les quatre jours pour savoir où ça en est, c'est mort. Je n'aurai pas le temps de le faire. Donc, ils n'utilisent pas, ils n'ont pas d'outils. mais effectivement ils sont tous d'accord pour dire par contre c'est sûr que si on avait une plateforme qui nous permettait trois clics de pouvoir envoyer une affaire et puis avoir ça en occupé c'est une charge mentale en moins et puis c'est des revenus en plus et les revenus sont quand même pas négligeables parce que les affaires qui sont confiées par les freelances en moyenne c'est des chiffres d'affaires qui sont entre entre 2000 et 5000 euros. Donc, ça leur fait entre 200 et 500 euros par affaire de commission. Alors, je dis ça à 200-500 euros, ce qui veut dire que la commission moyenne, c'est à peu près 10% par affaire. Tu peux considérer que les freelances qui donnent le plus d'affaires, c'est à peu près 5 affaires par an à d'autres freelances. Ça fait 2500 balles. Tu as 2500 balles de com que tu récupères.

  • Speaker #1

    Mais sur la partie trouver ces apporteurs d'affaires que tu aides aussi, parce qu'après, il faut qu'il y ait la confiance quand même.

  • Speaker #0

    Exactement, c'est aussi quelque chose qu'on faisait avant et qu'on arrêtait de faire parce qu'avant on avait essayé de bâtir une espèce de communauté où les gens pouvaient s'envoyer des leads même s'ils ne se connaissaient pas. Sauf que mon étude de marché m'a appris justement qu'un freelance ne confiera jamais une affaire à quelqu'un qu'il ne connaît pas. Parce qu'en fait s'il détecte un besoin chez l'un de ses clients qu'il ne peut pas couvrir, il va être sûr que le prestataire qui va faire la mission soit en mesure d'apporter vraiment satisfaction au client final. Un freelance confiera une affaire uniquement à des gens dont il est sûr des compétences. Donc non, on n'aide pas à trouver les apporteurs d'affaires. Nous, on est un outil, on est un moyen. Tu veux envoyer une affaire à quelqu'un et sans te prendre la tête, tu utilises Affaires.io. Alors effectivement, après, les freelancers en verront forcément toujours des affaires à des gens qui te connaissent, donc des gens de leur réseau.

  • Speaker #1

    Et du coup, à quel partenaire tu penses développer ton activité ? Peut-être trouver justement des gens qui fidélisent, trouvent les apporteurs d'affaires, aident à développer son réseau ?

  • Speaker #0

    Alors moi, je vais plutôt essayer de m'orienter aujourd'hui sur des réseaux, des réseaux de freelance, tu vois. Donc des réseaux de freelance, il y en a quand même pas mal. Je pense, tu vois, des réseaux avec lesquels je suis en train de me mettre en relation. Alors, je n'ai pas cité de nom, parce que je ne voudrais pas les mettre en porte-à-faux, mais en tout cas, voilà, ils savent, s'ils écoutent ce podcast, ils sauront de qui je parle. Mais des réseaux de freelance qui peuvent effectivement mettre ça en place pour leurs adhérents. On peut envisager plein de modèles économiques. Moi, je peux proposer, on va dire, des coupons de réduction qui sont vraiment affiliés à ce réseau-là. Donc, ça leur permet aussi de fidéliser leur... leurs adhérents en disant grâce à nous vous avez une réduction chez Affaire.io c'est tout à fait partie des choses qu'on peut mettre en place Au quotidien,

  • Speaker #1

    j'imagine que tout ce que tu nous as décrit dans la première partie en termes de développement commercial Phoning, c'est ton quotidien aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est effectivement mon quotidien. Malheureusement, dire que le quotidien d'un chef d'entreprise seul, c'est à la fois la partie commerciale, mais aussi le marketing, mais aussi la partie compta, la partie recherche de financement, etc. Tout ça, ça prend un temps certain. J'aimerais bien pouvoir placer plus de temps en commerce. J'ai aussi des échéances rapides sur tout ce qui va être recherche de financement, donc je suis en train de monter des dossiers. l'expertise commerciale m'aide forcément à mettre en place des choses pour aller vite sur le commerce et puis essayer d'aller trouver les gens qui sont potentiellement intéressés pour envoyer des affaires facilement sans se prendre la tête.

  • Speaker #1

    Le fait d'avoir été incubé c'est quelque chose que tu recommandes aujourd'hui ? C'est quelque chose qui t'a apporté énormément comme tu nous l'as dit tout à l'heure ?

  • Speaker #0

    Alors 100%. 100% ce que je disais effectivement c'est qu'il ne faut surtout pas rester seul quand on a une idée et Pour lancer un produit, on croit avoir toutes les clés, on croit tout savoir. Moi, je me dis, je n'ai pas fait d'études. Je n'ai pas fait d'études qui me permettent d'avoir l'expertise pour me lancer dans cette aventure et avoir un succès à la clé tout de suite. En fait, j'ai fait avec les connaissances que j'avais et avec mon ressenti et mon feeling. Mais ce n'est pas suffisant. Il y a des façons de faire. Il faut avoir les clés pour tout ça. Moi, je ne les avais pas. et le fait d'avoir été incubé ça m'a permis justement de pouvoir comprendre là où j'avais fait des erreurs et clairement je le recommande à tout le monde faites-vous accompagner parce que c'est des gens qui ont l'expertise qui vont vous permettre d'éviter les écueils et

  • Speaker #1

    qui vont vous permettre d'aller plus vite ça se passe comment quand on est incubé concrètement on est suivi toi tu es suivi chez Novapol tous les mois vous avez des bilans comment ça se passe concrètement comment se passe l'accompagnement

  • Speaker #0

    Alors l'accompagnement, je parlerai uniquement de ceux de Novapulse que je ne connais pas les autres, mais en tout cas chez Novapulse déjà il y a toute une phase de bilan sur vraiment différentes thématiques que ce soit bilan technique, bilan financier, bilan commercial, bilan marketing, etc. Donc tu as en fait une communauté d'experts à résilience qui vont prendre le temps d'analyser tout ce que tu as pu faire te donner des objectifs, en tout cas te guider sur ce qu'il faudrait que tu fasses pour essayer justement d'atteindre tes objectifs. Ça commence par une première phase comme ça et puis après il y a des points quotidiens. avec les gens, enfin, du coup, tu as un expert référent qui va t'accompagner et qui va te challenger sur ta proposition de valeur, qui va te donner les clés, te dire, fais une étude, pose ce genre de questions, etc., etc., pour pouvoir, justement, en sortir de la valeur et puis savoir, vers quoi tu dois t'orienter pour rencontrer ton marché.

  • Speaker #1

    Tu as dit que tu avais des associés, trois associés, c'est ça ? Vous êtes à trois du moins à travailler sur le projet. Ils ne sont pas là avec nous aujourd'hui, mais un mot sur eux,

  • Speaker #0

    dire ce qu'ils font. Oui, tout à fait. Donc, j'ai commencé tout seul cette aventure et très rapidement, quand je me suis lancé, forcément, j'avais besoin d'un développeur et j'avais besoin d'une X-Designer pour proposer justement une expérience utilisateur convaincante. Il se trouve que j'avais déjà dans mes amis un développeur avec lequel je m'entendais très très bien. Et lui, designer, je ne la connaissais pas. En fait, on s'est rencontrés par hasard sur une plateforme de freelance. j'ai fait appel à ses services et ça a tout de suite bien matché entre nous. Caroline, qui est mon UX designer, qui m'a la première sollicité pour rejoindre l'aventure en me disant Moi, j'y crois à fond, je veux vivre le truc de l'intérieur, je veux pouvoir être là, que j'aimerais te rejoindre dans l'aventure. Donc, il se trouve qu'elle a pris des parts dans l'entreprise et après, j'ai un petit peu fait le forcing pour que mon pote développeur nous rejoigne également. Lui, il n'était pas trop chaud pour venir au début, puis finalement, elle a dit Ouais, allez, c'est bon, je viens.

  • Speaker #1

    Les plateformes de freelance, est-ce que tu recommandes que tu utilises au quotidien dans ton activité ?

  • Speaker #0

    Moi, je les ai utilisées pour trouver des profils qui pouvaient me permettre de... Je réponds à mes besoins. Des fois, ça peut être des trucs tout bêtes. Ça peut être pour faire un logo, des choses comme ça. Je ne suis pas graphiste. Tu peux utiliser des plateformes très connues comme Malte, Crème de la Crème, etc. Ce sont des plateformes qui vont permettre de trouver des bons profils dans ton budget.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qu'on peut souhaiter pour la suite ? Quelles sont les prochaines étapes ?

  • Speaker #0

    Les prochaines étapes ? Du succès. Ce qu'on se souhaite. Moi, j'ai besoin qu'Affaires.io sorte de l'ombre. parce qu'aujourd'hui c'est tout nouveau le produit sorti le 13 mai donc on est le 3 juin ou 4 juin c'est très très récent j'ai besoin de faire un maximum de bruit pour qu'on découle le produit et qu'on se dise tiens pourquoi pas essayer on peut essayer gratuitement le produit puisque tous les utilisateurs ont droit à deux apports d'affaires gratuits tester la plateforme ça leur permet d'envoyer deux fois les affaires toucher leur com se rendre compte de l'efficience qu'on apporte avec ce produit-là. Et puis même, en plus, avec les coms qu'ils auront touchés, ça leur finance largement l'achat d'un pack d'apport d'affaires.

  • Speaker #1

    On n'a pas parlé rapidement du modèle économique.

  • Speaker #0

    Le modèle économique, c'est justement à l'acte. Ensuite, vous avez un pack P.A.Zugo. C'est vraiment un pack unitaire. Si tu envoies très peu d'affaires dans l'année et que tu veux le faire en one-shot, ça coûte 49 euros. Pour envoyer une affaire avec un contrat d'apporteur d'affaires signé électroniquement, c'est sécurisé et tout suivi derrière. si tu envoies un peu plus d'affaires dans l'année t'as un pack 5 à 5 à contrat donc 5 affaires envoyées qui coûtent 199 euros, ça remet le contrat envoyé et suivi à 39 euros ou alors pour les faiseurs de volume on a un pack 15 contrats à 439 euros ça refait le contrat à 29 euros Voilà une question juste avant de se quitter qui me vient en tant que spécialiste du coup de l'apport d'affaires,

  • Speaker #1

    c'est quoi ta stratégie avec tes propres apporteurs d'affaires la façon de la fidéliser ?

  • Speaker #0

    Le meilleur façon de les fidéliser, c'est d'être transparent avec eux, de leur dire exactement où tu en es et puis surtout de les payer rubis sur ongle. Puisque je pense qu'une bonne relation avec des apporteurs d'affaires, c'est de leur montrer que tu les valorises. Pour les valoriser, il n'y a rien de mieux que les payer en fait, tout simplement. Il ne faudrait surtout pas, comme je le dis souvent, un apporteur d'affaires déçu, c'est un apporteur d'affaires perdu. Donc il ne faut surtout pas essayer de la wifi ou de leur faire à l'envers. Il faut être très transparent avec eux. Et c'est aussi pour ça qu'on a créé Affaires.io. toute la transparence dont un porteur d'affaires a besoin, on lui apporte.

  • Speaker #1

    Merci Guilhord d'avoir répondu à mes questions.

  • Speaker #0

    Très bien, c'est un plaisir. Merci Jean-Christophe. Et puis,

  • Speaker #1

    longue vie à Affaires.io.

  • Speaker #0

    Merci. Merci, merci. Bonne journée à toi. C'était Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

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Description

Je reçois Gaylord Develle qui réinvente en quelque sorte l'apport d'affaires. Il nous partage son parcours, ses défis et la façon dont sa plateforme, affaires.io, redéfinit les règles du jeu pour les professionnels notamment du secteur du Marketing digital qui cherchent à s'apporter des missions. Une véritable aventure humaine qui aspire à simplifier les processus complexes. La plateforme condense des étapes fastidieuses de l'apport d'affaires en seulement deux actions essentielles.


Voici un avant-goût de ce qui vous attend dans cet épisode :


Morceaux choisis :
« Nous avons développé une plateforme intuitive qui réduit les processus contractuels complexes à seulement deux étapes essentielles. C'est une simplification radicale qui permet aux professionnels de se concentrer sur ce qui est vraiment important. »


« Un conseil aux jeunes entrepreneurs : ne restez pas seul. Faites-vous entourer, rencontrez des gens, et cherchez des incubateurs qui peuvent vous accompagner. J'ai appris à la dure que vouloir tout faire seul peut mener à des erreurs coûteuses. »


« Les prochains défis sont de continuer à améliorer notre plateforme et d'étendre notre base d'utilisateurs. Nous voulons rendre l'apport d'affaires aussi simple que possible pour tous les professionnels. Cela implique de continuer à innover et à rester à l'écoute de nos utilisateurs. »


🎧 Bonne écoute ! 🎧

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Transcription

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

  • Speaker #1

    Bonjour Guilhort,

  • Speaker #0

    bonjour Aristophe.

  • Speaker #1

    C'est un nom original, ça vient d'où ?

  • Speaker #0

    De l'imagination fertile de ma mère, on va dire.

  • Speaker #1

    On va passer un petit moment ensemble. On va t'écouter simplement, savoir un peu, connaître ton parcours d'entrepreneur. Après, tu auras une carte blanche, comme c'est l'habitude dans cette émission. Tu vas nous pitcher ce que tu veux, un coup de gueule, un coup de cœur, un coup de pub. et dans un dernier moment on parlera plus de ton activité actuellement avec affaire.io juste pour commencer sans rentrer dans le vif du sujet tout de suite une minute présente-toi qui tu es ton nom ton prénom et puis ce que tu fais actuellement

  • Speaker #0

    Ok, donc moi c'est Galeur Devel, j'ai 42 ans, je suis le fondateur d'une plateforme SaaS qui s'appelle Affaires.io, qui est une plateforme qui sert à simplifier l'apport d'affaires entre les professionnels. Le constat est devenu que du fait que l'apport d'affaires aujourd'hui, quand on le fait à l'ancienne avec des contrats qu'on va essayer de trouver sur internet, c'est un peu quand même archaïque et pas forcément très adapté. de nombreuses étapes et de nombreux risques à appréhender quand on veut se lancer dans l'apport d'affaires, d'un point de vue, en tout cas, contractuel. Et Affaires.io, justement, ça va vous faire passer de 15 étapes qui sont longues et fastidieuses, chronophages, et qui vont vous apporter de la charge mentale, à seulement deux étapes. C'est le but de cette plateforme, c'est vraiment d'industrialiser l'apport d'affaires pour vous permettre de vous concentrer sur votre cœur de métier.

  • Speaker #1

    Super, on aura toute l'occasion de parler de tout ça en profondeur par la suite. juste pour un peu comprendre qui tu es, quel est ton parcours professionnel ? On parle de boulot, de travail. Tu ne travailles pas ta vie perso. Quel est ton parcours ? Quelle formation tu as pu faire ?

  • Speaker #0

    Eh bien, écoute, un parcours scolaire, somme toute, assez chaotique, puisque l'école et moi, on n'était pas vraiment copains. Toujours fait le minimum du minimum, parce que ça ne m'éclatait pas. Tu vois, après la troisième, j'ai terminé dans un lycée technique, une formation en BEP, de maintenance industrielle. Un truc qui ne m'éclatait pas, mais c'était à peu près le seul endroit où j'étais accepté, donc j'y suis allé. Pas par choix, mais parce qu'il fallait bien faire quelque chose. Ensuite, j'ai enchaîné sur un bac pro, en me disant, une fois que j'aurai mon bac, au moins, ma mère me foutra la paix. j'aurais eu un bac et je serais tranquille, je pourrais commencer à essayer de faire autre chose de ma vie. Donc je suis allé jusqu'au bac pro, que j'ai quand même eu, bien entendu, en plus avec mention, comme quoi tout peut arriver. Une fois que j'ai eu mon bac, je me suis dit, ok, qu'est-ce que je vais faire de ma vie ? Eh bien, j'en sais rien. Donc tout ce que je sais, c'est que j'ai envie de prendre le large. Donc je suis parti vivre à Londres, tout seul, avec mon petit baluchon. Je suis parti pendant 18 mois. où j'ai fait à peu près tout ce que font les français quand ils arrivent à Londres, donc barman, c'est soit barman soit serveur en général. J'y suis resté 18 mois, j'ai forcément très bien appris à parler anglais, même si j'avais un bon niveau d'anglais à l'école, tu te rends compte que ce qu'on t'a appris à l'école et la vraie vie, une fois que t'es là-bas, ça n'a juste rien à voir. Donc ça a été compliqué les trois premiers mois, et puis au fur et à mesure, tu commences à mieux comprendre ce qu'on te dit, et puis à savoir formuler des phrases comme eux le font. Et là, tu commences vraiment à progresser. Donc j'ai fait ça 18 mois. Et après cette période londonienne, j'ai eu envie d'apprendre une autre langue. Et surtout, j'avais besoin de soleil. Donc je suis parti vivre à Malaga, en Espagne. J'y suis resté 4-5 mois. Je suis pas resté très longtemps, en final, parce que j'ai bu tout mon argent. C'était très festif, Malaga. C'était super sympa. En plus, j'étais dans une école où j'apprenais la langue espagnole, parce que pour le coup, j'avais rien retenu de ce que j'avais appris au collège. donc il a vraiment fallu que j'aille dans une école c'était une école pour les étrangers c'était extrêmement cosmopolite puisqu'il y avait vraiment des élèves qui venaient des quatre coins du monde des japonais, des brésiliens, des américains des allemands, il y avait vraiment tous les pays qui venaient dans cette école pour apprendre à parler la langue donc ça a été vraiment l'occasion de connaître plein de monde et puis c'était des super souvenirs de jeunesse on va dire Rendez-vous le podcast Et arrivé un moment, quand j'avais plus d'argent, il a fallu que je rentre en France quand même. Et je me suis dit, qu'est-ce que je vais faire ? J'aime bien le commerce, je parle anglais très bien, je parle maintenant espagnol très bien. Je me suis dit, je vais faire commerce international, une licence, tu vois, LEA à l'époque, ça s'appelait commerce international anglais-espagnol. Mes parents m'avaient dit, par contre, mon gars, si tu veux reprendre tes études, c'est bien gentil, mais nous, on ne peut pas te aider financièrement, donc il faut que tu te débrouilles. Donc je suis arrivé à Nantes un peu par hasard Puisque je m'envoyais des dossiers dans plein de facs J'avais fait que la côte française Et il se trouve que Nantes est la seule fac qui m'a répondu Donc je suis arrivé à Nantes un peu par hasard Je suis allé à la fac, j'ai retiré mon dossier d'inscription Et là, je vois première année, 27 heures de cours, deuxième année, 32 heures de cours, troisième année, 37 heures de cours. Je me dis OK, mais il faut que je travaille à côté pour pouvoir payer mon appart, ma bagnole, mon essence, ma bouffe, etc. Je me connais, je me suis dit OK, c'est mort, tu n'iras pas à la fac parce que de toute façon, tu ne pourras pas faire les deux. Donc, j'ai laissé tomber la fac et j'ai plutôt cherché du boulot. J'ai fait plein de petits boulots. J'ai commencé à bosser à l'UGC, à nettoyer les salles de cinéma, à vendre des tickets. J'ai été croque-mort. J'ai fait plein de petits boulots. parce qu'il fallait y vivre. Et clairement, j'avais besoin de travailler. Donc, j'ai pris un peu tout ce qui passait. J'ai été inscrit dans plein d'agences d'intérim. J'ai fini par trouver un job dans une boîte qui vendait des abonnements téléphoniques par téléphone. Ça s'appelait Télé 2 à l'époque. C'était, on va dire, ma première vraie expérience du commerce. Et là, j'ai appris ce que c'était que de se prendre des portes. Parce que clairement, on s'en est bouffé un paquet. C'est vraiment de la téléprospection B2C. C'était le truc hyper dur. mais très formateur. Donc, j'ai fait ça pendant quelques mois. Et puis, après, j'ai voulu me spécialiser, toujours dans le télémarketing, mais plutôt B2B cette fois. Par les clients, c'était soit des éditeurs de logiciels, soit des constructeurs de matériel informatique. Donc, il se fait rester deux ans. Ça a été une très, très bonne expérience, parce qu'en plus, c'était une boîte vraiment magique dans laquelle j'ai passé de super bons moments, qui m'a permis de grandir professionnellement. Et ça, c'est finalement assez rare. on le trouvait des boîtes comme ça. Donc c'était une très très bonne expérience. Et après ça, je trouve que j'étais en couple avec une jeune femme qui avait eu son concours pour faire de la pharmacie hospitalière. Elle était prise à Paris. Donc on est parti à Paris. Et on est resté à Paris pendant six ans. Donc c'est ce qu'on est notre premier enfant. et à Paris je m'étais mis dans le mode Paris j'y vais mais je reste pas j'en avais un peu rien à faire d'enchaîner les jobs donc j'ai eu que des super jobs on peut dire quand même que j'ai eu pas mal de chances après c'est aussi l'intérêt de partir à Paris c'est que quand tu vas à Paris quand tu es dans le commerce et que tu es à l'ANIA que tu veux bosser à l'époque j'avais quoi j'avais 27 ans c'est pas compliqué de trouver un boulot quand tu bosses dans le commerce Il y a plein de gens qui recherchent des commerciaux, après il faut avoir la niaque. donc je suis arrivé là-bas je bossais pour un éditeur de logiciels enfin c'était un distributeur de logiciels mon poste était financé par à la fois Microsoft et Symantec et je faisais de la vente de logiciels Microsoft principalement j'ai fait ça pendant un an, j'en ai eu marre donc j'ai dit en fait, bon ça m'éclate pas donc ciao, j'ai posé ma dème comme un grand et assez rapidement, même pas un mois j'ai trouvé un autre boulot et je suis arrivé chez AMD une microprocesseur concurrente d'Intel et là j'étais en charge de développer les ventes directes et indirectes chez des distributeurs et des grossistes C'était d'aller les voir et puis entre guillemets de prêcher la bonne parole, expliquer que AMD était un super compétiteur sur les microprocesseurs et le coût de budget marketing, on faisait en sorte que les ventes décollent. Autant dire que face à Intel, c'était un peu compliqué parce qu'ils avaient juste 100 fois plus de budget que nous. Donc, ce n'était pas ouf quand même. Ça s'est arrêté aussi pareil parce que j'en ai eu marre et puis j'ai décidé d'arrêter. Encore une fois, je suis parti. Au bout d'un an, et j'ai enchaîné, je suis arrivé chez un éditeur de logiciels SaaS. Ma première expérience dans le SaaS, c'est une boîte qui s'appelait Email Vision, qui est une boîte française qui était leader européen de l'email marketing à l'époque. Des 200 millions d'euros de chiffre d'affaires, c'était gigantesque. C'était implanté partout dans le monde. C'était vraiment une machine de guerre. Et on était, quand je suis arrivé, on était 40 commerciaux. Mais c'était juste, c'était la foire. C'était la foire parce qu'en plus, on n'avait pas de territoire attitré. On avait un territoire, c'était la France. Donc à partir de là, c'était... C'était OK Coral, sur le plateau des commerciaux, tout le monde se piquait les comptes les uns les autres. Et puis en termes d'expérience managériale, je pense que j'ai vu tout ce qu'il ne fallait pas faire. Donc ça m'a quand même assez marqué aussi sur cette époque parce que je me suis dit, OK, faire du commerce pour gagner de l'argent, c'est bien. Si c'est pour endurer tout ça, c'était juste n'importe quoi. On nous faisait prendre l'avion, des fois trois fois par semaine, pour aller faire des rendez-vous dans des boîtes qui étaient à l'autre bout de la France. Rien en fait, des fois, ça servait. Bref, je pense que c'est une boîte qui a dépensé énormément d'argent inutilement. Heureusement la Visio est arrivée malheureusement un peu trop tard, mais je pense qu'aujourd'hui ce genre de boîte ne ferait plus du tout de rendez-vous physique comme on les faisait avant. Parce que la Visio n'était pas assez développée à l'époque, mais heureusement maintenant c'est là et je pense que si ça avait été là, on aurait eu un impact carbone dans cette boîte qui aurait été vraiment moindre. J'y suis resté un an et ils m'ont demandé de partir parce qu'en fait la boîte connaissait des difficultés assez dingues parce qu'on était quand même les plus chers du marché face à des concurrents qui avaient des solutions qui tenaient quand même vachement bien la route et qui étaient les genres 4 fois moins chères. il a fallu dégraisser un peu le plateau commerce. Et je suis arrivé dans une agence, l'agence marketing digital mobile, qui était, ma foi, une expérience assez catastrophique parce que j'étais recruté dans une agence qui était déjà morte au final. Ils avaient élevé 2 millions d'euros. Et quand je suis arrivé, il n'y avait déjà plus de thunes parce que toute la thune avait été bouffée par le président de cette boîte qui, d'ailleurs, maintenant, il y a des personnes un peu partout et je pense qu'il a totalement disparu de la surface. j'ai pas été payé pendant 4 mois c'était une catastrophe une catastrophe et en plus comme le mec avait disparu, c'était de la vie de temps cavale si tu veux, pas de papier de certificat de travail, donc quand t'as pas de certificat de travail, que tu t'es réglé pour l'emploi on te dit, vous avez pas vos certificats de travail ? bah non, donc on peut pas vous indemniser monsieur vous n'aviez pas travaillé, mais attendez j'ai des fiches de salaire ah bah ouais mais on s'en compte pas donc en gros j'ai été à peu près 7 mois sans ressources donc heureusement que j'avais bien gagné ma vie avant chez Email Vision notamment j'avais mis un peu d'argent de côté, mais tout ce que j'avais de côté, je l'ai bouffé. Je l'ai bouffé, parce que j'ai littéralement bouffé, parce qu'il fallait que je mange. Je payais mon loyer, etc. Et ça, c'était ma dernière expérience. J'étais parti pour dire que c'était ma dernière expérience en tant que salarié. J'en ai eu ma claque. J'ai dit, j'en ai marre de bosser pour les autres. Je me suis associé avec des personnes qui étaient d'ailleurs dans cette même boîte avec moi. Et puis, on a monté une boîte ensemble en se disant, puisqu'on a une expertise et on a tous marre de bosser pour des gens qui ne nous respectent pas, on va monter notre boîte et puis on va y aller.

  • Speaker #1

    Je te propose de... Ça nous en passe vite. Ça déroule, ça déroule. C'est super, il n'y a pas besoin de poser des questions. On a toutes les réponses sans les poser. C'est trop cool. Le parcours que tu as est quand même assez exceptionnel. Je pense que dans la deuxième partie du podcast, on va comprendre un petit peu toute cette expérience, tout ce vécu qui doit se matérialiser, qui doit te servir dans tes projets actuels. Le temps passe, le temps passe. Allez, on passe à ta carte blanche. Tu as une minute, pas une de plus, pour nous parler d'un sujet qui t'est cher.

  • Speaker #0

    Alors un sujet qui m'est cher, ce n'est pas un coup de gueule, mais ce serait plutôt un conseil à tous les jeunes entrepreneurs qui veulent se lancer dans une expérience logicielle, on va dire, celle d'un SaaS. Ne restez pas seul. Ne faites pas les mêmes erreurs que moi. Moi, j'ai fait ma première expérience SaaS, c'était il y a un an et demi. J'ai eu l'idée de lancer mon produit. J'ai parti bille en tête en me disant que j'avais besoin de personne, que je savais ce que je faisais, que je savais où j'allais, que j'étais entre guillemets quelque part aussi un digital native, que j'avais des codes, etc. Et malheureusement, c'était une énorme erreur. Faites-vous entourer, allez rencontrer des gens, allez voir des incubateurs qui peuvent justement vous accompagner et vous apporter leur expertise. Moi, j'ai eu la chance d'arriver chez Novapulse en novembre 2023 et ça a été un électrochoc parce qu'en fait, je me suis rendu compte que tout ce que j'avais fait, j'avais tout pris en l'air. Et là, aujourd'hui, on a torpilli de zéro depuis le mois de novembre. On a sorti notre nouvelle plateforme le 13 mai et franchement, c'est le jour et la nuit avec ce que j'ai pu faire avant. Donc, ne restez pas seul. Allez voir les gens, parlez de votre projet, ne le gardez pas pour vous, partagez. Ça sera hyper bénéfique pour vous.

  • Speaker #1

    Yes, super, le message est passé, Guéloire.

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #1

    Allez, dans une deuxième partie, quelle était la genèse du projet ? Ça s'appelait affaire.io au départ, ou à un moment donné, vous vous êtes dit, on va aller sur ce marché-là, pourquoi ?

  • Speaker #0

    Alors, en fait, la genèse du projet, c'est-à-dire que moi, j'ai deux entreprises aujourd'hui. J'en ai une, en fait, où je commercialisais un service pour les TPE, PME qui n'ont pas de CE, d'accord ? Donc, l'idée, c'était d'aller voir les entreprises et de leur dire, voilà, si vous voulez fidéliser vos collaborateurs, leur apporter du pouvoir d'achat sans casser votre tirelire, vous pouvez mettre en place notre service. et ça n'en sera que bénéfique à la fois pour votre portefeuille, mais également pour votre image de marque employeur. Étant indépendant sur ce marché-là, moi j'avais tout 44, à un moment j'ai fait un peu le bilan pour savoir d'où provenaient les leads, les dossiers que j'avais eus, que j'avais closés, c'était quoi la source ? Parce que j'ai utilisé à peu près tous les canaux, comme tout le monde, j'avais fait du mail, j'avais fait du téléphone, j'avais fait du web, du SEO, du SIE, enfin j'avais essayé je pense à peu près tous les canaux. Et en fait il est apparu que 60% de mes clients je les avais par le réseau, la recommandation. Je me suis dit, c'est super, je vais mettre en place un programme de parrainage pour que mes clients me rapportent des clients. Ça, c'était le pitch au départ. vos clients sont vos meilleurs ambassadeurs. Donc, le premier nom d'ailleurs de la structure, c'était Advertise Me puisque l'idée, c'était de dire, faites-moi de la pub. Donc, tu vas voir tes clients en leur disant, faites-moi de la pub et je vous rémunère. Première erreur, si j'avais fait un peu mieux en études de marché, je me serais rendu compte que tout le monde n'était pas comme moi, que bien souvent, il y a une espèce de pudeur en tout cas en France. on n'aime pas aller solliciter ses clients pour qu'ils vous fassent de la pub. En fait, les gens trouvent ça pas forcément très naturel. Ça n'a pas forcément pris. Et puis en plus, l'expérience utilisateur que je proposais moi à l'époque, elle n'était juste pas bonne parce que j'avais voulu faire trop de choses dans mon SaaS. Il y avait à la fois la possibilité d'envoyer des affaires, à la fois la possibilité de laisser des avis clients. On avait aussi la possibilité de créer des groupes, etc. C'était trop dense en termes d'expérience utilisateur. Et du coup, les gens, quand ils arrivaient sur la plateforme, finalement, ils ne comprenaient pas trop ce qu'ils devaient faire. Et même le modèle économique qui était proposé n'était pas adapté. Parce que je proposais à l'époque un abonnement annuel ou mensuel pour pouvoir envoyer des affaires. Sauf que l'apport d'affaires, ça reste quelque chose de ponctuel. Ce n'est pas un truc que tu fais, enfin, sous ces apporteurs d'affaires professionnels, tu vois, mais je pense que la cible est quand même finalement assez restreinte sur les apporteurs d'affaires professionnels. Donc, il a fallu revoir cette copie. Et si justement, en arrivant chez NoApple, ce qu'on a dit, bon... on va faire une étude de marché, en fait, à qui tu veux t'adresser et pourquoi. L'idée était venue de dire, ok, moi, j'avais essayé déjà d'industrialiser l'apport d'affaires en faisant en sorte que ça soit plus sain. Parce que je m'étais rendu compte, en allant, en voulant faire plus vite, plus fort sur l'apport d'affaires, que quand tu veux faire de l'apport d'affaires, aujourd'hui, tu fais quoi ? Tu trouves quelqu'un qui, potentiellement, peut t'apporter des affaires. Ok. C'est bien. Mais tu vas faire face à un contrat. Donc, tu vas aller sur Google. Tu vas aller sur Google, tu vas taper contrat d'apporteur d'affaires. Tu vas tomber sur des captains de contrat, sur des Legal Start, etc., qui vont proposer des modèles de contrat d'apporteur d'affaires. C'est très bien. Donc tu vas télécharger le modèle. Déjà, tu vas le payer parce qu'il n'est pas gratuit. Tu vas le payer, tu vas télécharger le modèle, et puis il va falloir que tu l'adaptes. Parce que du coup, il n'est pas totalement adapté à ton contexte. Donc il va falloir que tu regardes les paragraphes, que tu lises tout, et que tu te dises, ouais, mais ça du coup, est-ce que c'est adapté, etc. Tu vas commencer à vouloir faire des modifs, en doutant un peu, parce que tu dis, mais en fait, je ne suis pas juriste. Je fais bien de faire ce que je fais, tu vois. Donc tu vas remplir ton contrat, tu vas l'envoyer à l'autre partie, qui va dire, j'ai pas compris tel paragraphe, et puis là, ça ne va pas, et puis en fait, ça ne s'épanouit pas dans ma structure. Donc, tu recommences, tu fais les modifs, tu lui renvoies, tu l'envoyais, il te le signe. tu le reçois, toi tu le signes, tu le renvoies, une fois que c'est fait, tu vas pouvoir lui communiquer le nom, enfin lui va pouvoir te dire bon bah potentiellement j'ai un contrat à t'envoyer, une affaire à t'envoyer pardon, prends-la et puis tu me tiens au courant. Sauf que tenir au courant, ça veut dire que le gars va vous appeler pour savoir si t'as rencontré le client final. Est-ce que t'as gagné l'affaire ? Ou est-ce que tu l'as perdu ? Est-ce que t'as commencé la mission ? Est-ce que t'as terminé la mission ? Est-ce que t'as facturé le client ? Combien t'as facturé ? Faut que tu lui envoies la facture pour prouver c'est bon, c'est fastidieux. Côté, si t'es toi l'apporteur, c'est exactement la même chose. C'est aussi chiant, parce qu'il faut que tu passes ton temps à interroger. L'idée, c'était de simplifier toutes ces étapes, qui sont quand même au nombre de 15 aujourd'hui, et puis de reposer une expérience où, en gros, tu t'inscris sur la plateforme, tu dis à qui tu veux envoyer une affaire, donc t'as juste à saisir un sirène pour t'inscrire sur la plateforme. Pour t'inscrire, tu saisis ton sirène. Pour inscrire un prestataire à qui tu veux envoyer une affaire, pareil, tu saisis ton sirène. Et automatiquement, nous, on va venir compléter toutes les informations juridiques, pour simplifier justement la démarche. Tu rentres le CRN et puis après, tu saisis ton lead. Donc, tu vas dire c'est quoi l'opportunité que tu envoies. D'accord ? Donc, tu vas mettre un cours descriptif sans nommer le client puisque le descriptif est envoyé au prestataire. A partir de là, une fois que tu as saisi le descriptif, tu fais envoyer. Nous, on va générer un contrat d'apporteur d'affaires qui est validé par un cabinet d'avocats spécialistes en broyage des affaires. Donc, on va générer un contrat sur mesure avec tes données juridiques. Le contrat, tu vas pouvoir le signer électroniquement. parce qu'on utilise YouSign pour ça, ton prestataire va recevoir le même contrat qu'il va lui aussi pouvoir signer électroniquement. Et à partir du moment où il a signé son contrat, c'est là que le nom du client final est dévoilé au prestataire. Il va pouvoir du coup faire sa prise de contact avec le client final. Et à partir de là, une fois que toi t'as fait ça, t'as plus rien à faire. Parce que toute la partie chiante de suivi, de savoir est-ce qu'il a rencontré le client, est-ce qu'il a gagné l'affaire, est-ce qu'il l'a perdu, etc. Tout ce que j'ai laissé tout à l'heure, ça s'est automatisé. C'est-à-dire que c'est nous, c'est notre plateforme affaire.io qui va s'en occuper. pour toi, porteur d'affaires.

  • Speaker #1

    Vous faites les paiements également ?

  • Speaker #0

    Alors, on ne fait pas les paiements parce qu'aujourd'hui, le problème des paiements, c'est que tu as forcément toujours des commissions à payer. Et justement, c'est ce qu'on faisait avant sur la version d'avant. On avait mis en place une solution de paiement des commissions avec Stripe. Sauf que Stripe prend 2%. Et il s'est avéré que j'ai eu beaucoup de retours négatifs sur le sujet en disant Ah, mais non, on ne veut pas payer 2%. Comment on peut faire pour bypasser 2% ? Donc du coup, on a dit Ok, sur cette nouvelle plateforme, on fait fi du paiement. Les paiements, je pense que les gens sont assez grands pour débrouiller tout seuls. Il suffit simplement de se faire un virement. donc nous on va jusqu'à l'édition de la facture si le membre n'a pas de l'utilisateur n'a pas d'outil de facturation on peut lui éditer sa facture s'il a déjà un outil de facturation et qu'il préfère garder ses factures à lui pour avoir la même numérotation, pas de problème, il peut déposer la facture qu'il aura éditée sur son espace et nous on va l'envoyer pour lui à son prestataire Rendez-vous, le podcast En fait, moi, j'ai mené une étude auprès de ces gens-là. Donc, j'en ai interrogé 200. Et sur les 200, effectivement, il est apparu qu'ils ne font pas d'apport d'affaires parce que, justement, ils n'ont pas d'outils. Et ça leur prend la tête, en fait. On en revient toujours au même. C'est un, on n'est pas juriste. Deux, on a autre chose à faire. Et puis, alors, le suivi, n'en parlons pas. C'est-à-dire qu'une fois qu'on a donné affaire, c'est bon. Si, en plus, il faut appeler tous les quatre jours pour savoir où ça en est, c'est mort. Je n'aurai pas le temps de le faire. Donc, ils n'utilisent pas, ils n'ont pas d'outils. mais effectivement ils sont tous d'accord pour dire par contre c'est sûr que si on avait une plateforme qui nous permettait trois clics de pouvoir envoyer une affaire et puis avoir ça en occupé c'est une charge mentale en moins et puis c'est des revenus en plus et les revenus sont quand même pas négligeables parce que les affaires qui sont confiées par les freelances en moyenne c'est des chiffres d'affaires qui sont entre entre 2000 et 5000 euros. Donc, ça leur fait entre 200 et 500 euros par affaire de commission. Alors, je dis ça à 200-500 euros, ce qui veut dire que la commission moyenne, c'est à peu près 10% par affaire. Tu peux considérer que les freelances qui donnent le plus d'affaires, c'est à peu près 5 affaires par an à d'autres freelances. Ça fait 2500 balles. Tu as 2500 balles de com que tu récupères.

  • Speaker #1

    Mais sur la partie trouver ces apporteurs d'affaires que tu aides aussi, parce qu'après, il faut qu'il y ait la confiance quand même.

  • Speaker #0

    Exactement, c'est aussi quelque chose qu'on faisait avant et qu'on arrêtait de faire parce qu'avant on avait essayé de bâtir une espèce de communauté où les gens pouvaient s'envoyer des leads même s'ils ne se connaissaient pas. Sauf que mon étude de marché m'a appris justement qu'un freelance ne confiera jamais une affaire à quelqu'un qu'il ne connaît pas. Parce qu'en fait s'il détecte un besoin chez l'un de ses clients qu'il ne peut pas couvrir, il va être sûr que le prestataire qui va faire la mission soit en mesure d'apporter vraiment satisfaction au client final. Un freelance confiera une affaire uniquement à des gens dont il est sûr des compétences. Donc non, on n'aide pas à trouver les apporteurs d'affaires. Nous, on est un outil, on est un moyen. Tu veux envoyer une affaire à quelqu'un et sans te prendre la tête, tu utilises Affaires.io. Alors effectivement, après, les freelancers en verront forcément toujours des affaires à des gens qui te connaissent, donc des gens de leur réseau.

  • Speaker #1

    Et du coup, à quel partenaire tu penses développer ton activité ? Peut-être trouver justement des gens qui fidélisent, trouvent les apporteurs d'affaires, aident à développer son réseau ?

  • Speaker #0

    Alors moi, je vais plutôt essayer de m'orienter aujourd'hui sur des réseaux, des réseaux de freelance, tu vois. Donc des réseaux de freelance, il y en a quand même pas mal. Je pense, tu vois, des réseaux avec lesquels je suis en train de me mettre en relation. Alors, je n'ai pas cité de nom, parce que je ne voudrais pas les mettre en porte-à-faux, mais en tout cas, voilà, ils savent, s'ils écoutent ce podcast, ils sauront de qui je parle. Mais des réseaux de freelance qui peuvent effectivement mettre ça en place pour leurs adhérents. On peut envisager plein de modèles économiques. Moi, je peux proposer, on va dire, des coupons de réduction qui sont vraiment affiliés à ce réseau-là. Donc, ça leur permet aussi de fidéliser leur... leurs adhérents en disant grâce à nous vous avez une réduction chez Affaire.io c'est tout à fait partie des choses qu'on peut mettre en place Au quotidien,

  • Speaker #1

    j'imagine que tout ce que tu nous as décrit dans la première partie en termes de développement commercial Phoning, c'est ton quotidien aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est effectivement mon quotidien. Malheureusement, dire que le quotidien d'un chef d'entreprise seul, c'est à la fois la partie commerciale, mais aussi le marketing, mais aussi la partie compta, la partie recherche de financement, etc. Tout ça, ça prend un temps certain. J'aimerais bien pouvoir placer plus de temps en commerce. J'ai aussi des échéances rapides sur tout ce qui va être recherche de financement, donc je suis en train de monter des dossiers. l'expertise commerciale m'aide forcément à mettre en place des choses pour aller vite sur le commerce et puis essayer d'aller trouver les gens qui sont potentiellement intéressés pour envoyer des affaires facilement sans se prendre la tête.

  • Speaker #1

    Le fait d'avoir été incubé c'est quelque chose que tu recommandes aujourd'hui ? C'est quelque chose qui t'a apporté énormément comme tu nous l'as dit tout à l'heure ?

  • Speaker #0

    Alors 100%. 100% ce que je disais effectivement c'est qu'il ne faut surtout pas rester seul quand on a une idée et Pour lancer un produit, on croit avoir toutes les clés, on croit tout savoir. Moi, je me dis, je n'ai pas fait d'études. Je n'ai pas fait d'études qui me permettent d'avoir l'expertise pour me lancer dans cette aventure et avoir un succès à la clé tout de suite. En fait, j'ai fait avec les connaissances que j'avais et avec mon ressenti et mon feeling. Mais ce n'est pas suffisant. Il y a des façons de faire. Il faut avoir les clés pour tout ça. Moi, je ne les avais pas. et le fait d'avoir été incubé ça m'a permis justement de pouvoir comprendre là où j'avais fait des erreurs et clairement je le recommande à tout le monde faites-vous accompagner parce que c'est des gens qui ont l'expertise qui vont vous permettre d'éviter les écueils et

  • Speaker #1

    qui vont vous permettre d'aller plus vite ça se passe comment quand on est incubé concrètement on est suivi toi tu es suivi chez Novapol tous les mois vous avez des bilans comment ça se passe concrètement comment se passe l'accompagnement

  • Speaker #0

    Alors l'accompagnement, je parlerai uniquement de ceux de Novapulse que je ne connais pas les autres, mais en tout cas chez Novapulse déjà il y a toute une phase de bilan sur vraiment différentes thématiques que ce soit bilan technique, bilan financier, bilan commercial, bilan marketing, etc. Donc tu as en fait une communauté d'experts à résilience qui vont prendre le temps d'analyser tout ce que tu as pu faire te donner des objectifs, en tout cas te guider sur ce qu'il faudrait que tu fasses pour essayer justement d'atteindre tes objectifs. Ça commence par une première phase comme ça et puis après il y a des points quotidiens. avec les gens, enfin, du coup, tu as un expert référent qui va t'accompagner et qui va te challenger sur ta proposition de valeur, qui va te donner les clés, te dire, fais une étude, pose ce genre de questions, etc., etc., pour pouvoir, justement, en sortir de la valeur et puis savoir, vers quoi tu dois t'orienter pour rencontrer ton marché.

  • Speaker #1

    Tu as dit que tu avais des associés, trois associés, c'est ça ? Vous êtes à trois du moins à travailler sur le projet. Ils ne sont pas là avec nous aujourd'hui, mais un mot sur eux,

  • Speaker #0

    dire ce qu'ils font. Oui, tout à fait. Donc, j'ai commencé tout seul cette aventure et très rapidement, quand je me suis lancé, forcément, j'avais besoin d'un développeur et j'avais besoin d'une X-Designer pour proposer justement une expérience utilisateur convaincante. Il se trouve que j'avais déjà dans mes amis un développeur avec lequel je m'entendais très très bien. Et lui, designer, je ne la connaissais pas. En fait, on s'est rencontrés par hasard sur une plateforme de freelance. j'ai fait appel à ses services et ça a tout de suite bien matché entre nous. Caroline, qui est mon UX designer, qui m'a la première sollicité pour rejoindre l'aventure en me disant Moi, j'y crois à fond, je veux vivre le truc de l'intérieur, je veux pouvoir être là, que j'aimerais te rejoindre dans l'aventure. Donc, il se trouve qu'elle a pris des parts dans l'entreprise et après, j'ai un petit peu fait le forcing pour que mon pote développeur nous rejoigne également. Lui, il n'était pas trop chaud pour venir au début, puis finalement, elle a dit Ouais, allez, c'est bon, je viens.

  • Speaker #1

    Les plateformes de freelance, est-ce que tu recommandes que tu utilises au quotidien dans ton activité ?

  • Speaker #0

    Moi, je les ai utilisées pour trouver des profils qui pouvaient me permettre de... Je réponds à mes besoins. Des fois, ça peut être des trucs tout bêtes. Ça peut être pour faire un logo, des choses comme ça. Je ne suis pas graphiste. Tu peux utiliser des plateformes très connues comme Malte, Crème de la Crème, etc. Ce sont des plateformes qui vont permettre de trouver des bons profils dans ton budget.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qu'on peut souhaiter pour la suite ? Quelles sont les prochaines étapes ?

  • Speaker #0

    Les prochaines étapes ? Du succès. Ce qu'on se souhaite. Moi, j'ai besoin qu'Affaires.io sorte de l'ombre. parce qu'aujourd'hui c'est tout nouveau le produit sorti le 13 mai donc on est le 3 juin ou 4 juin c'est très très récent j'ai besoin de faire un maximum de bruit pour qu'on découle le produit et qu'on se dise tiens pourquoi pas essayer on peut essayer gratuitement le produit puisque tous les utilisateurs ont droit à deux apports d'affaires gratuits tester la plateforme ça leur permet d'envoyer deux fois les affaires toucher leur com se rendre compte de l'efficience qu'on apporte avec ce produit-là. Et puis même, en plus, avec les coms qu'ils auront touchés, ça leur finance largement l'achat d'un pack d'apport d'affaires.

  • Speaker #1

    On n'a pas parlé rapidement du modèle économique.

  • Speaker #0

    Le modèle économique, c'est justement à l'acte. Ensuite, vous avez un pack P.A.Zugo. C'est vraiment un pack unitaire. Si tu envoies très peu d'affaires dans l'année et que tu veux le faire en one-shot, ça coûte 49 euros. Pour envoyer une affaire avec un contrat d'apporteur d'affaires signé électroniquement, c'est sécurisé et tout suivi derrière. si tu envoies un peu plus d'affaires dans l'année t'as un pack 5 à 5 à contrat donc 5 affaires envoyées qui coûtent 199 euros, ça remet le contrat envoyé et suivi à 39 euros ou alors pour les faiseurs de volume on a un pack 15 contrats à 439 euros ça refait le contrat à 29 euros Voilà une question juste avant de se quitter qui me vient en tant que spécialiste du coup de l'apport d'affaires,

  • Speaker #1

    c'est quoi ta stratégie avec tes propres apporteurs d'affaires la façon de la fidéliser ?

  • Speaker #0

    Le meilleur façon de les fidéliser, c'est d'être transparent avec eux, de leur dire exactement où tu en es et puis surtout de les payer rubis sur ongle. Puisque je pense qu'une bonne relation avec des apporteurs d'affaires, c'est de leur montrer que tu les valorises. Pour les valoriser, il n'y a rien de mieux que les payer en fait, tout simplement. Il ne faudrait surtout pas, comme je le dis souvent, un apporteur d'affaires déçu, c'est un apporteur d'affaires perdu. Donc il ne faut surtout pas essayer de la wifi ou de leur faire à l'envers. Il faut être très transparent avec eux. Et c'est aussi pour ça qu'on a créé Affaires.io. toute la transparence dont un porteur d'affaires a besoin, on lui apporte.

  • Speaker #1

    Merci Guilhord d'avoir répondu à mes questions.

  • Speaker #0

    Très bien, c'est un plaisir. Merci Jean-Christophe. Et puis,

  • Speaker #1

    longue vie à Affaires.io.

  • Speaker #0

    Merci. Merci, merci. Bonne journée à toi. C'était Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

Description

Je reçois Gaylord Develle qui réinvente en quelque sorte l'apport d'affaires. Il nous partage son parcours, ses défis et la façon dont sa plateforme, affaires.io, redéfinit les règles du jeu pour les professionnels notamment du secteur du Marketing digital qui cherchent à s'apporter des missions. Une véritable aventure humaine qui aspire à simplifier les processus complexes. La plateforme condense des étapes fastidieuses de l'apport d'affaires en seulement deux actions essentielles.


Voici un avant-goût de ce qui vous attend dans cet épisode :


Morceaux choisis :
« Nous avons développé une plateforme intuitive qui réduit les processus contractuels complexes à seulement deux étapes essentielles. C'est une simplification radicale qui permet aux professionnels de se concentrer sur ce qui est vraiment important. »


« Un conseil aux jeunes entrepreneurs : ne restez pas seul. Faites-vous entourer, rencontrez des gens, et cherchez des incubateurs qui peuvent vous accompagner. J'ai appris à la dure que vouloir tout faire seul peut mener à des erreurs coûteuses. »


« Les prochains défis sont de continuer à améliorer notre plateforme et d'étendre notre base d'utilisateurs. Nous voulons rendre l'apport d'affaires aussi simple que possible pour tous les professionnels. Cela implique de continuer à innover et à rester à l'écoute de nos utilisateurs. »


🎧 Bonne écoute ! 🎧

📚 RESSOURCES

🌐 Site web de affaires.io

👐LinkedIn de Gaylord Develle



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Transcription

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

  • Speaker #1

    Bonjour Guilhort,

  • Speaker #0

    bonjour Aristophe.

  • Speaker #1

    C'est un nom original, ça vient d'où ?

  • Speaker #0

    De l'imagination fertile de ma mère, on va dire.

  • Speaker #1

    On va passer un petit moment ensemble. On va t'écouter simplement, savoir un peu, connaître ton parcours d'entrepreneur. Après, tu auras une carte blanche, comme c'est l'habitude dans cette émission. Tu vas nous pitcher ce que tu veux, un coup de gueule, un coup de cœur, un coup de pub. et dans un dernier moment on parlera plus de ton activité actuellement avec affaire.io juste pour commencer sans rentrer dans le vif du sujet tout de suite une minute présente-toi qui tu es ton nom ton prénom et puis ce que tu fais actuellement

  • Speaker #0

    Ok, donc moi c'est Galeur Devel, j'ai 42 ans, je suis le fondateur d'une plateforme SaaS qui s'appelle Affaires.io, qui est une plateforme qui sert à simplifier l'apport d'affaires entre les professionnels. Le constat est devenu que du fait que l'apport d'affaires aujourd'hui, quand on le fait à l'ancienne avec des contrats qu'on va essayer de trouver sur internet, c'est un peu quand même archaïque et pas forcément très adapté. de nombreuses étapes et de nombreux risques à appréhender quand on veut se lancer dans l'apport d'affaires, d'un point de vue, en tout cas, contractuel. Et Affaires.io, justement, ça va vous faire passer de 15 étapes qui sont longues et fastidieuses, chronophages, et qui vont vous apporter de la charge mentale, à seulement deux étapes. C'est le but de cette plateforme, c'est vraiment d'industrialiser l'apport d'affaires pour vous permettre de vous concentrer sur votre cœur de métier.

  • Speaker #1

    Super, on aura toute l'occasion de parler de tout ça en profondeur par la suite. juste pour un peu comprendre qui tu es, quel est ton parcours professionnel ? On parle de boulot, de travail. Tu ne travailles pas ta vie perso. Quel est ton parcours ? Quelle formation tu as pu faire ?

  • Speaker #0

    Eh bien, écoute, un parcours scolaire, somme toute, assez chaotique, puisque l'école et moi, on n'était pas vraiment copains. Toujours fait le minimum du minimum, parce que ça ne m'éclatait pas. Tu vois, après la troisième, j'ai terminé dans un lycée technique, une formation en BEP, de maintenance industrielle. Un truc qui ne m'éclatait pas, mais c'était à peu près le seul endroit où j'étais accepté, donc j'y suis allé. Pas par choix, mais parce qu'il fallait bien faire quelque chose. Ensuite, j'ai enchaîné sur un bac pro, en me disant, une fois que j'aurai mon bac, au moins, ma mère me foutra la paix. j'aurais eu un bac et je serais tranquille, je pourrais commencer à essayer de faire autre chose de ma vie. Donc je suis allé jusqu'au bac pro, que j'ai quand même eu, bien entendu, en plus avec mention, comme quoi tout peut arriver. Une fois que j'ai eu mon bac, je me suis dit, ok, qu'est-ce que je vais faire de ma vie ? Eh bien, j'en sais rien. Donc tout ce que je sais, c'est que j'ai envie de prendre le large. Donc je suis parti vivre à Londres, tout seul, avec mon petit baluchon. Je suis parti pendant 18 mois. où j'ai fait à peu près tout ce que font les français quand ils arrivent à Londres, donc barman, c'est soit barman soit serveur en général. J'y suis resté 18 mois, j'ai forcément très bien appris à parler anglais, même si j'avais un bon niveau d'anglais à l'école, tu te rends compte que ce qu'on t'a appris à l'école et la vraie vie, une fois que t'es là-bas, ça n'a juste rien à voir. Donc ça a été compliqué les trois premiers mois, et puis au fur et à mesure, tu commences à mieux comprendre ce qu'on te dit, et puis à savoir formuler des phrases comme eux le font. Et là, tu commences vraiment à progresser. Donc j'ai fait ça 18 mois. Et après cette période londonienne, j'ai eu envie d'apprendre une autre langue. Et surtout, j'avais besoin de soleil. Donc je suis parti vivre à Malaga, en Espagne. J'y suis resté 4-5 mois. Je suis pas resté très longtemps, en final, parce que j'ai bu tout mon argent. C'était très festif, Malaga. C'était super sympa. En plus, j'étais dans une école où j'apprenais la langue espagnole, parce que pour le coup, j'avais rien retenu de ce que j'avais appris au collège. donc il a vraiment fallu que j'aille dans une école c'était une école pour les étrangers c'était extrêmement cosmopolite puisqu'il y avait vraiment des élèves qui venaient des quatre coins du monde des japonais, des brésiliens, des américains des allemands, il y avait vraiment tous les pays qui venaient dans cette école pour apprendre à parler la langue donc ça a été vraiment l'occasion de connaître plein de monde et puis c'était des super souvenirs de jeunesse on va dire Rendez-vous le podcast Et arrivé un moment, quand j'avais plus d'argent, il a fallu que je rentre en France quand même. Et je me suis dit, qu'est-ce que je vais faire ? J'aime bien le commerce, je parle anglais très bien, je parle maintenant espagnol très bien. Je me suis dit, je vais faire commerce international, une licence, tu vois, LEA à l'époque, ça s'appelait commerce international anglais-espagnol. Mes parents m'avaient dit, par contre, mon gars, si tu veux reprendre tes études, c'est bien gentil, mais nous, on ne peut pas te aider financièrement, donc il faut que tu te débrouilles. Donc je suis arrivé à Nantes un peu par hasard Puisque je m'envoyais des dossiers dans plein de facs J'avais fait que la côte française Et il se trouve que Nantes est la seule fac qui m'a répondu Donc je suis arrivé à Nantes un peu par hasard Je suis allé à la fac, j'ai retiré mon dossier d'inscription Et là, je vois première année, 27 heures de cours, deuxième année, 32 heures de cours, troisième année, 37 heures de cours. Je me dis OK, mais il faut que je travaille à côté pour pouvoir payer mon appart, ma bagnole, mon essence, ma bouffe, etc. Je me connais, je me suis dit OK, c'est mort, tu n'iras pas à la fac parce que de toute façon, tu ne pourras pas faire les deux. Donc, j'ai laissé tomber la fac et j'ai plutôt cherché du boulot. J'ai fait plein de petits boulots. J'ai commencé à bosser à l'UGC, à nettoyer les salles de cinéma, à vendre des tickets. J'ai été croque-mort. J'ai fait plein de petits boulots. parce qu'il fallait y vivre. Et clairement, j'avais besoin de travailler. Donc, j'ai pris un peu tout ce qui passait. J'ai été inscrit dans plein d'agences d'intérim. J'ai fini par trouver un job dans une boîte qui vendait des abonnements téléphoniques par téléphone. Ça s'appelait Télé 2 à l'époque. C'était, on va dire, ma première vraie expérience du commerce. Et là, j'ai appris ce que c'était que de se prendre des portes. Parce que clairement, on s'en est bouffé un paquet. C'est vraiment de la téléprospection B2C. C'était le truc hyper dur. mais très formateur. Donc, j'ai fait ça pendant quelques mois. Et puis, après, j'ai voulu me spécialiser, toujours dans le télémarketing, mais plutôt B2B cette fois. Par les clients, c'était soit des éditeurs de logiciels, soit des constructeurs de matériel informatique. Donc, il se fait rester deux ans. Ça a été une très, très bonne expérience, parce qu'en plus, c'était une boîte vraiment magique dans laquelle j'ai passé de super bons moments, qui m'a permis de grandir professionnellement. Et ça, c'est finalement assez rare. on le trouvait des boîtes comme ça. Donc c'était une très très bonne expérience. Et après ça, je trouve que j'étais en couple avec une jeune femme qui avait eu son concours pour faire de la pharmacie hospitalière. Elle était prise à Paris. Donc on est parti à Paris. Et on est resté à Paris pendant six ans. Donc c'est ce qu'on est notre premier enfant. et à Paris je m'étais mis dans le mode Paris j'y vais mais je reste pas j'en avais un peu rien à faire d'enchaîner les jobs donc j'ai eu que des super jobs on peut dire quand même que j'ai eu pas mal de chances après c'est aussi l'intérêt de partir à Paris c'est que quand tu vas à Paris quand tu es dans le commerce et que tu es à l'ANIA que tu veux bosser à l'époque j'avais quoi j'avais 27 ans c'est pas compliqué de trouver un boulot quand tu bosses dans le commerce Il y a plein de gens qui recherchent des commerciaux, après il faut avoir la niaque. donc je suis arrivé là-bas je bossais pour un éditeur de logiciels enfin c'était un distributeur de logiciels mon poste était financé par à la fois Microsoft et Symantec et je faisais de la vente de logiciels Microsoft principalement j'ai fait ça pendant un an, j'en ai eu marre donc j'ai dit en fait, bon ça m'éclate pas donc ciao, j'ai posé ma dème comme un grand et assez rapidement, même pas un mois j'ai trouvé un autre boulot et je suis arrivé chez AMD une microprocesseur concurrente d'Intel et là j'étais en charge de développer les ventes directes et indirectes chez des distributeurs et des grossistes C'était d'aller les voir et puis entre guillemets de prêcher la bonne parole, expliquer que AMD était un super compétiteur sur les microprocesseurs et le coût de budget marketing, on faisait en sorte que les ventes décollent. Autant dire que face à Intel, c'était un peu compliqué parce qu'ils avaient juste 100 fois plus de budget que nous. Donc, ce n'était pas ouf quand même. Ça s'est arrêté aussi pareil parce que j'en ai eu marre et puis j'ai décidé d'arrêter. Encore une fois, je suis parti. Au bout d'un an, et j'ai enchaîné, je suis arrivé chez un éditeur de logiciels SaaS. Ma première expérience dans le SaaS, c'est une boîte qui s'appelait Email Vision, qui est une boîte française qui était leader européen de l'email marketing à l'époque. Des 200 millions d'euros de chiffre d'affaires, c'était gigantesque. C'était implanté partout dans le monde. C'était vraiment une machine de guerre. Et on était, quand je suis arrivé, on était 40 commerciaux. Mais c'était juste, c'était la foire. C'était la foire parce qu'en plus, on n'avait pas de territoire attitré. On avait un territoire, c'était la France. Donc à partir de là, c'était... C'était OK Coral, sur le plateau des commerciaux, tout le monde se piquait les comptes les uns les autres. Et puis en termes d'expérience managériale, je pense que j'ai vu tout ce qu'il ne fallait pas faire. Donc ça m'a quand même assez marqué aussi sur cette époque parce que je me suis dit, OK, faire du commerce pour gagner de l'argent, c'est bien. Si c'est pour endurer tout ça, c'était juste n'importe quoi. On nous faisait prendre l'avion, des fois trois fois par semaine, pour aller faire des rendez-vous dans des boîtes qui étaient à l'autre bout de la France. Rien en fait, des fois, ça servait. Bref, je pense que c'est une boîte qui a dépensé énormément d'argent inutilement. Heureusement la Visio est arrivée malheureusement un peu trop tard, mais je pense qu'aujourd'hui ce genre de boîte ne ferait plus du tout de rendez-vous physique comme on les faisait avant. Parce que la Visio n'était pas assez développée à l'époque, mais heureusement maintenant c'est là et je pense que si ça avait été là, on aurait eu un impact carbone dans cette boîte qui aurait été vraiment moindre. J'y suis resté un an et ils m'ont demandé de partir parce qu'en fait la boîte connaissait des difficultés assez dingues parce qu'on était quand même les plus chers du marché face à des concurrents qui avaient des solutions qui tenaient quand même vachement bien la route et qui étaient les genres 4 fois moins chères. il a fallu dégraisser un peu le plateau commerce. Et je suis arrivé dans une agence, l'agence marketing digital mobile, qui était, ma foi, une expérience assez catastrophique parce que j'étais recruté dans une agence qui était déjà morte au final. Ils avaient élevé 2 millions d'euros. Et quand je suis arrivé, il n'y avait déjà plus de thunes parce que toute la thune avait été bouffée par le président de cette boîte qui, d'ailleurs, maintenant, il y a des personnes un peu partout et je pense qu'il a totalement disparu de la surface. j'ai pas été payé pendant 4 mois c'était une catastrophe une catastrophe et en plus comme le mec avait disparu, c'était de la vie de temps cavale si tu veux, pas de papier de certificat de travail, donc quand t'as pas de certificat de travail, que tu t'es réglé pour l'emploi on te dit, vous avez pas vos certificats de travail ? bah non, donc on peut pas vous indemniser monsieur vous n'aviez pas travaillé, mais attendez j'ai des fiches de salaire ah bah ouais mais on s'en compte pas donc en gros j'ai été à peu près 7 mois sans ressources donc heureusement que j'avais bien gagné ma vie avant chez Email Vision notamment j'avais mis un peu d'argent de côté, mais tout ce que j'avais de côté, je l'ai bouffé. Je l'ai bouffé, parce que j'ai littéralement bouffé, parce qu'il fallait que je mange. Je payais mon loyer, etc. Et ça, c'était ma dernière expérience. J'étais parti pour dire que c'était ma dernière expérience en tant que salarié. J'en ai eu ma claque. J'ai dit, j'en ai marre de bosser pour les autres. Je me suis associé avec des personnes qui étaient d'ailleurs dans cette même boîte avec moi. Et puis, on a monté une boîte ensemble en se disant, puisqu'on a une expertise et on a tous marre de bosser pour des gens qui ne nous respectent pas, on va monter notre boîte et puis on va y aller.

  • Speaker #1

    Je te propose de... Ça nous en passe vite. Ça déroule, ça déroule. C'est super, il n'y a pas besoin de poser des questions. On a toutes les réponses sans les poser. C'est trop cool. Le parcours que tu as est quand même assez exceptionnel. Je pense que dans la deuxième partie du podcast, on va comprendre un petit peu toute cette expérience, tout ce vécu qui doit se matérialiser, qui doit te servir dans tes projets actuels. Le temps passe, le temps passe. Allez, on passe à ta carte blanche. Tu as une minute, pas une de plus, pour nous parler d'un sujet qui t'est cher.

  • Speaker #0

    Alors un sujet qui m'est cher, ce n'est pas un coup de gueule, mais ce serait plutôt un conseil à tous les jeunes entrepreneurs qui veulent se lancer dans une expérience logicielle, on va dire, celle d'un SaaS. Ne restez pas seul. Ne faites pas les mêmes erreurs que moi. Moi, j'ai fait ma première expérience SaaS, c'était il y a un an et demi. J'ai eu l'idée de lancer mon produit. J'ai parti bille en tête en me disant que j'avais besoin de personne, que je savais ce que je faisais, que je savais où j'allais, que j'étais entre guillemets quelque part aussi un digital native, que j'avais des codes, etc. Et malheureusement, c'était une énorme erreur. Faites-vous entourer, allez rencontrer des gens, allez voir des incubateurs qui peuvent justement vous accompagner et vous apporter leur expertise. Moi, j'ai eu la chance d'arriver chez Novapulse en novembre 2023 et ça a été un électrochoc parce qu'en fait, je me suis rendu compte que tout ce que j'avais fait, j'avais tout pris en l'air. Et là, aujourd'hui, on a torpilli de zéro depuis le mois de novembre. On a sorti notre nouvelle plateforme le 13 mai et franchement, c'est le jour et la nuit avec ce que j'ai pu faire avant. Donc, ne restez pas seul. Allez voir les gens, parlez de votre projet, ne le gardez pas pour vous, partagez. Ça sera hyper bénéfique pour vous.

  • Speaker #1

    Yes, super, le message est passé, Guéloire.

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #1

    Allez, dans une deuxième partie, quelle était la genèse du projet ? Ça s'appelait affaire.io au départ, ou à un moment donné, vous vous êtes dit, on va aller sur ce marché-là, pourquoi ?

  • Speaker #0

    Alors, en fait, la genèse du projet, c'est-à-dire que moi, j'ai deux entreprises aujourd'hui. J'en ai une, en fait, où je commercialisais un service pour les TPE, PME qui n'ont pas de CE, d'accord ? Donc, l'idée, c'était d'aller voir les entreprises et de leur dire, voilà, si vous voulez fidéliser vos collaborateurs, leur apporter du pouvoir d'achat sans casser votre tirelire, vous pouvez mettre en place notre service. et ça n'en sera que bénéfique à la fois pour votre portefeuille, mais également pour votre image de marque employeur. Étant indépendant sur ce marché-là, moi j'avais tout 44, à un moment j'ai fait un peu le bilan pour savoir d'où provenaient les leads, les dossiers que j'avais eus, que j'avais closés, c'était quoi la source ? Parce que j'ai utilisé à peu près tous les canaux, comme tout le monde, j'avais fait du mail, j'avais fait du téléphone, j'avais fait du web, du SEO, du SIE, enfin j'avais essayé je pense à peu près tous les canaux. Et en fait il est apparu que 60% de mes clients je les avais par le réseau, la recommandation. Je me suis dit, c'est super, je vais mettre en place un programme de parrainage pour que mes clients me rapportent des clients. Ça, c'était le pitch au départ. vos clients sont vos meilleurs ambassadeurs. Donc, le premier nom d'ailleurs de la structure, c'était Advertise Me puisque l'idée, c'était de dire, faites-moi de la pub. Donc, tu vas voir tes clients en leur disant, faites-moi de la pub et je vous rémunère. Première erreur, si j'avais fait un peu mieux en études de marché, je me serais rendu compte que tout le monde n'était pas comme moi, que bien souvent, il y a une espèce de pudeur en tout cas en France. on n'aime pas aller solliciter ses clients pour qu'ils vous fassent de la pub. En fait, les gens trouvent ça pas forcément très naturel. Ça n'a pas forcément pris. Et puis en plus, l'expérience utilisateur que je proposais moi à l'époque, elle n'était juste pas bonne parce que j'avais voulu faire trop de choses dans mon SaaS. Il y avait à la fois la possibilité d'envoyer des affaires, à la fois la possibilité de laisser des avis clients. On avait aussi la possibilité de créer des groupes, etc. C'était trop dense en termes d'expérience utilisateur. Et du coup, les gens, quand ils arrivaient sur la plateforme, finalement, ils ne comprenaient pas trop ce qu'ils devaient faire. Et même le modèle économique qui était proposé n'était pas adapté. Parce que je proposais à l'époque un abonnement annuel ou mensuel pour pouvoir envoyer des affaires. Sauf que l'apport d'affaires, ça reste quelque chose de ponctuel. Ce n'est pas un truc que tu fais, enfin, sous ces apporteurs d'affaires professionnels, tu vois, mais je pense que la cible est quand même finalement assez restreinte sur les apporteurs d'affaires professionnels. Donc, il a fallu revoir cette copie. Et si justement, en arrivant chez NoApple, ce qu'on a dit, bon... on va faire une étude de marché, en fait, à qui tu veux t'adresser et pourquoi. L'idée était venue de dire, ok, moi, j'avais essayé déjà d'industrialiser l'apport d'affaires en faisant en sorte que ça soit plus sain. Parce que je m'étais rendu compte, en allant, en voulant faire plus vite, plus fort sur l'apport d'affaires, que quand tu veux faire de l'apport d'affaires, aujourd'hui, tu fais quoi ? Tu trouves quelqu'un qui, potentiellement, peut t'apporter des affaires. Ok. C'est bien. Mais tu vas faire face à un contrat. Donc, tu vas aller sur Google. Tu vas aller sur Google, tu vas taper contrat d'apporteur d'affaires. Tu vas tomber sur des captains de contrat, sur des Legal Start, etc., qui vont proposer des modèles de contrat d'apporteur d'affaires. C'est très bien. Donc tu vas télécharger le modèle. Déjà, tu vas le payer parce qu'il n'est pas gratuit. Tu vas le payer, tu vas télécharger le modèle, et puis il va falloir que tu l'adaptes. Parce que du coup, il n'est pas totalement adapté à ton contexte. Donc il va falloir que tu regardes les paragraphes, que tu lises tout, et que tu te dises, ouais, mais ça du coup, est-ce que c'est adapté, etc. Tu vas commencer à vouloir faire des modifs, en doutant un peu, parce que tu dis, mais en fait, je ne suis pas juriste. Je fais bien de faire ce que je fais, tu vois. Donc tu vas remplir ton contrat, tu vas l'envoyer à l'autre partie, qui va dire, j'ai pas compris tel paragraphe, et puis là, ça ne va pas, et puis en fait, ça ne s'épanouit pas dans ma structure. Donc, tu recommences, tu fais les modifs, tu lui renvoies, tu l'envoyais, il te le signe. tu le reçois, toi tu le signes, tu le renvoies, une fois que c'est fait, tu vas pouvoir lui communiquer le nom, enfin lui va pouvoir te dire bon bah potentiellement j'ai un contrat à t'envoyer, une affaire à t'envoyer pardon, prends-la et puis tu me tiens au courant. Sauf que tenir au courant, ça veut dire que le gars va vous appeler pour savoir si t'as rencontré le client final. Est-ce que t'as gagné l'affaire ? Ou est-ce que tu l'as perdu ? Est-ce que t'as commencé la mission ? Est-ce que t'as terminé la mission ? Est-ce que t'as facturé le client ? Combien t'as facturé ? Faut que tu lui envoies la facture pour prouver c'est bon, c'est fastidieux. Côté, si t'es toi l'apporteur, c'est exactement la même chose. C'est aussi chiant, parce qu'il faut que tu passes ton temps à interroger. L'idée, c'était de simplifier toutes ces étapes, qui sont quand même au nombre de 15 aujourd'hui, et puis de reposer une expérience où, en gros, tu t'inscris sur la plateforme, tu dis à qui tu veux envoyer une affaire, donc t'as juste à saisir un sirène pour t'inscrire sur la plateforme. Pour t'inscrire, tu saisis ton sirène. Pour inscrire un prestataire à qui tu veux envoyer une affaire, pareil, tu saisis ton sirène. Et automatiquement, nous, on va venir compléter toutes les informations juridiques, pour simplifier justement la démarche. Tu rentres le CRN et puis après, tu saisis ton lead. Donc, tu vas dire c'est quoi l'opportunité que tu envoies. D'accord ? Donc, tu vas mettre un cours descriptif sans nommer le client puisque le descriptif est envoyé au prestataire. A partir de là, une fois que tu as saisi le descriptif, tu fais envoyer. Nous, on va générer un contrat d'apporteur d'affaires qui est validé par un cabinet d'avocats spécialistes en broyage des affaires. Donc, on va générer un contrat sur mesure avec tes données juridiques. Le contrat, tu vas pouvoir le signer électroniquement. parce qu'on utilise YouSign pour ça, ton prestataire va recevoir le même contrat qu'il va lui aussi pouvoir signer électroniquement. Et à partir du moment où il a signé son contrat, c'est là que le nom du client final est dévoilé au prestataire. Il va pouvoir du coup faire sa prise de contact avec le client final. Et à partir de là, une fois que toi t'as fait ça, t'as plus rien à faire. Parce que toute la partie chiante de suivi, de savoir est-ce qu'il a rencontré le client, est-ce qu'il a gagné l'affaire, est-ce qu'il l'a perdu, etc. Tout ce que j'ai laissé tout à l'heure, ça s'est automatisé. C'est-à-dire que c'est nous, c'est notre plateforme affaire.io qui va s'en occuper. pour toi, porteur d'affaires.

  • Speaker #1

    Vous faites les paiements également ?

  • Speaker #0

    Alors, on ne fait pas les paiements parce qu'aujourd'hui, le problème des paiements, c'est que tu as forcément toujours des commissions à payer. Et justement, c'est ce qu'on faisait avant sur la version d'avant. On avait mis en place une solution de paiement des commissions avec Stripe. Sauf que Stripe prend 2%. Et il s'est avéré que j'ai eu beaucoup de retours négatifs sur le sujet en disant Ah, mais non, on ne veut pas payer 2%. Comment on peut faire pour bypasser 2% ? Donc du coup, on a dit Ok, sur cette nouvelle plateforme, on fait fi du paiement. Les paiements, je pense que les gens sont assez grands pour débrouiller tout seuls. Il suffit simplement de se faire un virement. donc nous on va jusqu'à l'édition de la facture si le membre n'a pas de l'utilisateur n'a pas d'outil de facturation on peut lui éditer sa facture s'il a déjà un outil de facturation et qu'il préfère garder ses factures à lui pour avoir la même numérotation, pas de problème, il peut déposer la facture qu'il aura éditée sur son espace et nous on va l'envoyer pour lui à son prestataire Rendez-vous, le podcast En fait, moi, j'ai mené une étude auprès de ces gens-là. Donc, j'en ai interrogé 200. Et sur les 200, effectivement, il est apparu qu'ils ne font pas d'apport d'affaires parce que, justement, ils n'ont pas d'outils. Et ça leur prend la tête, en fait. On en revient toujours au même. C'est un, on n'est pas juriste. Deux, on a autre chose à faire. Et puis, alors, le suivi, n'en parlons pas. C'est-à-dire qu'une fois qu'on a donné affaire, c'est bon. Si, en plus, il faut appeler tous les quatre jours pour savoir où ça en est, c'est mort. Je n'aurai pas le temps de le faire. Donc, ils n'utilisent pas, ils n'ont pas d'outils. mais effectivement ils sont tous d'accord pour dire par contre c'est sûr que si on avait une plateforme qui nous permettait trois clics de pouvoir envoyer une affaire et puis avoir ça en occupé c'est une charge mentale en moins et puis c'est des revenus en plus et les revenus sont quand même pas négligeables parce que les affaires qui sont confiées par les freelances en moyenne c'est des chiffres d'affaires qui sont entre entre 2000 et 5000 euros. Donc, ça leur fait entre 200 et 500 euros par affaire de commission. Alors, je dis ça à 200-500 euros, ce qui veut dire que la commission moyenne, c'est à peu près 10% par affaire. Tu peux considérer que les freelances qui donnent le plus d'affaires, c'est à peu près 5 affaires par an à d'autres freelances. Ça fait 2500 balles. Tu as 2500 balles de com que tu récupères.

  • Speaker #1

    Mais sur la partie trouver ces apporteurs d'affaires que tu aides aussi, parce qu'après, il faut qu'il y ait la confiance quand même.

  • Speaker #0

    Exactement, c'est aussi quelque chose qu'on faisait avant et qu'on arrêtait de faire parce qu'avant on avait essayé de bâtir une espèce de communauté où les gens pouvaient s'envoyer des leads même s'ils ne se connaissaient pas. Sauf que mon étude de marché m'a appris justement qu'un freelance ne confiera jamais une affaire à quelqu'un qu'il ne connaît pas. Parce qu'en fait s'il détecte un besoin chez l'un de ses clients qu'il ne peut pas couvrir, il va être sûr que le prestataire qui va faire la mission soit en mesure d'apporter vraiment satisfaction au client final. Un freelance confiera une affaire uniquement à des gens dont il est sûr des compétences. Donc non, on n'aide pas à trouver les apporteurs d'affaires. Nous, on est un outil, on est un moyen. Tu veux envoyer une affaire à quelqu'un et sans te prendre la tête, tu utilises Affaires.io. Alors effectivement, après, les freelancers en verront forcément toujours des affaires à des gens qui te connaissent, donc des gens de leur réseau.

  • Speaker #1

    Et du coup, à quel partenaire tu penses développer ton activité ? Peut-être trouver justement des gens qui fidélisent, trouvent les apporteurs d'affaires, aident à développer son réseau ?

  • Speaker #0

    Alors moi, je vais plutôt essayer de m'orienter aujourd'hui sur des réseaux, des réseaux de freelance, tu vois. Donc des réseaux de freelance, il y en a quand même pas mal. Je pense, tu vois, des réseaux avec lesquels je suis en train de me mettre en relation. Alors, je n'ai pas cité de nom, parce que je ne voudrais pas les mettre en porte-à-faux, mais en tout cas, voilà, ils savent, s'ils écoutent ce podcast, ils sauront de qui je parle. Mais des réseaux de freelance qui peuvent effectivement mettre ça en place pour leurs adhérents. On peut envisager plein de modèles économiques. Moi, je peux proposer, on va dire, des coupons de réduction qui sont vraiment affiliés à ce réseau-là. Donc, ça leur permet aussi de fidéliser leur... leurs adhérents en disant grâce à nous vous avez une réduction chez Affaire.io c'est tout à fait partie des choses qu'on peut mettre en place Au quotidien,

  • Speaker #1

    j'imagine que tout ce que tu nous as décrit dans la première partie en termes de développement commercial Phoning, c'est ton quotidien aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est effectivement mon quotidien. Malheureusement, dire que le quotidien d'un chef d'entreprise seul, c'est à la fois la partie commerciale, mais aussi le marketing, mais aussi la partie compta, la partie recherche de financement, etc. Tout ça, ça prend un temps certain. J'aimerais bien pouvoir placer plus de temps en commerce. J'ai aussi des échéances rapides sur tout ce qui va être recherche de financement, donc je suis en train de monter des dossiers. l'expertise commerciale m'aide forcément à mettre en place des choses pour aller vite sur le commerce et puis essayer d'aller trouver les gens qui sont potentiellement intéressés pour envoyer des affaires facilement sans se prendre la tête.

  • Speaker #1

    Le fait d'avoir été incubé c'est quelque chose que tu recommandes aujourd'hui ? C'est quelque chose qui t'a apporté énormément comme tu nous l'as dit tout à l'heure ?

  • Speaker #0

    Alors 100%. 100% ce que je disais effectivement c'est qu'il ne faut surtout pas rester seul quand on a une idée et Pour lancer un produit, on croit avoir toutes les clés, on croit tout savoir. Moi, je me dis, je n'ai pas fait d'études. Je n'ai pas fait d'études qui me permettent d'avoir l'expertise pour me lancer dans cette aventure et avoir un succès à la clé tout de suite. En fait, j'ai fait avec les connaissances que j'avais et avec mon ressenti et mon feeling. Mais ce n'est pas suffisant. Il y a des façons de faire. Il faut avoir les clés pour tout ça. Moi, je ne les avais pas. et le fait d'avoir été incubé ça m'a permis justement de pouvoir comprendre là où j'avais fait des erreurs et clairement je le recommande à tout le monde faites-vous accompagner parce que c'est des gens qui ont l'expertise qui vont vous permettre d'éviter les écueils et

  • Speaker #1

    qui vont vous permettre d'aller plus vite ça se passe comment quand on est incubé concrètement on est suivi toi tu es suivi chez Novapol tous les mois vous avez des bilans comment ça se passe concrètement comment se passe l'accompagnement

  • Speaker #0

    Alors l'accompagnement, je parlerai uniquement de ceux de Novapulse que je ne connais pas les autres, mais en tout cas chez Novapulse déjà il y a toute une phase de bilan sur vraiment différentes thématiques que ce soit bilan technique, bilan financier, bilan commercial, bilan marketing, etc. Donc tu as en fait une communauté d'experts à résilience qui vont prendre le temps d'analyser tout ce que tu as pu faire te donner des objectifs, en tout cas te guider sur ce qu'il faudrait que tu fasses pour essayer justement d'atteindre tes objectifs. Ça commence par une première phase comme ça et puis après il y a des points quotidiens. avec les gens, enfin, du coup, tu as un expert référent qui va t'accompagner et qui va te challenger sur ta proposition de valeur, qui va te donner les clés, te dire, fais une étude, pose ce genre de questions, etc., etc., pour pouvoir, justement, en sortir de la valeur et puis savoir, vers quoi tu dois t'orienter pour rencontrer ton marché.

  • Speaker #1

    Tu as dit que tu avais des associés, trois associés, c'est ça ? Vous êtes à trois du moins à travailler sur le projet. Ils ne sont pas là avec nous aujourd'hui, mais un mot sur eux,

  • Speaker #0

    dire ce qu'ils font. Oui, tout à fait. Donc, j'ai commencé tout seul cette aventure et très rapidement, quand je me suis lancé, forcément, j'avais besoin d'un développeur et j'avais besoin d'une X-Designer pour proposer justement une expérience utilisateur convaincante. Il se trouve que j'avais déjà dans mes amis un développeur avec lequel je m'entendais très très bien. Et lui, designer, je ne la connaissais pas. En fait, on s'est rencontrés par hasard sur une plateforme de freelance. j'ai fait appel à ses services et ça a tout de suite bien matché entre nous. Caroline, qui est mon UX designer, qui m'a la première sollicité pour rejoindre l'aventure en me disant Moi, j'y crois à fond, je veux vivre le truc de l'intérieur, je veux pouvoir être là, que j'aimerais te rejoindre dans l'aventure. Donc, il se trouve qu'elle a pris des parts dans l'entreprise et après, j'ai un petit peu fait le forcing pour que mon pote développeur nous rejoigne également. Lui, il n'était pas trop chaud pour venir au début, puis finalement, elle a dit Ouais, allez, c'est bon, je viens.

  • Speaker #1

    Les plateformes de freelance, est-ce que tu recommandes que tu utilises au quotidien dans ton activité ?

  • Speaker #0

    Moi, je les ai utilisées pour trouver des profils qui pouvaient me permettre de... Je réponds à mes besoins. Des fois, ça peut être des trucs tout bêtes. Ça peut être pour faire un logo, des choses comme ça. Je ne suis pas graphiste. Tu peux utiliser des plateformes très connues comme Malte, Crème de la Crème, etc. Ce sont des plateformes qui vont permettre de trouver des bons profils dans ton budget.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qu'on peut souhaiter pour la suite ? Quelles sont les prochaines étapes ?

  • Speaker #0

    Les prochaines étapes ? Du succès. Ce qu'on se souhaite. Moi, j'ai besoin qu'Affaires.io sorte de l'ombre. parce qu'aujourd'hui c'est tout nouveau le produit sorti le 13 mai donc on est le 3 juin ou 4 juin c'est très très récent j'ai besoin de faire un maximum de bruit pour qu'on découle le produit et qu'on se dise tiens pourquoi pas essayer on peut essayer gratuitement le produit puisque tous les utilisateurs ont droit à deux apports d'affaires gratuits tester la plateforme ça leur permet d'envoyer deux fois les affaires toucher leur com se rendre compte de l'efficience qu'on apporte avec ce produit-là. Et puis même, en plus, avec les coms qu'ils auront touchés, ça leur finance largement l'achat d'un pack d'apport d'affaires.

  • Speaker #1

    On n'a pas parlé rapidement du modèle économique.

  • Speaker #0

    Le modèle économique, c'est justement à l'acte. Ensuite, vous avez un pack P.A.Zugo. C'est vraiment un pack unitaire. Si tu envoies très peu d'affaires dans l'année et que tu veux le faire en one-shot, ça coûte 49 euros. Pour envoyer une affaire avec un contrat d'apporteur d'affaires signé électroniquement, c'est sécurisé et tout suivi derrière. si tu envoies un peu plus d'affaires dans l'année t'as un pack 5 à 5 à contrat donc 5 affaires envoyées qui coûtent 199 euros, ça remet le contrat envoyé et suivi à 39 euros ou alors pour les faiseurs de volume on a un pack 15 contrats à 439 euros ça refait le contrat à 29 euros Voilà une question juste avant de se quitter qui me vient en tant que spécialiste du coup de l'apport d'affaires,

  • Speaker #1

    c'est quoi ta stratégie avec tes propres apporteurs d'affaires la façon de la fidéliser ?

  • Speaker #0

    Le meilleur façon de les fidéliser, c'est d'être transparent avec eux, de leur dire exactement où tu en es et puis surtout de les payer rubis sur ongle. Puisque je pense qu'une bonne relation avec des apporteurs d'affaires, c'est de leur montrer que tu les valorises. Pour les valoriser, il n'y a rien de mieux que les payer en fait, tout simplement. Il ne faudrait surtout pas, comme je le dis souvent, un apporteur d'affaires déçu, c'est un apporteur d'affaires perdu. Donc il ne faut surtout pas essayer de la wifi ou de leur faire à l'envers. Il faut être très transparent avec eux. Et c'est aussi pour ça qu'on a créé Affaires.io. toute la transparence dont un porteur d'affaires a besoin, on lui apporte.

  • Speaker #1

    Merci Guilhord d'avoir répondu à mes questions.

  • Speaker #0

    Très bien, c'est un plaisir. Merci Jean-Christophe. Et puis,

  • Speaker #1

    longue vie à Affaires.io.

  • Speaker #0

    Merci. Merci, merci. Bonne journée à toi. C'était Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

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